oit de corriger un vice par un autre, et de ne faire nulle estime des
anciens
parce que l’on en fait trop. Mais il faut relever
t soit peu les opinions reçues : comme si le respect qu’on a pour les
anciens
philosophes était de devoir, et que celui que l’o
ens philosophes était de devoir, et que celui que l’on porte aux plus
anciens
des Pères était seulement de bienséance ! Je lais
lité et notre défiance, et bornons ce respect que nous avons pour les
anciens
. Comme la raison le fait naître, elle doit aussi
er en les imitant. Car qu’y a-t-il de plus injuste que de traiter nos
anciens
avec plus de retenue qu’ils n’ont fait ceux qui l
rendre d’autres sentiments et de nouvelles opinions sans mépriser les
anciens
et 3 sans ingratitude, puisque les premières conn
re les connaissances qu’il s’est une fois acquises, et que celles des
anciens
lui sont toujours présentes dans les livres qu’il
aujourd’hui en quelque sorte dans le même état où se trouveraient ces
anciens
philosophes, s’ils pouvaient avoir vieilli jusque
mais dans ceux qui en sont les plus éloignés ? Ceux que nous appelons
anciens
étaient véritablement nouveaux en toutes choses,
s de la pesanteur de l’air, et détruisit une des grandes erreurs de l’
ancienne
physique ; qui, à cet âge où les autres hommes co
l’homme. Cet effrayant génie se nommait Blaise Pascal. » 2. Notre
ancienne
législation était cruelle. Pascal devance ici l’e
les formes suivantes, ensuite de cela, ensuite de quoi. 1. Dans nos
anciennes
cours de justice, où siégeaient des ecclésiastiqu
rent l’homme des animaux. 1. Comparer Fontenelle, Digression sur les
anciens
et les modernes. — Ici Pascal juge en dernier res
omme persécuté a des droits que n’a pas le reste des hommes. Chez les
anciens
, d’ailleurs, la liberté républicaine permettait p
sitions remplacent souvent la justesse des idées. Personne, parmi les
anciens
, n’a saisi, avec plus de finesse que Plutarque, l
e premier but de l’art oratoire. » Un homme bien fait pour juger les
anciens
, puisque c’est de tous les modernes celui qui s’e
r retrouver, dans son panégyrique de Trajan, quelques étincelles de l’
ancienne
éloquence. Encore ces étincelles sont-elles rares
stesse que de sagacité ; que la grande question de la prééminence des
anciens
sur les modernes est discutée et résolue, de mani
de talents qui augmente chaque jour l’intervalle qui nous sépare des
anciens
; c’est l’indolence de la jeunesse actuelle ; c’e
». Suit un parallèle énergiquement tracé des mœurs et de l’éducation
anciennes
, rapprochées de l’éducation et des exemples que l
: Récapitulation ou Conclusion. 1° Qualités générales du style. 2°
Ancienne
division du style. 1° Style simple ; 2° — tempéré
à l’origine que la théorie de l’art oratoire. L’éloquence chez les
anciens
Chez les anciens, en effet, la vie publique ab
théorie de l’art oratoire. L’éloquence chez les anciens Chez les
anciens
, en effet, la vie publique absorbait la vie privé
poésie sont si intimement unies que, suivant Quintilien, les rhéteurs
anciens
appuyaient tous leurs préceptes sur l’autorité d’
isons d’éducation, et qui ne sont pour la plupart que des abrégés des
anciennes
rhétoriques, c’est plutôt chez les maîtres de la
Auteurs. Dates. Nés en — Morts en Ouvrages. Rhétorique chez les
anciens
. 1° Grecs. Avant J.-C. Platon 430 ? — 347
es conséquences. Ces principes sont une autre forme de la preuve. Les
anciens
rhéteurs les appelaient lieux communs (loci commu
ommun du genre judiciaire. Les circonstances ont été groupées par les
anciens
rhéteurs dans ce vers technique : Quis, quid, ub
nce et aux nécessites du sujet. Parties du discours Les rhéteurs
anciens
distinguaient sept parties dans un discours : 1°
ci le même sens, avec une nuance particulière. Du style Chez les
anciens
, le style (stylus) était le poinçon qui servait à
lait, était rendu. (La Fontaine, Le Coche et la Mouche, VII, 9.)
Ancienne
division du style ; qualités particulières du sty
lières changent suivant la nature des sujets qu’on traite. Aussi, les
anciens
rhéteurs distinguaient-ils trois genres de style
émisme ; Antiphrase, etc. 1° Figures de grammaire Les langues
anciennes
, le grec surtout, possédaient plus de figures de
truction de la phrase chez les Grecs et les Latins, donne aux langues
anciennes
une grande souplesse pour l’expression. La nôtre
locution. Résumé synoptique STYLE. FIGURES Qualités générales.
Ancienne
division. de pensée. de mots. Clarté, Propriét
e dont l’orateur et le comédien doivent faire une étude spéciale. Les
anciens
attachaient à l’action oratoire une grande import
s tard, Cicéron, dans le de Oratore, exprimait la même idée. Chez les
anciens
, l’action jouait un plus grand rôle que chez les
a plus chez les modernes le caractère théâtral qu’elle avait chez les
anciens
, si elle est plus calme et plus modérée, l’orateu
Narcisse. (Boileau, Art poétique, chant III, vers 167 et suiv.) Nos
anciens
poètes français employaient fréquemment l’allégor
, comme dans Le Chêne et le Roseau de La Fontaine. Les paraboles de l’
Ancien
et du Nouveau Testament sont des allégories moral
opos, qu’il soit naturel et rapide. Le dialogue a été employé par les
anciens
et les modernes dans un grand nombre de traités p
s philosophiques, moraux, littéraires et scientifiques. Ex. Chez les
anciens
, les Dialogues de Platon, de Xénophon, de Lucien,
celui qu’il a composé sur les orateurs illustres de Rome ; — Caton l’
ancien
dans le dialogue du même écrivain sur la Vieilles
émique, religieux, etc. [Bibliographie] Outre les traités
anciens
et modernes sur la rhétorique que nous avons cité
e a séparé les genres et classé les œuvres des poètes. Critique des
anciennes
classifications Nous avons laissé de côté les
itique des anciennes classifications Nous avons laissé de côté les
anciennes
classifications, qui consistaient à diviser les œ
nt que des variétés de la chanson. Ils ont été fort en vogue chez nos
anciens
poètes. 1° Lai Le lai (du celte, llais, chan
me (d’où le nom de virelai). On en distingue deux sortes : le virelai
ancien
et le virelai nouveau. Pour faire un virelai anci
rtes : le virelai ancien et le virelai nouveau. Pour faire un virelai
ancien
on continuait la première partie du lai et on pre
lui qui l’avait précédé. Le virelai nouveau diffère complètement de l’
ancien
. Il est tout entier écrit sur deux rimes et comme
rès le père Mourgues, un exemple de chacun de ces virelais : Virelai (
ancien
). Sur l’appui du monde Que faut-il qu’on fonde D
Une rame de navire. Adieu vous dy, triste lyre, etc. Dans le virelai
ancien
, on doit toujours placer le petit vers sous le gr
romance chantée et même dansée ou ballée, comme on disait dans notre
ancienne
langue ; de là est venu son nom. Elle est composé
tement modifiée comme sujet et comme forme. Elle n’a de commun avec l’
ancienne
qu’une certaine simplicité dans le ton, une forme
ubriand (Génie du christianisme) et M. Egger (Mémoires de littérature
ancienne
, p. 100). Critiques des règles minutieuses des
araître et ne laisser aucune trace durable. Poésie épique chez les
anciens
, en France au Moyen-Âge ; épopée moderne en Franc
romantique. 1° Le drame satyrique est une composition dramatique de l’
ancien
théâtre grec, qui tenait le milieu entre la tragé
perfectionnée par Noverre, le célèbre danseur du xviiie siècle. Les
anciens
appelaient pantomimes (πᾶν, tout, μιμέομαι, j’imi
C’est aussi l’étymologie la plus vraisemblable de son nom. De Mégare (
ancienne
Grèce), le dorien Susarion apporta la comédie dan
d’en parodier les formes générales, et mêla tous les tons. La comédie
ancienne
se produisit presque simultanément dans deux cent
pastorale primitive, chez les Grecs, et les Romains, en France Les
anciens
ont souvent compris sous le nom d’ἐιδύλλια une fo
ques grecs, Homère, Hésiode, etc. (Cf. Egger, Mémoires de littérature
ancienne
, p. 242 et suiv.) Toutefois la pastorale littérai
Joachim du Bellay, excite les poètes à lutter dans ce genre avec les
anciens
, et Remy Belleau publie sa Bergerie (1572) l’anné
rostiche, bouts rimes, etc. [Bibliographie] Outre les Traités
anciens
et modernes sur la poésie, et en particulier la P
es genres de composition en prose Genres en prose ; critique des
anciennes
classifications ; nouvelle division en cinq genre
uefois en question les destinées et l’existence d’un peuple. Chez les
anciens
, c’est dans les assemblées populaires que se rend
général pour soutenir ou exciter le courage, de ses soldats. Chez les
anciens
, ces sortes de discours étaient fort en usage. Da
n pourrait peut-être retrouver le type des discours que faisaient les
anciens
dans les proclamations et bulletins adressés à l’
t que « les larmes de ses auditeurs soient ses seules louanges ». Les
anciens
, en faisant du genre démonstratif l’une des grand
n caractère véritablement grandiose, il n’en est pas le créateur. Les
anciens
le connaissaient. En Égypte, les prêtres faisaien
étendu, est un discours à la louange de quelque personnage. Chez les
anciens
il se confondait avec le panégyrique et l’oraison
entifique de l’humanité. Son objet et son but ; l’histoire chez les
anciens
et les modernes L’histoire raconte les faits a
rs Traités sur l’art oratoire. De là cet usage des harangues chez les
anciens
historiens, cette habitude de reproduire des disc
récit avec un sentiment plus ou moins exact de la vraisemblance. Les
anciens
considéraient l’histoire plutôt comme une œuvre d
s faites par l’érudition et la critique dans le domaine de l’histoire
ancienne
et moderne. Prenant pour point de départ les anna
ous les peuples. On la divise en trois grandes périodes : 1° Histoire
ancienne
, depuis l’origine des sociétés dans l’antique Ori
l’amour de la sagesse ou de la science, deux mots synonymes chez les
Anciens
, avant Pythagore. Elle était aussi la science uni
ilosophie, est l’étude critique des doctrines philosophiques chez les
anciens
et les modernes. C’est l’exposition sommaire et l
e a quelquefois été appliquée, chez les modernes, à des genres où les
anciens
n’admettaient généralement que la poésie. (Ex. da
le, particulière. 3° 1° Sacrée : sainte, ecclésiastique. 2° Profane :
ancienne
, du moyen âge, moderne. Formes de l’histoire : A
mêlées de prose et de vers [Bibliographie] Outre les traités
anciens
et modernes que nous avons cités, dans l’histoire
it de concert avec le meurtrier, qu’elle épousa bientôt après. Albe,
ancienne
ville d’Italie, bâtie par Ascagne ou Iule, fils d
ou Sétines par corruption. Elle conserve très peu de vestiges de son
ancienne
splendeur. On y voit quelques restes de l’ancien
de vestiges de son ancienne splendeur. On y voit quelques restes de l’
ancien
temple de Minerve, un des plus beaux édifices de
is veuf de la princesse du plus grand mérite. B. Baal. Une des
anciennes
divinités du paganisme, et à laquelle on offrit e
ns cette conspiration. Il fit mettre d’abord au bas de la statue de l’
ancien
Brutus, ces paroles : Plût aux Dieux que tu vécus
il s’agit, est Néron. (Voyez ce mot.) César (Caius Julius), né d’une
ancienne
et très illustre famille de Rome, l’an 98 avant J
Fontainebleau, bourg de l’Île-de-France dans le Gâtinois. Il y a un
ancien
palais de nos rois, et une forêt d’une étendue im
et par le meurtre du grand-prêtre Zacharie, fils de ce même Joad, son
ancien
bienfaiteur. Jonathas, pontife des Juifs depuis
emier de l’eau, et eut la gloire de porter le premier coup. Leucate,
ancienne
petite ville du Bas-Languedoc, remarquable par le
Jupiter et de Junon, Dieu de la guerre, et l’arbitre des combats. Les
anciens
le représentaient avec un visage irrité, monté su
te, et se jette dans la Méditerranée par sept embouchures suivant les
anciens
, mais par cinq seulement suivant les modernes. Il
manie), et qui vivoit environ 1250 ans avant Jésus-Christ. Les poètes
anciens
ont feint qu’il était fils d’Apollon et de la mus
université, dans le duché de Milan. Elle n’a pu se rétablir dans son
ancienne
splendeur, depuis que le vicomte de Lautrec la sa
ou chef de l’Église. On y voit une infinité de précieux restes de son
ancienne
splendeur, et bien d’autres monuments, les plus b
es murs de Troyes, de Melun, de Paris et de Rouen. Serbelloni, d’une
ancienne
maison d’Italie, féconde en hommes de mérite. St
me, et celles du vrai chrétien. Tyr, ville de Phénicie, une des plus
anciennes
et des plus florissantes de toute l’Asie, et prin
inades. V. Vauban (Sébastien Leprestre, seigneur de), né d’une
ancienne
famille noble de Nivernais, en 1633, et le plus g
échal de France, à Paris, en 1707, après avoir travaillé à 300 places
anciennes
et en avoir construit 33 nouvelles après s’être t
ns Suze, capitale du royaume de Perse ; réduit en cendres Persépolis,
ancienne
demeure de ces rois ; traverse les déserts, franc
Thémistocle.) Ascàlon, ville voisine de la mer Méditerranée, dans l’
ancienne
Palestine. Quoique ruinée, elle porte encore le m
nt ouvrir, avec des doigts de rose, les portes de l’Orient. Ausonie,
ancienne
contrée de l’Italie, et que les poètes prennent s
e, ville très célèbre d’Asie, située sur l’Euphrate, et capitale de l’
ancien
empire des Assyriens. Elle fut prise l’an 558 ava
royaume de ce premier nom, dans le pays des Gergéséens, peuples de l’
ancienne
Palestine. Og, espèce de géant, qui en était roi,
au du lion qu’il avait étranglé dans la forêt de Némée. Au reste, les
anciens
auteurs comptent plusieurs Hercules. Diodore en n
cèse d’Évreux, à 4 lieues de Dreux. J Jérusalem, capitale de l’
ancienne
Judée, depuis que David l’eut conquise sur les Jé
, l’empereur Adrien fit bâtir une nouvelle ville près des ruines de l’
ancienne
. Elle fut prise, en 614, par les Perses, et, en 6
les Sarrasins, en 1517. Jourdain, fleuve très célèbre d’Asie, dans l’
ancienne
Palestine (aujourd’hui Sourie) et dont la vraie s
u fut envoyé par Pilate, était son fils. Judée, contrée célèbre de l’
ancienne
Syrie, en Asie, sur les côtes de la Méditerranée,
ort, en 1621, sans postérité. Mécène (Caius Clinius), descendant des
anciens
rois d’Étrurie (aujourd’hui Toscane). Il se trouv
ne, nymphe que Jupiter aima, et qu’il rendit mère des neuf muses. Les
anciens
la révéraient sous le nom de déesse de mémoire. C
le 5 février 1783. Métaure, rivière d’Italie, dans cette partie de l’
ancienne
Ombrie, qui fait aujourd’hui le duché d’Urbin. El
essalie (aujourd’hui Janua). Comme elle était fort élevée, les poètes
anciens
la prenaient pour le ciel. Aujourd’hui le mot Oly
e Xanthippe, illustre athénien. C’est un des plus grands hommes que l’
ancienne
Grèce ait produit. Grand capitaine, il battit les
, en 1671, âgée de 64 ans. Reims, ville de France en Champagne, très
ancienne
, bien peuplée, et dont l’archevêque était premier
out de dix ans, il eut la douleur de trouver cette ville livrée à ses
anciennes
factions, et d’y voir Pisistrate, seul maître abs
ste plus. Elle était dans la Médie, vaste contrée d’Asie, et dont les
anciens
vantent beaucoup les richesses. Cette contrée don
Il s’agit d’abord de bien fixer le sens que j’attache à ces mots. Les
anciens
rhéteurs entendaient par mœurs les qualités et le
’ithos et le pathos, occupent une si grande place dans les écrits des
anciens
, et qu’Aristote, par exemple, y ait consacré pres
et les mœurs, si nous les prenions dans l’acception antique. Pour les
anciens
, avons-nous dit, la rhétorique est l’art de persu
nsuffisant, il faut entraîner en excitant les passions. La marche des
anciens
était conforme à la nature et à la raison. Notre
le de première vue, les nuances plus délicates, et puis les mœurs des
anciens
ne leur permettaient pas de l’analyser aussi comp
les modernes mettent presque toujours leurs pas dans les vestiges des
anciens
. Marmontel a exposé avec une assez grande justess
u aborder la femme ; Andromaque et Pénélope ne sont que l’épouse. Les
anciens
ne pouvaient guère aller plus loin. Les modernes
ssions, ces mœurs, aussi vieilles que le monde, ces vérités non moins
anciennes
, qui forment le fond commun de l’humanité, est la
a classe de lecteurs à qui il s’adresse, constitue le quid deceat des
anciens
, ce que nous appelons les bienséances, et se ratt
. La rhétorique borne ses prétentions à la dernière. À la vérité, les
anciens
rhéteurs voulurent aller plus loin ; ils essayère
la pitié, bien que l’indignation et la pitié soient des passions. Les
anciens
, dans leur rhétorique, avaient essayé d’établir u
ée qu’il en avait, ni des efforts longs et pénibles qu’au rapport des
anciens
, il fit pour acquérir ce que la nature lui avait
faut nécessairement être vertueux. C’était une maxime reçue chez les
anciens
: Non posse oratorem esse, nisi virum bonum . On
arlatan, dont les prétentions peuvent être assimilées à celles de ces
anciens
sophistes qui apprenaient à leurs disciples à sou
propose en exemple aucun de nos auteurs vivants. Quant aux écrivains
anciens
et modernes que l’on peut étudier avec fruit, je
doive s’attendre à en retirer beaucoup de fruit. C’est aux écrits des
anciens
sur l’éloquence que nous devons principalement no
le peu qu’ils en ont dit, ils l’ont presque entièrement emprunté des
anciens
. Un écrivain tel que Jean Gérard Vossius, qui a c
e à ceux que leur profession appelle à parler en public. Les rhéteurs
anciens
, il est vrai, ont presque tous ce défaut dont j’a
ment éloquent. Mais le plus instructif et le plus utile des écrivains
anciens
sur l’art oratoire, c’est Quintilien. Je connais
judicieuse. Il a présenté dans un ordre parfait toutes les idées des
anciens
sur la rhétorique, et ses écrits sont en même tem
ilien. Cinquième partie. Lecture XXXV. Du mérite comparé des
anciens
et des modernes. — Des historiens. J’ai termin
je crois devoir faire quelques observations sur le mérite comparé des
anciens
et des modernes, afin de nous mettre à même de bi
Locke, Newton et Clarke. Lorsqu’il s’agit d’une comparaison entre les
anciens
et les modernes, l’on entend par anciens les homm
d’une comparaison entre les anciens et les modernes, l’on entend par
anciens
les hommes qui vivaient dans les deux premières p
ttue en France ; Boileau et madame Dacier avaient pris cause pour les
anciens
; Perrault et Lamotte défendaient les modernes ;
jours, au dix-huitième siècle, entreprenait de décrier les classiques
anciens
, s’il prétendait avoir découvert qu’Homère et Vir
is gardons-nous d’une admiration universelle et trop aveugle pour les
anciens
. C’est un principe général que j’ai posé ; son ap
on application nous mènerait trop loin dans une comparaison entre les
anciens
et les modernes. Quelque supériorité que nous pui
odernes. Quelque supériorité que nous puissions accorder au génie des
anciens
, cependant les modernes l’emportent de beaucoup s
aissance et l’observation des faits, les savants modernes ont sur les
anciens
une supériorité incontestable. Je suis encore por
ont, en beaucoup de circonstances, une plus grande précision que les
anciens
; ce qui vient peut-être de ce que les lettres, p
les progrès de la société ne nous donnent quelques avantages sur les
anciens
dans nos jugements sur les objets de goût et sur
xactitude. Nous avons profité des beautés de la poésie dramatique des
anciens
, et on ne pourrait disconvenir que dans la nôtre
cèdent à aucun poète connu. Il est à propos d’observer que les temps
anciens
présentèrent quelques circonstances très favorabl
e des vers. (Trad. de Daru.) Nous écrivons plus négligemment que les
anciens
, nous craindrions d’être aussi gênés qu’eux ; nou
erait fort possible, dit cet ingénieux auteur, dans son Essai sur les
anciens
et les modernes, que nous eussions moins gagné qu
elle qu’en soit la cause, toujours est-il constant que c’est chez les
anciens
que nous trouvons les meilleurs modèles dans tous
l’exécution, les pensées grandes et heureuses, ce n’est que chez les
anciens
que nous devons les chercher. Dans la poésie épiq
de Salluste. Nos drames, sans doute, sont mieux conduits que ceux des
anciens
, mais pour la poésie et les sentiments, nous n’av
uguste. Qu’il me soit donc permis de recommander vivement l’étude des
anciens
classiques de la Grèce et de Rome à ceux qui veul
ous empêche pas d’en admirer l’ensemble. Après ces réflexions sur les
anciens
et les modernes, je passe à l’examen critique des
ions sur la diversité des opinions relativement au mérite comparé des
anciens
et des modernes, je suis entré dans des considéra
deux concourent à rendre un historien intéressant et instructif. Les
anciens
n’avaient pas, pour acquérir des connaissances en
s et d’intelligence dans les affaires publiques. Aussi les historiens
anciens
, tout en nous exposant les faits avec autant d’él
soldat, ensuite centurion, et enfin officier général, rétablissait l’
ancienne
discipline dans toute sa rigueur. Vieilli dans le
pelle véritablement la peinture historique. La plupart des historiens
anciens
ont excellé dans l’art de donner à leurs récits t
ne manière d’écrire plus coulante, plus naturelle et plus simple. Les
anciens
ajoutaient à leurs compositions historiques un ge
grecs et latins, sont les plus précieux monuments que nous ayons de l’
ancienne
éloquence. Quelque belles qu’elles puissent être,
d’intéresser en instruisant. Ils ont plus particulièrement imité les
anciens
dans leur manière de raconter ; et quelques-uns m
itique sont peut-être plus profondes et plus éclairées que celles des
anciens
. Il est vrai que les critiques ont signalé chez e
umé à former ses notions politiques d’après le plan des gouvernements
anciens
, il semble que le système féodal n’ait jamais pu
encer par l’esprit de parti. Lord Clarendon est le plus distingué des
anciens
historiens anglais. Quoiqu’il se montre ouverteme
ogue ou d’une conversation. Les principaux traités de philosophie des
anciens
sont présentés de cette manière, et les modernes
us voyons n’exprimer véritablement que les idées d’un seul. Parmi les
anciens
, on doit distinguer Platon pour la beauté de ses
les entretiens de Socrate, avec esprit et vivacité. Aucun philosophe
ancien
ou moderne ne peut entrer en parallèle avec Plato
n conduits. Ils nous représentent, entre les principaux citoyens de l’
ancienne
Rome, une conversation où président la liberté, l
faut songer au proverbe : Verba volant, scripta manent . Ce que les
anciens
nous ont laissé de meilleur dans le genre épistol
es en différents pays. Son origine, chez toutes les nations, est fort
ancienne
. Le génie des Orientaux, particulièrement, se plu
de mœurs curieuses qu’embellit une saine morale. Les Grecs parlent d’
anciennes
fables d’Ionie et de Milet qui ne sont pas parven
nom resta dans la suite à toutes les compositions fabuleuses. Le plus
ancien
de ces romans date du onzième siècle, et fut écri
a répété souvent, et c’était une opinion généralement reçue chez les
anciens
, que la poésie avait existé avant la prose. Mais
tions du langage de la poésie. Apollon, Orphée et Amphion, leurs plus
anciens
bardes, sont représentés comme les fondateurs de
runiques sont les matériaux dont se servirent les historiens les plus
anciens
, tels que Saxo Grammaticus13. Nous connaissons l’
entale, parce que c’est de l’Orient que nous vinrent d’abord les plus
anciennes
compositions poétiques, n’appartient véritablemen
oins vite à la civilisation. Aussi, ce qui nous reste des poésies des
anciens
Goths, porte une empreinte remarquable de férocit
véhicule de l’instruction et de la science. L’on nous assure que les
anciens
Arabes étaient fiers de leurs compositions poétiq
facile de les retrouver tous dans les productions poétiques les plus
anciennes
et les plus grossières. Les premières composition
ils raisonnaient sur les affaires de la vie, et, rejetant ce que les
anciens
récits avaient de fabuleux, ils n’y cherchèrent q
es, paraissent être chez presque tous les peuples des inventions fort
anciennes
; mais on ne s’en servait que pour accompagner la
torale, non pas que je la considère comme revêtue de la forme la plus
ancienne
que la poésie ait prise ; car je pense, au contra
s qui se sont bornés à une triste et servile imitation des pastorales
anciennes
, qu’à la nature trop aride des sujets qu’on peut
s de copier ou d’imiter les descriptions et les sentiments des poètes
anciens
. Il est vrai que Sannazar, célèbre poète latin du
pétition des tableaux que nous ont laissés Virgile et ceux des poètes
anciens
qui ont écrit sur la vie champêtre. Philips a tâc
rvé dans l’ode sa forme primitive, cette forme sous laquelle les plus
anciens
bardes donnaient essor à leur enthousiasme poétiq
e sujet principal, que les rapports les plus difficiles à saisir. Les
anciens
l’admiraient ; mais comme les histoires des famil
lus de pensées et d’expressions sublimes. De tous les poètes lyriques
anciens
et modernes, aucun ne peut être comparé à Horace
sujet utile, sérieux ou philosophique. Nous en avons plusieurs, tant
anciens
que modernes, d’un mérite très distingué ; tels s
qui est toujours restée fort obscure ; elle semble être un reste de l’
ancienne
comédie, écrite en prose mêlée de vers, et toujou
mmes vicieux. Les trois poètes satiriques les plus célèbres parmi les
anciens
, Horace, Juvénal et Perse, l’ont traitée chacun d
tiez point vos danses sur le penchant des montagnes où résidaient vos
anciens
bardes, les célèbres druides, ni sur les sommets
nés jusqu’ici. En ne considérant que ces livres saints comme les plus
anciens
monuments poétiques que nous ayons, ils sont pour
loppements pour prouver qu’il existe entre les différents livres de l’
Ancien
Testament une telle diversité de style, que les u
emps de vue le but que nous nous sommes proposé. En ne prenant même l’
Ancien
Testament que dans notre traduction, qui est extr
, en général, la forme de la poésie des Hébreux. Il suffit d’ouvrir l’
Ancien
Testament pour s’en convaincre. Ainsi, dans le ps
ejus in te videbitur. Ce mode est un des principaux caractères de l’
ancienne
poésie hébraïque, en cela bien différente, et mêm
auteur feront bien de chercher à imiter sous ce rapport le style de l’
Ancien
Testament. Car, et j’ai déjà eu l’occasion de le
t. Vouloir prolonger une impression, c’est l’affaiblir. Chez tous les
anciens
peuples, les meilleurs poètes étaient simples et
lquefois elles nous paraissent obscures, rappelons-nous que, dans ces
anciens
temps, c’était un usage reçu chez les Orientaux,
images empruntées à la nature et à la vie champêtre. On trouve dans l’
Ancien
Testament de nombreux passages de poésie lyrique,
osante et plus constamment soutenue que celle des autres parties de l’
Ancien
Testament. Les conceptions, aussi bien que les ex
, auquel je consacrerai la fin de cet article. On sait qu’il est fort
ancien
, et l’on croit même qu’il est antérieur à tous le
ase, et dont l’objet principal est d’exciter l’admiration, l’histoire
ancienne
ou la tradition est une source bien plus heureuse
ons successivement examiner les poèmes épiques les plus célèbres tant
anciens
que modernes. Homère se présente à nous le premie
oute poésie. Quiconque ouvre Homère doit songer qu’il va lire le plus
ancien
livre du monde après la Bible. Sans cette réflexi
tion à plus de trois mille ans en arrière. C’est la peinture du monde
ancien
qu’il faut s’attendre à retrouver ; ce sont des c
arquer ici que cette méthode de faire parler les personnages est plus
ancienne
que celle de raconter leurs actions. L’Écriture s
! Comme l’admiration que lui témoignent, au troisième livre, les plus
anciens
chefs de l’armée la relève à nos yeux ! Le voile
ui des plus grands poètes, rappelle la poésie de quelques livres de l’
Ancien
Testament. Ceux qui ne le connaissent que par la
, mais il nous en dédommage par de charmantes peintures des mœurs des
anciens
temps. Au lieu de cette fureur guerrière qui règn
rillante, elle donnait au poète la facilité d’élever son plan sur les
anciennes
traditions historiques de sa patrie, de lier son
ète est entré avec beaucoup de bonheur dans l’esprit et les idées des
anciens
, et particulièrement dans leur mythologie, qui, s
d’un événement tragique est assurément une tache dans le théâtre des
anciens
. Quelques critiques ont soutenu que pour produire
nous venons de dire, que les chœurs formaient la base de la tragédie
ancienne
. Loin qu’ils y figurassent comme un simple orneme
s, et c’est ce qui établit une grande différence entre le théâtre des
anciens
et celui des nations actuelles. La tragédie a-t-e
la suppression des chœurs ? C’est une question que les partisans des
anciens
et les défenseurs des modernes ont souvent agitée
e de la tragédie. Cependant je suis porté à croire que les chœurs des
anciens
pourraient être introduits, et même avec beaucoup
et les chœurs, en conservant l’avantage qu’ils ont sur le théâtre des
anciens
, de prolonger les émotions, et de faire ressortir
tions sur les avantages et les inconvénients qui résultaient chez les
anciens
de l’introduction des chœurs, il nous sera plus f
citée comme un exemple frappant du défaut opposé à la simplicité des
anciens
. Les incidents s’y succèdent avec une inconcevabl
’est là surtout qu’il ne doit parler que le langage de la nature. Les
anciens
étaient grands amateurs de ces sortes de dénoueme
sans les violer. On voit aisément quels efforts faisaient les poètes
anciens
, et même combien ils étaient quelquefois obligés
amour est celle dont on a le plus souvent occupé le théâtre. Chez les
anciens
, elle était presque entièrement inconnue ; il n’e
sont le résultat. Le sujet était le plus ordinairement puisé dans les
anciennes
traditions historiques de la nation. Hercule est
onner une idée peu favorable des représentations dramatiques chez les
anciens
. Il est vrai cependant que l’on peut alléguer que
un intérêt plus vif. Ils se sont appliqués à suivre la régularité des
anciens
modèles. Scrupuleux observateurs des trois unités
rapidité et sa concision, y a beaucoup de ressemblance avec celui des
anciennes
tragédies grecques, et surtout est plus naturel,
re de Voltaire. La première est fondée sur un passage historique de l’
Ancien
Testament ; dans les deux autres, le malheur du p
trois différentes périodes chez les Grecs, et distinguent la comédie
ancienne
, la comédie moyenne et la comédie nouvelle. La co
médie ancienne, la comédie moyenne et la comédie nouvelle. La comédie
ancienne
était une satire directe et avouée contre certain
tion et d’élégance. Il ne nous reste de la comédie nouvelle, chez les
anciens
, que les pièces de Plaute et de Térence, qui, tou
le la force comique [vis comica]. Comme il écrivait à une époque fort
ancienne
, il n’est pas surprenant que l’on trouve chez lui
nt moins en apprécier les nuances délicates chez les étrangers ou les
anciens
, nous sommes moins choqués lorsque leurs écrits n
es des scènes licencieuses et des rôles dégoûtants de la comédie plus
ancienne
. Si elles n’ont pas l’esprit, l’aisance et le com
et, à tout prendre, Cicéron est à mes yeux le plus beau génie dont l’
ancienne
Rome puisse se glorifier. » Blair penche pour Dé
pour l’Encyclopédie, a regardé comme un chef-d’œuvre auquel les temps
anciens
et modernes n’avaient rien à comparer. Le sujet d
la foule.” (Massillon, Sermons, vol. iv.) » Du mérite comparé des
anciens
et des modernes. Tome II, page 51. Voltaire a
iècle de Louis XIV, et il y donne la supériorité aux modernes sur les
anciens
, du moins en philosophie. Nous allons rapporter l
enelle, l’un de nos plus judicieux critiques : « Le grand procès des
anciens
et des modernes n’est pas encore vidé ; il est su
insi sur ce sujet : « “Toute la question sur la prééminence entre les
anciens
et les modernes, étant une fois bien entendue, se
er Homère, Platon et Démosthène. « “Éclaircissons ce paradoxe. Si les
anciens
avaient plus d’esprit que nous, c’est donc que le
se sentir de cette vigueur et de cette jeunesse.” (Digression sur les
anciens
et les modernes, t. iv, édition de 1742.) « Avec
ux celui qui, dégagé de tous les préjugés, est sensible au mérite des
anciens
et des modernes, apprécie leurs beautés, connaît
pas, ou n’avaient pour lui nulle estime. Il n’est pas étonnant qu’un
ancien
secrétaire de Cromwell, vieilli dans la retraite,
ant sur la scène, à l’imitation des Anglais, les noms des rois et des
anciennes
familles du royaume ; mais l’art n’a rien gagné à
’il introduisit sur notre théâtre ce genre de comédie mixte, dont les
anciens
avaient donné l’idée dans l’Andrienne, mais qui,
re, consiste presque tout entière dans les mouvements de la main. Les
anciens
condamnaient les mouvements qui n’étaient exécuté
nement nous ne les prononçons pas selon les règles de la quantité des
anciens
, de manière à donner à une syllabe longue la duré
rche impétueuse de sa pensée. 1° Caractère de cette poésie chez les
anciens
. Chez les peuples primitifs, le poète était mu
pour des vertus héroïques ou des actions sublimes ; elle fut le plus
ancien
de tous les arts, le produit de l’imagination et
elle un beau désordre est un effet de l’art. Art poétique. Chez les
anciens
, l’ode était chantée et représentée sur la scène
’autres font venir ce mot de veau de Vire, parce que l’un de nos plus
anciens
chansonniers, Olivier Basselin, chantait dans la
ui la cantate de Circé12. 12. Principaux poètes lyriques : Grèce
ancienne
. Linus, Orphée, Musée, Tyrtée, Pindare, Alcée, Sa
Linus, Orphée, Musée, Tyrtée, Pindare, Alcée, Sapho, Anacréon ; Rome
ancienne
. Horace. Chine. Le Chi-King, recueil de chants ra
Kalidasa, a été traduit en français. La Chine a un théâtre aussi fort
ancien
: Voltaire en a tiré l’Orphelin de la Chine. Les
t de la danse, vous avez les bases de l’art dramatique, qui est aussi
ancien
que l’homme lui-même. Mais il y a deux sentiments
e sorte de représentation dramatique. Dans les fêtes religieuses, les
anciens
chœurs lyriques, accompagnés de danses, figuraien
grec eut une origine toute religieuse ; il conserva toujours chez les
anciens
ce caractère sacré. Les dieux étaient mêlés à l’a
2° Unité. D’après la Poétique d’Aristote et d’après les ouvrages
anciens
imités par les classiques modernes, l’action dram
l’objet d’une lutte très vive entre l’école classique, imitatrice des
anciens
, et l’école romantique moderne. Les romantiques r
aturité des fruits. § II. Des passions tragiques. 1° Système
ancien
. Le destin. La tragédie nous présente l’homme
nous-mêmes ou en dehors de nous : de là deux systèmes de tragédie, l’
ancien
et le moderne. Chez les anciens, le mobile princi
s : de là deux systèmes de tragédie, l’ancien et le moderne. Chez les
anciens
, le mobile principal de la tragédie n’était pas d
né en France les premiers exemples dans ses chefs-d’œuvre. Le système
ancien
enlevait à l’homme une partie de sa liberté ; la
pour aller au cœur, la route la plus sûre. Boileau, Art poét. Les
anciens
ont rarement employé l’amour comme mobile princip
du poète consiste à atteindre cette force comique dont parlaient les
anciens
, et qui se trouve dans Aristophane chez les Grecs
ersonnels dont le sentiment donne un vif accent à ce commentaire d’un
ancien
. Il eut aussi ses heures de poésie. Quoiqu’élève
les, les tableaux, et aultres telles drogueries, estoient aux peuples
anciens
, les appasts9 de la servitude, le prix de leur li
la tyrannie. Ce moyen, ceste practique, ces alleichements avoient les
anciens
tyrans11 pour endormir les anciens subjects soubs
que, ces alleichements avoient les anciens tyrans11 pour endormir les
anciens
subjects soubs le joug. Ainsi les peuples, trouva
m, pâture pour attirer le gibier). 10. Outils (usitellum). 11. Les
anciens
tyrans avaient… 12. Enluminés, illustrés de mini
efficace est cet ensemble d’études dont la base est celle des langues
anciennes
, et auquel nos pères ont donné par excellence le
étudiée sous deux points de vue : méthodiquement, comme disaient les
anciens
, ou dans le présent ; historiquement, ou dans le
e philologie sérieuse et approfondie sans la connaissance des langues
anciennes
, qu’il s’attache surtout à cette partie essentiel
l s’agit de chercher à bien comprendre et à bien rendre les écrivains
anciens
, plutôt que de prétendre lutter avec eux, en comp
quité. L’étude approfondie de la langue maternelle, celle des langues
anciennes
, voilà donc les travaux préparatoires à la rhétor
tout en s’appliquant à l’étude de la langue maternelle et des langues
anciennes
, s’exerce à saisir les rapports des choses à lui
éthode la plus efficace pour connaître à fond les annales des peuples
anciens
et modernes, à leurs plus brillantes époques ; en
I, 4. 9. Remarquez le mot souvent. « Le côté du style (le crayon des
anciens
) qui sert à effacer est plus grand que celui qui
portraits intérieurs, c’est-à-dire les descriptions de mœurs, que les
anciens
rhéteurs appelaient éthopées, sont de beaucoup pr
dramatique pour égayer la monotonie du récit. C’était la coutume des
anciens
; mais quand on pense que les discours qu’ils prê
s événements antérieurs à la naissance de Jésus-Christ sont appelés l’
Ancien
Testament. La narration des quatre évangélistes e
d’une ville ou même d’un individu. Par rapport aux époques, elle est
ancienne
, moderne ou du moyen âge. L’histoire ancienne s’é
t aux époques, elle est ancienne, moderne ou du moyen âge. L’histoire
ancienne
s’étend de la création à la naissance de Jésus-Ch
ut le reste. Bossuet avait ainsi conçu ce sublime dessein54. Chez les
anciens
, les auteurs qui se sont proposé d’écrire une his
ge de son empire et la ruine affreuse de sa maison. La Macédoine, son
ancien
royaume, tenu par ses ancêtres depuis tant de siè
à pas56. C’est surtout dans le genre de l’histoire nationale que les
anciens
passent pour nos maîtres. On les regarde comme su
stoires modernes sont beaucoup plus difficiles à faire que celles des
anciens
. Celles-ci ne retraçaient à peu près que la suite
ontenir une multitude de détails et des milliers de rapports dont les
anciens
ne soupçonnaient pas l’existence. Leur marche éta
s grand citoyen de l’État, a le plus d’intérêt à sa conservation. Des
anciennes
mœurs, un certain usage de la pauvreté, rendaient
e de choses qui peuvent intéresser un lecteur honnête et sensé60. Les
anciens
ont plusieurs auteurs célèbres qui ont écrit dans
ans le dernier siècle, publié, sous le titre d’Éléments de l’histoire
ancienne
, Éléments de l’histoire moderne, de l’histoire de
Lettre A un
ancien
Elève de l’Ecole Militaire de Paris. J E ne sa
cole Militaire de Paris. J E ne saurois trop m’empresser, mon cher
ancien
élève, de répondre à votre demande si juste et si
e, mais qu’on doit apprendre par cœur. C’est un extrait de ce que les
anciens
philosophes ont pensé de plus judicieux et de plu
utes les circonstances de la vie. Vous trouverez d’ailleurs, mon cher
ancien
élève, dans une foule de bons ouvrages de littéra
II. Morale du chrétien. Vous savez que ces hommes fameux de l’
ancienne
Grèce, appellés Philosophes (ou, suivant l’étymol
, dans son excellent Parallèle de la morale chrétienne avec celle des
anciens
philosophes), et vous verrez bien évidemment la s
otre bonheur dans celle-ci. » Qu’ils sont précieux en effet, mon cher
ancien
élève, les avantages qu’elle nous procure sur la
e la plus brillante prospérité. Je ne vous exhorterai point, mon cher
ancien
élève, à n’être pas retenu par une fausse honte d
e du héros, et celle du parfait chrétien. En vous indiquant, mon cher
ancien
élève, ce petit nombre de livres de morale, je cr
céleste lumière ne sortent par intervalles des écrits des philosophes
anciens
: mais ce ne sont que des lueurs fugitives, qui é
tout ce qui manque en ce genre à la doctrine philosophique des temps
anciens
, les philosophes sacrés le réunissent au plus hau
n poème de la Religion, un rapprochement très ingénieux de ce que les
anciens
ont dit de mieux et pensé de plus juste en fait d
je ne puis la choisir, etc. » (Ibid.) Ainsi s’exprime le philosophe
ancien
, qui, détrompé des faux biens dont la poursuite l
lusion de l’Ecclésiaste, et telle a été celle de tous les philosophes
anciens
qui raisonnaient d’après le cri unanime de la nat
cheresse habituelle et souvent rebutante de leur ton, les philosophes
anciens
joignent un autre genre de pédantisme, que les so
ophes sacrés, la différence que nous avons remarquée entre les poètes
anciens
et les écrivains de la Bible. Toujours simples, p
, pour le prouver, à quelques exemples choisis dans celui de tous les
anciens
qui a dit le plus de grandes choses avec le moins
sion : rien de plus admirable, dans la spéculation, que la morale des
anciens
: rien de plus stérile dans la pratique ; et il f
tu, a été établie par tous les moralistes, chantée partons les poètes
anciens
et modernes. Mais aucun d’eux ne l’a sentie aussi
nivers l’histoire de notre religion. Dans l’ancien testament, le plus
ancien
, et le plus authentique de tous les livres, sont
livres la route qui doit les mener au vrai bonheur. À ne considérer l’
ancien
et le nouveau testament que comme des ouvrages pu
lle est particulière. On divise encore l’histoire civile, en histoire
ancienne
, et en histoire moderne. L’histoire ancienne comm
oire civile, en histoire ancienne, et en histoire moderne. L’histoire
ancienne
commence à la création du monde, et finit, suivan
ient et en empire d’occident. Il y en a même qui terminent l’histoire
ancienne
à la fondation d’un nouvel empire d’occident par
resser un lecteur honnête et sensé. Historiens en ce genre. Les
anciens
sont nos maîtres dans l’art d’écrire l’histoire.
serait trop long de faire connaître ici tous les bons historiens tant
anciens
que modernes. Je vais seulement indiquer les prin
Rome et de l’Occident. Il ne nous en est parvenu qu’un fragment de l’
ancienne
Histoire grecque, avec l’Histoire romaine, depuis
’usage que nous devons faire de l’histoire. Rollin dans son Histoire
ancienne
des Égyptiens, des Carthaginois, des Assyriens, d
jours animé. Cette histoire donne d’ailleurs une très juste idée de l’
ancienne
constitution du gouvernement anglais. On reconnaî
s les plus estimés sont : Ceux de La Curne de Sainte-Palaye 121 sur l’
ancienne
chevalerie. C’est un tableau détaillé, très instr
présenté des mœurs, de la bravoure, et de la noble simplicité de nos
anciens
chevaliers. Ceux de Joinville, écrits du vivant m
belle édition à Londres, en grec et en anglais. Nous avons de Pline l’
ancien
, ainsi surnommé pour le distinguer de Pline le je
81, 1882 et 1883. Histoire littéraire. • La tragédie chez les
anciens
, ses origines et ses principaux représentants. (7
ncipaux représentants. (7 août 1883). • De la poésie lyrique chez les
anciens
et chez les modernes. Citer des exemples. (8 nove
• Du genre épistolaire et des qualités qui lui conviennent. Exemples
anciens
et modernes à l’appui. (2 août 1883). • Pourquoi
mère. Hésiode en est le premier et le plus illustre représentant. Les
anciens
scoliastes lui attribuent beaucoup plus de poèmes
ια) Olympiques, Pythiques, Néméennes, Isthmiques, si exaltées par les
Anciens
, sont pour nous un peu froides et assez obscures.
présentant Aristophane, dont le nom domine la période appelée comédie
ancienne
et même toute la comédie grecque. Mais ce ne fure
siècle. L’histoire prend avec Hérodote un caractère littéraire ; les
Anciens
avaient donné aux neuf livres de ses Histoires le
des exemples et expliquer le rôle de l’Éloquence dans les Républiques
anciennes
. Développement. — La constitution des Républiq
liques anciennes. Développement. — La constitution des Républiques
anciennes
, Athènes et Rome par exemple, pourrait se définir
t qu’ils étaient tirés des Écritures ou de la vie des saints. Le plus
ancien
de tous est le mystère intitulé les Vierges sages
éments de la Réforme qu’il méditait, et, rejetant les formes de notre
ancienne
poésie française, il introduisit brusquement dans
sie française, lancée par lui dans la voie féconde de l’imitation des
anciens
, s’y maintint pendant plus de deux cents ans, et,
Dialogues sur l’éloquence et ses Lettres à La Motte sur Homère et les
anciens
; le Discours sur le style, de Buffon ; le Temple
ons-nous en citer des exemples célèbres, les annales des littératures
anciennes
et modernes nous en offrent une multitude. Le plu
y perfectionna dans l’art oratoire, sous le rhéteur Apollonius Molon,
ancien
maître de Cicéron. Au milieu de son existence si
amis, pour qu’ils interviennent auprès d’Auguste. Si nous passons des
Anciens
aux Modernes, nous trouvons dans un de nos vieux
] (11 août 1884) Du genre épistolaire et de ses qualités. Exemples
anciens
et modernes. Développement. — Le genre épistol
mus de ce qui s’accomplit sous leurs yeux. Faut-il citer des exemples
anciens
et modernes d’auteurs ayant porté le genre épisto
combien il est ridicule, Est-il bien sûr qu’il l’ait été aux yeux des
anciens
? Sans doute, Racine a eu raison de le remplacer
r le personnage d’Ulysse, mais il serait téméraire d’affirmer que les
anciens
aient eu sur ses infortunes domestiques la même m
prêté à ses personnages une noblesse et une sensibilité inconnues aux
anciens
. — Pourquoi, disent-ils, faire tenir au roi des A
ère ont dû être frappés de l’admiration enthousiaste dont Rome et les
anciens
Romains étaient l’objet à cette date. Nous n’avon
e. Par cette manière grandiose de nous présenter les personnages de l’
ancienne
Rome, l’auteur d’Horace et de Cinna est bien de s
t Homère est généralement regardé comme le père, est la forme la plus
ancienne
de la poésie ; la poésie gnomique et la poésie di
ique à l’origine, qui remonte à la plus haute antiquité. Les orateurs
anciens
, notamment Ménénius Agrippa, chez les Romains, on
ues chez Bonaventure des Périers, Marot ou Régnier. Tous ces auteurs,
anciens
et modernes, ont été connus et plus ou moins imit
e la passion ; il est poète dramatique, en ce sens que l’apologue des
anciens
a été métamorphosé par lui en une petite scène où
ue, mais le xviie siècle ne connaissait que l’antiquité, et chez les
anciens
, toutes les épopées procèdent d’Homère. Aussi Boi
sée ; la poésie épique était, à ses yeux, un genre où l’imitation des
anciens
s’imposait, et l’une des premières règles qu’il p
sidérée comme une des conditions de l’Épopée ; très légitime chez les
anciens
, dont elle reproduisait fidèlement les croyances,
comme, en général dans toutes ses tragédies ; aussi, de même que les
anciens
appelaient Térence le plus grec des poètes latins
ndeur, l’affranchi Narcisse ayant gardé l’humilité obséquieuse de son
ancienne
servitude, À part ces différences, tous deux joue
-nous pas à considérer notre grand poète comique comme le premier des
anciens
et des modernes, et, en supprimant le peut-être d
et pour les discussions théologiques du quiétisme, où la querelle des
anciens
et des modernes défraie la conversation du plus m
tion, laquelle vient tant de bonne nature que par la leçon de bons et
anciens
auteurs. » Développement. — Le précepte de Ro
dit qu’elle vient « tant de bonne nature que par la leçon de bons et
anciens
auteurs », ce qui est très vrai. « Nascuntur poet
s. Avant de produire, il faut lire, apprendre les œuvres des maîtres,
anciens
et modernes ; mais Ronsard, Dont la muse en fran
rd, Dont la muse en français parlait grec et latin ne parle que des
anciens
: il ne faut pas nous en étonner. Pour terminer,
is sur une si grave entreprise. « Les prospérités et les revers de l’
ancienne
république ont eu d’illustres historiens ; les te
fait est injuste. Vous invoquez le bon sens, la raison, les exemples
anciens
et modernes, l’autorité d’Aristote, les bonnes mœ
parler, des plumes d’autrui. Aussi, de même que j’avais emprunté aux
anciens
, les genres qui avaient illustré leur littérature
[19] (9 août 1884) Rollin félicite Racine d’avoir, à l’exemple des
Anciens
, introduit des chœurs dans ses dernières tragédie
pièces profanes, et notre tragédie n’aurait rien à envier à celle des
anciens
. Quelques essais informes avaient été faits dans
rminez cette longue et capricieuse excursion à travers la littérature
ancienne
et moderne par un jugement magistral sur la quest
sée, qui divise encore notre compagnie en deux camps, la querelle des
Anciens
et des Modernes ; votre autorité, dans ce jugemen
a nouvelle. Vous savez que nos troupes avaient investi Tournai, cette
ancienne
capitale de la domination française dans les Flan
aucoup d’élégance et de tours ingénieux, se flattent de surpasser les
anciens
, qui n’ont que la simple nature. Mais je demande
ons immenses qui s’ouvrent tout à coup ; un nouveau monde inconnu à l’
ancien
et plus grand que lui5. Gardez-vous bien de croir
, t. Ier, avec le duc de Bourgogne, etc., p. 199.) Lettre sur les
anciens
et les modernes Cambrai, 4 mai 1714. La lettr
pe, ma sincérité. Je n’admire point aveuglément tout ce qui vient des
anciens
. Je les trouve fort inégaux entre eux. Il y en a
de règles, tant sur les ouvrages d’esprit que sur les beaux-arts. Les
anciens
ont évité l’écueil du bel esprit où les Italiens
sieurs de nos écrivains, d’ailleurs très-distingués. Ceux d’entre les
anciens
qui ont excellé ont peint avec force et grâce la
n goût, je cours risque de déplaire aux admirateurs passionnés et des
anciens
et des modernes ; mais, sans vouloir fâcher ni le
p louer les modernes, qui font de généreux efforts pour surpasser les
anciens
. Une si noble émulation promet beaucoup. Elle me
ollin, Traité des Études, livre IV, chap I, art. 1, § 3, Jugement des
anciens
sur Démosthène, et § 4, De l’éloquence de Cicéron
Morts (le xxxii e dans l’édition de M. Jullien, p. 116) ; et chez les
anciens
, par Quintilien, Institutiones Oratoriœ, x, I, 10
Cette lettre est adressée à M. de la Motte, l’adversaire déclaré des
anciens
. Comparez le § X de la Lettre sur les occupations
ançaise. Voyez aussi Pascal (discours). 2. On sait que le procès des
anciens
et des modernes passionna les esprits au xvii e
les objections. Science dangereuse, a-t-on dit, semblable à celle des
anciens
sophistes, qui apprend à soutenir indifféremment
éveloppement de chaque idée rentre dans un des lieux indiqués par les
anciens
. Aussi, tout en dispensant d’y avoir recours plus
ons, nous n’y attachons pas tout à fait la même idée que les rhéteurs
anciens
. Le genre et l’espèce. Vous voulez exhorter à un
la manière, le temps, en un mot, tous les éléments d’analyse que les
anciens
rhéteurs avaient renfermés dans le fameux vers te
d’idées qu’ils suggèrent. Les contraires comprennent tout ce que les
anciens
appelaient repugnantia, contraria, opposita, diss
ai dit plus haut, que, si vous citez un passage quelconque d’un écrit
ancien
ou moderne, pour peu qu’il ait quelque étendue, i
vé et circonspect lui permit de vivre très-goûté et très-heureux2.
Ancien
état de l’Amérique. Remettez-vous dans l’espri
ne veulent pas que les bêtes soient aussi sages. Dialogues des morts
anciens
, V. 1. « Fontenelle, dit Voltaire, a ressemblé
jourd’hui : c’est la Bibliothèque de l’Arsenal. 2. C’était, dans nos
anciennes
provinces, un tribunal qui jugeait en dernier res
e allusion au grand jour du jugement dernier ». L’usage en était fort
ancien
et subsista jusque dans la seconde partie du dix-
rs écrits. 1. Telle était en effet l’expression de l’admiration des
anciens
pour Homère, à qui l’on a pu appliquer ces vers p
ix-septième siècle est très-agréablement raconté dans la Querelle des
Anciens
et des Modernes de M. H. Rigaud 1. Il n’y a pas
L’art de faire et de prononcer des discours avait donné, chez les
anciens
, naissance à une science très développée qu’ils a
’elle n’ait pas chez nous la même importance que dans les républiques
anciennes
, mérite d’être connue, et comme exercice d’esprit
nir à bout, il doit plaire, instruire et toucher. C’est là ce que les
anciens
appelaient les trois devoirs de l’orateur. Il doi
. On voit qu’ils sont tirés de la nature même, ou, comme disaient les
anciens
, des entrailles du sujet (ex visceribus rei). C’e
our toutes les espèces de discours. Chacune a les siens propres ; les
anciens
, qui ne songeaient dans leurs traités qu’aux disc
sé prend différents noms, selon le genre de cause dont il s’agit. Les
anciens
avaient distingué trois genres de causes : le gen
e chose passée. Cette division en trois genres était regardée par les
anciens
comme absolue. Les modernes, en l’examinant de pl
cours chez les modernes. — Éloquence sacrée. Nous avons vu que les
anciens
distinguaient trois genres de causes : le démonst
s rapportent subsidiairement à l’un des trois genres reconnus par les
anciens
. Prenons pour exemple l’éloquence sacrée, que les
nus par les anciens. Prenons pour exemple l’éloquence sacrée, que les
anciens
ne connaissaient pas, et qui a produit chez nous
res vertus ou les belles actions. Ce n’était pas autre chose chez les
anciens
, et alors il ne différait de l’éloge ordinaire qu
st l’epithaphios logos ou discours mortuaire tel que le faisaient les
anciens
, et qu’on le prononce aujourd’hui fort souvent su
e et profonde des lois, des différentes coutumes, de la jurisprudence
ancienne
et moderne, des arrêts, des ordonnances, etc. Voi
ice, et non pas aux passions, comme on le faisait sans cesse chez les
anciens
. § 15. Éloquence délibérative. L’éloquence
’établissement des lois. Cette division, qui pouvait suffire chez les
anciens
, est beaucoup trop restreinte pour nous, où les l
. Les modèles d’éloquence délibérative ne manquent pas : les orateurs
anciens
, particulièrement Démosthène et Cicéron, nous en
ir, dans le tableau rapide que nous venons d’esquisser de l’éloquence
ancienne
, qu’elle tenait essentiellement au caractère et à
tant d’obstacles réunis, et pour reconquérir une ombre au moins de l’
ancienne
liberté. Aussi peut-on remarquer une conformité s
te conformité a quelque chose de bien affligeant. À Athènes et dans l’
ancienne
Rome, l’éloquence et les lettres n’eurent un gran
ses habitants, dût faire revivre le premier l’éloquence populaire des
anciens
, c’est, sans doute, l’Angleterre. Parmi les natio
il y a quelques années sans nom d’auteur, et vaguement attribué à un
ancien
professeur de la Flèche 1, reçut du public un acc
ment s’égarer, en effet, avec des guides tels que ceux qui, parmi les
anciens
et les modernes, ont écrit sur le bel art de l’él
oir rien de solide dans le talent, sans les mœurs et la conduite. Les
anciens
, nos modèles en vertus, comme ils furent nos maît
èles en vertus, comme ils furent nos maîtres dans tous les arts ; les
anciens
ne concevaient de véritablement grand en tout gen
es que l’on y apprend sont nécessaires pour l’intelligence des livres
anciens
; que la gentillesse des fables réveille l’esprit
nné assez de temps aux langues, et même aussi à la lecture des livres
anciens
, et à leurs histoires, et à leurs fables. Car c’e
bâti dessus de plus relevé. Au contraire, je comparais les écrits des
anciens
païens qui traitent des mœurs à des palais fort s
pour ses maîtres. Il faut lire la lettre qu’il écrivit à l’un de ses
anciens
professeurs en lui envoyant un de ses ouvrages :
fuir, emportant avec lui la vérité, qui, par malheur, ne pouvait être
ancienne
en naissant. « Cependant, malgré les cris et la f
cris et la fureur de l’ignorance, il refusa toujours de jurer que les
anciens
fussent la raison souveraine ; il prouva même que
ction dissimule un peu malgré moi cet abus du verbe γίνƐσθαι, que les
anciens
reprochaient déjà aux philosophes du Lycée. Voyez
seule trace qui reste aujourd’hui de cette pièce dans les écrits des
anciens
. — Lessing, dans sa Dramaturgie, va plus loin qu’
our ύποχριταί, quelque séduisante que cette leçon puisse paraître. Un
ancien
biographe de Sophocle dit que ce poëte composa so
enii famam componitur. » Cf. Suétone, Caligula, ch. lii. . — Le plus
ancien
des traducteurs français, de Norville, est ici ce
s accompagnent dans les détours souvent obscurs de la dialectique des
anciens
rhéteurs. Aristote est sans doute, dit Fénelon, u
vent trop d’étendue ; on y retrouve trop de ce système artificiel des
anciens
rhéteurs ; et beaucoup de choses inutiles rendent
veaux passages de Cicéron, de Quintilien, de Longin et autres auteurs
anciens
. J’ai profité des observations des critiques mode
tant à mes lecteurs les idées des hommes les plus judicieux des temps
anciens
et des temps modernes, sur l’éloquence et la rhét
languissantes, il ne peut inspirer de vives émotions. C’est parmi les
anciens
auteurs que nous devons chercher les exemples les
favorables à la délicatesse qu’à la force des idées. Parmi les écrits
anciens
et modernes, l’Écriture sainte nous offre les exe
les plus essentielles de la tragédie. Il en est de même du geste. Les
anciens
critiques ont toujours considéré l’action comme l
lement changées qu’il était devenu difficile de comprendre ce que les
anciens
avaient écrit sur la déclamation et la représenta
on déterminée, nous trouvons une différence extrême entre les langues
anciennes
et modernes : cette considération va nous servir
ouvent modifié ; mais c’était en général le caractère et le génie des
anciennes
langues de classer les mots suivant l’ordre qui s
de l’Europe ont adopté un arrangement de mots différent de celui des
anciens
. Dans la composition en prose il y a peu de varié
les peintures, les hiéroglyphes ou symboles employés par les nations
anciennes
; les seconds sont les signes des mots, ce sont l
a diversité des terminaisons des temps et des modes qui formaient les
anciennes
conjugaisons. Ces altérations furent le résultat
temps ; et comme les langues modernes s’élevaient sur les ruines des
anciennes
, cette nouvelle manière de former les temps s’enr
s le discours. Elle parut plus simple que les variétés des désinences
anciennes
; mais les langues devinrent, d’un autre côté, pl
ples qui rendent ce langage musical sensible à l’oreille. Les auteurs
anciens
, et particulièrement Cicéron et Quintilien, ont t
t plus difficile d’établir sur ce point des règles fixes. D’abord les
anciennes
langues étaient bien plus susceptibles que la nôt
la longueur ou brièveté de chacune d’elles » (Condillac). Enfin, les
anciens
eux-mêmes, qui attachaient tant de prix à la mélo
tes les bornes de l’honneur, et détruit parmi nous cette règle où les
anciens
Grecs faisaient consister toute leur félicité, de
était la méthode favorite de transmettre l’instruction dans les temps
anciens
; car ce que nous appelions fable ou parabole n’e
oyées ; elles convenaient parfaitement à la brillante imagination des
anciens
peuples de l’Orient : aussi en trouve-t-on de trè
e qu’à un petit nombre d’individus, atteignent rarement leur but. Les
anciens
ont pris toutes leurs comparaisons dans la nature
ne vous le permettra pas ; ou enfin, vos maux vous le permettant, vos
anciennes
passions y mettront des obstacles que vous ne ser
qui préfère le brillant au solide. Les conseils et les principes des
anciens
auteurs à cet égard sont excellents, et méritent
ns, et que Buffon a exprimé en disant : le style c’est l’homme . Les
anciens
critiques n’ont pas négligé ces caractères généra
qualité. Quant à la simplicité en général, nous rappellerons que les
anciens
auteurs sont toujours les plus remarquables sous
souvent discréditée près de certaines personnes, soit dans les temps
anciens
, soit dans les temps modernes. Lorsque nous parlo
, qui est, suivant mon opinion, l’écrit le plus judicieux de critique
ancienne
que nous ayons, et qui est très digne d’être cons
, qui vécut quelque temps avant Isocrate, est le modèle de ce que les
anciens
appelaient tenuis vel subtilis ; il n’a rien de l
r agit avec la plus grande liberté contre son antagoniste ; les mœurs
anciennes
permettaient cette licence sans frein ; elle étai
cile de trouver ce nombre, ce rythme étudié, mais caché, que quelques
anciens
critiques lui attribuent. Il néglige les grâces s
avait rendus à sa patrie le justifient, à certains égards : les mœurs
anciennes
imposaient aussi moins de retenue du côté du déco
sublime éloquence qu’on vit briller avec tant d’éclat dans les temps
anciens
, et les noms de Démosthène et de Cicéron règnent
outeux que dans tout ce qui constitue les grands efforts de génie les
anciens
, Grecs et Romains, ne l’emportassent sur nous. Ma
éloquence. Nos orateurs sont obligés d’être plus circonspects que les
anciens
dans leurs tentatives pour exalter l’imagination
ains. Le barreau moderne offre aussi de grands désavantages. Chez les
anciens
, les juges étaient ordinairement nombreux, les lo
moderne a donc perdu cette splendeur dont elle brilla dans les temps
anciens
, et de véhémente et sublime elle est devenue douc
oissonner. C’est un puissant levier pour les plus hauts desseins. Les
anciens
modèles nous offrent des exemples dignes d’être i
s’affranchit du joug pesant de ces citations multipliées des auteurs
anciens
et de ce ridicule étalage d’érudition qui défigur
aractères distincts de chacune, et les règles qui s’y appliquent. Les
anciens
divisaient tous les discours en trois genres : le
uvoir de condamner ou d’absoudre. Cette division existe dans tous les
anciens
traités de rhétorique ; elle est suivie et copiée
d’ailleurs cette division coïncide en quelques points avec celle des
anciens
. L’éloquence du barreau est précisément ce qu’ils
spécial, et ne peut être classée sous aucun des genres admis par les
anciens
rhéteurs. Ces trois espèces d’éloquence ont des r
incipe afin de mettre en garde contre une imitation peu réfléchie des
anciens
orateurs qui, dans leur prononciation, dans leurs
harmonie avec cette idée le ton et l’esprit de son discours. Tous les
anciens
insistent beaucoup sur cette loi fondamentale. Co
uses civiles ou criminelles, cependant, en fait, la nature du barreau
ancien
, soit à Rome, soit à Athènes, permettait, dans ce
’hui : ce qui résultait de deux causes principales. D’abord, dans les
anciens
discours judiciaires, le texte strict de la loi é
sas erit acturus, ut eas diligenter penitusque cognoscat. (Cic.) Les
anciens
rhéteurs insistent fortement sur ce point, et le
range erreur de conclure de ce que le genre véhément et populaire des
anciens
est aujourd’hui suranné, qu’il n’existe plus d’él
le passage suivant comme un chef-d’œuvre égal à tout ce que les temps
anciens
et modernes ont produit de plus parfait. Le sermo
urtes ; celles de Cicéron sont plus abondantes et plus élaborées. Les
anciens
critiques distinguent deux espèces d’exorde qu’il
C’est à ce dernier but seulement que la rhétorique peut aspirer. Les
anciens
rhéteurs tentèrent, il est vrai, d’aller beaucoup
dans toute sa puissance. En traitant cette partie de l’éloquence, les
anciens
font les mêmes efforts qu’à l’égard de la partie
autre sujet fort important, savoir la prononciation ou le débit. Les
anciens
orateurs y attachaient la plus haute importance.
ner, il n’ait pas craint ces travaux pénibles et assidus que tous les
anciens
ont eu grand soin de rappeler ; car sans aucun do
cessaire que d’être un homme de bien. C’était une maxime favorite des
anciens
rhéteurs, non posse oratorem esse nisi virum bon
onner à son style du coloris et de l’élévation. À l’étude des auteurs
anciens
et modernes joignons la fréquentation des orateur
u’ils contiennent, une attention particulière. Mais c’est surtout aux
anciens
écrivains originaux que nous devons nous attacher
public mérite des reproches, s’il ne se familiarise pas avec eux. Les
anciens
rhéteurs ont sans doute le défaut d’être trop sys
qui est de la plus haute importance pour y exceller. Mais de tous les
anciens
qui ont écrit sur l’art oratoire, le plus instruc
ne critique. Il a classé dans un ordre excellent toutes les idées des
Anciens
sur la rhétorique ; il est lui-même un écrivain é
r une autre forme, un autre tour aux définitions et aux préceptes des
anciens
rhéteurs ; on a interverti leur méthode ; on s’es
eur texte nous a manqué, ou qu’il nous a semblé que la Rhétorique des
anciens
se renfermait trop dans le genre judiciaire, et q
éron, qu’ils connaissent au moins, outre les règles fondamentales des
anciens
rhéteurs, les définitions élégantes et précises,
raît pas inférieur à lui-même ; d’Aguesseau, nourri de la lecture des
anciens
, interprète éclairé de leurs sages préceptes ; Bu
sujets dont elle s’occupe peuvent se réduire à trois classes, que les
anciens
ont appelées genres de causes : le démonstratif,
ent les invectives contre les vices et même contre les personnes, les
anciennes
mercuriales, les satires ; et pour la louange, le
mposent, sur les points généraux de législation. Dans les républiques
anciennes
, où les questions civiles et politiques se traita
aires et douteuses : on voit du moins que, malgré les limites que les
anciens
ont voulu tracer à ces diverses parties de l’art,
rguments, ou Lieux communs 24, sont des espèces de répertoires où les
anciens
rhéteurs trouvaient toutes les preuves possibles.
s la question. Le serment, les aveux tirés par les tourments dans les
anciennes
causes, les témoins, sont des moyens de droit. Le
regarde aujourd’hui la jurisprudence plutôt que l’art oratoire. — Les
anciens
rhéteurs ont beaucoup vanté les lieux communs : e
que l’orateur doit exprimer dans son discours, c’est la probité. Les
anciens
(Quintil., XII, 1) ont défini l’orateur, un homme
a joie, la compassion, la terreur, l’indignation, la colère, etc. Les
anciens
ne se sont pas contentés de peindre simplement d’
out dans notre barreau ; le trop y nuirait plus que le trop peu : les
anciens
avaient ici plus de liberté, et nous entendrons t
fférence doit nous faire sentir jusqu’à quel point il faut imiter les
anciens
; l’éloquence a ses modes, et un avocat qui se pi
on, des discours insolents. Et ne croyez pas qu’il se contente de ses
anciennes
usurpations : sans cesse il recule ses frontières
des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nations
anciennes
et modernes ; et le reste du discours n’est pas i
ons (ἦθος καὶ πάθος) tenaient une grande place dans les préceptes des
anciens
rhéteurs, parce qu’elles dominaient partout dans
iliera les esprits et tournera au désavantage de ses adversaires. Les
anciens
rhéteurs voulaient enfin que, selon les circonsta
tusque ad causam faciet illustres (Orat., c. l5). On trouve dans les
anciens
une troisième condition de l’exorde, ut docilem
é à la plupart des rhéteurs modernes qui ont répété les préceptes des
anciens
sur l’art oratoire. Cicéron veut aussi, et c’est
quent discours de son consul, rejeta lui-même la loi61. Aussi Pline l’
ancien
, frappé de ce beau triomphe de l’art oratoire, s’
méthode des modernes est plus lumineuse et plus exacte que celle des
anciens
, et qu’elle est plus propre à répandre la clarté
ites n’expiaient pas l’équité douteuse ou l’orgueil inévitable de nos
anciennes
victoires ? Louis le reconnut ; il le dit : J’ava
mettre les discours réellement prononcés. Fénelon répondra : Chez les
anciens
, la parole était le grand ressort en paix et en g
alheureux lui adresse la parole. Remarquons ici que souvent, chez les
anciens
, c’était un ami qui prenait la défense de l’accus
e l’éloquence évangélique ; c’est un genre de beauté oratoire que les
anciens
ne connaissaient pas. Troisième partie. De l’
puristes voulaient rejeter. Quelques-uns avaient été employés par nos
anciens
auteurs français ; d’autres étaient nouveaux. On
e la correction du style, par un excès de zèle et de respect pour les
anciens
dictionnaires, refusaient d’enrichir la langue fr
me, lorsqu’il ne lui restait plus, etc. L’inversion, surtout dans nos
anciens
poètes, est souvent une cause d’obscurité. Ce ver
deviennent les instruments du labourage dans cette phrase de Pline l’
ancien
, Gaudente terra vomere laureato et triumphali ar
eilles poétiques de l’antiquité. Nos bons poètes ont saisi, comme les
anciens
, les rapports des sons avec les pensées et les im
observation de la nature, seul fondement des règles de l’art, que les
anciens
avaient distingué les trois principaux caractères
gence Cicéron et Quintilien. Il suffira, je crois, pour justifier les
anciens
rhéteurs, de laisser parler Cicéron, qui n’a fait
» C’était donc une erreur de s’imaginer, comme on l’a fait, que les
anciens
traçaient une ligne de démarcation entre ces dive
ce langage à la fois simple et noble dont les grands écrivains, tant
anciens
que modernes, ont donné l’exemple. Un discours où
ande, plus elle est inouïe, et plus elle est heureuse. C’est ce qu’un
ancien
appelait dans Horace, curiosa felicitas . Les éc
médisent. » On trouve moins de régularité dans cette ellipse que les
anciens
appelaient zeugme, et que les poètes se permetten
ée que par nos grands orateurs. Elle était surtout propre aux langues
anciennes
, et elle servait quelquefois, suivant Longin167,
ranchez de ces vers la répétition, vous n’entendez plus un poète. Les
anciens
rhéteurs reconnaissaient des répétitions de plusi
gures de construction qui appartiennent plus spécialement aux langues
anciennes
, et que pour cette raison la plupart des rhéteurs
, à l’hyperbate, propre à toutes les langues, se rapportent, chez les
anciens
, quelques figures qui se présentent sans cesse et
r, ou il est arrivé à la fortune par des voies illégitimes179. » Les
anciens
distinguent deux sortes de subjections, l’une, qu
— À qui l’a-t-il dit ? — À personne. » Le dialogisme, selon quelques
anciens
, consiste le plus souvent à donner à chacun de ce
es jeux de mots193. De l’antithèse est née une figure appelée par les
anciens
ὀξύμωρον, tour finement fou, parce qu’il mêle à l
eut être regardée comme une troisième partie de l’action, quoique les
anciens
en fassent très souvent une cinquième partie de l
. Il nous suffira donc d’observer que, par cette partie de l’art, les
anciens
n’entendaient presque jamais la mémoire des mots
sé, et qu’il y a bien loin, par exemple, des grandes compositions des
anciens
et des modernes aux sujets que traitent les jeune
que l’on pourra comparer à celles que Sénèque le rhéteur et d’autres
anciens
ont rassemblées. Longtemps la poésie régna seule
publiques ; quand les tribunaux eurent renoncé à l’usage austère de l’
ancien
aréopage, qui défendait l’éloquence, l’enseigneme
Quintilien (II, 4) a eu tort de dire, contre l’autorité de plusieurs
anciens
, que les sujets feints dans ces deux genres ne s’
alogues sur l’Orateur, réclame pour son art l’immense héritage de ces
anciens
maîtres d’éloquence, fait dire à Crassus (de Orat
89 et suiv.), et l’auteur du Dialogue des Orateurs (c. 34) approuve l’
ancien
usage. Après avoir entendu les philosophes grecs,
t exercé le plus souvent en grec, parce que ses parents, attachés à l’
ancienne
discipline, n’avaient pas voulu qu’il suivît les
s aux sujets bizarres et imaginaires que traitaient ordinairement les
anciens
, et qui ont été blâmés par Quintilien lui-même (I
s tons et tous les styles. Il n’est point de matière indiquée par les
anciens
rhéteurs, qui, même aujourd’hui, ne puisse offrir
’entre les modernes qui ont blâmé les discours directs des historiens
anciens
, n’approuveront pas ce mode d’exercice littéraire
; on cherche à établir les faits, au lieu de peindre les hommes. Les
anciens
, moins difficiles sur la vérité, quoique plus vra
Plaute et Molière. Un coup d’œil rapide jeté sur quelques époques des
anciennes
annales nous fera voir plus clairement que tout l
caractères ne trouverons-nous pas surtout dans l’histoire de la plus
ancienne
monarchie ! À la race de Mérovée et de Clovis, dé
’ils font tous les jours. Elles sont l’ouvrage de quelques-uns de mes
anciens
élèves, dont j’ai vu naître le talent, et dont je
du ciel et de la terre ; sa miséricorde est sur Israël. Histoire
ancienne
. Discours du philosophe Anacharsis. Argument
rtueux Helvidius ; vous n’avez pas vu le vainqueur des Bretons, votre
ancien
général, Agricola, expier sa gloire et la vôtre p
barbares repoussés, les lois florissantes, Rome enfin rappelée à son
ancienne
grandeur. Il s’étonnera qu’on veuille, en ce mome
de la paix. Et c’est au moment où la patrie est enfin rappelée à son
ancienne
grandeur, c’est au moment où je retrouve Rome, qu
s fuir, quand peut-être il suffit pour les vaincre du souvenir de vos
anciennes
victoires ! Croyez-vous que ces Gaulois si fiers
torale ? On serait tenté de regarder la pastorale comme une des plus
anciennes
formes de la poésie, et de croire que la vie cham
t l’envisager telle qu’on s’imagine qu’elle était dans des temps plus
anciens
, où les mœurs étaient plus simples : c’était une
chrétiennes. Gessner, il est vrai, sortant de la voie tracée par les
anciens
, est allé chercher dans le sentiment de la famill
re l’Église catholique. Outre les sujets nombreux que nous présente l’
Ancien
Testament dans Caïn et Abel, Abraham et les patri
a poésie pastorale comprend l’églogue et l’idylle. Ces noms, chez les
anciens
, n’exprimaient aucune distinction réelle. Ainsi o
re gracieux et doux. Ces dénominations, dont le vague indique que les
anciens
pouvaient traiter, dans leurs pastorales, toutes
des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques
anciens
et modernes par M. l’abbé A. Piron Chanoine, Vica
A. Piron Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades,
ancien
Professeur de littérature. L’art de bien dire,
ges par un ecclésiastique instruit et plein de goût, M. l’abbé Piron,
ancien
professeur de belles-lettres, dans un Cours compl
olumes, ne marche qu’appuyé sur les autorités des meilleurs critiques
anciens
et modernes, qu’il a su habilement fondre dans ce
entaire. Il renferme, en substance, tous les préceptes légués par les
anciens
, et reproduits par les modernes, sur l’art d’écri
plus étroites que l’éloquence politique ; et le genre judiciaire des
anciens
ne peut, sous aucun rapport, se comparer à l’état
sité des mœurs, celle de la législation civile, qui n’était, chez les
anciens
, ni aussi obscure, ni aussi compliquée que chez l
où ils nous sembleraient à leur place naturelle ; ressources que les
anciens
avocats ont prodiguées, au point qu’elles ne prod
d’établir, et qui existe réellement entre notre barreau et celui des
anciens
, il ne faut pas croire cependant que l’éloquence
s les tragédies des poëtes contemporains d’Aristote sont perdues. Les
anciens
poëtes.] Batteux : « On en peut juger par les pre
ier dit plus clairement : « C’est une expérience que presque tous les
anciens
poëtes ont faite. » En étalant les plus belles co
(Rhétorique III, 2) ce langage ne pouvait donc être un caractère des
anciens
poëtes. Il est plus probable qu’Aristote oppose l
plus probable qu’Aristote oppose le caractère sérieux et sincère de l’
ancienne
éloquence, soit en vers, soit en prose, à l’éloqu
tous les sacrifices. On l’a blâmé de nous avoir offert sous des noms
anciens
des courtisans de Louis XIV. C’est oublier que to
e, enfin inspiré d’un génie extraordinaire, et aidé de la lecture des
anciens
, fit voir sur la scène la raison, mais la raison
our la gloire de son pays ; comparable, je ne dis pas à tout ce que l’
ancienne
Rome a eu d’excellents tragiques, puisqu’elle con
le était dirigée contre Perrault, à l’occasion de la querelle sur les
anciens
et les modernes. Docile aux avis de son père, Jea
rands traits l’histoire et les caractères. « Il se faisait (dans les
anciens
temps) des cantiques que les pères apprenaient, à
ée la poésie, changée dans la suite en plusieurs formes, dont la plus
ancienne
se conserve encore dans les odes et dans les cant
erve encore dans les odes et dans les cantiques employés par tous les
anciens
à louer la Divinité et les grands hommes. Le styl
lle émeut les plus nobles facultés de l’homme. Elle a chanté chez les
anciens
avec Hésiode et Lucrèce les phénomènes de la natu
au plus haut degré de la poésie. L’élégie, enfin, consacrée par les
anciens
aux joies et aux peines de l’amour, dicta les ver
nstratif. Il ne faut pas se méprendre à ce terme, traduit des langues
anciennes
. Il ne s’agit pas ici des démonstrations de la lo
langage digne d’elle. Il en fait montre, comme on eût dit dans notre
ancienne
langue, sans étalage, sans apprêt, sans emphase.
sentiment du beau et du vrai appliqué au jugement des arts. Chez les
anciens
, elle était une partie de la Rhétorique. La criti
conde et la troisième condition de l’éloquence. L’action oratoire des
anciens
était toute une science de la pantomime, où le rh
e, d’études longues et minutieuses. Ces deux parties de la Rhétorique
ancienne
sont pour nous une curiosité plutôt qu’un objet d
ibératif, et surtout du genre judiciaire, genre si important chez les
anciens
, et plus assujetti que les deux autres à des cond
éternel ? » (Or. fun. d’Anne de Gonzague.) On voit que ces formules
anciennes
et ces noms grecs, dont on se fait une peur puéri
nces. Les principes sont une autre forme de la preuve : la Rhétorique
ancienne
les appelait lieux communs. Il ne faut pas donner
, aux règles de l’expérience et aux nécessités du sujet. Les rhéteurs
anciens
comptaient six parties du discours : Exorde, Prop
être vraie, fidèle et complète. « La pensée de l’historien, a dit un
ancien
, est un miroir pur, limpide, parfaitement exact à
bon sens et le goût. La première règle propre à l’art oratoire est l’
ancienne
division de la Rhétorique en trois parties. Cette
style a le même sens, avec une nuance de plus. On sait que, chez les
anciens
, le style était l’instrument qui servait à tracer
doute un grand spectacle de voir l’Église chrétienne figurée dans les
anciens
Israélites, la voir, dis-je, sortie de l’Égypte e
s grands classiques français, moins bien servis par la langue que les
anciens
, écrivent cependant avec une harmonie merveilleus
s. — La variété des formes et des qualités du style avait conduit les
anciens
à distinguer trois genres dans l’éloquence, le si
s inutile d’en dire quelques mots. Rollin l’a développée, d’après les
anciens
dans le troisième livre du Traité des études (ch.
ieuse, que se forma cette grande éloquence de la chaire, inconnue des
anciens
, dont les modèles appartiennent à notre littératu
ie français et dans l’étude sérieuse et recueillie des grands maîtres
anciens
et modernes. VIII. Des principales figures de
très-importante de l’Élocution, et ont beaucoup exercé les critiques
anciens
ou modernes. Voici comme les définit Dumarsais, a
as fait de cercle vicieux, s’il eût simplement analysé le nom que les
anciens
donnaient aux figures. Ils les appelaient tour, p
les actes du corps. La Rhétorique moderne a conservé les termes de l’
ancienne
, parce qu’ils sont bien faits, justes et précis.
, qui font sur cette côte des colonies, soient suspects et odieux aux
anciens
peuples du pays. » (Télémaque, liv. IX.) Je veu
Figures de Grammaire. — Elles appartiennent beaucoup plus aux langues
anciennes
qu’au français. Notre langue cependant en offre d
les, dans les dialectes provinciaux, dans les locutions populaires ou
anciennes
, et dans les transformations qu’elles ont subies.
sur la Rhétorique d’Aristote. Nous avons emprunté ces détails à notre
ancien
et excellent maître. 7. Panégyrique de saint P
d on n’est pas forcé de chanter.] C’est ainsi que, dans les idées des
anciens
, et particulièrement d’Aristote, toute obligation
s acteurs proprement dits, les acteurs payés, aux acteurs libres de l’
ancien
temps. Je conviens toutefois qu’on s’attendrait à
expresse d’Aristote dans la Politique, VIII, 7, et des autres auteurs
anciens
. Voy. sa Notice, p. 99. M. Bojesen avait déjà rem
tation d’Antigone (Paris, 1844) Dissertation sur le rhythme chez les
Anciens
(1845) Deux lettres à M. Rossignol sur le rhythm
horrible dessein de faire empoisonner Britannicus son frère. Burrhus,
ancien
gouverneur de cet empereur, veut l’en détourner,
t-il qu’il n’avait pas été intimement persuadé par l’éloquence de son
ancien
gouverneur ? Non sans doute ; puisque sans les co
isent ; et ces qualités sont bien rares dans les écrivains. Parmi les
anciens
, Phèdre dans ses Fables,Térence dans ses Comédies
agent des deux côtés. Les plus beaux modèles du genre fleuri chez les
anciens
, sont la plupart des Oraisons de Cicéron, et le P
des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les Nations
anciennes
et modernes ; et le reste du discours n’est pas i
e mot, ibid. c. Voyez ce mot,ibid. 1. Ce mot signifie roi, dans l’
ancienne
langue des Égyptiens. a. Voyez ce mot, dans les
l’antique C’est dans la jeunesse qu’il faut apprendre à lire les
Anciens
. Alors la page de l’esprit est toute blanche, et
is quoi de leur fleur première et de leur éclat de nouveauté, que les
Anciens
, les Grecs, se sauvent le plus aisément aujourd’h
ternel passé qu’on déclare inimitable, veuillez y songer un peu : les
Anciens
, si vantés qu’ils soient, ne doivent pas nous ins
tours limités. Que l’admiration de nous à eux, des modernes aux vrais
Anciens
, à ceux qui ont le mieux connu le beau, s’entreti
teur Arnold que je veux soumettre à la réflexion. Elle s’applique aux
Anciens
et à tous ceux des grands poëtes qui sont déjà, à
qui sont déjà, à quelques égards, ou qui seront un jour eux-mêmes des
Anciens
, à tous ceux qui ne sont plus nos contemporains e
et toujours pensants d’ajouter à ce trésor public, et d’augmenter les
anciennes
richesses de la raison : tous les autres philosop
nfuir, emportant avec lui la vérité qui, par malheur, ne pouvait être
ancienne
tout en naissant. Cependant, malgré les cris et l
cris et la fureur de l’ignorance, il refusa toujours de jurer que les
anciens
fussent la raison souveraine ; il prouva même que
ère, un homme qui osât conjurer tout seul, avec son génie, contre les
anciens
tyrans de la raison ; qui osât fouler aux pieds c
on faible et timide à l’excès, qui veut tout adorer, et, comme dit un
ancien
, mettre Dieu dans les moindres bagatelles. Croire
t tâché de se former sur Horace, comme celui-ci s’était formé sur les
anciens
lyriques ». 1. Ici, comme dans beaucoup d’autre
6. Ces images de l’égalité des hommes devant la mort remplissent les
anciens
poëtes et particulièrement Lucrèce et Horace. 1
ur ces enchantements ou conjurations, multipliés par la crédulité des
anciens
, on peut voir l’idylle II de Théocrite, fort admi
te pièce énergique soit finie par un de ces lieux communs, imités des
anciens
, et que nos poëtes ont trop aimés. 2. Rousseau a
nt tantôt plus longs et tantôt plus courts, comme dans les chœurs des
anciennes
tragédies et dans les odes de Pindare… » « J’ai v
noûment est un des plus mauvais, car il est d’une espèce inconnue aux
anciens
et rejetée par Aristote. D’après la même théorie,
ons. Voilà comme une théorie exclusivement attachée à la pratique des
anciens
veut réduire le génie à l’éternelle servitude d’u
partient plutôt à la comédie.] Surtout à la nouvelle comédie, car les
anciennes
comédies finissaient quelquefois d’une manière as
nde mon nom, et ne me connaît plus1. Hélas ! je ne suis pas un de vos
anciens
maîtres Qui vient redemander le toit de ses ancêt
e montre ces débris, pour moi si familiers, La salle et l’écusson des
anciens
chevaliers, La pierre qui, du haut des pentes rui
tants renaît, Soudain jeune, en voyant quelque pierre oubliée Où d’un
ancien
bonheur la mémoire est liée, Quelque nom, que sa
dieux au collège de Belley. 2. M. Lebrun avait habité Tancarville, l’
ancien
manoir des Montmorency, lorsqu’il était receveur
eront toujours ce goût des doctrines ésotériques, comme parlaient les
anciens
, qui fait des vérités les plus essentielles à tou
ne fût-ce que par droit de naissance. J’ai recommandé l’étude de nos
anciens
auteurs, sous le rapport du style, plus encore qu
ngénieux de Quintilien, ils préfèrent dans les mots nouveaux les plus
anciens
, et dans les anciens les plus nouveaux. Le novate
n, ils préfèrent dans les mots nouveaux les plus anciens, et dans les
anciens
les plus nouveaux. Le novateur utile n’est pas ce
dicule ; celui du vol et du meurtre est odieux. Je ne vois dans notre
ancienne
littérature que Villon qui s’en soit rendu coupab
ue d’Avranches (Huet1) Le poëte y témoigne son admiration pour les
anciens
, en même temps qu’il expose sa manière de compose
εναγμοῖς καὶ γόοις πλουτίζεται. Or La Fontaine avait fort étudié les
anciens
: « Ce qu’on ne s’imaginerait pas, dit l’historie
2. Que de circonstances réunies pour atténuer la faute ! Elle est
ancienne
; l’animal ne faisait que passer ; il n’a point e
pardon très-humblement, N’espérant plus telle faute commettre… 1.
Ancien
terme de pratique judiciaire, et qui faisait souv
imparfaite : il faudrait deux lettres semblables avant l’e muet. 1.
Ancien
mot, pour triste, fâché. On se plaît encore à l’e
l’Énéide, et aux deux autres poèmes ce qui est imité des poèmes plus
anciens
: c’est-à-dire, ôtez à tous ce qui appartient vér
es exemples empruntés aux meilleurs écrivains dans toutes les langues
anciennes
et modernes. Mais ce qui en fait surtout le mérit
la vie présentent l’occasion de parler ou d’écrire. Aussi, parmi les
anciens
, était-ce un principe fondamental et souvent répé
ière ; la culture et l’art produisent la seconde. Parmi les critiques
anciens
, Longin possédait plus de délicatesse, Aristote p
e rabaisser le mérite de son traité, car je ne connais aucun critique
ancien
ou moderne qui discerne avec plus de goût les bea
s que je viens de poser. C’est, en général, chez les auteurs les plus
anciens
que nous devons chercher les exemples les plus fr
la précision que vers l’énergique et le sublime. De tous les ouvrages
anciens
et modernes, ce sont les Écritures sacrées qui no
t, s’y prêtaient beaucoup. Il a cette manière grande et imposante des
anciens
temps ; il dédaigne tout ornement superflu, et pr
nt, les langues n’ont donc point une origine purement arbitraire. Les
anciens
philosophes stoïciens et platoniciens agitaient s
entir, lorsque le langage avait déjà pris une grande extension, cette
ancienne
coutume de s’exprimer subsista longtemps encore c
souvent au discours, ainsi que nous le voyons dans les prophètes de l’
Ancien
Testament ; lors, par exemple, que Jérémie, en pr
des harangues publiques, ou de l’exercice de l’art théâtral chez les
anciens
. Nous avons bien des raisons de croire que la pro
gnent toujours la prononciation vive et accentuée. Tous les critiques
anciens
ont considéré l’action comme le talent principal
furieux. Le geste était d’une si grande importance sur le théâtre des
anciens
, que l’on est assez fondé à croire que le langage
lleux de gestes et d’inflexions de voix qui distinguaient les peuples
anciens
. À l’époque de la restauration des lettres, le gé
changées, qu’il était devenu très difficile de comprendre ce que les
anciens
avaient écrit sur leur déclamation et leurs spect
poésie19. Un autre exemple non moins remarquable, c’est le style de l’
Ancien
Testament, dans lequel on rencontre à chaque inst
éclaircissement sur cette espèce de paradoxe, que la poésie est plus
ancienne
que la prose. Je trouverai l’occasion de discuter
ez les Grecs pour avoir composé le premier des ouvrages en prose. Cet
ancien
vernis métaphorique et poétique du langage ne se
rouvons à cet égard une différence bien remarquable entre les langues
anciennes
et les langues modernes. Cette observation nous f
est effectivement celui que nous trouvons dans la plupart des langues
anciennes
, comme le grec et le latin ; c’est, à ce qu’on as
seul principe. Le génie et le caractère de presque toutes les langues
anciennes
laissaient la plus grande liberté dans la disposi
es de l’Europe ont adopté une syntaxe différente de celle des langues
anciennes
. Leur prose admet peu de variété dans l’arrangeme
des bornes bien étroites en comparaison de la latitude qu’avaient les
anciens
. Les langues modernes varient un peu à cet égard
. Les Anglais en permettent davantage ; l’Italie a le plus conservé l’
ancien
usage des transpositions, et c’est à cela peut-êt
de l’auteur. C’est à cet artifice, auquel presque toutes les langues
anciennes
eurent recours, c’est à la facilité qu’elles avai
lettres était antérieure au siècle où il écrivait. C’était, parmi les
anciens
, une tradition généralement reçue, qu’elles avaie
isé sur lequel nous ayons des rapports authentiques, et qui, chez les
anciens
, passait pour le berceau des arts et du gouvernem
actères grecs, tels qu’ils sont figurés sur les inscriptions les plus
anciennes
, ont des rapports de conformité très sensibles av
, les Arabes, les Hébreux, paraît, d’après quelques inscriptions très
anciennes
, l’avoir été aussi chez les Grecs, qui ensuite ad
invention du papier dont nous nous servons aujourd’hui n’est pas fort
ancienne
, et remonte tout au plus au xive siècle. Je vien
e toute la grammaire, et que l’on peut regarder comme formant la plus
ancienne
des parties du discours. Car, sans doute, lorsque
l’addition d’un s. En hébreu, en grec et dans quelques autres langues
anciennes
, nous trouvons non seulement un pluriel, mais enc
chose, qui ait quelque analogie avec la déclinaison dans les langues
anciennes
. Deux questions se présentent à ce sujet. D’abord
, Carthaginem, que l’usage des déclinaisons exigeait dans les langues
anciennes
. Ces changements successifs nous donnent à compre
cent, ou qui peut-être nous forceraient à pencher pour la méthode des
anciens
. Car, d’abord, l’usage continuel de nos prépositi
de transposer ou d’arranger arbitrairement les mots, liberté dont les
anciennes
langues tiraient un si grand avantage. Dans ces l
i bien pris la forme des substantifs dans chacune de ces deux langues
anciennes
, attendu qu’à proprement parler, les genres, les
ns des modes et des temps dont se formaient les conjugaisons chez les
anciens
. Ces deux changements ont une cause commune, et l
s langues modernes commencèrent à s’élever sur les débris des langues
anciennes
, cette méthode s’établit d’elle-même dans la nouv
erminaisons indispensables pour conjuguer les verbes dans les langues
anciennes
: amor, amabar, amavi. De toutes ces variétés, on
me pas ; c’est aux étrangers qu’elle doit son origine. Le langage des
anciens
insulaires fut sans doute le celtique ou le galli
et expressive, à ce que l’on assure, était probablement une des plus
anciennes
du monde, et se parlait dans toute la partie occi
nt effectivement que les différents dialectes d’une même langue, de l’
ancien
celtique. Cette langue fut donc celle des Bretons
l’ancien celtique. Cette langue fut donc celle des Bretons, les plus
anciens
habitants connus de notre île, jusqu’à l’arrivée
un dialecte de l’anglais. Il n’est pas aussi facile de dire comment l’
ancien
celtique, banni de cette contrée, s’est réfugié d
te, et à cause des relations mutuelles des deux nations, fit tomber l’
ancien
celtique en désuétude ? Ce sont des points histor
en comparaison des langues modernes, puisque nous sommes si loin des
anciennes
à cet égard. Le style seul de Milton, tant en pro
s les langues modernes qui se sont élevées sur les ruines des langues
anciennes
. Quoique la langue anglaise soit bien loin d’avoi
comparaison, et ses verbes, au lieu de subir tous les changements des
anciennes
conjugaisons, ont à peine quatre ou cinq terminai
le sensible de la différence qui existe entre ces deux particules. Un
ancien
monarque écossais demandait à ses nobles par quel
re le panégyrique de la science moderne, en la comparant à la science
ancienne
; mais l’autre censure si grossièrement la poésie
la science ancienne ; mais l’autre censure si grossièrement la poésie
ancienne
pour donner la préférence à la poésie moderne, qu
onseils à un auteur. Il parle des poètes modernes comparés aux poètes
anciens
: « Lorsqu’ils semblent ne chercher qu’à plaire,
e fatiguer l’oreille, et de donner au style un air maniéré. Parmi les
anciens
, ce défaut est particulièrement sensible dans Iso
monieuse. Cicéron, en ce genre de mérite, surpasse tous les écrivains
anciens
et modernes. Il avait étudié avec le plus grand s
faire connaître pour me justifier de n’avoir pas suivi les traces des
anciens
rhéteurs ; et, en même temps pour expliquer comme
e aujourd’hui bien moins digne d’attention. Premièrement, les langues
anciennes
, je veux dire le grec et le latin, étaient plus s
, ont prouvé jusqu’à l’évidence, que les compositions dramatiques des
anciens
, leurs tragédies comme leurs comédies, étaient ac
produire dans nos discours, et c’est encore un motif pour lequel les
anciens
devaient s’y appliquer davantage. Cicéron dans so
à la construction musicale de nos phrases la même importance que les
anciens
y attachaient. C’est à tort que quelques personne
charme qu’elle avait pour ces peuples. Enfin quoique nous tenions des
anciens
rhéteurs eux-mêmes toute cette doctrine sur la me
, où ce point se trouve complètement discuté, nous voyons combien ces
anciens
critiques différaient entre eux sur l’espèce de p
ib. IV, v. 468.) Pour peu que l’on soit versé dans l’étude des poètes
anciens
et modernes, on trouvera une multitude d’exemples
auteurs qui les employèrent les premiers ; elles sont belles chez les
anciens
poètes, qui les prirent dans la nature et ne les
marquer une faute qui échappe trop souvent à nos poètes modernes. Les
anciens
prennent leurs comparaisons dans des effets de la
dité à ses raisonnements. L’on trouve à cet égard, dans les critiques
anciens
, des principes sûrs, pleins de sens, et dignes de
s ouvrages. C’est une règle qui n’a presque pas d’exception. Les plus
anciens
critiques avaient déjà distingué dans le style le
daigner la douceur et la grâce. On l’a généralement reproché aux plus
anciens
auteurs classiques de la langue anglaise, comme s
ici question. Il est à remarquer que c’est dans les auteurs les plus
anciens
que l’on trouve la plus grande simplicité ; et la
nait pour un grand admirateur de la simplicité ; il la vante chez les
anciens
, et reproche aux modernes d’en manquer, quoique l
précéda quelque peu Isocrate, et donna l’exemple de ce style que les
anciens
appelèrent tenuis, vel subtilis. Il n’avait pas l
on, choquerait aujourd’hui nos oreilles délicates. L’avantage que les
anciens
orateurs en retiraient pour la hardiesse et la fr
ifficile de retrouver chez lui ce rythme, cette harmonie que quelques
anciens
critiques veulent absolument lui attribuer. Il né
’à un certain point, lui servir d’excuse ; et, à cet égard, les mœurs
anciennes
imposaient assez peu de retenue aux hommes de let
ussi considérable ; et ce genre sublime, qui faisait l’admiration des
anciens
, on ne l’a pas même tenté, quoique l’Église lui o
uence n’a repris ce haut degré de splendeur dont elle brilla chez les
anciens
. Néanmoins, les autres productions du génie, soit
s qu’en France on lit tous les jours avec plaisir les plaidoyers déjà
anciens
de Patru, ceux plus nouveaux de Cochin, de d’Ague
ut, à la simple argumentation. C’est cette espèce d’éloquence que les
anciens
appelaient tenuis ou subtilis ; elle a plutôt pou
ation ou exciter les passions, à une bien plus grande réserve que les
anciens
, et le goût des lettres a peut-être imposé trop d
taine et irrésistible. C’est au barreau que notre infériorité sur les
anciens
est bien plus sensible encore. Chez eux les juges
trument qu’il est encore possible d’employer avec succès. Imitons les
anciens
, mais toutefois, en les imitant, tâchons de ne pa
s qui les distinguent, et indiquer les règles qui s’y rapportent. Les
anciens
avaient aperçu trois genres dans l’art oratoire :
devaient absoudre ou condamner. Cette division, suivie dans tous les
anciens
traités de rhétorique, a été adoptée par les mode
rreau et la chaire. Cette division a quelques rapports avec celle des
anciens
. L’éloquence du barreau est la même que l’éloquen
genre bien distinct, et ne rentre dans aucun de ceux établis par les
anciens
rhéteurs. Les règles qui doivent nous diriger dan
les jeunes gens en garde contre une imitation maladroite des orateurs
anciens
, qui, dans leurs expressions comme dans leurs ges
conformer ses pensées et son style. C’est un précepte sur lequel les
anciens
insistaient beaucoup. Consultez le premier chapit
le corps humain, tant que les forces et la santé se soutiennent, les
anciennes
fractures et les maux des parties affectées ne se
tient essentiellement à deux causes. La première, c’est que, chez les
anciens
, le strict sens de la loi était un objet auquel o
ttribuer à cette grande différence entre l’institution du barreau des
anciens
et celle du barreau des modernes, différence à la
aucune circonstance ne lui échappe. C’est une chose sur laquelle les
anciens
rhéteurs insistaient fortement, et qu’ils regarda
oit éloquent pour la défendre avec succès. De ce que la véhémence des
anciens
serait aujourd’hui souvent déplacée au barreau, o
Comme les dissidents conservèrent dans leurs sermons une partie de l’
ancienne
méthode, l’église établie crut par cela même devo
ceux de Cicéron sont plus développés, l’art s’y fait plus sentir. Les
anciens
critiques distinguent deux espèces d’introduction
te. — Introduction to the Essay on the sublime and beautiful. 3. Les
anciens
écrivains nous fournissent sur le goût, considéré
le jugement avec ce que nous entendons par goût, et il paraît que les
anciens
n’avaient pas d’expression dont le sens répondît
langue. 22. Quintilien nous apprend que cette division était la plus
ancienne
: Tum videbit… quot et quæ sint partes orationis
x plus expressifs comme aux plus insignifiants ; tandis que celle des
anciens
, en faisant ressortir les uns, savait cacher la f
apparents, comme les clous, les chevilles, les crampons. Les langues
anciennes
ressemblent à ce même art arrrivé à son plus haut
ute l’étendue peut aisément s’apercevoir d’un coup d’œil. » 30. Les
anciens
paraissent avoir apporté la plus grande attention
n satisfaisante de l’infériorité de l’éloquence moderne sur celle des
anciens
. Je ne suis pas en cela de son avis, et je ne fin
er des passions, ce n’est pas seulement, comme dans la rhétorique des
anciens
, enseigner combien il est important d’émouvoir ce
x, C’est peu d’être poëte, il faut être amoureux. Je réponds avec un
ancien
: Etsi omnes, ego non. Et pour ma part, je partag
bien certainement, cette idée de fiction est au fond du précepte des
anciens
. Dans le dolendum est d’Horace, je ne vois point
ène, Cicéron, Bossuet, Massillon, Bourdaloue, Mirabeau, les tragiques
anciens
et modernes, nos grands poëtes, nos grands romanc
et généralement tous les signes symboliques, tels que les dessins des
anciens
Mexicains, les quipos ou nœuds de laine des Péruv
des phrases et exprimer des propositions. La mission des grammairiens
anciens
fut accomplie avec conscience et fut soigneusemen
connaître ici brièvement les nobles fonctions du grammairien chez les
anciens
, fonctions très importantes et qui exigeaient une
e ce maître avant de suivre celles des rhéteurs et des philosophes, l’
ancienne
éducation l’exigeant ainsi. Le grammairien appren
haut, chap. iv, ce que cette assertion aurait de trop rigoureux. Les
anciens
poëtes.] Les poëtes dramatiques apparemment, puis
détermine ensuite nous laisse dans le doute à cet égard. Si dans les
anciens
concours trois concurrents présentaient chacun tr
ἴ τιψεύδεται έϰτòς τοῦ πράγματος. La poursuite d’Hector.] Un critique
ancien
, Magaclide, cité par le scholiaste de Venise sur
dit plaisamment que c’était par bêtise qu’il préférait les fables des
anciens
aux siennes. En effet, il a presque toujours surp
orale. Si l’églogue est née parmi les bergers, elle doit être fort
ancienne
, puisque la profession de berger est une des prem
pastorales, avec un Discours sur l’églogue et une Digression sur les
anciens
et les modernes. On lui a reproché d’avoir fait d
devons la gloire de l’emporter sur nos voisins et de le disputer à l’
ancienne
Rome dans le genre de la satire. On peut dire qu’
ôt, ici comme pour l’épigramme, le nom a changé de signification. Les
anciens
appelaient vers élégiaques ou distiques, la réuni
s que quand nous parlons de l’élégie nous prenons ce mot dans le sens
ancien
s’il s’agit des anciens, et dans le sens moderne
s de l’élégie nous prenons ce mot dans le sens ancien s’il s’agit des
anciens
, et dans le sens moderne s’il s’agit de nous ; sa
l’élégie s’agrandit sous sa plume. Je ne dis rien de Gallus, que les
anciens
comptaient avec les trois précédents, mais dont i
entière à l’objet qui le lui inspire, est dans cette situation où les
anciens
se figuraient l’homme possédé par une divinité, e
est une des pièces lyriques contenues dans le livre des Psaumes de l’
Ancien
Testament. C’est aussi toute traduction ou imitat
de feu ; mais, la tête remplie des plus belles expressions des poètes
anciens
, ils faisaient un galimatias pompeux de latinisme
est l’homme, et non pas la matière. Tout ceci ne signifie pas que les
anciens
aient eu tort d’établir ces distinctions ; mais j
, il ne s’effrayera plus des objections faites aux développements des
anciens
rhéteurs sur cette matière, ni du vague qu’entraî
on lu avec prudence. Vous voyez que je ne parle ni des poëtes, ni des
anciens
, ni des contemporains. Je ne dis rien des poëtes
ment sous une expression toute différente. Je ne recommande point les
anciens
pour le même motif. Etudiez sans doute nuit et jo
et voici pourquoi. Je ne prétends pas établir un parallèle entre les
anciens
et les modernes, et ne veux point dire que le fra
s eu la preuve ? Combien de fois n’ai-je pas retrouvé, dans la vie, d’
anciens
élèves, devenus hommes, qui se rappelaient et me
d’autres encore penseront après moi ? » Enfin, il est des sujets fort
anciens
de leur nature, dans lesquels il n’est pas seulem
sardeux d’être neuf. Dans celui qui m’occupe, après avoir lu bien des
anciens
et des modernes, je me suis aperçu que ceux-ci su
st nouvelle. J’aimerais autant qu’on l’accusât de se servir des mots
anciens
: comme si les mêmes pensées ne formaient pas un
ry et La Harpe.) Eloquence politique. Le genre délibératif des
anciens
répond à merveille à l’éloquence politique dans l
ce double aiguillon des difficultés et des encouragements, selon les
anciens
maîtres, si nécessaire à l’orateur : car il est i
ilosophe, l’homme éloquent, car tous ces caractères, qui faisaient l’
ancien
orateur, doivent alors être ceux du nôtre. Il jou
plices et des esclaves. (La Harpe.) Eloquence judiciaire. Les
anciens
, comme les modernes, se sont accordés à faire un
que les deux autres, n’a pas eu la même forme parmi nous que chez les
anciens
, car quoi qu’il soit vrai dans un sens qu’il n’y
es de l’adversaire. De là cette étude profonde que recommandaient les
anciens
de l’intérieur d’une cause et de ses différentes
e ou de ne pas faire. Dans la division de l’éloquence adoptée par les
anciens
, l’exhortation avait sa place marquée dans le gen
classification, parce qu’elle est du domaine de tous les genres. Les
anciens
entendaient par harangues presque toutes les vari
au personnage qu’ils ont mis en scène. Ces harangues dont l’histoire
ancienne
abonde sont presque entièrement l’œuvre de l’hist
cœur. (rac.) Les autres dénominations de rimes n’ont rapport qu’à l’
ancienne
poésie française. 5. De la disposition des ver
ans la poésie, il n’est point permis, excepté quelques cas rares. Nos
anciens
poètes se permettaient l’hiatus : Saint-Gelais, T
n peu restreindre la matière, et ce n’est suivre ni les préceptes des
anciens
, ni les exigences de la société moderne. En effet
aute s’ils sont décousus et tombent par lambeaux. 21. Les rhéteurs
anciens
disaient qu’un discours pouvait appartenir à troi
us grand, s’il eût connu Aristote comme notre Corneille, et imité les
anciens
comme Racine ! Il n’y a donc que des charlatans e
ent éloquent, il faut être philosophe à la fois et orateur. Aussi les
anciens
ne séparaient-ils point l’éloquence de la philoso
es rhéteurs. Mais il est indispensable d’observer ici quelle idée les
anciens
attachaient à ce mot de philosophe. Chez eux, un
seigner, et vous avez raison, monsieur, de la croire une science. Les
anciens
ne l’appelaient la dépositaire des temps que pour
hommes, ouvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les
anciennes
sciences s’étendent et s’appliquent ; des science
l’on va y découvrir les premières ébauches de la création et les plus
anciennes
œuvres de Dieu. On s’élance vers les espaces jusq
ces, la morale, la religion, etc. ; et nous avons, en effet, soit des
anciens
, soit des modernes, des poèmes didactiques sur ce
s l’aspect des cieux, L’influence des vents, la nature des lieux, Des
anciens
laboureurs l’usage héréditaire, Et les biens que
qu’elle donne des conseils et enseigne ce qu’il faut faire, est bien
ancienne
. Elle s’est montrée, sans doute, dès qu’un homme
stics, décrit le ciel et ses mouvements, tels que les supposaient les
anciens
, et indiqué les présages qu’on pouvait tirer pour
hysique bien fausse, mais qui ne l’est pas plus que toute la physique
ancienne
; et d’ailleurs il a mis dans son poème tant de g
acine le père. § 62. Poème épique ou épopée. L’épopée, chez les
anciens
Grecs, était un poème écrit en vers épiques ou he
me de l’épopée régulière. — Style. — Ornements. Les poètes épiques
anciens
ayant donné à leurs poèmes une forme particulière
ère, qui florissait environ mille ans avant Jésus-Christ, est le plus
ancien
des poètes grecs, et pour nous le père de la poés
ation, la confirmation et la péroraison, ou sachant très bien que les
anciens
distinguaient trois genres de causes, et il ignor
it, on passe aux ouvrages en vers : d’abord, à quelques petits poèmes
anciens
, aujourd’hui inusités, qu’il faut pourtant connaî
mplété, il ne suffit pas, quand on renouvelle pour l’usage présent un
ancien
ouvrage, d’y opérer quelques coupures : le nouvel
, que possèdera d’abord la critique ; il a pour fondement l’étude des
anciens
, qui sont les maîtres éternels de l’art d’écrire,
ciens, qui sont les maîtres éternels de l’art d’écrire, non pas comme
anciens
, mais comme grands hommes. Cette étude doit être
il ne doit pas du tout lui ressembler, je m’en tiens, je l’avoue, à l’
ancienne
opinion, et je chargerai vos comédies de réfuter
lents. « C’est à eux sans doute qu’il appartient de juger le ouvrages
anciens
et modernes ; mais il serait bon, ce me semble, d
aigrement des fautes, n’en choisissons-nous pas de pareilles dans les
anciens
, dont nous fassions sentir le défaut, et, si l’on
est le secret. Ce petit genre de poésie était fort en usage chez les
anciens
. Œdipe ne monta sur le trône de Thèbes ; qu’après
fait est fabuleux, l’invention n’en est pas moins une preuve, que les
anciens
avaient une haute idée de l’énigme. Mais nous sav
r d’autres mots, sont appelées les membres. Je prends pour exemple un
ancien
logogriphe latin, qui est peut-être le meilleur q
lement fait. Voici un logogriphe français qui passe pour être le plus
ancien
en notre langue. Il est de Dufresny, poète comiqu
qui les précède. On ne peut pas en citer de meilleur exemple, que cet
ancien
et joli triolet de Rauchin : Le premier jour du
ns le sentiment. Les Français y ont excellé, et l’ont emporté sur les
anciens
et les modernes. Je suis toujours étonné, dit Vol
uefois deux choses naturellement inconciliables, son respect pour les
anciens
, et sa complaisante admiration pour quelques mode
r quelques modernes, qui connaissaient peu ou jugeaient mal ces mêmes
anciens
. Mais, rendu tout entier, sur la fin de sa vie, a
’avoir point enveloppé dans la proscription le discours sur les Grecs
anciens
et modernes. Ce grand contraste offrait un tablea
oir tel qu’il est, et que c’est le seul peut-être de tous les auteurs
anciens
, dont les défauts tiennent si essentiellement au
r utilement le jugement des autres, quand il explique et commente les
anciens
, et quand il parle de ceux des modernes sur lesqu
ssiques de tous les temps et de tous les pays : la Bible, Homère, les
anciens
, les modernes, M. de Chateaubriand a tout lu, tou
la toilette et entre les mains des belles, celui de tous les ouvrages
anciens
qui devait, par la nature même de son sujet, prét
ide à la découverte des développements. C’est là le but de ce que les
anciens
appelaient topiques, c’est-à-dire lieux ou lieux
vec raison, ce me semble, avoir facilité l’invention. Ajoutez que les
anciens
demandaient aussi à l’orateur de meubler sa mémoi
des exercices de cette espèce. Telle est en deux mots la doctrine des
anciens
sur les topiques. On s’est beaucoup récrié contr
insi donc, sans aveugle erédulité dans les prescriptions des rhéteurs
anciens
, on peut admettre les lieux externes, et recomman
e, le bien de tous, l’intérêt commun… Ce n’est pas sans motif que les
anciens
, si prudents et si ingénieux, ont voulu que ce no
celle de l’éloquence sont nées en même temps, et leur union est aussi
ancienne
dans le monde que celle de la pensée et de la par
devant lequel il doit paraître, il voudrait, suivant le souhait d’un
ancien
orateur, qu’il lui fût permis non seulement d’écr
part, sont la route assurée pour parvenir à ce souverain bien que les
anciens
philosophes ont tant cherché, et qu’elle seule pe
À mes
anciens
élèves de l’école militaire de Paris. Mes cher
À mes anciens élèves de l’école militaire de Paris. Mes chers
anciens
Élèves, Voici une nouvelle Édition de l’ouvrage,
s les termes qui lui manquent ; c’est un exemple que nous donnent les
anciens
eux-mêmes ; et si Montaigne conseillait à ses con
ue jamais sans péril ses propres instincts. II. De l’imitation des
anciens
au XVIe siècle, usage et abus Si les littératu
ors si logique, non-seulement toute la poésie et toute la science des
anciens
, mais tous les vocables de Rome et d’Athènes, tou
, et les préceptes d’exemples. Lorsque Joachim Du Bellay, défiant les
anciens
et les modernes, convia les descendants de Brennu
ans le mot bachelier es lettres, n’est plus aussi qu’une relique de l’
ancienne
déclinaison que nul ne songe à ressusciter. Si le
non de sapere, (sapire, savire). — Au lieu de s’effacer, comme dans l’
ancien
idiome, l’h latin s’afficha dans le nouveau, qui,
que). 2. Il serait amusant de résumer les rêveries des étymologistes
anciens
. Tâtonnements incertains, analogies arbitraires e
s peu de goût et par la Seconde semaine, qui comprend l’histoire de l’
Ancien
Testament. 2. Un ouvrier allemand ne dit jamais
Guesclin (Bertrand du), né d’une
ancienne
et noble famille de Bretagne, en 1311, et l’un de
der la paix, et battit par-tout les Anglais, auxquels il enleva leurs
anciennes
conquêtes. Envoyé en Espagne, il chassa du trône
one représentaient par des chœurs les malheurs d’Adraste, un de leurs
anciens
rois, qu’ils révéraient comme une divinité ; et q
édies grecques, a rendu moins nécessaire l’observation rigoureuse des
anciennes
limitations de temps et de lieu. Comme l’action e
arde ces deux unités comme de simples accessoires, et prétend que les
anciens
tragiques changeaient quelquefois le lieu de la s
mps, ainsi que dans plusieurs autres, une latitude que la rigueur des
anciens
préceptes ne laissait pas aux poètes, et qui perm
hus et repris à la quatrième scène, ce qui est un autre défaut. — Les
anciens
donnaient le nom de protatiques aux personnages c
nom, un ouvrage qui sert de prélude à une pièce dramatique. Chez les
anciens
, le prologue était une espèce de préface, dans la
ur, et on cherchait à captiver la bienveillance du public. Dans notre
ancien
théâtre français, le prologue était fort en usage
ue des Moralités, des Soties, des Farces, était semblable à celui des
anciens
, ou plus souvent encore, une facétie qui faisait
machine soit plus vaste et plus compliquée que les fables du théâtre
ancien
. 439. Quelle doit être l’étendue du nœud ? Il fa
. 457. Que doit renfermer le premier acte ? Le premier acte, que les
anciens
appelaient protase parce qu’il contient la propos
es propres à la tragédie ? La tragédie a toujours parlé en vers. Les
anciens
avaient reconnu que la poésie dramatique exigeait
t être représentées avec toute la majesté que leur donnent les poètes
anciens
. C’est alors que l’auteur doit donner au langage,
a raison, les bienséances ou les usages reçus. 509. Qu’est-ce que les
anciens
appelaient vis comica ? Le vis comica, dont les
ocèse. En visitant chaque année toutes les paroisses de la Flandre, l’
ancien
maître de l’héritier des rois ne dédaignait pas d
s fruits délicieux. Voyez-vous ces vastes forêts qui paraissent aussi
anciennes
que le monde ? Ces arbres s’enfoncent dans la ter
ons, dit La Harpe, de plus éloquent en philosophie ». 1. Cf. Pline l’
ancien
, liv. I, chap. 63 : « Hæc (terra) benigna, mitis,
est partout nourri et animé d’idées et d’images empruntées aux poëtes
anciens
. « L’antiquité lui échappait de toutes parts », a
écrivain à qui nous devons la traduction de presque tous les orateurs
anciens
, l’abbé Auger, remarque avec raison qu’il y a, en
tés qui résultent, pour la tragédie, de la connaissance raisonnée des
anciens
, devraient bien convaincre les jeunes écrivains d
rands maîtres, leur apprendrait que c’est en se formant à l’école des
anciens
, qu’ils se sont rendus dignes de former à leur to
os coups doivent passer. (Iphig. Acte iv). Mais celui des historiens
anciens
que Racine paraît avoir affectionné le plus, et q
eule vertu, sont un des plus précieux monuments de la philosophie des
anciens
. On y remarque, entre autres, un passage sur l’im
tout ce magnifique passage sur l’immortalité de l’âme. C’est Caton l’
ancien
qui le cite, dans ce petit traité si précieux, si
lat d’une éloquence qui ne nous laisse presque plus rien à envier aux
anciens
, à cet égard. Déjà la nécessité reconnue, depuis
ains ; homme étonnant, qui mieux que lui les eût fait triompher, si d’
anciens
ressentiments ne l’avaient jeté dans un parti don
encore quelques souvenirs de ses beaux jours, quelques traces de ses
anciens
triomphes ! Mais ces circonstances sont rares, et
uasi ignem indignationem suam ». (Lament. Jerem. cap. 2). Les poètes
anciens
ont beau tout remplir de leur Jupiter, Jovis omni
actions et les discours de ses héros. L’homme est à peu près dans les
anciens
ce qu’il peut, ce qu’il doit être, soit que le po
tous les idiomes ; au lieu qu’une grande partie du charme des poètes
anciens
dépend de l’harmonie du vers et du choix heureux
âti lui-même, mais qu’il y a je ne sais quoi de plus vieux et de plus
ancien
qui a travaillé à une si admirable architecture.
prendre à la lettre ces paroles de Balzac. Il s’exprime ici comme un
ancien
, ou plutôt d’après le souvenir des anciens, qui a
. Il s’exprime ici comme un ancien, ou plutôt d’après le souvenir des
anciens
, qui appellent l’âme : divinæ particulam auræ.
D’Aguesseau. (1668-1751.) [Notice] Né à Limoges en 1668, d’une
ancienne
et honorable famille, François d’Aguesseau eut le
et qui sont la route assurée pour parvenir au souverain bien, que les
anciens
philosophes ont tant cherché et que la religion s
te reconnaissance envers Dieu, qui a fait tant de profiges, et dans l’
ancienne
loi et dans la nouvelle, soit pour révéler aux ho
st-elle un art que l’on doive enseigner ? Ce fut un problème chez les
anciens
. Socrate avait coutume de dire que tous les homme
ffleuré les bords. Ainsi les véritables maîtres d’éloquence, chez les
anciens
, furent les philosophes : et c’est l’hommage que
alent par de légères tentatives, mais en suivant une méthode dont les
anciens
nous ont donné l’exemple, et dont je propose l’es
Le temps qu elles exigeront. Dans les beaux jours de l’éloquence, les
anciens
ne le comptaient pas, et le croyaient bien employ
Qui veut parler contre la servitude, contre la rigueur inutile de nos
anciennes
lois pénales, contre l’iniquité des peines infama
elle un empire plus étendu et plus durable. Cet art précieux que les
anciens
ne possédaient pas, l’art de l’imprimerie, donne
e mieux. J’aimerais autant qu’on me dit que je me suis servi des mots
anciens
; et comme si les mêmes pensées ne formaient pas
us beau et le meilleur est enlevé : l’on ne fait que glaner après les
anciens
et les habiles d’entre les modernes. Il faut cher
e et le corinthien : ce qu’on ne voyait plus que dans les ruines de l’
ancienne
Rome et de la vieille Grèce, devenu moderne, écla
it en écrivant rencontrer le parfait, et, s’il se peut, surpasser les
anciens
que par leur imitation. Combien de siècles se son
ommes dans les sciences et dans les arts aient pu revenir au goût des
anciens
, et reprendre enfin le simple et le naturel ! On
ciens, et reprendre enfin le simple et le naturel ! On se nourrit des
anciens
et des habiles modernes ; on les presse, on en ti
ttent leur nourrice. Un auteur moderne17 prouve ordinairement que les
anciens
nous sont inférieurs en deux manières, par raison
son goût particulier, et l’exemple de ses ouvrages. Il avoue que les
anciens
, quelque inégaux et peu corrects qu’ils soient, o
ls font lire sa critique. Quelques habiles18 prononcent en faveur des
anciens
contre les modernes ; mais ils sont suspects, et
te de son théâtre, qu’il a quelquefois hasardée contre les règles des
anciens
, et enfin de ses dénoûments : car il ne s’est pas
ans ses rimes, élégante, nombreuse, harmonieuse : exact imitateur des
anciens
, dont il a suivi scrupuleusement la netteté et la
hridate, en Porus et en Burrhus * ? Ces passions encore favorites des
anciens
, que les tragiques aimaient à exciter sur les thé
leur terminaison, masculins ou féminins. Il a altéré les terminaisons
anciennes
: de scel il a fait sceau : de mantel, manteau ;
s langues joint au double talent de savoir avec exactitude les choses
anciennes
et de narrer celles qui sont nouvelles avec autan
ennes, soit héroïques, soit galantes et enjouées ; des imitateurs des
anciens
; des critiques austères ; des esprits lins, déli
eux, pleins de force et de bonne grâce (vous savez, Monsieur, que les
anciens
se servaient merveilleusement de cet art que nous
s les miennes : je continuerai à vous parler selon les règles que les
anciens
nous donnent. Je ne vous dirai même que les princ
e une étude particulière de l’antiquité. Il recommande la lecture des
anciens
Grecs ; il veut qu’on étudie les historiens, non-
l’idolâtrie, toujours jointes ensemble, firent toute la religion des
anciens
. Mais ne nous écartons pas. Vous voyez bien que l
onnes qu’on veut mettre devant les yeux du lecteur. Voyez combien ces
anciens
-là avaient des idées plus hautes et plus solides
t-ils leur éloquence ? A. N’en doutez pas. Cicéron et tous les autres
anciens
l’assurent. Rien ne parle tant que le visage ; il
ture dans les plus excellents originaux. Les plus habiles d’entre les
anciens
les ont méprisées. Si nous avions d’aussi grandes
audrait, observe froidement tout l’artifice du discours. B. Mais les
anciens
orateurs ne faisaient-ils pas ce que vous condamn
eux, mais encore Isocrate, dont nous avons tant parlé, et les autres
anciens
orateurs n’ont point pris cette règle. Les pères
faible : présentement on a commencé à se rapprocher de la musique des
anciens
. Cette musique est une espèce de déclamation pass
que d’avoir le goût de la simplicité antique ; surtout la lecture des
anciens
Grecs sert beaucoup à y réussir. Je dis des ancie
ut la lecture des anciens Grecs sert beaucoup à y réussir. Je dis des
anciens
; car les Grecs, que les Romains méprisaient tant
is hier, il faut connaître Homère, Platon, Xénophon et les autres des
anciens
temps. Après cela, l’Ecriture ne vous surprendra
e, pour faire abolir une coutume barbare. Il s’agissait d’une coutume
ancienne
, qu’on avait poussée jusqu’à une cruauté monstrue
de Lucrèce. Tous les poètes latins qui étaient là le prirent pour un
ancien
Romain à son air et à son style ; mais les poètes
’il ne garantit point tout ce qu’il a dit de la prétendue sagesse des
anciens
Egyptiens. Ce grand, ce sublime Corneille, Qui p
ec mollesse, à une figure trop roide et mal terminée. La sévérité des
anciens
Romains donne à ce mot elegantia un sens odieux.
t guère parmi nous. Ce terme est consacré en français, comme chez les
anciens
Romains, à la sculpture, à la peinture, à l’éloqu
des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nations
anciennes
et modernes ; et le reste du discours n’est pas i
istoire, semble obtenir grâce pour cette hardiesse approuvée chez les
anciens
; il est égal à eux pour le moins dans cet endroi
er fut goûté des Français avant que Boileau parût ; et si des auteurs
anciens
, qui bronchent à chaque pas, ont pourtant conserv
and Bossuet, Fénelon, Pellisson, voulaient exprimer qu’on suivait ses
anciennes
idées, ses projets, ses engagements, qu’on travai
i ses derniers errements vis-à-vis des rentiers. Le style barbare des
anciennes
formules commence à se glisser dans les papiers p
ec une élégance et une force admirables, tant qu’il a eu à parler des
anciens
Egyptiens, des Grecs et des Romains ; mais, dès q
ont le plus grand nombre nous est interdit, étaient, dans les langues
anciennes
, autant de licences que les grands écrivains s’ét
appliquerai ce que Cicéron disait des tableaux modernes, comparés aux
anciens
: Quanto colorum pulchritudine et varietate flori
ne puis souscrire à cela. Corneille avait de grands modèles parmi les
anciens
; Racine ne l’a point suivi : personne n’a pris u
en peu de temps par la vaine ambition d’imaginer et de s’écarter des
anciens
modèles. XXXII. Ce que nous appelons une pensée b
e à leur place. Il ne faut pas craindre non plus de redire une vérité
ancienne
, lorsqu’on peut la rendre plus sensible par un me
rapport des choses, et de savoir les rassembler ; et les découvertes
anciennes
sont moins à leurs premiers auteurs qu’à ceux qui
s modernes, ils n’en montrent que la dépravation. VII. Remplir un mot
ancien
d’un sens nouveau, dont l’usage ou la vétusté l’a
les inscriptions, les maximes, les proverbes ; tout ce qui, chez les
anciens
enfin, pouvait être appelé nomes, et qui dépend,
On peut l’aimer, mais on ne doit pas l’exiger. Voltaire l’avait ; les
anciens
ne l’avaient pas. Ces Grecs inimitables avaient t
, de l’Académie française, venait de faire paraître son Parallèle des
anciens
et des modernes. 18. Boileau et Racine. 19. S
Aristote. Ce caractère de scrupuleuse exactitude manquait souvent aux
anciennes
traductions de la Poétique : je l’ai recherché, m
ques rapprochements entre Aristote et les plus célèbres auteurs, soit
anciens
, soit modernes, sur des questions d’histoire ou d
ous souvenir que ces strophes différent essentiellement de celles des
anciens
. § 38. Poèmes en général. — Classification.
sier pour cheval ; glaive pour épée ; ondes pour eaux ; antiques pour
ancien
; jadis pour autrefois ; soudain pour aussitôt, e
ment, et d’ailleurs assez commode, qui met d’abord les petites pièces
anciennes
fondées sur une disposition particulière des mots
eur Gilles Durand, le conseiller Jacques Gillot, Florent Chrestien, l’
ancien
précepteur d’Henri IV, Nicolas Rapin, prévôt de l
La Ménippée, dit M. Lenient1, a les proportions d’une farce de notre
ancien
théâtre, d’un de ces grands drames populaires au
Satire en France au xvie siècle. — Hachette. 1. Le sieur de Rieux,
ancien
petit commis des vivres, avait obtenu des Seize,
des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques
anciens
et modernes par M. l’abbé A. Piron Chanoine, Vica
A. Piron Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades,
ancien
Professeur de littérature. Un grand nombre de j
entaire. Il renferme, en substance, tous les préceptes légués par les
anciens
, et reproduits par les modernes, sur l’art d’écri
ns toujours fait, sous les yeux de nos enfant quelques pages de notre
ancienne
littérature, de la Chanson de Roland à Villon et
s groupé ces extraits dans une introduction paginée à part : les plus
anciens
sont accompagnés d’une traduction ; ceux du xve
tôt perdu que gagné à se proposer comme modèles les chefs-d’œuvre des
anciens
. A leur exemple, en effet, les historiens françai
u roi. Il est vrai qu’il y a des droits justifiés par des titres fort
anciens
qui permettent à quelques seigneurs de faire quel
les804 le trouvent un million de fois plus grand que la terre805. Les
anciens
ne comptaient que mille vingt-deux étoiles ; mais
t cet honnête homme. » Le maître de la poste d’Abbeville878 était une
ancienne
connaissance du chevalier de Gramont. Son hôtelle
à son nouveau talent d’étourdir tout le monde je ne sais quoi de son
ancienne
profession : il remuait sa tête ridiculement924 ;
que Mme de Dangeau1027et deux autres assez du commun. C’était dans l’
ancienne
chapelle. Les officiers, qui étaient avertis, ava
onde. Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de compliments à son
ancien
camarade, et lui fit ces lignes pour le congratul
nce. » Le marquis, stupéfait, la rage dans le cœur, alla chercher son
ancien
gouverneur, déposa ses douleurs dans son sein, et
! » Le petit homme rebondi ne fait qu’un saut et court embrasser son
ancien
camarade. Jeannot reconnut Colin ; la honte et le
ennemis ! » Il tombe aussitôt percé de coups. Ce dévouement digne des
anciens
Romains aurait été immortalisé par eux. On dressa
carlate ! Maudit soit le précieux vêtement que je révère ! Où est mon
ancien
, mon humble, mon commode lambeau de calmande1215
arlate, j’entre dans mon cabinet, si je baisse la vue, j’aperçois mon
ancien
tapis de lisières : il me rappelle mon premier ét
ès, n’étant pas très important, relève, suivant la jurisprudence de l’
ancien
régime, de la justice seigneuriale- C’est donc le
on ameublement, je suis loin de mes promenades accoutumées, et de mes
anciens
amis, loin de vous1316 de plus d’une lieue ! J’ir
ncy, où il avait demeuré1326, et une estampe du roi d’Angleterre, son
ancien
bienfaiteur1327. Sa femme était assise, occupée à
, à juste titre, considérer comme l’un des plus zélés défenseurs de l’
ancien
régime et de la religion ; les principaux sont le
a religion dans les pays lointains. Si nous pouvions revoir un de ces
anciens
vassaux que nous nous représentons comme une espè
sant le vivre et le couvert. Cette hospitalité, qu’on admire chez les
anciens
et dont on voit encore les restes en Orient, étai
anger dans leurs maladies a quelque chose de touchant et rappelle les
anciennes
mœurs : c’est une noble confiance de l’homme enve
ut qu’un œil intrépide a marqué. Ces Barbares, fidèles aux usages des
anciens
Germains, s’étalent formés en coin, leur ordre ac
à marcher ». — C’était mon tour !… En voyant approcher le fils de son
ancien
ami, et, j ose le dire, son aide de camp de prédi
exigences de l’érudition moderne, mais qui égale celui des historiens
anciens
par la vivacité dramatique et le surpasse par l’é
Hilperik. Au milieu des femmes qu’il avait épousées à la manière des
anciens
chefs germains, sans beaucoup de cérémonie1512, i
à ces mots, lui répondit : « Monsieur le doyen, je suis ferme dans l’
ancienne
religion catholique romaine, et j’entends verser
x sur le croissant1541 renversé. Cette citadelle, c’était le Kremlin,
ancien
séjour des czars. A cet aspect magique, l’imagina
ar suite de la réduction des legs, et il les employa au soulagement d’
anciens
militaires dénués de secours. « Je suis heureux,
’un grand uniforme qu’il conservait comme une sorte de relique de ses
anciens
jours. Il en fit découper et vendre les galons. U
andes, qui devaient remplacer le briquet phosphorique, le retrait des
anciennes
monnaies, obligation du système métrique, la créa
ses chevrons1738 de père de famille, sans retourner la tête vers ses
anciens
camarades de lit, qui passaient maréchaux, prince
fut subitement imprimée sur les traits de Mlle Lefort, au jour, déjà
ancien
, où cette personne lui confisqua sans nul droit u
résent, ce marché de la curiosité était abondamment fourni de meubles
anciens
, d’estampes anciennes, de vieux tableaux et de vi
la curiosité était abondamment fourni de meubles anciens, d’estampes
anciennes
, de vieux tableaux et de vieux livres, de crédenc
es sujets de ces fables sont le plus souvent empruntés aux fabulistes
anciens
, notamment à Esope et à Phèdre2148; mais en metta
vention des arts étant un droit d’aînesse, Nous devons l’apologue à l’
ancienne
Grèce2182 ; Mais ce champ ne se peut tellement mo
s poèmes dont plusieurs avaient été publiés isolément et dont le plus
ancien
remonte à 1839. Son œuvre poétique est donc de pe
rdre à l’horizon. A quoi songent ainsi, dans leur calme attitude, Ces
anciens
du troupeau, semblables à des dieux2839 ? Est-ce
, Agacez aujourd’hui le lion débonnaire ; La Convention peut, comme l’
ancien
Romain2872, Sur l’autel attesté posant sa forte m
ncérité et la profondeur du sentiment, une œuvre sans pair dans notre
ancienne
littérature. — Nous suivons l’édition publiée par
e 1. 65. Ne. Dans les propositions négatives et interrogatives, les
anciens
auteurs ont souvent employé ne avec le sens de et
où étaient lancés des projectiles. 144. Lui tira… et l’atteint. Nos
anciens
écrivains mélangeaient librement, dans le récit,
propositions subordonnées n’était pas aussi strictement réglé dans l’
ancienne
langue qu’il l’a été depuis la fin du xviie sièc
5. Rompus, défaits. 156. En icelui, dans ce château. Icelui, forme
ancienne
du pronom et de l’adjectif démonstratif. 157. P
essivement par trois comités. 197. Le tribunal de l’Aréopage, dans l’
ancienne
Athènes, était renommé pour sa sagesse. 198. (I
c ne rien faire de sérieux. 264. Approuver se trouve employé dans l’
ancienne
langue avec le sens qu’il a conservé et avec ceux
es pots avec ces drogues. 276. Couchées, étendues, étalées. 277. L’
ancienne
langue ne distinguait pas entre chaque et chacun
du subjonctif ou de l’indicatif était moins strictement réglé dans l’
ancienne
grammaire. 288. Dedans, dans cette verrerie. 2
’inversion du sujet est beaucoup plus fréquente qu’aujourd’hui dans l’
ancienne
langue et jusque dans les premières années du xvi
vêtir. L’emploi de l’infinitif pris comme substantif, constant dans l’
ancien
français, est encore fréquent au xvie siècle. Le
ir page 32, note 4. 463. Estour, combat. Mot, d’origine germanique,
ancien
dans la langue, mais qu’on ne trouve plus après l
des lièvres. C’est de cette idée que s’amuse Balzac. 475. Les poètes
anciens
ont souvent parlé de fleuves roulant des paillett
et qui marque l’extrême abondance. 484. Au, dans le. 485. Cettui,
ancienne
forme du pronom démonstratif, qui tombait dès lor
éreux, le cœur assez noble. Courage se trouve très fréquemment dans l’
ancienne
langue et au xviie siècle avec le sens de cœur.
flatter ses manies. 597. Viandes. Voir page 3, note 10. 598. D’un
ancien
. La maxime citée par Valère se trouve dans un ouv
d’une grande élévation, qui est le quatrième de ceux qui composent l’
Ancien
Testament. C’est à ce livre de Ruth (I, 17) que B
qu’à sa mort (424). Son histoire est racontée dans un des livres de l’
Ancien
Testament, le second livre d’Esdras ou le livre d
dieux, la poésie. 915. L’âge d’or, période fabuleuse que les poètes
anciens
placent à l’origine des sociétés et où les hommes
orter aux bretteurs et aux aventuriers. 980. Santillane, ville de l’
ancienne
province des Asturies. 981. Oviédo, capitale de
omme un véritable participe présent, au verbe frire, qui a eu, dans l’
ancien
français, le sens d’être appétissant. 995. Soû
ie. 1005. Défaut, manque. 1006. Salins, urineux, volatils. Dans l’
ancienne
médecine, ces termes désignaient les acides ou al
riter d’une grande partie de la fortune de son maitre. 1017. Pinte,
ancienne
mesure de capacité, qui valait 0 litre 931. 1018
i on sentait toujours l’influence qu’avait exercée sur son esprit son
ancienne
fonction de contrôleur des finances : Saint-Simon
suivante, lors de l’invasion afghane et ne retrouva plus dès lors son
ancienne
splendeur. La capitale est maintenant Téhéran.
à plusieurs fonctionnaires, ministres, gouverneurs, etc. — Médie, nom
ancien
de la région qui forme aujourd’hui, dans le royau
7. L’opuscule d où ce fragment est tiré est de 1771. 1104. Barrois,
ancien
pays, auquel correspond à peu près le département
n fait, on va le voir, n’avait rien de comparable à l’intrépidité des
anciens
Romains. 1159. Mlle Lambercier, sœur de M. Lamb
nel. 1199. Mme Le Vasseur, dont Rousseau épousa plus tard la fille,
ancienne
servante d’auberge. 1200. La lettre d’avis, la
pective. 1226. Publicain, littéralement collecteur d’impôts dans l’
ancienne
Rome ; puis, en général, financier qui s’occupe d
roverbialement avec le sens d’être expert, très savant. 1280. Gros,
ancienne
mesure de poids, valant environ 4 grammes. 1281.
au sénat, pour accuser inopinément de trahison et de lèse-majesté son
ancien
favori Séjan. 1343. La raison. C’est un mot de
thme de Corinthe.. 1380. Panagia : la Toute-Sainte. 1381. En grec
ancien
, acratos. 1382. Réflexion misanthropique, qui s
rbées. 1393. On sait que c’est avec ces attributs, en effet, que les
anciens
représentaient les dieux des fleuves. 1394. Co
chaîne du Taygète est dans la partie occidentale de la Laconie ; — l’
ancienne
Colonides paraît être la même que la moderne Coro
éâtre de Vespasien, ou Colisée, le plus vaste amphithéâtre de la Rome
ancienne
, dont ses ruines sont encore le vestige le plus i
eaubriand s’est plu à placer chez les Francs l’origine des armes de l’
ancienne
monarchie française, qui étaient, on le sait, tro
tique remaniement d’un thème populaire plusieurs fois utilisé par nos
anciens
conteurs. 1443. Monsieur. Courier feint que le
52. Voir la note 4 de la page 8. 1453. Demoiselle se disait, sous l’
ancien
régime, ou des femmes mariées non nobles, ou des
’est à propos de cet émouvant récit que Cuvillier-Fleury (1802-1887),
ancien
précepteur du duc d’Aumale et fils lui-même d’un
ppelés Sigebert et Chilpéric. 1512. Parmi ces femmes se trouvait une
ancienne
servante du palais, la célèbre Fredegonde, qu’on
ingt et un ans, était prisonnier depuis 1804 ; en raison de relations
anciennes
, l’amiral Collingwood, se liant à la parole qu’il
stique pour t’attendre quand tu rentres. 1684. Les gens attachés aux
anciennes
modes se nouaient encore les cheveux par derrière
qui réunit autour de lui un certain nombre d’adeptes. 1686. Maille,
ancienne
petite monnaie de cuivre, d’où la locution n’avoi
exemple, l’église Saint-Paul à Paris. 1720. Avricourt, village de l’
ancien
département de la Meurthe, qui fait aujourd’hui p
me rendais à Saverne et non à Dieuze. 1723. Sarrebourg, ville de l’
ancien
département de la Meurthe, qui fait aujourd’hui p
Invalides : c’est une partie des VIe et VIIe arrondissements. 1779.
Ancien
collège des Quatre-Nations, construit en 1672, su
utés. 1788. Grimoire, écrit mystérieux. Le mot est une déformation
ancienne
d’une variante dialectale de grammaire. 1789. E
couleur archaïque ; mais il n’a pas disparu de la langue. 1855. Mot
ancien
dans la langue (good aie, bonne bière), mais qui
otice), adresse cette fable (1526). 1857. Cestui, qui était, dans l’
ancienne
langue, le cas régime du démonstratif cest, abrév
Qu’on recourut, lorsqu’on recourut. — On peut distinguer, dans notre
ancienne
langue, deux verbes recourre : l’un est une autre
e que de la paille. 1898. Voulsissent, imparfait du subjonctif de l’
ancienne
conjugaison de vouloir. 1899. Cette constructio
es véritables requêtes. 1922. Empris, entrepris. Emprendre, qui est
ancien
dans la langue, n’a pas subsisté après le xvie s
ar aventure, peut-être. 1933. Onc, jamais. 1934. L’s était, dans l’
ancienne
langue, la marque des mots invariables : de là de
Treuve, trouve : cette forme se rencontre encore au xviie siècle. L’
ancienne
langue conjuguait régulièrement, d’après l’accent
laquelle Ronsard fait en même temps allusion au caractère sacré de l’
ancienne
monarchie française, regardée comme tenant son po
e : méprisant, en colère. 2009. Noble. 2010. Puisque. 2011. Dans l’
ancienne
constitution française, le roi, représentant de D
mépris, c’est-à-dire en la dépréciant. — Avecque est un souvenir de l’
ancienne
forme avecques (voir page 478, note 5), que le di
mais il reconnaît que la variante n’orra, donnée par d’autres textes
anciens
, semble préférable. — Orra est la 3e personne du
loie plus maintenant que comme adverbe, s’employait fort bien, dans l’
ancienne
langue et jusque dans le dix-septième siècle, com
ourrait à chaque instant noter ici des rapprochements avec les poètes
anciens
, notamment avec Horace et Virgile. 2074. Soin,
e palais avait été construit par François ler sur l’emplacement d’une
ancienne
forteresse que Charles V avait habitée. Mais ses
omptueusement décoré par François Ier, après avoir été habité par nos
anciens
rois, il fut encore embelli et agrandi par ses su
ntif ni pronom. La phrase serait donc incorrecte aujourd’hui ; mais l’
ancienne
grammaire était, sur bien des points, moins rigou
mière personne des verbes français n’en prenait point non plus dans l’
ancienne
langue. On a écrit jusqu’aux premières années du
tuant une sorte de droit d’aînesse, il faut reconnaître que c’est à l’
ancienne
Grèce que nous devons l’apologue (allusion à Ésop
opres actions par des fanfares, et ce dernier mot lui-même vient de l’
ancien
espagnol fanfa, vanterie. 2279. Entendez : le co
os, mots grecs qui signifient les mœurs et les passions, mais que les
anciens
ont aussi employés pour désigner les sentiments d
e sujets plus ou moins fantastiques et qui n’ont aucun rapport avec l’
ancienne
ballade. 2341. Bouts-rimés. Pièce de vers cons
XI, iv). 2392. Voi. Voir la note 5 de la page 512. 2393. Arpent,
ancienne
mesure agraire de valeur variable : l’arpent de P
rsonnage légendaire, que les Grecs regardaient comme un de leurs plus
anciens
poètes. 2398. Étude, occupation. 2399. Stupid
quel on donne une leçon, on adresse des remontrances. 2405. L’aune,
ancienne
mesure qui équivaut à lm, 20. 2406. Pour quel s
rs riment pour les yeux, non pour l’oreille. 2437. Plusieurs auteurs
anciens
rapportent ce mot d’Annibal. 2438. J’étais atte
jeunesse sur Marius. 2496. Malgré les conseils de son père Alvarez,
ancien
gouverneur du Pérou, Gusman, qui lui a succédé da
s général au mot précis et exact, réputé moins noble. 2524. Albion,
ancien
nom de l’Angleterre, qui, se rattachant comme le
her, pour l’étymologie, les mots équiper et équipage (équiper, dans l’
ancien
français, a eu le sens de s’embarquer). 2562. N
Mais de plus il est roi, c’est-à-dire, suivant les théories du droit
ancien
, le représentant de Dieu même sur la terre. 2640
r Bossuet dans ses Sermons (voir page 96, note 1). 2683. Un général
ancien
. Le père du poète (1774-1828), Volontaire en 1791
l’architecte Soufflot (1714-1780), fut d’abord destiné à remplacer l’
ancienne
église de Sainte-Geneviève. En 1701, l’Assemblée
ce était exercé par la postérité d’Aaron, frère de Moïse. 2707. Les
anciens
, ceux que, dans les nations occidentales, on appe
ète essaie de rappeler la naïveté de ces chants, si nombreux dans nos
anciennes
provinces, par lesquels la piété populaire célébr
ns la première moitié, a été lue à l’inauguration du monument que les
anciens
élèves du lycée de Lyon consacrèrent, après la gu
om donné, sous la Révolution, aux personnes qui avaient porté, sous l’
ancien
régime, un titre de noblesse. 2863. Faire table
t allusion à la finesse, à la délicatesse proverbiale de l’esprit des
anciens
Athéniens. 2951. La servante de Molière : elle
me qui ne figure pas encore au dictionnaire de l’Académie. 2980. Mot
ancien
dans la langue, quoique l’Académie ne l’ait admis
n légèrement gazeux, et qui se rattache probablement lui-même à moût (
ancienne
orthographe moust)., nom du jus de raison qui vie
d moins beaux. Ce qui est certain, c’est qu’il existait un drame de l’
Ancienne
Comédie intitulé ІІέρσαɩ, et que l’on attribuait
poëte obscur, dont le souvenir est conservé dans Athénée et dans une
ancienne
vie de Démosthène.)
e VIII. A un seul homme.] Nous suivons la leçon de Vahlen (1874). L’
ancien
texte est τῷ γένει, d’où Vettori avait déjà tiré
a Poésie épique grecque (Cologne, 1840), p. 59. La Théséide.] Le plus
ancien
des poëmes ainsi intitulés paraît être celui que
stome, Discours iv, t. I, p. 149, éd. Reiske, et par d’autres auteurs
anciens
. Les étoiles.] Ἀστέρας est peut-être une faute de
vons fait dans la traduction ? Dacier s’y résigne Batteux, d’après d’
anciennes
éditions, lit οὺϰ ἄτεχνοι, en s’appuyant sur un p
ques, et que la médisance est la félicité des oreilles. L’audace de l’
ancienne
comédie a eu beaucoup plus d’applaudissements que
te de son théâtre, qu’il a quelquefois hasardée contre les règles des
anciens
, et enfin de ses dénouements ; car il ne s’est pa
ans ses rimes, élégante, nombreuse, harmonieuse : exact imitateur des
anciens
, dont il a suivi scrupuleusement la netteté et la
ithridate, en Porus et en Burrhus ? Ces passions encore favorites des
anciens
, que les tragiques aimaient à exciter sur les thé
ocèse. En visitant chaque année toutes les paroisses de la Flandre, l’
ancien
maître de l’héritier des rois ne dédaignait pas d
oup d’Églises autrefois fameuses : affaiblissement et corruption de l’
ancien
monde. Depuis que Jésus-Christ a été élevé sur l
ons immenses qui s’ouvrent tout à coup ; un nouveau monde inconnu à l’
ancien
et plus grand que lui274. Gardez-vous bien de cro
es croyants se multiplie de jour en jour ; l’Église refleurit, et son
ancienne
beauté se renouvelle. Là, être chrétien, et ne pl
icité ! ô foi vierge ! ô joie pure des enfants de Dieu ! ô beauté des
anciens
jours que Dieu ramène sur la terre, et dont il ne
rroser de nouvelles terres, il détourne son cours et ne laisse dans l’
ancien
canal que des sables arides. La foi ne s’éteindra
ure du vrai et commencer à se former au bon goût. Dans les écrits des
anciens
qu’on leur fait lire, ils peuvent aisément, pourv
idée du beau, que l’on s’est rendue familière par l’habitude avec les
anciens
, et qui s’est profondément gravée dans l’âme, y p
une puissante barrière, en les fortifiant par la lecture assidue des
anciens
et de ceux des modernes en qui règne pareillement
ngue s’est depuis enrichie n’ont pu encore effacer les grâces de leur
ancienne
simplicité. Mais, en général, quel faux goût d’él
nt le parti du plus faible. C’était, dit Denys d’Halicarnasse319, une
ancienne
coutume des Romains d’accorder toujours leur seco
gnole jusque-là invincible, aussi forte, aussi serrée que la phalange
ancienne
si estimée, et qui s’ouvrait, avec une agilité qu
ent ce qui plaît, mais ce qui plaît avec attrait : c’est pourquoi les
anciens
avaient imaginé que la déesse de la beauté ne dev
aux, stérile, abandonnée, reprendra bientôt avec une nouvelle vie son
ancienne
fécondité ; et nous, Dieu bienfaiteur, nous la se
coraient la plupart des rivières et même celle de la capitale389. Les
anciens
ne s’étaient pas contentés de faire du cygne un c
funéraires. Nulle fiction en histoire naturelle, nulle fable chez les
anciens
, n’a été plus célébrée, plus répétée, plus accréd
ns ; et cependant le même intérêt nous affecte autant dans l’histoire
ancienne
que si tout cela s’était passé de nos jours. Que
à chaque classe ; quelques morceaux nouveaux ont pris place parmi les
anciens
. Ce travail a été fait sous la direction de M. G.
s’il était véritablement l’oint du Seigneur. 12. Cette licence de l’
ancienne
comédie grecque a été également flétrie par Cicér
t-elle en rendant compte d’un dîner chez M. de Lamoignon, soutint les
anciens
, à la réserve d’un seul moderne qui surpassait, à
iers, ensuite de cela, ensuite de quoi. 51. De là vient que dans nos
anciennes
cours de magistrature, où siégeaient des ecclésia
littérature au dix-huitième siècle, xve leçon) sur la dureté de nos
anciennes
lois pénales, et l’absence trop générale alors, d
, l’un de ces magistrats qui, comme son père, furent l’honneur de nos
anciens
parlements. Adressée à une personne de ses proche
t rempli de grec et de latin, qui admire aveuglément tous les auteurs
anciens
; qui ne croit pas que l’on puisse faire de nouve
bas Aristote, Épicure, Hippocrate, Pline ; qui blâme tous les auteurs
anciens
; qui trouve à la vérité quelques endroits passab
re à l’Académie, elle était adressée à Dacier, partisan très zélé des
anciens
; elle suffirait à placer Fénelon au premier rang
onne a donnée des Œuvres de Rollin. M. Patin, Mélanges de littérature
ancienne
et moderne, a écrit sa vie : voy. p. 538 et suiv.
ragé par son succès, que Rollin entreprit successivement son Histoire
ancienne
et son Histoire romaine : mais la mort l’arrêta d
des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nations
anciennes
et modernes ; le reste du discours n’est pas indi
, putrique facit jam robore pallor Attonitos… 369. De là, chez les
anciens
, la fable de Prométhée : voy. la tragédie de ce n
y a quelque affectation dans ce trait. 378. De là ce mot de Pline l’
ancien
: « Profecto in oculis animus habitat. » Hist. na
itif, pris comme substantif, est un heureux emprunt de Rousseau à nos
anciens
écrivains, qui l’avaient eux-mêmes imité des Grec
re en vue de remplir son devoir… » C’était aussi le sens de la maxime
ancienne
: « Tota virtus in actione consistit. » 408. O
Euripide voulait que la guerre fût poussée avec vigueur. Le chef de l’
ancienne
comédie grecque voyait dans les tendances philoso
venir. Le temps et la connaissance plus approfondie des littératures
anciennes
devaient porter quelque atteinte à cette première
exprimée de la manière la plus franche et la plus heureuse. » 457.
Ancienne
forme du verbe courir conservée dans la langue de
lard ! » De là ce jugement de Voltaire : « J’ai cherché dans tous les
anciens
et dans tous les théâtres étrangers une situation
te observation que Saint-Évremond a faite, en traitant de la Tragédie
ancienne
et moderne : « Ce qu’on doit rechercher dans la t
, et encore cet emploi y est-il fort rare. 553. On disait dans notre
ancien
idiome, remarque M. Walckenaer, louvat, lovel, lo
re, réagi contre l’école exclusive qui sacrifiait trop facilement nos
anciennes
richesses de tour et d’expression. 554. On n’a
dans le sens de situation d’esprit, disposition du cœur. 556. Cette
ancienne
superstition est attestée par ce vers de Virgile,
me tant de choses ! 558. Pour lacs c’est-à-dire lacet (laqueus). Nos
anciens
poètes ne faisaient aucun scrupule de modifier, p
I, 4. 566. Cicéron : de la Vieillesse, ch. 7, rappelle ce vers d’un
ancien
poète : le vieillard, dit Cécilius Statius, Seri
La Fontaine regretta sincèrement le scandale de quelques-unes de ses
anciennes
poésies. Pour réparer sa faute, il se livra à la
sant de Bélise, qui croit que tous les hommes rendent les armes à son
ancienne
beauté, est une imitation supérieure que Molière
sale, partisan des vieilles mœurs, a quelque tendresse aussi pour les
anciens
mots. 619. Cette saillie paraît empruntée à Mont
e qui avec Chapelain, Scudéry, etc., représentaient le faux goût de l’
ancienne
littérature, détrônée par Boileau. 632. Pour dép
s du Rhin ; c’est aujourd’hui le Saint-Gothard. 654. On sait que les
anciens
représentaient les fleuves sous la figure d’un di
avait été déclaré imperator par le sénat ; mais ce titre, pris dans l’
ancienne
acception, était purement honorifique à son égard
scription leur gloire et leurs vertus. 717. Nourri de la lecture des
anciens
, Racine s’est rappelé ce trait de Pline le jeune,
utte. Au reste, la même pensée se retrouve souvent exprimée chez les
anciens
. Labérius, cité par Sénèque le philosophe, de Ira
genre de l’ode et au sujet ici traité, est, on le voit, emprunté aux
anciens
. — Cet appareil mythologique qu’ils aimaient, et
int ces tragiques fureurs, etc. 762. C’est le μάντις, le vates des
anciens
; le mouvement est emprunté d’Horace, Od., III, 3
cibus mansuescere corda. Virg., Géorg., IV, 470. 766. Dans le sens
ancien
d’esprits, cœurs. 767. Cette manière de dire que
ment paraît perdu, a fait un commentaire sur les ouvrages dramatiques
anciens
et modernes, auquel il avait consacré de nombreus
on, de celui de Gaels, par lequel on désignait primitivement les plus
anciens
habitants de notre contrée, les Celtes. La trace
yon qu’avait eu Voltaire en finissant lui a manqué. » 813. Chez les
anciens
, Euripide avait traité ce même sujet, et sa tragé
uoique très riche de son propre fonds, a beaucoup puisé soit chez les
anciens
, soit chez les modernes ses prédécesseurs. Il a p
ngue fut souvent parlée avec distinction, patricien de vieille roche,
ancien
sénateur du Piémont, représentant d’un souverain
de cette langue ne tient point à ses formes actuelles : il est aussi
ancien
que la langue même ; et déjà, dans le treizième s
Il ne faut pas oublier, que de Maistre est un partisan fougueux de l’
ancien
régime. On peut comparer à ce morceau la disserta
les desseins du Seigneur, qui successivement a fait Rome pour l’homme
ancien
et Paris pour l’homme nouveau. Le doigt éternel,
s orateurs, ne prenaient guère leurs autorités que dans les écrivains
anciens
, et dans un petit nombre d’orateurs de la chaire.
d’orateurs de la chaire. J’ai dû citer les modernes de préférence aux
anciens
, et, parmi les modernes, à l’autorité des Fléchie
mitif. A la nécessité il faut pourtant joindre une autre cause, aussi
ancienne
et aussi puissante. Dans les premiers temps, les
rtes et à des altérations continuelles. Consacrés par l’écriture, les
anciens
mots ne s’effacèrent plus si vile de la mémoire d
i ont dû former le premier langage du genre humain, la partie la plus
ancienne
du discours est cette classe de mots qui exprimen
IV. Des principaux caractères de la langue française. Les plus
anciens
possesseurs du sol que nous habitons, les Celtes
ement aucune de ces homélies n’est parvenue jusqu’à nous, et les plus
anciens
monuments que nous possédions de cette langue rom
r, et qui n’ont rien de commun avec le latin ou l’allemand, sont de l’
ancien
gaulois ou celte, comme tête, jambe, sabre, aller
ris encore une consistance régulière. François Ier abolit, en 1539, l’
ancien
usage de plaider, déjuger, de contracter en latin
énervé par l’affectation et la mollesse dans les derniers temps de l’
ancienne
monarchie, se retrouva plus capable de sérieux et
erminaison des noms substantifs. De là sont venus les cas des langues
anciennes
: le génitif exprima la dépendance ; le datif exp
rouvons à cet égard une différence bien remarquable entre les langues
anciennes
et la nôtre. Pour nous former une juste idée de c
vant tout le nom de l’objet qui les occupe ; etles passions sont plus
anciennes
que la logique. Nous pourrions donc en conclure q
er, et c’est effectivement celui qu’ont adopté la plupart des langues
anciennes
, comme le grec et le latin ; c’est celui que suiv
’il soit, tous les moyens possibles de se faire croire. Une allégorie
ancienne
représentait l’éloquence sous les traits d’Hercul
discours. C’est la forme extérieure de l’art, et, comme disaient les
anciens
, l’éloquence du corps. Elle est au discours ce qu
e, enfin inspiré d’un génie extraordinaire, et aidé de la lecture des
anciens
, fit voir sur la scène la raison, mais la raison
de l’influence que les conquêtes d’Alexandre ont exercée sur le monde
ancien
, commence par rechercher à quelles causes il faut
t genre, dans les m monuments, dans les traditions, dans les ouvrages
anciens
ou modernes, analogues au sujet qu’ils traitent.
e des passions dans le discours, nous citerons un passage d’un auteur
ancien
, d’Aulu-Gelle, qui contient un rapprochement curi
in, met d’abord en avant des exemples tirés de l’histoire des peuples
anciens
: « César envoya-t-il un cartel à Caton, ou Pompé
sent un éternel adieu à la mer et aux vaisseaux ; et, comme disait un
ancien
auteur, ils n’en peuvent même supporter la vue. C
ier le sujet : c’est le reproche que l’on adresse à Sénèque parmi les
anciens
, et à Fléchier parmi les modernes. On trouve dans
scurcir leurs pensées et fatiguer leur lecteur. Démosthène, parmi les
anciens
, et chez nous Voltaire, dans ses ouvrages histori
poétiques sont plus difficiles dans notre langue que dans celles des
anciens
, parce que ses procédés sont plus méthodiques, et
e fleuve, pour le Tibre ; la montagne sainte, pour le mont Sinaï. Les
anciens
disaient : la ville par excellence, pour désigner
re avec Buffon : le style est l’homme même. On peut, à l’exemple des
anciens
, rapporter les divers genres de style à trois pri
paux : le bas, le medium et le haut. Nous adopterons donc la division
ancienne
; mais nous aurons soin de subdiviser en plusieur
qui ont fait trembler tout l’univers ; quand vous voyez les Assyriens
anciens
et nouveaux, les Mèdes, les Perses, les Grecs, le
s de l’action : aussi ne comprenons-nous pas bien comment les acteurs
anciens
pouvaient agir sur les spectateurs lorsqu’ils jou
père. Au milieu de son désespoir, le hasard lui fit revoir Colin, son
ancien
ami d’enfance, qu’il avait oublié pendant sa pros
de. « Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de compliments à son
ancien
camarade, et lui fit ces lignes pour le congratul
nt d’agréable et d’utile que l’histoire du jour. Toutes les histoires
anciennes
, comme le disait un de nos beaux esprits, ne sont
ence. » Le marquis stupéfait, la rage dans le cœur, alla chercher son
ancien
gouverneur, déposa ses douleurs dans son sein, et
! » Le petit homme rebondi ne fait qu’un saut, et court embrasser son
ancien
camarade. Jeannot reconnut Colin ; la honte et le
cée contre Foucquet. Il rappelle le principe fondamental pose par les
anciennes
lois françaises, que nul ne peut être distrait de
re, par l’ordonnance de Blois, par beaucoup d’autres ordonnances plus
anciennes
, renouvelées d’âge en âge, les rois vos prédécess
ement ; le roi changea cette peine en une détention perpétuelle, et l’
ancien
surintendant fut enfermé au château de Pignerol,
la renaissance, sur le seuil d’un nouveau monde. Le goût des modèles
anciens
, les traductions qui se multiplient, la vogue de
-d’œuvre. Entre les années 1457 et 1500, plus de treize cents auteurs
anciens
furent livrés ainsi à l’ardente et studieuse curi
eurent du moins l’avantage de propager aussi parmi nous le culte des
anciens
. Notre sol n’attendait que la semence. Le climat
lide », comme disait Henri IV, il alliera la bravoure irréfléchie des
anciens
chevaliers à une volonté despotique et étourdie ;
la voyelle u, dont l’usage s’est perpétué au nord de l’Italie, dans l’
ancienne
Gaule Transpadane ; car c’est seulement au sud du
, enfin, inspiré d’un génie extraordinaire, et aidé de la lecture des
anciens
, fit voir sur la scène la raison ; mais la raison
our la gloire de son pays ! comparable, je ne dis pas à tout ce que l’
ancienne
Rome a eu d’excellents poètes tragiques, puisqu’e
s difficile que chez la nôtre de rendre une véritable vie à la poésie
ancienne
. Les premiers poètes formèrent le génie de leur l
e naïveté mais alors Aristote ne s’accorde pas avec d’autres auteurs
anciens
, qui reconnaissent que le griphe, espèce d’énigme
ez plus haut, p. 115 et comparez Quintilien, VIII, 3, § 61. Euclide l’
ancien
.] C’est peut-être le célèbre Euclide, chef de l’É
érience ; on ne peut ni les abroger ni en substituer de nouvelles aux
anciennes
. Il ne s’agit que de les expliquer, de les dévelo
r, ouvrage considérable, et traité le plus complet que nous ayons des
anciens
sur l’éloquence39. Il est inutile de parler de no
rver. La critique littéraire ne paraît pas avoir été exercée chez les
anciens
comme chez nous. On trouve souvent dans leurs ouv
de littérature qu’on avait autrefois, et qui ont gardé jusqu’ici leur
ancienne
réputation. Ce que l’on appelle polémique (c’est
eur reprocher de plus d’avoir copié trop servilement les ouvrages des
anciens
sur l’art oratoire, d’avoir répété pour ainsi dir
ensaient qu’un pareil ouvrage était susceptible. J’ai lu les rhéteurs
anciens
, j’ai lu aussi les rhéteurs modernes les plus est
pproprie leurs pensées en les fondant avec les mïennes. En citant les
anciens
je me suis servi des traductions les plus estimée
e raison tirée de la nature même. En cela j’ai suivi les exemples des
anciens
, d’Aristote surtout qui le premier a puisé la rhé
élèves. La dialectique et l’éloquence ont une affinité palpable. Les
anciens
ne les séparaient jamais ; ils regardaient la pre
dont les talens et les vertus réalisent si bien la définition que les
anciens
donnaient de l’orateur : Vir probus dicendi perit
oquence naturelle, éclairée et réglée dans l’usage de ses moyens. Les
anciens
ont défini l’éloquence ainsi cultivée, l’art de p
nt dans la connaissance du cœur humain. Trois genres de causes. Les
anciens
avaient divisé toutes les matières oratoires en t
n des matières oratoires qui nous convient le mieux. La division des
anciens
n’est pas sans mérite, et comprend assez exacteme
indrons l’éloquence du panégyrique. Division de la rhétorique. Les
anciens
reconnaissaient dans l’œuvre oratoire cinq partie
. I, n°. 218.) Connaissances étendues nécessaires à l’orateur. Les
anciens
exigent qu’autant qu’il est possible l’orateur ne
réunissent souvent ensemble. Ce que c’est que lieux d’argumens. Les
anciens
, qui voulaient tout réduire en art, en avaient fa
e ? » Objet de la méthode des lieux. Par la méthode des lieux, les
anciens
voulaient rendre continuellement présentes à l’es
Chez nous le blâme est plus rare que la louange. Le genre que les
anciens
appelaient démonstratif renfermait la louange et
s appelaient démonstratif renfermait la louange et le blâme. Dans les
anciennes
républiques, où l’éloquence a jeté un si brillant
ent qui ne convient qu’à la tribune. L’avocat ne doit pas imiter les
anciens
sans restriction. L’éloquence du barreau est plu
t à chacune de ces deux questions. Deux espèces de preuves selon les
anciens
. Les anciens distinguent deux sortes de moyens d
ces deux questions. Deux espèces de preuves selon les anciens. Les
anciens
distinguent deux sortes de moyens de prouver ; ce
’une et même chose, elles répondent aux preuves non artificielles des
anciens
. Preuves indirectes ou par analogie. Les preuve
e sur des rapports avec le point en question ; ce sont celles que les
anciens
nomment artificielles. A la première classe appar
sistit argumentationis. (L. V, c. 10)1 . C’est à ces preuves que les
anciens
ont assigné certains lieux. C’est à l’ordre des
est à l’ordre des preuves dont nous nous occupons maintenant, que les
anciens
ont assigné certains lieux, loca argumentorum, d’
rtu de celui qui parle. L’orateur doit être homme de bien. Chez les
anciens
, l’idée de l’orateur renfermait celle de l’homme
Orat., l. II, n. 211.) Motifs propres à exciter les passions. Les
anciens
ont analysé les motifs propres à exciter l’amour,
de l’entraîner. Les modernes font moins usage du pathétique que les
anciens
. 4°. Nos orateurs font moins usage du pathétique
les anciens. 4°. Nos orateurs font moins usage du pathétique que les
anciens
. Pourquoi. L’éloquence délibérative et judiciai
e d’écrire. Ce mot vient de l’instrument en forme d’aiguille dont les
anciens
se servaient pour tracer les lettres sur des tabl
ien conçu ; ce sont aussi celles qui coûtent le moins à trouver. Les
anciens
réduisaient à trois les genres du style. Les anc
à trouver. Les anciens réduisaient à trois les genres du style. Les
anciens
, amoureux de systèmes, et qui enseignaient tout à
à l’autre. Classification par Rollin. Rollin, par respect pour les
anciens
, a conservé cette division du style. Mais il est
apport des sons avec les paroles. » (Traité du Sublime, c. 32.) Les
anciens
y mettaient la plus grande importance. Les ancie
me, c. 32.) Les anciens y mettaient la plus grande importance. Les
anciens
mettaient la plus grande importance aux préceptes
s règles constantes, comme le grec et le latin. Aussi la doctrine des
anciens
sur cette partie de la composition, n’est-elle pa
. Cependant, tout inférieure qu’elle est sous ce rapport aux langues
anciennes
, elle est susceptible de se revêtir des grâces et
a de sujets différens ; rien n’est plus vrai. Cependant les rhéteurs
anciens
et les modernes à leur exemple, n’ont distingué q
sous de la pensée, qui ne la rendent qu’à demi ou qui la forcent. Un
ancien
(Zénon) voulait que chaque mot portât le caractèr
ent ce qui plaît, mais ce qui plaît avec attrait ; c’est pourquoi les
anciens
avaient imaginé que la déesse de la beauté ne dev
sc. pour la Couronne.) Par ce serment, ajoute Longin, il déifie ces
anciens
citoyens, et montre qu’il faut regarder tous ceux
; on ne déplore pas la destruction d’une ville, sans se rappeler son
ancienne
splendeur, etc…. Ces parallèles, en même temps qu
ans toutes les principales branches des connaissances humaines : « L’
ancienne
Mythologie, parmi ses divinités, en avait une qu’
a grandeur. » Exemple. « Les descendans de ces races illustres et
anciennes
, dit-il, auxquelles personne ne dispute la supéri
, que Clodius a détruits et profanés ; et, vous autels albains, aussi
anciens
que ceux du peuple romain, et associés à leur cul
emplir. (Voltaire, Rome sauvée, act. IV, sc. VI.) Obsécration. Les
anciens
employaient souvent à la fin de leurs discours la
s. Chapitre II. De l’action. Importance de l’action. Les
anciens
ne croyaient pas que l’on pût être éloquent sans
e geste est l’expression de la pensée par les mouvemens du corps. Les
anciens
l’avaient porté à une perfection incroyable. On v
médien. » (Essai sur l’éloquence de la chaire. ch. 78. L’action des
anciens
était différents de la nôtre. Nous devons faire
ns faire remarquer que nous n’adoptons pas tout-à-fait l’idée que les
anciens
se faisaient de l’action oratoire. Ils pensaient
s. Néanmoins, l’on a distingué l’auteur qui s’enrichit aux dépens des
anciens
de celui qui se revêt des dépouilles des modernes
uoi on cite ce passage ingénieux d’un auteur français : « Prendre des
anciens
et faire son profit de ce qu’ils ont écrit, c’est
ition de l’éloquence. 1. Marmontel observe que cette définition des
anciens
n’embrasse pas tout le défini : « Lorsqu’on a déf
ette observation est fondée. Dans leur définition de l’éloquence, les
anciens
n’avaient en vue que celle de la tribune et celle
au. Elle doit prouver principalement. L’avocat ne doit pas imiter les
anciens
sans restriction. L’éloquence du barreau peut en
uestion de fait. Question de droit. Deux espèces de preuves selon les
anciens
. Preuves non artificielles. Preuves artificielles
trans. (Cic, de inv. Rh.., l. I, n°. 29.) C’est à ces preuves que les
anciens
ont assigné certains lieux. Ces lieux sont dans l
es de pathétique. Les modernes font moins usage du pathétique que les
anciens
. Pourquoi. Les mouvemens oratoires doivent recevo
. La pensée n’en est pas moins la partie essentielle du discours. Les
anciens
réduisaient à trois les genres du style. Division
ossuet. Cette espèce d’harmonie ajoute beaucoup au sens des mots. Les
anciens
y mettaient la plus grande importance. (1). Les
a recherche. L’action d’un comédien ne lui convient pas. L’action des
anciens
était différents de la nôtre. Trois moyens de se
, nous le laisserons faire ! Je ne veux point rappeler l’exemple trop
ancien
de C. Servilius Ahala, qui, voyant Spurius Melius
, obscurs et pauvres, auxquels ils n’aient fait espérer le retour des
anciennes
déprédations. Les uns et les autres, Romains, je
ion de leurs biens, soit prodigalité, ils sont écrasés de dettes déjà
anciennes
, et fléchissent sous le poids. Fatigués d’assigna
r, dans cette vie, aux méchants une terreur salutaire, la sagesse des
anciens
a imaginé des supplices réservés, dans les enfers
rgèrent Cicéron de soutenir leur cause. Cicéron composa donc contre l’
ancien
préteur une série de discours dont celui intitulé
ue dans toute la Sicile, cette province si riche, qui conserve tant d’
anciens
monuments, où sont tant de villes, tant de famill
. Ô temps ! ô mœurs ! l’exemple que je vais vous citer n’est pas fort
ancien
. Il y en a beaucoup parmi vous qui ont connu L. P
é à la république, dont l’aïeul et les ancêtres étaient des rois fort
anciens
et fort illustres, maître lui-même d’un vaste et
is encore aux dieux immortels. XXXIII. Ségeste est une des plus
anciennes
villes de la Sicile ; on sait qu’Énée, échappé de
é. Galèze, Agrigente, recouvrèrent ce qu’elles avaient perdu dans les
anciens
temps ; entre autres choses ce fameux taureau, l’
vec de grands transports de joie et d’allégresse, la posèrent sur ses
anciens
autels. Elle était sur un piédestal élevé, qui po
ur renvoyait les dieux de leurs pères, qu’il venait d’enlever à leurs
anciens
ennemis, et, dans ces derniers temps, le plus ind
ages ; qui fut enfin rétablie par la valeur du grand Scipion dans son
ancien
temple et dans son premier culte ? Après cet indi
second Africain, et P. Scipion protège celui qui les a détruits ? Nos
anciens
ont fait une loi sacrée à chacun de défendre et d
l’univers. Dans le sanctuaire de cette chapelle était une statue très
ancienne
de la déesse ; les hommes ne l’avaient jamais vue
ecrètement, pendant la nuit, cette statue de ce temple si saint et si
ancien
. Le lendemain, les jeunes et les anciennes prêtre
e de ce temple si saint et si ancien. Le lendemain, les jeunes et les
anciennes
prêtresses de ce temple, femmes vertueuses et de
e plusieurs autres exemples, apprenez comment il pilla un temple très
ancien
et fort célèbre. Dans la première action, vous av
ique d’étoffes à l’usage des femmes. Assez près de cette ville est un
ancien
temple de Junon, bâti sur un promontoire. Il a to
d’images de la Victoire faites de la même matière, chefs-d’œuvre des
anciens
maîtres. En un mot, Verrès, d’un seul coup de mai
r en si peu de mots une action si détestable. XLVIII. C’est une
ancienne
opinion, fondée sur les histoires et les monument
de P. Mucius et de L. Calpurnius, on y trouva qu’il fallait fléchir l’
ancienne
Cérès. On choisit aussitôt des prêtres dans l’aug
udiciaire ; je me contente de vous dire que c’est cette même Cérès si
ancienne
, si respectée, l’objet principal de l’adoration d
ès et de la Victoire ; que s’ils l’obtenaient, alors, pour observer l’
ancienne
coutume des Ennéens, quoiqu’il eût tant persécuté
’étend jusqu’à l’embouchure de l’un et de l’autre : c’est là qu’est l’
ancien
palais d’Hiéron, où logent aujourd’hui nos préteu
. La troisième ville se nomme Tycha, parce qu’il y avait autrefois un
ancien
temple de la Fortune ; on y voit une très belle a
ure, mais parce qu’ils rappelaient et les actions et la figure de ces
anciens
rois. Et voyez combien ce tyran fut plus funeste
fendirent à tout esclave de porter des armes. Ce que je vais dire est
ancien
, et, à cause de la sévérité de l’exemple, peut-êt
es exploits militaires de votre héros ! On connaitra alors toutes ses
anciennes
campagnes ; et l’on saura quelle a été sa conduit
euple romain la protection de la déesse Flore ; que les jeux les plus
anciens
, et les premiers appelés jeux romains, doivent êt
es lois qui le défendent sont, selon votre expression ordinaire, trop
anciennes
pour avoir quelque vigueur. Tel était autrefois l
ent condamnés. Alors tous les Siciliens, nos plus fidèles et nos plus
anciens
alliés, comblés de bienfaits par nos pères, vivem
devant un concours nombreux du peuple, C. Servilius, citoyen romain,
ancien
négociant dans la ville de Palerme, ait été jeté
t donc longtemps après eux la Sicile, comme un nouveau monstre né des
anciens
monstres qui, dit-on, régnaient autrefois dans ce
uvel ordre judiciaire, pris, aux termes de la nouvelle loi, parmi les
anciens
juges. LXX. Or qui ne comprend pas, sans qu
n temple, mais, suivant la tradition et la religion des hommes, votre
ancienne
demeure, le siège de votre divinité ; Verrès, dan
Coursier Cheval. Glaive, fer Épée. Ondes Eaux. Antique
Ancien
. Jadis Autrefois. Soudain Aussitôt. La
Illi robur et æs triplex, Audax omnia perpeti. Ce vers, un des plus
anciens
de notre langue, a du nombre et de l’impulsion ;
rce que, dit La Harpe, il est contraire au génie de notre langue. Nos
anciens
poètes et surtout Ronsard, voulant imiter le grec
nge des syllabes longues et brèves donnait aux rhythmes poétiques des
anciens
. Il faut, de plus, que la rime frappe les yeux, c
outre que l’on trouve la rime, au témoignage de Blair, dans la poésie
ancienne
des nations du nord de l’Europe, on la rencontre
hymnes latines, la quantité minutieuse et la prosodie compliquée des
anciens
, par une poésie rimée et fondée sur la numération
t riment ensemble. Les monorimes paraissent avoir été en usage dans l’
ancienne
poésie arabe. Le goût ne voit dans ces sortes de
. Quels sont les plus beaux poèmes lyriques de l’Écriture ? Les plus
anciens
poèmes lyriques connus aujourd’hui sont les deux
ies de ce genre que nous avons déjà signalées, nous ajouterons pour l’
Ancien
Testament le chant si fier et si patriotique de J
rme de l’élégie, chez les Grecs et les Latins, était le distique. Les
anciens
appelaient poème élégiaque celui qui était en ver
218. Combien distingue-t-onde sortes d’élégies ? L’élégie, chez les
anciens
, s’est quelquefois confondue avec d’autres gemmes
et de bien peu intéressant que ce qu’ils ont fait dans ce genre. Nos
anciens
poètes du temps de Ronsard, qui se faisaient gloi
s chansons ingénieuses dans tous les genres. Et cette disposition est
ancienne
, puisque Tacite disait des Germains, nos ancêtres
és en ce genre ? L’épithalame remonte à la plus haute antiquité. Les
anciens
, en effet, célébraient leurs mariages, et surtout
me de l’archaïsme dans la langue et dans les formes de la poésie. Les
anciens
genres renouvelés obtinrent un moment de vogue ex
urs du seizième siècle, les grands poètes du dix-septième imitent les
anciens
, mais ils les imitent très différemment. Ils ne l
ouvent, dans leur passion de l’antique, ils préfèrent l’imitation des
anciens
à l’imitation directe de la nature. En même temps
nt les poètes du dix-septième siècle s’appliquèrent à l’imitation des
anciens
. Mais d’autres imitations prévalurent pendant lon
e envahissait la cour, celui de l’italien se maintint dominant dans l’
ancienne
société de la Fronde, et reprit une faveur nouvel
use qui avait remporté une si glorieuse victoire. C’est à l’école des
anciens
que s’étaient formés et perfectionnés nos plus gr
upérieurs aux maîtres, que les modernes surpassaient de bien loin les
anciens
. Naturellement les modernes étaient mieux accueil
anciens. Naturellement les modernes étaient mieux accueillis que les
anciens
dans le monde, et la société polie leur prodiguai
auraient pu se sentir tentés, par vanité, de prendre parti contre les
anciens
, nos grands modernes, leurs glorieux émules, sout
c’est une causerie aimable qui se ressent beaucoup de la lecture des
anciens
, d’Horace, de Perse, de Juvénal, d’Ovide, de Mart
rasés de Racan. Le nouveau Psalmiste entrevoit à peine la pensée de l’
ancien
, et il l’entrevoit toute nue et dépouillée de sa
’art. Après avoir traité dans ses cinq premières tragédies des sujets
anciens
, Racine entreprit, en 1672, d’aborder un sujet mo
l’effort de l’esprit humain. Il ne voyait rien de semblable chez les
anciens
ni chez les modernes, tant les convenances étaien
de le traiter dans la forme et suivant les règles prescrites par les
anciens
: c’est ce qui lui fit entreprendre Athalie. Il s
adis, sont d’admirables créations, où le merveilleux de la mythologie
ancienne
et de la féerie moderne brille de tout son presti
passer sa vie dans une champêtre et douce solitude. Il parle comme un
ancien
de la saison « où les tièdes zéphyrs ont l’herbe
né par le malheur à de plus saintes idées et plein du souvenir de son
ancien
désert, Malc vit dans les champs en gardant les t
ruire ; Car, enfin, qui le suit ? qui de nous aujourd’hui S’égale aux
anciens
tant estimés chez lui ? Tel est mon sentiment, te
e ma gloire et de mon propre bien, Malheureux, je m’attache à ce goût
ancien
. Qu’a-t-il sur nous, dit-on, soit en vers, soit e
al proprement dit. Il n’a guère cette qualité que lorsqu’il imite les
anciens
, parce que, tout en imitant, il s’efforce d’être
édantisme qui infestaient et la cour et la ville, il restaura le goût
ancien
, le seul, selon lui, qui pût former parmi nous de
, de Racine, qu’on trouve les derniers accents vraiment inspirés de l’
ancienne
muse lyrique. Le rêve le plus ardent de J.-B. Ro
que c’est l’ouvrage où Voltaire s’est le plus pénétré de l’esprit des
anciens
; que, par la simplicité et le naturel antiques,
lheurs des hommes, il s’élève contre les abus qu’on peut faire de cet
ancien
axiome. Tout est bien. » Il reproche à Pope et à
e en même temps qu’il se nourrissait tous les jours de la lecture des
anciens
, surtout de celle de Virgile dont il avait fait u
ion modernes n’ont nullement été sacrifiées par lui à l’imitation des
anciens
. Dans Homère, Virgile, Horace, il cherche beaucou
nt les continuateurs de la tradition classique, ils déclaraient notre
ancienne
littérature morte à jamais, et se croyaient appel
e sa majesté ; au lieu que si la scène était publique, comme chez les
anciens
, les acteurs s’y introduiraient plus naturellemen
ophe par le rythme. De là, une harmonie toute neuve, plus riche que l’
ancienne
, plus compliquée, plus profonde, et qui gagne tou
ardive et inopportune. Plusieurs des petits poèmes ajoutés aux pièces
anciennes
témoignaient d’un rare talent. « Le Dernier jour
germer le bien, Vu des calamités fécondes, Et pour survivre au monde
ancien
Des flots j’ai vu sortir deux mondes. Tou
poètes ses devanciers, des Shakespeare, des Calderon. Il négligea les
anciens
et ceux de nos classiques français dont son enfan
r la souffrance, désire revoir le village natal dans lequel sa maison
ancienne
ne lui appartient plus. Elle veut y embrasser un
, dans d’honorables conditions sociales. Fils d’un officier supérieur
ancien
volontaire de la République, et d’une Bretonne Ve
poète lyrique non seulement de la France, mais de toutes les nations
anciennes
et modernes. Grenade. (Les Orientales, XXXI.)
oète cesse de grandir. Le lettré versé dans les diverses littératures
anciennes
et modernes domine le poète. L’affectation étouff
ant à lui-même une révélation mystérieuse, le poète parcourt le monde
ancien
et le nouveau, et principalement les régions célè
ée. Le Moine Gontran. Légende. (Ballades et légendes.) Au temps
ancien
, dans un cloître du Nord Un moine était, d’une sa
Toi, Paul Gontran ! dit un moine bien vieux ; J’ai là, je crois, une
ancienne
chronique Sur Paul Gontran, qui vécut en ces lieu
l’auteur de Rolla. Avec un hochement de tête qui semblait rétracter d’
anciennes
épigrammes : « Eh bien ! disait-il, avouons qu’un
t ni plus clair. 14. Archaïsme, pour et attendu que… 15. Le rebec,
ancien
instrument de musique de la famille du violon, ét
re, dérivé de simul, de similis. Cet emploi se rencontre dès les plus
anciens
temps de la langue : Tant ect vieus et roigneus,
cation vieillie, vient de sic. 20. La phrase n’est pas achevée. 21.
Ancienne
forme picarde et angoumoise pour canaille. On a d
rec δαίμων. 51. Tiphys, le pilote du navire des Argonautes. 52. Les
anciens
avaient donné le nom de Syrtes aux deux golfes qu
ient aider Jupiter à triompher des Titans. 55. Put, pour pue, est l’
ancienne
forme de la troisième personne de puer, primitive
Les Anglais. 57. Troisième personne du présent de l’indicatif de l’
ancien
verbe remordre, de remordere, d’où le substantif
s, surtout en parlant de la maison où l’on se trouve. De çai, une des
anciennes
formes de ça composé lui-même de ecce hac, voilà
our dire suivant ce qui convient à… 80. Aujourd’hui on fait souvent
ancien
de deux syllabes, mais dans l’ancienne poésie, et
80. Aujourd’hui on fait souvent ancien de deux syllabes, mais dans l’
ancienne
poésie, et dans celle du dix-septième et même du
siècle, il était de trois syllabes : « Paix vous accompagnoit, et l’
ancien
honneur Revint à la vertu par si bonne alliance.
de Baïf, Antigone, argument.) « Que les discords mutins d’une haine
ancienne
. » (Théophile, Pyrame et Thisbé, I, i.) « Suivre
haine ancienne. » (Théophile, Pyrame et Thisbé, I, i.) « Suivre les
anciens
, c’est suivre la nature. » (Du Resnel, Essai sur
scène de la reconnaissance de la Péruvienne Alzire et de Zamore, son
ancien
fiancé, au moment où elle vient d’épouser l’Espag
alvados, et se jette dans la Manche, près d’Isigny. Vau-de-Vire est l’
ancienne
forme de Vaudeville. 209. Les Progrès de l’âge.
lies, II, vii.) « D’un visage hagard et terrible, » (Rollin, Histoire
ancienne
, IV, 336.) D’un front hagard est bien dans l’an
2. Village du Finistère, voisin de la pointe du Raz, où s’élevait Is,
ancienne
capitale de la Cornouaille. 283. Les anciens géo
Raz, où s’élevait Is, ancienne capitale de la Cornouaille. 283. Les
anciens
géographes appelaient Armorique (en celtique, riv
seigner, et vous avez raison, monsieur, de la croire une science. Les
anciens
ne l’appelaient la dépositaire des temps que pour
hommes, ouvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les
anciennes
sciences s’étendent et s’appliquent ; des science
l’on va y découvrir les premières ébauches de la création et les plus
anciennes
œuvres de Dieu. On s’élance vers les espaces jusq
cantons de la Corse, surtout dans les montagnes, un usage extrêmement
ancien
, et qui se rattache peut-être à des superstitions
rouvent ce préjugé fort injuste. À mon avis, le malheur de l’histoire
ancienne
, c’est d’être enseignée par contrainte et d’être
us avons retenu quelque chose de ce qu’on nous y a montré, l’histoire
ancienne
pourra devenir pour nous la plus attachante lectu
s sommes assez riches aujourd’hui pour nous dispenser de recourir aux
anciens
. Sous ce rapport encore, il me semble qu’on a tro
ire sincèrement l’avoir atteint. 1. Homère fut le père de la poésie
ancienne
, c’est le créateur de l’épopée ; Virgile n’a fait
Saint François de Sales 1567-1622 [Notice] Issu d’une
ancienne
famille de Savoie, né au château de Sales, voué à
nds qu’on fait aux fraises, aux jabots. 5. Douillet, diminutif de l’
ancien
français douille, mon, tendre, qui procède du lat
encore dans un passage d’Attila, où Corneille retrouve un instant son
ancienne
vigueur, II, 5 : Je l’ai vu, tout couvert de pou
ce ne l’avait nullement inventé, mais qu’il l’avait trouvé dans notre
ancienne
langue, où pour le tour et pour l’expression il y
t les finales des mots terminés en er étaient monosyllabes dans notre
ancienne
poésie. Molière, dans le Misanthrope, dit en parl
e genre ; il l’étend, il l’agrandit, comme l’avaient fait parfois les
anciens
. Si, comme le remarque Voltaire, le génie màle de
peut supprimer l’s pour la rime. Ce n’est d’ailleurs qu’un retour à l’
ancienne
orthographe. 2. Cf. Molière, le Festin de Pierre
st indispensable dans l’orateur public. Voilà pourquoi sans doute les
anciens
, pour qui l’éloquence populaire était si importan
qu’on doit de respect et de ménagement à l’oreille des auditeurs. Les
anciens
avaient, à cet égard, des privilèges que nous n’a
rhythme, Vincent, Notice, etc., p. 197-216. Le Margitès.] Des auteurs
anciens
ont déjà douté si ce poëme était réellement d’Hom
nt aussi changées qu’elles le sont. » (Saint-Évremond, De la Tragédie
ancienne
et moderne.) Les chanteurs de dithyrambes.] Sur
ute vraisemblance. » (Buffon.) De l’avoir mal peinte.] Ἀμιμήτως. Les
anciennes
éditions portent ϰαϰομιμήτως, qui n’est guère qu’
es problèmes que soulève Aristote se retrouvent presque tous dans les
anciens
commentateurs, et particulièrement dans le scholi
ès-vifs, d’assez grands traits, la tête tout à fait du caractère d’un
ancien
orateur, une bonhomie qui touchait de bien près à
ne bonhomie qui touchait de bien près à la bêtise, à la rusticité des
anciens
temps. Sans l’exagération de tous les traits dans
ques grecques, romaines, gothiques ; architectures civile, militaire,
ancienne
, moderne ; ruines, palais, chaumières ; construct
remière exception. — Les adjectifs suivants, cruel, pareil, fol, mol,
ancien
, bon, gras, gros, nul, net, sot, épais, etc., dou
ur dernière consonne avec l’e muet : cruelle, pareille, folle, molle,
ancienne
, bonne, grasse, grosse, nulle, nette, sotte, épai
de plus utile, en effet, après l’étude de la religion et des langues
anciennes
, surtout de la langue latine qui devra toujours ê
d’Aristote, de Cicéron, d’Horace, de Quintilien, de Longin, chez les
anciens
; de Vida, de Bouhours, de Jouvency, de Rollin, d
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