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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
oit de corriger un vice par un autre, et de ne faire nulle estime des anciens parce que l’on en fait trop. Mais il faut relever
t soit peu les opinions reçues : comme si le respect qu’on a pour les anciens philosophes était de devoir, et que celui que l’o
ens philosophes était de devoir, et que celui que l’on porte aux plus anciens des Pères était seulement de bienséance ! Je lais
lité et notre défiance, et bornons ce respect que nous avons pour les anciens . Comme la raison le fait naître, elle doit aussi
er en les imitant. Car qu’y a-t-il de plus injuste que de traiter nos anciens avec plus de retenue qu’ils n’ont fait ceux qui l
rendre d’autres sentiments et de nouvelles opinions sans mépriser les anciens et 3 sans ingratitude, puisque les premières conn
re les connaissances qu’il s’est une fois acquises, et que celles des anciens lui sont toujours présentes dans les livres qu’il
aujourd’hui en quelque sorte dans le même état où se trouveraient ces anciens philosophes, s’ils pouvaient avoir vieilli jusque
mais dans ceux qui en sont les plus éloignés ? Ceux que nous appelons anciens étaient véritablement nouveaux en toutes choses,
s de la pesanteur de l’air, et détruisit une des grandes erreurs de l’ ancienne physique ; qui, à cet âge où les autres hommes co
l’homme. Cet effrayant génie se nommait Blaise Pascal. » 2. Notre ancienne législation était cruelle. Pascal devance ici l’e
les formes suivantes, ensuite de cela, ensuite de quoi. 1. Dans nos anciennes cours de justice, où siégeaient des ecclésiastiqu
rent l’homme des animaux. 1. Comparer Fontenelle, Digression sur les anciens et les modernes. — Ici Pascal juge en dernier res
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
omme persécuté a des droits que n’a pas le reste des hommes. Chez les anciens , d’ailleurs, la liberté républicaine permettait p
sitions remplacent souvent la justesse des idées. Personne, parmi les anciens , n’a saisi, avec plus de finesse que Plutarque, l
e premier but de l’art oratoire. » Un homme bien fait pour juger les anciens , puisque c’est de tous les modernes celui qui s’e
r retrouver, dans son panégyrique de Trajan, quelques étincelles de l’ ancienne éloquence. Encore ces étincelles sont-elles rares
stesse que de sagacité ; que la grande question de la prééminence des anciens sur les modernes est discutée et résolue, de mani
de talents qui augmente chaque jour l’intervalle qui nous sépare des anciens  ; c’est l’indolence de la jeunesse actuelle ; c’e
 ». Suit un parallèle énergiquement tracé des mœurs et de l’éducation anciennes , rapprochées de l’éducation et des exemples que l
3 (1881) Rhétorique et genres littéraires
 : Récapitulation ou Conclusion. 1° Qualités générales du style. 2° Ancienne division du style. 1° Style simple ; 2° — tempéré
à l’origine que la théorie de l’art oratoire. L’éloquence chez les anciens Chez les anciens, en effet, la vie publique ab
théorie de l’art oratoire. L’éloquence chez les anciens Chez les anciens , en effet, la vie publique absorbait la vie privé
poésie sont si intimement unies que, suivant Quintilien, les rhéteurs anciens appuyaient tous leurs préceptes sur l’autorité d’
isons d’éducation, et qui ne sont pour la plupart que des abrégés des anciennes rhétoriques, c’est plutôt chez les maîtres de la
Auteurs. Dates. Nés en — Morts en Ouvrages. Rhétorique chez les anciens . 1° Grecs. Avant J.-C. Platon 430 ? — 347
es conséquences. Ces principes sont une autre forme de la preuve. Les anciens rhéteurs les appelaient lieux communs (loci commu
ommun du genre judiciaire. Les circonstances ont été groupées par les anciens rhéteurs dans ce vers technique : Quis, quid, ub
nce et aux nécessites du sujet. Parties du discours Les rhéteurs anciens distinguaient sept parties dans un discours : 1°
ci le même sens, avec une nuance particulière. Du style Chez les anciens , le style (stylus) était le poinçon qui servait à
lait, était rendu. (La Fontaine, Le Coche et la Mouche, VII, 9.) Ancienne division du style ; qualités particulières du sty
lières changent suivant la nature des sujets qu’on traite. Aussi, les anciens rhéteurs distinguaient-ils trois genres de style
émisme ; Antiphrase, etc. 1° Figures de grammaire Les langues anciennes , le grec surtout, possédaient plus de figures de
truction de la phrase chez les Grecs et les Latins, donne aux langues anciennes une grande souplesse pour l’expression. La nôtre
locution. Résumé synoptique STYLE. FIGURES Qualités générales. Ancienne division. de pensée. de mots. Clarté, Propriét
e dont l’orateur et le comédien doivent faire une étude spéciale. Les anciens attachaient à l’action oratoire une grande import
s tard, Cicéron, dans le de Oratore, exprimait la même idée. Chez les anciens , l’action jouait un plus grand rôle que chez les
a plus chez les modernes le caractère théâtral qu’elle avait chez les anciens , si elle est plus calme et plus modérée, l’orateu
Narcisse. (Boileau, Art poétique, chant III, vers 167 et suiv.) Nos anciens poètes français employaient fréquemment l’allégor
, comme dans Le Chêne et le Roseau de La Fontaine. Les paraboles de l’ Ancien et du Nouveau Testament sont des allégories moral
opos, qu’il soit naturel et rapide. Le dialogue a été employé par les anciens et les modernes dans un grand nombre de traités p
s philosophiques, moraux, littéraires et scientifiques. Ex. Chez les anciens , les Dialogues de Platon, de Xénophon, de Lucien,
celui qu’il a composé sur les orateurs illustres de Rome ; — Caton l’ ancien dans le dialogue du même écrivain sur la Vieilles
émique, religieux, etc. [Bibliographie] Outre les traités anciens et modernes sur la rhétorique que nous avons cité
e a séparé les genres et classé les œuvres des poètes. Critique des anciennes classifications Nous avons laissé de côté les
itique des anciennes classifications Nous avons laissé de côté les anciennes classifications, qui consistaient à diviser les œ
nt que des variétés de la chanson. Ils ont été fort en vogue chez nos anciens poètes. 1° Lai Le lai (du celte, llais, chan
me (d’où le nom de virelai). On en distingue deux sortes : le virelai ancien et le virelai nouveau. Pour faire un virelai anci
rtes : le virelai ancien et le virelai nouveau. Pour faire un virelai ancien on continuait la première partie du lai et on pre
lui qui l’avait précédé. Le virelai nouveau diffère complètement de l’ ancien . Il est tout entier écrit sur deux rimes et comme
rès le père Mourgues, un exemple de chacun de ces virelais : Virelai ( ancien ). Sur l’appui du monde Que faut-il qu’on fonde D
Une rame de navire. Adieu vous dy, triste lyre, etc. Dans le virelai ancien , on doit toujours placer le petit vers sous le gr
romance chantée et même dansée ou ballée, comme on disait dans notre ancienne langue ; de là est venu son nom. Elle est composé
tement modifiée comme sujet et comme forme. Elle n’a de commun avec l’ ancienne qu’une certaine simplicité dans le ton, une forme
ubriand (Génie du christianisme) et M. Egger (Mémoires de littérature ancienne , p. 100). Critiques des règles minutieuses des
araître et ne laisser aucune trace durable. Poésie épique chez les anciens , en France au Moyen-Âge ; épopée moderne en Franc
romantique. 1° Le drame satyrique est une composition dramatique de l’ ancien théâtre grec, qui tenait le milieu entre la tragé
perfectionnée par Noverre, le célèbre danseur du xviiie  siècle. Les anciens appelaient pantomimes (πᾶν, tout, μιμέομαι, j’imi
C’est aussi l’étymologie la plus vraisemblable de son nom. De Mégare ( ancienne Grèce), le dorien Susarion apporta la comédie dan
d’en parodier les formes générales, et mêla tous les tons. La comédie ancienne se produisit presque simultanément dans deux cent
pastorale primitive, chez les Grecs, et les Romains, en France Les anciens ont souvent compris sous le nom d’ἐιδύλλια une fo
ques grecs, Homère, Hésiode, etc. (Cf. Egger, Mémoires de littérature ancienne , p. 242 et suiv.) Toutefois la pastorale littérai
Joachim du Bellay, excite les poètes à lutter dans ce genre avec les anciens , et Remy Belleau publie sa Bergerie (1572) l’anné
rostiche, bouts rimes, etc. [Bibliographie] Outre les Traités anciens et modernes sur la poésie, et en particulier la P
es genres de composition en prose Genres en prose ; critique des anciennes classifications ; nouvelle division en cinq genre
uefois en question les destinées et l’existence d’un peuple. Chez les anciens , c’est dans les assemblées populaires que se rend
général pour soutenir ou exciter le courage, de ses soldats. Chez les anciens , ces sortes de discours étaient fort en usage. Da
n pourrait peut-être retrouver le type des discours que faisaient les anciens dans les proclamations et bulletins adressés à l’
t que « les larmes de ses auditeurs soient ses seules louanges ». Les anciens , en faisant du genre démonstratif l’une des grand
n caractère véritablement grandiose, il n’en est pas le créateur. Les anciens le connaissaient. En Égypte, les prêtres faisaien
étendu, est un discours à la louange de quelque personnage. Chez les anciens il se confondait avec le panégyrique et l’oraison
entifique de l’humanité. Son objet et son but ; l’histoire chez les anciens et les modernes L’histoire raconte les faits a
rs Traités sur l’art oratoire. De là cet usage des harangues chez les anciens historiens, cette habitude de reproduire des disc
récit avec un sentiment plus ou moins exact de la vraisemblance. Les anciens considéraient l’histoire plutôt comme une œuvre d
s faites par l’érudition et la critique dans le domaine de l’histoire ancienne et moderne. Prenant pour point de départ les anna
ous les peuples. On la divise en trois grandes périodes : 1° Histoire ancienne , depuis l’origine des sociétés dans l’antique Ori
l’amour de la sagesse ou de la science, deux mots synonymes chez les Anciens , avant Pythagore. Elle était aussi la science uni
ilosophie, est l’étude critique des doctrines philosophiques chez les anciens et les modernes. C’est l’exposition sommaire et l
e a quelquefois été appliquée, chez les modernes, à des genres où les anciens n’admettaient généralement que la poésie. (Ex. da
le, particulière. 3° 1° Sacrée : sainte, ecclésiastique. 2° Profane : ancienne , du moyen âge, moderne. Formes de l’histoire : A
mêlées de prose et de vers [Bibliographie] Outre les traités anciens et modernes que nous avons cités, dans l’histoire
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
it de concert avec le meurtrier, qu’elle épousa bientôt après. Albe, ancienne ville d’Italie, bâtie par Ascagne ou Iule, fils d
ou Sétines par corruption. Elle conserve très peu de vestiges de son ancienne splendeur. On y voit quelques restes de l’ancien
de vestiges de son ancienne splendeur. On y voit quelques restes de l’ ancien temple de Minerve, un des plus beaux édifices de
is veuf de la princesse du plus grand mérite. B. Baal. Une des anciennes divinités du paganisme, et à laquelle on offrit e
ns cette conspiration. Il fit mettre d’abord au bas de la statue de l’ ancien Brutus, ces paroles : Plût aux Dieux que tu vécus
il s’agit, est Néron. (Voyez ce mot.) César (Caius Julius), né d’une ancienne et très illustre famille de Rome, l’an 98 avant J
Fontainebleau, bourg de l’Île-de-France dans le Gâtinois. Il y a un ancien palais de nos rois, et une forêt d’une étendue im
et par le meurtre du grand-prêtre Zacharie, fils de ce même Joad, son ancien bienfaiteur. Jonathas, pontife des Juifs depuis
emier de l’eau, et eut la gloire de porter le premier coup. Leucate, ancienne petite ville du Bas-Languedoc, remarquable par le
Jupiter et de Junon, Dieu de la guerre, et l’arbitre des combats. Les anciens le représentaient avec un visage irrité, monté su
te, et se jette dans la Méditerranée par sept embouchures suivant les anciens , mais par cinq seulement suivant les modernes. Il
manie), et qui vivoit environ 1250 ans avant Jésus-Christ. Les poètes anciens ont feint qu’il était fils d’Apollon et de la mus
université, dans le duché de Milan. Elle n’a pu se rétablir dans son ancienne splendeur, depuis que le vicomte de Lautrec la sa
ou chef de l’Église. On y voit une infinité de précieux restes de son ancienne splendeur, et bien d’autres monuments, les plus b
es murs de Troyes, de Melun, de Paris et de Rouen. Serbelloni, d’une ancienne maison d’Italie, féconde en hommes de mérite. St
me, et celles du vrai chrétien. Tyr, ville de Phénicie, une des plus anciennes et des plus florissantes de toute l’Asie, et prin
inades. V. Vauban (Sébastien Leprestre, seigneur de), né d’une ancienne famille noble de Nivernais, en 1633, et le plus g
échal de France, à Paris, en 1707, après avoir travaillé à 300 places anciennes et en avoir construit 33 nouvelles après s’être t
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
ns Suze, capitale du royaume de Perse ; réduit en cendres Persépolis, ancienne demeure de ces rois ; traverse les déserts, franc
Thémistocle.) Ascàlon, ville voisine de la mer Méditerranée, dans l’ ancienne Palestine. Quoique ruinée, elle porte encore le m
nt ouvrir, avec des doigts de rose, les portes de l’Orient. Ausonie, ancienne contrée de l’Italie, et que les poètes prennent s
e, ville très célèbre d’Asie, située sur l’Euphrate, et capitale de l’ ancien empire des Assyriens. Elle fut prise l’an 558 ava
royaume de ce premier nom, dans le pays des Gergéséens, peuples de l’ ancienne Palestine. Og, espèce de géant, qui en était roi,
au du lion qu’il avait étranglé dans la forêt de Némée. Au reste, les anciens auteurs comptent plusieurs Hercules. Diodore en n
cèse d’Évreux, à 4 lieues de Dreux. J Jérusalem, capitale de l’ ancienne Judée, depuis que David l’eut conquise sur les Jé
, l’empereur Adrien fit bâtir une nouvelle ville près des ruines de l’ ancienne . Elle fut prise, en 614, par les Perses, et, en 6
les Sarrasins, en 1517. Jourdain, fleuve très célèbre d’Asie, dans l’ ancienne Palestine (aujourd’hui Sourie) et dont la vraie s
u fut envoyé par Pilate, était son fils. Judée, contrée célèbre de l’ ancienne Syrie, en Asie, sur les côtes de la Méditerranée,
ort, en 1621, sans postérité. Mécène (Caius Clinius), descendant des anciens rois d’Étrurie (aujourd’hui Toscane). Il se trouv
ne, nymphe que Jupiter aima, et qu’il rendit mère des neuf muses. Les anciens la révéraient sous le nom de déesse de mémoire. C
le 5 février 1783. Métaure, rivière d’Italie, dans cette partie de l’ ancienne Ombrie, qui fait aujourd’hui le duché d’Urbin. El
essalie (aujourd’hui Janua). Comme elle était fort élevée, les poètes anciens la prenaient pour le ciel. Aujourd’hui le mot Oly
e Xanthippe, illustre athénien. C’est un des plus grands hommes que l’ ancienne Grèce ait produit. Grand capitaine, il battit les
, en 1671, âgée de 64 ans. Reims, ville de France en Champagne, très ancienne , bien peuplée, et dont l’archevêque était premier
out de dix ans, il eut la douleur de trouver cette ville livrée à ses anciennes factions, et d’y voir Pisistrate, seul maître abs
ste plus. Elle était dans la Médie, vaste contrée d’Asie, et dont les anciens vantent beaucoup les richesses. Cette contrée don
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
Il s’agit d’abord de bien fixer le sens que j’attache à ces mots. Les anciens rhéteurs entendaient par mœurs les qualités et le
’ithos et le pathos, occupent une si grande place dans les écrits des anciens , et qu’Aristote, par exemple, y ait consacré pres
et les mœurs, si nous les prenions dans l’acception antique. Pour les anciens , avons-nous dit, la rhétorique est l’art de persu
nsuffisant, il faut entraîner en excitant les passions. La marche des anciens était conforme à la nature et à la raison. Notre
le de première vue, les nuances plus délicates, et puis les mœurs des anciens ne leur permettaient pas de l’analyser aussi comp
les modernes mettent presque toujours leurs pas dans les vestiges des anciens . Marmontel a exposé avec une assez grande justess
u aborder la femme ; Andromaque et Pénélope ne sont que l’épouse. Les anciens ne pouvaient guère aller plus loin. Les modernes
ssions, ces mœurs, aussi vieilles que le monde, ces vérités non moins anciennes , qui forment le fond commun de l’humanité, est la
a classe de lecteurs à qui il s’adresse, constitue le quid deceat des anciens , ce que nous appelons les bienséances, et se ratt
7 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
. La rhétorique borne ses prétentions à la dernière. À la vérité, les anciens rhéteurs voulurent aller plus loin ; ils essayère
la pitié, bien que l’indignation et la pitié soient des passions. Les anciens , dans leur rhétorique, avaient essayé d’établir u
ée qu’il en avait, ni des efforts longs et pénibles qu’au rapport des anciens , il fit pour acquérir ce que la nature lui avait
faut nécessairement être vertueux. C’était une maxime reçue chez les anciens  : Non posse oratorem esse, nisi virum bonum . On
arlatan, dont les prétentions peuvent être assimilées à celles de ces anciens sophistes qui apprenaient à leurs disciples à sou
propose en exemple aucun de nos auteurs vivants. Quant aux écrivains anciens et modernes que l’on peut étudier avec fruit, je
doive s’attendre à en retirer beaucoup de fruit. C’est aux écrits des anciens sur l’éloquence que nous devons principalement no
le peu qu’ils en ont dit, ils l’ont presque entièrement emprunté des anciens . Un écrivain tel que Jean Gérard Vossius, qui a c
e à ceux que leur profession appelle à parler en public. Les rhéteurs anciens , il est vrai, ont presque tous ce défaut dont j’a
ment éloquent. Mais le plus instructif et le plus utile des écrivains anciens sur l’art oratoire, c’est Quintilien. Je connais
judicieuse. Il a présenté dans un ordre parfait toutes les idées des anciens sur la rhétorique, et ses écrits sont en même tem
ilien. Cinquième partie. Lecture XXXV. Du mérite comparé des anciens et des modernes. — Des historiens. J’ai termin
je crois devoir faire quelques observations sur le mérite comparé des anciens et des modernes, afin de nous mettre à même de bi
Locke, Newton et Clarke. Lorsqu’il s’agit d’une comparaison entre les anciens et les modernes, l’on entend par anciens les homm
d’une comparaison entre les anciens et les modernes, l’on entend par anciens les hommes qui vivaient dans les deux premières p
ttue en France ; Boileau et madame Dacier avaient pris cause pour les anciens  ; Perrault et Lamotte défendaient les modernes ;
jours, au dix-huitième siècle, entreprenait de décrier les classiques anciens , s’il prétendait avoir découvert qu’Homère et Vir
is gardons-nous d’une admiration universelle et trop aveugle pour les anciens . C’est un principe général que j’ai posé ; son ap
on application nous mènerait trop loin dans une comparaison entre les anciens et les modernes. Quelque supériorité que nous pui
odernes. Quelque supériorité que nous puissions accorder au génie des anciens , cependant les modernes l’emportent de beaucoup s
aissance et l’observation des faits, les savants modernes ont sur les anciens une supériorité incontestable. Je suis encore por
ont, en beaucoup de circonstances, une plus grande précision que les anciens  ; ce qui vient peut-être de ce que les lettres, p
les progrès de la société ne nous donnent quelques avantages sur les anciens dans nos jugements sur les objets de goût et sur
xactitude. Nous avons profité des beautés de la poésie dramatique des anciens , et on ne pourrait disconvenir que dans la nôtre
cèdent à aucun poète connu. Il est à propos d’observer que les temps anciens présentèrent quelques circonstances très favorabl
e des vers. (Trad. de Daru.) Nous écrivons plus négligemment que les anciens , nous craindrions d’être aussi gênés qu’eux ; nou
erait fort possible, dit cet ingénieux auteur, dans son Essai sur les anciens et les modernes, que nous eussions moins gagné qu
elle qu’en soit la cause, toujours est-il constant que c’est chez les anciens que nous trouvons les meilleurs modèles dans tous
l’exécution, les pensées grandes et heureuses, ce n’est que chez les anciens que nous devons les chercher. Dans la poésie épiq
de Salluste. Nos drames, sans doute, sont mieux conduits que ceux des anciens , mais pour la poésie et les sentiments, nous n’av
uguste. Qu’il me soit donc permis de recommander vivement l’étude des anciens classiques de la Grèce et de Rome à ceux qui veul
ous empêche pas d’en admirer l’ensemble. Après ces réflexions sur les anciens et les modernes, je passe à l’examen critique des
ions sur la diversité des opinions relativement au mérite comparé des anciens et des modernes, je suis entré dans des considéra
deux concourent à rendre un historien intéressant et instructif. Les anciens n’avaient pas, pour acquérir des connaissances en
s et d’intelligence dans les affaires publiques. Aussi les historiens anciens , tout en nous exposant les faits avec autant d’él
soldat, ensuite centurion, et enfin officier général, rétablissait l’ ancienne discipline dans toute sa rigueur. Vieilli dans le
pelle véritablement la peinture historique. La plupart des historiens anciens ont excellé dans l’art de donner à leurs récits t
ne manière d’écrire plus coulante, plus naturelle et plus simple. Les anciens ajoutaient à leurs compositions historiques un ge
grecs et latins, sont les plus précieux monuments que nous ayons de l’ ancienne éloquence. Quelque belles qu’elles puissent être,
d’intéresser en instruisant. Ils ont plus particulièrement imité les anciens dans leur manière de raconter ; et quelques-uns m
itique sont peut-être plus profondes et plus éclairées que celles des anciens . Il est vrai que les critiques ont signalé chez e
umé à former ses notions politiques d’après le plan des gouvernements anciens , il semble que le système féodal n’ait jamais pu
encer par l’esprit de parti. Lord Clarendon est le plus distingué des anciens historiens anglais. Quoiqu’il se montre ouverteme
ogue ou d’une conversation. Les principaux traités de philosophie des anciens sont présentés de cette manière, et les modernes
us voyons n’exprimer véritablement que les idées d’un seul. Parmi les anciens , on doit distinguer Platon pour la beauté de ses
les entretiens de Socrate, avec esprit et vivacité. Aucun philosophe ancien ou moderne ne peut entrer en parallèle avec Plato
n conduits. Ils nous représentent, entre les principaux citoyens de l’ ancienne Rome, une conversation où président la liberté, l
faut songer au proverbe : Verba volant, scripta manent . Ce que les anciens nous ont laissé de meilleur dans le genre épistol
es en différents pays. Son origine, chez toutes les nations, est fort ancienne . Le génie des Orientaux, particulièrement, se plu
de mœurs curieuses qu’embellit une saine morale. Les Grecs parlent d’ anciennes fables d’Ionie et de Milet qui ne sont pas parven
nom resta dans la suite à toutes les compositions fabuleuses. Le plus ancien de ces romans date du onzième siècle, et fut écri
a répété souvent, et c’était une opinion généralement reçue chez les anciens , que la poésie avait existé avant la prose. Mais
tions du langage de la poésie. Apollon, Orphée et Amphion, leurs plus anciens bardes, sont représentés comme les fondateurs de
runiques sont les matériaux dont se servirent les historiens les plus anciens , tels que Saxo Grammaticus13. Nous connaissons l’
entale, parce que c’est de l’Orient que nous vinrent d’abord les plus anciennes compositions poétiques, n’appartient véritablemen
oins vite à la civilisation. Aussi, ce qui nous reste des poésies des anciens Goths, porte une empreinte remarquable de férocit
véhicule de l’instruction et de la science. L’on nous assure que les anciens Arabes étaient fiers de leurs compositions poétiq
facile de les retrouver tous dans les productions poétiques les plus anciennes et les plus grossières. Les premières composition
ils raisonnaient sur les affaires de la vie, et, rejetant ce que les anciens récits avaient de fabuleux, ils n’y cherchèrent q
es, paraissent être chez presque tous les peuples des inventions fort anciennes  ; mais on ne s’en servait que pour accompagner la
torale, non pas que je la considère comme revêtue de la forme la plus ancienne que la poésie ait prise ; car je pense, au contra
s qui se sont bornés à une triste et servile imitation des pastorales anciennes , qu’à la nature trop aride des sujets qu’on peut
s de copier ou d’imiter les descriptions et les sentiments des poètes anciens . Il est vrai que Sannazar, célèbre poète latin du
pétition des tableaux que nous ont laissés Virgile et ceux des poètes anciens qui ont écrit sur la vie champêtre. Philips a tâc
rvé dans l’ode sa forme primitive, cette forme sous laquelle les plus anciens bardes donnaient essor à leur enthousiasme poétiq
e sujet principal, que les rapports les plus difficiles à saisir. Les anciens l’admiraient ; mais comme les histoires des famil
lus de pensées et d’expressions sublimes. De tous les poètes lyriques anciens et modernes, aucun ne peut être comparé à Horace
sujet utile, sérieux ou philosophique. Nous en avons plusieurs, tant anciens que modernes, d’un mérite très distingué ; tels s
qui est toujours restée fort obscure ; elle semble être un reste de l’ ancienne comédie, écrite en prose mêlée de vers, et toujou
mmes vicieux. Les trois poètes satiriques les plus célèbres parmi les anciens , Horace, Juvénal et Perse, l’ont traitée chacun d
tiez point vos danses sur le penchant des montagnes où résidaient vos anciens bardes, les célèbres druides, ni sur les sommets
nés jusqu’ici. En ne considérant que ces livres saints comme les plus anciens monuments poétiques que nous ayons, ils sont pour
loppements pour prouver qu’il existe entre les différents livres de l’ Ancien Testament une telle diversité de style, que les u
emps de vue le but que nous nous sommes proposé. En ne prenant même l’ Ancien Testament que dans notre traduction, qui est extr
, en général, la forme de la poésie des Hébreux. Il suffit d’ouvrir l’ Ancien Testament pour s’en convaincre. Ainsi, dans le ps
ejus in te videbitur. Ce mode est un des principaux caractères de l’ ancienne poésie hébraïque, en cela bien différente, et mêm
auteur feront bien de chercher à imiter sous ce rapport le style de l’ Ancien Testament. Car, et j’ai déjà eu l’occasion de le
t. Vouloir prolonger une impression, c’est l’affaiblir. Chez tous les anciens peuples, les meilleurs poètes étaient simples et
lquefois elles nous paraissent obscures, rappelons-nous que, dans ces anciens temps, c’était un usage reçu chez les Orientaux,
images empruntées à la nature et à la vie champêtre. On trouve dans l’ Ancien Testament de nombreux passages de poésie lyrique,
osante et plus constamment soutenue que celle des autres parties de l’ Ancien Testament. Les conceptions, aussi bien que les ex
, auquel je consacrerai la fin de cet article. On sait qu’il est fort ancien , et l’on croit même qu’il est antérieur à tous le
ase, et dont l’objet principal est d’exciter l’admiration, l’histoire ancienne ou la tradition est une source bien plus heureuse
ons successivement examiner les poèmes épiques les plus célèbres tant anciens que modernes. Homère se présente à nous le premie
oute poésie. Quiconque ouvre Homère doit songer qu’il va lire le plus ancien livre du monde après la Bible. Sans cette réflexi
tion à plus de trois mille ans en arrière. C’est la peinture du monde ancien qu’il faut s’attendre à retrouver ; ce sont des c
arquer ici que cette méthode de faire parler les personnages est plus ancienne que celle de raconter leurs actions. L’Écriture s
! Comme l’admiration que lui témoignent, au troisième livre, les plus anciens chefs de l’armée la relève à nos yeux ! Le voile
ui des plus grands poètes, rappelle la poésie de quelques livres de l’ Ancien Testament. Ceux qui ne le connaissent que par la
, mais il nous en dédommage par de charmantes peintures des mœurs des anciens temps. Au lieu de cette fureur guerrière qui règn
rillante, elle donnait au poète la facilité d’élever son plan sur les anciennes traditions historiques de sa patrie, de lier son
ète est entré avec beaucoup de bonheur dans l’esprit et les idées des anciens , et particulièrement dans leur mythologie, qui, s
d’un événement tragique est assurément une tache dans le théâtre des anciens . Quelques critiques ont soutenu que pour produire
nous venons de dire, que les chœurs formaient la base de la tragédie ancienne . Loin qu’ils y figurassent comme un simple orneme
s, et c’est ce qui établit une grande différence entre le théâtre des anciens et celui des nations actuelles. La tragédie a-t-e
la suppression des chœurs ? C’est une question que les partisans des anciens et les défenseurs des modernes ont souvent agitée
e de la tragédie. Cependant je suis porté à croire que les chœurs des anciens pourraient être introduits, et même avec beaucoup
et les chœurs, en conservant l’avantage qu’ils ont sur le théâtre des anciens , de prolonger les émotions, et de faire ressortir
tions sur les avantages et les inconvénients qui résultaient chez les anciens de l’introduction des chœurs, il nous sera plus f
citée comme un exemple frappant du défaut opposé à la simplicité des anciens . Les incidents s’y succèdent avec une inconcevabl
’est là surtout qu’il ne doit parler que le langage de la nature. Les anciens étaient grands amateurs de ces sortes de dénoueme
sans les violer. On voit aisément quels efforts faisaient les poètes anciens , et même combien ils étaient quelquefois obligés
amour est celle dont on a le plus souvent occupé le théâtre. Chez les anciens , elle était presque entièrement inconnue ; il n’e
sont le résultat. Le sujet était le plus ordinairement puisé dans les anciennes traditions historiques de la nation. Hercule est
onner une idée peu favorable des représentations dramatiques chez les anciens . Il est vrai cependant que l’on peut alléguer que
un intérêt plus vif. Ils se sont appliqués à suivre la régularité des anciens modèles. Scrupuleux observateurs des trois unités
rapidité et sa concision, y a beaucoup de ressemblance avec celui des anciennes tragédies grecques, et surtout est plus naturel,
re de Voltaire. La première est fondée sur un passage historique de l’ Ancien Testament ; dans les deux autres, le malheur du p
trois différentes périodes chez les Grecs, et distinguent la comédie ancienne , la comédie moyenne et la comédie nouvelle. La co
médie ancienne, la comédie moyenne et la comédie nouvelle. La comédie ancienne était une satire directe et avouée contre certain
tion et d’élégance. Il ne nous reste de la comédie nouvelle, chez les anciens , que les pièces de Plaute et de Térence, qui, tou
le la force comique [vis comica]. Comme il écrivait à une époque fort ancienne , il n’est pas surprenant que l’on trouve chez lui
nt moins en apprécier les nuances délicates chez les étrangers ou les anciens , nous sommes moins choqués lorsque leurs écrits n
es des scènes licencieuses et des rôles dégoûtants de la comédie plus ancienne . Si elles n’ont pas l’esprit, l’aisance et le com
et, à tout prendre, Cicéron est à mes yeux le plus beau génie dont l’ ancienne Rome puisse se glorifier. » Blair penche pour Dé
pour l’Encyclopédie, a regardé comme un chef-d’œuvre auquel les temps anciens et modernes n’avaient rien à comparer. Le sujet d
la foule.” (Massillon, Sermons, vol. iv.) » Du mérite comparé des anciens et des modernes. Tome II, page 51. Voltaire a
iècle de Louis XIV, et il y donne la supériorité aux modernes sur les anciens , du moins en philosophie. Nous allons rapporter l
enelle, l’un de nos plus judicieux critiques : « Le grand procès des anciens et des modernes n’est pas encore vidé ; il est su
insi sur ce sujet : « “Toute la question sur la prééminence entre les anciens et les modernes, étant une fois bien entendue, se
er Homère, Platon et Démosthène. « “Éclaircissons ce paradoxe. Si les anciens avaient plus d’esprit que nous, c’est donc que le
se sentir de cette vigueur et de cette jeunesse.” (Digression sur les anciens et les modernes, t. iv, édition de 1742.) « Avec
ux celui qui, dégagé de tous les préjugés, est sensible au mérite des anciens et des modernes, apprécie leurs beautés, connaît
pas, ou n’avaient pour lui nulle estime. Il n’est pas étonnant qu’un ancien secrétaire de Cromwell, vieilli dans la retraite,
ant sur la scène, à l’imitation des Anglais, les noms des rois et des anciennes familles du royaume ; mais l’art n’a rien gagné à
’il introduisit sur notre théâtre ce genre de comédie mixte, dont les anciens avaient donné l’idée dans l’Andrienne, mais qui,
re, consiste presque tout entière dans les mouvements de la main. Les anciens condamnaient les mouvements qui n’étaient exécuté
nement nous ne les prononçons pas selon les règles de la quantité des anciens , de manière à donner à une syllabe longue la duré
8 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
rche impétueuse de sa pensée. 1° Caractère de cette poésie chez les anciens . Chez les peuples primitifs, le poète était mu
pour des vertus héroïques ou des actions sublimes ; elle fut le plus ancien de tous les arts, le produit de l’imagination et
elle un beau désordre est un effet de l’art. Art poétique. Chez les anciens , l’ode était chantée et représentée sur la scène 
’autres font venir ce mot de veau de Vire, parce que l’un de nos plus anciens chansonniers, Olivier Basselin, chantait dans la
ui la cantate de Circé12. 12. Principaux poètes lyriques : Grèce ancienne . Linus, Orphée, Musée, Tyrtée, Pindare, Alcée, Sa
Linus, Orphée, Musée, Tyrtée, Pindare, Alcée, Sapho, Anacréon ; Rome ancienne . Horace. Chine. Le Chi-King, recueil de chants ra
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
Kalidasa, a été traduit en français. La Chine a un théâtre aussi fort ancien  : Voltaire en a tiré l’Orphelin de la Chine. Les
t de la danse, vous avez les bases de l’art dramatique, qui est aussi ancien que l’homme lui-même. Mais il y a deux sentiments
e sorte de représentation dramatique. Dans les fêtes religieuses, les anciens chœurs lyriques, accompagnés de danses, figuraien
grec eut une origine toute religieuse ; il conserva toujours chez les anciens ce caractère sacré. Les dieux étaient mêlés à l’a
2° Unité. D’après la Poétique d’Aristote et d’après les ouvrages anciens imités par les classiques modernes, l’action dram
l’objet d’une lutte très vive entre l’école classique, imitatrice des anciens , et l’école romantique moderne. Les romantiques r
aturité des fruits. § II. Des passions tragiques. 1° Système ancien . Le destin. La tragédie nous présente l’homme
nous-mêmes ou en dehors de nous : de là deux systèmes de tragédie, l’ ancien et le moderne. Chez les anciens, le mobile princi
s : de là deux systèmes de tragédie, l’ancien et le moderne. Chez les anciens , le mobile principal de la tragédie n’était pas d
né en France les premiers exemples dans ses chefs-d’œuvre. Le système ancien enlevait à l’homme une partie de sa liberté ; la
pour aller au cœur, la route la plus sûre. Boileau, Art poét. Les anciens ont rarement employé l’amour comme mobile princip
du poète consiste à atteindre cette force comique dont parlaient les anciens , et qui se trouve dans Aristophane chez les Grecs
10 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
ersonnels dont le sentiment donne un vif accent à ce commentaire d’un ancien . Il eut aussi ses heures de poésie. Quoiqu’élève
les, les tableaux, et aultres telles drogueries, estoient aux peuples anciens , les appasts9 de la servitude, le prix de leur li
la tyrannie. Ce moyen, ceste practique, ces alleichements avoient les anciens tyrans11 pour endormir les anciens subjects soubs
que, ces alleichements avoient les anciens tyrans11 pour endormir les anciens subjects soubs le joug. Ainsi les peuples, trouva
m, pâture pour attirer le gibier). 10. Outils (usitellum). 11. Les anciens tyrans avaient… 12. Enluminés, illustrés de mini
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
efficace est cet ensemble d’études dont la base est celle des langues anciennes , et auquel nos pères ont donné par excellence le
étudiée sous deux points de vue : méthodiquement, comme disaient les anciens , ou dans le présent ; historiquement, ou dans le
e philologie sérieuse et approfondie sans la connaissance des langues anciennes , qu’il s’attache surtout à cette partie essentiel
l s’agit de chercher à bien comprendre et à bien rendre les écrivains anciens , plutôt que de prétendre lutter avec eux, en comp
quité. L’étude approfondie de la langue maternelle, celle des langues anciennes , voilà donc les travaux préparatoires à la rhétor
tout en s’appliquant à l’étude de la langue maternelle et des langues anciennes , s’exerce à saisir les rapports des choses à lui
éthode la plus efficace pour connaître à fond les annales des peuples anciens et modernes, à leurs plus brillantes époques ; en
I, 4. 9. Remarquez le mot souvent. « Le côté du style (le crayon des anciens ) qui sert à effacer est plus grand que celui qui
12 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
portraits intérieurs, c’est-à-dire les descriptions de mœurs, que les anciens rhéteurs appelaient éthopées, sont de beaucoup pr
dramatique pour égayer la monotonie du récit. C’était la coutume des anciens  ; mais quand on pense que les discours qu’ils prê
s événements antérieurs à la naissance de Jésus-Christ sont appelés l’ Ancien Testament. La narration des quatre évangélistes e
d’une ville ou même d’un individu. Par rapport aux époques, elle est ancienne , moderne ou du moyen âge. L’histoire ancienne s’é
t aux époques, elle est ancienne, moderne ou du moyen âge. L’histoire ancienne s’étend de la création à la naissance de Jésus-Ch
ut le reste. Bossuet avait ainsi conçu ce sublime dessein54. Chez les anciens , les auteurs qui se sont proposé d’écrire une his
ge de son empire et la ruine affreuse de sa maison. La Macédoine, son ancien royaume, tenu par ses ancêtres depuis tant de siè
à pas56. C’est surtout dans le genre de l’histoire nationale que les anciens passent pour nos maîtres. On les regarde comme su
stoires modernes sont beaucoup plus difficiles à faire que celles des anciens . Celles-ci ne retraçaient à peu près que la suite
ontenir une multitude de détails et des milliers de rapports dont les anciens ne soupçonnaient pas l’existence. Leur marche éta
s grand citoyen de l’État, a le plus d’intérêt à sa conservation. Des anciennes mœurs, un certain usage de la pauvreté, rendaient
e de choses qui peuvent intéresser un lecteur honnête et sensé60. Les anciens ont plusieurs auteurs célèbres qui ont écrit dans
ans le dernier siècle, publié, sous le titre d’Éléments de l’histoire ancienne , Éléments de l’histoire moderne, de l’histoire de
13 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
Lettre A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. J E ne sa
cole Militaire de Paris. J E ne saurois trop m’empresser, mon cher ancien élève, de répondre à votre demande si juste et si
e, mais qu’on doit apprendre par cœur. C’est un extrait de ce que les anciens philosophes ont pensé de plus judicieux et de plu
utes les circonstances de la vie. Vous trouverez d’ailleurs, mon cher ancien élève, dans une foule de bons ouvrages de littéra
II. Morale du chrétien. Vous savez que ces hommes fameux de l’ ancienne Grèce, appellés Philosophes (ou, suivant l’étymol
, dans son excellent Parallèle de la morale chrétienne avec celle des anciens philosophes), et vous verrez bien évidemment la s
otre bonheur dans celle-ci. » Qu’ils sont précieux en effet, mon cher ancien élève, les avantages qu’elle nous procure sur la
e la plus brillante prospérité. Je ne vous exhorterai point, mon cher ancien élève, à n’être pas retenu par une fausse honte d
e du héros, et celle du parfait chrétien. En vous indiquant, mon cher ancien élève, ce petit nombre de livres de morale, je cr
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
céleste lumière ne sortent par intervalles des écrits des philosophes anciens  : mais ce ne sont que des lueurs fugitives, qui é
tout ce qui manque en ce genre à la doctrine philosophique des temps anciens , les philosophes sacrés le réunissent au plus hau
n poème de la Religion, un rapprochement très ingénieux de ce que les anciens ont dit de mieux et pensé de plus juste en fait d
je ne puis la choisir, etc. » (Ibid.) Ainsi s’exprime le philosophe ancien , qui, détrompé des faux biens dont la poursuite l
lusion de l’Ecclésiaste, et telle a été celle de tous les philosophes anciens qui raisonnaient d’après le cri unanime de la nat
cheresse habituelle et souvent rebutante de leur ton, les philosophes anciens joignent un autre genre de pédantisme, que les so
ophes sacrés, la différence que nous avons remarquée entre les poètes anciens et les écrivains de la Bible. Toujours simples, p
, pour le prouver, à quelques exemples choisis dans celui de tous les anciens qui a dit le plus de grandes choses avec le moins
sion : rien de plus admirable, dans la spéculation, que la morale des anciens  : rien de plus stérile dans la pratique ; et il f
tu, a été établie par tous les moralistes, chantée partons les poètes anciens et modernes. Mais aucun d’eux ne l’a sentie aussi
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
nivers l’histoire de notre religion. Dans l’ancien testament, le plus ancien , et le plus authentique de tous les livres, sont
livres la route qui doit les mener au vrai bonheur. À ne considérer l’ ancien et le nouveau testament que comme des ouvrages pu
lle est particulière. On divise encore l’histoire civile, en histoire ancienne , et en histoire moderne. L’histoire ancienne comm
oire civile, en histoire ancienne, et en histoire moderne. L’histoire ancienne commence à la création du monde, et finit, suivan
ient et en empire d’occident. Il y en a même qui terminent l’histoire ancienne à la fondation d’un nouvel empire d’occident par
resser un lecteur honnête et sensé. Historiens en ce genre. Les anciens sont nos maîtres dans l’art d’écrire l’histoire.
serait trop long de faire connaître ici tous les bons historiens tant anciens que modernes. Je vais seulement indiquer les prin
Rome et de l’Occident. Il ne nous en est parvenu qu’un fragment de l’ ancienne Histoire grecque, avec l’Histoire romaine, depuis
’usage que nous devons faire de l’histoire. Rollin dans son Histoire ancienne des Égyptiens, des Carthaginois, des Assyriens, d
jours animé. Cette histoire donne d’ailleurs une très juste idée de l’ ancienne constitution du gouvernement anglais. On reconnaî
s les plus estimés sont : Ceux de La Curne de Sainte-Palaye 121 sur l’ ancienne chevalerie. C’est un tableau détaillé, très instr
présenté des mœurs, de la bravoure, et de la noble simplicité de nos anciens chevaliers. Ceux de Joinville, écrits du vivant m
belle édition à Londres, en grec et en anglais. Nous avons de Pline l’ ancien , ainsi surnommé pour le distinguer de Pline le je
16 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
81, 1882 et 1883. Histoire littéraire. • La tragédie chez les anciens , ses origines et ses principaux représentants. (7
ncipaux représentants. (7 août 1883). • De la poésie lyrique chez les anciens et chez les modernes. Citer des exemples. (8 nove
• Du genre épistolaire et des qualités qui lui conviennent. Exemples anciens et modernes à l’appui. (2 août 1883). • Pourquoi
mère. Hésiode en est le premier et le plus illustre représentant. Les anciens scoliastes lui attribuent beaucoup plus de poèmes
ια) Olympiques, Pythiques, Néméennes, Isthmiques, si exaltées par les Anciens , sont pour nous un peu froides et assez obscures.
présentant Aristophane, dont le nom domine la période appelée comédie ancienne et même toute la comédie grecque. Mais ce ne fure
siècle. L’histoire prend avec Hérodote un caractère littéraire ; les Anciens avaient donné aux neuf livres de ses Histoires le
des exemples et expliquer le rôle de l’Éloquence dans les Républiques anciennes . Développement. — La constitution des Républiq
liques anciennes. Développement. — La constitution des Républiques anciennes , Athènes et Rome par exemple, pourrait se définir
t qu’ils étaient tirés des Écritures ou de la vie des saints. Le plus ancien de tous est le mystère intitulé les Vierges sages
éments de la Réforme qu’il méditait, et, rejetant les formes de notre ancienne poésie française, il introduisit brusquement dans
sie française, lancée par lui dans la voie féconde de l’imitation des anciens , s’y maintint pendant plus de deux cents ans, et,
Dialogues sur l’éloquence et ses Lettres à La Motte sur Homère et les anciens  ; le Discours sur le style, de Buffon ; le Temple
ons-nous en citer des exemples célèbres, les annales des littératures anciennes et modernes nous en offrent une multitude. Le plu
y perfectionna dans l’art oratoire, sous le rhéteur Apollonius Molon, ancien maître de Cicéron. Au milieu de son existence si
amis, pour qu’ils interviennent auprès d’Auguste. Si nous passons des Anciens aux Modernes, nous trouvons dans un de nos vieux
] (11 août 1884) Du genre épistolaire et de ses qualités. Exemples anciens et modernes. Développement. — Le genre épistol
mus de ce qui s’accomplit sous leurs yeux. Faut-il citer des exemples anciens et modernes d’auteurs ayant porté le genre épisto
combien il est ridicule, Est-il bien sûr qu’il l’ait été aux yeux des anciens  ? Sans doute, Racine a eu raison de le remplacer
r le personnage d’Ulysse, mais il serait téméraire d’affirmer que les anciens aient eu sur ses infortunes domestiques la même m
prêté à ses personnages une noblesse et une sensibilité inconnues aux anciens . — Pourquoi, disent-ils, faire tenir au roi des A
ère ont dû être frappés de l’admiration enthousiaste dont Rome et les anciens Romains étaient l’objet à cette date. Nous n’avon
e. Par cette manière grandiose de nous présenter les personnages de l’ ancienne Rome, l’auteur d’Horace et de Cinna est bien de s
t Homère est généralement regardé comme le père, est la forme la plus ancienne de la poésie ; la poésie gnomique et la poésie di
ique à l’origine, qui remonte à la plus haute antiquité. Les orateurs anciens , notamment Ménénius Agrippa, chez les Romains, on
ues chez Bonaventure des Périers, Marot ou Régnier. Tous ces auteurs, anciens et modernes, ont été connus et plus ou moins imit
e la passion ; il est poète dramatique, en ce sens que l’apologue des anciens a été métamorphosé par lui en une petite scène où
ue, mais le xviie  siècle ne connaissait que l’antiquité, et chez les anciens , toutes les épopées procèdent d’Homère. Aussi Boi
sée ; la poésie épique était, à ses yeux, un genre où l’imitation des anciens s’imposait, et l’une des premières règles qu’il p
sidérée comme une des conditions de l’Épopée ; très légitime chez les anciens , dont elle reproduisait fidèlement les croyances,
comme, en général dans toutes ses tragédies ; aussi, de même que les anciens appelaient Térence le plus grec des poètes latins
ndeur, l’affranchi Narcisse ayant gardé l’humilité obséquieuse de son ancienne servitude, À part ces différences, tous deux joue
-nous pas à considérer notre grand poète comique comme le premier des anciens et des modernes, et, en supprimant le peut-être d
et pour les discussions théologiques du quiétisme, où la querelle des anciens et des modernes défraie la conversation du plus m
tion, laquelle vient tant de bonne nature que par la leçon de bons et anciens auteurs. » Développement. — Le précepte de Ro
dit qu’elle vient « tant de bonne nature que par la leçon de bons et anciens auteurs », ce qui est très vrai. « Nascuntur poet
s. Avant de produire, il faut lire, apprendre les œuvres des maîtres, anciens et modernes ; mais Ronsard, Dont la muse en fran
rd, Dont la muse en français parlait grec et latin ne parle que des anciens  : il ne faut pas nous en étonner. Pour terminer,
is sur une si grave entreprise. « Les prospérités et les revers de l’ ancienne république ont eu d’illustres historiens ; les te
fait est injuste. Vous invoquez le bon sens, la raison, les exemples anciens et modernes, l’autorité d’Aristote, les bonnes mœ
parler, des plumes d’autrui. Aussi, de même que j’avais emprunté aux anciens , les genres qui avaient illustré leur littérature
[19] (9 août 1884) Rollin félicite Racine d’avoir, à l’exemple des Anciens , introduit des chœurs dans ses dernières tragédie
pièces profanes, et notre tragédie n’aurait rien à envier à celle des anciens . Quelques essais informes avaient été faits dans
rminez cette longue et capricieuse excursion à travers la littérature ancienne et moderne par un jugement magistral sur la quest
sée, qui divise encore notre compagnie en deux camps, la querelle des Anciens et des Modernes ; votre autorité, dans ce jugemen
a nouvelle. Vous savez que nos troupes avaient investi Tournai, cette ancienne capitale de la domination française dans les Flan
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
aucoup d’élégance et de tours ingénieux, se flattent de surpasser les anciens , qui n’ont que la simple nature. Mais je demande
ons immenses qui s’ouvrent tout à coup ; un nouveau monde inconnu à l’ ancien et plus grand que lui5. Gardez-vous bien de croir
, t. Ier, avec le duc de Bourgogne, etc., p. 199.) Lettre sur les anciens et les modernes Cambrai, 4 mai 1714. La lettr
pe, ma sincérité. Je n’admire point aveuglément tout ce qui vient des anciens . Je les trouve fort inégaux entre eux. Il y en a
de règles, tant sur les ouvrages d’esprit que sur les beaux-arts. Les anciens ont évité l’écueil du bel esprit où les Italiens
sieurs de nos écrivains, d’ailleurs très-distingués. Ceux d’entre les anciens qui ont excellé ont peint avec force et grâce la
n goût, je cours risque de déplaire aux admirateurs passionnés et des anciens et des modernes ; mais, sans vouloir fâcher ni le
p louer les modernes, qui font de généreux efforts pour surpasser les anciens . Une si noble émulation promet beaucoup. Elle me
ollin, Traité des Études, livre IV, chap I, art. 1, § 3, Jugement des anciens sur Démosthène, et § 4, De l’éloquence de Cicéron
Morts (le xxxii e dans l’édition de M. Jullien, p. 116) ; et chez les anciens , par Quintilien, Institutiones Oratoriœ, x, I, 10
Cette lettre est adressée à M. de la Motte, l’adversaire déclaré des anciens . Comparez le § X de la Lettre sur les occupations
ançaise. Voyez aussi Pascal (discours). 2. On sait que le procès des anciens et des modernes passionna les esprits au xvii e  
18 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
les objections. Science dangereuse, a-t-on dit, semblable à celle des anciens sophistes, qui apprend à soutenir indifféremment
éveloppement de chaque idée rentre dans un des lieux indiqués par les anciens . Aussi, tout en dispensant d’y avoir recours plus
ons, nous n’y attachons pas tout à fait la même idée que les rhéteurs anciens . Le genre et l’espèce. Vous voulez exhorter à un
la manière, le temps, en un mot, tous les éléments d’analyse que les anciens rhéteurs avaient renfermés dans le fameux vers te
d’idées qu’ils suggèrent. Les contraires comprennent tout ce que les anciens appelaient repugnantia, contraria, opposita, diss
ai dit plus haut, que, si vous citez un passage quelconque d’un écrit ancien ou moderne, pour peu qu’il ait quelque étendue, i
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
vé et circonspect lui permit de vivre très-goûté et très-heureux2. Ancien état de l’Amérique. Remettez-vous dans l’espri
ne veulent pas que les bêtes soient aussi sages. Dialogues des morts anciens , V. 1. « Fontenelle, dit Voltaire, a ressemblé
jourd’hui : c’est la Bibliothèque de l’Arsenal. 2. C’était, dans nos anciennes provinces, un tribunal qui jugeait en dernier res
e allusion au grand jour du jugement dernier ». L’usage en était fort ancien et subsista jusque dans la seconde partie du dix-
rs écrits. 1. Telle était en effet l’expression de l’admiration des anciens pour Homère, à qui l’on a pu appliquer ces vers p
ix-septième siècle est très-agréablement raconté dans la Querelle des Anciens et des Modernes de M. H. Rigaud 1. Il n’y a pas
20 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
L’art de faire et de prononcer des discours avait donné, chez les anciens , naissance à une science très développée qu’ils a
’elle n’ait pas chez nous la même importance que dans les républiques anciennes , mérite d’être connue, et comme exercice d’esprit
nir à bout, il doit plaire, instruire et toucher. C’est là ce que les anciens appelaient les trois devoirs de l’orateur. Il doi
. On voit qu’ils sont tirés de la nature même, ou, comme disaient les anciens , des entrailles du sujet (ex visceribus rei). C’e
our toutes les espèces de discours. Chacune a les siens propres ; les anciens , qui ne songeaient dans leurs traités qu’aux disc
sé prend différents noms, selon le genre de cause dont il s’agit. Les anciens avaient distingué trois genres de causes : le gen
e chose passée. Cette division en trois genres était regardée par les anciens comme absolue. Les modernes, en l’examinant de pl
cours chez les modernes. — Éloquence sacrée. Nous avons vu que les anciens distinguaient trois genres de causes : le démonst
s rapportent subsidiairement à l’un des trois genres reconnus par les anciens . Prenons pour exemple l’éloquence sacrée, que les
nus par les anciens. Prenons pour exemple l’éloquence sacrée, que les anciens ne connaissaient pas, et qui a produit chez nous
res vertus ou les belles actions. Ce n’était pas autre chose chez les anciens , et alors il ne différait de l’éloge ordinaire qu
st l’epithaphios logos ou discours mortuaire tel que le faisaient les anciens , et qu’on le prononce aujourd’hui fort souvent su
e et profonde des lois, des différentes coutumes, de la jurisprudence ancienne et moderne, des arrêts, des ordonnances, etc. Voi
ice, et non pas aux passions, comme on le faisait sans cesse chez les anciens . § 15. Éloquence délibérative. L’éloquence
’établissement des lois. Cette division, qui pouvait suffire chez les anciens , est beaucoup trop restreinte pour nous, où les l
. Les modèles d’éloquence délibérative ne manquent pas : les orateurs anciens , particulièrement Démosthène et Cicéron, nous en
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
ir, dans le tableau rapide que nous venons d’esquisser de l’éloquence ancienne , qu’elle tenait essentiellement au caractère et à
tant d’obstacles réunis, et pour reconquérir une ombre au moins de l’ ancienne liberté. Aussi peut-on remarquer une conformité s
te conformité a quelque chose de bien affligeant. À Athènes et dans l’ ancienne Rome, l’éloquence et les lettres n’eurent un gran
ses habitants, dût faire revivre le premier l’éloquence populaire des anciens , c’est, sans doute, l’Angleterre. Parmi les natio
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
il y a quelques années sans nom d’auteur, et vaguement attribué à un ancien professeur de la Flèche 1, reçut du public un acc
ment s’égarer, en effet, avec des guides tels que ceux qui, parmi les anciens et les modernes, ont écrit sur le bel art de l’él
oir rien de solide dans le talent, sans les mœurs et la conduite. Les anciens , nos modèles en vertus, comme ils furent nos maît
èles en vertus, comme ils furent nos maîtres dans tous les arts ; les anciens ne concevaient de véritablement grand en tout gen
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
es que l’on y apprend sont nécessaires pour l’intelligence des livres anciens  ; que la gentillesse des fables réveille l’esprit
nné assez de temps aux langues, et même aussi à la lecture des livres anciens , et à leurs histoires, et à leurs fables. Car c’e
bâti dessus de plus relevé. Au contraire, je comparais les écrits des anciens païens qui traitent des mœurs à des palais fort s
pour ses maîtres. Il faut lire la lettre qu’il écrivit à l’un de ses anciens professeurs en lui envoyant un de ses ouvrages :
fuir, emportant avec lui la vérité, qui, par malheur, ne pouvait être ancienne en naissant. « Cependant, malgré les cris et la f
cris et la fureur de l’ignorance, il refusa toujours de jurer que les anciens fussent la raison souveraine ; il prouva même que
24 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
ction dissimule un peu malgré moi cet abus du verbe γίνƐσθαι, que les anciens reprochaient déjà aux philosophes du Lycée. Voyez
seule trace qui reste aujourd’hui de cette pièce dans les écrits des anciens . — Lessing, dans sa Dramaturgie, va plus loin qu’
our ύποχριταί, quelque séduisante que cette leçon puisse paraître. Un ancien biographe de Sophocle dit que ce poëte composa so
enii famam componitur. » Cf. Suétone, Caligula, ch. lii. . — Le plus ancien des traducteurs français, de Norville, est ici ce
25 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
s accompagnent dans les détours souvent obscurs de la dialectique des anciens rhéteurs. Aristote est sans doute, dit Fénelon, u
vent trop d’étendue ; on y retrouve trop de ce système artificiel des anciens rhéteurs ; et beaucoup de choses inutiles rendent
veaux passages de Cicéron, de Quintilien, de Longin et autres auteurs anciens . J’ai profité des observations des critiques mode
tant à mes lecteurs les idées des hommes les plus judicieux des temps anciens et des temps modernes, sur l’éloquence et la rhét
languissantes, il ne peut inspirer de vives émotions. C’est parmi les anciens auteurs que nous devons chercher les exemples les
favorables à la délicatesse qu’à la force des idées. Parmi les écrits anciens et modernes, l’Écriture sainte nous offre les exe
les plus essentielles de la tragédie. Il en est de même du geste. Les anciens critiques ont toujours considéré l’action comme l
lement changées qu’il était devenu difficile de comprendre ce que les anciens avaient écrit sur la déclamation et la représenta
on déterminée, nous trouvons une différence extrême entre les langues anciennes et modernes : cette considération va nous servir
ouvent modifié ; mais c’était en général le caractère et le génie des anciennes langues de classer les mots suivant l’ordre qui s
de l’Europe ont adopté un arrangement de mots différent de celui des anciens . Dans la composition en prose il y a peu de varié
les peintures, les hiéroglyphes ou symboles employés par les nations anciennes  ; les seconds sont les signes des mots, ce sont l
a diversité des terminaisons des temps et des modes qui formaient les anciennes conjugaisons. Ces altérations furent le résultat
temps ; et comme les langues modernes s’élevaient sur les ruines des anciennes , cette nouvelle manière de former les temps s’enr
s le discours. Elle parut plus simple que les variétés des désinences anciennes  ; mais les langues devinrent, d’un autre côté, pl
ples qui rendent ce langage musical sensible à l’oreille. Les auteurs anciens , et particulièrement Cicéron et Quintilien, ont t
t plus difficile d’établir sur ce point des règles fixes. D’abord les anciennes langues étaient bien plus susceptibles que la nôt
la longueur ou brièveté de chacune d’elles » (Condillac). Enfin, les anciens eux-mêmes, qui attachaient tant de prix à la mélo
tes les bornes de l’honneur, et détruit parmi nous cette règle où les anciens Grecs faisaient consister toute leur félicité, de
était la méthode favorite de transmettre l’instruction dans les temps anciens  ; car ce que nous appelions fable ou parabole n’e
oyées ; elles convenaient parfaitement à la brillante imagination des anciens peuples de l’Orient : aussi en trouve-t-on de trè
e qu’à un petit nombre d’individus, atteignent rarement leur but. Les anciens ont pris toutes leurs comparaisons dans la nature
ne vous le permettra pas ; ou enfin, vos maux vous le permettant, vos anciennes passions y mettront des obstacles que vous ne ser
qui préfère le brillant au solide. Les conseils et les principes des anciens auteurs à cet égard sont excellents, et méritent
ns, et que Buffon a exprimé en disant : le style c’est l’homme . Les anciens critiques n’ont pas négligé ces caractères généra
qualité. Quant à la simplicité en général, nous rappellerons que les anciens auteurs sont toujours les plus remarquables sous
souvent discréditée près de certaines personnes, soit dans les temps anciens , soit dans les temps modernes. Lorsque nous parlo
, qui est, suivant mon opinion, l’écrit le plus judicieux de critique ancienne que nous ayons, et qui est très digne d’être cons
, qui vécut quelque temps avant Isocrate, est le modèle de ce que les anciens appelaient tenuis vel subtilis ; il n’a rien de l
r agit avec la plus grande liberté contre son antagoniste ; les mœurs anciennes permettaient cette licence sans frein ; elle étai
cile de trouver ce nombre, ce rythme étudié, mais caché, que quelques anciens critiques lui attribuent. Il néglige les grâces s
avait rendus à sa patrie le justifient, à certains égards : les mœurs anciennes imposaient aussi moins de retenue du côté du déco
sublime éloquence qu’on vit briller avec tant d’éclat dans les temps anciens , et les noms de Démosthène et de Cicéron règnent
outeux que dans tout ce qui constitue les grands efforts de génie les anciens , Grecs et Romains, ne l’emportassent sur nous. Ma
éloquence. Nos orateurs sont obligés d’être plus circonspects que les anciens dans leurs tentatives pour exalter l’imagination
ains. Le barreau moderne offre aussi de grands désavantages. Chez les anciens , les juges étaient ordinairement nombreux, les lo
moderne a donc perdu cette splendeur dont elle brilla dans les temps anciens , et de véhémente et sublime elle est devenue douc
oissonner. C’est un puissant levier pour les plus hauts desseins. Les anciens modèles nous offrent des exemples dignes d’être i
s’affranchit du joug pesant de ces citations multipliées des auteurs anciens et de ce ridicule étalage d’érudition qui défigur
aractères distincts de chacune, et les règles qui s’y appliquent. Les anciens divisaient tous les discours en trois genres : le
uvoir de condamner ou d’absoudre. Cette division existe dans tous les anciens traités de rhétorique ; elle est suivie et copiée
d’ailleurs cette division coïncide en quelques points avec celle des anciens . L’éloquence du barreau est précisément ce qu’ils
spécial, et ne peut être classée sous aucun des genres admis par les anciens rhéteurs. Ces trois espèces d’éloquence ont des r
incipe afin de mettre en garde contre une imitation peu réfléchie des anciens orateurs qui, dans leur prononciation, dans leurs
harmonie avec cette idée le ton et l’esprit de son discours. Tous les anciens insistent beaucoup sur cette loi fondamentale. Co
uses civiles ou criminelles, cependant, en fait, la nature du barreau ancien , soit à Rome, soit à Athènes, permettait, dans ce
’hui : ce qui résultait de deux causes principales. D’abord, dans les anciens discours judiciaires, le texte strict de la loi é
sas erit acturus, ut eas diligenter penitusque cognoscat. (Cic.) Les anciens rhéteurs insistent fortement sur ce point, et le
range erreur de conclure de ce que le genre véhément et populaire des anciens est aujourd’hui suranné, qu’il n’existe plus d’él
le passage suivant comme un chef-d’œuvre égal à tout ce que les temps anciens et modernes ont produit de plus parfait. Le sermo
urtes ; celles de Cicéron sont plus abondantes et plus élaborées. Les anciens critiques distinguent deux espèces d’exorde qu’il
C’est à ce dernier but seulement que la rhétorique peut aspirer. Les anciens rhéteurs tentèrent, il est vrai, d’aller beaucoup
dans toute sa puissance. En traitant cette partie de l’éloquence, les anciens font les mêmes efforts qu’à l’égard de la partie
autre sujet fort important, savoir la prononciation ou le débit. Les anciens orateurs y attachaient la plus haute importance.
ner, il n’ait pas craint ces travaux pénibles et assidus que tous les anciens ont eu grand soin de rappeler ; car sans aucun do
cessaire que d’être un homme de bien. C’était une maxime favorite des anciens rhéteurs, non posse oratorem esse nisi virum bon
onner à son style du coloris et de l’élévation. À l’étude des auteurs anciens et modernes joignons la fréquentation des orateur
u’ils contiennent, une attention particulière. Mais c’est surtout aux anciens écrivains originaux que nous devons nous attacher
public mérite des reproches, s’il ne se familiarise pas avec eux. Les anciens rhéteurs ont sans doute le défaut d’être trop sys
qui est de la plus haute importance pour y exceller. Mais de tous les anciens qui ont écrit sur l’art oratoire, le plus instruc
ne critique. Il a classé dans un ordre excellent toutes les idées des Anciens sur la rhétorique ; il est lui-même un écrivain é
26 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
r une autre forme, un autre tour aux définitions et aux préceptes des anciens rhéteurs ; on a interverti leur méthode ; on s’es
eur texte nous a manqué, ou qu’il nous a semblé que la Rhétorique des anciens se renfermait trop dans le genre judiciaire, et q
éron, qu’ils connaissent au moins, outre les règles fondamentales des anciens rhéteurs, les définitions élégantes et précises,
raît pas inférieur à lui-même ; d’Aguesseau, nourri de la lecture des anciens , interprète éclairé de leurs sages préceptes ; Bu
sujets dont elle s’occupe peuvent se réduire à trois classes, que les anciens ont appelées genres de causes : le démonstratif,
ent les invectives contre les vices et même contre les personnes, les anciennes mercuriales, les satires ; et pour la louange, le
mposent, sur les points généraux de législation. Dans les républiques anciennes , où les questions civiles et politiques se traita
aires et douteuses : on voit du moins que, malgré les limites que les anciens ont voulu tracer à ces diverses parties de l’art,
rguments, ou Lieux communs 24, sont des espèces de répertoires où les anciens rhéteurs trouvaient toutes les preuves possibles.
s la question. Le serment, les aveux tirés par les tourments dans les anciennes causes, les témoins, sont des moyens de droit. Le
regarde aujourd’hui la jurisprudence plutôt que l’art oratoire. — Les anciens rhéteurs ont beaucoup vanté les lieux communs : e
que l’orateur doit exprimer dans son discours, c’est la probité. Les anciens (Quintil., XII, 1) ont défini l’orateur, un homme
a joie, la compassion, la terreur, l’indignation, la colère, etc. Les anciens ne se sont pas contentés de peindre simplement d’
out dans notre barreau ; le trop y nuirait plus que le trop peu : les anciens avaient ici plus de liberté, et nous entendrons t
fférence doit nous faire sentir jusqu’à quel point il faut imiter les anciens  ; l’éloquence a ses modes, et un avocat qui se pi
on, des discours insolents. Et ne croyez pas qu’il se contente de ses anciennes usurpations : sans cesse il recule ses frontières
des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nations anciennes et modernes ; et le reste du discours n’est pas i
ons (ἦθος καὶ πάθος) tenaient une grande place dans les préceptes des anciens rhéteurs, parce qu’elles dominaient partout dans
iliera les esprits et tournera au désavantage de ses adversaires. Les anciens rhéteurs voulaient enfin que, selon les circonsta
tusque ad causam faciet illustres (Orat., c. l5). On trouve dans les anciens une troisième condition de l’exorde, ut docilem
é à la plupart des rhéteurs modernes qui ont répété les préceptes des anciens sur l’art oratoire. Cicéron veut aussi, et c’est
quent discours de son consul, rejeta lui-même la loi61. Aussi Pline l’ ancien , frappé de ce beau triomphe de l’art oratoire, s’
méthode des modernes est plus lumineuse et plus exacte que celle des anciens , et qu’elle est plus propre à répandre la clarté
ites n’expiaient pas l’équité douteuse ou l’orgueil inévitable de nos anciennes victoires ? Louis le reconnut ; il le dit : J’ava
mettre les discours réellement prononcés. Fénelon répondra : Chez les anciens , la parole était le grand ressort en paix et en g
alheureux lui adresse la parole. Remarquons ici que souvent, chez les anciens , c’était un ami qui prenait la défense de l’accus
e l’éloquence évangélique ; c’est un genre de beauté oratoire que les anciens ne connaissaient pas. Troisième partie. De l’
puristes voulaient rejeter. Quelques-uns avaient été employés par nos anciens auteurs français ; d’autres étaient nouveaux. On
e la correction du style, par un excès de zèle et de respect pour les anciens dictionnaires, refusaient d’enrichir la langue fr
me, lorsqu’il ne lui restait plus, etc. L’inversion, surtout dans nos anciens poètes, est souvent une cause d’obscurité. Ce ver
deviennent les instruments du labourage dans cette phrase de Pline l’ ancien , Gaudente terra vomere laureato et triumphali ar
eilles poétiques de l’antiquité. Nos bons poètes ont saisi, comme les anciens , les rapports des sons avec les pensées et les im
observation de la nature, seul fondement des règles de l’art, que les anciens avaient distingué les trois principaux caractères
gence Cicéron et Quintilien. Il suffira, je crois, pour justifier les anciens rhéteurs, de laisser parler Cicéron, qui n’a fait
 » C’était donc une erreur de s’imaginer, comme on l’a fait, que les anciens traçaient une ligne de démarcation entre ces dive
ce langage à la fois simple et noble dont les grands écrivains, tant anciens que modernes, ont donné l’exemple. Un discours où
ande, plus elle est inouïe, et plus elle est heureuse. C’est ce qu’un ancien appelait dans Horace, curiosa felicitas . Les éc
médisent. » On trouve moins de régularité dans cette ellipse que les anciens appelaient zeugme, et que les poètes se permetten
ée que par nos grands orateurs. Elle était surtout propre aux langues anciennes , et elle servait quelquefois, suivant Longin167,
ranchez de ces vers la répétition, vous n’entendez plus un poète. Les anciens rhéteurs reconnaissaient des répétitions de plusi
gures de construction qui appartiennent plus spécialement aux langues anciennes , et que pour cette raison la plupart des rhéteurs
, à l’hyperbate, propre à toutes les langues, se rapportent, chez les anciens , quelques figures qui se présentent sans cesse et
r, ou il est arrivé à la fortune par des voies illégitimes179. » Les anciens distinguent deux sortes de subjections, l’une, qu
— À qui l’a-t-il dit ? — À personne. » Le dialogisme, selon quelques anciens , consiste le plus souvent à donner à chacun de ce
es jeux de mots193. De l’antithèse est née une figure appelée par les anciens ὀξύμωρον, tour finement fou, parce qu’il mêle à l
eut être regardée comme une troisième partie de l’action, quoique les anciens en fassent très souvent une cinquième partie de l
. Il nous suffira donc d’observer que, par cette partie de l’art, les anciens n’entendaient presque jamais la mémoire des mots 
sé, et qu’il y a bien loin, par exemple, des grandes compositions des anciens et des modernes aux sujets que traitent les jeune
que l’on pourra comparer à celles que Sénèque le rhéteur et d’autres anciens ont rassemblées. Longtemps la poésie régna seule
publiques ; quand les tribunaux eurent renoncé à l’usage austère de l’ ancien aréopage, qui défendait l’éloquence, l’enseigneme
Quintilien (II, 4) a eu tort de dire, contre l’autorité de plusieurs anciens , que les sujets feints dans ces deux genres ne s’
alogues sur l’Orateur, réclame pour son art l’immense héritage de ces anciens maîtres d’éloquence, fait dire à Crassus (de Orat
89 et suiv.), et l’auteur du Dialogue des Orateurs (c. 34) approuve l’ ancien usage. Après avoir entendu les philosophes grecs,
t exercé le plus souvent en grec, parce que ses parents, attachés à l’ ancienne discipline, n’avaient pas voulu qu’il suivît les
s aux sujets bizarres et imaginaires que traitaient ordinairement les anciens , et qui ont été blâmés par Quintilien lui-même (I
s tons et tous les styles. Il n’est point de matière indiquée par les anciens rhéteurs, qui, même aujourd’hui, ne puisse offrir
’entre les modernes qui ont blâmé les discours directs des historiens anciens , n’approuveront pas ce mode d’exercice littéraire
 ; on cherche à établir les faits, au lieu de peindre les hommes. Les anciens , moins difficiles sur la vérité, quoique plus vra
Plaute et Molière. Un coup d’œil rapide jeté sur quelques époques des anciennes annales nous fera voir plus clairement que tout l
caractères ne trouverons-nous pas surtout dans l’histoire de la plus ancienne monarchie ! À la race de Mérovée et de Clovis, dé
’ils font tous les jours. Elles sont l’ouvrage de quelques-uns de mes anciens élèves, dont j’ai vu naître le talent, et dont je
du ciel et de la terre ; sa miséricorde est sur Israël. Histoire ancienne . Discours du philosophe Anacharsis. Argument
rtueux Helvidius ; vous n’avez pas vu le vainqueur des Bretons, votre ancien général, Agricola, expier sa gloire et la vôtre p
barbares repoussés, les lois florissantes, Rome enfin rappelée à son ancienne grandeur. Il s’étonnera qu’on veuille, en ce mome
de la paix. Et c’est au moment où la patrie est enfin rappelée à son ancienne grandeur, c’est au moment où je retrouve Rome, qu
s fuir, quand peut-être il suffit pour les vaincre du souvenir de vos anciennes victoires ! Croyez-vous que ces Gaulois si fiers
27 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
torale ? On serait tenté de regarder la pastorale comme une des plus anciennes formes de la poésie, et de croire que la vie cham
t l’envisager telle qu’on s’imagine qu’elle était dans des temps plus anciens , où les mœurs étaient plus simples : c’était une
chrétiennes. Gessner, il est vrai, sortant de la voie tracée par les anciens , est allé chercher dans le sentiment de la famill
re l’Église catholique. Outre les sujets nombreux que nous présente l’ Ancien Testament dans Caïn et Abel, Abraham et les patri
a poésie pastorale comprend l’églogue et l’idylle. Ces noms, chez les anciens , n’exprimaient aucune distinction réelle. Ainsi o
re gracieux et doux. Ces dénominations, dont le vague indique que les anciens pouvaient traiter, dans leurs pastorales, toutes
28 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron Chanoine, Vica
A. Piron Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. L’art de bien dire,
ges par un ecclésiastique instruit et plein de goût, M. l’abbé Piron, ancien professeur de belles-lettres, dans un Cours compl
olumes, ne marche qu’appuyé sur les autorités des meilleurs critiques anciens et modernes, qu’il a su habilement fondre dans ce
entaire. Il renferme, en substance, tous les préceptes légués par les anciens , et reproduits par les modernes, sur l’art d’écri
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
plus étroites que l’éloquence politique ; et le genre judiciaire des anciens ne peut, sous aucun rapport, se comparer à l’état
sité des mœurs, celle de la législation civile, qui n’était, chez les anciens , ni aussi obscure, ni aussi compliquée que chez l
où ils nous sembleraient à leur place naturelle ; ressources que les anciens avocats ont prodiguées, au point qu’elles ne prod
d’établir, et qui existe réellement entre notre barreau et celui des anciens , il ne faut pas croire cependant que l’éloquence
30 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
s les tragédies des poëtes contemporains d’Aristote sont perdues. Les anciens poëtes.] Batteux : « On en peut juger par les pre
ier dit plus clairement : « C’est une expérience que presque tous les anciens poëtes ont faite. » En étalant les plus belles co
(Rhétorique III, 2)  ce langage ne pouvait donc être un caractère des anciens poëtes. Il est plus probable qu’Aristote oppose l
plus probable qu’Aristote oppose le caractère sérieux et sincère de l’ ancienne éloquence, soit en vers, soit en prose, à l’éloqu
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
tous les sacrifices. On l’a blâmé de nous avoir offert sous des noms anciens des courtisans de Louis XIV. C’est oublier que to
e, enfin inspiré d’un génie extraordinaire, et aidé de la lecture des anciens , fit voir sur la scène la raison, mais la raison
our la gloire de son pays ; comparable, je ne dis pas à tout ce que l’ ancienne Rome a eu d’excellents tragiques, puisqu’elle con
le était dirigée contre Perrault, à l’occasion de la querelle sur les anciens et les modernes. Docile aux avis de son père, Jea
32 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
rands traits l’histoire et les caractères. « Il se faisait (dans les anciens temps) des cantiques que les pères apprenaient, à
ée la poésie, changée dans la suite en plusieurs formes, dont la plus ancienne se conserve encore dans les odes et dans les cant
erve encore dans les odes et dans les cantiques employés par tous les anciens à louer la Divinité et les grands hommes. Le styl
lle émeut les plus nobles facultés de l’homme. Elle a chanté chez les anciens avec Hésiode et Lucrèce les phénomènes de la natu
au plus haut degré de la poésie. L’élégie, enfin, consacrée par les anciens aux joies et aux peines de l’amour, dicta les ver
nstratif. Il ne faut pas se méprendre à ce terme, traduit des langues anciennes . Il ne s’agit pas ici des démonstrations de la lo
langage digne d’elle. Il en fait montre, comme on eût dit dans notre ancienne langue, sans étalage, sans apprêt, sans emphase.
sentiment du beau et du vrai appliqué au jugement des arts. Chez les anciens , elle était une partie de la Rhétorique. La criti
conde et la troisième condition de l’éloquence. L’action oratoire des anciens était toute une science de la pantomime, où le rh
e, d’études longues et minutieuses. Ces deux parties de la Rhétorique ancienne sont pour nous une curiosité plutôt qu’un objet d
ibératif, et surtout du genre judiciaire, genre si important chez les anciens , et plus assujetti que les deux autres à des cond
éternel ? » (Or. fun. d’Anne de Gonzague.) On voit que ces formules anciennes et ces noms grecs, dont on se fait une peur puéri
nces. Les principes sont une autre forme de la preuve : la Rhétorique ancienne les appelait lieux communs. Il ne faut pas donner
, aux règles de l’expérience et aux nécessités du sujet. Les rhéteurs anciens comptaient six parties du discours : Exorde, Prop
être vraie, fidèle et complète. « La pensée de l’historien, a dit un ancien , est un miroir pur, limpide, parfaitement exact à
bon sens et le goût. La première règle propre à l’art oratoire est l’ ancienne division de la Rhétorique en trois parties. Cette
style a le même sens, avec une nuance de plus. On sait que, chez les anciens , le style était l’instrument qui servait à tracer
doute un grand spectacle de voir l’Église chrétienne figurée dans les anciens Israélites, la voir, dis-je, sortie de l’Égypte e
s grands classiques français, moins bien servis par la langue que les anciens , écrivent cependant avec une harmonie merveilleus
s. — La variété des formes et des qualités du style avait conduit les anciens à distinguer trois genres dans l’éloquence, le si
s inutile d’en dire quelques mots. Rollin l’a développée, d’après les anciens dans le troisième livre du Traité des études (ch.
ieuse, que se forma cette grande éloquence de la chaire, inconnue des anciens , dont les modèles appartiennent à notre littératu
ie français et dans l’étude sérieuse et recueillie des grands maîtres anciens et modernes. VIII. Des principales figures de
très-importante de l’Élocution, et ont beaucoup exercé les critiques anciens ou modernes. Voici comme les définit Dumarsais, a
as fait de cercle vicieux, s’il eût simplement analysé le nom que les anciens donnaient aux figures. Ils les appelaient tour, p
les actes du corps. La Rhétorique moderne a conservé les termes de l’ ancienne , parce qu’ils sont bien faits, justes et précis.
, qui font sur cette côte des colonies, soient suspects et odieux aux anciens peuples du pays. » (Télémaque, liv. IX.) Je veu
Figures de Grammaire. — Elles appartiennent beaucoup plus aux langues anciennes qu’au français. Notre langue cependant en offre d
les, dans les dialectes provinciaux, dans les locutions populaires ou anciennes , et dans les transformations qu’elles ont subies.
sur la Rhétorique d’Aristote. Nous avons emprunté ces détails à notre ancien et excellent maître. 7. Panégyrique de saint P
33 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
d on n’est pas forcé de chanter.] C’est ainsi que, dans les idées des anciens , et particulièrement d’Aristote, toute obligation
s acteurs proprement dits, les acteurs payés, aux acteurs libres de l’ ancien temps. Je conviens toutefois qu’on s’attendrait à
expresse d’Aristote dans la Politique, VIII, 7, et des autres auteurs anciens . Voy. sa Notice, p. 99. M. Bojesen avait déjà rem
tation d’Antigone (Paris, 1844)  Dissertation sur le rhythme chez les Anciens (1845)  Deux lettres à M. Rossignol sur le rhythm
34 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
horrible dessein de faire empoisonner Britannicus son frère. Burrhus, ancien gouverneur de cet empereur, veut l’en détourner,
t-il qu’il n’avait pas été intimement persuadé par l’éloquence de son ancien gouverneur ? Non sans doute ; puisque sans les co
isent ; et ces qualités sont bien rares dans les écrivains. Parmi les anciens , Phèdre dans ses Fables,Térence dans ses Comédies
agent des deux côtés. Les plus beaux modèles du genre fleuri chez les anciens , sont la plupart des Oraisons de Cicéron, et le P
des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les Nations anciennes et modernes ; et le reste du discours n’est pas i
e mot, ibid. c. Voyez ce mot,ibid. 1. Ce mot signifie roi, dans l’ ancienne langue des Égyptiens. a. Voyez ce mot, dans les
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
l’antique C’est dans la jeunesse qu’il faut apprendre à lire les Anciens . Alors la page de l’esprit est toute blanche, et
is quoi de leur fleur première et de leur éclat de nouveauté, que les Anciens , les Grecs, se sauvent le plus aisément aujourd’h
ternel passé qu’on déclare inimitable, veuillez y songer un peu : les Anciens , si vantés qu’ils soient, ne doivent pas nous ins
tours limités. Que l’admiration de nous à eux, des modernes aux vrais Anciens , à ceux qui ont le mieux connu le beau, s’entreti
teur Arnold que je veux soumettre à la réflexion. Elle s’applique aux Anciens et à tous ceux des grands poëtes qui sont déjà, à
qui sont déjà, à quelques égards, ou qui seront un jour eux-mêmes des Anciens , à tous ceux qui ne sont plus nos contemporains e
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
et toujours pensants d’ajouter à ce trésor public, et d’augmenter les anciennes richesses de la raison : tous les autres philosop
nfuir, emportant avec lui la vérité qui, par malheur, ne pouvait être ancienne tout en naissant. Cependant, malgré les cris et l
cris et la fureur de l’ignorance, il refusa toujours de jurer que les anciens fussent la raison souveraine ; il prouva même que
ère, un homme qui osât conjurer tout seul, avec son génie, contre les anciens tyrans de la raison ; qui osât fouler aux pieds c
on faible et timide à l’excès, qui veut tout adorer, et, comme dit un ancien , mettre Dieu dans les moindres bagatelles. Croire
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
t tâché de se former sur Horace, comme celui-ci s’était formé sur les anciens lyriques ». 1. Ici, comme dans beaucoup d’autre
6. Ces images de l’égalité des hommes devant la mort remplissent les anciens poëtes et particulièrement Lucrèce et Horace. 1
ur ces enchantements ou conjurations, multipliés par la crédulité des anciens , on peut voir l’idylle II de Théocrite, fort admi
te pièce énergique soit finie par un de ces lieux communs, imités des anciens , et que nos poëtes ont trop aimés. 2. Rousseau a
nt tantôt plus longs et tantôt plus courts, comme dans les chœurs des anciennes tragédies et dans les odes de Pindare… » « J’ai v
38 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
noûment est un des plus mauvais, car il est d’une espèce inconnue aux anciens et rejetée par Aristote. D’après la même théorie,
ons. Voilà comme une théorie exclusivement attachée à la pratique des anciens veut réduire le génie à l’éternelle servitude d’u
partient plutôt à la comédie.] Surtout à la nouvelle comédie, car les anciennes comédies finissaient quelquefois d’une manière as
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
nde mon nom, et ne me connaît plus1. Hélas ! je ne suis pas un de vos anciens maîtres Qui vient redemander le toit de ses ancêt
e montre ces débris, pour moi si familiers, La salle et l’écusson des anciens chevaliers, La pierre qui, du haut des pentes rui
tants renaît, Soudain jeune, en voyant quelque pierre oubliée Où d’un ancien bonheur la mémoire est liée, Quelque nom, que sa
dieux au collège de Belley. 2. M. Lebrun avait habité Tancarville, l’ ancien manoir des Montmorency, lorsqu’il était receveur
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
eront toujours ce goût des doctrines ésotériques, comme parlaient les anciens , qui fait des vérités les plus essentielles à tou
ne fût-ce que par droit de naissance. J’ai recommandé l’étude de nos anciens auteurs, sous le rapport du style, plus encore qu
ngénieux de Quintilien, ils préfèrent dans les mots nouveaux les plus anciens , et dans les anciens les plus nouveaux. Le novate
n, ils préfèrent dans les mots nouveaux les plus anciens, et dans les anciens les plus nouveaux. Le novateur utile n’est pas ce
dicule ; celui du vol et du meurtre est odieux. Je ne vois dans notre ancienne littérature que Villon qui s’en soit rendu coupab
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
ue d’Avranches (Huet1) Le poëte y témoigne son admiration pour les anciens , en même temps qu’il expose sa manière de compose
εναγμοῖς καὶ γόοις πλουτίζεται. Or La Fontaine avait fort étudié les anciens  : « Ce qu’on ne s’imaginerait pas, dit l’historie
2. Que de circonstances réunies pour atténuer la faute ! Elle est ancienne  ; l’animal ne faisait que passer ; il n’a point e
pardon très-humblement, N’espérant plus telle faute commettre… 1. Ancien terme de pratique judiciaire, et qui faisait souv
imparfaite : il faudrait deux lettres semblables avant l’e muet. 1. Ancien mot, pour triste, fâché. On se plaît encore à l’e
42 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
l’Énéide, et aux deux autres poèmes ce qui est imité des poèmes plus anciens  : c’est-à-dire, ôtez à tous ce qui appartient vér
es exemples empruntés aux meilleurs écrivains dans toutes les langues anciennes et modernes. Mais ce qui en fait surtout le mérit
la vie présentent l’occasion de parler ou d’écrire. Aussi, parmi les anciens , était-ce un principe fondamental et souvent répé
ière ; la culture et l’art produisent la seconde. Parmi les critiques anciens , Longin possédait plus de délicatesse, Aristote p
e rabaisser le mérite de son traité, car je ne connais aucun critique ancien ou moderne qui discerne avec plus de goût les bea
s que je viens de poser. C’est, en général, chez les auteurs les plus anciens que nous devons chercher les exemples les plus fr
la précision que vers l’énergique et le sublime. De tous les ouvrages anciens et modernes, ce sont les Écritures sacrées qui no
t, s’y prêtaient beaucoup. Il a cette manière grande et imposante des anciens temps ; il dédaigne tout ornement superflu, et pr
nt, les langues n’ont donc point une origine purement arbitraire. Les anciens philosophes stoïciens et platoniciens agitaient s
entir, lorsque le langage avait déjà pris une grande extension, cette ancienne coutume de s’exprimer subsista longtemps encore c
souvent au discours, ainsi que nous le voyons dans les prophètes de l’ Ancien Testament ; lors, par exemple, que Jérémie, en pr
des harangues publiques, ou de l’exercice de l’art théâtral chez les anciens . Nous avons bien des raisons de croire que la pro
gnent toujours la prononciation vive et accentuée. Tous les critiques anciens ont considéré l’action comme le talent principal
furieux. Le geste était d’une si grande importance sur le théâtre des anciens , que l’on est assez fondé à croire que le langage
lleux de gestes et d’inflexions de voix qui distinguaient les peuples anciens . À l’époque de la restauration des lettres, le gé
changées, qu’il était devenu très difficile de comprendre ce que les anciens avaient écrit sur leur déclamation et leurs spect
poésie19. Un autre exemple non moins remarquable, c’est le style de l’ Ancien Testament, dans lequel on rencontre à chaque inst
éclaircissement sur cette espèce de paradoxe, que la poésie est plus ancienne que la prose. Je trouverai l’occasion de discuter
ez les Grecs pour avoir composé le premier des ouvrages en prose. Cet ancien vernis métaphorique et poétique du langage ne se
rouvons à cet égard une différence bien remarquable entre les langues anciennes et les langues modernes. Cette observation nous f
est effectivement celui que nous trouvons dans la plupart des langues anciennes , comme le grec et le latin ; c’est, à ce qu’on as
seul principe. Le génie et le caractère de presque toutes les langues anciennes laissaient la plus grande liberté dans la disposi
es de l’Europe ont adopté une syntaxe différente de celle des langues anciennes . Leur prose admet peu de variété dans l’arrangeme
des bornes bien étroites en comparaison de la latitude qu’avaient les anciens . Les langues modernes varient un peu à cet égard 
. Les Anglais en permettent davantage ; l’Italie a le plus conservé l’ ancien usage des transpositions, et c’est à cela peut-êt
de l’auteur. C’est à cet artifice, auquel presque toutes les langues anciennes eurent recours, c’est à la facilité qu’elles avai
lettres était antérieure au siècle où il écrivait. C’était, parmi les anciens , une tradition généralement reçue, qu’elles avaie
isé sur lequel nous ayons des rapports authentiques, et qui, chez les anciens , passait pour le berceau des arts et du gouvernem
actères grecs, tels qu’ils sont figurés sur les inscriptions les plus anciennes , ont des rapports de conformité très sensibles av
, les Arabes, les Hébreux, paraît, d’après quelques inscriptions très anciennes , l’avoir été aussi chez les Grecs, qui ensuite ad
invention du papier dont nous nous servons aujourd’hui n’est pas fort ancienne , et remonte tout au plus au xive  siècle. Je vien
e toute la grammaire, et que l’on peut regarder comme formant la plus ancienne des parties du discours. Car, sans doute, lorsque
l’addition d’un s. En hébreu, en grec et dans quelques autres langues anciennes , nous trouvons non seulement un pluriel, mais enc
chose, qui ait quelque analogie avec la déclinaison dans les langues anciennes . Deux questions se présentent à ce sujet. D’abord
, Carthaginem, que l’usage des déclinaisons exigeait dans les langues anciennes . Ces changements successifs nous donnent à compre
cent, ou qui peut-être nous forceraient à pencher pour la méthode des anciens . Car, d’abord, l’usage continuel de nos prépositi
de transposer ou d’arranger arbitrairement les mots, liberté dont les anciennes langues tiraient un si grand avantage. Dans ces l
i bien pris la forme des substantifs dans chacune de ces deux langues anciennes , attendu qu’à proprement parler, les genres, les
ns des modes et des temps dont se formaient les conjugaisons chez les anciens . Ces deux changements ont une cause commune, et l
s langues modernes commencèrent à s’élever sur les débris des langues anciennes , cette méthode s’établit d’elle-même dans la nouv
erminaisons indispensables pour conjuguer les verbes dans les langues anciennes  : amor, amabar, amavi. De toutes ces variétés, on
me pas ; c’est aux étrangers qu’elle doit son origine. Le langage des anciens insulaires fut sans doute le celtique ou le galli
et expressive, à ce que l’on assure, était probablement une des plus anciennes du monde, et se parlait dans toute la partie occi
nt effectivement que les différents dialectes d’une même langue, de l’ ancien celtique. Cette langue fut donc celle des Bretons
l’ancien celtique. Cette langue fut donc celle des Bretons, les plus anciens habitants connus de notre île, jusqu’à l’arrivée
un dialecte de l’anglais. Il n’est pas aussi facile de dire comment l’ ancien celtique, banni de cette contrée, s’est réfugié d
te, et à cause des relations mutuelles des deux nations, fit tomber l’ ancien celtique en désuétude ? Ce sont des points histor
en comparaison des langues modernes, puisque nous sommes si loin des anciennes à cet égard. Le style seul de Milton, tant en pro
s les langues modernes qui se sont élevées sur les ruines des langues anciennes . Quoique la langue anglaise soit bien loin d’avoi
comparaison, et ses verbes, au lieu de subir tous les changements des anciennes conjugaisons, ont à peine quatre ou cinq terminai
le sensible de la différence qui existe entre ces deux particules. Un ancien monarque écossais demandait à ses nobles par quel
re le panégyrique de la science moderne, en la comparant à la science ancienne  ; mais l’autre censure si grossièrement la poésie
la science ancienne ; mais l’autre censure si grossièrement la poésie ancienne pour donner la préférence à la poésie moderne, qu
onseils à un auteur. Il parle des poètes modernes comparés aux poètes anciens  : « Lorsqu’ils semblent ne chercher qu’à plaire,
e fatiguer l’oreille, et de donner au style un air maniéré. Parmi les anciens , ce défaut est particulièrement sensible dans Iso
monieuse. Cicéron, en ce genre de mérite, surpasse tous les écrivains anciens et modernes. Il avait étudié avec le plus grand s
faire connaître pour me justifier de n’avoir pas suivi les traces des anciens rhéteurs ; et, en même temps pour expliquer comme
e aujourd’hui bien moins digne d’attention. Premièrement, les langues anciennes , je veux dire le grec et le latin, étaient plus s
, ont prouvé jusqu’à l’évidence, que les compositions dramatiques des anciens , leurs tragédies comme leurs comédies, étaient ac
produire dans nos discours, et c’est encore un motif pour lequel les anciens devaient s’y appliquer davantage. Cicéron dans so
à la construction musicale de nos phrases la même importance que les anciens y attachaient. C’est à tort que quelques personne
charme qu’elle avait pour ces peuples. Enfin quoique nous tenions des anciens rhéteurs eux-mêmes toute cette doctrine sur la me
, où ce point se trouve complètement discuté, nous voyons combien ces anciens critiques différaient entre eux sur l’espèce de p
ib. IV, v. 468.) Pour peu que l’on soit versé dans l’étude des poètes anciens et modernes, on trouvera une multitude d’exemples
auteurs qui les employèrent les premiers ; elles sont belles chez les anciens poètes, qui les prirent dans la nature et ne les
marquer une faute qui échappe trop souvent à nos poètes modernes. Les anciens prennent leurs comparaisons dans des effets de la
dité à ses raisonnements. L’on trouve à cet égard, dans les critiques anciens , des principes sûrs, pleins de sens, et dignes de
s ouvrages. C’est une règle qui n’a presque pas d’exception. Les plus anciens critiques avaient déjà distingué dans le style le
daigner la douceur et la grâce. On l’a généralement reproché aux plus anciens auteurs classiques de la langue anglaise, comme s
ici question. Il est à remarquer que c’est dans les auteurs les plus anciens que l’on trouve la plus grande simplicité ; et la
nait pour un grand admirateur de la simplicité ; il la vante chez les anciens , et reproche aux modernes d’en manquer, quoique l
précéda quelque peu Isocrate, et donna l’exemple de ce style que les anciens appelèrent tenuis, vel subtilis. Il n’avait pas l
on, choquerait aujourd’hui nos oreilles délicates. L’avantage que les anciens orateurs en retiraient pour la hardiesse et la fr
ifficile de retrouver chez lui ce rythme, cette harmonie que quelques anciens critiques veulent absolument lui attribuer. Il né
’à un certain point, lui servir d’excuse ; et, à cet égard, les mœurs anciennes imposaient assez peu de retenue aux hommes de let
ussi considérable ; et ce genre sublime, qui faisait l’admiration des anciens , on ne l’a pas même tenté, quoique l’Église lui o
uence n’a repris ce haut degré de splendeur dont elle brilla chez les anciens . Néanmoins, les autres productions du génie, soit
s qu’en France on lit tous les jours avec plaisir les plaidoyers déjà anciens de Patru, ceux plus nouveaux de Cochin, de d’Ague
ut, à la simple argumentation. C’est cette espèce d’éloquence que les anciens appelaient tenuis ou subtilis ; elle a plutôt pou
ation ou exciter les passions, à une bien plus grande réserve que les anciens , et le goût des lettres a peut-être imposé trop d
taine et irrésistible. C’est au barreau que notre infériorité sur les anciens est bien plus sensible encore. Chez eux les juges
trument qu’il est encore possible d’employer avec succès. Imitons les anciens , mais toutefois, en les imitant, tâchons de ne pa
s qui les distinguent, et indiquer les règles qui s’y rapportent. Les anciens avaient aperçu trois genres dans l’art oratoire :
devaient absoudre ou condamner. Cette division, suivie dans tous les anciens traités de rhétorique, a été adoptée par les mode
rreau et la chaire. Cette division a quelques rapports avec celle des anciens . L’éloquence du barreau est la même que l’éloquen
genre bien distinct, et ne rentre dans aucun de ceux établis par les anciens rhéteurs. Les règles qui doivent nous diriger dan
les jeunes gens en garde contre une imitation maladroite des orateurs anciens , qui, dans leurs expressions comme dans leurs ges
conformer ses pensées et son style. C’est un précepte sur lequel les anciens insistaient beaucoup. Consultez le premier chapit
le corps humain, tant que les forces et la santé se soutiennent, les anciennes fractures et les maux des parties affectées ne se
tient essentiellement à deux causes. La première, c’est que, chez les anciens , le strict sens de la loi était un objet auquel o
ttribuer à cette grande différence entre l’institution du barreau des anciens et celle du barreau des modernes, différence à la
aucune circonstance ne lui échappe. C’est une chose sur laquelle les anciens rhéteurs insistaient fortement, et qu’ils regarda
oit éloquent pour la défendre avec succès. De ce que la véhémence des anciens serait aujourd’hui souvent déplacée au barreau, o
Comme les dissidents conservèrent dans leurs sermons une partie de l’ ancienne méthode, l’église établie crut par cela même devo
ceux de Cicéron sont plus développés, l’art s’y fait plus sentir. Les anciens critiques distinguent deux espèces d’introduction
te. — Introduction to the Essay on the sublime and beautiful. 3. Les anciens écrivains nous fournissent sur le goût, considéré
le jugement avec ce que nous entendons par goût, et il paraît que les anciens n’avaient pas d’expression dont le sens répondît
langue. 22. Quintilien nous apprend que cette division était la plus ancienne  : Tum videbit… quot et quæ sint partes orationis
x plus expressifs comme aux plus insignifiants ; tandis que celle des anciens , en faisant ressortir les uns, savait cacher la f
apparents, comme les clous, les chevilles, les crampons. Les langues anciennes ressemblent à ce même art arrrivé à son plus haut
ute l’étendue peut aisément s’apercevoir d’un coup d’œil. » 30. Les anciens paraissent avoir apporté la plus grande attention
n satisfaisante de l’infériorité de l’éloquence moderne sur celle des anciens . Je ne suis pas en cela de son avis, et je ne fin
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
er des passions, ce n’est pas seulement, comme dans la rhétorique des anciens , enseigner combien il est important d’émouvoir ce
x, C’est peu d’être poëte, il faut être amoureux. Je réponds avec un ancien  : Etsi omnes, ego non. Et pour ma part, je partag
bien certainement, cette idée de fiction est au fond du précepte des anciens . Dans le dolendum est d’Horace, je ne vois point
ène, Cicéron, Bossuet, Massillon, Bourdaloue, Mirabeau, les tragiques anciens et modernes, nos grands poëtes, nos grands romanc
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
et généralement tous les signes symboliques, tels que les dessins des anciens Mexicains, les quipos ou nœuds de laine des Péruv
des phrases et exprimer des propositions. La mission des grammairiens anciens fut accomplie avec conscience et fut soigneusemen
connaître ici brièvement les nobles fonctions du grammairien chez les anciens , fonctions très importantes et qui exigeaient une
e ce maître avant de suivre celles des rhéteurs et des philosophes, l’ ancienne éducation l’exigeant ainsi. Le grammairien appren
45 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
haut, chap. iv, ce que cette assertion aurait de trop rigoureux. Les anciens poëtes.] Les poëtes dramatiques apparemment, puis
détermine ensuite nous laisse dans le doute à cet égard. Si dans les anciens concours trois concurrents présentaient chacun tr
ἴ τιψεύδεται έϰτòς τοῦ πράγματος. La poursuite d’Hector.] Un critique ancien , Magaclide, cité par le scholiaste de Venise sur
46 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
dit plaisamment que c’était par bêtise qu’il préférait les fables des anciens aux siennes. En effet, il a presque toujours surp
orale. Si l’églogue est née parmi les bergers, elle doit être fort ancienne , puisque la profession de berger est une des prem
pastorales, avec un Discours sur l’églogue et une Digression sur les anciens et les modernes. On lui a reproché d’avoir fait d
devons la gloire de l’emporter sur nos voisins et de le disputer à l’ ancienne Rome dans le genre de la satire. On peut dire qu’
ôt, ici comme pour l’épigramme, le nom a changé de signification. Les anciens appelaient vers élégiaques ou distiques, la réuni
s que quand nous parlons de l’élégie nous prenons ce mot dans le sens ancien s’il s’agit des anciens, et dans le sens moderne
s de l’élégie nous prenons ce mot dans le sens ancien s’il s’agit des anciens , et dans le sens moderne s’il s’agit de nous ; sa
l’élégie s’agrandit sous sa plume. Je ne dis rien de Gallus, que les anciens comptaient avec les trois précédents, mais dont i
entière à l’objet qui le lui inspire, est dans cette situation où les anciens se figuraient l’homme possédé par une divinité, e
est une des pièces lyriques contenues dans le livre des Psaumes de l’ Ancien Testament. C’est aussi toute traduction ou imitat
de feu ; mais, la tête remplie des plus belles expressions des poètes anciens , ils faisaient un galimatias pompeux de latinisme
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
est l’homme, et non pas la matière. Tout ceci ne signifie pas que les anciens aient eu tort d’établir ces distinctions ; mais j
, il ne s’effrayera plus des objections faites aux développements des anciens rhéteurs sur cette matière, ni du vague qu’entraî
on lu avec prudence. Vous voyez que je ne parle ni des poëtes, ni des anciens , ni des contemporains. Je ne dis rien des poëtes 
ment sous une expression toute différente. Je ne recommande point les anciens pour le même motif. Etudiez sans doute nuit et jo
et voici pourquoi. Je ne prétends pas établir un parallèle entre les anciens et les modernes, et ne veux point dire que le fra
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
s eu la preuve ? Combien de fois n’ai-je pas retrouvé, dans la vie, d’ anciens élèves, devenus hommes, qui se rappelaient et me
d’autres encore penseront après moi ? » Enfin, il est des sujets fort anciens de leur nature, dans lesquels il n’est pas seulem
sardeux d’être neuf. Dans celui qui m’occupe, après avoir lu bien des anciens et des modernes, je me suis aperçu que ceux-ci su
st nouvelle. J’aimerais autant qu’on l’accusât de se servir des mots anciens  : comme si les mêmes pensées ne formaient pas un
49 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ry et La Harpe.) Eloquence politique. Le genre délibératif des anciens répond à merveille à l’éloquence politique dans l
ce double aiguillon des difficultés et des encouragements, selon les anciens maîtres, si nécessaire à l’orateur : car il est i
ilosophe, l’homme éloquent, car tous ces caractères, qui faisaient l’ ancien orateur, doivent alors être ceux du nôtre. Il jou
plices et des esclaves. (La Harpe.) Eloquence judiciaire. Les anciens , comme les modernes, se sont accordés à faire un
que les deux autres, n’a pas eu la même forme parmi nous que chez les anciens , car quoi qu’il soit vrai dans un sens qu’il n’y
es de l’adversaire. De là cette étude profonde que recommandaient les anciens de l’intérieur d’une cause et de ses différentes
e ou de ne pas faire. Dans la division de l’éloquence adoptée par les anciens , l’exhortation avait sa place marquée dans le gen
classification, parce qu’elle est du domaine de tous les genres. Les anciens entendaient par harangues presque toutes les vari
au personnage qu’ils ont mis en scène. Ces harangues dont l’histoire ancienne abonde sont presque entièrement l’œuvre de l’hist
cœur. (rac.) Les autres dénominations de rimes n’ont rapport qu’à l’ ancienne poésie française. 5. De la disposition des ver
ans la poésie, il n’est point permis, excepté quelques cas rares. Nos anciens poètes se permettaient l’hiatus : Saint-Gelais, T
n peu restreindre la matière, et ce n’est suivre ni les préceptes des anciens , ni les exigences de la société moderne. En effet
aute s’ils sont décousus et tombent par lambeaux. 21. Les rhéteurs anciens disaient qu’un discours pouvait appartenir à troi
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
us grand, s’il eût connu Aristote comme notre Corneille, et imité les anciens comme Racine ! Il n’y a donc que des charlatans e
ent éloquent, il faut être philosophe à la fois et orateur. Aussi les anciens ne séparaient-ils point l’éloquence de la philoso
es rhéteurs. Mais il est indispensable d’observer ici quelle idée les anciens attachaient à ce mot de philosophe. Chez eux, un
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
seigner, et vous avez raison, monsieur, de la croire une science. Les anciens ne l’appelaient la dépositaire des temps que pour
hommes, ouvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des science
l’on va y découvrir les premières ébauches de la création et les plus anciennes œuvres de Dieu. On s’élance vers les espaces jusq
52 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ces, la morale, la religion, etc. ; et nous avons, en effet, soit des anciens , soit des modernes, des poèmes didactiques sur ce
s l’aspect des cieux, L’influence des vents, la nature des lieux, Des anciens laboureurs l’usage héréditaire, Et les biens que
qu’elle donne des conseils et enseigne ce qu’il faut faire, est bien ancienne . Elle s’est montrée, sans doute, dès qu’un homme
stics, décrit le ciel et ses mouvements, tels que les supposaient les anciens , et indiqué les présages qu’on pouvait tirer pour
hysique bien fausse, mais qui ne l’est pas plus que toute la physique ancienne  ; et d’ailleurs il a mis dans son poème tant de g
acine le père. § 62. Poème épique ou épopée. L’épopée, chez les anciens Grecs, était un poème écrit en vers épiques ou he
me de l’épopée régulière. — Style. — Ornements. Les poètes épiques anciens ayant donné à leurs poèmes une forme particulière
ère, qui florissait environ mille ans avant Jésus-Christ, est le plus ancien des poètes grecs, et pour nous le père de la poés
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
ation, la confirmation et la péroraison, ou sachant très bien que les anciens distinguaient trois genres de causes, et il ignor
it, on passe aux ouvrages en vers : d’abord, à quelques petits poèmes anciens , aujourd’hui inusités, qu’il faut pourtant connaî
mplété, il ne suffit pas, quand on renouvelle pour l’usage présent un ancien ouvrage, d’y opérer quelques coupures : le nouvel
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
, que possèdera d’abord la critique ; il a pour fondement l’étude des anciens , qui sont les maîtres éternels de l’art d’écrire,
ciens, qui sont les maîtres éternels de l’art d’écrire, non pas comme anciens , mais comme grands hommes. Cette étude doit être
il ne doit pas du tout lui ressembler, je m’en tiens, je l’avoue, à l’ ancienne opinion, et je chargerai vos comédies de réfuter
lents. « C’est à eux sans doute qu’il appartient de juger le ouvrages anciens et modernes ; mais il serait bon, ce me semble, d
aigrement des fautes, n’en choisissons-nous pas de pareilles dans les anciens , dont nous fassions sentir le défaut, et, si l’on
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
est le secret. Ce petit genre de poésie était fort en usage chez les anciens . Œdipe ne monta sur le trône de Thèbes ; qu’après
fait est fabuleux, l’invention n’en est pas moins une preuve, que les anciens avaient une haute idée de l’énigme. Mais nous sav
r d’autres mots, sont appelées les membres. Je prends pour exemple un ancien logogriphe latin, qui est peut-être le meilleur q
lement fait. Voici un logogriphe français qui passe pour être le plus ancien en notre langue. Il est de Dufresny, poète comiqu
qui les précède. On ne peut pas en citer de meilleur exemple, que cet ancien et joli triolet de Rauchin : Le premier jour du
ns le sentiment. Les Français y ont excellé, et l’ont emporté sur les anciens et les modernes. Je suis toujours étonné, dit Vol
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
uefois deux choses naturellement inconciliables, son respect pour les anciens , et sa complaisante admiration pour quelques mode
r quelques modernes, qui connaissaient peu ou jugeaient mal ces mêmes anciens . Mais, rendu tout entier, sur la fin de sa vie, a
’avoir point enveloppé dans la proscription le discours sur les Grecs anciens et modernes. Ce grand contraste offrait un tablea
oir tel qu’il est, et que c’est le seul peut-être de tous les auteurs anciens , dont les défauts tiennent si essentiellement au
r utilement le jugement des autres, quand il explique et commente les anciens , et quand il parle de ceux des modernes sur lesqu
ssiques de tous les temps et de tous les pays : la Bible, Homère, les anciens , les modernes, M. de Chateaubriand a tout lu, tou
la toilette et entre les mains des belles, celui de tous les ouvrages anciens qui devait, par la nature même de son sujet, prét
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
ide à la découverte des développements. C’est là le but de ce que les anciens appelaient topiques, c’est-à-dire lieux ou lieux
vec raison, ce me semble, avoir facilité l’invention. Ajoutez que les anciens demandaient aussi à l’orateur de meubler sa mémoi
des exercices de cette espèce. Telle est en deux mots la doctrine des anciens sur les topiques. On s’est beaucoup récrié contr
insi donc, sans aveugle erédulité dans les prescriptions des rhéteurs anciens , on peut admettre les lieux externes, et recomman
e, le bien de tous, l’intérêt commun… Ce n’est pas sans motif que les anciens , si prudents et si ingénieux, ont voulu que ce no
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
celle de l’éloquence sont nées en même temps, et leur union est aussi ancienne dans le monde que celle de la pensée et de la par
devant lequel il doit paraître, il voudrait, suivant le souhait d’un ancien orateur, qu’il lui fût permis non seulement d’écr
part, sont la route assurée pour parvenir à ce souverain bien que les anciens philosophes ont tant cherché, et qu’elle seule pe
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « À mes anciens élèves de l’école militaire de Paris. » pp. -
À mes anciens élèves de l’école militaire de Paris. Mes cher
À mes anciens élèves de l’école militaire de Paris. Mes chers anciens Élèves, Voici une nouvelle Édition de l’ouvrage,
60 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
s les termes qui lui manquent ; c’est un exemple que nous donnent les anciens eux-mêmes ; et si Montaigne conseillait à ses con
ue jamais sans péril ses propres instincts. II. De l’imitation des anciens au XVIe siècle, usage et abus Si les littératu
ors si logique, non-seulement toute la poésie et toute la science des anciens , mais tous les vocables de Rome et d’Athènes, tou
, et les préceptes d’exemples. Lorsque Joachim Du Bellay, défiant les anciens et les modernes, convia les descendants de Brennu
ans le mot bachelier es lettres, n’est plus aussi qu’une relique de l’ ancienne déclinaison que nul ne songe à ressusciter. Si le
non de sapere, (sapire, savire). — Au lieu de s’effacer, comme dans l’ ancien idiome, l’h latin s’afficha dans le nouveau, qui,
que). 2. Il serait amusant de résumer les rêveries des étymologistes anciens . Tâtonnements incertains, analogies arbitraires e
s peu de goût et par la Seconde semaine, qui comprend l’histoire de l’ Ancien Testament. 2. Un ouvrier allemand ne dit jamais
61 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — G — article »
Guesclin (Bertrand du), né d’une ancienne et noble famille de Bretagne, en 1311, et l’un de
der la paix, et battit par-tout les Anglais, auxquels il enleva leurs anciennes conquêtes. Envoyé en Espagne, il chassa du trône
62 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
one représentaient par des chœurs les malheurs d’Adraste, un de leurs anciens rois, qu’ils révéraient comme une divinité ; et q
édies grecques, a rendu moins nécessaire l’observation rigoureuse des anciennes limitations de temps et de lieu. Comme l’action e
arde ces deux unités comme de simples accessoires, et prétend que les anciens tragiques changeaient quelquefois le lieu de la s
mps, ainsi que dans plusieurs autres, une latitude que la rigueur des anciens préceptes ne laissait pas aux poètes, et qui perm
hus et repris à la quatrième scène, ce qui est un autre défaut. — Les anciens donnaient le nom de protatiques aux personnages c
nom, un ouvrage qui sert de prélude à une pièce dramatique. Chez les anciens , le prologue était une espèce de préface, dans la
ur, et on cherchait à captiver la bienveillance du public. Dans notre ancien théâtre français, le prologue était fort en usage
ue des Moralités, des Soties, des Farces, était semblable à celui des anciens , ou plus souvent encore, une facétie qui faisait
machine soit plus vaste et plus compliquée que les fables du théâtre ancien . 439. Quelle doit être l’étendue du nœud ? Il fa
. 457. Que doit renfermer le premier acte ? Le premier acte, que les anciens appelaient protase parce qu’il contient la propos
es propres à la tragédie ? La tragédie a toujours parlé en vers. Les anciens avaient reconnu que la poésie dramatique exigeait
t être représentées avec toute la majesté que leur donnent les poètes anciens . C’est alors que l’auteur doit donner au langage,
a raison, les bienséances ou les usages reçus. 509. Qu’est-ce que les anciens appelaient vis comica ? Le vis comica, dont les
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
ocèse. En visitant chaque année toutes les paroisses de la Flandre, l’ ancien maître de l’héritier des rois ne dédaignait pas d
s fruits délicieux. Voyez-vous ces vastes forêts qui paraissent aussi anciennes que le monde ? Ces arbres s’enfoncent dans la ter
ons, dit La Harpe, de plus éloquent en philosophie ». 1. Cf. Pline l’ ancien , liv. I, chap. 63 : « Hæc (terra) benigna, mitis,
est partout nourri et animé d’idées et d’images empruntées aux poëtes anciens . « L’antiquité lui échappait de toutes parts », a
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
écrivain à qui nous devons la traduction de presque tous les orateurs anciens , l’abbé Auger, remarque avec raison qu’il y a, en
tés qui résultent, pour la tragédie, de la connaissance raisonnée des anciens , devraient bien convaincre les jeunes écrivains d
rands maîtres, leur apprendrait que c’est en se formant à l’école des anciens , qu’ils se sont rendus dignes de former à leur to
os coups doivent passer. (Iphig. Acte iv). Mais celui des historiens anciens que Racine paraît avoir affectionné le plus, et q
eule vertu, sont un des plus précieux monuments de la philosophie des anciens . On y remarque, entre autres, un passage sur l’im
tout ce magnifique passage sur l’immortalité de l’âme. C’est Caton l’ ancien qui le cite, dans ce petit traité si précieux, si
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
lat d’une éloquence qui ne nous laisse presque plus rien à envier aux anciens , à cet égard. Déjà la nécessité reconnue, depuis
ains ; homme étonnant, qui mieux que lui les eût fait triompher, si d’ anciens ressentiments ne l’avaient jeté dans un parti don
encore quelques souvenirs de ses beaux jours, quelques traces de ses anciens triomphes ! Mais ces circonstances sont rares, et
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
uasi ignem indignationem suam ». (Lament. Jerem. cap. 2). Les poètes anciens ont beau tout remplir de leur Jupiter, Jovis omni
actions et les discours de ses héros. L’homme est à peu près dans les anciens ce qu’il peut, ce qu’il doit être, soit que le po
tous les idiomes ; au lieu qu’une grande partie du charme des poètes anciens dépend de l’harmonie du vers et du choix heureux
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
âti lui-même, mais qu’il y a je ne sais quoi de plus vieux et de plus ancien qui a travaillé à une si admirable architecture.
prendre à la lettre ces paroles de Balzac. Il s’exprime ici comme un ancien , ou plutôt d’après le souvenir des anciens, qui a
. Il s’exprime ici comme un ancien, ou plutôt d’après le souvenir des anciens , qui appellent l’âme : divinæ particulam auræ.
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
D’Aguesseau. (1668-1751.) [Notice] Né à Limoges en 1668, d’une ancienne et honorable famille, François d’Aguesseau eut le
et qui sont la route assurée pour parvenir au souverain bien, que les anciens philosophes ont tant cherché et que la religion s
te reconnaissance envers Dieu, qui a fait tant de profiges, et dans l’ ancienne loi et dans la nouvelle, soit pour révéler aux ho
69 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
st-elle un art que l’on doive enseigner ? Ce fut un problème chez les anciens . Socrate avait coutume de dire que tous les homme
ffleuré les bords. Ainsi les véritables maîtres d’éloquence, chez les anciens , furent les philosophes : et c’est l’hommage que
alent par de légères tentatives, mais en suivant une méthode dont les anciens nous ont donné l’exemple, et dont je propose l’es
Le temps qu elles exigeront. Dans les beaux jours de l’éloquence, les anciens ne le comptaient pas, et le croyaient bien employ
Qui veut parler contre la servitude, contre la rigueur inutile de nos anciennes lois pénales, contre l’iniquité des peines infama
elle un empire plus étendu et plus durable. Cet art précieux que les anciens ne possédaient pas, l’art de l’imprimerie, donne
e mieux. J’aimerais autant qu’on me dit que je me suis servi des mots anciens  ; et comme si les mêmes pensées ne formaient pas
us beau et le meilleur est enlevé : l’on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d’entre les modernes. Il faut cher
e et le corinthien : ce qu’on ne voyait plus que dans les ruines de l’ ancienne Rome et de la vieille Grèce, devenu moderne, écla
it en écrivant rencontrer le parfait, et, s’il se peut, surpasser les anciens que par leur imitation. Combien de siècles se son
ommes dans les sciences et dans les arts aient pu revenir au goût des anciens , et reprendre enfin le simple et le naturel ! On
ciens, et reprendre enfin le simple et le naturel ! On se nourrit des anciens et des habiles modernes ; on les presse, on en ti
ttent leur nourrice. Un auteur moderne17 prouve ordinairement que les anciens nous sont inférieurs en deux manières, par raison
son goût particulier, et l’exemple de ses ouvrages. Il avoue que les anciens , quelque inégaux et peu corrects qu’ils soient, o
ls font lire sa critique. Quelques habiles18 prononcent en faveur des anciens contre les modernes ; mais ils sont suspects, et
te de son théâtre, qu’il a quelquefois hasardée contre les règles des anciens , et enfin de ses dénoûments : car il ne s’est pas
ans ses rimes, élégante, nombreuse, harmonieuse : exact imitateur des anciens , dont il a suivi scrupuleusement la netteté et la
hridate, en Porus et en Burrhus * ? Ces passions encore favorites des anciens , que les tragiques aimaient à exciter sur les thé
leur terminaison, masculins ou féminins. Il a altéré les terminaisons anciennes  : de scel il a fait sceau : de mantel, manteau ;
s langues joint au double talent de savoir avec exactitude les choses anciennes et de narrer celles qui sont nouvelles avec autan
ennes, soit héroïques, soit galantes et enjouées ; des imitateurs des anciens  ; des critiques austères ; des esprits lins, déli
eux, pleins de force et de bonne grâce (vous savez, Monsieur, que les anciens se servaient merveilleusement de cet art que nous
s les miennes : je continuerai à vous parler selon les règles que les anciens nous donnent. Je ne vous dirai même que les princ
e une étude particulière de l’antiquité. Il recommande la lecture des anciens Grecs ; il veut qu’on étudie les historiens, non-
l’idolâtrie, toujours jointes ensemble, firent toute la religion des anciens . Mais ne nous écartons pas. Vous voyez bien que l
onnes qu’on veut mettre devant les yeux du lecteur. Voyez combien ces anciens -là avaient des idées plus hautes et plus solides
t-ils leur éloquence ? A. N’en doutez pas. Cicéron et tous les autres anciens l’assurent. Rien ne parle tant que le visage ; il
ture dans les plus excellents originaux. Les plus habiles d’entre les anciens les ont méprisées. Si nous avions d’aussi grandes
audrait, observe froidement tout l’artifice du discours. B. Mais les anciens orateurs ne faisaient-ils pas ce que vous condamn
eux, mais encore Isocrate, dont nous avons tant parlé, et les autres anciens orateurs n’ont point pris cette règle. Les pères
faible : présentement on a commencé à se rapprocher de la musique des anciens . Cette musique est une espèce de déclamation pass
que d’avoir le goût de la simplicité antique ; surtout la lecture des anciens Grecs sert beaucoup à y réussir. Je dis des ancie
ut la lecture des anciens Grecs sert beaucoup à y réussir. Je dis des anciens  ; car les Grecs, que les Romains méprisaient tant
is hier, il faut connaître Homère, Platon, Xénophon et les autres des anciens temps. Après cela, l’Ecriture ne vous surprendra
e, pour faire abolir une coutume barbare. Il s’agissait d’une coutume ancienne , qu’on avait poussée jusqu’à une cruauté monstrue
de Lucrèce. Tous les poètes latins qui étaient là le prirent pour un ancien Romain à son air et à son style ; mais les poètes
’il ne garantit point tout ce qu’il a dit de la prétendue sagesse des anciens Egyptiens. Ce grand, ce sublime Corneille, Qui p
ec mollesse, à une figure trop roide et mal terminée. La sévérité des anciens Romains donne à ce mot elegantia un sens odieux.
t guère parmi nous. Ce terme est consacré en français, comme chez les anciens Romains, à la sculpture, à la peinture, à l’éloqu
des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nations anciennes et modernes ; et le reste du discours n’est pas i
istoire, semble obtenir grâce pour cette hardiesse approuvée chez les anciens  ; il est égal à eux pour le moins dans cet endroi
er fut goûté des Français avant que Boileau parût ; et si des auteurs anciens , qui bronchent à chaque pas, ont pourtant conserv
and Bossuet, Fénelon, Pellisson, voulaient exprimer qu’on suivait ses anciennes idées, ses projets, ses engagements, qu’on travai
i ses derniers errements vis-à-vis des rentiers. Le style barbare des anciennes formules commence à se glisser dans les papiers p
ec une élégance et une force admirables, tant qu’il a eu à parler des anciens Egyptiens, des Grecs et des Romains ; mais, dès q
ont le plus grand nombre nous est interdit, étaient, dans les langues anciennes , autant de licences que les grands écrivains s’ét
appliquerai ce que Cicéron disait des tableaux modernes, comparés aux anciens  : Quanto colorum pulchritudine et varietate flori
ne puis souscrire à cela. Corneille avait de grands modèles parmi les anciens  ; Racine ne l’a point suivi : personne n’a pris u
en peu de temps par la vaine ambition d’imaginer et de s’écarter des anciens modèles. XXXII. Ce que nous appelons une pensée b
e à leur place. Il ne faut pas craindre non plus de redire une vérité ancienne , lorsqu’on peut la rendre plus sensible par un me
rapport des choses, et de savoir les rassembler ; et les découvertes anciennes sont moins à leurs premiers auteurs qu’à ceux qui
s modernes, ils n’en montrent que la dépravation. VII. Remplir un mot ancien d’un sens nouveau, dont l’usage ou la vétusté l’a
les inscriptions, les maximes, les proverbes ; tout ce qui, chez les anciens enfin, pouvait être appelé nomes, et qui dépend,
On peut l’aimer, mais on ne doit pas l’exiger. Voltaire l’avait ; les anciens ne l’avaient pas. Ces Grecs inimitables avaient t
, de l’Académie française, venait de faire paraître son Parallèle des anciens et des modernes. 18. Boileau et Racine. 19. S
70 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avant-propos de la première édition. » pp. -
Aristote. Ce caractère de scrupuleuse exactitude manquait souvent aux anciennes traductions de la Poétique : je l’ai recherché, m
ques rapprochements entre Aristote et les plus célèbres auteurs, soit anciens , soit modernes, sur des questions d’histoire ou d
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
ous souvenir que ces strophes différent essentiellement de celles des anciens . § 38. Poèmes en général. — Classification.
sier pour cheval ; glaive pour épée ; ondes pour eaux ; antiques pour ancien  ; jadis pour autrefois ; soudain pour aussitôt, e
ment, et d’ailleurs assez commode, qui met d’abord les petites pièces anciennes fondées sur une disposition particulière des mots
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
eur Gilles Durand, le conseiller Jacques Gillot, Florent Chrestien, l’ ancien précepteur d’Henri IV, Nicolas Rapin, prévôt de l
 La Ménippée, dit M. Lenient1, a les proportions d’une farce de notre ancien théâtre, d’un de ces grands drames populaires au
Satire en France au xvie  siècle. — Hachette. 1. Le sieur de Rieux, ancien petit commis des vivres, avait obtenu des Seize,
73 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron Chanoine, Vica
A. Piron Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. Un grand nombre de j
entaire. Il renferme, en substance, tous les préceptes légués par les anciens , et reproduits par les modernes, sur l’art d’écri
74 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ns toujours fait, sous les yeux de nos enfant quelques pages de notre ancienne littérature, de la Chanson de Roland à Villon et
s groupé ces extraits dans une introduction paginée à part : les plus anciens sont accompagnés d’une traduction ; ceux du xve
tôt perdu que gagné à se proposer comme modèles les chefs-d’œuvre des anciens . A leur exemple, en effet, les historiens françai
u roi. Il est vrai qu’il y a des droits justifiés par des titres fort anciens qui permettent à quelques seigneurs de faire quel
les804 le trouvent un million de fois plus grand que la terre805. Les anciens ne comptaient que mille vingt-deux étoiles ; mais
t cet honnête homme. » Le maître de la poste d’Abbeville878 était une ancienne connaissance du chevalier de Gramont. Son hôtelle
à son nouveau talent d’étourdir tout le monde je ne sais quoi de son ancienne profession : il remuait sa tête ridiculement924 ;
que Mme de Dangeau1027et deux autres assez du commun. C’était dans l’ ancienne chapelle. Les officiers, qui étaient avertis, ava
onde. Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de compliments à son ancien camarade, et lui fit ces lignes pour le congratul
nce. » Le marquis, stupéfait, la rage dans le cœur, alla chercher son ancien gouverneur, déposa ses douleurs dans son sein, et
 ! » Le petit homme rebondi ne fait qu’un saut et court embrasser son ancien camarade. Jeannot reconnut Colin ; la honte et le
ennemis ! » Il tombe aussitôt percé de coups. Ce dévouement digne des anciens Romains aurait été immortalisé par eux. On dressa
carlate ! Maudit soit le précieux vêtement que je révère ! Où est mon ancien , mon humble, mon commode lambeau de calmande1215 
arlate, j’entre dans mon cabinet, si je baisse la vue, j’aperçois mon ancien tapis de lisières : il me rappelle mon premier ét
ès, n’étant pas très important, relève, suivant la jurisprudence de l’ ancien régime, de la justice seigneuriale- C’est donc le
on ameublement, je suis loin de mes promenades accoutumées, et de mes anciens amis, loin de vous1316 de plus d’une lieue ! J’ir
ncy, où il avait demeuré1326, et une estampe du roi d’Angleterre, son ancien bienfaiteur1327. Sa femme était assise, occupée à
, à juste titre, considérer comme l’un des plus zélés défenseurs de l’ ancien régime et de la religion ; les principaux sont le
a religion dans les pays lointains. Si nous pouvions revoir un de ces anciens vassaux que nous nous représentons comme une espè
sant le vivre et le couvert. Cette hospitalité, qu’on admire chez les anciens et dont on voit encore les restes en Orient, étai
anger dans leurs maladies a quelque chose de touchant et rappelle les anciennes mœurs : c’est une noble confiance de l’homme enve
ut qu’un œil intrépide a marqué. Ces Barbares, fidèles aux usages des anciens Germains, s’étalent formés en coin, leur ordre ac
à marcher ». — C’était mon tour !… En voyant approcher le fils de son ancien ami, et, j ose le dire, son aide de camp de prédi
exigences de l’érudition moderne, mais qui égale celui des historiens anciens par la vivacité dramatique et le surpasse par l’é
Hilperik. Au milieu des femmes qu’il avait épousées à la manière des anciens chefs germains, sans beaucoup de cérémonie1512, i
à ces mots, lui répondit : « Monsieur le doyen, je suis ferme dans l’ ancienne religion catholique romaine, et j’entends verser
x sur le croissant1541 renversé. Cette citadelle, c’était le Kremlin, ancien séjour des czars. A cet aspect magique, l’imagina
ar suite de la réduction des legs, et il les employa au soulagement d’ anciens militaires dénués de secours. « Je suis heureux,
’un grand uniforme qu’il conservait comme une sorte de relique de ses anciens jours. Il en fit découper et vendre les galons. U
andes, qui devaient remplacer le briquet phosphorique, le retrait des anciennes monnaies, obligation du système métrique, la créa
ses chevrons1738 de père de famille, sans retourner la tête vers ses anciens camarades de lit, qui passaient maréchaux, prince
fut subitement imprimée sur les traits de Mlle Lefort, au jour, déjà ancien , où cette personne lui confisqua sans nul droit u
résent, ce marché de la curiosité était abondamment fourni de meubles anciens , d’estampes anciennes, de vieux tableaux et de vi
la curiosité était abondamment fourni de meubles anciens, d’estampes anciennes , de vieux tableaux et de vieux livres, de crédenc
es sujets de ces fables sont le plus souvent empruntés aux fabulistes anciens , notamment à Esope et à Phèdre2148; mais en metta
vention des arts étant un droit d’aînesse, Nous devons l’apologue à l’ ancienne Grèce2182 ; Mais ce champ ne se peut tellement mo
s poèmes dont plusieurs avaient été publiés isolément et dont le plus ancien remonte à 1839. Son œuvre poétique est donc de pe
rdre à l’horizon. A quoi songent ainsi, dans leur calme attitude, Ces anciens du troupeau, semblables à des dieux2839 ? Est-ce
, Agacez aujourd’hui le lion débonnaire ; La Convention peut, comme l’ ancien Romain2872, Sur l’autel attesté posant sa forte m
ncérité et la profondeur du sentiment, une œuvre sans pair dans notre ancienne littérature. — Nous suivons l’édition publiée par
e 1. 65. Ne. Dans les propositions négatives et interrogatives, les anciens auteurs ont souvent employé ne avec le sens de et
où étaient lancés des projectiles. 144. Lui tira… et l’atteint. Nos anciens écrivains mélangeaient librement, dans le récit,
propositions subordonnées n’était pas aussi strictement réglé dans l’ ancienne langue qu’il l’a été depuis la fin du xviie sièc
5. Rompus, défaits. 156. En icelui, dans ce château. Icelui, forme ancienne du pronom et de l’adjectif démonstratif. 157. P
essivement par trois comités. 197. Le tribunal de l’Aréopage, dans l’ ancienne Athènes, était renommé pour sa sagesse. 198. (I
c ne rien faire de sérieux. 264. Approuver se trouve employé dans l’ ancienne langue avec le sens qu’il a conservé et avec ceux
es pots avec ces drogues. 276. Couchées, étendues, étalées. 277. L’ ancienne langue ne distinguait pas entre chaque et chacun 
du subjonctif ou de l’indicatif était moins strictement réglé dans l’ ancienne grammaire. 288. Dedans, dans cette verrerie. 2
’inversion du sujet est beaucoup plus fréquente qu’aujourd’hui dans l’ ancienne langue et jusque dans les premières années du xvi
vêtir. L’emploi de l’infinitif pris comme substantif, constant dans l’ ancien français, est encore fréquent au xvie siècle. Le
ir page 32, note 4. 463. Estour, combat. Mot, d’origine germanique, ancien dans la langue, mais qu’on ne trouve plus après l
des lièvres. C’est de cette idée que s’amuse Balzac. 475. Les poètes anciens ont souvent parlé de fleuves roulant des paillett
et qui marque l’extrême abondance. 484. Au, dans le. 485. Cettui, ancienne forme du pronom démonstratif, qui tombait dès lor
éreux, le cœur assez noble. Courage se trouve très fréquemment dans l’ ancienne langue et au xviie siècle avec le sens de cœur.
flatter ses manies. 597. Viandes. Voir page 3, note 10. 598. D’un ancien . La maxime citée par Valère se trouve dans un ouv
d’une grande élévation, qui est le quatrième de ceux qui composent l’ Ancien Testament. C’est à ce livre de Ruth (I, 17) que B
qu’à sa mort (424). Son histoire est racontée dans un des livres de l’ Ancien Testament, le second livre d’Esdras ou le livre d
dieux, la poésie. 915. L’âge d’or, période fabuleuse que les poètes anciens placent à l’origine des sociétés et où les hommes
orter aux bretteurs et aux aventuriers. 980. Santillane, ville de l’ ancienne province des Asturies. 981. Oviédo, capitale de
omme un véritable participe présent, au verbe frire, qui a eu, dans l’ ancien français, le sens d’être appétissant. 995. Soû
ie. 1005. Défaut, manque. 1006. Salins, urineux, volatils. Dans l’ ancienne médecine, ces termes désignaient les acides ou al
riter d’une grande partie de la fortune de son maitre. 1017. Pinte, ancienne mesure de capacité, qui valait 0 litre 931. 1018
i on sentait toujours l’influence qu’avait exercée sur son esprit son ancienne fonction de contrôleur des finances : Saint-Simon
suivante, lors de l’invasion afghane et ne retrouva plus dès lors son ancienne splendeur. La capitale est maintenant Téhéran.
à plusieurs fonctionnaires, ministres, gouverneurs, etc. — Médie, nom ancien de la région qui forme aujourd’hui, dans le royau
7. L’opuscule d où ce fragment est tiré est de 1771. 1104. Barrois, ancien pays, auquel correspond à peu près le département
n fait, on va le voir, n’avait rien de comparable à l’intrépidité des anciens Romains. 1159. Mlle Lambercier, sœur de M. Lamb
nel. 1199. Mme Le Vasseur, dont Rousseau épousa plus tard la fille, ancienne servante d’auberge. 1200. La lettre d’avis, la
pective. 1226. Publicain, littéralement collecteur d’impôts dans l’ ancienne Rome ; puis, en général, financier qui s’occupe d
roverbialement avec le sens d’être expert, très savant. 1280. Gros, ancienne mesure de poids, valant environ 4 grammes. 1281.
au sénat, pour accuser inopinément de trahison et de lèse-majesté son ancien favori Séjan. 1343. La raison. C’est un mot de
thme de Corinthe.. 1380. Panagia : la Toute-Sainte. 1381. En grec ancien , acratos. 1382. Réflexion misanthropique, qui s
rbées. 1393. On sait que c’est avec ces attributs, en effet, que les anciens représentaient les dieux des fleuves. 1394. Co
chaîne du Taygète est dans la partie occidentale de la Laconie ; — l’ ancienne Colonides paraît être la même que la moderne Coro
éâtre de Vespasien, ou Colisée, le plus vaste amphithéâtre de la Rome ancienne , dont ses ruines sont encore le vestige le plus i
eaubriand s’est plu à placer chez les Francs l’origine des armes de l’ ancienne monarchie française, qui étaient, on le sait, tro
tique remaniement d’un thème populaire plusieurs fois utilisé par nos anciens conteurs. 1443. Monsieur. Courier feint que le
52. Voir la note 4 de la page 8. 1453. Demoiselle se disait, sous l’ ancien régime, ou des femmes mariées non nobles, ou des
’est à propos de cet émouvant récit que Cuvillier-Fleury (1802-1887), ancien précepteur du duc d’Aumale et fils lui-même d’un
ppelés Sigebert et Chilpéric. 1512. Parmi ces femmes se trouvait une ancienne servante du palais, la célèbre Fredegonde, qu’on
ingt et un ans, était prisonnier depuis 1804 ; en raison de relations anciennes , l’amiral Collingwood, se liant à la parole qu’il
stique pour t’attendre quand tu rentres. 1684. Les gens attachés aux anciennes modes se nouaient encore les cheveux par derrière
qui réunit autour de lui un certain nombre d’adeptes. 1686. Maille, ancienne petite monnaie de cuivre, d’où la locution n’avoi
exemple, l’église Saint-Paul à Paris. 1720. Avricourt, village de l’ ancien département de la Meurthe, qui fait aujourd’hui p
me rendais à Saverne et non à Dieuze. 1723. Sarrebourg, ville de l’ ancien département de la Meurthe, qui fait aujourd’hui p
Invalides : c’est une partie des VIe et VIIe arrondissements. 1779. Ancien collège des Quatre-Nations, construit en 1672, su
utés. 1788. Grimoire, écrit mystérieux. Le mot est une déformation ancienne d’une variante dialectale de grammaire. 1789. E
couleur archaïque ; mais il n’a pas disparu de la langue. 1855. Mot ancien dans la langue (good aie, bonne bière), mais qui
otice), adresse cette fable (1526). 1857. Cestui, qui était, dans l’ ancienne langue, le cas régime du démonstratif cest, abrév
Qu’on recourut, lorsqu’on recourut. — On peut distinguer, dans notre ancienne langue, deux verbes recourre : l’un est une autre
e que de la paille. 1898. Voulsissent, imparfait du subjonctif de l’ ancienne conjugaison de vouloir. 1899. Cette constructio
es véritables requêtes. 1922. Empris, entrepris. Emprendre, qui est ancien dans la langue, n’a pas subsisté après le xvie s
ar aventure, peut-être. 1933. Onc, jamais. 1934. L’s était, dans l’ ancienne langue, la marque des mots invariables : de là de
Treuve, trouve : cette forme se rencontre encore au xviie siècle. L’ ancienne langue conjuguait régulièrement, d’après l’accent
laquelle Ronsard fait en même temps allusion au caractère sacré de l’ ancienne monarchie française, regardée comme tenant son po
e : méprisant, en colère. 2009. Noble. 2010. Puisque. 2011. Dans l’ ancienne constitution française, le roi, représentant de D
mépris, c’est-à-dire en la dépréciant. — Avecque est un souvenir de l’ ancienne forme avecques (voir page 478, note 5), que le di
mais il reconnaît que la variante n’orra, donnée par d’autres textes anciens , semble préférable. — Orra est la 3e personne du
loie plus maintenant que comme adverbe, s’employait fort bien, dans l’ ancienne langue et jusque dans le dix-septième siècle, com
ourrait à chaque instant noter ici des rapprochements avec les poètes anciens , notamment avec Horace et Virgile. 2074. Soin,
e palais avait été construit par François ler sur l’emplacement d’une ancienne forteresse que Charles V avait habitée. Mais ses
omptueusement décoré par François Ier, après avoir été habité par nos anciens rois, il fut encore embelli et agrandi par ses su
ntif ni pronom. La phrase serait donc incorrecte aujourd’hui ; mais l’ ancienne grammaire était, sur bien des points, moins rigou
mière personne des verbes français n’en prenait point non plus dans l’ ancienne langue. On a écrit jusqu’aux premières années du
tuant une sorte de droit d’aînesse, il faut reconnaître que c’est à l’ ancienne Grèce que nous devons l’apologue (allusion à Ésop
opres actions par des fanfares, et ce dernier mot lui-même vient de l’ ancien espagnol fanfa, vanterie. 2279. Entendez : le co
os, mots grecs qui signifient les mœurs et les passions, mais que les anciens ont aussi employés pour désigner les sentiments d
e sujets plus ou moins fantastiques et qui n’ont aucun rapport avec l’ ancienne ballade. 2341. Bouts-rimés. Pièce de vers cons
XI, iv). 2392. Voi. Voir la note 5 de la page 512. 2393. Arpent, ancienne mesure agraire de valeur variable : l’arpent de P
rsonnage légendaire, que les Grecs regardaient comme un de leurs plus anciens poètes. 2398. Étude, occupation. 2399. Stupid
quel on donne une leçon, on adresse des remontrances. 2405. L’aune, ancienne mesure qui équivaut à lm, 20. 2406. Pour quel s
rs riment pour les yeux, non pour l’oreille. 2437. Plusieurs auteurs anciens rapportent ce mot d’Annibal. 2438. J’étais atte
jeunesse sur Marius. 2496. Malgré les conseils de son père Alvarez, ancien gouverneur du Pérou, Gusman, qui lui a succédé da
s général au mot précis et exact, réputé moins noble. 2524. Albion, ancien nom de l’Angleterre, qui, se rattachant comme le
her, pour l’étymologie, les mots équiper et équipage (équiper, dans l’ ancien français, a eu le sens de s’embarquer). 2562. N
Mais de plus il est roi, c’est-à-dire, suivant les théories du droit ancien , le représentant de Dieu même sur la terre. 2640
r Bossuet dans ses Sermons (voir page 96, note 1). 2683. Un général ancien . Le père du poète (1774-1828), Volontaire en 1791
l’architecte Soufflot (1714-1780), fut d’abord destiné à remplacer l’ ancienne église de Sainte-Geneviève. En 1701, l’Assemblée
ce était exercé par la postérité d’Aaron, frère de Moïse. 2707. Les anciens , ceux que, dans les nations occidentales, on appe
ète essaie de rappeler la naïveté de ces chants, si nombreux dans nos anciennes provinces, par lesquels la piété populaire célébr
ns la première moitié, a été lue à l’inauguration du monument que les anciens élèves du lycée de Lyon consacrèrent, après la gu
om donné, sous la Révolution, aux personnes qui avaient porté, sous l’ ancien régime, un titre de noblesse. 2863. Faire table
t allusion à la finesse, à la délicatesse proverbiale de l’esprit des anciens Athéniens. 2951. La servante de Molière : elle
me qui ne figure pas encore au dictionnaire de l’Académie. 2980. Mot ancien dans la langue, quoique l’Académie ne l’ait admis
n légèrement gazeux, et qui se rattache probablement lui-même à moût ( ancienne orthographe moust)., nom du jus de raison qui vie
75 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
d moins beaux. Ce qui est certain, c’est qu’il existait un drame de l’ Ancienne Comédie intitulé ІІέρσαɩ, et que l’on attribuait
poëte obscur, dont le souvenir est conservé dans Athénée et dans une ancienne vie de Démosthène.)
76 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97
e VIII. A un seul homme.] Nous suivons la leçon de Vahlen (1874). L’ ancien texte est τῷ γένει, d’où Vettori avait déjà tiré
a Poésie épique grecque (Cologne, 1840), p. 59. La Théséide.] Le plus ancien des poëmes ainsi intitulés paraît être celui que
77 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
stome, Discours iv, t. I, p. 149, éd. Reiske, et par d’autres auteurs anciens . Les étoiles.] Ἀστέρας est peut-être une faute de
vons fait dans la traduction ? Dacier s’y résigne  Batteux, d’après d’ anciennes éditions, lit οὺϰ ἄτεχνοι, en s’appuyant sur un p
78 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ques, et que la médisance est la félicité des oreilles. L’audace de l’ ancienne comédie a eu beaucoup plus d’applaudissements que
te de son théâtre, qu’il a quelquefois hasardée contre les règles des anciens , et enfin de ses dénouements ; car il ne s’est pa
ans ses rimes, élégante, nombreuse, harmonieuse : exact imitateur des anciens , dont il a suivi scrupuleusement la netteté et la
ithridate, en Porus et en Burrhus ? Ces passions encore favorites des anciens , que les tragiques aimaient à exciter sur les thé
ocèse. En visitant chaque année toutes les paroisses de la Flandre, l’ ancien maître de l’héritier des rois ne dédaignait pas d
oup d’Églises autrefois fameuses : affaiblissement et corruption de l’ ancien monde. Depuis que Jésus-Christ a été élevé sur l
ons immenses qui s’ouvrent tout à coup ; un nouveau monde inconnu à l’ ancien et plus grand que lui274. Gardez-vous bien de cro
es croyants se multiplie de jour en jour ; l’Église refleurit, et son ancienne beauté se renouvelle. Là, être chrétien, et ne pl
icité ! ô foi vierge ! ô joie pure des enfants de Dieu ! ô beauté des anciens jours que Dieu ramène sur la terre, et dont il ne
rroser de nouvelles terres, il détourne son cours et ne laisse dans l’ ancien canal que des sables arides. La foi ne s’éteindra
ure du vrai et commencer à se former au bon goût. Dans les écrits des anciens qu’on leur fait lire, ils peuvent aisément, pourv
idée du beau, que l’on s’est rendue familière par l’habitude avec les anciens , et qui s’est profondément gravée dans l’âme, y p
une puissante barrière, en les fortifiant par la lecture assidue des anciens et de ceux des modernes en qui règne pareillement
ngue s’est depuis enrichie n’ont pu encore effacer les grâces de leur ancienne simplicité. Mais, en général, quel faux goût d’él
nt le parti du plus faible. C’était, dit Denys d’Halicarnasse319, une ancienne coutume des Romains d’accorder toujours leur seco
gnole jusque-là invincible, aussi forte, aussi serrée que la phalange ancienne si estimée, et qui s’ouvrait, avec une agilité qu
ent ce qui plaît, mais ce qui plaît avec attrait : c’est pourquoi les anciens avaient imaginé que la déesse de la beauté ne dev
aux, stérile, abandonnée, reprendra bientôt avec une nouvelle vie son ancienne fécondité ; et nous, Dieu bienfaiteur, nous la se
coraient la plupart des rivières et même celle de la capitale389. Les anciens ne s’étaient pas contentés de faire du cygne un c
funéraires. Nulle fiction en histoire naturelle, nulle fable chez les anciens , n’a été plus célébrée, plus répétée, plus accréd
ns ; et cependant le même intérêt nous affecte autant dans l’histoire ancienne que si tout cela s’était passé de nos jours. Que
à chaque classe ; quelques morceaux nouveaux ont pris place parmi les anciens . Ce travail a été fait sous la direction de M. G.
s’il était véritablement l’oint du Seigneur. 12. Cette licence de l’ ancienne comédie grecque a été également flétrie par Cicér
t-elle en rendant compte d’un dîner chez M. de Lamoignon, soutint les anciens , à la réserve d’un seul moderne qui surpassait, à
iers, ensuite de cela, ensuite de quoi. 51. De là vient que dans nos anciennes cours de magistrature, où siégeaient des ecclésia
littérature au dix-huitième siècle, xve  leçon) sur la dureté de nos anciennes lois pénales, et l’absence trop générale alors, d
, l’un de ces magistrats qui, comme son père, furent l’honneur de nos anciens parlements. Adressée à une personne de ses proche
t rempli de grec et de latin, qui admire aveuglément tous les auteurs anciens  ; qui ne croit pas que l’on puisse faire de nouve
bas Aristote, Épicure, Hippocrate, Pline ; qui blâme tous les auteurs anciens  ; qui trouve à la vérité quelques endroits passab
re à l’Académie, elle était adressée à Dacier, partisan très zélé des anciens  ; elle suffirait à placer Fénelon au premier rang
onne a donnée des Œuvres de Rollin. M. Patin, Mélanges de littérature ancienne et moderne, a écrit sa vie : voy. p. 538 et suiv.
ragé par son succès, que Rollin entreprit successivement son Histoire ancienne et son Histoire romaine : mais la mort l’arrêta d
des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nations anciennes et modernes ; le reste du discours n’est pas indi
, putrique facit jam robore pallor Attonitos… 369. De là, chez les anciens , la fable de Prométhée : voy. la tragédie de ce n
y a quelque affectation dans ce trait. 378. De là ce mot de Pline l’ ancien  : « Profecto in oculis animus habitat. » Hist. na
itif, pris comme substantif, est un heureux emprunt de Rousseau à nos anciens écrivains, qui l’avaient eux-mêmes imité des Grec
re en vue de remplir son devoir… » C’était aussi le sens de la maxime ancienne  : « Tota virtus in actione consistit. » 408. O
Euripide voulait que la guerre fût poussée avec vigueur. Le chef de l’ ancienne comédie grecque voyait dans les tendances philoso
venir. Le temps et la connaissance plus approfondie des littératures anciennes devaient porter quelque atteinte à cette première
exprimée de la manière la plus franche et la plus heureuse. » 457. Ancienne forme du verbe courir conservée dans la langue de
lard ! » De là ce jugement de Voltaire : « J’ai cherché dans tous les anciens et dans tous les théâtres étrangers une situation
te observation que Saint-Évremond a faite, en traitant de la Tragédie ancienne et moderne : « Ce qu’on doit rechercher dans la t
, et encore cet emploi y est-il fort rare. 553. On disait dans notre ancien idiome, remarque M. Walckenaer, louvat, lovel, lo
re, réagi contre l’école exclusive qui sacrifiait trop facilement nos anciennes richesses de tour et d’expression. 554. On n’a
dans le sens de situation d’esprit, disposition du cœur. 556. Cette ancienne superstition est attestée par ce vers de Virgile,
me tant de choses ! 558. Pour lacs c’est-à-dire lacet (laqueus). Nos anciens poètes ne faisaient aucun scrupule de modifier, p
I, 4. 566. Cicéron : de la Vieillesse, ch. 7, rappelle ce vers d’un ancien poète : le vieillard, dit Cécilius Statius, Seri
La Fontaine regretta sincèrement le scandale de quelques-unes de ses anciennes poésies. Pour réparer sa faute, il se livra à la
sant de Bélise, qui croit que tous les hommes rendent les armes à son ancienne beauté, est une imitation supérieure que Molière
sale, partisan des vieilles mœurs, a quelque tendresse aussi pour les anciens mots. 619. Cette saillie paraît empruntée à Mont
e qui avec Chapelain, Scudéry, etc., représentaient le faux goût de l’ ancienne littérature, détrônée par Boileau. 632. Pour dép
s du Rhin ; c’est aujourd’hui le Saint-Gothard. 654. On sait que les anciens représentaient les fleuves sous la figure d’un di
avait été déclaré imperator par le sénat ; mais ce titre, pris dans l’ ancienne acception, était purement honorifique à son égard
scription leur gloire et leurs vertus. 717. Nourri de la lecture des anciens , Racine s’est rappelé ce trait de Pline le jeune,
utte. Au reste, la même pensée se retrouve souvent exprimée chez les anciens . Labérius, cité par Sénèque le philosophe, de Ira
genre de l’ode et au sujet ici traité, est, on le voit, emprunté aux anciens . — Cet appareil mythologique qu’ils aimaient, et
int ces tragiques fureurs, etc. 762. C’est le μάντις, le vates des anciens  ; le mouvement est emprunté d’Horace, Od., III, 3
cibus mansuescere corda. Virg., Géorg., IV, 470. 766. Dans le sens ancien d’esprits, cœurs. 767. Cette manière de dire que
ment paraît perdu, a fait un commentaire sur les ouvrages dramatiques anciens et modernes, auquel il avait consacré de nombreus
on, de celui de Gaels, par lequel on désignait primitivement les plus anciens habitants de notre contrée, les Celtes. La trace
yon qu’avait eu Voltaire en finissant lui a manqué. » 813. Chez les anciens , Euripide avait traité ce même sujet, et sa tragé
uoique très riche de son propre fonds, a beaucoup puisé soit chez les anciens , soit chez les modernes ses prédécesseurs. Il a p
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
ngue fut souvent parlée avec distinction, patricien de vieille roche, ancien sénateur du Piémont, représentant d’un souverain
de cette langue ne tient point à ses formes actuelles : il est aussi ancien que la langue même ; et déjà, dans le treizième s
Il ne faut pas oublier, que de Maistre est un partisan fougueux de l’ ancien régime. On peut comparer à ce morceau la disserta
les desseins du Seigneur, qui successivement a fait Rome pour l’homme ancien et Paris pour l’homme nouveau. Le doigt éternel,
80 (1854) Éléments de rhétorique française
s orateurs, ne prenaient guère leurs autorités que dans les écrivains anciens , et dans un petit nombre d’orateurs de la chaire.
d’orateurs de la chaire. J’ai dû citer les modernes de préférence aux anciens , et, parmi les modernes, à l’autorité des Fléchie
mitif. A la nécessité il faut pourtant joindre une autre cause, aussi ancienne et aussi puissante. Dans les premiers temps, les
rtes et à des altérations continuelles. Consacrés par l’écriture, les anciens mots ne s’effacèrent plus si vile de la mémoire d
i ont dû former le premier langage du genre humain, la partie la plus ancienne du discours est cette classe de mots qui exprimen
IV. Des principaux caractères de la langue française. Les plus anciens possesseurs du sol que nous habitons, les Celtes
ement aucune de ces homélies n’est parvenue jusqu’à nous, et les plus anciens monuments que nous possédions de cette langue rom
r, et qui n’ont rien de commun avec le latin ou l’allemand, sont de l’ ancien gaulois ou celte, comme tête, jambe, sabre, aller
ris encore une consistance régulière. François Ier abolit, en 1539, l’ ancien usage de plaider, déjuger, de contracter en latin
énervé par l’affectation et la mollesse dans les derniers temps de l’ ancienne monarchie, se retrouva plus capable de sérieux et
erminaison des noms substantifs. De là sont venus les cas des langues anciennes  : le génitif exprima la dépendance ; le datif exp
rouvons à cet égard une différence bien remarquable entre les langues anciennes et la nôtre. Pour nous former une juste idée de c
vant tout le nom de l’objet qui les occupe ; etles passions sont plus anciennes que la logique. Nous pourrions donc en conclure q
er, et c’est effectivement celui qu’ont adopté la plupart des langues anciennes , comme le grec et le latin ; c’est celui que suiv
’il soit, tous les moyens possibles de se faire croire. Une allégorie ancienne représentait l’éloquence sous les traits d’Hercul
discours. C’est la forme extérieure de l’art, et, comme disaient les anciens , l’éloquence du corps. Elle est au discours ce qu
e, enfin inspiré d’un génie extraordinaire, et aidé de la lecture des anciens , fit voir sur la scène la raison, mais la raison
de l’influence que les conquêtes d’Alexandre ont exercée sur le monde ancien , commence par rechercher à quelles causes il faut
t genre, dans les m monuments, dans les traditions, dans les ouvrages anciens ou modernes, analogues au sujet qu’ils traitent.
e des passions dans le discours, nous citerons un passage d’un auteur ancien , d’Aulu-Gelle, qui contient un rapprochement curi
in, met d’abord en avant des exemples tirés de l’histoire des peuples anciens  : « César envoya-t-il un cartel à Caton, ou Pompé
sent un éternel adieu à la mer et aux vaisseaux ; et, comme disait un ancien auteur, ils n’en peuvent même supporter la vue. C
ier le sujet : c’est le reproche que l’on adresse à Sénèque parmi les anciens , et à Fléchier parmi les modernes. On trouve dans
scurcir leurs pensées et fatiguer leur lecteur. Démosthène, parmi les anciens , et chez nous Voltaire, dans ses ouvrages histori
poétiques sont plus difficiles dans notre langue que dans celles des anciens , parce que ses procédés sont plus méthodiques, et
e fleuve, pour le Tibre ; la montagne sainte, pour le mont Sinaï. Les anciens disaient : la ville par excellence, pour désigner
re avec Buffon : le style est l’homme même. On peut, à l’exemple des anciens , rapporter les divers genres de style à trois pri
paux : le bas, le medium et le haut. Nous adopterons donc la division ancienne  ; mais nous aurons soin de subdiviser en plusieur
qui ont fait trembler tout l’univers ; quand vous voyez les Assyriens anciens et nouveaux, les Mèdes, les Perses, les Grecs, le
s de l’action : aussi ne comprenons-nous pas bien comment les acteurs anciens pouvaient agir sur les spectateurs lorsqu’ils jou
père. Au milieu de son désespoir, le hasard lui fit revoir Colin, son ancien ami d’enfance, qu’il avait oublié pendant sa pros
de. « Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de compliments à son ancien camarade, et lui fit ces lignes pour le congratul
nt d’agréable et d’utile que l’histoire du jour. Toutes les histoires anciennes , comme le disait un de nos beaux esprits, ne sont
ence. » Le marquis stupéfait, la rage dans le cœur, alla chercher son ancien gouverneur, déposa ses douleurs dans son sein, et
! » Le petit homme rebondi ne fait qu’un saut, et court embrasser son ancien camarade. Jeannot reconnut Colin ; la honte et le
cée contre Foucquet. Il rappelle le principe fondamental pose par les anciennes lois françaises, que nul ne peut être distrait de
re, par l’ordonnance de Blois, par beaucoup d’autres ordonnances plus anciennes , renouvelées d’âge en âge, les rois vos prédécess
ement ; le roi changea cette peine en une détention perpétuelle, et l’ ancien surintendant fut enfermé au château de Pignerol,
81 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
la renaissance, sur le seuil d’un nouveau monde. Le goût des modèles anciens , les traductions qui se multiplient, la vogue de
-d’œuvre. Entre les années 1457 et 1500, plus de treize cents auteurs anciens furent livrés ainsi à l’ardente et studieuse curi
eurent du moins l’avantage de propager aussi parmi nous le culte des anciens . Notre sol n’attendait que la semence. Le climat
lide », comme disait Henri IV, il alliera la bravoure irréfléchie des anciens chevaliers à une volonté despotique et étourdie ;
la voyelle u, dont l’usage s’est perpétué au nord de l’Italie, dans l’ ancienne Gaule Transpadane ; car c’est seulement au sud du
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
, enfin, inspiré d’un génie extraordinaire, et aidé de la lecture des anciens , fit voir sur la scène la raison ; mais la raison
our la gloire de son pays ! comparable, je ne dis pas à tout ce que l’ ancienne Rome a eu d’excellents poètes tragiques, puisqu’e
s difficile que chez la nôtre de rendre une véritable vie à la poésie ancienne . Les premiers poètes formèrent le génie de leur l
83 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
e naïveté  mais alors Aristote ne s’accorde pas avec d’autres auteurs anciens , qui reconnaissent que le griphe, espèce d’énigme
ez plus haut, p. 115 et comparez Quintilien, VIII, 3, § 61. Euclide l’ ancien .] C’est peut-être le célèbre Euclide, chef de l’É
84 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
érience ; on ne peut ni les abroger ni en substituer de nouvelles aux anciennes . Il ne s’agit que de les expliquer, de les dévelo
r, ouvrage considérable, et traité le plus complet que nous ayons des anciens sur l’éloquence39. Il est inutile de parler de no
rver. La critique littéraire ne paraît pas avoir été exercée chez les anciens comme chez nous. On trouve souvent dans leurs ouv
de littérature qu’on avait autrefois, et qui ont gardé jusqu’ici leur ancienne réputation. Ce que l’on appelle polémique (c’est
85 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
eur reprocher de plus d’avoir copié trop servilement les ouvrages des anciens sur l’art oratoire, d’avoir répété pour ainsi dir
ensaient qu’un pareil ouvrage était susceptible. J’ai lu les rhéteurs anciens , j’ai lu aussi les rhéteurs modernes les plus est
pproprie leurs pensées en les fondant avec les mïennes. En citant les anciens je me suis servi des traductions les plus estimée
e raison tirée de la nature même. En cela j’ai suivi les exemples des anciens , d’Aristote surtout qui le premier a puisé la rhé
élèves. La dialectique et l’éloquence ont une affinité palpable. Les anciens ne les séparaient jamais ; ils regardaient la pre
dont les talens et les vertus réalisent si bien la définition que les anciens donnaient de l’orateur : Vir probus dicendi perit
oquence naturelle, éclairée et réglée dans l’usage de ses moyens. Les anciens ont défini l’éloquence ainsi cultivée, l’art de p
nt dans la connaissance du cœur humain. Trois genres de causes. Les anciens avaient divisé toutes les matières oratoires en t
n des matières oratoires qui nous convient le mieux. La division des anciens n’est pas sans mérite, et comprend assez exacteme
indrons l’éloquence du panégyrique. Division de la rhétorique. Les anciens reconnaissaient dans l’œuvre oratoire cinq partie
. I, n°. 218.) Connaissances étendues nécessaires à l’orateur. Les anciens exigent qu’autant qu’il est possible l’orateur ne
réunissent souvent ensemble. Ce que c’est que lieux d’argumens. Les anciens , qui voulaient tout réduire en art, en avaient fa
e ? » Objet de la méthode des lieux. Par la méthode des lieux, les anciens voulaient rendre continuellement présentes à l’es
Chez nous le blâme est plus rare que la louange. Le genre que les anciens appelaient démonstratif renfermait la louange et
s appelaient démonstratif renfermait la louange et le blâme. Dans les anciennes républiques, où l’éloquence a jeté un si brillant
ent qui ne convient qu’à la tribune. L’avocat ne doit pas imiter les anciens sans restriction. L’éloquence du barreau est plu
t à chacune de ces deux questions. Deux espèces de preuves selon les anciens . Les anciens distinguent deux sortes de moyens d
ces deux questions. Deux espèces de preuves selon les anciens. Les anciens distinguent deux sortes de moyens de prouver ; ce
’une et même chose, elles répondent aux preuves non artificielles des anciens . Preuves indirectes ou par analogie. Les preuve
e sur des rapports avec le point en question ; ce sont celles que les anciens nomment artificielles. A la première classe appar
sistit argumentationis. (L. V, c. 10)1 . C’est à ces preuves que les anciens ont assigné certains lieux. C’est à l’ordre des
est à l’ordre des preuves dont nous nous occupons maintenant, que les anciens ont assigné certains lieux, loca argumentorum, d’
rtu de celui qui parle. L’orateur doit être homme de bien. Chez les anciens , l’idée de l’orateur renfermait celle de l’homme
Orat., l. II, n. 211.) Motifs propres à exciter les passions. Les anciens ont analysé les motifs propres à exciter l’amour,
de l’entraîner. Les modernes font moins usage du pathétique que les anciens . 4°. Nos orateurs font moins usage du pathétique
les anciens. 4°. Nos orateurs font moins usage du pathétique que les anciens . Pourquoi. L’éloquence délibérative et judiciai
e d’écrire. Ce mot vient de l’instrument en forme d’aiguille dont les anciens se servaient pour tracer les lettres sur des tabl
ien conçu ; ce sont aussi celles qui coûtent le moins à trouver. Les anciens réduisaient à trois les genres du style. Les anc
à trouver. Les anciens réduisaient à trois les genres du style. Les anciens , amoureux de systèmes, et qui enseignaient tout à
à l’autre. Classification par Rollin. Rollin, par respect pour les anciens , a conservé cette division du style. Mais il est
apport des sons avec les paroles. » (Traité du Sublime, c. 32.) Les anciens y mettaient la plus grande importance. Les ancie
me, c. 32.) Les anciens y mettaient la plus grande importance. Les anciens mettaient la plus grande importance aux préceptes
s règles constantes, comme le grec et le latin. Aussi la doctrine des anciens sur cette partie de la composition, n’est-elle pa
. Cependant, tout inférieure qu’elle est sous ce rapport aux langues anciennes , elle est susceptible de se revêtir des grâces et
a de sujets différens ; rien n’est plus vrai. Cependant les rhéteurs anciens et les modernes à leur exemple, n’ont distingué q
sous de la pensée, qui ne la rendent qu’à demi ou qui la forcent. Un ancien (Zénon) voulait que chaque mot portât le caractèr
ent ce qui plaît, mais ce qui plaît avec attrait ; c’est pourquoi les anciens avaient imaginé que la déesse de la beauté ne dev
sc. pour la Couronne.) Par ce serment, ajoute Longin, il déifie ces anciens citoyens, et montre qu’il faut regarder tous ceux
 ; on ne déplore pas la destruction d’une ville, sans se rappeler son ancienne splendeur, etc…. Ces parallèles, en même temps qu
ans toutes les principales branches des connaissances humaines : « L’ ancienne Mythologie, parmi ses divinités, en avait une qu’
a grandeur. » Exemple. « Les descendans de ces races illustres et anciennes , dit-il, auxquelles personne ne dispute la supéri
, que Clodius a détruits et profanés ; et, vous autels albains, aussi anciens que ceux du peuple romain, et associés à leur cul
emplir. (Voltaire, Rome sauvée, act. IV, sc. VI.) Obsécration. Les anciens employaient souvent à la fin de leurs discours la
s. Chapitre II. De l’action. Importance de l’action. Les anciens ne croyaient pas que l’on pût être éloquent sans
e geste est l’expression de la pensée par les mouvemens du corps. Les anciens l’avaient porté à une perfection incroyable. On v
médien. » (Essai sur l’éloquence de la chaire. ch. 78. L’action des anciens était différents de la nôtre. Nous devons faire
ns faire remarquer que nous n’adoptons pas tout-à-fait l’idée que les anciens se faisaient de l’action oratoire. Ils pensaient
s. Néanmoins, l’on a distingué l’auteur qui s’enrichit aux dépens des anciens de celui qui se revêt des dépouilles des modernes
uoi on cite ce passage ingénieux d’un auteur français : « Prendre des anciens et faire son profit de ce qu’ils ont écrit, c’est
ition de l’éloquence. 1. Marmontel observe que cette définition des anciens n’embrasse pas tout le défini : « Lorsqu’on a déf
ette observation est fondée. Dans leur définition de l’éloquence, les anciens n’avaient en vue que celle de la tribune et celle
au. Elle doit prouver principalement. L’avocat ne doit pas imiter les anciens sans restriction. L’éloquence du barreau peut en
uestion de fait. Question de droit. Deux espèces de preuves selon les anciens . Preuves non artificielles. Preuves artificielles
trans. (Cic, de inv. Rh.., l. I, n°. 29.) C’est à ces preuves que les anciens ont assigné certains lieux. Ces lieux sont dans l
es de pathétique. Les modernes font moins usage du pathétique que les anciens . Pourquoi. Les mouvemens oratoires doivent recevo
. La pensée n’en est pas moins la partie essentielle du discours. Les anciens réduisaient à trois les genres du style. Division
ossuet. Cette espèce d’harmonie ajoute beaucoup au sens des mots. Les anciens y mettaient la plus grande importance. (1). Les
a recherche. L’action d’un comédien ne lui convient pas. L’action des anciens était différents de la nôtre. Trois moyens de se
86 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
, nous le laisserons faire ! Je ne veux point rappeler l’exemple trop ancien de C. Servilius Ahala, qui, voyant Spurius Melius
, obscurs et pauvres, auxquels ils n’aient fait espérer le retour des anciennes déprédations. Les uns et les autres, Romains, je
ion de leurs biens, soit prodigalité, ils sont écrasés de dettes déjà anciennes , et fléchissent sous le poids. Fatigués d’assigna
r, dans cette vie, aux méchants une terreur salutaire, la sagesse des anciens a imaginé des supplices réservés, dans les enfers
rgèrent Cicéron de soutenir leur cause. Cicéron composa donc contre l’ ancien préteur une série de discours dont celui intitulé
ue dans toute la Sicile, cette province si riche, qui conserve tant d’ anciens monuments, où sont tant de villes, tant de famill
. Ô temps ! ô mœurs ! l’exemple que je vais vous citer n’est pas fort ancien . Il y en a beaucoup parmi vous qui ont connu L. P
é à la république, dont l’aïeul et les ancêtres étaient des rois fort anciens et fort illustres, maître lui-même d’un vaste et
is encore aux dieux immortels. XXXIII. Ségeste est une des plus anciennes villes de la Sicile ; on sait qu’Énée, échappé de
é. Galèze, Agrigente, recouvrèrent ce qu’elles avaient perdu dans les anciens temps ; entre autres choses ce fameux taureau, l’
vec de grands transports de joie et d’allégresse, la posèrent sur ses anciens autels. Elle était sur un piédestal élevé, qui po
ur renvoyait les dieux de leurs pères, qu’il venait d’enlever à leurs anciens ennemis, et, dans ces derniers temps, le plus ind
ages ; qui fut enfin rétablie par la valeur du grand Scipion dans son ancien temple et dans son premier culte ? Après cet indi
second Africain, et P. Scipion protège celui qui les a détruits ? Nos anciens ont fait une loi sacrée à chacun de défendre et d
l’univers. Dans le sanctuaire de cette chapelle était une statue très ancienne de la déesse ; les hommes ne l’avaient jamais vue
ecrètement, pendant la nuit, cette statue de ce temple si saint et si ancien . Le lendemain, les jeunes et les anciennes prêtre
e de ce temple si saint et si ancien. Le lendemain, les jeunes et les anciennes prêtresses de ce temple, femmes vertueuses et de
e plusieurs autres exemples, apprenez comment il pilla un temple très ancien et fort célèbre. Dans la première action, vous av
ique d’étoffes à l’usage des femmes. Assez près de cette ville est un ancien temple de Junon, bâti sur un promontoire. Il a to
d’images de la Victoire faites de la même matière, chefs-d’œuvre des anciens maîtres. En un mot, Verrès, d’un seul coup de mai
r en si peu de mots une action si détestable. XLVIII. C’est une ancienne opinion, fondée sur les histoires et les monument
de P. Mucius et de L. Calpurnius, on y trouva qu’il fallait fléchir l’ ancienne Cérès. On choisit aussitôt des prêtres dans l’aug
udiciaire ; je me contente de vous dire que c’est cette même Cérès si ancienne , si respectée, l’objet principal de l’adoration d
ès et de la Victoire ; que s’ils l’obtenaient, alors, pour observer l’ ancienne coutume des Ennéens, quoiqu’il eût tant persécuté
’étend jusqu’à l’embouchure de l’un et de l’autre : c’est là qu’est l’ ancien palais d’Hiéron, où logent aujourd’hui nos préteu
. La troisième ville se nomme Tycha, parce qu’il y avait autrefois un ancien temple de la Fortune ; on y voit une très belle a
ure, mais parce qu’ils rappelaient et les actions et la figure de ces anciens rois. Et voyez combien ce tyran fut plus funeste
fendirent à tout esclave de porter des armes. Ce que je vais dire est ancien , et, à cause de la sévérité de l’exemple, peut-êt
es exploits militaires de votre héros ! On connaitra alors toutes ses anciennes campagnes ; et l’on saura quelle a été sa conduit
euple romain la protection de la déesse Flore ; que les jeux les plus anciens , et les premiers appelés jeux romains, doivent êt
es lois qui le défendent sont, selon votre expression ordinaire, trop anciennes pour avoir quelque vigueur. Tel était autrefois l
ent condamnés. Alors tous les Siciliens, nos plus fidèles et nos plus anciens alliés, comblés de bienfaits par nos pères, vivem
devant un concours nombreux du peuple, C. Servilius, citoyen romain, ancien négociant dans la ville de Palerme, ait été jeté
t donc longtemps après eux la Sicile, comme un nouveau monstre né des anciens monstres qui, dit-on, régnaient autrefois dans ce
uvel ordre judiciaire, pris, aux termes de la nouvelle loi, parmi les anciens juges. LXX. Or qui ne comprend pas, sans qu
n temple, mais, suivant la tradition et la religion des hommes, votre ancienne demeure, le siège de votre divinité ; Verrès, dan
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
Coursier Cheval. Glaive, fer Épée. Ondes Eaux. Antique Ancien . Jadis Autrefois. Soudain Aussitôt. La
Illi robur et æs triplex, Audax omnia perpeti. Ce vers, un des plus anciens de notre langue, a du nombre et de l’impulsion ;
rce que, dit La Harpe, il est contraire au génie de notre langue. Nos anciens poètes et surtout Ronsard, voulant imiter le grec
nge des syllabes longues et brèves donnait aux rhythmes poétiques des anciens . Il faut, de plus, que la rime frappe les yeux, c
outre que l’on trouve la rime, au témoignage de Blair, dans la poésie ancienne des nations du nord de l’Europe, on la rencontre
hymnes latines, la quantité minutieuse et la prosodie compliquée des anciens , par une poésie rimée et fondée sur la numération
t riment ensemble. Les monorimes paraissent avoir été en usage dans l’ ancienne poésie arabe. Le goût ne voit dans ces sortes de
88 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
. Quels sont les plus beaux poèmes lyriques de l’Écriture ? Les plus anciens poèmes lyriques connus aujourd’hui sont les deux
ies de ce genre que nous avons déjà signalées, nous ajouterons pour l’ Ancien Testament le chant si fier et si patriotique de J
rme de l’élégie, chez les Grecs et les Latins, était le distique. Les anciens appelaient poème élégiaque celui qui était en ver
218. Combien distingue-t-onde sortes d’élégies ? L’élégie, chez les anciens , s’est quelquefois confondue avec d’autres gemmes
et de bien peu intéressant que ce qu’ils ont fait dans ce genre. Nos anciens poètes du temps de Ronsard, qui se faisaient gloi
s chansons ingénieuses dans tous les genres. Et cette disposition est ancienne , puisque Tacite disait des Germains, nos ancêtres
és en ce genre ? L’épithalame remonte à la plus haute antiquité. Les anciens , en effet, célébraient leurs mariages, et surtout
89 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
me de l’archaïsme dans la langue et dans les formes de la poésie. Les anciens genres renouvelés obtinrent un moment de vogue ex
urs du seizième siècle, les grands poètes du dix-septième imitent les anciens , mais ils les imitent très différemment. Ils ne l
ouvent, dans leur passion de l’antique, ils préfèrent l’imitation des anciens à l’imitation directe de la nature. En même temps
nt les poètes du dix-septième siècle s’appliquèrent à l’imitation des anciens . Mais d’autres imitations prévalurent pendant lon
e envahissait la cour, celui de l’italien se maintint dominant dans l’ ancienne société de la Fronde, et reprit une faveur nouvel
use qui avait remporté une si glorieuse victoire. C’est à l’école des anciens que s’étaient formés et perfectionnés nos plus gr
upérieurs aux maîtres, que les modernes surpassaient de bien loin les anciens . Naturellement les modernes étaient mieux accueil
anciens. Naturellement les modernes étaient mieux accueillis que les anciens dans le monde, et la société polie leur prodiguai
auraient pu se sentir tentés, par vanité, de prendre parti contre les anciens , nos grands modernes, leurs glorieux émules, sout
c’est une causerie aimable qui se ressent beaucoup de la lecture des anciens , d’Horace, de Perse, de Juvénal, d’Ovide, de Mart
rasés de Racan. Le nouveau Psalmiste entrevoit à peine la pensée de l’ ancien , et il l’entrevoit toute nue et dépouillée de sa
’art. Après avoir traité dans ses cinq premières tragédies des sujets anciens , Racine entreprit, en 1672, d’aborder un sujet mo
l’effort de l’esprit humain. Il ne voyait rien de semblable chez les anciens ni chez les modernes, tant les convenances étaien
de le traiter dans la forme et suivant les règles prescrites par les anciens  : c’est ce qui lui fit entreprendre Athalie. Il s
adis, sont d’admirables créations, où le merveilleux de la mythologie ancienne et de la féerie moderne brille de tout son presti
passer sa vie dans une champêtre et douce solitude. Il parle comme un ancien de la saison « où les tièdes zéphyrs ont l’herbe
né par le malheur à de plus saintes idées et plein du souvenir de son ancien désert, Malc vit dans les champs en gardant les t
ruire ; Car, enfin, qui le suit ? qui de nous aujourd’hui S’égale aux anciens tant estimés chez lui ? Tel est mon sentiment, te
e ma gloire et de mon propre bien, Malheureux, je m’attache à ce goût ancien . Qu’a-t-il sur nous, dit-on, soit en vers, soit e
al proprement dit. Il n’a guère cette qualité que lorsqu’il imite les anciens , parce que, tout en imitant, il s’efforce d’être
édantisme qui infestaient et la cour et la ville, il restaura le goût ancien , le seul, selon lui, qui pût former parmi nous de
, de Racine, qu’on trouve les derniers accents vraiment inspirés de l’ ancienne muse lyrique. Le rêve le plus ardent de J.-B.  Ro
que c’est l’ouvrage où Voltaire s’est le plus pénétré de l’esprit des anciens  ; que, par la simplicité et le naturel antiques,
lheurs des hommes, il s’élève contre les abus qu’on peut faire de cet ancien axiome. Tout est bien. » Il reproche à Pope et à
e en même temps qu’il se nourrissait tous les jours de la lecture des anciens , surtout de celle de Virgile dont il avait fait u
ion modernes n’ont nullement été sacrifiées par lui à l’imitation des anciens . Dans Homère, Virgile, Horace, il cherche beaucou
nt les continuateurs de la tradition classique, ils déclaraient notre ancienne littérature morte à jamais, et se croyaient appel
e sa majesté ; au lieu que si la scène était publique, comme chez les anciens , les acteurs s’y introduiraient plus naturellemen
ophe par le rythme. De là, une harmonie toute neuve, plus riche que l’ ancienne , plus compliquée, plus profonde, et qui gagne tou
ardive et inopportune. Plusieurs des petits poèmes ajoutés aux pièces anciennes témoignaient d’un rare talent. « Le Dernier jour
germer le bien, Vu des calamités fécondes, Et pour survivre au monde ancien Des flots j’ai vu sortir deux mondes.         Tou
poètes ses devanciers, des Shakespeare, des Calderon. Il négligea les anciens et ceux de nos classiques français dont son enfan
r la souffrance, désire revoir le village natal dans lequel sa maison ancienne ne lui appartient plus. Elle veut y embrasser un
, dans d’honorables conditions sociales. Fils d’un officier supérieur ancien volontaire de la République, et d’une Bretonne Ve
poète lyrique non seulement de la France, mais de toutes les nations anciennes et modernes. Grenade. (Les Orientales, XXXI.)
oète cesse de grandir. Le lettré versé dans les diverses littératures anciennes et modernes domine le poète. L’affectation étouff
ant à lui-même une révélation mystérieuse, le poète parcourt le monde ancien et le nouveau, et principalement les régions célè
ée. Le Moine Gontran. Légende. (Ballades et légendes.) Au temps ancien , dans un cloître du Nord Un moine était, d’une sa
 Toi, Paul Gontran ! dit un moine bien vieux ; J’ai là, je crois, une ancienne chronique Sur Paul Gontran, qui vécut en ces lieu
l’auteur de Rolla. Avec un hochement de tête qui semblait rétracter d’ anciennes épigrammes : « Eh bien ! disait-il, avouons qu’un
t ni plus clair. 14. Archaïsme, pour et attendu que… 15. Le rebec, ancien instrument de musique de la famille du violon, ét
re, dérivé de simul, de similis. Cet emploi se rencontre dès les plus anciens temps de la langue : Tant ect vieus et roigneus,
cation vieillie, vient de sic. 20. La phrase n’est pas achevée. 21. Ancienne forme picarde et angoumoise pour canaille. On a d
rec δαίμων. 51. Tiphys, le pilote du navire des Argonautes. 52. Les anciens avaient donné le nom de Syrtes aux deux golfes qu
ient aider Jupiter à triompher des Titans. 55. Put, pour pue, est l’ ancienne forme de la troisième personne de puer, primitive
Les Anglais. 57. Troisième personne du présent de l’indicatif de l’ ancien verbe remordre, de remordere, d’où le substantif
s, surtout en parlant de la maison où l’on se trouve. De çai, une des anciennes formes de ça composé lui-même de ecce hac, voilà
our dire suivant ce qui convient à… 80. Aujourd’hui on fait souvent ancien de deux syllabes, mais dans l’ancienne poésie, et
80. Aujourd’hui on fait souvent ancien de deux syllabes, mais dans l’ ancienne poésie, et dans celle du dix-septième et même du
siècle, il était de trois syllabes : « Paix vous accompagnoit, et l’ ancien honneur Revint à la vertu par si bonne alliance. 
de Baïf, Antigone, argument.) « Que les discords mutins d’une haine ancienne . » (Théophile, Pyrame et Thisbé, I, i.) « Suivre
haine ancienne. » (Théophile, Pyrame et Thisbé, I, i.) « Suivre les anciens , c’est suivre la nature. » (Du Resnel, Essai sur
scène de la reconnaissance de la Péruvienne Alzire et de Zamore, son ancien fiancé, au moment où elle vient d’épouser l’Espag
alvados, et se jette dans la Manche, près d’Isigny. Vau-de-Vire est l’ ancienne forme de Vaudeville. 209. Les Progrès de l’âge.
lies, II, vii.) « D’un visage hagard et terrible, » (Rollin, Histoire ancienne , IV, 336.) D’un front hagard est bien dans l’an
2. Village du Finistère, voisin de la pointe du Raz, où s’élevait Is, ancienne capitale de la Cornouaille. 283. Les anciens géo
Raz, où s’élevait Is, ancienne capitale de la Cornouaille. 283. Les anciens géographes appelaient Armorique (en celtique, riv
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
seigner, et vous avez raison, monsieur, de la croire une science. Les anciens ne l’appelaient la dépositaire des temps que pour
hommes, ouvre à l’intelligence humaine une carrière sans bornes. Les anciennes sciences s’étendent et s’appliquent ; des science
l’on va y découvrir les premières ébauches de la création et les plus anciennes œuvres de Dieu. On s’élance vers les espaces jusq
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
cantons de la Corse, surtout dans les montagnes, un usage extrêmement ancien , et qui se rattache peut-être à des superstitions
rouvent ce préjugé fort injuste. À mon avis, le malheur de l’histoire ancienne , c’est d’être enseignée par contrainte et d’être
us avons retenu quelque chose de ce qu’on nous y a montré, l’histoire ancienne pourra devenir pour nous la plus attachante lectu
92 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
s sommes assez riches aujourd’hui pour nous dispenser de recourir aux anciens . Sous ce rapport encore, il me semble qu’on a tro
ire sincèrement l’avoir atteint. 1. Homère fut le père de la poésie ancienne , c’est le créateur de l’épopée ; Virgile n’a fait
93 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
Saint François de Sales 1567-1622 [Notice] Issu d’une ancienne famille de Savoie, né au château de Sales, voué à
nds qu’on fait aux fraises, aux jabots. 5. Douillet, diminutif de l’ ancien français douille, mon, tendre, qui procède du lat
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
encore dans un passage d’Attila, où Corneille retrouve un instant son ancienne vigueur, II, 5 : Je l’ai vu, tout couvert de pou
ce ne l’avait nullement inventé, mais qu’il l’avait trouvé dans notre ancienne langue, où pour le tour et pour l’expression il y
t les finales des mots terminés en er étaient monosyllabes dans notre ancienne poésie. Molière, dans le Misanthrope, dit en parl
e genre ; il l’étend, il l’agrandit, comme l’avaient fait parfois les anciens . Si, comme le remarque Voltaire, le génie màle de
peut supprimer l’s pour la rime. Ce n’est d’ailleurs qu’un retour à l’ ancienne orthographe. 2. Cf. Molière, le Festin de Pierre
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
st indispensable dans l’orateur public. Voilà pourquoi sans doute les anciens , pour qui l’éloquence populaire était si importan
qu’on doit de respect et de ménagement à l’oreille des auditeurs. Les anciens avaient, à cet égard, des privilèges que nous n’a
96 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
rhythme, Vincent, Notice, etc., p. 197-216. Le Margitès.] Des auteurs anciens ont déjà douté si ce poëme était réellement d’Hom
nt aussi changées qu’elles le sont. » (Saint-Évremond, De la Tragédie ancienne et moderne.) Les chanteurs de dithyrambes.] Sur
97 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134
ute vraisemblance. » (Buffon.) De l’avoir mal peinte.] Ἀμιμήτως. Les anciennes éditions portent ϰαϰομιμήτως, qui n’est guère qu’
es problèmes que soulève Aristote se retrouvent presque tous dans les anciens commentateurs, et particulièrement dans le scholi
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
ès-vifs, d’assez grands traits, la tête tout à fait du caractère d’un ancien orateur, une bonhomie qui touchait de bien près à
ne bonhomie qui touchait de bien près à la bêtise, à la rusticité des anciens temps. Sans l’exagération de tous les traits dans
ques grecques, romaines, gothiques ; architectures civile, militaire, ancienne , moderne ; ruines, palais, chaumières ; construct
99 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
remière exception. — Les adjectifs suivants, cruel, pareil, fol, mol, ancien , bon, gras, gros, nul, net, sot, épais, etc., dou
ur dernière consonne avec l’e muet : cruelle, pareille, folle, molle, ancienne , bonne, grasse, grosse, nulle, nette, sotte, épai
100 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
de plus utile, en effet, après l’étude de la religion et des langues anciennes , surtout de la langue latine qui devra toujours ê
d’Aristote, de Cicéron, d’Horace, de Quintilien, de Longin, chez les anciens  ; de Vida, de Bouhours, de Jouvency, de Rollin, d
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