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1 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
infinitif. La première conjugaison a l’infinitif terminé en er, comme aimer . La seconde a l’infinitif terminé en ir, comme fi
être. 57. — Première conjugaison. En er. INDICATIF. présent. J’ aime . Tu aimes. Il ou elle aime. Nous aimons. Vous aim
57. — Première conjugaison. En er. INDICATIF. présent. J’aime. Tu aimes . Il ou elle aime. Nous aimons. Vous aimez. Ils ou
jugaison. En er. INDICATIF. présent. J’aime. Tu aimes. Il ou elle aime . Nous aimons. Vous aimez. Ils ou elles aiment. i
n er. INDICATIF. présent. J’aime. Tu aimes. Il ou elle aime. Nous aimons . Vous aimez. Ils ou elles aiment. imparfait. J’a
CATIF. présent. J’aime. Tu aimes. Il ou elle aime. Nous aimons. Vous aimez . Ils ou elles aiment. imparfait. J’aimais. Tu ai
ime. Tu aimes. Il ou elle aime. Nous aimons. Vous aimez. Ils ou elles aiment . imparfait. J’aimais. Tu aimais. Il aimait. Nous
lle aime. Nous aimons. Vous aimez. Ils ou elles aiment. imparfait. J’ aimais . Tu aimais. Il aimait. Nous aimions. Vous aimiez.
ous aimons. Vous aimez. Ils ou elles aiment. imparfait. J’aimais. Tu aimais . Il aimait. Nous aimions. Vous aimiez. Ils aimaie
Vous aimez. Ils ou elles aiment. imparfait. J’aimais. Tu aimais. Il aimait . Nous aimions. Vous aimiez. Ils aimaient. passé
Ils ou elles aiment. imparfait. J’aimais. Tu aimais. Il aimait. Nous aimions . Vous aimiez. Ils aimaient. passé défini. J’aima
iment. imparfait. J’aimais. Tu aimais. Il aimait. Nous aimions. Vous aimiez . Ils aimaient. passé défini. J’aimai. Tu aimas.
rfait. J’aimais. Tu aimais. Il aimait. Nous aimions. Vous aimiez. Ils aimaient . passé défini. J’aimai. Tu aimas. Il aima. Nous
Il aimait. Nous aimions. Vous aimiez. Ils aimaient. passé défini. J’ aimai . Tu aimas. Il aima. Nous aimâmes. Vous aimâtes. I
. Nous aimions. Vous aimiez. Ils aimaient. passé défini. J’aimai. Tu aimas . Il aima. Nous aimâmes. Vous aimâtes. Ils aimèren
ions. Vous aimiez. Ils aimaient. passé défini. J’aimai. Tu aimas. Il aima . Nous aimâmes. Vous aimâtes. Ils aimèrent. passé
aimiez. Ils aimaient. passé défini. J’aimai. Tu aimas. Il aima. Nous aimâmes . Vous aimâtes. Ils aimèrent. passé indéfini. J’a
maient. passé défini. J’aimai. Tu aimas. Il aima. Nous aimâmes. Vous aimâtes . Ils aimèrent. passé indéfini. J’ai aimé. Tu as
é défini. J’aimai. Tu aimas. Il aima. Nous aimâmes. Vous aimâtes. Ils aimèrent . passé indéfini. J’ai aimé. Tu as aimé. Il a aim
aima. Nous aimâmes. Vous aimâtes. Ils aimèrent. passé indéfini. J’ai aimé . Tu as aimé. Il a aimé. Nous avons aimé. Vous ave
imâmes. Vous aimâtes. Ils aimèrent. passé indéfini. J’ai aimé. Tu as aimé . Il a aimé. Nous avons aimé. Vous avez aimé. Ils
s aimâtes. Ils aimèrent. passé indéfini. J’ai aimé. Tu as aimé. Il a aimé . Nous avons aimé. Vous avez aimé. Ils ont aimé.
mèrent. passé indéfini. J’ai aimé. Tu as aimé. Il a aimé. Nous avons aimé . Vous avez aimé. Ils ont aimé. passé antérieur.
ndéfini. J’ai aimé. Tu as aimé. Il a aimé. Nous avons aimé. Vous avez aimé . Ils ont aimé. passé antérieur. J’eus aimé. Tu e
aimé. Tu as aimé. Il a aimé. Nous avons aimé. Vous avez aimé. Ils ont aimé . passé antérieur. J’eus aimé. Tu eus aimé. Il eu
ous avons aimé. Vous avez aimé. Ils ont aimé. passé antérieur. J’eus aimé . Tu eus aimé. Il eut aimé. Nous eûmes aimé. Vous
é. Vous avez aimé. Ils ont aimé. passé antérieur. J’eus aimé. Tu eus aimé . Il eut aimé. Nous eûmes aimé. Vous eûtes aimé. I
aimé. Ils ont aimé. passé antérieur. J’eus aimé. Tu eus aimé. Il eut aimé . Nous eûmes aimé. Vous eûtes aimé. Ils eurent aim
é. passé antérieur. J’eus aimé. Tu eus aimé. Il eut aimé. Nous eûmes aimé . Vous eûtes aimé. Ils eurent aimé1. plus-que-par
ur. J’eus aimé. Tu eus aimé. Il eut aimé. Nous eûmes aimé. Vous eûtes aimé . Ils eurent aimé1. plus-que-parfait. J’avais aim
s aimé. Vous eûtes aimé. Ils eurent aimé1. plus-que-parfait. J’avais aimé . Tu avais aimé. Il avait aimé. Nous avions aimé.
tes aimé. Ils eurent aimé1. plus-que-parfait. J’avais aimé. Tu avais aimé . Il avait aimé. Nous avions aimé. Vous aviez aimé
urent aimé1. plus-que-parfait. J’avais aimé. Tu avais aimé. Il avait aimé . Nous avions aimé. Vous aviez aimé. Ils avaient a
-que-parfait. J’avais aimé. Tu avais aimé. Il avait aimé. Nous avions aimé . Vous aviez aimé. Ils avaient aimé. futur. J’aim
vais aimé. Tu avais aimé. Il avait aimé. Nous avions aimé. Vous aviez aimé . Ils avaient aimé. futur. J’aimerai. Tu aimeras.
s aimé. Il avait aimé. Nous avions aimé. Vous aviez aimé. Ils avaient aimé . futur. J’aimerai. Tu aimeras. Il aimera. Nous a
aimé. Nous avions aimé. Vous aviez aimé. Ils avaient aimé. futur. J’ aimerai . Tu aimeras. Il aimera. Nous aimerons. Vous aimer
avions aimé. Vous aviez aimé. Ils avaient aimé. futur. J’aimerai. Tu aimeras . Il aimera. Nous aimerons. Vous aimerez. Ils aime
Vous aviez aimé. Ils avaient aimé. futur. J’aimerai. Tu aimeras. Il aimera . Nous aimerons. Vous aimerez. Ils aimeront. futu
imé. Ils avaient aimé. futur. J’aimerai. Tu aimeras. Il aimera. Nous aimerons . Vous aimerez. Ils aimeront. futur passé. J’aura
t aimé. futur. J’aimerai. Tu aimeras. Il aimera. Nous aimerons. Vous aimerez . Ils aimeront. futur passé. J’aurai aimé. Tu aur
r. J’aimerai. Tu aimeras. Il aimera. Nous aimerons. Vous aimerez. Ils aimeront . futur passé. J’aurai aimé. Tu auras aimé. Il au
era. Nous aimerons. Vous aimerez. Ils aimeront. futur passé. J’aurai aimé . Tu auras aimé. Il aura aimé. Nous aurons aimé. V
ons. Vous aimerez. Ils aimeront. futur passé. J’aurai aimé. Tu auras aimé . Il aura aimé. Nous aurons aimé. Vous aurez aimé.
rez. Ils aimeront. futur passé. J’aurai aimé. Tu auras aimé. Il aura aimé . Nous aurons aimé. Vous aurez aimé. Ils auront ai
futur passé. J’aurai aimé. Tu auras aimé. Il aura aimé. Nous aurons aimé . Vous aurez aimé. Ils auront aimé. CONDITIONNEL.
aurai aimé. Tu auras aimé. Il aura aimé. Nous aurons aimé. Vous aurez aimé . Ils auront aimé. CONDITIONNEL. présent. J’aimer
ras aimé. Il aura aimé. Nous aurons aimé. Vous aurez aimé. Ils auront aimé . CONDITIONNEL. présent. J’aimerais. Tu aimerais.
ons aimé. Vous aurez aimé. Ils auront aimé. CONDITIONNEL. présent. J’ aimerais . Tu aimerais. Il aimerait. Nous aimerions. Vous a
s aurez aimé. Ils auront aimé. CONDITIONNEL. présent. J’aimerais. Tu aimerais . Il aimerait. Nous aimerions. Vous aimeriez. Ils
Ils auront aimé. CONDITIONNEL. présent. J’aimerais. Tu aimerais. Il aimerait . Nous aimerions. Vous aimeriez. Ils aimeraient.
é. CONDITIONNEL. présent. J’aimerais. Tu aimerais. Il aimerait. Nous aimerions . Vous aimeriez. Ils aimeraient. passé. J’aurais
présent. J’aimerais. Tu aimerais. Il aimerait. Nous aimerions. Vous aimeriez . Ils aimeraient. passé. J’aurais aimé. Tu aurais
imerais. Tu aimerais. Il aimerait. Nous aimerions. Vous aimeriez. Ils aimeraient . passé. J’aurais aimé. Tu aurais aimé. Il aura a
rait. Nous aimerions. Vous aimeriez. Ils aimeraient. passé. J’aurais aimé . Tu aurais aimé. Il aura aimé. Nous aurions aimé.
ions. Vous aimeriez. Ils aimeraient. passé. J’aurais aimé. Tu aurais aimé . Il aura aimé. Nous aurions aimé. Vous auriez aim
eriez. Ils aimeraient. passé. J’aurais aimé. Tu aurais aimé. Il aura aimé . Nous aurions aimé. Vous auriez aimé. Ils auraien
nt. passé. J’aurais aimé. Tu aurais aimé. Il aura aimé. Nous aurions aimé . Vous auriez aimé. Ils auraient aimé. On dit auss
is aimé. Tu aurais aimé. Il aura aimé. Nous aurions aimé. Vous auriez aimé . Ils auraient aimé. On dit aussi : j’eusse aimé,
aimé. Il aura aimé. Nous aurions aimé. Vous auriez aimé. Ils auraient aimé . On dit aussi : j’eusse aimé, tu eusses aimé, i
ons aimé. Vous auriez aimé. Ils auraient aimé. On dit aussi : j’eusse aimé , tu eusses aimé, il eût aimé, nous eussions aim
iez aimé. Ils auraient aimé. On dit aussi : j’eusse aimé, tu eusses aimé , il eût aimé, nous eussions aimé, vons eussiez ai
auraient aimé. On dit aussi : j’eusse aimé, tu eusses aimé, il eût aimé , nous eussions aimé, vons eussiez aimé, ils eusse
it aussi : j’eusse aimé, tu eusses aimé, il eût aimé, nous eussions aimé , vons eussiez aimé, ils eussent aimé. IMPÉRATIF.
aimé, tu eusses aimé, il eût aimé, nous eussions aimé, vons eussiez aimé , ils eussent aimé. IMPÉRATIF. Point de première
aimé, il eût aimé, nous eussions aimé, vons eussiez aimé, ils eussent aimé . IMPÉRATIF. Point de première personne. Aime. Qu
ssiez aimé, ils eussent aimé. IMPÉRATIF. Point de première personne. Aime . Qu’il aime. Aimons. Aimez. Qu’ils aiment. SUBJON
ils eussent aimé. IMPÉRATIF. Point de première personne. Aime. Qu’il aime . Aimons. Aimez. Qu’ils aiment. SUBJONCTIF. prése
ssent aimé. IMPÉRATIF. Point de première personne. Aime. Qu’il aime. Aimons . Aimez. Qu’ils aiment. SUBJONCTIF. présent ou fu
mé. IMPÉRATIF. Point de première personne. Aime. Qu’il aime. Aimons. Aimez . Qu’ils aiment. SUBJONCTIF. présent ou futur. Qu
Point de première personne. Aime. Qu’il aime. Aimons. Aimez. Qu’ils aiment . SUBJONCTIF. présent ou futur. Que j’aime. Que t
e. Aimons. Aimez. Qu’ils aiment. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que j’ aime . Que tu aimes. Qu’il aime. Que nous aimions. Que
mez. Qu’ils aiment. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que j’aime. Que tu aimes . Qu’il aime. Que nous aimions. Que vous aimiez. Q
iment. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que j’aime. Que tu aimes. Qu’il aime . Que nous aimions. Que vous aimiez. Qu’ils aiment
IF. présent ou futur. Que j’aime. Que tu aimes. Qu’il aime. Que nous aimions . Que vous aimiez. Qu’ils aiment. imparfait. Que
tur. Que j’aime. Que tu aimes. Qu’il aime. Que nous aimions. Que vous aimiez . Qu’ils aiment. imparfait. Que j’aimasse. Que tu
. Que tu aimes. Qu’il aime. Que nous aimions. Que vous aimiez. Qu’ils aiment . imparfait. Que j’aimasse. Que tu aimasses. Qu’i
. Que nous aimions. Que vous aimiez. Qu’ils aiment. imparfait. Que j’ aimasse . Que tu aimasses. Qu’il aimât. Que nous aimassion
iez. Qu’ils aiment. imparfait. Que j’aimasse. Que tu aimasses. Qu’il aimât . Que nous aimassions. Que vous aimassiez. Qu’ils
nt. imparfait. Que j’aimasse. Que tu aimasses. Qu’il aimât. Que nous aimassions . Que vous aimassiez. Qu’ils aimassent. passé. Qu
imasses. Qu’il aimât. Que nous aimassions. Que vous aimassiez. Qu’ils aimassent . passé. Que j’aie aimé. Que tu aies aimé. Qu’il
s aimassions. Que vous aimassiez. Qu’ils aimassent. passé. Que j’aie aimé . Que tu aies aimé. Qu’il ait aimé. Que nous ayons
vous aimassiez. Qu’ils aimassent. passé. Que j’aie aimé. Que tu aies aimé . Qu’il ait aimé. Que nous ayons aimé. Que vous ay
Qu’ils aimassent. passé. Que j’aie aimé. Que tu aies aimé. Qu’il ait aimé . Que nous ayons aimé. Que vous ayez aimé. Qu’ils
ssé. Que j’aie aimé. Que tu aies aimé. Qu’il ait aimé. Que nous ayons aimé . Que vous ayez aimé. Qu’ils aient aimé. plus-que
Que tu aies aimé. Qu’il ait aimé. Que nous ayons aimé. Que vous ayez aimé . Qu’ils aient aimé. plus-que-parfait. Que j’euss
Qu’il ait aimé. Que nous ayons aimé. Que vous ayez aimé. Qu’ils aient aimé . plus-que-parfait. Que j’eusse aimé. Que tu euss
Que vous ayez aimé. Qu’ils aient aimé. plus-que-parfait. Que j’eusse aimé . Que tu eusses aimé. Qu’il eût aimé. Que nous eus
Qu’ils aient aimé. plus-que-parfait. Que j’eusse aimé. Que tu eusses aimé . Qu’il eût aimé. Que nous eussions aimé. Que vous
é. plus-que-parfait. Que j’eusse aimé. Que tu eusses aimé. Qu’il eût aimé . Que nous eussions aimé. Que vous eussiez aimé. Q
e j’eusse aimé. Que tu eusses aimé. Qu’il eût aimé. Que nous eussions aimé . Que vous eussiez aimé. Qu’ils eussent aimé. INFI
eusses aimé. Qu’il eût aimé. Que nous eussions aimé. Que vous eussiez aimé . Qu’ils eussent aimé. INFINITIF. présent. Aimer.
t aimé. Que nous eussions aimé. Que vous eussiez aimé. Qu’ils eussent aimé . INFINITIF. présent. Aimer. passé. Avoir aimé.
imé. Que vous eussiez aimé. Qu’ils eussent aimé. INFINITIF. présent. Aimer . passé. Avoir aimé. PARTICIPES. présent. Aimant
aimé. Qu’ils eussent aimé. INFINITIF. présent. Aimer. passé. Avoir aimé . PARTICIPES. présent. Aimant. passé. Aimé, aimé
ent. Aimer. passé. Avoir aimé. PARTICIPES. présent. Aimant. passé. Aimé , aimée, ayant aimé. futur. Devant aimer.   Ainsi
imer. passé. Avoir aimé. PARTICIPES. présent. Aimant. passé. Aimé, aimée , ayant aimé. futur. Devant aimer.   Ainsi se con
Avoir aimé. PARTICIPES. présent. Aimant. passé. Aimé, aimée, ayant aimé . futur. Devant aimer.   Ainsi se conjuguent les
ES. présent. Aimant. passé. Aimé, aimée, ayant aimé. futur. Devant aimer .   Ainsi se conjuguent les verbes chanter, danser
ssé. présent de l’indicatif. passé défini. première conjugaison. Aimer . Aimant. Aimé. J’aime. J’aimai. seconde conju
l’indicatif. passé défini. première conjugaison. Aimer. Aimant. Aimé . J’aime. J’aimai. seconde conjugaison. Finir.
atif. passé défini. première conjugaison. Aimer. Aimant. Aimé. J’ aime . J’aimai. seconde conjugaison. Finir. Sentir.
assé défini. première conjugaison. Aimer. Aimant. Aimé. J’aime. J’ aimai . seconde conjugaison. Finir. Sentir. Ouvrir. T
f se forme l’impératif, en ôtant seulement le pronom je. Exemples : j’ aime , impératif aime ; je finis, imp. finis ; je reçoi
ératif, en ôtant seulement le pronom je. Exemples : j’aime, impératif aime  ; je finis, imp. finis ; je reçois, imp. reçois ;
subjonctif, en changeant ai en asse pour la première conjugaison : j’ aimai , imparfait du subjonctif que j’aimasse ; et en aj
pour la première conjugaison : j’aimai, imparfait du subjonctif que j’ aimasse  ; et en ajoutant seulement se pour les trois autr
: 1° Le futur de l’indicatif, en changeant r ou re en rai ; exemple : aimer , j’aimerai ; finir, je finirai ; rendre, je rendr
utur de l’indicatif, en changeant r ou re en rai ; exemple : aimer, j’ aimerai  ; finir, je finirai ; rendre, je rendrai. Except
le conditionnel présent, en changeant rai en rais, sans exception : j’ aimerai , conditionnel, j’aimerais ; je finirai, je finira
en changeant rai en rais, sans exception : j’aimerai, conditionnel, j’ aimerais  ; je finirai, je finirais ; je recevrai, je recev
arfait de l’indicatif, en changeant ant en ais : aimant, imparfait, j’ aimais  ; finissant, je finissais ; recevant, je recevais
lle du présent de l’indicatif, en changeant ant en ons : aimant, nous aimons  ; finissant, nous finissons ; recevant, nous rece
ous savons. On forme aussi la seconde personne plurielle en ez : vous aimez , vous finissez, vous recevez, vous rendez. Except
ous faites ; disant, vous dites. Et la troisième personne en ent :ils aiment , ils finissent, etc. 3° Du même participe présent
e le présent du subjonctif, en changeant ant en e muet :aimant, que j’ aime  ; finissant, que je finisse ; rendant, que je ren
y joignant les temps des verbes auxiliaires avoir, être ; comme j’ai aimé , j’ai fini, j’ai reçu, j’ai rendu ; j’avais aimé,
r, être ; comme j’ai aimé, j’ai fini, j’ai reçu, j’ai rendu ; j’avais aimé , j’avais fini, j’avais reçu, j’aurais rendu ; j’a
 ; j’avais aimé, j’avais fini, j’avais reçu, j’aurais rendu ; j’aurai aimé , j’aurai fini, j’aurai reçu, j’aurai rendu ; que
j’aurai aimé, j’aurai fini, j’aurai reçu, j’aurai rendu ; que j’eusse aimé , que j’eusse fini, que j’eusse reçu, que j’eusse
e actif 1 celui après lequel on peut mettre quelqu’un, quelque chose. Aimer est un verbe actif, parce qu’on peut dire aimer q
qu’un, quelque chose. Aimer est un verbe actif, parce qu’on peut dire aimer quelqu’un : par exemple, j’aime Dieu. Ce mot qui
n verbe actif, parce qu’on peut dire aimer quelqu’un : par exemple, j’ aime Dieu. Ce mot qui suit le verbe actif s’appelle le
ime, en faisant la question qu’est-ce que ? Exemple : qu’est-ce que j’ aime  ? Réponse, Dieu. Dieu est le régime du verbe j’ai
: qu’est-ce que j’aime ? Réponse, Dieu. Dieu est le régime du verbe j’ aime .   69. — Règle. Le régime d’un verbe actif se pla
inairement après le verbe (quand ce n’est pas un pronom). Exemple. J’ aime Dieu. Le chat mange la souris : la souris est le
e régime est un pronom, il se met devant le verbe. Exemples. Je vous aime , pour j’aime vous ; il m’aime pour il aime moi.  
un pronom, il se met devant le verbe. Exemples. Je vous aime, pour j’ aime vous ; il m’aime pour il aime moi.   70. — Remarq
met devant le verbe. Exemples. Je vous aime, pour j’aime vous ; il m’ aime pour il aime moi.   70. — Remarque. Outre ce prem
verbe. Exemples. Je vous aime, pour j’aime vous ; il m’aime pour il aime moi.   70. — Remarque. Outre ce premier régime, q
le chat mange la souris, dites : la souris est mangée par le chat ; j’ aime mon père tendrement, dites : mon père est tendrem
le chat ; j’aime mon père tendrement, dites : mon père est tendrement aimé de moi. Conjugaison des verbes passifs. 72. 
ipe passé du verbe qu’on veut conjuguer. INDICATIF. présent. Je suis aimé , ou aimée. Tu es aimé, ou aimée. Il est aimé, ou
du verbe qu’on veut conjuguer. INDICATIF. présent. Je suis aimé, ou aimée . Tu es aimé, ou aimée. Il est aimé, ou elle est a
on veut conjuguer. INDICATIF. présent. Je suis aimé, ou aimée. Tu es aimé , ou aimée. Il est aimé, ou elle est aimée. Nous s
onjuguer. INDICATIF. présent. Je suis aimé, ou aimée. Tu es aimé, ou aimée . Il est aimé, ou elle est aimée. Nous sommes aimé
CATIF. présent. Je suis aimé, ou aimée. Tu es aimé, ou aimée. Il est aimé , ou elle est aimée. Nous sommes aimés, ou aimées.
e suis aimé, ou aimée. Tu es aimé, ou aimée. Il est aimé, ou elle est aimée . Nous sommes aimés, ou aimées. Vous êtes aimés, o
ée. Tu es aimé, ou aimée. Il est aimé, ou elle est aimée. Nous sommes aimés , ou aimées. Vous êtes aimés, ou aimées. Ils sont
aimé, ou aimée. Il est aimé, ou elle est aimée. Nous sommes aimés, ou aimées . Vous êtes aimés, ou aimées. Ils sont aimés, ou e
est aimé, ou elle est aimée. Nous sommes aimés, ou aimées. Vous êtes aimés , ou aimées. Ils sont aimés, ou elles sont aimées.
ou elle est aimée. Nous sommes aimés, ou aimées. Vous êtes aimés, ou aimées . Ils sont aimés, ou elles sont aimées. imparfait
e. Nous sommes aimés, ou aimées. Vous êtes aimés, ou aimées. Ils sont aimés , ou elles sont aimées. imparfait. J’étais aimé,
ou aimées. Vous êtes aimés, ou aimées. Ils sont aimés, ou elles sont aimées . imparfait. J’étais aimé, ou aimée. Tu étais aim
ou aimées. Ils sont aimés, ou elles sont aimées. imparfait. J’étais aimé , ou aimée. Tu étais aimé, ou aimée. Il était aimé
s. Ils sont aimés, ou elles sont aimées. imparfait. J’étais aimé, ou aimée . Tu étais aimé, ou aimée. Il était aimé, ou elle
s, ou elles sont aimées. imparfait. J’étais aimé, ou aimée. Tu étais aimé , ou aimée. Il était aimé, ou elle était aimée. No
es sont aimées. imparfait. J’étais aimé, ou aimée. Tu étais aimé, ou aimée . Il était aimé, ou elle était aimée. Nous étions
imparfait. J’étais aimé, ou aimée. Tu étais aimé, ou aimée. Il était aimé , ou elle était aimée. Nous étions aimés, ou aimée
aimé, ou aimée. Tu étais aimé, ou aimée. Il était aimé, ou elle était aimée . Nous étions aimés, ou aimées. Vous étiez aimés,
étais aimé, ou aimée. Il était aimé, ou elle était aimée. Nous étions aimés , ou aimées. Vous étiez aimés, ou aimées. Ils étai
, ou aimée. Il était aimé, ou elle était aimée. Nous étions aimés, ou aimées . Vous étiez aimés, ou aimées. Ils étaient aimés,
t aimé, ou elle était aimée. Nous étions aimés, ou aimées. Vous étiez aimés , ou aimées. Ils étaient aimés, ou elles étaient a
elle était aimée. Nous étions aimés, ou aimées. Vous étiez aimés, ou aimées . Ils étaient aimés, ou elles étaient aimées. pas
ous étions aimés, ou aimées. Vous étiez aimés, ou aimées. Ils étaient aimés , ou elles étaient aimées. passé défini. Je fus a
ées. Vous étiez aimés, ou aimées. Ils étaient aimés, ou elles étaient aimées . passé défini. Je fus aimé, ou aimée. Tu fus aim
es. Ils étaient aimés, ou elles étaient aimées. passé défini. Je fus aimé , ou aimée. Tu fus aimé, ou aimée. Il fut aimé, ou
taient aimés, ou elles étaient aimées. passé défini. Je fus aimé, ou aimée . Tu fus aimé, ou aimée. Il fut aimé, ou elle fut
ou elles étaient aimées. passé défini. Je fus aimé, ou aimée. Tu fus aimé , ou aimée. Il fut aimé, ou elle fut aimée. Nous f
étaient aimées. passé défini. Je fus aimé, ou aimée. Tu fus aimé, ou aimée . Il fut aimé, ou elle fut aimée. Nous fûmes aimés
. passé défini. Je fus aimé, ou aimée. Tu fus aimé, ou aimée. Il fut aimé , ou elle fut aimée. Nous fûmes aimés, ou aimées.
e fus aimé, ou aimée. Tu fus aimé, ou aimée. Il fut aimé, ou elle fut aimée . Nous fûmes aimés, ou aimées. Vous fûtes aimés, o
ée. Tu fus aimé, ou aimée. Il fut aimé, ou elle fut aimée. Nous fûmes aimés , ou aimées. Vous fûtes aimés, ou aimées. Ils fure
aimé, ou aimée. Il fut aimé, ou elle fut aimée. Nous fûmes aimés, ou aimées . Vous fûtes aimés, ou aimées. Ils furent aimés, o
fut aimé, ou elle fut aimée. Nous fûmes aimés, ou aimées. Vous fûtes aimés , ou aimées. Ils furent aimés, ou elles furent aim
ou elle fut aimée. Nous fûmes aimés, ou aimées. Vous fûtes aimés, ou aimées . Ils furent aimés, ou elles furent aimées. passé
Nous fûmes aimés, ou aimées. Vous fûtes aimés, ou aimées. Ils furent aimés , ou elles furent aimées. passé indéfini. J’ai ét
imées. Vous fûtes aimés, ou aimées. Ils furent aimés, ou elles furent aimées . passé indéfini. J’ai été aimé, ou aimée. Tu as
. Ils furent aimés, ou elles furent aimées. passé indéfini. J’ai été aimé , ou aimée. Tu as été aimé, ou aimée. Il a été aim
ent aimés, ou elles furent aimées. passé indéfini. J’ai été aimé, ou aimée . Tu as été aimé, ou aimée. Il a été aimé, ou elle
es furent aimées. passé indéfini. J’ai été aimé, ou aimée. Tu as été aimé , ou aimée. Il a été aimé, ou elle a été aimée. No
aimées. passé indéfini. J’ai été aimé, ou aimée. Tu as été aimé, ou aimée . Il a été aimé, ou elle a été aimée. Nous avons é
indéfini. J’ai été aimé, ou aimée. Tu as été aimé, ou aimée. Il a été aimé , ou elle a été aimée. Nous avons été aimés, ou ai
imé, ou aimée. Tu as été aimé, ou aimée. Il a été aimé, ou elle a été aimée . Nous avons été aimés, ou aimées. Vous avez été a
té aimé, ou aimée. Il a été aimé, ou elle a été aimée. Nous avons été aimés , ou aimées. Vous avez été aimés, ou aimées. Ils o
u aimée. Il a été aimé, ou elle a été aimée. Nous avons été aimés, ou aimées . Vous avez été aimés, ou aimées. Ils ont été aimé
, ou elle a été aimée. Nous avons été aimés, ou aimées. Vous avez été aimés , ou aimées. Ils ont été aimés, ou elles ont été a
a été aimée. Nous avons été aimés, ou aimées. Vous avez été aimés, ou aimées . Ils ont été aimés, ou elles ont été aimées. pas
ons été aimés, ou aimées. Vous avez été aimés, ou aimées. Ils ont été aimés , ou elles ont été aimées. passé antérieur. J’eus
. Vous avez été aimés, ou aimées. Ils ont été aimés, ou elles ont été aimées . passé antérieur. J’eus été aimé, ou aimée. Tu e
s ont été aimés, ou elles ont été aimées. passé antérieur. J’eus été aimé , ou aimée. Tu eus été aimé, ou aimée. Il eut été
aimés, ou elles ont été aimées. passé antérieur. J’eus été aimé, ou aimée . Tu eus été aimé, ou aimée. Il eut été aimé, ou e
nt été aimées. passé antérieur. J’eus été aimé, ou aimée. Tu eus été aimé , ou aimée. Il eut été aimé, ou elle eut été aimée
mées. passé antérieur. J’eus été aimé, ou aimée. Tu eus été aimé, ou aimée . Il eut été aimé, ou elle eut été aimée. Nous eûm
ieur. J’eus été aimé, ou aimée. Tu eus été aimé, ou aimée. Il eut été aimé , ou elle eut été aimée. Nous eûmes été aimés, ou
ou aimée. Tu eus été aimé, ou aimée. Il eut été aimé, ou elle eut été aimée . Nous eûmes été aimés, ou aimées. Vous eûtes été
imé, ou aimée. Il eut été aimé, ou elle eut été aimée. Nous eûmes été aimés , ou aimées. Vous eûtes été aimés, ou aimées. Ils
mée. Il eut été aimé, ou elle eut été aimée. Nous eûmes été aimés, ou aimées . Vous eûtes été aimés, ou aimées. Ils eurent été
u elle eut été aimée. Nous eûmes été aimés, ou aimées. Vous eûtes été aimés , ou aimées. Ils eurent été aimés, ou elles eurent
été aimée. Nous eûmes été aimés, ou aimées. Vous eûtes été aimés, ou aimées . Ils eurent été aimés, ou elles eurent été aimées
été aimés, ou aimées. Vous eûtes été aimés, ou aimées. Ils eurent été aimés , ou elles eurent été aimées. plus-que-parfait. J
eûtes été aimés, ou aimées. Ils eurent été aimés, ou elles eurent été aimées . plus-que-parfait. J’avais été aimé, ou aimée. T
été aimés, ou elles eurent été aimées. plus-que-parfait. J’avais été aimé , ou aimée. Tu avais été aimé, ou aimée. Il avait
, ou elles eurent été aimées. plus-que-parfait. J’avais été aimé, ou aimée . Tu avais été aimé, ou aimée. Il avait été aimé,
é aimées. plus-que-parfait. J’avais été aimé, ou aimée. Tu avais été aimé , ou aimée. Il avait été aimé, ou elle avait été a
plus-que-parfait. J’avais été aimé, ou aimée. Tu avais été aimé, ou aimée . Il avait été aimé, ou elle avait été aimée. Nous
J’avais été aimé, ou aimée. Tu avais été aimé, ou aimée. Il avait été aimé , ou elle avait été aimée. Nous avions été aimés,
ée. Tu avais été aimé, ou aimée. Il avait été aimé, ou elle avait été aimée . Nous avions été aimés, ou aimées. Vous aviez été
ou aimée. Il avait été aimé, ou elle avait été aimée. Nous avions été aimés , ou aimées. Vous aviez été aimés, ou aimées. Ils
Il avait été aimé, ou elle avait été aimée. Nous avions été aimés, ou aimées . Vous aviez été aimés, ou aimées. Ils avaient été
lle avait été aimée. Nous avions été aimés, ou aimées. Vous aviez été aimés , ou aimées. Ils avaient été aimés, ou elles avaie
été aimée. Nous avions été aimés, ou aimées. Vous aviez été aimés, ou aimées . Ils avaient été aimés, ou elles avaient été aimé
té aimés, ou aimées. Vous aviez été aimés, ou aimées. Ils avaient été aimés , ou elles avaient été aimées. futur. Je serai ai
iez été aimés, ou aimées. Ils avaient été aimés, ou elles avaient été aimées . futur. Je serai aimé, ou aimée. Tu seras aimé,
Ils avaient été aimés, ou elles avaient été aimées. futur. Je serai aimé , ou aimée. Tu seras aimé, ou aimée. Il sera aimé,
ent été aimés, ou elles avaient été aimées. futur. Je serai aimé, ou aimée . Tu seras aimé, ou aimée. Il sera aimé, ou elle s
u elles avaient été aimées. futur. Je serai aimé, ou aimée. Tu seras aimé , ou aimée. Il sera aimé, ou elle sera aimée. Nous
vaient été aimées. futur. Je serai aimé, ou aimée. Tu seras aimé, ou aimée . Il sera aimé, ou elle sera aimée. Nous serons ai
es. futur. Je serai aimé, ou aimée. Tu seras aimé, ou aimée. Il sera aimé , ou elle sera aimée. Nous serons aimés, ou aimées
i aimé, ou aimée. Tu seras aimé, ou aimée. Il sera aimé, ou elle sera aimée . Nous serons aimés, ou aimées. Vous serez aimés,
u seras aimé, ou aimée. Il sera aimé, ou elle sera aimée. Nous serons aimés , ou aimées. Vous serez aimés, ou aimées. Ils sero
mé, ou aimée. Il sera aimé, ou elle sera aimée. Nous serons aimés, ou aimées . Vous serez aimés, ou aimées. Ils seront aimés, o
ra aimé, ou elle sera aimée. Nous serons aimés, ou aimées. Vous serez aimés , ou aimées. Ils seront aimés, ou elles seront aim
u elle sera aimée. Nous serons aimés, ou aimées. Vous serez aimés, ou aimées . Ils seront aimés, ou elles seront aimées. futur
Nous serons aimés, ou aimées. Vous serez aimés, ou aimées. Ils seront aimés , ou elles seront aimées. futur passé. J’aurai ét
imées. Vous serez aimés, ou aimées. Ils seront aimés, ou elles seront aimées . futur passé. J’aurai été aimé, ou aimée. Tu aur
. Ils seront aimés, ou elles seront aimées. futur passé. J’aurai été aimé , ou aimée. Tu auras été aimé, ou aimée. Il aura é
ont aimés, ou elles seront aimées. futur passé. J’aurai été aimé, ou aimée . Tu auras été aimé, ou aimée. Il aura été aimé, o
seront aimées. futur passé. J’aurai été aimé, ou aimée. Tu auras été aimé , ou aimée. Il aura été aimé, ou elle aura été aim
mées. futur passé. J’aurai été aimé, ou aimée. Tu auras été aimé, ou aimée . Il aura été aimé, ou elle aura été aimée. Nous a
J’aurai été aimé, ou aimée. Tu auras été aimé, ou aimée. Il aura été aimé , ou elle aura été aimée. Nous aurons été aimés, o
imée. Tu auras été aimé, ou aimée. Il aura été aimé, ou elle aura été aimée . Nous aurons été aimés, ou aimées. Vous aurez été
, ou aimée. Il aura été aimé, ou elle aura été aimée. Nous aurons été aimés , ou aimées. Vous aurez été aimés, ou aimées. Ils
. Il aura été aimé, ou elle aura été aimée. Nous aurons été aimés, ou aimées . Vous aurez été aimés, ou aimées. Ils auront été
elle aura été aimée. Nous aurons été aimés, ou aimées. Vous aurez été aimés , ou aimées. Ils auront été aimés, ou elles auront
été aimée. Nous aurons été aimés, ou aimées. Vous aurez été aimés, ou aimées . Ils auront été aimés, ou elles auront été aimées
été aimés, ou aimées. Vous aurez été aimés, ou aimées. Ils auront été aimés , ou elles auront été aimées. CONDITIONNEL. prése
aurez été aimés, ou aimées. Ils auront été aimés, ou elles auront été aimées . CONDITIONNEL. présent. Je serais aimé, ou aimée
aimés, ou elles auront été aimées. CONDITIONNEL. présent. Je serais aimé , ou aimée. Tu serais aimé, ou aimée. Il serait ai
u elles auront été aimées. CONDITIONNEL. présent. Je serais aimé, ou aimée . Tu serais aimé, ou aimée. Il serait aimé, ou ell
é aimées. CONDITIONNEL. présent. Je serais aimé, ou aimée. Tu serais aimé , ou aimée. Il serait aimé, ou elle serait aimée.
CONDITIONNEL. présent. Je serais aimé, ou aimée. Tu serais aimé, ou aimée . Il serait aimé, ou elle serait aimée. Nous serio
résent. Je serais aimé, ou aimée. Tu serais aimé, ou aimée. Il serait aimé , ou elle serait aimée. Nous serions aimés, ou aim
é, ou aimée. Tu serais aimé, ou aimée. Il serait aimé, ou elle serait aimée . Nous serions aimés, ou aimées. Vous seriez aimés
is aimé, ou aimée. Il serait aimé, ou elle serait aimée. Nous serions aimés , ou aimées. Vous seriez aimés, ou aimées. Ils ser
u aimée. Il serait aimé, ou elle serait aimée. Nous serions aimés, ou aimées . Vous seriez aimés, ou aimées. Ils seraient aimés
imé, ou elle serait aimée. Nous serions aimés, ou aimées. Vous seriez aimés , ou aimées. Ils seraient aimés, ou elles seraient
le serait aimée. Nous serions aimés, ou aimées. Vous seriez aimés, ou aimées . Ils seraient aimés, ou elles seraient aimées. p
serions aimés, ou aimées. Vous seriez aimés, ou aimées. Ils seraient aimés , ou elles seraient aimées. passé. J’aurais été a
. Vous seriez aimés, ou aimées. Ils seraient aimés, ou elles seraient aimées . passé. J’aurais été aimé, ou aimée. Tu aurais é
s. Ils seraient aimés, ou elles seraient aimées. passé. J’aurais été aimé , ou aimée. Tu aurais été aimé, ou aimée. Il aurai
raient aimés, ou elles seraient aimées. passé. J’aurais été aimé, ou aimée . Tu aurais été aimé, ou aimée. Il aurait été aimé
s seraient aimées. passé. J’aurais été aimé, ou aimée. Tu aurais été aimé , ou aimée. Il aurait été aimé, ou elle aurait été
t aimées. passé. J’aurais été aimé, ou aimée. Tu aurais été aimé, ou aimée . Il aurait été aimé, ou elle aurait été aimée. No
urais été aimé, ou aimée. Tu aurais été aimé, ou aimée. Il aurait été aimé , ou elle aurait été aimée. Nous aurions été aimés
Tu aurais été aimé, ou aimée. Il aurait été aimé, ou elle aurait été aimée . Nous aurions été aimés, ou aimées. Vous auriez é
aimée. Il aurait été aimé, ou elle aurait été aimée. Nous aurions été aimés , ou aimées. Vous auriez été aimés, ou aimées. Ils
aurait été aimé, ou elle aurait été aimée. Nous aurions été aimés, ou aimées . Vous auriez été aimés, ou aimées. Ils auraient é
aurait été aimée. Nous aurions été aimés, ou aimées. Vous auriez été aimés , ou aimées. Ils auraient été aimés, ou elles aura
é aimée. Nous aurions été aimés, ou aimées. Vous auriez été aimés, ou aimées . Ils auraient été aimés, ou elles auraient été ai
aimés, ou aimées. Vous auriez été aimés, ou aimées. Ils auraient été aimés , ou elles auraient été aimées. On dit aussi : j’e
z été aimés, ou aimées. Ils auraient été aimés, ou elles auraient été aimées . On dit aussi : j’eusse été aimé, ou aimée, tu eu
t été aimés, ou elles auraient été aimées. On dit aussi : j’eusse été aimé , ou aimée, tu eusses été aimé, ou aimée, il eût é
és, ou elles auraient été aimées. On dit aussi : j’eusse été aimé, ou aimée , tu eusses été aimé, ou aimée, il eût été aimé, o
été aimées. On dit aussi : j’eusse été aimé, ou aimée, tu eusses été aimé , ou aimée, il eût été aimé, ou elle eût été aimée
es. On dit aussi : j’eusse été aimé, ou aimée, tu eusses été aimé, ou aimée , il eût été aimé, ou elle eût été aimée ; nous eu
j’eusse été aimé, ou aimée, tu eusses été aimé, ou aimée, il eût été aimé , ou elle eût été aimée ; nous eussions été aimé,
aimée, tu eusses été aimé, ou aimée, il eût été aimé, ou elle eût été aimée  ; nous eussions été aimé, ou aimées, vous eussiez
ou aimée, il eût été aimé, ou elle eût été aimée ; nous eussions été aimé , ou aimées, vous eussiez été aimés, ou aimées, il
, il eût été aimé, ou elle eût été aimée ; nous eussions été aimé, ou aimées , vous eussiez été aimés, ou aimées, ils eussent é
e eût été aimée ; nous eussions été aimé, ou aimées, vous eussiez été aimés , ou aimées, ils eussent été aimés, ou elles eusse
aimée ; nous eussions été aimé, ou aimées, vous eussiez été aimés, ou aimées , ils eussent été aimés, ou elles eussent été aimé
é aimé, ou aimées, vous eussiez été aimés, ou aimées, ils eussent été aimés , ou elles eussent été aimées. IMPÉRATIF. Point d
iez été aimés, ou aimées, ils eussent été aimés, ou elles eussent été aimées . IMPÉRATIF. Point de première personne. Sois aim
lles eussent été aimées. IMPÉRATIF. Point de première personne. Sois aimé , ou aimée. Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée
ent été aimées. IMPÉRATIF. Point de première personne. Sois aimé, ou aimée . Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée. Soyons a
PÉRATIF. Point de première personne. Sois aimé, ou aimée. Qu’il soit aimé , ou qu’elle soit aimée. Soyons aimés, ou aimées.
mière personne. Sois aimé, ou aimée. Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée . Soyons aimés, ou aimées. Soyez aimés, ou aimées.
. Sois aimé, ou aimée. Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée. Soyons aimés , ou aimées. Soyez aimés, ou aimées. Qu’ils soient
é, ou aimée. Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée. Soyons aimés, ou aimées . Soyez aimés, ou aimées. Qu’ils soient aimés, ou
u’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée. Soyons aimés, ou aimées. Soyez aimés , ou aimées. Qu’ils soient aimés, ou qu’elles soie
aimé, ou qu’elle soit aimée. Soyons aimés, ou aimées. Soyez aimés, ou aimées . Qu’ils soient aimés, ou qu’elles soient aimées.
aimée. Soyons aimés, ou aimées. Soyez aimés, ou aimées. Qu’ils soient aimés , ou qu’elles soient aimées. SUBJONCTIF. présent
mées. Soyez aimés, ou aimées. Qu’ils soient aimés, ou qu’elles soient aimées . SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je sois aimé,
ou qu’elles soient aimées. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je sois aimé , ou aimée. Que tu sois aimé, ou aimée. Qu’il soit
es soient aimées. SUBJONCTIF. présent ou futur. Que je sois aimé, ou aimée . Que tu sois aimé, ou aimée. Qu’il soit aimé, ou
UBJONCTIF. présent ou futur. Que je sois aimé, ou aimée. Que tu sois aimé , ou aimée. Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée
. présent ou futur. Que je sois aimé, ou aimée. Que tu sois aimé, ou aimée . Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée. Que nous
r. Que je sois aimé, ou aimée. Que tu sois aimé, ou aimée. Qu’il soit aimé , ou qu’elle soit aimée. Que nous soyons aimés, ou
u aimée. Que tu sois aimé, ou aimée. Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée . Que nous soyons aimés, ou aimées. Que vous soyez
mé, ou aimée. Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée. Que nous soyons aimés , ou aimées. Que vous soyez aimés, ou aimées. Qu’i
ée. Qu’il soit aimé, ou qu’elle soit aimée. Que nous soyons aimés, ou aimées . Que vous soyez aimés, ou aimées. Qu’ils soient a
qu’elle soit aimée. Que nous soyons aimés, ou aimées. Que vous soyez aimés , ou aimées. Qu’ils soient aimés, ou qu’elles soie
oit aimée. Que nous soyons aimés, ou aimées. Que vous soyez aimés, ou aimées . Qu’ils soient aimés, ou qu’elles soient aimées.
yons aimés, ou aimées. Que vous soyez aimés, ou aimées. Qu’ils soient aimés , ou qu’elles soient aimées. imparfait. Que je fu
vous soyez aimés, ou aimées. Qu’ils soient aimés, ou qu’elles soient aimées . imparfait. Que je fusse aimé, ou aimée. Que tu
ils soient aimés, ou qu’elles soient aimées. imparfait. Que je fusse aimé , ou aimée. Que tu fusses aimé, ou aimée. Qu’il fû
t aimés, ou qu’elles soient aimées. imparfait. Que je fusse aimé, ou aimée . Que tu fusses aimé, ou aimée. Qu’il fût aimé, ou
soient aimées. imparfait. Que je fusse aimé, ou aimée. Que tu fusses aimé , ou aimée. Qu’il fût aimé, ou qu’elle fût aimée.
mées. imparfait. Que je fusse aimé, ou aimée. Que tu fusses aimé, ou aimée . Qu’il fût aimé, ou qu’elle fût aimée. Que nous f
Que je fusse aimé, ou aimée. Que tu fusses aimé, ou aimée. Qu’il fût aimé , ou qu’elle fût aimée. Que nous fussions aimés, o
u aimée. Que tu fusses aimé, ou aimée. Qu’il fût aimé, ou qu’elle fût aimée . Que nous fussions aimés, ou aimées. Que vous fus
mé, ou aimée. Qu’il fût aimé, ou qu’elle fût aimée. Que nous fussions aimés , ou aimées. Que vous fussiez aimés, ou aimées. Qu
ée. Qu’il fût aimé, ou qu’elle fût aimée. Que nous fussions aimés, ou aimées . Que vous fussiez aimés, ou aimées. Qu’ils fussen
’elle fût aimée. Que nous fussions aimés, ou aimées. Que vous fussiez aimés , ou aimées. Qu’ils fussent aimés, ou qu’elles fus
aimée. Que nous fussions aimés, ou aimées. Que vous fussiez aimés, ou aimées . Qu’ils fussent aimés, ou qu’elles fussent aimées
s aimés, ou aimées. Que vous fussiez aimés, ou aimées. Qu’ils fussent aimés , ou qu’elles fussent aimées. passé. Que j’aie ét
s fussiez aimés, ou aimées. Qu’ils fussent aimés, ou qu’elles fussent aimées . passé. Que j’aie été aimé, ou aimée. Que tu aie
’ils fussent aimés, ou qu’elles fussent aimées. passé. Que j’aie été aimé , ou aimée. Que tu aies été aimé, ou aimée. Qu’il
ent aimés, ou qu’elles fussent aimées. passé. Que j’aie été aimé, ou aimée . Que tu aies été aimé, ou aimée. Qu’il ait été ai
fussent aimées. passé. Que j’aie été aimé, ou aimée. Que tu aies été aimé , ou aimée. Qu’il ait été aimé, ou qu’elle ait été
imées. passé. Que j’aie été aimé, ou aimée. Que tu aies été aimé, ou aimée . Qu’il ait été aimé, ou qu’elle ait été aimée. Qu
aie été aimé, ou aimée. Que tu aies été aimé, ou aimée. Qu’il ait été aimé , ou qu’elle ait été aimée. Que nous ayons été aim
ue tu aies été aimé, ou aimée. Qu’il ait été aimé, ou qu’elle ait été aimée . Que nous ayons été aimés, ou aimées. Que vous ay
mée. Qu’il ait été aimé, ou qu’elle ait été aimée. Que nous ayons été aimés , ou aimées. Que vous ayez été aimés, ou aimées. Q
ait été aimé, ou qu’elle ait été aimée. Que nous ayons été aimés, ou aimées . Que vous ayez été aimés, ou aimées. Qu’ils aient
ait été aimée. Que nous ayons été aimés, ou aimées. Que vous ayez été aimés , ou aimées. Qu’ils aient été aimés, ou qu’elles a
mée. Que nous ayons été aimés, ou aimées. Que vous ayez été aimés, ou aimées . Qu’ils aient été aimés, ou qu’elles aient été ai
imés, ou aimées. Que vous ayez été aimés, ou aimées. Qu’ils aient été aimés , ou qu’elles aient été aimées. plus-que-parfait.
z été aimés, ou aimées. Qu’ils aient été aimés, ou qu’elles aient été aimées . plus-que-parfait. Que j’eusse été aimé, ou aimé
més, ou qu’elles aient été aimées. plus-que-parfait. Que j’eusse été aimé , ou aimée. Que tu eusses été aimé, ou aimée. Qu’i
u’elles aient été aimées. plus-que-parfait. Que j’eusse été aimé, ou aimée . Que tu eusses été aimé, ou aimée. Qu’il eût été
plus-que-parfait. Que j’eusse été aimé, ou aimée. Que tu eusses été aimé , ou aimée. Qu’il eût été aimé, ou qu’elle eût été
e-parfait. Que j’eusse été aimé, ou aimée. Que tu eusses été aimé, ou aimée . Qu’il eût été aimé, ou qu’elle eût été aimée. Qu
e été aimé, ou aimée. Que tu eusses été aimé, ou aimée. Qu’il eût été aimé , ou qu’elle eût été aimée. Que nous eussions été
tu eusses été aimé, ou aimée. Qu’il eût été aimé, ou qu’elle eût été aimée . Que nous eussions été aimés, ou aimées. Que vous
. Qu’il eût été aimé, ou qu’elle eût été aimée. Que nous eussions été aimés , ou aimées. Que vous eussiez été aimés, ou aimées
t été aimé, ou qu’elle eût été aimée. Que nous eussions été aimés, ou aimées . Que vous eussiez été aimés, ou aimées. Qu’ils eu
é aimée. Que nous eussions été aimés, ou aimées. Que vous eussiez été aimés , ou aimées. Qu’ils eussent été aimés, ou qu’elles
ue nous eussions été aimés, ou aimées. Que vous eussiez été aimés, ou aimées . Qu’ils eussent été aimés, ou qu’elles eussent ét
ou aimées. Que vous eussiez été aimés, ou aimées. Qu’ils eussent été aimés , ou qu’elles eussent été aimées. INFINITIF. prés
é aimés, ou aimées. Qu’ils eussent été aimés, ou qu’elles eussent été aimées . INFINITIF. présent. Être aimé, ou aimée. passé
été aimés, ou qu’elles eussent été aimées. INFINITIF. présent. Être aimé , ou aimée. passé Avoir été aimé, ou aimée. PART
s, ou qu’elles eussent été aimées. INFINITIF. présent. Être aimé, ou aimée . passé Avoir été aimé, ou aimée. PARTICIPES. p
é aimées. INFINITIF. présent. Être aimé, ou aimée. passé Avoir été aimé , ou aimée. PARTICIPES. présent. Étant aimé, ou a
INFINITIF. présent. Être aimé, ou aimée. passé Avoir été aimé, ou aimée . PARTICIPES. présent. Étant aimé, ou aimée. pas
aimée. passé Avoir été aimé, ou aimée. PARTICIPES. présent. Étant aimé , ou aimée. passé. Ayant été aimé, ou aimée. fut
passé Avoir été aimé, ou aimée. PARTICIPES. présent. Étant aimé, ou aimée . passé. Ayant été aimé, ou aimée. futur. Devant
aimée. PARTICIPES. présent. Étant aimé, ou aimée. passé. Ayant été aimé , ou aimée. futur. Devant être aimé, ou aimée. Ai
ARTICIPES. présent. Étant aimé, ou aimée. passé. Ayant été aimé, ou aimée . futur. Devant être aimé, ou aimée. Ainsi se con
aimé, ou aimée. passé. Ayant été aimé, ou aimée. futur. Devant être aimé , ou aimée. Ainsi se conjuguent être fini, être re
aimée. passé. Ayant été aimé, ou aimée. futur. Devant être aimé, ou aimée . Ainsi se conjuguent être fini, être reçu, être r
sif. Exemples. La souris est mangée par le chat. Un enfant sage est aimé de ses parents. Remarque. N’employez jamais par
l y a un quatrième passé dont on se sert rarement, le voici : j’ai eu aimé , tu as eu aimé, il a eu aimé, nous avons eu aimé,
ème passé dont on se sert rarement, le voici : j’ai eu aimé, tu as eu aimé , il a eu aimé, nous avons eu aimé, vous avez eu a
on se sert rarement, le voici : j’ai eu aimé, tu as eu aimé, il a eu aimé , nous avons eu aimé, vous avez eu aimé, ils ont e
, le voici : j’ai eu aimé, tu as eu aimé, il a eu aimé, nous avons eu aimé , vous avez eu aimé, ils ont eu aimé. 1. Il y a u
u aimé, tu as eu aimé, il a eu aimé, nous avons eu aimé, vous avez eu aimé , ils ont eu aimé. 1. Il y a un quatrième passé,
aimé, il a eu aimé, nous avons eu aimé, vous avez eu aimé, ils ont eu aimé . 1. Il y a un quatrième passé, mais on s’en sert
2 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
sse, tous les imparfaits du subjonctif de la première conjugaison : j’ aimasse , j’appelasse, etc. Mots en ance et en ence.
atif. 157. — Singulier. 1° Si la première personne finit par e ; j’ aime  ; j’ouvre, etc., on ajoute s à la seconde : la tr
à la seconde : la troisième est semblable à la première. Exemple : J’ aime , tu aimes, il aime. 2° Si la première personne fi
onde : la troisième est semblable à la première. Exemple : J’aime, tu aimes , il aime. 2° Si la première personne finit par s
troisième est semblable à la première. Exemple : J’aime, tu aimes, il aime . 2° Si la première personne finit par s ou x, la
toutes les conjugaisons, se termine toujours par ons, ez, ent : nous aimons , vous aimez, ils aiment ; nous finissons, vous fi
onjugaisons, se termine toujours par ons, ez, ent : nous aimons, vous aimez , ils aiment ; nous finissons, vous finissez, ils
, se termine toujours par ons, ez, ent : nous aimons, vous aimez, ils aiment  ; nous finissons, vous finissez, ils finissent.
rmine toujours de cette manière : ais, ais, ait, ions, iez, aient. J’ aimais , tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez,
urs de cette manière : ais, ais, ait, ions, iez, aient. J’aimais, tu aimais , il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaie
e manière : ais, ais, ait, ions, iez, aient. J’aimais, tu aimais, il aimait , nous aimions, vous aimiez, ils aimaient. Pas
is, ais, ait, ions, iez, aient. J’aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions , vous aimiez, ils aimaient. Passé défini.
ions, iez, aient. J’aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez , ils aimaient. Passé défini. 159. — Le pas
ient. J’aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient . Passé défini. 159. — Le passé défini a qu
défini a quatre terminaisons : ai, is, us, ins, de cette manière : J’ aimai , tu aimas, il aima, nous aimâmes, vous aimâtes, i
uatre terminaisons : ai, is, us, ins, de cette manière : J’aimai, tu aimas , il aima, nous aimâmes, vous aimâtes, ils aimèren
inaisons : ai, is, us, ins, de cette manière : J’aimai, tu aimas, il aima , nous aimâmes, vous aimâtes, ils aimèrent. Je fi
ai, is, us, ins, de cette manière : J’aimai, tu aimas, il aima, nous aimâmes , vous aimâtes, ils aimèrent. Je finis, tu finis,
s, de cette manière : J’aimai, tu aimas, il aima, nous aimâmes, vous aimâtes , ils aimèrent. Je finis, tu finis, il finit, nou
anière : J’aimai, tu aimas, il aima, nous aimâmes, vous aimâtes, ils aimèrent . Je finis, tu finis, il finit, nous finîmes, vou
0. — Il se termine toujours ainsi : rai, ras, ra, rons, rez, ront. J’ aimerai , tu aimeras, il aimera, nous aimerons, vous aimer
ermine toujours ainsi : rai, ras, ra, rons, rez, ront. J’aimerai, tu aimeras , il aimera, nous aimerons, vous aimerez, ils aime
urs ainsi : rai, ras, ra, rons, rez, ront. J’aimerai, tu aimeras, il aimera , nous aimerons, vous aimerez, ils aimeront. Je r
ai, ras, ra, rons, rez, ront. J’aimerai, tu aimeras, il aimera, nous aimerons , vous aimerez, ils aimeront. Je recevrai, tu rec
ns, rez, ront. J’aimerai, tu aimeras, il aimera, nous aimerons, vous aimerez , ils aimeront. Je recevrai, tu recevras, il rece
. J’aimerai, tu aimeras, il aimera, nous aimerons, vous aimerez, ils aimeront . Je recevrai, tu recevras, il recevra, nous rece
se termine toujours ainsi : rais, rais, rait, rions, riez, raient. J’ aimerais , tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous a
ujours ainsi : rais, rais, rait, rions, riez, raient. J’aimerais, tu aimerais , il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils
: rais, rais, rait, rions, riez, raient. J’aimerais, tu aimerais, il aimerait , nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.
ait, rions, riez, raient. J’aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions , vous aimeriez, ils aimeraient. Je recevrais, tu
, raient. J’aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez , ils aimeraient. Je recevrais, tu recevrais, il
imerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient . Je recevrais, tu recevrais, il recevrait, nous
62. — Il se termine toujours ainsi : e, es, e, ions, iez, ent. Que j’ aime , que tu aimes, qu’il aime, que nous aimions, que
ermine toujours ainsi : e, es, e, ions, iez, ent. Que j’aime, que tu aimes , qu’il aime, que nous aimions, que vous aimiez, q
rs ainsi : e, es, e, ions, iez, ent. Que j’aime, que tu aimes, qu’il aime , que nous aimions, que vous aimiez, qu’ils aiment
s, e, ions, iez, ent. Que j’aime, que tu aimes, qu’il aime, que nous aimions , que vous aimiez, qu’ils aiment. Imparfait du
nt. Que j’aime, que tu aimes, qu’il aime, que nous aimions, que vous aimiez , qu’ils aiment. Imparfait du subjonctif. 1
, que tu aimes, qu’il aime, que nous aimions, que vous aimiez, qu’ils aiment . Imparfait du subjonctif. 163. — Il a quat
quatre terminaisons : asse, isse, usse, insse, de cette manière : J’ aimasse , tu aimasses, il aimât, nous aimassions, vous aim
se, isse, usse, insse, de cette manière : J’aimasse, tu aimasses, il aimât , nous aimassions, vous aimassiez, ils aimassent.
se, insse, de cette manière : J’aimasse, tu aimasses, il aimât, nous aimassions , vous aimassiez, ils aimassent. Je finisse, tu f
’aimasse, tu aimasses, il aimât, nous aimassions, vous aimassiez, ils aimassent . Je finisse, tu finisses, il finît, nous finissi
nom pluriel, prend une s ; alors il signifie d’eux, d’elles : un père aime ses enfants, mais il n’aime pas leurs défauts.  
lors il signifie d’eux, d’elles : un père aime ses enfants, mais il n’ aime pas leurs défauts.   165. — On ne met point d’acc
j’honore, j’oublie, etc., pour je apprends, etc. Me, on dit : vous m’ aimez , vous m’estimez, vous m’instruisez, etc., pour me
dit : vous m’aimez, vous m’estimez, vous m’instruisez, etc., pour me aimez , etc. Te, on dit : je t’avertis, je t’ennuie, je
e, d’ignorance, d’orgueil, pour de apparence, etc. Ne, on dit : je n’ aime pas, je n’estime pas, il n’obéit pas, pour ne aim
Ne, on dit : je n’aime pas, je n’estime pas, il n’obéit pas, pour ne aime , etc. Que, on dit : qu’avez-vous fait ? qu’impor
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
utumes sont innocentes et charmantes. Les amitiés littéraires Aimer Molière, c’est avoir une garantie en soi contre b
rme seule change, et dont le plumage se renouvelle sans cesse ; c’est aimer la santé et le droit sens de l’esprit, chez les a
a santé et le droit sens de l’esprit, chez les autres comme pour soi. Aimer et préférer ouvertement Corneille, c’est sans dou
: et pourtant n’est-ce pas risquer, avec la grandeur et le sublime, d’ aimer un peu la fausse gloire, jusqu’à ne pas détester
r l’enflure et l’emphase, un air d’héroïsme à tout propos ? Celui qui aime passionnément Corneille peut n’être pas ennemi d’
passionnément Corneille peut n’être pas ennemi d’un peu de jactance2. Aimer , au contraire, et préférer Racine, ah ! c’est san
ance2. Aimer, au contraire, et préférer Racine, ah ! c’est sans doute aimer avant tout l’élégance, la grâce, le naturel, la v
hères, de certaines délicatesses excessives, exclusives ? Enfin, tant aimer Racine, c’est risquer d’avoir trop, ce qu’on appe
ir trop, ce qu’on appelle en France le goût, et qui rend si dégoûté3. Aimer Boileau… mais non, on n’aime pas Boileau4 ; on l’
rance le goût, et qui rend si dégoûté3. Aimer Boileau… mais non, on n’ aime pas Boileau4 ; on l’estime, on le respecte ; on a
robité, sa raison, par instants sa verve ; et, si l’on est tenté de l’ aimer , c’est uniquement pour cette équité souveraine qu
en particulier à celui qu’il proclame le premier de tous, à Molière. Aimer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’aimer
de tous, à Molière. Aimer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’ aimer Molière ; c’est aimer la nature, toute la nature,
mer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’aimer Molière ; c’est aimer la nature, toute la nature, la peinture naïve de
es distinguer ? La Fontaine et Molière, on ne les sépare pas ; on les aime ensemble. Les funérailles d’un sceptique et d
du bel esprit. Ils ont laissé une nombreuse postérité. 2. M. Cousin aimait Corneille avec passion. 3. Oui, il en est pour q
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
nte modestie, qui fait négliger le commerce des personnes élevées. On aime , par amour-propre, à passer sa vie avec les gens
la condescendance : c’est faire mal le bien3 Je veux que tu te fasses aimer  ; mais Dieu seul peut te rendre aimable, car tu n
Pourvu qu’il dorme, qu’il rie, qu’il adoucisse son tempérament, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à ai
empérament, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, toutes les
de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, toutes les grâces de l’esprit et du corps
cun effort pour moi ; je vous renverrais ce que vous me prêteriez ; j’ aime mieux souffrir. Mais faites en sorte qu’on m’envo
’on pourra, après avoir néanmoins pourvu aux aumônes pressées ; car j’ aimerais mieux à la lettre vivre de pain sec que d’en lais
œur1, d’entrer là-dessus dans mes sentiments. Conservez-vous tous, et aimez -moi toujours. Rien au monde n’est plus à vous pou
itoire barbouille ses doigts. N’allez pas lui parler des choses qu’il aimait le mieux il n’y a qu’un moment ; par la raison qu
’il aimait le mieux il n’y a qu’un moment ; par la raison qu’il les a aimées , il ne les saurait plus souffrir. Les parties2 de
ines personnes auxquelles il doit plus qu’aux autres, ou qu’il paraît aimer davantage. Non, sa bizarrerie ne connaît personne
e connaît personne ; elle s’en prend sans choix à tout le monde. Il n’ aime plus les gens, il n’en est point aimé. On le pers
ans choix à tout le monde. Il n’aime plus les gens, il n’en est point aimé . On le persécute, on le trahit3. Il ne doit rien
un moment : voici une autre scène. Il a besoin de tout le monde ; il aime , on l’aime aussi ; il flatte, il insinue, il enso
: voici une autre scène. Il a besoin de tout le monde ; il aime, on l’ aime aussi ; il flatte, il insinue, il ensorcelle tous
a deux manières de se donner aux hommes : la première est de se faire aimer , non pour être leur idole, mais pour employer leu
usurper de l’autorité sur eux en les flattant. Ce n’est pas eux qu’on aime , c’est soi-même. On n’agit que par vanité et par
e avec le soleil, en juillet et août, temps de grande chaleur. 2. J’ aime ce trait ; il rend bien une sensation. 3. Vespe
e nous. 3. Tour vil ; pour dire : Il se croit trahi. 4. Il se fait aimer , malgré ses défauts, peut-être à cause d’eux. 1.
2. Voilà bien le cœur de Fénelon. Il avait d’autant plus de mérite à aimer les hommes, qu’il les connaissait, et n’était jam
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
ière-pensée d’ambition, s’il est plus facile de la respecter que de l’ aimer  ; on doit pourtant reconnaître qu’elle n’a jamais
e, il inspirera cet attachement inviolable aux règles extérieures. On aimera mieux se taire que de parler, travailler que d’êt
té dans une grille qui est pourtant de bienséance et de nécessité. On aimera mieux épargner par la charité que de dissiper par
une vaine étude pour se contenter et pour orner son esprit. Enfin on aimera mieux suivre la volonté des supérieurs, que de s’
il À mademoiselle d’Aubigné 2 Chantilly, 11 mai 1693. Je vous aime trop, ma chère nièce, pour ne pas vous dire tout
que par votre douceur, et vous n’en avez point. Votre mignonne1 vous aime trop, et ne vous voit point comme les autres gens
gens vous voient. Je ne suis point prévenue contre vous, car je vous aime fort ; mais je ne vous vois pas sans peine, par l
de, et mettant en pratique tout ce que vous savez de bon ; je vous en aimerai beaucoup davantage. Je vous conjure, par toute l’
on, vous ne serez jamais contente, ma chère fille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre cœur ; je ne vous parle pas ai
il confessait que tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir. Que ne puis-je vous faire voir
comber ? J’ai été jeune et jolie ; j’ai goûté des plaisirs ; j’ai été aimée partout. Dans un âge un peu plus avancé, j’ai pas
s à sa gloire ; je ferais le bonheur d’une personne que j’ai toujours aimée particulièrement, et je rendrais un grand service
le monde ! Rien ne m’est plus cher que mes enfants de Saint-Cyr. J’en aime tout, jusqu’à la poussière. »
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
mort à ce muet emblème : La servante pleurait le vieux maître qu’elle aime . « Marthe ! dis-je, est-il vrai ?…4 » Se levant à
dont la force, un moment ranimée, Empruntait de la vie à cette terre aimée , Parcourant du regard et le ciel et les lieux, Vo
premier toit, semblent faire partie, Que l’on a toujours vus, connus, aimés , touchés2 ; Cette première couche où Dieu nous a
semblant aux murs même, Par ses bonds et ses cris, annoncer ce qu’il aime  ; Puis, sur mon sac poudreux à mes pieds étendu,
x roulèrent sur sa soie ; « O pauvre et seul ami, viens, lui dis-je, aimons -nous ! Partout où le ciel mit deux cœurs, s’aimer
viens, lui dis-je, aimons-nous ! Partout où le ciel mit deux cœurs, s’ aimer est doux1 ! » Hélas ! rentrer tout seul dans sa
meurs de sa mort, Et par quelle pitié pour nos cœurs il te donne Pour aimer encor ceux que n’aime plus personne. Aussi, pauvr
r quelle pitié pour nos cœurs il te donne Pour aimer encor ceux que n’ aime plus personne. Aussi, pauvre animal, quoique à te
ans tes yeux, Il se ranimera dans je ne sais quels cieux. De ce qui s’ aima tant la tendre sympathie, Homme ou plante, jamais
3 ; Son sein est assez grand pour nous tous contenir ! Oui, nous nous aimerons comme nous nous aimâmes. Qu’importe à ses regard
and pour nous tous contenir ! Oui, nous nous aimerons comme nous nous aimâmes . Qu’importe à ses regards des instincts ou des â
Lèche mes yeux mouillés, mets ton cœur près du mien, Et, seuls à nous aimer , aimons-nous, pauvre chien ! La cloche des f
es yeux mouillés, mets ton cœur près du mien, Et, seuls à nous aimer, aimons -nous, pauvre chien ! La cloche des funéraill
mais ma route à moi est tracée par les soucis dévorants. Cependant j’ aime à demeurer au milieu d’hommes joyeux ; je souhait
ents intimes, simples et domestiques. 3. Ce vers est éloquent. 4. J’ aime moins cette réflexion ; elle est inutile. 5. C’e
i de ceux qui sont oubliés du monde et qui pourtant ont besoin d’être aimés par quelqu’un ! De cet asile de travail, de silen
t et refroidi de toutes ces délicieuses tendresses qui l’animaient, j’ aime à le revoir, j’aime à y coucher encore quelquefoi
tes ces délicieuses tendresses qui l’animaient, j’aime à le revoir, j’ aime à y coucher encore quelquefois, comme si je devai
que je le nourris, moitié sucre, moitié caresses. Hélas ! que sert d’ aimer  ? Je ne le sauverai pas. Cela me ferait pleurer,
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
originalité frappante. Elle fut l’idéal de la sœur chrétienne ; elle aima dans Maurice une âme à sanctifier, un talent à gl
enfant me vint couper mon histoire hier. Je la quittai sans regret. J’ aime autant les enfants que les pauvres vieux. Un de c
clarté l’embellit et m’y retient, quoique j’aie envie de descendre. J’ aime tant ce qui vient du ciel ! J’admire d’ailleurs m
nuages, du froid, du sombre, l’hiver encore, le triste hiver. Je ne l’ aime guère ; mais toutes les saisons sont bonnes, puis
mienne ce qu’elle a vu aujourd’hui, ce qu’elle a appris, ce qu’elle a aimé  ; car chaque jour elle aime quelque chose. Ce mat
rd’hui, ce qu’elle a appris, ce qu’elle a aimé ; car chaque jour elle aime quelque chose. Ce matin j’ai vu un beau ciel, le
 ! Pauvre rayon de gloire qui va venir sur sa tombe ! Que je l’aurais aimé sur son front, de son vivant, quand nous l’aurion
e bruit funèbre de renommée qui va s’attacher au nom que j’ai le plus aimé . Oh ! le cœur voudrait tant immortaliser ce qu’il
e j’ai le plus aimé. Oh ! le cœur voudrait tant immortaliser ce qu’il aime  ! Maurice, mon ami, vit toujours ; il s’est étein
t plein d’eau, qui embellit cet enfoncement et attire les oiseaux qui aiment le frais pour chanter. » Terminons par cette esq
8 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
n rien, tout lui fait peur,               Quand il s’agit de ce qu’il aime . 2° L’énumération des parties. La définiti
e bien se fait sentir dans ses écrits ; on le suit avec plaisir, on l’ aime , on se laisse doucement persuader par sa parole.
tournent. Si quelque chose plaît, on le recherche, on le désire, on l’ aime  ; si quelque chose déplaît, on le fuit, on le rep
sage qu’on en fait. Dans leurs limites naturelles, elles consistent à aimer le bien et à détester le mal. La règle des passio
t de passions nobles et généreuses ; leurs sentiments sont purs ; ils aiment le bien et la justice par instinct, par goût ; le
nce des deux précédentes. Supposons que je veuille prouver qu’il faut aimer la vertu ; j’établis d’abord cette vérité général
lis d’abord cette vérité générale, que personne ne conteste : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; j’en rapproche ensuite
en tire la conclusion naturelle, qu’il fallait prouver : donc il faut aimer la vertu. La première proposition se nomme majeur
onne pour preuve le fait même qui est à prouver. Exemple : Pourquoi n’ aimez -vous pas le travail ? Parce que je suis paresseux
que je suis paresseux. Pourquoi êtes-vous paresseux ? Parce que je n’ aime pas le travail. Conclure du particulier au génér
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
r de l’enfance O bienheureux mille fois L’enfant que le Seigneur aime , Qui de bonne heure entend sa voix1, Et que ce Di
’écrire. Athalie. Que vous dit cette loi ? Joas. Que Dieu veut être aimé  ; Qu’il venge tôt ou tard son saint nom blasphémé
 ? Josabeth. Hé, madame ! excusez Un enfant… athalie, à Josabeth. J’ aime à voir comme vous l’instruisez. Enfin, Éliacin, v
ulter La sévère Junie ait voulu le flatter, Ni qu’elle ait consenti d’ aimer et d’être aimée5, Sans que j’en sois instruit que
temps plus heureux Son père7 me nomma pour l’objet de ses vœux. Il m’ aime  ; il obéit à l’empereur son père, Et j’ose dire e
, et pesez en vous-même Ce choix digne des soins d’un prince qui vous aime , Digne de vos beaux yeux trop longtemps captivés,
as dû penser, Seigneur, qu’en l’art de feindre il fallût m’exercer. J’ aime Britannicus. Je lui fus destinée. Quand l’empire
dre : il vaut mieux que lui-même Entende son arrêt de la bouche qu’il aime . Si ses jours vous sont chers, éloignez-le de vo
ais ; Je veux ; mais, ô misère extrême ! Je ne fais pas le bien que j’ aime , Et je fais le mal que je hais. O grâce3, ô ray
ec lui-même, ou avec Athalie. Ici le premier vers, Que Dieu veut être aimé , est pour tout le monde ; le second et le quatriè
uelle grâce et quelle délicatesse dans ces traits ! 7. Son père. Il aime apparemment par obéissance filiale ! c’est du plu
Petit-Jean est le concierge de Perrin Dandin. 4. Les gens du peuple aiment les proverbes. 5. Les Suisses sont de belle tail
a félicité ; Il veut sonder le monde, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours : ce qu’il aime est fragile. Tout mortel
r le monde, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours : ce qu’il aime est fragile. Tout mortel est semblable à l’exilé
10 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
t qui sont pour la plume une excellente école. Elles lui apprennent à aimer par-dessus tout la franchise, et à chercher ses r
ais on voit trop en lui le bel esprit qui ne vise qu’à se produire, n’ aime que lui-même, sourit avec effort, plaisante sans
beaucoup d’éloquence à me persuader que vous me faites l’honneur de m’ aimer . Si cela est, Monsieur, je vous supplie de témoig
ent le ciel aussi clairement que nous faisons43. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre, qu’elle se divise en
s de l’innocence de nos aïeux ! Je ne sais comment vous pourriez tant aimer l’air d’Italie, avec lequel on respire si souvent
qu’en récompense,114 de bonnes intentions y seront goûtées : ceux qui aimeront les choses qui y sont dites, supporteront la faço
n des honnêtes129 gens est un des plaisirs qui me touchent le plus. J’ aime qu’elle soit sérieuse, et que la morale130 en fas
qu’avec peu de travail je pourrais m’acquérir assez de réputation. J’ aime la lecture, en général ; celle où il se trouve qu
hose qui peut façonner132 l’esprit et fortifier l’âme est celle que j’ aime le plus. Surtout j’ai une extrême satisfaction à
able, et toute la soumission d’esprit que l’on saurait désirer.133 J’ aime mes amis, et je les aime d’une façons134 que je n
ion d’esprit que l’on saurait désirer.133 J’aime mes amis, et je les aime d’une façons134 que je ne balancerais pas un mome
éditieux, tour à tour allié du parlement, de la cour et du peuple, il aima l’intrigue pour l’intrigue, sans avoir ni vues su
. En admirant le philosophe que Boileau surnomma le Contemplateur, on aime le comédien qui mourut victime de son art et de s
ra-t-il ici besoin, pour apprêter le souper. maître jacques. Soit. J’ aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un aut
épit que j’en aie, et, après mes chevaux, vous êtes la personne que j’ aime le plus. L’opinion publique harpagon. Pour
Le mieux du monde. don juan. La jolie petite fille que c’est ! je l’ aime de tout mon cœur220. m. dimanche. C’est trop d’h
vient que de leur vanité ; car la raison pour quoi les gens du monde aiment tous les ornements de l’art, et sont si peu touch
ux qui l’auront confessé en ce monde378. La solitude Les hommes aiment à penser à eux d’une certaine manière, en jugeant
ingrate ; le moyen de rendre tout cela424 ? Je vous embrasse et vous aime , et vous le dirai toujours, parce que c’est toujo
os plumes435 ; je vous rends ceux que vous m’avez mandés436, et que j’ aime tant ; cette liberté est assez commode ; on ne va
n avez jamais vu un si impertinent. Parce qu’on sait que depuis peu j’ aime les vers, on m’en apporte de toutes les façons. »
ite chose que l’on puisse faire à un vieux courtisan456. Pour moi qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que
ntré à mon service pour cela, que ce n’était pas son métier, et qu’il aimait mieux s’en aller à Paris486. Ma foi ! la colère m
point, ne le blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à faner487, et qui est le plus indigne q
e et la mort 16 mars 1672. Vous me demandez, ma chère enfant, si j’ aime toujours bien la vie : je vous avoue que j’y trou
: point du tout ; mais, si on m’avait demandé mon avis, j’aurais bien aimé à mourir entre les bras de ma nourrice ; cela m’a
ransportés par ses accents sublimes, étonnés par ses hardiesses, nous aimons en même temps sa candeur, sa modération, sa droit
voit les saints tellement ravis de ce divin exercice de connaître, d’ aimer et de louer Dieu, qu’ils ne le quittent jamais, e
s auditeurs, les uns reçoivent d’en haut ce que méritent les autres : Aimez donc la vérité, chrétiens, et elle vous sera anno
mme par un esprit raisonnable et intelligent, afin que la voyant il l’ aime , et que l’aimant il la suive par un mouvement vol
votre cœur à Dieu ; pensez souvent à l’obligation que vous avez de l’ aimer de toutes vos forces, et au malheureux état d’un
ses amis, ou de pouvoir reconnaître les obligations qu’il leur a. Il aimerait pourtant mieux avoir des grâces à faire, que d’en
aient trop612 achetés, s’ils lui avaient coûté quelque bassesse. Il n’ aime pas à contredire, mais il aime encore moins flatt
i avaient coûté quelque bassesse. Il n’aime pas à contredire, mais il aime encore moins flatter. Quoiqu’il n’y ait guère d’h
’état615  où on l’aura mis. Il n’envie la gloire de personne, mais il aime à jouir de la sienne. Quoiqu’il n’ignore pas les
re en danger d’être haï, et bien souvent abandonné ? Comment se faire aimer sans perdre un peu de l’autorité, et relâcher de
Que je vous plains, Monseigneur, d’avoir perdu un frère que vous aimiez , et qui était estimé de tout le monde ! Il est di
ien, et laissez demander mon évêché à ceux qui le croiront vacant645. Aimez -moi toujours. 16 décembre 1695. Bourdaloue 1
ière-pensée d’ambition, s’il est plus facile de la respecter que de l’ aimer , on doit pourtant reconnaître qu’elle n’a jamais
vaincu, il faut que le cœur soit séduit par le goût de la piété. Vous aimez la joie, le repos, le plaisir : croyez-moi, j’ai
n’est point de pays où il y ait plus d’indiscrétion que celui-ci677. Aimez vos enfants, voyez-les souvent : c’est l’occupati
que de leur éducation dépend le bonheur d’un peuple qui mérite d’être aimé de ses princes. Exposez-vous au monde selon la bi
enséance de votre état ; si vous êtes inaccessible, vous ne serez pas aimée . Détruisez, autant que vous le pourrez, la vanité
utes vos vertus, en leur donnant pour motif l’envie de plaire à Dieu. Aimez l’Etat, aimez la noblesse, qui en est le soutien 
s, en leur donnant pour motif l’envie de plaire à Dieu. Aimez l’Etat, aimez la noblesse, qui en est le soutien ; aimez les pe
aire à Dieu. Aimez l’Etat, aimez la noblesse, qui en est le soutien ; aimez les peuples ; protégez les campagnes à proportion
rtion du crédit que vous aurez ; soulagez-les autant que vous pourrez Aimez vos domestiques679, portez-les à Dieu, faites leu
uragé. Voilà, mon cher neveu, puisque votre amitié pour moi vous fait aimer ce nom, ce que je pense dans ce que saint Françoi
vous a pris. Plutarque me sourit toujours d’une fraîche nouveauté ; l’ aimer , c’est m’aimer ; car il a été l’instituteur de mo
utarque me sourit toujours d’une fraîche nouveauté ; l’aimer, c’est m’ aimer  ; car il a été l’instituteur de mon bas-âge. Ma b
s dis comme une réprimande721, mais comme les avis d’un père qui vous aime tendrement, et qui ne songe qu’à vous donner des
vez prendre Voiture730 parmi mes livres, si cela vous fait plaisir. J’ aimerais autant, si vous voulez lire quelque livre françai
r les oreilles à vos petites sœurs et à votre mère elle-même, qui les aime fort, comme vous savez731. Je ne saurais m’empêch
repos765 que ses oiseaux ne reposent, et que ce petit peuple, qu’il n’ aime que parce qu’il chante, ne cesse de chanter. Il r
point empoisonné. Le peuple même (il faut tout dire), qui vous a tant aimé , qui a eu tant de confiance en vous, commence à p
s. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux, que vous n’ aimez que votre autorité et votre gloire. Si le roi, di
itoire barbouille ses doigts. N’allez pas lui parler des choses qu’il aimait le mieux il n’y a qu’on moment : par la raison qu
’il aimait le mieux il n’y a qu’on moment : par la raison qu’il les a aimées , il ne les saurait plus souffrir. Les parties 813
ines personnes auxquelles il doit plus qu’aux autres, ou qu’il paraît aimer davantage. Non, sa bizarrerie ne connaît personne
e connaît personne ; elle s’en prend sans choix à tout le monde. Il n’ aime plus les gens, il n’en est point aimé. On le pers
ans choix à tout le monde. Il n’aime plus les gens, il n’en est point aimé . On le persécute, on le trahit828. Il ne doit rie
un moment : voici une autre scène. Il a besoin de tout le monde ; il aime , on l’aime aussi ; il flatte, il s’insinue, il en
: voici une autre scène. Il a besoin de tout le monde ; il aime, on l’ aime aussi ; il flatte, il s’insinue, il ensorcelle to
nu qui vient orner notre bocage ? Il est sensible à nos chansons ; il aime la poésie ; elle adoucira son cœur, et le rendra
roisse en vertu, comme une fleur que le printemps fait éclore ! Qu’il aime les doux jeux de l’esprit ! Que les Grâces soient
it bon, qu’il soit sage, bienfaisant, tendre pour tous les hommes, et aimé d’eux ! Que les Muses fassent naître en lui toute
s vertus ! » Puis les deux oiseaux inspirés reprirent ensemble : « Il aime nos douces chansons ; elles entrent dans son cœur
Pourvu qu’il dorme, qu’il rie, qu’il adoucisse son tempérament, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à ai
empérament, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, toutes les
de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se faire aimer d’eux, toutes les grâces de l’esprit et du corps
e pauvre enfant que vous avez perdu. Je suis en celui qui nous a tant aimés , et que nous voulons tous aimer, plein de zèle et
rdu. Je suis en celui qui nous a tant aimés, et que nous voulons tous aimer , plein de zèle et d’attachement, mon bon Duc, pou
nte modestie, qui fait négliger le commerce des personnes élevées. On aime , par amour-propre, à passer sa vie avec les gens
condescendance : c’est faire mal le bien898. Je veux que tu te fasses aimer  ; mais Dieu seul peut te rendre aimable, car tu n
dociles ? Comment êtes-vous avec moi, vous qui savez combien je vous aime  ? Oh ! combien le Père céleste est-il plus père,
t de la tempête919 ! Quand on est sorti vainqueur de la course, qu’on aime à retourner en esprit sur ses pas, et à revoir le
e manque jamais d’amis, quand on peut payer l’amitié de ceux qui nous aiment . Enfin la vanité. Des amis qui nous font honneur
ait par les grâces, la justesse978 et la perfection de sa danse. Elle aimait le jeu, s’amusait au petit jeu, car tout l’amusai
Colin devait le jour à un brave laboureur. Ces deux jeunes enfants s’ aimaient beaucoup, et ils avaient ensemble les petites fam
ra. Jeannot partit dans toute la pompe de sa gloire. Les lecteurs qui aiment à s’instruire doivent savoir1088 que M. Jeannot p
e, il lui dit enfin : « Ne nous désespérons pas : cette jeune veuve m’ aime éperdument ; elle est plus généreuse que riche ;
abandonné, lui dit Colin ; mais tu as beau être grand seigneur, je t’ aimerai toujours1100. » Jeannot, confus et attendri, lui
re parfaits1120. Qui peut ne pas s’intéresser à l’un et à l’autre ? J’ aime la vérité et la candeur de votre caractère ; je f
t de chambre d’Apollon. Adieu ; je vous embrasse tendrement ; je vous aime comme on aime son fils 1130. Conseils à une d
’Apollon. Adieu ; je vous embrasse tendrement ; je vous aime comme on aime son fils 1130. Conseils à une demoiselle
venue à force d’esprit1165. Que Dieu ait pitié des Welches1166 ; mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime, et plaign
pitié des Welches1166 ; mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime , et plaignez un siècle où l’opéra comique l’empor
s avec impatience la paix ou quelque victoire, et je vous avoue que j’ aimerais encore mieux pour notre nation des lauriers que d
ne fait rien ; venez toujours, mes mânes en seront très-flattés ; ils aiment passionnément la bonne compagnie. J’ai l’honneur
voit le péril et l’affronte ; il se fait1198 au bruit des armes, il l’ aime , il le cherche, et s’anime de la même ardeur. Il
e et fraîche n’a pas besoin de parfums ; mais le petit nez mignon les aime , et j’espère qu’il les agréera. J’y joins pour vo
eux. Nous avions tous les trois le cœur bien serré. J’espère qu’ils s’ aimeront . Notre séparation, qui s’approche, ne se fera pas
aigrirent son cœur passionné. Mécontent de lui-même et des autres, il aima mieux déclarer la guerre à l’ordre social que de
pour écurie une étable avec des vaches, afin d’avoir du laitage que j’ aime beaucoup. J’aurais un potager pour jardin, et pou
l que ceux des villes, se faisaient à mon voisinage, on saurait que j’ aime la joie, et j’y serais invité. Je porterais à ces
rès-agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un homme qui aime à se circonscrire1340. Les rives du lac de Bienne
s ; mais il est intéressant pour des contemplatifs1343 solitaires qui aiment à s’enivrer1344 à loisir des charmes de la nature
s1376 était mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoir d’ aimer la patrie ; Sparte était sobre avant que Socrate
toujours chère. Non, je n’ai point cessé de penser à vous, et de vous aimer . Souvent je me suis dit dans mes souffrances que,
les idées. Moraliste optimiste, il apprit, en s’étudiant lui-même, à aimer et à respecter ses semblables. Son talent candide
, je l’estime autant que les sages ou que les héros qu’il a peints. J’ aime à croire que celui qui a conçu de si grandes chos
appelle quelquefois un homme aimable ? C’est un homme que personne n’ aime , qui lui même n’aime que soi et son plaisir, et q
un homme aimable ? C’est un homme que personne n’aime, qui lui même n’ aime que soi et son plaisir, et qui en fait profession
ils craignent d’être obligés d’y réfléchir1414. La familiarité Aimez la familiarité, mon cher ami ; elle rend l’esprit
dire comme une chose qu’ils ne peuvent ni connaître, ni pratiquer, ni aimer . Personne néanmoins n’ignore que les bons livres
de la montagne, paraissent d’or et de pourpre sur l’azur des cieux. J’ aimais à me rendre dans ce lieu, où l’on jouit à la fois
’accent d’une voix vibrante qui porte au loin. Sa correspondance fait aimer et respecter ses vertus antiques, austères et pat
uissent se présenter mon imagination. Je ne te connais pas, mais je t’ aime comme si je te connaissais. Il y a même, je t’ass
ien sûr, (et tu en es persuadée), qu’il n’y a personne au monde qui t’ aime plus que cette bonne maman, et qui rende plus de
religieuses, sublimes, mais ennuyeuses par les détails. J’avais mieux aimé pour vous, c’est-à-dire pour vos goûts, l’uniform
des fonctions du professorat. Si, après vous être bien consulté, vous aimez mieux les autres, acceptez-les. Je vous préviens
t la puissance de cette formalité chez les Orientaux, dont l’Empereur aime les mœurs et les manières ; c’est là jurer par le
rte en son âme, et qu’elle applique à toutes choses, en sorte qu’elle aime sans cesse, et qu’elle a la faculté d’aimer toujo
s choses, en sorte qu’elle aime sans cesse, et qu’elle a la faculté d’ aimer toujours1518. Madame de Staël 1766-1817 Fi
l’essor à la pensée, elle suscite des émotions bienfaisantes et fait aimer le progrès, la justice, le courage, l’indépendanc
orte d’apprêt ; et l’on n’y trouve point le vague mystérieux qui fait aimer le midi de l’Italie, L’aspect de Venise est plus
ais presque si attendri1530, que je ne doute pas qu’il n’ait vraiment aimé tous ceux qui ont eu du crédit à la cour d’Espagn
et les premiers hennissements des chevaux, qui saluaient l’aurore. J’ aimais à voir le camp plongé dans le sommeil, les tentes
ux, puriste dont la finesse littéraire fait le régal des gourmets, il aime à puiser aux sources antiques et abuse de l’archa
ez ; Mme Radcliff n’y suffirait pas1611. Cependant je sais que vous n’ aimez pas à être refusée, et comme je suis complaisant,
ais en Calabre1613. C’est un pays de méchantes gens, qui, je crois, n’ aiment personne, et en veulent surtout aux Français1614.
dans un corps malade. L’impiété Il se rencontre des hommes qui n’ aiment point Dieu et qui ne le craignent point : fuyez-l
a jamais d’être à vous. Je ne demande ni pour moi, ni pour ceux que j’ aime , ce qu’on ne rencontre point sur la terre, le bon
ir l’air d’y attacher plus d’importance qu’à toute autre parole. Il n’ aime pas à se montrer ému ; on dirait qu’il craint de
a dicté ces grandes paroles : un ami est un autre moi-même ; il faut aimer ses amis plus que soi-même, sa patrie plus que se
de contour. Esprit alerte étendu, vigoureux et pratique, il nous fait aimer la netteté, la justesse, le naturel et l’aisance
urément, je ne suis ni un grand critique, ni un grand érudit ; mais j’ aime les lettres, je les aime avec passion ; c’est un
grand critique, ni un grand érudit ; mais j’aime les lettres, je les aime avec passion ; c’est un sentiment qui est né, pou
eau pays, que mes yeux ont vu, qu’ils n’oublieront jamais et dont ils aiment à évoquer le souvenir pour éclairer les brouillar
et ses enfants. Machiavel1743 raconte que le matin, à la campagne, il aimait à aller à l’auberge voisine entendre causer les b
chercher ; mais il le cherchait, et s’en faisait une fête. Oh ! que j’ aime bien mieux la simplicité de Corneille ! Il ne met
e monde les rôles qu’il inventait pour la scène, et c’est là ce que j’ aime dans nos grands auteurs du dix-septième siècle, d
té la jeunesse du corps et la virginité de l’âme. Je l’ai vu, je l’ai aimé . Il m’a parlé de vertu, et j’ai cru à la sienne ;
de moi-même ; et enfin je connus, en aimant cet homme, qu’on pouvait aimer Dieu, et qu’il était aimé en effet. Je tendis la
connus, en aimant cet homme, qu’on pouvait aimer Dieu, et qu’il était aimé en effet. Je tendis la main à mon bienfaiteur, et
ez-le donc en passant, et qui que vous soyez, chrétien et même saint, aimez entendre à votre oreille, et surtout au fond de v
uis venu tout seul à Oxford, pour m’y reposer, et écrire à ceux que j’ aime bien, tranquillement. Quelle belle et douce chose
ëte, sachez que vous avez menti ! Adieu, mon très cher, soignez-vous, aimez -moi, et surtout admirez mes vers. Je vous embrass
is le style qui repose et ennoblit est encore celui auquel on devrait aimer à revenir après les courses en tous sens, les exc
la plus haute, et de la plus belle langue. Amitiés littéraires Aimer Molière, c’est avoir une garantie en soi contre b
orme seule change et dont le plumage se renouvelle sans cesse ; c’est aimer la santé et le droit sens de l’esprit chez les au
la santé et le droit sens de l’esprit chez les autres comme pour soi. Aimer et préférer ouvertement Corneille, c’est sans dou
: et pourtant n’est-ce pas risquer, avec la grandeur et le sublime, d’ aimer un peu la fausse gloire, jusqu’à ne pas détester
r l’enflure et l’emphase, un air d’héroïsme à tout propos ? Celui qui aime passionnément Corneille peut n’être pas ennemi d’
sionnément Corneille peut n’être pas ennemi d’un peu de jactance1791. Aimer , au contraire, et préférer Racine ; ah ! c’est sa
1791. Aimer, au contraire, et préférer Racine ; ah ! c’est sans doute aimer avant tout l’élégance, la grâce, le naturel, la v
hères, de certaines délicatesses excessives, exclusives ? Enfin, tant aimer Racine, c’est risquer d’avoir trop, ce qu’on appe
trop, ce qu’on appelle en France le goût, et qui rend si dégoûté1792. Aimer Boileau… mais non, on n’aime pas Boileau1793; on
ce le goût, et qui rend si dégoûté1792. Aimer Boileau… mais non, on n’ aime pas Boileau1793; on l’estime, on le respecte ; on
robité, sa raison, par instants sa verve : et, si l’on est tenté de l’ aimer , c’est uniquement pour cette équité souveraine qu
en particulier à celui qu’il proclame le premier de tous, à Molière. Aimer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’aimer
de tous, à Molière. Aimer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’ aimer Molière ; c’est aimer la nature, toute la nature,
mer La Fontaine, c’est presque la même chose qu’aimer Molière ; c’est aimer la nature, toute la nature, la peinture naïve de
es distinguer ? La Fontaine et Molière, on ne les sépare pas ; on les aime ensemble. Le dénigrement des grands noms No
orté cette passion assez innocemment sur l’histoire littéraire : il n’ aime rien tant en ce genre que de défaire et de refair
les erreurs, s’il y a lieu, de réparer ou de combler les lacunes, on aime mieux jeter à bas et reprendre à neuf dès la base
ur : « Ici, je jouis de moi1836; » comme il eût dit de l’hôte le plus aimé . Il est vrai qu’il ajoute : « Et de Dieu1837. Ce
i-même et Dieu. Ces conseils sont le cri commun de tous ceux qui vous aiment . Oui, la France des illustres morts, la France re
orte des chicaneurs aussi naturellement que des pommiers. 14. Balzac aime les hyperboles. Il mériterait d’être Gascon. 15.
souhaite la bonne année et une vie aussi longue que vous la méritez. Aimez -moi toujours un peu. Je tâche de rendre mes œuvre
e met en frais pour lui plaire. 70. Dans le reste.... 71. Descartes aimait les climats froids qui laissent la tête plus libr
reine Christine. Cette souveraine, que rendit célèbre son abdication, aimait beaucoup les lettres, les sciences et la philosop
la délicatesse, ou plutôt telle était la solidité de ce prince. » Il aimait l’encens, mais administré délicatement. Comparez
153. Il faut distinguer entre les chefs de partis : « Les uns peuvent aimer le bien public, et désirer d’utiles réformes. « L
homme qui passa sa vie à cabaler n’eut jamais de véritable objet. Il aimait l’intrigue pour intriguer : esprit hardi, délié,
me prête à toute occasion et qu’on met sous son chevet. 184. Valère aime la fille d’Harpagon, il s’est insinué dans la dem
n personnage comique, et cependant, il me touche, par un endroit : il aime le savoir. 254. Molière fait ici d’une pierre de
seur qui connaît à fond la misère humaine, et en souffre, parce qu’il aime les hommes. 326. Maisons des champs. Ces relég
insupportables dans le commerce du monde. 361. Au xviie siècle, on aimait ces phrases, dont les liaisons rappellent les ori
394. Marché, nous en étions convenus. 395. Quand on est triste, on aime à voir autour de soi la tristesse. 396. Touchée
uis mise à vous écrire, au bout de cette petite allée sombre que vous aimez , assise sur ce siège de mousse où je vous ai vue
mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant que j’ aime avec tant de passion est à deux cents lieues, je
 ; il y a sur la porte : Sainte liberté, ou fais ce que tu voudras. J’ aime cent fois mieux cette vie que celle de Rennes : c
us beaux titres : il faut que je vous en parle un peu, puisque vous l’ aimez . Ce vilain degré par ou l’on mon­tait dans la sec
r un grand perron ; les armes de Grignan sont sur la porte ; vous les aimez , c’est pourquoi je vous en parle. Les appartement
ux. » 427. Chère, ce mot indique la délicatesse des mets. 428. J’ aime voir chez Mme de Sévigné cette petite pointe de g
, mais énergique : voilà pourquoi nous ne la supprimons pas. 490. On aime le sans-façon familier de ces réflexions toutes n
501. Admirez cette hardiesse, et cette simplicité familière. 502. On aime à voir ce moraliste sévère, qui s’est voué à la s
ut naturellement la langue de la Bible et des prophètes. 509. Que j’ aime cette simplicité, cette franchise de style ! 510
rendre appui, C’est que tout n’est ici que vanité qui passe, Hormis d’ aimer sa gloire, et ne servir que lui. 521. Comme,
un portrait bien vivant du libre penseur mondain et frivole. 538. J’ aime ces tours libres, vifs et familiers. 539. Elle v
ar la poésie, est ici véritable. 572. Sa chaise à porteurs. 573. On aime , on admire la générosité de cet hommage rendu au
uns et des antres; il choisit ceux qu’il veut connaître et qu’il veut aimer , et pour peu qu’il trouve de bonne volonté, il s’
es assauts du monde où il nous garantira d’être assaillis. Ah ! que j’ aime ces oiseaux qui sont environnés d’eaux, et ne viv
ccomber ? J’ai été jeune et jolie, j’ai goûté des plaisirs ; j’ai été aimée partout ; dans un âge un peu plus avancé, j’ai pa
é. 685. Être quitte ; il y a là de l’aigreur et du reproche. Elle n’ aime pas à être importunée et à importuner, le roi. 6
eau… (Boileau.) 760. . O    fortuné    séjour !    ô    champs     aimés    des    cieux    ! Que, pour jamais, foulant vo
z une page de madame de Staël (même recueil). 763. Le poëte Santueil aimait beaucoup les serins, et en avait sa maison rempli
ous. 828. Tour vif ; pour dire : Il se croit trahi. 829. Il se fait aimer , malgré ses défauts, peut-être à cause d’eux. 83
e avec le soleil en juillet et août, temps de grande chaleur. 858. J’ aime ce trait ; il rend bien une sensation. 859. Ves
stal des ruisseaux roulant dans un ciel pur, La pourpre dont l’aurore aime à teindre ses voiles, Et es rayon dormants des tr
élon était le plus tendre, le plus indulgent des directeurs. 877. Il aime le style simple. 878. Ouvre les yeux, par un sub
nité tant d’hommes qui la font haïr, en faveur de Fénélon qui la fait aimer . 882. C’est-à-dire s’accommode à tous les cara
04. Voilà bien le cœur de Fénelon. Il avait d’autant plus de mérite à aimer les hommes, qu’il les connaisait, et n’était jama
e ainsi par Sénèque : « La gloire suit la vertu, comme son ombre. » J’ aime mieux l’emploi que Massillon fait ici de cette im
he que font les hommes des plaisirs, du jeu, de la société. Celui qui aime le travail a assez de soi-même. « La plupart de
courir ; elle est charmante, et ses défauts mêmes sont aimables. On l’ aime puis qu’il ne faudrait, on le sent, et l’on ne pe
priétaires. 992. Il veut dire : Bien des gens qui dépendent d’autrui aiment à se targuer d’un droit, pour contrarier tel ou t
restera, et les folliculaires seront oubliés. » 1017. Montesquieu aime à débuter par des traits saisissants, à frapper l
e naturel sombre et cruel d’un prince soupçonneux. 1022. Montesquieu aime ces expressions fortes qui parlent à l’imaginatio
s connaissances. Ne soyons jamais la proie d’une spécialité. Lettrés, aimez les sciences ; savants, ne dédaignez pas les lett
r, poëtes bucoliques, au milieu d’une société raffinée. L’imagination aime à se dépayser. Voyez dans l’Art poétique de Boile
commande à tous, Pour respecter son père à l’égal de vous-même, Pour aimer tendrement la mère qui nous aime, Faut-il donc un
on père à l’égal de vous-même, Pour aimer tendrement la mère qui nous aime , Faut-il donc un ordre de vous, Quand pour l’enfa
mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent. Aimer à lire, c’est faire un échange des heures d’ennui
aux embarras ; à tout moment il s’en trouve qui ne finissent point. J’ aimerais mieux passer mon temps à cultiver mes vignes que
ncin, et publia plusieurs œuvres sous le nom de cette dame. 1160. Il aimait à décorer ses amis de surnoms plaisants. 1161. I
Ce trait, sous son apparence paradoxale, est fin et juste. 1166. Il aime ce mot qui, dans sa langue, signifie les Barbares
laignant d’un rhumatisme (même recueil). 1171. A la bonne heure ! On aime à entendre cette parole Française; car Vol­taire
sous le rapport de l’utile. Or, disons bien haut que croire à Dieu, l’ aimer et l’adorer est le premier, le plus naturel de no
e. Buffon veut exprimer l’ardeur, le feu de ce noble animal. 1200. J’ aimerais mieux un langage moins abstrait et moins sentimen
t. 1214. Désoler, veut dire proprement : rendre solitaire. 1215. J’ aime ce trait qui donne de la force à la gradation. 1
force ou par ruse. 1223. Où la noblesse va-t-elle se nicher ? Buffon aime ce mot. 1224. Un petit trait de satire morale, e
lui communique une certaine gentillesse, et presque de la grâce. Je n’ aime pas le mot vautrer appliqué au cheval. C’est une
semblant aux murs même, Par ses bonds et ses cris, annoncer ce qu’il aime  ; Puis sur mon sac poudreux à mes pieds étendu Me
ux roulèrent sur sa soie : « O pauvre et seul ami, viens, lui dis-je, aimons -nous ! Car partout où Dieu mit deux cœurs, s’aime
iens, lui dis-je, aimons-nous ! Car partout où Dieu mit deux cœurs, s’ aimer est doux ! » 1244. Cette toile est plus ressem
heureux ; Cette offre l’affligea : « Dans mon destin funeste, « Qui m’ aimera , dit-il, si mon chien ne me reste ? » Point de tr
s et fiers. Leur muse est ombrageuse. Les serins s’apprivoisent ; ils aiment les biscuits et les sucreries. Ils répètent les a
cuits et les sucreries. Ils répètent les airs qu’on leur siffle ; ils aiment leur cage. 1252. Ni n’offense. Il veut dire : N
a. 1312. L’enfant a l’humeur si mobile ! 1313. Dans son enfance, il aimait beaucoup la lecture de Plutarque. 1314. Le ton c
par les remèdes ; garder sa foi, ne haïr que ce qui est haïssable ; n’ aimer que ce qu’il est juste d’aimer ; laisser couler c
, ne haïr que ce qui est haïssable ; n’aimer que ce qu’il est juste d’ aimer  ; laisser couler ce qui ne doit pas toujours dure
u 17e siècle, on n’y eût pas pensé. Fi donc ! un manant ! 1335. Je n’ aime pas ici ce mot de troupe. 1336. Vous figurez-vo
n idiotisme signifiant, autant que je puis le savoir. 1340. Rousseau aime les lies, parce qu’elles l’isolent. Dans ce misan
fait ainsi : mon cœur crie sans cesse qu’il vous respecte, qu’il vous aime , qu’il espère en vous: éclairez-le, guidez-le; ce
de Maistre vivait à Saint-Pétersbourg, loin de sa famille. 1502. On aime à voir cette physionomie si grave s’attendrir et
end quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air. « Mon esprit aime à voyager dans des espaces ouverts, et à se jouer
on tableau les grâces d’une pastorale. 1552. C’est bien recherché. J’ aimerais mieux un style franc et moins apprêté. 1553. Ro
irable. Cet homme n’est point parvenu, il est arrivé à sa place. Je l’ aime , «  Sans lui, on ne pourrait plus sentir aucun
x jours. Je me porte à merveille. Adieu, mon amie ; porte-toi bien et aime -moi. Si Hortense est à Mayence, donne-lui un ba
1652. Henri a plus de cœur ; j’aurais plus de confiance en lui 1653. Aimeriez -vous mieux être Alphonse ou Henri ? 1654. Madam
re Alphonse ou Henri ? 1654. Madame de Lambert a dit : Les enfants aiment à être traités en personnes raisonnables ; il fau
d’idées que comporte leur état. Ce n’est pas que je les envie : J’ aime fort nos lambris dorés ; Je bénis l’heureuse in
rappelle une antre du prince de Ligne, sur la vocation militaire : «  Aimez ce métier au-dessus des autres à la passion ; oui
souper sera commencé. C’est en vain que le vieux domestique qui vous aime aura retardé le coup de cloche autant que possibl
s ne vous sentez assez forts et justes pour commander vos passions et aimer vos ennemis, selon que Dieu commande, abstenez-vo
bel esprit. Ils ont laissé une nombreuse postérité » 1791. M. Cousin aimait Corneille avec passion. 1792. Oui, il en est pou
comme les yeux voient les corps. Il ajoute ailleurs : « La mémoire n’ aime que ce qui est excellent. » — « On dit que les li
11 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
er. Ainsi les verbes amare et diligere expriment tous deux l’action d’ aimer  ; mais ils diffèrent en ce sens que amare signifi
x l’action d’aimer ; mais ils diffèrent en ce sens que amare signifie aimer d’un amour naturel, de cet amour que Dieu a mis d
de la parenté. Ainsi l’on dit bien : Pater amat suos liberos, un père aime ses enfants. Au lieu que diligere (de legere, cho
e divers côtés), signifie choisir, faire un choix, et, par extension, aimer par choix, par estime, par préférence. Amicos dil
am, racine primitive, on a désigné par la terminaison antes ceux qui aiment actuellement, am-antes ; par la terminaison ati c
ment actuellement, am-antes ; par la terminaison ati ceux qui ont été aimés , am-ati ; par la terminaison andi ceux qui doiven
ont été aimés, am-ati ; par la terminaison andi ceux qui doivent être aimés , am-andi ; par les terminaisons icus, iculus, ato
les terminaisons icus, iculus, ator, les nuances diverses de ceux qui aiment . Cette même racine am sert aussi à former des adv
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
gues réflexions ; ne les attribuez qu’à mon obéissance à vos ordres3. Aimez toute votre vie un homme vrai qui n’a jamais chan
dans lequel vous laissez votre âme, rien ne vous guérira. Si je vous aimais moins, je vous plaisanterais sur votre paresse ;
vous aimais moins, je vous plaisanterais sur votre paresse ; je vous aime , et je vous gronde beaucoup. Cela posé, songez do
dans tous les lieux elles ont servi à me persécuter. Mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer
er. Mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société, dont tant d’hommes méchants corrompen
, dont tant d’hommes méchants corrompent les douceurs ; comme il faut aimer sa patrie, quelques injustices que l’on y essuie.
ie est venue à force d’esprit3. Que Dieu ait pitié des Welches4, mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime, et plaign
ait pitié des Welches4, mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime , et plaignez un siècle où l’opéra-comique l’empor
s avec impatience la paix ou quelque victoire, et je vous avoue que j’ aimerais encore mieux pour notre nation des lauriers que d
ne fait rien ; venez toujours, mes mânes en seront très-flattés ; ils aiment passionnément la bonne compagnie. J’ai l’honneur
it, sous son apparence paradoxale, est très-fin et très-juste. 4. Il aime ce mot qui, dans sa langue, signifie les Barbares
e plaignant d’un rhumatisme (même recueil). 2. A la bonne heure ! On aime à entendre cette parole française. Car Voltaire a
sous le rapport de l’utile. Or, disons bien haut que croire à Dieu, l’ aimer , l’adorer et le servir est le premier, le plus na
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
ière pensée d’ambition, s’il est plus facile de la respecter que de l’ aimer , on doit pourtant reconnaître qu’elle n’a jamais
eil À mademoiselle d’Aubigné 1 Chantilly, 11 mai 1693 Je vous aime trop, ma chère nièce, pour ne pas vous dire tout
que par votre douceur, et vous n’en avez point. Votre mignonne1 vous aime trop, et ne vous voit point comme les autres gens
gens vous voient. Je ne suis point prévenue contre vous, car je vous aime fort ; mais je ne vous vois pas sans peine, par l
de, et mettant en pratique tout ce que vous savez de bon ; je vous en aimerai beaucoup davantage. Je vous conjure, par toute l’
uragé. Voilà, mon cher neveu, puisque votre amitié pour moi vous fait aimer nom, ce que je pense dans ce que saint François d
ccomber ? J’ai été jeune et jolie, j’ai goûté des plaisirs : j’ai été aimée partout ; dans un âge un peu plus avance, j’ai pa
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ns un autre soi-même, Et des lieux qu’on préfère, et des livres qu’on aime . Chaque abeille2 à la ruche apporte son trésor, L
Parmi tous ces débris, où j’ai souvent erré, Où j’ai joué, souffert, aimé , rêvé, pleuré, Mon heureuse jeunesse, en vingt li
cœur l’écorce a conservé. Mais cette tour de l’aigle, autrefois tant aimée , Où la muse avec moi si souvent enfermée, Loin de
e siècles, d’âge en âge, Conservé ses mœurs et ses lois. D’Yvetot j’ aime le royaume ; J’en fus un jour le contrôleur ; J’a
assage. Le roi Louis est un vrai sage, Et du trône qu’il a quitté J’ aime qu’il vienne faire hommage A l’humble et pauvre l
ue n’as-tu suivi ton envie ! Que ne t’ai-je pour compagnon ! J’aurais aimé que l’Italie Près du sien vît aussi ton nom ! D
, dont la force un instant ranimée Empruntait de la vie à cette terre aimée , Voyait tout son passé remonter sous ses yeux. (L
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
it les idées. Moraliste optimiste, il apprit en s’étudiant lui-même à aimer , à respecter ses semblables. Trop indulgent pour
es qui me gâtent ; il est juste que vous en souffriez ; d’ailleurs, j’ aime beaucoup mieux vous écrire rarement, que retenir
ans la pauvreté. Il s’est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu’il aimait . L’injure a flétri son courage, et il a été offen
ous a prins. Plutarque me sourit toujours d’une fresche nouveauté ; l’ aimer , c’est m’aimer, car il a esté l’instituteur de mo
utarque me sourit toujours d’une fresche nouveauté ; l’aimer, c’est m’ aimer , car il a esté l’instituteur de mon bas aage. Ma
, je l’estime autant que les sages ou que les héros qu’il a peints. J’ aime à croire que celui qui a conçu de si grandes chos
un jeune homme. » « La servitude abaisse l’homme jusqu’à s’en faire aimer . » « La liberté est incompatible avec la faible
ire et patriotique. 2. Vauvenargues n’a pas ce courage intéressé qui aime la guerre pour l’avancement, pour ce qu’elle rapp
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
a m’a fait hasarder bien des négligences qui m’auraient embarrassé. J’ aime les maisons où je puis me tirer d’affaire avec mo
’histoire, mais à la manière de la faire. Pour la plupart des gens, j’ aime mieux les approuver que de les écouter. Quand je
u que je brillerais dans une conversation, je ne l’ai jamais fait : j’ aimais mieux avoir un homme d’esprit pour m’appuyer que
d’elle ni envié celle des autres. Je suis un bon citoyen, parce que j’ aime le gouvernement où je suis né, sans le craindre,
ue je puis, et en rendre le plus qu’il m’est possible. Je n’ai jamais aimé à jouir du ridicule des autres. J’ai été peu diff
i de presque tous les esprits, et ennemi de presque tous les cœurs. J’ aime mieux être tourmenté par mon cœur que par mon esp
ort souciés du droit de bourgeoisie chez les Romains, et quelques-uns aimèrent mieux garder leurs usages3. Mais, lorsque ce droi
r et l’avarice envahit tout2. Les désirs changent d’objets : ce qu’on aimait , on ne l’aime plus ; on était libre avec les lois
nvahit tout2. Les désirs changent d’objets : ce qu’on aimait, on ne l’ aime plus ; on était libre avec les lois, on veut être
utes les persécutions que vous me feriez. Je ne m’étonne pas que vous aimiez cette ville ; mais comme Rome est tout extérieure
a Bruyère Arias ou le parleur impertinent, qui a tout vu, tout lu, et aime mieux mentir que de se taire ou paraître ignorer
este du monde. (Note de Montesquieu.) 4. Montesquieu, comme Bossuet, aime à donner aux mots toute la force de la simplicité
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
érité. Il se peint tel qu’il est, sans se flatter. En le lisant, on l’ aime et on le plaint, comme un malade qui souffre, mêm
 ! que ferai-je moi-même, Quand celui qui peut tout défendra que je t’ aime , Et quand mes ailes d’or, frémissant malgré moi,
ui t’iront voir à ta maison dernière, N’y trouvant pas ce nom qui fut aimé de nous1, Ne sauront pour prier où poser les geno
as ! ce que disaient nos pères, Que, lorsqu’on meurt si jeune, on est aimé des dieux ? Ce qu’il nous faut pleurer sur ta to
our en jour se posait plus tremblante, Et que c’est tenter Dieu que d’ aimer la douleur ? Oui, oui, tu le savais, qu’au sortir
-même, Il t’y trouve ; tu vis en lui. S’il souffre, s’il pleure, s’il aime , C’est son Dieu qui le veut ainsi. De la plus nob
 ! O mes Muses, c’est vous ; vous, mon premier amour, Vous qui m’avez aimé dès que j’ai vu le jour. Leurs bras, à mon bercea
sagesse, Qui du sobre Epicure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre, aimer , m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu de joie
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
d’ennemi que vous-même4 : Seul vous vous haïssez, lorsque chacun vous aime  ; Seul vous exécutez tout ce que j’ai rêvé. Ne ve
te il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer , Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sou
le temps ne m’en est pas connu. Pauline. Quittez cette chimère, et m’ aimez . Polyeucte. Je vous aime, Beaucoup moins que mon
nnu. Pauline. Quittez cette chimère, et m’aimez. Polyeucte. Je vous aime , Beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que
le monde à la bonté divine ! Pauline. Va, cruel, va mourir ; tu ne m’ aimas jamais. Polyeucte. Vivez heureuse au monde, et m
vous enflammer, Sa présence toujours a droit de vous charmer : Vous l’ aimiez , il vous aime, et sa gloire augmentée… Pauline.
Sa présence toujours a droit de vous charmer : Vous l’aimiez, il vous aime , et sa gloire augmentée… Pauline. Que t’ai-je fa
rs. Félix. Qu’on l’ôte de mes yeux, et que l’on m’obéisse. Puisqu’il aime à périr, je consens qu’il périsse. (Acte V, scène
on âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Aimé à faire cet affront : Il saura faner vos roses, C
Joubert a dit : « Nous ne voyons bien nos devoirs qu’en Dieu. Il faut aimer la religion comme une espèce de patrie et de nour
et. 5. Félix, beau-père de Polyeucte. 6. Rival. Sévère, qui avait aimé Pauline. 7. Pauline. C’est bien cruel. Le sens
’espérance et la charité. Il a le calme de la certitude. 3. Je vous aime . C’est le résumé du caractère de Polyeucte. 4. C
duel. 1. Me laissez en paix est bien dur. 2. Votre époux Félix n’ aime pas les grande émotions, j’allais dire les scènes
acte IV, sc. viii.) 1. Chère Pauline. Voici un mot qui nous fait aimer Polyeucte. Ici, le chrétien et l’époux se confond
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
devient rebelle ; Et, pour la rattraper, le sens court après elle3 : Aimez donc la raison4 ; que toujours vos écrits Emprun
x légère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel, et chéri des lecteurs, Est souvent chez
auteurs de ce temps sert encor de modèle. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clart
ui court en rimant, Marque moins trop d’esprit que peu de jugement. J’ aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans u
e flatteur. Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue ; Aimez qu’on vous conseille, et non pas qu’on vous loue.
ux, conseiller de soi-même, Et d’un cœur obstiné se heurte à ce qu’il aime . Rappelons aussi ces vers de Dufresny : J’admir
ans arrêt, sans raison : que de défauts elle a, Cette jeunesse ! On l’ aime avec ces défauts-là. 2. Je lis encore dans Ré
t : « Le souvenir de la jeunesse est tendre pour les vieillards ; ils aiment les lieux où ils l’ont passée. Les personnes qu’i
e les beaux ouvrages, le travail seul les achève. 2. « L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez po
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
pis que d’être comme tout le monde : c’est d’être toujours le même. J’ aime encore mieux les gens communs que les gens monoto
ortique, et méprisez le peuple. Soyez vertueux, dit-on à l’Église, et aimez votre prochain plus que vous-même. Otez la charit
dre encore un exemple parmi les choses les plus familières1. Pourquoi aimons -nous les romans ? pourquoi ces fictions invraisem
, et des vices aussi extraordinaires que les vertus. Et pourtant nous aimons les romans. Les romans ont le mérite de nous repr
cerveau ; nous ne croyons pas à ces récits magnifiques, mais nous les aimons , car il n’y a de beau que ce qui n’est pas. Tout
re ; car, quand elle ne peut plus s’élever au-dessus de l’homme, elle aime encore mieux s’abaisser au-dessous que de rester
lui viendra, et quand il l’aura dit, tu ne l’entendras pas. » 1. «  Aimez la familiarité, dit Vauvenargues, elle rend l’esp
21 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
Prenons cet exemple banal qui traîne dans tous les traités : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu nous rend h
ce qui nous rend heureux, Or la Vertu nous rend heureux, Donc il faut aimer la Vertu. Aimer… vertu… sont les deux termes do
eureux, Or la Vertu nous rend heureux, Donc il faut aimer la Vertu. Aimer … vertu… sont les deux termes dont vous cherchez l
eur le soin de le suppléer. Au lieu de dire dogmatiquement : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu, etc. Il d
eux, Or la Vertu, etc. Il dit : La Vertu nous rend heureux, Il faut aimer la Vertu. Réduit à ces deux propositions, le sy
genre l’est aussi de l’espèce, et réciproquement. Exemple : — Il faut aimer l’humanité, à plus forte raison sa patrie, à plus
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ns et des autres ; il choisit ceux qu’il veut connaître et qu’il veut aimer  ; et pour peu qu’il trouve de bonne volonté, il s
qui lui plaisent, il demeure au dedans de lui-même. Avec ses amis, il aime à discourir et à se répandre au dehors ; il est p
ère à personne. Il ne se pique pas de faire valoir ce qu’il sait ; il aime mieux leur donner le plaisir de dire eux-mêmes ce
us en avez, vous sont communes avec nous qui l’avons particulièrement aimé et respecté pendant sa vie, et avec tous ceux qui
rticulièrement aimé et respecté pendant sa vie, et avec tous ceux qui aiment l’Église, dont il a été le très-fidèle et très-zé
te le bonheur d’avoir une femme et des enfants qui connaissent et qui aiment la vertu et la solide religion. Je leur écris cet
que particularité de sa vie et de ses vertus. L’un disait qu’il était aimé de tout le monde sans intérêt ; l’autre, qu’il ét
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
l’essor à la pensée, elle suscite des émotions bienfaisantes et fait aimer le progrès, la justice, le courage, l’indépendanc
s sans enthousiasme croient goûter des jouissances par les arts ; ils aiment l’élégance du luxe, ils veulent se connaître en m
rent d’une souffrance inquiète ; excitée par le besoin d’admirer et d’ aimer  ? Le goût des spectacles est universel ; car la p
dans leur plénitude, quand on n’y a pas mêlé d’enthousiasme ? Comment aimer son fils sans se flatter qu’il sera noble et fier
ils pas célestes, puisqu’ils rendent plus facile de plaire à ce qu’on aime  ? Si quelque malheur cependant ravissait de tels
int, quand nous perdons celui qui nous a donné la vie, celui que nous aimions comme un ange tutélaire, et qui nous inspirait à
ui succédait à Thomas. 2. Madame de Stael plaide ici sa cause ; elle aimait l’enthousiasme, applaudissait même à ses apparenc
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
, dignité, élégance, grâce, éclat et harmonie. Chez lui on estime, on aime la douce chaleur d’une âme sympathique, honnête,
rs de ma moisson mûre, De vos épis un autre est roi ; Tilleuls dont j’ aimais le murmure, Vous n’aurez plus d’ombre pour moi To
ait semée Du haut de ses rameaux tremblants, Je suivais quelque trace aimée , Empreinte sur ses flocons blancs. Adieu, flots,
jours. Adieu, chers témoins de ma peine, Forêt, jardin, flots que j’ aimais  ! Adieu, ma fraîche Madeleine ! Madeleine, adieu
ns la résignation. 2. Ces accents intimes et vraiment éloquents font aimer la personne, et admirer le poëte. 3. Il veut dir
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
’autant moins qu’on cherche plus à l’être. On s’offense de n’être pas aimé , et l’on attire encore plus l’aversion des gens.
annoncent, et qu’on fait bien de ne pas s’en corriger. — Souvent on n’ aime et on ne loue nos belles qualités que parce que n
e nos défauts en tempèrent l’éclat. Souvent même il arrive qu’on nous aime plus pour nos défauts que pour nos qualités. — Le
de sorte qu’on échappe à l’odieux par le ridicule. — Il faut se faire aimer , car les hommes ne sont justes qu’envers ceux qu’
t se faire aimer, car les hommes ne sont justes qu’envers ceux qu’ils aiment . » La Bruyère disait avec autant de sens : « Il
26 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
dernier mot, bonhomme, et prends-y garde. Voisin, garde ton bien, j’ aime fort ta réplique. § IV. Couleur locale Nou
elles empêcheraient le style de cheminer, avec facilité. 2° Ce qu’on aime dans le style épistolaire, c’est la facilité, c’e
des années, ma fille qu’il vint au monde une créature destinée à vous aimer à toutes choses. Je prie votre imagination de n’a
ttre de Félicitation a pour but de complimenter une personne que l’on aime , ou à laquelle on s’intéresse, sur une chose heur
a deux époux dont la piété est le lien. Je ne cesserai jamais de vous aimer , et de me souvenir que je suis aimée de vous. »
n. Je ne cesserai jamais de vous aimer, et de me souvenir que je suis aimée de vous. » Lecture. — Boileau et Racine, au mar
ne extrême docilité pour les avis de M. et de madame Vignan, qui vous aiment comme leur enfant. N’oubliez point vos études, et
arde au moins, cela pourrait bien arriver, car je crois que je saurai aimer au-delà du tombeau. » Lecture. — Racine à son F
on à faire à l’écrivain, c’est qu’il s’efforce d’embellir et de faire aimer la morale. Prenons pour modèle une lettre de Raci
vé, nous a donné de bons témoignages de vous. Il nous assure que vous aimez le travail, que la promenade et la lecture sont v
et noble comme elle est : ainsi, il n’est pas possible que vous ne l’ aimiez . « Pardonnez-moi si je vous mets souvent sur ce c
vez jamais vu un si impertinent : parce qu’on sait que, depuis peu, j’ aime les vers, on m’en apporte de toutes les façons. L
ous redire sans cérémonie, sans compliments, sans fadeur, que je vous aime , que je vous aimerai ; que, si j’avais la baguett
rémonie, sans compliments, sans fadeur, que je vous aime, que je vous aimerai  ; que, si j’avais la baguette de ces fées dont m’
e oubli est la récompense que j’en reçois. « Voilà qui est fait, je n’ aimerai plus d’impératrice de ma vie. « Je sens cependant
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
quatre mots. Mais, monsieur, s’il vous plaît, pour changer le propos, Aimeriez -vous toujours la charmante Angélique ? Valère. S
pos, Aimeriez-vous toujours la charmante Angélique ? Valère. Si je l’ aime  ? Ah ! ce doute m’outrage et me pique. >Je l’a
tre âme ! Quelle glace ! Tantôt vous étiez tout de flamme. Valère. J’ aime autant que jamais ; mais sur ma passion J’ai fait
parents, des enfants, une femme, un ménage, Tout cela me fait peur. J’ aime la liberté. Hector. >Et le libertinage. Valè
rdeur qui m’embrase, A vos seules bontés je veux avoir recours : Je n’ aimerai que vous ; m’aimeriez-vous toujours ? Mon cœur, d
A vos seules bontés je veux avoir recours : Je n’aimerai que vous ; m’ aimeriez -vous toujours ? Mon cœur, dans les transports de
de sa fureur extrême, N’est point si malheureux, puisqu’enfin il vous aime . Hector, à part. Notre bourse est à fond, et par
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
aigrirent son cœur passionné. Mécontent de lui-même et des autres, il aima mieux déclarer la guerre à l’ordre social que de
our écurie, une étable avec des vaches, afin d’avoir du laitage que j’ aime beaucoup. J’aurais un potages pour jardin, et pou
l que ceux des villes, se faisaient à mon voisinage, on saurait que j’ aime la joie, et j’y serais invité. Je porterais à ces
nidas2était mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoir d’ aimer la patrie. Sparte était sobre avant que Socrate e
par les remèdes ; garder sa foi, ne haïr que ce qui est haïssable ; n’ aimer que ce qu’il est juste d’aimer ; laisser couler c
, ne haïr que ce qui est haïssable ; n’aimer que ce qu’il est juste d’ aimer  ; laisser couler ce qui ne doit pas toujours dure
u XVIIe siècle, on n’y eut pas pensé. Fi donc ! un manant ! 10. Je n’ aime pas ici ce mot de troupe. 1. Vous figurez-vous R
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
flatta mes sens, ma main porta leurs chaînes ; On me dit : « Je vous aime  », et je crus comme un sot Qu’il était quelque id
raison, dont je devais m’armer, J’allai m’imaginer qu’un roi pouvait aimer . Que je suis revenu de cette erreur grossière ! A
oger, ne rien croire que soi, Que son instinct ; bien savoir ce qu’on aime , Et, sans chercher des conseils superflus, Prendr
onseils superflus, Prendre l’état qui vous plaira le plus. — J’aurais aimé le métier de la guerre. — Qui vous retient ? alle
e se dire à soi-même : Je n’ai point d’ennemis, j’ai des rivaux que j’ aime , Je prends part à leur gloire, à leurs maux, à le
je n’y vois point de remède. Il faut bien que l’on me succède ; Et j’ aime en vous mon héritier1. L’existence de dieu
imable, Instruit, mais indulgent, doux, vif, sociable. Il est né pour aimer  : l’élite des Français Est l’exemple du monde, et
ire disait ailleurs : On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d’ aimer et d’être aimable, C’est une mort insupportable ;
u s’il n’avait cultivé les lettres. 1. Il est bien rare qu’un poëte aime son héritier. 2. Législateur des Perses, comme M
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
qui, sans vous avoir jamais vus, sans savoir même où vous êtes, vous aiment tendrement, quittent tout pour vous, et vous cher
r, enfin qui inspire le désir d’être éclairé par elle, et qui se fait aimer par ceux mêmes qui craignaient de la voir ? Tout
a deux manières de se donner aux hommes : la première est de se faire aimer , non pour être leur idole, mais pour employer leu
usurper de l’autorité sur eux en les flattant. Ce n’est pas eux qu’on aime , c’est soi-même. On n’agit que par vanité et par
er par des esprits flatteurs et insinuants ; faites sentir que vous n’ aimez ni les louanges, ni les bassesses. Ne montrez de
ont le courage de vous contredire dans le besoin avec respect, et qui aiment mieux votre réputation que votre faveur. La force
ez tout ce que vous devez penser et sentir. Il faut que les bons vous aiment , que les méchants vous craignent, et que tous vou
icer les peuples et pour les rendre tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec tendresse et confiance tous ceux qu’il devai
heureux. Il aimait avec tendresse et confiance tous ceux qu’il devait aimer  ; mais il était ferme pour corriger ceux qu’il ai
eux qu’il devait aimer ; mais il était ferme pour corriger ceux qu’il aimait le plus, quand ils avaient tort. Il était noble e
l n’y aura plus de quoi pleurer. C’est nous qui mourons : ce que nous aimons vit, et ne mourra plus. Voilà ce que nous croyons
ses disciples fussent pour lui quand il montait au ciel : « Si vous m’ aimiez , disait-il, vous vous réjouiriez de ma gloire2. »
quel est mon goût, comme un homme, dans un repas, dit naïvement qu’il aime mieux un mets que l’autre2. Je ne blâme le goût d
31 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
le mélodrame philosophique de Voltaire ! Enfin avec quel intérêt nous aimons à suivre cette veine de l’esprit français mis au
suffisante, le nombre est singulièrement restreint des personnes qui aiment à lire tout haut et qui font plaisir en lisant. O
inrent ensemble À la rive maudite où leur destin rassemble Ceux qui n’ aiment point Dieu : là, le vieillard Caron, Diable aux y
as, T’asseyait sur son sein, te portait dans ses bras ; Que tu disais aimer , qui t’apprit à le dire ; Qui chantait, et souven
Comme les immortels, elle est belle et terrible ! Mille amants l’ont aimée  ; ils l’ont aimée en vain. Comme eux, j’aurais tr
ls, elle est belle et terrible ! Mille amants l’ont aimée ; ils l’ont aimée en vain. Comme eux, j’aurais trouvé quelque refus
avait pour le peuple des entrailles de père, le peuple, de son côté, aimait et respectait le roi ; la France, malgré des espé
l’être, il avait applaudi au talent naissant de Barnave, quoiqu’il n’ aimât pas ses jeunes amis ; il appréciait l’esprit prof
rétention de gouverner une révolution qu’il savait lui appartenir. Il aimait peu le duc d’Orléans et son ambition incertaine ;
des désirs dominants, facile envers les circonstances impérieuses. Il aima la force, non par le besoin qu’en a la faiblesse,
possédait entièrement, et qu’il était sûr de se décider à propos, il aimait à perdre du temps pour mieux saisir les occasions
râce, attachés par sa bonté. Il jugeait tout avec un sens exquis ; il aimait à raconter, et ses récits avaient autant d’agréme
 de Talleyrand, comme la grande génération à laquelle il appartenait, aimait sincèrement sa patrie, et a toujours conservé de
e les suivre : C’est Dieu qui nous fait vivre ; C’est Dieu qu’il faut aimer . En vain pour satisfaire à nos lâches envies. No
i jamais tout cœur était fermé ; Si nul ne songe à moi, si je ne suis aimé  ; Vivre importun, proscrit, flatte peu mon envie.
uiète, immobile pourtant ; Éterniser peut-être un rêve d’un instant ; Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ; Écoute
ans la pauvreté. Il s’est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu’il aimait . L’injure a flétri sa vertu, et il a été offensé
t changer sa pensée. Le jeune homme, affranchi d’un censeur ennuyeux, Aime le champ de Mars, les coursiers, et les jeux, Est
leins de pressentiments, de germes, de ravissants élans. Ceux qui les aiment et qui ne vivent plus que de cet amour, sont parf
a dit : Si jeunesse savait ! si vieillesse pouvait ! Or, le père qui aime , le vieux père, possède à la fois la science et l
re, possède à la fois la science et la puissance : il sait et il peut aimer sans limite comme sans reproche… Je m’arrête de p
uit l’utile et la vertu, le beau. À cet âge plus qu’à tout autre, ils aiment leurs amis et leurs camarades, parce qu’ils se pl
ure de leur innocence, ils pensent qu’il souffre sans le mériter. Ils aiment à rire, ce qui fait aussi qu’ils sont railleurs,
’âge, l’esprit peut-être aussi, mais non pas l’âme, par laquelle nous aimons . La paternité est autant supérieure à l’amour que
l’épouse ; mais il n’en est rien. Quand nous étions enfants, on nous aimait plus que nous n’aimions, et, devenus vieux, nous
n est rien. Quand nous étions enfants, on nous aimait plus que nous n’ aimions , et, devenus vieux, nous aimons à notre tour plus
ants, on nous aimait plus que nous n’aimions, et, devenus vieux, nous aimons à notre tour plus que nous ne sommes aimés. Il ne
, et, devenus vieux, nous aimons à notre tour plus que nous ne sommes aimés . Il ne faut pas s’en plaindre. Vos enfants repren
nt attachés à ses traits, J’écoutais ! j’aspirais ! je regardais !… j’ aimais  !… ……… Dès lors, je n’eus qu’une pensée, Son sal
Il me dit tout en pleurs : Viens, je te dois ma gloire, Viens ! je t’ aime  ! fuyons !……… Va-t’en ! disais-je, va ! Notre am
les parcourais tous, en les baignant de larmes, Ces lieux, ces lieux aimés , où pendant dix-sept ans Mes jours avaient coulé
e, Oubliez-vous ici qui vous interrogez ? ACHILLE. Oubliez-vous qui j’ aime et qui vous outragez ? AGAMEMNON. Et qui vous a c
pense-t-on qu’inutile à moi-même, Je me laisse ravir une épouse que j’ aime  ? Seul, d’un honteux affront votre frère blessé,
’espoir de ta présence était mon seul trésor, Et, vivante avec toi, j’ aimais la vie encor !… Mon seul vœu maintenant, c’est qu
mon pouvoir suprême ; Et, si l’on m’obéit, ce n’est qu’autant qu’on m’ aime . POMPÉE. Et votre empire en est d’autant plus dan
e, Lénas, Pompone, Albin, Icile, Maxime, qu’après toi j’avais le plus aimé  : Le reste ne vaut pas l’honneur d’être nommé ; U
et descends en toi-même ; On t’honore dans Rome, on te courtise, on t’ aime , Chacun tremble sous toi, chacun t’offre des vœux
n’aurais aujourd’hui Qu’à retirer la main qui seule est ton appui. J’ aime mieux toutefois céder à ton envie ; Règne, si tu
es. Je donne sans compter, comme un autre promet : Nemours, pour être aimé , fit-il plus ? COITIER.                          
IER.                                                             Il m’ aimait . Vous, quels sont-ils vos droits à ma reconnaissa
teur. On paye un courtisan, on paye un serviteur ; Un ami, sire, on l’ aime  ; et n’eût-il pour salaire Qu’un regard attendri
vous plaire, Qu’un mot sorti du cœur quand il vous tend les bras, Il aime , il est à vous, mais il ne se vend pas : Comme on
dire : Ingrat, tu m’as trahi ! LOUIS. Eh bien ! mon bon Coitier, je t’ aimerai , je t’aime. COITIER. Pour vous. LOUIS.           
tu m’as trahi ! LOUIS. Eh bien ! mon bon Coitier, je t’aimerai, je t’ aime . COITIER. Pour vous. LOUIS.                  Sans
FRANÇOIS DE PAULE.                        L’est-on quand on n’est pas aimé  ? Ah ! viens. LOUIS.                    Non, lais
EU. Comment en douterais-je ? En suis-je pas la preuve ? Si vous ne l’ aimiez pas, la France, avec ferveur, Auriez-vous support
avons vaincu nous devons consommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer  : Elle aura tous les cœurs si l’ordre recommence.
avons vaincu nous devons consommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer  : Elle aura tous les cœurs si l’ordre recommence.
d’en haut, qu’elle vienne d’en bas, Elle est la tyrannie, et je ne l’ aime pas. MARAT. C’est fort bien, va du pauvre au rich
oit la même ! Ériger froidement l’échafaud en système ! Fi donc ! — j’ aimerais mieux, mourant avec honneur. Être guillotiné qu’ê
Eh bien ! je ne suis pas Du parti des Verrès, ni des Catilinas... — J’ aime le peuple ; à lui le souverain pouvoir ! Mais je
rs, citoyens, sans fourbe et sans détour, Loin d’être sycophante et d’ aimer les discours, À de plus nobles soins, ailleurs on
de plus nobles soins, ailleurs on avait l’âme. On était matelot, on n’ aimait que sa rame ; Et l’on prenait ainsi provinces et
mie, Et, comme elle a sa gloire, elle a son infamie. Jeune, tu dois l’ aimer  : son charme décevant Fait battre mon vieux cœur,
tent de soi et de son esprit l’est de vous parfaitement. Les hommes n’ aiment point à vous admirer, ils veulent plaire : ils ch
ces héros qu’on renomme. Mais produire au grand jour, ainsi que lu l’ aimais , Des Phèdres, type affreux d’impureté ? Jamais. N
ien compris, lorsqu’il disait dans sa vive et brusque éloquence : « J’ aime les sciences ; chacune d’elle est une belle appli
s des vertus réelles et vraies, parce que c’est la vérité seule qu’il aime  ? Cousin (Traduction de Platon). Le Génie
, à cette scène pathétique où la pauvre femme, qui déjà se sent moins aimée , demande qui donc lui ravit le cœur jadis si tend
même balle dont on joue l’un et l’autre ; mais l’un la place mieux. J’ aimerais autant qu’on me dit que je me suis servi des mots
dans l’esprit des autres. L’esprit croit naturellement, et la volonté aime naturellement ; de sorte que, faute de vrais obje
, laquelle on ne savait pas qu’elle y fût, en sorte qu’on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a
telligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l’ aimer . Il faut de l’agréable et du réel ; mais il faut
ivant « Beaucoup de péchés lui seront remis, parce qu’elle a beaucoup aimé . — Venez à moi, vous tous qui souffrez et qui ête
ar il est homme, en même temps qu’il est apôtre. Il les admire et les aime  ; il leur donne sans scrupule ses louanges et ses
regards, quand on a quelques sentiments de l’art véritable, et qu’on aime cette admirable langue française, fidèle image de
ors perdus pour ses atours. Parlerai-je d’iris ? Chacun la prône et l’ aime  ; C’est un cœur, mais un cœur… c’est l’humanité m
me En leur rang placer ses auteurs, Qu’on lit, qu’on estime, et qu’on aime , Et dont la sagesse suprême N’a ni trop, ni trop
inspirions par le plaisir qu’il avait de nous faire goûter le beau et aimer le bien. S. de Sacy 90. Le nouveau Temple
e négligence mêlée d’ornement. Au centre du lieu, trois grands hommes aimeraient souvent à se rencontrer devant le portique du pri
y attendrait le moins, des frères ou des maîtres. Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origine du monde et le débrouillemen
e suis assez glorieux pour vous dire que je ne vous crains ni ne vous aime . Après tout, pour vous parler sérieusement, et vo
ve mon parterre net et mes allées nettes, ces grandes allées que vous aimez . Vous ne comprenez pas encore où cela peut aller 
ntré à mon service pour cela, que ce n’était pas son métier, et qu’il aimait mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère me m
point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à faner, et qui est le plus indigne qu’o
e qu’on le traite bien. Voilà l’histoire en peu de mots : pour moi, j’ aime les narrations où l’on ne dit que ce qui est néce
le peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? » Voilà sur quoi je vous
point empoisonné. Le peuple même (il faut tout dire), qui vous a tant aimé , qui a eu tant de confiance en vous, commence à p
s. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux, que vous n’ aimez que votre autorité et votre gloire. Si le roi, di
dans tous les lieux elles ont servi à me persécuter. Mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer
er. Mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société, dont tant d’hommes méchants corrompen
, dont tant d’hommes méchants corrompent les douceurs ; comme il faut aimer sa patrie, quelques injustices que l’on y essuie.
y a quelque trois mille ans. Ce qui est bien vrai, c’est que je vous aime de tout mon cœur, et que vous faites ma consolati
ée. Mêlez, je vous en supplie, quelques sensations à vos sentiments ; aimez quelques odeurs, quelques couleurs, quelques sons
soit lire ce bavardage ! Au reste, pourvu que tu saches combien je t’ aime , que Delaroche et sa femme soient persuadés qu’il
a dicté ces grandes paroles : Un ami est un autre moi-même ; il faut aimer ses amis plus que soi-même, sa patrie plus que se
; Vous le croyez du moins et je n’y contredis. Cependant nos docteurs aiment à reconnaître. Dans le vieil Hippocrate et leur p
nam 105. Amour de la patrie La société humaine demande qu’on aime la terre où l’on habite ensemble ; on la regarde
t temps, ô Seigneur ! que vous ayez pitié de Sion ; vos serviteurs en aiment les ruines mêmes et les pierres démolies ; et leu
la vôtre à son tour, parce que cette famille indigente que vous avez aimée vous aimera, et qu’elle se sera plus qu’acquittée
son tour, parce que cette famille indigente que vous avez aimée vous aimera , et qu’elle se sera plus qu’acquittée quand ce vi
que ce nom même si populaire de fraternité : car tous les frères ne s’ aiment pas, et charité signifie amour. C’est une thèse p
Ozanam 106. La Propriété Il est dans le cœur de l’homme d’ aimer à avoir son chez lui, comme aux oiseaux d’avoir l
a tribu, et qu’il a besoin d’avoir à lui sa femme, ses enfants, qu’il aime , soigne, protége, sur lesquels se concentrent ses
! quelle boucherie ! Et si les uns ou les autres vous disaient qu’ils aiment la gloire, concluriez-vous de ce discours qu’ils
, l’enfant et la nourrice, et c’est là encore où gît la gloire ; elle aime le remue-ménage, et elle est personne d’un grand
chées à leur grandeur ; il faut se soumettre à la nécessité, et, sans aimer la guerre, sans cesser de l’éviter de toutes nos
ir et l’avarice envahit tout. Les désirs changent d’objets : ce qu’on aimait , on ne l’aime plus ; on était libre avec les lois
envahit tout. Les désirs changent d’objets : ce qu’on aimait, on ne l’ aime plus ; on était libre avec les lois, on veut être
e nos aïeux. De Montalembert 109. Aux Jeunes Gens Si vous aimez la liberté et la patrie, fuyez ce qui les a perdu
autre vous réponde, ô sages de la terre ! Laissez-moi mon erreur : j’ aime , il faut que j’espère ; Notre faible raison se tr
n résulte une substance active, capable de connaître, de vouloir et d’ aimer  ? Merveilleux effet de l’organisation ! Cette bou
sagesse Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre, aimer , m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu de joie
-même, Il t’y trouve ; tu vis en lui. S’il souffre, s’il pleure, s’il aime , C’est son Dieu qui le veut ainsi. De la plus no
dans le portrait que La Bruyère y trace de lui-même et qui nous fait aimer le philosophe. 41. L’existence très-malheureuse
n peuple a-t-il ou croit-il avoir plus d’esprit que ses ministres, il aime et applaudit Figaro. Quand Figaro se compare, lui
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ensuel ; car dans le goût physique, quoiqu’on finisse quelquefois par aimer les choses pour lesquelles on avait d’abord de la
r voyage. J’ai bien la mine de ne plus faire de vers. Je ne veux plus aimer que les vôtres3. Adieu, je vous aimerai toute ma
faire de vers. Je ne veux plus aimer que les vôtres3. Adieu, je vous aimerai toute ma vie. (Voltaire, Correspondance générale.
neiges détrempées de pluie qui couvrent le Brandebourg. Attendez-moi, aimez -moi, recevez-moi, consolez-moi, et ne me grondez
dans tous les lieux elles ont servi à me persécuter. Mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer
er. Mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société, dont tant d’hommes méchants corrompen
, dont tant d’hommes méchants corrompent les douceurs ; comme il faut aimer sa patrie, quelques injustices que l’on y essuie.
dans lequel vous laissez votre âme, rien ne vous guérira. Si je vous aimais moins, je vous plaisanterais sur votre paresse ;
aimais moins, je vous plaisanterais sur votre paresse ; mais je vous aime , et je vous gronde beaucoup. Cela posé, songez do
us vaudrait vingt volumes de Lettres philosophiques… Écrivez-moi, et aimez toute votre vie un homme vrai qui n’a jamais chan
ion. Je lui ai dit souvent : « Mon cher, vous n’êtes qu’un enfant qui aimez les babioles et rejetez l’essentiel. Vous faites
nt parfois dans ce qu’il prise, dans ce qu’il admire et rejette. Il a aimé la gloire, mais n’a point dédaigné la fortune. So
 ; envoyez-le-nous de panier en panier ; vous ferez une bonne œuvre J’ aime mieux élever un Pichon que servir un roi, fût-ce
core : « Vos fenêtres donnent donc à présent sur le Palais-Royal ; j’ aimerais mieux qu’elles donnassent sur la prairie et sur l
33 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
s mots suivants : fiacre, viande, premier, lumière, ciel, mien, lieu, aimions , loin, fouet, celui, etc. Les voyelles sont sépar
yllabes. 1     2     3  4       5    6    7  8     9     10 Se faire aimer , c’est être utile aux autres. Béranger. Huit Sy
’il ne peut compter dans la prononciation, comme dans vie, vue, joie, aimée , etc., ainsi le vers suivant est défectueux : La
nines : place, glace ; belles, nouvelles ; louent, jouent ; estimées, aimées  ; voient, croient. La rime est riche quand la con
ans avoir les mêmes lettres. Ex. : prix, esprits ; terre, solitaire ; aimé , consumé. Les rimes qui offrent les mêmes lettres
insi l’on ne peut faire rimer ville avec famille ; altier avec fier ; aimer avec mer ; couronne avec trône. Deux mots semblab
habitait. La Fontaine. La poésie admet de fortes ellipses : Je t’ aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? Racine.
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
lus, un noble patriotisme échauffait son âme. Favori de Louis XIV, il aimait le peuple comme Fénelon. On a même rapporté, mais
que1. (Extraits.) Pyrrhus vient de déclarer à Andromaque qu’il l’ aime avec passion ; que, si elle consent à lui donner
omaque, n’a pas craint de confier au fils d’Agamemnon, à Oreste qui l’ aime , le soin de la venger. Acte V, Scène i. H
t sans dessein, je cours dans ce palais : Ah ! ne puis-je savoir si j’ aime ou si je hais ? Le cruel ! de quel œil il m’a con
e, Porte jusqu’aux autels le souvenir de Troie : Incapable toujours d’ aimer et de haïr, Sans joie et sans murmure elle semble
vers ma rivale. Nous le verrions encor nous partager ses soins : Il m’ aimerait peut-être ; il le feindrait du moins. Adieu. Tu p
uand je l’ai servie, Elle me redemande et son sang et sa vie ! Elle l’ aime  ! et je suis un monstre furieux ! Je la vois pour
ux de La Harpe, qui lui a consacré un excellent éloge, de Geoffroy, d’ Aimé Martin et de M. Louandre, qui ont donné des éditi
35 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
de vivacité ; il a de la naïveté, de la grâce, de l’imagination ; il aime , sent et peint à merveille les beautés de la natu
on ne crève, Et pour ses factions qu’il n’ira point en Grève ; Car il aime la France, et ne souffrira point, Le bon seigneur
e ; Quant à son jugement, il est plus que parfait, Et l’immortalité n’ aime que ce qu’il fait. Par hasard disputant, si quelq
   C’est Dieu qui nous fait vivre,              C’est Dieu qu’il faut aimer . En vain pour satisfaire à nos lâches envies, No
rte entièrement sur Auguste l’intérêt d’abord attiré sur Cinna. 3º On aimerait que, la conjuration fût découverte par un autre m
t de fortune, aventurier inconnu, regardé comme le fils d’un pêcheur, aimé de deux reines, et, à la fin, devenant mari de l’
e justifier, Et sais bien les moyens de vous humilier.     Soit que j’ aime Carlos, soit que par simple estime Je rende à ses
e source plus belle. Aidez, ainsi que nous, ce peuple à s’abuser ; Il aime son erreur, daignez l’autoriser. À tant de beaux
et ne pas tailler Porus, son vaincu, en véritable héros cornélien qui aime mieux la gloire que la vie et qui devant son vain
 ; il sacrifie les concetti et les faux brillants qu’il avait d’abord aimés  ; il revient à la nature et apprend à rimer diffi
acher. Quel funeste artifice il me fallut chercher ! D’Achille, qui l’ aimait , j’empruntai le langage : J’écrivis en Argos70 po
                   Hé bien ! ma fille, embrassez votre père ; Il vous aime toujours. Iphigénie.                            
à me blesse, Car c’est, comme j’ai dit, à vous que je m’adresse. Je n’ aime point céans tous vos gens à latin, Et principalem
s a vus de très près, dans tous les détails de leur vie, et qu’il les aime . Et ce ne sont pas les animaux seuls qu’il aime.
eur vie, et qu’il les aime. Et ce ne sont pas les animaux seuls qu’il aime . Sa sensibilité s’étend jusqu’aux plantes, dont i
la saison « où les tièdes zéphyrs ont l’herbe rajeunie », quand tout aime et quand tout pullule dans le monde, « monstres m
l’horizon, Ils menaient leurs brebis92 loin de toutes approches. Malc aimait un ruisseau coulant entre les roches. Des cèdres
alarmes ; Et sans art nous louerions le succès de ses armes ! Dieu n’ aimerait -il plus à former des talents ? Les Romains et les
Homère est moins lu que Chapelle ; Et, si nous admirons Apelle, Nous aimons Téniers et Watteau. » C’est ainsi que s’exprimai
uel a droit de m’offenser ! Croyez que votre fils vous respecte, vous aime . Lycandre. Vous ! Prouvez-le-moi donc, et dans c
eu, où l’on cultivait les belles-lettres sans esprit départi, où l’on aimait la vérité plus que la satire et où l’on savait lo
té qui faisait le fond de sa nature, et qui était le remède auquel il aimait le plus à recourir dans ses continuelles maladies
ien : chacun rit, et j’en ris même encore. La critique a du bon, je l’ aime et je l’honore ; Le parterre éclairé juge des com
oger, ne rien croire que soi, Que son instinct ; bien savoir ce qu’on aime  ; Et, sans chercher des conseils superflus Prendr
conseils superflus Prendre l’état qui vous plaira le plus. — J’aurais aimé le métier de la guerre. — Qui vous retient ? Alle
nde Est si frivole, en tant d’erreurs abonde, Qu’il n’est permis d’en aimer le fracas Qu’à l’étourdi qui ne le connaît pas. A
 ? où fuir loin de moi-même ? Il faut du monde : on le condamne, on l’ aime , On ne peut vivre avec lui ni sans lui. Notre enn
e la seconde espèce, Qui des mortels font le mal ou le bien ? Comment aimer des gens qui n’aiment rien, Et qui, portés sur ce
Qui des mortels font le mal ou le bien ? Comment aimer des gens qui n’ aiment rien, Et qui, portés sur ces rapides sphères Que
ant qui ne te connaît pas ! Gresset (J.-B. Louis) (1709-1777) Aimez -vous la grâce, la délicatesse, toutes les coquett
ntieuses. Sedaine mourut le doyen des hommes de lettres, et non moins aimé qu’estimé. Il possédait toutes les qualités essen
s ou philosophiques. Il en a de légères, de tendres, de bachiques. Il aimait à varier autant que possible les sujets comme les
rs : c’est là surtout qu’on peut apprendre à connaître l’homme et à l’ aimer . Extrait d’Hamlet. Acte IV, scène III.
la campagne, parce qu’il y avait passé ses premières années, et qu’il aima toujours à vivre au milieu des paysans qu’il comb
, plutôt une bonne et grasse métairie. Oui ! oui ! dans ce canton : j’ aime ce pays-ci ; Et Justine, d’ailleurs, me plaît bea
r, insolent ni fier, Et me rappellerai ce que j’étais hier. Ma foi, j’ aime déjà ma ferme à la folie. Moi, gros fermier !… J’
toujours après boire, Étendu dans sa chaise et se chauffant les piés, Aime à dormir au bruit des vers psalmodiés. — Qui, moi
ge d’or si cher à vos doctes mémoires, Ces fleuves, ces vergers, Eden aimé des cieux Et du premier humain berceau délicieux 
st émoussé par l’âge, Avec plaisir encor je goûte ton breuvage. Que j’ aime à préparer ton nectar précieux ! Nul n’usurpe che
blent se conformer au deuil du monastère. Sous ces bois jaunissants j’ aime à m’ensevelir ; Couché sur un gazon qui commence
élé sans abus, Qui, peu jaloux d’un nom, d’une orgueilleuse mitre198, Aimé de son troupeau, ne veut point d’autre titre, Et,
ec quel saint transport tout ce peuple champêtre, Honorant ses aïeux, aimait à reconnaître La pierre ou le gazon qui cachait l
, Il cherchait, vers le soir, le repos, la retraite, Alors aux champs aimés du sage et du poète, Solitaire et rêveur, il alla
ire est d’être utile : heureux quand il a pu Montrer la vérité, faire aimer la vertu ! Ses regards, animés d’une flamme céles
nature et jouit de Dieu même. Il visite souvent les villageois qu’il aime , Et, chez ces bonnes gens, de le voir tout joyeux
uoi les adoucir ? En place de Brunon, si j’en trouvais une autre… — L’ aimerions -nous autant que nous aimions la nôtre ? Pour oubl
runon, si j’en trouvais une autre… — L’aimerions-nous autant que nous aimions la nôtre ? Pour oublier Brunon, il faudrait bien
On pleurerait ailleurs quand vous séchez nos larmes ! Vous êtes tant aimé  ! prévenez leurs alarmes… Mais comment retourner 
tableau charmant copié d’après la Mère de famille de Greuze : Que j’ aime à contempler cette mère adorée, De rejetons charm
geur imprudent, j’ai mérité mon sort.         « Brise-toi, lyre tant aimée  ! Tu ne survivras point à mon dernier sommeil ;  
toi ! sommeil ! de ma paupière Écarte tes pesants pavots ! Phébé ! j’ aime mieux ta lumière Que tous les charmes du repos.
rrents, À grand bruit, sous mes pieds, briser leurs flots errants ! J’ aimais à contempler ces longs amphithéâtres De collines,
e ce moment suprême, La mère est seule enfin près de l’enfant qu’elle aime . Elle s’enferme alors sous les obscurs rideaux, É
a fille ! Non, tu vivras pour moi ; Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’ aime trop, tu ne peux pas mourir. Je ne sais quelle vo
er d’universelles sympathies, et lui gagner même ses rivaux. Béranger aimait beaucoup son caractère et appréciait son talent :
ui avait beaucoup hanté le bas peuple et qui s’abaissait à ses goûts, aimait d’instinct la chanson libertine et polissonne. « 
. Mais ne l’a-t-il pas en même temps un peu dénaturé ? Quelquefois on aimerait mieux une vraie chanson qu’une ode, et Désaugiers
puis répandre, Qui n’a pas le temps de serrer La main qu’en passant j’ aime à tendre.         Toujours, etc. Seul, au pied d
de Nantes. Ce personnage, alors directeur général des droits réunis, aimait à se délasser des fatigues de l’administration pa
rançois de Paule.                         L’est-on quand on n’est pas aimé  ? (En l’entraînant.) Ah ! viens. Louis, qui le
répandre, Quelques-unes du moins arroseront… ma cendre… Ah ! je vous aime encor… J’expire. Procida.                       
rs de ma moisson mûre, De vos épis un autre est roi ; Tilleuls dont j’ aimais le murmure, Vous n’aurez plus d’ombre pour moi. T
t semée Du haut de leurs rameaux tremblants, Je suivais quelque trace aimée , Empreinte sur ses flocons blancs. Adieu, flots,
jours. Adieu, chers témoins de ma peine, Forêt, jardins, flots que j’ aimais  ! Adieu, ma fraîche Madeleine ! Madeleine, adieu
t il est sans diadème, Qu’il gémit, qu’il est seul, que personne ne l’ aime . » Elle ne pourra plus goûter les joies du parad
age est dans ma voix, l’éclair est sur ma bouche ; « Aussi, loin de m’ aimer , voilà qu’ils tremblent tous, « Et quand j’ouvre
notre sang et notre chair à nous-mêmes, qui sentent, qui pensent, qui aiment , qui chantent comme nous pensons, comme nous chan
ent, qui chantent comme nous pensons, comme nous chantons, comme nous aimons , nous, hommes des nouveaux jours 235 . » Il s’ép
une des ombres héroïques, amoureuses, plaintives, qui combattent, qui aiment , qui pleurent ou qui chantent sur la harpe, dans
on et sa patrie, devrait être supérieur à tout regret, et celle qu’il aimait , loin de l’accuser et de se jeter par désespoir d
souffle une lampe à l’approche du jour, À l’ombre des autels qu’elle aimait à toute heure, Je lui creusai moi-même une étroit
i, bonté, beauté suprême, Je te cherche partout, j’aspire à toi, je t’ aime  ! Mon âme est un rayon de lumière et d’amour, Qui
e de remonter à sa source enflammée. Je respire, je sens, je pense, j’ aime en toi ! Ce monde qui te cache est transparent po
eule patrie est, pour l’œil d’une mère, Aux lieux où lui sourit, où l’ aima son époux, Où son doux premier-né grandit sur ses
e, dont la force un moment ranimée Empruntait de la vie à cette terre aimée , Parcourant du regard et le ciel et les lieux, Vo
premier toit, semblent faire partie, Que l’on a toujours vus, connus, aimés , touchés, Cette première couche où Dieu nous a co
s’enfermer désormais dans la négation. Il voit encore la nature, il l’ aime  ; mais elle devient pour lui un mystère profond,
se, des fous et des laquais pleins de nobles et royaux sentiments. Il aime à combiner laborieusement tout ce qui est antithè
ême, Elle est bonne. Dieu le permet, Dieu le veut ; mais surtout elle aime Le pauvre que Jésus aimait ! Toujours sereine et
le permet, Dieu le veut ; mais surtout elle aime Le pauvre que Jésus aimait  ! Toujours sereine et pacifique, Elle offre à l’
ère258, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard259 qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa hau
Vivre, sachez-le bien, n’est ni voir ni savoir ; C’est sentir, c’est aimer  ; aimer, c’est là tout vivre ; Le reste semble pe
sachez-le bien, n’est ni voir ni savoir ; C’est sentir, c’est aimer ; aimer , c’est là tout vivre ; Le reste semble peu pour q
i lit à ce livre. Ô vous dont le cœur pur, dans l’ombre s’échauffant, Aime ardemment un père, un époux, un enfant, Une tante
deuil, Près d’un berceau vermeil ou sur un noir cercueil, Et comme on aime Dieu, même alors qu’il châtie, Et comme la prière
st si mûre, où le ciel est si bleu ; C’est plutôt, jusqu’ici, d’avoir aimé trop peu ! À M. Auguste le Prévost. (Les Cons
e est pour nous le jour du souvenir ; Car, dans la tendre enfance, on aime à voir venir, Après les soins comptés de l’exacte
un cercueil. Elle me parlait donc et de mon père et d’elle ; Et ce qu’ aimait surtout sa mémoire fidèle, C’était de me conter l
quiète, immobile pourtant, Éterniser peut-être un rêve d’un instant ; Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ; Écoute
nt à ces choses-là, je suis un réformé. Je n’ai plus de système, et j’ aime mieux mes aises ; Mais j’ai toujours trouvé honte
faut s’y conformer. Dupré. Je m’y conforme, soit ; mais je ne puis l’ aimer . L’Ambitieux. (Les deux Gendres, acte III, sc
l’état latent. Mais peu à peu l’auteur apprend à voir, à connaître, à aimer l’auteur de la nature ; il s’élève des régions ob
sanctuaires ; On chasse des vallons ses hôtes merveilleux, Les dieux aimaient des bois les temples séculaires, La hache a fait
iriles, De fierté dans mon cœur, de sève dans mes vers ? Par vous, j’ aime à braver ce que mon siècle loue, Et ses lâches gr
Car le jardinier invisible Nous cultive au désert pour lui. Il nous aime , il nous connaît toutes, Et, malgré son amour jal
vertu guerrière, Ou de chanter la gloire en face du trépas ! La Muse aime à planer sur les champs du carnage, À fouler sous
st loin de tant d’audace ;         Fuyant la guerre et les combats, J’ aime mieux, sur les pas de Virgile ou d’Horace, Dans q
bur, comme eux cachant ma trace,         Égarer mollement mes pas. J’ aime mieux du penchant des collines prochaines Entendr
mpides fontaines Les flots assoupissants murmurer sous les fleurs. J’ aime mieux, dans ces bois où l’oiseau seul m’écoute, C
forêts. Un grave écolier. Monsieur l’écolier sérieux, Vous m’ aimez encor, je l’espère ? Levez un moment vos grands y
e une âme. Avant de savoir l’allemand, La physique et le latin même, Aimez  ! c’est le commencement. Aimez sans honte et vail
lemand, La physique et le latin même, Aimez ! c’est le commencement. Aimez sans honte et vaillamment, Aimez tous ceux qu’il
ême, Aimez ! c’est le commencement. Aimez sans honte et vaillamment, Aimez tous ceux qu’il faut qu’on aime. Mais il est trop
nt. Aimez sans honte et vaillamment, Aimez tous ceux qu’il faut qu’on aime . Mais il est trop peu généreux D’aimer tout bas
mez tous ceux qu’il faut qu’on aime. Mais il est trop peu généreux D’ aimer tout bas et bouche close. À ceux que l’on veut re
édaignait, si ce n’est pour traduire la Divine Comédie du Dante. Il n’ aimait que la poésie, et lui portait une sorte de culte.
eu pour poétique que d’épurer les cœurs et de consoler les âmes. Il a aimé ardemment sa patrie, ses aspirations étaient idéa
ites-nous si vous êtes des morts. Hélas ! dans tous les temps ils ont aimé ces bords. Autrefois, un esprit venait, d’une voi
es rivages ! Partout l’âme y respire un parfum des vieux âges. « Vous aimez la Bretagne, et moi, je l’aime aussi. Le lointain
pire un parfum des vieux âges. « Vous aimez la Bretagne, et moi, je l’ aime aussi. Le lointain souvenir ne s’est point obscur
36 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
avait si bien exprimé dans quelques-uns de ses meilleurs vers : Je n’ aime point les Vers qui rampent sur la terre, Ny ces v
erre ronde : Car seulement au cœur on se prenoit. Et si par cas80 à s’ aimer on venoit, Sçavez-vous bien comme on s’entretenoi
eculez et déserts, Tantost par les taillis, verte maison des cerfs. J’ aimois le cours suivy d’une longue riviere, Et voir onde
ne D’un prince ou d’un grand Roy la faveur incertaine ; Quant à moy j’ aime mieux ne manger que du pain Et boire d’un ruissea
on père Je fus souventes-fois207 retansé de mon pere Voyant que j’ aimois trop les deux filles d’Homere208 Et les enfans20
es (1556), détonnent dans les sujets élevés. C’est un fin artiste qui aime tout ce qui brille et chatoie dans les œuvres de
e saphir, la turquoise ; ht pierre aqueuse est une nymphe, Iris a été aimée d’Opale. Nul, ce semble, ne représente mieux, dan
tique et littéraire, et la nature. Théophile Gautier, de nos jours, a aimé à dessiner dans ses romans les châteaux du temps
Dieu vous donc Le beau don de la paix, chacun de vous s’adone291 A l’ aimer et garder. Qui premier l’enfreindra, Qu’il tombe
t taire, Parler à propos il ne sçait. N’a point d’amy, qui par trop s’ aime  ; Qui sert autruy, se sert soy-mesme ; Plaisir re
ux de voir, Alors qu’un tel dessein je pourray concevoir. Non, non, j’ aime bien mieux courir mesme fortune, Que trainer plus
r leurs medits mes mœurs je façonné395.     Di, que je fus d’ailleurs aimé de tout le monde, D’un cœur ouvert et franc, de c
ut le monde, D’un cœur ouvert et franc, de conscience ronde, Et que j’ aime chacun, mais, sur tous, ces esprits Que la douceu
. (Satyres françoises.) À son fils445 ……………………………………………… Aime Dieu, cependant, et marchant en sa crainte, Garde
e : Et en fuyant, batus et désarmés, Boiriés de l’eau que si peu vous aimes . Gardés vous donc d’entrer en ceste terre : Ainsi
L’ambroisie et nectar font des dieux les delices, Et le procés friand aime fort les espices510 ; — Apollon est à craindre, a
ard, malgré les nobles aspirations qu’il exprimait en beaux vers : J’ aime mieux en soucis et pensers élevés Estre un aigle
ennemy ne peut assez te craindre, Ny ton sujet loyal ne peut assez t’ aimer … Croissez en ceste gloire : ô l’honneur des bons
de Sainte-Marthe, le jeune et vieil ami de Vauquelin ; Pibrac, qui a aimé et chanté la bonne campagne comme la bonne morale
et et Pibrac, a chanté la vie rustique du gentilhomme campagnard et a aimé les champs ailleurs que dans les vers d’Horace qu
difference d’un poinct ; Car à bon droict elle a esté blasmée De trop aimer , et vous de n’aimer poinct. (François Ier).
ct ; Car à bon droict elle a esté blasmée De trop aimer, et vous de n’ aimer poinct. (François Ier). Vers à un crucifix
re N’esperoit imprimer ses outrages sur moy. Dieu, qui de ceux qu’il aime est la garde751 éternelle, Me tesmoignant contre
mes vers ont eu du nom assez Dans le siecle où nous sommes ; Il faut aimer nostre aise, et, pour vivre contens, Acquerir par
ez mieux à vous mesnager. Quel charme a pour vous le danger, Que vous aimiez tarit à le suivre ? Si vous aviez dans les combat
lement, Et pour les figures de pierre Qui feront vostre monument790… Aimez , Seigneur, aimez à vivre ; Et faites que de vos b
es figures de pierre Qui feront vostre monument790… Aimez, Seigneur, aimez à vivre ; Et faites que de vos beaux jours Le lon
rat d’un époux infidèle. Héritier d’une flamme envers moi criminelle, Aime mon ennemie et péris comme lui. Pour la faire tom
agir par de plus justes causes A produit des effets plus doux et plus aimés . J’ai fait, à votre exemple, ici des créatures, M
d’en dire Qu’il avoit su bien lire Et bien étudier. Mais, au lieu d’ aimer Dieu, d’agir pour son service, L’éclat d’un vain
français, I, 34.) Corneille sur lui-même, en 1636 Nous nous aimons un peu, c’est notre foible à tous ; Le prix que n
op oublié) l’avaient, en dépit des pastorales de mode et de commande, aimée sincèrement et naïvement, il est resté le seul qu
ncèrement et naïvement, il est resté le seul qui ait su nous la faire aimer avant J.-J. Rousseau. Quand il tenait encore à l’
sous les pas. Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j’ aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et d
uis porte ses pas, Tâchez de l’adoucir, fléchissez son courage866. Il aime ses sujets, il est juste, il est sage : Du titre
il faut vivre Instruit mieux à mon gré que ne fait aucun livre. Elle aime à dépenser en habits, linge et nœuds : Que voulez
ailleurs. Je consens que sans moi ses destins soient meilleurs, Et j’ aime mieux la voir sous un autre hyménée, Que si contr
secours sont offerts, Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on aime  : L’effort en est barbare aux yeux de l’univers,
cent préceptes divers, Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on aime  ; L’effort en est barbare aux yeux de l’univers,
re (Épît. VII) ; la mélancolie même, quand il ne peut oublier qu’il a aimé Sylvie (chanson). Il a une fois le malheur d’être
e au sonnet ; d’y mettre un mot mal sonnant à l’adresse du Tasse, qui aime trop le clinquant, et une épigramme contre Cornei
e, qui aime trop le clinquant, et une épigramme contre Corneille, qui aime trop Lucain. Mais il n’a pas admiré médiocrement
mon gré le Corneille est joli944 quelquefois. En vérité, pour moi, j’ aime le beau françois945. Je ne sais pas pourquoi l’on
auteurs de ce temps sert encore de modèle. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clart
ontempler Sylvie Ces tranquilles momens si doucement perdus. Que je l’ aimois alors ! que je la trouvois belle ! Mon cœur, vous
vous soupirez au nom de l’infidèle : Avez-vous oublié que vous ne l’ aimez plus ? C’est ici que souveut, errant dans les pra
es plus chéries Lui faisoit des présens si tendrement reçus. Que je l’ aimois alors ! etc.969. Racine (1639-1699) Not
a sa fin en 1699. Louis XIV l’admirait et le goûtait ; il admirait et aimait Louis XIV. Un mémoire qui touchait à ses intérêts
s entretiens tant analysé le cœur et ses passions, où l’on avait tant aimé et tant parle de l’amour en prose et en vers ? N’
r et de dire en vous-même : « Partout en ce moment, on me bénit, on m’ aime  : On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer 
le faut. ATALIDE.                 Quoi ! ce prince aimable… qui vous aime , Verra finir ses jours qu’il vous a destinés ! RO
de soins, d’ardeurs extrêmes, Tu ne saurois jamais prononcer que tu m’ aimes  ! Mais dans quel souvenir me laisse-je égarer ? T
urs, Ce fut sur ce charmant rivage Que sa fille volage Me promit de m’ aimer toujours. Le Zéphyr fut témoin, l’onde fut attent
rdeur qui m’embrase, À vos seules bontés je veux avoir recours : Je n’ aimerai que vous ; m’aimeriez-vous toujours ? Mon cœur, d
À vos seules bontés je veux avoir recours : Je n’aimerai que vous ; m’ aimeriez -vous toujours ? Mon cœur, dans les transports de
e sa fureur extrême, N’est point si malheureux, puisque enfin il vous aime . HECTOR, à part. Notre bourse est à fond, et par
1632 la troisième édition de ses œuvres. « … Pour moy, je me picque d’ aimer jusques en la prison et dans le sépulcre. J’en ay
igneur, elle vient vous présenter ses respects… On (le poète) a mieux aimé ne pas être si précisément véritable en traçant s
rites, Espère tout et n’appréhende rien. Mon âme, repens-toy d’avoir aimé le monde ; Et de mes yeux fais la source d’une on
roix1013 ! (Maynard) Godeau Soleil de Provence Que j’ aime à voir le ciel qui rit d’un feu si pur, Qui sans
Les plus beaux vers pour vous n’eurent jamais d’appas ; Vous ne les aimez point, ni ceux qui les débitent. On le dit, monse
t. On le dit, monseigneur, mais je ne le crois pas, Car les vers sont aimés de ceux qui les méritent. II Voyant la sp
a soin des pasteurs, Et Pan me peut venger de toutes vos rigueurs. Il aime , je le sais, il aime ma musette ; De mes rustique
Et Pan me peut venger de toutes vos rigueurs. Il aime, je le sais, il aime ma musette ; De mes rustiques airs aucun il ne re
es stratagèmes De l’instinct qui nous guide tous ; Mortels, nous nous aimons nous-mêmes, Et nous n’aimons rien que pour nous.
qui nous guide tous ; Mortels, nous nous aimons nous-mêmes, Et nous n’ aimons rien que pour nous. De quelque vertu qu’on se piq
font nommer L’amour, les délices des hommes, Vous flattez-vous de les aimer  ? Des heureux qu’il vous plaît de faire Vous atte
e âme héroïque, Toute vouée à la vertu. Ce n’est point la vertu qu’il aime  ; Mais son cœur ivre de lui-même Voudroit usurper
Mon cœur, de soins divers sans cesse combattu, Ennemi du forfait sans aimer la vertu1065, D’un amour malheureux déplorable vi
n de l’être tout-puissant. « Il en fait un partage à ses enfans qu’il aime . « Nous sommes ses enfans, des ombres de lui-même
es immortelles ; « Ferme en tes sentimens, et simple dans ton cœur, «  Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur. « Fuis les e
oger, ne rien croire que soi, Que son instinct ; bien savoir ce qu’on aime  ; Et, sans chercher des conseils superflus, Prend
onseils superflus, Prendre l’état qui vous plaira le plus. — J’aurais aimé le métier de la guerre. — Qui vous retient ? alle
nne ; Mais ces éloges qu’on leur donne Sont trop souvent désavoués. J’ aime peu la louange, et je vous la pardonne ; Je la ch
vais suivi la trace où m’ont conduit vos pas, Si je vous imitai, si j’ aimai ma patrie, (Il se jette à genoux.) D’un remords a
es morts, Eut un regard de vous pour prix de ses remords ; Que vous l’ aimiez encore, et que, malgré son crime, Votre fils dans
e vertu m’accable, et son charme m’attire. Honteux d’être vengé, je t’ aime et je t’admire. (Il se jette à ses pieds.) ALZIRE
dehors ; Je suis franc. LE COMTE.                      Quant à moi, j’ aime la politesse. LISIMON. Moi, je ne l’aime point, c
              Quant à moi, j’aime la politesse. LISIMON. Moi, je ne l’ aime point, car c’est une traîtresse Qui fait dire sou
faut choisir, Point chassés, mais priés de ne plus revenir. Comment n’ aimez -vous pas un commerce plus stable ? Avec tout votr
, dont on fait tant de cas, Ne vaut pas les plaisirs des gens qu’on n’ aime pas : Être cité, mêlé dans toutes les querelles,
e détesté ? VALÈRE. Je vois tout le contraire : on le recherche, on l’ aime  : Je voudrois que chacun me détestât de même : On
aisirs, des goûts, des sentimens, Une société peu nombreuse, et qui s’ aime , Où vous pensez tout haut, où vous êtes vous-même
sauvage et couvert, Oui, comme toi, je crains la foule ; Comme toi, j’ aime le désert. Ruisseau, sur ma peine passée Fais ro
e et le bois qui frissonne Et le cri plaintif du vanneau1151 ! Que j’ aime cette église antique, Ces murs que la flamme a co
…………………………………………………………… Parlerai-je d’Iris ? Chacun la prône et l’ aime  ; (C’est un cœur, mais un cœur… c’est l’humanité
ement j’arrive Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j’ aimois , et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des
nons blessons le grand homme ; Mort, nous tombons à ses genoux : On n’ aime que la gloire absente ; La mémoire est reconnoiss
Pourquoi, sans l’écouter, applaudis-tu Clitandre ? — C’est que j’ aime bien mieux l’applaudir que l’entendre. (I, 97.)
ceindre ses bords ; Soit que son vaste sein se gonflât de colère ! J’ aimois à voir le flot, d’abord ride légère, De loin blan
la mousse du rocher, Dans une touffe épaisse elle va se cacher. Elle aime aussi chanter à la moisson nouvelle, Suivre les m
s pas ses anneaux lumineux. Féconde immensité, les esprits magnanimes Aiment à se plonger dans tes vivants abîmes, Abîmes de c
prophète éloquent, aveugle harmonieux, « Convive du nectar, disciple aimé des dieux ; « Des jeux, tous les cinq ans, rendro
délicieux mûris sur leurs coteaux. La Provence odorante et de Zéphyre aimée Respire sur les mers une haleine embaumée, Au bor
je te dirois : Préviens ma dernière heure, Hâte-toi, que je meure : J’ aime mieux n’être pas, que de vivre avili. Mais, si d
tant, au contraire, Qu’on me voit sur mes pas revenir tout exprès : J’ aime bien mieux changer auparavant qu’après. C’est que
esseur de Delille à l’Académie. Faut-il rappeler Ricard et sa Sphère, Aimé Martin et ses Lettres à Sophie sur la Physique, l
omenade. Élégie Roule avec majesté tes ondes fugitives, Seine ; j’ aime à rêver sur tes paisibles rives, En laissant comm
meilleures. La Chute des Feuilles est classique ; l’Anniversaire tait aimer le fils dans le poète. L’anniversaire. Élégie
ourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans : « Bois que j’ aime  ! adieu…, je succombe ; Votre deuil me prédit mon
tranger ; Se retirer dans sa coquille Au signal du moindre danger ; S’ aimer d’une amitié sans bornes ; De soi seul emplir sa
Parmi tous ces débris, où j’ai souvent erré, Où j’ai joué, souffert, aimé , rêvé, pleuré, Mon heureuse jeunesse, en vingt li
teur.) Un corsaire Lord Derby, Godwin.   GODWIN. Moi ! je n’ aime personne… excepté vous, milord. LORD DERBY, en ri
te. Mais qui m’a fait mon sort ? Personne. Craint de tous, Qui peut m’ aimer  ? Personne, Or, j’en appelle à vous, N’ai-je pas
vous, N’ai-je pas cent raisons, dont la moindre est fort bonne, De n’ aimer , n’estimer et n’épargner personne ? Toujours vous
laît à mes regards. Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire ; J’ aime à revoir encor pour la dernière fois Ce soleil pâ
tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire, Tout dise : ils ont aimé  ! (Ibid., XIII.) Hymne de la nature à Dieu
vivons-nous, si ce n’est pour mourir ? Pourquoi pour la justice ai-je aimé de souffrir ? Pourquoi dans cette mort qu’on appe
En esclave attentif, ils m’appellent, j’y cours ! Et vous, si vous m’ aimez , comme aux plus belles fêtes, Amis, faites rouler
upie, Ployée, et les genoux aux dents ! Encor si ce banni n’eût rien aimé sur terre !.. —  Mais les cœurs de lion sont les
terre !.. —  Mais les cœurs de lion sont les vrais cœurs de père. Il aimait son fils, ce vainqueur ! Deux choses lui restaien
………………………… Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours, Je vous aime , et vous, lierre au seuil des antres sourds, Ravi
rentre en moi-même, Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’ aime  ! Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît, A
Car ils venaient, hélas ! d’y voir plus que mon àme. Aussi, loin de m’ aimer , voilà qu’ils tremblent tous, Et, quand j’ouvre l
3 chants, chant IL — Calmann Lévy, éditeur.) Le cor I J’ aime le son du cor, le soir, au fond des bois, Soit qu
talie à la main, avec une pétulance audacieuse et fantasque, Aimant, aimé de tous, ouvert comme une fleur. Ce fut une pre
divinités et d’allégories dont la poésie antique animait celle qu’il aime à appeler « l’immortelle nature ». Tout en imitan
jeune, heureux, partout le bienvenu ? Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie, Si tu n’avais pleuré, quel cas en ferais-
cœur viderais-tu ton verre, Si tu n’avais senti le prix de la gaîté ? Aimerais -tu les fleurs, les prés et la verdure, Les sonnet
t bien cuit. Grâce à Dieu, nos auteurs ont changé de méthode, Et nous aimons bien mieux quelque drame à la mode Où l’intrigue,
de l’art humain à ceux des œuvres de la nature. Comme Victor Hugo, il aime les « vitraux diaprés », les dentelures des toits
ourses poétiques, Je m’arrête surtout aux vieux châteaux gothiques. J’ aime leurs toits d’ardoise aux reflets bleus et gris,
resques, la chapelle, Dont la cloche qui tinte à la prière appelle. J’ aime leurs murs verdis, par l’eau du ciel lavés, Leurs
tu pris sa chevelure, Tu montas botté sur son dos. Alors, comme elle aimait les rumeurs de la guerre, La poudre et les tambou
rs Dieu retourner avec toi. LA NATURE. Ô mon enfant chéri ! toi qui m’ aimes encore, Et devines en moi ce que la foule ignore 
rds des flots, Sauterait par-dessus sans mouiller ses grelots. Mais j’ aime la Voulzie et ses bois noirs de mûres, Et dans so
ô ma Voulzie ! et même, Triste, j’ai tant besoin d’un confident qui m’ aime , Me parle avec douceur et me trompe, qu’avant De
ansfigurations poétiques et mystiques risque un peu de gâter ce qu’il aime tant, et de donner un air d’apprêt à la nature, e
ches désolées ! Horizons infinis des grèves isolées ! Solitudes qu’il aime , où ses pas sont gravés, Oh ! dites s’il pleura,
ndamné ? Sur tes plus beaux enfants j’ai frappé sans relâche, Et je t’ aime pourtant, forêt où je suis né ! « Ton ombre est m
a voix des villes, Elle m’arrive en bruits douloureux et discords ; J’ aime mieux écouter ces feuillages mobiles D’où pleut u
eté qui par moi vous profane, Saints temples des forêts, arbres que j’ aime en vain ! Pour mes fils allâmes dans ma pauvre ca
eux ou tristes ou méchants, Jeune homme aux blanches mains, qui crois aimer les [champs ! Quel noir démon t’invite à ces pens
ale, Ouvraient sous les sapins la fosse nuptiale1487. Le clocher tant aimé sonnait son dernier glas. Nous montions ; sous no
des glaciers Pour fuir votre esclavage et vos penchants grossiers. J’ aime ce large azur, ces cimes toujours blanches, Où se
, J’ai pris dans ces déserts que l’on m’invite à fuir Et la vigueur d’ aimer et celle de haïr. Par eux, par le contact de leur
ntre, reçoit vite les échos d’Alger. Autran, enfant de la Révolution, aime à voir le soldat dans le paysan : Frère de Jeann
me gonflent le sein ! — Et toi, mon compagnon, toi, l’écrivain que j’ aime , Jean-Jacques ! bien souvent tu l’as connu, toi-m
uteur. Celui qui n’a pas su haïr la servitude, Celui-là ne peut pas t’ aimer , ô solitude ! (Ibid.,II, 1 et 2. — Calmann Lévy
e la Bergerette, reçoit aide et protection d’Apollon, et cite l’Art d’ aimer d’Ovide. – À toute cette fantasmagorie je préfère
onsard adresse la seconde ode du livre II : C’est toy qui fais que j’ aime les fontaines, Tout esloigné du vulgaire ignorant
t, dit-il d’Apollon, C’est grand cas que ce Dieu qui dès l’enfance l’ aime Affranchit du trépas Ses divines chansons, et que
Thèbe a vos deux fils offre un trône en partage ; Vous suivre et vous aimer , voilà mon héritage. 347. Le prince de Grèce l
ée, tous soupirent après la campagne. C’est la muse universelle. On l’ aime et on la chante par imitation de l’antiquité et p
nir de ce vers quand il dit (Ép., VII) : Ô fortuné séjour ! ô champs aimés des doux ! Que, pour jamais foulant vos prés déli
ajouté comme Lamartine : Mais la nature est là qui t’invite et qui t’ aime  ; Plonge-toi dans le sein qu’elle t’ouvre toujour
Encore quelques grands, afin de faire voir, De Mœcene rivaux, qu’ils aiment le sçavoir, Nous voyent de bon œil, et tenant une
le, Que c’est pour en mourir : ha ! ma foy, je voy bien Que vous ne m’ aimez plus, vous ne me donnez rien. Mais on lit à leurs
te dans la Seine ; des bergers et des bergères dont chacun et chacune aime qui ne l’aime pas : des parents qui traversent, à
ne ; des bergers et des bergères dont chacun et chacune aime qui ne l’ aime pas : des parents qui traversent, à plaisir, ces
n pour une jeune princesse élevée à la cour de son père : il la croit aimée du duc de Courlande, premier ministre de son père
mari, prisonnier des Parthes, elle le tue au retour, pour le punir d’ aimer la sœur du roi des Parthes, Rodogune, qu’il a ram
conserver l’autorité. Elle a deux fils jumeaux qui, après leur père, aiment Rodogune. Elle promet le trône à celui des deux q
un conseil auquel assiste également Carlos, cavalier inconnu, qu’elle aime en secret — Carlos sera reconnu, à la fin de la p
en faisant épouser Psyché par un monstre. Mais l’Amour vit Psyché, l’ aima et fit prononcer par l’oracle qu’elle devait être
rmer son ennui, N’est-ce pas se haïr, pour acquérir la gloire De bien aimer autrui ? La gloire ! Encore Sénèque. De même La
ascendant impérieux d’Agrippine, sa mère, il fait enlever Junie qu’il aime , et arrêter Britannicus qui l’aime et qu’elle aim
mère, il fait enlever Junie qu’il aime, et arrêter Britannicus qui l’ aime et qu’elle aime : Agrippine, sentant son fils lui
nlever Junie qu’il aime, et arrêter Britannicus qui l’aime et qu’elle aime  : Agrippine, sentant son fils lui échapper, avait
oileau en signalait aussi dans une autre de ses victimes, Scudéry. Il aimait à citer le début du VIIe chant d’Alaric : Il n’e
om d’Isménie, à la cour de son beau-père, qui veut l’épouser, qu’elle aime son beau-frère Arsame qui l’aime, et que Rhadamis
au-père, qui veut l’épouser, qu’elle aime son beau-frère Arsame qui l’ aime , et que Rhadamiste est réputé mort. — Au second a
trois hommes, dont l’un se croit le droit de l’épouser, l’autre de l’ aimer , et dont le dernier venu a, sans que les autres l
n des droits sur les grains, etc. « Il n’y a que M. Turgot et moi qui aimions le peuple », disait Louis XVI. Il vécut dès lors
e ? où fuir loin de moi-même ? Il faut du monde, on le condamne, on l’ aime , On ne peut vivre avec lui ni sans lui : Notre en
à suivre : Tu gardas les troupeaux, mais c’était ceux d’un roi. Je n’ aime les moutons que quand ils sont à moi. L’arbre qu’
parle, ou que l’auteur se taise ; Ne célébrons jamais que ce que nous aimons  ; En fait de sentiment l’art n’a rien qui nous pl
ntèze, roi d’une partie du Potoze, la main de sa fille Alzire. Alzire aimait et aime encore Zamore, roi d’une autre partie du
d’une partie du Potoze, la main de sa fille Alzire. Alzire aimait et aime encore Zamore, roi d’une autre partie du Potoze.
ais Damis s’était déjà sacrifié généreusement à Dorante, qu’il savait aimé , pendant que celui-ci le faisait siffler. Il se r
1135. Le méchant n’est ni estimé, ni respecté, ni homme d’esprit, ni aimé , ni craint, ni heureux, ni homme de probité. — C’
connois qu’un seul, c’est de ne pas régner. Ce n’est pas à demi qu’on aime un diadème. Songe à Duncan, Macbeth : je suis enc
II, 3.) que trop d’amis est inutile : Un seul suffit quand il nous aime  : (Le Lièvre, ses Amis et les deux Chevreuils,
ffon. 1185. Le Brun a mis en épigramme le mot de M. de Thiard : « J’ aime beaucoup les Bergeries de M. de Florian, mais j’y
tre, « le poète des champs », comme il l’a dit. C’est un leurre. S’il aimait la campagne, c’était à la condition d’y savourer
e café, d’y trouver des cartes et un billard (c’est du moins ce qu’il aime à y décrire), et surtout grande compagnie pour ca
ser ou lire ses vers ; il était maître passé dans ces deux arts. Il n’ aimait pas la solitude : Ce qu’un bois m’inspire, Je ve
rtu, défenseur du génie. Convaincu seulement du crime détesté D’avoir aimé , servi, chanté la liberté 1282. Bernardin de S
ion et de son âme : La Mer et les Bois. Tancarville, 1817. Jeune, j’ aimais les bois. Sous leurs vertes ramures Qui des flots
s silencieux des bois qui les parfument. Ô vieux rochers déserts où j’ aimais à rêver ! Étang silencieux que l’hirondelle effle
écoles. Dans Britannicus (II, 2), Néron dit de Junie à Narcisse : J’ aimois jusqu’à ses pleurs que je faisois couler. Dans l
pusc., XXVIII.) Je prendrai par la main les deux petits enfants : J’ aime les bois où sont les chevreuils et les faons, Où
ce que l’âge « sans pitié » le torture (Lég. des siècles, I, 13), qui aime la mauvaise herbe et la vilaine bête parce qu’on
e ! Ô mes Muses, c’est vous, vous, mon premier amour, Vous qui m’avez aime dès que j’ai vu le jour. Leurs bras, à mon bercea
aix. Par vous, Muses, par vous, franchissant les collines, Soit que j’ aime l’aspect des campagnes sabines, Soit Catile ou Fa
s l’urne des fontaines ces fantasmagories me laissent froid : encore aimé -je mieux l’indignation de Ronsard contre les bûch
pesât encore l’anathème d’Horace : Illi robur… , quand Autran, qui l’ aimait comme une patrie, l’embrassa tout entière dans se
ne Plus d’argent qu’ils n’en ont coûté. S’il me fallait les vendre, J’ aimerais mieux me pendre ; J’aime Jeanne ma femme ; eh bie
ont coûté. S’il me fallait les vendre, J’aimerais mieux me pendre ; J’ aime Jeanne ma femme ; eh bien, j’aimerais, mieux La v
dre, J’aimerais mieux me pendre ; J’aime Jeanne ma femme ; eh bien, j’ aimerais , mieux La voir mourir que voir mourir mes bœufs.
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
ndu un bien triste service au monde en le désabusant de tout ce qu’il aimait , s’il ne lui avait pas proposé quelque chose de p
lui avait pas proposé quelque chose de plus grand et de plus solide à aimer  ! Rendez-moi le soleil de la Grèce, les jeux, les
i tous choisis un à un, rassemblés à la sueur de mon front, et je les aime tant ! Il me semble que, par un si long et si dou
mmes pas encore assez reconnaissants envers leur mémoire. Il faut les aimer , avoir leur image dans le cœur comme on a leurs n
n’est pas commun. N’arrive pas qui le veut à un savoir profond ; mais aimer les lettres, c’est encore être de la grande famil
s pour eux un meuble de luxe, une vaine décoration d’appartement. Ils aimaient les beaux livres, mais ils les aimaient pour les
décoration d’appartement. Ils aimaient les beaux livres, mais ils les aimaient pour les lire ; ils en paraient leurs esprits, il
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
e manque jamais d’amis, quand on peut payer l’amitié de ceux qui nous aiment . Enfin la vanité. Des amis qui nous font honorer
mpense intérieure de la vertu ; elle seule immortalise ceux qui l’ont aimée , illustre les chaînes de ceux qui souffrent pour
semble qu’il devrait suffire qu’elle se montrât à nous pour se faire aimer , et qu’elle nous montrât à nous-mêmes, pour nous
ée ainsi par Sénèque : « La gloire suit la vertu comme son ombre. » J’ aime mieux l’emploi que Massillon fait ici de cette im
he que font les hommes des plaisirs, du jeu, de la société. Celui qui aime le travail a assez de soi-même. « La plupart des
39 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
le mélodrame philosophique de Voltaire ! Enfin avec quel intérêt nous aimons à suivre cette veine de l’esprit français mis au
suffisante, le nombre est singulièrement restreint des personnes qui aiment à lire tout haut et qui font plaisir en lisant. O
ublé, hors de lui-même, Il s’arrête, il se tourne… il revoit ce qu’il aime  ! C’en est fait ; un coup d’œil a détruit son bon
a débile vue. Écoute seulement et, docile à ma voix, D’une mère qui t’ aime exécute les lois. Vois-tu ces longs débris, ces p
n Gaule, c’était celui de tous les croyants à la divinité d’Odin. Ils aimaient la guerre avec passion, comme le moyen de devenir
s destriers, La lice des tournois s’ouvrait à nos guerriers. Oh qu’on aimait à voir ces fils de la patrie Suspendre la bannièr
e flambeau ; Et, défenseurs du Christ, lui rendre son tombeau ! Qu’on aimait à les voir, bienfaiteurs de la terre, Au frein de
introduit auprès du prince que d’avoir besoin de sa protection. Que j’ aime à me le représenter, ce bon roi, comme l’histoire
icer les peuples et pour les rendre tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec tendresse et confiance tous ceux qu’il devai
heureux. Il aimait avec tendresse et confiance tous ceux qu’il devait aimer  ; mais il était ferme pour corriger ceux qu’il ai
eux qu’il devait aimer ; mais il était ferme pour corriger ceux qu’il aimait le plus, quand ils avaient tort. Il était noble e
u’il ne promettait et il assaisonnait admirablement les bienfaits. Il aimait la gloire beaucoup plus que la morale ne le perme
rmonta par sa fermeté. Il était bon ami ; il eût même souhaité d’être aimé du peuple ; mais quoiqu’il eût la civilité, l’ext
s, Il cherchait vers le soir le repos, la retraite, Alors aux champs, aimés du sage et du poète, Solitaire et rêveur il allai
eur vue, il se sent pénétrer ! Il visite souvent les villageois qu’il aime . Et chez ces bonnes gens, de le voir tout joyeux,
uoi les adoucir ? En place de Brunon si j’en trouvais une antre ? — L’ aimerions -nous autant que nous aimions la nôtre ? Pour oubl
runon si j’en trouvais une antre ? — L’aimerions-nous autant que nous aimions la nôtre ? Pour oublier Brunon, il faudra bien du
On pleurerait ailleurs, quand vous séchez nos larmes ! Vous êtes tant aimé  ! Prévenez leurs alarmes. Mais comment retourner 
voit, il sent, il connaît, il respire Le Dieu qu’il a servi, dont il aima l’empire ;      Il en est plein, il chante ses bi
licieux mûris sur leurs coteaux. La Provence odorante, et de Zéphyre aimée , Respire sur les mers une haleine embaumée, Aux b
e là son cœur de fds, et s’il sent mieux Ce qu’il doit à sa mère et l’ aime davantage, J’aurai vécu ! ma vie aura porté son
     Par toi la jeune épouse espère D’être longtemps unie à son époux aimé .        De ton retour le laboureur charmé Ne crai
z, enfants, douces chimères, Rêves menteurs qui nous charmez ; Vous n’ aimerez jamais vos mères Autant qu’elles vous ont aimés,
us charmez ; Vous n’aimerez jamais vos mères Autant qu’elles vous ont aimés , G. Nadaud 20. Adieux sur la montagne Là
ent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons .   Et la face des eaux, et le front des montagnes
sous les pas. Solitude où je trouve une douceur secrète, Lieux que j’ aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et
La Promenade Roule avec majesté tes ondes fugitives, Seine ; j’ aime à rêver sur tes paisibles rives, En laissant comm
ins si vantés ! L’orgueil en fit les frais, l’ennui les empoisonne. J’ aime un dîner frugal que la joie assaisonne ; Tout rep
pincettes fidèles, Partent en pétillant des milliers d’étincelles ; J’ aime à voir s’envoler leurs légers bataillons. Que m’i
s ans fait sa postérité, Et les profonds respects de son peuple qui 1 aime , Sont toujours un prodige et non pas un problème,
chair morte, et cependant il dévore les voiries les plus infectes. Il aime la chair humaine, et peut-être, s’il était le plu
e à le rendre aimable ; plus il croit plaire, plus il a de penchant à aimer . La frivolité qui nuit au développement de ses ta
mort et le cercueil ; un homme que les petits enfants s’accoutument à aimer , à vénérer et à craindre ; que les inconnus même
niquités, une apparence de piété qui le trompe lui-même, et dont il n’ aimerait pas qu’on entreprit de le détromper. Mais, en sec
errain qui sais fournir De doux fruits mon petit ménage, Où ma laitue aime à venir, Où ton chou croit pour mon potage, Je ve
ns le siècle où nous sommes. — De leur plaire je prendrai soin ; J’en aimerai quelqu’un peut-être, Mon esprit se plaît à connaî
rps, la terre Eut un rugissement terrible et solennel : Car Cybèle t’ aimait , toi l’aîné de ses chênes, Comme un premier enfan
’odeur fraîche et douce, Pour qu’on choisît ton ombre et qu’on y vint aimer . Toi, sur elle épanchant cette ombre et tes murm
                   Hé bien ! ma fille, embrassez votre père ; Il vous aime toujours. Iphigénie.                             
que j’envie et j’admire,             Car elles offensent les Dieux. J’ aime mieux vivre pauvre, errer dans la broussaille, Ma
tune, N’est que de ces beautés dont l’éclat éblouit, Et qu’on cesse d’ aimer sitôt qu’on en jouit. L’ambition déplaît quand el
est démis, et l’autre l’a gardé ; Mais l’un, cruel, barbare, est mort aimé , tranquille. Comme un bon citoyen dans le sein de
tyran quiconque s’y fait maître ; Qui le sert, pour esclave, et qui l’ aime , pour traître ; Qui le souffre a le cœur lâche, m
t la sage équité Sème dans l’univers cette diversité. Les Macédoniens aiment le monarchique, Et le reste des Grecs la liberté
e même adoré des rois qu’il a vaincus, J’admire, ah ! disons mieux, j’ aime en Germanicus, Jeune encor par son âge et vieux p
mourir ? Polyeucte.                                             Vous aimez donc à vivre ? Néarque. Je ne puis déguiser que j
eil n’est point incompatible avec la ferveur. Charles-Quint. Quand on aime l’office, on est bientôt éveillé. Le moine. Oui,
ous fera-t-il besoin ici pour apprêter le souper. Me Jacques. Soit. J’ aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un aut
pit que j’en aie ; et, après mes chevaux, vous êtes la personne que j’ aime le plus. Harpagon. Pourrais-je savoir de vous, ma
espoir que j’avais pu former, Vous me défendez d’être à ce que j’ose aimer , Au moins, par vos bontés qu’à vos genoux j’implo
tremblant et tout blême Ce n’est rien, disait-il, ne pleure pas, je t’ aime … Et tandis qu’une main allait me caressant, De so
vends, disais-tu, ni mon corps ni mon Âme, Et ne me marirai que pour aimer ma femme. » Ali ! tu trouvais alors des accents c
tés. Il remarqua beaucoup d’impies hypocrites qui, faisant semblant d’ aimer la religion, s’en étaient servis comme d’un beau
rre. » La Fontaine. Les deux Pigeons           Deux pigeons s’ aimaient d’amour tendre :           L’un d’eux, s’ennuyant
s soutien,           Sans avoir même un pauvre chien           Pour l’ aimer et pour le conduire.           Un certain jour, i
chagrin, Je ne toucherai pas un seul poil de ta tête.              J’ aimerais mieux mourir de faim ; Va-t’en. » Et le renard es
te. Oui, pareille à la foudre, au faîte des palais L’envie audacieuse aime à porter des traits. Chaque pas du tyran le condu
amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croyons, espérons, aimons , et poursuivons notre route en paix. « Si je meur
êtes          Vont peut-être se préparer, Que des fleurs dont ma mère aimait à me parer          Elles ont couronné leurs tête
ec celles de Voltaire :                          Si vous voulez que j’ aime encore,                        Rendez-moi l’âge d
avec imprévoyance dans le cercle étroit de leurs intérêts, et où ils aiment mieux soigner leur prospérité matérielle que leur
mal une pénible intrigue, D’un divertissement me fait une fatigue. J’ aimerais mieux encor qu’il déclinât son nom, Et dît : Je s
amoureux : Mais ne m’en formez pas des bergers doucereux. Qu’Achille aime autrement que Thyrsis et Philène : N’allez pas d’
es faiblesses. Achille déplairait, moins bouillant et moins prompt. J’ aime à lui voir verser des pleurs pour un affront. À c
qu’on l’a vu d’abord59.     Souvent, sans y penser, un écrivain qui s’ aime Forme tous ses héros semblables à soi-même. Tout
par complaisance. Pour plaire aux autres, il faut parler de ce qu’ils aiment et de ce qui les touche, éviter les disputes sur
à tête longue, aux rameaux toujours verts,                C’est Atys, aimé de Cybèle.                De l’éclat de leur verm
e. Mes ouvrages ont résisté au temps, il est vrai ; mais il faut vous aimer autant que je le fais pour n’être point jaloux de
mortel, à son heure suprême, Qui n’expire appuyé sur le mortel qu’il aime , Qui ne trouve des pleurs dans les yeux attendris
beaucoup d’éloquence à me persuader que vous me faites l’honneur de m’ aimer . Si cela est, monsieur, je vous prie de témoigner
n mot, ma fille, je ne vis que pour vous. Dieu me fusse la grâce de l’ aimer quelque jour comme je vous aime. Jamais un voyage
ur vous. Dieu me fusse la grâce de l’aimer quelque jour comme je vous aime . Jamais un voyage n’a été si triste que le nôtre 
te que le nôtre ; nous ne disions pas un mot. Adieu, ma chère enfant, aimez -moi toujours : hélas ! nous revoilà dans les lett
yons. Vous ne serez jamais contente, ma chère fille, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre cœur : ce que je ne dis pas pa
il confessait que tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir. Que ne puis-je vous donner tou
t qu’un vieux et ancien domestique d’un père et d’une mère tendrement aimés . Voilà un pauvre vieillard affligé que je vous pr
ecté avec ses défauts. Ce sont des tableaux de Léonard de Vinci qu’on aime encore à voir à côté des Paul Véronèse et des Tit
e ce moment suprême, La mère est seule enfin près de l’enfant qu’elle aime . Elle s’enferme alors sous les obscurs rideaux ;
a fille ! Non, tu vivras pour moi : Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’ aime trop, tu ne peux pas mourir ; Je ne sais quelle v
enfin de don Fernand, qui le venait voir très souvent, que j’en étais aimé de manière que je pouvais compter ma fortune fait
sur ton sort ; je me charge de t’en faire un des plus agréables. Je t’ aime  ; et pour te le prouver, je te fais mon confident
shakespearienne, lui prend fortement le bras, et lui dit : « Général, aimez -vous la chasse ? » Cette question inattendue lais
question inattendue laisse le général embarrassé. « Eh bien ! si vous aimez la chasse, avez-vous chassé quelquefois aux canar
obligés à résidence ; mais, de plus, à vous parler franchement, je n’ aime pas beaucoup votre monde de Paris. — Pourquoi cel
e monde de Paris. — Pourquoi cela ? — Tenez, reprit-il en riant, vous aimez les observations morales. En voici une que j’ai f
absorbe ma pensée. Lamartine. Profession de foi chrétienne J’ aime la pauvreté, parce que Jésus-Christ l’a aimée. J’
de foi chrétienne J’aime la pauvreté, parce que Jésus-Christ l’a aimée . J’aime les biens, parce qu’ils donnent les moyen
hrétienne J’aime la pauvreté, parce que Jésus-Christ l’a aimée. J’ aime les biens, parce qu’ils donnent les moyens d’en a
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
suis mise à vous écrire au bout de cette petite allée sombre que vous aimez , assise sur ce siège de mousse où je vous ai vue
mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant que j’ aime avec tant de passion est à deux cents lieues de m
vous prie de ne point parler de mes faiblesses ; mais vous devez les aimer et respecter mes larmes, puisqu’elles viennent d’
Nous sommes proches et de même sang5 ; nous nous plaisons, nous nous aimons , nous prenons intérêt dans nos fortunes. Vous me
le peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? » Voilà sur quoi je vous
Ma chère enfant, je ne vis que pour vous. Dieu me fasse la grâce de l’ aimer un jour comme je vous aime ! » 2. Terre de son
ue pour vous. Dieu me fasse la grâce de l’aimer un jour comme je vous aime  ! » 2. Terre de son fils, dans le pays nantais.
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
En admirant le philosophe, que Boileau surnomma le contemplateur, on aime le comédien qui mourut victime de son art et de s
disputer. Je me vois dans l’estime, autant qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître. Je crois
n, s’il faut qu’à vous4 s’en rapportent les cœurs, On doit, pour bien aimer , renoncer aux douceurs, Et du parfait amour mettr
t amour mettre l’honneur suprême A bien injurier5 les personnes qu’on aime . éliante. L’amour, pour l’ordinaire, est peu fai
oix7. Jamais leur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable ; Ils comptent les défa
une honnête pudeur. C’est ainsi qu’un amant dont l’amour est extrême Aime jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime2.
à me blesse, Car c’est, comme j’ai dit, à vous que je m’adresse, Je n’ aime point céans tous vos gens à latin, Et principalem
n insu, sa propre satire. Il sait tout par droit de naissance. 1. Il aime les primeurs, par vanité. 2. Ces importants, par
femmes qui ne veulent pas être surpassées. La science, de sa nature, aime à paraître ; car nous sommes tous orgueilleux. Or
42 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
uel chacune des prémisses est appuyée de sa preuve. Exemple : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits, c'est un sentimen
e nous rend plus parfaits, car elle corrige nos mœurs et nous porte à aimer les hommes ; donc il faut aimer la morale chrétie
lle corrige nos mœurs et nous porte à aimer les hommes ; donc il faut aimer la morale chrétienne. 4° Le sorite est formé de p
ent se faire craindre sans infliger de punition ? et comment se faire aimer sans relâcher de la discipline nécessaire ? (V. J
enre est vrai aussi de l'espèce, et réciproquement. Exemple : Il faut aimer la modestie, parce qu'il faut aimer la vertu et q
réciproquement. Exemple : Il faut aimer la modestie, parce qu'il faut aimer la vertu et que la modestie est une vertu. 4° La
uver ce qu'elle est. Exemple : Le vrai sage n'est pas celui qui dit : aimez la sagesse ; c'est celui qui la pratique. 6° Les
sion à la disgrâce de J.-B. Rousseau, est un des modèles que Voltaire aimait à citer : Le Nil a vu, sur ses rivages, Les noir
s sont puisées dans la nature : elles ont une simplicité qui les fait aimer . Les pensées naïves ont une ingénuité qui éloigne
z si vous en avez jamais vu un aussi mauvais : parce qu'on sait que j' aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons. »
gravier ? Que faire de mon île ? Il n'y croît que des saules, Et tu n' aimes que le laurier. 16° La gradation s'élève ou desc
parle, car c'est lui que j'ai offensé. Qui est assez vil pour ne pas aimer sa patrie ? S'il en est un, qu'il parle, car c'es
perdrait quelque chose de la grâce et de l'harmonie qui nous le font aimer . Avant de dire quelles sont les règles ou précept
celles que Boileau et Laharpe ont formulées. La nouvelle littérature aime à peindre le caractère, les mœurs, des personnage
tre ? Rassure-toi ; même à la cour La bergère sait plaire encore : On aime l'éclat d'un beau jour Et les doux rayons de l'au
se plaindre de l'absence ou de l'infidélité des personnes tendrement aimées . L'élégie s'écrit ordinairement en vers. la pau
e, La seule demeure ici-bas Où je ne sois point étrangère, Pourtant j' aime à porter mes pas ; Pourtant j'aime à voir cette p
e sois point étrangère, Pourtant j'aime à porter mes pas ; Pourtant j' aime à voir cette pierre Où commencèrent mes douleurs 
iel abreuvé, Pour celui que la mort menace Ou qui pleure un fils bien aimé . Sous un ombrage solitaire, Près d'un ruisseau qu
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
i ressource pour ce qu’il avait perdu ; et c’est par là qu’il vient à aimer l’obéissance, autant qu’il aime sa propre vie et
erdu ; et c’est par là qu’il vient à aimer l’obéissance, autant qu’il aime sa propre vie et sa propre tranquillité1. Tes
ontre leur inclination, et qui blessent leur bon naturel. Ils doivent aimer à faire plaisir ; or il faut qu’ils châtient souv
lité ce que je regarderais comme présomption dans un autre. « Je vous aime trop tendrement pour me résoudre à vous abandonne
44 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
amoreus Por le temps bel et doucereus. Moult a dur cuer qui en mai n’ aime , Quant il ot chanter sus la raime As oisiaus les
s. — C’est dans ce temps délicieux, — alors que toute chose s’émeut d’ aimer , — que je songeais, une nuit, que j’étais. II
dans l’état où elle était. Ainsi il dit : « Ha, madame, j’eusse mieux aimé que vous eussiez été d’un autre côté qu’ici. Vous
r205, là où il refaisait les souliers, gagnant sa vie joyeusement, et aimait le bon vin sur tout, et l’enseignait206 volontier
et consommation de bois et de temps. Quand j’eus batelé263 plusieurs aimées ainsi imprudemment, avec tristesse et soupirs, à
age qu’ailleurs les hommes leur veulent ôter471. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre, qu’elle se divise en
e mieux du monde. Don Juan. — La jolie petite fille que c’est ! je l’ aime de tout mon cœur. M. Dimanche. — C’est trop d’ho
narelle. — Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. M. Dimanche. — Il est vrai ; il me fait ta
a-t-il ici besoin pour apprêter le souper. Maître Jacques. — Soit. J’ aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un aut
ut en or, faire vivre éternellement, guérir par des paroles, se faire aimer de qui l’on veut, savoir tous les secrets de l’av
lui présentent. Il arrive de là que, si l’on a quelque intérêt d’être aimé de nous, on s’éloigne655 de nous rendre un office
, on nous la cache ; nous voulons être flattés, on nous flatte ; nous aimons à être trompés, on nous trompe. C’est ce qui fait
isent, parce qu’ils se font haïr. Or ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu’ils s
ont pas exemptes, parce qu’il y a toujours quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi la vie humaine n’est qu’une ill
s, dont la plupart sont adressées à sa fille, Mme de Grignan, qu’elle aima toujours d’une affection passionnée. Ces lettres,
z jamais vu un si impertinent676 2. Parce qu’on sait que depuis peu j’ aime les vers, on m’en apporte de toutes les façons. »
etite chose que l’on puisse faire à un vieux courtisan. Pour moi, qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que
705 ingrate : le moyen de rendre tout cela ? Je vous embrasse et vous aime , et vous le dirai toujours, parce que c’est toujo
e mon parterre net, et mes allées nettes, ces grandes allées que vous aimez . Vous ne comprenez pas encore où cela peut aller.
ntré à mon service pour cela, que ce n’était pas son métier, et qu’il aimait mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère me m
point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à faner, et qui est le plus indigne qu’o
ne qu’on le traite bien. Voilà l’histoire en peu de mots. Pour moi, j’ aime les narrations où l’on ne dit que ce qui est néce
point.) Le sol de la patrie La société humaine demande753 qu’on aime la terre où l’on habite ensemble : on la regarde
t temps, ô Seigneur ! que vous ayez pitié de Sion ; vos serviteurs en aiment les ruines mêmes et les pierres démolies, et leur
a paix, et « il faut », dit Jésus-Christ771, « qu’à son exemple, vous aimiez vos ennemis et que vous fassiez du bien à ceux qu
entièrement à sa sainte volonté. Assurez-vous qu’on ne peut pas vous aimer plus que je vous aime, et que j’ai une fort grand
e volonté. Assurez-vous qu’on ne peut pas vous aimer plus que je vous aime , et que j’ai une fort grande impatience de vous e
suader ainsi ; c’est un homme universel, et il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignor
re repos que ses oiseaux ne reposent, et que ce petit peuple, qu’il n’ aime que parce qu’il chante, ne cesse de chanter. Il r
e, il perche ; il rêve la nuit qu’il mue ou qu’il couve.... Cet autre aime les insectes, il en fait tous les jours de nouvel
ort doux et avec un grand amour pour la tranquillité. Il aurait mieux aimé être inconnu que de voir le calme de sa vie troub
traces les plus légères. Cette facilité de se communiquer le faisait aimer de tout le monde ; un savant illustre qui est pop
ses lettres ne lui aient emporté un temps très considérable : mais il aimait autant l’employer au profit ou à la gloire d’autr
mais il en revenait aussitôt. Ses premiers mouvements n’étaient pas d’ aimer la contradiction sur quoi que ce fût, mais il ne
des marques, lui feront éternellement honneur.... On l’accuse d’avoir aimé l’argent. Il avait un revenu très considérable en
ue, voyant passer un jeune seigneur de la maison de Soltikoff, qu’ils aimaient , et qui n’était point sur la liste des proscrits,
en mendiant : ils le traînent devant le palais ; les princesses, qui aimaient ce bonhomme, et qui avaient confiance en lui, dem
; envoyez-le-nous de panier en panier ; vous ferez une bonne œuvre. J’ aime mieux élever un Pichon que servir un roi, fût-ce
nnée. Jeannot et Colin étaient fort jolis pour des Auvergnats ; ils s’ aimaient beaucoup, et ils avaient ensemble de petites priv
ra. Jeannot partit dans toute la pompe de sa gloire. Les lecteurs qui aiment à s’instruire doivent savoir que M. Jeannot le pè
jeune marquis allait épouser une femme qu’il adorait et dont il était aimé  ; les amis de la maison le félicitaient ; on alla
e, il lui dit enfin : « Ne nous désespérons pas ; cette jeune veuve m’ aime éperdument ; elle est plus généreuse encore que r
m’as abandonné, dit Colin ; mais tu as beau être grand seigneur, je t’ aimerai toujours. » Jeannot, confus et attendri, lui cont
pour écurie une étable avec des vaches, pour avoir du laitage, que j’ aime beaucoup. J’aurais un potager pour jardin, et pou
e ceux des villes, se faisaient à mon voisinage1197, on saurait que j’ aime la joie, et j’y serais invité. Je porterais à ces
je me livrais avec ravissement à la contusion de ces grandes idées, j’ aimais à me perdre en imagination dans l’espace ; mon cœ
meilleurs écoliers de la classe, et peut être le plus heureux ; car j’ aimais mon devoir, et presque sûr1255 de le faire assez
tre invoquée, car on l’entend toujours quand on l’écoute une fois. Il aimait la poésie, l’art dramatique, l’histoire, la litté
Schiller ne pouvait pas être exempt d’amour-propre. S’il en faut pour aimer la gloire, il en faut même pour être capable d’un
z : Mme Radcliffe1439 n’y suffirait pas. Cependant je sais que vous n’ aimez pas à être refusée, et comme je suis complaisant,
ageais en Calabre ; c’est un pays de méchantes gens, qui, je crois, n’ aiment personne, et en veulent surtout aux Français. De
 : il ne te sera rien donné non plus. Tu n’as songé qu’à toi, tu n’as aimé que toi : va, et vis de toi-même. » Et se tournan
ave et douce, qui attire tout le monde et dans laquelle tout le monde aime à se trouver. Il y a pourtant un autre conseil qu
aire à celui-là. Il faut savoir refuser aux gens, même aux gens qu’on aime , les choses qu’il serait déraisonnable de leur ac
sées par la puissance de l’habitude et par l’attrait de l’art qu’elle aimait , ouvrit sa fenêtre comme à l’ordinaire et parut é
si loin et d’appartenir à un pareil homme. Sa mère Goïswinthe, qui l’ aimait tendrement, partageait sa répugnance, ses crainte
s Hilperik eut quelque temps pour elle une véritable affection : il l’ aima d’abord par vanité, joyeux d’avoir en elle une ép
, lorsqu’il fut un peu blasé sur ce contentement d’amour-propre, il l’ aima par avarice, à cause des grandes sommes d’argent
ents du général Drouot a l’égard des pauvres Le général Drouot1590 aimait sincèrement les hommes. Né et nourri dans la pauv
C’est là le véritable signe de l’amour : quiconque ne partage pas, n’ aime pas. Le général Drouot fit son calcul. Il jugea q
’exerçait à l’aise à l’égard des siens et des infortunes d’autrui. Il aimait tendrement ses frères et ses neveux, et leur en d
l’écriture faisaient quelque plaisir à ma mère ; mais elle eût mieux aimé le calcul. « L’écriture, l’écriture ! disait-elle
enfant, mais il faut toujours prier, ça fait voir à ta mère que tu l’ aimes . — Je vas1649 dire ma prière, reprit l’enfant, je
, la vivacité des peintures, la souplesse du style. Ce que c’est qu’ aimer Molière Aimer Molière, j’entends l’aimer sincè
peintures, la souplesse du style. Ce que c’est qu’aimer Molière Aimer Molière, j’entends l’aimer sincèrement et de tout
style. Ce que c’est qu’aimer Molière Aimer Molière, j’entends l’ aimer sincèrement et de tout son cœur, c’est, savez-vou
ien des défauts, bien des travers et des vices d’esprit. C’est ne pas aimer d’abord tout ce qui est incompatible avec Molière
it contraire en son temps, ce qui lui eût été insupportable du nôtre. Aimer Molière, c’est être guéri à jamais, je ne parle p
de la dureté en ce genre, de ce qui fait anathématiser et maudire.... Aimer Molière, c’est être également à l’abri et à mille
molles qui, en présence du mal, ne savent ni s’indigner, ni haïr1660. Aimer Molière, c’est être assuré de ne pas aller donner
le on se replonge chaque fois avec lui par une hilarité bienfaisante. Aimer et chérir Molière, c’est être antipathique à tout
au marivaudage1661 en aucun genre, au style miroitant et artificiel. Aimer Molière, c’est n’être disposé à aimer ni le faux
style miroitant et artificiel. Aimer Molière, c’est n’être disposé à aimer ni le faux bel esprit, ni la science pédante ; c’
seulement change et dont le plumage se renouvelle sans cesse ; c’est, aimer la santé et le droit sens de l’esprit chez les au
passe : j’ai eu pour lui un culte ! Certes j’avais beaucoup admiré et aimé Casimir Delavigne1668; mais son âge se rapprochai
et des grands cœurs. Il m’a fait connaître la sensation délicieuse d’ aimer les yeux levés, d’aimer au-dessus de soi. Aussi q
m’a fait connaître la sensation délicieuse d’aimer les yeux levés, d’ aimer au-dessus de soi. Aussi qu’on juge de ma joie, qu
ier. Valentin. — Mon bon oncle Van Buck, je vous respecte et je vous aime . Faites-moi la grâce de m’écouter. Vous avez payé
tribune de la Chambre1787. Ses irrévérences me faisaient frémir. Je n’ aimais point qu’il appelât têtes de pipe les portraits b
, l’obscurité et la médiocrité. Elles me sont douces toutes deux et m’ aiment . Il faut bien que je le leur rende ! Quant à Font
à la mer, on jeta bien des bouées pour eux, — mais à quoi bon ? — On aimait encore mieux ne plus les voir reparaître, car alo
la garde, Il faut que d’un bon œil le peuple vous regarde, Qu’il vous aime sans crainte ; ainsi les puissants rois Ont gardé
montrez-vous désireux Les princes sans amis sont toujours malheureux. Aimez les gens de bien, ayant toujours envie De ressemb
ersonnes royales ; Lequel je supplierai vous tenir en sa loi, Et vous aimer autant qu’il fit David, son roi2013, Et rendre, c
ffe au dedans. Cet avis écouté seulement par caprice, Connu sans être aimé , cru sans être observé, C’est ce qui vraiment tue
que Bergerat2390 l’appétit l’assaisonne. O fortuné séjour ! ô champs aimés des cieux ! Que, pour jamais foulant vos prés dél
vingt ans de hâle, Tu dirais, reprenant ta pelle et ton râteau : « J’ aime mieux mettre encor cent arpents2393 au niveau Que
r et de dire en vous-même : « Partout en ce moment, on me bénit, on m’ aime  : On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer 
rdeur qui m’embrase, À vos seules bontés je veux avoir recours : Je n’ aimerai que vous ; m’aimeriez-vous toujours ? Mon cœur, d
À vos seules bontés je veux avoir recours : Je n’aimerai que vous ; m’ aimeriez -vous toujours ? Mon cœur, dans les transports de
s fondements ! Aux pieds de nos autels, il demande à s’instruire ; Il aime , il suit les lois dont vous bravez l’empire2482…
rez les vôtres : Et Dieu, que vous peignez implacable et jaloux, S’il aime à se venger, barbares, c’est de vous. » (La Henr
e vertu m’accable, et son charme m’attire. Honteux d’être vengé, je t’ aime et je t’admire. (Il se jette à ses pieds.) Alzir
es profonds regrets, Si quelque souvenir vient rouvrir ma blessure, J’ aime à mêler mon deuil au deuil de la nature2531. De c
tement j’arrive Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j’ aimais , et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des
tait sans guide, sans soutien, Sans avoir même un pauvre chien Pour l’ aimer et pour le conduire. Un certain jour il arriva Qu
es, Ils n’en trouvaient point de si belles Que de se répéter qu’ils s’ aimeraient toujours. Ce sujet revenait sans cesse en leurs d
pas mon effroi ; Encor quelques moments, c’en est fait de ma vie : J’ aime mieux expirer que de trembler pour toi. » Disant
où, coulant des jours dignes d envie, Nos bons amis, libres, heureux, Aimèrent d’autant plus la vie, Qu’ils se la devaient tous
ieux mûris sur leurs coteaux. La Provence odorante, et de Zéphyre2575 aimée , Respire sur les mers une haleine embaumée, Au bo
e et paisible N’ont-ils donc rien qui plaise à ton âme insensible ? N’ aimes -tu point à voir les jeux de tes agneaux ? Moi, je
me plais auprès de mes jeunes chevreaux ; Je m’occupe à leurs jeux, j’ aime leur voix bêlante ; Et quand sur la rosée et sur
: Je les crains, car j’ai vu leur foudre et leurs éclairs ; Je ne les aime pas, ils m’ont donné des fers.... O juste Némésis
es désirs facile et complaisant, Afin qu’ils soient heureux et qu’ils aiment leur maître, Et bénissent en paix l’instant qui l
a. (Chansons.) Mon habit Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j’ aime  ! Ensemble nous devenons vieux. Depuis dix ans, j
t à mes regards2602. Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire ; J’ aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil
ma saison ; Et quand je dis en moi-même : « Où sont ceux que ton cœur aime  ? » Je regarde le gazon. Leur tombe est sur la co
i ; Des pleurs voilent son sourire Et son regard semble dire : « Vous aime-t -on comme moi ? » C’est une jeune fiancée Qui, le
ombeau ! Triste, hélas ! dans le ciel même, Pour revoir celui qu’elle aime Elle revient sur ses pas, Elle lui dit : « Ma tom
l est un don ! Ils ont souffert ; c’est une autre innocence ! Ils ont aimé  ; c’est le sceau du pardon ! (Harmonies poétique
rs de ma moisson mûre, De vos épis un autre est roi ; Tilleuls dont j’ aimais le murmure, Vous n’aurez plus d’ombre pour moi. T
ait semée Du haut de ses rameaux tremblants, Je suivais quelque trace aimée , Empreinte sur ses flocons blancs. Adieu, flots,
oujours. Adieu, chers témoins de ma peine, Forêt, jardin, flots que j’ aimais  ! Adieu ! ma fraîche Madeleine ! Madeleine, adieu
es filles d’Israël. (Poésies : Livre antique.) Le Cor I J’ aime le son du cor, le soir, au fond des bois, Soit qu
, Au seuil de vos palais fixe un œil moins jaloux. Donnez ! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant mêm
stins sont différents. Je reste, Tu t’en vas2691 ! Pourtant nous nous aimons , nous vivons sans les hommes Et loin d’eux, Et no
e, ce héros au sourire si doux2709, Suivi d’un seul housard2710 qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa hau
e et c’est pour ça.... Lison. Pour ça Que quoi ? Harou. Que je vous aime et que je vous épouse Vous avez du bonheur, hein 
nnocent Avait dans ses grands yeux quelque mélancolie. Ayant toujours aimé cet âge à la folie, Et ne pouvant souffrir de le
orgueil de roi, Et tu hais ton voisin d’être semblable à toi. Parle, aimes -tu ton père ? aimes-tu ta patrie ? Au souffle du
tu hais ton voisin d’être semblable à toi. Parle, aimes-tu ton père ? aimes -tu ta patrie ? Au souffle du matin sens-tu ton cœ
’est pas mal… Silvio ! ce nom est bien. Irus,… Irus,… Silvio,… mais j’ aime mieux le mien. (Premières poésies : A quoi rêven
16. Pernette2817 I pernette et les enfants du village Elle aimait entre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme
nd art : la lettre inanimée Vivait, riait, chantait sous son aiguille aimée  ; Et, tout à coup, l’image, en saisissant les yeu
laciale, Ouvraient sous les sapins la fosse nuptiale. Le clocher tant aimé sonnait le dernier glas. Nous montions ; sous nos
père.) A un grave écolier. Monsieur l’écolier sérieux, Vous m’ aimez encor, je l’espère ? Levez un moment vos grands y
re une âme. Avant de savoir l’allemand, La physique et le latin même, Aimez  ! c’est le commencement : Aimez sans honte et vai
lemand, La physique et le latin même, Aimez ! c’est le commencement : Aimez sans honte et vaillamment, Aimez tous ceux qu’il
ême, Aimez ! c’est le commencement : Aimez sans honte et vaillamment, Aimez tous ceux qu’il faut qu’on aime. Mais il est trop
t : Aimez sans honte et vaillamment, Aimez tous ceux qu’il faut qu’on aime . Mais il est trop peu généreux D’aimer tout bas e
imez tous ceux qu’il faut qu’on aime. Mais il est trop peu généreux D’ aimer tout bas et bouche close. A ceux que l’on veut re
qui me gonflent le sein ? Et toi, mon compagnon, toi l’écrivain que j’ aime , Jean-Jacques2857 ! bien souvent tu l’as connu, t
uteur. Celui qui n’a pas su haïr la servitude, Celui-là ne peut pas t’ aimer - ô solitude ! (Charlotte Corday, acte II, sc. i
fluves salées Qui montent, jour et nuit, des embruns2889 de la mer. J’ aime à vous retrouver, grèves de Normandie, Où travail
oile au vent. A leur coque2892, toujours lisse et bien goudronnée, On aime à reconnaître un ménage flamand, Dans son nid à f
ul ! — se mettant à genoux, Sur mon petit tombeau se penchera, s’il m’ aime  : Et, des lèvres pressant la terre à l’endroit mê
e droit de te défendre ! Tout à l’heure, j’étais un brave homme, on m’ aimait  ; Je ne sais de quels noms votre fils me nommait 
x-tu que je le dise à haute voix encore ? (A tous les assistants.) J’ aime sire Gérald, autant que je l’honore ; Je l’aime m
us les assistants.) J’aime sire Gérald, autant que je l’honore ; Je l’ aime maintenant d’un cœur plus attendri, Car ce qui l’
ses nouveaux exploits, Et je ne saurais pas de trahison plus noire D’ aimer moins son affront que je n’aimais sa gloire. — Vi
saurais pas de trahison plus noire D’aimer moins son affront que je n’ aimais sa gloire. — Viens maintenant, Gérald ! Charlema
en citant mon exemple, Que l’expiation ne fut pas assez ample ; Et j’ aime mieux briser mon cœur en ce moment Que d’être un
Tu veux partir, Gérald ? Gérald. Oui, Berthe. Berthe. Ah ! si tu m’ aimes , Ne sois pas seul, Gérald, si cruel pour nous-mêm
erai ! Berthe, après un long silence. Eh bien… je me soumets : qui t’ aime te ressemble. Dieu lit nos cœurs pareils : que Di
vanter de se passer des hommes ; Et depuis ce jour-là je les ai tous aimés . (Les Épreuves : Action.) Le dernier adieu
uand j’y réfléchis bien, Que pour moi tu n’étais pas faite : Ce que j’ aime ne coûte rien.... (Les Paroles sincères.) L’
a maison ! » O temps ! ô souvenirs ! émotion première ! Comme je vous aimais déjà, fleurs et lumière ! Collines, bois sacrés,
et lumière ! Collines, bois sacrés, bon soleil réchauffant, Oh ! je t’ aimais déjà, Nature, tout enfant ; Mais j’ignorais alors
aux où l’on allait courir : Mais est-ce la beauté que, si petit, l’on aime  ? Et je me repliais, frissonnant, sur moi-même, C
onne mère Disait aux bois émus : « C’est le petit ami ! » La nature m’ aimait là-bas, m’ayant vu naître, Car les faibles sont s
Et vous, toits du pays, faits comme des terrasses ? « Ah ! rien ne m’ aime ici ! je suis comme perdu ! » Si ce cri m’échappa
urs de fournaise, Bien que le soleil soit derrière l’horizon, Alors j’ aime écouter, du seuil de la maison, La cigale, au som
n bout d’aviron2963, quand passa Ce navire anglais. Legoëz Hon ! Je n’ aime pas bien ça, Anglais2964 ! Pierre Il m’a sauvé la
use donc, toi, de monter des chevaux ? Pierre Mais oui. Legoëz Moi, j’ aimais mieux chevaucher sur les vagues. Pierre Chacun so
nom est Fraternité ! L’eau. Allons, je te rends mon estime. Puisque t’ aimer est légitime, Soyons amis. Le vin. Bravo ! Haïr n
pour remplacer, dans les formules d’imprécation, le mot diable, qu’on aimait mieux éviter de prononcer. 629. Ma robe, ma rob
vous êtes, bon gré mal gré, forcée d’être ingrate : trop de gens vous aiment pour qu’il vous soit possible de vous montrer rec
. 753. Entendez : pour que la société existe, il faut que les hommes aiment la terre où ils habitent ensemble ; l’amour du so
colonies et qui n’a jamais vu la France peut cependant et doit même l’ aimer comme un enfant de la Beauce ou de la Normandie ;
f d’un vieillard qui a dépassé soixante-huit ans. 1012. Friand, qui aime la bonne chère : second sens de ce mot, dont nous
vez-vous le latin madame ? Non ; voilà pourquoi vous me demandez si j’ aime mieux Pope que Virgile. Ah ! madame, toutes nos l
in, c’est-à-dire à la manière de Mme Geoffrin, comme Mme Geoffrin les aime ou sait en offrir. C’est en effet Mme Geoffrin qu
récédemment. 1424. Conseil, plan, dessein. 1425. Cymodocée, qu’il aime , et qui est la fille d’un descendant d’Homère, le
le récit des événements militaires auxquels il avait pris part ; il n’ aimait guère à raconter que ceux-là. Précision du langag
u pour ces deux jeunes filles, celles de toutes ses suivantes qu’elle aimait le mieux, la permission de l’assister jusqu’à ses
depuis, le nom a été presque toujours pris en mauvaise part. 1664. «  Aimer La Fontaine, dit encore Sainte-Beuve un peu plus
t encore Sainte-Beuve un peu plus bas, c’est presque la même chose qu’ aimer Molière ; c’est aimer la nature, toute la nature,
un peu plus bas, c’est presque la même chose qu’aimer Molière ; c’est aimer la nature, toute la nature, la peinture naïve de
les diviser ? La Fontaine et Molière, on ne les’ sépare pas ; on les aime ensemble. » 1665. Calmann Lévy, éditeur. 1666.
ifférentes for- mules où il pouvait être employé, le mot diable qu’on aimait mieux éviter de prononcer. 1759. Beaucaire, chef
u). 2048. Assez mal écrit. Malherbe parait vouloir dire que Henri IV aime tellement Dieu, est tellement pénétré de la foi d
Objet s’emploie souvent au xviie siècle dans le sens de : personne aimée . – Qui fait seul mon destin, de qui dépend toute
t d’avoir entendu ta parole sans l’exécuter, de l’avoir connue sans l’ aimer , d’y avoir cru sans l’observer. — Parle donc, Sei
nombre des choses chimériques et qu’on ne peut voir qu’en rêve un roi aimé de ses sujets. 2181. Devant, auparavant. 2182.
suivant d’une chanson du temps : Adieu, cruelle Jeanne, Si vous ne m’ aimez pas, Je monte sur mon âne Pour galoper au trépas.
une mode encore assez nouvelle, semble-t-il, en 1661, et les élégants aimaient à montrer la leur dans les promenades fréquentées
, comme le monarque désigné par Dieu. 2482. Entendez : c’est lui qui aime et suit vraiment la loi du christianisme ; tandis
e meuvent. 2606. Il s’élève par son amour. Par le fait même qu’il t’ aime , il devient quelque chose de grand, d’estimable
prière passionnée. 2618. De = par ; se rattache à chérir. 2619. Aimé constitue une véritable incorrection ; il faudrai
une véritable incorrection ; il faudrait, de toute nécessité, écrire aimés . 2620. On pourra rapprocher ce beau fragment du
sur la terre. 2640. Les restes. Ce sont les reliques dont Louis XI aimait à s’entourer ou qu’il portait sur lui. 2641. Lou
. « Étant son capitaine, a-t-il dit plus haut, Comme un enfant je l’ aimais . » Et encore : « Ma frégate était ma fille. «
s, les premières qu’il ait versées de sa vie. 2661. La voix la plus aimée , celle de sa fille. On sait que Jephté, neuvième
e racontait comment Turpin, ayant enlevé au cadavre d’une femme jadis aimée par Charlemagne un anneau magique, par lequel la
ne Plus d’argent qu’ils n’en ont coûté. S’il me fallait les vendre, J’ aimerais mieux me pendre ; J’aime Jeanne ma femme : eh bie
ont coûté. S’il me fallait les vendre, J’aimerais mieux me pendre ; J’ aime Jeanne ma femme : eh bien ! j’aimerais mieux La v
re, J’aimerais mieux me pendre ; J’aime Jeanne ma femme : eh bien ! j’ aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes bœufs.
nos voisins jaloux. Réparez son erreur, enfants, à coups d’épée. Vous aimerez après : mais d’abord, vengez-nous. On retrouvera
er demeurer sur le sol français. 2905. Gérald, fils du comte Amaury, aime Berthe, fille de Roland (voir page 673, note 3),
y, aime Berthe, fille de Roland (voir page 673, note 3), et il en est aimé . Justement il vient de conquérir Durandal (voir p
t du Pérou. 2963. A la suite d’un naufrage. 2964. Le vieux Legoëz n’ aime pas les Anglais, contre lesquels il a combattu da
asion de témoigner de ses sentiments à leurs égard. 2965. Car elle n’ aime pas Pierre, et continue de penser à Jacquemin. 2
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
la parole s’échappe et répond. L’homme vit cette fois ; il pense, il aime , il nomme ceux qu’il aime, il leur rend en une pa
pond. L’homme vit cette fois ; il pense, il aime, il nomme ceux qu’il aime , il leur rend en une parole tout l’amour qu’il en
Archevêque, vous savez les sentiments que je professe pour lui ; je l’ aime par reconnaissance, par une appréciation bien sen
ne de ces rares fortunes que la Providence accorde aux hommes qu’elle aime . M. l’Archevêque sait bien que nul ne m’insultera
obligés à résidence ; mais, de plus, à vous parler franchement, je n’ aime pas beaucoup votre monde de Paris. — Pourquoi cel
e monde de Paris. — Pourquoi cela ? — Tenez, reprit-il en riant, vous aimez les observations morales. En voici une que j’ai f
lle paye avec ce qu’elle a de plus précieux, son estime. Il faut donc aimer la gloire, parce que c’est aimer les grandes chos
s précieux, son estime. Il faut donc aimer la gloire, parce que c’est aimer les grandes choses, les longs travaux, les servic
46 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
l moyen de fortifier l’intérêt. L’unité d’action plaît à l’esprit, on aime à voir le fait raconté s’accomplir sans incidents
té et violent. Achille déplairait moins bouillant et moins prompt, J’ aime à lui voir verser des pleurs pour un affront : A
vent les diverses humeurs ; Souvent, sans y penser, un écrivain qui s’ aime , Forme tous ses héros semblables à soi-même ; Tou
mœurs dépravées ; et, lors même que je le serais, soyez sûr que je n’ aimerais point à voir le vice rehaussé en beau style : car
rehaussé en beau style : car c’est le propre de la vertu de se faire aimer et respecter, même par les hommes vicieux. Je sui
affectionné pour ceux qui vous écoutent ; qu’ils croient que vous les aimez et que vous prenez à cœur leurs intérêts. 4. Prud
s, pour les échauffer, quand ils sont indifférents, pour les amener à aimer ou à haïr, il faut tout l’effort du pathétique. J
47 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
stant ; ses plus fidèles serviteurs étaient réduits à s’enfuir ; il n’ aimait plus que ceux qui flattaient ses passions. Ainsi
cl. Donc, Dieu ne passera point. Deuxième exemple : Majeure. Il faut aimer ce qui nous rend parfaits ; Mineure. Or, les bel
les belles-lettres nous rendent plus parfaits : Concl. Donc, il faut aimer les belles-lettres Syllogisme vicieux : Majeure.
eunes gens ; les jeunes gens doivent obéissance aux vieux ; les vieux aiment les richesses ; les richesses font les riches ; l
lus, qui invente une foule de circonstances plus ou moins vraies, qui aime à errer librement dans un champ, qui se plaît à s
le sanctuaire où elle réside. C’est elle qui nous fait comprendre et aimer les charmes de la vérité et de la vertu ; c’est e
i paraissent agréables ou utiles, elle s’y porte, les poursuit et les aime  : de là le désir, l’espérance, l’amour. Les objet
, tendresse, respect, reconnaissance, admiration, suivant que l’objet aimé nous présente des malheurs qui nous touchent, des
même sens pour signifier un chagrin causé par la perte d’une personne aimée , etc. Théramène, gouverneur du jeune Hippolyte,
vers ma rivale. Nous le verrions encor nous partager ses soins : Il m’ aimerait peut-être ; il le feindrait du moins. Adieu, Tu p
pense-t-on qu’inutile à moi-même, Je me laisse ravir une épouse que j’ aime  ? Seul, d’un honteux affront votre frère blessé A
48 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
jours rencontré le Paunie sur le chemin de la guerre. Comme le cougar aime le daim, le Sioux aime son ennemi. Lorsque le lou
ie sur le chemin de la guerre. Comme le cougar aime le daim, le Sioux aime son ennemi. Lorsque le loup trouve le faon, le vo
ux, sculpter le bois et la pierre, fondre et ciseler les métaux : ils aiment d’instinct tout ce qui fait le charme et l’orneme
qui n’est pas la beauté, mais qui en est la condition nécessaire. Ils aiment le courage parce qu’il est beau, ils détestent la
és ici. Donc, voulez-vous m’en croire ? partons, fuyons vers la terre aimée de la patrie ; car jamais nous ne saurions prendr
ns, parce qu’il préfère l’intérêt public à son amour-propre, et qu’il aime mieux les convaincre que les humilier. Il les mép
ions adoucies, d’atténuations délicates, voiles transparents dont ils aimaient à envelopper leurs pensées. On sait que Théophras
entendez dire du chef d’un peuple libre qu’il est désintéressé, qu’il aime son pays et qu’il a fait de grandes choses, dites
es âmes capables de les comprendre. D’autres sont venus après eux qui aimaient aussi leur patrie, mais qui se sont perdus sans a
érieux ? — J’entends un jeune homme calme, modeste, qui sait se faire aimer de ses chefs sans flatterie et de ses égaux sans
n résumé qu’un orateur politique ? C’est tout simplement un homme qui aime sa patrie et qui essaye de persuader ses concitoy
le de Chypre et piller les côtes de l’Asie Mineure. Leurs descendants aimaient mieux le bien-être que la patrie et le repos que
intérêts particuliers, salutaire entre celles d’un homme de bien qui aime son pays. Voilà l’orateur maître des esprits. Com
en vain. Lisez les lettres de madame de Sévigné : « Ma fille, je vous aime , » en voilà toute la substance. Mais quelle varié
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
tout le plaisir de ce commerce divin. Dieu veut être connu pour être aimé . Le monde perd à être approfondi ; il n’a rien de
entir tout ce qu’il a d’aimable. Plus vous le connaissez, plus vous l’ aimez  ; plus vous vous unissez à lui, plus vous sentez
de véritable bonheur sur la terre, que celui de le connaître et de l’ aimer  ». (Sermon sur la prière). C’est avec un pareil
aise foi à l’impuissance de répondre ? Comment, ne pas suivre, ne pas aimer une religion qui descend à la faiblesse de l’homm
ue vous le trouvez partout sur votre chemin, et qu’il est difficile d’ aimer un ennemi acharné à vous nuire. » Mais je suppose
ces sentiments de la nature : on lui apprit à connaître un Dieu, à l’ aimer , à le craindre ; on lui montra la vertu dans les
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
ceindre ses bords ; Soit que son vaste sein se gonflât de colère ! J’ aimais à voir le flot, d’abord ride légère, De loin blan
rête à s’ouvrir, semble hésiter encore ; L’esprit, qui sous son voile aime à la deviner, Joint au plaisir de voir celui d’im
s précis1. Piquante sans recherche et sans étourderie, Elle nous fait aimer jusqu’à sa bouderie. Prête donc à mes vers, ô fil
ans les salons Que vous observez la nature. Les rossignols en liberté Aiment à confier leur tête Aux rameaux du chêne indompté
ord des flots, Sauterait par-dessus sans mouiller ses grelots. Mais j’ aime la Voulzie, et ses bois noirs de mûres, Et dans s
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
t encore, et plus vivement peut-être, au spectacle de la douleur ; il aime les émotions de la terreur et de l’effroi, qui lu
’effroi, qui lui font verser des larmes : c’est ainsi que les enfants aiment le merveilleux, le terrible, les contes à faire p
le tableau. « Ce n’est pas, dit un spirituel critique16, que l’homme aime le malheur d’autrui, mais il aime la pitié qu’il
n spirituel critique16, que l’homme aime le malheur d’autrui, mais il aime la pitié qu’il en éprouve ; et comme au théâtre l
esse renaissant : il passe alternativement du calme à la tempête ; il aime et il hait ; il se laisse enthousiasmer, tromper,
s poétiques, les hyperboles, les fleurs du langage. Les figures qu’on aime à y voir sont celles qui conviennent à la passion
fère la matérialiser : l’atroce et l’horrible sont les éléments qu’il aime . Même liberté, dans le style : la noblesse, la co
pour les représenter sous une couleur fausse ; la malignité publique aime à se repaître-du mal et à tout critiquer, même le
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
it en Espagne la ville de Sagonte, leur alliée, et dont les habitants aimèrent mieux périr sous ses ruines que de se rendre. De
rcure et d’Hersé, fille de Cécrops, premier roi d’Athènes. L’Aurore l’ aima et l’enleva ; mais Céphale, constamment attaché à
femme Procris, ne voulut jamais se rendre aux désirs de la déesse. Il aimait passionnément la chasse ; et un jour qu’il prenai
auprès d’elle par ses enchantements, et qui parvint même à s’en faire aimer . Mais bientôt le héros, honteux de sa passion, tr
confondre avec Thétis, sa petite-fille, et mère d’Achille. Clytie fut aimée de Phœbus ou le Soleil. Mais en ayant été abandon
on la fable, du fleuve Pénée, Poursuivie à la trace par Apollon qui l’ aimait , elle implora le secours de son père, qui la méta
toujours couvert de gloire. Mais vainqueur de Patrocle, si tendrement aimé du redoutable Achille, il succomba sous le fer de
si fameux par ses exploits, ne l’est pas moins par ses faiblesses. Il aima si passionnément Omphale, reine de Lydie, que, po
t Jésus-Christ. Mémoire (déesse de) ou Mnémosyne, nymphe que Jupiter aima , et qu’il rendit mère des neuf muses. Les anciens
n esprit, son caractère lui gagnèrent tous les cœurs. Cette princesse aimait tendrement son époux, et l’aimait pour lui-même.
ent tous les cœurs. Cette princesse aimait tendrement son époux, et l’ aimait pour lui-même. Elle mourut en 1712. Voyez le mot
53 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
, laquelle on ne savait pas qu’elle y fût, en sorte qu’on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir. Car il ne nous a p
telligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l’ aimer . XVIII. Ce n’est pas dans Montagne, mais dans moi
qui est la pensée ci-dessus. XXII. Épigrammes de Martial. — L’homme aime la malignité ; mais ce n’est pas contre les malhe
même balle dont on joue l’un et l’autre : mais l’un la place mieux. J’ aimerais autant qu’on me dit que je me suis servi des mots
e monde la désavoue. Chacun fait profession de ne croire et même de n’ aimer que ce qu’il sait le mériter. Je ne parle pas ici
des choses humaines on dit qu’il faut les connaître avant que de les aimer , ce qui a passé en proverbe9, les saints au contr
ints au contraire disent en parlant des choses divines qu’il faut les aimer pour les connaître et qu’on n’entre dans la vérit
on fait apercevoir à l’âme qu’une chose peut la conduire à ce qu’elle aime souverainement, il est inévitable qu’elle ne s’y
re l’esprit et le cœur, quels principes il accorde, quelles choses il aime  : et ensuite remarquer dans la chose dont il s’ag
faitement connaître et pratiquer ne réussit aussi sûrement à se faire aimer des rois et de toutes sortes de personnes qu’à dé
e de bonté ou de maturité dans la nature : celui qui le sent et qui l’ aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et
nt et qui l’aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au-delà, a le goût défectueux. Il y a
s sont faits sur le goût de l’antiquité : on les récuse. L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez po
dissent bientôt pour les expressions et les termes qu’ils ont le plus aimés . La même justesse d’esprit qui nous fait écrire d
ujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande Simplicité : il a aimé , au contraire, à charger la scène d’événements do
rhus * ? Ces passions encore favorites des anciens, que les tragiques aimaient à exciter sur les théâtres, et qu’on nomme la ter
e l’éclat de l’antithèse, et s’en servent. Les esprits justes, et qui aiment à faire des images qui soient précises, donnent n
chés indifféremment de tout ce qui rappelle leurs premières années, n’ aiment peut-être dans Œdipe que le souvenir de leur jeun
de la langue, qui plaisent par un beau choix de paroles, qui fassent aimer les solennités, les temples, qui y fassent courir
rouvent au milieu de vous, et je souffre à ne pas les nommer. Si vous aimez le savoir joint à l’éloquence, vous n’attendrez p
de les régler ; comment on peut les exciter utilement pour lui faire aimer le bien ; les règles qui sont propres à le faire
outera tout ce qui peut exciter en vous des sentiments, et vous faire aimer la vérité prouvée : c’est ce qu’on appelle persua
er combien l’ordre manque à la plupart des orateurs. B. Puisque vous aimez tant l’ordre, les divisions ne vous déplaisent pa
nt solides et naturels. A. Aimez-vous les fredons dans la musique ? N’ aimez -vous pas mieux ces tons animés qui peignent les c
marqué dans toutes les Lettres-suivantes de saint Cyprien, qu’on peut aimer avec sûreté, et chercher suivant les règles de la
gue toujours tous trois d’accord : Votre muse sage et riante Devrait aimer un peu moins l’art : Ne la gâtez point par le far
le cardinal son ennemi ; mais à peine l’eut-il entendu parler qu’il l’ aima  : il courut à lui, et lui dit en très-beaux vers
ès. Je cherchais le fameux comte de Bussy. Madame de Sévigné, qui est aimée de tous ceux qui habitent le temple, me dit que s
ussy avait de messire Roger de Rabutin. Bussy, qui s’estime et qui s’ aime Jusqu’au point d’en être ennuyeux, Est censuré da
ère Et celles du sacré vallon Orner sa tête octogénaire.     Le dieu aimait fort tous ces messieurs, et surtout ceux qui ne s
me très-éloigné de dire des riens, homme aimable et solide, qui avait aimé tous les arts. O transports ! ô plaisirs ! ô mom
uhours : Quittez d’un censeur pointilleux La pédantesque diligence ; Aimons jusqu’aux défauts heureux De leur mâle et libre é
Aimons jusqu’aux défauts heureux De leur mâle et libre éloquence : J’ aime mieux errer avec eux Que d’aller, censeur scrupul
même En leur rang placer ces auteurs Qu’on lit, qu’on estime et qu’on aime , Et dont la sagesse suprême N’a ni trop ni trop p
ors que le dieu du Goût est très-difficile à satisfaire, mais qu’il n’ aime point à demi. Je vis que les ouvrages qu’il criti
es, à étaler des raisons et des peintures fortes. Souvent un maître n’ aime pas la vérité, craint les raisons, et aime mieux
ortes. Souvent un maître n’aime pas la vérité, craint les raisons, et aime mieux un compliment délicat que de grands traits.
sûreté pour votre sacrée personne que la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieux mille fois mourir de pied ferme que de vous
ensuel ; car dans le goût physique, quoiqu’on finisse quelquefois par aimer les choses pour lesquelles on avait d’abord de la
s’est réunie, dans les premiers temps de la culture des beaux-arts, à aimer des auteurs pleins de défaut, et méprisés avec le
sez à vous mieux ménager. Quel charme a pour vous le danger, Que vous aimez tant à le suivre ? Si vous aviez dans les combats
es vers qui sont imprimés à la suite de Malherbe et de Racan : Que j’ aime en tout temps la taverne ! Que librement je m’y g
e en aucun pays ne se connaît· en beaux vers ; et le vulgaire anglais aime mieux des princes qui se disent des injures, des
ons comme une règle inviolable ces préceptes de Boileau : Qu’Achille aime autrement que Thyrsis et Philène ; N’allez pas d’
us nous faire un Artamène. Nous savons bien que César ayant en effet aimé Cléopâtre, Corneille le devait faire parler autre
rodigieuse d’hommes qui n’ont pas la moindre étincelle de goût, qui n’ aiment aucun des beaux-arts, qui ne lisent jamais, et do
t sa gloire à triompher de l’austérité d’un homme qui n’a jamais rien aimé  ? C’est pourtant ce qu’Aricie ose dire dans le su
ontent de cette fausse image, il vous en propose une autre, si vous l’ aimez mieux ; et cette autre est une règle prescrite pa
archevêque de Paris68 portait au parlement un poignard dans sa poche. Aimera-t -il mieux le siècle précédent, où l’on tuait le pr
ans. Je vous citerais cent exemples de ces extravagants abus, si je n’ aimais pas mieux me livrer au plaisir de vous remercier
j’aim-eu 81. Médor est obligé de s’écrier : ... Ah ! quel tourment D’ aimer sans eupêrance-eu 82 ! La gloire et la victoire,
anvier 1736. Je vous gronde de ne m’avoir point écrit ; mais je vous aime de tout mon cœur de m’avoir envoyé ce petit antid
termes qu’on emploie en prose et en vers. Mais j’oserai dire que je n’ aime point cette liberté qu’on se donne souvent, de mê
r voyage. J’ai bien la mine de ne plus faire de vers. Je ne veux plus aimer que les vôtres. Mme du Châtelet, qui vous a écrit
telet, qui vous a écrit, vous fait mille compliments. Adieu ; je vous aimerai toute ma vie. A M. de Vauvenargues87, à Nancy.
ecté avec ses défauts. Ce sont des tableaux de Léonard de Vinci qu’on aime encore à voir à côté des Paul Véronèse et des Tit
d’un maître esclaves odieux. Je sais vous estimer autant que je vous aime , Et sur votre vertu me fier à vous-même, etc. Je
l’un et l’autre sens, plus nous avons le goût pur et sain, plus nous aimons les choses simples. Cicéron, de son côté, en par
t qu’avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias. J’ aime bien mieux sa prose que ses vers, etc. Cependant
ue son étonnement à Atalide, et que celle-ci proteste que ce prince l’ aime , Roxane répond brièvement : Il y va de sa vie au
ne s’amuse point à dire : « Je suis d’un caractère fier et violent. J’ aime avec jalousie et avec fureur. Je ferai mourir Baj
t pour nous, Si, comme par soi-même un grand cœur juge un autre, Je n’ aimais mieux juger sa vertu par la nôtre, Et croire que
ié ; qui, dans cette haute fortune, respectait encore le mérite ; qui aima mieux s’exposer à mourir que de soupçonner son mé
juger d’aucun ouvrage allégorique, parce que c’est un genre que je n’ aime pas ; mais je louerai volontiers ses épigrammes,
mis et fléchi l’injustice de l’envie. Quinault. On ne peut trop aimer la douceur, la mollesse, la facilité et l’harmoni
té les défauts qui font languir quelquefois ses beaux, ouvrages. Je n’ aime pas les familiarités qu’il a introduites dans ses
et plus de force dans nos opéras, que leur inventeur n’y en a mis. J’ aimerais qu’on en retranchât le nombre excessif des refrai
ents, et Despréaux va de pair avec Racine : cela est injuste. XXII. J’ aime un écrivain qui embrasse tous les temps et tous l
agination propre à concevoir les réalités. Au contraire, presque tous aiment à transporter leur pensée dans des régions et des
ne peut écrire, en ce cas, qu’avec une grande attention. II. L’homme aime à remuer ce qui est mobile, et à varier ce qui es
ur maléfice : on n’a plus rien à redouter de leur contagion. VI. On n’ aime pas à trouver dans un livre les mots qu’on ne pou
ar leur beauté, mais par leur singularité. Mais on les tolère, on les aime même dans les vieux auteurs, parce qu’ils sont là
sent de l’âme, les mots des pensées, et les phrases des mots. LIV. On aime à pressentir, dans le son même des mots, la liais
’humeur et au tempérament, comme la franchise du caractère. On peut l’ aimer , mais on ne doit pas l’exiger. Voltaire l’avait ;
igeant. CXIV. Le style recherché est bon, quand on le trouve ; mais j’ aime mieux le style attendu. CXV. La netteté, la propr
54 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
rticipe est un mot qui tient du verbe et de l’adjectif, comme aimant, aimé  : il tient du verbe, en ce qu’il en a la signific
verbe, en ce qu’il en a la signification et le régime : aimant Dieu, aimé de Dieu ; il tient aussi de l’adjectif, en ce qu’
forment l’esprit en lisant de bons livres 1. Participe passé. Aimé , fini, reçu, rendu.   85. — Le participe passé s’
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
éditieux, tour à tour allié du parlement, de la cour et du peuple, il aima l’intrigue pour l’intrigue, sans avoir ni vues su
u’il ne promettait et il assaisonnait admirablement les bienfaits. Il aimait la gloire beaucoup plus que la morale ne le perme
rmonta par sa fermeté. Il était bon ami ; il eût même souhaité d’être aimé du peuple ; mais quoiqu’il eût la civilité, l’ext
homme qui passa sa vie à cabaler n’eut jamais de véritable objet. Il aimait l’intrigue pour intriguer : esprit hardi, délié,
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
sous les pas. Solitude où je trouve une douceur secrète, Lieux que j’ aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et
s’enfuit, et court encor. Les deux pigeons 2 Deux pigeons s’ aimaient d’amour tendre : L’un d’eux, s’ennuyant au logis3
ontaine. Que ne rêve-t-il pas ? qu’on l’élit roi, et que son peuple l’ aime . Je me persuade qu’à force de rêver, le poëte en
n, plutôt une bonne et grasse métairie ; Ah ! oui, dans ce canton : j’ aime ce pays-ci ; Et Justine, d’ailleurs, me plaît bea
, insolent, ni fier, Et me rappellerai ce que j’étais hier. Ma foi, j’ aime déjà ma ferme à la folié. Moi, gros fermier !… j’
s Deux Pigeons. 3. S’ennuyant. On s’ennuie donc parfois quand on s’ aime  ? 4. L’absence. La plainte est résignée, affec
s. On voit bien que sa prière s’adresse à un cœur un peu égoïste, qui aime surtout ses caprices, ses aises. 1. Soins, inqu
r dans ses serres. 5. La Fontaine, qui charme les enfants, ne les aime guère. Pourquoi ? La Bruyère a dit des enfants :
sur de très-petits sujets ; ils ne veulent point souffrir le mal, et aiment à en faire ; ils sont déjà des hommes. » 6. Pi
riorité morale vient de sa bonté. Il vit dans l’avenir par ceux qu’il aime . Il y a en lui du patriarche. Ces vers rappellent
ue sublime, d’un sublime dur, et qui explique la vengeance de Dieu. J’ aime mieux le dénoùment de La Fontaine : Et, pleurés
aix fais les maux de la guerre. Remarquez ce brusque exorde. Le lion aime l’épithète de chétif. 2. L’autre. Il a sa fier
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ransportés par ses accents sublimes, étonnés par ses hardiesses, nous aimons en même temps sa candeur, sa modération, sa droit
humblement dans l’école de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul. Aimons donc, aimons, chrétiens, la simplicité de Jésus,
ans l’école de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul. Aimons donc, aimons , chrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Évan
line de Paul. Aimons donc, aimons, chrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Évangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son
hrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Évangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son style rude, et profitons d’un si gr
que les enseignements qui édifient ; et accoutumons-nous tellement à aimer Jésus-Christ tout seul dans la pureté naturelle d
plus dans sa conscience, où il voit trop clairement sa laideur : il n’ aime que ce miroir qui le flatte ; et, pour parler ave
lent trop courtes, et alors son grand loisir lui serait à charge : il aime sa servitude, et ce qui lui pèse lui plaît ; et c
ais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples, ils les aiment naturellement : leur gloire et leur intérêt le pl
ux, et de leur faire sentir et avouer leur bonheur. Aussi en était-il aimé jusqu’à la passion ; et dans le temps de sa mort,
des ennemis de l’État et de ceux qui font mal. Que tout le reste vous aime , mette en vous sa consolation et son espérance, e
es qu’ils sont peu de chose. Chacun est jaloux de ce qu’il est, et on aime mieux être aveugle que de connaître son faible ;
58 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ui devins plus cher de jour en jour, et j’appris enfin que j’en étais aimé de manière que je pouvais compter ma fortune fait
sur ton sort : je me charge de t’en faire un des plus agréables. Je t’ aime , et, pour te le prouver, je te fais mon confident
nt d’un ton vif et haut, Monsieur du Maine est mon beau-frère, mais j’ aime mieux un ennemi découvert que caché. » A ce grand
mblait qu’elles n’avaient pas percé jusqu’à eux. Voilà les gens que j’ aime  ; non pas ces hommes vertueux qui semblent être é
r, et l’avarice envahit tout. Les désirs changent d’objets : ce qu’on aimait , on ne l’aime plus ; on était libre avec les lois
envahit tout. Les désirs changent d’objets : ce qu’on aimait, on ne l’ aime plus ; on était libre avec les lois, on veut être
crète lorsqu’on a fait quelque règlement qui allait au bien commun. J’ aime les maisons où je puis me tirer d’affaire avec mo
mériter beaucoup d’éloges pour supporter patiemment l’éloge d’autrui. Aimer à lire, c’est faire un échange des heures d’ennui
fication par le caractère de son génie, qui fut d’être universel. « J’ aime les neuf muses, » a-t-il dit de lui-même ; et en
ue Voltaire ait fait une sorte de panégyrique funèbre de Louis XV, on aimera la justice rendue par lui aux vertus de Louis XVI
croirait pas. Il n’est que trop vrai que Henri IV ne fut ni connu ni aimé pendant sa vie. Il ne commença à devenir cher à l
rdonner ses faiblesses : plus l’histoire fut approfondie, plus il fut aimé . Le siècle de Louis XIV a été beaucoup plus grand
mbre, insupportable à lui-même ; n’ayant pas un serviteur dont il fût aimé  ; se défiant de sa femme ; haï de son frère ; tra
nsuel : car, dans le goût physique, quoiqu’on finisse quelquefois par aimer les choses pour lesquelles on avait d’abord de la
dans lequel vous laissez votre âme, rien ne vous guérira. Si je vous aimais moins, je vous plaisanterais sur votre paresse ;
aimais moins, je vous plaisanterais sur votre paresse ; mais je vous aime , et je vous gronde beaucoup. Cela posé, songez do
ns tous les lieux, elles ont servi à me persécuter ; mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer
r ; mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société dont tant d’hommes méchants corrompent
é dont tant d’hommes méchants corrompent les douceurs ; comme il faut aimer sa patrie, quelques injustices qu’on y essuie ; c
t aimer sa patrie, quelques injustices qu’on y essuie ; comme il faut aimer et servir l’Être suprême, malgré les superstition
à leurs yeux équivoques : ils ne regardent jamais en face la personne aimée  ; soit défiance ou fausseté, ils prennent des dét
à la personne de son maître, le chat paraît ne sentir que pour soi, n’ aimer que sous condition, ne se prêter au commerce que
ance aux dépens de sa bonté ? S’il faut choisir entre deux erreurs, j’ aime encore mieux la première. Vous ne voulez pas, mon
je me livrais avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j’ aimais à me perdre en imagination dans l’espace ; mon cœ
geste et son visage sont également insolents. Le bon vieillard, qui a aimé ses enfants, mais qui n’a jamais souffert qu’aucu
ujours modérément. La servitude abaisse les hommes jusqu’à s’en faire aimer . On doit se consoler de n’avoir pas les grands ta
eux valu que sa réputation. Ceux qui ont vécu dans son intimité l’ont aimé avec passion. Avant M. de Loménie on connaissait
nd compte des choses communes et familières, et les esprits communs n’ aiment et ne recherchent que les choses extraordinaires.
a bien rendu, il nous semble, l’impression de cette lecture : « On n’ aime pas le ton d’amertume, peut-être aussi de suffisa
t-ce pas lui qui a dit, par la bouche d’un de ses envoyés : « Je vous aime d’un amour éternel. » (Jérémie). Cette parole doi
u avais su dévorer en silence tes petites seccatures 336, et te faire aimer de tes saintes geôlières. Ce monde-ci, ma chère A
aisses faire. Je te recommande l’application par-dessus tout. Si tu m’ aimes , si tu aimes ta mère et tes sœurs, il faut que tu
Je te recommande l’application par-dessus tout. Si tu m’aimes, si tu aimes ta mère et tes sœurs, il faut que tu aimes ta tab
tout. Si tu m’aimes, si tu aimes ta mère et tes sœurs, il faut que tu aimes ta table, l’un ne peut pas aller sans l’autre. Je
as aller sans l’autre. Je puis attacher ta fortune à la mienne, si tu aimes le travail ; autrement tout est perdu. Lettres.
ra faire la fortune ; qu’enfin il compte sur Chateaubriand pour faire aimer le christianisme, et non pas sur le christianisme
re aimer le christianisme, et non pas sur le christianisme pour faire aimer Chateaubriand. J’avouerai, à la suite de ce blasp
t beau351. Toutes les passions cherchent ce qui les nourrit : la peur aime l’idée du danger. Chaque année il se fait en nous
s maîtres. Je n’examine jamais Saint-Pierre en détail, parce que je n’ aime pas à y trouver ces beautés multipliées qui déran
dans quelque genre que ce soit, que les hommes craignent assez pour l’ aimer de cette manière369. De l’Allemagne, IIe partie,
ées, ses sentiments et ses affaires, mais c’est un instrument dont on aime à jouer, et qui ranime les esprits comme la musiq
me, puisque cela ne devait pas toujours durer ? Pourquoi donc ont-ils aimé , si tant est que cela leur soit jamais arrivé, pu
tte double solitude de la mort et de la nature : est-il un asile où j’ aimasse mieux dormir pour toujours. Sept heures. Ne pouva
la raison humaine. Il y a là cependant quelque chose qui blesse. On n’ aime pas chez un soldat ce mépris de son état, cette a
pas. — S’il n’y avait du poison ? — Non, le monde est ainsi fait : on aime le poison dans tout ce qui s’imprime. Votre pamph
amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croyons, espérons, aimons , et poursuivons notre route en paix. « Si je meur
tte anomalie a beau se répéter, nous ne sommes point désabusés : nous aimons mieux nous accuser que de mettre en doute la just
passion tout le besoin de bonheur qui est en elle, voit ce bonheur, l’ aime , le désire dans une seule chose qui est là, et à
qui s’élèvent et tombent. Ce qui est vrai cependant, c’est que Thiers aime mieux expliquer que juger et condamner ; qu’il vo
re avancée ne permettant pas de descendre dans la même journée, elles aimèrent mieux bivouaquer dans la neige que de se séparer
gens, et personne n’a mieux dit à quelles conditions on s’en faisait aimer et écouter526. J. J. Rousseau et Tacite527.
n peuple a-t-il ou croit-il avoir plus d’esprit que ses ministres, il aime et applaudit Figaro. Quand Figaro se compare, lui
ant ; mais, avec tout cela, il est bon. Malin sans être méchant, s’il aime les intrigues, c’est surtout parce qu’il peut y f
’éternité, L’une disait Nature ! et l’autre, Humanité ! Assurément j’ aimerais mieux, pour mon goût particulier, que la nature e
eussent des traits plus distincts que ceux que leur donne le poète. J’ aimerais mieux que la nature fût la campagne, celle d’Hora
’Horace ou de Rousseau, celle que mon œil peut embrasser, ou celle qu’ aiment mes souvenirs d’enfance. J’aimerais mieux aussi q
mon œil peut embrasser, ou celle qu’aiment mes souvenirs d’enfance. J’ aimerais mieux aussi que l’humanité fût un homme, vous ou
lointain de nous-même en unisson avec un siècle dont nous avions tout aimé . » De ce siècle, il ne cessa d’aimer ce qui était
c un siècle dont nous avions tout aimé. » De ce siècle, il ne cessa d’ aimer ce qui était bon, et personne n’a mieux parlé de
lement glorieux, comme l’a dit un prophète, mais dont le sépulcre est aimé . Il y a un homme dont la cendre, après dix-huit s
ui me trouble moi-même, et que je ne me connaissais pas. Qui donc est aimé des grands hommes ? Qui dans la guerre ? Est-ce A
rlemagne ? Qui- dans la sagesse ? Est-ce Aristote ou Platon ? Qui est aimé des grands hommes ? Qui ? Nommez-m’en un seul ; n
ur sur son tombeau. Mahomet est vénéré des musulmans ; il n’est point aimé . Jamais un sentiment d’amour n’a effleuré le cœur
De l’Autorité. De l’éducation. Je crois qu’il faut, avant tout, aimer son élève ; l’aimer en Dieu, non pas d’une affect
l’éducation. Je crois qu’il faut, avant tout, aimer son élève ; l’ aimer en Dieu, non pas d’une affection molle et charnel
satisfaction qu’il lui fait éprouver. Mais, pour cela, il faut qu’il aime aussi lui-même, qu’il aime sincèrement, et il est
t éprouver. Mais, pour cela, il faut qu’il aime aussi lui-même, qu’il aime sincèrement, et il est difficile de faire naître
e aux autres. Comment faire pour éviter cet écueil ? Comment se faire aimer sans développer dans l’enfant l’égoïsme, au lieu
e. Le classique, je le répète, a cela, au nombre de ses caractères, d’ aimer sa patrie, son temps, de ne voir rien de plus dés
miers hommes, ont passé. On ne connaît bien, a-t-on dit, que ce qu’on aime  : on ne comprend bien que ce qu’on a été. Qu’il a
ion aux plus vifs plaisirs que puissent avoir les yeux d’un homme qui aime les beaux paysages. Au reste, le premier aspect d
Arsame demande un entretien à Rhadamiste : il veut placer celle qu’il aime sous la protection de Rome ; il annonce qu’elle-m
du Pérou, a été remplacé dans sa charge par son fils Gusman. Celui-ci aime Alzire, la fille de Montèze, souverain d’une part
spire dans ces lieux ; Je venais t’arracher à ce monstre odieux. Tu m’ aimes  : vengeons-nous ; livre-moi la victime. ALZIRE. O
infortunée, La douleur de ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’ aimais toujours ; que mon cœur éperdu A détesté tes dieu
 ! tu ne me vois point d’un œil impitoyable ? ZAMORE. Non, si je suis aimé , non, tu n’es point coupable618. Puis-je encor me
au pied de nos autels. Nos peuples, nos tyrans, tons ont su que je t’ aime  : Je l’ai dit à la terre, au ciel, à Gusman même6
e vertu m’accable, et son charme m’attire. Honteux d’être vengé, je t’ aime et je t’admire. (Il se jette à ses pieds.) ALZIRE
de l’Être tout-puissant, « Il en fait un partage à ses enfants qu’il aime . « Nous sommes ses enfants, des ombres de lui-mêm
e détesté ? VALÈRE. Je vois tout le contraire : on le recherche, on l’ aime  : Je voudrais que chacun me détestât de même : On
isirs, des goûts, des sentiments, Une société peu nombreuse, et qui s’ aime , Où vous pensez tout haut, où vous êtes vous-même
t, et vivant pour moi-même, Sans épancher mon cœur, sans un ami qui m’ aime , Porterai-je moi seul, de mon ennui chargé, Tout
Aussi Delille n’a pas échappé aux reproches que mérite son école. Il aimait , d’ailleurs, la campagne, comme on le faisait au
pour toi d’assez douces couleurs ? Que ton souris me plaît, et que j’ aime tes pleurs ! Que sous tes traits touchants la dou
, la chute des torrents. La forêt, le désert, voilà les lieux qu’elle aime . Son cœur, plus recueilli, jouit mieux de lui-mêm
nombreuses Qui croisent en tous sens leurs routes ténébreuses689. Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Ce palais de l
lébrant ma naissance, Mon père doit donner une fête aujourd’hui. Il m’ aime  ; il n’a que moi ; viens t’adresser à lui. C’est
otégé la fête soit ouverte. Ta mère, mon élève (inestimable perte !), Aimait à soulager les faibles abattus : Tu lui ressemble
, affamé, nu, proscrit, Maudissant, comme ingrat, son vieil ami qui l’ aime . Parle : était-ce-bien lui ? le connais-tu toi-mê
mortel, ange ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J’ aime de tes concerts la sauvage harmonie, Comme j’aime
n ou fatal génie, J’aime de tes concerts la sauvage harmonie, Comme j’ aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans
a félicité ; Il veut sonder le monde, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours : ce qu’il aime est fragile755 ! Tout mo
r le monde, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours : ce qu’il aime est fragile755 ! Tout mortel est semblable à l’ex
es spectacles, Laissait tomber pour nous quelqu’un de ses oracles : J’ aimais à m’enfoncer dans ces sombres horreurs. Mais en v
et l’ordre de mon Dieu ; J’adore en mes destins ta sagesse suprême, J’ aime ta volonté dans mes supplices même : Gloire à toi
du786. FRANÇOIS DE PAULE. Bien défendu.L’est-on quand on n’est point aimé  ? (En l’entraînant.) Ah ! viens. LOUIS(qui le rep
n’expire. Loin de Dieu, là, sont renfermés Les milliers d’êtres tant aimés , Qu’en ces bosquets inanimés, La tombe envoie. Le
onument : c’était son vœu et son ferme espoir790. » Le cor. I J’ aime le son du cor, le soir, au fond des bois, Soit qu
père, ce héros au sourire si doux807, Suivi d’un seul housard, qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa han
tu pris sa chevelure, Tu montas botté sur son dos. Alors, comme elle aimait les rumeurs de la guerre, La poudre et les tambou
VI, l’Idole. Le Campo Santo.(Fragment.) Mais n’importe ! je t’ aime , ô vieux Campo Santo811, Je t’aime de l’amour qu’
agment.) Mais n’importe ! je t’aime, ô vieux Campo Santo811, Je t’ aime de l’amour qu’avait pour toi Giotto. Tout désolé
, de ses regards cuisants, Brûle le front doré des superbes Pisans, J’ aime à sentir le froid de tes voûtes flétries, J’aime
s superbes Pisans, J’aime à sentir le froid de tes voûtes flétries, J’ aime à voir s’allonger tes longues galeries, Et là, si
bas, le pied lent, Comme un moine qui passe, et qui prie en allant, J’ aime à faire sonner le cuir de mes sandales Sur la tèt
de mes sandales Sur la tète des morts qui dorment sous tes dalles ; J’ aime à lire les mots de leurs grands écussons, A révei
et les voix De ces corps vermoulus comme un antique bois : La vieille aime à lutter : c’est un joueur en veine Qui néglige l
blanc visage, Je l’avais bien connu : son âge était mon âge ; Comme j’ aimais Marie, il aimait Sulia ; Le plaisir d’en parler t
l’avais bien connu : son âge était mon âge ; Comme j’aimais Marie, il aimait Sulia ; Le plaisir d’en parler tous les deux nous
ure qui gémissait d’avoir été trahie et profanée par le poète qu’elle aimait . Dans le recueil qui suivit (1331), il y avait co
r, et non de l’imagination, A. de Musset a dit le besoin de croire, d’ aimer et de prier ! Et n’était-ce pas l’histoire de sa
sagesse Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre, aimer , m’accoutumer aux hommes, Chercher un peu de joie
mets, et son vers, d’une majesté grave, s’y soutient sans fatigue. Il aime la montagne, qui le rapproche de Dieu. C’est Dieu
iers. Toute chose que Dieu féconde, Prête à chanter, prête à fleurir, Aime le vif accent de l’onde, Aime à voir le ruisseau
onde, Prête à chanter, prête à fleurir, Aime le vif accent de l’onde, Aime à voir le ruisseau courir. Quand de la ruche prin
n jour plus pur descend pour t’éclairer. Oui ! si les bois, l’ombrage aimé du chêne, Ont trop caché la lumière à mes yeux, S
re, le fiancé de Pernette, appelé sous les drapeaux, en 1814, a mieux aimé rejoindre les réfractaires dans les montagnes du
om était béni Sous les chaumes obscurs où le pauvre a son nid... Elle aimait entre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme
laciale, Ouvraient sous les sapins la fosse nuptiale. Le clocher tant aimé sonnait le dernier glas. Nous montions ; sous nos
yle défendu par Sophocle devant l’Aréopage. La fille d’Eschyle est aimée par Sophocle. Celui-ci apprend qu’Eschyle est tra
e léger à son retour d’Afrique. Le poème des saisons. Laquelle aimerons -nous ? Pour moi je n’aime guère Avril, qui promet
. Le poème des saisons. Laquelle aimerons-nous ? Pour moi je n’ aime guère Avril, qui promet tant, et qui donne si peu
oi je n’aime guère Avril, qui promet tant, et qui donne si peu ; Je n’ aime pas l’été, qui donne sa poussière, Et dévoile son
ortune. S’il fallait cependant se résigner au choix, C’est l’hiver qu’ aimerait ma nature fragile ; C’est l’hiver, quand je lis,
vons vaincu, nous devons consommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer . Elle aura tous les cœurs, si l’ordre recommence.
d’en haut, qu’elle vienne d’en bas, Elle est la tyrannie, et je ne l’ aime pas. MARAT. C’est fort bien. Va du pauvre au rich
ends, disais-tu, ni mon corps ni mon âme, « Et ne me marîrai que pour aimer ma femme. » Ah ! tu trouvais alors des accents co
s aquarelles ; Allons donc ! RODOLPHE. Allons donc !Ah ! Voilà. Nous aimons les travaux Qui doivent faire un jour éclater les
’en doute, N’y touchez pas, il est brisé. Souvent aussi la main qu’on aime , Effleurant le cœur, le meurtrit ; Puis le cœur s
our sa vie était pleine : Il ne connaissait le mal ni la haine ; Bien aimé de tous, et partout heureux. C’était un enfant :
jusqu’au bout chasser ces bandits ; « Je veux pouvoir dire à ma mère aimée  : « Si je te reviens, c’est qu’ils sont partis. «
t-Royal. "Saint-Simon, dit Villemain, est pétri de contradictions. Il aime le jansénisme à Port-Royal, le hait au Parlement,
e de bonté ou de maturité dans la nature : celui qui le sent et qui l’ aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et
nt et qui l’aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au-delà, a le goût défectueux. Il y a
éternellement pures, clémentes à qui vous revient, fidèles à qui vous aime , vous nous donnez le repos ; et si nous savons vo
e 1601) : « Plutarque me sourit tousjours d’une fresche nouveauté ; l’ aimer , c’est m’aimer, car il a esté l’instituteur de mo
tarque me sourit tousjours d’une fresche nouveauté ; l’aimer, c’est m’ aimer , car il a esté l’instituteur de mon bas aage. Ma
la prose contre l’éloge absolu qu’avait fait des vers A. de Musset (J’ aime surtout les vers, cette langue immortelle……), et,
à l’essence divine, à Dieu même. 352. On peut remarquer que Joubert aime à rendre une idée dans une image. Quelle plus agr
e ses Mémoires : « Voulant parler de mon temps et de ma propre vie, j’ aime mieux le faire du bord que du fond de ma tombe. P
s’est bien gardé de tomber dans une pareille faute. 464. Je vois, j’ aime le bien ; c’est le mal que je fais. 465. Racine
on sait ce qui la domine et l’entraîne, sans haïr moins le mal, sans aimer moins le bien, on a plus d’indulgence pour l’homm
ement à la bataille de Bautzen. Il fut peut-être l’homme que Napoléon aima le plus, et l’on sait que l’empereur, après sa se
s parties afin de reconstruire l’ensemble, et qu’il les honore et les aime toutes, puisque dans toutes il voit se refléter c
on le voit, emprunté aux anciens. — Cet appareil mythologique, qu’ils aimaient , et qui pour eux ne manquait pas de naturel, semb
phocle, c’est que Jocaste a avoué à sa confidente qu’elle n’avait pas aimé Laïus (acte II, scène II) : J’ai deux fois de l’
à celle de Pauline, qui est aussi mariée à un autre que celui qu’elle aime  : le rapprochement qu’on pourrait établir entre c
oins de jalousie ; Un rival au tombeau doit causer peu d’envie : Je l’ aimai , je l’avoue, et tel fut mon devoir : De ce monde
t l’espoir : Sa foi me fut promise, il eut pour moi des charmes, Il m’ aima  : son trépas me coûte encor des larmes. Vous, loi
, dont on fait tant de cas, Ne vaut pas les plaisirs des gens qu’on n’ aime pas. Être cité, mêlé dans toutes les querelles, L
e shakspearienne, lui prend fortement le bras et lui dit : « Général, aimez -vous la chasse ? » Cette question inattendue lais
question inattendue laisse le général embarrassé. « Eh bien ! si vous aimez la chasse, avez-vous quelquefois chassé aux canar
ique, comme le style n’en est pas frappé et gravé selon la mode qu’on aime aujourd’hui, elles ont pu perdre de leur effet à
Gérald, mais c’est celui-ci qui renonce volontairement à celle qu’il aime . 866. Les œuvres de M. E. Manuel ont été publiée
59 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
e, et qui aient des fougues continues ; il n’y en a quasi point qui n’ aiment mieux entreprendre plusieurs affaires, et changer
u’il n’eut pas la patience de vaincre9. Il se tua par délicatesse, et aima mieux promptement périr que de se donner de la pe
tre compagnie. À un ennemi de Richelieu16. Je vous avoue que j’ aime à me venger, et qu’après avoir souffert durant de
t-ils lire ces choses sans s’affectionner à lui ; et, à votre avis, l’ aimeront -ils ou l’estimeront-ils moins, à cause que de son
tombe dans l’esprit de personne : de se faire le meilleur et le plus aimé d’un royaume, et non pas le plus grand et le plus
us détourne d’y penser57 et nous divertit. De là vient que les hommes aiment tant le bruit et le remuement ; de là vient que-
ve mon parterre net et mes allées nettes, ces grandes allées que vous aimez . Vous ne comprenez pas encore où cela peut aller 
ntré à mon service pour cela, que ce n’était pas son métier, et qu’il aimait mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère m’a
point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à faner, et qui est le plus indigne qu’o
e qu’on le traite bien. Voilà l’histoire en peu de mots : pour moi, j’ aime les relations où l’on ne dit que ce qui est néces
— De l’art d’écrire et de ce qui en fait la perfection. L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez po
dissent bientôt pour les expressions et les termes qu’ils ont le plus aimés . La même justesse d’esprit qui nous fait écrire d
ujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande simplicité : il a aimé , au contraire, à charger la scène d’événements do
urrhus ? Ces passions encore favorites des anciens, que les tragiques aimaient à exciter sur les théâtres, et qu’on nomme la ter
e l’éclat de l’antithèse, et s’en servent. Les esprits justes, et qui aiment à faire des images qui soient précises, donnent n
chés indifféremment de tout ce qui rappelle leurs premières années, n’ aiment peut-être dans Œdipe 246 que le souvenir de leur
er par des esprits flatteurs et insinuants : faites sentir que vous n’ aimez ni les louanges pi les bassesses. Ne montrez de c
iance qu’à ceux qui ont le courage de contredire avec respect, et qui aiment mieux votre réputation que votre faveur. Il est t
ntez ce qu’un prince doit penser et sentir. Il faut que les bons vous aiment , que les méchants vous craignent, et que tous vou
cer ses peuples, et pour les rendre tout ensemble bons et heureux. Il aimait avec confiance et tendresse tous ceux qu’il devai
heureux. Il aimait avec confiance et tendresse tous ceux qu’il devait aimer  ; mais il était ferme pour corriger ceux qu’il ai
eux qu’il devait aimer ; mais il était ferme pour corriger ceux qu’il aimait le plus. Il était noble et magnifique selon les m
itoire barbouille ses doigts. N’allez pas lui parler des choses qu’il aimait le mieux il n’y a qu’un moment : par la raison qu
’il aimait le mieux il n’y a qu’un moment : par la raison qu’il les a aimées , il ne les saurait plus souffrir. Les parties de
ines personnes auxquelles il doit plus qu’aux autres, ou qu’il paraît aimer davantage. Non ; sa bizarrerie ne connaît personn
, pourvu qu’il se fâche ; il dirait des injures à tout le monde. Il n’ aime plus les gens, il n’en est point aimé ; on le per
s injures à tout le monde. Il n’aime plus les gens, il n’en est point aimé  ; on le persécute, on le trahit ; il ne doit rien
un moment, voici une autre scène : il a besoin de tout le monde ; il aime , on l’aime aussi ; il flatte, il s’insinue, il en
voici une autre scène : il a besoin de tout le monde ; il aime, on l’ aime aussi ; il flatte, il s’insinue, il ensorcelle to
et obliquo laborat               Lympha fugax trepidare rivo266.   J’ aime bien mieux être occupé de cet ombrage et de ce ru
ie sont aussi belles que celles des plus somptueux jardins, je les en aime mieux267. Je n’envie rien à personne. Le beau ne
tiens d’Europe, de peur que cet exemple contagieux ne leur apprenne à aimer la vie et à ouvrir leur cœur aux joies empoisonné
qu’un pareil ouvrage était au-dessus de mes forces ; mais j’ai mieux aimé paraître manquer de prudence que de docilité. J’a
la plus réelle et la moins équivoque des souverains, et les peuples n’ aiment guère dans les souverains que les vertus qui rend
dans une cage de fer, et le fit porter ainsi à la suite de l’armée. J’ aimais Callisthène, et de tout temps, lorsque mes occupa
saisis la langue, la lui arrachai, et le jetai à mes pieds. Alexandre aimait naturellement les actions courageuses : il admira
e le trouve entre mon peuple et moi. Je suis le roi d’un peuple qui m’ aime . Les pères de famille espèrent la longueur de ma
art de la guerre ; et il obligea, à force de mérite, le roi, qui ne l’ aimait pas, à l’employer. Des intrigues eurent part à ce
ecté avec ses défauts. Ce sont des tableaux de Léonard de Vinci qu’on aime encore avoir à côté des Paul Véronèse et des Titi
les yeux ; il décore, embellit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’ aime , on l’applaudit, on l’admire. Nulle espèce ne le
nidas était mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoir d’ aimer la patrie ; Sparte était sobre avant que Socrate
rès agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un homme qui aime à se circonscrire. Les rives du lac de Bienne son
geurs ; mais il est intéressant pour des comtemplatifs solitaires qui aiment à s’enivrer à loisir des charmes de la nature, et
’univers ; « Et l’exécrable honneur de lui donner un maître « Faisant aimer à tous l’infâme nom de traître, « Romains contre
et descends en toi-même : On t’honore dans Rome, on te courtise, on t’ aime  ; Chacun tremble sous toi, chacun t’offre des vœu
aurais aujourd’hui Qu’à retirer la main qui seule est ton appui519 J’ aime mieux toutefois céder à ton envie ; Règne, si tu
tre frère ; Votre jalouse humeur ne lui saurait souffrir La liberté d’ aimer ce qu’il me voit chérir : Son amour pour le duc a
i ? Liv. III, fab. 13. Les deux pigeons.         Deux pigeons s’ aimaient d’amour tendre554.         L’un d’eux, s’ennuyant
is porte ses pas. Tâchez de l’adoucir, fléchissez son courage580 : Il aime ses sujets, il est juste, il est sage : Du titre
la passion choquante De se rendre savante afin d’être savante ; Et j’ aime que souvent, aux questions qu’on fait, Elle sache
on cœur est épris. ARISTE. Vous raillez, ce n’est pas Henriette qu’il aime  ? BÉLISE. Non, j’en suis assurée. ARISTE.        
e choses, ma sœur, Dites-nous, s’il vous plaît, cet autre objet qu’il aime . BÉLISE. Vous le voulez savoir ? ARISTE.         
Peuvent bien faire voir qu’on a quelques appas. ARISTE. Ces gens vous aiment  ? BÉLISE.                                        
e aux lois de Vaugelas, Pourvu qu’à la cuisine elle ne manque pas ? J’ aime bien mieux, pour moi, qu’en épluchant ses herbes
me blesse ; Car c’est, comme j’ai dit, à vous que je m’adresse. Je n’ aime point céans tous vos gens à latin, Et principalem
frère, bien à l’aise, Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse. J’ aime fort le repos, la paix et la douceur, Et ma femme
se dispose à lire. Je sens d’aise mon cœur tressaillir par avance. J’ aime la poésie avec entêtement, Et surtout quand les v
LISE. Loger son ennemie est pour moi plein de charmes. PHILAMINTE. J’ aime superbement et magnifiquement : Ces deux adverbes
pour l’ordre646 au péripatétisme. PHILAMINTE. Pour les abstractions j’ aime le platonisme. TRISSOTIN. Descartes, pour l’aiman
SSOTIN. Descartes, pour l’aimant, donne fort dans mon sens ARMANDE. J’ aime ses tourbillons. PHILAMINTE.                     
x légère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez B
ui court en rimant, Marque moins trop d’esprit que peu de jugement. J’ aime mieux un ruisseau, qui, sur la molle arène, Dans
lus, un noble patriotisme échauffait son âme. Favori de Louis XIV, il aimait le peuple comme Fénelon. On a même rapporté, mais
rsqu’un roi généreux, Craint dans tout l’univers, veut encore qu’on l’ aime  :     Heureux le peuple, heureux le roi lui-même 
r et de dire en vous-même : « Partout en ce moment, on me bénit, on m’ aime  ; On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer 
ehors. Je suis franc. LE COMTE.                        Quant à moi, j’ aime la politesse. LIMISON. Moi, je ne l’aime point, c
              Quant à moi, j’aime la politesse. LIMISON. Moi, je ne l’ aime point, car c’est une traîtresse Qui fait dire sou
uel a droit de m’offenser ! Croyez que votre fils vous respecte, vous aime . LYCANDHE. Vous ? Prouvez-le-moi donc, et dans ce
’ont ouvert les yeux ; qu’ils m’aident à me vaincre. Il faut se faire aimer  : on vient de m’en convaincre ; Et je sens que la
ransportées au Panthéon, avec celles de J.-J. Rousseau. Sans doute il aima l’humanité : mais il aima encore davantage la glo
vec celles de J.-J. Rousseau. Sans doute il aima l’humanité : mais il aima encore davantage la gloire, ou plutôt la vogue, c
nsectes ennemis une nuée obscure, N’importe ; il les instruit, il les aime pour eux. Même ingrats, il est doux d’avoir fait
au ciel doucement animé, Des fleurs et de l’ombrage, et tout ce que j’ aimai . C’est là, près d’une eau pure, au coin d’un bois
e ; Quels maux ont abrégé ses rapides instants ; Qu’il fut bon, qu’il aima , qu’il dut vivre longtemps. Ah ! le meurtre jamai
Mme de Sévigné dit de Turenne, dans sa lettre du 12 août 1675 : « Il aimait tendrement le fils de M. d’Elbeuf ; c’est un prod
ed de la pensée exprimée par Bossuet, quand il dit : « Les vieillards aiment la vie, et surtout dans les derniers jours, parce
, Au seuil de vos palais fixe un œil moins jaloux ! Donnez pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant mêm
t apparaître aux hommes sous les traits les plus capables de la faire aimer et leur parler le langage le plus persuasif, il f
par les annotations qui les accompagnent, celles de Bret, d’Auger, d’ Aimé Martin, et plus récemment celle de M. Louandre. P
ille, au commencement de ses Mémoires sur Louis IX : « Ce saint homme aimait et craignait Dieu sur toute rien » ; et La Bruyèr
cule ou odieux. Henriette, pleine de franchise et de grâce, nous fait aimer ce qui est simple et naïf, autant qu’Armande nous
autant de monde que nos grands tragiques, « parce que, disait-il, on aime encore mieux être ému que d’être amusé ». Par un
ux de La Harpe, qui lui a consacré un excellent éloge, de Geoffroy, d’ Aimé Martin et de M. Louandre, qui ont donné des éditi
on le voit, emprunté aux anciens. — Cet appareil mythologique qu’ils aimaient , et qui pour eux ne manquait pas de naturel, semb
père : autrement la comédie finirait par une scène de tragédie. Nous aimons avoir la nature l’emporter sur la vanité dans l’â
ici elle veut dire un garçon aimable, digne d’affection. 798. Valère aime Lisette, et il tremble à la pensée d’un mariage é
de grâce : affreuse a trop l’air d’être donné à la rime. » 822. On aimait beaucoup alors ces pensées générales formulées en
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
franche vérité que je rends hommage quand je vous assure que je vous aime , que je vous adore, qu’il n’est pour moi point de
r une extrême docilité pour les Avis de M. et madame Vignan, qui vous aiment comme leur enfant. N’oubliez point vos études, et
u moins, cela pourrait bien vous arriver, car je crois que je saurais aimer au-delà du tombeau. * Le cardinal de Bernis à V
quitté. Si ce n’est qu’une infidélité passagère, je sens que je vous aime assez pour vous la pardonner. Dites-moi donc ce q
ce que c’est, et ne me laissez pas croire que je suis un sot de vous aimer , et vous un ingrat de ne pas répondre à tous les
tion que de faire compliment à des amis, ou de les assurer que je les aime toujours. Je crois qu’ils ne doivent pas douter d
n est pas de même quand il est question du service de quelqu’un que j’ aime autant que vous, et à qui je suis aussi proche. M
j’allais vous quereller, quand vous m’avez prévenu fort joliment : j’ aime vos reproches, et vous avez mieux répondu à mon s
ssentiels du goût antique ; les modernes affectionnent l’analyse, ils aiment à se perdre dans des descriptions sans fin. Il n
ion. Que de sujets féconds et intéressants pour de jeunes esprits qui aiment naturellement ce qui est juste, beau et bon ! L’e
autre vous réponde, ô sages de la terre ! Laissez-moi mon erreur : j’ aime , il faut que j’espère ; Notre faible raison se tr
gie à ces tendres et mélancoliques accents. C’est l’élégie comme je l’ aime , non point sombre et désespérée, mais souriant à
lle métonymie : le pâle désespoir ; c’est l’effet pour la cause. Je n’ aime pas trop Paies, le dieu des jardins ; cette appli
61 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
que vous devriez conserver, quand ce ne serait que parce que je vous aime . Travaillez sur votre humeur : si vous pouvez la
ons. Vous ne serez jamais contente, ma chère fille1, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre cœur : ce que je ne dis pas pa
il confessait que tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir3. Que ne puis-je vous donner to
dans le monde. Je vous parle en amie. Appliquez-vous à votre devoir. Aimez Dieu, soyez honnête homme ; prenez patience, et r
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
tice] M. Victor de Laprade est entre tous le poëte de l’idéal. Il aime les cimes supérieures, et sa devise pourrait être
de pavot vermeil. Une maitresse d’école Prnette 2 Elle aimait entre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme
vous pleurent d’avance ; Frères de Roméo, vous n’êtes qu’endormis1 ! Aimez votre jeunesse, aimez, gardez-la toute ! Elle est
e ; Frères de Roméo, vous n’êtes qu’endormis1 ! Aimez votre jeunesse, aimez , gardez-la toute ! Elle est de vos aînés l’espoir
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ns se rompent sur la terre. Je viens encore de perdre une sœur1 que j’ aimais tendrement, et qui est morte de chagrin dans le l
ontiers les paysages voluptueux, Naples, Ischia, Baia ; Chateaubriand aime la tristesse de l’horizon sabin. 1. « Deux chos
, entre autres ces vers : Rome, te voilà donc, ô mère des Césars ! J’ aime à fouler aux pieds tes monuments épars, J’aime à
ô mère des Césars ! J’aime à fouler aux pieds tes monuments épars, J’ aime à sentir le temps, plus fort que ta mémoire, Effa
ps, non, ta ruine immense Nous console du moins de notre décadence. J’ aime , j’aime à venir rêver sur ce tombeau, À l’heure o
ta ruine immense Nous console du moins de notre décadence. J’aime, j’ aime à venir rêver sur ce tombeau, À l’heure où de la
riand peint les objets comme il les voit, et il les voit comme il les aime . Comparez ces vers de Saint-Victor sur le Meschac
64 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ière. Et nous, serions-nous des enfants ingrats ! Notre mère qui nous aimait tant, morte depuis deux ans seulement, attendrait
mplicité] 6° La simplicité dans le langage est ce qui fait le plus aimer le style d’un écrivain. Celui qui la possède ne s
une idée d’une manière si exacte qu’on ne dise rien de superflu. On n’ aime pas à lire un auteur qui entre dans trop de détai
oncision est voisine de l’obscurité, témoin ce vers de Racine : Je t’ aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle  ? On cite
voir. Quand partez-vous ? Demain, pour je pars demain. Heureux qui aime Dieu ! Pour heureux est celui qui aime Dieu, Si
r je pars demain. Heureux qui aime Dieu ! Pour heureux est celui qui aime Dieu, Si tu n’avais servi qu’un meunier comme mo
ont ainsi confondus par les mots. Ce vers est indigne de Racine qui n’ aimait d’ailleurs ni les quolibets, ni les quolibetiers.
vraies et naturelles. 3° Métonymie du contenant pour le contenu : Il aime la bouteille, pour il aime le vin. Terre et deux
étonymie du contenant pour le contenu : Il aime la bouteille, pour il aime le vin. Terre et deux, admirez ; pour habitants
sées sont liées de manière à former un tout. Ainsi, quand je dis : il aime la bouteille, j’ai dans l’esprit deux idées très-
unes gens, qui en font souvent usage, parce que leur imagination vive aime à augmenter les objets ou à les rendre plus migno
gravier ! Que faire de mon île ? Il n’y croit que des saules Et tu n’ aimes que le laurier. L’allusion est ingénieuse, et ra
Erasme Dit : j’ai vu de mes yeux, et fait un Pléonasme. La Syllepse aime mieux le rapport idéal Que le rapport du terme, e
ns la métaphore gracieuse qui prête à la nuit une sorte d’orgueil. On aime à la voir étaler ses richesses, présents du créat
urez aux petites phrases après la période, et vous vous ferez lire et aimer . Prenons un exemple dans les premières lignes de
onvenances par des éloges trop peu voilés. Ce n’est pas que l’homme n’ aime la louange, mais il ne goûte vivement que celle q
sées gracieuses ; éloigne l’odieux, la dureté et l’affectation ; fait aimer le vrai, le naturel, en un mot produit la grâce d
logisme est forcée, incontestable. Pour prouver à un impie qu’il faut aimer la vertu, on se servirait du syllogisme suivant :
la vertu, on se servirait du syllogisme suivant : Majeure. — Il faut aimer tout ce qui nous rend heureux. Mineure. — Or, la
neure. — Or, la vertu nous rend heureux. Conséquence. — Donc il faut aimer la vertu. La majeure est évidente ; pour un impie
n peut dire indifféremment, ou en sous-entendant la mineure : Il faut aimer tout ce qui nous rend heureux, Donc il faut aimer
a mineure : Il faut aimer tout ce qui nous rend heureux, Donc il faut aimer la vertu. Ou bien, en sous-entendant la majeure :
sous-entendant la majeure : La vertu nous rend heureux Donc il faut l’ aimer . Cette forme de raisonnement est plus rapide que
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
us montre les mœurs de la campagne avec des charmes qui nous les font aimer . Il ne faut pas croire que la poésie pastorale ap
fictif et 1’allégorique ; elle chante la campagne à la ville ; elle l’ aime l en imagination plus qu’en réalité ; ses bergers
e élégante idylle. Son tour simple et naïf n’a rien de fastueux, Et n’ aime point l’éclat d’un vers présomptueux. Art poéti
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
les idées. Moraliste optimiste, il apprit, en s’étudiant lui-même, à aimer et à respecter ses semblables. Son talent candide
appelle quelquefois un homme aimable ? C’est un homme que personne n’ aime , qui lui-même n’aime que soi et son plaisir, et q
un homme aimable ? C’est un homme que personne n’aime, qui lui-même n’ aime que soi et son plaisir, et qui en fait profession
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
ent, dit Condillac, un mot propre à en réveiller l’idée ; tels sont : aimer , haïr. Quand je dis donc : j’aime, je hais, j’exp
en réveiller l’idée ; tels sont : aimer, haïr. Quand je dis donc : j’ aime , je hais, j’exprime un sentiment, mais c’est l’ex
on modifie le sentiment, et on le rend avec plus de vivacité. Si je l’ aime  ! si je le hais ! exprime combien on aime, combie
c plus de vivacité. Si je l’aime ! si je le hais ! exprime combien on aime , combien on hait ; moi, je ne l’aimerais pas ! mo
je le hais ! exprime combien on aime, combien on hait ; moi, je ne l’ aimerais pas ! moi, je ne le haïrais pas ! fait sentir com
e ne le haïrais pas ! fait sentir combien on croit avoir de raisons d’ aimer ou de haïr. » Voilà la raison réelle de cette de
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
Au seuil de vos palais fixe un œil moins jaloux. Donnez ! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant mêm
bouche aux baisers ! Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’ aime , Frères, parents, amis et mes ennemis même   Dans
Mon père, ce héros au sourire si doux1, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa hau
ent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons . Et la face des eaux, et le front des montagnes,
ô doux enfants, qui lui refuserait Un regard, un sourire, et qui ne l’ aimerait  ? Bonne bête aux yeux bleus, celle-ci, c’est la B
puis-je accourir, enfant, quand tu m’appelles, Quand tu me dis : je t’ aime et te veux caresser ; Et que tes petits bras, com
69 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
nt entrer dans leur âme toutes sortes de discours et de maximes ; ils aiment mieux les supposer pour véritables que de les exa
éfaut. On croit qu’il y a de la honte à douter et à ignorer ; et l’on aime mieux parler et décider au hasard, que de reconna
d’avoir un esprit de raillerie sans affecter d’être plaisant, ou sans aimer à se moquer : il faut une grande justesse pour ra
icieux et capable de servir utilement son ami, parce que les hommes n’ aiment naturellement que ce qui leur peut être utile. Or
er l’un et l’autre. Que l’homme maintenant s’estime son prix. Qu’il s’ aime , car il a en lui une nature capable de bien ; mai
’il s’aime, car il a en lui une nature capable de bien ; mais qu’il n’ aime pas pour cela les bassesses qui y sont. Qu’il se
ci tout le contraire : c’est que je me soucie beaucoup de vous, que j’ aime à vous entretenir à toute heure, et que c’est la
arder de s’abandonner à ses pensées et aux mouvements de son cœur : j’ aime mieux m’occuper de la vie que vous faites mainten
sujet et de mon objet, qui est ce qui s’appelle poétiquement l’objet aimé . Je songe donc à vous, et je souhaite toujours de
al peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? Voilà sur quoi je vous la
ais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples, ils les aiment naturellement. Leur gloire et leur intérêt le plu
eux et de leur faire sentir et avouer leur bonheur. Aussi en était-il aimé jusqu’à la passion ; et, dans le temps de sa mort
des ennemis de l’État et de ceux qui font mal. Que tout le reste vous aime , mette en vous sa consolation et son espérance, e
périr sans ressource ce qu’il a fait capable de le connaître et de l’ aimer  ? Ici un nouvel ordre de choses se présente à moi
eux commencement d’un si grand ouvrage. Mais, hélas ! tout ce qu’elle aimait devait être de peu de durée. Le prince son époux
rêmement modéré ; son caractère était doux, ses manières simples ; il aimait à vivre avec les gens de sa cour. Il mit une règl
avait plusieurs bonnes qualités, qui ne manquait pas de lumières, qui aimait naturellement le bien, et, pour tout dire enfin,
n’étais point fait pour gouverner tranquillement un peuple esclave. J’ aime à remporter des victoires, à fonder ou détruire d
uvons tant d’exemples dans les premiers temps de la république ; et j’ aime autant Coriolan, qui porte la flamme et le fer ju
ait un Colbert sous un autre prince : sous votre roi Guillaume, qui n’ aimait rien ; sous le roi d’Espagne Charles II ; sous ta
ans la pauvreté. Il s’est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu’il aimait . L’injure a flétri sa vertu, et il a été offensé
rendre appui, C’est que tout n’est ici que vanité qui passe, Hormis d’ aimer sa gloire et ne servir que lui. C’est là des vrai
rer nos jours Sans nous mettre en souci d’en mieux régler le cours, D’ aimer la longue vie, et négliger la bonne, D’embrasser
mourir ? POLYEUCTE.                                             Vous aimez donc à vivre ? NÉARQUE. Je ne puis déguiser que j
d’ennemis que vous-même : Seul vous vous haïssez lorsque chacun vous aime  ; Daignez considérer le sang d’où vous sortez, Vo
ite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer , Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sou
le temps ne m’en est pas connu. PAULINE. Quittez cette chimère, et m’ aimez . POLYEUCTE.                                      
UCTE.                                                         Je vous aime , Beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que
le monde à la bonté divine ! PAULINE. Va, cruel, va mourir : tu ne m’ aimas jamais. POLYEUCTE. Vivez heureuse au monde, et me
reurs. FÉLIX. Qu’on l’ôte de mes yeux et que l’on obéisse : Puisqu’il aime à périr, je consens qu’il périsse. Acte V, sc
agique, Qui va changer en pleurs l’allégresse publique. Ô frère, plus aimé que la clarté du jour ! Ô rival, aussi cher que m
i ! je vous suis suspecte ? ANTIOCHUS. Je suis amant et fils, je vous aime et respecte ; Mais, quoi que sur mon cœur puissen
vous voir sans m’alarmer, Vous craindre toutes deux, toutes deux vous aimer  ? Vivre avec ce tourment, c’est mourir à toute he
; J’ai recherché leur gloire, et vous leur infamie ; Et si je n’eusse aimé ces fils que vous m’ôtez, Votre abord en ces lieu
mis Dans un ardent désir d’être de vos amis. Oui, mon cœur au mérite aime à rendre justice, Et je brûle qu’un nœud d’amitié
sieur, cette matière est toujours délicate, Et sur le bel esprit nous aimons qu’on nous flatte. Mais un jour, à quelqu’un, don
                    Reprenez votre Paris ;                         J’ aime mieux ma mie                                   Au
a mie                                   Au Gué,                     J’ aime mieux ma mie528. La rime n’est pas riche et le s
                    Reprenez votre Paris ;                         J’ aime mieux ma mie                                   Au
a mie                                   Au Gué,                     J’ aime mieux ma mie. Voilà ce que peut dire un cœur vra
monsieur, votre humble serviteur. Acte II, scène IV. Célimène, aimée d’Alceste, reçoit d’ordinaire, au grand déplaisir
x que Bergerat543 l’appétit l’assaisonne. Ô fortuné séjour ! ô champs aimés des cieux ! Que, pour jamais foulant vos prés dél
t d’abord on la sent ; C’est elle seule en tout qu’on admire et qu’on aime . Un esprit né chagrin plaît par son chagrin même.
n coquin ténébreux ; Son visage essuyé n’a plus rien que d’affreux. J’ aime un esprit aisé qui se montre, qui s’ouvre, Et qui
is la seule vertu peut souffrir la clarté : Le vice, toujours sombre, aime l’obscurité ; Pour paraître au grand jour il faut
mal une pénible intrigue, D’un divertissement me fait une fatigue. J’ aimerais mieux encor qu’il déclinât son nom, Et dît : Je s
amoureux : Mais ne m’en formez pas des bergers doucereux. Qu’Achille aime autrement que Thyrsis et Philène : N’allez pas d’
s faiblesses. Achille déplairait, moins bouillant et moins prompt : J’ aime à lui voir verser des pleurs pour un affront. À c
l qu’on l’a vu d’abord.     Souvent, sans y penser, un écrivain qui s’ aime Forme tous ses héros semblables à soi-même. Tout
lus, un noble patriotisme échauffait son âme. Favori de Louis XIV, il aimait le peuple comme Fénelon. On a même rapporté, mais
rcez-vous le cœur ! Vous la fille d’un Juif ! Hé quoi ! tout ce que j’ aime , Cette Esther, l’innocence et la sagesse même, Qu
loi ? JOAS.                                       Que Dieu veut être aimé  ; Qu’il venge tôt ou tard son saint nom blasphémé
dame, excusez. Un enfant… ATHALIE, à Josabeth.                      J’ aime à voir comme vous l’instruisez. Enfin, Éliacin, v
Joas, je puis donc vous nommer ? JOAS. Joas ne cessera jamais de vous aimer … Mais au milieu de cette pompe et de ces épanche
Arsame demande un entretien à Rhadamiste : il veut placer celle qu’il aime sous la protection de Rome ; il annonce qu’elle-m
ransportées au Panthéon, avec celles de J.-J. Rousseau. Sans doute il aima l’humanité ; mais il aima encore davantage la glo
vec celles de J.-J. Rousseau. Sans doute il aima l’humanité ; mais il aima encore davantage la gloire, ou plutôt la vogue, c
adrid l’autorité suprême Pour successeur enfin me donne un fils que j’ aime . Faites régner le prince et le Dieu que je sers S
Ah ! mon fils, que je hais ces rigueurs tyranniques ! Les pouvez-vous aimer , ces forfaits politiques, Vous, chrétien, vous ch
voyait, quand de nous il fit choix, Pour annoncer son nom, pour faire aimer ses lois : t nous, de ces climats destructeurs im
spire dans ces lieux ; Je venais t’arracher à ce monstre odieux. Tu m’ aimes  : vengeons-nous ; livre-moi la victime. ALZIRE. O
infortunée, La douleur de ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’ aimais toujours ; que mon cœur éperdu A détesté tes dieu
 ! tu ne me vois point d’un œil impitoyable ? ZAMORE. Non, si je suis aimé , non, tu n’es point coupable720 : Puis-je encor m
au pied de nos autels. Nos peuples, nos tyrans, tous ont su que je t’ aime  : Je l’ai dit à la terre, au ciel, à Gusman même7
ire ; Vous, dont les pleurs encore outragent votre époux ; Vous que j’ aimais assez pour en être jaloux. ALZIRE. (À Gusman.) À
is ma vertu, qui parle aussi haut qu’elle. Zamore, tu m’es cher, je t’ aime , je le doi : Mais après mes serments je ne puis ê
e vertu m’accable, et son charme m’attire. Honteux d’être vengé, je t’ aime et je t’admire. (Il se jette à ses pieds.) ALZIRE
, affamé, nu, proscrit, Maudissant, comme ingrat, son vieil ami qui l’ aime . Parle : était-ce bien lui ? le connais-tu toi-mê
on seulement pour me faire supporter la mort de ceux que j’ai le plus aimés , mais aussi pour m’empêcher de craindre la mienne
classique de M. Helleu mérite aussi d’être rappelée (1864). 239. On aimerait à penser que ce passage, d’un tour si délicat et
ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. » 371. Aimez donc la raison , a dit Boileau ; il faut toujours
pouvait s’élever au dernier degré d’enthousiasme, puisque le chrétien aime Dieu comme la souveraine beauté et le ciel comme
par les annotations qui les accompagnent, celles de Bret, d’Auger, d’ Aimé Martin, et plus récemment celle de M. Louandre. P
s, et lors même que nous serions persécutés par nos semblables, à les aimer encore et à les servir avec un généreux dévouemen
s quelques explications, en vue d’épargner une erreur à ses juges, il aimera mieux, pour donner à sa passion le plaisir de tri
que blessée au plus haut point des méchants styles, ne laissait pas d’ aimer les redoutables coups d’épée » : voy. sa lettre d
ux de La Harpe, qui lui a consacré un excellent éloge, de Geoffroy, d’ Aimé Martin et de M. Louandre, qui ont donné des éditi
xpression, si belle et si poétique par elle-même, a de plus, remarque Aimé Martin, le mérite de la convenance dans la bouche
à celle de Pauline, qui est aussi mariée à un autre que celui qu’elle aime  : le rapprochement qu’on pourrait établir entre c
oins de jalousie ; Un rival au tombeau doit causer peu d’envie : Je l’ aimai , je l’avoue, et tel fut mon devoir ; De ce monde
ait l’espoir Sa foi me fut promise, il eut pour moi des charmes, Il m’ aima  : son trépas me coûte encor des larmes. Vous, loi
ce sentiment de justice si profondément gravé dans tous les cœurs. On aimera toujours à voir la puissance injuste humiliée, co
nous blessons le grand homme : Mort, nous tombons à ses genoux. On n’ aime que la gloire absente : La mémoire est reconnaiss
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
es suivre :   C’est Dieu qui nous fait vivre,   C’est Dieu qu’il faut aimer . En vain, pour satisfaire à nos lâches envies,
auteurs de ce temps sert encor de modèle. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clart
al d’Ancre, trop souvent loué, pendant sa vie, par Malherbe. Malherbe aime ces formes d’imprécation ; je les retrouve encore
nt-ils lire ces choses sans s’affectionner à lui, et, à votre avis, l’ aimeront -ils ou l’estimeront-ils moins, à cause que, de so
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
les rancunes d’un déclassé qui, mécontent de lui-même et des autres, aima mieux déclarer la guerre à l’ordre social que de
au printemps, habiter ma patrie, j’y profiterai de vos bontés. Mais j’ aimerais mieux boire de l’eau de votre fontaine que du lai
je me livrais avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j’ aimais à me perdre en imagination dans l’espace, mon cœu
à d’autres attachements pour l’être si fort à l’opinion publique ; j’ aime trop mon plaisir et mon indépendance pour être es
s. » 1. Plus tard Rousseau lui écrira ce qui suit : « Je ne vous aime point, vous m’avez fait les maux qui pouvaient m’
eut arriver, Voltaire le sait bien. 3. On voit trop ici que Rousseau aime la botanique. Le moly est un poison. 4. Madame
e six blancs qui me restaient encore. » 1. Je lis ailleurs : « J’ aimerais la société comme un autre, si je n’étais sûr de m
à beaucoup d’autres. » 1. Il disait encore : « L’oisiveté que j’ aime est à la fois celle d’un enfant qui est sans cess
teur dont la tête bat la campagne sitôt que ses bras sont en repos. J’ aime à m’occuper sans cesse à faire des riens, à comme
72 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
l’histoire même, qui est le genre qui les emploie de préférence, on n’ aime pas à les rencontrer à chaque instant. Ils ne son
aits. MATIÈRE. Lafontaine. L’imagination, dans cet auteur qu’elle aime . Du modeste apologue a fait un vrai poème : Il a
le cerf sont vraiment ses amis, trait naïf, on peint bien ceux qu’on aime bien. Le sage t’accueille en son humble séjour,
onsoler Lafontaine de l’abandon où l’avait laissé Louis XIV. Ce roi n’ aimait point le fabuliste, mais le sage l’accueille, mai
s — Chicaneau, bourgeois ; Madame la comtesse de Pimbesche. Tous deux aiment les procès et veulent plaider. LA COMTESSE. Monsi
t les hommes nés vicieux mais ayant tous en eux l’amour de la vérité, aiment cette manière indirecte de les instruire. Ce goût
lles n’arrêtent jamais ceux qui vivent dans la crainte de Dieu, qui s’ aiment entre eux et se soulagent mutuellement. § 6.
faste des périodes  le luxe des phrases symétriquement cadencées. On aime à y trouver des ellipses qui contribuent à la rap
fière, et l’âme s’y plaît seule devant Dieu. Réflexion sublime qu’on aime à rencontrer en finissant. C’est ainsi que l’écri
rs dramatiques sentent la force de la vérité, et savent que le public aime à voir agir, à entendre parler les grands acteurs
73 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
et court, qui chemine et qui plaît au souverain degré, même sans vous aimer , comme je fais. Je vous le dirais plus souvent, s
nfant, je ne finis point. Je vous défie de comprendre combien je vous aime . Mme de Sévigné. Paris, 9 mars 1672. N° 5. —
ais comme un très sensible bonheur pour moi de voir cette sœur, que j’ aime fort, abbesse de Chelles2. Le roi récompense le g
en voudriez plus. Adieu, ma très aimable, continuez à m’écrire et à m’ aimer . Mme de Sévigné. 3 juillet 1680. SVI. Modèle
ttres seraient assez heureuses pour vous plaire, que me sert cela ? J’ aimerais mieux recevoir un soufflet, ou un coup de poing d
le monde. Ne mesurez donc point notre amitié sur l’écriture : je vous aimerai autant en ne vous écrivant qu’une page en un mois
cœur est en presse, je ne puis m’empêcher de me plaindre à ceux que j’ aime bien. Il faut pardonner ces sortes de faiblesses,
je ne lui ai pas voulu dire le contraire. C’est une personne qui est aimée et estimée de toute la cour et qui dispose de tou
us m’en ferez une que vous me devez, si vous me faites l’honneur de m’ aimer toujours autant que vous avez fait autrefois, et
lui être utile, l’est à moi qu’elle est très bonne : car en vérité, j’ aime à vous écrire. C’est une chose plaisante à observ
laisir qu’on prend à parler, quoique de loin, à une personne que l’on aime , et l’étrange pesanteur qu’on trouve à écrire aux
a journée par vous. Je vous embrasse, ma chère fille. Si vous pouvez, aimez -moi toujours, puisque c’est la seule chose que je
u-dessous du mérite de mon amitié. Je souhaite, ma petite, que nous m’ aimiez toujours ; c’est ma vie. C’est l’air que je respi
de Grignan. Ma chère enfant, votre vie de Marseille me ravit ; j’ aime cette ville qui ne ressemble a nulle autre. Ah !
ves ! que je lui crois un esprit qui me plaît ! Il me semble que je l’ aime , et que vous ne l’aimiez pas assez. Vous voudriez
un esprit qui me plaît ! Il me semble que je l’aime, et que vous ne l’ aimiez pas assez. Vous voudriez qu’elle fût parfaite ? A
e petite personne qui ne songe qu’à plaire et à se corriger, qui vous aime , qui vous craint, et qui a bien de l’esprit, n’es
ur. Voilà ce que mon cœur a voulu vous dire de ma chère Pauline que j’ aime et que je vous prie d’embrasser tout à l’heure po
voyons les choses de plus près que vous : tant de personnes qui vous aiment , et qui ont un peu de bon sens, ne peuvent guère
à attiser, par une action d’éclat, un premier emportement. J’ai mieux aimé paraître manquer aux bienséances, qu’au devoir de
tre oubli et de votre indifférence ? car, en aimant, qui ne veut être aimé  ? L’abbé de Chaulieu. (Date.) Décompositions
ez accoutumé à vos victoires autant par inclination que par devoir, j’ aime à vous féliciter dans vos succès nouveaux ; mais
e de Sévigné tendant les bras à la flatterie, qui lui dit qu’elle est aimée de sa fille. Il serait difficile de classer cette
de l’écrivain est de savoir comment il s’acquittera. A dire vrai, j’ aime peu cette répétition d’idées et cette espèce de c
tre en danger d’être haï et bien souvent abandonné ? Comment se faire aimer , sans perdre un peu de l’autorité, et relâcher de
son doux parfum flatte notre odorat. Semblable à un bienfaiteur, qui aime à faire le bien sans être connu, elle nous offre
e se montrer au grand jour comme la reine des fleurs, et pourquoi ? N’ aime-t -on pas l’aurore plus  encore que l’éclat du jour 
leur, sors de ta retraite, viens prendre place en nos jardins. Nous t’ aimerons , et chaque matin une eau bienfaisante augmentera
s la cruauté de le détruire. Reste dans tes bosquets, ô violette bien aimée  ; heureux qui sait, comme toi, répandre des bienf
nsonner, ou dire son épigramme contre les ministres. Il est brave, il aime les talents en tout genre ; il perfectionne tout
rêmement modéré ; son caractère était doux, ses manières simples ; il aimait à vivre avec les gens de sa cour. Ou ne dira plus
persuader ainsi ; c’est un homme universel, il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignor
aits auxquels on ne songe pas assez. Un grand écrivain ne se fait pas aimer seulement par son style et son génie ; il nous de
de tendresse, Son œil affectueux implore une caresse. Amitié ! Il en aime les marques et les implore. Je m’éloigne, quels
gré de ce mouvement qui rentre dans les mœurs oratoires, et nous fait aimer davantage un grand poète, privé de la vue et malh
lui paie avec ce qu’elle a de plus précieux, son estime. Il faut donc aimer la gloire, parce que c’est aimer les grandes chos
s précieux, son estime. Il faut donc aimer la gloire, parce que c’est aimer les grandes choses, les longs travaux, les servic
ortel ; écoute seulement, écoute ce que je puis te dire, si jamais tu aimas ton père... HAMLET. Grand Dieu !.... LE SPECTRE.
r, d’aviser promptement au  moyen de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse. GÉRONTE. Que diable allai
. Le mieux du monde. DON JUAN. La jolie petite fille que c’est ! je l’ aime de tout mon cœur. M. DIMANCHE. C’est trop d’honne
u, veux-tu que je te recueille ? Non pas, répondit la goutte d’eau, j’ aime mieux me laisser tomber au milieu de cette jolie
voulez-vous que je m’approche un peu ? Dit l’écolier plaintif : je n’ aime pas mon livre ; Voyez, ma main est rouge, il en e
les soirs et j’y vais tous les jours ; J’en suis très mécontent. Je n’ aime aucune affaire.     Le sort des chiens me plaît,
piter ? Irai-je, moi seule, me présenter devant lui sans offrande ? J’ aime mieux aller prier le berger de m’immoler moi-même
nom qui convienne à ton humeur maligne, Raton, ne sois rien à demi. J’ aime mieux un franc ennemi, Qu’un bon ami qui m’égrati
on, tel tu es encore aujourd’hui. Glorieux miroir où le Tout-Puissant aime à se contempler au milieu des tempêtes ; calme ou
t, tu t’avances terrible, impénétrable et solitaire. Je t’ai toujours aimé , ô Océan ! et les plus doux plaisirs de ma jeunes
ne retraite favorable à mes vues : ce riant tableau d’une solitude qu’ aimait à se créer notre imagination, je l’ai sous les ve
fant tout seul, c’est le perdre. Tout seul, l’enfant apprend à ne pas aimer ses semblables ; il devient triste et morose, il
s du pauvre, qui chez eux n’ont ni feu, ni pain, ni personne pour les aimer , les instruire et les secourir tant que dure le j
e ces maisons est gouvernée, soit par un vieil invalide, bonhomme qui aime les enfants par instinct, comme il aime son chien
vieil invalide, bonhomme qui aime les enfants par instinct, comme il aime son chien caniche, soit par quelque bonne femme a
me une étrangère de lointain pays, aux procédés du bon accueil ; elle aime qu’on ne la dérange pas, et s’abandonne à qui l’a
n accueil ; elle aime qu’on ne la dérange pas, et s’abandonne à qui l’ aime . Je ne suis pas sûr que sa présence promette le b
le fait même asseoir sur un trône, du haut duquel tombent sur ceux qu’ aime ce roi d’un instant, les sceptres et les dignités
ut. Pendant plus de douze ans son enfant lui avait été confiée ; il l’ aimait bien alors, car elle était innocente et bonne ; c
, se baignait alors un bel enfant aux cheveux blonds, appelé Loïs. Il aimait à nager dans ses eaux transparentes et à courir s
Oui, reprenait-il, je sais que j’aurais pu me sauver avec toi, mais j’ aime mieux que tu périsses avec moi ; j’ aime mieux ta
u me sauver avec toi, mais j’aime mieux que tu périsses avec moi ; j’ aime mieux ta mort que ma vie ! viens ! » En même temp
s une jeune personne bien gaie, bien vive et bien jolie, que son père aimait beaucoup. Ce père n’était jamais si heureux que l
rères et pour lever la hache contre nous ? » L’Anglais protesta qu’il aimerait mieux perdre mille fois la vie que de verser le s
N° 175. — Le Fardeau éternel. (Conte.) Le calife Hakkam, qui aimait la magnificence, voulant embellir et étendre les
tude… Bien des gens riront de lui, mais il était un peu comme moi, il aimait a regarder les nuages et il y voyait bien des cho
bles, et lui si grand et si puissant ! Aussi, avec ce simple pâtre, j’ aimais mieux causer qu’avec bien de beaux messieurs, il
saut la faisait remuer et marcher. Je vous ai dit que le pâtre breton aimait les choses surnaturelles, il éprouva donc un vif
à toi tout seul, et nous ne partagerons que la prime et la chair. — J’ aime mieux tout, dit Guillaume. — Mais tu ne peux pas
sseur. Eh bien ! il ma avoué que, dans ce moment-là, il aurait autant aimé être dans son lit qu’à  l’affût. Ce fut bien pis
es nombreuses, Qui croisent en tous sens leurs routes ténébreuses, Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Le palais de l
’Arc, ce qu’elle a fait pour son pays ; et dans ce village où nous l’ aimons tous comme si nous l’avions connue, où les enfant
eux, en se rouvrant, ne vissent que le ciel et ce qu’il avait le plus aimé sur la terre. Alexandre sortit bientôt de cette c
yageais en Calabre ; c’est un pays de méchantes gens qui, je crois, n’ aiment personne, et en veulent surtout aux Français : de
ayait pas encore le doux nom de mère, quand il n’avait, pour se faire aimer , que sa beauté d’ange, sa mère, chaque jour le po
-elle, le bonheur n’est pas de posséder beaucoup, mais d’espérer et d’ aimer beaucoup. Notre espérance n’est pas ici-bas, ni n
usalem où il s’achemine aussi, suivant partout les traces de son bien aimé , et le voit en imagination, traîné ça et là chez
s’imagina de déclarer que c’était le vieux Tellis, lequel en effet n’ aimait pas le banneret. Comme en ces âges reculés de tel
e croix sur la porte, avec les noms. — Quels noms ? — Ceux que vous n’ aimez point entendre ; les noms de Jésus et de Marie. —
fet, contenu tout entier dans : Il ne restait plus rien d’Œdipe . On aimerait à voir Antigone à la recherche de son père pendan
sûreté pour votre personne sacrée que la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieux mille fois mourir de pied ferme, que de vou
lée par l’interrogation. Après les motifs qui doivent décider Zaïre à aimer la loi chrétienne, viennent ceux qui vont la port
Jésus-Christ, il a consacré sa vie à son Dieu ; la bienveillance : il aime toujours sa fille coupable ; la prudence : il est
- tait peu de solidité pour la suite, et il a tenu parole. Il a mieux aimé briller que raisonner, et en cela même il a fait
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
affecterait autrement, et les règles seraient autres. Ainsi notre âme aime à connaître et à voir, à se ressouvenir de ce qu’
, à mon gré, contre l’art aussi bien que contre la nature. Ecrivains, aimez la variété, mais non les disparates qui choquent
sans doute nos mœurs aux vieux âges, mais, s’il fallait choisir, je l’ aimerais mieux encore que de prendre les leurs. Tout ce cr
grotesque et du beau n’est rien qu’un retour à la barbarie. Si vous l’ aimez , si vous le réclamez dans l’art, soyez du moins c
t périr d’ennui, renfermé entre les deux rangs de cette allee…. L’âme aime la variété…. C’est ainsi que les historiens nons
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
uver et ne pourrais le perdre ! la fameuse ellipse de Racine : Je t’ aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? sont des
Correction, rétroaction, épanorthose : J’avais un fils que j’ aimais plus que ma vie ; on me l’a dérobé, plaignez mon
imais plus que ma vie ; on me l’a dérobé, plaignez mon infortune. J’ aimais un fils plus que ma vie, Je n’ai que lui ; que di
frout si sanglant, sourient au barbare, lui vendent leur soleil qu’il aime . Loin de rougir, ils briguent une frivole gloire,
uris au barbare insolent ! Tu lui vends les rayons de ton astre qu’il aime  ! Rougis !… mais non : briguant une gloire frivol
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
humblement dans l’école de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul. Aimons donc, aimons, chrétiens, la simplicité de Jésus,
ans l’école de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul. Aimons donc, aimons , chrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Evan
line de Paul. Aimons donc, aimons, chrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Evangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son
hrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Evangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son style rude et profitons d’un si gra
que les enseignements qui édifient ; et accoutumons-nous tellement à aimer Jésus-Christ tout seul dans la pureté naturelle d
ossiers et si rudes. Ce n’est point un docte pinceau qu’il manie ; il aime mieux l’exercice d’un métier plus humble et plus
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
anguissait encore : Qu’ai-je donc fait, s’écria-t-il, pour être ainsi aimé  ? Ce fut l’expression naïve de ce caractère simpl
ut prendre de la fortune pour du mérite : mais quand un peuple entier aime éperdument, peut-il errer ? Le cœur du prince sen
perdu un honnête homme et un brave officier, que j’estimais et que j’ aimais . Je sais qu’il a un frère dans l’état ecclésiasti
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
e. Voilà l’élégance. Et maintenant, voici la grâce : Deux pigeons s’ aimaient d’amour tendre. L’un deux, s’ennuyant au logis, F
ine, une tragédie de Phèdre ; comme Racine, il y introduit une Aricie aimée par Hippolyte, et cet amour au fond ne m’intéress
rs, Ce fut sur son charmant rivage Que sa fille volage Me promit de m’ aimer toujours. Le zéphyr fut témoin, l’onde fut attent
dra la finesse et la délicatesse. La finesse est une qualité que l’on aime à rencontrer dans un auteur, non-seulement parce
côté avec le comique, de l’autre avec la simplicité et le naturel. J’ aimerais mieux dire que le naïf est tout près de ce que la
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
n avez jamais vu un si impertinent. Parce qu’on sait que depuis peu j’ aime les vers, on m’en apporte de toutes les façons. »
etite chose que l’on puisse faire à un vieux courtisan1. Pour moi qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que
arché, nous étions d’accord sur ce point. 2. Quand on est triste, on aime à voir autour de soi la tristesse. 3. Touchée,
uis mise à vous écrire, au bout de cette petite allée sombre que vous aimez , assise sur ce siége de mousse où je vous ai vue
mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant que j’ aime avec tant de passion est à deux cents lieues, je
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
es vertus antiques, austères, patriarcales. Sa correspondance le fait aimer et respecter. La guerre 1 Les fonctions d
oi, lui qui est un être moral et miséricordieux ; lui qui est né pour aimer  ; lui qui pleure sur les autres comme sur lui-mêm
e à le rendre aimable ; plus il croit plaire, plus il a de penchant à aimer . La frivolité qui nuit au développement de ses ta
nt de penser on de parler comme lui. » « En France, il semble qu’on aime les arts pour en juger bien plus que pour en joui
ésespèrent. Qu’on me pardonne cette faiblesse, j’admire mon pays et j’ aime mon temps. Quoiqu’on en puisse dire, je ne crois
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
trie. Qu’est-ce qu’un classique 1 ? Un vrai classique, comme j’ aimerais à l’entendre définir, c’est un auteur qui a enric
e négligence mêlée d’ornement. Au centre du lieu, trois grands hommes aimeraient souvent à se rencontrer devant le portique du pri
y attendrait le moins, des frères ou des maîtres. Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origine du monde et le débrouillemen
de savourer ce qu’on sent, comme de voir et de revoir les gens qu’on aime  : pures délices du cœur et du goût dans la maturi
ez-vous le latin, madame ? Non ; voilà pourquoi vous me demandez si j’ aime mieux Pope que Virgile. Ah ! madame, toutes nos l
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
écrivez que pour écrire : C’est pour vous un amusement. Moi, qui vous aime tendrement, Je n’écris que pour vous le dire. On
choix serait bien doux : L’Amour159 était blond comme vous ; Mais il aimait une brune comme elle. Ceux de nos auteurs qui on
e je formai Le premier jour du mois de mai ! Je vous vis, et je vous aimai . Si ce dessein vous plut, Sylvie, Le premier jour
allez former, Ne saurait être trop durable : L’Hymen fait un devoir d’ aimer  ; L’Amour rend ce devoir aimable. Tous deux épuis
r nos frimas.                    Mais votre destinée Ne vous permet d’ aimer qu’à la saison des fleurs ; Et quand elle a passé
t quand elle a passé, vous la cherchez ailleurs                Afin d’ aimer toute l’année. Lorsqu’une chanson érotique conti
83 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
inte, dans le Misanthrope. Quel est de ces deux personnages celui qui aime le plus l’humanité ? (Clermont, août 1885.) On a
s comédies de Molière. (Grenoble, avril 1887.) Sainte-Beuve a dit : «  Aimer Molière, j’entends l’aimer sincèrement et de tout
noble, avril 1887.) Sainte-Beuve a dit : « Aimer Molière, j’entends l’ aimer sincèrement et de tout son cœur, c’est, savez-vou
elles…. d’une multitude de métaphores qui approchent du galimatias. J’ aime bien mieux sa prose que ses vers. Un autre défaut
er sur le défaut dont on veut les guérir ou préserver, ils penchent à aimer le vice avec lequel on tire parti des défauts des
nsion royale qui fut supprimée vers la fin de sa vie, car Louis XIV n’ aimait pas Corneille : vous direz pourquoi. Boileau fait
rale, un pâturage ; pour l’alpinisme, un gymnase ; pour tous ceux qui aiment la nature, un parc sans rival. » (E. Levasseur,
– Discours animés des différents groupes. – Un industriel respecté et aimé de tous cherche à calmer les esprits et à ramener
, juillet 1891.) Expliquer cette pensée de La Rochefoucauld : « Nous aimons mieux voir ceux à qui nous faisons du bien que ce
la forme d’une lettre à un ami. (Paris, août 1881.) Un jeune écolier aimait à lire, mais se plaisait surtout aux lectures fri
sireux de lui plaire, aient cherché à s’approprier les qualités qu’il aimait . On le comprendra mieux encore si l’on songe qu’à
mère que préoccupe le sort de son enfant. Andromaque et Clytemnestre aiment , celle-ci sa fille et celle-là son fils, d’un amo
sa fille et celle-là son fils, d’un amour désintéressé ; Agrippine n’ aime son fils que pour elle-même. De ces trois mères A
dresse est le trait principal du caractère d’Andromaque. Clytemnestre aime sa fille et elle la défend contre Agamemnon. Celu
maque parce qu’elle est moins douce et moins malheureuse. Agrippine n’ aime Néron qu’en apparence. Elle a commis tous les cri
oïste et ambitieuse n’a pas les sentiments d’une mère réelle ; elle n’ aime point son fils ; on n’est pas touché de ses plain
deur des Grecs auprès de Pyrrhus, le tue pour obéir à Hermione, qu’il aime , il nous apparaît à la fin de la pièce en proie a
éissent à des motifs fort différents. Burrhus est un bon citoyen ; il aime Néron dont il est le gouverneur et il aime aussi
us est un bon citoyen ; il aime Néron dont il est le gouverneur et il aime aussi sa patrie. Il sait qu’il ne peut y avoir de
érèt aux luttes quotidiennes de la politique. Le xviii e siècle ayant aimé surtout la lutte, il en résulte qu’il devait user
it bien, comme on l’a dit, le Renard succédant au Lion. Tous deux ont aimé la France et tous deux ont voulu la faire grande
pouvoir pour les grandes choses qu’il permet de faire ; Mazarin en a aimé le luxe et les jouissances. L’un et l’autre ont
chef-d’œuvre et que M. Corneille évitera sans doute à l’avenir ? Je n’ aime pas également tous les personnages de sa tragédie
vie. Jeune et sans expérience, il attaque un guerrier renommé dont il aime la fille. Chimène, elle aussi, met le devoir au-d
s cessé d’être excellents et ils sont encore suivis par tous ceux qui aiment , avant tout, la raison. Expliquer ce qu’on en
nnet. Les petits maîtres encouragent Célimène à médire, Alceste qui l’ aime et qui la voudrait parfaite, s’emporte et les tan
té. Philinte est un homme d’esprit et un homme bien élevé ; Alceste n’ aime pas plus l’affectation dans le langage que dans l
é. Il faut en dire tout autant d’Oronte, le bel esprit, qui affecte d’ aimer la critique et qui fait une affaire à qui s’avise
t attendre d’une femme, de son cœur et de sa condition ; Pyrrhus, qui aime Andromaque et qui descend jusqu’à la menacer de l
est que l’expression exacte d’une pensée toujours jeune. Ceux qui ont aimé le style pour lui-même et qui ont revêtu des idée
à votre éloge. J’ai pourtant une critique à vous faire, ou, si vous l’ aimez mieux, un reproche à vous adresser. La critique s
je veuille plaider pour ma maison, ni que je réclame pour moi-même. J’ aime les lettres pour la joie qu’on goûte à les cultiv
y apporte un peu trop de chaleur et de conviction. On défend ce qu’on aime comme on peut, et je n’aime pas médiocrement la f
leur et de conviction. On défend ce qu’on aime comme on peut, et je n’ aime pas médiocrement la fable. J’ai dit ce que je vou
, il ne parle que d’aunage, de tarif et de sou pour livre. Sa femme n’ aime que le luxe, elle ne fait cas que des gens de cou
la gloire du grand règne n’y sont pas oubliés. La belle ordonnance qu’ aimaient les anciens et à laquelle ils sacrifiaient tout n
vrai goût est inconciliable avec cet esprit critique et chagrin qui n’ aime rien, et qui sous prétexte de délicatesse n’a des
ous donniez aux affaires, gardez-les pour vous-même. D’Argenson. – J’ aime le bruit, le mouvement ; le tracas des affaires m
sont impuissantes à rendre toute ma pensée. D’Argenson. – Vous avez aimé les livres comme j’ai aimé les affaires. Vous y a
toute ma pensée. D’Argenson. – Vous avez aimé les livres comme j’ai aimé les affaires. Vous y avez cherché l’instruction,
uieu. – Je ne leur ai demandé que des consolations et des joies. J’ai aimé l’étude pour elle-même. Tout jeune, à Juilly, j’e
ce jeune roi qui a fait de nous ses conseillers et ses ministres. Il aime son peuple, il veut le voir heureux et prospère,
le fourreau, tandis que nous écoutious les vers vibrants du Cid. Nous aimions alors comme Rodrigue, et l’amour au cœur et l’épé
aine, le bonhomme ne se perd pas dans une métaphysique ténébreuse, il aime les humbles et les faibles et c’est pour eux qu’i
La Fontaine, c’est là le caractère des œuvres parfaites. La Fontaine aimait la nature dans un siècle où tous les regards étai
rons d’ailleurs), dans les reproches qu’il leur adresse, nous aurions aimé , dans sa critique, un mot de louange, un grain d’
e qui nous auraient prouvé que l’auteur de Télémaque avait compris et aimé les auteurs de Polyeucte et d’Athalie. Fénelon re
ai et du naturel, cet admirateur de la pureté classique, n’a-t-il pas aimé , Phèdre, Andromaque, Ilermione et Monime ! Une se
e mariage s’accomplisse. Mithridate a deux fils, dont l’un, Xipharès, aimait Monime avant ses fiançailles, et était aimé d’ell
s, dont l’un, Xipharès, aimait Monime avant ses fiançailles, et était aimé d’elle. Au début de la pièce, le bruit court, de
e de Sévère, est unie à un homme qu’elle estime, admire, et finit par aimer . – Monime, isolée dans une cour étrangère, en pré
ur, éclate brusquement dans un entretien avec Xipharès. On l’accuse d’ aimer Pharnace : Pharnace ? O ciel ! Pharnace ! Ah ! q
oi-même ? Ce n’est donc pas assez que ce funeste jour A tout ce que j’ aimais , m’arrache sans retour Et que, de mon devoir, esc
voir pour époux. Avant que votre amour m’eût envoyé ce gage Nous nous aimions ……… Elle apprend enfin son erreur ; aussitôt sa r
sociale et par une culture littéraire déjà longue ; société polie qui aimait les plaisirs de l’esprit ; chez les auteurs, étud
s arbres, ses montagnes, les objets inanimés parlent, vivent ; il les aime ) ; par Boileau (Épitre à M. de Lamoignon. Les Pla
, à la tête d’une belle fortune, épouse un homme de son rang, qu’elle aime et qui lui donne du moins une première année de b
ide, si dédaigneuse et toujours autant adorée. – Et son fils ? Elle l’ aima , plus et mieux, je crois, que beaucoup de mères n
fils ? Elle l’aima, plus et mieux, je crois, que beaucoup de mères n’ aiment leurs enfants, moins qu’il n’en était digne, si o
goureuse justice, elle l’est aussi d’égoïsme et d’amour-propre. – « J’ aime à être comptée pour rien » dit Mme de Sévigné dan
la bonté. Cette disposition à la raillerie est incontestable. Boileau aime à se moquer ; c’est parce qu’il y prend plaisir q
mais ne sont-elles pas amusantes, et les coups bien portés ? Boileau aime à railler, Boileau sait railler. En voilà, dira-t
ême que de la politesse exagérée. Ils disent à une marquise « je vous aime  », comme ils disent à un grand seigneur « je suis
la seule qualité qui leur manque, ils sont sincères : a céliméne. J’ aimais son pas léger et vif comme un coup d’aile, J’aima
: a céliméne. J’aimais son pas léger et vif comme un coup d’aile, J’ aimais son clair regard et ses jeunes appas, Et sa grâce
vulgaire. Jaloux de ma douleur et toujours solitaire, Ne pouvant plus aimer , je veux me souvenir ! Vous m’avez demandé mon s
sir l’impossible, l’idéal. Voici ce que nous dit Corneille. – Il faut aimer sa patrie, exclusivement, plutôt d’un amour un pe
amollissantes sur la fraternité. – Il faut pardonner à ses ennemis –  aimer un Dieu par-dessus toutes les créatures – avoir a
isonnement critique qui précisément a été trop fermé pour elles, nous aimons qu’elles aient le sentiment très vif et très ingé
e de bonté et de maturité dans la nature ; celui qui le sent et qui l’ aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et
nt et qui l’aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au-delà, a le goût défectueux. Il y a
d’art, et déterminer selon quels principes elle a été faite. Sentir, aimer le point de perfection dans l’art, cela concerne
. Mais il était nécessaire surtout d’expliquer ce qu’il entendait par aimer en deçà ou au-delà, et ce qu’était, en somme, ce
– Expliquer et commenter cette maxime : « Il est aussi impossible d’ aimer le bien pour le bien que le mal pour le mal. » –
e ses amies qui lui demandait les causes du succès de son école : « J’ aime mes élèves ! » – Développez cette réponse. – A qu
t ainsi du reste ; ces caractères sont mauvais et se portent en tout. Aimez les bonnes filles qui se donnent tout entières à
aintenon a dit : « C’est le propre d’un bon cœur et d’un bon esprit d’ aimer à faire plaisir et à se rendre utile. » Commente
dée par vos maîtres, vous commencez à former votre bibliothèque. Vous aimez l’étude, vous avez le goût des lettres, et une éd
els ; répondez-lui. – Développez cette pensée de Mme de Maintenon : «  Aimez la présence de ceux qui vous reprennent ; que vot
les très petits sujets ; ils ne veulent point souffrir de mal et ils aiment à en faire ; ils sont déjà des hommes. » – Une d
, dans une de ses lettres : « La jolie, l’heureuse disposition, que d’ aimer à lire ! avec elle, on évite l’ennui et l’oisivet
iant jamais que le plus sûr moyen d’agir sur l’enfant est de se faire aimer de lui ; n’oubliant pas non plus, que le plus sûr
aimer de lui ; n’oubliant pas non plus, que le plus sûr moyen d’être aimé est d’aimer soi-même, il aura une vive sympathie
ui ; n’oubliant pas non plus, que le plus sûr moyen d’être aimé est d’ aimer soi-même, il aura une vive sympathie pour ses élè
able, elle peut imposer l’étude à l’enfant, elle ne la lui fait point aimer ni accepter librement ; le domaine des actes lui
aintenon a dit : « C’est le propre d’un bon cœur et d’un bon esprit d’ aimer à faire plaisir et à se rendre utile. » Comment
et pittoresque, où s’agite une petite société qu’il connaît et qu’il aime , celle des animaux, image de celle des hommes. Vo
e Vauvenargues : « La servitude abaisse les hommes jusqu’à s’en faire aimer . » – De l’utilité des vacances scolaires et du b
ut fier.« Du diable nous venons, et nous retournerons au diable. » Il aime les plaisirs, la poésie. Il récite les vers de so
e continuelle inquiétude. C’est le type du féodal. Philippe-Auguste n’ aime ni la vaine gloire, ni les coups d’épée inutiles,
fut plus habile qu’eux à découvrir le cadavre de celui qu’elle avait aimé . CONSEILS ET PLAN CONSEILS A supposer même que la
e revue ; il craignait, non sans raison, qu’on ne le renvoyât : or il aimait passionnément l’état militaire. Pendant la revue,
re les malheurs et les chagrins de la vie. Tous les grands hommes ont aimé les lettres. Exemples : Alexandre, César, Charle
s d’un même Dieu, égaux devant lui et dont le premier devoir est de s’ aimer les uns les autres…. Ces changements que je vous
allié du roi d’Assyrie. Touché de la douleur de la belle captive qui aime tendrement son époux, Cyrus la respecte lui-même
cle, dont Bossuet admire et célèbre les exploits, mais chez lequel il aime surtout à montrer la paix de la conscience reconq
e. – Elle augmente l’attrait du sol natal, elle fait que le Norvégien aime ses glaces, autant que l’Italien son soleil ; ell
 : « le bon historien n’est d’aucun temps ni d’aucun pays ; quoiqu’il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien. L’hist
yage en France et on vous a demandé quelle était la province que vous aimeriez le mieux à visiter. Donnez les raisons de votre p
t de l’Institut agronomique et vous donnerez les motifs qui vous font aimer , soit les occupations d’un agronome ou d’un fores
n ami qui a les goûts casaniers, vous direz les raisons qui vous font aimer les voyages, les pays que vous voudriez visiter ;
le sur le développement de la prospérité agricole d’un pays. Quand on aime la campagne, on s’intéresse naturellement aux que
e vers suivant du poète Du Belloi : « Plus je vis d’étrangers, plus j’ aimai ma patrie. » PLAN ET CORRIGÉ Plan. – Préambul
du Siège de Calais, à Du Belloi : « Plus je vis d’étrangers, plus j’ aimai ma patrie. » 1er Paragraphe. – Les voyages à l’é
evons pas mépriser nos voisins, dédaigner l’humanité, sous prétexte d’ aimer trop nos concitoyens. Écoles nationales vét
s. Elles obéissent, elles s’attachent au maître dont elles se sentent aimées . Citer des exemples. 2e Paragraphe. – La violence
e aujourd’hui, ses explorateurs, ses marins, ses colons n’ont-ils pas aimé « les belles emprises » ? ne se sont-ils pas élan
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
exemples : =il a hérité de sa grand-mère et de sa grand-tante ; = il aime à faire grand-chère ; = je suis arrivé à grand-pe
latifs, parce qu’ils ont rapport à un nom qui les précède : = il faut aimer la vertu et la pratiquer. En et y sont, par la m
On appelle objet, la personne ou la chose qui en est le terme. = Nous aimons naturellement la vertu ; = vous ambitionnez trop
e les terres ; = les vers rongent le bois. Dans ces phrases, les mots aimons , ambitionnez, fertilise, rongent, expriment des a
cevoir, ou souffrir l’impression : = l’homme sensible et compatissant aime et secourt les pauvres : = le tonnerre a renversé
action, dont l’impression est reçue par le sujet : = les pauvres sont aimés et secourus par l’homme sensible et compatissant 
nt marque une chose qui se ferait moyennant une condition : = je vous aimerais , si vous remplissiez bien votre devoir. Imparfai
a première comprend les verbes, dont l’infinitif est terminé en er, = aimer . La seconde, ceux dont l’infinitif est terminé en
s composés, en y joignant les temps des verbes avoir ou être ; = j’ai aimé  ; = je suis tombé. Le gérondif sert à former les
on ajoute un t avec un trait d’union entre le verbe et le pronom ; = aime-t -il l’étude ? viendra-t-on ? puisse-t-elle être he
, enfin, etc. : = Ce vin est clair, et bon jusqu’à la lie : = Il faut aimer tout le monde, même ses ennemis. 7°. Les périodiq
85 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
lle devient rebelle ; Et pour la rattraper, le sens court après elle. Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Emprunte
q rimes coups, courroux, doux, nous, vous 278 id. ; Les deux rimes aime et même 112 id. ; Les trois rimes aime, extrêm
278 id. ; Les deux rimes aime et même 112 id. ; Les trois rimes aime , extrême et même 180 id. On remarque immédiat
s, sans pitié pour eux-même, Se déchirer en deux dans le cœur qui les aime  ! *** Heureuse je vivrai toujours, toujours, to
e, Oubliez-vous ici qui vous interrogez ? ACHILLE. Oubliez-vous qui j’ aime , et qui vous outragez ? AGAMEMNON. Et qui vous a
pense-t-on qu’inutile à moi-même, Je me laisse ravir une épouse que j’ aime  ? Seul, d’un honteux affront votre frère blessé A
e qui m’en plaît. (Sat. X.) Qu’on n’a reçu du ciel un cœur que pour aimer . (Sat. X.) Et qui, parce qu’il plaît, a trop su
du vrai, » comme on ne saurait trop le répéter après Platon. Racine aime , cherche et trouve toujours ces deux éléments ind
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
rmé ne suffit point pour cette rime. Frivolité ne peut pas rimer avec aimé  ; consterné, avec embrasé. Il faut que la lettre
 Ô bien heureux mille fois                   L’enfant que le Seigneur aime  ;         Qui de bonne heure entend sa voix,     
ale mesure : c’est ce qu’on peut voir dans les deux suivantes. Que j’ aime à contempler, dans mes heureux caprices, Des prof
ernier soupir n’occupe ma pensée ! Ô rives du Jourdain149 ! ô champs aimés des cieux !             Sacrés monts ! fertiles v
s montres hideux : l’Envie est dévorée de serpents : la Vengeance est aimée de poignards : la Colère agitée de mouvements con
volant S’en va frapper le mur, et revient en roulant. ——————————— J’ aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène, Dans un
87 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
e syllogisme est un argument composé de trois propositions : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; Or la vertu nous rend
qui nous rend heureux ; Or la vertu nous rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu. La première de ces trois propositions
arfait dans l’expression : La vertu nous rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu. La première proposition se nomme antéc
ateur ? En logique on dit : La vertu nous rend heureux ; donc il faut aimer la vertu. Dans un ouvrage de goût, on présente d’
ion à prouver, et la raison qui la prouve n’arrive qu’après : Il faut aimer la vertu, car elle nous rend heureux. On donne s
1, etc. L’exemple suivant suffira pour en donner une idée : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; Or les belles-le
its ; Or les belles-lettres nous rendent plus parfaits ; Donc il faut aimer les belles-lettres. Voilà un argument philosophi
un argument philosophique ; nous allons le rendre oratoire : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits. C’est une vérité
l’homme tout entier un air de probité et de politesse : Donc il faut aimer les belles-lettres. Mais le goût ne souffrant pa
, il est facile de le renverser et de le déguiser : « Qui peut ne pas aimer les lettres ? ce sont elles qui enrichissent l’es
ins. 3º. On emploie le genre et l’espèce lorsqu’on prouve qu’il faut aimer la justice parce qu’il faut aimer la vertu, qui e
’espèce lorsqu’on prouve qu’il faut aimer la justice parce qu’il faut aimer la vertu, qui est genre par rapport à la justice 
ui est genre par rapport à la justice ; et réciproquement, qu’on doit aimer , par exemple, la justice, qui est une des espèces
t le crédit : l’instruction est un grand moyen de persuasion, et l’on aime à croire ceux que l’expérience paraît avoir éclai
r la religion, pour les mœurs, pour les lois. On ne peut s’empêcher d’ aimer et d’estimer un tel caractère. Plurimum ad omnia
er et de dire en vous-même : Partout, en ce moment, on me bénit, on m’ aime  ; On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer 
à ce qui a fait chérir de toute l’Europe et ce qui fera éternellement aimer les ouvrages de Rollin. Son nom, qui sera toujour
e l’entendement est de voir, de connaître ; celle de la volonté est d’ aimer ou de haïr. Si la volonté tend à s’unir à l’objet
e courage et de vertu ; il vous intéresse pour lui ; il veut le faire aimer  ; il vous engage à craindre pour sa vie ; il vous
r vous mener au moment fatal où vous voyez tout à coup celui que vous aimez qui nage dans son sang et dont les yeux sont ferm
ond du cœur le moindre sentiment de vertu, viens, que je t’apprenne à aimer la vie. Chaque fois que tu seras tenté d’en sorti
hardiesse de Démosthène : Athéniens, je voudrais vous plaire, mais j’ aime mieux vous sauver. L’orateur mettra encore l’au
ents passe presque toujours pour une subtilité de l’amour-propre, qui aime mieux dire du mal de soi que de s’en taire. L’ora
ssion ; peut-être même le mot honte serait-il impropre aussi, et l’on aime mieux ce latinisme qui seul peut rendre la délica
le héros dit, en parlant d’Aménaïde (act. IV, sc. 2) : Et l’eussé-je aimé moins, comment l’abandonner ? Il fallait vengée,
Et l’eussé-je aimé moins, comment l’abandonner ? Il fallait vengée, aimée  ; c’est une règle partout admise aujourd’hui. On
a parler que français. On cite pour exemple ce vers de Racine : Je t’ aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ! Androm.,
les règles et par l’usage. L’exactitude grammaticale eût exigé : Je t’ aimais quoique tu fusses inconstant ; qu’aurais-je fait
constant ; qu’aurais-je fait si tu avais été fidèle ! Mais il a mieux aimé être inexact que languissant, et manquer à la gra
le mérite de la propriété. Ainsi notre premier poète lyrique a mieux aimé dire compagnon que collègue, dans un vers où ce d
s fautes d’Annibal : « Lorsqu’il pouvait se servir de la victoire, il aima mieux en jouir. » Quum victoria posset uti, frui
otre victime ; Épargnez l’innocence, et punissez le crime. Hélas ! il aima trop un ami malheureux ; Voilà tout son forfait,
x de père. Il voulait dire des entrailles. Thésée à son fils : Je t’ aimais , et je sens que, malgré ton offense, Mes entraill
la prose ; ils feraient languir la poésie, qui est plus libre et qui aime une noble audace. Cependant, on trouve souvent au
emples, c’est la différence du passif à l’actif : « Qui ne sait point aimer n’est pas digne de l’être. » Cette figure a surt
nd elles rendent le discours plus rapide sans le rendre obscur. Je t’ aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? La gramma
nconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? La grammaire eût dit : Si je t’ aimais quoique tu fusses inconstant, qu’aurais-je fait s
og., IX, 23.) En français, la langue oratoire et surtout la poésie, n’ aiment point les parenthèses. La synchyse confond tout l
un peu le mérite de Fléchier et de plusieurs de nos poètes. L’esprit aime les contrastes, dit Montesquieu ; mais le tour de
au discours ou plus de force et de clarté au raisonnement. La poésie aime à se parer de comparaisons riches, grandes, expre
au talent naissant l’occasion de développer ses forces ; la jeunesse aimera toujours à promener son imagination sur cette lon
r l’avarice. Voilà les mêmes observations, la même nature ; mais vous aimerez mieux Plaute et Molière. Un coup d’œil rapide jet
els et tes prêtresses ? Les voilà, ces collines, ces champs, ce Tibre aimé des dieux, ce ciel de mon enfance que je regretta
e des grands monarques dont il suit l’exemple ; juste, pour être plus aimé  ; économe, pour faire plus de bien ; l’ami du lab
era l’empire, et guérira de si profondes blessures ? quel est l’homme aimé des dieux, dont les vertus et le courage rendront
avaient égarés, la guerre serait finie ; nous sommes faits pour nous aimer , les Français et moi. Mais parce que les émissair
e ? Mes amis, l’action que vous me conseillez serait injuste. Je dois aimer les Parisiens malgré leurs égarements ; leur cons
défense qui porte le nom de Français. Mes amis, je vous dois tout, j’ aime à le reconnaître hautement, et peut-être un jour
dans le camp du Béarnais ; ils me verront, ils me connaîtront, ils m’ aimeront peut-être, ou du moins ils ne mourront pas ! Je s
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
a Bruyère Arias ou le parleur impertinent, qui a tout vu, tout lu, et aime mieux mentir que de se taire ou paraître ignorer
s connaissances. Ne soyons jamais la proie d’une spécialité. Lettrés, aimez les sciences. Savants, ne dédaignez pas les lettr
dit traduttore, traditore (traduction est trahison). 5. Montesquieu aime à débuter par des traits saisissants, à frapper l
e le naturel sombre et cruel d’un prince soupçonneux. 5. Montesquieu aime ces expressions fortes qui parlent à l’imaginatio
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
ux, puriste dont la finesse littéraire fait le régal des gourmets, il aime à puiser aux sources antiques, et abuse de l’arch
antez : Mme Radcliff n’y suffirait pas2. Cependant je sais que vous n’ aimez pas à être refusée, et comme je suis complaisant,
ageais en Calabre4. C’est un pays de méchantes gens, qui, je crois, n’ aiment personne, et en veulent surtout aux Français5. De
90 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
rdez ces cendres, tristes mais précieux restes de celui que vous avez aimé , gardez-les pour son père. Mais attendez pour les
entrevoir, afin de nous ménager le plaisir de deviner le reste. Elle aime le mystère ; et une pensée qui n’a rien de mystér
écrivez que pour écrire ; C’est pour vous un amusement : Moi qui vous aime tendrement, Je n’écris que pour vous le dire. Le
douleur… ; le madrigal de Chamfort au roi de Danemark : Un roi qu’on aime … ; les verselets de Clotilde de Surville à son en
r ? Que faire de mon île ? Il n’y croît que des saules,       Et tu n’ aimes que le laurier. 65. Faites connaître le sentimen
e entre Polyeucte et Pauline : Pauline. Quittez cette chimère et m’ aimez … Polyeucte. Quittez cette chimère et m’aimez…J
ez cette chimère et m’aimez… Polyeucte. Quittez cette chimère et m’ aimez …Je vous aime Beaucoup moins que mon Dieu, beaucou
re et m’aimez… Polyeucte. Quittez cette chimère et m’aimez…Je vous aime Beaucoup moins que mon Dieu, beaucoup plus que mo
l’hysope. L’habitant d’un climat pluvieux compare la vue de ce qu’il aime à la vue d’un ciel sans nuages ; l’habitant d’un
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
hin, lui avait dit : Monseigneur, si vous êtes honnête homme, vous m’ aimerez  ; si vous ne l’êtes pas, vous me haïrez, et je m’
culture. « Je n’ai eu jusqu’à ce moment que la douce habitude de vous aimer  : mais je vous avouerai que je mêle à cet amour u
plus touché d’obtenir les suffrages, que de les contraindre. « 3°. J’ aimerais mieux être un homme estimé qu’un homme aimable ;
t, pour ainsi dire, associé à l’œuvre immortelle de ce règne. Je vous aimerai alors de tendresse et de fierté ; et tandis que c
: c’est lui qui m’a dicté tout ce que cette lettre contient ; il vous aime trop pour avoir pu se tromper. Je suis, etc. »
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
olâtre, dont l’esprit français s’est comme approprié le domaine. Elle aime à se jouer au soleil et parmi les fleurs ; elle s
ns, elle joue en passant avec tous les sentiments du cœur ; mais elle aime surtout le plaisir, l’enjouement et l’esprit. La
s de la chanson : c’est comme un fruit naturel de cette terre où l’on aime avant tout l’esprit et la gaieté. Le moindre inci
93 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
539-1619), un des promoteurs de la culture des mûriers, dont Henri IV aimait à lire et dont Sully, grand ami de labourage et p
n n’est pas nouee en maniere qu’on n’ait aulcunement à s’en defier. «  Aimez -le, disoit Chilon, comme ayant quelque jour à le
ne vous sentez assez forts et justes pour commander vos passions, et aimer vos ennemys selon que Dieu commande, abstenez-vou
dans le second rang, ont le plus fait pour la langue française, à « l’ aimer passionnément ». Pellisson lut deux fois en une n
1591.] Brave Crillon, Vous sçavés comme estant roy de Navarre je vous aimois et faisois cas de vous. Depuis que je suis Roy de
us a prins. Plutarque me sourit tousjours d’une fresche nouveauté ; l’ aimer c’est m’aimer, car il a esté l’instituteur de mon
utarque me sourit tousjours d’une fresche nouveauté ; l’aimer c’est m’ aimer , car il a esté l’instituteur de mon jeune âge. Ma
icy fort formaliste et long, aussi puis-je dire avec vérité qu’ils y aiment le profit et y craignent de perdre autant qu’en l
je ne lui ai pas voulu. dire le contraire. C’est une personne qui est aimée et estimée de toute la cour, et qui dispose de to
us m’en ferez une que vous me devez, si vous me faites l’honneur de m’ aimer toujours autant que vous avez fait autrefois, et
e à M.  *** 302 . De Paris, le 24 novembre 1636. Je vous avoue que j’ aime à me venger, et qu’après avoir souffert durant de
t-ils lire ces choses sans s’affectionner à lui ; et, à votre avis, l’ aimeront -ils ou l’estimeront-ils moins, à cause que de son
tombe dans l’esprit de personne : de se faire le meilleur et le plus aimé d’un royaume, et non pas le plus grand et le plus
ieux pour vous dire de porte à porte que je ne vous crains ni ne vous aime . Après tout, pour vous parler sérieusement, et vo
les paroles, et non dans l’esprit, cela suffit pour éloigner ceux qui aiment sincèrement la vérité. Il n’est pas nécessaire de
nt faire et à dire durement les choses dures. On ménage ceux que l’on aime et que l’on estime, et ainsi on témoigne propreme
nt entrer dans leur âme toutes sortes de discours et de maximes ; ils aiment mieux les supposer pour véritables que de les exa
éfaut. On croit qu’il y a de la honte à douter et à ignorer ; et l’on aime mieux parler et décider au hasard, que de reconno
), ce « canal » transparent, comme dit La Fontaine (I, 11), où nous n’ aimons pas à nous voir. L’auteur, en effet, ne nous flat
par complaisance. Pour plaire aux autres, il faut parler de ce qu’ils aiment et de ce qui les touche, éviter les disputes sur
cœur.   L’amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs.   On aime mieux dire du mal de soi-même que de n’en point p
umblement dans l’école de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul.   Aimons donc, aimons, chrétiens, la simplicité de Jésus,
s l’école de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul.   Aimons donc, aimons , chrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Évan
ne de Paul.   Aimons donc, aimons, chrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Évangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son
hrétiens, la simplicité de Jésus, aimons l’Évangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son style rude et profitons d’un si gra
s que les enseignement qui édifient ; et accoutumons-nous tellement à aimer Jésus-Christ tout seul dans la pureté naturelle d
ais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples, ils les aiment naturellement : leur gloire et leur intérêt le pl
ux, et de leur faire sentir et avouer leur bonheur. Aussi en étoit-il aimé jusqu’à la passion ; et dans le temps de sa mort,
des ennemis de l’État et de ceux qui font mal. Que tout le reste vous aime , mette en vous sa consolation et son espérance, e
loyé pour s’en défendre tant d’artifices innocens, et s’ils ont mieux aimé s’exposer à manquer de tout, que d’accepter ces t
orateurs fleuris. Évêque de Lavaur (1685), puis de Nismes, il se fit aimer et vénérer des protestants comme des catholiques
quelque indifférente et quelque froide que je paroisse, j’ai toujours aimé l’esprit avec passion, et, ayant toujours trouvé
uns et des autres, il choisit ceux qu’il veut connoître et qu’il veut aimer  ; et, pour peu qu’il trouve de bonne volonté, il
qui lui plaisent, il demeure au dedans de lui-même. Avec ses amis, il aime à discourir et à se répandre au dehors ; il est p
ère à personne. Il ne se pique pas de faire valoir ce qu’il sait ; il aime mieux leur donner le plaisir de dire eux-mêmes ce
capable, de quoi ne le serois-je point, si Votre Majesté avoit mieux aimé , si elle aimoit mieux encore me corriger que me p
ication et par sa conduite, la gloire de tous ses prédécesseurs. Il n’ aima qu’à répandre le sang de ses ennemis, il épargna
ingénieux, ou maladroit et stupide. Si, bon, il ne dérobera point, il aimera mieux du moins se payer. Si, méchant, il craindra
pas aisé de vaincre notre naissance et notre mauvaise éducation. Nous aimons tous Votre Majesté. Que rien ne nous rende auprès
e la valeur407 Ne doutez point qu’en tout temps je n’eusse mieux aimé conquérir des états que de les acquérir. Mais qui
ous soit arrivé quelque accident, et c’est tout le contraire ; vous m’ aimez , ma chère enfant, et vous me le dites d’une maniè
suis. Vous vous avisez donc de penser à moi, vous en parlez, et vous aimez mieux m’écrire vos sentimens que vous n’aimez à m
vous en parlez, et vous aimez mieux m’écrire vos sentimens que vous n’ aimez à me les dire. De quelque façon qu’ils me viennen
endresse et une sensibilité qui n’est comprise que de ceux qui savent aimer comme je fais. Vous me faites sentir pour vous to
nt, l’unique passion de mon cœur, le plaisir et la douleur de ma vie. Aimez -moi toujours, c’est la seule chose qui peut me do
t chère, qui touche mon goût, mon inclination, mes entrailles ; qui m’ aime plus qu’elle n’a jamais fait : il faut donner tou
le peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? » Voilà sur quoi je vous
que vous devriez conserver, quand ce ne seroit que parce que je vous aime . Travaillez sur votre humeur : si vous pouvez la
ontre vous. Quant à moi, ma chère fille, je vous proteste que je vous aime tendrement, que je suis persuadée que vous m’aime
roteste que je vous aime tendrement, que je suis persuadée que vous m’ aimez  ; et vous êtes une de celles de la communauté don
mption est foible, et qu’elle attire de profondes humiliations ! Vous aimez la communauté et vous n’y serez jamais propre que
on, vous ne serez jamais contente, ma chère fille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre cœur ; je ne vous parle pas ai
il confessoit que tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir. Que ne puis-je vous faire voir
ber435 ? J’ai été jeune et jolie ; j’ai goûté des plaisirs ; j’ai été aimée partout. Dans un âge un peu plus avancé, j’ai pas
s à sa gloire ; je ferois le bonheur d’une personne que j’ai toujours aimée particulièrement, et je rendrois un grand service
mouvemens de ses passions, qui n’aperçoit que ce qu’il sent, et qui n’ aime que ce qui le flatte, est dans la plus misérable
qui, sans vous avoir jamais vus, sans savoir même où vous êtes, vous aiment tendrement, quittent tout pour vous, et vous cher
est l’esprit de Dieu, là est la vraie liberté 473. Si une fois vous l’ aimez de tout votre cœur, vous serez presque toujours e
prince. Soyez bon ami, obligeant, officieux, ouvert : cela vous fera aimer et apaisera la persécution. Qu’on voie que ce n’e
ar ambition, ni par envie de se mêler des grandes affaires. Elle vous aime sans être connue de vous ; elle regarde Dieu en v
…………………………………………………………………………… Cependant vos peuples, que vous devriez aimer comme vos enfans, et qui ont été jusqu’ici si pas
point empoisonné. Le peuple même (il faut tout dire), qui vous a tant aimé , qui a eu tant de confiance en vous, commence à p
s. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux, que vous n’ aimez que votre autorité et votre gloire. Si le Roi, di
préfère sa propre gloire à l’amour et au salut de ses peuples ; s’il aime mieux conquérir des provinces que régner sur les
implicité de leur vie privée. Il les a fait comprendre, il les a fait aimer  ». C’est de l’éloquence substantielle, qui, comme
ardente et zélée, et nullement courtisan ; il auroit infiniment mieux aimé servir que plaire. Personne n’a été si souvent qu
ort doux et avec un grand amour pour la tranquillité. Il auroit mieux aimé être inconnu que de voir le calme de sa vie troub
dernières années de sa vie il fut honnête et bienfaisant ; il se fit aimer et estimer également des officiers et des soldats
gouverneur : « Savez-vous bien, monsieur Brinon, lui dis-je, que je n’ aime pas qu’un sot fasse le raisonneur ? Allez-vous-en
it lui et sa famille en état de pouvoir vivre un peu plus à son aise, aime mieux demeurer sans rien faire ; et que celui qui
à la tête de nouveaux disciples qu’à la suite des anciens maîtres. On aime mieux parler à l’imagination qu’au jugement, éblo
………………………………………………………………………………………………………………… Je commence à sentir et à aimer plus que jamais la douceur de la vie rustique, de
enfin de don Fernand, qui le venoit voir très souvent, que j’en étois aimé de manière que je pouvois compter ma fortune fait
sur ton sort ; je me charge de t’en faire un des plus agréables. Je t’ aime  ; et pour te le prouver, je te fais mon confident
tourderie ! Je devois bien faire réflexion qu’il y a des grands qui n’ aiment pas qu’on les prévienne, et qui veulent qu’on reç
nsuel ; car, dans le goût physique, quoiqu’on finisse quelquefois par aimer les choses pour lesquelles on avait d’abord de la
ès. Je cherchais le fameux comte de Bussi. Madame de Sévigné, qui est aimée de tous ceux qui habitent le temple, me dit que s
ant sa vie d’avoir doublé les œuvres de la création ; mais les hommes aiment à rendre justice aux morts, soit qu’ils se flatte
lattent de l’espérance qu’on la rendra mieux aux vivants, soit qu’ils aiment naturellement la vérité. Americo Vespucci, négoci
sait un présent de trente mille pièces d’or à celui qui serait jugé l’ aimer d’avantage. L’aîné lui bâtit un tombeau, le secon
de son héritage la dot de sa sœur ; chacun disait : C’est l’aîné qui aime mieux son père, le cadet aime mieux sa sœur ; c’e
sœur ; chacun disait : C’est l’aîné qui aime mieux son père, le cadet aime mieux sa sœur ; c’est à l’aîné qu’appartiennent l
en, dit Zadig, et vous aurez les trente mille pièces : c’est vous qui aimez le mieux votre père. Il venait tous les jours des
je ferai quelque chose pour lui. Je suis un peu malade, mais je vous aime comme si je me portais bien. À M. le marquis
ez-vous le latin, madame ? Non : voilà pourquoi vous me demandez si j’ aime mieux Pope que Virgile. Ah ! madame, toutes nos l
elles, faire des hommes des bêtes et des bêtes faire des hommes. S’il aime les âmes libres, il aura des sujets ; s’il aime l
aire des hommes. S’il aime les âmes libres, il aura des sujets ; s’il aime les âmes basses, il aura des esclaves. Veut-il sa
, qu’on appelle les hommes de mérite ; il leur est égal dès qu’il les aime . Qu’il gagne le cœur, mais qu’il ne captive point
e tous nos plaisirs. Il faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu. J’ aime les paysans ; ils ne sont pas assez savans pour r
élé à ses contemporains le sentiment de la nature extérieure, qu’il a aimée avec passion et peinte avec génie. La vraie li
nidas étoit mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoir d’ aimer la patrie ; Sparte étoit sobre avant que Socrate
je me livrois avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j’ aimois à me perdre en imagination dans l’espace ; mon cœ
rès-agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un homme qui aime à se circonscrire ; car, quoique je sois peut-êtr
geurs ; mais il est intéressant pour des contemplatifs solitaires qui aiment à s’enivrer à loisir des charmes de la nature, et
es qui me gâtent ; il est juste que vous en souffriez ; d’ailleurs, j’ aime beaucoup mieux vous écrire rarement, que retenir
geste et son visage sont également insolens. Le bon vieillard, qui a aimé ses enfans, mais qui n’a jamais souffert qu’on lu
sans qu’on sût pourquoi, sinon qu’il était homme de probité et qu’il aimait sa patrie. Ni la préture, ni son innocence ne pur
-on que, même sur l’échafaud, soutenu de ce sentiment intime que j’ai aimé avec passion ma patrie et la république, couronné
é, selon le vœu de Quintilien, tum copia, tum brevitate mirabilis. Il aime mieux, dans le choix des mots, rester en deçà que
oroient. Mes paysans me bénissoient. Mes arbres croissoient. Ce que j’ aimois étoit encore au monde, ou existoit pour moi. — Ô
il est Russe pour la subordination et pour le bon maintien. Aimable, aimé de tout le monde, ce qui s’appelle un joli Franço
éologie peut être aussi, ce me semble, adressée à ce même Sénèque : «  Aimeriez -vous mieux, disait-il, être Sylla que Régulus ? »
tu avais su dévorer en silence tes petites seccature 643, et te faire aimer de tes saintes geôlières. Ce monde-ci, ma chère A
aisses faire. Je te recommande l’application par dessus tout. Si tu m’ aimes , si tu aimes ta mère et tes sœurs, il faut que tu
Je te recommande l’application par dessus tout. Si tu m’aimes, si tu aimes ta mère et tes sœurs, il faut que tu aimes ta tab
tout. Si tu m’aimes, si tu aimes ta mère et tes sœurs, il faut que tu aimes ta table ; l’un ne peut pas aller sans l’autre. J
as aller sans l’autre. Je puis attacher ta fortune à la mienne, si tu aimes le travail ; autrement tout est perdu. Dans le na
ées, ses sentiments et ses affaires, mais c’est un instrument dont on aime à jouer, et qui ranime les esprits, comme la musi
ésir de plaire : mais elle diffère pourtant beaucoup du besoin d’être aimé  ; le désir de plaire rend dépendant de l’opinion,
mé ; le désir de plaire rend dépendant de l’opinion, le besoin d’être aimé en affranchit : on pourrait désirer de plaire à c
ules. La plaisanterie allège pour un moment le poids de la vie : vous aimez à voir un homme, votre semblable, se jouer ainsi
à descendre 699 ; mais non, il croit monter en s’égalant aux rois. Il aime mieux un titre qu’un nom. Pauvre homme ! ses idée
aille, mes amis ! bataille ! Je n’ai guère envie de vous la conter. J’ aimerais mieux manger que t’écrire ; mais le générat Reyni
pas. — S’il n’y avait du poison ? — Non, le monde est ainsi fait ; on aime le poison dans tout ce qui s’imprime. Votre pamph
r le débit. Mais je m’étonne comment le monde, à ce que vous dites, l’ aime tant. C’est sans doute qu’avec ce poison il y a d
s choses d’aujourd’hui ; je ne puis souffrir les pamphlets. — Et vous aimez les Provinciales, petites lettres, comme alors on
amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croyons, espérons, aimons , et poursuivons notre route en paix. « Si je meur
e prêtre et le moine respirait le citoyen : il fut l’apôtre ardent et aimé de l’union du catholicisme et de la liberté. Dans
les plus forts, au besoin dramatique de sa nature. Ce même homme, qui aime le repos, et qui le demande à l’ivresse, veut aus
érir, le triomphe de Châlons-sur-Marne est un péristyle où vous aurez aimé à le reconnaître et à le saluer. …………………………………………
cela dans son récit, avec tout le dialogue. Quand on lit Hérodote, on aime qu’il vous parle de son voyage en Égypte, de ses
oires : « Voulant, dit-il, parler de mon temps et de ma propre vie, j’ aime mieux le faire du bord que du fond de ma tombe. P
loureuse passion dans le cœur de ce vieillard qui l’avait sincèrement aimée et laborieusement servie. Il vint s’établir à Rou
nal de Bérulle, il aurait très-bien pu faire son chemin en France. Il aima mieux courir le monde, errer en Allemagne et en I
et la tyrannie ; elle apprend à tous les hommes à se respecter et à s’ aimer . Concourir selon nos forces à relever, à défendre
ous vous montrons ici le principe de vos maux et leur remède. Si vous aimez la liberté et la patrie, fuyez ce qui les a perdu
La Rochefoucauld est devenu écrivain Je ne m’en défends pas, je n’ aime pas La Rochefoucauld : je veux dire l’homme et le
pte, qu’il échappe à l’œil aussi rapidement que l’oiseau qui vole. Il aime à recevoir la chaleur du soleil ; ayant besoin d’
l’être, il avait applaudi au talent naissant de Barnave, quoiqu’il n’ aimât pas ses jeunes amis807 ; il appréciait l’esprit p
rétention de gouverner une révolution qu’il savait lui appartenir. Il aimait peu le duc d’Orléans et son ambition incertaine,
ne, ni pour les talents, ni pour le caractère, à côté de Desaix. Il l’ aimait d’ailleurs : entouré de compagnons d’armes qui ne
fin et connût bien les hommes au milieu desquels il avait vécu, il n’ aimait pas à les mener, et peut-être n’avait-il pas ce q
lement le voir et l’embrasser. Son instinct paternel le pousse, et il aime son fils, quel qu’il soit, bon ou mauvais. Dans l
société : ils représentent l’état de l’imagination. Or, l’imagination aime et cherche surtout ce qui n’est pas. Quand la gue
Horace : elle vante le repos du rivage quand gronde la tempête ; elle aime les flots et les orages, quand le vaisseau est da
mieux à la société qu’elle lui ressemble moins. La société autrefois aimait à trouver, dans la littérature, l’image embellie
aient si enfoncés dans l’étude dû passé, qu’ils pensaient, sentaient, aimaient , haïssaient dans les langues mortes. Des hommes q
omie avec les sourires et l’insouciance de la première jeunesse. On l’ aimait familièrement au pied de la tribune. On s’étonnai
us m’encouragez à vous expliquer à mon tour ce qui se passe en moi. J’ aime véritablement les objets qui sont, pour ainsi dir
dans ce vaste tableau qui m’entoure, j’ai des sites favoris et que j’ aime de préférence ; de ce nombre est l’ermitage que v
ans des temps plus heureux et dont la mémoire s’est effacée en moi. J’ aime surtout à contempler les montagnes éloignées qui
ut se dispenser dans un petit endroit comme le nôtre. — Colomba, je n’ aime point à voir ma sœur se donner ainsi en spectacle
414. Elle dit ailleurs (5 oct. 1673) : « Dieu me fasse la grâce de l’ aimer un jour comme je vous aime. » 415. Avec Mme de
ct. 1673) : « Dieu me fasse la grâce de l’aimer un jour comme je vous aime . » 415. Avec Mme de Lafayette rue de Vaugirard.
uivre de l’infinitif, précédé ou non de la préposition de, les verbes aimer , désirer, souhaiter, espérer (voy. le morceau sui
it, le vieillard « lui prend fortement le bras, et lui dit : Général, aimez -vous la chasse ? Cette question inattendue laisse
question inattendue laisse le général embarrassé. — Eh bien ! si vous aimez la chasse, aimez-vous chasser quelquefois aux can
ue laisse le général embarrassé. — Eh bien ! si vous aimez la chasse, aimez -vous chasser quelquefois aux canards sauvages ! C
it. Les mémoires lui laissent la liberté de se livrer à son génie. Il aime à dire : J’étais là, le Roi me dit… J’appris du p
as ! ce que disaient nos pères : Que, lorqu’on meurt si jeune, on est aimé des Dieux ? 947. L’auteur, alors officier, y é
94 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
e et l’instruit souvent plus que le simple récit de leurs actions. Il aime qu’on lui montre le cœur humain à découvert, et à
que Louis était affable. Il haïssait les femmes autant que Louis les aimait . Louis faisait la guerre en roi, et Guillaume en
royaume sans aucun droit de la nature, de s’y être maintenu sans être aimé , d’avoir gouverné souverainement la Hollande sans
au salut de ses concitoyens. C’est le lot d’un peuple qui aura mieux aimé mourir libre que de vivre esclave. C’est le lot,
sans cesse la recette et la dépense, firent toujours la guerre sans l’ aimer . Des batailles perdues, la diminution du peuple,
sement ; il réduisit sa table à la frugalité la plus grande. Il avait aimé le faste dans les habits, il ne fut plus vêtu que
uteurs immortels du xviie  siècle, malgré des négligences ou, si on l’ aime mieux, de véritables fautes dont la noblesse se p
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
chés indifféremment de tout ce qui rappelle leurs premières années, n’ aiment peut-être dans Œdipe que le souvenir de leur jeun
tent de soi et de son esprit l’est de vous parfaitement. Les hommes n’ aiment point à vous admirer ; ils veulent plaire : ils c
froid dans le péril3, ne ménager sa vie que pour le bien de son État, aimer le bien de son État et sa gloire plus que sa vie 
ifices surprenants ; un génie enfin supérieur et puissant qui se fait aimer et révérer des siens, craindre des étrangers ; qu
Corneille.) 4. Ils naissent instruits. C’est trop d’hyperbole. J’ aime mieux la malice de La Fontaine disant : Le fils
9.) 1. On lit dans Racine : Il faut désormais que mon cœur, S’il n’ aime avec transport, haïsse avec fureur. (Andromaque,
uitième siècle, satire.) Gœthe a dit : « Voilà bien les hommes ! ils aiment à voir, en vrais badauds, les malheurs du prochai
96 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
e faire craindre, sans se mettre en danger d’être haï ; pour se faire aimer , sans perdre un peu de l’autorité, et sans relâch
sans estimer ; où l’on applaudit, sans approuver ; où l’on sert, sans aimer  ; où l’on nuit, sans haïr ; où l’on s’offre par v
et la persuasion dans les âmes. Un des plus efficaces moyens de faire aimer la vertu, c’est de persuader qu’on l’aime soi-mêm
efficaces moyens de faire aimer la vertu, c’est de persuader qu’on l’ aime soi-même. Un des plus efficaces moyens de faire g
ins suspecte d’intérêt que celle des personnes plus âgées. Mais s’ils aiment avec transport, on peut dire aussi qu’ils haïssen
mes, ils croient les hommes meilleurs qu’ils ne le sont en effet. Ils aiment la joie, l’amusement, la gaieté. » On peut compte
se part, et à ne former aucun attachement bien solide et durable. Ils aiment , disait un sage de la Grèce, comme s’ils devaient
devaient haïr un jour ; mais aussi ils haïssent, comme s’ils devaient aimer un jour. L’amour et la haine sont dans leur cœur
caractère de la noblesse est de rendre amateur de la gloire ; car on aime à augmenter les avantages qu’on possède : or la n
. Comme ils ont occasion d’acquérir et de montrer plus de vertus, ils aiment à faire de grandes choses que leur puissance les
ou utiles ? Notre volonté se porte vers ces objets, les poursuit, les aime , et s’y attache : de là l’amour. Ces objets lui p
ne, et à la tendresse des peuples, qu’elle commençait à regarder et à aimer comme ses sujets. Vos vengeances, ô mon Dieu, se
97 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
Supplément aux exemples. Manière de lire les vers. C’est peu d’ aimer les vers, il les faut savoir lire ; Il faut avoir
nné : la vie et la lumière, Le blé qui fait le pain, les fleurs qu’on aime à voir, Et mon père et ma mère, et ma famille ent
puissent leurs enfants les contenter sans cesse,            Pour être aimés d’eux et de vous ! Madame Tastu. * Portrait de
98 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
c. Exemples : On ne doit jamais parler de soi. Chacun songe à soi. N’ aimer que soi, c’est être mauvais citoyen.   128. — Il
e plus proche, cela désigne une chose plus éloignée. Exemples : Je n’ aime pas ceci ; donnez-moi cela.   136. — Le mot perso
un t devant il, elle, on. Exemples : Appelle-t-il ? Viendra-t-elle ? Aime-t -on les paresseux ? L’usage ne permet pas toujour
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
z rien, et laissez demander mon évêché à ceux qui le croiront vacant. Aimez -moi toujours. 16 décembre 1695. Qu’est-ce qu’
re en danger d’être haï, et bien souvent abandonné ? Comment se faire aimer sans perdre un peu de l’autorité, et relâcher de
que particularité de sa vie et de ses vertus. L’un disait qu’il était aimé de tout le monde sans intérêt ; l’autre, qu’il ét
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
de trompette, dans le régiment de Furstemberg. Il y fut généralement aimé pour son intelligence et sa docilité envers ses c
on voyage ; il prend sa trompette, sonne un air guerrier que son père aimait beaucoup, puis il s’écrie : « Cent pièces d’or so
yez ingrate ; le moyen de rendre tout cela ? je vous embrasse et vous aime , et vous le dirai toujours, parce que c’est la mê
armontel, est une espèce d’ingénuité, de franchise enfantine que nous aimons à rencontrer et à laquelle il échappe des traits
tout cela entre Dieu et lui, et sans que personne lui en sût gré. Il aime la paroisse, il fréquente les temples où se fait
uvais s’en est servi pour montrer que le but de l’homme ici-bas est d’ aimer , de connaître et de servir Dieu de plus en plus.
Vol. II, nº 104. § IX. Le Style académique Le style Académique aime les traits les jeux d’esprit et les antithèses. I
pe et de noblesse pour exprimer tout ce qui frappe l’imagination : il aime particulièrement l’harmonie imitative, et fait un
e style, ce sont les images riantes, la douceur et le sentiment qu’il aime . Ces qualités se font sentir dans les lignes suiv
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