/ 189
1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
rd archevêque de Paris, Paul de Gondi avait plus de vocation pour les affaires politiques que pour un ministère ecclésiastique.
autre sens n’ont pas été son fort. Il n’a jamais été capable d’aucune affaire , et je ne sais pourquoi ; car il avait des qualit
imidité que vous lui voyez dans la vie civile s’était tourné dans les affaires en air d’apologie1 ; il croyait toujours en avoir
vertu2, et à sa pratique, qui a toujours été de chercher à sortir des affaires avec autant d’impatience qu’il y était entré, me
qu’il a été prévenu dès sa jeunesse par la chute imprévue des grandes affaires et par l’habitude au bonheur. Ce défaut a fait qu
à, pour l’honneur de la France, était entré dans l’administration des affaires un homme plus grand par son esprit et par ses ver
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
ôt archevêque de Paris, Paul de Gondi avait plus de vocation pour les affaires politiques que pour un ministère ecclésiastique.
autre sens n’ont pas été son fort. Il n’a jamais été capable d’aucune affaire , et je ne sais pourquoi ; car il avait des qualit
imidité que vous lui voyez dans la vie civile s’était tourné dans les affaires en air d’apologie1 ; il croyait toujours en avoir
vertu2, et à sa pratique, qui a toujours été de chercher à sortir des affaires avec autant d’impatience qu’il y était entré, me
qu’il a été prévenu dès sa jeunesse par la chute imprévue des grandes affaires et par l’habitude au bonheur. Ce défaut a fait qu
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
leur bel esprit. C’étaient des pasteurs très occupés d’une infinité d’ affaires de charité, entre autres de l’accommodement des d
, paraît aride, ou propre seulement à produire des épines. Toutes les affaires litigieuses qui doivent être discutées et décidée
s les plaidoyers, à moins qu’il ne s’agisse d’une grande cause, d’une affaire bien importante. La précision et la brièveté doiv
style, il doit être proportionné à la nature de la cause. Les petites affaires ne peuvent être traitées que d’un style simple ;
sortes de discours. L’avis qu’un avocat donne par écrit, touchant une affaire sur laquelle il a été consulté, est ce qu’on appe
étations. II. Des Mémoires, et des Rapports de Procès. Dans les affaires d’une bien grande importance, les avocats ont cou
un discours fait par un des juges, pour instruire ses confrères d’une affaire qu’il a été chargé d’examiner. C’est là que doive
ceux d’Athènes et de Rome, elle s’étendait jusqu’à la discussion des affaires nationales, des grands intérêts de la république.
r le naturel et le touchant ; ceux d’Isée, qui ne roulant que sur des affaires de particuliers, peuvent mieux servir de modèle à
ur de Londres, en 1717, avec l’abbé Dubois, pour y traiter de grandes affaires . « La réputation que vous deviez aux muses, vous
us a vu avec regret passer à d’autres occupations plus élevées, à des affaires d’état, dont il aurait volontiers chargé quelque
ons. Quelques gens de lettres sont incapables de ce qu’on appelle les affaires sérieuses, j’en conviens : mais il y en a qui les
ature de ces discours varie suivant les temps, les circonstances, les affaires , les événements. Ce sont des avis qu’on ouvre, de
s mots, et l’art de les bien placer. Dans quelques gouvernements, les affaires importantes se décident à la pluralité des suffra
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
rney, il y trouve prétexte à jouer un rôle retentissant : cette mince affaire de quelques louis devient par son adresse une que
us embarrassée avec la dextérité qu’il déployait dans la pratique des affaires . Comme Corneille, Beaumarchais est l’auteur drama
encore écrit que quelque intrus doive s’immiscer dans cette horrible affaire et prétendre à l’honneur de l’arranger, en sacrif
nt les gens qui l’admettent, écorchant les étrangers dont il fait les affaires , désolant, pour s’enrichir, les malheureux librai
projet d’affaiblir un jour ma cause en subornant un témoin dans cette affaire , j’oserais demander que cet autre argousin fût un
de la province. » Il s’agit d’un forcement3 arbitraire. Le comte. L’ affaire n’est pas de mon ressort. Je servirai mieux mes v
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
tient, présomptueux, colère, libertin1, politique, mystérieux sur les affaires du temps : il se croit des talents et de l’esprit
 ; il est complaisant, flatteur, empressé ; il est mystérieux sur ses affaires , quelquefois menteur ; il est superstitieux, scru
as dans la conversation, et il articule mal : libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle, médiocrement
t aboyé. Ce n’est plus pour Diphile un agréable amusement ; c’est une affaire laborieuse, et à laquelle à peine il peut suffire
uite que par ne vous pas laisser voir1. O homme important et chargé d’ affaires , qui, à votre tour, avez besoin de mes offices2,
fé, le corps sec et le visage maigre…” Il est toujours “libre sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle, médiocrement
au maréchal de Villeroi, dont Saint-Simon dit : « Incapable de toute affaire , même d’en rien comprendre par delà l’écorce… il
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
uite que par ne vous pas laisser voir1. O homme important et chargé d’ affaires , qui, à votre tour, avez besoin de mes offices2,
s-dignes de quelque emploi : le reste ne nous regarde point ; c’est l’ affaire des autres. Se faire valoir par des choses qui ne
nd pour remplir le vide du temps1 sans ce que le vulgaire appelle des affaires . Il ne manque cependant à l’oisiveté du sage qu’u
néraux et des ministres ; un jugement ferme, solide, décisif dans les affaires , qui fait que l’on connaît le meilleur parti et l
s, leurs requêtes ; une vaste capacité qui s’étende non-seulement aux affaires de dehors, au commerce, aux maximes d’État, aux v
faire coup sur coup des questions empressées sur votre santé, sur vos affaires  ; et, pendant que vous lui répondez, il perd le f
et de l’honneur de leurs amis… Ainsi on leur donne une charge et des affaires qui les font tracasser dès la pointe du jour. Voi
au maréchal de Villeroi, dont Saint-Simon dit : « Incapable de toute affaire , même d’en rien comprendre par delà l’écorce… il
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
première idée et sa première vue. Incapable de se passionner dans les affaires , il conservait toujours une humeur libre, qui se
ut ce qui ne demandait qu’un sens droit et une habitude ordinaire des affaires . Sa pénétration et son goût, joints au bonheur de
jesté quels hommes ont été employés, dans tous les temps, et dans les affaires les plus difficiles, avec le plus de bonheur : Vo
et maximes excellentes pour ma conduicte et pour le gouvernement des affaires . À Dieu, mon cœur, je vous baise cent mille fois.
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
inces qui ont de bonnes intentions et quelques connaissances de leurs affaires , soit par expérience, soit par étude et une grand
uelquefois ; or, quand on a passé un temps raisonnable à examiner une affaire , il faut se déterminer et prendre le parti qu’on
jusqu’à présent que le poids excessif. Vous oubliez l’embarras de vos affaires , et vous vous applaudissez de tenir seul vos cons
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ger d’eux en ce moment,             Vous croiriez qu’ils n’ont qu’une affaire , Et que tout leur bonheur dépend uniquement      
eu d’autres relations à la Cour, que celles que lui donnèrent ou ses affaires ou ses devoirs. Le hasard ? On fut longtemps à dé
u ses devoirs. Le hasard ? On fut longtemps à délibérer ; et dans une affaire aussi délicate, on crut qu’il fallait tout donner
ui sillonnant le champ de ses pères, vit, comme eux, sans soins, sans affaires , sans créanciers. Ces strophes réunissent tous le
surmonter les obstacles. Tandis qu’il paraissait appliqué à une seule affaire , il donnait une égale attention à toutes les autr
tout entier au-dedans. Ceux qui avaient sous lui le plus de part aux affaires , n’étaient que les exécuteurs de ses ordres. Tout
nie, tandis qu’il paraissait devoir succomber sous le poids de tant d’ affaires , on le voyait occupé à lier des intrigues de Cour
10 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
désordres personnels, non plus aux embarras et aux turpitudes de tes affaires domestiques, mais aux intérêts de la république t
énergie et de dévouement pour la république ; je leur exposai toute l’ affaire et leur fis connaître les mesures que je croyais
ussi vives alarmes. Mais je m’y refuse, protestant que, puisque cette affaire intéressait le salut public, je me garderais bien
zèle qui a, pour ainsi dire, prévenu le mien. Mais ma voix, dans une affaire qui intéresse la république, doit se faire entend
ateur ? Mais je me plaindrai de ce procédé lorsque vous aurez quelque affaire auprès de cet auguste corps que vous seuls avez m
en ce genre, que dernièrement (admirez son extravagance), quoique son affaire eût été remise au surlendemain, qu’il fût déjà co
a folie dans cette accusation, et que, s’il n’y fait attention, cette affaire seule le perdra. Verrès alors regardait son père
e année de sa préture. Il n’était pas encore fort riche, comme dans l’ affaire de Sthénius. Ainsi la crainte du châtiment, plutô
plaisait. XXI. Il y a longtemps qu’il parle avec confiance de l’ affaire de Calidius ; il assure à tout le monde qu’il a a
r, devient chaque jour plus pressant et plus importun. On agite cette affaire dans le sénat : tous rejettent hautement une tell
it venir de Lilybée quelques ouvriers, qui, ignorant le nœud de cette affaire et le culte qu’on rendait à cette statue, l’ôtère
qu’il lui est impossible d’obéir à ses ordres. XL. Toute cette affaire (pour n’omettre aucune circonstance propre à cara
ndaritains, aussitôt qu’ils eurent su le mauvais tour qu’avait pris l’ affaire de Verrès, abattirent la statue qu’il avait fait
elles répondent qu’on a vu dans le temple les esclaves du préteur. L’ affaire , qui déjà n’était pas obscure, devint évidente pa
nant qu’un accusé ? Suis-je, à proprement parler, un accusateur ? Son affaire est-elle un cas litigieux, puisque les accusation
assa. LXIV. C’est l’usage à Syracuse, quand on rapporte quelque affaire dans le sénat, que quiconque le veut donne son av
e tous gardent le silence, le sort décide de ceux qui opineront sur l’ affaire agitée. Conséquemment à cet usage, on proposa au
quelque temps, lorsque nous apprîmes qu’on lui suscitait de méchantes affaires , nous souhaitâmes, pour reconnaître ses grands et
» Tout le monde convint que la chose était raisonnable : on proposa l’ affaire de Péducéus : chacun opina suivant le rang que l’
la demande de Verrès. Dites, je vous prie, comment : « On a proposé l’ affaire de Verrès. » Qu’y a-t-il ensuite d’écrit ? « Comm
ratitude ; les citoyens romains ne me quittent point : ma plus grande affaire ce jour-là est d’empêcher qu’on ne se jette sur c
de si uni que nos négociants avec les Siciliens, par le commerce, les affaires , l’intérêt et l’amitié ; et les Siciliens ont des
merce, les affaires, l’intérêt et l’amitié ; et les Siciliens ont des affaires d’une nature à leur rendre la paix avantageuse :
d’un Sicilien nommé Léonidas furent soupçonnés d’une conspiration. L’ affaire fut déférée à Verrès. Les accusés, comme il était
lque marché, et Verrès s’y entend, pour arrêter la poursuite de cette affaire  : on le pouvait encore pour faire acquitter les p
r Matrinius, vous a écrit et fait écrire dès le commencement de cette affaire . Puis-je supprimer ce qui regarde Apollonius, fil
ononçaient en public. Après avoir donné quelques moments à régler les affaires en particulier, non selon la justice, mais selon
utés d’une ville municipale si considérable et si célèbre et pour une affaire de cette importance ; mais vous êtes demeuré tran
us d’un vaisseau, puisque, si vous deviez aller quelque part pour les affaires publiques, on vous fournissait, aux frais de l’Ét
nir alors de nos ancêtres, malgré leurs services récents, avant que l’ affaire fût consommée, et dans un temps où le peuple roma
placé leur argent et leurs dons sur lui, puisque les autres, dans une affaire toute semblable, n’obtenaient pas la même décisio
Vous avez appris de lui, dans l’action précédente, le récit de cette affaire , qu’il confirma par son serment. Les corsaires pr
es commises contre eux. Vous saurez qu’Héraclius, impliqué dans cette affaire , ne put se mettre en mer à cause d’un mal d’yeux
IV. Il les condamna tous, de l’avis de son conseil ; mais pour une affaire de cette importance, dans une cause qui intéressa
orbiens ; cependant comme ce jeune homme craignait, en voyant que son affaire était semblable à celle des autres qui périssaien
es d’un genre nouveau et inconnu jusqu’à lui. Il pense que dans cette affaire il ne s’agit point du préteur de la Sicile, mais
s. N’attendez point de moi, juges, de longs raisonnements, comme si l’ affaire était douteuse. Tout ce que je dirai touchant le
ement que vous prononcerez. Quoiqu’ils aient assez reçu de moi dans l’ affaire présente, si néanmoins elle tourne autrement, ils
es. Les fautes qui pourraient se commettre dans la poursuite de cette affaire et du jugement que j’en attends vous feraient cou
e vous exerciez dans les jugements et dans toute l’administration des affaires publiques. Mais du jour que les tribuns ont été r
ment ne prononcera pas sur ma bonne foi mise au grand jour dans cette affaire , ni sur la conduite de Verrès hautement condamnée
? c’est à quoi surtout il faut prendre garde : car en toutes sortes d’ affaires , et dans celles de la république particulièrement
pas, sans que je le dise, combien je serai obligé d’approfondir cette affaire . Pourrai-je me taire, Hortensius ? Pourrai-je dis
ir plus longtemps en silence ? Ne me faudra-t-il pas poursuivre cette affaire , la produire au grand jour ? Ne serai-je pas obli
nts du temple n’y existent plus. Arbitres et témoins qui présidez aux affaires du barreau, aux conseils importants, aux lois et
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
que s’adresse spécialement cette espèce d’éloquence. Ici l’orateur a affaire à un petit nombre de juges, qui sont en général d
hez nous les particuliers ne sont point accusateurs, il n’y a point d’ affaires contentieuses portées au tribunal du peuple. Ajou
eviendra leur manière naturelle de s’exprimer, quand la multitude des affaires les forcera de travailler avec une précipitation
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
remarquable par sa vivacité, son esprit et son intelligence pour les affaires . Son gouvernement était totalement démocratique,
le torrent d’une vie toujours active, au milieu enfin du tumulte des affaires , que l’éloquence des Athéniens acquérait cette vi
urs, c’est que l’espèce de suffrage qu’il arrache est toujours pour l’ affaire qu’il traite et jamais pour l’orateur. Avec Démos
13 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
nommoit alors sagesse n’estoit autre chose qu’une prudence de manier affaires et un bon sens et jugement en matière d’Etat et g
ient pas à oublier sur la place publique. La pratique journalière des affaires les dégoûtait bientôt de la déclamation et les ra
çait tout à coup à son art et déclarait hautement que l’éloquence est affaire d’expérience et non de théorie. III les trai
couvert d’un platane, au pied de la statue de Platon, conversent des affaires de l’État. Ce sont des légistes, des orateurs, de
causes. La lecture d’un dossier ne suffit pas pour bien connaître une affaire . Le dossier c’est la procédure morte ; tandis que
yal, désintéressé, incapable de vous charger sciemment d’une mauvaise affaire , vous n’aurez pas besoin de recourir à l’art des
rocès, pour toutes les personnes, pour toutes les situations, c’est l’ affaire des théoriciens intrépides, qui, non contents d’a
u’amènent les conflits des intérêts humains ; l’autre, que dans toute affaire les questions particulières peuvent se ramener à
de la défense d’un certain Fabricius, aussi honnête homme que lui. L’ affaire était mauvaise et perdue d’avance dans l’esprit d
l venait de leur lire le discours que son rival avait prononcé dans l’ affaire de la Couronne, et l’auditoire applaudissait : — 
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
maîtres des dispositions que les siècles passés ont mises dans leurs affaires , ni ils ne peuvent prévoir le cours que prendra l
nous agiter et de nous ôter notre meilleur bien, en nous engageant d’ affaire en affaire, avec un empressement qui ne finit pas
r et de nous ôter notre meilleur bien, en nous engageant d’affaire en affaire , avec un empressement qui ne finit pas ? La natur
anquerait d’un personnage nécessaire ; que faites-vous pour la grande affaire , pour l’affaire de l’éternité ? (Sermon sur l’imp
ersonnage nécessaire ; que faites-vous pour la grande affaire, pour l’ affaire de l’éternité ? (Sermon sur l’impénitence finale.
ourra au milieu de ses grands desseins, et laissera à des mineurs des affaires embrouillées qui ruineront sa famille ; ou Dieu f
sortir ce qui sera utile effectivement. La connaissance qu’elle a des affaires de son État, et son jugement exquis, lui feront d
nte de notre espérance ; et avec cette espérance, quelle involution d’ affaires épineuses ! et à travers de ces affaires et de ce
pérance, quelle involution d’affaires épineuses ! et à travers de ces affaires et de ces épines, que de péchés, que d’injustices
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
cupant de tout à la fois, même de sa fortune, mêlant les plaisirs aux affaires , aussi laborieux que dissipé, homme de cour et ho
evez-moi, consolez-moi, et ne me grondez pas. Ma destinée est d’avoir affaire à Rome, de façon ou d’autre. Ne pouvant y aller,
pu prendre sur vous d’écrire régulièrement à vos amis, même dans les affaires intéressantes pour vous et pour eux. Vous me rabâ
ne dispute point quand il s’agit de poésie et d’éloquence : c’est une affaire de goût ; chacun a le sien ; je ne peux prouver à
à un tel homme ou à un autre ? Je me tiens très-philosophe sur cette affaire . Mais, comme je suis encore plus reconnaissant qu
l prussien : il commandait douze hommes de la ville dans cette grande affaire , avec toute l’importance et la grandeur convenabl
n attribuait la découverte à Leibnitz. On trouve les détails de cette affaire dans l’Appel au public que Kœnig publia en 1752,
lever les épaules, car le roi ayant pris parti dans cette malheureuse affaire , personne n’osait parler ; je fus le seul qui éle
16 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
urage, enfant ; ce sont les couleurs de la vertu ! » Contez-moi votre affaire , cela me rajeunira d’une bonne quarantaine d’anné
un prix fort au-dessus de sa valeur. En outre, il était mal dans ses affaires , écrasé de dettes et d’hypothèques. Enfin, l’ince
rhétorique. Dans un exorde insinuant et modeste, j’ai regretté qu’une affaire aussi grave, aussi délicate, fût confiée à mon âg
de dire : Messieurs, le hasard ne pouvait m’offrir pour mon début une affaire plus simple, où l’innocence de l’accusé éclatât p
17 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
enant, dit-il en terminant, qu’un homme absorbé comme Cicéron par les affaires publiques et par les intérêts d’une clientèle nom
que nous avions à dire là-dessus, car ce serait assurément une grande affaire que de nous arrêter à chaque détail en particulie
sujet et ce qui s’y rapporte, partie qui, en fait d’éloquence, est l’ affaire de la politique et de la rhétorique. En effet, le
ngueur, elle a pour mesure la durée des représentations, et c’est une affaire d’appréciation qui n’est pas du ressort de l’art 
moyen dramatique. I. Il est évident, d’après ce qui précède, que l’ affaire du poète, ce n’est pas de parler de ce qui est ar
ais en considérant aussi quel est celui qui agit ou parle, à qui il a affaire , dans quel moment, en faveur de qui, dans quel bu
ouvent, leurs préceptes portent sur des points étrangers au fond de l’ affaire . IV. L’attaque personnelle (διαϐολή), l’appel à l
la colère et aux autres passions analogues de l’âme ont en vue non l’ affaire elle-même, mais le juge. C’est au point que, si l
tant l’appel aux passions, interdisent tout ce qui est en dehors de l’ affaire , comme on le fait dans l’Aréopage ; et c’est là u
ses sont telles que les présente l’auteur de la proposition. Dans les affaires de procédure, cela n’est pas suffisant, et, avant
je l’ai dit plus haut, la loi défend-elle de rien dire en dehors de l’ affaire . Mais là (dans le genre délibératif), les juges o
outes les questions en général, mais, d’une manière absolue, dans les affaires embrouillées ou prêtant à l’équivoque. Il faut d’
t minutieusement, avec les divisions spéciales, toutes les variétés d’ affaires , puis donner, autant qu’il conviendrait, des défi
certaine façon, les mouvoir rapidement et allonger le pas, ce sera l’ affaire du coureur ; étreindre et retenir son adversaire,
es accroissent. XIV. La puissance de la parole et l’aptitude dans les affaires  ; ce sont là autant de moyens d’action avantageux
é de nuire impunément qui ont la faculté d’élocution, la pratique des affaires et l’expérience de luttes nombreuses, quand ils p
es, c’est-à-dire ce qui est écrit et ce qui ne s’écrit pas, quant aux affaires au sujet desquelles les lois statuent, nous nous
st de savoir supporter une injustice ; de préférer le règlement d’une affaire par des explications, plutôt que par des voies de
s preuves indépendantes de l’art294. Elles conviennent proprement aux affaires judiciaires. II. Elles sont de cinq espèces : les
lication de la loi. XII. Mais, si la loi écrite est dans le sens de l’ affaire en cause, il faut dire que la formule « juger sel
te, ou n’existe pas. Quant à la qualification du fait, ce n’est pas l’ affaire des témoins ; comme, par exemple, pour savoir si
ent la personne même du plaideur, ou celle de son contradicteur, ou l’ affaire en question, ou le caractère moral des intéressés
it perdre leur force, du même coup on rend impossible la pratique des affaires humaines ; et il sera facile de voir, en général,
ête ; qu’il serait inouï que soi-même on ne voulût pas jurer dans une affaire pour laquelle on prétend qu’il soit prêté serment
jugement ; il serait absurde qu’il ne voulût pas jurer au sujet d’une affaire pour laquelle il prétend que d’autres doivent jur
t un jugement (et en effet on prononce sur des délibérations et toute affaire est un jugement), il est nécessaire non seulement
ile dans les délibérations, et la disposition de l’auditoire dans les affaires judiciaires. En effet, on ne voit pas les choses
tres donnent une marque de leur mépris : les uns, comme s’ils avaient affaire à des gens qui leur seraient inférieurs ; les aut
pas à nous trouver en faute, qui n’aiment pas les discussions, ni les affaires , car ces derniers sont d’un caractère batailleur 
s médisants et qui ne savent rien de ce qu’il y a de mauvais dans les affaires du voisin ou dans les nôtres, mais plutôt ce qu’i
Seulement il faut qu’il y ait en nous un vague espoir de salut dans l’ affaire où nous nous débattons. Une marque de cette vérit
osition, on a de l’assurance si l’on croit avoir réussi en beaucoup d’ affaires et n’avoir pas été éprouvé ; ou bien si l’on a so
encore le cas où il y a quelque chose de déshonorant dans nos propres affaires et dans nos actions, ou dans celles de nos ancêtr
es-mêmes, savoir : celles qui l’ont été déjà et qui ont pu se tirer d’ affaire  ; les vieillards, par bon sens et par expérience 
iens, ou peu s’en faut ; c’est pour cela que ceux qui font de grandes affaires et qui ont du bonheur sont enclins à l’envie : il
ion de savoir le parti qu’il faut prendre, ou repousser, en vue d’une affaire . Ainsi donc, comme les enthymèmes sont des syllog
nt suivant qu’elle est juste ou injuste, le conseillant suivant que l’ affaire est utile ou nuisible. IX. Il en sera de même à p
e pas de n’importe quel fait, mais de ceux qui se rattachent à chaque affaire en question, et cela avec le secours de la raison
ussi que l’on devra, de même que dans les Topiques, avoir pour chaque affaire un choix d’arguments qui portent sur les éventual
rmant, le plus souvent, dans les termes qui touchent de plus près à l’ affaire . D’abord, plus les faits actuels qu’on peut allég
démonstration devient facile ; ensuite, plus ils tiennent de près à l’ affaire , plus ils s’y rapportent, moins on s’égare dans l
survenu à cause de ce fait472, raisonnement employé surtout dans les affaires d’État. Ainsi Démade voyait dans la politique de
ar la froideur, et leur verbiage produit l’obscurité ; car, s’ils ont affaire à un auditoire au courant de la question, ils dis
nc l’on emploie des expressions appropriées à la condition, l’on aura affaire aux mœurs. En effet, un homme inculte et un homme
L’élocution judiciaire demande plus d’exactitude, surtout quand on a affaire à un juge unique ; car, dans ce cas, il n’y a pas
ices oratoires, attendu que l’on voit aisément ce qui se rattache à l’ affaire et ce qui pourrait y être étranger. Il n’y a pas
s emprunte soit à la personne de l’orateur ou de l’auditeur, soit à l’ affaire , soit encore à la personne de l’adversaire. Ceux
tenant, si l’on veut détourner l’attention, on suggérera l’idée que l’ affaire est de mince importance, qu’elle ne touche en rie
n’y a pas besoin de préambule, mais il suffit d’exposer le gros de l’ affaire , afin qu’il en possède la tête comme s’il en avai
n use le moins possible, car l’auditoire sait de quoi il s’agit, et l’ affaire discutée n’exige aucunement un exorde, — à moins
euses (à l’adversaire) pour en blâmer une qui a trait directement à l’ affaire . Ceux qui parlent dans cet esprit sont les plus h
my Saint-Hilaire). 210. Ἔμφρων semble signifier ici apte à juger des affaires réelles. En rhétorique s’occupe plutôt de la faço
18 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
ne cousteroit que deux mille pisto’es, et ainsi en approchant. Si cet affaire estoit prise à cœur, je voudrois en vertu de bons
nct est qu’il fault avoir des logis où celui qui parle et qui manie l’ affaire soit hors de danger d’estre veu par une porte ou
. de Mayerne, 26 mars 1623. Tome Ier des Œuvres complètes. (Lettres d’ affaires personnelles, p. 300.) 1. Ils ne furent livrés
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
nt Vatel. Je vous écrivis vendredi qu’il s’était poignardé4 ; voici l’ affaire en détail : Le Roi arriva jeudi au soir ; la chas
de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. On lui a fait un servic
icole, était si étendu, qui était le centre de tant de choses ; que d’ affaires , que de desseins, que de projets, que de secrets,
égoïsme du œur humain. 3. La réception de Louis XIV était une grosse affaire  ; il y avait vingt-cinq tables servies chacune à
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
être vrai des lettres familières ; mais on écrit aussi des lettres d’ affaires , de convenance, etc., qui ne sont nullement des c
oupçon est un poignard dans le cœur. 2) Lettres de convenance et d’ affaires . La correspondance pour les relations sociales
d’affaires. La correspondance pour les relations sociales et, les affaires varie autant que les circonstances qui la font na
re, un mot qui relève ce que le sujet a de trop commun. Les lettres d’ affaires doivent se distinguer par la clarté, la brièveté,
ci : bonjour et bon an, Monsieur, et tout ce qui s’en suit. Voilà mon affaire faite, et très bien faite, je le soutiens ; car t
un à un certain point, il n’y avait que l’ingratitude qui pût tirer d’ affaire . Je ne me sens point encore cette façon de penser
. Je ne me sens point encore cette façon de penser à votre égard. Affaires . Voltaire à l’abbé Maussinot, 1757. Je vous p
e à répétition, vous l’expédierez tout de suite, et vous ferez là une affaire dont je serai satisfait. * Madame de Lafayette
n homme, pourvu qu’on le lue. « Il y a, je l’avoue, une autre sorte d’ affaire où la gentillesse se mêle à la cruauté, et où l’o
21 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
erchée ; les lettres de compliments et de félicitation, les lettres d’ affaires , les lettres de demandes, de conseils, de reproch
les différentes situations des correspondants. S’agit-il de lettres d’ affaires  ? L’esprit et l’enjouement doivent en être bannis
féremment la date au haut ou au bas d’une lettre ; dans les lettres d’ affaires et de commerce, on la met le plus ordinairement e
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
stère, Qui vous jette en passant un coup d’œil égaré, Et, sans aucune affaire , est toujours affairé. Tout ce qu’il vous débite
vont lune, étoile polaire, Vénus, Saturne et Mars, dont je n’ai point affaire  ; Et dans ce vain savoir qu’on va chercher si loi
4. Le mot cœur a ici le sens de courage. 5. Il s’agit de duels, d’ affaires d’honneur. 6. Il se pare d’un ridicule, comme d’
rtes, ou à se saisir d’un papillon ; c’est celle de Théodote pour une affaire de rien, et qui ne mérite pas qu’on s’en remue :
ts ! Mais il est nécessaire Qu’on en fasse un plaisir, et non pas une affaire . Chacun veut aujourd’hui briller, voilà le mal !
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
eut dire vaniteux de ce qu’il croit des avantages. 3. Pour lui, les affaires sont des bagatelles, et les bagatelles des affair
3. Pour lui, les affaires sont des bagatelles, et les bagatelles des affaires . 1. Ce mot de la langue militaire signifie rempl
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
. d’Argenson1 voulait entrer dans le service ; mais des convenances d’ affaires domestiques lui firent prendre la charge de lieut
e sa pénétration, ni de le faire passer par beaucoup d’essais sur des affaires de finances dont il lui confiait le soin. On l’ob
oint à l’égard du travail la distinction des jours et des nuits ; les affaires avaient seules le droit de disposer de son temps,
25 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
ne manière proportionnée à leur importance. On se tirera habilement d’ affaire en faisant ressortir la générosité, la grandeur d
i demande. C’est au recommandé à faire le reste, en intéressant à ses affaires la personne à laquelle il est adressé. Si la pers
de telle sorte qu’an ne puisse nous accuser, en cas d’insuccès d’une affaire , d’avoir suggéré de mauvaises inspirations. On in
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
et la guerre n’étaient plus en sa disposition, et que, n’ayant plus d’ affaires à s’occuper, elle cherchait de quoi divertir son
argon ambitieux des sophistes grecs. Disons que c’est une éloquence d’ affaires et de service ; née au commandement5 et à la souv
ainsi longtemps la plus fine5 partie du genre humain, et présida aux affaires de la Grèce. C’est ce que vous avez compris en de
27 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
e au pluriel : = une infinité de braves officiers périrent dans cette affaire  : = peu d’hommes sont véritablement sages : = tan
ble que la troisième : = vous, mon frère et moi devons terminer cette affaire . Il ne faut pas changer de personnes dans une mêm
ribuer à faire réussir quelque chose : = il a aidé au succès de cette affaire . Ce verbe est aussi réciproque ; et il prend alor
s ont rendue vos juges. = Vous savez les peines que m’a données cette affaire . J’ajoute que cette dernière règle a été, dans to
suivants : = nous ne nous sommes pas dissimulé que le succès de cette affaire est douteux. = Vous vous êtes tous les deux imagi
’action. = Ce grand ministre donnait une égale attention à toutes les affaires , agissant, tout à la fois, avec la même vivacité
le, serait vicieuse. = Étant résolu de partir, nous terminerons cette affaire . On ne verrait pas en effet si ce gérondif se rap
u l’on aura fait une chose : = il terminera, ou il aura terminé cette affaire dans trois mois. En marque le temps qu’on emploie
s. En marque le temps qu’on emploie à la faire : = il a terminé cette affaire en trois mois. Ainsi, j’arriverai dans quatre jou
ites donc pas : il est arrivé auparavant son frère ; auparavant que l’ affaire fût terminée ; mais, avant son frère ; avant que
vant que l’affaire fût terminée ; mais, avant son frère ; avant que l’ affaire fût terminée. On ne doit pas confondre dessus, de
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
s un exemple, monsieur, de l’utilité des lettres dans la carrière des affaires . Leur forte culture est devenue plus nécessaire a
vu depuis cinquante années les grands talents au service des grandes affaires , et qui promet à l’esprit la gloire comme autrefo
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
eux-mêmes, où l’on ne verrait plus les hommes et leurs passions, les affaires et leurs ennuis, l’histoire et ses terribles agit
ne se sentir pas tiraillé, au milieu de ces enivrantes études, par l’ affaire qui vous rappelle à la maison, de ne pas porter a
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
ncle et le neveu régnassent conjointement, l’un ayant la conduite des affaires , l’autre celle des armes, et tous deux ralliant l
ent dans Paris, ou gens qui ne valent pas mieux, et qui auront plus d’ affaires entre eux-mêmes que contre nous. Enfin, sire, nou
31 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
us d’eux les hommes d’État et les diplomates, qui mettent la main aux affaires , en racontent la conduite et en gardent les docum
s armes, pour deffendre ma maison, et nos amys secourir en tous leurs affaires , contre les assaultz des malfaisans. Et veulx que
a vertu à combattre, non à battre. (Essais, I, 30.) A demain les affaires 94 Ie donne avecques raison, ce me semble, la p
osté d’un grand. Iamais homme ne s’enquit moins et ne fureta moins ez affaires d’aultruy. (Essais, II, 4.) Des « braves f
mais un gentilhomme, laissons les abuser de leur loisir : nous avons affaire ailleurs. Mais que nostre disciple soit bien pour
, les palais, les cours des grands ; que les tracas et le tumulte des affaires apporte, les procez, les envies, malices, humeurs
ulx d’en recouvrer, soit ; mais estant plus negligeans qu’eulx en nos affaires , moins ; car la necessité leur en ouvre tousjours
u appellé au regime public, non aussi abject et pauvre, non troublé d’ affaires domestiques185, mais en repos et tranquilité d’es
mon esprit disoit d’autre part : tu n’as rien de quoy poursuyvre ton affaire  ; comment pourras-tu nourrir ta famille et achete
on me donnoit des malédictions : mes voisins qui avoyent entendu cest affaire disoient que je n’estois qu’un fol, et que j’euss
trer jusques à la porte du sepulchre ; aussi en me travaillant à tels affaires je me suis trouvé l’espace de plus de dix ans si
ravant… Toutesfois l’esperance que j’avois me faisoit proceder en mon affaire si virilement que plusieurs fois pour entretenir
e, combien que interieurement je fusse bien triste. Je poursuyviz mon affaire de telle sorte que je recevois beaucoup d’argent
rié M. d’Estrozze211 (car il l’aymoit fort) de luy parler de quelques affaires que j’avois, qu’il me depescha aussitost ; et nou
j’ay veu estre l’asseuré refuge du secours des Roys en leurs urgentes affaires est à la boucherie231. Nostre Cour de Parlement e
z qu’on ne se soucie plus d’eux ni de leurs sermons, sinon quand on a affaire pour prescher quelques fausses nouvelles. Où sont
e, et inventent mille termes elegants pour remontrer la nécessité des affaires , et pour refuser de faire courtoisie à un homme d
as d’honneur à acquerir, et je sçais vostre façon de besoigner en tel affaire . A Dieu donc et ne tardez, voicy l’heure de faire
z et maximes excellentes pour ma conduite et pour le gouvernement des affaires . Adieu, mon cœur. Ce IIIe septembre, à Calais.
me, il continua, après sa mort, ses négociations, et dès lors fit les affaires de la France à Rome, à Florence, à Turin. L’estim
sur l’absolution qu’Elle désire obtenir de nostre Sainct-Pere : car l’ affaire de soi est difficile et scabreux, et quand bien l
urs endurent patiemment toutes celles qui viendront de la nature de l’ affaire et du respect et reverence qui sont dus à la dign
a, mais il faut accommoder la pratique de la devotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier. (Introduc
qu’à faire la belle », qu’il a si bien distinguée de l’éloquence « d’ affaires et de service ». Mais il a mérité qu’on ait dit d
première alarme le masque leur tombe à terre. « On apprend toutes les affaires sur leur visage, on y lit l’après-dînée les dépêc
se jettera entre les bras de la Providence et recommandera à Dieu les affaires . (Avis prononcé et depuis écrit, ou Extrait d’u
cour, et qui dispose de tout le Parlement. Si elle a bon succès d’une affaire dont elle vous a choisi pour juge, et qu’elle cro
is que vous vous soyez moqué de la bonne espérance que j’avois de nos affaires , vous en avoir ouï condamner la conduite par les
nous a fallu reprendre celle-ci dans le fort d’une infinité d’autres affaires qui nous pressoient de tous côtés, en un temps où
eillane et à Avein, et qu’ils verront que, tant qu’il a présidé à nos affaires , la France n’a pas un voisin sur lequel elle n’ai
re : les huguenots et les Espagnols. M. le Cardinal, entrant dans les affaires , se mit dans l’esprit de ruiner tous les deux. Po
nt-ils pas conclu, aussi faussement qu’ils font encore en cette autre affaire , que la chose n’étoit pas faisable, à cause qu’el
nons s’il y a eu moins de hardiesse, de sagesse et de prévoyance. Nos affaires n’alloient pas trop bien en Italie ; et comme c’e
t appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques, ne laissent pas d’y faire toujours, en
mais aussi dans la plupart des sujets dont les hommes parlent et des affaires qu’ils traitent. Il y a presque partout des route
oit l’homme du monde qui aimoit le plus le commencement de toutes les affaires . Le prince de Conti 345. — Ce chef de parti étoi
blesses346. M. de Beaufort n’en étoit pas jusqu’à l’idée des grandes affaires  : il n’en avoit que l’intention ; il en avoit ouï
r ses sentimens, et de rendre celui qu’il vient consulter garant de l’ affaire qu’il lui propose. Celui qui conseille paye d’abo
nfesseur du roi. Il fut le principal conseiller de Louis XIV dans les affaires ecclésiastiques, et l’inspirateur et l’orateur de
a faveur de la cour. La cour veut toujours unir les plaisirs avec les affaires . Par un mélange étonnant, il n’y a rien de plus s
incesse Palatine se trouva également propre aux divertissemens et aux affaires . La cour ne vit jamais rien de plus engageant ; e
sortir ce qui sera utile effectivement. La connaissance qu’elle a des affaires de son État, et son jugement exquis, lui feront d
long et pénible travail, loin du bruit de la ville et du tumulte des affaires , il alloit se décharger du poids de sa dignité, e
de ses sujets, elle ne refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire, et qui n’est pas de si pet
pensoit, et presque tout ce qu’on pouvoit penser sur toutes sortes d’ affaires , et dont on a recherché avec tant de soin jusqu’a
reusement ménagées et portées avec beaucoup d’adresse à faciliter les affaires de Votre Majesté ; si, dans les trois dernières a
minuer les tailles chaque année de plusieurs millions ; si les gens d’ affaires , si les officiers même du conseil, deux sortes de
s travaux, nous éclairer dans les doutes, mais elle ne fait guère nos affaires sans nous, et quand elle veut rendre un roi heure
e ce courrier, que je ne demande ni ne recherche d’accommodement en l’ affaire du pavillon, parce que je saurai bien soutenir mo
ins à prendre pour le chancelier, s’il vouloit parvenir à sa fin. Les affaires se font ou se     1. ruinent souvent par la bonne
té en mon opinion, et je veux dire ainsi que, quelque suite que cette affaire ait, il ne se mécomptera pas peut-être moins en s
pour un point d’honneur, j’espère, sans menacer personne, mettre les affaires en état que mon parti, pour parler modestement, n
nd il lui arriveroit un malheur, ce seroit peut-être la plus mauvaise affaire en toutes façons que le roi d’Angleterre eût pu s
de rien apporter. M. de Pompone et M. de la Garde me font voir mille affaires où vous et M. de Grignan êtes nécessaires ; je jo
uvé votre voyage nécessaire, et qu’il ne le fût pas en effet pour vos affaires , jamais je n’aurois mis en compte, au moins pour
icole, étoit si étendu, qui étoit le centre de tant de choses ! Que d’ affaires , que de desseins, que de projets, que de secrets,
les ; car vous avez une politesse qui vous les fait choisir. Dans les affaires vous êtes difficultueuse et donnant d’un ton soli
euses que celles de l’esprit ; outre qu’il arrive quelquefois qu’on a affaire à un homme qui est véritablement savant, et qu’on
ni par chagrin, ni par ambition, ni par envie de se mêler des grandes affaires . Elle vous aime sans être connue de vous ; elle r
 ; et tout ce qu’on y voit de plus pompeux et de mieux établi n’est l’ affaire que d’une scène481. Qui ne le dit tous les jours
re de raisonner, et d’envelopper si adroitement ceux à qui vous aviez affaire dans les argumens dont ils ne prévoyoient pas la
isoit sur chacun. Au premier mot que le garde des sceaux dit de cette affaire , les yeux des deux évêques pairs rencontrèrent le
ontre ; car, comme son désir étoit seulement d’avoir part aux grandes affaires par quelque voie que ce pût être, si, par celle-c
est, à mon avis, le plus estimable à la guerre, étoit de rétablir une affaire en méchant état. Quand il étoit le plus foible en
sez bon air sans avoir voyagé en Suisse. Le petit ragot à qui j’avois affaire étoit aussi questionneur que l’autre. Il me deman
avoir eu la cruauté de me laisser longtemps tourmenter, il me tira d’ affaire . Les parens font toujours quelque vilenie à leurs
Espagnol d’inclination. Il étoit né avec un génie admirable pour les affaires , habile, appliqué à son emploi, d’un travail inco
u’on puisse dire être fort à leur aise ; et qui en ôteroit les gens d’ affaires , leurs alliés et adhérens couverts et découverts,
nt tout leur revenu, mais dont ils disposent pour toutes leurs autres affaires . Ce sont eux qui payent, qui font toutes choses,
les autres508. J’avoue que souvent, dans les conversations, dans les affaires , dans les discours même que l’on a à composer, il
er qu’il faisoit semblant de lire. Nous paroissions de loin occupés d’ affaires fort sérieuses, et toutefois nous ne parlions que
rand vizir ne s’avise pas de s’informer s’il est bien ou mal dans ses affaires , et, content d’avoir pour lui de bons sentimens,
doux, légers, occupés de bagatelles, comme d’autres peuples le sont d’ affaires sérieuses et vivent comme des enfans qui ne saven
s’adresser à la France, où la marine était toujours négligée, et les affaires autant que jamais en confusion sous la minorité d
e vizir pouvait avoir un avis sans lui déplaire. Quand il jugeait une affaire , ce n’était pas lui qui jugeait, c’était la loi ;
été chancelante, je les aurois acceptées. Mais le mauvais état de mes affaires m’obligea de les rendre plus dures ; j’exigeai qu
irés, qui demande un esprit facile, un sang froid modéré, l’usage des affaires , et, selon les différentes occurrences, divers av
jesté quels hommes ont été employés, dans tous les temps, et dans les affaires les plus difficiles, avec le plus de bonheur : Vo
loquente, qu’il leur avait donnée dans ses Mémoires judiciaires sur l’ affaire Goëzman, en avilissant l’aristocratie de robe (17
ploi, sous prétexte que l’amour des lettres est incompatible avec les affaires . LE COMTE. Puissamment raisonné ! Et tu ne lui fi
e à mes Mémoires, que s’ils n’existoient point ou ne traitoient pas l’ affaire à fond. Mais à qui parlé-je aujourd’hui ? Est-ce
sante ruse de guerre que de dire, comme le comte de la Blache : cette affaire dérangera sa fortune ; il faut gagner sur le temp
comme vous, des injures pour des raisons ; personne ne sera lu, et l’ affaire n’en marchera pas mieux. Il faut pourtant une fin
ces, aux ministres, au parlement, au public, ne sont pas le fond de l’ affaire . Je vous vois, je vous suis dans vos marches téné
d prouver, etc. Alors, il nous restera quelques pages, au plus, sur l’ affaire , et qui, loin de résoudre mes pressantes objectio
ions ; si les membres des corps constitués avaient mal administré les affaires ou les deniers publics ; si la majesté du peuple
lancolique, ou mis en négligé ; ce qui vous affligeait, c’est que les affaires publiques allaient bien. Hominem publicis bonis m
harmant. J’avois bonne idée des hommes. La cour, la ville, les gens d’ affaires ne m’avoient pas trompé. Mes soldats, société d’h
es le bon ami de ta mère, et son premier ministre au département des affaires internes. C’est là le premier devoir, mon cher en
ailleurs, un moyen de se communiquer ses idées, ses sentiments et ses affaires , mais c’est un instrument dont on aime à jouer, e
e, où vous êtes, si nous nous massacrons ici. Vous avez bien d’autres affaires  : le cours de l’argent, la hausse et la baisse, l
ple et forte, parfois incisive et hautaine ; dans le gouvernement des affaires de son pays, par la durée et la fin tragique de s
rmi toutes les épreuves de la vie et dans la perpétuelle mobilité des affaires humaines. Ces principes sont à la fois très-simpl
ents admirables ; il démêle et expose avec une netteté supérieure les affaires les plus difficiles ; sa narration est pleine d’a
e, vie privée et mort de Lacépède … M. de Lacépède conduisait des affaires si multipliées avec une facilité qui étonnait les
ue du texte primitif. C’est ainsi que le jour il était libre pour les affaires et pour les devoirs de ses places ou de la sociét
en, et qu’ils ne sont, à proprement parler, que les intendants de mes affaires . De ce qu’ils sont les intendants de mes affaires
s intendants de mes affaires. De ce qu’ils sont les intendants de mes affaires , il s’ensuit que j’ai droit de régler leurs compt
ntainebleau pour raison de santé, l’autre pour raison de famille ou d’ affaires  ; tous promettaient de reparaître bientôt, aucun
pays, faire face à tous ses adversaires, conclure lui-même toutes ses affaires , conduire en personne la plupart de ses expéditio
et de scrupule devant Dieu ; ce registre avait pour titre : Ma grande Affaire , c’est-à-dire l’affaire du salut. On souviendra q
eu ; ce registre avait pour titre : Ma grande Affaire, c’est-à-dire l’ affaire du salut. On souviendra qu’il y a bien peu d’aute
de la Muse, qui n’entendent rien à la politique ni à la pratique des affaires , et qui ont droit de résumer toute leur Charte en
n plus où la poussent ses besoins et ses penchants : la société à ses affaires et à ses labeurs chaque jour plus tristes, parce
vous avez eu beaucoup d’amis. Vos ouvrages ont fait tout seuls leurs affaires . Il est un côté surtout par où ils devaient plair
des Lacédémoniens. 112. Id., Instruction pour ceux qui manient les affaires d’État (Amyot). 113. Horace, Sat., I, 4, vers 8.
battoient auprès de lui nous ont dit que si l’on avoit quelque grande affaire avec ce prince, on eût pu choisir de ces moments
it. 500. L’expression est passée en proverbe. 501. Surintendant des affaires du duc de Bragance, et chef de la conjuration qui
ideurs qui sollicitent. (Voyez ce que l’Hospital dit des épices.) — L’ affaire Goezman (voyez les Mémoires de Beaumarchais) deva
32 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ique dans la dialectique, et le discours dans la preuve. Les hommes d’ affaires et de science, les hommes politiques répètent, sa
abileté ni tant d’éclat. Dans la délibération, dans la discussion des affaires , où le charme de la parole compte pour peu de cho
l’école, dans les livres comme dans les discours, dans un cabinet, d’ affaires , dans un salon, il faut savoir distinguer et sais
1° La Récapitulation ou Conclusion est indispensable ; un discours d’ affaires , une lettre se passent d’une péroraison, mais jam
de la raison, depuis les chefs-d’œuvre des poëtes jusqu’aux lettres d’ affaires , il faut toujours satisfaire à cette triple condi
écrivains. Elles ont leur application dans le travail journalier des affaires et de la vie, comme dans les études. Il peut para
des règles de la pensée et du discours ? Le style des sciences ou des affaires n’est pas le style des lettres ; mais pourquoi en
l’art ne sont pas indifférents. Le mépris que les hommes d’action, d’ affaires , de science ont quelquefois pour le charme et l’h
propose un rapporteur est d’instruire les juges, ses confrères, de l’ affaire sur laquelle ils ont à prononcer avec lui ; or, p
rande netteté, que tous puissent sans peine et sans effort entendre l’ affaire qu’on leur rapporte. Tout doit contribuer à cette
ces sages et simples paroles pour y trouver les règles du langage des affaires . Buffon, dans son Discours sur le style, avait dé
 ? » (Oraison funèbre de Louis de Bourbon.) « Loin du commerce des affaires et de la société des hommes, — les âmes sans forc
ltaire, par exemple, raconte comment Charles XII se mit à la tête des affaires  : « Le conseil délibéra en sa présence sur le da
langage, selon la différence des sujets : la chaire, le barreau, les affaires publiques, la philosophie, les sciences, l’histoi
de la langue française, celui qui la rend si propre aux sciences, aux affaires et à la vie, celui qu’elle ne peut perdre sans ch
que spirituelle et enjouée : Les doctes entretiens ne font point mon affaire  ; J’aime à croire aisément, et, dans tout ce qu’o
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
anquerait d’un personnage nécessaire ; que faites-vous pour la grande affaire , pour l’affaire de l’éternité ? Le cheval dom
ersonnage nécessaire ; que faites-vous pour la grande affaire, pour l’ affaire de l’éternité ? Le cheval dompté Voyez ce
nte de notre espérance ; et avec cette espérance, quelle involution d’ affaires épineuses ! et à travers de ces affaires et de ce
pérance, quelle involution d’affaires épineuses ! et à travers de ces affaires et de ces épines, que de péchés, que d’injustices
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
le, ministres tous deux, et souvent employés l’un et l’autre dans les affaires de leur ville et de leur nation ; animés tous deu
cette armure complète, les renvoie, sous d’heureux auspices, à leurs affaires domestiques, et les invite à mériter un jour les
ble ; c’est qu’ayant été plus que personne à la tête des plus grandes affaires , je me conduisis dans toutes avec une probité irr
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
rieux de nos lycées. On le dit par erreur des gens heureux dans leurs affaires  : le mot n’est vrai que de ceux d’entre vous qui
ession d’une fortune sans vicissitude. Préparez-vous, dans la vie des affaires et des devoirs, ce que Montaigne appelle ingénieu
36 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
nt rien de particulier, les discours du barreau embrassent toutes les affaires litigieuses qui doivent être discutées et décidée
ordinaires, puisque les juges savent à peu près, d’après le rôle des affaires , de quoi il s’agit ; ce serait perdre le temps qu
le doit aussi être proportionné à la nature de la cause : les petites affaires ne peuvent être traitées que d’un style simple, l
et les faisceaux ? L’avis qu’un avocat donne par écrit touchant une affaire sur laquelle il a été consulté est ce qu’on appel
ceptible de plusieurs sens ou d’interprétations différentes. Dans les affaires d’une grande importance, les avocats font souvent
un discours fait par un des juges, pour instruire ses collègues d’une affaire qu’il a été chargé d’examiner. C’est là que doive
t une exposition bien nette de ce qu’ils savent. Partout enfin où les affaires se décident à la pluralité des suffrages, ou même
37 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
onditions de l’éloquence sont changées. Pour qui veut être maître des affaires , il ne s’agit plus maintenant de mener les petits
, un groupe de vingt mille citoyens libres, tous égaux et maîtres des affaires . Quarante mille esclaves travaillent pour eux4 :
a qu’une éloquence politique, celle qui se forme dans la pratique des affaires et dans les luttes de la tribune. L’ombre des éco
er une société, il suffit d’avoir de la probité, de l’application aux affaires  : pour mener un peuple par la persuasion, il faut
éloquence. Jeune, il s’était exercé silencieusement à la pratique des affaires dans la société des philosophes et dans l’étude a
barreau et de l’attirail du pathétique ? Vous venez me parler de mes affaires  : si au lieu de me prouver par de solides argumen
g d’âge, et Démosthène n’avait que trente ans quand il entra dans les affaires . 12. Discours sur les réformes publiques. 13. T
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
r. Lorsqu’un homme a commis quelque faute de conduite, soit dans les affaires de sa famille, ou dans le gouvernement d’un Etat
e dit-on pas toujours : « Un tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire  ? » M. Jourdain. Oui, on dit cela. Le maître
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
st intéressante, parce qu’elle nous montre notre poète s’occupant des affaires de sa commune, et tâchant d’obtenir du surintenda
re fait du fonds suffisamment ; Car vous savez, seigneur, qu’en toute affaire , Procès, négoce, hymen ou bâtiment, L’argent surt
40 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
 ; et tout ce qu’on y voit de plus pompeux et de mieux établi n’est l’ affaire que d’une scène : qui ne le dit tous les jours da
Le genre comprend les sermons des prédicateurs, les discours sur les affaires publiques, sur la paix, sur la guerre, sur les fi
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
histoire trente années de ma vie, et je dirai que, même au milieu des affaires publiques, je ne me séparais pas de mon art 1. Lo
n éloquence sait prêter un intérêt qui captive aux arides détails des affaires les plus compliquées, parcourir sans s’égarer tou
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
dre, les huguenots et les Espagnols. M. le cardinal, entrant dans les affaires , se mit dans l’esprit de les ruiner tous les deux
nt-ils pas conclu, aussi faussement qu’ils font encore en cette autre affaire , que la chose n’était pas faisable, à cause qu’el
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
entre les mains du peuple. Lorsqu’il y avait lieu à délibérer sur une affaire importante, le peuple s’assemblait dès le matin d
directement l’état de la question. « Athéniens ! la situation de nos affaires est dangereuse, mais elle n’est pas désespérée ».
n ne vous peut arriver d’heureux, tant que vous ne donnerez pas à vos affaires une attention plus suivie, et à vos projets une e
et sur celle du caractère des peuples à qui les deux orateurs avaient affaire . Le peuple athénien était volage, inappliqué : il
er ». 65. « Tous ceux, pères conscrits, qui ont à délibérer sur des affaires épineuses, doivent être absolument étrangers à la
44 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
oite de la chaire et du barreau, elle est exclue du vaste théâtre des affaires publiques, où l’esprit des hommes trouve une sphè
Athéniens formaient un peuple ingénieux, vif et spirituel, adonné aux affaires , et toujours tenu en haleine par des révolutions
, et grands admirateurs de tout ce qui était nouveau. Mais lorsqu’une affaire importante attirait leur attention, lorsque quelq
it que chacun pouvait se lever pour donner son opinion sur l’état des affaires , des déclamations ou raisonnements sophistiques a
ais même punis par une assemblée si intelligente et si accoutumée aux affaires . Leurs plus grands orateurs tremblaient en ces oc
lités d’habile politique, de bon général, d’homme adroit consommé aux affaires  ; aussi gouverna-t-il Athènes pendant quarante an
le ; ils se formèrent par une éducation plus puissante, au milieu des affaires et des débats publics, où des combats corps à cor
et coulants, mais dépourvus de force. Il ne s’engagea jamais dans les affaires publiques. Son style était, comme dit Cicéron, p
oivent bientôt de l’impropriété de cette ostentation pour traiter les affaires ou fixer l’attention. La grande réputation d’Isoc
mollesse, la flatterie envahirent tout. Le Forum, où tant de grandes affaires se traitaient, devint désert ; on plaidait encore
imaginaires, qui n’avaient aucun rapport aux besoins de la vie ou aux affaires , étaient les thèses de déclamation, qu’on parait
udiée avec moins de zèle et de ferveur que lorsque ses effets sur les affaires de l’état étaient efficaces et certains. Le barre
ns dans le genre qu’ils appelaient délibératif, et qui a pour but les affaires publiques, la guerre, la paix et tout ce qui conc
enormand. « L’attaque de Cochin se réduisait à un simple exposé de l’ affaire , à la demande et à l’énoncé le plus précis de ses
es plus beaux mouvements de l’éloquence lui étaient familiers. Dans l’ affaire Montboissier, où le père refusait de reconnaître
ent, avant de parler à une assemblée populaire, de connaître à fond l’ affaire dont ils veulent l’entretenir ; qu’ils soient bie
une expression vive et nerveuse. Dans les assemblées où l’on traite d’ affaires réelles, importantes ou non, il est toujours dang
nnements seront détruits par quelque nouvelle direction que prendra l’ affaire , et il risquera fréquemment de faire une sotte fi
oire. L’aspect d’une nombreuse assemblée, engagée dans le débat d’une affaire importante, attentive au discours d’un seul homme
contre lui. À Rome, le préteur, qui était le véritable juge dans les affaires civiles et criminelles, nommait, pour toutes les
ses idées. Il arrivait, par ce moyen, à la connaissance parfaite de l’ affaire , et était ainsi préparé sur tous les points. « Lo
e, leur deviendra naturelle par la suite, lorsque la multiplicité des affaires les forcera à composer avec plus de précipitation
ation des faits au barreau doit être aussi concise que la nature de l’ affaire le permet. Si l’avocat est fatigant dans sa maniè
erai jamais à diriger son application vers l’ironie. Ce n’est pas son affaire d’amuser l’auditoire, mais de convaincre le juge.
rlant devant un seul homme, la chaleur, qui naît de l’importance de l’ affaire et du zèle, est un des plus puissants moyens de c
tions pompeuses et académiques, mais jamais d’utiles discours sur des affaires réelles. Les arguments solides et persuasifs doiv
croyons les plus capables de faire triompher notre cause. Il y a des affaires où la péroraison est inutile : Nemo dubitaverit
f sur tous les sujets. L’orateur de tribune se familiarisera avec les affaires qui sont du ressort de l’assemblée à laquelle il
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
uoi que ce soit ; ils ne parlaient qu’en tremblant et en hésitant des affaires de l’autre vie : ils consultaient et délibéraient
argon ambitieux des sophistes grecs. Disons que c’est une éloquence d’ affaires et de service, née pour le commandement et la sou
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
tous deux On mit près du but les enjeux3 Savoir quoi, ce n’est pas l’ affaires , Ni de quel juge l’on convint. Notre lièvre n’ava
sse4 en fit autant. » On ne s’attendait guère De voir Ulysse en cette affaire . La tortue écouta la proposition. Marché fait, le
, et qu’elle a tout le soin, Qu’aucun n’aide aux chevaux à se tirer d’ affaire . Le moine disait son bréviaire : Il prenait bien
Ainsi certaines gens, faisant les empressés, S’introduisent dans les affaires  : Ils font partout les nécessaires, Et partout im
e l’aurais pendue A l’un des chênes que voilà ; C’eût été justement l’ affaire  ; Tel fruit,6 tel arbre, pour bien faire. C’est d
ntré la tortue en voyage, bavarde, vaniteuse, indiscrète, contant ses affaires à tout le monde, questionnant tout le monde, nuis
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui susciter des affaires , en disant hautement : Il joue un tel, lorsque ce
de, d’adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires qui nous réduisent, à toute heure, à lasser les b
prenant le contraire parti. Il veut qu’on le consulte sur toutes les affaires d’esprit ; et je suis sûre que si l’auteur lui eû
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
et une nuit ?) cette nuit funeste, qui, formée dans la confusion des affaires (une nuit funeste, formée dans la confusion des a
onfusion des affaires (une nuit funeste, formée dans la confusion des affaires  !) par tant de divers intérêts, fit égarer ceux m
49 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
ne ne doutera. Nec ulla res difficilior in senatu versata est. Aucune affaire plus difficile n’a été discutée dans le sénat.
d à votre prudence, vous terminerez bientôt et facilement toute cette affaire . XXXIX Le relatif qui, quœ, quod se met aus
esse semble être malheureuse : la première, c’est qu’elle éloigne des affaires  ; la seconde, c’est qu’elle rend le corps infirme
odum imposueris. Vous serez heureux si vous pouvez réussir dans cette affaire . Felicem te dicam, si ea res prosperè tibi succes
publica. Cic. Ceux à qui l’on a confié l’administration de toutes les affaires sont forcés de prêter l’oreille à de trop nombreu
enectus abstrahit. Cic. La vieillesse empêche l’homme de vaquer à ses affaires . 2° A la question ubi, le gérondif en do se met à
s, vu votre rare prudence, que vous ne veniez bientôt à bout de cette affaire . Quisque pro virili parte reipublicæ consulere de
e courage, et de ne pas vous laisser accabler par la multitude de vos affaires . VII Au lieu de ut nunquàm, ut nusquàm, il
50 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
te un paysage triste et glacé de la Sibérie. Pendant ce temps-là, ses affaires se dérangent, cette dépense excessive le ruine :
grossie par les épargnes de trois ans. Il met Eugène à la tête de ses affaires , et Eugène, qui avait pris l’habitude de faire un
nieux qu’inventa l’homme qui leur devait la vie, pour  rétablir leurs affaires et leur faire accepter de l’argent sans blesser l
le francs. Grâce à cette somme, le marchand rétablit complètement ses affaires , et se trouva riche. Plan. Deux scènes, intéressa
seigneur fastueux, pour lui apprendre à mettre plus d’ordre dans ses affaires . Elle l’a donnée à l’avare pour lui apprendre à m
q magistrats électifs, nommés éphores, avaient, dans la direction des affaires , plus de puissance que les rois. Archidamus fut r
araissaient disposés à bannir ce père barbare. La veille du jour où l’ affaire devait se juger, le jeune homme apprend le sort q
ple le premier jour de l’an, demanda aux dieux de faire prospérer ses affaires . Un ennemi l’entendit, et l’accusa devant l’aréop
ion, le jeune Flavianus redemande son bien à Labéon. Labéon refuse. L’ affaire est portée devant les tribunaux. Plan. Après un e
rouveraient les juges d’avoir consacré une telle iniquité, etc. Cette affaire a eu lieu à peu près un siècle avant l’ère vulgai
ses devoirs envers la France et envers lui-même ; qu’il s’occupe des affaires  ; qu’il se mette à la tête des armées ; qu’il fas
ue, sans approuver son action, il ne donnerait point de suite à cette affaire . D’Estouteville rentra à Rome en triomphe. 149
mi personnel. Au moment où le sénat vient de s’assembler, avant que l’ affaire ne se plaide, un sénateur, Fonteius, se lève : sa
e plaide, un sénateur, Fonteius, se lève : sans examiner le fond de l’ affaire , il demande que l’accusateur ne soit pas entendu
absous. L’aréopage était un tribunal d’Athènes chargé du jugement des affaires criminelles ; il jouissait de la plus haute réput
n. Un soldat grec dont le frère, fait prisonnier par les Turcs dans l’ affaire du 5, avait été massacré, rencontra à deux lieues
ont déterminé ce jeune homme à abandonner son régiment, mettent cette affaire hors de ligne de toutes celles que les conseils d
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
travail de près. Que faire d’un tel homme ? il n’est bon à rien. Les affaires l’ennuient, la lecture sérieuse le fatigue, le se
nc arrivé de funeste à Mélanthe ? Rien au dehors, tout au dedans. Ses affaires vont à souhait. Tout le monde cherche à lui plair
ts de l’éducation littéraire du duc de Bourgogne. Le précepteur avait affaire à un sujet inégal. Il fallait user avec dextérité
52 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
eille pas sur tout le monde. L’abbé Beauregard comprend alors qu’il a affaire à un homme exaspéré par la misère ; il le reprend
té. Section V. — Différentes espèces de Lettres 1° Lettres d’ Affaires Les Lettres d’affaires doivent dire clairement
rentes espèces de Lettres 1° Lettres d’Affaires Les Lettres d’ affaires doivent dire clairement l’objet qu’elles renferme
me, Vous avez eu la bonté de me permettre de recourir à vous dans les affaires les plus importantes qui pouvaient me regarder. D
n, à un certain point, il n’y avait que l’ingratitude qui pût tirer d’ affaire . Je ne me sens point encore cette façon de penser
53 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
éjudice des plus grands intérêts ; elle fait décider les plus grandes affaires par les plus petites raisons ; elle obscurcit tou
c’est à vous qu’il appartient de régler, d’affermir la situation des affaires . En effet, si vous étouffez par votre valeur ce q
pour d’autres encore, permettez-moi de jouir du repos, de diriger mes affaires personnelles, afin que je m’occupe de mes intérêt
ns ta marche rapide ? Nous jouons un rôle bien peu important dans les affaires publiques, et notre fidélité fait toute notre glo
ractère et quelle est ma prudence, quand il s’agit d’entreprendre des affaires importantes. Aujourd’hui, je ne me serais pas pré
qui jamais ne s’est mesuré avec des hommes de cœur. Que n’avons-nous affaire à un César, à un Pompée ! Sans doute le péril ser
a puni de sa folle témérité et de son ambition. Que lui importent les affaires des Parthes ? Nous sommes-nous jamais occupés de
lustres ; je suis appelé aux délibérations du Sénat, consulté sur les affaires les plus importantes, proposé souvent pour modèle
llement digne de ce nom, est celui à qui l’on peut confier toutes ses affaires , comme on se les confierait à soi-même. » « Croy
RE. Non : mais les Barbares avaient peur de moi ; ils croyaient avoir affaire à un Dieu. PHILIPPE. Quels hommes as-tu vaincus,
létrir son nom par cet infâme supplice. — Elle leur présage que leurs affaires iront chaque jour en décadence, et conclut par un
chances des combats peuvent nous être défavorables : car nous aurons affaire à des guerriers courageux. Les Athéniens seuls n’
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
i aura été faite, quand une autre se fera : = j’aurai fini toutes mes affaires , quand vous me verrez partir. nous avions blâmé
e-parfait. Il a bien fallu que j’eusse terminé, à votre arrivée, une affaire d’une telle importance. Imparfait. que je blâm
en, elle prend une s : = donnes-en tant que tu voudras : = c’est une affaire importante, donnes-y tes soins. De la troisième p
: = l’horloger a monté la pendule : = vous avez sorti votre ami d’une affaire bien désagréable. Il en est de même du verbe écha
s, etc. : = Votre ami est vif ; mais il est sensible et bon : = Cette affaire n’est pas bien sérieuse ; il ne faut pourtant pas
tes honnête homme, vous ne manquerez pas à votre parole : = C’est une affaire très importante : aussi devons-nous y apporter to
55 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
d’un heureux succès, il mourut sans avoir eu le loisir d’établir ses affaires , laissant un frère imbécile et des enfants en bas
e par les lois, le peuple souffrait que le sénat eût la direction des affaires  ; à Carthage, gouvernée par des abus, le peuple v
se fit dans ce jeune prince au moment où il résolut de s’emparer des affaires . Trois puissants rois menaçaient ainsi l’enfance
ires sont des histoires écrites par des personnes qui ont eu part aux affaires , et en ont été les témoins oculaires, ou qui du m
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
e, où vous êtes, si nous nous massacrons ici. Vous avez bien d’autres affaires  : le cours de l’argent, la hausse et la baisse, l
es français, soupçonnés de ce commerce, sont arrêtés ici ; mais cette affaire n’aura pas de suite. Des soldats, qui sont entrés
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
ivains. Habile, adroit, remuant, infatigable, mêlant les plaisirs aux affaires , homme de cour et de lettres, flatteur des souver
pu prendre sur vous d’écrire régulièrement à vos amis, même dans les affaires intéressantes pour vous et pour eux. Vous me rabâ
à un tel homme ou à un autre ? Je me tiens très-philosophe sur cette affaire . Mais comme je suis encore plus reconnaissant que
58 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
t une amie toujours fidèle ; ceux qui, pressés dans le tourbillon des affaires ou de ce que l’on appelle les plaisirs de ce mond
cé dans la sphère la plus active, ne peut pas toujours être livré aux affaires . Ceux qui exercent une profession sérieuse ne peu
bien que celle de la majorité des deux chambres dans cette importante affaire , vous pouvez vous y fier avec toute sécurité. » E
te affaire, vous pouvez vous y fier avec toute sécurité. » Est-ce à l’ affaire ou à l’opinion que l’on doit se fier ? Suivant la
u à l’opinion que l’on doit se fier ? Suivant la grammaire, c’est à l’ affaire  ; suivant l’auteur, c’est sans doute à l’opinion.
me de la Macédoine fait la guerre à Athènes, et dispose à son gré des affaires de la Grèce. — Philippe est-il mort ? non, mais i
à la chaire ou au barreau, mais il est exclu de ce vaste théâtre des affaires publiques où les hommes sont libres de choisir le
. Les Athéniens étaient vifs, ingénieux, spirituels, habiles dans les affaires , et pleins d’une expérience que leur avaient donn
y avait cependant un sénat composé de cinq cents personnes ; mais les affaires étaient décidées en dernier ressort par l’assembl
ceux qui avaient à donner leur opinion sur la situation présente des affaires montassent à la tribune, le déclamateur et le sop
ore homme d’État, grand général, et d’une habileté consommée dans les affaires . Pendant quarante ans, il exerça à Athènes un pou
une éducation bien plus puissante, celle que donnent l’expérience des affaires et le spectacle de ces débats politiques où l’hom
s débats politiques où l’homme attaquait l’homme, où l’importance des affaires discutées devant le peuple encourageait les orate
et facile, mais sans aucune énergie. Jamais il ne s’engagea dans les affaires publiques, il ne plaida point, et ses discours n’
percevront bientôt que cette manière ambitieuse ne convient point aux affaires , et n’est pas celle qui fixe l’attention des audi
. En le lisant, nous oublions l’auteur ; nous sommes tout entiers à l’ affaire qu’il discute. Il échauffe les esprits, il déterm
t à la multitude que l’orateur de Rome. À Athènes, presque toutes les affaires étaient portées devant le peuple assemblé, qui ét
s’adressait presque qu’aux sénateurs [patres conscripti], et dans les affaires criminelles, au préteur ou à des juges choisis ;
rsuadé que, dans une circonstance où l’État serait en péril, dans une affaire dont la discussion intéresserait tout un peuple,
e ton avec lequel nous voudrions aujourd’hui que fussent traitées les affaires de l’État, ou les causes d’un intérêt général. La
re au sénat, et qui jetait une si belle lumière sur la discussion des affaires publiques. On trouve, dans le dialogue de Causis
e quelques causes particulières ; mais le peuple, devenu étranger aux affaires de l’État, n’y porta plus son attention : Unus i
ues que ne pouvaient jamais offrir ni la vie commune, ni le cours des affaires , et l’on ne manquait pas d’y prodiguer les orneme
le durent plus à leur sagesse et à leur talent dans le maniement des affaires qu’à leur éloquence ; et, si ce n’est dans quelqu
tant pas que les orateurs aient aucune influence dans la conduite des affaires publiques58, prive l’éloquence de la plus belle o
vec autant de ferveur et de zèle qu’au temps où son influence sur les affaires était certaine et irrésistible. C’est au barreau
, étaient peu nombreuses, et d’une grande simplicité. La décision des affaires était presque tout entière abandonnée au bon sens
nt au premier genre. Le second servait dans la discussion des grandes affaires portées au sénat ou devant l’assemblée du peuple 
oprement l’éloquence du barreau, était employé dans la discussion des affaires privées en présence des juges qui devaient absoud
ns, est quelquefois meilleur juge qu’on ne le croit ; et dans maintes affaires , un homme qui discute la question simplement et s
liberté que dans ces sortes de sociétés où l’on ne s’occupe d’aucune affaire importante, et où l’on ne parle que pour parler a
e que ses raisonnements seront inutiles à cause du tour imprévu que l’ affaire aura pris ; s’il se hasarde alors à se servir du
l, et l’on voit trop qu’ils ne sont pas suggérés par la position de l’ affaire au moment où l’orateur prend la parole. On peut e
ect d’une réunion nombreuse, composée de personnes intéressées dans l’ affaire que l’on discute, et attentives aux discours d’un
ment. Un ton tempéré et ordinaire convient dans la majeure partie des affaires , et celui qui met à tout propos de la chaleur et
Comment cela ? C’est pour n’avoir rien fait de ce qu’il faut, que vos affaires vont aussi mal ; car si vous ne les aviez pas nég
sur d’autres ; alors, avec l’aide des Immortels, vous rétablirez vos affaires , vous réparerez les pertes causées par votre négl
e guerre qui les empêche de cultiver leurs champs ? de vaquer à leurs affaires domestiques, et de s’occuper, dans un pays dont l
uels il faudra le prendre. Après avoir examiné tout ce qui concerne l’ affaire mise en délibération, il finit ses harangues par
l’éloquence qu’il était possible de déployer dans la discussion d’une affaire . Cicéron, sous le personnage d’Antoine, dit, dans
de, ils s’en serviront naturellement lorsque la multiplicité de leurs affaires ne leur permettra plus de se préparer ; au lieu q
araisse froid et impassible, et peu de clients voudront confier leurs affaires à un homme qui les défend d’une manière si indiff
juges du tribunal qui avait condamné son beau-père. C’est dans cette affaire que Cicéron le défendit. Les accusateurs étaient
pianicus, l’instigateur, l’auteur du crime. C’est dans cette dernière affaire que les juges, disait-on, avaient été corrompus.
plus propre à la discussion d’intérêts privés qu’à celle des grandes affaires . Il sait convaincre, mais il n’enlève pas, n’enfl
ibuer le peu de progrès que l’éloquence a fait dans la discussion des affaires publiques. 58. H. Blair écrivait avant 1789. 59
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
s un exemple, monsieur, de l’utilité des lettres dans la carrière des affaires . Leur forte culture est devenue plus nécessaire e
vu depuis cinquante années les grands talents au service des grandes affaires , et qui promet à l’esprit la gloire comme autrefo
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
e déterminait à chercher, autant qu’il pouvait, ce qu’il appelait des affaires de poste. Il en est de même de tous les faits, do
ires sont des histoires écrites par des personnes qui ont eu part aux affaires , ou qui en ont été les témoins oculaires. Elles y
la naissance et le cours des siècles, la suite et l’enchaînement des affaires humaines. C’est de là que, suivant l’ordre des te
jusqu’à la paix d’Utrecht, en 1713. Ils font très bien connaître les affaires du temps. La pureté du style en égale la noblesse
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
travail de près. Que faire d’un tel homme ? il n’est bon à rien. Les affaires l’ennuient, la lecture sérieuse le fatigue, le se
utant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux dans les affaires principales. Il était appliqué, prévoyant, modéré
lade, tout le corps en souffre. Je crains pour vous les discussions d’ affaires , et tous les objets qui réveillent votre douleur.
vous conjure de m’épargner. De mon côté, je vais vous répondre sur l’ affaire du temps présent2 d’une manière qui vous montrera
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
éveillé plus tard qu’à l’ordinaire : Il disait qu’un plaideur dont l’ affaire allait mal Avait graissé la patte à ce pauvre ani
auvre homme a beau faire : Son fils ne souffre plus qu’on lui parle d’ affaire . Il nous le fait garder jour et nuit, et de près 
arle ; j’ai parlé1. Dandin. Ta, ta, ta, ta. Voilà bien instruire une affaire  ! Il dit fort posément ce dont on n’a que faire,
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
s qui m’auraient embarrassé. J’aime les maisons où je puis me tirer d’ affaire avec mon esprit de tous les jours. Dans les conve
pour établir parmi eux la démocratie. Comme ceux qui avaient part aux affaires n’avaient point de vertu, que leur ambition était
paix dans mon âme, qui était embarbouillée d’une infinité de petites affaires que j’ai ici. Si j’étais à Rome, je n’aurais que
64 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
, et l’éloquence, qui n’avait été jusque-là qu’une prudence de manier affaires , et un bon sens et jugement en matière d’estat et
philosophie avec Platon, et achève de se former dans le maniement des affaires . Cicéron, né au sein d’une république qui a pris
énie que lui, et à coup sûr moins de désintéressement. La scandaleuse affaire d’Harpalos prouva que s’il était inexpugnable à l
65 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
do politique que celui de la monarchie ; mais, encore une fois, notre affaire n’est pas de leur inspirer des sentiments, mais u
naître au public par l’application à ses devoirs, la connaissance des affaires , l’éloignement de tout intérêt. » A ces exemples
66 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
et qu’elle a tout le soin ; Qu’aucun n’aide aux chevaux à se tirer d’ affaire .     Le moine disait son bréviaire : Il prenait b
si certaines gens, faisant les empressés,     S’introduisent dans les affaires  ;     Ils font partout les nécessaires, Et, parto
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
préciation générale des choses, l’accompagnaient dans la pratique des affaires . Esprit admirablement libre, plutôt à force de ju
t tranquille, que c’était pour lui une chose naturelle de décider des affaires et d’en répondre : signe assuré d’un génie né pou
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
s représentants d’un peuple sont assemblés, pour discuter les grandes affaires nationales : un orateur va parler. Aucun citoyen
rement se repaissent-ils d’espérances : le long usage du monde et des affaires , les mauvais succès qu’ils ont éprouvés, ou dont
d’iniquité, et rapporta durant trois jours, au conseil du roi, cette affaire , avec tant d’ordre et de netteté, qu’il fit resti
e de ce Prince, ils veulent s’appliquer sérieusement au soin de leurs affaires . « Si vous êtes résolus d’imiter Philippe72, ce
e nécessité plus pressante pour des hommes libres, qu’une situation d’ affaires pleine de honte et d’ignominie. Ne voulez-vous ja
que mon discours eût pu répondre à la grandeur et à l’importance de l’ affaire . Du moins je puis me flatter d’avoir rempli mon m
69 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
comme le bien, tout nous avertit que l’éducation morale est la grande affaire de l’humanité, le salut ou la perte de l’avenir.
sons qu’ils avaient avec les ministres ou par intérêt avec les gens d’ affaires . Et le dernier était de ceux qui blâmaient l’empo
t point d’amour pour les nouveautés ; mais parce que l’expérience des affaires du monde leur manquait, ils étaient bien aises d’
préciation générale des choses, l’accompagnaient dans la pratique des affaires . Esprit admirablement libre, plutôt à force de ju
t tranquille, que c’était pour lui une chose naturelle de décider des affaires et d’en répondre : signe assuré d’un génie né pou
urope paraissait sa seule pensée. Quand son esprit se portait sur les affaires de l’intérieur, il exprimait pour l’ordre social,
atient, présomptueux, colère, libertin, politique, mystérieux sur les affaires du temps ; il se croit des talents et de l’esprit
 ; il est complaisant, flatteur, empressé ; il est mystérieux sur ses affaires , quelquefois menteur ; il est superstitieux, scru
as dans la conversation, et il articule mal ; libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle, médiocrement
duite que par ne vous pas laisser voir. Ô homme important et chargé d’ affaires , qui, à votre tour avez besoin de mes offices, ve
un chef, un tribun militaire, Un dictateur ; le nom ne fait rien à l’ affaire  : Il faut que ce tribun, entouré de licteurs, Rec
stère, Qui vous jette en passant un coup d’œil égaré, Et, sans aucune affaire , est toujours affairé. Tout ce qu’il vous débite
istrement des édits est d’un genre absolument différent de toutes les affaires qu’on a eu à traiter avec les parlements depuis l
rités, que parce que je vois un danger imminent dans la situation des affaires  ; que je vois se former un orage qu’un jour la to
le en ferait le même usage. C’est donc à la nation entière que l’on a affaire  ; c’est à la nation que le roi répond, quand il r
oi elle est telle, demande du bon sens et de l’expression : c’est une affaire . Il est plus court de prononcer d’un ton décisif,
n dévouée de ces hommes publics, qui, ne consultant que le besoin des affaires , et cédant aux mouvements impétueux d’un cœur viv
t excitées sont sur le point de prévaloir, le temps fait beaucoup à l’ affaire . Il faut alors excuser ceux qui, seuls avec eux-m
du chemin, et qui semble dire tous les matins à l’homme : Tire-toi d’ affaire comme tu pourras. M. Saint-Marc Girardin 88.
des pompes funéraires. Les chagrins, les plaisirs, la fièvre, et les affaires , Tous les jours nous font voir, complices d’Atrop
icole, était si étendu, qui était le centre de tant de choses ! que d’ affaires , que de desseins, que de projets, que de secrets,
cident rien, et vous n’envisagez point d’une vue générale le gros des affaires , qui tombe insensiblement sans ressource. Pendant
omme moi en France ; il demandait permission d’aller à Paris pour ses affaires  ; le roi lui fit répondre qu’il connaissait mieux
ur ses affaires ; le roi lui fit répondre qu’il connaissait mieux ses affaires que lui-même, et qu’il n’avait nul besoin d’aller
(En effet, dans ses plus grands intérêts et dans ses plus importantes affaires , où la violence de ses souhaits appelle toute son
ent comme l’actif et le passif d’un commerce bien conduit, et que les affaires de l’humanité fussent réglées comme un livre en p
, pour reconnaître que la guerre n’a rien perdu de son empire sur les affaires humaines et qu’elle demeure, aujourd’hui comme hi
on nous émeut, il s’ensuit que le nombre fait aussi quelque chose à l’ affaire , et que cent mille créatures humaines allant au-d
les ou malheureux de la politique, ou lorsque le simple mouvement des affaires humaines ont amené un peuple à placer sur un cham
pour établir parmi eux la démocratie. Comme ceux qui avaient part aux affaires n’avaient point de vertu, que leur ambition était
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
franchise et modestie ; il le rendra attentif, s’il fait envisager l’ affaire dont il parle comme importante et capable d’intér
de nécessité plus pressante pour des hommes libres qu’une situation d’ affaires pleine de honte et d’ignominie. Ne voulez-vous ja
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
e, à leurs concitoyens, à eux-mêmes ; les autres, dans le tumulte des affaires et des occupations humaines. Les uns ne semblent
e l’enfance : à peine commence-t-on à bégayer, qu’on décide déjà de l’ affaire la plus sérieuse de la vie ; et ces paroles irrév
72 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
naires. N’oublions pas que la langue de l’éloquence est la langue des affaires , et que, s’adressant au peuple, elle doit être av
l’autre… messieurs, qu’attendez-vous ? peut-être d’avoir rétabli les affaires du roi son fils ? non, c’est de l’avoir faite rei
73 (1854) Éléments de rhétorique française
u et fastidieux. L’éloquence elle-même, appliquée à la science et aux affaires , doit tendre à se dégager des ornements inutiles,
de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. On lui a fait un servic
de ta fureur ? etc. » Et bientôt, avant que l’orateur ait expliqué l’ affaire , avant qu’il ait révélé tous les détails de la co
infortunés de Hull et de Glocester, on eût marché droit à Londres, l’ affaire eût été décidée, et cette campagne eût fini la gu
puis ce malheureux moment, tout alla visiblement en décadence, et les affaires furent perdues sans retour. » De la confirmat
hement à Paris, ou gens qui ne valent pas mieux, et qui auront plus d’ affaires entre eux-mêmes que contre nous. Enfin, sire, nou
e lettre vaut encore la peine d’être disposée avec soin. Une lettre d’ affaires veut être claire, méthodique et précise ; et, pou
sprit y ail pensé, mais d’une conversation sérieuse et animée sur les affaires obliques, les beaux-arts, la philosophie ou la li
l’autre, messieurs, qu’attendez-vous ? peut-être d’avoir rétabli les affaires du roi son fils ?… Non, c’est de l’avoir fait rei
cet esprit vif et perçant, qui embrassait sans peine les plus grandes affaires , et pénétrait avec tant de facilité dans les plus
raphe du temps : Premier membre. « Si j’eusse cru, mes amis, que les affaires qui se présentent n’en eussent voulu qu’a ma test
t, le père, avait acquis assez rapidement des biens immenses dans les affaires  ; il fut bientôt M. de La Jeannotière ; et, ayant
quant à ton bonhomme de père, qui est en prison, j’entends un peu les affaires  ; ses créanciers, voyant qu’il n’a plus rien, s’a
de ses sujets, elle ne refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire, et qui n’est pas de si pet
itectes ou musiciens. Tous, comme membres de la cité, participent aux affaires publiques. La Rhétorique peut donc leur rendre qu
ppelées en témoignage devant la justice, et forcées de donner sur une affaire quelconque des éclaircissements étendus ? Eh bien
as, laquelle me fait véritablement plaie au cœur. » Dans une lettre d’ affaires , soyez laconique et serré ; allez droit au fait,
hodique et clair ; mais surtout gardez-vous de taire de l’esprit : en affaires , l'esprit proprement dit est un luxe dont il faut
n donnant à leur intelligence des jouissances pures et paisibles. Les affaires publiques viendraient naturellement se placer par
des sciences, les productions des arts, les ouvrages littéraires, les affaires publiques, les coutumes des différents peuples. T
74 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
cine, par La Bruyère et par Lamotte ; de Bossuet et de Fénelon dans l’ affaire du Quiétisme, par d’Aguesseau ; de Turenne et de
lations d’amitié à cultiver, des devoirs de bienséance à remplir, des affaires à traiter, ce qui exige des lettres d’amitié, des
xige des lettres d’amitié, des lettres de convenance et des lettres d’ affaires . Chacun a donc intérêt à écrire convenablement et
règles. I. — Lettres dans l’intérêt de celui qui écrit : lettres d’ affaires , d’excuse, de demande, de remercîment. 467. Q
demande, de remercîment. 467. Quel est le caractère des lettres d’ affaires  ? Le mérite des lettres d’affaires consiste à di
el est le caractère des lettres d’affaires ? Le mérite des lettres d’ affaires consiste à dire clairement ce qu’il faut et rien
75 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
t appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques, ne laissent pas d’y faire toujours en
point voir97 ; et cela est si vrai, que si je n’avais point d’autres affaires que celles de Florence, je crois que je m’en reto
rd archevêque de Paris, Paul de Gondi avait plus de vocation pour les affaires politiques que pour un ministère ecclésiastique.
cité, qui n’a pas été aidée par sa paresse, n’est pas allée jusqu’aux affaires dans lesquelles la haine contre monsieur le Princ
ces vains instruments, qui frappent l’imagination à laquelle ils ont affaire  ; et par là en effet ils s’attirent le respect. N
et encore du bien et de l’honneur de leurs amis. On les accable298 d’ affaires , de l’apprentissage des langues et des sciences,
nque les rendrait malheureux ; ainsi on leur donne des charges et des affaires , qui les font travailler dès la pointe du jour. V
et les détourner ; et c’est pourquoi, après leur avoir tant préparé d’ affaires , s’ils ont quelque temps de relâche, on leur cons
Vatel. Je vous écrivis vendredi qu’il s’était poignardé459  ; voici l’ affaire en détail : Le Roi arriva jeudi au soir ; la chas
’apôtre saint Paul, il faut prendre de bien plus haut la règle de nos affaires  ? (Sermon sur la Loi de Dieu.)    L’orgueil.
omprend tout : là est notre gloire, là est notre force. Qu’avons-nous affaire du monde, et de ses emplois, et de ses folies, et
our les autres, du moins, plus665 pour les autres que pour moi. Mille affaires me détournent et m’empêchent de travailler, autan
p souvent à souper aux princes, au lieu de travailler. II néglige les affaires pour ses plaisirs ; il fait attendre trop longtem
t maximes excellentes pour ma conduite et pour le gouvernement de mes affaires . (À Marie de Médicis, 3 septembre 1601.) Raci
né pour la digestion Cliton n’a jamais eu en toute sa vie que deux affaires , qui est737 de dîner le matin, et de souper le so
ent, présomptueux, colère, libertin742, politique, mystérieux sur les affaires du temps : il se croit des talents et de l’esprit
 ; il est complaisant, flatteur, empressé ; il est mystérieux sur ses affaires , quelquefois menteur ; il est superstitieux, scru
as dans la conversation, et il articule mal : libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle, médiocrement
t aboyé. Ce n’est plus pour Diphile un agréable amusement ; c’est une affaire laborieuse, et à laquelle à peine il peut suffire
cident rien, et vous n’envisagez point d’une vue générale le gros des affaires , qui tombe insensiblement sans ressource. Pendant
nc arrivé de funeste à Mélanthe ? Rien au dehors, tout au dedans. Ses affaires vont à souhait. Tout le monde cherche à lui plair
ivains. Habile, adroit, remuant, infatigable, mêlant les plaisirs aux affaires , homme de cour et de lettres, flatteur des souver
eannot père avait acquis assez rapidement des biens immenses dans les affaires  ; bientôt on ne l’appela que M. de la Jeannotière
quant à ton bonhomme de père qui est en prison, j’entends un peu les affaires , et je me charge des siennes. » Il vint effective
m’interrompez. Est-ce que vous croyez, mon ami, que je n’ai que votre affaire en tête ? Vous serez payé avec les autres. Allez-
œil sur mes titres. — Voyons donc, voyons ces titres1281. Si on avait affaire à deux hommes comme vous par jour, il faudrait re
ière indigne et cruelle dont vous en usez avec les malheureux qui ont affaire à vous. Prenez garde à ce que vous ferez à l’aven
s autres hommes, qui a le plus de prévoyance ou de dextérité dans les affaires , qui est le plus instruit par l’expérience ou par
s prétexte que l’amour des lettres est incompatible avec l’esprit des affaires . l e comte. Puissamment raisonné ! Et tu ne lui
ses lettres ouvertes, en disant qu’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître dev
histoire trente années de ma vie, et je dirai que, même au milieu des affaires publiques, je ne me séparais pas de mon art1709.
rieux de nos lycées. On le dit par erreur des gens heureux dans leurs affaires  : le mot n’est vrai que de ceux d’entre vous qui
ession d’une fortune sans vicissitude. Préparez-vous, dans la vie des affaires et des devoirs, ce que Montaigne appelle ingénieu
és, et de la société polie. 130. On voit par ce trait que nous avons affaire à un moraliste par vocation. 131. Je fais, pou
ortable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passions, sans affaires , sans application. Il sent alors son néant, son a
sme du cœur humain. 468. La réception de Louis XIV était une grosse affaire  : il y avait vingt-cinq tables servies chacune à
artisan des grandes choses, des actions militaires aussi bien que des affaires civiles. La principale pièce de la vaillance ne d
ur, de subir le contre-coup de toutes les afflictions, l’embarras des affaires , les assauts de la jalousie, de l’envie ou de la
pénétration lui avait fait découvrir. S’il était question de parler d’ affaires importantes, on voyait les plus habiles et les pl
fé, le corps « sec et le visage maigre… Il est toujours libre sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle, médiocrement
ts de l’éducation littéraire du duc de Bourgogne. Le précepteur avait affaire à un sujet inégal. Il fallait user avec dextérité
t dire vaniteux de ce qu’il croit des avantages. 1410. Pour lui, les affaires sont des bagatelles, et les bagatelles des affair
10. Pour lui, les affaires sont des bagatelles, et les bagatelles des affaires . 1411. En extérieur : il n’a que des apparences
n éloquence sait prêter un intérêt qui captive aux arides détails des affaires les plus compliquées, par­courir sans s’égarer to
pensée.  » Il a de plus ce privilège précieux, dans le tumulte des affaires humaines, de ne pouvoir jamais s’estimer vaincu,
76 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
respect envers ses supérieurs. Touchant. Il m’a écrit touchant cette affaire . Pour. Travailler pour le bien public ; étudier
77 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
s ; il n’y en a quasi point qui n’aiment mieux entreprendre plusieurs affaires , et changer souvent d’occupation, que de s’attach
l’incertitude de l’avenir ; et le soin de penser tous les jours à ses affaires lui sembla si fâcheux que, pour être de loisir en
candaleuse était si agréable aux Athéniens qu’ils en quittaient leurs affaires domestiques, et ne se souvenaient pas quelquefois
is que vous vous soyez moqué de la bonne espérance que j’avais de nos affaires , vous en avoir ouï condamner la conduite par les
nous a fallu reprendre celle-ci dans le fort d’une infinité d’autres affaires qui nous pressaient de tous côtés, en un temps où
llane et à Avein23, et qu’ils verront que, tant qu’il a présidé à nos affaires , la France n’a pas un voisin sur lequel elle n’ai
es huguenots et les Espagnols. Monsieur le cardinal, entrant dans les affaires , se mit dans l’esprit de ruiner tous les deux25.
nons s’il y a eu moins de hardiesse, de sagesse et de prévoyance. Nos affaires n’allaient pas trop bien en Italie ; et comme c’e
prenant le contraire parti. Il vent qu’on le consulte sur toutes les affaires d’esprit ; et je suis sûr que si l’auteur lui eût
is, et encore du bien et de l’honneur de leurs amis. On les accable d’ affaires , de l’apprentissage des langues et des sciences,
anque les rendrait malheureux. Ainsi on leur donne des charges et des affaires qui les font tracasser dès la pointe du jour. Voi
et les détourner ; et c’est pourquoi, après leur avoir tant préparé d’ affaires , s’ils ont quelque temps de relâche, on leur cons
Il y a deux jours que tout le monde croyait que l’on voulait tirer d’ affaire de M. Fouquet en longueur ; présentement ce n’est
de Fouquet. (Jeudi.) Tout le monde s’intéresse dans cette grande affaire . On ne parle d’autre chose ; on raisonne, on tire
de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. On lui a fait un servic
nt maîtres des dispositions que les siècles passés ont mises dans les affaires , ni ils ne peuvent prévoir le cours que prendra l
e : aussi voyons-nous que les Romains n’ont jamais désespéré de leurs affaires , ni quand Porsenna, roi d’Étrurie, les affamait d
vous les avez mis à leur aise et en liberté, afin qu’ils fissent leur affaire du soulagement de leurs enfants : et leur grandeu
utant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux dans les affaires principales. Il était appliqué, modéré, droit et
nc arrivé de funeste à Mélanthe ? Rien au dehors, tout au dedans. Ses affaires vont à souhait : tout le monde cherche à lui plai
, à Ariste. Non, non, je vous entends. Vous ignorez l’histoire ; Et l’ affaire n’est pas ce que vous pouvez croire. ARISTE. Comm
drai savoir… CHRYSALE.                                      C’est une affaire faite ; Et je vais à ma femme en parler sans déla
e. Qu’est-ce à dire ? (À Philaminte.)                               L’ affaire est donc considérable ? PHILAMINTE. Sans doute, m
vont lune, étoile polaire, Vénus, Saturne et Mars, dont je n’ai point affaire  ; Et, dans ce vain savoir, qu’on va chercher si l
 ? non. Ne parlons plus de querelles, c’est fait : Discourons d’autre affaire . À votre fille aînée On voit quelque dégoût pour
ut. La contestation est ici superflue ; Et de tout point, chez moi, l’ affaire est résolue. Au moins ne dites mot du choix de ce
   Quel est le succès ? Aurons-nous Henriette ? A-t-elle consenti ? L’ affaire est-elle faite ? CHRYSALE. Pas tout à fait encor.
découvrant.                           Enfin, monsieur, le succès de l’ affaire Est en votre pouvoir. Ainsi donc, croyez-moi, De
la morale et la vertu. Doué de tous les genres d’esprit, de celui des affaires presque autant que de celui des lettres, Voltaire
ses Lettres (I, 12) : « Quand M. le cardinal ne serait qu’auprès des affaires sans y toucher, il n’y a point de doute qu’il ne
ruyère, fidèle à cette tradition : « Les chambres assemblées pour une affaire capitale n’offrent point aux yeux rien de si grav
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
a fait échouer votre fortune ; qu’il vous suscite tous les jours des affaires injustes ; que vous le trouvez partout sur votre
aient le conduire à la vérité ; en ne faisant plus de la religion une affaire sérieuse ; en ne l’examinant plus que pour la dés
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
t pas à celles qu’on leur attribue pour l’ordinaire : application aux affaires , courage dans les périls, ardeur dans l’action, s
u de temps (en quarante-neuf jours), changer tellement la face de nos affaires , qu’après avoir vu une flotte ennemie à l’embouch
80 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
umaire, et j’ai tout revendu le lendemain. » On ne pouvait se tirer d’ affaire avec plus de finesse. Une flatterie plus délicate
arqué la singulière puissance du rire pour couper souvent les grandes affaires , pour vaincre la sévérité, la colère, la douleur
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
eux-mêmes, où l’on ne verrait plus les hommes et leurs passions, les affaires et leurs ennuis, l’histoire et ses terribles agit
ne se sentir pas tiraillé, au milieu de ces enivrantes études, par l’ affaire qui vous rappelle à la maison, de ne pas porter a
82 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
gouverna longtemps la plus fine partie du genre humain et présida aux affaires de la Grèce. Elle tenait lieu de grandeur et de m
mais aussi dans la plupart des sujets dont les hommes parlent et des affaires qu’ils traitent. Il y a presque partout des route
ans tous leurs discours, dans toutes leurs actions et dans toutes les affaires qu’ils manient ; et c’est à quoi ils doivent part
Chavigny et Servien, y avaient peu de considération. Les principales affaires se réglaient du conseil des princes et du cardina
douce, il était moins appréhendé ; et les princes moins appliqués aux affaires s’en déchargeaient sans envie sur lui. Or, comme
sons qu’ils avaient avec les ministres ou par intérêt avec les gens d’ affaires . Et le dernier était de ceux qui blâmaient l’empo
t point d’amour pour les nouveautés ; mais parce que l’expérience des affaires du monde leur manquait, ils étaient bien aises d’
raison. Il y a de la différence entre un esprit utile et un esprit d’ affaires  : on peut entendre les affaires, sans s’appliquer
entre un esprit utile et un esprit d’affaires : on peut entendre les affaires , sans s’appliquer à son intérêt particulier ; il
les considère d’une manière toute différente. Cette négligence en une affaire où il s’agit d’eux-mêmes, de leur éternité, de le
manière ? Qui le choisirait entre les autres pour lui communiquer ses affaires  ? qui aurait recours à lui dans ses afflictions,
de ses sujets, elle ne refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire, et qui n’est pas de si pet
le, était si étendu ; qui était le centre de tant de choses ! « Que d’ affaires , que de desseins, que de projets, que de secrets,
tir172 ce qui sera utile effectivement. La connaissance qu’elle a des affaires de son État, et son jugement exquis, lui fera dém
a faveur de la cour. La cour veut toujours unir les plaisirs avec les affaires . Par un mélange étonnant, il n’y a rien de plus s
ncesse palatine se trouva également propre aux divertissements et aux affaires . La cour ne vit jamais rien de plus engageant ; e
e qu’on tiendra tout dans l’indifférence, excepté les plaisirs et les affaires . Sermon sur l’unité de l’Église. Exorde.
te que250 par ne vous pas laisser voir. Ô homme important et chargé d’ affaires , qui, à votre tour avez besoin de mes offices, ve
duc d’Orléans, dont il était l’ami, il fut assez activement mêlé aux affaires  ; ensuite il se retira dans ses terres, peu après
se son vaste empire, portant la main partout où il allait tomber. Les affaires renaissaient de toutes parts, il les finissait de
chancelante, je les aurais acceptées333. Mais le mauvais état de mes affaires m’obligea de les rendre plus dures ; j’exigeai qu
ces réflexions accablantes. Lorsque le cœur, pressé sous le poids des affaires , commence à sentir la tristesse, ils se réfugient
E.                                                            Point d’ affaire  : Ces conversations ne font que m’ennuyer, Et c’e
la morale et la vertu. Doué de tous les genres d’esprit, de celui des affaires presque autant quo de celui des lettres, Voltaire
défavorable. 17. Ce tour figuré veut dire : qui est mêlé aux grandes affaires . 18. Les Romains disaient que les dieux avaient
vont lune, étoile polaire, Vénus, Saturne et Mars, dont je n’ai point affaire  ; Et, dans ce vain savoir, qu’on va chercher si l
anvier 1665), les curieux qui désirent être bien renseignés sur cette affaire trouveront tout ce qui peut les satisfaire dans u
37. Salomon. Voyez saint Augustin, in Quæst. Vet. Test., XV. 138. L’ affaire fut terminée par une sentence de bannissement, pe
le même genre que plusieurs de ceux de l’orateur romain, un mélange d’ affaires judiciaires et d’affaires d’État traitées solidem
s de ceux de l’orateur romain, un mélange d’affaires judiciaires et d’ affaires d’État traitées solidement, avec un art qui se mo
83 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
, je l’ai lue. Les livres que j’avais prêtés, on les a rendus. Quelle affaire avez-vous entreprise ? Combien d’ennemis n’a-t-il
84 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
ppartenir à lui-même, avait quarante-deux ans lorsqu’il se retira des affaires , sans autre ambition que celle de vivre chez lui
x chez qui vit encore son nom, sa mémoire. 14. On dit encore : c’est affaire à moi. 15. Bon visage, bon accueil. C’est le se
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avoit sur les bras. On lui a fait un servic
icole, était si étendu, qui était le centre de tant de choses : que d’ affaires , que de desseins, que de projets, que de secrets,
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
auteurs, des auteurs sur la société : c’est proprement l’histoire des affaires de l’esprit. La seconde sorte1 de critique est à
r de tout. Mais, quand le moucheron terrasse le lion, c’est une autre affaire  : alors l’enfant n’est plus lion, il est mouchero
87 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
a chars ne fremist ; et ce ne fu mie mervoille ; que oncques si granz affaires ne fu enpris de nulle gent, puis que li monz fut
air ne frémît ; et ce ne fut pas merveille, [vu] que jamais si grande affaire ne fut entreprise par aucune nation, depuis que l
à un chesne et nous fesoit seoir entour li ; et tuit cil qui avoient affaire venoient parler à li, sanz destourbier de huissie
et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient (une) affaire venaient lui parler, sans empêchement d’huissier
pour nous asseoir autour de lui ; et tous les gens qui avaient (une) affaire par-devant lui étaient autour de lui en se tenant
et aussitôt que Blondeau était allé dîner ou en quelque part222 à son affaire , ce singe descendait et venait en la loge de Blon
on esprit disait d’autre part ; « Tu n’as rien de quoi poursuivre ton affaire  ; comment pourras-tu nourrir ta famille et achete
ntrer jusques à la porte du sépulcre : aussi en me travaillant à tels affaires , je me suis trouvé l’espace de plus de dix ans si
tes ; aucunes recevaient l’émail et se trouvaient fort aptes pour cet affaire , les autres me décevaient en toutes mes entrepris
stesse. Toutefois, l’espérance que j’avais me faisait procéder en mon affaire si virilement que plusieurs fois, pour entretenir
re, combien qu’intérieurement je fusse bien triste. Je poursuivis mon affaire de telle sorte que je recevais beaucoup d’argent
montre. Vous n’avez rien à me cacher : car je suis instruit de votre affaire si avant430, que vous ne feriez qu’empirer votre
d’adoucir le mauvais visage573, cette suite continuelle de méchantes affaires , qui nous réduisent, à toutes heures, à lasser le
r de douleur ; mais il fallut se faire violence et songer aux grandes affaires qu’il avait sur les bras. On lui a fait un servic
congé788, ne trouvant pas qu’il fût à propos, dans la conjoncture des affaires , de converser longtemps avec un homme de sa profe
ées de service796, et il n’avait point d’autre voie pour remettre ses affaires que la tyrannie. Il se sentait du penchant à ces
t aboyé. Ce n’est plus pour Diphile un agréable amusement ; c’est une affaire laborieuse, et à laquelle à peine il peut suffire
, présomptueux, colère, libertin842, politique843, mystérieux sur les affaires du temps844 ; il se croit des talents et de l’esp
s. Il est complaisant, flatteur, empressé ; il est mystérieux sur ses affaires , quelquefois menteur ; il est superstitieux, scru
versation, et il articule mal : libre néanmoins avec ses amis sur les affaires publiques850, chagrin contre le siècle851, médioc
puissant en Europe, et élève victorieusement la voix dans toutes les affaires qui passionnent l’opinion publique. Il rentre enf
not le père avait acquis assez rapidement des biens immenses dans les affaires . Vous demandez comment on fait ces grandes fortun
quant à ton bonhomme de père, qui est en prison, j’entends un peu les affaires  ; ses créanciers, voyant qu’il n’a plus rien, s’a
eût ajouté que c’était un libraire, et qui même faisait fort bien ses affaires dans le pays. Il me semble qu’un seul fait de cet
m’interrompez. Est-ce que vous croyez, mon ami, que je n’ai que votre affaire en tête ? Vous serez payé avec les autres. Allez-
d’œil sur mes titres. — Voyons donc, voyons ces titres ; si on avait affaire à deux hommes comme vous par jour, il faudrait re
ière indigne et cruelle dont vous en usez avec les malheureux qui ont affaire à vous. Prenez garde à ce que vous ferez à l’aven
la province. » Il s’agit d’un forcement1266 arbitraire. Le Comte. — L’ affaire n’est pas de mon ressort. Je servirai mieux mes v
ur l’honneur du tribunal, je demande qu’avant faire droit sur l’autre affaire il soit prononcé sur celle-ci. Le Comte s’assied
d’un sommeil profond, Charles sortait de son lit : « J’ai une grande affaire à terminer, dit-il à Herbert1483, il faut que je
voir se suffire à eux-mêmes. Ils ont besoin, tantôt qu’on fasse leurs affaires , tantôt qu’on les amuse. Et ils sont très reconna
e pont à gauche, situé à cent toises plus bas. Si ce n’eût été qu’une affaire de consigne, on aurait pu se relâcher ; mais c’ét
emblait bien dur aux Carthaginois de mettre encore des fonds dans une affaire qui n’avait rien rapporté. Ils délibéraient toujo
jours.... Celle qui souffrait sans distraction du mauvais état de nos affaires , c’était ma pauvre maman. Et je dois avouer qu’el
ne veux pas vous induire en erreur. Venez avec moi la voir, ce sera l’ affaire d’un instant. » Le greffier suivit Mauprat sans d
tous les peuples de la Gaule étaient représentés, allait commencer. L’ affaire des chrétiens tombait à propos pour en relever l’
eux trou de la Mort-qui-trompe ! Pensez que ce n’était pas une petite affaire de se guider là dedans avec des bras de douze ans
rtie1908, Que nous avons bien accordé ensemble ; Si1909 que n’ai plus affaire , ce me semble, Sinon à vous1910. La partie1911 es
end plus avant que son propre héritage. Il ne s’empêche1953 point des affaires d’autrui, Son principal espoir ne dépend que de l
main dedans la mienne, Et jure qu’il est tout à moi.... Mais quand un affaire de soin1959 Me presse à lui faire requête, Tout
e s’informe point de ce qu’on délibère Dans ces graves conseils2075 d’ affaires accablés. Il voit sans intérêt la mer grosse d’or
s péchés le rude châtiment. Il faut que je te2220 fasse un récit de l’ affaire , Car je m’en sens encor tout ému de colère. J’éta
res. Sosie. Si j étais aussi prompt que vous, Nous ferions de belles affaires . Mercure. Tout cela n’est encor rien. Nous verro
vrai, jusqu’ici j’ai cru la chose claire ; Mais ton bâton, sur cette affaire , M’a fait voir que je m’abusais. mercure. C’est
stère, Qui vous jette en passant un coup d’œil égaré, Et, sans aucune affaire , est toujours affairé. Tout ce qu’il vous débite
us. Vous ! Trissotin. Moi. Vadius. Je ne sais donc comment se fit l’ affaire . Trissotin. C’est qu’on fut malheureux de ne pou
t allons-nous faire ? Bah ! tant pis ! ce n’est pas ma faute. C’est l’ affaire Du bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds. P
ers (Montrant la mer). à ça ? Pierre Mais... Legoëz L’eau, voilà mon affaire . Et tes montagnes, peuh ! Pierre Avec des mines d
ent des bouteilles », lui inflige le châtiment usité dans les grandes affaires  : il la tient pour pécuniairement responsable. Et
Politique, discret ou affectant de l’être. 844. Mystérieux sur les affaires du temps, comme s’il était initié aux grands inté
s. 849. Peser  à, être à charge à, importuner. 850. Libre sur les affaires publiques, en parlant librement, sans réticence a
cours de justice étaient essentiellement constituées pour décider des affaires relatives à telle ou telle sorte d’impôts : par l
là son désir d’excuser, tout en la blâmant, leur attitude pour cette affaire . 1059. . Incorrect. Le sujet ils a dû être omis
vous trouvez, ils treuvent. 1959. De soin, d’importance. — Sur un affaire , voir la n. 4 de la p. 21. |     1960. Pen-sé-e
ècle, dont la légende fait un des compagnons de Charlemagne lors de l’ affaire de Roncevaux. — Dans la Chanson de Roland, il est
s trumpet calls to parley The sleepers of the house ? « Quelle est l’ affaire qui, telle qu’une hideuse trompette, sonne le rap
88 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
sonnages les plus éminents, ceux auxquels on confiait la conduite des affaires , étaient impatients de s’échapper de la ville, où
lus d’une fois par surprise ou à force ouverte, il se tira toujours d’ affaire , et fut heureux dans une longue suite de forfaits
quait ni d’agrément ni d’instruction, étant allé à Syracuse, non pour affaire , mais pour ne rien faire (c’étaient ses expressio
it, et l’achète toute meublée. Il fait des obligations ; il termine l’ affaire . Le lendemain, il invite ses amis ; lui-même vien
s’accordent à reconnaître l’utilité : ceux qui se sont consacrés aux affaires , comme ceux que leur goût entraîne vers l’étude e
ent envers ses voisins, plaidait sa cause devant le divin Jules, et l’ affaire tournait mal pour lui. « Vous souvenez-vous, géné
des les plus sobres, de l’énergie, de l’activité dans la conduite des affaires  ; mais, en même temps, un caractère malfaisant et
des connaissances nécessaires au particulier ou à l’homme public. Les affaires civiles et l’économie rurale lui étaient égalemen
contre le bonheur [illisible chars][texte coupé]ccoutumé de César, l’ affaire fut longtemps douteuse : la fortune [illisible ch
urent interrompues ; les travaux cessèrent dans les campagnes, et les affaires , au barreau ; les divins offices mêmes furent sus
longtemps, il souffrait de ce dégoût, de cette insensibilité dans une affaire publique, dans la circonstance la plus importante
peux te déployer tout entier. « En outre, le seul moyen de sauver les affaires , c’est de parer aux premiers événements, de porte
it l’effacer que par de généreux efforts, il se livra tout entier aux affaires publiques, et s’appliqua avec un soin particulier
unaux civils, et se montrait souvent aux assemblées du peuple. Aucune affaire de quelque importance ne se traitait sans qu’il y
ront confiés, quelque prolixes qu’elles soient dans l’exposé de leurs affaires  : car il se rappellera que, si les détails superf
es vers à l’écriture, tandis que dans le reste généralement, dans les affaires publiques ou privées, ils se servent des caractèr
cipes de l’astrologie. Chaque fois qu’il prenait conseil pour quelque affaire , il montait sur le faîte de sa maison, et ne se c
r entendu sans indignation les paroles de Cléon, et permettre que nos affaires continuent de suivre leur cours ! Puissent-ils co
int de distinction entre le temps du jour et celui de la nuit. Si les affaires lui laissaient quelques heures, il les donnait au
rit, qu’à soigner mon corps ; j’ai mis l’étude des sciences avant mes affaires domestiques. J’ai mieux aimé être pauvre, que de
s’il est plus convenable et plus propre que tous les autres âges aux affaires publiques et particulières, il a aussi plus de pa
, qu’il n’est personne qu’elles ne puissent détourner et éloigner des affaires publiques. Mon malheur que je me suis attié en a
t seul peut vous affranchir. Vous direz, selon votre usage, « C’est l’ affaire de mes amis. » Certes, je souhaite que vous trouv
se chaussait et s’habillait lui-même. Après avoir expédié toutes les affaires qui s’étaient présentées, il se faisait porter po
soin de choisir l’heure de ses repas. A table, il décidait beaucoup d’ affaires en plaisantant ; car il avait un singulier pencha
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
dant Milon est accusé, et ce procès devient, comme tout le reste, une affaire de parti. Pompée, qui n’était pas fâché qu’on l’e
er sur vous, et qui attendent avec tant d’impatience l’issue de cette affaire , il n’en est pas un qui n’applaudisse au courage
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
aurait être trop simple, trop clair et trop précis dans les lettres d’ affaires . L’esprit et l’enjouement doivent en être bannis.
soit peut-être moins commode que la première. Mais dans les lettres d’ affaires et de commerce, on la place ordinairement au haut
91 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
s avez devant vous., C’est le hasard qui m’a fait me charger de cette affaire  : elle était portée devant les assises d’Évreux,
citoyen non seulement riche et dévoué, mais qui eût encore suivi les affaires dès le principe, et raisonné avec justesse sur la
point il s’y prête, car les mouvements ne conviennent pas aux petites affaires . Ce serait, dit Quintilien, chausser le cothurne
Athéniens, dit Démosthènes, si l’on eût annoncé la discussion d’une affaire nouvelle, j’attendrais que la plupart des orateur
s mieux cultivés que par la prière ; les Pères de l’Église, chargés d’ affaires , priaient longtemps et prêchaient souvent. » Vou
qui, d’après la disposition particulière des esprits, la nature de l’ affaire , et la singularité de la circonstance, est le plu
eloppement de l’éloquence politique. Dans Athènes en particulier, les affaires importantes se décidaient dans l’assemblée du peu
Athéniens étaient vifs, ingénieux, très exercés dans le maniement des affaires  ; leur goût était si pur que le mot atticisme est
nt et moins vite que chez les Athéniens. La direction des principales affaires appartenait aux Patriciens et au Sénat ; quelques
que aussi dans le caractère de leurs orateurs. Démosthènes, qui avait affaire à un peuple vif, intelligent, subtil, marche droi
tutions parlementaires. Tant que la nation elle-même fut éloignée des affaires , aucune discussion grave ne pouvait s’élever. En
ui fournissent à l’orateur autant de ressources que la discussion des affaires publiques. 374. Il y a trois choses principales q
e, rédigé par un juge, dans le but d’instruire les autres juges d’une affaire dont on lui a remis l’examen. Le rapporteur doit
les intérêts du consultant. 392. Les mémoires sont des écrits sur les affaires litigieuses, que les avocats distribuent aux juge
e démontrez votre vérité ; que du premier coup l’auditeur sente que l’ affaire va être sérieuse, que la résistance ne sera pas p
de, ils s’en serviront naturellement lorsque la multiplicité de leurs affaires ne leur permettra plus de se préparer. Au lieu qu
de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. » XXXIX Éloquence d
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
lus loin encore la délicatesse et le scrupule. Si, dans le cours de l’ affaire , un examen plus approfondi des pièces lui démontr
93 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
de Navarre, avant sa conversion. Il combattit près de lui à la chaude affaire d’Eause, où ce prince courut le plus grand danger
94 (1881) Rhétorique et genres littéraires
puis les plus vastes créations des poètes jusqu’à une simple lettre d’ affaires , il doit satisfaire aux règles générales de l’inv
tion de ses idées, par exemple, les discours et écrits qui traitent d’ affaires , de points d’histoire et de science, etc. Le styl
elle un orateur parle devant un peuple assemblé pour l’intéresser aux affaires de l’État, ou devant un sénat, un corps législati
e de Guérin ; etc. 10° Rapport Le rapport n’est qu’une lettre d’ affaire d’une nature particulière. C’est l’exposé clair e
plus qu’on ne sçauroit             Penser. Je vous demande en cette affaire Pardon de vous être contraire. Un autre s’en cont
i a pour objet de discuter, dans les assemblées délibérantes, sur les affaires d’une nation et les grands intérêts de l’État. L’
tif. Elle comprend les discours de politique générale, les discours d’ affaires particulières ou locales, la discussion des lois,
ience du droit est le fonds même de cette éloquence. Elle discute les affaires civiles et criminelles. Son intérêt est limité co
, d’Eschine chez les Grecs, de Cicéron chez les Romains, que bien des affaires et des procès d’un intérêt médiocre pour nous, on
nt il peut être question dans l’usage ordinaire de la vie ¡ lettres d’ affaires privées ou de famille, lettres d’affaires publiqu
naire de la vie ¡ lettres d’affaires privées ou de famille, lettres d’ affaires publiques, lettres de demande, de recommandation,
95 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
une douzaine : aussy il vous fera accroire au commencement que votre affaire n’est rien, que votre cause est sommaire et sans
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
s point voir1 ; et cela est si vrai, que si je n’avais point d’autres affaires que celles de Florence, je crois que je m’en reto
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
seul moment où il s’échappa d’entre les mains de ses parents pour les affaires de son père céleste ? Quelle œuvre fit-il alors,
phème, au désespoir ? Et quand tout cela te serait ôté, n’as-tu pas l’ affaire de ton salut, qui est pour chacun de nous la véri
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
l’utilité. Ce n’est point à la légère que l’on doit délibérer sur les affaires publiques, sur la paix, sur la guerre, sur les né
99 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
sion dans son geste, n’a l’air de prendre aucune espèce d’intérêt aux affaires qu’il discute, et se place, par conséquent, hors
ire partie d’une assemblée politique, doit être versé dans le genre d’ affaires qui se traitent ordinairement dans ces sortes d’a
former au débit oratoire, et de s’habituer à traiter de vive voix des affaires sérieuses. Les réunions et les sociétés où ils se
tous ses rapports, et de nous apprendre à bien juger dans toutes les affaires de la vie. L’histoire n’est donc point une simple
r un commencement, un milieu et une fin liés à la marche générale des affaires publiques, en sorte que nous voyions comment ces
énérale des affaires publiques, en sorte que nous voyions comment ces affaires sont la conséquence de celles du règne précédent,
es exerça pendant un certain temps une influence considérable sur les affaires publiques. Les Romains étaient principalement ani
de vue tant de parties diverses. Avant l’époque d’où il commence, les affaires du monde étaient partielles et indépendantes les
ins fréquentes, et l’on était, par conséquent, moins bien informé des affaires des autres nations. On n’avait point encore établ
gouvernement nous a donné plus de lumières et d’intelligence dans les affaires publiques. Aussi les historiens anciens, tout en
t presque jamais apercevoir l’influence des causes politiques sur les affaires générales. La lecture attentive des historiens gr
sont à la fois profondes et délicates ; il répand la lumière sur les affaires publiques, mais il explique la nature de l’homme
doit nous donner les instructions nécessaires pour l’intelligence des affaires dont il écrit l’histoire ; il doit nous donner un
jours profond et plein de sens, de s’être arrêté si longtemps sur les affaires de la Toscane, qu’il en devient fatigant, défaut
à former l’esprit et le cœur de ceux qui se livrent au maniement des affaires publiques, ou qui sont destinés à jouer un rôle d
lleure collection de lettres qui existe en aucune langue. Ce sont des affaires réelles qui en font le sujet ; écrites avec puret
adresse à l’évêque Atterbury ! « Bien qu’il ne soit plus question des affaires publiques, et que les discussions journalières ai
la dignité de l’esprit humain. Il observe fort ingénieusement que les affaires ordinaires de ce monde ne suffisent pas pour remp
ulaient être instruits. Ils réfléchissaient, ils raisonnaient sur les affaires de la vie, et, rejetant ce que les anciens récits
st fort remarquable, c’est que cet ouvrage n’a aucun rapport avec les affaires ni les mœurs des Juifs ou des Hébreux. La scène s
onnèse. Elles sont tellement remplies d’allégories et d’allusions aux affaires publiques, qu’il est impossible de les comprendre
e attention à sa conversion, ou qu’on ne la considérait que comme une affaire de pure forme. On peut se faire aisément une idée
100 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
e des conquêtes. Des ambassadeurs Athéniens s’y étant rendus pour une affaire particulière, tous les jeunes Romains qui les ent
/ 189