l n’y a aucune trace sensible de prétention à la grandeur. Nous avons
admiré
le dieu d’Homère, qui, du seul mouvement de ses s
arlant de ce Dieu-là que l’on peut s’élever à un pareil langage. Nous
admirons
Homère, quand il fait descendre Apollon de l’Olym
es durent rire quelquefois de la plupart de ses dieux ; tandis qu’ils
admiraient
, et que nous admirons encore les actions et les d
is de la plupart de ses dieux ; tandis qu’ils admiraient, et que nous
admirons
encore les actions et les discours de ses héros.
le, 1º ses répétitions : il y en a bien plus dans Homère, et on les y
admire
quelquefois ; 2º le vague de ses descriptions : o
rtie, destinée tout entière à prouver le néant de tout ce que l’homme
admire
ici-bas, débute par ce morceau sur la frivolité d
» Voilà ce qu’on trouve partout, ce que l’on cite, ce que l’on fait
admirer
aux jeunes gens comme un modèle de figure : mais
t grand : « Enfin, la voilà malgré ce grand cœur, cette princesse si
admirée
et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l’
qui peut confesser la vérité de son être, en adorer la perfection, en
admirer
la plénitude ; quelque chose qui peut se soumettr
ien, vous sentirez qu’elle y manque, songez que cette gloire que vous
admirez
, faisait son péril en cette vie, et que dans l’au
ouvements du corps ont de rapports avec ceux de l’âme. Comment ne pas
admirer
les muets qui, à défaut de la parole, savent si b
e expriment aussi avec justesse les différentes pensées. Élevée, elle
admire
et contemple ; tournée vers la gauche ou vers la
ordinaires, mais avec assurance, avec aisance, et tous les auditeurs
admirent
des paroles qui paraissent couler de source. Exer
dans le passé. Contentons-nous de les sentir, de les pénétrer, de les
admirer
, et nous, venus si tard, tâchons du moins d’être
en leur excellence ; le lecteur doit être convaincu que, s’il ne les
admire
point pleinement, c’est sa faute et non la leur.
i ouvrira les yeux de plus en plus, jusqu’à ce qu’il ait appris à les
admirer
, jamais autant qu’ils le méritent, assez du moins
on de douter de sa propre sagesse, il est bon de croire, il est bon d’
admirer
. En tenant continuellement les regards élevés, no
beau nous communiquent à nous-mêmes une partie des qualités que nous
admirons
; et ici, comme en toute autre chose, l’humilité
romaine et concentre sa pensée dans l’enceinte de la cité. Certes, j’
admire
le patriotisme des beaux âges de la grande républ
j’admire le patriotisme des beaux âges de la grande république ; je l’
admire
comme la source d’où sont sortis les plus grands
lence. Allons, ne repousse pas ta fille ; aie pitié de sa vie ! » On
admire
l’art des poëtes qui ont su rendre avec cette vér
qui ont su rendre avec cette vérité les cris de la nature ; mais on n’
admire
pas moins la sagesse des législateurs athéniens q
rs sous l’homme d’État. Il frappe de grands coups, mais il veut qu’on
admire
la grâce aisée avec laquelle il les porte. C’est
plaidoyers de Cicéron pour ces deux accusés ; lisez-les, non pour en
admirer
les grands effets de style, mais pour voir commen
(1823-1827) trop d’indulgence pour les partis qui triomphent, il faut
admirer
dans les récits consacrés au Consulat et à l’Empi
traînement du naturel, reproduire enfin cette grandeur négligée qu’on
admirait
dans M. Fox. » (M. de Rémusat. — Discours à l’Aca
la reconnaissance britannique, il y eut l’égoïsme d’une nation qui s’
admirait
en lui comme en son image. Laborieux, patient, ar
dégager dans chacun ce je ne sais quoi qui ne demande pas mieux que d’
admirer
, mais qui n’a pas encore trouvé son objet1. (Caus
le bénit dans la rosée du matin et dans la pluie du printemps ; qui l’
admire
et l’adore dans la splendeur du soleil, ou dans l
… mais non, on n’aime pas Boileau4 ; on l’estime, on le respecte ; on
admire
sa probité, sa raison, par instants sa verve ; et
exprimé dans la même phrase. Ainsi, ne dites pas : Paris est beau, j’
admire
ses bâtiments ; mais dites : j’en admire les bâti
ites pas : Paris est beau, j’admire ses bâtiments ; mais dites : j’en
admire
les bâtiments. On emploie bien son, sa, ses, etc.
es, quand il est régi par une préposition, comme : Paris est beau ; j’
admire
la grandeur de ses bâtiments. (Note de Lhomond.)
is qu’il est mauvais. Cet autre2 vient après un homme loué, applaudi,
admiré
, dont les vers volent en tous lieux et passent en
rler si longtemps une envieuse critique et qui l’a fait taire ; qu’on
admire
malgré soi, qui accable par le grand nombre et pa
n esprit l’est de vous parfaitement. Les hommes n’aiment point à vous
admirer
; ils veulent plaire : ils cherchent moins à être
me à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter ; j’
admire
Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la con
elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l’
admire
; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs et
ptième siècle. 6. Industrie, talent, ressources, habileté : « Ils
admirent
l’industrie et l’excellence d’un ouvrier qui a él
e sable, comme Bernardin de Saint-Pierre observant son fraisier. On l’
admire
à force de l’aimer1. Une visite d’enfant
à voir et bien doux, cette blanche lumière. Aussi l’ai-je contemplée,
admirée
, regardée jusqu’à ce qu’elle se fût cachée derriè
uoique j’aie envie de descendre. J’aime tant ce qui vient du ciel ! J’
admire
d’ailleurs ma muraille toute tapissée de rayons,
ir qu’à la simple nature les agréments, la variété, l’abondance qu’on
admire
dans vos discours ? Vous êtes riche ; laissez-nou
usiasme par cette lecture enivrante, pleins des beautés qu’ils auront
admirées
dans les mouvements, les pensées, le langage de l
erte, croit que cela lui plaît, et à mesure qu’il y comprend moins, l’
admire
davantage ; il n’a pas le temps de respirer, il a
t porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’
admirer
réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’
ce qui est fort intelligible. Un auteur cherche vainement à se faire
admirer
par son ouvrage. Les sots admirent quelquefois, m
auteur cherche vainement à se faire admirer par son ouvrage. Les sots
admirent
quelquefois, mais ce sont des sots. Les personnes
es vérités et de tous les sentiments ; rien ne leur est nouveau ; ils
admirent
peu, ils approuvent. Je ne sais pas si l’on pourr
our pouvoir s’en passer, même à l’égard de ceux qui cherchent moins à
admirer
qu’à l’ire dans un auteur. Rabelais surtout est i
ssé par un tout autre intérêt que par celui du public ou de l’équité,
admire
un certain poëme ou une certaine musique, et siff
vant que des sujets indignes et fort au-dessous de ce qu’elle vient d’
admirer
, je m’étonne qu’elle soit capable pour eux de la
les peint tels qu’ils sont. Il va plus dans le premier de ce que l’on
admire
, et de ce que l’on doit même imiter : il y a plus
ts justes, doux, modérés, non-seulement ne les atteignent pas, ne les
admirent
pas, mais ils ne les comprennent point et voudrai
s qu’il est mauvais. Cet autre54 vient après un homme loué, applaudi,
admiré
, dont les vers volent en tous lieux et passent en
t parler si longtemps une envieuse critique qui l’a fait taire, qu’on
admire
malgré soi, qui accable par le grand nombre et pa
sent courir : qu’on ne les cherche pas ailleurs, ils sont parmi vous.
Admire-t
-on une vaste et profonde littérature qui aille fo
rer de fortes passions, ils ne font que vous plaire et que vous faire
admirer
l’éclat et la justesse de leurs pensées et de leu
vent ce défaut : il parait bien qu’il est plus occupé du désir d’être
admiré
que de la justice de sa cause. C’est ce qui arriv
dit pas une fois que Cyrus était admirable ; mais il le fait partout
admirer
. C’est ainsi qu’il faudrait louer les saints en m
oût si dépravé, qu’ils ne sentiront pas les beautés d’Isaïe.et qu’ils
admireront
saint Pierre Chrysologue, en qui, nonobstant le b
es arts soient en foule entassés, Où tout le jour je prétends qu’on m’
admire
. L’argent est prêt ; je parle, obéissez. Il dit,
glise, Le tout boisé, verni, blanchi, doré, Et des badauds à coup sûr
admiré
. Réveillez-vous, monseigneur, je vous prie, Criai
dmiré. Réveillez-vous, monseigneur, je vous prie, Criait un peintre :
admirez
l’industrie De mes talents ; Raphaël n’a jamais E
nctuaire attira Des beaux-arts la troupe immortelle. L’Europe jalouse
admira
Ce temple en sa beauté nouvelle ; Mais je ne sais
Costar le citent très-souvent dans leurs lettres comme un modèle. Ils
admirent
sa description de la rose, fille d’Avril, vierge
grossier. Il est choqué des draperies mesquines de Raphaël ; mais il
admire
la noble correction de son dessin. Il a le plaisi
e siècle passé. On appelle de tous côtés les passants pour leur faire
admirer
des tours de force qu’on substitue à la démarche
us a fait sentir si bien la supériorité de l’art de Racine, vous fait
admirer
le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dan
otre langue, après l’avoir relu avec un extrême recueillement. J’y ai
admiré
de nouveau cette belle âme si sublime, si éloquen
restent encore dans Paris, et qui méritent de vous lire. Mais, plus j’
admire
cet esprit de profondeur et de sentiment qui domi
prise la profonde intelligence qu’il fait paraître de son art ; et on
admire
qu’un esprit si fin ait été en même temps si natu
: Comme notre malheur, elle est au plus haut point. Souffrez que je l’
admire
et ne l’imite point. (Horace, acte II, scène iii)
que je prends l’exemple de tous ses défauts dans les scènes les plus
admirées
. Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute ch
courage ailleurs indomptable de ses ennemis. Voyons ce qui suit : J’
admirerai
dans Alexandre Ce que j’abhorre en Attila ? Je n
? Je ne sais quel était le caractère d’Attila ; mais je suis forcé d’
admirer
les rares talents d’Alexandre, cette hauteur de g
e, De toutes parts accourir, l’entourer, Battre de l’aile, applaudir,
admirer
. Vanter la voix dont nature le doue, Et faire nar
Ses vers sont semés d’images charmantes et de pensées ingénieuses. On
admirerait
trop les fleurs dont il se pare, s’il eût évité l
ous divers aspects le génie d’un auteur illustre ; on le méprise ou l’
admire
avec une égale apparence de raison, selon les cho
our le musicien, entièrement vides de sens. Les divers morceaux qu’on
admire
dans Quinault prouvent qu’il y a peu de beautés i
César, ni enfin de tant d’autres pièces, toutes différentes, qui font
admirer
le génie et la fécondité de leur auteur. Mais par
elle que les autres, je n’hésiterai pas à lui donner la préférence. J’
admire
les grands caractères qui y sont décrits, le vrai
es pensées mâles ne leur manquaient point. Reprenons Mérope. Ce que j’
admire
encore dans cette tragédie, c’est que les personn
stentation, de la vanité, et des choses basses à de grandes choses, j’
admire
ces traits de grandeur qui appartiennent au poëte
s, est le seul de son temps qui ait fait des caractères ; et ceux qui
admirent
la variété du grand Corneille sont bien indulgent
lui ravir. Fragments. Bossuet. — Pascal. — Fénelon. Qui n’
admire
la majesté, la pompe, la magnificence, l’enthousi
des pensées viennent du cœur. XIX. Quand on a beaucoup de lumière, on
admire
peu lorsque l’on en manque, de même. L’admiration
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’
admirer
, on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
i s’altérer : s’il est élevé, noble, sublime, l’auteur sera également
admiré
dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité
arquée, que ce fut Voltaire qui força en quelque sorte Vauvenargues à
admirer
Corneille, dont celui-ci avoue lui-même qu’il n’a
e, ne puisse jamais perdre le fil de son raisonnement. C’est ce qu’on
admire
dans le poëme de la Religion, par Racine le fils.
u’on appelle le Ms. Elle est amenée avec un art qu’on ne sauroit trop
admirer
. Je vais essayer de donner en notre langue une id
structure, D’un œuf d’or ou d’argent présentent la figure. Venez les
admirer
: ce ver dans sa prison Ne commence qu’à peine à
re. On y reconnoît depuis long-temps une mauvaise physique. Mais on y
admirera
toujours une poésie riche, brillante, forte et vr
t deux poëmes latins ; l’un sur les Passions, et l’autre sur l’Ae. On
admire
dans le premier la force des pensées, la richesse
aisemblable que l’auroit été celui d’Antiochus ; et voilà ce qui fait
admirer
ce dénouement auquel on ne trouve rien de compara
lque chose de si haut, qu’en même temps qu’on déteste ses actions, on
admire
la source d’où elles partent. C’est ce qui a fait
pour un instant flatter agréablement l’imagination du spectateur, qui
admire
, en souriant, la délicatesse, la légèreté, le col
st être savant que trouver à redire, Qu’il n’appartient qu’aux sots d’
admirer
et de rire, Et qu’en n’approuvant rien des ouvrag
si méchant que vous. Célimène. Voilà certainement des douceurs que j’
admire
. Alceste. Ah ! ne plaisantez point, il n’est pas
ux qu’on le croie. Je reçois tous ses soins avec beaucoup de joie ; J’
admire
ce qu’il dit, j’estime ce qu’il est, Et je tombe
eine de douceur, est d’une élégance achevée : Cicéron et Quintilien y
admirent
tout ce que la langue latine a de délicatesse. Ma
omène(a) à son tour doit m’accorder ma grâce. Eu les travestissant, j’
admire
ses héros. Le Parodiste rit ; mais jamais il n’ou
dans nos pièces tragiques, puisque cette même nation, ce même sexe a
admiré
et admire encore Athalie, Mérope, la mort de Césa
pièces tragiques, puisque cette même nation, ce même sexe a admiré et
admire
encore Athalie, Mérope, la mort de César, et d’au
, les passions, la situation des personnages. Il n’est personne qui n’
admire
dans Phèdre le beau récit de la mort d’Hippolite
toute la force et toute la véhémence de son prédécesseur : mais on y
admire
une vigueur qui n’a rien de dur, une élévation qu
es, tout le feu d’une imagination riche et lumineuse : c’est là qu’on
admire
des plans hardis, des intrigues fortement nouées
es peint tels qu’ils sont. Il y a plus dans le premier de ce que l’on
admire
, et de ce que l’on doit même imiter : Il y a plus
Si le génie de Shakespeare eût été bien cultivé, ces beautés que nous
admirons
si justement en lui, n’auroient pas été défigurée
moderne. Elle est remarquable par cette majestueuse simplicité qu’on
admire
dans les anciens. Nous en avons une bonne traduct
és, Ne soyons pas seuls misérables. Voici encore un morceau, où l’on
admirera
tout à-la-fois l’aisance, l’harmonie, la force, e
llux de Bd. Les opéras d’Italie, qui sont les plus connus et les plus
admirés
en France, sont ceux de Me. Ils ont été traduits,
t contre l’ordre des choses que le souverain Créateur a établi. Qui n’
admirera
point un pareil trait de cette espèce de merveill
pal objet, son objet essentiel, est de nous donner une grande vertu à
admirer
. Or, si cette grande vertu échouoit, elle ne sero
r homme. C’est donc le Diable, dit l’abbé Batteux, qu’on nous donne à
admirer
. L’objet est singulier ; mais il en faut juger co
e Se. Il se borne au récit d’une seule action héroïque, pour la faire
admirer
et la proposer pour exemple. Quant à l’unité de t
ue l’action qu’il entreprend doit être bonne, louable et digne d’être
admirée
. Ainsi il est inutile de dire qu’un homme souillé
st cette grande vertu dont il est constamment animé, qui nous le fait
admirer
dans les obstacles qu’il rencontre, dans les reve
onte, avec autant de chaleur que de dignité, l’action mémorable qu’il
admire
, pour nous porter à l’admirer de même. Si donc vo
que de dignité, l’action mémorable qu’il admire, pour nous porter à l’
admirer
de même. Si donc vous faites abstraction de ces é
is mes vers d’autres charmes que les tiens. Tu sais que l’homme court
admirer
ce que le riant Parnasse(b) offre de plus enchant
s de mon sang ennemis déclarés, Tous deux haïs du peuple et tous deux
admirés
; Enfin par leurs efforts ou par leur industrie,
auts, il y a près de trois mille ans que toutes les nations éclairées
admirent
ces deux poëmes, dont le premier offre plus d’élé
rité décidée sur les autres. Virgile n’est pas moins universellement
admiré
qu’Homère. Il l’a imité en beaucoup d’endroits ;
t pathétiques. Le second a été traduit par le baron de Nauzell : on y
admire
de grandes beautés, mais qui sont accompagnées qu
r les descriptions ; enfin que le plan est défectueux. Mais ils y ont
admiré
de très-beaux morceaux, dignes du pinceau d’un gr
moins rare. Un sot, dit la satire. Trouve toujours un plus sot qui l’
admire
. épigramme 1653Ce monde-ci n’est qu’un
thologie perpétuelle est aujourd’hui glaciale. 5. Cette poésie qu’on
admirait
jadis est vague et convenue. 6. « L’amante de Cé
reux. Quoi ! Rome et l’Italie en cendre Me feront honorer Sylla ! J’
admirerai
dans Alexandre1 Ce que j’abhorre en Attila ? J’a
Des bras d’un soldat effréné1. Juges insensés que nous sommes, Nous
admirons
de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hom
la crédulité des anciens, on peut voir l’idylle II de Théocrite, fort
admirée
par Racine et Voltaire, la VIIIe églogue de Virgi
llit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’
admire
. Nulle espèce ne le mérite mieux ; la nature en e
’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire
admirer
de plus près en étalant ses beautés, et développa
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’
admirer
, on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes,
admire
le passé, regrette le présent et tremble pour l’a
à charmer l’esprit par un choix de mots harmonieux. En voulant faire
admirer
Turenne, Fléchier veut être applaudi lui-même. Co
é de tout le monde sans intérêt ; l’autre, qu’il était parvenu à être
admiré
sans envie ; un troisième, qu’il était redouté de
strats sont si indignés de sa témérité, qu’il faudrait se garder de l’
admirer
. Sedaine1 par pitié vient d’être nommé de l’Acadé
l’admiration qu’elle inspire est noble et pure. Ne faut-il pas, pour
admirer
l’Apollon, sentir en soi-même un genre de fierté
ui nous délivrent d’une souffrance inquiète ; excitée par le besoin d’
admirer
et d’aimer ? Le goût des spectacles est universel
ous devons aussi à la société des Jésuites, les prédicateurs les plus
admirés
sous le règne de Louis XV. Voici à peu près ceux
portraits finis de nos mœurs, abondent en images et en sentiments. On
admire
dans ceux du P. Chapelain, des plans heureux, et
en que son éloquence soit aussi mâle et aussi nerveuse. Ce qu’on doit
admirer
en lui, c’est que laissant à part le dogme et la
e. Pline se laissa entraîner par le mauvais goût de son siècle, qui n’
admirait
dans les productions de l’esprit, que ce qui étai
pas, et j’aurai même besoin pour cela de vous dire ce que le monde a
admiré
dans ce Prince ; mais je le dirai en Orateur chré
ais je le dirai en Orateur chrétien, pour vous faire encore davantage
admirer
en lui les conseils de Dieu. Animé de cet esprit,
inspire l’amour des vertus qu’il a si bien louées dans ses Héros. On
admire
son Oraison funèbre du Duc et de la Duchesse de B
.-C. Il nous reste de lui trente-quatre harangues, dans lesquelles on
admire
une simplicité noble, un beau naturel, un style n
s écarts qui pourraient égarer l’inexpérience des jeunes orateurs. On
admire
souvent, dans ses écrits, la grandeur et la force
uence tournèrent sûr lui tous les regards de l’occident, et le firent
admirer
comme un prodige. On lui reproche cependant d’avo
ler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous
admirons
dans les orateurs, paraît inégal et sans suite à
mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous
admirons
dans ses admirables Epîtres une certaine vertu3 p
anique si admirable, qu’on ne la peut voir sans ravissement, ni assez
admirer
la sagesse qui en a établi les règles. Il n’y a g
à la personne de Louis XIV), dont l’éloge a été fait par Fontenelle,
admirait
beaucoup l’exactitude physiologique de la descrip
le courroux, S’il eût été moins grand, allait être jaloux. Combien il
admira
ces traits, ces caractères, Ces âmes de héros si
effort une prodigieuse variété de connaissances en tout genre : on y
admira
surtout le parti que l’imagination et la sensibil
e exprima avec succès des choses rebelles jusqu’alors à la poésie. On
admira
, dans la Henriade, des descriptions qui eussent é
tyle, et que Pitt force quelquefois ce même lecteur de s’arrêter pour
admirer
tel ou tel vers en particulier ; que les fautes d
ieux le danger. Ce poème est apprécié et jugé depuis longtemps ; on y
admira
, surtout, ce que n’avaient point encore offert le
sion, à l’harmonie des vers, à l’heureuse symétrie des rimes, etc. On
admire
Rousseau, mais on pleure avec Isaïe : on admire l
ie des rimes, etc. On admire Rousseau, mais on pleure avec Isaïe : on
admire
l’imitateur, mais on cherche en vain chez lui ce
que M. Treneuil fit paraître les Tombeaux de Saint-Denis. Ce que l’on
admire
principalement dans cette belle production, c’est
à la beauté de l’original, et que ces traits n’ont besoin, pour être
admirés
et sentis, que de passer sans altération d’une la
lante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence. Nous
admirons
en lui un accent convaincu, la beauté des plans,
deste ne fut pas accompli. Il mourut sur la brèche, sans se plaindre.
Admirons
l’homme autant que l’orateur, le caractère comme
font miracle par un don de nature. Applaudi à l’hôtel de Rambouillet,
admiré
en Sorbonne par le grand Condé, il n’eut aucune i
i la foule des courtisans, non1, non, ce ne sont pas ces choses que j’
admire
le plus dans les rois. Mais quand je considère ce
ler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous
admirons
dans les orateurs, paraît inégal ou sans suite à
qui amène la mort. 2. A quoi vous serviront vos amis, sinon à… ? 3.
Admirez
l’énergie de ce simple et beau langage. 4. Faibl
re jeunes, Thucydide et Périclès déjà vieux, venaient l’entendre et l’
admirer
. Eschine, que nous verrons bientôt le rival et l’
crate parle, etc. Mais, comme citoyen, sa conduite a été généralement
admirée
: après la mort de Socrate, dont il avait été le
cond ordre en littérature, qu’on n’étudie pas sans fruit, après avoir
admiré
le premier. 90. « Plût aux Dieux que Rome eût
’un général, vous les connaissez, Romains, vous qui l’avez si souvent
admiré
à cette tribune, etc. » 94. « Puis donc que la
i appartiendra à la postérité. Elle a déjà dans vous ce qui peut être
admiré
; mais elle attend ce qui peut être approuvé et e
jusques à l’ostentation. Souvent il se montre plus jaloux de se faire
admirer
, que de se faire croire de ses auditeurs : aussi,
der en faveur de Démosthène. Je proteste, dit Fénelon, que personne n’
admire
plus que moi Cicéron : il embellit tout ce qu’il
et chacun, s’interrompant lui même par ses soupirs et par ses larmes,
admire
le passé, regrette le présent, et tremble pour l’
é de tout le monde sans intérêt ; l’autre, qu’il était parvenu à être
admiré
sans envie ; un troisième, qu’il était redouté de
s à vous-même un sévère critique : L’ignorance toujours est prête à s’
admirer
. Faites-vous des amis prompts à vous censurer2; Q
se heurte à ce qu’il aime. Rappelons aussi ces vers de Dufresny : J’
admire
la jeunesse et sa vivacité ! Passant toujours de
qu’après la mort de Boileau, et ils ne sont ni assez connus, ni assez
admirés
. J.-B. Rousseau, dans une lettre à Brossette, dit
ésormais son historien. Nous avons, vers le milieu de ce demi-siècle,
admiré
comme auditeurs, et nous admirons aujourd’hui com
ns, vers le milieu de ce demi-siècle, admiré comme auditeurs, et nous
admirons
aujourd’hui comme lecteurs, une brillante applica
a liaison, à cette suite et à cette jointure des idées, dont Horace a
admiré
la puissance en homme qui en avait senti la diffi
de la paix. C’est dans ces divers états de la vie champêtre, dont on
admire
la douceur et la tranquillité, malgré les revers
ce de style elles sont rendues. Juges insensés que nous sommes, Nous
admirons
de tels exploits. Est-ce donc le malheur des homm
s l’ode sacrée, le poète chante les perfections de l’Être suprême. Il
admire
avec transport les chefs-d’œuvre de sa toute-puis
fêtes publiques ; Chantez ; et que vos conquérants
Admirent
de Sion311 les sublimes cantiques
ront mis au même degré ; Et tout ce qu’on dit à leur gloire, Et qu’on
admire
sans le croire, Sera cru sans être admiré. Voyez
dit à leur gloire, Et qu’on admire sans le croire, Sera cru sans être
admiré
. Voyez aussi comme le même poète loue Homère dan
même Rousseau, par le marquis de Pompignan, strophe dans laquelle on
admire
l’harmonie la plus majestueuse, et tous les genre
ans le sein du sommeil. Elle approche, elle hésite, elle craint, elle
admire
: La surprise enchaîne ses sens ;
es et contre le torrent des hommes corrompus, pour devenir bons : ils
admirent
le secours des Dieux qui les ont conduits, comme
elque lieu qu’on se trouve, le plus beau spectacle que l’homme puisse
admirer
. Mais ce spectacle est pour nous plus ou moins ra
elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plus on l’
admire
. Elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et
que des Auteurs contemporains ont faits du cardinal de Richelieu, on
admire
aujourd’hui en lui toutes les qualités qui concou
de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort
admirer
le siècle qu’elle a honoré par ses talents. Elles
s quelles pensées tristes, de ne point voir de fin à votre séjour ! J’
admire
et je loue de plus en plus votre sagesse ; quoiqu
et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes,
admire
le passé, regrette le présent et tremble pour l’a
ntausier : franchise qui convient à son éloge. Je viens vous faire
admirer
un homme qui ne se détourna jamais de ses devoirs
bien de l’épisode d’Amboise. Son Histoire universelle nous fait aussi
admirer
le talent du peintre et du narrateur. Sa prose vé
à son prisonnier, ce que n’ayant point refusé il se faisoit aimer et
admirer
à la compagnie, quand l’inquisiteur avec injures
es pas immortelles. Mais s’il convient de le lire avec choix, il faut
admirer
son talent savant, plein de ruses, de calcul et d
Il se rendait à Notre-Dame2 Tous les cœurs étaient contents ; On
admirait
son cortége. Chacun disait : Quel beau temps !
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’
admirer
, on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
Énéide, dans laquelle il y a beaucoup à reprendre, mais plus encore à
admirer
; son Paradis Perdu, l’une des plus belles créati
ent quelquefois une beauté si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y
admirer
davantage, ou la grandeur et la vigueur des senti
i d’une conscience qui s’interroge. 3. Sur cela, cela étant. 4. J’
admire
, sens latin ; je m’étonne que… 5. Il y a de la
nt était capable de briser tout cet ouvrage, et l’on ne pouvait assez
admirer
l’adresse avec laquelle l’ouvrier avait su le tai
le ne pouvait appliquer son esprit à cette industrie que les autres y
admiraient
. Je trouvai ce sentiment fort juste ; mais je pen
, la plus jolie conquête qu’on puisse jamais faire en se promenant. J’
admire
surtout la complaisance de ceux qui nous le cèden
s Homère est grand poëte ; je le vois, j’en juge moi-même, et si je l’
admire
, c’est avec pleine connaissance, non sur la foi d
nantes par leur petitesse que les autres par leur étendue : car qui n’
admirera
que notre corps, qui tantôt n’était pas perceptib
les hommes, et qui les égalent aux bêtes, encore veulent-ils en être
admirés
et crus, et se contredisent à eux-mêmes par leur
ignés. P. F. 1. Dans cette phrase, tant signifie autant. 2. Il faut
admirer
avec quel esprit de sage indépendance Pascal s’él
font miracle par un don de nature. Applaudi à l’hôtel de Rambouillet,
admiré
en Sorbonne par le grand Condé, il n’eut aucune i
ler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous
admirons
dans les orateurs, paraît inégal ou sans suite à
mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous
admirons
dans ses admirables Épîtres une certaine vertu pl
t au vice. Après avoir trompé tout le monde, il faut que le pécheur s’
admire
lui-même ; car ces flatteurs industrieux, âmes vé
: « C’est dans le Discours sur l’Histoire universelle que l’on peut
admirer
l’influence du génie du christianisme sur le géni
blâmer les vers des autres ; alors surtout, vous serez plus heureux d’
admirer
les grands poètes dont la France s’enorgueillit,
emple on rétablit l’emblème. *** Pendant que l’univers avec horreur
admire
. La bataille de sang du juge et du martyre. **
es esprits abattus ; Mais lorsque, revenant de mon trouble funeste, J’
admirais
sa douceur, son air noble et modeste, J’ai senti
euse Qui... (Sat. X.) Mais l’honneur, en effet, qu’il faut que l’on
admire
,... (Sat. XI.) C’est quelque air d’équité qui sé
plus je me révolterais contre sa vanité. Son empressement pour faire
admirer
son esprit me paraîtrait le rendre indigne de tou
Démosthène me paraît supérieur à Cicéron3. Je proteste que personne n’
admire
Cicéron plus que je fais. Il embellit tout ce qu’
eu qui est tout, et le néant de tout le reste, est un de ces sots qui
admirent
et qui envient un état très-misérable. Aussi le S
une manière qui vous montrera, si je ne me trompe, ma sincérité. Je n’
admire
point aveuglément tout ce qui vient des anciens.
nir de tous les grands hommes qui y jouèrent un rôle ; et après avoir
admiré
leurs exploits ou leurs talents politiques, peut-
sions, peut exciter la jalousie de quelques citoyens ; mais elle fait
admirer
aux étrangers la grandeur imposante d’Athènes ; e
cydide, Liv. vi). Il y aurait bien des choses à dire là-dessus ; mais
admirons
cette impétuosité du génie, qui franchit les obst
vons autant de vraie philosophie et de bonne morale, que nous y avons
admiré
jusqu’ici de poésie et de sentiment, il faudra bi
resque : Justitia et judicium correctio sedis ejus (Ps.) Personne n’
admire
plus que nous la riche profusion des allégories m
de moral de l’antiquité. « Le monde à mes regards n’offre rien que j’
admire
. » Libre d’ambition, de soins debarrassé, » Je me
elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l’
admire
; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, e
me à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter ; j’
admire
Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la con
nière si offensante pour des hommes, que je ne pouvais me lasser de l’
admirer
. » 1. Libertin, c’est-à-dire esprit fort. 2.
oint où une nuance finit et où l’autre commence. Vous avez sans doute
admiré
dans les paysages de Claude Lorrain cette lumière
sse de ce lieu ; j’ai cru voir les décombres d’un édifice que j’avais
admiré
quelques jours auparavant dans toute son intégrit
ableau, mille idées confuses se pressaient dans mon esprit : tantôt j’
admirais
, tantôt je détestais la grandeur romaine ; je pen
re aux jeunes gens dans quel esprit ils doivent lire, comment il faut
admirer
les grands écrivains, et pour les ramener, s’il e
a langue italienne ce degré de force et d’harmonie imitative que nous
admirons
dans les langues grecque et latine. Tous les amat
jugements sous lesquels se révèlent des tendances fatalistes, il faut
admirer
dans les récits consacrés au Consulat et à l’Empi
raînement du naturel ; reproduire enfin cette grandeur négligée qu’on
admirait
dans M. Fox. » (M. de Rémusat. — Discours à l’Aca
ne sur les préceptes du Cuisinier français. URANIE. Il est vrai, et j’
admire
les raffinements de certaines gens sur des choses
de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort
admirer
le siècle qu’elle a honoré par ses talents. Elles
matin, mais si admirablement, que plusieurs n’ont pu s’empêcher de l’
admirer
. M. Renard74 a dit entre autres : « Il faut avoue
e sur ses doigts, on s’attendrit, on craint, on souhaite, on hait, on
admire
, on est triste, on est accablé ; enfin, mon pauvr
te toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent point d’
admirer
, qu’arrive le dernier jour de sa gloire et de sa
t porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’
admirer
réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’
peint tels qu’ils sont208. Il y a plus dans le premier de ce que l’on
admire
et de ce que l’on doit même imiter ; il y a plus
elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plus on l’
admire
: elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, e
qu’il est mauvais. Cet autre245 vient après un homme loué, applaudi,
admiré
, dont les vers volent en tous lieux et passent en
rler si longtemps une envieuse critique et qui l’a fait taire ; qu’on
admire
malgré soi, qui accable par le grand nombre et pa
ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par là, cet orateur mérita d’être
admiré
de Louis XIV, vieillissant, et qui avait entendu
erains aimables ; ce n’est pas même les talents glorieux que le monde
admire
, la valeur, la supériorité du génie, l’art de man
es pieds. Alexandre aimait naturellement les actions courageuses : il
admira
ma résolution, et ce moment fut celui du retour d
ous a fait sentir si bien la supériorité de l’art de Racine vous fait
admirer
le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dan
es dont l’influence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi
admiré
que Voltaire, que Rousseau, que Montesquieu, moin
llit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’
admire
. Nulle espèce ne le mérite mieux : la nature en e
’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire
admirer
de plus près, en étalant ses beautés et développa
ses et les répliques. Les beautés que les philosophes et les orateurs
admirent
dans ses écrits sont des défauts réels aux yeux d
. JULIE. Mille de nos remparts comme moi l’ont pu voir. Il s’est fait
admirer
tant qu’ont duré ses frères ; Mais quand il s’est
e grâce, respirer. ARMANDE. Donnez-nous, s’il vous plaît, le loisir d’
admirer
. PHILAMINTE. On se sent, à ces vers, jusques au f
je vous ai connu, Si sur votre sujet j’eus l’esprit prévenu ; Mais j’
admire
partout vos vers et votre prose. TRISSOTIN, à Phi
de vous nous montrer quelque chose, À notre tour aussi nous pourrions
admirer
. PHILAMINTE. Je n’ai rien fait en vers ; mais j’a
préside, Sans chercher dans les vers ni cadence ni son, Il s’en aille
admirer
le savoir de Pradon680 ! L’Art poétique681. C
aisée, Distingua le naïf du plat et du bouffon Et laissa la province
admirer
le Typhon685. Que ce style jamais ne souille votr
enteur, Écarte d’un regard le perfide imposteur. UNE AUTRE. J’
admire
un roi victorieux, Que sa valeur conduit triompha
n savant nourri dans les collèges, et rempli de grec et de latin, qui
admire
aveuglément tous les auteurs anciens ; qui ne cro
ati. Et Boileau (Art poét., I) : L’ignorance toujours est prête à s’
admirer
. 190. Pour animer ses récits ou ses tableaux,
es sur la sublimité de l’Évangile le passage où Fénelon, que Rousseau
admirait
à tel point qu’il eût voulu, disait-il, être son
udace des méchants. 542. Les contemporains de Rotrou et de Corneille
admiraient
beaucoup, on le sait, de tels jeux de mots, dont
on avait la confiance de juger ou le courage de choisir. » Chamfort n’
admire
pas moins que La Harpe les traits heureux répandu
exécution qu’aucun autre ouvrage sorti des mains de La Fontaine ». On
admirera
surtout la haute sagesse et la philosophie aimabl
e assez froidement ; mais, remarque Voltaire, plus on la vit, plus on
admira
comment Molière avait pu jeter tant de comique su
été souvent sévère pour Destouches, remarque M. Saint-Marc Girardin,
admire
comme sublimes ces deux vers. Il a raison : cette
ant, mais au Gustave Wasa de Piron (1733). Quoi qu’il en soit, Maffei
admirait
lui-même l’habile exécution et l’intérêt pathétiq
ssions. 830. « On n’a pas besoin, remarque ici M. Geruzez, de faire
admirer
la beauté de ce dialogue, où il n’y a pas un mouv
a jugé Mérope dans ses Réflexions critiques sur quelques poètes : « J’
admire
, dit-il, les grands caractères qui y sont décrits
té, tandis qu’au-dessous coule la rivière de Ce. Les maîtres de l’art
admirent
la hardiesse et l’entente de cet ouvrage. A quelq
érir, leur donne la sobriété, la patience et la vitesse. J’ai souvent
admiré
un cheval arabe ainsi enchaîné dans le sable brûl
et chacun s’interrompant soi-même par ses soupirs et par ses larmes,
admire
le passé, regrette le présent et tremble pour l’a
flétrir tant de lauriers ? Mon bras, qu’avec respect toute l’Espagne
admire
, Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire. T
de, Et n’impute qu’à toi ton lâche parricide. Va faire chez tes Grecs
admirer
ta fureur, Va, je la désavoue, et tu me fais horr
ue l’action qu’il entreprend doit être bonne, louable et digne d’être
admirée
. Ainsi, il est inutile de dire qu’un homme souill
st cette grande vertu dont il est constamment animé, qui nous le fait
admirer
dans les obstacles qu’il rencontre, dans les reve
raconte avec autant de chaleur que de dignité, la grande action qu’il
admire
pour nous porter à l’admirer à notre tour. Si don
ur que de dignité, la grande action qu’il admire pour nous porter à l’
admirer
à notre tour. Si donc l’on fait abstraction des é
-même n’est à ses yeux qu’un point dans la masse de l’univers : et il
admire
de s’y voir placé, sans savoir comment il y a été
cieux et utiles, tant de minéraux destinés à la commodité de l’homme.
Admirez
les plantes qui naissent de la terre : elles four
connais partout la main qui les rassemble, Et d’un dessein si grand j’
admire
l’unité Non moins que la sagesse et la simplicité
ce1 ? Est-ce un coteau riant ? est-ce un riche vallon ? Hâtons-nous d’
admirer
: le cruel aquilon Va rassembler sur nous son ter
ne moyen de parler vraisemblablement1 de toutes choses et de se faire
admirer
des moins savants ; que la jurisprudence, la méde
qui le voyaient avant ce temps-là le condamnaient à mourir jeune. 1.
Admirez
la hardiesse et la prudence de ce libre esprit.
ors peu réglées. Mais à peine fut-il sur le trône impérial, qu’il fit
admirer
en lui les plus grandes vertus sans aucun mélange
la vue. Autrement, ce n’est plus qu’un effet ambitieux, qui fait plus
admirer
le poëte qu’il ne touche le lecteur. Ici, je l’es
me, qu’il fallait donner la comédie à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui
admirait
les pièces de Corneille, répondit qu’il ne faisai
font miracle par un don de nature. Applaudi à l’hôtel de Rambouillet,
admiré
en Sorbonne par le grand Condé, il n’eut aucune i
a foule des courtisans, non495, non, ce ne sont pas. ces choses que j’
admire
le plus dans les rois. Mais quand je considère ce
lante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence. Nous
admirons
en lui un accent convaincu, la beauté des plans,
O l’homme divin en effet ! homme qu’on ne peut jamais assez louer et
admirer
! homme dont il sera parlé772 dans plusieurs sièc
our, et toutes les dryades853 sortirent du sein des arbres verts pour
admirer
celui que Philomèle et sa compagne venaient de ch
traduites dans toutes les langues s’épuisèrent en dix-huit mois. On y
admire
une intelligence perçante, qui convertit les fait
nt les pages où il fit de son génie un emploi pernicieux, nous devons
admirer
cette langue si pure, si élégante, si naturelle e
était accompagné d’une lettre à monsieur de la Jeannotière1084. Colin
admira
l’habit, et ne fut point jaloux ; mais Jeannot pr
onne sans lui1421. Jugements sur Bossuet, Pascal, Fénelon Qui n’
admire
la majesté, la pompe, la magnificence, l’enthousi
étaient absents depuis plusieurs années, ils ne pouvaient se lasser d’
admirer
la verdure des collines, le feuillage des arbres,
absurde, si le raisonnement n’est pas toujours chez lui la raison, on
admire
l’écrivain, même quand on résiste au penseur. Sou
d’abord voir une ville submergée, et la réflexion est nécessaire pour
admirer
3e génie des mortels qui ont conquis cette demeur
ueille la fleur. Il excelle à tracer des tableaux littéraires où l’on
admire
un savoir attrayant, des vues élevées, des idées
. Si M. Cousin juge ses modèles avec trop d’indulgence, on ne peut qu’
admirer
en lui le don d’animer tous les sujets qu’il trai
le génie, mais qui n’est pas lui. Le goût se contente d’observer et d’
admirer
. Le faux génie, l’imagination ardente et impuissa
me dans celle de Marie-Stuart (1851) et de Charles Quint (1854), nous
admirons
l’austérité d’un récit simple et pourtant dramati
(1823-1827) trop d’indulgence pour les partis qui triomphent, il faut
admirer
dans les récits consacrés au Consulat et à l’Empi
écrivains de cette époque ont l’air d’être ses contemporains. Il les
admire
avec l’accent d’une amitié respectueuse qui trahi
vez menti ! Adieu, mon très cher, soignez-vous, aimez-moi, et surtout
admirez
mes vers. Je vous embrasse1766. Les traditions
amenée naturellement, et semble indispensable. Ces mérites, vous les
admirerez
dans Colomba, un chef-d’œuvre, où nous voyons rég
mais non, on n’aime pas Boileau1793; on l’estime, on le respecte ; on
admire
sa probité, sa raison, par instants sa verve : et
dégager dans chacun ce je ne sais quoi qui ne demande pas mieux que d’
admirer
, mais qui n’a pas encore trouvé son objet1800. C
le bénit dans la rosée du matin et dans la pluie du printemps ; qui l’
admire
et l’adore dans la splendeur du soleil, ou dans l
nsulte l’ordre des temps, est utile à lire, à méditer, et excellent à
admirer
; il est également propre à instruire et à former
le de réforme chimérique. 51. Marri veut dire fâché. 52. Il faut
admirer
dans Descartes la prudence d’un esprit supérieur
t être savant que trouver à redire ; Qui ! n’appartient qu’aux sots d’
admirer
et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvra
t porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’
admirer
réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’
ent quelquefois une beauté si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y
admirer
davantage, ou la grandeur et la vigueur des senti
e conscience qui s’interroge. 330. Sur cela, cela étant... 331. J’
admire
, sens latin ; je m’étonne que. 332. Il y a de l
. 344. Il s’adresse au passant, à celui qui voit cette tombe. 345.
Admire
, vois avec étonnement. 346. Un tel père méritait
0. Obligé. Que de fierté, que de poésie dans ces expressions ! 501.
Admirez
cette hardiesse, et cette simplicité familière.
amène la mort. 556. A quoi vous serviront vos amis, sinon à… ? 557.
Admirez
l’énergie de ce beau et simple langage. 558. Fai
sie, est ici véritable. 572. Sa chaise à porteurs. 573. On aime, on
admire
la générosité de cet hommage rendu au courage mal
deste ne fut pas accompli. Il mourut sur la brèche, sans se plaindre.
Admirons
l’homme autant que l’orateur, le caractère comme
ame de Maintenon écrivait en 1706, sur la duchesse de Bourgogne : « J’
admire
souvent madame la duchesse de Bourgogne, qui est
nière si offensante pour des hommes, qui je ne pouvais me lasser de l’
admirer
. » 742. Libertin, c’est-à-dire esprit fort.
c’est comme si vous ne parliez pas. 769. Gradation expressive. 770.
Admirez
l’art avec lequel La Bruyère anime ses portraits,
t à la raison ! 837. Dans ces fictions de morale ingénieuse, il faut
admirer
la franchise et l’esprit d’un maître, qui cache l
i eu toute ma vie un goût décidé pour les ouvrages des anciens ; j’ai
admiré
plusieurs critiques faites contre eux, mais j’ai
j’ai admiré plusieurs critiques faites contre eux, mais j’ai toujours
admiré
les anciens. J’ai étudié mon goût, et j’ai examin
de Montausier, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous
admirons
ce portrait de Cromwell : ce sont des chefs-d’œuv
a devant les flèches de la cathédrale, dont il ne pouvait se lasser d’
admirer
la hauteur et la légèreté ; le jeune Henri levait
enri levait aussi les yeux vers la cime des tours ; mais c’était pour
admirer
le voi des hirondelles qui y faisaient leurs nids
le traita d’imbécile ; mais toute sa vie il fut cet imbécile, car il
admirait
plus le vol d’un moucheron que la colonnade de Lo
raînement du naturel, reproduire enfin cette grandeur négligée qu’on
admirait
dans M. Fox. » (M. de Rémusat. — Discours à l’Aca
la reconnaissance britannique, il y eut l’égoïsme d’une nation qui s’
admirait
-en lui comme en son image. Laborieux, patient, ar
poma. (Virgile). Et, se couvrant des fruits d’une race étrangère,
Admire
ces enfants dont il n’est pas le père. (Delille)
it dans le mouvement de ses ouvrages, elle laisse aux yeux le temps d’
admirer
, à l’âme celui de sentir, avant de les ébranler p
x qui vivent ; quand il nous dira d’une grande princesse, qu’elle fut
admirée
dans un âge où les autres ne sont pas encore conn
u’a fait Voltaire à l’égard de Shakespeare, lorsque, lassé de l’avoir
admiré
pendant soixante ans comme un génie, il jugea à p
es qui en furent un emploi pernicieux. En les condamnant, nous devons
admirer
cette langue si pure, si élégante, si naturelle e
e, la vie et la mort ; faire des choses admirables et craindre d’être
admiré
; n’avoir dans le cœur que Dieu et son devoir ; n
s de son caractère percent parfois dans ce qu’il prise, dans ce qu’il
admire
et rejette. Il a aimé la gloire, mais n’a point d
rpétuellement le goût et l’agrément : on ne le goûte point, mais on l’
admire
. Il égaye, il éblouit ; c’est la mobilité de l’es
preuve d’une sagesse au-dessus de son âge. « Qui ne sait qu’elle fut
admirée
dans un âge où les autres ne sont pas encore conn
de l’Italie me font mépriser Sylla, et puisque j’abhorre Attila, je n’
admirerai
pas Alexandre. Quoi ! Rome et l’Italie en cendre
r flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne
admire
, Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire, Ta
que j’avais fait. Mais je sens que pour toi ma pitié s’intéresse : J’
admire
ton courage et je plains ta jeunesse. Ne cherche
: Sans ordre et sans raison, n’importe, on les étonne ; On leur fait
admirer
les baies4 qu’on leur donne ; Et tel, à la faveur
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’
admirer
, on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
llit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’
admire
. Nulle espèce ne le mérite mieux : la nature en e
’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire
admirer
de plus près en étalant ses beautés, et développa
atue, à se laisser émouvoir par les accords de l’harmonie musicale, à
admirer
les monuments de l’architecture chez les différen
e, en France, n’était pas le même que celui de nos jours. La France n’
admire
pas tout ce qui est applaudi en Angleterre. Que c
absurde, si le raisonnement n’est pas toujours chez lui la raison, on
admire
l’écrivain, même quand on résiste au penseur. Sou
uis pas de ceux qui désespèrent. Qu’on me pardonne cette faiblesse, j’
admire
mon pays et j’aime mon temps. Quoiqu’on en puisse
écrivains de cette époque ont l’air d’être ses contemporains. Il les
admire
avec l’accent d’une amitié respectueuse qui trahi
ur nos courtes et terrestres immortalités. Nous aurons beau essayer d’
admirer
notre propre sagesse et de nous contenter de nos
sujet, le dispose avec méthode, l’approfondit avec vigueur. Ce qu’on
admire
principalement dans Bourdaloue, dit M. Maury, c’e
uple l’excellence de l’art des poëtes et pour lui donner sujet de les
admirer
, en lui montrant combien il faut d’adresse, de su
urent raconter à la Grèce la merveille d’un trépas que Socrate aurait
admiré
. Du lit de cendres où saint Louis rendit le derni
e, la vie et la mort ; faire des choses admirables et craindre d’être
admiré
, n’avoir dans le cœur que Dieu et son devoir ; n’
rs chagrins ; Vivants la haine les déchire, Et ces dieux que la terre
admire
Ont peu compté de jours sereins. « Longtemps la
Désormais je n’y vois que la toge avilie Sous la main du guerrier qu’
admira
l’Italie. Des champêtres plaisirs tu n’es plus le
rêt, il replie tous ses trésors, et les cache à qui ne sait point les
admirer
. Buffon. Le Héron Le bonheur n’est pas é
anique si admirable, qu’on ne la peut voir sans ravissement, ni assez
admirer
la sagesse qui en a établi les règles. Il n’y a g
d’abord voir une ville submergée, et la réflexion est nécessaire pour
admirer
le génie des mortels qui ont conquis cette demeur
toutes les fables que vous venez de me réciter ne peuvent être assez
admirées
. Il faut que vous ayez beaucoup d’art pour déguis
aux prétendants joyeux ; Mais leurs fêtes n’ont rien que j’envie et j’
admire
, Car elles offensent les Dieux. J’aim
Julie. Mille, de nos remparts, comme moi l’ont pu voir. Il s’est fait
admirer
tant qu’ont duré ses frères ; Mais, comme il s’es
é des vertus domestiques, Être même adoré des rois qu’il a vaincus, J’
admire
, ah ! disons mieux, j’aime en Germanicus, Jeune e
que j’avais fait ; Mais je sens que pour toi ma pitié s’intéresse ; J’
admire
ton courage, et je plains ta jeunesse. Ne cherche
ives. Je suis peintre, disais-je en mes fiertés naïves ! Or, ce qu’on
admirait
d’un air si convaincu, Je n’en puis pas trouver s
nt effectivement plus voir que lui seul à poursuivre et à punir. On l’
admira
, on le plaignit. Mais la rigueur des formes et la
esoin qu’on lui dise : « Je vous entends ; » et le talent : « Je vous
admire
. » Il est donc vrai que c’est l’esprit qui éclair
ns, l’arbre docile encore ; Que ce tronc, enrichi de rameaux adoptés,
Admire
son ombrage et ses fruits empruntés ; Et, si le j
u les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits ; On me laisse tout seul
admirer
leurs attraits. Térence est dans mes mains ; je m
te toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent point d’
admirer
, qu’arrivé le dernier jour de sa gloire et de sa
ous a fait sentir si bien la supériorité de l’art de Racine vous fait
admirer
le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dan
chagrins : Vivants, la haine les déchire ; Et ces dieux que la terre
admire
Ont peu compté de jours sereins. « Longtemps la
ortai les brillants. Mais est-il femme ou fille Qui se puisse tenir d’
admirer
ce qui brille ? Non : les vouloir, les prendre, e
e de faire, d’inventer, de créer. Le goût se contente d’observer et d’
admirer
. Le faux génie, l’imagination ardente et impuissa
n’être jamais qu’un écolier impuissant. Le véritable artiste sent et
admire
profondément la nature mais tout dans la nature n
bienfaits. Cette restriction morale une fois faite, on peut à loisir
admirer
l’habileté de l’avocat et la fécondité du poète.
Académie en corps a beau le censurer, Le public révolté s’obstine à l’
admirer
. (Boileau. Sat. I, 9.) 64. Atque alia parte in
et l’espoir de sa vieillesse. Je ne puis point, à la vérité, ne point
admirer
leur cornage et leur bonheur d’avoir sacrifié au
e singulière ou pompeuse : rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’
admirer
, on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
ni s’altérer. S’il est élevé, noble, sublime, l’auteur sera également
admiré
dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité
riptifs, tels que la description des environs de Tyr par Fénelon : J’
admirais
l’heureuse situation de la ville de Tyr qui est a
petit-fils, qu’un gendre qui détrône son beau-père ; enfin, ceux qui
admirent
davantage le protecteur que le persécuteur du roi
Tel qu’il est cependant, c’est un chef-d’œuvre qu’on ne saurait assez
admirer
, et dont nous extrayons, comme un morceau achevé,
git d’une pièce de cet auteur comique qui n’avait eu aucun succès. On
admirera
le talent d’analyse déployé par le panégyriste su
r flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne
admire
, Mon bras, qui tant de fois a sauvé son empire, T
; Je sais ce que je vaux, et crois ce qu’on m’en dit ; Pour me faire
admirer
, je ne fais point de ligue, J’ai peu de voix pour
tre puni »Académie. Cette critique est absurde. Comment s’y tromper ?
Admirons
plutôt cette précision rapide et foudroyante comm
n de si poétique que ce mot pericla pour causas periculorum. Il faut
admirer
aussi la beauté naïve de cette seconde pensée, or
e la vie champêtre. En lisant ces beaux vers, on ne peut s’empêcher d’
admirer
avec lui la grandeur et la variété des jouissance
lement transporté au milieu de cette scène d’horreur. On doit surtout
admirer
la mort de Priam, qui est un véritable chef-d’œuv
s, tendre une oreille avide ; Et Nymphes et Sylvains sortaient pour l’
admirer
, Et l’écoutaient en foule, et n’osaient respirer
rête pour ainsi dire à ses fantaisies, que ses flatteurs et ses dupes
admirent
même, et vantent comme ses plus sublimes concepti
cette discipline des partis, ce respect pour la chose jugée que nous
admirons
aujourd’hui dans le parlement anglais, paraît avo
sa pensée, en acceptant la responsabilité de son action : « Ce que j’
admire
dans Christophe Colomb, dit Turgot, ce n’est pas
ramatique, d’émouvant dans ces convulsions nationales. Libre à vous d’
admirer
, et même d’imiter ces gens qui ont conjuré sur la
ureux. Quoi ! Rome et l’Italie en cendre Me feront honorer Sylla ! J’
admirerai
dans Alexandre Ce que j’abhorre en Attila ? J’app
s Des bras d’un soldat effréné. Juges insensés que nous sommes, Nous
admirons
de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hom
t quand l’esprit de Dieu était porté sur les flots. David avait aussi
admiré
ce spectacle, et peut-être du haut du Carmel son
me à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter : j’
admire
Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la con
, d’une course subite, Était venue aux Grecs annoncer votre fuite. On
admire
en secret sa naissance et son sort. Mais puisque
c l’Autriche, Et le sol labouré par moi retourne en friche. LE ROI. J’
admire
pour combien votre sagacité Compte dans ses calcu
limpide, Et mettre dans mon cœur, aux portes du tombeau, La douceur d’
admirer
quelque chose de beau. HIPPOLYTE. Ah ! seigneur,
st être savant que trouver à redire, Qu’il n’appartient qu’aux sots d’
admirer
et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvra
droit. CLORINDE. Ah ! celle-là déploie un courage sublime Sans doute.
Admirez
-la, mais plaignez la victime. CÉLIE. Oui, d’avoir
en sortir autrement ! MATHILDE. Et comment se fait-il, voilà ce que j’
admire
, Qu’aucun père à son fils ne s’avise de dire : «
, Et, riche le matin, le soir plus riche encor, À mon heureux foyer j’
admire
mon trésor... À l’enfer de Paris quelque jour cet
n esprit l’est de vous parfaitement. Les hommes n’aiment point à vous
admirer
, ils veulent plaire : ils cherchent moins à être
s Homère est grand poète ; je le vois, j’en juge moi-même, et si je l’
admire
, c’est avec pleine connaissance, non sur la foi d
ler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous
admirons
dans les orateurs, paraît inégal et sans suite à
mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous
admirons
dans ses admirables Épîtres une certaine vertu pl
Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’en dit : Pour me faire
admirer
, je ne fais point de ligue, J’ai peu de voix pour
comme nous ; car il est homme, en même temps qu’il est apôtre. Il les
admire
et les aime ; il leur donne sans scrupule ses lou
ans le passé. Contentons- nous de les sentir, de les pénétrer, de les
admirer
, et nous, venus si tard, tâchons du moins d’être
olonté chancelante. Ayez ce courage, cher ami, et cette foi, que vous
admirez
chez notre pauvre ami L…, qui le console dans un
vant la loi. Entretenez en vous le noble sentiment du respect. Sachez
admirer
: ayez le culte des grands hommes et des grandes
pluie Des milliers d’êtres t’ont béni. Tu n’as rien fait qu’on ne l’
admire
; Rien de toi n’est perdu pour nous ; Tout prie,
première impression, nous le suivons avec un plus vif intérêt, nous l’
admirons
davantage, lorsque, élevant le ton à mesure qu’il
tte aveugle brusquerie opposez l’insinuant artifice d’Ulysse, et vous
admirerez
, dans l’un et l’autre plaidoyer, le poëte attenti
t là que du lutrin gît la machine énorme4. La troupe quelque temps en
admire
la forme. Mais le barbier, qui tient les moments
épisode de la Mollesse soit d’une beauté suprême, pour se faire tant
admirer
dans ce grand nombre de morceaux achevés et de ve
antes dans leur petitesse que les autres par leur étendue : car qui n’
admirera
que notre corps, qui tantôt n’était pas perceptib
les hommes, et qui les égalent aux bêtes, encore veulent-ils en être
admirés
et crus109, et se contredisent à eux-mêmes110 par
de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort
admirer
le siècle qu’elle a honoré par ses talents. Elles
adresse, il a si bien mis dans tout son jour tout ce qui pouvait être
admiré
, il a fait des traits d’éloquence et des coups de
et si littérales… La voilà, malgré ce grand cœur, cette princesse si
admirée
et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l’
our pouvoir s’en passer, même à l’égard de ceux qui cherchent moins à
admirer
qu’à rire dans un auteur. Rabelais surtout est in
me à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter : j’
admire
Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la con
plus je me révolterais contre sa vanité : son empressement pour faire
admirer
son esprit me paraîtrait le tendre indigne de tou
ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par là, cet orateur mérita d’être
admiré
de Louis XIV vieillissant, et qui avait entendu d
le qui sera suivi, et non pas celui d’une modération qu’on ne fera qu’
admirer
. « Quand les dieux ont souffert que Sylla se soit
es dont l’influence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi
admiré
que Voltaire, que Rousseau, que Montesquieu, moin
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’
admirer
, on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
i s’altérer : s’il est élevé, noble, sublime, l’auteur sera également
admiré
dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité
te un peu trop sincère. » À ces mots, il se couche ; et chacun étonné
Admire
le grand cœur, le bon sens, l’éloquence473
l’avaient beaucoup meilleur ; Et je prise bien moins tout ce que l’on
admire
: Qu’une vieille chanson que je m’en vais vous di
ure est vraie, et d’abord on la sent ; C’est elle seule en tout qu’on
admire
et qu’on aime. Un esprit né chagrin plaît par son
es esprits abattus : Mais lorsque, revenant de mon trouble funeste, J’
admirais
sa douceur, son air noble et modeste, J’ai senti
tre gloire ; Ce peuple enfin si fier, et tant de fois vainqueur, N’en
admire
pas moins votre haute valeur : Mais vous savez au
able, et son charme m’attire. Honteux d’être vengé, je t’aime et je t’
admire
. (Il se jette à ses pieds.) ALZIRE. Seigneur, en
plus encore, de parler le français de Pascal : on ne cessera jamais d’
admirer
le génie de pensée et d’expression empreint dans
M. deTurenne, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous
admirons
ce portrait de Cromwell ; ce sont des chefs d’œuv
ine mesure, ce qu’elle offre d’invraisemblable à plusieurs égards. On
admire
surtout la terreur dramatique qui règne dans le c
ans Polyeucte, p. 191 et 194 de ce volume. 602. La Harpe et Geoffroy
admirent
à l’envi la beauté de ces vers. Jamais, suivant e
624. Tacite a bien dit : « Pessimum inimicorum genus laudantes. » On
admirera
, d’ailleurs, ce portrait d’hypocrite et d’imposte
race un miracle fameux et un mémorable fait d’histoire, on ne sait qu’
admirer
le plus, de la justesse et de la vivacité des ima
la plus naturelle les scènes fortes ou touchâmes qu’on va tour à tour
admirer
. C’est là ce qui le distingue du songe de Pauline
rincipes, tout respire le génie du théâtre. » 695. On a fréquemment
admiré
l’heureux effet de cette conception dramatique et
erre : elle fut jouée en 1739. Critiquée avec injustice par Geoffroy,
admirée
à l’excès peut-être par La Harpe, cette pièce dem
Harpe, est beau comme l’antique, beau comme Horace et Pindare » : on
admirera
surtout le trait qui termine le tableau, ce trait
ceptible de l’amour de l’honnête et du bon. Quand l’esprit se plaît à
admirer
les aimables et nobles traits qui caractérisent l
mère donner à l’éloquence de Nestor la douceur du miel, et nous avons
admiré
l’harmonie imitative du beau vers qui exprime cet
à Young ou à Ossian, mais qui ont bien formellement résolu de ne rien
admirer
dans les écrivains sacrés, nous n’avons rien à le
de, Et n’impute qu’à toi ton lâche parricide. Va faire chez tes Grecs
admirer
ta fureur, Va : je la désavoue, et tu me fais hor
même dans le Lutrin : La déesse en entrant, qui voit la nappe mise,
Admire
un si bel ordre… 2. C’est le mouvement de Vir
Cette poésie prodigieuse a fait peur, presque autant qu’elle aura été
admirée
. Il se mêlera toujours des scrupules à l’admirati
a plus merveilleuse imagination dont s’honore notre littérature. Sans
admirer
jusqu’à l’idolâtrie cette puissance d’invention q
s sacrés réunissent au plus haut degré toutes les qualités qu’on peut
admirer
dans les meilleurs historiens. Nul sentiment étra
pas d’une même suite : nous devons les suppléments à Freinshemius. On
admire
dans Tite-Live la plus belle imagination, la nobl
la république romaine, un de nos meilleurs ouvrages historiques. On y
admire
un style noble, élégant et orné avec goût, une na
oquence. Qu’a-t-il dit ? Rien. Mais comme il n’a parlé que pour faire
admirer
son esprit, comme la foule n’est venue que pour p
faculté oratoire que la nature semblait lui avoir refusée. Certes, j’
admire
ce miracle d’une volonté opiniâtre, mais ce que j
e. Certes, j’admire ce miracle d’une volonté opiniâtre, mais ce que j’
admire
encore bien plus, ce qui fait la force de ce cara
nd un service à l’État, il fait œuvre de bon citoyen. Si je vous fais
admirer
cette habileté, ce n’est pas qu’elle soit admirab
ir des règles étroites que l’on oppose à son développement, et nous n’
admirons
pas moins ses succès. En effet, si vous nous donn
ance comme précepteurs et comme maîtres ceux qu’ils sont accoutumés à
admirer
comme modèles. On peut même le dire, un pareil re
rer de fortes passions, ils ne font que vous plaire et que vous faire
admirer
l’éclat et la justesse de leurs pensées et de leu
livre de sa Rhétorique, le plus précieux des trois, et celui où l’on
admire
le plus cet esprit d’observation qu’il porta dans
chemin par où tes coups doivent passer pour aller jusqu’à lui. » Je n’
admire
pas moins la simplicité et la brièveté de ce dern
e nos pensées, et nos pensées les images de la vérité. » Voiture, si
admiré
de son temps, est plein d’affectation, et l’on vo
e siècle passé. On appelle de tous côtés les passants pour leur faire
admirer
des tours de force, qu’on substitue à la démarche
en même temps de plus sublime que ce passage de la Genèse, justement
admiré
par Longin : Dieu dit : Que la lumière soit ; et
ils en ont, et à leur faire goûter ce qu’on leur dit, qu’à leur faire
admirer
la manière dont on le dit. L’affectation de ce st
âcheté de nos mœurs, dit Fénelon, nous empêche de lever les yeux pour
admirer
le sublime de ces paroles : Aude, hospes, contem
Ainsi, dans l’Énéide, IX, 275, Ascagne dit au jeune Euryale, dont il
admire
avec respect le noble courage : Te vero, mea que
sur le faîte, il aspire à descendre. (Cinna, act. II, sc. 1.) Racine
admirait
surtout ce vers, et le faisait admirer à ses enfa
inna, act. II, sc. 1.) Racine admirait surtout ce vers, et le faisait
admirer
à ses enfants. En effet, ce mot aspirer, qui d’or
la Rhétorique à Herennius, IV, 50, mérite d’être comparé à ceux qu’on
admire
dans Théophraste et La Bruyère. 4º La chronograph
votre pauvreté ; sacrifiez toujours au dieu Mars et à son glaive ; on
admire
, même chez ces peuples, votre constance dans l’am
t ainsi la Mésie et la Thrace, pénétra jusque chez les Scythes, qui l’
admirèrent
, et se fixa chez les Gètes, où campait une nombre
a patrie, vous le connaissez : dans des temps plus heureux, vous avez
admiré
sa prudence et sa valeur ; maintenant il cache da
gré leurs égarements ; leur constance m’étonne et ne m’irrite pas ; j’
admire
leur valeur, dont je déplore l’usage ; je les com
On reconnaît ici toutes les grandes qualutés que Denys d’Halicarnasse
admire
dans l’orateur d’Athènes : Ὁ Δημοσθενικὸς λόγος ε
t être savant que trouver à redire ; Qu’il n’appartient qu’aux sots d’
admirer
et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvra
t porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’
admirer
réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’
es qui en furent un emploi pernicieux. En les condamnant, nous devons
admirer
cette langue si pure, si élégante, si naturelle e
s change encore davantage. Si mes paons de leur beau plumage Me font
admirer
les couleurs, Je crois voir nos jeunes seigneurs
pièce, où le drame se mêle à l’idylle, réussit par des scènes où l’on
admire
la fidélité des peintures historiques, et par des
ours rapides Je ne puis rien donner aux choses insipides. Je vis pour
admirer
la nature et les arts ; Des chefs-d’œuvre divers
re, sur le vêtement déjà fait, le patron destiné à en faire d’autres.
Admirons
donc le génie ; mais respectons et pratiquons les
absurde, si le raisonnement n’est pas toujours chez lui la raison, on
admire
l’écrivain, même quand on résiste au penseur. Sou
e dans celle de Marie-Stuart (1851), et de Charles Quint (1854), nous
admirons
l’austérité d’un récit simple et pourtant dramati
ntes : C’est un fourbe, un méchant suborné par les comtes. Eux-mêmes (
admirez
leur générosité !) S’efforcent d’affermir cette i
ever si haut ensuivant l’immortel peintre des infamies impériales. On
admira
toute l’énergie de Tacite exprimée dans des vers
es diverses qui offrent aussi des pages dignes d’être lues, étudiées,
admirées
. La Captivité de saint Malc87. Poème historique
voles ; Je ne vois point l’effet répondre à ces paroles ; Et, faute d’
admirer
les Grecs et les Romains, On s’égare en voulant t
au les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits, On me laisse tout seul
admirer
leurs attraits. Térence est dans mes mains ; je m
Corneille, La Fontaine, Molière lui-même, qu’il faisait profession d’
admirer
. Son âme était généreuse, désintéressée, toujours
Chacun dans ce miroir pense voir son visage ; Et tel, en vous lisant,
admire
chaque trait, Qui, dans le fond de l’âme, et vous
la pitié. On envie sa renommée, et l’on a pitié de ses malheurs ; on
admire
cette belle moitié de ses ouvrages qui ne provoqu
le tambourin d’Érato. Homère est moins lu que Chapelle ; Et, si nous
admirons
Apelle, Nous aimons Téniers et Watteau. » C’est
rt. Chacun d’eux, étonné de tant de résistance, Respectait son rival,
admirait
sa vaillance. Enfin le vieux d’Ailly, par un coup
ours fine, Portait l’oiseau : d’abord aux spectateurs Elle en faisait
admirer
les couleurs, Les agréments, la douceur enfantine
ugle essuyer les bourrasques, Chercher en vain quelqu’un d’humeur à t’
admirer
. Et trouver tout le monde actif à censurer. Va de
eaux en Espagne. Acte III, scène VI. M. d’Orglande, seul. J’
admire
, en vérité, l’avenir qui m’attend : Il est flatte
passages Traduits de tel auteur qu’il nomme ; et, les trouvant, Il s’
admire
et se plaît de se voir si savant. Que ne vient-il
hône Phébé dans la prairie, où son flambeau vous luit, Dansantes vous
admire
au retour de la nuit, Venez, j’ai fui la ville au
travail excités, Sèchent ces longs tissus par leurs mains apprêtés. J’
admirais
ces sapins qu’un vent léger balance, Ces hêtres d
Et la Diane chasseresse Derrière une peau de lapin. Seul j’
admirais
ce beau désordre, Quand un homme armé d’un bâ
ur : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On
admirait
son cortège. Chacun disait : « Quel beau temps !
erre alors chancelle, et le soleil hésite, Vos anges sont jaloux et m’
admirent
entre eux. Et cependant, Seigneur, je ne suis pas
n de l’accuser et de se jeter par désespoir dans le désordre, devrait
admirer
celui qui s’est donné à Dieu au lieu de se donner
elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’
admirais
. C’était ma fée Et le doux astre de mes yeux ! N
mitié pour le poète à qui le volume est dédié, pour Victor Hugo qu’il
admire
, dont il a voit avec orgueil grossir le diadème,
ientôt, au sortir de ces songes flottants, Je me sentis pleurer, et j’
admirai
longtemps Que de ces hommes morts, de ces choses
nche sourire À l’ombre du rocher natal, Pareille aux yeux bleus qu’on
admire
Voilés du bandeau virginal. Dans son ravin, seul
nt la forêt se remplit de merveilles ! Le moine alors s’arrête, et d’
admirer
, Se demandant si ce n’est pas un songe Quand tout
a Force du naturel. 115. « La Harpe, qui est sévère pour Destouches,
admire
comme sublimes ces deux vers : “J’entends : la va
écrivains de cette époque ont l’air d’être ses contemporains. Il les
admire
avec l’accent d’une amitié respectueuse qui trahi
rs choisis parmi ce qu’il y a de plus parfait et de plus généralement
admiré
chez les écrivains que le témoignage des peuples
nt les pages où il fit de son génie un emploi pernicieux, nous devons
admirer
cette langue si pure, si élégante, si naturelle e
de Montausier, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous
admirons
ce portrait de Cromwell ; ce sont des chefs d’œuv
Ces accents intimes et vraiment éloquents font aimer la personne, et
admirer
le poëte. 3. Il veut dire, dont je fis des espal
nous une fureur qui n’eut bientôt plus de bornes : on ne consentit à
admirer
que ce qui nous venait de l’Angleterre ; on dévor
ains, comme la langue française le fut par Racine, Bossuet, Pascal. N’
admirons
pas exclusivement la littérature anglaise, ne la
va des hommes de lettres assez familiers avec la langue anglaise pour
admirer
la distribution de l’ouvrage, et les excellents p
être utile. Elle ne veut point étonner, elle ne demande point qu’on l’
admire
; c’est en l’aimant qu’on la récompense. Si le ra
en mille circonstances ; ils recherchent les choses bien faites, ils
admirent
les tableaux et les statues, et se passionnent po
ses. Celui dont le cœur est sec ou dépravé, celui qui est incapable d’
admirer
ce qui est vraiment noble et digne d’éloge, celui
squ’à l’extravagance ; tandis que les Grecs méprisaient ce faste et n’
admiraient
que ce qui était simple et gracieux. En Angleterr
se simplicité de Milton, et le Paradis perdu restait ignoré ; mais on
admirait
les conceptions bizarres de Cowley comme la quint
matière de goût, comme dans les sciences et la philosophie. Celui qui
admire
ou censure quelque production du génie, pour peu
éblouir par certaines beautés superficielles que l’on cesse bientôt d’
admirer
; quelquefois un écrivain se fait momentanément u
passions ; genres de beautés que la véritable critique nous apprend à
admirer
, comme la nature nous a appris à les sentir. J’en
beau. Homère a été, dans tous les siècles et par tous les critiques,
admiré
comme un poète sublime ; il doit presque toute sa
igé de se servir pour remplir la rime. L’on a, dans tous les siècles,
admiré
comme essentiellement sublime la description que
dence leurs beautés et leurs fautes, et en invitant à n’imiter et à n’
admirer
que ce qui en est vraiment digne. Lecture V. D
xquis, j’éprouve l’impression de beauté dont j’ai parlé d’abord, et j’
admire
des couleurs brillantes, un fini superbe, et des
sque nous aurons enfin découvert la pensée d’un écrivain, que nous en
admirons
la profondeur, mais nous serons rarement disposés
a fin, comme celle-ci de Pope. « Ainsi, sous quelque rapport que nous
admirions
Homère, ce qui nous frappe surtout, c’est sa merv
vait plus de génie, Virgile avait plus d’art ; dans l’un, ce que nous
admirons
le plus, c’est l’homme : dans l’autre, c’est l’ou
ring gates, harmonious sound On golden hinges moving37. On a souvent
admiré
ce beau passage de la Jérusalem délivrée, à cause
e, c’est son style seul, et non ses sentiments que je veux vous faire
admirer
. Je pense que, sous le rapport de l’art d’écrire,
gens qui s’essayent dans l’art d’écrire, et qui sont toujours prêts à
admirer
un style brillant et fleuri, sans examiner s’il c
t dont l’omineuse obscurité jette l’épouvante parmi les nations, nous
admirons
une comparaison aussi heureuse et aussi noble. Ma
st fort beau dans le style de l’archevêque Tillotson qui fut toujours
admiré
comme un écrivain supérieur, et considéré comme u
Shaftsbury, on peut croire qu’il doit séduire ceux qui consentent à l’
admirer
aveuglément. Rien n’est si dangereux pour la foul
rnements déplacés qui se présentent à l’imagination. On peut se faire
admirer
des enfants et des sots, mais les gens sensés se
rop une éloquence d’apparat ; on dirait qu’il cherche plus à se faire
admirer
de ses auditeurs qu’à les convaincre. Aussi, dans
d’en descendre. Pour moi, Athéniens, je pourrais, comme les autres, l’
admirer
et le craindre, si je l’eusse vu s’avancer par de
’imitateur constant de tel ou tel prédicateur, même de celui que l’on
admire
davantage. En plaçant sous ses yeux plusieurs mod
e de la plus grande utilité. C’est avec raison, par exemple, que l’on
admire
le récit de son discours célèbre pro Milone (c. 1
Démosthène me paraît supérieur à Cicéron. Je proteste que personne n’
admire
plus Cicéron que je fais. Il embellit tout ce qu’
es regrets, a des soupirs ; — du Mans, Jacques Tahureau, qui chante l’
Admirée
comme le maître chantait Hélène, Cassandre et Mar
à dix-huit ans que Jacques Grévin avait donné en 1558 son César fort
admiré
de Ronsard, et suivi plus tard d’une comédie, la
ges et perses185, Ne me pouvant saouler186, ainsi qu’en un tableau, D’
admirer
la nature et ce qu’elle a de beau, Et de dire, en
bé, et signala à radmiration de l’Europe celui que ses compatriotes n’
admiraient
et ne connaissaient même plus. — Depuis que Saint
l’étude, Fuient pour s’égaier les yeux d’un mêtre rude, Si fort nous
admirons
ses marges peinturés, Son cuir fleurdelizé et ses
A montrer le beau fruict de sa belle victoire. Sa femme l’accolant l’
admire
et le cherit, Tous les siens en ont joie, et le c
reaux de ceux qui font la cour aux rois. « J’ay fait par ses escrits
admirer
sa jeunesse, J’ay reveillé ses sens engourdis de
it ; Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’eu dit. Pour me faire
admirer
, je ne fais point de ligue ; J’ai peu de voix pou
voles ; Je ne vois point l’effet répondre à ces paroles ; Et, faute d’
admirer
les Grecs et les Romains, On s’égare en voulant t
au les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits, On me laisse tout seul
admirer
leurs attraits. Térence est dans mes mains ; je m
une épigramme contre Corneille, qui aime trop Lucain. Mais il n’a pas
admiré
médiocrement le Cid et Cinna ; il n’a pas trouvé
blessé en 1677 ; la froideur du roi hâta sa fin en 1699. Louis XIV l’
admirait
et le goûtait ; il admirait et aimait Louis XIV.
r du roi hâta sa fin en 1699. Louis XIV l’admirait et le goûtait ; il
admirait
et aimait Louis XIV. Un mémoire qui touchait à se
rogne le vin, et en poète tout ce qu’il voit, entend, sent, maudit ou
admire
, le soleil, l’hiver, les Alpes, les hôtelleries b
rit libre de soin ; Il jouit des beautés dont la terre est parée ; Il
admire
des cieux la campagne azurée, Et son bonheur secr
ut, dit-on, le tort de rougir, vécut à Paris jusqu’en 1712, écrivant,
admiré
, applaudi et redouté pour son esprit ; puis, exil
nés, Sur cent vallons fleuris doucement promenés, De la mer de Genève
admirent
l’étendue ; Et les Alpes de loin, s’élevant dans
; Va, ne t’attendris point, sois plus Romain que moi ; Et que Rome t’
admire
en se vengeant de toi1111. (Brutus, V. 7.)
able, et son charme m’attire. Honteux d’être vengé, je t’aime et je t’
admire
. (Il se jette à ses pieds.) ALZIRE. Seigneur, en
parlez donc, beau sire, Vous qui sifflez toujours, faites qu’on vous
admire
. Sans doute vous avez une brillante voix. Daignez
és, tendre une oreille avide, Et nymphes et sylvains sortaient pour l’
admirer
, Et l’écoutaient en foule, et n’osaient respirer
u des saintes mélodies. Les trois enfants, émus à son auguste aspect,
Admiraient
, d’un regard de joie et de respect, De sa bouche
au public et au maître par sa traduction en vers d’Ossian, alors fort
admiré
par l’un et exclusivement goûté par l’autre, donn
ur : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On
admirait
son cortège. Chacun disait : Quel beau temps ! Le
erre alors chancelle et le soleil hésite ; Vos anges sont jaloux et m’
admirent
entre eux. — Et cependant, Seigneur, je ne suis p
t cette simple harmonie, Et comme le bon sens fait parler le génie. J’
admirais
quel amour pour l’âpre vérité Eut cet homme si fi
rire, on devrait en pleurer1422. Et je me demandais : Est-ce assez d’
admirer
? Est-ce assez de venir, un soir, par aventure, D
le frise, Dans son vol capricieux, L’eau transparente où se mire Et s’
admire
Le saule au front soucieux. Et quand la grise hi
-moi des héros que je puisse honorer ! Après avoir haï, j’ai besoin d’
admirer
. Parlez-moi, Barbaroux, de cette lutte immense D’
pures clartés ne se sont pas ouverts ; Eux punis, nous pourrons faire
admirer
au monde La mère des vertus, la liberté féconde.
Foresteries qui lui sont dédiées, après avoir chanté sous le nom de l’
Admirée
celle qu’il épousa deux ans avant sa mort. — Scév
on dit apprentif. — Régnier reproche à Malherbe : 1° de ne pas savoir
admirer
ses devanciers ; 2° de prétendre les corriger ; 3
eilleuse teste, Malgré tous les efforts que lui fait la tempeste Fait
admirer
nature en son accroissement ; Et son tronc venera
ai, le vrai seul est aimable. Un sot trouve toujours un pinssot qui l’
admire
. Le chagrin monte en croupe et galoppe avec lui ;
e a écrit de plus parfait dans le genre de la poésie lyrique. Boileau
admirait
particulièrement, et récitait souvent cette strop
es vers. Il voit Croître les pommes d’or sur les verts orangers. Il
admire
Les raisins empourprés et les javelles blondes.
lein de gloire Que la paisible nuit qui suit une victoire. Il eût pu
admirer
ceux-ci : En un lieu retiré, solitaire et paisib
regret le faix ». Voilà Voltaire justifié. 1062. Voltaire lui même
admirait
la strophe suivante, qu’il signale à La Harpe (le
sommer cette œuvre du démon. (Le Pauvre Diable.) Sur Fénelon : J’
admire
fort votre style flatteur, Et votre prose encor q
, roi d’une autre partie du Potoze. On le croyait mort : il reparaît,
admire
et respecte, la fidélité d’Alzire pour son époux
mot est ; Muses ! tenez-moi lieu de fortune et d’amour. — On peut l’
admirer
, on ne le plaint pas. C’est le seul défaut de la
x, Ou l’air de Blandusie et l’azur de ses eaux : Par vous de l’Anio j’
admire
le rivage, Par vous de de Tivoli le poétique ombr
isme de la Terreur. Charlotte Corday, qui les voit, les plaint et les
admire
, prend la résolution d’y arriver par d’autres moy
. Si M. Cousin juge ses modèles avec trop d’indulgence, on ne peut qu’
admirer
en lui le don d’animer tous les sujets qu’il trai
▲