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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
l n’y a aucune trace sensible de prétention à la grandeur. Nous avons admiré le dieu d’Homère, qui, du seul mouvement de ses s
arlant de ce Dieu-là que l’on peut s’élever à un pareil langage. Nous admirons Homère, quand il fait descendre Apollon de l’Olym
es durent rire quelquefois de la plupart de ses dieux ; tandis qu’ils admiraient , et que nous admirons encore les actions et les d
is de la plupart de ses dieux ; tandis qu’ils admiraient, et que nous admirons encore les actions et les discours de ses héros.
le, 1º ses répétitions : il y en a bien plus dans Homère, et on les y admire quelquefois ; 2º le vague de ses descriptions : o
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
rtie, destinée tout entière à prouver le néant de tout ce que l’homme admire ici-bas, débute par ce morceau sur la frivolité d
 » Voilà ce qu’on trouve partout, ce que l’on cite, ce que l’on fait admirer aux jeunes gens comme un modèle de figure : mais
t grand : « Enfin, la voilà malgré ce grand cœur, cette princesse si admirée et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l’
qui peut confesser la vérité de son être, en adorer la perfection, en admirer la plénitude ; quelque chose qui peut se soumettr
ien, vous sentirez qu’elle y manque, songez que cette gloire que vous admirez , faisait son péril en cette vie, et que dans l’au
3 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
ouvements du corps ont de rapports avec ceux de l’âme. Comment ne pas admirer les muets qui, à défaut de la parole, savent si b
e expriment aussi avec justesse les différentes pensées. Élevée, elle admire et contemple ; tournée vers la gauche ou vers la
ordinaires, mais avec assurance, avec aisance, et tous les auditeurs admirent des paroles qui paraissent couler de source. Exer
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
dans le passé. Contentons-nous de les sentir, de les pénétrer, de les admirer , et nous, venus si tard, tâchons du moins d’être
en leur excellence ; le lecteur doit être convaincu que, s’il ne les admire point pleinement, c’est sa faute et non la leur.
i ouvrira les yeux de plus en plus, jusqu’à ce qu’il ait appris à les admirer , jamais autant qu’ils le méritent, assez du moins
on de douter de sa propre sagesse, il est bon de croire, il est bon d’ admirer . En tenant continuellement les regards élevés, no
beau nous communiquent à nous-mêmes une partie des qualités que nous admirons  ; et ici, comme en toute autre chose, l’humilité
5 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
romaine et concentre sa pensée dans l’enceinte de la cité. Certes, j’ admire le patriotisme des beaux âges de la grande républ
j’admire le patriotisme des beaux âges de la grande république ; je l’ admire comme la source d’où sont sortis les plus grands
lence. Allons, ne repousse pas ta fille ; aie pitié de sa vie ! » On admire l’art des poëtes qui ont su rendre avec cette vér
qui ont su rendre avec cette vérité les cris de la nature ; mais on n’ admire pas moins la sagesse des législateurs athéniens q
rs sous l’homme d’État. Il frappe de grands coups, mais il veut qu’on admire la grâce aisée avec laquelle il les porte. C’est
plaidoyers de Cicéron pour ces deux accusés ; lisez-les, non pour en admirer les grands effets de style, mais pour voir commen
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
(1823-1827) trop d’indulgence pour les partis qui triomphent, il faut admirer dans les récits consacrés au Consulat et à l’Empi
traînement du naturel, reproduire enfin cette grandeur négligée qu’on admirait dans M. Fox. » (M. de Rémusat. — Discours à l’Aca
la reconnaissance britannique, il y eut l’égoïsme d’une nation qui s’ admirait en lui comme en son image. Laborieux, patient, ar
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
dégager dans chacun ce je ne sais quoi qui ne demande pas mieux que d’ admirer , mais qui n’a pas encore trouvé son objet1. (Caus
le bénit dans la rosée du matin et dans la pluie du printemps ; qui l’ admire et l’adore dans la splendeur du soleil, ou dans l
… mais non, on n’aime pas Boileau4 ; on l’estime, on le respecte ; on admire sa probité, sa raison, par instants sa verve ; et
8 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
exprimé dans la même phrase. Ainsi, ne dites pas : Paris est beau, j’ admire ses bâtiments ; mais dites : j’en admire les bâti
ites pas : Paris est beau, j’admire ses bâtiments ; mais dites : j’en admire les bâtiments. On emploie bien son, sa, ses, etc.
es, quand il est régi par une préposition, comme : Paris est beau ; j’ admire la grandeur de ses bâtiments. (Note de Lhomond.)
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
is qu’il est mauvais. Cet autre2 vient après un homme loué, applaudi, admiré , dont les vers volent en tous lieux et passent en
rler si longtemps une envieuse critique et qui l’a fait taire ; qu’on admire malgré soi, qui accable par le grand nombre et pa
n esprit l’est de vous parfaitement. Les hommes n’aiment point à vous admirer  ; ils veulent plaire : ils cherchent moins à être
me à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter ; j’ admire Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la con
elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l’ admire  ; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs et
ptième siècle. 6. Industrie, talent, ressources, habileté : « Ils admirent l’industrie et l’excellence d’un ouvrier qui a él
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
e sable, comme Bernardin de Saint-Pierre observant son fraisier. On l’ admire à force de l’aimer1. Une visite d’enfant
à voir et bien doux, cette blanche lumière. Aussi l’ai-je contemplée, admirée , regardée jusqu’à ce qu’elle se fût cachée derriè
uoique j’aie envie de descendre. J’aime tant ce qui vient du ciel ! J’ admire d’ailleurs ma muraille toute tapissée de rayons,
11 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ir qu’à la simple nature les agréments, la variété, l’abondance qu’on admire dans vos discours ? Vous êtes riche ; laissez-nou
usiasme par cette lecture enivrante, pleins des beautés qu’ils auront admirées dans les mouvements, les pensées, le langage de l
erte, croit que cela lui plaît, et à mesure qu’il y comprend moins, l’ admire davantage ; il n’a pas le temps de respirer, il a
t porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’ admirer réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’
ce qui est fort intelligible. Un auteur cherche vainement à se faire admirer par son ouvrage. Les sots admirent quelquefois, m
auteur cherche vainement à se faire admirer par son ouvrage. Les sots admirent quelquefois, mais ce sont des sots. Les personnes
es vérités et de tous les sentiments ; rien ne leur est nouveau ; ils admirent peu, ils approuvent. Je ne sais pas si l’on pourr
our pouvoir s’en passer, même à l’égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu’à l’ire dans un auteur. Rabelais surtout est i
ssé par un tout autre intérêt que par celui du public ou de l’équité, admire un certain poëme ou une certaine musique, et siff
vant que des sujets indignes et fort au-dessous de ce qu’elle vient d’ admirer , je m’étonne qu’elle soit capable pour eux de la
les peint tels qu’ils sont. Il va plus dans le premier de ce que l’on admire , et de ce que l’on doit même imiter : il y a plus
ts justes, doux, modérés, non-seulement ne les atteignent pas, ne les admirent pas, mais ils ne les comprennent point et voudrai
s qu’il est mauvais. Cet autre54 vient après un homme loué, applaudi, admiré , dont les vers volent en tous lieux et passent en
t parler si longtemps une envieuse critique qui l’a fait taire, qu’on admire malgré soi, qui accable par le grand nombre et pa
sent courir : qu’on ne les cherche pas ailleurs, ils sont parmi vous. Admire-t -on une vaste et profonde littérature qui aille fo
rer de fortes passions, ils ne font que vous plaire et que vous faire admirer l’éclat et la justesse de leurs pensées et de leu
vent ce défaut : il parait bien qu’il est plus occupé du désir d’être admiré que de la justice de sa cause. C’est ce qui arriv
dit pas une fois que Cyrus était admirable ; mais il le fait partout admirer . C’est ainsi qu’il faudrait louer les saints en m
oût si dépravé, qu’ils ne sentiront pas les beautés d’Isaïe.et qu’ils admireront saint Pierre Chrysologue, en qui, nonobstant le b
es arts soient en foule entassés, Où tout le jour je prétends qu’on m’ admire . L’argent est prêt ; je parle, obéissez. Il dit,
glise, Le tout boisé, verni, blanchi, doré, Et des badauds à coup sûr admiré . Réveillez-vous, monseigneur, je vous prie, Criai
dmiré. Réveillez-vous, monseigneur, je vous prie, Criait un peintre : admirez l’industrie De mes talents ; Raphaël n’a jamais E
nctuaire attira Des beaux-arts la troupe immortelle. L’Europe jalouse admira Ce temple en sa beauté nouvelle ; Mais je ne sais
Costar le citent très-souvent dans leurs lettres comme un modèle. Ils admirent sa description de la rose, fille d’Avril, vierge
grossier. Il est choqué des draperies mesquines de Raphaël ; mais il admire la noble correction de son dessin. Il a le plaisi
e siècle passé. On appelle de tous côtés les passants pour leur faire admirer des tours de force qu’on substitue à la démarche
us a fait sentir si bien la supériorité de l’art de Racine, vous fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dan
otre langue, après l’avoir relu avec un extrême recueillement. J’y ai admiré de nouveau cette belle âme si sublime, si éloquen
restent encore dans Paris, et qui méritent de vous lire. Mais, plus j’ admire cet esprit de profondeur et de sentiment qui domi
prise la profonde intelligence qu’il fait paraître de son art ; et on admire qu’un esprit si fin ait été en même temps si natu
: Comme notre malheur, elle est au plus haut point. Souffrez que je l’ admire et ne l’imite point. (Horace, acte II, scène iii)
que je prends l’exemple de tous ses défauts dans les scènes les plus admirées . Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute ch
courage ailleurs indomptable de ses ennemis. Voyons ce qui suit : J’ admirerai dans Alexandre Ce que j’abhorre en Attila ? Je n
? Je ne sais quel était le caractère d’Attila ; mais je suis forcé d’ admirer les rares talents d’Alexandre, cette hauteur de g
e, De toutes parts accourir, l’entourer, Battre de l’aile, applaudir, admirer . Vanter la voix dont nature le doue, Et faire nar
Ses vers sont semés d’images charmantes et de pensées ingénieuses. On admirerait trop les fleurs dont il se pare, s’il eût évité l
ous divers aspects le génie d’un auteur illustre ; on le méprise ou l’ admire avec une égale apparence de raison, selon les cho
our le musicien, entièrement vides de sens. Les divers morceaux qu’on admire dans Quinault prouvent qu’il y a peu de beautés i
César, ni enfin de tant d’autres pièces, toutes différentes, qui font admirer le génie et la fécondité de leur auteur. Mais par
elle que les autres, je n’hésiterai pas à lui donner la préférence. J’ admire les grands caractères qui y sont décrits, le vrai
es pensées mâles ne leur manquaient point. Reprenons Mérope. Ce que j’ admire encore dans cette tragédie, c’est que les personn
stentation, de la vanité, et des choses basses à de grandes choses, j’ admire ces traits de grandeur qui appartiennent au poëte
s, est le seul de son temps qui ait fait des caractères ; et ceux qui admirent la variété du grand Corneille sont bien indulgent
lui ravir. Fragments. Bossuet. — Pascal. — Fénelon. Qui n’ admire la majesté, la pompe, la magnificence, l’enthousi
des pensées viennent du cœur. XIX. Quand on a beaucoup de lumière, on admire peu lorsque l’on en manque, de même. L’admiration
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’ admirer , on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
i s’altérer : s’il est élevé, noble, sublime, l’auteur sera également admiré dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité
arquée, que ce fut Voltaire qui força en quelque sorte Vauvenargues à admirer Corneille, dont celui-ci avoue lui-même qu’il n’a
12 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
e, ne puisse jamais perdre le fil de son raisonnement. C’est ce qu’on admire dans le poëme de la Religion, par Racine le fils.
u’on appelle le Ms. Elle est amenée avec un art qu’on ne sauroit trop admirer . Je vais essayer de donner en notre langue une id
structure, D’un œuf d’or ou d’argent présentent la figure. Venez les admirer  : ce ver dans sa prison Ne commence qu’à peine à
re. On y reconnoît depuis long-temps une mauvaise physique. Mais on y admirera toujours une poésie riche, brillante, forte et vr
t deux poëmes latins ; l’un sur les Passions, et l’autre sur l’Ae. On admire dans le premier la force des pensées, la richesse
aisemblable que l’auroit été celui d’Antiochus ; et voilà ce qui fait admirer ce dénouement auquel on ne trouve rien de compara
lque chose de si haut, qu’en même temps qu’on déteste ses actions, on admire la source d’où elles partent. C’est ce qui a fait
pour un instant flatter agréablement l’imagination du spectateur, qui admire , en souriant, la délicatesse, la légèreté, le col
st être savant que trouver à redire, Qu’il n’appartient qu’aux sots d’ admirer et de rire, Et qu’en n’approuvant rien des ouvrag
si méchant que vous. Célimène. Voilà certainement des douceurs que j’ admire . Alceste. Ah ! ne plaisantez point, il n’est pas
ux qu’on le croie. Je reçois tous ses soins avec beaucoup de joie ; J’ admire ce qu’il dit, j’estime ce qu’il est, Et je tombe
eine de douceur, est d’une élégance achevée : Cicéron et Quintilien y admirent tout ce que la langue latine a de délicatesse. Ma
omène(a) à son tour doit m’accorder ma grâce. Eu les travestissant, j’ admire ses héros. Le Parodiste rit ; mais jamais il n’ou
dans nos pièces tragiques, puisque cette même nation, ce même sexe a admiré et admire encore Athalie, Mérope, la mort de Césa
pièces tragiques, puisque cette même nation, ce même sexe a admiré et admire encore Athalie, Mérope, la mort de César, et d’au
, les passions, la situation des personnages. Il n’est personne qui n’ admire dans Phèdre le beau récit de la mort d’Hippolite 
toute la force et toute la véhémence de son prédécesseur : mais on y admire une vigueur qui n’a rien de dur, une élévation qu
es, tout le feu d’une imagination riche et lumineuse : c’est là qu’on admire des plans hardis, des intrigues fortement nouées
es peint tels qu’ils sont. Il y a plus dans le premier de ce que l’on admire , et de ce que l’on doit même imiter : Il y a plus
Si le génie de Shakespeare eût été bien cultivé, ces beautés que nous admirons si justement en lui, n’auroient pas été défigurée
moderne. Elle est remarquable par cette majestueuse simplicité qu’on admire dans les anciens. Nous en avons une bonne traduct
és, Ne soyons pas seuls misérables. Voici encore un morceau, où l’on admirera tout à-la-fois l’aisance, l’harmonie, la force, e
llux de Bd. Les opéras d’Italie, qui sont les plus connus et les plus admirés en France, sont ceux de Me. Ils ont été traduits,
t contre l’ordre des choses que le souverain Créateur a établi. Qui n’ admirera point un pareil trait de cette espèce de merveill
pal objet, son objet essentiel, est de nous donner une grande vertu à admirer . Or, si cette grande vertu échouoit, elle ne sero
r homme. C’est donc le Diable, dit l’abbé Batteux, qu’on nous donne à admirer . L’objet est singulier ; mais il en faut juger co
e Se. Il se borne au récit d’une seule action héroïque, pour la faire admirer et la proposer pour exemple. Quant à l’unité de t
ue l’action qu’il entreprend doit être bonne, louable et digne d’être admirée . Ainsi il est inutile de dire qu’un homme souillé
st cette grande vertu dont il est constamment animé, qui nous le fait admirer dans les obstacles qu’il rencontre, dans les reve
onte, avec autant de chaleur que de dignité, l’action mémorable qu’il admire , pour nous porter à l’admirer de même. Si donc vo
que de dignité, l’action mémorable qu’il admire, pour nous porter à l’ admirer de même. Si donc vous faites abstraction de ces é
is mes vers d’autres charmes que les tiens. Tu sais que l’homme court admirer ce que le riant Parnasse(b) offre de plus enchant
s de mon sang ennemis déclarés, Tous deux haïs du peuple et tous deux admirés  ; Enfin par leurs efforts ou par leur industrie,
auts, il y a près de trois mille ans que toutes les nations éclairées admirent ces deux poëmes, dont le premier offre plus d’élé
rité décidée sur les autres. Virgile n’est pas moins universellement admiré qu’Homère. Il l’a imité en beaucoup d’endroits ;
t pathétiques. Le second a été traduit par le baron de Nauzell : on y admire de grandes beautés, mais qui sont accompagnées qu
r les descriptions ; enfin que le plan est défectueux. Mais ils y ont admiré de très-beaux morceaux, dignes du pinceau d’un gr
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
moins rare. Un sot, dit la satire. Trouve toujours un plus sot qui l’ admire . épigramme 1653Ce monde-ci n’est qu’un
thologie perpétuelle est aujourd’hui glaciale. 5. Cette poésie qu’on admirait jadis est vague et convenue. 6. « L’amante de Cé
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
reux. Quoi ! Rome et l’Italie en cendre Me feront honorer Sylla ! J’ admirerai dans Alexandre1 Ce que j’abhorre en Attila ? J’a
Des bras d’un soldat effréné1. Juges insensés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hom
la crédulité des anciens, on peut voir l’idylle II de Théocrite, fort admirée par Racine et Voltaire, la VIIIe églogue de Virgi
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
llit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’ admire . Nulle espèce ne le mérite mieux ; la nature en e
’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près en étalant ses beautés, et développa
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’ admirer , on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes, admire le passé, regrette le présent et tremble pour l’a
à charmer l’esprit par un choix de mots harmonieux. En voulant faire admirer Turenne, Fléchier veut être applaudi lui-même. Co
é de tout le monde sans intérêt ; l’autre, qu’il était parvenu à être admiré sans envie ; un troisième, qu’il était redouté de
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
strats sont si indignés de sa témérité, qu’il faudrait se garder de l’ admirer . Sedaine1 par pitié vient d’être nommé de l’Acadé
l’admiration qu’elle inspire est noble et pure. Ne faut-il pas, pour admirer l’Apollon, sentir en soi-même un genre de fierté
ui nous délivrent d’une souffrance inquiète ; excitée par le besoin d’ admirer et d’aimer ? Le goût des spectacles est universel
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ous devons aussi à la société des Jésuites, les prédicateurs les plus admirés sous le règne de Louis XV. Voici à peu près ceux
portraits finis de nos mœurs, abondent en images et en sentiments. On admire dans ceux du P. Chapelain, des plans heureux, et
en que son éloquence soit aussi mâle et aussi nerveuse. Ce qu’on doit admirer en lui, c’est que laissant à part le dogme et la
e. Pline se laissa entraîner par le mauvais goût de son siècle, qui n’ admirait dans les productions de l’esprit, que ce qui étai
pas, et j’aurai même besoin pour cela de vous dire ce que le monde a admiré dans ce Prince ; mais je le dirai en Orateur chré
ais je le dirai en Orateur chrétien, pour vous faire encore davantage admirer en lui les conseils de Dieu. Animé de cet esprit,
inspire l’amour des vertus qu’il a si bien louées dans ses Héros. On admire son Oraison funèbre du Duc et de la Duchesse de B
.-C. Il nous reste de lui trente-quatre harangues, dans lesquelles on admire une simplicité noble, un beau naturel, un style n
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
s écarts qui pourraient égarer l’inexpérience des jeunes orateurs. On admire souvent, dans ses écrits, la grandeur et la force
uence tournèrent sûr lui tous les regards de l’occident, et le firent admirer comme un prodige. On lui reproche cependant d’avo
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
ler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal et sans suite à
mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous admirons dans ses admirables Epîtres une certaine vertu3 p
anique si admirable, qu’on ne la peut voir sans ravissement, ni assez admirer la sagesse qui en a établi les règles. Il n’y a g
à la personne de Louis XIV), dont l’éloge a été fait par Fontenelle, admirait beaucoup l’exactitude physiologique de la descrip
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
le courroux, S’il eût été moins grand, allait être jaloux. Combien il admira ces traits, ces caractères, Ces âmes de héros si
effort une prodigieuse variété de connaissances en tout genre : on y admira surtout le parti que l’imagination et la sensibil
e exprima avec succès des choses rebelles jusqu’alors à la poésie. On admira , dans la Henriade, des descriptions qui eussent é
tyle, et que Pitt force quelquefois ce même lecteur de s’arrêter pour admirer tel ou tel vers en particulier ; que les fautes d
ieux le danger. Ce poème est apprécié et jugé depuis longtemps ; on y admira , surtout, ce que n’avaient point encore offert le
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
sion, à l’harmonie des vers, à l’heureuse symétrie des rimes, etc. On admire Rousseau, mais on pleure avec Isaïe : on admire l
ie des rimes, etc. On admire Rousseau, mais on pleure avec Isaïe : on admire l’imitateur, mais on cherche en vain chez lui ce
que M. Treneuil fit paraître les Tombeaux de Saint-Denis. Ce que l’on admire principalement dans cette belle production, c’est
à la beauté de l’original, et que ces traits n’ont besoin, pour être admirés et sentis, que de passer sans altération d’une la
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
lante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence. Nous admirons en lui un accent convaincu, la beauté des plans,
deste ne fut pas accompli. Il mourut sur la brèche, sans se plaindre. Admirons l’homme autant que l’orateur, le caractère comme
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
font miracle par un don de nature. Applaudi à l’hôtel de Rambouillet, admiré en Sorbonne par le grand Condé, il n’eut aucune i
i la foule des courtisans, non1, non, ce ne sont pas ces choses que j’ admire le plus dans les rois. Mais quand je considère ce
ler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal ou sans suite à
qui amène la mort. 2. A quoi vous serviront vos amis, sinon à… ? 3. Admirez l’énergie de ce simple et beau langage. 4. Faibl
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
re jeunes, Thucydide et Périclès déjà vieux, venaient l’entendre et l’ admirer . Eschine, que nous verrons bientôt le rival et l’
crate parle, etc. Mais, comme citoyen, sa conduite a été généralement admirée  : après la mort de Socrate, dont il avait été le
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
cond ordre en littérature, qu’on n’étudie pas sans fruit, après avoir admiré le premier. 90. «  Plût aux Dieux que Rome eût
’un général, vous les connaissez, Romains, vous qui l’avez si souvent admiré à cette tribune, etc. » 94. « Puis donc que la
i appartiendra à la postérité. Elle a déjà dans vous ce qui peut être admiré  ; mais elle attend ce qui peut être approuvé et e
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
jusques à l’ostentation. Souvent il se montre plus jaloux de se faire admirer , que de se faire croire de ses auditeurs : aussi,
der en faveur de Démosthène. Je proteste, dit Fénelon, que personne n’ admire plus que moi Cicéron : il embellit tout ce qu’il
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
et chacun, s’interrompant lui même par ses soupirs et par ses larmes, admire le passé, regrette le présent, et tremble pour l’
é de tout le monde sans intérêt ; l’autre, qu’il était parvenu à être admiré sans envie ; un troisième, qu’il était redouté de
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
s à vous-même un sévère critique : L’ignorance toujours est prête à s’ admirer . Faites-vous des amis prompts à vous censurer2; Q
se heurte à ce qu’il aime. Rappelons aussi ces vers de Dufresny : J’ admire la jeunesse et sa vivacité ! Passant toujours de
qu’après la mort de Boileau, et ils ne sont ni assez connus, ni assez admirés . J.-B. Rousseau, dans une lettre à Brossette, dit
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
ésormais son historien. Nous avons, vers le milieu de ce demi-siècle, admiré comme auditeurs, et nous admirons aujourd’hui com
ns, vers le milieu de ce demi-siècle, admiré comme auditeurs, et nous admirons aujourd’hui comme lecteurs, une brillante applica
a liaison, à cette suite et à cette jointure des idées, dont Horace a admiré la puissance en homme qui en avait senti la diffi
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
de la paix. C’est dans ces divers états de la vie champêtre, dont on admire la douceur et la tranquillité, malgré les revers
ce de style elles sont rendues. Juges insensés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits. Est-ce donc le malheur des homm
s l’ode sacrée, le poète chante les perfections de l’Être suprême. Il admire avec transport les chefs-d’œuvre de sa toute-puis
fêtes publiques ;                    Chantez ; et que vos conquérants Admirent de Sion311 les sublimes cantiques               
ront mis au même degré ; Et tout ce qu’on dit à leur gloire, Et qu’on admire sans le croire, Sera cru sans être admiré. Voyez
dit à leur gloire, Et qu’on admire sans le croire, Sera cru sans être admiré . Voyez aussi comme le même poète loue Homère dan
même Rousseau, par le marquis de Pompignan, strophe dans laquelle on admire l’harmonie la plus majestueuse, et tous les genre
ans le sein du sommeil. Elle approche, elle hésite, elle craint, elle admire  :                 La surprise enchaîne ses sens ;
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
es et contre le torrent des hommes corrompus, pour devenir bons : ils admirent le secours des Dieux qui les ont conduits, comme
elque lieu qu’on se trouve, le plus beau spectacle que l’homme puisse admirer . Mais ce spectacle est pour nous plus ou moins ra
elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plus on l’ admire . Elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et
que des Auteurs contemporains ont faits du cardinal de Richelieu, on admire aujourd’hui en lui toutes les qualités qui concou
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le siècle qu’elle a honoré par ses talents. Elles
s quelles pensées tristes, de ne point voir de fin à votre séjour ! J’ admire et je loue de plus en plus votre sagesse ; quoiqu
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes, admire le passé, regrette le présent et tremble pour l’a
ntausier : franchise qui convient à son éloge. Je viens vous faire admirer un homme qui ne se détourna jamais de ses devoirs
35 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
bien de l’épisode d’Amboise. Son Histoire universelle nous fait aussi admirer le talent du peintre et du narrateur. Sa prose vé
à son prisonnier, ce que n’ayant point refusé il se faisoit aimer et admirer à la compagnie, quand l’inquisiteur avec injures
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
es pas immortelles. Mais s’il convient de le lire avec choix, il faut admirer son talent savant, plein de ruses, de calcul et d
Il se rendait à Notre-Dame2   Tous les cœurs étaient contents ;   On admirait son cortége.   Chacun disait : Quel beau temps !
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’ admirer , on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
Énéide, dans laquelle il y a beaucoup à reprendre, mais plus encore à admirer  ; son Paradis Perdu, l’une des plus belles créati
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
ent quelquefois une beauté si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admirer davantage, ou la grandeur et la vigueur des senti
i d’une conscience qui s’interroge. 3. Sur cela, cela étant. 4. J’ admire , sens latin ; je m’étonne que… 5. Il y a de la
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
nt était capable de briser tout cet ouvrage, et l’on ne pouvait assez admirer l’adresse avec laquelle l’ouvrier avait su le tai
le ne pouvait appliquer son esprit à cette industrie que les autres y admiraient . Je trouvai ce sentiment fort juste ; mais je pen
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
, la plus jolie conquête qu’on puisse jamais faire en se promenant. J’ admire surtout la complaisance de ceux qui nous le cèden
s Homère est grand poëte ; je le vois, j’en juge moi-même, et si je l’ admire , c’est avec pleine connaissance, non sur la foi d
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
nantes par leur petitesse que les autres par leur étendue : car qui n’ admirera que notre corps, qui tantôt n’était pas perceptib
les hommes, et qui les égalent aux bêtes, encore veulent-ils en être admirés et crus, et se contredisent à eux-mêmes par leur
ignés. P. F. 1. Dans cette phrase, tant signifie autant. 2. Il faut admirer avec quel esprit de sage indépendance Pascal s’él
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
font miracle par un don de nature. Applaudi à l’hôtel de Rambouillet, admiré en Sorbonne par le grand Condé, il n’eut aucune i
ler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal ou sans suite à
mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous admirons dans ses admirables Épîtres une certaine vertu pl
t au vice. Après avoir trompé tout le monde, il faut que le pécheur s’ admire lui-même ; car ces flatteurs industrieux, âmes vé
 : « C’est dans le Discours sur l’Histoire universelle que l’on peut admirer l’influence du génie du christianisme sur le géni
43 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
blâmer les vers des autres ; alors surtout, vous serez plus heureux d’ admirer les grands poètes dont la France s’enorgueillit,
emple on rétablit l’emblème. *** Pendant que l’univers avec horreur admire . La bataille de sang du juge et du martyre. **
es esprits abattus ; Mais lorsque, revenant de mon trouble funeste, J’ admirais sa douceur, son air noble et modeste, J’ai senti
euse Qui... (Sat. X.) Mais l’honneur, en effet, qu’il faut que l’on admire ,... (Sat. XI.) C’est quelque air d’équité qui sé
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
plus je me révolterais contre sa vanité. Son empressement pour faire admirer son esprit me paraîtrait le rendre indigne de tou
Démosthène me paraît supérieur à Cicéron3. Je proteste que personne n’ admire Cicéron plus que je fais. Il embellit tout ce qu’
eu qui est tout, et le néant de tout le reste, est un de ces sots qui admirent et qui envient un état très-misérable. Aussi le S
une manière qui vous montrera, si je ne me trompe, ma sincérité. Je n’ admire point aveuglément tout ce qui vient des anciens.
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
nir de tous les grands hommes qui y jouèrent un rôle ; et après avoir admiré leurs exploits ou leurs talents politiques, peut-
sions, peut exciter la jalousie de quelques citoyens ; mais elle fait admirer aux étrangers la grandeur imposante d’Athènes ; e
cydide, Liv. vi). Il y aurait bien des choses à dire là-dessus ; mais admirons cette impétuosité du génie, qui franchit les obst
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
vons autant de vraie philosophie et de bonne morale, que nous y avons admiré jusqu’ici de poésie et de sentiment, il faudra bi
resque : Justitia et judicium correctio sedis ejus (Ps.) Personne n’ admire plus que nous la riche profusion des allégories m
de moral de l’antiquité. « Le monde à mes regards n’offre rien que j’ admire . » Libre d’ambition, de soins debarrassé, » Je me
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l’ admire  ; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, e
me à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter ; j’ admire Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la con
nière si offensante pour des hommes, que je ne pouvais me lasser de l’ admirer . » 1. Libertin, c’est-à-dire esprit fort. 2.
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
oint où une nuance finit et où l’autre commence. Vous avez sans doute admiré dans les paysages de Claude Lorrain cette lumière
sse de ce lieu ; j’ai cru voir les décombres d’un édifice que j’avais admiré quelques jours auparavant dans toute son intégrit
ableau, mille idées confuses se pressaient dans mon esprit : tantôt j’ admirais , tantôt je détestais la grandeur romaine ; je pen
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
re aux jeunes gens dans quel esprit ils doivent lire, comment il faut admirer les grands écrivains, et pour les ramener, s’il e
a langue italienne ce degré de force et d’harmonie imitative que nous admirons dans les langues grecque et latine. Tous les amat
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
jugements sous lesquels se révèlent des tendances fatalistes, il faut admirer dans les récits consacrés au Consulat et à l’Empi
raînement du naturel ; reproduire enfin cette grandeur négligée qu’on admirait dans M. Fox. » (M. de Rémusat. — Discours à l’Aca
51 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ne sur les préceptes du Cuisinier français. URANIE. Il est vrai, et j’ admire les raffinements de certaines gens sur des choses
de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le siècle qu’elle a honoré par ses talents. Elles
matin, mais si admirablement, que plusieurs n’ont pu s’empêcher de l’ admirer . M. Renard74 a dit entre autres : « Il faut avoue
e sur ses doigts, on s’attendrit, on craint, on souhaite, on hait, on admire , on est triste, on est accablé ; enfin, mon pauvr
te toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent point d’ admirer , qu’arrive le dernier jour de sa gloire et de sa
t porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’ admirer réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’
peint tels qu’ils sont208. Il y a plus dans le premier de ce que l’on admire et de ce que l’on doit même imiter ; il y a plus
elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plus on l’ admire  : elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, e
qu’il est mauvais. Cet autre245 vient après un homme loué, applaudi, admiré , dont les vers volent en tous lieux et passent en
rler si longtemps une envieuse critique et qui l’a fait taire ; qu’on admire malgré soi, qui accable par le grand nombre et pa
ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par là, cet orateur mérita d’être admiré de Louis XIV, vieillissant, et qui avait entendu
erains aimables ; ce n’est pas même les talents glorieux que le monde admire , la valeur, la supériorité du génie, l’art de man
es pieds. Alexandre aimait naturellement les actions courageuses : il admira ma résolution, et ce moment fut celui du retour d
ous a fait sentir si bien la supériorité de l’art de Racine vous fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dan
es dont l’influence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi admiré que Voltaire, que Rousseau, que Montesquieu, moin
llit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’ admire . Nulle espèce ne le mérite mieux : la nature en e
’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près, en étalant ses beautés et développa
ses et les répliques. Les beautés que les philosophes et les orateurs admirent dans ses écrits sont des défauts réels aux yeux d
. JULIE. Mille de nos remparts comme moi l’ont pu voir. Il s’est fait admirer tant qu’ont duré ses frères ; Mais quand il s’est
e grâce, respirer. ARMANDE. Donnez-nous, s’il vous plaît, le loisir d’ admirer . PHILAMINTE. On se sent, à ces vers, jusques au f
je vous ai connu, Si sur votre sujet j’eus l’esprit prévenu ; Mais j’ admire partout vos vers et votre prose. TRISSOTIN, à Phi
de vous nous montrer quelque chose, À notre tour aussi nous pourrions admirer . PHILAMINTE. Je n’ai rien fait en vers ; mais j’a
préside, Sans chercher dans les vers ni cadence ni son, Il s’en aille admirer le savoir de Pradon680 ! L’Art poétique681. C
aisée, Distingua le naïf du plat et du bouffon Et laissa la province admirer le Typhon685. Que ce style jamais ne souille votr
enteur, Écarte d’un regard le perfide imposteur. UNE AUTRE.         J’ admire un roi victorieux, Que sa valeur conduit triompha
n savant nourri dans les collèges, et rempli de grec et de latin, qui admire aveuglément tous les auteurs anciens ; qui ne cro
ati. Et Boileau (Art poét., I) : L’ignorance toujours est prête à s’ admirer . 190. Pour animer ses récits ou ses tableaux,
es sur la sublimité de l’Évangile le passage où Fénelon, que Rousseau admirait à tel point qu’il eût voulu, disait-il, être son
udace des méchants. 542. Les contemporains de Rotrou et de Corneille admiraient beaucoup, on le sait, de tels jeux de mots, dont
on avait la confiance de juger ou le courage de choisir. » Chamfort n’ admire pas moins que La Harpe les traits heureux répandu
exécution qu’aucun autre ouvrage sorti des mains de La Fontaine ». On admirera surtout la haute sagesse et la philosophie aimabl
e assez froidement ; mais, remarque Voltaire, plus on la vit, plus on admira comment Molière avait pu jeter tant de comique su
été souvent sévère pour Destouches, remarque M. Saint-Marc Girardin, admire comme sublimes ces deux vers. Il a raison : cette
ant, mais au Gustave Wasa de Piron (1733). Quoi qu’il en soit, Maffei admirait lui-même l’habile exécution et l’intérêt pathétiq
ssions. 830. « On n’a pas besoin, remarque ici M. Geruzez, de faire admirer la beauté de ce dialogue, où il n’y a pas un mouv
a jugé Mérope dans ses Réflexions critiques sur quelques poètes : « J’ admire , dit-il, les grands caractères qui y sont décrits
52 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
té, tandis qu’au-dessous coule la rivière de Ce. Les maîtres de l’art admirent la hardiesse et l’entente de cet ouvrage. A quelq
53 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
érir, leur donne la sobriété, la patience et la vitesse. J’ai souvent admiré un cheval arabe ainsi enchaîné dans le sable brûl
et chacun s’interrompant soi-même par ses soupirs et par ses larmes, admire le passé, regrette le présent et tremble pour l’a
flétrir tant de lauriers ? Mon bras, qu’avec respect toute l’Espagne admire , Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire. T
de, Et n’impute qu’à toi ton lâche parricide. Va faire chez tes Grecs admirer ta fureur, Va, je la désavoue, et tu me fais horr
54 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
ue l’action qu’il entreprend doit être bonne, louable et digne d’être admirée . Ainsi, il est inutile de dire qu’un homme souill
st cette grande vertu dont il est constamment animé, qui nous le fait admirer dans les obstacles qu’il rencontre, dans les reve
raconte avec autant de chaleur que de dignité, la grande action qu’il admire pour nous porter à l’admirer à notre tour. Si don
ur que de dignité, la grande action qu’il admire pour nous porter à l’ admirer à notre tour. Si donc l’on fait abstraction des é
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
-même n’est à ses yeux qu’un point dans la masse de l’univers : et il admire de s’y voir placé, sans savoir comment il y a été
cieux et utiles, tant de minéraux destinés à la commodité de l’homme. Admirez les plantes qui naissent de la terre : elles four
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
connais partout la main qui les rassemble, Et d’un dessein si grand j’ admire l’unité Non moins que la sagesse et la simplicité
ce1 ? Est-ce un coteau riant ? est-ce un riche vallon ? Hâtons-nous d’ admirer  : le cruel aquilon Va rassembler sur nous son ter
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
ne moyen de parler vraisemblablement1 de toutes choses et de se faire admirer des moins savants ; que la jurisprudence, la méde
qui le voyaient avant ce temps-là le condamnaient à mourir jeune. 1. Admirez la hardiesse et la prudence de ce libre esprit.
58 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article » p. 423
ors peu réglées. Mais à peine fut-il sur le trône impérial, qu’il fit admirer en lui les plus grandes vertus sans aucun mélange
59 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
la vue. Autrement, ce n’est plus qu’un effet ambitieux, qui fait plus admirer le poëte qu’il ne touche le lecteur. Ici, je l’es
me, qu’il fallait donner la comédie à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui admirait les pièces de Corneille, répondit qu’il ne faisai
font miracle par un don de nature. Applaudi à l’hôtel de Rambouillet, admiré en Sorbonne par le grand Condé, il n’eut aucune i
a foule des courtisans, non495, non, ce ne sont pas. ces choses que j’ admire le plus dans les rois. Mais quand je considère ce
lante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence. Nous admirons en lui un accent convaincu, la beauté des plans,
O l’homme divin en effet ! homme qu’on ne peut jamais assez louer et admirer  ! homme dont il sera parlé772 dans plusieurs sièc
our, et toutes les dryades853 sortirent du sein des arbres verts pour admirer celui que Philomèle et sa compagne venaient de ch
traduites dans toutes les langues s’épuisèrent en dix-huit mois. On y admire une intelligence perçante, qui convertit les fait
nt les pages où il fit de son génie un emploi pernicieux, nous devons admirer cette langue si pure, si élégante, si naturelle e
était accompagné d’une lettre à monsieur de la Jeannotière1084. Colin admira l’habit, et ne fut point jaloux ; mais Jeannot pr
onne sans lui1421. Jugements sur Bossuet, Pascal, Fénelon Qui n’ admire la majesté, la pompe, la magnificence, l’enthousi
étaient absents depuis plusieurs années, ils ne pouvaient se lasser d’ admirer la verdure des collines, le feuillage des arbres,
absurde, si le raisonnement n’est pas toujours chez lui la raison, on admire l’écrivain, même quand on résiste au penseur. Sou
d’abord voir une ville submergée, et la réflexion est nécessaire pour admirer 3e génie des mortels qui ont conquis cette demeur
ueille la fleur. Il excelle à tracer des tableaux littéraires où l’on admire un savoir attrayant, des vues élevées, des idées
. Si M. Cousin juge ses modèles avec trop d’indulgence, on ne peut qu’ admirer en lui le don d’animer tous les sujets qu’il trai
le génie, mais qui n’est pas lui. Le goût se contente d’observer et d’ admirer . Le faux génie, l’imagination ardente et impuissa
me dans celle de Marie-Stuart (1851) et de Charles Quint (1854), nous admirons l’austérité d’un récit simple et pourtant dramati
(1823-1827) trop d’indulgence pour les partis qui triomphent, il faut admirer dans les récits consacrés au Consulat et à l’Empi
écrivains de cette époque ont l’air d’être ses contemporains. Il les admire avec l’accent d’une amitié respectueuse qui trahi
vez menti ! Adieu, mon très cher, soignez-vous, aimez-moi, et surtout admirez mes vers. Je vous embrasse1766. Les traditions
amenée naturellement, et semble indispensable. Ces mérites, vous les admirerez dans Colomba, un chef-d’œuvre, où nous voyons rég
mais non, on n’aime pas Boileau1793; on l’estime, on le respecte ; on admire sa probité, sa raison, par instants sa verve : et
dégager dans chacun ce je ne sais quoi qui ne demande pas mieux que d’ admirer , mais qui n’a pas encore trouvé son objet1800. C
le bénit dans la rosée du matin et dans la pluie du printemps ; qui l’ admire et l’adore dans la splendeur du soleil, ou dans l
nsulte l’ordre des temps, est utile à lire, à méditer, et excellent à admirer  ; il est également propre à instruire et à former
le de réforme chimé­rique. 51. Marri veut dire fâché. 52. Il faut admirer dans Descartes la prudence d’un esprit supérieur
t être savant que trouver à redire ; Qui ! n’appartient qu’aux sots d’ admirer et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvra
t porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’ admirer réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’
ent quelquefois une beauté si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admirer davantage, ou la grandeur et la vigueur des senti
e conscience qui s’interroge. 330. Sur cela, cela étant... 331. J’ admire , sens latin ; je m’étonne que. 332. Il y a de l
. 344. Il s’adresse au passant, à celui qui voit cette tombe. 345. Admire , vois avec étonnement. 346. Un tel père méritait
0. Obligé. Que de fierté, que de poésie dans ces expressions ! 501. Admirez cette hardiesse, et cette simplicité familière.
amène la mort. 556. A quoi vous serviront vos amis, sinon à… ? 557. Admirez l’énergie de ce beau et simple langage. 558. Fai
sie, est ici véritable. 572. Sa chaise à porteurs. 573. On aime, on admire la générosité de cet hommage rendu au courage mal
deste ne fut pas accompli. Il mourut sur la brèche, sans se plaindre. Admirons l’homme autant que l’orateur, le caractère comme
ame de Maintenon écrivait en 1706, sur la duchesse de Bourgogne : « J’ admire souvent madame la duchesse de Bourgogne, qui est
nière si offensante pour des hommes, qui je ne pouvais me lasser de l’ admirer . » 742. Libertin, c’est-à-dire esprit fort.
c’est comme si vous ne parliez pas. 769. Gradation expressive. 770. Admirez l’art avec lequel La Bruyère anime ses portraits,
t à la raison ! 837. Dans ces fictions de morale ingénieuse, il faut admirer la franchise et l’esprit d’un maître, qui cache l
i eu toute ma vie un goût décidé pour les ouvrages des anciens ; j’ai admiré plusieurs critiques faites contre eux, mais j’ai
j’ai admiré plusieurs critiques faites contre eux, mais j’ai toujours admiré les anciens. J’ai étudié mon goût, et j’ai examin
de Montausier, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce portrait de Cromwell : ce sont des chefs-d’œuv
a devant les flèches de la cathédrale, dont il ne pouvait se lasser d’ admirer la hauteur et la légèreté ; le jeune Henri levait
enri levait aussi les yeux vers la cime des tours ; mais c’était pour admirer le voi des hirondelles qui y faisaient leurs nids
le traita d’imbécile ; mais toute sa vie il fut cet imbécile, car il admirait plus le vol d’un moucheron que la colonnade de Lo
raîne­ment du naturel, reproduire enfin cette grandeur négligée qu’on admirait dans M. Fox. » (M. de Rémusat. — Discours à l’Aca
la reconnaissance britannique, il y eut l’égoïsme d’une nation qui s’ admirait -en lui comme en son image. Laborieux, patient, ar
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
poma. (Virgile). Et, se couvrant des fruits d’une race étrangère, Admire ces enfants dont il n’est pas le père. (Delille)
it dans le mouvement de ses ouvrages, elle laisse aux yeux le temps d’ admirer , à l’âme celui de sentir, avant de les ébranler p
x qui vivent ; quand il nous dira d’une grande princesse, qu’elle fut admirée dans un âge où les autres ne sont pas encore conn
u’a fait Voltaire à l’égard de Shakespeare, lorsque, lassé de l’avoir admiré pendant soixante ans comme un génie, il jugea à p
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
es qui en furent un emploi pernicieux. En les condamnant, nous devons admirer cette langue si pure, si élégante, si naturelle e
e, la vie et la mort ; faire des choses admirables et craindre d’être admiré  ; n’avoir dans le cœur que Dieu et son devoir ; n
s de son caractère percent parfois dans ce qu’il prise, dans ce qu’il admire et rejette. Il a aimé la gloire, mais n’a point d
rpétuellement le goût et l’agrément : on ne le goûte point, mais on l’ admire . Il égaye, il éblouit ; c’est la mobilité de l’es
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
preuve d’une sagesse au-dessus de son âge. « Qui ne sait qu’elle fut admirée dans un âge où les autres ne sont pas encore conn
de l’Italie me font mépriser Sylla, et puisque j’abhorre Attila, je n’ admirerai pas Alexandre. Quoi ! Rome et l’Italie en cendre
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
r flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire , Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire, Ta
que j’avais fait. Mais je sens que pour toi ma pitié s’intéresse : J’ admire ton courage et je plains ta jeunesse. Ne cherche
 : Sans ordre et sans raison, n’importe, on les étonne ; On leur fait admirer les baies4 qu’on leur donne ; Et tel, à la faveur
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’ admirer , on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
llit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’ admire . Nulle espèce ne le mérite mieux : la nature en e
’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près en étalant ses beautés, et développa
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
atue, à se laisser émouvoir par les accords de l’harmonie musicale, à admirer les monuments de l’architecture chez les différen
e, en France, n’était pas le même que celui de nos jours. La France n’ admire pas tout ce qui est applaudi en Angleterre. Que c
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
absurde, si le raisonnement n’est pas toujours chez lui la raison, on admire l’écrivain, même quand on résiste au penseur. Sou
uis pas de ceux qui désespèrent. Qu’on me pardonne cette faiblesse, j’ admire mon pays et j’aime mon temps. Quoiqu’on en puisse
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
écrivains de cette époque ont l’air d’être ses contemporains. Il les admire avec l’accent d’une amitié respectueuse qui trahi
ur nos courtes et terrestres immortalités. Nous aurons beau essayer d’ admirer notre propre sagesse et de nous contenter de nos
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
sujet, le dispose avec méthode, l’approfondit avec vigueur. Ce qu’on admire principalement dans Bourdaloue, dit M. Maury, c’e
69 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
uple l’excellence de l’art des poëtes et pour lui donner sujet de les admirer , en lui montrant combien il faut d’adresse, de su
70 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
urent raconter à la Grèce la merveille d’un trépas que Socrate aurait admiré . Du lit de cendres où saint Louis rendit le derni
e, la vie et la mort ; faire des choses admirables et craindre d’être admiré , n’avoir dans le cœur que Dieu et son devoir ; n’
rs chagrins ; Vivants la haine les déchire, Et ces dieux que la terre admire Ont peu compté de jours sereins. « Longtemps la
Désormais je n’y vois que la toge avilie Sous la main du guerrier qu’ admira l’Italie. Des champêtres plaisirs tu n’es plus le
rêt, il replie tous ses trésors, et les cache à qui ne sait point les admirer . Buffon. Le Héron Le bonheur n’est pas é
anique si admirable, qu’on ne la peut voir sans ravissement, ni assez admirer la sagesse qui en a établi les règles. Il n’y a g
d’abord voir une ville submergée, et la réflexion est nécessaire pour admirer le génie des mortels qui ont conquis cette demeur
toutes les fables que vous venez de me réciter ne peuvent être assez admirées . Il faut que vous ayez beaucoup d’art pour déguis
aux prétendants joyeux ; Mais leurs fêtes n’ont rien que j’envie et j’ admire ,             Car elles offensent les Dieux. J’aim
Julie. Mille, de nos remparts, comme moi l’ont pu voir. Il s’est fait admirer tant qu’ont duré ses frères ; Mais, comme il s’es
é des vertus domestiques, Être même adoré des rois qu’il a vaincus, J’ admire , ah ! disons mieux, j’aime en Germanicus, Jeune e
que j’avais fait ; Mais je sens que pour toi ma pitié s’intéresse ; J’ admire ton courage, et je plains ta jeunesse. Ne cherche
ives. Je suis peintre, disais-je en mes fiertés naïves ! Or, ce qu’on admirait d’un air si convaincu, Je n’en puis pas trouver s
nt effectivement plus voir que lui seul à poursuivre et à punir. On l’ admira , on le plaignit. Mais la rigueur des formes et la
esoin qu’on lui dise : « Je vous entends ; » et le talent : « Je vous admire . » Il est donc vrai que c’est l’esprit qui éclair
ns, l’arbre docile encore ; Que ce tronc, enrichi de rameaux adoptés, Admire son ombrage et ses fruits empruntés ; Et, si le j
u les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits ; On me laisse tout seul admirer leurs attraits. Térence est dans mes mains ; je m
te toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent point d’ admirer , qu’arrivé le dernier jour de sa gloire et de sa
ous a fait sentir si bien la supériorité de l’art de Racine vous fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dan
chagrins : Vivants, la haine les déchire ; Et ces dieux que la terre admire Ont peu compté de jours sereins. « Longtemps la
ortai les brillants. Mais est-il femme ou fille Qui se puisse tenir d’ admirer ce qui brille ? Non : les vouloir, les prendre, e
e de faire, d’inventer, de créer. Le goût se contente d’observer et d’ admirer . Le faux génie, l’imagination ardente et impuissa
n’être jamais qu’un écolier impuissant. Le véritable artiste sent et admire profondément la nature mais tout dans la nature n
bienfaits. Cette restriction morale une fois faite, on peut à loisir admirer l’habileté de l’avocat et la fécondité du poète.
Académie en corps a beau le censurer, Le public révolté s’obstine à l’ admirer . (Boileau. Sat. I, 9.) 64. Atque alia parte in
71 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
et l’espoir de sa vieillesse. Je ne puis point, à la vérité, ne point admirer leur cornage et leur bonheur d’avoir sacrifié au
e singulière ou pompeuse : rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’ admirer , on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
ni s’altérer. S’il est élevé, noble, sublime, l’auteur sera également admiré dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité
riptifs, tels que la description des environs de Tyr par Fénelon : J’ admirais l’heureuse situation de la ville de Tyr qui est a
72 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
petit-fils, qu’un gendre qui détrône son beau-père ; enfin, ceux qui admirent davantage le protecteur que le persécuteur du roi
Tel qu’il est cependant, c’est un chef-d’œuvre qu’on ne saurait assez admirer , et dont nous extrayons, comme un morceau achevé,
git d’une pièce de cet auteur comique qui n’avait eu aucun succès. On admirera le talent d’analyse déployé par le panégyriste su
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
r flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire , Mon bras, qui tant de fois a sauvé son empire, T
 ; Je sais ce que je vaux, et crois ce qu’on m’en dit ; Pour me faire admirer , je ne fais point de ligue, J’ai peu de voix pour
tre puni »Académie. Cette critique est absurde. Comment s’y tromper ? Admirons plutôt cette précision rapide et foudroyante comm
74 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
n de si poétique que ce mot pericla pour causas periculorum. Il faut admirer aussi la beauté naïve de cette seconde pensée, or
e la vie champêtre. En lisant ces beaux vers, on ne peut s’empêcher d’ admirer avec lui la grandeur et la variété des jouissance
lement transporté au milieu de cette scène d’horreur. On doit surtout admirer la mort de Priam, qui est un véritable chef-d’œuv
75 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
s, tendre une oreille avide ; Et Nymphes et Sylvains sortaient pour l’ admirer , Et l’écoutaient en foule, et n’osaient respirer 
rête pour ainsi dire à ses fantaisies, que ses flatteurs et ses dupes admirent même, et vantent comme ses plus sublimes concepti
cette discipline des partis, ce respect pour la chose jugée que nous admirons aujourd’hui dans le parlement anglais, paraît avo
sa pensée, en acceptant la responsabilité de son action : « Ce que j’ admire dans Christophe Colomb, dit Turgot, ce n’est pas
ramatique, d’émouvant dans ces convulsions nationales. Libre à vous d’ admirer , et même d’imiter ces gens qui ont conjuré sur la
ureux. Quoi ! Rome et l’Italie en cendre Me feront honorer Sylla ! J’ admirerai dans Alexandre Ce que j’abhorre en Attila ? J’app
s Des bras d’un soldat effréné. Juges insensés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hom
t quand l’esprit de Dieu était porté sur les flots. David avait aussi admiré ce spectacle, et peut-être du haut du Carmel son
me à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter : j’ admire Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la con
, d’une course subite, Était venue aux Grecs annoncer votre fuite. On admire en secret sa naissance et son sort. Mais puisque
c l’Autriche, Et le sol labouré par moi retourne en friche. LE ROI. J’ admire pour combien votre sagacité Compte dans ses calcu
limpide, Et mettre dans mon cœur, aux portes du tombeau, La douceur d’ admirer quelque chose de beau. HIPPOLYTE. Ah ! seigneur,
st être savant que trouver à redire, Qu’il n’appartient qu’aux sots d’ admirer et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvra
droit. CLORINDE. Ah ! celle-là déploie un courage sublime Sans doute. Admirez -la, mais plaignez la victime. CÉLIE. Oui, d’avoir
en sortir autrement ! MATHILDE. Et comment se fait-il, voilà ce que j’ admire , Qu’aucun père à son fils ne s’avise de dire : « 
, Et, riche le matin, le soir plus riche encor, À mon heureux foyer j’ admire mon trésor... À l’enfer de Paris quelque jour cet
n esprit l’est de vous parfaitement. Les hommes n’aiment point à vous admirer , ils veulent plaire : ils cherchent moins à être
s Homère est grand poète ; je le vois, j’en juge moi-même, et si je l’ admire , c’est avec pleine connaissance, non sur la foi d
ler avec cette douceur agréable, avec cette égalité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal et sans suite à
mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous admirons dans ses admirables Épîtres une certaine vertu pl
Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’en dit : Pour me faire admirer , je ne fais point de ligue, J’ai peu de voix pour
comme nous ; car il est homme, en même temps qu’il est apôtre. Il les admire et les aime ; il leur donne sans scrupule ses lou
ans le passé. Contentons- nous de les sentir, de les pénétrer, de les admirer , et nous, venus si tard, tâchons du moins d’être
olonté chancelante. Ayez ce courage, cher ami, et cette foi, que vous admirez chez notre pauvre ami L…, qui le console dans un
vant la loi. Entretenez en vous le noble sentiment du respect. Sachez admirer  : ayez le culte des grands hommes et des grandes
pluie Des milliers d’êtres t’ont béni. Tu n’as rien fait qu’on ne l’ admire  ; Rien de toi n’est perdu pour nous ; Tout prie,
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
première impression, nous le suivons avec un plus vif intérêt, nous l’ admirons davantage, lorsque, élevant le ton à mesure qu’il
tte aveugle brusquerie opposez l’insinuant artifice d’Ulysse, et vous admirerez , dans l’un et l’autre plaidoyer, le poëte attenti
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
t là que du lutrin gît la machine énorme4. La troupe quelque temps en admire la forme. Mais le barbier, qui tient les moments
épisode de la Mollesse soit d’une beauté suprême, pour se faire tant admirer dans ce grand nombre de morceaux achevés et de ve
78 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
antes dans leur petitesse que les autres par leur étendue : car qui n’ admirera que notre corps, qui tantôt n’était pas perceptib
les hommes, et qui les égalent aux bêtes, encore veulent-ils en être admirés et crus109, et se contredisent à eux-mêmes110 par
de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le siècle qu’elle a honoré par ses talents. Elles
adresse, il a si bien mis dans tout son jour tout ce qui pouvait être admiré , il a fait des traits d’éloquence et des coups de
et si littérales… La voilà, malgré ce grand cœur, cette princesse si admirée et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l’
our pouvoir s’en passer, même à l’égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu’à rire dans un auteur. Rabelais surtout est in
me à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter : j’ admire Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la con
plus je me révolterais contre sa vanité : son empressement pour faire admirer son esprit me paraîtrait le tendre indigne de tou
ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par là, cet orateur mérita d’être admiré de Louis XIV vieillissant, et qui avait entendu d
le qui sera suivi, et non pas celui d’une modération qu’on ne fera qu’ admirer . « Quand les dieux ont souffert que Sylla se soit
es dont l’influence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi admiré que Voltaire, que Rousseau, que Montesquieu, moin
e singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain. Loin de l’ admirer , on le plaint d’avoir passé tant de temps à faire
i s’altérer : s’il est élevé, noble, sublime, l’auteur sera également admiré dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité
te un peu trop sincère. » À ces mots, il se couche ; et chacun étonné Admire le grand cœur, le bon sens, l’éloquence473      
l’avaient beaucoup meilleur ; Et je prise bien moins tout ce que l’on admire  : Qu’une vieille chanson que je m’en vais vous di
ure est vraie, et d’abord on la sent ; C’est elle seule en tout qu’on admire et qu’on aime. Un esprit né chagrin plaît par son
es esprits abattus : Mais lorsque, revenant de mon trouble funeste, J’ admirais sa douceur, son air noble et modeste, J’ai senti
tre gloire ; Ce peuple enfin si fier, et tant de fois vainqueur, N’en admire pas moins votre haute valeur : Mais vous savez au
able, et son charme m’attire. Honteux d’être vengé, je t’aime et je t’ admire . (Il se jette à ses pieds.) ALZIRE. Seigneur, en
plus encore, de parler le français de Pascal : on ne cessera jamais d’ admirer le génie de pensée et d’expression empreint dans
M. deTurenne, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce portrait de Cromwell ; ce sont des chefs d’œuv
ine mesure, ce qu’elle offre d’invraisemblable à plusieurs égards. On admire surtout la terreur dramatique qui règne dans le c
ans Polyeucte, p. 191 et 194 de ce volume. 602. La Harpe et Geoffroy admirent à l’envi la beauté de ces vers. Jamais, suivant e
624. Tacite a bien dit : « Pessimum inimicorum genus laudantes. » On admirera , d’ailleurs, ce portrait d’hypocrite et d’imposte
race un miracle fameux et un mémorable fait d’histoire, on ne sait qu’ admirer le plus, de la justesse et de la vivacité des ima
la plus naturelle les scènes fortes ou touchâmes qu’on va tour à tour admirer . C’est là ce qui le distingue du songe de Pauline
rincipes, tout respire le génie du théâtre. » 695. On a fréquemment admiré l’heureux effet de cette conception dramatique et
erre : elle fut jouée en 1739. Critiquée avec injustice par Geoffroy, admirée à l’excès peut-être par La Harpe, cette pièce dem
 Harpe, est beau comme l’antique, beau comme Horace et Pindare » : on admirera surtout le trait qui termine le tableau, ce trait
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
ceptible de l’amour de l’honnête et du bon. Quand l’esprit se plaît à admirer les aimables et nobles traits qui caractérisent l
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
mère donner à l’éloquence de Nestor la douceur du miel, et nous avons admiré l’harmonie imitative du beau vers qui exprime cet
à Young ou à Ossian, mais qui ont bien formellement résolu de ne rien admirer dans les écrivains sacrés, nous n’avons rien à le
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
de, Et n’impute qu’à toi ton lâche parricide. Va faire chez tes Grecs admirer ta fureur, Va : je la désavoue, et tu me fais hor
même dans le Lutrin : La déesse en entrant, qui voit la nappe mise, Admire un si bel ordre… 2. C’est le mouvement de Vir
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
Cette poésie prodigieuse a fait peur, presque autant qu’elle aura été admirée . Il se mêlera toujours des scrupules à l’admirati
a plus merveilleuse imagination dont s’honore notre littérature. Sans admirer jusqu’à l’idolâtrie cette puissance d’invention q
83 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
s sacrés réunissent au plus haut degré toutes les qualités qu’on peut admirer dans les meilleurs historiens. Nul sentiment étra
pas d’une même suite : nous devons les suppléments à Freinshemius. On admire dans Tite-Live la plus belle imagination, la nobl
la république romaine, un de nos meilleurs ouvrages historiques. On y admire un style noble, élégant et orné avec goût, une na
84 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
oquence. Qu’a-t-il dit ? Rien. Mais comme il n’a parlé que pour faire admirer son esprit, comme la foule n’est venue que pour p
faculté oratoire que la nature semblait lui avoir refusée. Certes, j’ admire ce miracle d’une volonté opiniâtre, mais ce que j
e. Certes, j’admire ce miracle d’une volonté opiniâtre, mais ce que j’ admire encore bien plus, ce qui fait la force de ce cara
nd un service à l’État, il fait œuvre de bon citoyen. Si je vous fais admirer cette habileté, ce n’est pas qu’elle soit admirab
85 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
ir des règles étroites que l’on oppose à son développement, et nous n’ admirons pas moins ses succès. En effet, si vous nous donn
86 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ance comme précepteurs et comme maîtres ceux qu’ils sont accoutumés à admirer comme modèles. On peut même le dire, un pareil re
rer de fortes passions, ils ne font que vous plaire et que vous faire admirer l’éclat et la justesse de leurs pensées et de leu
livre de sa Rhétorique, le plus précieux des trois, et celui où l’on admire le plus cet esprit d’observation qu’il porta dans
chemin par où tes coups doivent passer pour aller jusqu’à lui. » Je n’ admire pas moins la simplicité et la brièveté de ce dern
e nos pensées, et nos pensées les images de la vérité. » Voiture, si admiré de son temps, est plein d’affectation, et l’on vo
e siècle passé. On appelle de tous côtés les passants pour leur faire admirer des tours de force, qu’on substitue à la démarche
en même temps de plus sublime que ce passage de la Genèse, justement admiré par Longin : Dieu dit : Que la lumière soit ; et
ils en ont, et à leur faire goûter ce qu’on leur dit, qu’à leur faire admirer la manière dont on le dit. L’affectation de ce st
âcheté de nos mœurs, dit Fénelon, nous empêche de lever les yeux pour admirer le sublime de ces paroles : Aude, hospes, contem
Ainsi, dans l’Énéide, IX, 275, Ascagne dit au jeune Euryale, dont il admire avec respect le noble courage : Te vero, mea que
sur le faîte, il aspire à descendre. (Cinna, act. II, sc. 1.) Racine admirait surtout ce vers, et le faisait admirer à ses enfa
inna, act. II, sc. 1.) Racine admirait surtout ce vers, et le faisait admirer à ses enfants. En effet, ce mot aspirer, qui d’or
la Rhétorique à Herennius, IV, 50, mérite d’être comparé à ceux qu’on admire dans Théophraste et La Bruyère. 4º La chronograph
votre pauvreté ; sacrifiez toujours au dieu Mars et à son glaive ; on admire , même chez ces peuples, votre constance dans l’am
t ainsi la Mésie et la Thrace, pénétra jusque chez les Scythes, qui l’ admirèrent , et se fixa chez les Gètes, où campait une nombre
a patrie, vous le connaissez : dans des temps plus heureux, vous avez admiré sa prudence et sa valeur ; maintenant il cache da
gré leurs égarements ; leur constance m’étonne et ne m’irrite pas ; j’ admire leur valeur, dont je déplore l’usage ; je les com
On reconnaît ici toutes les grandes qualutés que Denys d’Halicarnasse admire dans l’orateur d’Athènes : Ὁ Δημοσθενικὸς λόγος ε
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
t être savant que trouver à redire ; Qu’il n’appartient qu’aux sots d’ admirer et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvra
t porté jusqu’aux cieux par de certaines gens qui se sont promis de s’ admirer réciproquement, il croit, avec quelque mérite qu’
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
es qui en furent un emploi pernicieux. En les condamnant, nous devons admirer cette langue si pure, si élégante, si naturelle e
s change encore davantage. Si mes paons de leur beau plumage Me font admirer les couleurs, Je crois voir nos jeunes seigneurs
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
pièce, où le drame se mêle à l’idylle, réussit par des scènes où l’on admire la fidélité des peintures historiques, et par des
ours rapides Je ne puis rien donner aux choses insipides. Je vis pour admirer la nature et les arts ; Des chefs-d’œuvre divers
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
re, sur le vêtement déjà fait, le patron destiné à en faire d’autres. Admirons donc le génie ; mais respectons et pratiquons les
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
absurde, si le raisonnement n’est pas toujours chez lui la raison, on admire l’écrivain, même quand on résiste au penseur. Sou
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
e dans celle de Marie-Stuart (1851), et de Charles Quint (1854), nous admirons l’austérité d’un récit simple et pourtant dramati
93 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ntes : C’est un fourbe, un méchant suborné par les comtes. Eux-mêmes ( admirez leur générosité !) S’efforcent d’affermir cette i
ever si haut ensuivant l’immortel peintre des infamies impériales. On admira toute l’énergie de Tacite exprimée dans des vers
es diverses qui offrent aussi des pages dignes d’être lues, étudiées, admirées . La Captivité de saint Malc87. Poème historique
voles ; Je ne vois point l’effet répondre à ces paroles ; Et, faute d’ admirer les Grecs et les Romains, On s’égare en voulant t
au les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits, On me laisse tout seul admirer leurs attraits. Térence est dans mes mains ; je m
Corneille, La Fontaine, Molière lui-même, qu’il faisait profession d’ admirer . Son âme était généreuse, désintéressée, toujours
Chacun dans ce miroir pense voir son visage ; Et tel, en vous lisant, admire chaque trait, Qui, dans le fond de l’âme, et vous
la pitié. On envie sa renommée, et l’on a pitié de ses malheurs ; on admire cette belle moitié de ses ouvrages qui ne provoqu
le tambourin d’Érato. Homère est moins lu que Chapelle ; Et, si nous admirons Apelle, Nous aimons Téniers et Watteau. » C’est
rt. Chacun d’eux, étonné de tant de résistance, Respectait son rival, admirait sa vaillance. Enfin le vieux d’Ailly, par un coup
ours fine, Portait l’oiseau : d’abord aux spectateurs Elle en faisait admirer les couleurs, Les agréments, la douceur enfantine
ugle essuyer les bourrasques, Chercher en vain quelqu’un d’humeur à t’ admirer . Et trouver tout le monde actif à censurer. Va de
eaux en Espagne. Acte III, scène VI. M. d’Orglande, seul. J’ admire , en vérité, l’avenir qui m’attend : Il est flatte
passages Traduits de tel auteur qu’il nomme ; et, les trouvant, Il s’ admire et se plaît de se voir si savant. Que ne vient-il
hône Phébé dans la prairie, où son flambeau vous luit, Dansantes vous admire au retour de la nuit, Venez, j’ai fui la ville au
travail excités, Sèchent ces longs tissus par leurs mains apprêtés. J’ admirais ces sapins qu’un vent léger balance, Ces hêtres d
  Et la Diane chasseresse     Derrière une peau de lapin.     Seul j’ admirais ce beau désordre,     Quand un homme armé d’un bâ
ur : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacun disait : « Quel beau temps !
erre alors chancelle, et le soleil hésite, Vos anges sont jaloux et m’ admirent entre eux. Et cependant, Seigneur, je ne suis pas
n de l’accuser et de se jeter par désespoir dans le désordre, devrait admirer celui qui s’est donné à Dieu au lieu de se donner
elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’ admirais . C’était ma fée Et le doux astre de mes yeux ! N
mitié pour le poète à qui le volume est dédié, pour Victor Hugo qu’il admire , dont il a voit avec orgueil grossir le diadème,
ientôt, au sortir de ces songes flottants, Je me sentis pleurer, et j’ admirai longtemps Que de ces hommes morts, de ces choses
nche sourire À l’ombre du rocher natal, Pareille aux yeux bleus qu’on admire Voilés du bandeau virginal. Dans son ravin, seul
nt la forêt se remplit de merveilles ! Le moine alors s’arrête, et d’ admirer , Se demandant si ce n’est pas un songe Quand tout
a Force du naturel. 115. « La Harpe, qui est sévère pour Destouches, admire comme sublimes ces deux vers : “J’entends : la va
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
écrivains de cette époque ont l’air d’être ses contemporains. Il les admire avec l’accent d’une amitié respectueuse qui trahi
95 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
rs choisis parmi ce qu’il y a de plus parfait et de plus généralement admiré chez les écrivains que le témoignage des peuples
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
nt les pages où il fit de son génie un emploi pernicieux, nous devons admirer cette langue si pure, si élégante, si naturelle e
de Montausier, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce portrait de Cromwell ; ce sont des chefs d’œuv
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
Ces accents intimes et vraiment éloquents font aimer la personne, et admirer le poëte. 3. Il veut dire, dont je fis des espal
98 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
nous une fureur qui n’eut bientôt plus de bornes : on ne consentit à admirer que ce qui nous venait de l’Angleterre ; on dévor
ains, comme la langue française le fut par Racine, Bossuet, Pascal. N’ admirons pas exclusivement la littérature anglaise, ne la
va des hommes de lettres assez familiers avec la langue anglaise pour admirer la distribution de l’ouvrage, et les excellents p
être utile. Elle ne veut point étonner, elle ne demande point qu’on l’ admire  ; c’est en l’aimant qu’on la récompense. Si le ra
en mille circonstances ; ils recherchent les choses bien faites, ils admirent les tableaux et les statues, et se passionnent po
ses. Celui dont le cœur est sec ou dépravé, celui qui est incapable d’ admirer ce qui est vraiment noble et digne d’éloge, celui
squ’à l’extravagance ; tandis que les Grecs méprisaient ce faste et n’ admiraient que ce qui était simple et gracieux. En Angleterr
se simplicité de Milton, et le Paradis perdu restait ignoré ; mais on admirait les conceptions bizarres de Cowley comme la quint
matière de goût, comme dans les sciences et la philosophie. Celui qui admire ou censure quelque production du génie, pour peu
éblouir par certaines beautés superficielles que l’on cesse bientôt d’ admirer  ; quelquefois un écrivain se fait momentanément u
passions ; genres de beautés que la véritable critique nous apprend à admirer , comme la nature nous a appris à les sentir. J’en
beau. Homère a été, dans tous les siècles et par tous les critiques, admiré comme un poète sublime ; il doit presque toute sa
igé de se servir pour remplir la rime. L’on a, dans tous les siècles, admiré comme essentiellement sublime la description que
dence leurs beautés et leurs fautes, et en invitant à n’imiter et à n’ admirer que ce qui en est vraiment digne. Lecture V. D
xquis, j’éprouve l’impression de beauté dont j’ai parlé d’abord, et j’ admire des couleurs brillantes, un fini superbe, et des
sque nous aurons enfin découvert la pensée d’un écrivain, que nous en admirons la profondeur, mais nous serons rarement disposés
a fin, comme celle-ci de Pope. « Ainsi, sous quelque rapport que nous admirions Homère, ce qui nous frappe surtout, c’est sa merv
vait plus de génie, Virgile avait plus d’art ; dans l’un, ce que nous admirons le plus, c’est l’homme : dans l’autre, c’est l’ou
ring gates, harmonious sound On golden hinges moving37. On a souvent admiré ce beau passage de la Jérusalem délivrée, à cause
e, c’est son style seul, et non ses sentiments que je veux vous faire admirer . Je pense que, sous le rapport de l’art d’écrire,
gens qui s’essayent dans l’art d’écrire, et qui sont toujours prêts à admirer un style brillant et fleuri, sans examiner s’il c
t dont l’omineuse obscurité jette l’épouvante parmi les nations, nous admirons une comparaison aussi heureuse et aussi noble. Ma
st fort beau dans le style de l’archevêque Tillotson qui fut toujours admiré comme un écrivain supérieur, et considéré comme u
Shaftsbury, on peut croire qu’il doit séduire ceux qui consentent à l’ admirer aveuglément. Rien n’est si dangereux pour la foul
rnements déplacés qui se présentent à l’imagination. On peut se faire admirer des enfants et des sots, mais les gens sensés se
rop une éloquence d’apparat ; on dirait qu’il cherche plus à se faire admirer de ses auditeurs qu’à les convaincre. Aussi, dans
d’en descendre. Pour moi, Athéniens, je pourrais, comme les autres, l’ admirer et le craindre, si je l’eusse vu s’avancer par de
’imitateur constant de tel ou tel prédicateur, même de celui que l’on admire davantage. En plaçant sous ses yeux plusieurs mod
e de la plus grande utilité. C’est avec raison, par exemple, que l’on admire le récit de son discours célèbre pro Milone (c. 1
Démosthène me paraît supérieur à Cicéron. Je proteste que personne n’ admire plus Cicéron que je fais. Il embellit tout ce qu’
99 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
es regrets, a des soupirs ; — du Mans, Jacques Tahureau, qui chante l’ Admirée comme le maître chantait Hélène, Cassandre et Mar
à dix-huit ans que Jacques Grévin avait donné en 1558 son César fort admiré de Ronsard, et suivi plus tard d’une comédie, la
ges et perses185, Ne me pouvant saouler186, ainsi qu’en un tableau, D’ admirer la nature et ce qu’elle a de beau, Et de dire, en
bé, et signala à radmiration de l’Europe celui que ses compatriotes n’ admiraient et ne connaissaient même plus. — Depuis que Saint
l’étude, Fuient pour s’égaier les yeux d’un mêtre rude, Si fort nous admirons ses marges peinturés, Son cuir fleurdelizé et ses
A montrer le beau fruict de sa belle victoire. Sa femme l’accolant l’ admire et le cherit, Tous les siens en ont joie, et le c
reaux de ceux qui font la cour aux rois. « J’ay fait par ses escrits admirer sa jeunesse, J’ay reveillé ses sens engourdis de
it ; Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’eu dit. Pour me faire admirer , je ne fais point de ligue ; J’ai peu de voix pou
voles ; Je ne vois point l’effet répondre à ces paroles ; Et, faute d’ admirer les Grecs et les Romains, On s’égare en voulant t
au les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits, On me laisse tout seul admirer leurs attraits. Térence est dans mes mains ; je m
une épigramme contre Corneille, qui aime trop Lucain. Mais il n’a pas admiré médiocrement le Cid et Cinna ; il n’a pas trouvé
blessé en 1677 ; la froideur du roi hâta sa fin en 1699. Louis XIV l’ admirait et le goûtait ; il admirait et aimait Louis XIV.
r du roi hâta sa fin en 1699. Louis XIV l’admirait et le goûtait ; il admirait et aimait Louis XIV. Un mémoire qui touchait à se
rogne le vin, et en poète tout ce qu’il voit, entend, sent, maudit ou admire , le soleil, l’hiver, les Alpes, les hôtelleries b
rit libre de soin ; Il jouit des beautés dont la terre est parée ; Il admire des cieux la campagne azurée, Et son bonheur secr
ut, dit-on, le tort de rougir, vécut à Paris jusqu’en 1712, écrivant, admiré , applaudi et redouté pour son esprit ; puis, exil
nés, Sur cent vallons fleuris doucement promenés, De la mer de Genève admirent l’étendue ; Et les Alpes de loin, s’élevant dans
 ; Va, ne t’attendris point, sois plus Romain que moi ; Et que Rome t’ admire en se vengeant de toi1111. (Brutus, V. 7.)
able, et son charme m’attire. Honteux d’être vengé, je t’aime et je t’ admire . (Il se jette à ses pieds.) ALZIRE. Seigneur, en
parlez donc, beau sire, Vous qui sifflez toujours, faites qu’on vous admire . Sans doute vous avez une brillante voix. Daignez
és, tendre une oreille avide, Et nymphes et sylvains sortaient pour l’ admirer , Et l’écoutaient en foule, et n’osaient respirer 
u des saintes mélodies. Les trois enfants, émus à son auguste aspect, Admiraient , d’un regard de joie et de respect, De sa bouche
au public et au maître par sa traduction en vers d’Ossian, alors fort admiré par l’un et exclusivement goûté par l’autre, donn
ur : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacun disait : Quel beau temps ! Le
erre alors chancelle et le soleil hésite ; Vos anges sont jaloux et m’ admirent entre eux. — Et cependant, Seigneur, je ne suis p
t cette simple harmonie, Et comme le bon sens fait parler le génie. J’ admirais quel amour pour l’âpre vérité Eut cet homme si fi
rire, on devrait en pleurer1422. Et je me demandais : Est-ce assez d’ admirer  ? Est-ce assez de venir, un soir, par aventure, D
le frise, Dans son vol capricieux, L’eau transparente où se mire Et s’ admire Le saule au front soucieux. Et quand la grise hi
-moi des héros que je puisse honorer ! Après avoir haï, j’ai besoin d’ admirer . Parlez-moi, Barbaroux, de cette lutte immense D’
pures clartés ne se sont pas ouverts ; Eux punis, nous pourrons faire admirer au monde La mère des vertus, la liberté féconde.
Foresteries qui lui sont dédiées, après avoir chanté sous le nom de l’ Admirée celle qu’il épousa deux ans avant sa mort. — Scév
on dit apprentif. — Régnier reproche à Malherbe : 1° de ne pas savoir admirer ses devanciers ; 2° de prétendre les corriger ; 3
eilleuse teste, Malgré tous les efforts que lui fait la tempeste Fait admirer nature en son accroissement ; Et son tronc venera
ai, le vrai seul est aimable. Un sot trouve toujours un pinssot qui l’ admire . Le chagrin monte en croupe et galoppe avec lui ;
e a écrit de plus parfait dans le genre de la poésie lyrique. Boileau admirait particulièrement, et récitait souvent cette strop
es vers. Il voit Croître les pommes d’or sur les verts orangers. Il admire Les raisins empourprés et les javelles blondes.
lein de gloire Que la paisible nuit qui suit une victoire. Il eût pu admirer ceux-ci : En un lieu retiré, solitaire et paisib
regret le faix ». Voilà Voltaire justifié. 1062. Voltaire lui même admirait la strophe suivante, qu’il signale à La Harpe (le
sommer cette œuvre du démon. (Le Pauvre Diable.) Sur Fénelon : J’ admire fort votre style flatteur, Et votre prose encor q
, roi d’une autre partie du Potoze. On le croyait mort : il reparaît, admire et respecte, la fidélité d’Alzire pour son époux 
mot est ; Muses ! tenez-moi lieu de fortune et d’amour. — On peut l’ admirer , on ne le plaint pas. C’est le seul défaut de la
x, Ou l’air de Blandusie et l’azur de ses eaux : Par vous de l’Anio j’ admire le rivage, Par vous de de Tivoli le poétique ombr
isme de la Terreur. Charlotte Corday, qui les voit, les plaint et les admire , prend la résolution d’y arriver par d’autres moy
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
. Si M. Cousin juge ses modèles avec trop d’indulgence, on ne peut qu’ admirer en lui le don d’animer tous les sujets qu’il trai
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