nt des dithyrambes ou chants lyriques, n’étaient accompagnés d’aucune
action
, dans le sens que nous donnons, aujourd’hui à ce
entre-chant, ce qui interrompait le chant ; ensuite il reçut le nom d’
action
, de drame, et plus tard celui de tragédie. Thespi
avant Jésus-Christ). Son acteur, qui apparemment raconta d’abord les
actions
qu’on attribuait à Bacchus, plut à tous les spect
nd acteur, créa le dialogue, et introduisit le récit dramatique d’une
action
. Il imagina la robe flottante, le masque, le coth
cle, n’en fut plus que l’accessoire, et ne servit que d’intermède à l’
action
dramatique, de même qu’auparavant l’action en ava
servit que d’intermède à l’action dramatique, de même qu’auparavant l’
action
en avait servi au chœur. 411. Qu’est ce qui carac
istingue le genre épique, la poésie dramatique est caractérisée par l’
action
, c est-à-dire qu’elle fait parler et agir les per
ui n’imiteraient pas. En un mot, l’épopée consiste dans le récit de l’
action
, res acta refertur, et le drame, dans la représen
tion, res acta refertur, et le drame, dans la représentation de cette
action
, agitur res in scenis. L’action dramatique est so
rame, dans la représentation de cette action, agitur res in scenis. L’
action
dramatique est soumise aux yeux et doit se peindr
us… 412. Combien y a-t-il de sortes de compositions dramatiques ? L’
action
dramatique, comme les divers événements de la vie
Qu’est-ce que le drame en général ? Le drame (δράειν, faire, δρᾶμα,
action
), dans son acception la plus étendue, est la repr
t la représentation d’un fait réel ou supposé, par la parole et par l’
action
, c’est-à-dire au moyen de personnages qui parlent
er à trois chefs les règles générales du drame : 1° Les qualités de l’
action
que le drame représente ; 2° la conduite de cette
ualités de l’action que le drame représente ; 2° la conduite de cette
action
; 3° les personnages qui concourent à cette actio
conduite de cette action ; 3° les personnages qui concourent à cette
action
. Nous examinerons ces trois questions dans les tr
estions dans les trois paragraphes suivants. § I. Des qualités de l’
action
dramatique. 416. Quelles sont les qualités de
lités de l’action dramatique. 416. Quelles sont les qualités de l’
action
dramatique ? Les qualités nécessaires à toute ac
s qualités de l’action dramatique ? Les qualités nécessaires à toute
action
dramatique sont au nombre de cinq, savoir : la vé
e, l’intégrité, l’unité, l’intérêt et la moralité. 417. Faut-il que l’
action
dramatique soit vraie ou vraisemblable ? Toutes
-il que l’action dramatique soit vraie ou vraisemblable ? Toutes les
actions
dramatiques sont ou vraies ou feintes. Les action
able ? Toutes les actions dramatiques sont ou vraies ou feintes. Les
actions
vraies sont celles qui ont eu lieu ; et les actio
s ou feintes. Les actions vraies sont celles qui ont eu lieu ; et les
actions
feintes celles qui ne sont pas arrivées, mais qui
s feintes celles qui ne sont pas arrivées, mais qui ont pu arriver. L’
action
est ou entièrement vraie ou historique, comme cel
aïre et dans presque toutes les comédies. Mais il faut toujours que l’
action
soit vraisemblable, c’est-à-dire qu’il y ait quel
ore inventer les noms, les faits et les circonstances, en un mot, une
action
entière. Néanmoins les faits historiques sont de
. Si donc l’histoire ou la société contemporaine fournit au poète une
action
qui puisse, avec toutes ses circonstances, être m
tera sans y rien changer. Ainsi Racine n’a fait nul changement dans l’
action
d’Esther, et cette pièce n’en est que plus toucha
ent être connues par le récit. 419. En quoi consiste l’intégrité de l’
action
? L’intégrité de l’action dramatique consiste da
it. 419. En quoi consiste l’intégrité de l’action ? L’intégrité de l’
action
dramatique consiste dans la juste étendue qu’on l
l’action dramatique consiste dans la juste étendue qu’on lui donne. L’
action
sera donc entière si elle a un commencement ou ex
jet, un milieu ou nœud, une fin ou dénoûment. Par là sont exclues les
actions
momentanées, comme le meurtre de Camille dans les
rançais et italiens jusqu’à notre siècle, demandent la triple unité d’
action
, de temps et de lieu, si bien résumée dans ces ve
ettent les unités de temps et de lieu, et ne retiennent que l’unité d’
action
, qui est regardée comme essentielle par h plus gr
portance de chacune de ces trois unités. 421. Qu’est-ce que l’unité d’
action
? L’unité d’action ou de fait, d’où résulte l’un
de ces trois unités. 421. Qu’est-ce que l’unité d’action ? L’unité d’
action
ou de fait, d’où résulte l’unité d’intérêt, et qu
résulte qu’ils se combinent naturellement en un seul tout. L’unité d’
action
existe donc dans le drame lorsque toutes les part
e la tragédie de ce nom. Il est facile de voir que toutes les petites
actions
qui précèdent cette action principale, concourent
est facile de voir que toutes les petites actions qui précèdent cette
action
principale, concourent à son accomplissement. Pou
tion principale, concourent à son accomplissement. Pour que l’unité d’
action
ne soit pas rompue, il faut que le principal pers
depuis le commencement jusqu’à la fin. En effet, si le péril cesse, l’
action
est finie, et si le personnage tombe dans un seco
éril qui ne soit pas une suite nécessaire du premier, c’est une autre
action
qui commence. Le jeune Joas, depuis l’instant où
nt toujours ne cesse que par la mort de cette reine : voilà l’unité d’
action
. Enfin le personnage principal doit réunir tout l
annicus dans la tragédie de ce nom ; car si l’intérêt était double, l’
action
serait double aussi. On peut bien s’intéresser au
ps, entendue d’une manière exacte et absolue, exige que la durée de l’
action
n’excède pas le temps de la représentation, c’est
jets se prêtent à cette rigueur. La scène eût perdu un grand nombre d’
actions
très belles et très intéressantes, si on n’eût pa
op grands abus. Car, s il était une fois établi, dit Voltaire, qu’une
action
théâtrale pût se passer en deux jours, bientôt qu
ens strict, demande qu’on ne change pas le lieu de la scène, et que l’
action
qui fait le sujet de la pièce se passe, tout enti
icus, où une salle du palais est le lieu où commence et finit toute l’
action
représentée. L’unité de lieu, qui a aussi pour bu
fait et l’unité de temps. En effet, le peu de temps donné à une seule
action
ne permet aux personnages de parcourir que pou d’
ion rigoureuse des anciennes limitations de temps et de lieu. Comme l’
action
est interrompue, le spectateur n’a pas besoin d’u
dans un autre dans le même palais. Ainsi, dans Cinna, la moitié de l’
action
se passe dans l’appartement d’Émilie, et l’autre
ontré des adversaires ? Disons d’abord que l’importance de l’unité d’
action
est à peu près unanimement reconnue. Quant aux un
actitude des trois unités, fondée sur la nature qui demande l’unité d’
action
pour captiver l’attention en la concentrant sur u
t forte et complète. La vraisemblance est tout à fait essentielle à l’
action
dramatique, et ce qui la contrarie nous choque to
stinément dans les routes battues que d’en sortir à tout propos. Si l’
action
est réellement intéressante ; si le drame est bie
i elles se rencontrent, il faut faire fête aux uns et autres. 427. L’
action
doit-elle être intéressante ? L’action dramatiqu
te aux uns et autres. 427. L’action doit-elle être intéressante ? L’
action
dramatique doit être pleine d’intérêt. Il n’est p
tenue en suspens. Cette situation où nous sommes durant le cours de l’
action
, est la cause unique du plaisir qu’elle nous proc
ffit à notre attention. 428. Qu’avez-vous à dire sur la moralité de l’
action
dramatique ? La poésie dramatique, comme toute p
de moralité, comme Athalie et Sémiramis. § II. De la conduite de l’
action
dramatique. 429. Que faut-il entendre par la
action dramatique. 429. Que faut-il entendre par la conduite de l’
action
dramatique ? La conduite ou la marche de l’actio
r la conduite de l’action dramatique ? La conduite ou la marche de l’
action
n’est autre chose que le développement du plan. O
st autre chose que le développement du plan. Or le développement de l’
action
dramatique présente une division matérielle en ac
te dans un commencement, un milieu et une fin. Ces trois parties de l’
action
prennent le nom d’exposition, de nœud ou d’intrig
donne une idée générale du sujet, et fait pressentir aux auditeurs l’
action
qui va se dérouler sous leurs yeux, afin d’excite
ances de personnes, de lieu et de temps. Que dès les premiers vers l’
action
préparée Sans peine du sujet aplanisse rentrée.
ités que demande l’exposition ? L’exposition dramatique doit être en
action
; et les personnages eux-mêmes, occupés de leurs
’elle présente le germe de tous les événements qui doivent composer l’
action
. Tout en évitant d’être obscure, parce qu’elle se
serait difficile durant cinq actes, de graduer les situations. Dans l’
action
comique, l’exposition n’est jamais bien difficile
ans l’action comique, l’exposition n’est jamais bien difficile, cette
action
se passant communément dans le cercle d’une socié
ôle fort secondaire ne leur permet guère de s’intéresser vivement à l’
action
. Il suffit de lire l’exposition de Rodogune, pour
oit faite par des personnages importants et grandement intéressés à l’
action
, ou, en d’autres termes, par des personnages prin
ans l’exposition de Rodogune. En effet, les événements antérieurs à l’
action
y sont racontés par Laonice à Timagène, qui sont
. Il consiste dans les obstacles qui retardent l’accomplissement de l’
action
, dans les dangers qu’il faut courir, dans les eff
lement peu de chose. Ainsi, dans Œdipe-Roi, tout est fait avant que l’
action
commence. Laïus est mort, Œdipe a épousé Jocaste
poème la plus vive lumière. Dans Athalie, on voit, au contraire, une
action
de la plus grande simplicité : il n’y a presque p
d’incidents ; mais, indépendamment de la beauté de l’élocution, cette
action
est si bien distribuée qu’elle marche toujours sa
du fond du sujet et s’y rapportent. C’est ainsi que les parties de l’
action
seront bien liées, se presseront mutuellement, et
ec rapidité, selon ce précepte si sage de Boileau, qui demande Que l’
action
, marchant où la raison la guide, Ne se perde jama
e résout l’intrigue ; c’est la cessation des difficultés, la fin de l’
action
. Le dénoûment a lieu lorsqu’un événement particul
consiste à le préparer sans l’annoncer. Le préparer, c’est disposer l’
action
de manière que ce qui le précède le produise natu
des personnages intéressés dans l’intrigue est, durant le cours de l’
action
, comme un vaisseau battu par la tempête : on le v
on qui suit l’événement par lequel l’intrigue est dénouée. Pour que l’
action
soit complète, il faut qu’elle soit entièrement a
eu par révolution ou par péripétie, lorsqu’il arrive, sur la fin de l’
action
, un événement qui change la face des choses, et q
pas seulement dans la composition générale de la fable que l’unité d’
action
doit être soigneusement maintenue ; elle doit pré
drame ? Un acte, comme son nom l’indique, est un degré, un pas de l’
action
. C’est une partie du drame renfermant une action
n degré, un pas de l’action. C’est une partie du drame renfermant une
action
subordonnée qui sert de moyen pour arriver à une
sert de moyen pour arriver à une fin ultérieure, qui suppose d’autres
actions
avant ou après, et qui fait partie essentielle de
d’autres actions avant ou après, et qui fait partie essentielle de l’
action
principale. Ainsi, dans la tragédie de Polyeucte,
ielle de l’action principale. Ainsi, dans la tragédie de Polyeucte, l’
action
du poème est le martyre de Polyeucte ; mais cette
Polyeucte, l’action du poème est le martyre de Polyeucte ; mais cette
action
en suppose nécessairement d’autres, qui ont dû la
ut sortir, et sort malgré Pauline, pour se faire baptiser : c’est une
action
qui fait la matière du premier acte. On ordonne u
et y fait ce qu’il avait médité : c’est le second acte, ou la seconde
action
préparatoire. Néarque, ami de Polyeucte, est puni
i dans le premier instant de la fureur de Félix : c’est une troisième
action
. Elle est suivie d’une quatrième qui contient les
est livré à la mort. On voit clairement que chaque acte contient une
action
secondaire, et que toutes ces actions tendent de
ent que chaque acte contient une action secondaire, et que toutes ces
actions
tendent de près ou de loin, médiatement ou immédi
nt ou immédiatement, à une fin commune. C’est par cette division de l’
action
totale en degrés que doit commencer le travail du
ent en scènes. 450. Quelle doit être la gradation dans la marche de l’
action
? Le progrès de l’action doit être sensible d’ac
doit être la gradation dans la marche de l’action ? Le progrès de l’
action
doit être sensible d’acte en acte, de scène en sc
nthrope. Cette gradation doit être rigoureusement observée. Car, si l’
action
se repose deux scènes de suite dans le même point
repos, toutefois, n’existe que pour le spectateur, et non pas pour l’
action
, qui ne laisse pas de continuer hors du lieu de l
l’entr’acte ; et le poète, dans le plan de la pièce, en divisant son
action
, doit la distribuer de façon qu’elle continue d’u
que nous avons dit, quelle est la facilité que l’entr’acte donne à l’
action
, soit du côté de la vraisemblance, soit du côté d
ction, soit du côté de la vraisemblance, soit du côté de l’intérêt. L’
action
théâtrale a souvent des longueurs inévitables, de
du spectacle. C’est ainsi qu’on étend à un jour entier la durée d’une
action
dont la représentation ne dure guère que trois he
t-on scènes, et comment chaque scène doit-elle être caractérisée ? L’
action
secondaire que comprend chaque acte doit avoir, c
e ? L’action secondaire que comprend chaque acte doit avoir, comme l’
action
principale, un commencement, un milieu et une fin
par l’entrée ou la sortie des différents personnages qui ont part à l’
action
, soit en conseillant, soit en ordonnant, soit en
mber ce repos à une place convenable, c’est-à-dire à un moment où une
action
sur la scène doive être naturellement suspendue,
Il peut varier de deux à douze, suivant la nature et les besoins de l’
action
. 456. Que faut-il penser de la division en cinq a
i du théâtre. Quand le sujet peut les fournir, cinq actes donnent à l’
action
une étendue avantageuse ; de grands événements y
lusion, à l’émotion que produit un spectacle de cette durée ; et si l’
action
de la comédie semble très bien s’accommoder de lu
omédie semble très bien s’accommoder de lu division en trois actes, l’
action
.de la tragédie semble préférer la division en ci
il ne soit susceptible aussi que de deux degrés et de deux repos de l’
action
. Alors, faut-il abandonner ce sujet, s’il est pat
t de scènes épisodiques ? Ni l’un ni l’autre. Mais il faut donner à l’
action
sa juste étendue, et suivre la loi de la nature,
oit faire de continuels progrès, le nœud se serrer de plus en plus, l’
action
marcher sans cesse afin que l’inquiétude du spect
aux différences près toutefois qu’exigent l’étendue et la durée de l’
action
. L’épopée demande que le passage d’un état de for
cène. Dans le drame comme dans l’épopée, le dialogue a pour objet une
action
, et non une vérité, comme le dialogue philosophiq
dent que les acteurs ne doivent rien dire qui n’aille directement à l’
action
, et qui ne réponde précisément à ce qu’un autre a
t être court, sous peine de manquer de vraisemblance et de ralentir l’
action
. On ne peut lui donner une certaine étendue que d
igine le prix de ce poème était un bouc), est la représentation d’une
action
héroïque propre à exciter la terreur, la pitié, l
édie, et le but qu’elle doit se proposer. 468. Que faut-il pour que l’
action
soit héroïque ? Pour que l’action tragique soit
poser. 468. Que faut-il pour que l’action soit héroïque ? Pour que l’
action
tragique soit héroïque, il faut qu’elle soit l’ef
naissance : Tyran, descends du trône, et fais place à ton maître. L’
action
tragique est encore héroïque par elle-même, ou pa
élever à la hauteur de l’héroïsme nécessaire à la tragédie. Avec une
action
aussi grande et aussi noble, le poète monte ses i
personnages, et les moindres détails y prennent de la dignité. 469. L’
action
tragique est-elle nécessairement sanglante ? Ce
qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l’
action
en soit grande, que les acteurs en soient héroïqu
de la tragédie. Ainsi, ce que demande la scène tragique, c’est que l’
action
, par les diverses circonstances dont elle est acc
nages, remue fortement le cœur, et l’agite avec véhémence. Or, aucune
action
théâtrale ne peut produire cet effet si elle n’es
e un malheur assez grand pour nous effrayer et nous attendrir, ou une
action
assez illustre pour exciter en nous de nobles et
le poète tragique peint vivement par l’expression ou représente par l’
action
même le malheur du personnage pour lequel on s’in
de grandeur, de noblesse et d’élévation que nous avons demandé pour l’
action
tragique, constitue le troisième ressort de la tr
l’action tragique, constitue le troisième ressort de la tragédie. Les
actions
communes, en effet, les qualités vulgaires ne suf
i, le poète doit s’attacher à les graduer depuis le commencement de l’
action
jusqu’au dénoûment. Il faut que le péril où se tr
le péril où se trouve son héros, le malheur qu’il éprouve, la grande
action
qu’il fait, soient présentés de manière que les i
ements, des agitations que l’âme éprouve pour ou contre un objet, une
action
quelconque, comme l’amour, la haine, la crainte,
t le poète pour instruire le spectateur de ce qui s’est passé avant l’
action
peuvent servir d’ornement dans la tragédie-. C’es
place dans le cœur humain le ressort des événements et le mobile des
actions
. Que l’homme y soit malheureux par sa faute, en d
cent, qu’il n’ait rien de trivial ni de romanesque ; la conduite de l’
action
doit être d’autant plus vive qu’elle n’est souten
n réunit tous les charmes des beaux-arts dans la représentation d’une
action
, pour exciter, à l’aide de sensations agréables,
exciter, à l’aide de sensations agréables, l’intérêt et l’illusion. L’
action
que représente le grand opéra est héroïque et mal
sentiel, au moins le caractère le plus général de ce poème, puisque l’
action
y est presque toujours merveilleuse. Ces expressi
croissent et redoublent de scène en scène, tandis que dans l’opéra l’
action
ne doit être affligeante ou terrible que par inte
. En quoi consiste le merveilleux dans l’opéra ? Le merveilleux de l’
action
dans l’opéra consiste dans l’intervention de quel
tragédie proprement dite, chaque acte ne contient qu’une partie de l’
action
; .ici, chaque acte peut contenir une action enti
tient qu’une partie de l’action ; .ici, chaque acte peut contenir une
action
entière, qui amène une fête et un divertissement
nes riantes et les bosquets fleuris de l’Élysée. Cette multiplicité d’
actions
ou d’incidents, ces changements subits qui tienne
je chante), est une œuvre dramatique dans laquelle on représente une
action
ordinaire, et qui peint d’une manière plaisante l
andes infortunes des hommes, ni leurs grands crimes, ni leurs grandes
actions
; mais leurs folies, leurs travers, leurs défauts
in, le quatrième moyen est de rapprocher les traits épars. Toutes les
actions
d’un avare réel ne sont point marquées au coin de
principal d’autres caractères pour ainsi dire subalternes, sans que l’
action
en devienne plus chargée ni plus intriguée. C’est
tits-maîtres, de la médisante, etc. Si, dans la comédie d’intrigue, l’
action
est l’objet principal, elle n’a qu’une influence
, comme dans le Malade imaginaire. Quelquefois la danse est mêlée à l’
action
; il arrive même qu’elle la compose seule à l’exc
se seule à l’exclusion de tout discours. Si, au lieu de représenter l’
action
par des danses, les acteurs s’expriment uniquemen
dont le sujet est tiré de l’histoire, et la comédie pastorale dont l’
action
se passe entre des bergers, comme le Mélicerte, d
Cependant, on n’y exige pas autant d’exactitude dans la conduite de l’
action
, dans la liaison des scènes, ni autant d’art dans
l’imitation travestie d’un ouvrage sérieux, par la substitution d’une
action
triviale à une action héroïque. La parodie dramat
d’un ouvrage sérieux, par la substitution d’une action triviale à une
action
héroïque. La parodie dramatique est une pièce de
ersonnages qui se rencontrent dans le monde. On n’y trouve ni unité d’
action
, ni intrigue, ni dénoûment. Les pièces à tiroir s
des effets des spectacles dramatiques ? Nous avons montré que toute
action
dramatique, soit tragique, soit comique, doit avo
e agir, parce que, dans cette espèce de poésie, on ne raconte point l’
action
comme dans l’épopée ; mais on la montre elle-même
a représentent. Le drame, en général, est le spectacle poétique d’une
action
intéressante qui se développe par ce dialogue. On
. Le personnage est l’individu réel ou supposé dont on représente les
actions
. Quand Talma jouait Néron dans Britannicus, Néron
nd que les spectateurs. La pièce que l’on joue prend souvent le nom d’
action
, d’action dramatique. On dit aussi la fable, eu é
spectateurs. La pièce que l’on joue prend souvent le nom d’action, d’
action
dramatique. On dit aussi la fable, eu égard aux i
u poète, et à ce qu’il a été obligé d’imaginer pour faire marcher son
action
. L’action dramatique est soumise aux yeux et doit
t à ce qu’il a été obligé d’imaginer pour faire marcher son action. L’
action
dramatique est soumise aux yeux et doit se peindr
ous examinerons tout à l’heure. On y exige, par la même raison, que l’
action
soit une, et qu’elle se passe tout entière en un
t étudier avec soin. § 69. Vraisemblance dramatique. Toutes les
actions
théâtrales sont ou vraies ou feintes. Les actions
ique. Toutes les actions théâtrales sont ou vraies ou feintes. Les
actions
vraies sont celles qui sont arrivées : l’histoire
qui sont arrivées : l’histoire ou la tradition nous les donnent. Les
actions
feintes sont celles qui ne sont pas arrivées, ou
n montre ou qu’on nous en dit qui se contredise assez pour empêcher l’
action
d’être. Une action peut en même temps être vraie
ous en dit qui se contredise assez pour empêcher l’action d’être. Une
action
peut en même temps être vraie dans le fond, et fe
noms : c’est lorsqu’on attribue à des personnages qui ont existé une
action
qu’ils n’ont pas faite. Elle peut enfin être fein
possible que l’histoire ou la société actuelle fournisse au poète une
action
propre à être mise sur la scène avec toutes ses c
e tout soit vraisemblable, c’est-à-dire que les diverses parties de l’
action
se succèdent de manière à ne heurter en rien la c
sur les conditions et les divers degrés de la vraisemblance dans une
action
dramatique. On ne peut, à ce sujet, rien établir
bien entendu, aux préliminaires de la pièce. Ce n’est pas assez que l’
action
soit vraisemblable : il faut encore qu’elle soit
faut encore qu’elle soit entière et soumise aux unités dramatiques. L’
action
est entière quand elle a son commencement, son mi
ilieu et sa fin, que l’on appelle aussi, comme nous l’avons vu pour l’
action
épique, l’exposition du sujet, le nœud, et le dén
ise à mort et Joas est reconnu roi : voilà la fin ou le dénouement. L’
action
est complétement achevée ; et le spectateur sort
sort satisfait, n’ayant plus rien à désirer sur cette histoire145. L’
action
dramatique doit encore être une, exécutée en un j
li. C’est là ce qu’on appelle les trois unités dramatiques. Unité d’
action
. L’action est une, quand on se propose un seul bu
là ce qu’on appelle les trois unités dramatiques. Unité d’action. L’
action
est une, quand on se propose un seul but, auquel
s réunit. Nous savons déjà que l’esprit n’admet pas avec plaisir deux
actions
différentes qui distraient son attention et empêc
rentes qui distraient son attention et empêchent l’intérêt. L’unité d’
action
s’explique donc d’elle-même. Unité de lieu. Si o
croit pas que l’unité en soit détruite, si les diverses parties de l’
action
se passent dans des endroits assez voisins pour q
nent naturellement. Unité de temps. Cette unité consiste en ce que l’
action
dramatique ne dure qu’un jour ou un peu plus d’un
amatique ne dure qu’un jour ou un peu plus d’un jour. À la rigueur, l’
action
ne devrait pas durer plus longtemps que la représ
eurs comme dans celui de la beauté de l’œuvre. § 70. Conduite de l’
action
. L’action dramatique étant susceptible d’un lo
ns celui de la beauté de l’œuvre. § 70. Conduite de l’action. L’
action
dramatique étant susceptible d’un long développem
toutes les fois qu’un personnage entre ou sort, quoique le lieu de l’
action
reste le même. Il serait plus convenable d’employ
les parties de la pièce après lesquelles le théâtre reste vide, et l’
action
suspendue sans être pourtant achevée. Ce temps où
oit exposé ou qu’il y ait, en termes de l’art, une exposition ; que l’
action
marche, que les divers intérêts se croisent et se
ignorer les faits, et à qui on raconte ce qui doit servir de base à l’
action
: par cette ruse, on instruit le spectateur en fe
uire l’acteur. Le meilleur moyen, mais le plus difficile, c’est que l’
action
s’expose d’elle-même et en se faisant ; que le po
e faisant ; que le poète sache adroitement fixer le lieu où se fait l’
action
, l’heure à laquelle elle commence ; qu’il détaill
et particulièrement dans Tartuffe. Les divers incidents amenés par l’
action
elle-même ou imaginés par l’auteur, en se croisan
ressemblantes et égales 152. Il faut aussi qu’elles se peignent par l’
action
même, et non par des portraits ou par un dialogue
rs parlent, et qu’ils se parlent l’un à l’autre, c’est un dialogue. L’
action
dramatique se développant par le dialogue, cette
ui est beaucoup plus courte : la tragédie est la représentation d’une
action
héroïque propre à exciter la terreur et la pitié.
tion d’une action héroïque propre à exciter la terreur et la pitié. L’
action
de la tragédie sera héroïque dans son principe, s
t faire périr ses enfants pour conserver son trône et sa puissance. L’
action
est héroïque dans son objet quand elle en a un gr
ges. Dès que les princes des peuples sont pour quelque chose dans une
action
, l’intérêt devient en quelque sorte national, et
énéralement comprises sous le nom de drames. Ce n’est pas assez que l’
action
de la tragédie soit héroïque, il faut surtout qu’
, qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie. Il suffit que l’
action
en soit grande, que les acteurs en soient héroïqu
le plaisir de la tragédie. » La tragédie, sans exiger absolument une
action
terminée par la mort de quelque grand personnage,
éressés, remue fortement le cœur et l’agite avec véhémence. Or, nulle
action
théâtrale ne peut produire cet effet si elle n’es
notre âme156 ; et ce sont elles, à proprement parler, qui font que l’
action
est tragique. Ainsi, toute tragédie qui ne produi
elle est absolument nécessaire. Les premiers disent qu’elle dégrade l’
action
tragique, qu’elle y jette la fadeur et la langueu
lus tard, mit deux acteurs au lieu d’un. Il leur fit entreprendre une
action
, et c’était le récit mis en spectacle. Il donna à
cle, n’en fut plus que l’accessoire, et ne servit que d’intermède à l’
action
, de même qu’auparavant l’action lui en avait serv
ire, et ne servit que d’intermède à l’action, de même qu’auparavant l’
action
lui en avait servi. Eschyle inventa aussi le cost
mplir les scènes, dessiner les caractères, peindre les mœurs dans les
actions
et dans les discours. Ce fut lui, en un mot, qui
4. Comédie. La comédie, selon Batteux, est la représentation d’une
action
bourgeoise, présentée par un côté ridicule. Cette
al, celui où l’on introduit sur la scène des personnages qui font une
action
amusante et risible, mais commune, c’est-à-dire r
qu’on y emploie, selon les personnages qu’on y fait paraître, selon l’
action
qu’on y représente et l’intérêt qu’elles excitent
à ce caractère principal d’autres caractères subalternes, sans que l’
action
en devienne plus chargée ou plus intriguée. C’est
i ne fait que leur donner la réplique. Voilà en quoi consiste toute l’
action
de ces pièces : il n’y a, par conséquent, ni intr
nt un peu élevés ou voisins de ceux de la tragédie, surtout lorsque l’
action
qui s’y passe a quelque chose de sombre ou qui to
’on appelle un drame. Quand le poète présente dans tous le cours de l’
action
ou dans quelques parties seulement des situations
s sont conservés ou changés de manière à ce qu’on les reconnaisse ; l’
action
, l’intrigue, la catastrophe reviennent aussi. Seu
e, la catastrophe reviennent aussi. Seulement on tourne en ridicule l’
action
la plus noble et les incidents les plus tragiques
tandis que son père veut le marier avec la fille de la baillive. Les
actions
héroïques travesties de la sorte fournissent à la
, donna l’idée du comique. Il ne s’agissait que de mettre ce genre en
action
, comme on y avait mis l’héroïque : ce qui fut d’a
dies-ballets de Molière. Depuis, elle a été plus intimement mêlée à l’
action
, et enfin elle a exclu toute parole. Il y a des p
uand ce sont des danseurs ou des danseuses qui viennent représenter l’
action
. Ce que l’on appelle opéra dans le sens général d
Définition du drame en général. 145. Domairon, Poét., Intégrité de l’
action
dramatique. 146. Batteux, des Trois unités. 147
race, Art poétique, v. 189. 149. Batteux, des Trois unités ; unité d’
action
. 150. Horace, Art poétique, v. 192. 151. Voy.
omairon, Définition de la tragédie. 155. Batteux, Ce que c’est que l’
action
héroïque. 156. Domairon, Définition de la tragéd
. Domairon, Définition de la tragédie. 157. Batteux, Ce qui rend une
action
tragique. 158. Domairon, de l’Amour dans la trag
de ses espèces. On y trouve la nécessité de mettre dans un poème une
action
, et’ une action qui soit unique, entière, d’une c
On y trouve la nécessité de mettre dans un poème une action, et’ une
action
qui soit unique, entière, d’une certaine étendue
thmes figurés que les danseurs expriment les mœurs, les passions, les
actions
. Dans l’épopée, il n’y a que la parole, soit en p
manière que tous les personnages soient agissants, et représentent l’
action
de ceux qu’ils imitent. Voilà donc trois différen
e lui ; et de la même manière qu’Aristophane, parce qu’il peint par l’
action
ou le drame. Car c’est de là qu’est venu le nom d
t de là qu’est venu le nom de drame, de l’imitation qui se fait par l’
action
. C’est même à ce titre que les Doriens s’attribue
genres. Ceux qui se sentaient portés aux genres nobles peignirent les
actions
et les aventures des héros. Ceux qui se sentaient
sait que ce fut Épicharme et Phormis qui commencèrent à y mettre une
action
(c’est donc à la Sicile qu’on doit cette partie),
rons tout ce que nous en avons dit. La tragédie est l’imitation d’une
action
grave, entière, étendue jusqu’à un certain point,
ce dont tout le monde sait l’effet. En second lieu, puisque c’est une
action
que la tragédie imite, et qui s’exécute par des p
rs et par leur pensée actuelle (car c’est par ces deux choses que les
actions
humaines sont caractérisées), il s’ensuit que les
ses que les actions humaines sont caractérisées), il s’ensuit que les
actions
, qui font le bonheur ou le malheur de tous tant q
sommes, ont deux causes, les mœurs et la pensée. Or l’imitation de l’
action
est la fable ; car j’appelle fable l’arrangement
; car j’appelle fable l’arrangement des parties dont est composée une
action
poétique. J’appelle mœurs ce qui caractérise celu
hant. Mais de ces parties, la plus importante est la composition de l’
action
. Car la tragédie est l’imitation non des hommes,
action. Car la tragédie est l’imitation non des hommes, mais de leurs
actions
, de leur vie, de ce qui fait leur bonheur ou leur
it leur bonheur ou leur malheur. Car le bonheur de l’homme est dans l’
action
. La fin même est action et n’est pas qualité. La
malheur. Car le bonheur de l’homme est dans l’action. La fin même est
action
et n’est pas qualité. La qualité fait que nous so
lité. La qualité fait que nous sommes tels ou tels ; mais ce sont les
actions
qui font que nous sommes heureux, ou que nous ne
s ne le sommes pas. Les poètes tragiques ne composent donc point leur
action
pour imiter le caractère et les mœurs ; ils imite
ter le caractère et les mœurs ; ils imitent les mœurs pour produire l’
action
: l’action est donc la fin de la tragédie. Or en
ctère et les mœurs ; ils imitent les mœurs pour produire l’action : l’
action
est donc la fin de la tragédie. Or en toutes chos
. Or en toutes choses la fin est ce qu’il y a de plus important. Sans
action
, il n’y a point de tragédie : il peut y en avoir
tragédie, les n connaissances, les péripéties, sont des parties de l’
action
. Aussi ceux qui commencent à composer réussissent
dans la diction, et même dans les mœurs, que dans la composition de l’
action
. On peut en juger par les premières tragédies. L’
position de l’action. On peut en juger par les premières tragédies. L’
action
est donc la base, l’âme de la tragédie, et les mœ
de la tragédie, et les mœurs n’ont que le second rang. Elles sont à l’
action
ce que les couleurs sont au dessin : les couleurs
ragédie imite des gens qui agissent : elle est donc l’imitation d’une
action
. La pensée a le troisième rang. Elle consiste à f
e de celui des poètes. Chapitre VII. Comment doit être composée l’
action
de la tragédie. Après avoir défini les différ
s avoir défini les différentes parties de la tragédie et prouvé que l’
action
est la principale de ces parties, voyons comment
la principale de ces parties, voyons comment doit être composée cette
action
. Nous avons établi que la tragédie est l’imitatio
cette action. Nous avons établi que la tragédie est l’imitation d’une
action
entière et parfaite, et nous avons ajouté, d’une
i toutefois puisse être saisie d’un même coup d’œil ; de même, dans l’
action
d’un poème, on veut une certaine étendue, mais qu
. L’unité consiste, non dans l’unité du héros, mais dans l’unité de l’
action
. La fable sera une, non par l’unité de héros,
homme on ne peut faire un seul événement, de même aussi, de plusieurs
actions
que fait un seul homme, on ne peut en faire une s
usieurs actions que fait un seul homme, on ne peut en faire une seule
action
. Ceux qui ont fait des Heracléides, des Théséides
lablement. Mais il a rapproché tout ce qui tenait à une seule et même
action
, et il en a composé son poème. Il a suivi la même
et, il faut, dans un poème, que la fable soit l’imitation d’une seule
action
, que cette action soit entière, et que les partie
un poème, que la fable soit l’imitation d’une seule action, que cette
action
soit entière, et que les parties en soient tellem
prend d’abord les noms des personnes, ensuite on arrange sur elles l’
action
. Mais dans la tragédie on emploie les noms de l’h
l suit de là qu’un poète doit être poète plus par la composition de l’
action
que par celle des vers, puisqu’il n’est poète que
vers, puisqu’il n’est poète que parce qu’il imite, et que ce sont des
actions
qu’il imite. Il ne le serait toutefois pas moins
des actions qu’il imite. Il ne le serait toutefois pas moins quand l’
action
serait vraie, parce que rien n’empêche que le vra
aisemblable, qui seul fait et constitue le poète. Parmi les fables ou
actions
simples, les épisodiques sont les moins bonnes. J
nuité n’y est plus. La tragédie étant non seulement l’imitation d’une
action
, mais d’une action qui excite la terreur et la pi
La tragédie étant non seulement l’imitation d’une action, mais d’une
action
qui excite la terreur et la pitié, cet effet se p
aux fables de la poésie. Chapitre X. Différence des fables. De l’
action
simple et de l’action implexe. Les fables son
ie. Chapitre X. Différence des fables. De l’action simple et de l’
action
implexe. Les fables sont simples ou implexes
e l’action implexe. Les fables sont simples ou implexes : car les
actions
dont les fables sont les imitations sont évidemme
ables sont les imitations sont évidemment l’une ou l’autre. J’appelle
action
simple celle qui, étant une et continue, comme on
On a défini la péripétie et la reconnaissance. La catastrophe est une
action
douloureuse ou destructive : comme des meurtres e
hœur entrant, lorsque tout le chœur commence à parler et à s’unir à l’
action
; le chœur restant en place, lorsque le chant du
rible et le pitoyable par le spectacle, ou le tirer du fond même de l’
action
. Cette seconde manière est préférable à la premiè
produire le plaisir, il s’ensuit que ces émotions doivent sortir de l’
action
même. Voyons donc quelles sont les actions les pl
motions doivent sortir de l’action même. Voyons donc quelles sont les
actions
les plus capables de produire la terreur et la pi
apables de produire la terreur et la pitié. Il est nécessaire que ces
actions
se fassent par des personnes amies entre elles, o
it, ni lorsqu’elle est près de se faire ; il n’y a que le moment de l’
action
. Il en est de même des personnes indifférentes. M
uvre. Or voici quelles peuvent être ces combinaisons. Premièrement, l’
action
peut se faire comme chez les anciens, par des per
nviennent à leur genre. C’en est assez sur la manière de composer les
actions
tragiques, et sur les qualités qu’elles doivent a
e de la machine pour ce qui est hors du drame, qui est arrivé avant l’
action
, et que nul homme ne peut savoir ; ou pour ce qui
équence. De ces reconnaissances, la meilleure est celle qui naît de l’
action
même et qui frappe par sa vraisemblance, comme da
sible, soit acteur en composant. L’expression de celui qui est dans l’
action
est toujours plus persuasive : on s’agite avec ce
ait périr, et se rétablit dans son premier état. » Voilà le fond de l’
action
; tout le reste est détail ou épisode. Chapitr
ragédie il y a un nœud et un dénouement. Les obstacles antérieurs à l’
action
, et souvent une partie de ce qui se rencontre dan
ieurs à l’action, et souvent une partie de ce qui se rencontre dans l’
action
, forment le nœud : le reste est le dénouement. J’
le composition épique celle dont les épisodes peuvent former autant d’
actions
, comme si quelqu’un s’avisait de faire de toute l
ocle. Dans les autres poètes, les chœurs n’appartiennent pas plus à l’
action
qu’à toute autre tragédie : ce sont des morceaux
ères d’être arrêté. De l’espèce au genre : Ulysse a fait mille belles
actions
: mille pour beaucoup. De l’espèce à l’espèce : i
terre, c’est semer ; quoiqu’il n’y ait point de verbe pour exprimer l’
action
du soleil répandant sa lumière, on a dit le sole
a lumière, on a dit le soleil semant sa divine lumière , parce que l’
action
du soleil répond à l’action de semer du grain. On
il semant sa divine lumière , parce que l’action du soleil répond à l’
action
de semer du grain. On peut encore user autrement
die, les fables doivent être dressées dramatiquement et renfermer une
action
qui soit une et entière ; qui ait un commencement
toriques, dans lesquelles on est obligé, non de se renfermer dans une
action
, mais seulement dans un temps, dont on raconte to
nts d’une seule époque, ou une seule entreprise composée de plusieurs
actions
, comme l’auteur des Cypriaques et, de la petite I
s jeux de théâtre dans les reconnaissances et les autres parties de l’
action
. Elle est moins longue que l’épopée, et arrive pl
on ne fît plus d’une tragédie. Si dans l’épopée il n’y a qu’une seule
action
, le poème paraît maigre et tronqué. Si l’on étend
seule action, le poème paraît maigre et tronqué. Si l’on étend cette
action
comme elle doit l’être, c’est une couleur délayée
on comme elle doit l’être, c’est une couleur délayée. Si de plusieurs
actions
on tâche de n’en faire qu’une, il n’y a plus d’un
ion vive et animée du sentiment, du poème dramatique qui représente l’
action
au lieu d’en faire le récit, du poème didactique
des fastes en vers qui ne sont qu’une suite d’événements sans unité d’
action
. 330. Comment peut-on diviser le genre épique ?
ise, c’est-à-dire un événement qui comprend un ensemble de faits ou d’
actions
qui doivent tendre au même but. Cette entreprise
ntérêt. 340. Qu’entendez vous par la réalité et la vraisemblance de l’
action
épique ? L’entreprise épique est réelle, non pas
uoi consiste l’unité épique ? L’unité épique consiste dans l’unité d’
action
ou d’entreprise. Or, l’action d’un poème est une
L’unité épique consiste dans l’unité d’action ou d’entreprise. Or, l’
action
d’un poème est une lorsqu’elle est indépendante d
action d’un poème est une lorsqu’elle est indépendante de toute autre
action
, et que du commencement à la fin, c’est toujours
dénoûment. On ne peut pas non plus faire un seul événement, une seule
action
, de toutes les choses qui arrivent à un seul homm
toutes les choses qui arrivent à un seul homme, parce que toutes les
actions
faites par un homme ne sont pas héroïques, et par
s réclamés par le besoin de variété. On entend par épisodes certaines
actions
secondaires, certains incidents introduits dans l
ndaires, certains incidents introduits dans la narration, et liés à l’
action
principale, qui ont pour but de délasser le lecte
l’intérêt en jetant de la variété dans la marche un peu monotone de l’
action
principale, doivent être soumis à certaines règle
s, agréables et rares. 346. Que faut-il entendre par la grandeur de l’
action
? Une autre qualité requise dans l’action épique
endre par la grandeur de l’action ? Une autre qualité requise dans l’
action
épique, c’est qu’elle soit grande, c’est-à-dire q
lité des personnages, elle n’est pas indifférente à l’importance de l’
action
; il est certain que la querelle d’Agamemnon avec
choses, soit pour le bonheur, soit pour le malheur de l’humanité, son
action
aura toute l’importance qu’exige la dignité de l’
égligé de faire choix d’un sujet considérable par la nature même de l’
action
, ou par la célébrité des personnages. 347. L’anti
es. 347. L’antiquité peut-elle contribuer à donner de la grandeur à l’
action
épique ? Un moyen de grandeur dans le sujet, c’e
forment pas un seul tout intimement lié. 348. Que faut-il pour que l’
action
soit intéressante ? L’action épique doit être in
mement lié. 348. Que faut-il pour que l’action soit intéressante ? L’
action
épique doit être intéressante, c’est-à-dire de na
bérateur ou le favori de sa nation, ou lorsque le poème roule sur des
actions
d’éclat qui ont été extraordinaire ment exaltées,
religion. Les origines illustres, les antiques gloires d’un pays, les
actions
mémorables de ses héros ont le privilège, non seu
, à l’incomparable courage des Apôtres et des Martyrs, et aux grandes
actions
inspirées par le christianisme ? A ce genre appar
, moins il est vrai par le rang que par le génie et l’influence sur l’
action
, doit sans aucun doute être vertueux, puisque l’a
nfluence sur l’action, doit sans aucun doute être vertueux, puisque l’
action
qu’il entreprend doit être bonne, louable et dign
assez souvent leurs avis ou leur concours pour l’accomplissement de l’
action
. Les personnages accessoires sont des hommes plus
lèbres qui doivent se distinguer quelquefois et concourir à certaines
actions
particulières, comme Nisus et Euryale dans l’Énéi
ue tons doivent faciliter ou traverser plus ou moins l’exécution de l’
action
. Ainsi le nombre en est déterminé par le besoin d
que le caractère qui se traduit au dehors par les paroles et par les
actions
. 356. Comment peut-on diviser les caractères poét
distinguer les caractères principaux qui impriment les mouvements à l’
action
épique ; et les caractères secondaires qui concou
et les caractères secondaires qui concourent moins énergiquement à l’
action
, et se détachent comme des nuances sur la vivacit
ualité en parlant des caractères. — C’est par les discours et par les
actions
que l’on fait connaître les mœurs et les caractèr
onc pas étonnant que les poètes aient supposé qu’un héros faisant une
action
vraiment intéressante, était aidé ou traversé par
é par un être supérieur. Le mélange des dieux et des hommes, dans une
action
, sert à rendre le récit de cette action plus nobl
dieux et des hommes, dans une action, sert à rendre le récit de cette
action
plus noble, à donner plus d’éclat au héros qui la
s connus et honorés dans les pays et dans les temps oh s’est passée l’
action
qu’il raconte. Mais peut-on introduire, dans un s
sté de notre Dieu, que de supposer, non seulement qu’il a préparé une
action
vraiment grande, vraiment importante que fait un
e fait un héros vertueux, mais encore qu’il suit l’exécution de cette
action
par les ministres de ses ordres et de ses volonté
anisme fournit beaucoup d’autres ressources pour varier et embellir l’
action
épique. C’est d’abord la Vierge Mère qui est tout
, froid, sans émotion poétique, et toujours secondaire au milieu de l’
action
épique. Ces demi-déités n’y doivent apparaître qu
ais les personnages allégoriques ne doivent jamais prendre part à une
action
, parce qu’ils la rendraient languissante. 376. Qu
rhumains peuvent intervenir de trois manières. Dans le premier cas, l’
action
des agents supérieurs est comme séparée de celle
même un visage connu, parce qu’un inconnu causerait du trouble dans l’
action
qui se fait. Le Dieu agit alors comme un homme, e
e partie que le poète annonce le héros qu’il va célébrer, le but de l’
action
, la cause des obstacles, et les interventions sur
les circonstances nécessaires pour l’intelligence plus complète de l’
action
, et en plaçant sous ses yeux le tableau des intér
atement le récit, qui forme ce qu’on appelle le nœud ou intrigue de l’
action
. Le nœud est l’ensemble des dangers et des obstac
ge qui raconte paraît toujours aux yeux du lecteur plus intéressé à l’
action
et plus intéressant que le poète. Le principal av
Par ces raisons, cette méthode semble préférable dans un poème dont l’
action
est d’une longue durée et s’étend même à quelques
é et imprévu. (V. Style, n° 416.) 393. Quelle doit être la durée de l’
action
épique ? Il est impossible d’assigner des bornes
st impossible d’assigner des bornes fixes au temps ou à la durée de l’
action
épique. On lui accorde toujours beaucoup d’étendu
t être longue. Dans l’Iliade, qui a pour sujet la colère d’Achille, l’
action
est en conséquence une des plus courtes de celles
été célébrées par la muse épique. Selon le calcul de Le Bossu, cette
action
ne dure que quarante-sept jours, et pas plus de c
rante-sept jours, et pas plus de cinquante et un, suivant d’autres. L’
action
de l’Odyssée, qui ne commence qu’au départ d’Ulys
as écoulé moins de six ans de la ruine d’Ilion à la mort de Turnus. L’
action
de la Jérusalem, est aussi d’un an ; celle de la
ré qu’une semaine, d’après Lemercier. Ainsi le temps que doit durer l’
action
n’est pas exactement fixé. Mais on s’accorde géné
s court semble même plus favorable à l’épopée, parce que, outre que l’
action
se soutient mieux, elle parait plus intéressante
a invoqué, y raconte avec autant de chaleur que de dignité, la grande
action
qu’il admire pour nous porter à l’admirer à notre
Paris, par Voltaire. Cependant, ces tableaux, pour ne pas ralentir l’
action
, doivent céder la place à la nécessité des liens
ur mieux séduire la curiosité. Boileau ne permet pas, en effet, que l’
action
soit arrêtée dans sa marche : Soyez vif et press
que ? Le poème héroïque est une espèce d’épopée qui n’expose que des
actions
et des événements réels, et tels qu’ils sont arri
. Ce poème se distingue donc de l’épopée, en ce qu’il n’exige pas une
action
aussi importante, et surtout en ce que le merveil
des faits graves et sérieux, comme le poème héroïque, mais encore des
actions
plaisantes et enjouées ; ce qui en fait comme une
me héroï-comique ? Le poème héroï-comique est le récit comique d’une
action
simple, commune et presque toujours risible. Le p
, pour qu’il y ait contraste entre le fond et la forme, et pour que l’
action
paraisse ainsi plus comique. Le merveilleux qu’il
05. Qu’est-ce que le poème badin ? Le poème badin est le récit d’une
action
plaisante, fait sur un ton analogue au sujet. Il
helin de la Chine. Les voyageurs ont signalé l’existence de certaines
actions
dramatiques au Mexique, au Pérou, et même chez le
t, comme la nature, le rire à côté des pleurs ; il mêle dans une même
action
le plaisant et le sérieux, le comique et le tragi
isit le dialogue entre deux personnages, leur fit représenter quelque
action
intéressante sur un théâtre orné de décorations a
n oublia les louanges et les aventures de Bacchus ; le chœur, lié à l’
action
, ne fut plus la partie principale : la tragédie g
es unités de temps et de lieu ; la scène ne pouvait pas changer, et l’
action
ne durait guère que l’espace de temps employé à l
ours chez les anciens ce caractère sacré. Les dieux étaient mêlés à l’
action
, directement ou indirectement ; leur influence au
rrible et inflexible, en était le ressort principal ; il pesait sur l’
action
et amenait la catastrophe dramatique ; les passio
daire. § III. Définition et but du drame. Le mot drame signifie
action
. Le drame est donc la représentation d’une action
mot drame signifie action. Le drame est donc la représentation d’une
action
imitée de la vie humaine. Son but est d’amuser et
vertu solide pour résister à cette séduction. § IV. Qualités de l’
action
dramatique. Trois qualités principales sont né
action dramatique. Trois qualités principales sont nécessaires à l’
action
dramatique ; 1° la vérité ou la vraisemblance ; 2
ité ; 3° la conduite. 1° Vérité ou vraisemblance. La vérité de l’
action
ne l’oblige pas à être historique : on laisse à l
et d’après les ouvrages anciens imités par les classiques modernes, l’
action
dramatique doit être soumise à la règle des trois
Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. L’unité de lieu exige que l’
action
s’accomplisse toute entière dans le même lieu, sa
ser d’un endroit à un autre. L’unité de temps exige que la durée de l’
action
soit à peu près la même que celle de la représent
on, ou au moins qu’elle ne dépasse pas vingt-quatre heures. L’unité d’
action
consiste à développer un seul fait, une seule int
prit passe par-dessus tous ces mensonges, et s’intéresse pourtant à l’
action
qui les accompagne. L’effort n’est pas plus grand
racte, on s’imagine qu’il s’est écoulé des mois, des années, ou que l’
action
s’est transportée d’un lieu à un autre. Il est ce
e d’un lieu à un autre. Il est certain que si l’intérêt est vif, si l’
action
conserve son unité et est bien conduite, le spect
e méthode : cette opinion a prévalu de nos jours. 3° Conduite de l’
action
. On doit trouver dans une pièce de théâtre. :
éties, le dénouement. Exposition. Que, dès les premiers vers, l’
action
préparée Sans peine du sujet aplanisse l’entrée.
on doit initier le spectateur au sujet de la pièce : elle se fait, en
action
, naturellement, par le langage des personnages eu
ans le premier acte. Nœud ou intrigue. Le nœud est le lien de l’
action
: il sort de l’exposition ; il se resserre à mesu
de l’action : il sort de l’exposition ; il se resserre à mesure que l’
action
avance, que les obstacles se multiplient avec les
d’espérance se succèdent et se balancent dans l’âme du spectateur. L’
action
doit avancer de scène en scène et l’intrigue se t
épend l’intérêt, but capital de toute représentation dramatique. Si l’
action
languit, tout est perdu : quelques belles situati
nomme péripéties les changements ou révolutions qui s’opèrent dans l’
action
ou dans la situation des personnages. Quand les p
n les multipliant. C’est par péripétie que s’opère le dénouement de l’
action
: par exemple, l’élévation de Joas au trône, dans
ue. Boileau, Art poét. Le dénouement est l’événement qui termine l’
action
; il doit être préparé de loin, mais sans être pr
de un à cinq. Dans les entractes, l’auteur peut faire supposer que l’
action
continue ; il profite de cet intervalle pour écar
cène les choses qu’il ne veut pas y faire paraître, et il reprend son
action
un peu plus loin, en ayant soin que ce vide soit-
et but de la tragédie. La tragédie proprement dite représente une
action
héroïque et malheureuse. Le sujet de la tragédie
et l’amour ; ce sont elles surtout qui poussent l’homme à de grandes
actions
, soit criminelles, soit vertueuses. Mais, en rech
Les anciens ont rarement employé l’amour comme mobile principal de l’
action
tragique ; chez les modernes, au contraire, il ti
du cœur. Les descriptions ne sont bonnes que quand elles tiennent à l’
action
et sont amenées par le sentiment. Le dialogue est
spensable à l’intérêt dramatique. Dans la chaleur du dialogue et de l’
action
, on oublie la forme et le mètre ; le pathétique l
’inquiète peu. des paroles. Nous avons même des mimodrames où toute l’
action
se fait par gestes, avec le seul secours de la mu
de pour le choix et la disposition du sujet. Tout en représentant une
action
malheureuse, il peut y mêler des alternatives de
ition et but de la comédie. La comédie est la représentation d’une
action
montrée sous le côté ridicule, dans le but de cor
yeux vivre, agir et parler. Boileau. Art poét. La combinaison de l’
action
varie suivant les espèces de comédie : elle est s
le dans les pièces de mœurs, compliquée dans les pièces d’intrigue. L’
action
doit toujours marcher vivement au but. L’observat
êt, c’est de suivre une gradation sensible dans le développement de l’
action
, et d’économiser les moyens qui font rire, pour n
e Molière, le Menteur de Corneille, le Glorieux de Destouches. Ici, l’
action
est subordonnée au caractère : tout doit tendre à
t tiennent le spectateur en haleine jusqu’au dénouement : Là, c’est l’
action
qui est l’objet principal de la pièce ; les carac
te fin. On a défini le poëme dramatique en général, l’imitation d’une
action
par l’action ; ce qui veut dire la représentation
défini le poëme dramatique en général, l’imitation d’une action par l’
action
; ce qui veut dire la représentation d’une action
d’une action par l’action ; ce qui veut dire la représentation d’une
action
. Nous la voyons, cette action imitée, comme si el
e qui veut dire la représentation d’une action. Nous la voyons, cette
action
imitée, comme si elle se faisoit réellement : les
dons leurs discours directs. Cependant il y a bien souvent dans cette
action
des circonstances qu’on ne montre point sur la sc
emier genre, et les circonstances représentées sont dans le second. L’
action
dramatique est, ou commune, bourgeoise, enjouée ;
vent être rapportées à trois principaux objets, 1°. aux qualités de l’
action
que le drame représente ; 2°. à la conduite de ce
ités de l’action que le drame représente ; 2°. à la conduite de cette
action
; 3°. aux personnages qui concourent à cette acti
conduite de cette action ; 3°. aux personnages qui concourent à cette
action
. I. Des Qualités de l’action Dramatique.
personnages qui concourent à cette action. I. Des Qualités de l’
action
Dramatique. Toutes les actions théâtrales son
e action. I. Des Qualités de l’action Dramatique. Toutes les
actions
théâtrales sont ou vraies ou feintes. Les actions
que. Toutes les actions théâtrales sont ou vraies ou feintes. Les
actions
vraies sont celles qui sont arrivées. Les actions
ies ou feintes. Les actions vraies sont celles qui sont arrivées. Les
actions
feintes sont celles qui ne sont pas arrivées, mai
es sont celles qui ne sont pas arrivées, mais qui ont pu arriver. Une
action
peut en même temps être vraie dans le fond, et fe
s : c’est lorsque l’on attribue à des personnages qui ont existé, une
action
qu’ils n’ont pas faite. Si l’histoire ou la socié
pas faite. Si l’histoire ou la société actuelle fournit au poëte une
action
, qui puisse, avec toutes ses circonstances, être
judicieux Doit offrir à l’oreille et reculer des yeux(1). Lorsqu’une
action
ne peut point être présentée sur la scène telle q
e, ainsi que Racine dans son Athalie. Le poëte peut même inventer une
action
entière, comme l’a fait Corneille dans le Cid et
l’a fait aussi Voltaire dans Zaïre et dans Ae. Vraisemblable de l’
action
dramatique. Quand le poëte dramatique feint un
blable de l’action dramatique. Quand le poëte dramatique feint une
action
, soit en tout, soit en partie, il doit, suivant l
e d’Aristote 2, et de tous ceux qui sont venus après lui, présenter l’
action
feinte telle qu’elle a pu ou dû se passer selon l
lle a pu ou dû se passer selon le vraisemblable ou le nécessaire. Une
action
est possible, lorsque rien ne répugne à ce qu’ell
e deux sortes de vraisemblable ; l’ordinaire et l’extraordinaire. Une
action
dans le vraisemblable ordinaire, est celle qui ar
s le vraisemblable ordinaire, est celle qui arrive plus souvent que l’
action
contraire ; comme il arrive plus souvent (pour me
rt ; qu’un homme simple est trompé par un homme subtil et adroit. Une
action
dans le vraisemblable extraordinaire, est celle q
mblable extraordinaire, est celle qui arrive bien moins souvent que l’
action
contraire ; mais dont la possibilité est assez ai
. On comprend assez que le vraisemblable ordinaire convient mieux à l’
action
dramatique que le vraisemblable extraordinaire. I
lui-ci, sans avoir de fortes raisons de le faire, et sans ajouter à l’
action
même quelque circonstance, qui dispose l’esprit d
spose l’esprit du spectateur à le bien recevoir. Nécessaire dans l’
action
. Une action nécessaire est celle qui n’est poi
du spectateur à le bien recevoir. Nécessaire dans l’action. Une
action
nécessaire est celle qui n’est point libre ; elle
e ; elle ne peut pas ne pas être. Aristote auroit-il voulu dire que l’
action
dramatique doit être de celte nature ? Voici le s
ature ? Voici le sens qu’on donne aux paroles que j’en ai citées. Une
action
dramatique est une entreprise faite avec, dessein
ersonnages commencent, poursuivent et achèvent leur entreprise. Cette
action
a donc plusieurs parties, ou, si l’on veut, renfe
a donc plusieurs parties, ou, si l’on veut, renferme d’autres petites
actions
qui là composent, et qui en précèdent l’accomplis
mposent, et qui en précèdent l’accomplissement. Toutes ces parties ou
actions
doivent être vraisemblables : mais toutes ne peuv
loix de l’empire, il renverse les autels, il brise les idoles. Cette
action
n’est point nécessaire, puisque Polieucte étoit p
es suites : il faut que Polieucte soit arrêté et jugé. Voilà donc une
action
nécessaire par la liaison qu’elle a avec la premi
fre la vie à Polieucte, pourvu qu’il adore les faux dieux : voilà une
action
libre. Celui-ci refuse constamment de sacrifier a
elui-ci refuse constamment de sacrifier aux idoles : voilà encore une
action
libre. Il faut qu’il soit mis à mort : voilà une
là encore une action libre. Il faut qu’il soit mis à mort : voilà une
action
nécessaire, puisqu’elle est une suite essentielle
e suite essentielle de son refus. J’ai dit que ces parties ou petites
actions
peuvent être nécessaires, parce qu’Aristote n’exi
outons qu’on distingue encore le nécessaire de moyens par rapport à l’
action
, considérée simplement comme action, et considéré
essaire de moyens par rapport à l’action, considérée simplement comme
action
, et considérée comme poëme. Lorsqu’un moyen est t
nsidérée comme poëme. Lorsqu’un moyen est tellement nécessaire, que l’
action
ne peut point s’achever sans cela, ou l’appelle b
l’action ne peut point s’achever sans cela, ou l’appelle besoin de l’
action
. Lorsqu’un moyen, sans être essentiel à l’action,
’appelle besoin de l’action. Lorsqu’un moyen, sans être essentiel à l’
action
, est seulement nécessaire pour que l’ouvrage soit
e. Ainsi le poëte ne doit bâtir le plan de son ouvrage, et conduire l’
action
jusqu’à sa fin, qu’en employant des moyens de la
nt des moyens de la première espèce, c’est-à-dire, tirés du fond de l’
action
même. Intégrité de l’action dramatique. L’a
pèce, c’est-à-dire, tirés du fond de l’action même. Intégrité de l’
action
dramatique. L’action dramatique, soit vraie, s
s du fond de l’action même. Intégrité de l’action dramatique. L’
action
dramatique, soit vraie, soit feinte, doit être en
re entière ; mot qui comprend la juste grandeur et le complément de l’
action
. Pour qu’elle soit d’une juste grandeur, elle doi
réparé. Le commencement, ce sont les causes qui doivent influer sur l’
action
, et la résolution qu’on prend de la faire : c’est
des efforts ou par des ruses, pour parvenir à l’accomplissement de l’
action
: c’est ce qu’on appelle aussi le nœud. La fin, c
ifficultés, de ces mêmes obstacles, soit que le personnage qui fait l’
action
, vienne à bout de son entreprise, soit qu’il y éc
’il y échoue : c’est ce qu’on appelle aussi le dénouement. Pour que l’
action
soit complète, il faut qu’elle soit entièrement a
n des principaux personnages, et même sans être incertain si, après l’
action
qui vient de se passer sous ses yeux, il est arri
t mise à mort par son ordre, et Joas est reconnu roi ; voilà la fn. L’
action
est complètement achevée. Le spectateur sort plei
ent satisfait, et sa curiosité n’a plus rien à desirer. Unité de l’
action
dramatique. Il faut que l’action dramatique so
lus rien à desirer. Unité de l’action dramatique. Il faut que l’
action
dramatique soit une, et qu’elle se passe tout ent
ens dans un même tableau. Si l’on présentoit sur le théâtre plusieurs
actions
à-la-fois, il est clair que le même personnage ne
temps. Il faudroit qu’il y eut autant de principaux personnages que d’
actions
. Ces personnages partageroient donc l’intérêt du
l’on suppose que le même personnage feroit successivement toutes ces
actions
, je dirai que ce ne seroit plus alors une pièce d
essairement l’impression de l’autre ; soit enfin, parce que plusieurs
actions
, dont chacune seroit présentée avec tous ses déve
encore faite pour notre plaisir. Voici en quoi consite cette unité d’
action
. Unité de l’action prise du rapport des partie
re plaisir. Voici en quoi consite cette unité d’action. Unité de l’
action
prise du rapport des parties. L’action dramati
ité d’action. Unité de l’action prise du rapport des parties. L’
action
dramatique est une, quand toutes ses parties, ou
n dramatique est une, quand toutes ses parties, ou toutes les petites
actions
qui la composent, qui en précèdent l’accomplissem
est le sujet de la tragédie de ce nom. Voyez comme toutes les petites
actions
qui précèdent cette action principale, concourent
de ce nom. Voyez comme toutes les petites actions qui précèdent cette
action
principale, concourent à son accomplissement. Pol
, pour engager Polieucte à marquer publiquement quelque repentir de l’
action
qu’il vient de faire. Polieucte le refuse : il es
é lui fait trouver la mort après laquelle il soupiroit. Unité de l’
action
, prise de l’unité de péril. L’action est encor
e il soupiroit. Unité de l’action, prise de l’unité de péril. L’
action
est encore une, quand le principal personnage est
commencement jusqu’à la fin, dans le même péril. Si ce péril cesse, l’
action
est finie : si le personnage tombe dans un second
nd péril qui ne soit pas une suite nécessaire du premier, une seconde
action
commence ; ce que les lois du théâtre n’autorisen
t toujours, ne cesse que par la mort de cette reine : voilà l’unité d’
action
. Il n’en est pas de même dans ls. Le héros de la
neille lui-même a-t-il reconnu que cette duplicité de péril rendoit l’
action
double dans cette tragédie. Unité de l’action,
é de péril rendoit l’action double dans cette tragédie. Unité de l’
action
, prise de l’unité d’intérêt. Enfin l’action es
ragédie. Unité de l’action, prise de l’unité d’intérêt. Enfin l’
action
est une, quand le principal personnage réunit tou
tielles. S’ils ne s’y rapportoient pas, l’intérêt seroit double, et l’
action
le seroit aussi. C’est sur ce principe que quelqu
C’est sur ce principe que quelques critiques trouvent une duplicité d’
action
dans l’Andromaque de Re. Il faut convenir que l’i
son fils Astianax. Mais d’un autre côté cet amour d’Oreste tient à l’
action
principale, puisque Hermione qui aime Pyrrhus san
i préfère une rivale, engage Oreste à tuer Pyrrhus. On peut mêler à l’
action
principale une action particulière et moins consi
engage Oreste à tuer Pyrrhus. On peut mêler à l’action principale une
action
particulière et moins considérable, qu’on nomme é
rapport direct et nécessaire. Il doit influer sur le dénouement de l’
action
principale : s’il n’y influe pas, il est entièrem
n’influe que foiblement sur le dénouement. Cet épisode ne se lie à l’
action
principale que vers la fin du quatrième acte, où
sitôt qu’elle apprend qu’Aricie est sa rivale. Unité de lieu. L’
action
dramatique étant une, elle doit nécessairement se
t à Carthage sur la même toile ? On auroit tort d’inférer de ce que l’
action
dramatique se divise en plusieurs petites actions
’inférer de ce que l’action dramatique se divise en plusieurs petites
actions
, qu’une de ces petites actions pourroit, sous les
matique se divise en plusieurs petites actions, qu’une de ces petites
actions
pourroit, sous les yeux même du spectateur, se pa
l’illusion. Le spectateur se trouve dans un lieu au commencement de l’
action
: pourra-t-il se figurer l’instant d’après qu’il
n lieu commun, où tous les personnages se rendent, pour faire toute l’
action
représentée. Corneille dans son discours des Troi
e que Corneille lui-même a reconnu dans son Examen sur le Cid, dont l’
action
se passe à Séville qui est le lieu général. Mais
ne place publique. Or l’unité de lieu prise à la rigueur, exige que l’
action
se passe dans le même endroit précisément, et que
annicus, une salle du palais est le lieu où commence et finit toute l’
action
représentée. Il n’en est pas de même dans Ca. La
l’action représentée. Il n’en est pas de même dans Ca. La moitié de l’
action
se passe dans l’appartement d’Emilie, et l’autre
té de temps. L’imité de temps est une suite naturelle de l’unité d’
action
et de l’unité de lieu. Le poëme dramatique étant
on et de l’unité de lieu. Le poëme dramatique étant l’imitation d’une
action
, dont la représentation ne dure que trois heures
es au plus, il faudroit, pour que l’imitation fût parfaite, que cette
action
représentée ne demandât pas plus de temps pour sa
dans Andromaque, dans Bajazet, dans Œdipe. Mais comme il y a bien des
actions
propres à être mises sur le théâtre, qui ne pourr
carrière à de trop grands abus. Car s’il étoit une fois établi qu’une
action
théâtrale pût se passer en deux jours, bientôt qu
ssalie dans le cinquième ». Mais puisqu’il arrive bien souvent qu’une
action
qu’on met sur le théâtre, dure dans sa réalité un
jour entier, comment peut-il se faire que la représentation de cette
action
ne dure que trois heures ? C’est ce qu’on va voir
est ce qu’on va voir dans ce qui suit. II. De la conduite de l’
Action
dramatique. Actes et scènes. Un ouvrage
on emploie à le représenter. Les autres événemens faisant partie de l’
action
, se passent derrière le théâtre, durant les entr’
ens intervalles qu’est supposé s’écouler le reste du temps que dure l’
action
. Voilà par quel moyen le poëte écarte de scène le
ction. Voilà par quel moyen le poëte écarte de scène les parties de l’
action
, qui ne peuvent ou qui ne doivent pas y être mont
n de trois heures. Chaque acte doit contenir une ou plusieurs petites
actions
, qui toutes essentiellement liées entr’elles, com
es actions, qui toutes essentiellement liées entr’elles, composent l’
action
principale. Dans la tragédie de Cinna, la conjura
conjuration se forme secrètement contre Auguste ; voilà une première
action
: c’est le premier acte. Auguste demande conseil
ux deux chefs des conjurés s’il quittera l’empire ; voilà une seconde
action
: c’est le second acte. Cinna éprouvant des remor
te, est ramené par Emilie à son premier dessein ; voilà une troisième
action
: c’est le troisième acte. La conjuration est déc
e troisième acte. La conjuration est découverte ; voilà une quatrième
action
: c’est le quatrième acte. Auguste pardonne aux c
e quatrième acte. Auguste pardonne aux conjurés ; voilà une cinquième
action
qui est le complément de toutes, et qui termine e
utes, et qui termine entièrement la tragédie c’est le dernier acte. L’
action
que contient chaque acte, quelque petite qu’elle
t chaque acte, quelque petite qu’elle soit, doit avoir, de même que l’
action
principale, un commencement, un milieu et une fin
l’entrée, on par la sortie des différens personnages qui ont part à l’
action
, soit en conseillant, soit en ordonnant, soit en
ersonnages, ou du moins tous les principaux qui doivent concourir à l’
action
, et qu’on y fasse connoître en partie leur caract
’ils soient désignés indirectement du côté qui peut avoir rapport à l’
action
. Ainsi dans la tragédie de Polieucle, Sévère qui
ersonnages dont on n’auroit point entendu parler. Préparation de l’
action
: exposition du sujet. Les anciens appeloient
e premier acte Protase, parce qu’il doit contenir la préparation de l’
action
, et l’exposition du sujet ; deux choses qu’il ne
e. C’est ce qui a fait dire à Boileau : Que dès les premiers vers, l’
action
préparée, Sans peine du sujet aplanisse l’entrée(
passer, par des discours relatifs à quelques événemens antérieurs à l’
action
, et qu’elle suppose nécessairement, ou par le réc
nomme protatiques les personnages qui font ces récits, par lesquels l’
action
est préparée, et le sujet exposé. Il faut (du moi
s observée dans la comédie) il faut qu’ils aient un grand intérêt à l’
action
; par conséquent que ce soient les principaux. C’
xposition du sujet de la tragédie de Re. Les événemens antérieurs à l’
action
y sont racontés par Laonice à Timagène, qui sont
le lui présente le germe de tous les événemens qui doivent composer l’
action
, de manière que quand le spectateur les verra se
est auguste, intéressante, importante ; elle entre tout d’un coup en
action
. Les autres expositions ne font qu’instruire du s
’ai déjà dit, dans les obstacles qui retardent l’accomplissement de l’
action
, dans les dangers qu’il faut courir, dans les eff
grande témérité de vouloir l’imiter dans la contexture d’une pareille
action
. La chute seroit infailliblement le fruit d’une t
ative si hardie. Dans la tragédie d’Athalie, on voit au contraire une
action
de la plus grande simplicité : il n’y a presque p
nt d’incidens. Mais indépendamment de la beauté de l’élocution, cette
action
est si bien distribuée, qu’elle marche toujours,
oisième acte. Il n’est pas moins inimitable dans la conduite de cette
action
, que Corneille dans la conduite de celle d’Héracl
ns. Il faut surtout que ces incidens sortent du fond du sujet ; que l’
action
même les fournisse, et qu’elle fasse naître les o
ersonnages, tout doit s’y rapporter. C’est ainsi que les parties de l’
action
seront bien liées, se presseront mutuellement, se
avec rapidité, et qu’on observera ce précepte si sage qui veut Que l’
action
marchant où la raison la guide, Ne se perde jamai
trophe. Le dénouement est un événement particulier qui met fin à l’
action
, et qui en est le complément. Il doit finir, auta
sse pas être prévu. Le dénouement sera préparé, si le poëte dispose l’
action
, de manière que ce qui précède le dénouement, le
né. Un vaisseau est battu par la tempête ; voilà l’image du nœud de l’
action
. Il périt, ou il arrive au port ; voilà l’image d
. Mais il n’est pas moins vrai que le poëte peut et doit conduire son
action
de manière que le dénouement en soit caché ; c’es
essité, c’est-à-dire, que dès le commencement, ou vers le milieu de l’
action
, il y eût des incidens qui annonçassent que ce dé
ne pourroit prévoir que celui-là : il verroit dès- lors le terme de l’
action
; son incertitude cesseroit, et l’intérêt seroit
ateur frémit, il se fait une prompte révolution qui naît du fond de l’
action
même ; et Cléopâtre avale le poison qu’elle avoit
n ignorer de ce qu’il est important de savoir sur la préparation de l’
action
, l’exposition du sujet, le nœud et le dénouement.
de Thésée, comme atteinte d’un mal qu’elle s’obstine à faire. Voilà l’
action
préparée. Phèdre elle-même découvre à sa confiden
ille. Voilà Je dénouement. Dans la tragédie de Cinna par Corneille, l’
action
n’est pas préparée, parce qu’elle n’avoit pas bes
nage doit de plus avoir ses propres mœurs, et montrer dans toutes ses
actions
, dans tous ses discours, dans tous ses sentimens,
me qui a quelque chose de si haut, qu’en même temps qu’on déteste ses
actions
, on admire la source d’où elles partent. C’est ce
(et c’est ici le sentiment le plus gén suivi) dans la conformité des
actions
et des discours d’un personnage, avec l’opinion q
l’armée, si l’on veut sacrifier Iphigénie, ce langage si fier, cette
action
si hardie n’ont rien qui nous étonne : ils sont p
une homme, un jeune homme en vieillard1. Il faut en dire autant des
actions
qu’on leur fait faire, et des sentimens, des pass
que les interlocuteurs ne disent rien qui n’ait un rapport direct à l’
action
. Quelqu’un a très-bien dit qu’un personnage qui,
’on lui dit, néanmoins tout ce qui sort de sa bouche, se rapporte à l’
action
. Ainsi dans ces circonstances mêmes le dialogue t
ral celui où l’on introduit sur la scène des personnages qui font une
action
amusante et risible, mais commune, c’est-à-dire r
le a été inventée. Elle parvient à ces deux fins, en représentant une
action
prise dans la vie commune, digne de risée, et de
édie, et du ridicule. La comédie est donc un poëme qui imite par l’
action
, le ridicule, à dessein de le corriger. Ce ridicu
incipal d’autres caractères, pour ainsi dire, subalternes, sans que l’
action
en devienne plus chargée et plus intriguée. C’est
s autres : aucun de ces caractères n’est subalterne qu accessoire.
Action
et caractères dans la comédie. La comédie étan
bord choisir ce caractère, ensuite imaginer, arranger, distribuer une
action
propre à le faire connoître et à le développer. I
ître et à le développer. Il faut donc que toutes les parties de cette
action
se rapportent à lui ; que tous les incidens, tous
onnage. Pour bien traiter ce caractère, qui seul est le principe de l’
action
, il est bon d’en imaginer et d’en présenter un au
eu-près également, un ou deux de ces caractères sont le principe de l’
action
. Le poëte les a choisis à cette fin, et leur en a
he. C’est à eux que se rapporte tout ce qui arrive dans le cours de l’
action
; et c’est par là même qu’ils sont plus en Jeu qu
est commencé, quand l’intrigue est formée, il doit être peint par des
actions
. Un trait frappant l’offre d’abord aux yeux du sp
ie. Ce sont des événemons qui arrivent subitement, dans le cours de l’
action
, sans que le spectateur s’y soit attendu. Le poët
qui fait rire le spectateur. Il y en a de deux sortes ; le comique d’
action
et le comique de pensée. Le premier est celui qui
le comique de pensée. Le premier est celui qui prend sa source dans l’
action
même, et qui se trouve dans la situation des pers
es, les plaisanteries qui naissent dans la conversation. Le comique d’
action
ou de situation est sans contredit le meilleur, n
t aujourd’hui, Et nos plaisirs sont voisins de l’ennui. Le comique d’
action
, au contraire, nous amuse autant qu’il nous instr
esprit, il ne doit s’attacher qu’à dresser son plan et à conduire son
action
, de manière que ses personnages se trouvent dans
vage, fuyant toute société, et de plus, est-il dit dans le cours de l’
action
, ayant un mauvais œil. Ariste est un homme d’un s
nombre, n’avoir rien d’affecté dans ses habits, et suivre l’usage. L’
action
est préparée dans cette scène par des discours re
vain de les laisser aller se promener. Sganarelle lui répond que les
actions
d’Isabelle doivent dépendre de lui, puisqu’il est
urs qui font connoître les personnages, et qu’il n’y a pas beaucoup d’
action
: c’est ce qu’il ne faut pas non plus. Il suffit
t successivement pour se montrer à la fin dans tout leur jour ; que l’
action
y est vive, pressée, qu’elle marche avec la plus
l on donne le nom de lt. Le poëte y présente, dans tout le cours de l’
action
, ou dans quelques parties seulement, des situatio
; qu’il est vrai que la tristesse et la compassion ont lieu dans les
actions
de la vie commune, mais que c’est par le côté rid
parce que la comédie a toujours été regardée comme l’imitation d’une
action
prise dans la vie commune, et propre à instruire,
rlupinades, et de traits licencieux. Mais elles sont toutes pleines d’
action
, de mouvement et de feu. Avec quelle énergie, ave
teux, que la perfection du dénouement n’est pas aussi essentielle à l’
action
comique, qu’elle l’est à l’action tragique. Dans
ent n’est pas aussi essentielle à l’action comique, qu’elle l’est à l’
action
tragique. Dans la comédie, en effet, l’action est
ique, qu’elle l’est à l’action tragique. Dans la comédie, en effet, l’
action
est subordonnée aux caractères : par conséquent,
consistent, non pas précisément à bien nouer et à bien dénouer cette
action
, mais à bien dessiner ces caractères, à bien colo
us propre à bien manier un sujet, à bien conduire, à bien dénouer une
action
, et un art admirable à saisir et à peindre les ri
e Boissi sont remarquables, non par la force comique, la chaleur de l’
action
, la vivacité du dialogue, mais par une satire fin
a comédie, on n’y exige pas autant d’exactitude dans la conduite de l’
action
, dans la liaison des scènes, autant d’art dans la
fs différens ou opposés. Voilà en quoi consiste ordinairement toute l’
action
de ces pièces : elles n’ont par conséquent ni int
es détachées de différentes espèces, quoique de la même nature ; sans
action
, comme la Nouveauté, pièce en un acte de le Grand
ction, comme la Nouveauté, pièce en un acte de le Grand ; ou avec une
action
, comme les Fâcheux, comédie-ballet en trois actes
spèce, le titre de l’original, les noms et le rang des personnages, l’
action
, l’intrigue, la catastrophe sont entièrement cons
e ne change rien au fond de ce même original, et tourne en ridicule l’
action
la plus noble et les incidens les plus tragiques.
faire, c’est que le poëte doit y conserver dans toutes ses parties l’
action
et la conduite de l’original, et resserrer pourta
de l’original, et resserrer pourtant dans l’espace d’un seul acte une
action
qui est presque toujours en cinq. Il faut de plus
ande partie, n’offre pas autant de difficultés. Le poëte y conserve l’
action
de l’original et quelques parties du dialogue. Ma
e de la fable, les noms et le rang des personnages ; il dégrade cette
action
, la rend basse de noble qu’elle étoit, et achève
tandis que son père veut le marier avec la fille de la baillive. Les
actions
héroïques travesties de la sorte, dit l’écrivain
re, amené naturellement, et produit par un incident tiré du fond de l’
action
. Il seroit ridicule de le faire arriver par un si
’abîme de l’infortune. Ainsi la tragédie est un poëme qui imite par l’
action
, ou, ce qui est la même chose, qui représente une
imite par l’action, ou, ce qui est la même chose, qui représente une
action
héroïque et malheureuse. Cette action est héroïqu
même chose, qui représente une action héroïque et malheureuse. Cette
action
est héroïque dans son principe, dans son objet, e
urageuse, élevée au-dessus des âmes vulgaires. Telles sont, parmi les
actions
vertueuses, l’action d’Auguste qui pardonne à Cin
ssus des âmes vulgaires. Telles sont, parmi les actions vertueuses, l’
action
d’Auguste qui pardonne à Cinna ; celle d’Héracliu
Héraclius qui veut mourir pour sauver son ami. Telles sont, parmi les
actions
criminelles, l’action de Médée qui égorge ses enf
ir pour sauver son ami. Telles sont, parmi les actions criminelles, l’
action
de Médée qui égorge ses enfans ; celle de Cléopât
re par le grand rôle qu’ils ont joué sur la scène du monde. Ainsi les
actions
qui se passent dans des conditions communes, entr
s, qui ne confond jamais les genres, sous prétexte de les enrichir. L’
action
qu’imite la tragédie est me. Le cothurne rejette
onnages en seroient les auteurs. Mais il ne faut pas croire que cette
action
doive, pour qu’elle soit malheureuse, être sangla
qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l’
action
en soit grande, que les acteurs en soient héroïqu
plaisir de la tragédie. La scène tragique, sans exiger absolument une
action
terminée par une sanglante catastrophe, en veut d
nnages, remue fortement le cœur, et l’agite avec véhémence. Or, nulle
action
théâtrale ne peut produire cet effet, si elle n’e
e poëte tragique peint vivement par l’expression, ou représente par l’
action
même, le malheur du personnage pour lequel on s’i
si le Poëte doit s’attacher à les graduer depuis le commencement de l’
action
jusqu’à l’entier dénouement. Il faut que le péril
suit de tout ce que j’ai dit, que la tragédie veut nécessairement une
action
malheureuse. Mais il ne faut pas conclure de là q
une action malheureuse. Mais il ne faut pas conclure de là que toute
action
malheureuse puisse en être le sujet. Une mort vio
personnes ont entr’elles. 1°. Les circonstances qui accompagnent une
action
, sont celles des personnes qui agissent ou contre
celles des personnes qui agissent ou contre lesquelles on agit. Toute
action
théâtrale est une entreprise, dans laquelle il y
e rapporte tout l’intérêt, et dont le malheur fait le dénouement de l’
action
, soit, ou criminel, mais un peu vertueux, ou vert
ni tout-à-fait méchant, s’il fait par son malheur le dénouement de l’
action
. Car s’il ne tombe pas dans l’infortune, il peut
ur moi. Quant au méchant, il m’a été présenté dans tout le cours de l’
action
sous l’aspect le plus odieux. Ainsi je ne puis pa
t si instructif pour nous. 2°. Les circonstances qui accompagnent une
action
, sont celles des rapports que les personnages agi
celles des rapports que les personnages agissans ont entr’eux. Toute
action
, suivant Aristote, se passe ou entre des amis, ou
un homme quel qu’il soit. Qu’un indifférent tue un indifférent, cette
action
ne touche guère davantage, parce que d’ailleurs e
leurs elle n’excite aucun combat dans l’âme de celui qui la fait. Les
actions
de cette espèce, suivant ce rhéteur, ne sont donc
e sa sœur ; c’est ce qui convient merveilleusement à la tragédie. Une
action
de cette espèce nous offre en effet un combat des
r, pour exciter les deux passions essentielles à la tragédie Dans ces
actions
tragiques qui se passent entre des amis ou des pr
g. Le poëte dramatique peut, comme je l’ai dit ailleurs, inventer une
action
entière, ou l’emprunter de l’histoire. Mais il fa
’emprunter de l’histoire. Mais il faut se rappeler ici que dans toute
action
, soit feinte, soit historique, la fable de la tra
se et nos yeux, se passe derrière la scène, et soit mis en récit. Les
actions
de cette nature, sont principalement les morts vi
intéresse, ne doit presque jamais se souiller d’aucun meurtre. Si une
action
historique est accompagnée de particularités, qui
es-mêmes, on d’extraordinaire pour nous. C’est assez qu’il conserve l’
action
principale que lui fournit l’histoire, et qu’il n
e théâtre. Aussi Corneille l’a peint vertueux dans tout le cours de l’
action
, dont il a si bien conduit le dénouement, que Clé
une caverne où il le fit assassiner. Corneille, loin de présenter une
action
si dénaturée dans sa tragédie, donne à Nicomède u
e étant le contraste des ridicules, parce qu’elle peint les hommes, l’
action
y doit être subordonnée aux caractères. La tragéd
tion y doit être subordonnée aux caractères. La tragédie peignant les
actions
, est le choc des grandes passions entr’elles ou a
t. Ainsi les caractères doivent dans la tragédie être subordonnés à l’
action
. Le premier soin du poëte est de la choisir, ensu
s, sans se montrer tels qu’ils sont. Le poëte comique distribuant son
action
, dit : mes personnages doivent agir de telle mani
ns l’article du poëme dramatique, des qualités et de la conduite de l’
action
, indique assez la manière dont une tragédie doit
la plus grande envie de voir les autres. Dans le nœud, tout doit être
action
. Ce n’est pas que chaque scène doive présenter un
; mais chaque scène doit être ou un nouvel effort qui fasse marcher l’
action
vers son terme, ou un nouvel obstacle qui l’arrêt
e pourtant il puisse être prévu. Il faut qu’il soit tiré du fond de l’
action
, et produit naturellement par les incidens qui le
édie de Re. Une de nos meilleures tragédies pour la grandeur de l’
action
, la vivacité de l’intérêt, le choc des passions,
a première scène, Agamemnon fait à Arcas des événemens antérieurs à l’
action
qui va se passer : c’est-là la préparation de l’a
antérieurs à l’action qui va se passer : c’est-là la préparation de l’
action
. Ce chef des rois de la Grèce ne pouvant étouffer
phigénie sera sacrifiée. Tout est préparé pour le complément de cette
action
, sans que cependant on puisse rien prévoir. La cu
a résolution de ne pas mourir sans vengeance. Voilà le nœud formé : l’
action
commence à marcher. Le spectateur est déjà dans l
le. Le sujet y est exposé avec toute la netteté qu’on peut desirer. L’
action
aussi bien nouée qu’elle puisse l’être, y marche
le poëte, pour instruire le spectateur de ce qui s’est passé avant l’
action
, peuvent servir d’ornement dans la tragédie. C’es
t ses personnages héroïques, et leur donna des habits convenables à l’
action
qu’ils représentoient. Il composa, selon quelques
par leur simplicité, et conduites avec un art qui cache l’art même. L’
action
exposée avec netteté, y marche toujours uniment e
éhémence qu’il a excité la pitié, de n’avoir pas toujours mis assez d’
action
dans ses tragédies, et d’avoir donné à tous ses h
s inexcusables contre les mœurs, un style de déclamateur qui arrête l’
action
et la fait languir, des négligences dans les vers
iens dont il a suivi scrupuleusement la netteté et la simplicité de l’
action
…. Corneille nous assujettit à ses caractères et à
tragiques y sont quelquefois amenées par des invraisemblances ; que l’
action
y est aussi quelquefois entassée, et la pompe thé
n’est pas bien versifiée ; mais elle est très-bien conduite, pleine d’
action
et d’intérêt. Ce qui relève encore le mérite de c
es tragédies qui aient été faites de nos jours, pour la conduite de l’
action
, la vivacité de l’intérêt, la douceur et la puret
idée, nous ne serons pas surpris de les voir mt. Merveilleux de l’
action
dans l’opéra. La tragédie lyrique est donc un
La tragédie lyrique est donc une tragédie faite pour être chantée. L’
action
qu’elle représente est héroïque et malheureuse :
sentiellement de la tragédie proprement dite. Le Merveilleux de cette
action
consiste dans l’intervention de quelque divinité,
ce désordre sera encore suivi de nouveaux prodiges. Conduite de l’
action
dans l’opéra. On juge bien qu’en traitant de
tragédie proprement dite, chaque acte ne contient qu’une partie de l’
action
: ici chaque acte contient souvent une action ent
ient qu’une partie de l’action : ici chaque acte contient souvent une
action
entière qui amène une fête et un divertissement ;
squets fleuris de l’Elysée. Il faut convenir que cette multiplicité d’
actions
ou d’incidens, ces changemens subits qui tiennent
t le spectacle est fermé par des danses et des chants. J’ai dit que l’
action
de la tragédie-lyrique est quelquefois merveilleu
tragédie-lyrique, qui attache par son ensemble, qui intéresse par une
action
et des incidens vraisemblables, par des situation
oissent et redoublent de scène en scène ; au lieu que dans l’opéra, l’
action
doit n’être affligeante ou terrible que par inter
annie injuste, les suites malheureuses des passions désordonnées, les
actions
proprement héroïques ; les sentimens élevés ne pe
e de la tragédie-lyrique, en ce que dans celle-ci, c’est le fond de l’
action
qui amène des divertissemens de chant et de danse
u lieu que dans le ballet, ce sont ces divertissemens qui amènent une
action
, à laquelle ils servent de fondement. Cet auteur
fie faire, feindre, créer. Ainsi l’épopée est le récit poétique d’une
action
héroïque et merveilleuse. Le récit est ce qui la
st-à-dire, ornés de fictions, est ce qui la distingue de celle-ci : l’
action
héroïque est ce qui la distingue des petits poëme
ont le fond est toujours une historiette ou une intrigue amoureuse. L’
action
merveilleuse est ce qui la caractérise essentiell
erveilleuse est ce qui la caractérise essentiellement. On a vu qu’une
action
est une entreprise faite avec dessein ; qu’elle e
s. Ajoutons ici (et c’est ce qu’il est nécessaire de remarquer) que l’
action
épique est fondée, ou sur l’intérêt d’une religio
s revers. Observons cependant que ces différens poëmes renferment des
actions
particulières, des événemens, des situations, des
urprenant que les poëtes païens aient supposé qu’un héros faisant une
action
vraiment intéressante pour les peuples, étoit aid
n peut aisément juger que ce mélange des dieux et des hommes dans une
action
, sert à rendre le récit de cette action plus nobl
dieux et des hommes dans une action, sert à rendre le récit de cette
action
plus noble et plus intéressant ; à donner plus d’
tions des causes premières : les hommes celles des causes secondes. L’
action
a été résolue dans le conseil des dieux : ce sont
peuples, par rapport aux choses humaines ; et de leur faire faire des
actions
dignes de leur puissance et de leur grandeur, san
connues et honorées dans les pays et dans les temps où s’est passée l’
action
qu’il raconte. S’ensuit-il de-là qu’on puisse int
sté de notre Dieu, que de supposer, non-seulement qu’il a préparé une
action
vraiment grande, vraiment importante que fait un
fait un héros vertueux ; mais encore qu’il suit l’exécution de cette
action
par les ministres de ses ordres et de ses volonté
ransporter, et dans le siècle où le poëte a écrit, et dans celui où l’
action
s’est passée. Mais je devois indiquer ici ces déf
asion des Maures, par Louis de Léon, poëte espagnol. Qualités de l’
action
épique. Si le vraisemblable doit toujours être
erveilleux de l’épopée, à plus forte raison doit-il se trouver dans l’
action
même, et dans toutes les circonstances importante
dans l’action même, et dans toutes les circonstances importantes de l’
action
. C’est la première qualité qu’elle doit avoir. El
article du poëme dramatique. Je me contenterai de rappeler ici qu’une
action
est possible, lorsqu’il ne répugne point qu’elle
i paroisse sensible au lecteur. J’ai dit encore que l’intégrité d’une
action
consiste dans son commencement, son milieu et sa
, par le récit de quelques événemens qui tiennent essentiellement à l’
action
: c’est ce qu’on appelle achèvement. La réconcili
oyens, les mît en, déroute et triomphât d’Hector. Cet achèvement de l’
action
doit être court, autant qu’il sera possible : aut
ra possible : autrement il seroit froid. J’ai dit enfin que l’unité d’
action
se prend du rapport de ses parties, de l’unité d’
ut pas croire que l’unité du personnage puisse faire ici l’unité de l’
action
. Le poëme épique n’est ni une histoire, comme la
’un héros, comme l’Achilléide de Se. Il se borne au récit d’une seule
action
héroïque, pour la faire admirer et la proposer po
est point asservie comme la tragédie. On a calculé que la durée de l’
action
de l’Iliade est de quarante-sept jours : celle de
de deux saisons, l’été et l’automne. Ainsi le temps que doit durer l’
action
, n’est pas fixe et marqué, mais la plupart des cr
là d’une année. Des épisodes dans le poëme épique. L’unité de l’
action
dans l’épopée n’exclut point les épisodes. On a v
on dans l’épopée n’exclut point les épisodes. On a vu que ce sont des
actions
particulières subordonnées à l’action principale.
sodes. On a vu que ce sont des actions particulières subordonnées à l’
action
principale. Ils doivent toujours être tirés du fo
urroit s’égarer. Il en seroit de même des épisodes : ils noyeroient l’
action
principale, s’ils étoient trop multipliés. On a c
qui n’y sont que par occasion, et ceux qui y sont pour le besoin de l’
action
. Ceux de la première espèce sont des épisodes de
ion. Ce n’est ici qu’un ornement qu’on pourroit supprimer, sans que l’
action
fût moins bien nouée, moins bien conduite, et san
ré d’intérêt. Les épisodes qui sont dans l’épopée pour le besoin de l’
action
, y sont plus ou moins nécessaires, suivant la man
i servent à former ou à détruire un obstacle à l’accomplissement de l’
action
; 3°. ceux qui contribuent à l’intérêt d’une part
n ; 3°. ceux qui contribuent à l’intérêt d’une partie importante de l’
action
; 4°. ceux qui étant employés pour nouer plus for
de l’action ; 4°. ceux qui étant employés pour nouer plus fortement l’
action
, influent encore d’une manière prochaine sur le d
s soyons instruits des événemens importans qui se sont passés avant l’
action
du poëme. 2°. Le chef des Troyens, après avoir ra
ilà un épisode qui sert à former un obstacle à l’accomplissement de l’
action
; obstacle que surmonte le héros, qui, imformé pa
onc un épisode qui contribue à l’intérêt d’une partie importante de l’
action
. 4°. Dans la Jérusalem délivrée, Herminie, cédant
menaçoit. Voilà un épisode qui sert d’abord à nouer plus fortement l’
action
, et qui ensuite influe d’une manière prochaine su
our faire juger de la manière dont on doit les placer et les lier à l’
action
, soit pour répandre des ornemens dans le poëme, s
er que les épisodes de pur agrément ne tenant pas essentiellement à l’
action
, doivent être plus ou moins courts, selon que la
plus ou moins l’exécution de l’entreprise. Ainsi c’est le besoin de l’
action
qui en détermine le nombre. Il faut d’abord leur
caractères. Ce sont les propres discours des personnages mêmes, leurs
actions
, leur conduite. Attachez-vous donc principalement
ration, qui est la dernière fin de l’épopée. Si le poëme épique est l’
action
de plusieurs hommes, même de tout un peuple, comm
ge d’avance que ce principal personnage doit être vertueux, puisque l’
action
qu’il entreprend doit être bonne, louable et dign
velopper, sont les exemples ; c’est-à-dire, lorsqu’on montre, par les
actions
des héros, la vertu toujours heureuse et triompha
qu’il a invoqué, y raconte, avec autant de chaleur que de dignité, l’
action
mémorable qu’il admire, pour nous porter à l’admi
oëte qui ne peut pas savoir humainement les causes surnaturelles de l’
action
qu’il va raconter, adresse une prière à une divin
justice dans le ciel, qui punisse les crimes, que les Dieux vengent l’
action
inhumaine que tu viens de commettre ! Tu as osé t
te plaindre à mon père, répondit Pyrrhus ; raconte-lui mes honteuses
actions
, et dis-lui qu’il a un fils qui déshonore son san
a voie de l’analyse, la marche que suit le poëte dans le récit de son
action
. C’est ce que je vais faire en présentant le plan
récit. Les uns ont des acteurs semblables à ceux de l’épopée, et une
action
d’une aussi grande importance ; mais ils n’en ont
ïques, ou simplement hs. Le poëte ne s’asservissant point à l’unité d’
action
, y raconte un ou plusieurs événemens tels qu’ils
en inférieur ; et il s’en faut bien qu’ils en aient l’importance de l’
action
. On les nomme héroïcomiques. Le poëte y raconte,
y raconte, du style le plus élevé ; sur le ton même de l’épopée, une
action
très-simple, très-commune, et presque toujours ri
La Nuit, la Piété, la Justice personnifiées, qui interviennent dans l’
action
; la Mollesse, personnage épisodique, font le mer
se des comparaisons, une foule de traits sublimes dans ce récit d’une
action
si commune, donnent à ce charmant ouvrage tout le
l’invention, au merveilleux et aux autres qualités essentielles de l’
action
épique, on convient généralement qu’il les a tout
ie littéralement introduction. L’épisode est, en effet, un récit, une
action
partielle qu’on introduit dans un poème, où cela
es faits indifféremment ; l’épopée est astreinte au récit d’une seule
action
, dont toutes les parties, parfaitement liées, fas
causes surnaturelles. En un mot, l’épopée est le récit poétique d’une
action
héroïque et merveilleuse 122. Or, le récit est ce
l’histoire. Le récit poétique est ce qui la distingue de celle-ci. L’
action
héroïque est ce qui la distingue des petits poème
on héroïque est ce qui la distingue des petits poèmes et du roman ; l’
action
merveilleuse est ce qui la caractérise essentiell
térise essentiellement123, et s’appelle la matière de l’épopée. Cette
action
doit être intéressante, une et entière. Elle sera
s Grecs ; telle est la Chute du premier homme pour le monde entier. L’
action
doit être une. Deux actions qui marcheraient ense
e du premier homme pour le monde entier. L’action doit être une. Deux
actions
qui marcheraient ensemble, si elles intéressaient
oit entrer que comme concourant à la faire ressortir. La totalité des
actions
d’un héros, ce qu’on appelle une vie, ne peut pas
êt alors ne conduit le lecteur avec plaisir jusqu’au bout du poème. L’
action
sera une, si elle est indépendante de toute autre
du poème. L’action sera une, si elle est indépendante de toute autre
action
, et que toutes ses parties soient liées naturelle
t que toutes ses parties soient liées naturellement entre elles124. L’
action
est entière quand elle a son commencement, son mi
point de départ du poème ; elle dit l’état où sont les choses quand l’
action
commence. Ainsi, dans l’Iliade, une querelle s’él
llent nœuds, et la manière dont on les force se nomme dénouement. Une
action
sans nœud est presque toujours sans intérêt, parc
ite les passions, et qui met en œuvre les grandes vertus. Ainsi toute
action
poétique doit avoir un nœud. On distingue le nœud
lissement. Le dénouement est la solution des obstacles, le terme de l’
action
. Il est mieux que le dénouement soit dans l’actio
les, le terme de l’action. Il est mieux que le dénouement soit dans l’
action
même, comme la victoire d’Énée sur Turnus, et non
aturel, c’est-à-dire paraître sans art, sans apprêt, et comme né de l’
action
. Il doit se faire par quelque événement imprévu,
t le sort des personnages. Le dénouement consiste, en effet, dans une
action
finale, qui décide ce qui a été en suspens jusqu’
tion. En effet, il représente dans les chants suivants les brillantes
actions
d’Achille, couronnées par son combat contre Hecto
pendant mis un second achèvement, et qui ne regarde plus du tout ni l’
action
générale, ni les autres personnages du poème, en
es deux derniers chants. § 63. Épisodes. Merveilleux. L’unité d’
action
n’empêche pas l’usage des épisodes. On appelle ai
pelle ainsi dans l’épopée, comme dans le poème didactique, de petites
actions
subordonnées à l’action principale, pour délasser
, comme dans le poème didactique, de petites actions subordonnées à l’
action
principale, pour délasser le lecteur par une vari
de d’Olinde et Sophronie, qui ouvre le poème, et qui tient si peu à l’
action
qu’il n’est plus du tout question de ces deux per
iculier qu’il faut connaître. On entend par là l’intervention, dans l’
action
d’un poème, des êtres surnaturels, tels que dieux
qu’elles ne représentent que des abstractions, et ne peuvent avoir d’
action
au dehors, que par l’intermédiaire des hommes. Il
e eux et despotiquement le sort des hommes ; tantôt ils se mêlent aux
actions
humaines, comme hommes eux-mêmes ou en prenant un
soit vrai, en un sens, de dire que la Divinité se mêle de toutes les
actions
des hommes, cependant il semble que, pour conserv
Le nombre des acteurs de l’épopée est déterminé par le besoin de l’
action
et par la vraisemblance. On ne doit en employer n
qu’il n’en faut pour que le principal personnage arrive à son but. L’
action
de l’épopée est l’action d’un seul homme ou de pl
le principal personnage arrive à son but. L’action de l’épopée est l’
action
d’un seul homme ou de plusieurs, ou même de tout
on d’un seul homme ou de plusieurs, ou même de tout un peuple. Dans l’
action
d’un peuple, un particulier peut être acteur prin
els étaient Scipion et Annibal dans la seconde guerre punique. Dans l’
action
d’un particulier, tout un peuple peut être intére
contre la république romaine. En général, tout ouvrage où l’on voit l’
action
d’un particulier intéresse, plus que si on y voit
’on voit l’action d’un particulier intéresse, plus que si on y voit l’
action
d’un peuple entier, parce que le lecteur, qui est
plus noble et le plus digne usage. Il faut donc que la marche de son
action
, les louanges qu’il donne à ses héros, les situat
ésentées d’elles-mêmes ; mais les exemples parlent assez haut, et les
actions
que font ses héros, et les jugements qu’il en fai
plus grand encor, la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue
action
, Se soutient par la fable et vit de fiction. Là,
ques-uns ont des personnages semblables à ceux du poème épique et une
action
d’une aussi haute importance ; mais ils n’en ont
es nomme poèmes historiques. Le poète ne s’y asservit pas à l’unité d’
action
; il y raconte un ou plusieurs événements tels qu
rrivés. D’autres poèmes admettent le merveilleux de l’épopée ; mais l’
action
, au lieu d’être d’une grande importance, n’est qu
né par la victoire du prélat. Tel est le sujet du poème ; telle est l’
action
que le poète a chantée, et dans laquelle il a dép
us donne le plus beau modèle. Nous avons, en effet, des poèmes où une
action
très petite est racontée en termes fort simples,
ème satirique ; qui est comme eux une épopée, puisqu’on y raconte une
action
; mais, bien loin de représenter les faits d’une
urs, des espèces de dissertations théologiques fort ennuyeuses, peu d’
action
, le manque de goût et de vraisemblance, et des ép
3. Domairon, Définition du poème épique. 124. Batteux, Qualités de l’
action
épique. 125. Batteux, Nœuds et dénouement de l’a
Qualités de l’action épique. 125. Batteux, Nœuds et dénouement de l’
action
épique. 126. Domairon, Poét., Qualités de l’acti
t dénouement de l’action épique. 126. Domairon, Poét., Qualités de l’
action
épique. 127. Batteux, des Épisodes. 128. Domair
tre lII. § I. Genre épique. L’épopée est le récit d’une grande
action
, qui peut être à la fois héroïque et merveilleuse
une allégorie où l’auteur choisisse la moralité pour la revêtir d’une
action
, comme peut le faire un fabuliste ; rien ne serai
n tel ouvrage. Le poème épique chante les passions ; il les montre en
action
dans son récit avec leurs bons ou leurs mauvais r
ent l’ouvrage comme des traits lumineux, il ne faut pas oublier que l’
action
est l’élément essentiel de l’épopée. 2° Caract
es siècles et vue à travers le mirage fantastique de l’imagination, l’
action
épique grandit par la distance : ses personnages
s guerriers de toute la tête ; leurs passions sont impétueuses, leurs
actions
surhumaines ; ils combattent même contre les dieu
t l’intervention de la divinité ou celle des êtres surnaturels dans l’
action
. Grâce à ces fictions merveilleuses, l’épopée s’e
voir si le merveilleux chrétien peut être employé comme ressort d’une
action
épique. Ce n’était pas l’opinion de Boileau, qui
ctions ; elles ne disent rien à l’esprit ni au cœur ; elles rendent l’
action
épique languissante et détruisent l’intérêt des f
popée sont l’unité, l’intégrité, la grandeur, l’intérêt. L’unité de l’
action
consiste à faire converger toutes les parties aut
re commun. Il doit y avoir un héros qui domine tous les autres : deux
actions
, deux héros qui marchent simultanément divisent l
imultanément divisent l’attention, et l’intérêt diminue. L’unité de l’
action
n’empêche pas d’y introduire des épisodes, c’est-
ion n’empêche pas d’y introduire des épisodes, c’est-à-dire certaines
actions
secondaires et incidentes, qui sont liées à l’act
-dire certaines actions secondaires et incidentes, qui sont liées à l’
action
principale : les épisodes doivent varier l’intérê
. On y trouve un commencement ou exposition ; un milieu ou corps de l’
action
, c’est là qu’elle se noue et se déploie ; une fin
es Niebelungen se dénoue par une sanglante tragédie. La grandeur de l’
action
dépend de son importance, de sa position reculée
jet, aux caractères des personnages ; à la manière progressive dont l’
action
est conduite ; aux situations dramatiques, aux se
’imagination du poète. L’intérêt est surtout vivement excité, quand l’
action
avance majestueuse et rapide : il faut qu’elle ma
s entraîne. La Messiade de Klopstock pèche de ce côté ; elle manque d’
action
: c’est le lyrisme qui y domine. Le poème épique
rlent, ils agissent ; ils se peignent par leurs discours et par leurs
actions
, et tous concourent, selon leur importance, à la
st la fable simple ; ou le poète se jette tout d’abord au milieu de l’
action
, et fait ensuite raconter par le héros les faits
e emploie toutes les grandes machines de l’épopée à la conduite d’une
action
plaisante, où figurent des personnages vulgaires.
a Rhétorique, Aristote établit que personne avant lui n’a traité de l’
action
oratoire, et le paragraphe où il détermine le ran
ar des rythmes figurés7 qu’ils imitent les mœurs, les passions et les
actions
. V. L’épopée n’emploie que le langage pur et simp
qu’Aristophane, car tous deux imitent en mettant leurs personnages en
action
. II. De là le nom de drames (δράματα), donné à le
pre à chaque poète. Ceux qui étaient plus graves imitaient les belles
actions
et celles des gens d’un beau caractère ; ceux qui
s des gens d’un beau caractère ; ceux qui étaient plus vulgaires, les
actions
des hommes inférieurs, lançant sur eux le blâme c
e la définition de son essence. II. La tragédie est l’imitation d’une
action
grave et complète, ayant une certaine étendue, pr
r tout le monde26. VI. Maintenant, comme l’imitation a pour objet une
action
et qu’une action a pour auteurs des gens qui agis
. VI. Maintenant, comme l’imitation a pour objet une action et qu’une
action
a pour auteurs des gens qui agissent, lesquels on
e moral et quant à la pensée (car c’est ce qui nous fait dire que les
actions
ont tel ou tel caractère), il s’ensuit naturellem
caractère), il s’ensuit naturellement que deux causes déterminent les
actions
, savoir : le caractère moral et la pensée ; et c’
ions, savoir : le caractère moral et la pensée ; et c’est d’après ces
actions
que tout le monde atteint le but proposé, ou ne l
tteint le but proposé, ou ne l’atteint pas. VII. Or l’imitation d’une
action
, c’est une fable27 ; j’entends ici par « fable »
des faits, car la tragédie est une imitation non des hommes, mais des
actions
, de la vie, du bonheur et du malheur ; et en effe
et du malheur ; et en effet, le bonheur, le malheur, réside dans une
action
, et la fin est une action, non une qualité. XII.
et, le bonheur, le malheur, réside dans une action, et la fin est une
action
, non une qualité. XII. C’est par rapport aux mœur
que les hommes ont telle ou telle qualité, mais c’est par rapport aux
actions
qu’ils sont heureux ou malheureux. Aussi ce n’est
ls montrent implicitement les mœurs de leurs personnages au moyen des
actions
; de sorte que ce sont les faits et la fable qui
n est tout ce qu’il y a de plus important. XIII. Je dirai plus : sans
action
, il n’y aurait pas de tragédie, tandis que, sans
urs viennent en second lieu ; car l’imitation32 est l’imitation d’une
action
et, à cause de cette action, l’imitation de gens
; car l’imitation32 est l’imitation d’une action et, à cause de cette
action
, l’imitation de gens qui agissent. XIX. Puis, en
du costumier que celui du poète. Chapitre VII De l’étendue de l’
action
. I. Tout cela une fois défini, nous avons à dir
die. II. Il est établi par nous que la tragédie est l’imitation d’une
action
parfaite et entière, ayant une certaine étendue.
dans une étendue conforme à la vraisemblance ou à la nécessité que l’
action
se poursuit et qu’il arrive successivement des év
juste délimitation de l’étendue. Chapitre VIII De l’unité de l’
action
. I. Ce qui fait que la fable est une, ce n’est
s quelques parties, ne constituerait nullement l’unité ; de même, les
actions
d’un seul peuvent être en grand nombre sans qu’il
peuvent être en grand nombre sans qu’il en résulte aucunement unité d’
action
. II. Aussi paraissent-ils avoir fait fausse route
is il constitua l’Odyssée en vue de ce que nous appelons l’ « unité d’
action
». Il fit de même pour l’Iliade. IV. Il faut donc
t une, de la même manière la fable, puisqu’elle est l’imitation d’une
action
, soit celle d’une action une et entière, et que l
la fable, puisqu’elle est l’imitation d’une action, soit celle d’une
action
une et entière, et que l’on constitue les parties
r de vers, d’autant qu’il est poète par l’imitation : or il imite des
actions
; donc, lors même qu’il lui arrive de composer su
poète est bien le créateur de ces faits38. X. Parmi les fables et les
actions
simples, les plus mauvaises sont les épisodiques3
odes ne serait conforme ni à la vraisemblance, ni à la nécessité. Des
actions
de cette nature sont conçues par les mauvais poèt
u-delà de l’étendue possible, ils sont forcés de rompre la suite de l’
action
. XI. Mais comme l’imitation, dans la tragédie, ne
s comme l’imitation, dans la tragédie, ne porte pas seulement sur une
action
parfaite, mais encore sur des faits qui excitent
s conçues dans cet esprit sont les plus belles. Chapitre X De l’
action
simple et de l’action complexe. I. Parmi les fa
rit sont les plus belles. Chapitre X De l’action simple et de l’
action
complexe. I. Parmi les fables, les unes sont si
es, les unes sont simples et les autres complexes ; et, en effet, les
actions
, dont les fables sont des imitations, se trouvent
isément avoir (l’un ou l’autre de) ces caractères. II. Or j’appelle «
action
simple » celle qui, dans sa marche une et continu
l’a définie, se déroule sans péripétie ou sans reconnaissance ; et «
action
complexe » celle qui se déroule avec reconnaissan
et un fait produit après tel autre41. Chapitre XI Éléments de l’
action
complexe : péripétie, reconnaissance, événement p
rattache principalement à la fable, ou celle qui a trait surtout à l’
action
, c’est la reconnaissance dont nous avons parlé. V
ripétie qui excitera la pitié ou la terreur, sentiments inhérents aux
actions
dont l’imitation constitue la tragédie. VII. De p
econnaissance, nous en avons parlé. L’événement pathétique, c’est une
action
destructive ou douloureuse ; par exemple, les mor
le sorte d’événements excitera la terreur ou la pitié. VII. De telles
actions
seront nécessairement accomplies ou par des perso
par des indifférents. VIII. Un ennemi qui tue son ennemi, ni par son
action
elle-même, ni à la veille de la commettre, ne fai
e mère à son fils, un fils à sa mère, ou qu’ils accomplissent quelque
action
analogue, voilà ce qu’il faut chercher. X. Il n’e
oi », nous allons le dire plus clairement. XII. Il est possible que l’
action
soit accomplie dans les conditions où les anciens
é Médée faisant mourir ses enfants. XIII. Il est possible aussi que l’
action
ait lieu, mais sans que ses auteurs sachent qu’el
stant, comme l’Œdipe de Sophocle. Cela se passe tantôt en dehors de l’
action
dramatique, tantôt dans la tragédie elle-même, co
exister une troisième situation, c’est lorsque celui qui va faire une
action
irréparable, par ignorance, reconnaît ce qu’il en
cela, il n’y a plus de combinaison possible ; car, nécessairement, l’
action
a lieu ou n’a pas lieu, et le personnage agit ave
. Le personnage aura des mœurs si, comme on l’a dit60, la parole ou l’
action
fait révéler un dessein ; de bonnes mœurs, si le
açon, voyant les choses très clairement, comme si l’on était mêlé à l’
action
elle-même, on trouvera l’effet convenable et l’on
e espèce est tout unie, par exemple : les Phorcides, Prométhée et les
actions
qui se passent dans l’Hadès86. IV. II faut s’appl
s parties reçoivent chacune leur grandeur convenable ; mais, dans les
actions
dramatiques, il en résulte un effet contraire à l
contraire à l’attente. VIII. En voici la preuve : ceux qui ont mis en
action
la ruine de Troie, et cela non pas par parties co
thon échoua sur ce seul point ; mais, dans les péripéties et dans les
actions
simples, il réussit merveilleusement à satisfaire
nnages, une partie intégrante de l’ensemble et le faire concourir à l’
action
, non pas à la manière d’Euripide, mais comme chez
ils doivent s’accomplir grâce à sa parole ; car à quoi se réduirait l’
action
du personnage qui parle si les faits devaient pla
n épique. I. Voilà qui suffit sur la tragédie et sur l’imitation en
action
. Quant à la poésie narrative et traitée en hexamè
ables dramatiques comme dans la tragédie, et les faire rouler sur une
action
unique, entière et complète, ayant un commencemen
istoires, genre dans lequel on ne doit pas faire l’exposé d’une seule
action
, mais d’une seule période chronologique (dans laq
oème sur un seul héros, dans les limites d’une époque unique ; mais l’
action
unique qui en fait le fond se divise en parties n
es, attendu que, dans la tragédie, l’on ne peut représenter plusieurs
actions
dans le même moment, mais une seule partie à la f
ils ont la propriété d’agiter ; l’un convient à la danse, l’autre à l’
action
dramatique. VII. Une chose encore plus déplacée,
réprouve (c’est ce qui contribue le plus à la surprise), parce que l’
action
ne se passe pas sous les yeux. Ainsi les détails
Illyriens. XII. F. Quant à la question de savoir (si) la parole ou l’
action
d’un personnage est convenable ou non, il ne faut
ne faut pas l’examiner en n’ayant égard qu’à cette parole ou à cette
action
prise en elle-même pour voir si elle est bonne ou
uve encore une puissante ressource dans la reconnaissance et dans les
actions
(qu’elle déroule). IX. (Elle est supérieure) auss
poèmes est aussi parfaite que possible, et ils sont l’imitation d’une
action
unique. XI. Si, par conséquent (la tragédie) l’em
uiser les principes convenables. XI. La comédie est l’imitation d’une
action
ridicule, d’une étendue bien proportionnée, compl
ger l’application et de considérer la cause qui fait réussir soit une
action
habituelle, soit une action spontanée. Or tout le
idérer la cause qui fait réussir soit une action habituelle, soit une
action
spontanée. Or tout le monde conviendra que cette
nté, la richesse, le commandement militaire, car ce sont des moyens d’
action
dont l’application juste peut rendre de grands se
ne sont pas fournies par notre propre fonds, mais préexistent à notre
action
. Tels sont les témoins, la torture, les conventio
sur des faits que l’on a l’habitude de mettre en délibération. XII. L’
action
de la rhétorique s’exerce sur des questions de na
mais il ne conviendrait jamais qu’il y ait eu injustice. Autrement, l’
action
en justice (δίκη) n’aurait pas de raison d’être.
s souvent, en prononçant son éloge, il établit qu’il a fait une belle
action
au détriment de son propre intérêt. Par exemple,
our exhorter ou pour dissuader, attendu qu’il faut que l’on fasse les
actions
qui préparent le bonheur ou quelqu’une de ses par
moyens qui conduisent à cette fin ; que ces moyens résident dans les
actions
, et que ce qui est utile est bon, il faut donc, d
La richesse, qui est la vertu de la propriété et un puissant moyen d’
action
. XII. L’ami et l’amitié. L’ami est un bien à rech
. L’ami est un bien à rechercher pour lui-même et un puissant moyen d’
action
. XIII. Les honneurs, la renommée. On y trouve tou
enommée. On y trouve tout ensemble un agrément et un puissant moyen d’
action
. De plus, ces biens sont, le plus souvent, accomp
arole et l’aptitude dans les affaires ; ce sont là autant de moyens d’
action
avantageux. XV. Citons encore une nature bien dou
s choses dont se réjouissent nos amis ou s’affligent nos ennemis. Les
actions
qui provoquent l’admiration, celles pour lesquell
res actes ; que ce qui est bon pour tel individu est ce qui subit une
action
de cette nature par rapport à cet individu, il s’
une accusation contre Callistrate, dit que celui qui a conseillé une
action
fait plus de tort que celui qui l’exécute ; car l
onseillé une action fait plus de tort que celui qui l’exécute ; car l’
action
n’eût pas été accomplie si on ne l’avait pas cons
ue celui qui exécute fait plus de tort que celui qui conseille, car l’
action
n’aurait pas lieu s’il n’y avait pas eu quelqu’un
n’aurait pas lieu s’il n’y avait pas eu quelqu’un pour agir, vu que l’
action
est la fin pour laquelle on délibère. XIV. Ce qui
la connaissance est plus honorable et plus importante, ainsi que les
actions
plus honorables et plus importantes. En effet, qu
nt à l’opinion : c’est ce que l’on ne serait pas disposé à faire si l’
action
devait rester ignorée. C’est pourquoi, aussi, on
pour vivre et pour vivre heureux, pour le plaisir et pour les belles
actions
. C’est ce qui donne à la richesse et à la santé l
les mêmes (mœurs). En effet, les mœurs se révèlent par le principe d’
action
; or le principe d’action se rapporte à la fin (d
et, les mœurs se révèlent par le principe d’action ; or le principe d’
action
se rapporte à la fin (de chaque gouvernement). VI
de conserver des biens, et aussi capable de faire accomplir de bonnes
actions
nombreuses, importantes et de toute sorte et à to
res, puisque la vertu est une puissance capable d’accomplir de bonnes
actions
. C’est pour cela que l’on honore par-dessus tout
urage est une vertu par laquelle on est capable d’accomplir de belles
actions
dans les dangers et, autant que la loi le command
e. X. La libéralité est la vertu capable de faire accomplir une bonne
action
au moyen de l’argent ; la parcimonie est son cont
ifestations (de la vertu) et toutes les choses qui ont le caractère d’
action
accomplie ou de traitement subi pour le bien sont
autant de choses belles ; — que les choses justes, ce sont aussi des
actions
accomplies avec justice, mais non pas tous les tr
érêt des autres : car on met alors le sien au second rang. Toutes les
actions
profitables, soit à d’autres personnes, mais non
e tournent pas au profit de leur propre auteur. XX. De même aussi les
actions
contraires à celles dont on peut rougir ; or on r
une bonne cause qui nous conduit à la gloire. XXII. Les vertus et les
actions
sont plus belles lorsqu’elles émanent d’un auteur
jouissances aux autres plutôt qu’à nous-mêmes. C’est pour cela que l’
action
juste, la justice, est une chose belle. XXIV. Il
, et voir, par exemple, si les choses sont dignes des ancêtres et des
actions
antérieurement accomplies, car c’est un gage de b
pour frères autant de tyrans. XXXII. Mais, comme l’éloge se tire des
actions
accomplies et que le propre de l’homme sérieux es
en rapport avec son dessein. Or il est utile qu’on le voie souvent en
action
. C’est pourquoi il faut présenter les incidents e
cours qui met en relief la grandeur d’une vertu. Il faut donc que les
actions
soient présentées comme ayant ce même caractère.
, ou avait peu d’auxiliaires, ou enfin s’il a eu la principale part d’
action
. Ce sont autant de circonstances qui font voir sa
e mieux aux discours démonstratifs ; car ceux-ci mettent en œuvre des
actions
sur lesquelles on est d’accord, si bien qu’il ne
vue des plaisirs du corps ; l’homme efféminé est au point de vue des
actions
faites avec mollesse ; le lâche est lâche vis-à-v
rsonnelle, soit par leur propre initiative. Dans le premier cas, leur
action
se produit tantôt par l’effet du hasard, tantôt p
roduit tantôt par l’effet du hasard, tantôt par nécessité ; parmi les
actions
nécessaires, les unes sont dues à la contrainte,
t dues à la contrainte, les autres à la nature. Ainsi donc, parmi les
actions
indépendantes de nous, les unes sont fortuites, l
raisonnés, ce sont la colère et la passion. Conséquemment, toutes nos
actions
se rattachent nécessairement à sept causes divers
es jeunes gens d’agir avec colère ou avec passion, la qualité de leur
action
ne dépend pas de la jeunesse, mais de la colère e
se de la faculté qu’ils ont de se les donner. Mais le mobile de leurs
actions
ne sera pas leur opulence ou leur pauvreté ; ce s
sous l’influence contraire. X. Il arrive toutefois que telle ou telle
action
est la conséquence de telle ou telle condition, e
action est la conséquence de telle ou telle condition, et telle autre
action
celle de telle autre condition. Chez l’homme temp
, et s’appliquer plutôt à examiner le rapport de telle nature à telle
action
. En effet, que l’auteur de l’acte accompli soit b
les circonstances où les qualités morales de l’homme influent sur ses
actions
. Par exemple, qu’un individu semble riche ou pauv
nt, nous aborderons celles dont il nous reste à parler. XII. Sont des
actions
dues au hasard toutes celles dont la cause est in
Ce point est évident, d’après la définition du hasard. XIII. Sont des
actions
dues à la nature celles dont la cause est inhéren
oute occasion ou, généralement, de la même manière. Et, en effet, les
actions
indépendantes de la nature ne peuvent donner lieu
er l’origine au hasard. XIV. Sont l’effet de la contrainte toutes les
actions
que l’on accomplit indépendamment d’une passion o
VIII. On accomplit, sous l’influence d’un désir passionné, toutes les
actions
où l’on trouve quelque chose d’agréable ; or ce q
habitudes compte parmi les choses agréables ; car un grand nombre des
actions
qui ne sont pas agréables naturellement, on les f
és ont quelque chose de pénible, et l’on a dit avec justesse : Toute
action
imposée par la nécessité est naturellement fâcheu
eur de rapporter tous leurs discours, tous leurs écrits, toutes leurs
actions
à l’être aimé, et le principe de l’amour est pour
ouvenir de l’ami perdu, à le voir en quelque façon, à se rappeler ses
actions
, son caractère. C’est pour cela que l’on a dit262
plaisant est agréable, qu’il s’agisse des hommes, des paroles ou des
actions
. Mais nous avons traité séparément la question de
gens qui causent un préjudice. On agit ainsi lorsque l’on pense que l’
action
préméditée est possible en général et que l’on pe
; ceux qui, n’ayant pu éviter d’être découverts, peuvent écarter une
action
judiciaire, obtenir un ajournement, corrompre les
e celui qui n’encourt pas une punition en rapport avec l’utilité de l’
action
commise, ce qui paraît être le cas de la tyrannie
d’être disposées à revenir à la charge. XII. De même ceux pour qui l’
action
immédiate est agréable, et fâcheux l’effet ultéri
nt loin de nous, et ceux qui sont tout proches : ceux-ci, parce que l’
action
coupable est promptement accomplie, ceux-là, parc
aise intention. XVII. Une chose équitable, c’est encore d’excuser les
actions
humaines ; c’est de considérer non pas la loi, ma
pas la lettre de cette loi, mais la pensée du législateur ; non pas l’
action
, mais l’intention. XVIII. C’est de ne pas s’arrêt
ose grave que de tomber souvent dans la même faute ; de commettre une
action
telle, que l’on ait à chercher et à trouver contr
mitié293, foi jurée, lois de mariage, car c’est là une accumulation d’
actions
injustes. VI. L’injustice est plus grave, commise
’injustice est plus grave, commise dans le lieu même où les auteurs d’
actions
injustes sont punis. C’est celle que commettent l
ne de Sophocle296, lorsque celle-ci déclare, pour sa défense, que son
action
, si elle est contraire à l’édit de Créon, du moin
équivoque, il faut la retourner et voir dans quel sens on dirigera l’
action
, et auquel des deux sens on pliera son droit ou s
recte, l’effet produit peut être identique. Soit que l’on contrarie l’
action
projetée, soit qu’on ne la seconde pas, soit que
ntent ; car, subissant comme une punition le chagrin que leur cause l’
action
commise, ils font tomber la colère. Cela se remar
sumons que la personne maltraitée par nous ne se doutera pas de notre
action
, ni de nos motifs ; car la colère s’attaque toujo
n n’a donc pas de colère contre ceux qui ne peuvent reconnaître notre
action
. On n’en a plus contre les morts, puisqu’ils ont
des amis. XXV. De même ceux avec lesquels nous coopérons à une bonne
action
, pourvu qu’il ne doive pas en résulter pour nous
n, et l’autre à faire du tort. L’homme en colère veut qu’on sente son
action
, tandis que, pour celui qui a de la haine, ce poi
r savoir laquelle, de la colère ou de la haine, a été le mobile d’une
action
, de diriger (l’auditoire) vers la solution que l’
e de faits appartiennent l’inimitié et la colère des gens qui ont une
action
sur nous, car il est évident qu’ils en ont à la f
à la merci d’un autre. Par suite, ceux qui se rendent complices d’une
action
dangereuse donnent à craindre qu’ils ne trahissen
es ou qu’on en a reçu ; ou encore lorsque les gens intéressés à notre
action
sont plus nombreux, ou plus puissants, ou l’un et
x dont l’opinion nous touche. À cette classe appartiennent toutes les
actions
dérivant d’un vice : par exemple, jeter son boucl
rtés à l’indulgence pour ceux qu’ils prennent en faute. En effet, les
actions
dont on est soi-même capable, on ne s’indigne pas
os relations anciennes quand elles n’ont donné lieu à aucune mauvaise
action
de notre part. XXI. On est pris de honte non seul
a quelque chose de déshonorant dans nos propres affaires et dans nos
actions
, ou dans celles de nos ancêtres, ou de quelques p
, parmi nos pareils, excitent notre émulation ; car il est beaucoup d’
actions
que la réserve à garder vis-à-vis de ces personne
e même, si l’on a de l’ambition et un vif désir d’accomplir certaines
actions
et, surtout, si notre ambition a pour objectif te
i a bon espoir. XII. Ils se déterminent plutôt par le beau côté d’une
action
que par son utilité. Ils se conduisent plutôt d’a
souvent, ils ont été abusés ; qu’ils ont commis des fautes ; que les
actions
humaines pour la plupart sont mauvaises, ils n’af
de l’honneur et plus brave que les riches, parce qu’ils tendent à des
actions
qu’il leur est loisible d’accomplir en raison de
faire ; car il y a vraisemblance que celui qui va pour accomplir une
action
l’accomplisse. XXI. De même, si un fait s’est pro
contraire de la ligne courbe, mais sur toutes choses relatives à des
actions
et sur la question de savoir le parti qu’il faut
uelque autre des faits de ce genre ? Car c’est toujours sur de belles
actions
, réelles ou apparentes, que repose un éloge. VII.
Exemple : une chose juste n’est pas toujours un bien (autrement) une
action
(serait toujours subie) justement ; or, dans le m
car, si l’un des deux est dans le cas d’accomplir envers l’autre une
action
belle ou une action juste, celui-ci sera dans le
ux est dans le cas d’accomplir envers l’autre une action belle ou une
action
juste, celui-ci sera dans le cas de subir cette a
n belle ou une action juste, celui-ci sera dans le cas de subir cette
action
; s’il y a commandement (de tel caractère) d’un c
giton n’avaient rien de noble en eux avant d’avoir accompli une noble
action
, et qu’il était de leur famille, « attendu, ajout
t à ceux qui délibèrent, c’est d’examiner les faits qui suggèrent une
action
ou qui en détournent, ainsi que les considération
on doit faire si ces considérations se présentent ; par exemple, si l’
action
est possible, facile, avantageuse ou à soi-même,
unition encourue par nous est moins importante que le profit de notre
action
. Ces considérations nous portent à agir et leurs
pour voir si cette discordance leur vient de diverses circonstances,
actions
et paroles quelconques, en considérant séparément
encore, en s’y prenant autrement, faire quelque chose de mieux que l’
action
qu’elle conseille, ou qu’elle fait, ou qu’elle a
obscure. XXVII. Un autre lieu, c’est, au moment où va s’accomplir une
action
opposée à celles qu’on a déjà faites, de considér
action opposée à celles qu’on a déjà faites, de considérer toutes ces
actions
ensemble. Ainsi Xénophane, comme les Éléates lui
is Jason, car elle aurait fait une faute en n’accomplissant pas cette
action
, à supposer qu’elle eût accompli l’autre. C’est l
agération. C’est ce qui arrive lorsque, sans avoir démontré que telle
action
a été accomplie, on insiste sur sa gravité ; car
alors cet effet que le prévenu paraît ou ne pas avoir accompli cette
action
, lorsqu’il est le premier à la grossir, ou l’avoi
e portée, mais qui n’a pas été traitée encore, ce qui se rapporte à l’
action
oratoire493. En effet, elle ne fut admise que tar
e. Certains en ont traité494, entre autres Glaucon de Téos. IV. Cette
action
réside dans la voix, qui sera tantôt forte, tantô
harmonie et le rythme495. Dans les concours, c’est presque toujours l’
action
qui fait décerner le prix, et tout comme, dans ce
. V. Sur cette matière, l’art n’est pas encore constitué, parce que l’
action
n’est venue que tardivement s’appliquer à l’élocu
out ce qui est étranger à la démonstration est superflu. Toutefois (l’
action
) a une grande puissance, comme on vient de le dir
procède ainsi pour enseigner la géométrie. Lorsque, par conséquent (l’
action
) interviendra, elle donnera le même résultat que
portent des triomphes à leur tour, comme les orateurs préoccupés de l’
action
; car les discours écrits valent plutôt par l’exp
iles au sophiste, car c’est grâce à elles qu’il accomplit sa mauvaise
action
; les synonymies seront surtout utiles au poète :
ui, avec du feu, collait de l’airain sur la peau d’un autre homme. L’
action
subie n’est pas nommée, mais dans les termes il y
es renferment une idée de perfection633, mais ils n’indiquent pas une
action
; au lieu que, dans l’expression : « Ayant la for
yant la force de l’âge pleinement florissante634 », il y a une idée d’
action
. Dans cette autre : « Mais toi, en qualité d’homm
Mais toi, en qualité d’homme libéré, il te convient635… » il y a une
action
. Dans celle-ci : « Alors les Grecs s’étant élancé
Dans celle-ci : « Alors les Grecs s’étant élancés de là636… », il y a
action
et métaphore. C’est ainsi qu’Homère, en beaucoup
de la métaphore. III. En toute occasion, le fait de mettre en jeu une
action
produit une impression goûtée de l’auditeur. En v
s expressions « être sans honte », « avec rage », etc., indiquent une
action
; le poète les a placées au moyen de la métaphore
. On le voit, il donne à toutes choses le mouvement et la vie ; or l’
action
est (ici) une imitation. V. Il faut, quand on emp
quand on n’est pas digne de la mort » ; ou « quand on ne fait pas des
actions
dignes de la mort651 ». IX. Ici, c’est la forme d
telle métaphore, une antithèse, une symétrie, et s’ils comportent une
action
. XI. Les images, aussi, comme on l’a dit plus hau
e qui a le plus de précision ; celle des débats se prête le mieux à l’
action
. Cette dernière est de deux espèces : elle est mo
qu’ils sont faits pour le débat. Aussi les productions destinées à l’
action
, abstraction faite de la mise en scène, ne rempli
peuvent recourir à ces procédés, vu que ce sont des ressources pour l’
action
. III. Du reste, il faut varier les expressions po
e des Eusèbes, quand il dit : « moi ». En effet, si l’on ne met pas d’
action
en prononçant ces paroles, c’est le cas de dire :
s arrivé, je l’ai recherché, je lui ai demandé… » Il faut mettre de l’
action
et ne pas prononcer ces mots en les disant tour à
goûtés dans toutes ces sortes de causes ; mais où l’on met le plus d’
action
, c’est là qu’il y aura le moins de précision, et
pas eu injustice, ou qu’elle n’est pas grave, ou qu’il n’y a pas eu d’
action
honteuse, ou enfin que celle-ci n’était pas d’une
ns, par exemple, Iphicrate contre Nausicrate. Il dit avoir accompli l’
action
que celui-ci met sur son compte, et il ajoute qu’
e a été commise, il y a eu compensation ; que, s’il y a eu dommage, l’
action
, du moins, était honnête ; que, si elle a été dép
ant que l’on n’avait pas l’intention de nuire, mais d’accomplir telle
action
, non pas celle qui nous est imputée ; et que le r
l’autre manière, il est varié et alourdi. III. Il faut rappeler les (
actions
) célèbres ; aussi beaucoup de discours peuvent se
par exemple, si tu veux louer Achille ; car tout le monde connaît ses
actions
. Mais (en d’autres cas) on doit y recourir. S’il
que nous disons : « Je n’ai pas honte de l’avouer », en parlant d’une
action
ou d’une pensée honorable. 348. Τὸν φορμόν. Le s
ion, souvent supprimée par les traducteurs et qui porte non pas sur l’
action
accomplie, mais sur l’impossibilité de faire autr
de l’orateur comme du comédien, τοῦ ὑποκρίτου. 494. Ont traité de l’
action
poétique. Sur Glaucon, cp. Poétique, ch. xxv. Voi
s satisfait si peu. — « La comédie est l’imitation des mœurs, mise en
action
: imitation des mœurs, en quoi elle diffère de la
n quoi elle diffère de la tragédie et du poëme héroïque imitation en
action
, en quoi elle diffère du poëme didactique moral e
um Comœdia, p. 74. Une révolution du soleil.] « De l’aveu des Grecs l’
action
théâtrale pouvait comprendre une demi- révolution
el auteur grec notre critique a-t-il lu cette règle sur la durée de l’
action
théâtrale ? Le précepte d’Aristote est loin d’avo
pportent : « Il suffit, dit Lopez de Véga, de s’attacher à l’unité d’
action
et d’éviter l’épisode, en sorte qu’il n’y ait rie
agique aux bas sentiments de la comédie. Il n’y a qu’à faire passer l’
action
dans le moins de temps qu’on pourra à moins que
ans le sens de leurs théories : « La tragédie commence et termine son
action
en un jour ou en une nuit autant que faire se peu
un jour ou en une nuit autant que faire se peut : et si le fort de l’
action
se passe dans l’un de ces temps elle anticipera b
du temps ni le lieu de la scène, ni la plupart des circonstances des
actions
les plus importantes, pour en découvrir la vraise
ntage secouer ces scrupules. Marmontel écrit : « La même continuité d’
action
qui, chez les Grecs, liait les actes l’un à l’aut
une place, etc. Car cette unité ne consiste pas à représenter toute l’
action
dans un cabinet, dans une chambre, mais dans plus
non moins victorieusement par une savante analyse des conditions de l’
action
dramatique et de l’intérêt théâtral, dans son Dia
faut d’ardeur ; négligent par défaut de soin ; paresseux par défaut d’
action
; fainéant par antipathie de la peine. Sénèque ma
passions, prêle de la réflexion aux animaux, donne le sentiment et l’
action
aux choses inanimées. Le flot qui l’apporta recu
gon pour le palais d’Ucalégon. 180. La synecdoque (σὺν, avec, ἐκδοχὴ,
action
de recevoir) est une espèce de métonymie qui met
on que c’était lui qui l’avait gagnée. Racontait-il quelqu’une de ces
actions
qui l’avaient rendu si célèbre ? on eût dit qu’il
personnage autour duquel viendront se grouper tous les détails d’une
action
. Fixez-vous bien sur l’idée dominante, sur le pri
arration. 299. Toute narration comprend l’exposition, le nœud de l’
action
, et le dénouement. Il nous suffira de dire un mot
qu’il donne, il étonne et enlève tous les esprits. 304. Le nœud de l’
action
est cette partie du récit où les intérêts se comp
nœud se présente à l’esprit du lecteur. 305. C’est dans le nœud de l’
action
que se montrent surtout le talent et l’habileté d
esprit du lecteur ne puisse plus suivre le progrès et l’ensemble de l’
action
: il y aurait alors confusion et obscurité, et l’
306. Le dénouement est le point où aboutit et se résout le nœud de l’
action
. C’est l’endroit du récit où l’on déclare le sort
en ce moment décisif, point de retours fatigants sur les détails de l’
action
. Le lecteur est instruit de tout et il dédaigne c
teindre cette qualité, il faut bien saisir le caractère dominant de l’
action
, embrasser d’un coup d’œil tout son sujet, mettre
ant pour les choses qu’on lui raconte. Cet intérêt peut venir ou de l’
action
elle-même, ou de la nature des obstacles à surmon
re proportionné à la nature des événements qu’on raconte, et rendre l’
action
tellement présente qu’on croit la voir de ses yeu
voir de ses yeux. Les épisodes, qui sont certains incidents liés à l’
action
principale, ne doivent pas nuire à l’unité généra
e faire passer dans son âme les émotions qu’ils éprouvaient pendant l’
action
. Il faut reproduire le passé avec son costume et
et l’impartialité veulent encore que l’historien raconte les grandes
actions
avec éloge, en quelque lieu qu’il en trouve les a
aut en développer les circonstances, en montrer les rapports avec les
actions
, les temps, les lieux, les mœurs et les usages dé
un homme, il y a des époques plus ou moins glorieuses ; dans une même
action
, des aspects plus ou moins séduisants. Ainsi, dan
e sur la peinture : celle-ci ne représente qu’un seul moment dans une
action
ou un fait, tandis que la poésie peut en retracer
le tableau d’une grande entreprise, ou une série de personnages et d’
actions
qui ont eu une grande influence sur une nation ou
xcellence (ἔπος) ; voilà le genre épique. Si, au lieu de raconter les
actions
d’un héros, vous voulez nous faire voir et entend
s faites parler et agir votre héros devant nous ; votre œuvre est une
action
, un drame (δράω) ; voilà le genre dramatique. Nou
et ses chants. Or, c’est précisément dans l’inspiration et dans cette
action
de la divinité que consiste la poésie sacrée. 430
épopée. 447. L’épopée ou poème épique est le récit poétique d’une
action
vraisemblable, héroïque et merveilleuse. L’épopée
lle diffère du poème dramatique, qui ne raconte pas, mais qui met une
action
sous les yeux. C’est un récit poétique, et en cel
oire et du roman qui ne sont pas écrits en vers. Enfin ces mots d’une
action
vraisemblable, héroïque et merveilleuse distingue
se distinguent l’épopée de tous les autres récits poétiques. 448. Par
action
, on peut entendre ici une entreprise tout entière
tion, on peut entendre ici une entreprise tout entière ou une série d’
actions
, pourvu qu’elles concourent toutes au même but. C
ssein. Elle doit être une, c’est-à-dire que toutes les parties et les
actions
secondaires doivent tendre au même but. Ainsi on
Ainsi on ne peut prendre pour sujet d’un poème épique la totalité des
actions
d’un héros, soit parce que tout n’est pas égaleme
d’un héros, soit parce que tout n’est pas également héroïque dans ses
actions
, soit parce que l’intérêt du lecteur s’affaiblit
rce que l’intérêt du lecteur s’affaiblit quand il est partagé. 449. L’
action
du poème épique doit être vraisemblable. Le poète
ées reçues et l’enseignement de l’histoire ou de la tradition. 450. L’
action
doit être héroïque. Toute autre action, en effet,
ire ou de la tradition. 450. L’action doit être héroïque. Toute autre
action
, en effet, n’est pas propre à devenir le sujet d’
hangé la face du monde. De plus, s’il veut être moral, il prendra une
action
qui réveille les sentiments généreux, et ne propo
l’admiration des hommes que ce qui mérite d’être imité. 451. Enfin l’
action
doit être merveilleuse, et c’est ce qui caractéri
r les croyances du christianisme : ne prêtez donc pas à des anges des
actions
ou des discours qui ne conviennent qu’à notre hum
s règles de l’épopée se rapportent à trois objets : les qualités de l’
action
épique, les personnages, la forme ou disposition
e, les personnages, la forme ou disposition du poème. Qualités de l’
action
épique. 456. L’action épique doit avoir quatre
rme ou disposition du poème. Qualités de l’action épique. 456. L’
action
épique doit avoir quatre qualités : l’unité, l’in
atteindre ce but, il ne suffit pas que le poète se renferme dans les
actions
d’un seul homme ou dans les événements d’une seul
de toutes les parties. Dans tous les grands poèmes épiques, l’unité d’
action
est visible. Le sujet de l’Iliade, c’est la colèr
du Tasse, la conquête de Jérusalem sur les infidèles. 458. L’unité d’
action
dans l’épopée n’exclut pas les épisodes. On appel
ans l’épopée n’exclut pas les épisodes. On appelle épisodes certaines
actions
secondaires, certains incidents qui sont liés à l
s certaines actions secondaires, certains incidents qui sont liés à l’
action
principale, mais qui n’ont pas assez d’importance
inde. 459. Les épisodes sont quelquefois employés pour le besoin de l’
action
, et quelquefois de pur ornement ; mais, dans tous
nts et doivent contribuer à la beauté du poème. 460. L’intégrité de l’
action
exige qu’elle ait une juste étendue, c’est-à-dire
aussi exposition du sujet, consiste dans les causes qui déterminent l’
action
; le milieu, qui porte aussi le nom de nœud, dans
es obstacles qu’il faut vaincre pour arriver à l’accomplissement de l’
action
; la fin, qu’on appelle aussi dénouement, est la
ous les personnages principaux du récit. 461. La grandeur exige que l’
action
ait assez d’importance et d’éclat pour justifier
et de l’étendue de l’entreprise. On a remarqué que, pour donner à une
action
épique beaucoup de majesté et de grandeur, il ne
et Voltaire ont péché contre cette règle. 462. L’intérêt exige que l’
action
attache tout ensemble l’âme, l’esprit et l’imagin
’est de ne pas refroidir le lecteur en prolongeant trop la durée de l’
action
. On ne peut assigner de bornes fixes à la durée d
jours qu’il y ait un personnage dominant, qu’on appelle le héros de l’
action
. Cette figure principale rend plus sensible l’uni
génie et le caractère, et surtout par l’influence sur l’ensemble de l’
action
. 465. Les personnages principaux seront des homme
ns illustres, qui se signaleront parfois et contribueront à certaines
actions
particulières. Le nombre de ces personnages est d
lières. Le nombre de ces personnages est déterminé par le besoin de l’
action
et par la vraisemblance. On ne doit en employer n
son adversaire à un degré qui fasse mieux ressortir la grandeur de l’
action
principale. 466. On entend par caractères ou mœur
poétiques les qualités des différents personnages qui entrent dans l’
action
épique. Il faut que les mœurs de ces personnages
s. 467. C’est moins par des descriptions et des portraits que par des
actions
et des discours qu’on doit faire connaître les mœ
on de l’épopée est l’ordre d’après lequel le poète doit enchaîner les
actions
particulières qui concourent à la fin de l’entrep
s soient bien amenés et qu’ils fassent partie du tableau général de l’
action
. 477. Puisque l’épopée est un des genres les plus
que, badin, et le roman. Tous ces poèmes ont pour base le récit d’une
action
et rentrent dans le genre épique. Ce que nous avo
e action et rentrent dans le genre épique. Ce que nous avons dit de l’
action
, des personnages et de la forme de l’épopée, s’ap
c quelques restrictions, à tout poème qui a pour objet le récit d’une
action
. Mais il nous paraît utile de dire un mot de chac
e espèce d’épopée imparfaite, sans fictions ni merveilleux, et dont l’
action
a moins d’importance et de durée que l’épopée pro
tombent bientôt dans l’oubli. 481. Le poème héroï-comique donne à une
action
simple, commune, souvent même risible, la forme e
l’épopée. En prenant le ton épique, le poète ne cherche qu’à rendre l’
action
plus plaisante. Son but est ordinairement satiriq
emble et leur but principal. 482. Le poème badin est le tableau d’une
action
plaisante. C’est une sorte de jeu d’esprit qui di
représente les scènes de la vie sociale et commune, et nous offre une
action
entièrement feinte ou du moins mêlée à la fiction
plus générale, est la représentation d’un fait par la parole et par l’
action
. Il diffère de l’épopée, en ce que celle-ci procè
, les récits dominèrent et les chœurs ne furent que l’accessoire de l’
action
qui était représentée. 488. Les règles qui concer
i concernent le drame en général se rapportent : 1º aux qualités de l’
action
dramatique ; 2º à la conduite de cette même actio
aux qualités de l’action dramatique ; 2º à la conduite de cette même
action
; 3º aux personnages qui y concourent. Qualités
te même action ; 3º aux personnages qui y concourent. Qualités de l’
action
dramatique. 489. Les qualités essentielles à t
tés de l’action dramatique. 489. Les qualités essentielles à toute
action
dramatique sont la vraisemblance, l’intégrité, l’
nt la vraisemblance, l’intégrité, l’unité. 490. La vraisemblance de l’
action
consiste à ne mettre sur la scène que ce que l’hu
e l’humée voit au dehors ou ce qu’il éprouve au dedans de lui-même. L’
action
, dans un poème dramatique, peut être entièrement
e ; mais elle doit toujours être vraisemblable. 491. L’intégrité de l’
action
consiste à lui donner une juste étendue. Il faut
ons dit à ce sujet, relativement à l’épopée, s’applique également à l’
action
dramatique. 492. L’unité de l’action dramatique e
épopée, s’applique également à l’action dramatique. 492. L’unité de l’
action
dramatique exige qu’elle soit renfermée dans cert
seul fait accompli, Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. 493. L’
action
est une par le fait lorsque toutes les parties ab
balancent l’événement et se disputent la victoire. Voilà l’image de l’
action
. Seulement l’unité de fait est violée quand le pé
e défaut de la tragédie des Horaces. 494. L’unité de lieu exige que l’
action
se termine dans l’endroit où elle a commencé. Il
alais de la même ville. Dans le Cid, Séville est le lieu général de l’
action
, mais le lieu particulier change presque à tous l
change presque à tous les instants. 495. L’unité de temps exige que l’
action
s’accomplisse dans l’espace de vingt-quatre heure
a nature elle-même. Il faut, si l’on veut plaire et intéresser, que l’
action
soit présentée avec art et vraisemblance, et pers
os, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Conduite de l’
action
dramatique 497. L’action, comme nous l’avons d
est barbon au dernier. Conduite de l’action dramatique 497. L’
action
, comme nous l’avons déjà dit, renferme l’expositi
ou intrigue, qui consiste dans les obstacles à l’accomplissement de l’
action
, se tire nécessairement de l’exposition du sujet.
499. Le dénouement a lieu lorsqu’un événement particulier met fin à l’
action
et fait connaître le sort des principaux personna
he. On pourrait dire que la fortune des personnages intéressés dans l’
action
est comme un vaisseau battu par la tempête : ou l
u il arrive au port, voilà la double espèce de dénouement. 500. Toute
action
dramatique se compose de plusieurs grandes partie
qu’on appelle actes. L’acte est une partie du drame qui contient une
action
subordonnée et essentiellement liée à l’action pr
drame qui contient une action subordonnée et essentiellement liée à l’
action
principale. Les actes sont séparés les uns des au
’entrée ou la sortie des différents personnages qui prennent part à l’
action
. Il faut que cette action soit conduite de manièr
ifférents personnages qui prennent part à l’action. Il faut que cette
action
soit conduite de manière que le théâtre ne soit j
n’est pas déterminé, et on doit consulter seulement les besoins de l’
action
. Personnages dramatiques. 503. On peut cons
loyé. Article deuxième. Des principaux genres de drame. 506. L’
action
dramatique peut être illustre, héroïque, sérieuse
dite. 508. La tragédie proprement dite est la représentation d’une
action
héroïque et le plus souvent malheureuse. Elle ser
été privée. 515. Ce genre est difficile, parce qu’il faut montrer une
action
populaire et commune, souvent pleine de bassesse
age décent, pathétique et moral. L’art du poète consiste à embellir l’
action
qu’il met sur la scène, en éloignant ce qu’elle a
oprement dite (ϰὡμη, bourg, ἄδω, chanter) est la représentation d’une
action
prise dans la vie commune et montrée sous le côté
ation travestie d’un ouvrage sérieux. On y réussit en substituant une
action
triviale à une action héroïque. Le mérite et le b
uvrage sérieux. On y réussit en substituant une action triviale à une
action
héroïque. Le mérite et le but de la parodie sont
ns les comédies-ballets de Molière. Depuis, elle a été plus mêlée à l’
action
, et enfin elle a exclu toute parole. 527. Il y a
e nom de ballet quand ce sont des danseurs qui viennent représenter l’
action
. Le Malade imaginaire est une comédie-ballet.
menés par différents personnages. Il n’y a dans ces pièces ni unité d’
action
, ni intrigue, ni dénouement. Ainsi, dans une pièc
se que le caprice de l’imagination. Il ne faut point chercher ici une
action
continue ; c’est une suite de descriptions que l’
la fable ou apologue. 555. La fable ou apologue est le récit d’une
action
allégorique, d’où résulte une instruction utile p
ur les mœurs appelée moralité. La fable voile la vérité en mettant en
action
des personnages quelconques, hommes, animaux, êtr
qualités. L’apologue présente une vérité que l’on veut enseigner, une
action
qui cache cette vérité, un récit par lequel on fa
ction qui cache cette vérité, un récit par lequel on fait connaître l’
action
et la vérité qu’elle renferme. Ainsi l’apologue s
tion et la vérité qu’elle renferme. Ainsi l’apologue se compose d’une
action
, d’un récit et d’une moralité. 558. L’action de l
pologue se compose d’une action, d’un récit et d’une moralité. 558. L’
action
de l’apologue doit être une, c’est-à-dire que tou
hommes ; et, s’il les groupe, leurs contrastes, leurs rapports, leur
action
, leur réaction mutuelle, sont encore, par leur vé
et le paisible animal ne fait plus, pour ainsi dire, qu’écouter. Son
action
est tellement unie à celle de celui qui le mène,
le de celui qui le mène, qu’il ne s’en fait plus qu’une seule et même
action
. (Bossuet, Méditations.) II. Voyez ce fie
te-t-elle le nom de début dramatique ? 30. Qu’est-ce que le nœud de l’
action
? 305. Le nœud de l’action demande-t-il beaucoup
ramatique ? 30. Qu’est-ce que le nœud de l’action ? 305. Le nœud de l’
action
demande-t-il beaucoup de talent et d’habileté ? 3
ucoup de talent et d’habileté ? 306. Qu’est-ce que le dénouement de l’
action
? 307. Faut-il s’arrêter aussitôt que le dénoueme
général ? 447. Qu’est-ce que l’épopée ? 448. Que faut-il entendre par
action
de l’épopée ? 449. L’action épique doit-elle être
l’épopée ? 448. Que faut-il entendre par action de l’épopée ? 449. L’
action
épique doit-elle être vraisemblable ? 450. L’acti
l’épopée ? 449. L’action épique doit-elle être vraisemblable ? 450. L’
action
épique doit-elle être héroïque’ ? 451. L’action é
raisemblable ? 450. L’action épique doit-elle être héroïque’ ? 451. L’
action
épique doit-elle être merveilleuse ? 452. À quell
pportent les règles de l’épopée ? 456. Quelles sont les qualités de l’
action
épique ? 457. L’unité est-elle nécessaire au poèm
e ? 457. L’unité est-elle nécessaire au poème épique ? 458. L’unité d’
action
exclut-elle les épisodes ? 459. Comment faut-il e
omment faut-il employer les épisodes ? 460. Qu’exige l’intégrité de l’
action
? 461. Qu’exige la grandeur de l’action ? 462. Qu
60. Qu’exige l’intégrité de l’action ? 461. Qu’exige la grandeur de l’
action
? 462. Qu’exige l’intérêt de l’action ? 463. Comb
461. Qu’exige la grandeur de l’action ? 462. Qu’exige l’intérêt de l’
action
? 463. Combien distingue-t-on de sortes de person
rame en général ? 489. Quelles sont les qualités essentielles à toute
action
dramatique ? 490. En quoi consiste la vraisemblan
toute action dramatique ? 490. En quoi consiste la vraisemblance de l’
action
? 491. En quoi consiste l’intégrité de l’action ?
la vraisemblance de l’action ? 491. En quoi consiste l’intégrité de l’
action
? 492. Qu’exige l’unité de l’action ? 493. Quand
En quoi consiste l’intégrité de l’action ? 492. Qu’exige l’unité de l’
action
? 493. Quand est-ce que l’action est une par le f
’action ? 492. Qu’exige l’unité de l’action ? 493. Quand est-ce que l’
action
est une par le fait ? 494. Qu’exige l’unité de li
Peut-on s’affranchir de la loi des trois unités ? 497. Que renferme l’
action
et quelle est la fin de l’exposition du sujet ? 4
t a-t-il lieu et quels noms reçoit-il ? 500. De quoi se compose toute
action
dramatique et qu’appelle-t-on acte ? 501. Qu’appe
présente l’apologue et de quoi se compose-t-il ? 558. Que doit être l’
action
de l’apologue ? 559. Où se place la moralité de l
que le poème descriptif ? Le poème descriptif consiste, non dans une
action
continue, comme l’épopée, le drame, la fable, etc
u apologue, de ἀπολέγειν, déduire (un sens moral), est le récit d’une
action
attribuée à des personnages quelconques, hommes,
s. Dans cet article, nous traiterons successivement des qualités de l’
action
et du récit, des qualités de la moralité, et des
e la moralité, et des qualités du style. § Ier. — Des qualités de l’
action
et du récit. 293. Quelles doivent être les qua
l’action et du récit. 293. Quelles doivent être les qualités de l’
action
dans l’apologue ? Les qualités de l’action dans
nt être les qualités de l’action dans l’apologue ? Les qualités de l’
action
dans la fable sont l’unité, la justesse, la vrais
eté, et le caractère allégorique. 294. Qu’entendez-vous par l’unité d’
action
? L’action est une lorsque toutes les parties, t
aractère allégorique. 294. Qu’entendez-vous par l’unité d’action ? L’
action
est une lorsque toutes les parties, tous les déta
t unique, la moralité de la fable. Il faut éviter soigneusement que l’
action
soit double ; car, s’il y avait deux actions pour
viter soigneusement que l’action soit double ; car, s’il y avait deux
actions
pour prouver la même vérité, l’une des deux serai
hent contre cette règle. 295. Qu’entendez-vous quand vous dites que l’
action
doit être juste ? L’action doit être juste, c’es
. Qu’entendez-vous quand vous dites que l’action doit être juste ? L’
action
doit être juste, c’est-à-dire signifier directeme
nt deux époux qui se sont unis par un consentement réciproque. 296. L’
action
doit-elle être vraisemblable et naturelle ? L’ac
iproque. 296. L’action doit-elle être vraisemblable et naturelle ? L’
action
dans la fable doit être vrai semblable et naturel
x, le renard simple et stupide, le singe maladroit, etc. 297. Quand l’
action
est-elle entière ? Pour que l’action soit entièr
ge maladroit, etc. 297. Quand l’action est-elle entière ? Pour que l’
action
soit entière, il faut quelle ait une étendue suff
. Le commencement présente l’entreprise, les causes qui déterminent l’
action
, c’est l’exposition ; le milieu montre l’effort n
ue le fabuliste a vu de ses propres yeux et qu’il croit voir encore l’
action
qui nous est racontée, et qu’il a entendu de ses
ctation : ils sont de l’homme d’esprit et non de l’homme naïf. 299. L’
action
de ta fable est-elle allégorique ? L’action de l
de l’homme naïf. 299. L’action de ta fable est-elle allégorique ? L’
action
de l’apologue est allégorique, puisqu’elle couvre
raitements, est enfin victime du premier. On reconnaît l’homme dans l’
action
des animaux. 300. Quels sont les effets de l’allé
x circonstances nécessaires, à ne rien dire d’inutile, d’étranger à l’
action
, et à finir où l’on doit finir. Il y a néanmoins
re le style de la fable ? La fable, admettant une grande diversité d’
actions
et d’acteurs, doit nécessairement offrir des nuan
conte 321. Qu’est-ce que le conte ? Le conte est le récit d’une
action
fabuleuse, d’aventures imaginaires et merveilleus
à leurs passions, parce que les passions sont la source de toutes les
actions
humaines. L’homme le plus vertueux, en traitant l
l’injure ou la présence de l’offenseur aigrissent la colère. Après l’
action
des sens vient celle de la mémoire, et après l’ac
colère. Après l’action des sens vient celle de la mémoire, et après l’
action
de la mémoire est celle de l’imagination. C’est d
à ses paroles, à ses regards, à ses gestes, à tout son extérieur une
action
qui entraîne irrésistiblement ceux qui l’écoutent
i qu’elle inspire5. Nous avons encore à nous occuper du geste ou de l’
action
. Quelques peuples ont plus que d’autres l’usage d
e pour le ton à prendre lorsqu’on parle en public, est applicable à l’
action
dans le débit oratoire. Examinez quels regards, q
, nous a laissé un grand nombre de règles de détail sur le geste et l’
action
dans le débit oratoire, et les écrivains modernes
entrepris d’écrire forme dans son ensemble un tout complet, une seule
action
, un seul grand spectacle, celui des causes pour l
parties du monde sont tombées sous la puissance des Romains. « Cette
action
, dit-il, a son commencement distinct, sa durée ce
en représentant ses personnages comme toujours déterminés dans leurs
actions
par un intérêt politique. Mais, quelque critique
Il nous faut quelque chose au-delà ; nous sommes avides du récit des
actions
plus éclatantes, des événements plus surprenants,
s les plus douces. Dans Tom Jones, le plus célèbre de ses ouvrages, l’
action
est conduite avec un art admirable, et les événem
passions ou, du moins, produisirent l’étonnement et l’admiration. Les
actions
des dieux et des héros, les exploits des guerrier
le lieu de la scène, ensuite le caractère des personnages, et enfin l’
action
qui doit en faire le sujet. Quant au lieu de la s
faut ensuite qu’il sache assortir le lieu de la scène au sujet ou à l’
action
de la pastorale, et, suivant que cette action doi
a scène au sujet ou à l’action de la pastorale, et, suivant que cette
action
doit être gaie ou triste, il doit nous montrer la
n bon poème, de quelque genre qu’il soit, doit toujours renfermer une
action
capable d’exciter un intérêt quelconque ; et je c
t obtenue. On doit peut-être la préférence à la dernière, parce que l’
action
et l’intrigue en sont moins compliquées, et que l
les autres genres de poésie sont plus souvent employés à des récits d’
action
, et que l’ode est presque toujours destinée à l’e
, destinées à chanter les héros, les exploits guerriers et les belles
actions
: telles sont les odes de Pindare et un petit nom
le le poète n’ait uniquement voulu que décrire, sans qu’un récit, une
action
ou un sentiment forme le sujet principal de son o
ature inerte n’ont presque aucun charme pour nous, si, en répandant l’
action
et la vie, le poète ne sait leur attacher un sent
même temps celui dont l’exécution est le plus difficile. Inventer une
action
faite pour plaire au lecteur, pour l’instruire et
des hommes, au moyen d’instructions déguisées sous l’allégorie d’une
action
importante racontée en vers. Cette définition con
guerre de Troie pour être le théâtre de sa fable ; il supposa que son
action
s’y était passée ; il nomma Agamemnon le chef des
morale, avant d’avoir songé aux personnages qui doivent concourir à l’
action
, écrirait peut-être avec succès quelques fables p
sophe le plan d’un traité moral ; son génie s’enflamme à l’idée d’une
action
qui lui paraît à la fois noble, grande, intéressa
ntestablement des poèmes épiques, c’est-à-dire des récits poétiques d’
actions
illustres, seule définition qui convienne à l’épo
ur tous les hommes, ce but ne peut être rempli que par le récit d’une
action
héroïque, ou la peinture d’un caractère vertueux.
et de signaler les ridicules. L’admiration que nous fait éprouver une
action
héroïque est le sentiment que doit produire l’épo
Elle embrasse un plus long espace de temps et un plus grand nombre d’
actions
que la tragédie, et permet, par conséquent, que l
aître par leurs sentiments et leurs passions, dans l’épopée par leurs
actions
; aussi les émotions qu’elle produit ne sont pas
ons l’examiner sous trois rapports différents. D’abord, le sujet ou l’
action
, ensuite les personnages ou les caractères, enfin
ion, ensuite les personnages ou les caractères, enfin la narration. L’
action
qui fait le sujet d’un poème épique doit être une
e. Premièrement, le poète ne doit adopter pour son sujet qu’une seule
action
ou une seule entreprise. J’ai déjà eu souvent l’o
ès judicieusement observé, il ne suffit pas que le poète se borne aux
actions
d’un seul homme ou d’une certaine période de temp
e dont les parties sont combinées pour former un seul tout. L’unité d’
action
se fait assez remarquer dans tous les grands poèm
e l’ouvrage. L’unité de l’Odyssée est à peu près semblable, puisque l’
action
n’est autre que le retour et le rétablissement d’
ou les revers des deux armées en présence. Toutefois l’unité dans une
action
épique n’est pas assez rigoureuse pour exclure to
épique n’est pas assez rigoureuse pour exclure tout épisode ou toute
action
subordonnée. Il est à propos de remarquer en pass
vaine controverse. Nous entendons aujourd’hui par épisodes certaines
actions
, certains incidents introduits dans un récit et l
ines actions, certains incidents introduits dans un récit et liés à l’
action
principale, mais qui cependant ne sont pas assez
oniade, sont les plus beaux morceaux de ces poèmes. L’unité, dans une
action
épique, suppose que cette action est entière et c
aux de ces poèmes. L’unité, dans une action épique, suppose que cette
action
est entière et complète, c’est-à-dire, comme l’ex
otre curiosité sur tous les points, nous conduire jusqu’à la fin de l’
action
dont il a tracé le plan, et s’arrêter. La seconde
cé le plan, et s’arrêter. La seconde des qualités que doit réunir une
action
épique, c’est la grandeur. Elle doit avoir assez
isé de trouver un poème épique dont le sujet, soit par la nature de l’
action
, soit par la célébrité des personnages, manque d’
fisante. Une des causes qui contribuent à donner de la grandeur à une
action
épique, c’est de n’être pas d’une date trop récen
La troisième qualité indispensable dans un poème épique, c’est que l’
action
en soit intéressante. La grandeur ne suffit pas,
t impossible d’assigner des bornes fixes au temps ou à la durée d’une
action
épique. On lui accorde toujours une assez grande
t être longue. Dans l’Iliade, qui a pour sujet la colère d’Achille, l’
action
est en effet une des plus courtes de celles céléb
que ; selon Le Bossu, elle ne dure pas plus de quarante-sept jours. L’
action
de l’Odyssée, en calculant depuis la prise de Tro
s occuper des acteurs ou des personnages qui doivent figurer dans une
action
épique. Comme le poète doit copier la nature, et
on épique. Comme le poète doit copier la nature, et faire choix d’une
action
vraisemblable et intéressante, il faut que ses pe
eur puisse toujours les reconnaître dans leurs discours et dans leurs
actions
. On peut diviser les caractères employés dans un
le plus intéressant. Les humains ne jouent pas seuls un rôle dans une
action
épique ; on y introduit encore des personnages d’
ne épopée, ne peut être rangé dans la classe des poèmes épiques, si l’
action
n’est pas soutenue dans sa marche par l’intervent
le que toutes les fois qu’un poète nous donne un récit régulier d’une
action
héroïque, bien lié dans toutes ses parties, orné
té du peuple chez lequel il écrit, ou du pays qui est le théâtre de l’
action
qu’il veut célébrer. Mais, quel que soit le genre
ne garde surtout de le prodiguer de manière à dérober à notre vue les
actions
humaines, ou à les envelopper d’un nuage de ficti
contribuer à l’embellir, mais ils ne doivent jamais prendre part à l’
action
. Comme il est bien reconnu que ce sont des êtres
à examiner. Il importe peu que le poète fasse lui-même le récit de l’
action
tout entière, ou que l’un de ses personnages raco
asse celui de l’Iliade. Le poète, en faisant raconter une partie de l’
action
par un de ses personnages, peut choisir, pour ouv
ouvrir son poème, une des situations les plus intéressantes de cette
action
; il trouve encore la facilité de s’étendre davan
une courte narration. Cette méthode est surtout préférable lorsque l’
action
dure longtemps et comprend un espace de plusieurs
rdies. Aussi, le plan d’un auteur fût-il exempt de tout reproche, son
action
fût-elle conduite avec tout l’art imaginable, si
os apaisé se réconcilie avec Agamemnon. Voilà sur quoi repose toute l’
action
qui fait le sujet de l’Iliade ; telle est la sour
ons particulières sur l’Iliade ; nous en examinerons successivement l’
action
, les caractères et la narration. Il est évident q
t, je pense, autant d’éloges au jugement du poète qu’à son génie. Son
action
est conduite avec un art admirable ; il s’élève p
parler les personnages est plus ancienne que celle de raconter leurs
actions
. L’Écriture sainte nous en fournit des preuves no
e modèle le plus parfait que l’on puisse trouver d’une fable ou d’une
action
épique. Je ne m’arrête pas à l’opinion de quelque
ésentât les moyens de donner l’essor à son talent poétique. L’unité d’
action
est parfaitement observée dans l’Énéide. Depuis l
sement d’Énée en Italie, établissement ordonné par les dieux. Comme l’
action
dure plusieurs années, le poète en a fort judicie
ir. Voilà ce que Jupiter a dit, c’est assez. » Dans la conduite de l’
action
, Lucain a trop scrupuleusement suivi l’ordre chro
erveilleux, et ouvre un champ plus vaste aux descriptions sublimes. L’
action
, en outre, se passe dans une contrée et à une épo
tions viennent se mêler à la vérité historique. Dans la conduite de l’
action
, le Tasse a déployé une étonnante richesse d’inve
les, les enchanteurs, les magiciens prennent une part trop active à l’
action
, et forment un genre de merveilleux trop sombre p
en réussi que dans les descriptions. Son poème nous intéresse par les
actions
et les caractères, mais il n’y a rien, presque ri
er, parce que son objet est de nous instruire plutôt par le récit des
actions
, la peinture des caractères et l’expression des s
. Le sujet de la Henriade est le triomphe de Henri IV sur la Ligue. L’
action
du poème, à proprement parler, ne comprend que le
e, à proprement parler, ne comprend que le siège de Paris ; c’est une
action
véritablement épique, grande, intéressante, dans
défauts que j’ai fait remarquer dans la Pharsale, c’est-à-dire que l’
action
n’est fondée que sur des guerres civiles, et ne n
ssassinats qui répandent sur tout l’ouvrage une teinte lugubre. Cette
action
, comme dans Lucain, est aussi d’une date trop réc
que, l’Amour ; tous trois, revêtus d’une forme humaine, se mêlent aux
actions
des hommes, et jouent un très grand rôle dans l’i
ablement à leur place ; mais dans un poème qui n’a pour sujet que des
actions
humaines, lorsque ces êtres agissent concurremmen
nous ravit d’admiration ; le premier est sublime lorsqu’il décrit des
actions
, l’autre lorsqu’il peint des objets d’une nature
noble production poétique. C’est une véritable copie des mœurs et des
actions
des hommes. Dans une épopée, le poète peint les c
est le personnage lui-même que nous avons sous les yeux ; ce sont ses
actions
, ce sont ses discours qui annoncent son caractère
erce sur les hommes un pouvoir si certain, que, dans la tragédie, les
actions
vertueuses peuvent seules ravir notre admiration,
Mais la tragédie exige une imitation plus rigoureuse de la vie et des
actions
humaines, parce que son but est moins de frapper
produisent la nature et la vérité, en sorte que si le poète mêle à l’
action
qu’il a choisie quelques circonstances étranges o
: c’est un ressort trop facile et trop grossier, dont le jeu ôte à l’
action
toute sa vraisemblance. Ce mélange du merveilleux
’une tragédie, il fallait que le poète n’adoptât point pour sujet une
action
fictive inventée par lui, mais qu’il puisât ce su
up d’importance à cette règle. De nombreux exemples ont prouvé qu’une
action
fictive, habilement conduite, pouvait être aussi
ion fictive, habilement conduite, pouvait être aussi touchante qu’une
action
historique. Pour émouvoir, il n’est pas nécessair
conséquent, les rend plus ou moins touchants, c’est la conduite de l’
action
et la liaison intime de toutes ses parties. C’est
us aucun rapport avec les fêtes de Bacchus, et se trouvèrent liés à l’
action
ou au récit des personnages introduits sur la scè
ages ; et tous, par conséquent, étaient intéressés au dénouement de l’
action
. Ces personnes qui, au temps de Sophocle, ne deva
e but du drame est surtout l’imitation naturelle et vraisemblable des
actions
humaines, l’on ne doit amener sur la scène que le
la scène que les personnages absolument nécessaires à la marche de l’
action
, qui est le sujet du drame. La présence de plusie
sse sur une place publique ; il faut que ces individus, étrangers à l’
action
, soient spectateurs des événements qui devraient
ujours déplacés, avec ceux véritablement nécessaires à la marche de l’
action
. Après ce coup d’œil sur l’origine de la tragédie
il nous sera plus facile de bien juger de la règle des trois unités d’
action
, de lieu et de temps ; règle que la plupart des c
son importance met au premier rang, c’est, sans contredit, l’unité d’
action
. Je l’ai déjà définie en traitant de la poésie ép
d’en former un tout parfaitement lié dans ses parties. Cette unité d’
action
ou de sujet est encore plus nécessaire dans la tr
un poète, c’est de faire marcher à la fois, dans la même pièce, deux
actions
indépendantes l’une de l’autre : il en résulte qu
même dénouement. L’unité est violée si, dans la pièce, il existe une
action
indépendante de l’action principale, et dont on p
est violée si, dans la pièce, il existe une action indépendante de l’
action
principale, et dont on puisse la séparer sans nui
leur sœur, sont de véritables épisodes qui n’ont aucun rapport avec l’
action
principale, et ne contribuent en rien à en amener
ire des amours de la famille de son héros ; mais il a rompu l’unité d’
action
, et n’a produit qu’un mélange maladroit de galant
tout de consacrer son poème. Il importe de ne pas confondre l’unité d’
action
avec la simplicité de l’intrigue. L’unité et la s
quer d’unité, pourvu toutefois que tous ces incidents rentrent dans l’
action
principale de la pièce, et contribuent à en amene
ement. Tous les tragiques grecs ont conservé, non seulement l’unité d’
action
, mais encore la simplicité d’intrigue, avec une t
passions et les caractères se développent davantage ; l’intrigue et l’
action
y ont plus d’étendue ; la curiosité est plus fort
plan, il ne s’éloigne pas trop de la simplicité ; car si dans la même
action
il entasse un trop grand nombre d’intrigues, il d
s grande clarté, est embarrassé, et presque inintelligible. L’unité d’
action
ne doit pas seulement exister dans le plan et dan
s’arrêter, ou bien encore lorsqu’il est nécessaire qu’une partie de l’
action
soit dérobée aux yeux du spectateur, ou se passe
la scène que les personnages absolument nécessaires à la marche de l’
action
. Il doit les placer continuellement dans les situ
in de leur faire tenir des discours superflus ou vainement pompeux. L’
action
doit avancer de moment en moment, et avec elle do
art de Shakspeare ; toutes ses scènes sont pleines de sentiment et d’
action
; on n’y trouve pas un mot inutile. Les meilleurs
aroles superflues affaiblissent l’intérêt que nous devons prendre à l’
action
, et nous rendent froids et inattentifs. Le cinqui
e, la beauté des sentiments, la pompe de l’expression, l’intérêt de l’
action
, ajoutent encore à notre plaisir. La réunion de t
retire, pourquoi l’autre vient, et quelle part ils prennent tous à l’
action
. Tout ce que je viens de dire se rapporte à l’uni
s à l’action. Tout ce que je viens de dire se rapporte à l’unité de l’
action
dramatique. Pour rendre cette unité encore plus c
consiste à ne jamais changer le lieu de la scène, c’est-à-dire que l’
action
tout entière doit se passer dans l’endroit où le
mps, prise dans le sens le plus strict, exige que le temps que dure l’
action
n’excède pas celui de la représentation. Aristote
avoir laissé à cet égard un peu plus de latitude, en permettant que l’
action
, quoique représentée en deux ou trois heures, eût
le pas plus d’effort à faire pour apprécier le temps de la durée de l’
action
entière, ou se rendre compte du lieu où elle étai
use des unités de temps et de lieu. Lorsque, pendant les entractes, l’
action
se trouve interrompue, le spectateur peut aisémen
pièce anglaise la plus régulière et la mieux conduite ; la durée de l’
action
n’y excède pas l’espace d’un jour, et l’unité de
s Anglais. Après avoir traité de la tragédie sous le rapport de l’
action
, nous allons examiner le caractère des personnage
ou plus pathétique. Ces deux qualités ne dépendent que du choix de l’
action
, du talent avec lequel le poète sait la conduire,
es oracles et la vengeance des dieux avaient une trop grande part à l’
action
; et s’il en résultait des incidents d’un genre v
ns une tragédie, elle doit y régner de manière à former le sujet de l’
action
principale. Aussi faut-il qu’elle ait toute la fo
tait qu’un petit nombre d’incidents, et presque toujours les unités d’
action
, de temps et de lieu y étaient scrupuleusement ob
oique très beaux de poésie, ont généralement moins de rapports avec l’
action
principale, que dans Sophocle. Toutefois Euripide
ons. Il y a, dans leurs pièces, trop de conversations, et pas assez d’
action
. J’ai fait observer plus haut qu’ils se jetaient
ur rendre une tragédie parfaite, il faudrait réunir la véhémence et l’
action
qui caractérisent le théâtre anglais à la correct
des hommes ; nous prenons un vif intérêt à leurs discours et à leurs
actions
, parce que nous sentons qu’ils sont d’une nature
ragiques et pleines d’intérêt ; à ces conversations se joignent peu d’
action
et de véhémence ; mais elles sont embellies de to
ais elles reposent souvent sur un plan irrégulier ; elles abondent en
action
et produisent sur l’âme du spectateur une impress
vice. Les règles que, dans la Lecture précédente, j’ai données sur l’
action
dramatique dans la tragédie, sont également appli
est nécessaire qu’il y ait dans l’une comme dans l’autre une unité d’
action
et de sujet ; que l’unité de temps et de lieu soi
érite d’une comédie consiste dans la vraisemblance et le naturel de l’
action
, des caractères et des pensées. La tragédie peut
poète tragique place la scène partout où il lui plaît, il choisit une
action
dans l’histoire de sa patrie ou dans celle d’un a
ux espèces différentes de comédies. Dans l’une, c’est l’intrigue ou l’
action
qui est le principal objet de la pièce ; dans l’a
n vue que l’exposition et le développement d’un certain caractère ; l’
action
n’est employée qu’à ce développement, et lui est
es de Congrève, et, en général, dans toutes nos pièces, il y a plus d’
action
, plus de mouvement, plus d’incidents, que dans ce
la fois une comédie de caractère et une comédie d’intrigue. Sans une
action
intéressante et bien conduite, le dialogue devien
res et des mœurs. Il doit, sans doute, faire ses efforts pour que son
action
soit animée et naturelle ; mais cette partie de l
sont tantôt sérieux, tantôt comiques ; quelquefois ils se mêlent à l’
action
, ou bien ils s’adressent à l’assemblée, soit pour
pe le sujet tout entier ; souvent il confond la représentation avec l’
action
, c’est-à-dire que l’acteur, se dépouillant tout à
ombreux, les aventures étranges et embarrassées, beaucoup plus qu’une
action
naturelle et régulièrement conduite. La correctio
, brillant, plein de feu, multipliant les caractères, imprimant à son
action
beaucoup de mouvement ; mais son défaut est de tr
os facultés intellectuelles, dans nos propres affections, ou dans les
actions
de nos semblables, parce que l’émotion qu’il nous
d’étonnement et d’admiration à la vue d’un grand objet et d’une belle
action
, d’un objet terrible et d’une pensée sortie d’une
flots.” « Quelquefois même le sublime se passe de paroles ; la seule
action
peut l’exprimer ; le silence alors ressemble au v
ts et des figures de pensées. « Le moyen, par exemple, de parler de l’
action
, des facultés, des qualités de l’âme, de ses affe
es mouvements de l’esprit et de l’âme ; et comme l’âme et l’esprit en
action
varient, sans s’en apercevoir, leurs mouvements e
entreprise illustre. » La Harpe le définit, « le récit en vers d’une
action
vraisemblable, héroïque et intéressante. » Suivan
intéressante. » Suivant Marmontel, « c’est l’imitation en récit d’une
action
intéressante et mémorable. » Voltaire nous en don
lton, auxquels plusieurs critiques avaient refusé ce titre : « Que l’
action
soit simple ou complexe, ajoute-t-il ; qu’elle s’
comme Énée ; qu’il y ait un principal personnage ou plusieurs ; que l’
action
se passe sur la terre ou sur la mer ; sur le riva
rait échoué. Toutefois, comme la tragédie est la représentation d’une
action
héroïque que la tradition a consacrée, je crois q
comme dans quelques pièces anglaises, seulement pour faire marcher l’
action
, nouer l’intrigue, ou amener le dénouement, c’est
ètement sur notre théâtre. L’on reproche à nos tragédies de manquer d’
action
, de mouvement, de spectacle ; je n’examinerai pas
édie demande davantage : elle veut que l’on fasse naître du fond de l’
action
le comique des détails, comme la tragédie en tire
n, leur entretien ne peut être que sérieux dans tous les moments où l’
action
n’est pas très vive, et alors ce sérieux tient de
e tout, nécessite souvent un ton sérieux qui affadit la scène quand l’
action
ne l’échauffe pas, et il est sûr qu’elle ne peut
objet, mais ils se promèneront avec aisance autour de l’assemblée. L’
action
, dans le débit oratoire, consiste presque tout en
l’imitation, soit des objets de la nature, soit des sentiments et des
actions
des hommes. Il avait l’esprit vaste et fécond, pl
II. Du Verbe. Le verbe est en général un mot qui exprime une
action
, soit intentionnelle, c’est-à-dire, produite par
n appelle sujet, la personne ou la chose qui est le principe de cette
action
. On appelle objet, la personne ou la chose qui en
ases, les mots aimons, ambitionnez, fertilise, rongent, expriment des
actions
, dont les deux premières sont intentionnelles, et
ous, limon, vers, sont sujets, parce qu’ils sont les principes de ces
actions
, puisqu’ils les produisent. Vertu, honneurs, terr
neurs, terres, bois, sont objets, parce qu’ils sont les termes de ces
actions
, puisque c’est à eux qu’elles se terminent. L’act
s termes de ces actions, puisque c’est à eux qu’elles se terminent. L’
action
qu’exprime le verbe, peut être considérée sous qu
eutre. Différentes espèces de verbes. Le verbe actif exprime une
action
que le sujet produit, et dont un objet étranger p
le tonnerre a renversé un grand édifice. Le verbe passif exprime une
action
, dont l’impression est reçue par le sujet : = les
ifice a été renversé par le tonnerre. Le verbe réciproque exprime une
action
, dont le sujet qui la produit, ressent l’impressi
t sur lui-même, il est tout à la fois et le sujet et l’objet de cette
action
: = je me promène tous les matins : = vous vous f
ne, tandis que les autres n’en ont qu’un. Le verbe neutre exprime une
action
produite par le sujet, mais dont l’impression ne
e. Quand je dis, le père corrige l’enfant, j’exprime par ce verbe une
action
que fait le père, et dont l’enfant peut recevoir
hrase : l’enfant est corrigé par le père. Alors l’impression de cette
action
serait reçue ou soufferte par l’enfant. Donc ce v
e a parlé aux disciples ; quoique j’exprime, par ces deux verbes, des
actions
qui passent hors des sujets qui en sont le princi
é parlés par le maître. Donc ces verbes médire, parler, expriment des
actions
, dont l’impression ne peut être reçue ou souffert
philosophie, ont dit que les verbes proprement actifs signifient une
action
, à laquelle est opposée une passion ; mot qui veu
ais dans sa signification la plus étendue, ce verbe n’exprime point d’
action
; et les Grammairiens l’appellent verbe substanti
aisons d’un verbe, c’est le conjuguer. En le conjuguant, on exprime l’
action
de plusieurs manières ; et ces manières forment l
l’infinitif, l’indicatif, l’impératif, et le subjonctif. On exprime l’
action
avec tous ses rapports ; et ces rapports forment
iliaires avoir, être. PREMIER MODE. Infinitif. L’infinitif exprime l’
action
d’une manière indéfinie et indéterminée, et par c
vous deviez partir. DEUXIÈME MODE. Indicatif. L’indicatif exprime l’
action
d’une manière positive, et forme un sens par lui-
mparfait ou présent relatif marque ou le commencement, le cours d’une
action
, sans en désigner précisément la fin : = je me pr
isément la fin : = je me promenais ce matin au champ de Mars ; ou une
action
qui se faisait dans le temps qu’une autre s’est f
t blâmé. eu. été. TROISIÈME MODE. Impératif. L’impératif exprime l’
action
d’une manière qui signifie le commandement, la pr
tation. Présent ou Futur. Ce temps marque un présent par rapport à l’
action
de commander, et un futur par rapport à la chose
rez soumis, etc. QUATRIÈME MODE. Subjonctif. Le subjonctif exprime l’
action
d’une manière indirecte, et dépend tellement de c
appelle l’idée, et en fait éviter la répétition. Le verbe exprime une
action
produite par un principe spirituel, ou par un pri
. Chère, n. f. mets, repas. 20. Champ, n. m. campagne. Chant, n. m.
action
de chanter. 21. Chaud, n. m. chaleur. Chaud, adj
Graisse, n. f. substance grasse. Grèce, n. f. pays. 38. Hâle, n. m.
action
du soleil, de l’air chaud. Halle, n. f. place d’
main, jeu de balle. Pomme, n. f. fruit. 53. Pause, n. f. cessation d’
action
. Pose, n. f. action de poser. 54. Pêche, n. f. f
Pomme, n. f. fruit. 53. Pause, n. f. cessation d’action. Pose, n. f.
action
de poser. 54. Pêche, n. f. fruit. Pêche, n. f. a
. Pose, n. f. action de poser. 54. Pêche, n. f. fruit. Pêche, n. f.
action
de prendre du poisson. 55. Péché, n. m. faute, ac
. Pêche, n. f. action de prendre du poisson. 55. Péché, n. m. faute,
action
contre la loi de Dieu. Pécher, n. m. arbre. 56.
. Sale, adj. malpropre. Salle, n. f. grande chambre. 65. Saut, n. m.
action
de sauter. Sceau, n. m. cachet, empreinte. Seau
e n’a paru, n’a été réellement, dès sa jeunesse et dans ses premières
actions
, mieux approprié à son avenir et à la cause qu’il
olonté armées de la force pour un beau dessein, ce mélange puissant d’
action
humaine et de fortune, qui saisit et transporte l
nt et de sa conduite ; il sait, il voit, avec un admirable instinct d’
action
et de commandement, par quels moyens, à quelles c
rs prêt à agir selon sa pensée, en acceptant la responsabilité de son
action
: « Ce que j’admire dans Christophe Colomb, dit T
ssus de ce qu’elle avait écrit, parce qu’elle a considéré et jugé une
action
en elle-même, indépendamment des définitions de l
e d’appliquer à l’homme tout entier le jugement qu’elle a porté sur l’
action
; et déjà lasse d’un travail inattendu, elle ne v
me, tout l’homme ; il est bien plus vaste, bien plus complexe que son
action
; en lui se rencontrent je ne sais combien de dis
qu’il cesse de flatter. Ces dons naturels, cette voix tonnante, cette
action
, tout cela était enseveli dans les livres des rhé
l menace ; une sorte d’impunité est acquise à ses paroles comme à ses
actions
; il refuse les duels avec insolence, et fait tai
r c’est ce qui résiste à l’épreuve des siècles. Les idées hautes, les
actions
mémorables, les chefs-d’œuvre, les grands hommes,
dissuade ; il montre les avantages ou les pertes qu'une démarche, une
action
, peut entraîner avec elle. A ce genre appartienne
. A ces trois parties de l'art oratoire on en ajoute une quatrième, l'
action
, qui renferme la prononciation et le geste.
d le nom d'exposition. Boileau a dit : Que, dès les premiers vers, l'
action
préparée, Sans peine du sujet aplanisse l'entrée.
quand on ne lui plaît pas. (Boufleur.) Quatrième partie. L'
action
. L'action renferme la prononciation et le gest
lui plaît pas. (Boufleur.) Quatrième partie. L'action. L'
action
renferme la prononciation et le geste. L'action e
ie. L'action. L'action renferme la prononciation et le geste. L'
action
est l'âme du discours, et, souvent, l'orateur lui
c. ? Le poëte doit-il toujours observer les règles du langage ? L'
action
. Que renforme l'action ? Parlez des modificati
ours observer les règles du langage ? L'action. Que renforme l'
action
? Parlez des modifications de la voix dans le dis
l'appelle pastoral ; et on l'appelle dramatique, quand il est mis en
action
et qu'il appartient aux pièces ordinaires de théâ
personnages. La fable. La fable ou apologue est le récit d'une
action
vraisemblable, et qui renferme une instruction. C
on. Cette instruction est déguisée sous le voile de l'allégorie, et l'
action
est puisée dans la nature ; mais il n'est pas néc
tableau de la campagne et de la vie champêtre. L'églogue veut plus d'
action
et de mouvement ; l'idylle, plus de récits et de
folie. La romance prend une teinte de mélancolie et retrace de belles
action
, ou des plaintes et des regrets. Les hymnes e
moins élevé. La cantate. La cantate peint une situation ou une
action
et emploie des récitatifs ; elle exige un style p
ëme épique. Le poëme épique, ou épopée, est le récit en vers d'une
action
héroïque, vraisemblable et intéressante. Trois ch
héroïque, vraisemblable et intéressante. Trois choses principales, l'
action
, la morale et la poésie constituent l'épopée. L'a
principales, l'action, la morale et la poésie constituent l'épopée. L'
action
doit être grande, une et entière. Le dessein doit
essein, et les principaux personnages ne doivent point disparaître. L'
action
renferme la cause, le nœud et le dénoûment. La ca
des dieux, est un ornement que réclame le poëme épique. Le temps de l'
action
principale, depuis le point d'où part le héros ou
Le poëme dramatique. Le poëme dramatique est une fable mise en
action
. Si, comme dans l'épopée, cette fable a pour obje
mise en action. Si, comme dans l'épopée, cette fable a pour objet une
action
héroïque et peint de grandes passions, comme la t
tragédie et la comédie doivent renfermer une moralité. La durée de l'
action
est de douze heures au plus, et celle de la repré
e de la représentation de trois heures au plus. Le lieu où se passe l'
action
s'appelle scène : il n'est pas nécessaire que la
saire que la scène soit dans le même lieu pendant toute la durée de l'
action
, mais la distance qui sépare le lieu de chacun de
ouvelle littérature ne tient pas toujours compte de ces règles. Toute
action
dramatique exige une exposition, un nœud et un dé
personnages doivent se caractériser dans leurs paroles et dans leurs
actions
, exposer le motif qui les fait parler et agir, et
r, et marquer le lieu et le temps sans paraître le faire à dessein. L'
action
doit commencer le plus près possible de la catast
ger la durée. L'auteur ne doit pas partager son sujet au milieu d'une
action
: lorsqu'un nouvel acte commence, il faut que l'o
C'est dans l'intervalle d'un acte à l'autre que l'auteur place toute
action
désagréable à la vue. Les actes se divisent en sc
à des devoirs. L'opéra. L'opéra est une espèce de poëme mis en
action
. Il emprunte, pour charmer l'oreille et les yeux,
rdinaires ; le merveilleux entre ordinairement dans sa composition. L'
action
, dans l'opéra, étant subordonnée à la musique, il
Chapitre V. — De l’
Action
Cicéron dit que l’Action est l’éloquence du cor
Chapitre V. — De l’Action Cicéron dit que l’
Action
est l’éloquence du corps. Nous dirons, pour ne pa
l’éloquence du corps. Nous dirons, pour ne pas répéter Cicéron que l’
action
est l’art de débiter un discours d’une manière ag
l’art de débiter un discours d’une manière agréable et persuasive. L’
action
a trois parties : la Prononciation, le Geste et l
nts du corps et des mains doivent seconder les sentiments de l’âme. L’
action
doit eu être tantôt vive, animée, et tantôt tranq
spensables à l’orateur pour bien prononcer son discours. Sans elle, l’
action
n’a plus aucun intérêt : l’orateur qui lit son œu
mportance relative des parties de la tragédie. VII. De l’étendue de l’
action
. VIII. De l’unité de l’action. IX. § 1. Digressio
de la tragédie. VII. De l’étendue de l’action. VIII. De l’unité de l’
action
. IX. § 1. Digression : comparaison de l’histoire
ame. De la surprise considérée comme moyen dramatique. [n. p]X. De l’
action
simple et de l’action implexe. XI. Éléments de l’
nsidérée comme moyen dramatique. [n. p]X. De l’action simple et de l’
action
implexe. XI. Éléments de l’action implexe : périp
[n. p]X. De l’action simple et de l’action implexe. XI. Éléments de l’
action
implexe : péripétie, reconnaissance, événement tr
on désire vivement voir ce que deviennent les personnages qui sont en
action
. Si vous ne remplissez pas cette loi de l’intérêt
-ci amènera bientôt le dégoût qui tue les productions de l’esprit. L’
action
, c’est-à-dire le principal événement fourni par l
beaucoup d’art. C’est le seul moyen de fortifier l’intérêt. L’unité d’
action
plaît à l’esprit, on aime à voir le fait raconté
ccomplir sans incidents et malgré tous les obstacles ; la duplicité d’
action
affaiblit au contraire l’intérêt : car, si deux o
d’action affaiblit au contraire l’intérêt : car, si deux ou plusieurs
actions
marchent ensemble, elles partagent l’attention ;
onne du dégoût pour l’autre. Ce n’est pas qu’on ne puisse ajouter une
action
incidente à l’action principale. Le narrateur a b
’autre. Ce n’est pas qu’on ne puisse ajouter une action incidente à l’
action
principale. Le narrateur a besoin quelquefois de
épisode, qui, en tout état de choses, doit être court et bien lié à l’
action
. C’est un simple temps de repos pour l’esprit. A
sur les mœurs ; il faut donc examiner où l’on place le théâtre de son
action
, et faire parler les personnages en conséquence :
re les notions topographiques que l’on a sur les pays où se passe une
action
. Si, pour une description, vous avez besoin d’une
ène et des Cicéron. Mais l’intérêt, ce grand et détestable mobile des
actions
humaines, est la cause souvent de la dégradation
une gradation ascendante, afin que l’intérêt augmente à mesure que l’
action
ou le discours avance. Telle est la marche ordina
nières. Le mérite de la gradation consiste en ce que le discours ou l’
action
suit une marche toujours ascendante, ou toujours
lent la majesté de l’effet général. Elle se lie tellement à l’unité d’
action
, qu’on dit généralement que l’unité c’est l’ harm
médiaire de la narration où l’on voit les personnages à l’œuvre, où l’
action
se complique et rencontre des difficultés qui élo
récit. Enfin, le dénouement est le point où se tranche le nœud, où l’
action
finit. Il exige deux précautions. 1° Il faut prép
ésenter un dénouement tragique. Il faut pourtant excepter le cas où l’
action
se terminerait d’une manière plaisante et agréabl
claire et simple ; elle présente les personnages. Le Nœud les met en
action
; il fait naître et accroît l’intérêt. Le Dénouem
ion par ses mouvements d’éloquence, mérite plutôt d’être défini : une
action
en récit, que récit d’une action. La narration o
e, mérite plutôt d’être défini : une action en récit, que récit d’une
action
. La narration oratoire n’est d’usage que dans le
thétique de la rhétorique Invention Disposition Élocution
Action
1° Arguments. 1° Arguments proprement dits ;
rdre (disposition) ; 3° les exprimer (élocution). On doit y ajouter l’
Action
(voix, geste, physionomie), et la Mémoire. Except
ajouter l’Action (voix, geste, physionomie), et la Mémoire. Excepté l’
action
qui n’appartient qu’à l’éloquence, toutes les par
deux prémisses ou l’une des deux est suivie de sa preuve. Ex. Toute
action
déloyale mérite d’être punie ; sans cela les honn
onnêtes gens seraient à la merci des coquins. Or, la calomnie est une
action
déloyale ; Donc, elle mérite d’être punie. 4°
Cause et effet La cause et l’effet servent à louer ou à blâmer une
action
en considérant son principe ou ses conséquences.
ent dans l’accord parfait des idées, des sentiments, du langage, de l’
action
de l’orateur avec le sujet qu’il traite et les ci
race, acte III, scène vi.) 3° Le sublime d’image, qui représente une
action
et peint un objet, avec des couleurs vives et for
a dubitation consiste à feindre l’incertitude dans ses paroles ou ses
actions
. Cf. le trouble d’Hermione, après qu’elle a ordon
doque, Métalepse, Antonomase, Euphémisme, Antiphrase, etc. IV.
Action
L’action oratoire est l’ensemble des moyens e
pse, Antonomase, Euphémisme, Antiphrase, etc. IV. Action L’
action
oratoire est l’ensemble des moyens extérieurs qui
nsemble des moyens extérieurs qui concourent à l’effet du discours. L’
action
se compose de la voix, du geste, de la physionomi
ionomie et même de la mémoire. Cette dernière ne fait pas partie de l’
action
proprement dite, mais elle en est une condition i
st une condition indispensable. L’ensemble des préceptes relatifs à l’
action
s’appelle art de la déclamation. C’est une partie
omédien doivent faire une étude spéciale. Les anciens attachaient à l’
action
oratoire une grande importance. On demandait un j
Démosthène quelle était la première partie de l’éloquence : « C’est l’
action
, répondit-il ; et la seconde ? l’action ; et la t
ie de l’éloquence : « C’est l’action, répondit-il ; et la seconde ? l’
action
; et la troisième ? l’action, toujours l’action.
’action, répondit-il ; et la seconde ? l’action ; et la troisième ? l’
action
, toujours l’action. » Plus tard, Cicéron, dans le
l ; et la seconde ? l’action ; et la troisième ? l’action, toujours l’
action
. » Plus tard, Cicéron, dans le de Oratore, exprim
éron, dans le de Oratore, exprimait la même idée. Chez les anciens, l’
action
jouait un plus grand rôle que chez les modernes ;
n, le mouvement des doigts et la direction du regard. Toutefois, si l’
action
n’a plus chez les modernes le caractère théâtral
nces pathétiques. La voix est une des plus puissantes ressources de l’
action
. Le geste est l’expression des idées au moyen des
es suivre méthodiquement) sans mémoire, point de véritable orateur.
Action
. Résumé synoptique Voix. Geste. Physionomie.
es les circonstances qui en dépendent ; c’est aussi la peinture d’une
action
. Elle se distingue de la description et du tablea
ellent sonnet vaut mieux qu’un poème d’une longueur démesurée, dont l’
action
serait peu intéressante et la versification sans
exclusivement ceux de la fable ou de l’histoire. L’épopée chante les
actions
, la gloire et les malheurs de l’homme elle a pour
race dit que le poète épique doit chanter, comme l’a fait Homère, les
actions
héroïques des rois et les guerres sanglantes : R
r plus grand encor la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue
action
, Se soutient par la fable, et vit de fiction. ………
de d’Homère. Il y a quatre éléments à distinguer dans l’épopée : 1° l’
action
; 2° les personnages ; 3° la forme ; 4° le style.
: 1° l’action ; 2° les personnages ; 3° la forme ; 4° le style. 1° L’
action
doit être vraisemblable, une, entière, intéressan
ouement. L’épisode (ἐπεισόδιον, digression) est le récit d’une petite
action
subordonnée à l’action principale et qu’on pourra
ισόδιον, digression) est le récit d’une petite action subordonnée à l’
action
principale et qu’on pourrait supprimer sans nuire
lèbre qui a frappé l’imagination populaire par le prestige de grandes
actions
(les poèmes chevaleresques du moyen âge, particul
ition, son triple genre, ses éléments La poésie dramatique (δρᾶμα,
action
) est la représentation de la vie en action, avec
poésie dramatique (δρᾶμα, action) est la représentation de la vie en
action
, avec les développements de situation, de caractè
Dans tout poème dramatique, il y a trois éléments à distinguer : 1° l’
action
, 2° les personnages, 3° le style. 1° L’action doi
nts à distinguer : 1° l’action, 2° les personnages, 3° le style. 1° L’
action
doit avoir deux caractères : la vraisemblance et
ins détails, s’était imposé la triple unité du lieu, du temps et de l’
action
. Qu’en un lieu, qu’en un seul fait accompli Tien
romantique n’a conservé avec raison de ces trois règles que l’unité d’
action
. Elle est aussi absolue dans le poème dramatique
e comprend trois parties : 1° l’exposition du sujet ; 2° le nœud de l’
action
; 3° le dénouement. 1° Dans les pièces importante
c leurs caractères, leurs intérêts et leurs passions. 2° Le nœud de l’
action
, qui prend le nom d’intrigue, dans la comédie, se
s résolutions. Il doit être court et rare, car le drame vit surtout d’
action
. Ex. le monologue d’Auguste, dans Cinna de Cornei
rses espèces Tragédie La tragédie est la représentation d’une
action
héroïque et malheureuse, dont le but est d’émouvo
d, etc. Ballet Le Ballet (de l’italien ballare, danser) est une
action
dramatique représentée par la danse et la pantomi
antôt la danse est la partie principale autour de laquelle une petite
action
exprimée eh paroles est ajoutée, comme dans l’opé
mique, ses diverses espèces La comédie est la représentation d’une
action
de la vie commune sous une forme plaisante. Son b
, et l’on donne ce nom à des pièces qui contiennent en même temps une
action
triste et plaisante. Le style de la comédie doit
aits ou de tableaux amenés successivement sur la scène au moyen d’une
action
feinte et pour en dévoiler les travers. (Ex. L’Ét
La féerie est une pièce mêlée de farce, de chant et de ballets, où l’
action
, le plus souvent invraisemblable, est empruntée a
Barbier de Séville nous offrent des modèles de comédie étincelante d’
action
, de vivacité et d’esprit. Ces trois derniers comi
igne d’être remarquée. On distingue dans la fable deux parties : 1° l’
action
, ou le récit allégorique, dans lequel on expose t
it tableau) diffère de l’églogue en ce qu’elle n’a généralement pas d’
action
. Elle ne contient que des peintures de sentiment
petite pièce sur un sujet champêtre. Elle renferme ordinairement une
action
, prend la forme dramatique ou épique, c’est-à-dir
morts illustres par leur naissance, leur rang, leurs vertus et leurs
actions
. Toutefois, l’éloge de ces grands personnages est
n, etc. Chez les Romains, l’usage des éloges en l’honneur des grandes
actions
ou des vertus d’un personnage illustre exista dès
x par une peinture vivante, et de donner à ses récits l’intérêt d’une
action
, sans altérer la vérité. Sources de l’histoire
ère ou fantaisiste, l’idéal et les sentiments héroïques du but et des
actions
de la vie ordinaire. Ce genre a rencontré des jug
ale en général est la science qui traite des mœurs, c’est-à-dire, des
actions
de l’homme, considérées par rapport à leur fin. C
dire, des actions de l’homme, considérées par rapport à leur fin. Ces
actions
sont bonnes lorsqu’elles sont conformes aux loix,
ces loix. L’objet de la morale est de nous engager à ne faire que des
actions
bonnes ; par conséquent de nous apprendre à bien
i ; à se rappeler sans cesse sa dignité, et à ne point avilir par ses
actions
le caractère auguste qui le distingue de la brute
s ses desseins. L’homme privé a un intérêt réel à juger sainement des
actions
de ses semblables ; et c’est par la connoissance
s hommes qu’il se met en état de le faire. Il sait distinguer alors l’
action
en elle-même, des circonstances et des causes qui
lle-même, des circonstances et des causes qui l’ont produite. Car une
action
aura un grand mérite dans un homme, et n’en aura
vices et de ses vertus, les motifs qui peuvent le déterminer dans ses
actions
, les devoirs qui lui sont prescrits, et dont la s
terna au milieu du champ de bataille, pour rendre ses hommages et ses
actions
de grâces au Dieu des armées, qui seul tient en s
de votre conduite. La vérité dans les discours, la droiture dans les
actions
, l’aménité dans le caractère ; voilà ce qui fait
ère abusèrent du portrait ; dans Destouches et Gresset, il remplaça l’
action
. Cette faute fut aussi celle des jeunes prédicate
l est un moyen bien plus naturel de faire apprécier le héros, c’est l’
action
et le dialogue ? Que vos personnages agissent ou
déterminé, en sorte que le dialogue ne dût servir qu’au progrès de l’
action
, chaque replique serait à la scène ce que la scèn
is, dans la distribution primitive, on laisse des intervalles vides d’
action
; ce sont ces vides qu’on veut remplir, et de là
ais épisodique, qu’il n’attaque jamais des généralités étrangères à l’
action
. Sans reproduire le bourgeois de la conversation
ntre ou la dignité et la grandeur, ou l’indignité et l’atrocité d’une
action
. » Et c’est en conséquence de cette double vertu
flûte ; il expirait onduleusement à l’oreille, d’où il précipitait l’
action
du sang. Sa façon de dire les terminaisons en i f
ernière quinzaine venue, à tronquer et à mutiler le dénoûment. 56. L’
action
ou le dialogue est en même temps une excellente m
e faire connaître, il faut profiler de ce moyen naturel et préférer l’
action
au récit descriptif. Cette forme dramatique, en e
nt, ceux qui peuvent exister et où ils peuvent être ; à présenter des
actions
, des images, des sentiments réels, ou possibles e
s pour qu’il les surmonte. Enfin, il lui fera faire toutes les belles
actions
, par lesquelles les plus grands hommes pourraient
et il le conduira, de cette manière, jusqu’à l’entier achèvement de l’
action
principale. En un mot, quelque sujet que traite l
arfaitement qu’on peut agir et parler dans une pareille circonstance.
Actions
, sentiments, images, tout doit être tiré du sein
mages, tout doit être tiré du sein de la belle nature. Si ce sont des
actions
, il faut que dans leur espèce, elles soient aussi
econnaît point là la nature. De même, s’il fait faire à son héros des
actions
ignobles et basses, sous prétexte que tous les ho
lus vaste n’offre rien qui n’existe dans la nature. Qu’on suppose une
action
accompagnée des plus favorables circonstances qui
conçoit qu’un homme vraiment avare est capable de faire une pareille
action
. Un homme ignore entièrement qu’un souverain, non
est aisé de juger que ce que je viens de dire des circonstances d’une
action
et des différents traits qui composent un caractè
clair. Division de la Poésie. Le poète raconte quelquefois une
action
: quelquefois il la met sous les yeux : d’autres
de là naissent quatre espèces de poésies. Quand le poète raconte une
action
, c’est la poésie épique. Quand il offre aux yeux
re ; c’est qu’il lui a fallu indiquer l’existence des yeux avant leur
action
, puis leur action en général avant le sens spécia
ui a fallu indiquer l’existence des yeux avant leur action, puis leur
action
en général avant le sens spécial dans lequel elle
a forme me au lieu de je ou moi indiquant nécessairement l’objet de l’
action
, puisque, par une exception bien rare en français
e, l’esprit le replace naturellement après le verbe qui exprime cette
action
. Il en est de même pour la position des relatifs.
on emploierait en français. 122. « Prenait l’essor est la principale
action
, c’est celle qu’il faut peindre sur le devant du
saire, qui viendrait trop tard si elle ne commençait pas la phrase. L’
action
se peint avec toute sa promptitude dans : Déjà pr
: il prenait déjà l’essor. Pour se sauver vers les montagnes est une
action
subordonnée, et ce n’est pas sur elle que le plus
Enfin, dont le vol hardi avait d’abord effrayé nos provinces, est une
action
encore plus éloignée ; aussi l’orateur la rejette
; elle n’est là que pour contraster, pour faire ressortir davantage l’
action
principale. » Condillac, Art d’écrire, c. 14. 1
t pars, partie, sont dérivés partiri, partager ; partitio, partition,
action
de partager ; partitor, qui partage ; partim, en
s, facile ; amabilis, aimable. — La lettre r est surtout relative à l’
action
: actor, celui qui agit, acteur ; pictor, peintre
ornement. Dans les verbes, la désinence llo marque un diminutif de l’
action
: cantillo, je chante tout bas, je fredonne ; sor
inence sco indique le commencement, et quelquefois la continuité de l’
action
: albesco, je commence à blanchir ; ardesco, je m
e, etc. — Les désinences to, so, co ou xo indiquent la fréquence de l’
action
: clamitare (de clamare), crier souvent, criaille
n remarquer. Ainsi les verbes amare et diligere expriment tous deux l’
action
d’aimer ; mais ils diffèrent en ce sens que amare
nous indique elle-même. L’invention, la disposition, l’élocution et l’
action
renferment tous les élémens qui constituent l’œuv
Le lieu de l’argument est l’habitude d’où résulte la présomption de l’
action
imputée ; le lieu commun est la peinture de l’emp
s généralités peuvent donner de fausses idées et induire en erreur. L’
action
, cette partie si importante de l’éloquence, ne do
; savoir : l’invention, la disposition, l’élocution, la mémoire et l’
action
. (Cic., de inv. Rh., n°. 7.) De ces cinq parties
ix que comportent les pensées et les sentimens qu’on exprime, c’est l’
action
.Action. Nous allons voir successivement les préc
t de force, prospérité, etc…. ; de l’autre tout ce qui recommande les
actions
honnêtes et louables. (Cic., de Orat., l. II, n°.
r une multitude assemblée, l’éloquence de la chaire doit employer une
action
véhémente et variée, être sensible, entraînante,
a grandeur et la force de l’âme. « On entend avec plaisir louer les
actions
dont le héros n’espérait ni avantages ni récompen
x charges publiques, les récompenses accordées à la vertu, les belles
actions
honorées de l’approbation générale, sont de digne
funèbre loue les morts illustres par leur rang, leurs vertus et leurs
actions
. Ce genre de discours demande beaucoup d’élévatio
exceptions. La première, lorsqu’il s’agit d’apprécier la moralité des
actions
, d’en estimer l’injure, le dommage, de déterminer
elles où les personnes sont intimement liées aux choses ; ce sont les
actions
. En toute action, on considère pourquoi, où, quan
nnes sont intimement liées aux choses ; ce sont les actions. En toute
action
, on considère pourquoi, où, quand, comment et par
eu. Ainsi, les argumens se tirent des motifs, du lieu, du moment de l’
action
, des facultés pour agir, et des moyens dont on s’
témoignage. On n’a la plupart du temps que des probabilités sur les
actions
des hommes. Il importe alors d’être dirigé par de
ami, etc. Sur quoi elles se forment. Les présomptions relatives aux
actions
des hommes se forment sur la connaissance général
et suivi l’événement, du temps, du lieu, du cortége, des détails de l’
action
, etc…. Ce beau modèle réunit à la sagacité dans l
ons et les étendons à notre gré, c’est l’imagination. Telles sont les
actions
différentes d’un même principe immatériel, pensan
un furieux chargé de crimes, et pour qui rien n’était sacré, fait une
action
louable et méritoire ; Or Milon, en tuant Clodius
effroi qu’il inspirait, il fît taire les lois et qu’il enchaînât leur
action
, chacun, à son égard, ne rentrait-il pas dans le
Or c’est là ce qu’a fait Milon en tuant Clodius ; Donc il a fait une
action
louable et méritoire. Comment l’orateur doit em
périence ; non par ses défaites, mais par des victoires ; non par des
actions
obscures, mais par des triomphes ! Est-il enfin q
n’auraient pu égorger ? Les habiles généraux, avant que d’engager une
action
, observent les débouchés par où l’ennemi peut fui
n pouvoir même, lorsqu’il rend ses sujets heureux : un homme dont les
actions
sont des exemples, les paroles des bienfaits, les
les juges conçoivent une bonne opinion des mœurs, des principes, des
actions
, de la conduite de l’orateur et de son client ; q
éfend les intérêts. Or, c’est par la dignité du caractère, les belles
actions
, une conduite irréprochable, qu’on se concilie la
ie, un ton de voix doux, un air de visage qui annonce la candeur, une
action
qui caractérise la facilité des mœurs, une phrase
s idées avec justesse, avec vivacité, avec variété, avec harmonie ; l’
action
fait participer tous les sens au triomphe de la p
nstances veut une forme d’éloquence particulière. C’est ainsi que les
actions
de la vie ne se font pas de la même manière en to
iteur. Moyens oratoires. Les moyens oratoires sont l’élocution et l’
action
. La première approprie les expressions, les tours
, le juste ou l’injuste, le vice ou la vertu qui se montrent dans les
actions
qu’il faut juger ; le mépris ou le respect, l’amo
r avantage du motif qui a donné lieu à l’accusation, si c’est quelque
action
vertueuse qui attire à l’accusé la haine des mauv
honneurs, il les a acquis à force de travail et de dangers ; que les
actions
par lesquelles il y est parvenu, se rapportaient
es défauts de son esprit, desquels on juge par ses paroles ou par ses
actions
, ou des choses qui sont hors de sa personne, et q
force et abondance, charger même à propos les couleurs ; tirer d’une
action
commune, d’une situation vulgaire, une scène touc
’avec toutes les ressources de l’élocution et toute la puissance de l’
action
. Un discours précis, un style serré, convient pou
mes de l’argumentation. La variété brille dans l’élocution et dans l’
action
. Il la faut chercher aussi dans la composition, e
n se sert simplement d’amplifications ; montrant que telles et telles
actions
ont été utiles à l’état, et glorieuses pour la pe
juges un sentiment conforme ; et quand il s’agira de la qualité de l’
action
, à chaque preuve il pourra ajouter un sentiment.
ire accorder le récit avec les circonstances du lieu, de l’heure où l’
action
s’est passée, et de l’espace de temps qu’il a fal
casion. (Pro Mil., n. 29.) Par ce tour adroit, il voile tout ce que l’
action
de Milon pouvait avoir d’odieux. L’art dans la n
foi ont fait avancer ; enfin justifier par des raisons plausibles les
actions
condamnées ; pallier, adoucir par des excuses ce
et en couvrant à l’imagination une carrière sans limites. Toutes les
actions
extraordinaires inspirées par la vertu et par l’h
achevée ou mal construite. La vivacité du mouvement, la chaleur de l’
action
, la rapidité de la parole feront passer ou excuse
? » Le mouvement des sons dans les premières incises est analogue à l’
action
que les mots expriment. L’harmonie imitiative est
scriptions des choses, les peintures des caractères, les qualités des
actions
, les sentimens moraux, demanderont de l’énergie,
crire, on trouvera qu’il s’agit ou d’une passion à exprimer, ou d’une
action
à décrire, ou d’une chose particulière à peindre.
ature entière ; dans sa fureur il regrette, il invoque le néant. une
action
à décrire, Avez-vous une action à décrire, souve
regrette, il invoque le néant. une action à décrire, Avez-vous une
action
à décrire, souvenez-vous que toute action a un mo
n à décrire, Avez-vous une action à décrire, souvenez-vous que toute
action
a un mouvement qui lui est propre. Mais il n’y a
te quels en sont les détails, quelle passion il faut exprimer, quelle
action
il faut décrire, quelle chose particulière il fau
remplit l’âme d’un sentiment doux ; les grâces dans la figure, dans l’
action
, dans les discours, dépendent de ce mérite qui at
il n’en doit pas être exclu : trop continu, il éteindrait le feu de l’
action
et la vivacité des sentimens qui doivent animer l
abord effrayé nos provinces. » Ici prenait l’essor est la principale
action
; c’est celle qui est sur le devant du tableau. P
t sur le devant du tableau. Pour se sauver dans les montagnes est une
action
subordonnée ; c’est pourquoi elle est un peu derr
lle est un peu derrière la première. Dont le vol hardi, etc…, est une
action
encore plus éloignée ; aussi l’orateur la rejette
bons et les mauvais conseils. Les histoires ne sont composées que des
actions
qui les occupent, et tout semble y être fait pour
eut juger de l’intention, de la vraisemblance, de la nature même de l’
action
et du degré d’indulgence ou de rigueur qu’elle mé
u personnification est une figure hardie qui prête du sentiment, de l’
action
même aux choses inanimées, qui fait parler les pr
es fait agir. La seconde est lorsqu’on prête aux objets inanimés des
actions
que pourraient seuls exécuter des êtres doués de
aient suffire, je ne dirai pas à orner, mais à raconter dignement vos
actions
guerrières. » (Pro Marcel., n. 4.) Il est éviden
a gloire n’est pas tant une lumière étrangère qui vient de dehors aux
actions
héroïques, qu’une réflexion de la propre lumière
hors aux actions héroïques, qu’une réflexion de la propre lumière des
actions
, et un éclat qui leur est renvoyé par les objets
rands orateurs attachent moins de prix. Elle comprend la mémoire et l’
action
. Chapitre premie. De la mémoir. Utili
xpressions et l’ordre des unes et des autres ; et, dans le temps de l’
action
, les lui représente avec une fidélité et une exac
r. Neque immeritò thesaurus eloquentiœ dicitur. (Quint.) Sans elle l’
action
n’a plus rien qui intéresse, qui attache. Il n’y
outre qu’elle nuirait à la liberté, à la grâce et à la vivacité de l’
action
, serait sujette à de grands inconvéniens ; car si
qu’au contraire, s’il joint une mémoire aisée aux autres parties de l’
action
, il est sûr de plaire à tout le monde, en disant
, qui, à la lecture, sont trouvés médiocres. Chapitre II. De l’
action
. Importance de l’action. Les anciens ne cro
uvés médiocres. Chapitre II. De l’action. Importance de l’
action
. Les anciens ne croyaient pas que l’on pût être
tion. Les anciens ne croyaient pas que l’on pût être éloquent sans l’
action
. Actio, dit Cicéron, in dicendo una dominatur. S
plus faible. De là vient, sans doute, cette prééminence accordée à l’
action
dans le discours ; prééminence consacrée par le
interrogé quelle était la première qualité de l’orateur, répondit, l’
action
; quelle était la seconde, la troisième, entendr
; quelle était la seconde, la troisième, entendre par là que, sans l’
action
, toutes les autres vertus de l’orateur doivent êt
orte ce fait, faisait assez sentir combien il attribuait de force à l’
action
, puisque le même discours pouvait paraître différ
ui le prononçait. (De Orat., l. III., n. 213.) Cet effet magique de l’
action
se vérifie tous les jours aux représentations dra
ve impression à entendre des discours qui en font peu à la lecture. L’
action
est au discours ce que l’âme est au corps. Sans l
a lecture. L’action est au discours ce que l’âme est au corps. Sans l’
action
, le discours est sans vie, les mots perdent leur
e, les mots perdent leur valeur, et les idées manquent leur effet ; l’
action
donne de la grâce aux paroles, de l’énergie aux s
point d’émotions. De ce que nous venons de dire sur l’importance de l’
action
dans l’éloquence, il ne faut pas conclure que le
traire combien il est nécessaire d’y donner tous nos soins ; car si l’
action
fait valoir des discours médiocres en eux-mêmes,
c. 3.) Elle a deux parties, la voix et le geste. Cicéron appelle l’
action
une espèce d’éloquence du corps, qui se compose
premier. De la voix. La voix est le principal instrument de l’
action
. La voix qui, dans la prononciation du discours,
xprime les sentimens par les accens, est le principal instrument de l’
action
. Ad actionis usum atque laudem, maximam sine dub
sur chacune d’elles. Intonation. 1°. On appelle intonation, dans l’
action
oratoire, le degré d’élévation de la voix dans la
ménagés ou continuels, ôtent à la prononciation toute convenance, à l’
action
toute gravité, et produisent ces déclamations biz
otion produit l’émotion. Telle est la sympathie. Sa puissance dans l’
action
. L’accent oratoire servant à exprimer, à communi
r les émotions qu’éprouve l’orateur, est donc un puissant moyen que l’
action
fournit à l’élocution pour émouvoir l’auditeur ;
dans la vivacité de l’argumentation et la chaleur des passions que l’
action
se développe et s’anime ; c’est alors que l’âme c
e a le premier rang entre les parties du corps, elle l’a aussi dans l’
action
, dit Quintilien. On doit la tenir droite et dans
etc… Les mouvemens les plus fréquens et les plus significatifs dans l’
action
de parler sont ceux des bras et des mains. Mouve
uisse trop quelquefois en rendre raison. Ainsi chacun pour former son
action
, ne doit pas seulement consulter les règles génér
n jeune orateur qui craindrait de s’exposer à perdre l’avantage d’une
action
naturelle, ne doit hasarder d’abord, que fort peu
y a un certain mouvement de tout le corps qui contribue beaucoup à l’
action
, et qui, au jugement de Cicéron, y a plus de part
lus de part que les mains mêmes. » (Loc. cit.) Observations sur l’
action
en général. L’action doit imiter la nature.
mêmes. » (Loc. cit.) Observations sur l’action en général. L’
action
doit imiter la nature. Le précepte le plus impor
ement qu’elle se reproduisent avec plus de noblesse et d’éclat dans l’
action
oratoire. Ici l’intonation est plus élevée, plus
le principe d’où il faut partir pour donner à toutes les parties de l’
action
une beauté naturelle. Pénétrez-vous de votre suje
é de l’orateur. Abesse plurimùm à saltatore debet orator. (Quint.) L’
action
d’un comédien ne lui convient pas. Le théâtre n’e
comme un comédien. » (Essai sur l’éloquence de la chaire. ch. 78. L’
action
des anciens était différents de la nôtre. Nous d
s n’adoptons pas tout-à-fait l’idée que les anciens se faisaient de l’
action
oratoire. Ils pensaient que l’éloquence emprunte
oire. Ils pensaient que l’éloquence emprunte d’elle toute sa force. L’
action
, selon eux, est la principale partie de l’orateur
intérêts agitent, il ne faut qu’émouvoir. C’était par le moyen d’une
action
véhémente, que les orateurs remuaient le peuple d
uerre, sur les troubles domestiques, sur les accusations capitales, l’
action
était comme un vent impétueux qui soufflait le fe
ent beaucoup leur geste. Ils parlent à des hommes qui blâmeraient une
action
forte et véhémente, parce que l’usage du monde la
e l’imitation ne doit pas mener au plagiat. C’est ainsi qu’on nomme l’
action
d’un écrivain qui dérobe le travail d’un autre et
iation oratoire 387 Chap. Ier. De la mémoire ibid. Chap. II. De l’
action
395 Art. Ier. De la voix 398 1°. Intonation 39
d la parole se propose le plus souvent de porter ses semblables à une
action
, à une résolution, ou de les en détourner. D’aill
ivision de la rhétorique. Invention, disposition, élocution. Mémoire.
Action
. Définition de l’invention et de la persuasion.
prompt que l’oiseau. Ainsi de votre chant la marche cadencée, Imite l’
action
et note la pensée. (L’Homme des champs, ch. 4.)
nt, iratum plena minarum, Indentem lasciva, severum seria dictu. une
action
à décrire, Une chose particulière à peindre. Ou e
e sensibilité, nonchalant par défaut d’ardeur, paresseux par défaut d’
action
, négligent par défaut de soin. » (Girard.) Leurs
le-champ dans le debit aux infidélités de la mémoire. Importance de l’
action
. Elle a deux parties, la voix et le geste. La voi
arties, la voix et le geste. La voix est le principal instrument de l’
action
. La prononciation doit avoir quatre qualités. Com
atoire Chaque passion en a un qui lui est propre. Sa puissance dans l’
action
. Il peut donner plusieurs significations differen
uts à éviter. Mouvemens des bras et des mains. Du corps en général. L’
action
doit imiter la nature. L’orateur pour s’en faire
sentir ce qu’il dit. Il doit éviter l’affectation et la recherche. L’
action
d’un comédien ne lui convient pas. L’action des a
tation et la recherche. L’action d’un comédien ne lui convient pas. L’
action
des anciens était différents de la nôtre. Trois m
ment et récit des faits ; digressions. L’histoire est le récit des
actions
, des événements, des choses passées, et qui sont
t les noms qu’on donne à chacun d’eux. L’histoire embrasse toutes les
actions
des hommes célèbres, tous les événements dont l’u
ce sens, son domaine est illimité. Mais serait-il vrai que toutes les
actions
, tous les événements, dussent indistinctement pas
ent utiles. Aucun des détails propres à éclaircir un événement ou une
action
mémorable ne doit être passé sous silence. Pour c
, l’intéresse et l’instruit souvent plus que le simple récit de leurs
actions
. Il aime qu’on lui montre le cœur humain à découv
ent été depuis ses victoires, elles ne doivent passer pour de grandes
actions
que parce qu’elles furent toujours la suite et l’
s armées ; gagnez des batailles, conquérez des provinces : toutes ces
actions
seront belles, sans doute, et votre nom passera à
nité, de ses ministres avec circonspection ; il blâme et loue par les
actions
; partout il laisse voir un bon esprit, une piété
iculière, développer d’une manière nette et précise les motifs de ses
actions
, et former, Sous des traits bien marqués, un tabl
ême temps notre impuissance de nous élever jusqu’à l’imitation de ces
actions
d’éclat qui ont fixé la destinée des empires et l
; au lieu que nous ne jugeons pas au-dessus de nos forces morales les
actions
particulières d’un homme, quelque illustres qu’ai
s et généraux, les particularités de leur vie ou de leurs principales
actions
. Ces auteurs, étant obligés de parler souvent d’e
r invention en littérature ? L’invention, dans la composition, est l’
action
de trouver des sujets intéressants, d’y découvrir
ientôt insipides, s’il ne n’y joint quelque sentiment qui y répande l’
action
et la vie. C’est ce que savent bien les peintres
les Catacombes, de Delille : la description est l’objet principal ; l’
action
est une source d’intérêt, et procure un moyen plu
s détaillées pour les moments de calme et de relâche ; dans ceux ou l’
action
est vive et rapide, on ne peut trop se hâter de p
que pour peindre les personnages qui sont en première ligne dans une
action
, les héros que l’on célèbre en histoire, en éloqu
te et très exacte, et exercer son esprit à suivre les mouvements de l’
action
. Il est donc nécessaire d’étudier, de méditer att
qui ramène tous les détails à un point culminant, à une seule et même
action
, l’esprit ne saurait où porter son attention ; et
ntre plusieurs objets, s’évanouirait bientôt. Cependant cette unité d’
action
est loin d’exclure les épisodes et les ornements
grand art du narrateur est de savoir unir la variété à l’unité. Si l’
action
doit être une, elle doit aussi être entière. Il f
d’exposition pompeuse, et un exemple de circonstances antérieures à l’
action
: Un mal qui répand la terreur, …………………………………………
anière dont il arrive à son dénoûment. Au reste, c’est la nature de l’
action
qui détermine le genre d’exposition qu’il convien
que de telle sorte que l’esprit du lecteur soil fortement attaché à l’
action
, et qu’il ne cesse d’être dans l’incertitude rela
ration, et que se manifeste le talent du narrateur. Pour bien nouer l’
action
, il faut éviter les détails superflus et les circ
fait ou la leçon morale qu’il faut retenir. Cependant, il faut que l’
action
marche naturellement, et qu’elle se développe san
strophe arrivera. C’est ainsi que l’attention est vivement émue, et l’
action
nouée avec une extrême habileté. Ce qui rend ce m
ps du récit, ont vivement provoqué le désir de connaître l’issue de l’
action
. Ainsi, le dénoûment est la partie de la narratio
par l’exposition et par le nœud, de manière à paraître comme né de l’
action
, et en être la conclusion logique. Mais, en même
odiques qui jettent de la variété dans l’ensemble et font ressortir l’
action
principale. 425. Où trouve-t-on les plus belles n
ation historique. Il n’est pour le poète, qui se jette au milieu de l’
action
et fait un choix parmi les circonstances, qu’un m
it Blair, certains incidents introduits dans la narration et liés à l’
action
principale, mais qui ne sont pas d’une assez gran
ctacle de ce qui nous est raconté, en exposant les circonstances de l’
action
d’une manière si énergique qu’on s’imagine presqu
de toutes les circonstances intéressantes relatives à l’objet ou à l’
action
que l’on veut exposer. Il faut rejeter tout ce qu
suivre l’exemple de ces grands hommes ; mais n’oubliez pas qu’entre l’
action
oratoire et l’action tragique il y a des nuances,
es grands hommes ; mais n’oubliez pas qu’entre l’action oratoire et l’
action
tragique il y a des nuances, et n’allez pas trans
rtent du caractère des personnages et du jeu des passions. Une fois l’
action
engagée, vous ne vous possédez plus, vous n’êtes
faire éclater la richesse de son coloris, l’illusion s’évanouirait, l’
action
languirait, vos yeux et votre esprit s’éloignerai
me à un drame bien conduit : vrai drame, en effet, qui a pour unité d’
action
la question à débattre, pour personnages les idée
rudemment sur le terrain de l’expérience21. X la péroraison L’
action
terminée, le général rallie ses forces pour les m
re ! Au théâtre où le poëte, tenant dans ses mains tous les fils de l’
action
, dispose à son gré de nos impressions, comme de s
génie. Dans Démosthène et dans Mirabeau, esprits pratiques, hommes d’
action
, le tissu transparent de la forme laisse voir tou
eindre, il faut lui conseiller d’avoir de l’imagination22. XII l’
action
oratoire On sait que Démosthène disait que ce
ait que Démosthène disait que ce qui domine dans l’éloquence, c’est l’
action
. On connaît aussi le mot d’Eschine aux Rhodiens.
entendu rugir le lion ? » — Cicéron ne craint pas de dire que sans l’
action
le meilleur orateur n’est rien, et qu’avec elle l
les bornes étroites de l’enceinte réservée aux combats oratoires. Une
action
trop fougueuse, dans de telles conditions, serait
l prêcherait sur la pénitence. » Evitez ces deux excès. Réglez votre
action
sur l’importance des choses que vous avez à dire,
rinière, qui faisait dire à chacun : Silence ! le maître va parler. L’
action
est l’éloquence du corps. Tous les mouvements de
et qui fait comprendre les choses plutôt qu’il ne les montre. Toute l’
action
vient de l’âme, et l’âme a pour miroir le visage
tournait le dos au public. Les yeux ont donc un rôle important dans l’
action
: mais de tous les instruments que la passion met
un crime dont le sommeil de l’auditoire est l’inévitable expiation. L’
action
de la voix a, comme celle du corps, sa gradation
les poètes prirent pour sujet principal de leurs premiers chants les
actions
de leurs dieux et de leurs héros, leurs propres e
torale, il faut dessiner d’une manière nette le lieu particulier où l’
action
se passe, et mettre sous les yeux du lecteur les
e nettement dessiné, il faut aussi qu’il soit assorti au sujet et à l’
action
de chaque pastorale. Selon que le sujet est trist
diffère aujourd’hui de celle-ci en ce qu’elle semble demander plus d’
action
et de mouvement, et en ce qu’elle prend la forme
n ce qu’elle est moins animée : ordinairement elle n’admet même pas d’
action
, et consiste en un tableau gracieux présentant de
propres à l’idylle ? Dans les cas très rares où l’idylle possède une
action
, cette action doit être mise en récit. Si l’idyll
ylle ? Dans les cas très rares où l’idylle possède une action, cette
action
doit être mise en récit. Si l’idylle exprime une
est qu’une imitation des ouvrages de la nature, la représentation des
actions
, des caractères et des mœurs des hommes. Mais pou
ction du goût ; il s’exerce sur les affections, les caractères et les
actions
des hommes, c’est-à-dire sur les plus nobles suje
tat du goût et de l’assentiment des hommes éclairés. Ainsi, l’unité d’
action
dans les œuvres dramatiques n’est pas fondée seul
sur le plaisir que nous éprouvons à la lecture d’une tragédie dont l’
action
est simple. Un grand génie peut, il est vrai, par
t d’expansion instinctives. Elle porte l’âme au-dessus de sa sphère d’
action
, et la remplit d’émotion et de stupeur. L’étendue
es. Nous pouvons observer que toute grande puissance ou force mise en
action
fait naître des idées sublimes, et peut-être est-
rce dans l’exercice des facultés de l’âme, dans les affections ou les
actions
de nos concitoyens ; tels sont les sentiments que
indigne de l’attention de ceux qui étudient la grâce du geste et de l’
action
. Quoique la couleur, la forme et le mouvement soi
est de même du geste. Les anciens critiques ont toujours considéré l’
action
comme la qualité principale de l’orateur. Celle d
qui le modifient, puis la personne ou la chose qui est l’origine de l’
action
exprimée. Ainsi Salluste, comparant l’âme au corp
ersonne ou la chose qui parle ou agit ; puis le verbe qui détermine l’
action
, enfin l’objet de l’action ; en sorte que les idé
le ou agit ; puis le verbe qui détermine l’action, enfin l’objet de l’
action
; en sorte que les idées sont classées dans l’ord
l affirme ce qui est relatif à l’attribut, et détermine le temps de l’
action
. Ainsi, lorsque je dis : le soleil brille, le ver
ni temps, ni affirmation, mais exprime seulement cet attribut, cette
action
, cette manière d’être de l’objet, qui doivent êtr
temps des verbes sont destinés à distinguer les diverses époques de l’
action
; si le verbe avait été divisé en trois parties s
n est bien plus compliquée. On a divisé les temps en divers moments d’
action
; le temps n’a point été considéré comme durable,
a point été considéré comme durable, mais comme fuyant sans cesse ; l’
action
passée est plus ou moins complètement achevée, le
, chapitre viii.) Outre les temps ou manière d’exprimer l’époque de l’
action
, les verbes admettent encore la distinction des v
sem, j’eusse aimé, d’abord on indique la personne qui parle, puis une
action
, ou un attribut de cette personne ; on désigne un
attribut de cette personne ; on désigne une affirmation relative à l’
action
; on marque que l’objet de l’affirmation est pass
buts qu’ils servent à modifier, ou à marquer quelques circonstances d’
action
ou qualité relatives au temps, au lieu, à l’ordre
as non plus affecter d’enfler les sons et de porter continuellement l’
action
de la voix sur les syllabes finales ; il en résul
le n’est rien autre chose qu’une allégorie où, par des paroles et des
actions
attribuées aux bêtes et aux animaux, on représent
incontestablement à l’art de personnifier ou d’attribuer la vie et l’
action
à des choses inanimées ; le terme technique qu’on
e devient sensible. La figure est alors déterminée par la nature de l’
action
que nous attribuons à ces objets inanimés, et les
on introduit des objets inanimés, et qu’on leur donne non seulement l’
action
, le sentiment, mais la parole et l’ouïe, lorsqu’i
ffert quelques grandes calamités, et qui ont servi de scène à quelque
action
mémorable. Mais il faut se souvenir que ces mouve
t et d’une manière plus étendue, comme dans l’exemple suivant : « Les
actions
des princes ressemblent à ces grands fleuves dont
e deux sources : d’abord la jouissance que la nature a jointe à toute
action
de l’esprit qui consiste à comparer deux objets e
me l’imagination, marche vivement ; si nous parvenons à les mettre en
action
, ils suppléent naturellement aux grands avantages
’est la simplicité dans le plan d’une tragédie où il n’y a une double
action
, ni multiplicité d’incidents ; la simplicité de l
l’objet le plus important du discours est de déterminer une certaine
action
ou direction, la puissance de l’éloquence paraît
ropose d’influer sur notre conduite ou de nous persuader de faire une
action
. C’est surtout sous ce point de vue qu’elle est d
’il nous inspire. Il nous pousse à des résolutions vigoureuses, à des
actions
pleines de force et de chaleur. Les débats des as
uoi il faut encore ajouter la grâce de la prononciation et celle de l’
action
. Occupons-nous maintenant d’examiner quel fut l’é
re des affaires publiques, où l’esprit des hommes trouve une sphère d’
action
plus étendue, où l’on traite d’importantes matièr
ébats publics, où des combats corps à corps à la tribune mettaient en
action
toutes les puissances de l’âme. Le genre et le st
au-dessus de ses épaules, lorsque renfermé chez lui il s’exerçait à l’
action
, une épée nue, pour vaincre un mouvement vicieux
arle avec cette force et cette noble dignité qu’inspirent les grandes
actions
et le patriotisme. Chaque orateur agit avec la pl
les grâces secondaires, et semble viser au sublime du sentiment. Son
action
, sa prononciation étaient, rapporte-t-on, extrême
il en trouve l’occasion, il est trop plein de lui-même ; ses grandes
actions
et les services réels qu’il avait rendus à sa pat
de pareils discours, lorsqu’en les prononçant l’orateur joignait à l’
action
de Démosthène un front audacieux, un regard sombr
hétique, dont il trouvait les principaux ressorts dans son âme, que l’
action
, cette partie si importante et si puissante de l’
les avantages extérieurs dont la nature l’avait doué, donnaient à son
action
un charme irrésistible. Les plus beaux mouvements
nt les auditeurs vers un objet utile, ou en leur persuadant une bonne
action
. Mais dans nos tentatives pour persuader les homm
but, il est de toute nécessité qu’il s’adresse à tous les principes d’
action
qui existent en nous, aux passions, aux sentiment
dit-il ; elles le coupent en deux ou trois parties qui interrompent l’
action
de l’orateur et l’effet qu’elle doit produire : i
aux caractères des personnes dont nous parlons, de montrer que leurs
actions
ont été déterminées par des motifs vraisemblables
question : quelle est la principale qualité de l’orateur, répondit, L’
action
; on lui demanda quelle était la seconde ; L’acti
teur, répondit, L’action ; on lui demanda quelle était la seconde ; L’
action
, dit-il ; puis quelle était la troisième : L’acti
it la seconde ; L’action, dit-il ; puis quelle était la troisième : L’
action
, répondit-il encore. Il n’est pas étonnant qu’il
secondaires de captiver un auditoire ; mais il n’en est pas ainsi. L’
action
est intimement liée avec ce qui est ou devrait êt
ion des mots, nous sommes presque toujours obligés de nous aider de l’
action
, de la prononciation, et du débit ; et celui qui,
on et de force de la voix dans le discours, puis de l’articulation ou
action
d’assembler et d’exprimer les lettres et les mots
ne. Il me reste maintenant à parler du geste, ou de ce qui est appelé
action
dans le discours. La règle fondamentale pour la p
action dans le discours. La règle fondamentale pour la propriété de l’
action
est, sans aucun doute, la même que celle que j’ai
ffectation. Toutefois, quoique la nature soit la base principale de l’
action
, j’accorde cependant, dans cette matière, quelque
ie au moins, être corrigée par l’application et le soin. L’étude de l’
action
, pour le discours public, consiste donc principal
de ses Institutions, établit un grand nombre de règles relatives à l’
action
et au geste, et tous les auteurs modernes se sont
, tout se réunit pour exiger de la gravité et de la simplicité dans l’
action
. Le calme est d’ailleurs le caractère de la sécur
adiction, le feu de la passion ou le pathétique de la circonstance, l’
action
peut se développer et s’animer ; mais elle doit ê
ifférents genres d’éloquence, de la composition, du discours, et de l’
action
; mais avant de terminer, il me semble utile de p
fixé son attention sur les règles du style, de la composition et de l’
action
. Homère s’est formé lui-même. Démosthène et Cicér
nomie élèveront l’âme de l’orateur au-dessus de sa sphère ordinaire d’
action
, il ne verra plus dans l’univers qu’un grand tout
Outre l’étude des modèles, de fréquents exercices de composition et d’
action
sont très propres à perfectionner les facultés in
convient, s’exercer à la partie la plus importante de l’éloquence, l’
action
. C’est là qu’on perd cette timidité qui altère so
l’on emploierait plus spécialement aux exercices de composition et d’
action
. La lecture à haute voix, la déclamation accompag
r civilisé cherche un gué ou construit un bateau. Dans la tribu, où l’
action
accompagne la parole et souvent la devance, il su
eux et diffus dans ses souvenirs ; son grand âge le rend impropre à l’
action
, et qu’est-ce qu’un chef guerrier qui ne peut joi
re à l’action, et qu’est-ce qu’un chef guerrier qui ne peut joindre l’
action
à la parole ? Achille est beau, brave, éloquent,
l’homme : voyons maintenant l’orateur. Il a dans la parole et dans l’
action
oratoire la même dignité calme que dans ses actio
a parole et dans l’action oratoire la même dignité calme que dans ses
actions
. Son premier abord n’a rien d’imposant, rien qui
et les principes politiques de l’État. C’est le langage d’un homme d’
action
à des hommes d’action, trop instruits de leurs in
tiques de l’État. C’est le langage d’un homme d’action à des hommes d’
action
, trop instruits de leurs intérêts pour se laisser
de ce dernier sont brefs, simples, nerveux, plus ils ressemblent à l’
action
, plus ils sont beaux. Il ne faut pas vous demande
ez-vous seulement ce que je vous ai dit, que l’orateur est un homme d’
action
qui sait parler. Je ne veux pas vous énumérer ici
ympathique entre toutes les villes de la Grèce. La source des grandes
actions
était tarie dans les âmes, mais non celle de gran
de, dans son geste, dans ses intonations et même dans ses silences. L’
action
, l’action, c’est le cri de Démosthène, c’est le c
on geste, dans ses intonations et même dans ses silences. L’action, l’
action
, c’est le cri de Démosthène, c’est le cri de la n
t, n’est-ce pas agir, puisque la délibération resterait stérile, si l’
action
n’en devait pas sortir ? Le triomphe du génie de
pas sortir ? Le triomphe du génie de Démosthène est donc tout dans l’
action
, c’est-à-dire dans la véhémence du raisonnement.
: quand vous faites des généraux, c’est pour l’étalage et non pour l’
action
. « Savez-vous pourquoi vos grandes fêtes les Pana
besoin pour durer d’avoir de solides assises, de même il faut que les
actions
des hommes aient pour principes et pour bases la
e dépeignant que ceux qui, par leur caractère, leurs fonctions, leurs
actions
remarquables, sont dignes d’être particulièrement
s l’histoire, un personnage se développe et se fait connaître par ses
actions
; dans les mémoires, le lecteur est transporté da
eur qu’elle aime. Du modeste apologue a fait un vrai poème : Il a son
action
, son nœud, son dénoument. Chez lui, l’utilité s’u
velopper, de prouver une vérité ; le dialogue poétique représente une
action
, comme dans la tragédie, la comédie et le drame e
on, comme dans la tragédie, la comédie et le drame en général ; cette
action
a souvent son exposition, son nœud et son dénouem
s, c’est-à-dire en faisant agir le tigre pendant toute la durée d’une
action
, en peignant ses ruses, ses détours, son adresse,
les et Apologues. Préceptes du genre. La fable est le récit d’une
action
feinte, destinée à l’amusement et à l'instruction
igoureusement déterminée ; cependant le plus souvent il sera court. L’
action
de 1’apologue est allégorique, c’est-à-dire qu’el
s19. Préceptes du genre. La description représente un objet ou une
action
; elle met en relief la nature d’une chose, ou l
nt tend les bras à sa mère pour la recevoir et l’embrasser ; et cette
action
naturelle et attendrissante fait ressortir la fur
que décrire ce n’est pas accumuler sans choix tous les détails d’une
action
ou d’un objet, quelque vrais qu’ils soient ; et q
ation, en donnant aux personnages une physionomie plus saillante, aux
actions
plus de mouvement et de coloris, pourvu qu’on se
e l’imperfection des caractères : car vous êtes maître de tout ; 4° l’
action
doit offrir fort nettement un commencement, un mi
tés poétiques ; et si du sentiment profond qu’il éprouve il passe à l’
action
, s’il réalise ses émotions et ses conceptions en
ers ; elle aborde l’épopée, où la Divinité se trouve encore mêlée aux
actions
des hommes. La science est plus religieuse qu’exa
té atteint l’âge mûr. L’homme agit par lui-même ; c’est l’époque de l’
action
par excellence, c’est-à-dire de l’action énergiqu
i-même ; c’est l’époque de l’action par excellence, c’est-à-dire de l’
action
énergique et mesurée. La poésie traduit l’action
e, c’est-à-dire de l’action énergique et mesurée. La poésie traduit l’
action
humaine dans le drame. Alors naît aussi la prose,
e la littérature, le moment où la langue atteint sa maturité. Après l’
action
vient le repos, et dans le repos naît la réflexio
en, est d’une étendue immense, puisque l’histoire embrasse toutes les
actions
des hommes célèbres, tous les événements dont l’u
s dont l’univers a été le théâtre. Mais serait-il vrai que toutes les
actions
, tous les événements dussent indistinctement pass
Aucun des détails propres à éclaircir un événement, ou à relever une
action
mémorable, ne doit être passé sous silence. C’est
fond, les causes et les principes. Ce n’est pas tant par le récit des
actions
des hommes, que par le détail des motifs qui les
guer le vrai et le faux mérite, la véritable et la fausse gloire, les
actions
réellement vertueuses et celles qui ne le sont qu
culière ; développer d’une manière nette et précise les motifs de ses
actions
, et former, sous des traits bien marqués, un tabl
écrit l’histoire d’un général, on doit rapporter en détail toutes ses
actions
guerrières, ainsi que les événements qui s’y trou
indre, au récit circonstancié de tous ses faits d’armes, celui de ses
actions
particulières. Au reste, les vies des hommes illu
ême temps notre impuissance de nous élever jusqu’à l’imitation de ces
actions
d’éclat, qui ont fixé la destinée des empires et
au lieu que nous ne jugeons pas au-dessus de nos forces morales, les
actions
particulières d’un homme, quelque illustres qu’ai
ics et généraux, les particularités de leur vie, ou leurs principales
actions
. Ces auteurs étant obligés de parler souvent d’eu
: La tragédie est la représentation sérieuse et magnifique de quelque
action
funeste, complète, de grande importance et de rai
exemplaire de la Poétique : « La tragédie est donc l’imitation d’une
action
grave et complète, et qui a sa juste grandeur. Ce
espèces l’έξις et la διάθεσις. Cf. Métaphysique, IV, 14. C’est par l’
action
qu’on est heureux ou malheureux.] Observation que
plaît beaucoup plus qu’un arrangement pompeux de vers et de mots sans
action
et sans fable. Voilà pourquoi Socrate, voulant se
nséparable, lorsque l’orateur est obligé de parler en public, c’est l’
Action
. Cette dernière comprend la Prononciation, le Ges
utes les particularités qui accompagnent un fait ; elles embrassent l’
action
même, la personne qui l’a faite, le temps, le lie
extraordinaires qui forcent tous les obstacles. La promptitude de son
action
ne donnait pas le loisir de la traverser ; c’est
en contradiction avec elle-même, soit dans ses paroles, soit dans ses
actions
. Telle est Hermione, qui, indignée d’apprendre d’
des malheurs qui nous touchent, des bienfaits qui nous attirent, des
actions
qui nous enchantent ou nous étonnent. Pour donner
a vie, la sainte indignation dont notre cœur est saisi à la vue d’une
action
basse et intéressée, la pitié religieuse que nous
sme qui fait battre notre cœur au récit d’un grand sacrifice ou d’une
action
héroïque. Alors il y a une harmonie parfaite dans
atisfaction, mêlée d’étonnement, excitée par la vue ou le récit d’une
action
grande et sublime. Tel est le sentiment que font
plus héroïque de toutes les passions. C’est lui qui produisit tant d’
actions
immortelles dont l’éclat éblouit, nos faibles yeu
aisé de remarquer dans tous les cœurs qu’il échauffe, dans toutes les
actions
qu’il inspire, cette ardeur bouillante et sublime
de colère, de mépris qu’excitent soit une injustice criante, soit une
action
honteuse et blâmable, soit un outrage qui fait ré
à ces trois parties, et comme complément d’un cours de Rhétorique, l’
action
ou le débit, qui regarde la contenance, les mouve
rêt, la vraisemblance, la moralité. 6. Le fait sera intéressant, si l’
action
, c’est-à-dire le principal événement du sujet, es
t dégagée de tout événement secondaire qui ne serait pas bien lié à l’
action
principale. 7. Ce n’est pas qu’on ne puisse intro
e. 7. Ce n’est pas qu’on ne puisse introduire dans sa narration cette
action
incidente qu’on appelle épisode ; mais l’épisode
n ne met point en scène des personnages vicieux et dépravés, dont les
actions
rebutent tout lecteur sage et lui inspirent du dé
Quand le fait sera-t-il intéressant ? — 7. Il faut donc rejeter toute
action
incidente ? — 8. Quand le fait sera-t-il vraisemb
nte. 5. Le mérite de la gradation consiste en ce que le discours ou l’
action
suit une marche toujours ascendante ou toujours d
l’intérêt. 11. Le dénouement est le point où se tranche le nœud, où l’
action
finit. Il faut y préparer l’esprit, sans toutefoi
ains, je la consolai, etc. Quelquefois l’hypotypose rend présente une
action
future. Ex. : C’en est fait, dans huit jours je p
x sortes de prosopopée : la prosopopée de langage, et la prosopopée d’
action
. Cette figure exige une extrême réserve, et appar
s grands sentiments, en un mot tout ce qui est grand et au-dessus des
actions
ordinaires de l’homme. 7. La majesté dans le styl
n bon style ? (20e Leçon) — Chapitre IV. De l’action20. 1. L’
action
est l’éloquence du corps ; ses règles ont pour ob
eur et le narrateur (ou lecteur) doivent observer. 2. Les règles de l’
action
embrassent : 1° la Prononciation, 2° la Déclamati
i serait inexcusable et la plus lourde faute contre la politesse de l’
action
: car, en aucun cas, il n’est permis de menacer d
e haut du corps droit sans raideur. Questionnaire. 1. Qu’est-ce que l’
action
? — 2. Qu’embrassent les règles de l’action ? — 3
naire. 1. Qu’est-ce que l’action ? — 2. Qu’embrassent les règles de l’
action
? — 3. Quelles sont les qualités d’une bonne pron
oétique, lors même qu’il est écrit en prose, celui qui représente une
action
plutôt qu’il ne développe une vérité. En ce cas,
e. § VI. — Fables et Apologues. 10. La fable est le récit d’une
action
feinte destinée à l’amusement et à l’instruction
re ; la fable n’est que l’espèce. 12. Tout apologue doit contenir une
action
avec ses trois parties, et une moralité, ou expri
escriptions. 14. La description sert à représenter un objet ou une
action
; elle met en relief la nature d’une chose, ou le
sente une de ses scènes variées ; 2° dans la société, en peignant les
actions
des hommes ; 3° dans le cœur humain, en parlant d
. Expliquez ces définitions. — 12. Tout apologue doit-il contenir une
action
, et quel genre de style lui convient ? — 13. Que
nité la plus parfaite. La disposition veut que les trois parties de l’
action
soient saillantes et bien dessinées ; l’invention
is il a employé tout ce qui pouvoit avoir rapport à une seule et même
action
, comme est celle de l’Odyssée. » Batteux : « Il s
lablement. Mais il a rapproché tout ce qui tenait à une seule et même
action
, et il en a composé son poëme. » Chénier : « En c
cessaires ou vraisemblables, Homère s’est borné au détail d’une seule
action
telle que la présente l’Odyssée » Quant au préc
ne ou la chose, qui, comme je l’ai dit ailleurs, est le principe de l’
action
exprimée par le verbe. Il est employé en régime,
est employé en régime, lorsqu’il désigne l’objet ou le terme de cette
action
. Mais ce n’est point encore là une définition ent
-entendue : = Cultivons les arts, et lisons les beaux ouvrages. Ici l’
action
de cultiver, et celle de lire se rapportent ou se
t nous l’a sous-entendue, puisqu’on peut le tourner par à nous. Ici l’
action
de profiter et celle d’offrir ne se rapportent ou
amour-propre, c’est à lui seul que nous rapportons souvent toutes nos
actions
: = quand la vérité se montre, il faut lui rendre
le verbe au singulier, si un seul de ces substantifs fait ou reçoit l’
action
; au pluriel, si tous ces substantifs la font ou
en même temps : = ni Philinte ni Timante ne remportera le prix. Ici l’
action
tombe sur un seul homme, parce qu’il ne doit y en
de La Fontaine : Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux. l’
action
est attribuée aux deux substantifs, parce que cha
réposition de ou par. Il faut employer de, quand le verbe exprime une
action
de l’âme : = l’honnête homme est estimé de ceux m
mêmes qui ne le sont pas. Il faut employer par, quand il exprime une
action
du corps, ou une action, à laquelle le corps et l
s. Il faut employer par, quand il exprime une action du corps, ou une
action
, à laquelle le corps et l’âme ont part : = les an
nt simplement l’état du sujet qui agit, la cause et le fondement de l’
action
. = Ce grand ministre donnait une égale attention
f marque une espèce d’état du sujet, et dans le second, la cause de l’
action
. Si ces gérondifs expriment une circonstance de l
a cause de l’action. Si ces gérondifs expriment une circonstance de l’
action
, une manière dont on la fait, ou un moyen de parv
ce qu’ils sont formés des verbes. Les premiers expriment toujours une
action
; les autres ne font que qualifier. Voici des exe
Ici, rampant et obligeant sont gérondifs, parce qu’ils expriment une
action
. Mais dans ces phrases : les hommes bas sont touj
ant : Comme il sonna la charge, il sonne la victoire. Parce que les
actions
dont il s’agit ici, viennent de se passer. Il aur
dire, en campagne, qu’en parlant du mouvement, du campement, ou de l’
action
des troupes. Dans toute autre signification, on d
: = les ennemis ont passé par dedans la ville : = vous avez fait une
action
au-dessus de tout éloge. Il ne faut pas non plus
s, en étudier l’emploi par des exercices qui mettent les préceptes en
action
. Cultiver son cœur, orner sa mémoire, lire et méd
en et le beau par des images vives, par l’éloge des grandes et bonnes
actions
. Il ne s’agit pas pour l’orateur ou l’écrivain d’
ns l’éloge du grand Condé : Le sage a raison de dire que leurs seules
actions
les peuvent louer ; toute autre louange languit
e l’invention. — 5. De la disposition. — 6. De l’élocution. — 7. De l’
action
. — 8. Règles générales. 1. Division de la rhét
à la pensée plus de vigueur, plus d’éclat ou plus de charme. 7. De l’
action
. — A ces trois parties de l’art oratoire Cicéron
éron et après lui les rhéteurs anciens en ajoutaient une quatrième, l’
Action
qui renferme le débit, le geste et la mémoire. L’
quatrième, l’Action qui renferme le débit, le geste et la mémoire. L’
action
est en réalité l’éloquence de la voix et du geste
t notre chaire sont moins favorables à ce développement théâtral de l’
action
. Enfin le goût moderne se défie un peu de ces séd
eux et à l’oreille plus qu’à l’esprit. Cependant Fénelon recommande l’
action
aux prédicateurs, il en donne des règles ; et Buf
x et ignobles ; La justice n’est pas une vertu d’État : Le choix des
actions
ou mauvaises ou bonnes Ne fait qu’anéantir la for
on tirée des faits, la contradiction établie entre les paroles ou les
actions
de l’adversaire sont moins des arguments mêmes qu
nemis, dans l’Etre suprême un père ; la religion du cœur, la vertu en
action
, le plus beau de tous les codes de morale, et don
gloire des âmes extraordinaires ; le sage a raison de dire que leurs
actions
seules les peuvent louer. Toute autre louange lan
ustice, ce Socrate qui a refusé de fuir pour ne pas se soustraire à l’
action
des lois d’Athènes ? Silvio Pellico dit, avec la
et dénués de vraisemblance.. !. La diction encore plus vicieuse que l’
action
… En un mot, toutes les règles de l’art, celles mê
de ses propres mains ; et, lors même qu’on rend à Dieu de solennelles
actions
de grâces et qu’on pend aux voûtés sacrées de ses
qui dégénère en sécheresse. Leçon X. Rapports entre les moyens d’
action
(mœurs, arguments et passions). 1. Unité du bu
out particulier. C’est en vue de cette distinction entre les moyens d’
action
qu’Aristote a donné une place importante à l’étud
s était d’un usage fréquent et presque traditionnel. C’est un moyen d’
action
qui ne convient plus aussi bien au génie moderne
eloppement graduel du Tiers Etat, ses origines obscures et son rôle d’
action
lente, mais toujours progressive sur la vie socia
es, des lieux et des personnes. Il faut, en même temps qu’on expose l’
action
, la placer sur le théâtre où elle s’est accomplie
elle s’est accomplie et montrer les acteurs qui ont pris part à cette
action
. Par exemple un simple et froid historien qui rac
constances. Le portrait est la peinture animée des personnes mises en
action
. Rien n’est plus propre à intéresser l’imaginatio
oble sang, marche la tête haute, et comme s’il eût fait la plus belle
action
, tend gaîment sa main sacrilège à ses complices q
s’y mêler et en faire partie, car c’est le concours du dessin et de l’
action
qui fait le charme et l’intérêt du tableau. Cepen
es adjectifs indiquant la qualité appropriée à la circonstance ou à l’
action
. Dans le morceau de Bossuet, cité plus haut, les
n avec lui-même, d’opposer son présent à son passé, ses paroles à ses
actions
. C’est ce que fait Philinte, quand il force Alces
en peut trouver une pratique par laquelle connaissant la force et les
actions
du feu ; de l’eau, de l’air, des astres, des cieu
logie est la même que celle qui rapproche les mœurs des passions et l’
action
de plaire de l’action de toucher ; c’est à la sen
celle qui rapproche les mœurs des passions et l’action de plaire de l’
action
de toucher ; c’est à la sensibilité, c’est à la s
aute d’activité, négligent par manque de soin, paresseux par défaut d’
action
, fainéant par crainte de fatigue. À un mauvais p
i personnifiée ; c’est une divinité que le poëte veut nous montrer en
action
; toute expression qui détruirait cette image ser
é des conceptions et des mouvements du prince, l’orateur représente l’
action
comme déjà faite avant même l’arrivée de Beck ; c
utôt. Nul ne prend pour soi la vérité qui le condamne. Non, pas une
action
, pas une parole, pas une pensée n’échappe à Dieu.
eux que vous-même eussiez vu de quel zèle Cette troupe entreprend une
action
si belle. Corneille. Que je voudrais bien teni
plète d’un personnage envisagé au physique et au moral et présenté en
action
. C’est surtout dans l’histoire que le portrait do
: quand vous faites des généraux, c’est pour l’étalage et non pour l’
action
. Mithridate était dans l’adversité comme un lion
l’ombre et de la lumière sont pour le peintre. Ainsi, l’atrocité de l’
action
de Médée est rendue plus saisissante par le contr
, de grandes et terribles leçons.... Cette circonlocution explique l’
action
de Dieu sur la vie des princes par son autorité s
ées. Pourquoi ? C’est qu’alors elles ne seront plus on rapport avec l’
action
attribuée à Dieu dans la fin de chacune des deux
rsaire, car il le désarme avant le combat en dépouillant ses moyens d’
action
du mérite de la nouveauté, Boileau n’a pas manqué
orde que pour reprendre avantage sur son adversaire. C’est un moyen d’
action
très-puissant parce qu’il donne à l’argumentation
en de plus naturel à la passion que de prêter le sentiment, la vie, l’
action
, la parole même aux choses inanimées. Racine a ét
que, et comme la leçon de sagesse politique est admirablement mise en
action
! Les fables de la Fontaine offrent à foison, d’e
logisme donne à l’exposition ou à la narration toute la vivacité de l’
action
sous la forme du drame. VI. La dubitation est un
qui substitue le présent au passé pour mieux rendre la rapidité d’une
action
dans le récit : Turenne meurt : tout se confond,
de de la construction logique. IV. La répétition sert à indiquer une
action
qui se multiplie et elle peut porter sur toutes l
er les mœurs par des instructions déguisées sous les allégories d’une
action
importante, qui est racontée en vers d’une manièr
comportent tous les tons et tous les styles. Quatrième partie.
Action
. Leçon XLIV. De l’action. — De la voix. — Du
us les styles. Quatrième partie. Action. Leçon XLIV. De l’
action
. — De la voix. — Du geste et de la mémoire. 1.
V. De l’action. — De la voix. — Du geste et de la mémoire. 1. De l’
action
. — 2. Utilité de l’action. — 3. De la voix. — 4.
ix. — Du geste et de la mémoire. 1. De l’action. — 2. Utilité de l’
action
. — 3. De la voix. — 4. Du geste et de la physiono
e et de la physionomie. — 5. De la mémoire. — 6. Règles relatives a l’
action
. 1. De l’action. — L’action est l’ensemble des
mie. — 5. De la mémoire. — 6. Règles relatives a l’action. 1. De l’
action
. — L’action est l’ensemble des moyens extérieurs
la mémoire. — 6. Règles relatives a l’action. 1. De l’action. — L’
action
est l’ensemble des moyens extérieurs qui concoure
proverbe pour peindre la lenteur fatigante d’un orateur qui manque d’
action
; ils disaient : « Il porte une poutre. » Aussi Q
avec Demosthène : Quelle est la première qualité de l’orateur ? L’
action
, — La seconde ? L’action. — La troisième ? L’acti
lle est la première qualité de l’orateur ? L’action, — La seconde ? L’
action
. — La troisième ? L’action : il faut avouer enc
de l’orateur ? L’action, — La seconde ? L’action. — La troisième ? L’
action
: il faut avouer encore que la voix, le geste e
eilleur plaidoyer en faveur des règles de la rhétorique relatives à l’
action
. 2. Utilité de l’action. — Une voix sonore et vi
ur des règles de la rhétorique relatives à l’action. 2. Utilité de l’
action
. — Une voix sonore et vibrante, une physionomie v
’éloquence religieuse : Il y a des paroles qui valent les meilleures
actions
, parce qu’en germe elles les contiennent toutes ;
n’a mieux dit que Cicéron les avantages oratoires et politiques de l’
action
; il faut l’écouter parler sur ce sujet, pour res
cu de l’importance propre à cette étude, même encore aujourd’hui : L’
action
est, pour ainsi dire, l’éloquence du corps ; elle
vu des gens qui s’exprimaient mal recueillir par le seul mérite de l’
action
tous les fruits de l’éloquence ; et d’autres qui
ont l’âme du discours, la voix est un des moyens les plus puissants d’
action
. La sympathie humaine s’attache spontanément à to
enlève à l’orateur la disposition de lui-même et dépasse le but de l’
action
oratoire. Il faut donc ici craindre le trop et no
suivant il prêcherait sur la pénitence. Eschine rendait hommage à l’
action
puissante de Démosthène, quand après avoir lu un
a besoin d’une gymnastique assidue et rien, pour elle, ne remplace l’
action
du temps et de l’étude. Riche de beaux et précieu
onne opinion de son esprit ou de son savoir. 6. Régles relatives à l’
action
. — Bien qu’à propos de l’action, la culture et l’
son savoir. 6. Régles relatives à l’action. — Bien qu’à propos de l’
action
, la culture et l’exercice en doivent apprendre be
les romains. — 4. De la rhétorique moderne. — 5. Règles relatives a l’
action
. 1. De l’application des règles de l’art d’écr
ait de modèle et de protecteur. A cette instruction des faits et de l’
action
venait se joindre l’assiduité aux audiences des j
ujet factice ou emprunté à l’histoire. Les faits historiques sont des
actions
que le souvenir et l’imagination peuvent toujours
issant une certaine liberté à l’imagination. 5. Règles relatives à l’
action
. — Sous ce rapport, peut-être y aurait-il promit
pour toi. 4. De la narration. — La narration est la peinture d’une
action
. Elle se distingue de la description et du tablea
mordre la poussière. 6. De la fable. — La fable est le récit d’une
action
imaginée comme preuve à l’appui d’une vérité mora
ur de donner la vie à ce récit ; c’est une forme dramatique qui met l’
action
sous les yeux d’une façon plus frappante. Enfin l
te. Enfin la morale doit ressortir bien clairement des paroles et des
actions
prêtées aux personnages ; c’est le dénoument de l
d’Arbelles et de Pharsale. Quelque chose de silencieux, enveloppe ses
actions
; il agit avec lenteur : on dirait qu’il se sent
araît, compris, accepté, suivi, que tous se prêtent et concourent à l’
action
qu’il exerce au profit de tous. Il ne s’en tient
ointaines et arbitraires ; il veut, un un mot, étendre infiniment son
action
, posséder l’avenir comme li possède le présent. I
it même dans ses ennemis. Toutes les fois qu’il avait à parler de ses
actions
, et même dans les relations qu’il envoyait à la c
-même. Sans envie, sans fard, sans ostentation, toujours grand dans l’
action
et dans le repos, il parut à Chantilly comme à la
de ses propres mains ; et lors même qu’on rend à Dieu de solennelles
actions
de grâces, et qu’on tend aux voûtes sacrées de se
que c’était lui qui l’avait gagnée. Racontait-il quelques-unes de ces
actions
qui l’avaient rendu si célèbre : on eût dit qu’il
ge, contre lequel ils seront brisés. La même variété de caractères, d’
actions
et d’expressions règne parmi les spectateurs : le
exagérés ni froids. Ses fabriques3, ses édifices, les vêtements, les
actions
, les hommes, les animaux, tout est vrai. De près
ette rigoureuse et précise conformité des membres avec la nature de l’
action
. Surtout ne la prenez point pour celle de l’acteu
nez point pour celle de l’acteur ou du maître à danser. La grâce de l’
action
et celle de Marcel1 se contredisent absolument. S
t au Belvédère du Vatican. 1. Intéressé, c’est-à-dire animé par une
action
qui l’intéresse. 2. Académiser. Diderot forge d
toires les plus féconds, sont les particularités qui accompagnent une
action
. Elles comprennent l’action même, la personne qui
t les particularités qui accompagnent une action. Elles comprennent l’
action
même, la personne qui l’a faite, le lieu où elle
en rapporte toutes les circonstances. Il en sera de même d’une belle
action
C’est par ce moyen que Bossuet relève une des plu
des règles de conduite, auxquelles on sait qu’il ne conforme pas ses
actions
: il entraîne, il subjugue ses auditeurs par la c
esse : la modération est d’ordinaire la règle de ses désirs et de ses
actions
. C’est par elle qu’il réprime la fougue de ses pa
. L’autre en imitant leurs vertus, en rehausse l’éclat par ses belles
actions
. Ce dernier caractère est plus rare que le premie
êtres muets, inanimés et insensibles seraient touchés du récit d’une
action
si indigne et si atroce. Que doit ce donc être, l
e des âmes extraordinaires. Le Sage a raison de dire que leurs seules
actions
peuvent les louer : toute autre louange languit a
lle est l’insolence de cet homme. Il ne vous laisse pas le choix de l’
action
ou du repos. Il use de menaces ; il parle dit-on,
chose de plus grand et de plus admirable. I. Car pour ce qui est des
actions
guerrières, il se trouve des gens qui prétendent
, et par le son éclatant des trompettes. Au contraire, le récit d’une
action
où paraissent la clémence, la douceur, la justice
oire, naturellement superbe et insolente ; le récit, dis-je, de cette
action
, même dans des histoires qui sont faites, produit
en sa prééminence, et de plus, dans chaque conjoncture et dans chaque
action
particulière, un zèle à toute épreuve ; car ces s
erez absolument qu’il ne se démentit jamais en moi ; jugez-en par les
actions
; ni lorsqu’on demandait ma tête, ni lorsqu’on me
Fribourg87 et à Rocroi88, et ravi d’un si beau triomphe, je dirai en
actions
de grâces ces belles paroles du bien-aimé discipl
s à l’accusatif le nom qui désigne la partie à laquelle se rapporte l’
action
du verbe. Ainsi ils disent : Fractus membra labor
ut préférer ceux qui font image, surtout quand il s’agit de peindre l’
action
. Ex. : Silent leges inter arma. Cic. Les lois se
r. Remarque. Si cependant on voulait énoncer la cause, le motif de l’
action
, et non pas seulement une circonstance accessoire
gamment le participe passé pour marquer la durée, la permanence d’une
action
. Ex. : Siculi ad meam fidem, quam habent spectata
eux avec un adverbe qu’avec un adjectif. Ex. : Rectè facta, de bonnes
actions
; prœclarè dicta, de belles paroles. Multa Catoni
tanter, vel responsa acutè feruntur. Cic. On cite de Caton beaucoup d’
actions
fermes ou de reparties ingénieuses. Ainsi constr
X Le participe futur actif s’emploie élégamment pour exprimer une
action
qui va bientôt s’accomplir. Ex. : Noctem minacem
Le participe futur passif s’emploie généralement pour exprimer une
action
qui doit s’accomplir. Ex. : Magna diis immortalib
diis immortalibus habenda est gratia. Cic. Il faut rendre de grandes
actions
de grâces aux dieux immortels. Ex factis, non ex
s amici sunt pensandi. T. L. Il faut apprécier les amis d’après leurs
actions
et non d’après leurs paroles. XII Si le ver
ale est au futur. A cet égard, deux choses sont à remarquer : 1° Si l’
action
du verbe construit avec si est antérieure à celle
Si vous faites cela, je vous serai très-reconnaissant. 2° Si les deux
actions
doivent être simultanées, il sera plus élégant de
xiste que dans l’opinion, ou qu’il désigne l’intention, le motif de l’
action
principale. Ex. : Tarqui[illisible] tomdiù dimica
colère s’apaise ; d’ailleurs ce fait douteux est aussi le motif de l’
action
principale.) Donec, dans ce cas, signifie en atte
(A) partibus factis, après les parts faites. 7. La possibilité de l’
action
énoncée par le présent et le parfait du subjoncti
’imparfait et le plus-que-parfait, dépendent de la manière dont cette
action
est conçue. Ainsi, quand Cicéron a dit : Si unive
es peines qui en résultent. Rien ne doit languir dans ce récit. Que l’
action
marche avec rapidité ; que le style soit vif et p
qui précède. Il est permis de rompre le fil du récit de la principale
action
par des incidents ou événements particuliers ; ma
ères par le simple exposé des sentiments, sans presque y mêler aucune
action
. Telle est la Princesse de Clèves de madame de La
Dans le roman historique, on fait assister l’un des personnages à une
action
réelle et connue, dont il peut ensuite nous rappo
ment vertueux pour pouvoir le paraître. Sa parole, son extérieur, son
action
doivent être l’expression fidèle de ses bonnes mœ
logie personnelle. Si donc, par un sentiment de réserve, je passe mes
actions
sous silence, vous croirez que je ne puis ni détr
icile, dit Cicéron, de connaître ce qui convient le mieux dans chaque
action
de la vie, il l’est aussi beaucoup de savoir ce q
orateur sera véhément, sublime, simple, concis ou étendu, suivant les
actions
qu’il décrit et l’effet qu’il veut produire. D’au
, d’après Cicéron, la manière de s’énoncer consiste en deux choses, l’
action
et la parole : Quo modo dicatur, id est in duobu
locution proprement dite ou le style et l’élocution par le débit ou l’
action
. Chapitre premier. De l’élocution proprement di
ions ; car les passions, pour être profondément excitées, veulent une
action
continue et longtemps prolongée. Chapitre deu
longtemps prolongée. Chapitre deuxième. Élocution par le débit ou
action
. 265. L’action, dit Cicéron, est comme l’éloq
e. Chapitre deuxième. Élocution par le débit ou action. 265. L’
action
, dit Cicéron, est comme l’éloquence du corps et
s, interrogé sur la première qualité de l’orateur, répondit : c’est l’
action
. — La seconde ? L’action. — Et la troisième ? — E
ère qualité de l’orateur, répondit : c’est l’action. — La seconde ? L’
action
. — Et la troisième ? — Encore l’action. Par là, l
est l’action. — La seconde ? L’action. — Et la troisième ? — Encore l’
action
. Par là, le grand orateur a voulu faire entendre
l’action. Par là, le grand orateur a voulu faire entendre que, sans l’
action
, tout le reste doit être compté pour peu de chose
re côté, si l’orateur hésite et paraît embarrassé dans son débit, son
action
est nulle, et il fatigue son auditoire. 270. Celu
qui arrivait quelquefois à Bourdaloue lui-même. En outre, elle rend l’
action
contrainte et presque glacée, et condamne à un tr
nimé, le geste se développe davantage, et les deux bras, à la fois en
action
, exécutent des mouvements plus multipliés et plus
font avec aisance et vérité ; enfin tout l’extérieur du personnage en
action
s’harmonise avec ce qui se passe à l’intérieur. L
nise avec ce qui se passe à l’intérieur. La meilleure préparation à l’
action
oratoire est donc de s’y exercer, sans que cela p
a point, dit le P. Lamy, de fonds plus riche et plus inépuisable. Les
actions
extraordinaires, les mots éclatants, les exemples
e fond des choses, par les ornements du discours, par la gravité de l’
action
. 316. Le prédicateur plaira par le fond des chose
e plus choqué de la recherche, qui songe toujours à plaire. 319. « L’
action
du prédicateur, dit saint François de Sales, doit
cœur, et la langue ne parle qu’aux oreilles. « Je dis qu’il faut une
action
libre contre une certaine action étudiée et contr
ux oreilles. « Je dis qu’il faut une action libre contre une certaine
action
étudiée et contrainte des pédants ; « Je dis nobl
e action étudiée et contrainte des pédants ; « Je dis noble, contre l’
action
rustique de quelques-uns qui font profession de b
poings, des pieds, etc. ; « Je dis généreuse, contre ceux qui ont une
action
craintive, comme s’ils parlaient à leurs pères, e
lle, contre tout artifice et affectation ; forte, contre une certaine
action
morte, molle et sans efficacité ; sainte, contre
compliments à l’auditoire ; je dis un peu lente, contre une certaine
action
courte et retroussée, qui amuse plus les yeux qu’
aints se tire des diverses positions où ils se sont trouvés, de leurs
actions
principales et de leurs vertus les plus éminentes
vaut mieux insister sur les moyens qui les ont sanctifiés que sur les
actions
qui les ont rendus célèbres. C’est une grande err
suasion ; il veut déterminer ceux qui l’écoutent à tel choix, à telle
action
, à telle entreprise qu’il croit utile et convenab
s, les empêchent de prononcer sur rien affirmativement : toutes leurs
actions
sont accompagnées d’une trop grande timidité. Ils
faiblies par l’âge : s’il en est une qui les agite et préside à leurs
actions
, c’est celle du gain. Ils paraissent donc modérés
emière preuve. Majeure. Mon fils, vous ne devez pas entreprendre une
action
qui vous fera violer ce que la religion a de plus
vous fera violer ce que la religion a de plus sacré ; Mineure. Or, l’
action
de tuer Annibal vous fera violer ce que la religi
nnibal. Deuxième preuve. Majeure. Vous ne devez pas entreprendre une
action
qui vous expose au danger de périr ; Mineure. Or
endre une action qui vous expose au danger de périr ; Mineure. Or, l’
action
de tuer Annibal vous expose au danger de périr ;
, etc. Troisième preuve. Majeure. Vous ne devez pas entreprendre une
action
qui vous expose au danger de tuer votre père ; M
action qui vous expose au danger de tuer votre père ; Mineure. Or, l’
action
de tuer Annibal vous expose aussi à tuer votre pè
; Conclusion. Donc, etc. ENTHYMÈMES. Première preuve. Antécédent. L’
action
de tuer Annibal vous fera violer ce que la religi
onc vous ne devez pas l’entreprendre. Deuxième preuve. Antécédent. L’
action
de tuer Annibal vous expose au danger de périr ;
nc vous ne devez pas l’entreprendre. Troisième preuve. Antécédent. L’
action
de tuer Annibal vous expose au danger do tuer vot
’à Fribourg et à Rocroi ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en
action
de grâces, ces belles paroles du bien-aimé discip
n pour le mal, et priez le Père céleste ! » (Cormenin.) XXI. De l’
action
du prédicateur. Soyez naturel dans le débit,
cette articulation, quand elle est bonne, produit sur un auditoire. L’
action
! L’action ! le bon débit, presque tout est là, e
ulation, quand elle est bonne, produit sur un auditoire. L’action ! L’
action
! le bon débit, presque tout est là, en fait de m
ous les grands orateurs. Il faut en quelque sorte mettre la vérité en
action
. Quelle aille, qu’elle vienne, qu’elle parle, qu’
, sont pleins d’assurance avant la bataille, et faiblissent pendant l’
action
. Ainsi de ces beaux parleurs, qui se croient en m
e de ses semblables, et l’amour d’une bonne réputation est un motif d’
action
honorable qui peut produire de bons effets. Mais,
. Le style sentencieux peut-il être pathétique ? 265. Qu’est-ce que l’
action
et quelle est son importance ? 266. Quelles sont
ccompagner la parole ? 295. Comment doit-on se former au geste et à l’
action
? Deuxième partie. Éloquence. 296. Quelle e
s qui conviennent au prédicateur ? 319. Quelles qualités doit avoir l’
action
du prédicateur ? 320. Le prédicateur est-il oblig
ou fable. L’apologue est une petite épopée ou l’on peut mettre en
action
les dieux, les hommes, les animaux et les êtres i
n sens, de la justice et de la raison. Qualités de l’apologue. L’
action
de la fable, comme celle de l’épopée, doit avoir
e, mais sans longueurs, avec un commencement, un milieu et une fin. L’
action
de la fable est allégorique, et couvre toujours u
des forces contraires qui fait le nœud de tout récit ; en ordonner l’
action
et la résistance avec l’habileté stratégique d’un
à la place qu’on leur assigne. Une description d’objets inutiles à l’
action
se fait lire malaisément. Sans doute il n’est pas
fameux combat de Rodrigue contre les Mores, de fondre si bien dans l’
action
tous les éléments descriptifs, que le drame et le
encore mal éclairé sur votre dessein, ou trop vivement préoccupé de l’
action
, ne comprenne pas l’utilité de votre tableau, ou
sentiments qui les animent ; tantôt au lecteur lui-même, en mettant l’
action
en lui, en réveillant, pour les lui faire partage
charpente est mal montée. Il est aisé de prévoir, dès le moment où l’
action
s’engage, comment elle se déliera : si les fils s
dénoûment. Il arrive parfois que le dénoûment conclut parfaitement l’
action
principale, mais ne donne pas également le dernie
dénoûment qui d’un seul et même coup tranche toutes les branches de l’
action
. Ainsi celui de Rodogune, celui d’Andromaque, un
résente. » Enfin le dénoûment doit être rarement pris en dehors de l’
action
, et s’il en est ainsi, que l’intervention de l’ag
es projets, a dû être changée. La nature du drame ne comporte point l’
action
du hasard, ou, pour parler autrement, l’Intervent
res ! Quel exorde renfermé dans une seule parole accompagnée de cette
action
! comme elle devient sublime par le spectacle qui
es qui précèdent ! C’est faire accorder admirablement le récit avec l’
action
. Mais, comme un autre Machabée , etc., comparaiso
ommes arrivés à la fin du récit aussi éclairés et satisfaits que si l’
action
s’était passée sous nos yeux. De plus la fidélité
en notre faveur. 2° Ayons les mœurs, la probité, pour garants de nos
actions
et de nos intentions : la bienveillance pour flat
. Voir Canevas n° 246 à 251. Appendice. C’est avec raison que l’
action
a été définie, l’éloquence du corps. La connaissa
a été définie, l’éloquence du corps. La connaissance des règles de l’
action
est nécessaire à l’orateur qui parle en public, c
te réflexion nous conduit à dire que pour réussir parfaitement dans l’
action
, il faut posséder les connaissances nécessaires p
re ou ardent et passionné, il proportionne son débit à la nature de l’
action
qu’il raconte. Quant au lecteur, sa déclamation e
i serait inexcusable et la plus lourde faute contre la politesse de l’
action
: car, en aucun cas, il n’est permis de menacer d
, mais il serait téméraire et impossible de vouloir la former. Dans l’
action
comme dans l’élocution et les figures, c’est le p
es du sentiment, à toute l’énergie des passions. Tous les exercices d’
action
seront imparfaits si un bon maître ne les dirige.
a force avec la joie ; — Triste et malade, où recourir ici, / DE L’
ACTION
. Ou mendier pour toi ? — chez des pauvres aussi !
eux que celui-ci. 23. Le meilleur guide à suivre pour réussir dans l’
action
est le Manuel de l’Orateur et du Lecteur, par Duq
proposons un seul objet qui est le centre de toutes les parties de l’
action
. C'est cet objet qui nous préoccupe par lui-même
nfermer cinq éléments principaux : un sujet qui fait ou qui souffre l’
action
, un verbe qui exprime cette action, un complément
un sujet qui fait ou qui souffre l’action, un verbe qui exprime cette
action
, un complément direct, un complément indirect et
oposition, pour le faire sentir davantage. Si l’objet principal est l’
action
exprimée par le verbe, il faudra que celui-ci occ
riphrases poétiques, comme si l’on disait, pour exprimer simplement l’
action
de respirer : Vitales luminis auras ducere. Ce se
té. — 5° Avec un nom de temps, quand il y a un retour périodique de l’
action
. Ex. : Quinto quoque anno Sicilia censentur. Tous
… justa petenti. Et toutes ces parties, qui expriment les motifs de l’
action
principale, sont groupées dans le centre de la ph
ce qui donne aussi plus d’unité, plus d’énergie et plus d’intérêt à l’
action
principale. A Tenedo… Partis de Ténédos. Pourquo
s, leur départ, leur traversée, leur marche directe vers Laocoon. Une
action
aussi dramatique ne souffre aucune circonstance a
re, parce qu’elle est pleine d’intérêt, et qu’elle touche de près à l’
action
principale : c’est la peinture de ces monstrueux
nts aigus : toutes circonstances qui ajoutent le plus vif intérêt à l’
action
principale. Pectora quorum inter fluctus arrecta
pens amplexus uterque, au nombre singulier, expriment mieux l’unité d’
action
des deux serpents qui enveloppent les deux enf
les varient de manière que le goût soit satisfait ; ils facilitent l’
action
du déclamateur. Les gestes ne sauraient être grac
urpris le mélange des couleurs les plus riches et les plus variées. L’
action
des corps qui s’agitent et qui se rencontrent, fr
éfait, vaincu. 1° Battre, Frapper Battre et Frapper expriment l’
action
d’appliquer un ou plusieurs coups. Battre, c’est
ire III. Frapper n’a aucun rapport aux forces de celui qui reçoit l’
action
. Un soldat insubordonné, quand il frappe son supé
sé avoir fait usage de ses forces pour se défendre. Battre exprime l’
action
, tantôt sans spécifier la manière, tantôt en la s
rmes s’appliquent en général à une armée qui a eu le dessous dans une
action
. Voici les nuances qui les distinguent : Une armé
la liberté de son génie ; La Fontaine lui-même s’aperçoit des grandes
actions
du jeune roi et devient flatteur. Voilà le brilla
soutenu périodique et noble, nous offre la description du cirque où l’
action
va s’accomplir ; la reine Isabelle de Castille vi
tiendra compte non-seulement de votre bonté, mais aussi de toutes les
actions
de miséricorde que votre exemple produira dans la
rsonne est appliqué ici à l’instrument dont elle se sert pour faire l’
action
. Courtisans. Hommes de la cour, qui fréquentent
tiendra compte non-seulement de votre bonté, mais aussi de toutes les
actions
de miséricorde que votre exemple produira dans la
rnel. Attribut qui convient à Dieu seul, et qui est ici personnifié.
Actions
de miséricorde. Sensibilité du cœur, attendrissem
hommes le désir de lui ressembler ; c’est ainsi qu’elle produira des
actions
de miséricorde dans la suite des siècles. Cin
De là cette division générale : invention, disposition, élocution et
action
. Invention. Matériaux, — Devoirs de l’orateu
poser ; dans le démonstratif, l’éloge des grands hommes roule sur des
actions
utiles à l’État, et il faut les présenter dans le
s et les effets, entre les motifs et l’intérêt de celui qui agit et l’
action
dont il est l’auteur. Mais la vraisemblance résul
e surtout d’un style simple et naturel, tel que serait le récit d’une
action
à laquelle on ne serait pas intéressé. C’est par
s son exil le témoignage d’une conscience tranquille après une grande
action
. Donc, en aucun cas, Milon ne devait revenir à Ro
entreprendre, de ne point commettre sous les yeux de votre père, une
action
également criminelle en elle-même, et funeste par
ensemble la foi, la religion, la piété ; rendons-nous coupables de l’
action
du monde la plus noire, si notre perte ne se trou
évérer la mémoire de son père, d’un époux, en méditant sans cesse ses
actions
et ses paroles, en embrassant ta gloire et l’imag
des hommes, dans l’éternité des siècles, par le récit de ses grandes
actions
. Plusieurs anciens, tels que des hommes sans nom
beau., je produirais ici ceux de ses ancêtres. Mais la gloire de ses
actions
efface celle de sa naissance, et la moindre louan
excède, et même meurt pour mieux obéir. » Le parallèle rapproche les
actions
, les personnes, les vertus et les vices ; compare
u le contraste oppose les mots aux mots, les pensées aux pensées, les
actions
aux actions, pour les mieux faire ressortir par l
te oppose les mots aux mots, les pensées aux pensées, les actions aux
actions
, pour les mieux faire ressortir par l’opposition.
être si beau, commencé par un si heureux présage. L’armée commença l’
action
de grâces ; toute la France suivit, on y élevait
u’à Fribourg et à Rocroi ; et ravi d’un si beau triomphe, je dirai en
action
de grâces ces belles paroles du bien-aimé discipl
de sa valeur, dans la maturité de sa sagesse ? Est-ce qu’après tant d’
actions
dignes de l’immortalité il n’avait plus rien de m
dans les fêtes et dans les assemblées, y perpétuaient la mémoire des
actions
les plus éclatantes des siècles passés. De là est
plus grand encor, la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue
action
, Se sourient par la fable et vit de fiction. Boi
ennuie aux exploits d’un conquérant vulgaire. lbid., 256. L’unité d’
action
est une condition commune à toutes les œuvres de
d’un âge plus mûr et d’un art plus habile. Elle nous montre la vie en
action
. Le poëte, qui déjà dans l’épopée s’effaçait derr
ffaçait derrière ses héros, se cache ici et disparaît complètement. L’
action
se développe seule ; les héros s’adressent à nous
om que l’on désigne les œuvres immortelles de Shakespeare. L’unité d’
action
est, plus encore que dans l’épopée, la règle abso
des images vives et naturelles, par l’éloge des grandes et des bonnes
actions
, est inspiré par l’idée du beau, et a donné naiss
nfin, et la couleur est pour lui ce que le style est pour l’écrivain.
Action
et Mémoire. — L’action est la traduction du disco
pour lui ce que le style est pour l’écrivain. Action et Mémoire. — L’
action
est la traduction du discours par la voix et le g
voix et le geste. Cette partie a perdu pour nous de son importance. L’
action
des Grecs et des Romains était bien plus passionn
peuples du Midi. Les modernes ont plus d’écrivains que d’orateurs. L’
action
oratoire est, d’ailleurs, de nos jours, bien plus
prédicateur dans la chaire, sont cachés jusqu’à la moitié du corps. L’
action
a donc perdu naturellement le caractère théâtral
les règles universelles de l’art. On suit que Démosthène proclamait l’
action
à la fois la première, la seconde et la troisième
s la première, la seconde et la troisième condition de l’éloquence. L’
action
oratoire des anciens était toute une science de l
t le spectateur. La justice n’est pas une vertu d’État. Le choix des
actions
ou mauvaises ou bonnes Ne fait qu’anéantir la for
scours ; elles le coupent en deux ou trois parties qui interrompent l’
action
de l’orateur et l’effet qu’elle doit produire. Il
s, décrit et peint les objets ; donne aux hommes, aux sentiments, aux
actions
un caractère idéal ; introduit le merveilleux dan
— Tous nos meilleurs auteurs vous diront que c’est l’empêchement de l’
action
de sa langue. — Mais encore, vos sentiments sur c
de sa langue. — Mais encore, vos sentiments sur cet empêchement de l’
action
de sa langue ? — Aristote, là-dessus, dit de fort
’est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l’
action
d’un honnête homme ? » Rousseau, pour prouver qu
on ! Et les hommes, morbleu ! sont faits de cette sorte ! C’est à ces
actions
que la gloire les porte ! Voilà la bonne foi, le
l’étude et l’art ne sont pas indifférents. Le mépris que les hommes d’
action
, d’affaires, de science ont quelquefois pour le c
e portrait des plus grands hommes, quand il exposera les plus grandes
actions
, les plus grands mouvements, les plus grandes rév
uefois à tort avec l’apostrophe adressée aux objets inanimés, prête l’
action
, le sentiment et la parole aux objets inanimés et
ez, c’est la maxime qui fait les grands hommes, que, dans les grandes
actions
, il faut uniquement songer à bien faire, et laiss
nt des lèvres de l’homme, ni les pensées secrètes qui déterminent ses
actions
; elle ne peut retracer que les faits matériels ;
ent des objets existants ; comme eux, ils font ou reçoivent certaines
actions
. Dans toute phrase, il y a, outre les substantifs
r la plupart parmi les attributifs, parce qu’ils servent à modifier l’
action
, ou à indiquer une qualité relative au temps, au
e avec le sujet. Dans toutes les langues, le substantif qui produit l’
action
, veut être bien distingué de celui qui la reçoit.
rima l’attribution ; l’accusatif désigna l’objet sur lequel tombait l’
action
: gloria Domini, la gloire du Seigneur ; gloria D
once d’abord le nom de la personne ou de la chose qui agit, ensuite l’
action
, puis l’objet sur lequel tombe l’action, en sorte
la chose qui agit, ensuite l’action, puis l’objet sur lequel tombe l’
action
, en sorte que les idées se classent, non d’après
Ici, la personne qui parle se présente la première : vient ensuite l’
action
qu’elle va faire : je ne puis nullement passer so
nullement passer sous silence ; puis enfin l’objet sur lequel tombe l’
action
: la douceur, la clémence et la modération de l’h
ablit un ordre directement opposé ; il place avant tout le terme de l’
action
, c’est-à-dire, les trois vertus dont il fait l’él
qui sont en effet le motif de la phrase ; la personne qui agit, et l’
action
elle-même, ne sont exprimées qu’à la fin5. L’ordr
i délibération ni jugement, tels que les panégyriques, les discours d’
actions
de grâce, les harangues académiques, etc. Mais la
ajoute ordinairement une quatrième, qui en est comme le complément, l’
action
. Cette dernière partie enseigne à bien débiter un
facer. (Les Martyrs, liv. IV.) Des circonstances. Si c’est une
action
que vous avez à raconter, il faut retracer fidèle
qui, comment, par quel motif, de quelle manière, en quel temps cette
action
a été faite. Madame de Sévigné nous attendrit pro
de mœurs, point de caractères ; la diction encore plus vicieuse que l'
action
, et dont les pointes et de misérables jeux de mot
qu’ils offrent à ceux qui parlent ou qui écrivent un puissant moyen d’
action
sur les hommes ; mais plus ce moyen est puissant,
a vie, la sainte indignation dont notre cœur est saisi à la vue d’une
action
basse et intéressée, la pitié religieuse que nous
sme qui fait battre notre cœur au récit d’un grand sacrifice ou d’une
action
héroïque. Alors il y a harmonie parfaite dans tou
ine. » De l’argument personnel. Lorsque l’exemple est tiré des
actions
, des paroles ou de la situation de celui contre q
et arrive à son comble ; enfin le dénoument, qui décide et termine l’
action
: parties essentielles qui concourent toutes à dé
’à Fribourg et à Rocroy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en
action
de grâces ces belles paroles du bien-aimé discipl
u’une seule impression. Massillon développe ainsi cette idée, que les
actions
des princes ont plus d’influence sur les mœurs pu
in, L’épithète de merveilleux on cet endroit, bien loin d’augmenter l’
action
, la diminue, et sent son déclamateur qui veut gro
autre point de son discours. Dans la tragédie de la Mort de César, l’
action
de Brutus et des autres conjurés semble avoir ren
erbe doit être placé de manière que l’on voie nettement ce qui fait l’
action
et ce qui la reçoit ; et les participes, adjectif
s allons citer, un heureux emploi de la périphrase. Il s’agissait des
actions
très-vulgaires de brûler le cale, de le moudre, d
tenté d’en sortir, dis en toi-même : « Que je fasse encore une bonne
action
avant que de mourir. » Puis va chercher quelque i
ndes pensées viennent du cœur. (Vauvenargues.) Chapitre V. De l’
action
. On demandait un jour à Démosthènes quelle éta
émosthènes quelle était la première partie de l’éloquence ? « C’est l’
action
. — Et la seconde ? — L’action. — Et la troisième
mière partie de l’éloquence ? « C’est l’action. — Et la seconde ? — L’
action
. — Et la troisième ? — L’action, toujours l’actio
C’est l’action. — Et la seconde ? — L’action. — Et la troisième ? — L’
action
, toujours l’action. » C’est que l’orateur athénie
t la seconde ? — L’action. — Et la troisième ? — L’action, toujours l’
action
. » C’est que l’orateur athénien avait remarqué, a
e que Cicéron remarqua plus tard (de l’Orateur, liv. III), que sans l’
action
, c’est-à-dire sans l’art de débiter un discours,
u rugir le monstre lui-même ? Il y a trois choses à considérer dans l’
action
, 1° la mémoire, 2° la prononciation, 3° le geste.
: elle interdit à celui qui parle presque toutes les ressources de l’
action
; le bras qui est occupé à tenir le discours est
er sa condamnation. La mémoire est donc la condition nécessaire d’une
action
puissante et persuasive ; mais il y a plusieurs m
s bras et des mains. La physionomie est un des principaux moyens de l’
action
: aussi ne comprenons-nous pas bien comment les a
e et son style passionné, que ses yeux, sa voix, son geste, toute son
action
enfin qui attendrissait en sa faveur : ses ennemi
s jeunes gens ne sont point appelés à produire ces grands effets de l’
action
oratoire ; mais il est bon qu’ils sachent en quoi
qui s’y rattachent ; nous voulons connaître le temps et le lieu où l’
action
s’est, passée, le caractère, le langage, et quelq
lle nous impose, la satisfaction intérieure qui récompense les bonnes
actions
, et le remords qui punit les mauvaises Pour distr
jets de la nature, dans les ruines des empires, mais surtout dans une
action
vertueuse et dans un trait de dévouement. Dissert
la Providence, la source des plus douces émotions et quelquefois des
actions
les plus héroïques. Dissertation. « Le plus beau,
; et si l’une règne sur les pensées, l’autre étend son empire sur les
actions
mêmes. » Ce n’est qu’à l’aide des passions que l’
e portrait des plus grands hommes, quand il exposera les plus grandes
actions
, les plus grands mouvements, les plus grandes rév
on royaume à conquérir, Henri IV fut moins habitué à la parole qu’à l’
action
. Cependant l’éducation qui avait formé son corps
araître devant l’un et l’autre tribunal et d’y rendre compte de leurs
actions
. Tibère a humilié toutes les âmes, il a dompté to
sophe se trace une morale provisoire, qui devait être la règle de ses
actions
pendant cette épreuve du doute méthodique à laque
apprendre à distinguer le vrai d’avec le faux, pour voir clair en mes
actions
et marcher avec assurance en cette vie22. J’étais
travaillera ; ainsi, afin que je ne demeurasse point irrésolu en mes
actions
, pendant que la raison m’obligerait de l’être en
Ma seconde maxime était d’être le plus ferme et le plus résolu en mes
actions
que je pourrais, et de ne suivre pas moins consta
blement ils seront mieux que dans le milieu d’une forêt. Et ainsi les
actions
de la vie ne souffrant souvent aucun délai, c’est
être accompagné de cette joie et satisfaction intérieure qui suit les
actions
vertueuses, si je pensais que votre raison ne le
ait celui de quelque ruisseau. Si je fais quelque réflexion sur leurs
actions
, j’en reçois le même plaisir que vous auriez de v
trois unités du théâtre33. 1. Ce qu’il faut entendre par l’unité d’
action
. Ses caractères : l’action doit être complète, ce
1. Ce qu’il faut entendre par l’unité d’action. Ses caractères : l’
action
doit être complète, ce qui arrive quand les actio
Ses caractères : l’action doit être complète, ce qui arrive quand les
actions
particulières aboutissent à la principale, et con
de la pièce. Réflexions sur les récits d’événements qui ont précédé l’
action
représentée, et sur les dénouements merveilleux d
a recherche d’une trop rigoureuse exactitude. Je tiens que l’unité d’
action
consiste, dans la comédie, en l’unité d’intrigue
t dans l’autre : car alors la sortie du premier péril ne rend point l’
action
complète, puisqu’elle en attire un second ; et l’
il les embarrasse dans une nouvelle. En second lieu, ce mot d’unité d’
action
ne veut pas dire que la tragédie n’en doive faire
milieu et une fin ; et ces trois parties non seulement sont autant d’
actions
qui aboutissent à la principale, mais en outre ch
ntenir plusieurs avec la même subordination. Il n’y doit avoir qu’une
action
complète34, qui laisse l’esprit de l’auditeur dan
. C’est ce qu’il faut pratiquer à la fin de chaque acte pour rendre l’
action
continue. Il n’est pas besoin qu’on sache précisé
re dans celui qui le suit. La liaison des scènes, qui unit toutes les
actions
particulières de chaque acte l’une avec l’autre,
rnement dans un poème, et qui sert beaucoup à former une continuité d’
action
par la continuité de la représentation ; mais enf
l’est devenu maintenant par l’assiduité de la pratique36. Bien que l’
action
du poème dramatique doive avoir son unité, il y f
rtie de ce qui s’est passé hors du théâtre avant le commencement de l’
action
qu’on y décrit, et en partie de ce qui s’y passe
mbarrasser le moins qu’il lui est possible de choses arrivées avant l’
action
qui se représente. Ces narrations importunent d’o
nt des choses qui arrivent et se passent derrière le théâtre depuis l’
action
commencée font toujours un meilleur effet, parce
u’elles sont attendues avec quelque curiosité et font partie de cette
action
qui se représente. Une des raisons qui donnent ta
de l’avoir faite magicienne, et d’en avoir rapporté dans le poème des
actions
autant au-dessus des forces de la nature que cell
r ce mot d’Aristote, « que la tragédie doit renfermer la durée de son
action
dans un tour du soleil, ou tâcher de ne le passer
ssi vite que l’œil à découvrir ces lumières. Le Cid et Pompée, où les
actions
sont un peu précipitées, sont bien éloignées de c
amatique est une imitation, ou, pour en mieux parler, un portrait des
actions
des hommes ; et il est hors de doute que les port
représentation dure deux heures, et ressemblerait parfaitement, si l’
action
qu’elle représente n’en demandait pas davantage p
tons point ni aux douze ni aux vingt-quatre heures, mais resserrons l’
action
du poème dans la moindre durée qu’il nous sera po
es, équitables, judicieux dans tous leurs discours, dans toutes leurs
actions
et dans toutes les affaires qu’ils manient ; et c
nt ils se sont servis pour l’acquérir. Quelque éclatante que soit une
action
, elle ne doit pas passer pour grande lorsqu’elle
plus grand que nous. C’est en quelque sorte se donner part aux belles
actions
que de les louer de bon cœur. La plus véritable m
ent pour être dans l’indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos
actions
et nos pensées doivent prendre des routes si diff
ué le joug, qu’il ne croit pas qu’il y ait un Dieu qui veille sur ses
actions
, qu’il se considère comme seul maître de sa condu
un moment, le petit peuple, quand elles sont soutenues du charme de l’
action
, de la voix, du geste, des regards et des mouveme
s qui avaient rapport aux armes ou à la vie du chancelier : plusieurs
actions
principales y étaient peintes. Mme de Verneuil vo
’à Fribourg et à Rocroy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en
action
de grâces ces belles paroles du bien-aimé discipl
illustre qui ne connaît les périls que pour les affronter, que mille
actions
distinguent plus que le nom du fameux général qu’
j’ai versé qui m’a mis en état de faire la plus grande de toutes mes
actions
. Si j’avais gouverné les Romains avec douceur, qu
rère328.” Tous les Romains se sont tus devant moi329. » « Cette belle
action
dont vous me parlez me paraît bien imprudente. Il
s des gens qui vous devaient tant de vengeances ? « Quand toutes vos
actions
n’auraient été que sévères pendant que vous étiez
que j’ai tout tiré de ce principe, et qu’il a été l’âme de toutes mes
actions
. Ressouvenez-vous de mes démêlés avec Marius : je
un seul mot de ma bouche qui ne marquât mon audace ; et mes moindres
actions
, toujours superbes, étaient pour Marius de funest
e portrait des plus grands hommes, quand il exposera les plus grandes
actions
, les plus grands mouvements, les plus grandes rév
manquer d’espace et de carrière, qui, faute de pouvoir éclater par l’
action
, s’est répandue sur le papier. Il y a dans Vauven
vous aime ; Daignez considérer le sang d’où vous sortez, Vos grandes
actions
, vos rares qualités ; Chéri de tout le peuple, es
en de plus, ce que le prince a dit. ANTIOCHUS. D’un et d’autre côté l’
action
est si noire, Que, n’en pouvant douter, je n’ose
compte ? ALCESTE. Allez, vous devriez mourir de pure honte. Une telle
action
ne saurait s’excuser, Et tout homme d’honneur s’e
tez des ressorts qui puissent m’attacher. Que dès les premiers vers l’
action
préparée Sans peine du sujet m’aplanisse l’entrée
s nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu’avec art l’
action
se ménage ; Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul
Qu’attire de ce jour la pompe solennelle. Acte II, scène V. L’
action
marche avec rapidité. Nous savons que Joas hériti
cruel ! mon cœur n’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre une
action
si noire ? Sais-tu pour quel époux j’ai pu t’aban
lle, remarque Voltaire, a raison de dire qu’il ne doit y avoir qu’une
action
complète. Il nous semble qu’une seule action sans
l ne doit y avoir qu’une action complète. Il nous semble qu’une seule
action
sans aucun épisode, à peu près comme dans Athalie
te, mais dans ceux de la nature. Il serait même très convenable que l’
action
ne durât pas en effet plus longtemps que la repré
d’intéresser. Si vous faites verser plus de larmes en étendant votre
action
à vingt-quatre heures, prenez le jour et la nuit,
s nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu’avec art l’
action
se ménage ; Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul
her : il mourut à l’âge de quarante-quatre ans. 156. D’un discours :
action
, au dix-septième siècle, se disait des paroles et
t de pénétrer un caractère, et d’y saisir, à travers la diversité des
actions
, le principe unique et dominant qui faisait agir.
et véhément logicien. » On sait en effet le prix qu’il attachait à l’
action
, que Cicéron appelait sermo corporis : de Orat.,
a pièce : le songe de Pauline, au contraire, n’est pas nécessaire à l’
action
, mais il est intéressant, pathétique ; de plus, i
Racine. 451. Stans pede in uno , disait Horace, pour exprimer une
action
faite avec précipitation, à la légère. 452. En
u milieu de son sujet : in medias res rapit. C’est là l’exposition en
action
, la meilleure de toutes. Dans les trois premières
r, selon l’usage des anciennes tragédies, le chœur et le chant avec l’
action
. » Dans ces chœurs, qui sont la principale beauté
avec facilité. Il lui a fait connaître Athalie et Joad, le jour de l’
action
et le lieu de la scène, qui est le vestibule du t
d’après son caractère généreux, mais peu entreprenant, au plan d’une
action
conduite par la puissance divine, dont Joad n’est
ez que cet épisode a le mérite unique d’être le principal mobile de l’
action
. Ce songe amènera de la manière la plus naturelle
, un des ressorts les mieux conçus qu’on ait jamais employés dans une
action
dramatique. 647. Abner parle ici sans feinte ; c
’indiquer, à l’avantage d’être dramatique celui d’être très utile à l’
action
. — On peut voir encore l’éloge de ces vers dans l
n de La Harpe, une sorte d’ardeur guerrière qui presse la marche de l’
action
et qui échauffe les spectateurs. 676. La gravité
tateur. 685. « La catastrophe, a dit Voltaire, est admirablement en
action
. C’est là que se fait la reconnaissance la plus i
es. Si on a blâmé le poète avec raison d’avoir donné pour cadre à une
action
toute fictive une époque fameuse dans l’histoire,
evé et moral de la tolérance qui domine la tragédie, sans refroidir l’
action
dramatique, tel est le fond de cette œuvre puissa
lontés particulières qui attestent la liberté morale de l’homme, et l’
action
des lois générales de l’humanité vers des fins su
qui arrive la part de la fortune et celle de l’homme, c’est-à-dire l’
action
des lois générales et les limites des volontés pa
s, attendre leur arrêt. Là, retraçant leurs faiblesses passées, Leurs
actions
, leurs discours, leurs pensées, À chaque état ils
ation que les plus corrompus ne peuvent refuser aux grandes et belles
actions
qu’elle leur présente, elle fait conclure que la
mettez votre gloire dans la simplicité ; que vos vertus et vos bonnes
actions
soient les ornements de votre personne et de votr
Pensez qu’il entend nos paroles, qu’il assiste comme spectateur à nos
actions
. Estimons-nous heureux d’avoir un pareil témoin,
où Juba, roi de Mauritanie, avait réuni une cavalerie innombrable. L’
action
s’engagea près de Thapsus ; mais les partisans de
es, quelle éloquence pourrait vous inspirer autant de courage que les
actions
accomplies ? Par les succès précédents, vous vous
empte, autant que possible, de tourments et d’inquiétudes. Toutes tes
actions
devaient avoir un seul but, celui de me plaire ;
is ce qu’il te plaira : du moins je ne sentirai pas les effets de tes
actions
. Mais dès que j’aurai cessé de vivre, tu m’adress
r leur faute, mais à quelle bienveillance n’ont-ils pas droit par les
actions
éclatantes qu’ils ont accomplies ? Outre la digni
i ne portent pas de vains noms, et rehaussent encore par leurs belles
actions
la gloire de leurs ancêtres, voudront t’accepter
t que j’étais avec vous, vous n’avez pas vu mon âme, mais d’après mes
actions
, vous compreniez qu’elle était présente dans ce c
hrases pompeuses les plans de nos ennemis, sans nous inquiéter si nos
actions
seront d’accord avec nos paroles. Nous sommes per
leur parle en ces termes : « Soldats, si vous avez résolu ma mort, l’
action
que vous accomplirez, ne sera ni honorable pour v
soupçon ne saurait m’atteindre. Je n’ai pas ignoré moins que vous les
actions
qui ont été accomplies, et si quelque présomption
veaux dangers. Persévérez donc, Macédoniens, et vous, nos alliés. Les
actions
d’éclat sont la récompense du travail et des péri
on crime franchement et sans détour : « Oui, je déclare avoir fait l’
action
dont on m’accuse ; je ne le nie pas. Je connaissa
Puisque vous n’achèterez pas mes bienfaits par la trahison ou par une
action
indigne de votre caractère, quelle raison auriez-
César. « Croyez-moi, César : je suis intimement persuadé que les
actions
de tous les mortels sont placées sous les yeux de
a parmi toutes les nations. Maintenant, quelles que soient tes belles
actions
dans la paix et dans la guerre, ta réputation est
la route qui conduit à moi, tu te signaleras par de grandes et nobles
actions
. Moi-même) je recevrai de ta gloire un nouvel écl
oires : tu perdais ainsi la plus grande partie de ta gloire ; car tes
actions
paraissaient toujours inférieures à celles qu’on
s les gens de cœur doivent briguer pour la récompense de leurs belles
actions
. Eh bien ! mes amis, n’y a-t-il point parmi tant
e capable, je ne dirai pas d’embellir, mais seulement de raconter les
actions
guerrières de J. César, que nous pleurons tous. U
les ressources en tout genre étaient inépuisables ? Aussi, ces nobles
actions
guerrières seront à jamais célébrées dans nos ann
mer les choses purement matérielles, à leur prêter du sentiment, de l’
action
, du mouvement ; à faire parler les absents comme
peccare, aliquando primùm delinquere. Il faut que celui qui pèche par
action
, ait d’abord péché par omission. — Scelus est un
ts par de légers châtiments. — Facinus (de facere) est en général une
action
hardie, audacieuse. L'adjectif auquel il est join
negotio intentus præclari facinoris. Sall. Appliqué à quelque grande
action
. S'il n’y a pas d’adjectif ou d’autres mots déter
m tuis, quod flagitium à toto corpore abfuit. Cic. — Nefas (non fas),
action
spécialement défendue par les lois divines. Nefas
Te hospitio agresti accipiemus. Cic. — Hospitalitas, l’hospitalité, l’
action
de bien recevoir les étrangers. Rectè laudata est
des vers. Facere cædem, commettre un meurtre. — Agere, agir, être en
action
, jouer un rôle, pousser, avancer, traiter. (Il ex
e honteux), reproche, opprobre. Fugere opprobria sceleris. — Probrum,
action
déshonnête, crime honteux. Probris vitam suam deh
e principatu contendebant. Cæs. — Dominatio et dominatus, domination,
action
de dominer, gouvernement. Cùm dominatu unius omni
tas pugnat contrà iniquitatem. — Justitia, justice, ou conformité des
actions
avec le droit. Justitia propter sese colenda est.
— Facetiæ, facéties, enjouement, soit dans les paroles, soit dans les
actions
. Sale et facetiis Cæsar vicit omnes. Cic. CXXV
s. — Agnomen se donnait à cause de l’adoption, ou pour quelque grande
action
; par exemple : Publius Cornélius Scipion l’Afric
Dei, notitia antiquitatis. Cic. — Cognitio (de noscere cum) indique l’
action
de connaître, et par extension, la connaissance.
ance. Cognitio rerum occultarum. — Perceptio (capere per), récolte, l’
action
de cueillir. Perceptio frugum, fructuum. Cic. Au
armes, se servaient de leurs poings. Pugna est un combat de près, une
action
plus singulière que prælium, qui désigne une acti
mbat de près, une action plus singulière que prælium, qui désigne une
action
générale. Les combats livrés à Cannes entre Annib
Romains, à Pharsale entre César et Pompée, sont dits prælia ; mais l’
action
des Horaces et des Curaces est dite pugna. — Cert
prehendere retrò), tirer en arrière. Il ne s’emploie qu’au figuré : l’
action
de reprendre quelqu’un en faute, réprimande. Repr
prehensionem patris accipere. — Criminatio (de crimen, accusation), l’
action
d’accuser. Falsa criminatio. — Vituperatio, l’act
, accusation), l’action d’accuser. Falsa criminatio. — Vituperatio, l’
action
de blâmer, blâme. In vituperationem venire. Cic.
onne santé. Qui incorrupta sunt sanitate. Cic. — Sanatio, guérison, l’
action
de guérir. Omnium malorum sanatio. — Salubritas,
Junius habuit tuendam. Cic. — Tutari, son fréquentatif, marque plus d’
action
. — Propugnare (pugnare pro), combattre pour la dé
e l’Apologue. L’Apologue ou la Fable n’est donc autre chose qu’une
action
qu’on raconte, et du récit de laquelle résulte un
résulte une instruction utile pour les mœurs, appelée moralité. Cette
action
est attribuée tantôt aux Dieux, tantôt aux Hommes
e chêne et le roseau, le pot de terre et le pot de fer, etc. Si cette
action
est attribuée aux premiers, la fable est appelée
st mixte, quand un animal et un être doué de la raison y agissent.
Action
de l’Apologue. L’action de l’apologue doit sig
t un être doué de la raison y agissent. Action de l’Apologue. L’
action
de l’apologue doit signifier directement et avec
tendre et aboutir. C’est en quoi consistent la justesse et l’unité d’
action
dans la fable. Il n’est pas moins essentiel que l
aux circonstances nécessaires, ne rien dire d’inutile, d’étranger à l’
action
, et finir où l’on doit finir, c’est le moyen d’êt
sque persuadés que le fabuliste a vu lui-même, et croit voir encore l’
action
qui nous est racontée, et qu’il ne fait que rendr
ssions véhémentes et tumultueuses : ils peuvent, comme eux, faire des
actions
atroces et brutales : ils sont bien souvent en pr
ogue de l’Idylle. L’églogue parmi nous a le plus ordinairement une
action
, et, peut avoir la forme dramatique ou la forme é
ues : le seul sentiment en fait tout le fond. L’idylle peut avoir une
action
, ou n’en pas avoir. Si elle en a une, il faut qu’
lieu de son sommeil ! Ah ! sans doute, ajouta-t-il en sanglotant, ses
actions
vertueuses retracées dans ses songes, ont fait mo
en difficile d’en occuper, comme il faut, un plus grand nombre. Cette
action
étant champêtre, le lieu de la scène ne peut être
orgueilleux, qui, se glorifiant de leurs vains titres, et des belles
actions
de leurs ancêtres, traînent des jours oisifs dans
’on fait agir ou parler. On distingue dans l’apologue deux parties, l’
action
même ou le récit ; dans lequel on expose tout ce
en rien sur la marche ni sur la valeur de l’apologue. C’est surtout l’
action
ou le récit de l’apologue qui le constitue ce qu’
est, et qui en fait la véritable valeur comme œuvre littéraire. Cette
action
doit être une, juste et naturelle. Elle sera une,
au même point, c’est-à-dire concourent à prouver la même moralité. L’
action
de la fable doit encore être juste, c’est-à-dire
celle des auteurs. Comment peut-on aller du récit à la conclusion ? L’
action
doit être naturelle ou vraisemblable, c’est-à-dir
e distinction que l’usage semble avoir établie, l’églogue veut plus d’
action
et de mouvement ; l’idylle peut ne contenir que d
, que par la composition. À cause de cela précisément, et parce que l’
action
est toujours fort légère et fort simple, on évite
ent dans des poèmes de mille ou douze cents vers, si l’on n’a pas une
action
fortement tissue et qui se développe pendant ce l
Elle se distingue par une grande douceur d’idées et de style, mais l’
action
et la pensée manquent presque toujours ; la pièce
e-même. Tantôt elle est épique, c’est-à-dire que le poète raconte une
action
ridicule, comme Boileau dans sa satire du repas ;
mondains, toujours dissipés, ne connaissent pas l’efficace1 de cette
action
paisible et intérieure qui occupe l’âme en elle-m
ir s’ils ne font du bruit ; de sorte qu’ils mettent la vie dans cette
action
empressée et tumultueuse ; ils s’abîment dans un
et le paisible animal ne fait plus, pour ainsi dire, qu’écouter : son
action
est tellement unie à celle de celui qui le mène,
lle de celui qui le mène, qu’il ne s’ensuit plus qu’une seule et même
action
. Image de la vie humaine 2 La vie humaine
s le mouvement et dans le désordre, qui n’est presque jamais dans une
action
composée5, « et qui n’a honte que de la modératio
ait le précepteur. 3. Ce substantif, tombé en désuétude, veut dire :
action
persuasive et convaincante. 1. Ce fut parfois un
à la mort de Méléagre, mais de se jeter dès l’abord au cœur même de l’
action
? Que lord Byron préfère commencer, comme il dit,
arlant pas en son nom, mais faisant parler des personnages liés à une
action
, ne peut songer au spectateur, sans blesser toute
ent il ne va pas lui faire une fatigue : Que dès les premiers vers l’
action
préparée Sans peine du sujet aplanisse l’entrée..
a passion commune, se jette alors, du premier bond, au cœur même de l’
action
, il y entraînera tout l’auditoire. A proprement p
fidences sans intérêt, l’on peut tout d’abord entrer dans le vif de l’
action
, il est bien de le faire, quitte à plaquer çà et
De quel œil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d’
actions
indignes dont on a peine, aux yeux du monde, d’ad
nt que nous nous efforçons de leur ressembler ; et cet éclat de leurs
actions
, qu’ils répandent sur nous, nous impose un engage
oire est un flambeau qui éclaire aux yeux d’un chacun la honte de vos
actions
. Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est
tre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux
actions
qu’on fait ; et que je ferais plus d’état du fils
fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes
actions
; que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettr
tifs, et chercher ensuite à mettre, pour ainsi dire, les préceptes en
action
, sans quoi la science des règles n’est qu’une sci
e que l’intérêt commun est blessé, que l’humanité est outragée dans l’
action
dont il demande justice ; ce n’est que par là que
. À ces trois parties de l’art oratoire on en ajoute une quatrième, l’
Action
, qui renferme la Prononciation, le Geste et la Mé
’abord ce qu’une chose n’est point : l’esprit de l’auditeur se met en
action
, et essaye lui-même de trouver ce qu’elle est rée
9º. Enfin, en considérant la cause et l’effet, on loue, on blâme une
action
; on conseille une entreprise, on en détourne. Qu
ntreprise, on en détourne. Quoi de plus grand, de plus généreux que l’
action
des Horaces, si l’on en regarde le principe ? C’e
les juges conçoivent une bonne opinion des mœurs, des principes, des
actions
, de la conduite de l’orateur et de son client ; q
e la bienveillance, c’est la dignité du caractère, ce sont les belles
actions
, c’est une vie irréprochable ; et il est plus fac
Il est un certain choix de pensées et d’expressions qui, joint à une
action
douce et naturelle, semble offrir l’image de la p
is aux rochers de quelque désert sauvage, ils seraient touchés de ces
actions
barbares : combien ne doivent-elles pas émouvoir
as tenté d’en sortir, dis en toi-même : Que je fasse encore une bonne
action
avant que de mourir. Puis va chercher quelque ind
discours, quoique la lecture ne puisse suppléer à cette chaleur de l’
action
qui semble donner à nos compositions oratoires pl
entiment qu’il voulait leur inspirer. Il commence sa harangue par des
actions
de grâces pour la dignité consulaire dont il vien
silence de ceux qui t’environnent, que ton crime est découvert ? Tes
actions
de la nuit dernière et de la précédente, le lieu
plusieurs parties, comme lorsqu’on expose les différents chefs d’une
action
qu’on intente. Ainsi Démosthène, en accusant Esch
ntre . (Pro Mil., c. 10.) Par ce tour adroit, il écarte tout ce que l’
action
de Milon peut avoir d’odieux. Il faut que cette f
donc aux personnes des caractères et des motifs qui répondent à leurs
actions
, et n’omettez aucune des circonstances de lieu, d
faut éviter néanmoins de trop raffiner sur ces motifs ; c’est par les
actions
surtout qu’il convient de caractériser les person
eur conviennent. Si donc il s’agit d’un crime, d’un fait grave, d’une
action
qui fixe tous les regards, vous rendrez votre nar
Ce tableau est plein d’effet et de vérité ; on croit être présent à l’
action
. Que de circonstances réunies, et néanmoins détai
é que ce silence adroit et cette précaution savante ? Ce qu’une telle
action
a d’odieux se cache sous une idée qui ne pouvait
, ils conçoivent même souvent d’injustes dégoûts pour les plus belles
actions
. » Est-il possible de mieux peindre, d’un côté, l
iger de lui ; il sera simple dans son débit comme dans son style. Son
action
ne sera ni tragique ni théâtrale ; avec des geste
e portrait des plus grands hommes, quand il exposera les plus grandes
actions
, les plus grands mouvements, les plus grandes rév
que c’était lui qui l’avait gagnée. Racontait-il quelques-unes de ces
actions
qui l’avaient rendu si célèbre ; on eût dit qu’il
re mieux les émotions touchantes ou profondes, puisqu’elle prête de l’
action
et du sentiment aux choses inanimées, puisqu’elle
pée, se forme le caractère ou portrait (notatio) ; qui nous montre en
action
le personnage tout entier. Le caractère du faux r
’un bon citoyen, s’avance la tête haute comme s’il eût fait une belle
action
, présente gaiement sa main sacrilège à ceux qui s
i l’emploi des figures de pensées, et il les met, pour ainsi dire, en
action
. Nous citerons ce morceau comme une récapitulatio
exorde insinuant, la preuve artificieuse, la péroraison pathétique, l’
action
et la diction propres à captiver en même temps le
culos esse toto corpore velim (VIII, 5). Quatrième partie. De l’
action
. Nous avons dit que cette partie, quoique néce
matière ; un simple rhéteur ne pourrait avoir la même autorité. « L’
action
est, pour ainsi dire, l’éloquence du corps199 ; e
a-t-on pas vu des gens qui s’exprimaient mal, par le seul mérite de l’
action
recueillir tous les fruits de l’éloquence ; et d’
avaient parler, ressembler à des ignorants par l’inconvenance de leur
action
? C’est à quoi songeait peut-être Démosthène lors
on ? C’est à quoi songeait peut-être Démosthène lorsqu’il donnait à l’
action
le premier, le second le troisième rang, car, si
mot de Démosthène, tant de fois cité : il semble, à l’entendre, que l’
action
ne soit pas seulement une des qualités importante
s médiocre, soutenu de toutes les forces et de toutes les grâces de l’
action
, fera plus d’effet que le plus éloquent discours
bulent, railleur, il avait surtout senti le besoin de captiver, par l’
action
, les yeux et l’attention de ses juges. On peut mê
es et les couleurs du discours203. Dans le geste, seconde partie de l’
action
, il faut craindre bien plus le trop que le trop p
rience. La mémoire peut être regardée comme une troisième partie de l’
action
, quoique les anciens en fassent très souvent une
poètes. On le voit aisément : ici, comme dans les autres parties de l’
action
, la culture et l’exercice en apprendront beaucoup
nd nombre qui portent son nom. Les faits de l’histoire sont comme des
actions
qui se passent éternellement sous nos yeux ; le j
n trouvera encore dans ces malheureux siècles des vertus cachées, des
actions
généreuses, des traits d’un langage informe et ru
ginaires cet intérêt qui semble reproduire dans toute leur vérité les
actions
et les discours. Il suffit de rappeler Fénelon, d
grand prêtre Josué, fils de Josédech, va porter au pied du trône les
actions
de grâces de ses concitoyens : « C’est toi, dira-
rand prêtre Josué, fils de Josédech, alla porter au pied du trône les
actions
de grâces d’Israël. « C’est toi, dit-il à Cyrus,
leur sang ? méritent-ils la mort parce qu’on les trompe ? Mes amis, l’
action
que vous me conseillez serait injuste. Je dois ai
? Dans les premiers vers de ce récit, le poète semble déjà mettre en
action
les préceptes des rhéteurs sur l’exorde. Cette rè
commande quelque chose à un Troglodite ? Voulez-vous qu’il fasse une
action
vertueuse parce que je la lui commande, lui qui l
age, mais il fut sagement exécuté. Alexandre, dans la rapidité de ses
actions
, dans le feu de ses passions même, avait, si j’os
chaque homme de son armée : il était Alexandre. Il fit deux mauvaises
actions
: il brûla Persépolis et tua Clitus. Il les rendi
. Il les rendit célèbres par son repentir : de sorte qu’on oublia ses
actions
criminelles, pour se souvenir de son respect pour
e avait été mise à l’abri d’un coup de main ? Il n’y a pas une de tes
actions
, une de tes résolutions, une de tes pensées dont
rai pas, je ne saurais la tolérer. Assurément, nous devons de grandes
actions
de grâces aux dieux immortels, et surtout à Jupit
e semble respirer plus librement et revenir à la vie. Quelle mauvaise
action
, en effet, quel crime pourrait-on imaginer ou se
s et leurs enfants, dans les temples des dieux pour leur adresser des
actions
de grâces. De quels périls en effet n’étaient-ils
guérir les autres de leur funeste égarement. Ce n’est pas tout : des
actions
de grâce sont décernées aux dieux immortels, en m
taire. X. Ainsi donc, Romains, puisque il a été décrété que les
actions
de grâces les plus solennelles seraient partout r
un homme qui se souvient de son passé, et qui tient à prouver que ses
actions
furent l’ouvrage de la vertu et non du hasard. Po
s êtes prononcés sur leur compte : d’abord quand vous m’avez voté des
actions
de grâces d’un caractère tout particulier, en déc
bonne garde ; mais surtout lorsque vous avez ordonné, en mon nom, des
actions
de grâces solennelles, honneur que n’avait reçu a
t des citoyens romains de leur liberté, les mêmes qui décrétaient des
actions
de grâces en mon nom ; les mêmes qui, hier, récom
éter pour les accusés la détention, pour le magistrat instructeur des
actions
de grâces, pour les dénonciateurs des récompenses
ne soyez pas si rigoureux à l’égard de Verrès ; n’examinez point ses
actions
par les principes et la conduite de nos pères. Pa
lui écrivent sur le même ton. Tous l’avertissent de prendre garde à l’
action
qu’il intente contre Diodorus, d’envisager où cet
lâme qui voudra aujourd’hui, je n’en dirai pas davantage ; mais cette
action
était bien digne du fils de celui qui le premier
parler non d’un vol, d’un trait d’avarice et de cupidité, mais d’une
action
qui me paraît renfermer tous les crimes à la fois
s, quelles forces pourraient exprimer toute l’atrocité de cette seule
action
? Antiochus, après avoir paru à Rome pendant près
e la cupidité de nos magistrats sera répandu de tous côtés, que cette
action
n’est pas seulement le crime de Verrès, mais enco
ble à P. Servilius, un de vos juges, qui déjà illustre par ses belles
actions
, occupé du soin d’élever des monuments qui en éte
ment il pilla un temple très ancien et fort célèbre. Dans la première
action
, vous avez entendu les témoins qui ont déposé sur
ps l’objet de ce discours : je vais vous rappeler et vous exposer une
action
qui a soulevé toute la province. Si je remonte à
portance du sujet ne me permet pas de resserrer en si peu de mots une
action
si détestable. XLVIII. C’est une ancienne o
orte impression sur les esprits, qu’ils attribuent à l’impiété de son
action
toutes les calamités publiques ou particulières q
nt par la beauté de la peinture, mais parce qu’ils rappelaient et les
actions
et la figure de ces anciens rois. Et voyez combie
vous savez que le gain et la rapine furent toujours le mobile de ses
actions
. Que pouvait-il faire en cette occasion ? quel av
ette occasion ? quel avantage y aurait-il trouvé ? Représentez-vous l’
action
la plus inique ; celle que je vais rapporter l’em
vous, n’aurait consenti pour tout l’or du monde à commettre une telle
action
, vous ayez voulu vous en charger gratuitement. Je
urnommé Géminus ? Y a-t-il rien de plus connu dans la Sicile ? Quelle
action
plus indigne d’un préteur ? Peut-on rien rapporte
ette méthode ordinaire aux accusateurs, qui affectent de regarder une
action
de clémence comme un relâchement criminel et une
sévérité des juges, que l’on comptait parmi les accusations graves l’
action
qu’on reproche ici à Verrès. Car quel besoin avie
sa sévérité et sa dignité. Aujourd’hui, loin de vous accuser de cette
action
, je ne vous fais pas même le reproche ordinaire q
IX. Mais comme Verrès s’est embarrassé lui-même dans la précédente
action
! Après avoir gardé le silence pendant plusieurs
onscience et par le désespoir où le précipitait le souvenir de tant d’
actions
criminelles, répondit que, ne doutant pas qu’on r
nt dans la suite aux frais du public. Vous avez appris de lui, dans l’
action
précédente, le récit de cette affaire, qu’il conf
prévu d’avance qu’il serait accusé ; c’est ce qu’il a déclaré dans l’
action
précédente. Il savait que la présence des capitai
ins les supplices destinés aux esclaves convaincus des plus méchantes
actions
. Qu’est-il besoin de rapporter combien il en a fa
, que cette conduite indigne tout le monde ; et je l’ai compris dès l’
action
précédente, lorsque les témoins faisaient leurs d
n tant que cette preuve ; car on ne peut montrer ni citer de méchante
action
plus digne du dernier supplice. Je ferai paraître
e, si vous le voulez, le chevalier romain L. Flavius, puisque, dans l’
action
précédente, vous n’avez interrogé aucun témoin ;
par hasard, étaient alors à Messine, je fis déposer dans la première
action
un si grand nombre de témoins que personne ne pou
disait citoyen romain ! Je n’ai point voulu, juges, dans la première
action
, parler avec tant de véhémence : vous avez vu com
e en croix ? On ne peut trouver un terme assez fort pour exprimer une
action
si détestable. Verrès ne fut pas content de tant
d’un désert, j’allais faire aux rochers le récit déplorable de cette
action
cruelle, tout muets, tout inanimés qu’ils sont, i
ignalés par leur force ou leur adresse, fit un récit pompeux de leurs
actions
, en y ajoutant même quelques circonstances vraise
t comme ayant été le principe des plus grandes et des plus brillantes
actions
que ce souverain a faites, ou qu’il a pu faire vr
nous montrera le beau qui plaira à notre esprit. S’il ajoute que les
actions
de ce monarque ont produit le bonheur de ses suje
De quel œil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d’
actions
indignes dont on a peine, aux yeux du monde, d’ad
nt que nous nous efforçons de leur ressembler ; et cet éclat de leurs
actions
, qu’ils répandent sur nous, nous impose un engage
oire est un flambeau qui éclaire aux yeux d’un chacun la honte de vos
actions
. Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est
tre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux
actions
qu’on fait, et que je ferais plus d’état du fils
fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes
actions
; que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettr
mme, à la même école, était exercé, comme Achille, à la parole et à l’
action
. Orator verborum, actorque rerum. Il n’en était
nduite d’un homme de bien, et ajoute un nouvel éclat à la dignité des
actions
louables ? Ainsi, après avoir commencé par défini
ire que l’élève retrouvera sa métaphysique en exemple et sa morale en
action
, mais modifiée par les circonstances, qui, quelqu
éteur imposera à son disciple sera de démêler, dans le caractère de l’
action
, ce qui la rend problématique, ou ce qui la disti
s les idées morales qui caractérisent les hommes et distinguent leurs
actions
. Oratori quœ sunt in hominum vita (quandoquidem i
ilosophie, une discussion sagement animée ; celui de l’éloquence, une
action
pleine de chaleur, et plus ou moins véhémente, se
issances ont chacune leurs principes et les premiers moteurs de leurs
actions
. Ceux de l’esprit sont des vérités naturelles et
e. La vie des héros a enrichi l’histoire, et l’histoire a embelli les
actions
des héros : ainsi je 11e sais qui sont plus redev
de souhaiter la fin de tout le spectacle : c’est faute de théâtre, d’
action
et de choses qui intéressent. L’Opéra jusques à
à peine dans le vrai comique : comment pourrait-il faire le fond ou l’
action
principale de la comédie ? Ces caractères, dit-on
nexcusables contre les mœurs39 : un style de déclamateur qui arrête l’
action
et la fait languir ; des négligences dans les ver
ens, dont il a suivi scrupuleusement la netteté et la simplicité de l’
action
; à qui le grand et le merveilleux n’ont pas même
eu ers, un si beau mot, et dont le vers se trouvait si bien ; grandes
actions
à prouesses, louanges à loz, méchanceté à mauvais
ticulières coûtent peu : au lieu que, quand on ne s’applique qu’à des
actions
détachées, on est réduit à payer de phrases et d’
is qu’il s’exerçât de bonne heure ; car je n’ignore pas ce que peut l’
action
; mais je ne voudrais pas que, sous prétexte de s
res, les lointains, les bâtiments, les hommes, leurs aventures, leurs
actions
, leurs passions différentes, sans que vous puissi
en quoi les faites-vous consister ? A. Dans les paroles et dans les
actions
du corps. B. Quel mouvement peut-il y avoir dans
tends tout cela ; mais vous nous avez fait espérer l’explication de l’
action
du corps : je 11e vous en tiens pas quitte. A. Je
pable : je vous dirai seulement quelques remarques que j’ai faites. L’
action
des Grecs et des Romains était bien plus violente
es plaies qu’elle avait reçues au service de la république. Voilà une
action
véhémente ; mais cette action est réservée pour d
au service de la république. Voilà une action véhémente ; mais cette
action
est réservée pour des choses extraordinaires. Il
ins à faire dans tout un sermon. A. Venons au principe. A quoi sert l’
action
du corps ? N’est-ce pas à exprimer les sentiments
séquences de vos principes. Vous voulez que l’orateur exprime par une
action
vive et naturelle ce que ses paroles seules n’exp
n’exprimeraient que d’une manière languissante. Ainsi, selon vous, l’
action
même est une peinture. A. Sans doute. Mais voici
nce, me surprit, et m’aurait fait rire, si le respect du lieu et de l’
action
ne m’eût retenu. La plupart de ces déclamateurs s
e la nature, ni moins contraire au fruit qu’on pourrait attendre de l’
action
. A. Vous dites qu’ils n’en ont pas assez quelque
munes, et sont réduits à dire faiblement celles qui demanderaient une
action
véhémente. Il faut avouer même que notre nation n
t des ligures qu’ils employaient dans leurs discours, mais encore des
actions
qu’ils faisaient pour exprimer leurs sentiments,
d’inégalité dans la voix et dans le geste ? A. C’est là ce qui rend l’
action
si puissante, et qui la faisait mettre par Démost
te, et qui la faisait mettre par Démosthène au-dessus de tout. Plus l’
action
et la voix paraissent simples et familières dans
un grand défaut. Il y a des choses qu’il faut appuyer. Il en est de l’
action
et de la voix comme des vers : il faut quelquefoi
our signifier ce qui est vif et ardent. Se servir toujours de la même
action
et de la même mesure de voix, c’est comme qui don
es. Mais il faut pardonner à ce prédicateur l’uniformité de voix et d’
action
; car outre qu’il a d’ailleurs des qualités très-
, ce défaut lui est nécessaire. N’avons-nous pas dit qu’il faut que l’
action
de la voix accompagne toujours les paroles ? Son
mouvement ni figure dans ses paroles. A un tel style il faudrait une
action
commune de conversation ; ou bien il faudrait à c
rait une action commune de conversation ; ou bien il faudrait à cette
action
impétueuse un style plein de saillies et de véhém
e côté, que ne gagnera-t-il pas pour la liberté et pour la force de l’
action
, qui est le principal, supposant qu’il se soit be
de faible et de mal placé, qui lui aura échappé dans la chaleur de l’
action
. Il faudrait avoir l’esprit bien petit pour croir
et peut y composer des discours très-vifs. A. Cela est vrai ; mais l’
action
y ajoute encore une plus grande vivacité. De plus
e plus grande vivacité. De plus, ce qu’on trouve dans la chaleur de l’
action
est tout autrement sensible et naturel ; il a un
un homme qui parle, c’est un orateur qui récite ou qui déclame ; son
action
est contrainte ; ses yeux trop arrêtés marquent q
es mœurs, la lecture de l’antiquité, de la force de raisonnement et d’
action
. N’est-ce pas là, monsieur, ce que vous demandez
cours : elles le coupent en deux ou trois parties, qui interrompent l’
action
de l’orateur et l’effet quelle doit produire : il
A. Qu’Aristote voyant qu’Isocrate avait transporté l’éloquence de l’
action
et de l’usage à l’amusement à l’ostentation, et q
ouer les saints en montrant le détail de leurs sentiments et de leurs
actions
. Nous avons là-dessus une fausse politesse sembla
é d’être simple et familier, même pour les tons de la voix, et pour l’
action
en certains endroits, quoique tout ce qu’on dit s
me de France, char pour carrosse, forfaits pour crimes, exploits pour
actions
, l’empyrée pour le ciel, les airs pour l’air, fas
urs membres dociles et souples ne résulte de ces qualités une unité d’
action
et une franchise qui plaît La simplicité et la fr
flots. » Quelquefois même le sublime se passe de paroles ; la seule
action
peut l’exprimer : le silence alors ressemble au v
is quelquefois dans ses ouvrages un amour faible qui fait languir son
action
. Il n’a pas conçu assez fortement la tragédie. Il
anthrope, qui est le chef-d’œuvre de la comédie, est une comédie sans
action
. Mais c’est le privilège des hommes comme Molière
nfinité d’autres qui sont aussi connus par leurs écrits que par leurs
actions
immortelles. Si nous ne sommes pas à même d’exécu
e portrait des plus grands hommes, quand il exposera les plus grandes
actions
, les plus grands mouvements, les plus grandes rév
ruine l’esprit, tant il consomme de pensées, tant il met de forces en
action
, tant il nous cause de dépense, tant il faut, pou
l’advanture que je puis plus à parler qu’à escrire : le mouvement et
action
animent les paroles... » 4. On trouve dans le n
le maréchal de Bellefons, son cousin, et se fit remarquer en diverses
actions
par une intrépidité peu commune. Louis XIV, témoi
n’auroit pas perdu, s’il n’avoit pas été dangereusement blessé dans l’
action
. Enfin, en 1712, lorsque les alliés commandés par
nable ; exécrable se dit tout à la fois du moral et du physique : ces
actions
et ces principes sont exécrables. Il y a même dan
compréhension, synthèse, signifie, suivant son étymologie grecque, l’
action
de comprendre une idée sans le secours du mot. C’
nne au style plus de rapidité, et semble multiplier les parties d’une
action
. On égorge à la fois les enfants, les vieillards
e comparaison, base de la métaphore ? — Ce rapport n’est point dans l’
action
qu’on prête à la chose inanimée ; mais il existe
i devrait être au passé. Par cet artifice de diction il semble qu’une
action
se passe sous nos yeux. C’est par la réunion de b
ce ; où peut-on trouver tant et de si puissants exemples que dans les
actions
d’un tel homme ? Chaque mot indique une opératio
e, l’humilité et la franchise d’un homme célèbre ? 2° La prosopopée d’
action
: un poète contemporain après avoir reproché aux
nds caractères, en un mot dans tout ce qui est grand et au-dessus des
actions
ordinaires. Le père des trois Horace, apprenant q
nce : sans doute, comme il peut se rencontrer dans toutes les grandes
actions
. Un trait héroïque a sa pensée profonde qui fait
in de venir à nos oreilles ; le cœur entend tout. La vue d’une grande
action
nous transportera même davantage que son expositi
ême qu'elle serait sublime. Rapporter toutes ces sortes de sublimes d’
actions
, ou sublime proprement dit, celui qui est seul du
les syllabes brèves dans les sujets légers, et les longues, lorsque l’
action
à exprimer est embarrassée et lente. Comme on l’a
se présenteront toutes les fois que l’on pourra mettre avec grâce les
actions
les plus proches en première ligne, en plaçant po
roches en première ligne, en plaçant pour ainsi dire dans l’ombre les
actions
plus éloignées. L’écrivain se comporte alors comm
nte armée et s’était avancé au combat sur un char de triomphe ; cette
action
est éloignée déjà et mise au deuxième plan ; enfi
l avait couvert les campagnes d’innombrables bataillons, et c’est une
action
plus éloignée encore que l’écrivain a su habileme
et le courage, la sainteté et l’homicide, la tendance à s’élever et l’
action
de descendre, la vanité et l’humilité, l’illustra
une place dominante dans les écrits, comme dans les sentiments et les
actions
des hommes, il ajoute : Mais pour bien exprimer
erses ; le poëte, et remarquez que c’est là le ressort continuel de l’
action
scénique, introduit deux interlocuteurs opposés d
ressentirait pas, il faut la feindre du moins par ses paroles et son
action
. » Relisez aussi le chapitre II du VIe livre de Q
ublics, qui ne nous montrent guère que des princes, des héros, et les
actions
mémorables des grands hommes ; l’humanité a encor
cette extrême fertilité de l’invention orientale. Les Grecs, hommes d’
action
avant tout, étaient moins portés que les Asiatiqu
ssources. La position élevée des femmes dans la société moderne, leur
action
puissante dans la vie privée et publique, entrent
uement ? lisons la lettre suivante : « Le comte de Guiche a fait une
action
dont le succès le couvre de gloire ; car si elle
bien de la peine à me fermer la bouche ; je ne puis me taire sur une
action
aussi généreuse. Je vous envoie, Monsieur, un de
ment et non pas un défaut : si elles ralentissent trop la marche de l’
action
et refroidissent l’intérêt, elles sont plus nuisi
n personnage qui lui serve de centre ; et autour duquel se groupent l’
action
et l’intérêt ; tous les détails doivent s’y ratta
n inutile ou trop longue est un défaut. On appelle épisodes certaines
actions
indirectes et secondaires qui sont liées au fait
ion, qui se prolonge outre mesuré, ne sert qu’à jeter du froid dans l’
action
et à en entraver la marche. Les jeunes gens surto
montre les personnages et les évènements concourant à la marche de l’
action
, formant une intrigue qui attache le lecteur, et
tion, c’est le dénouement. Le dénouement tranche le nœud et termine l’
action
; il doit sortir naturellement de ce qui précède
qui les récusent ; et, dans une conduite si bien liée, on juge d’une
action
sur toutes les autres. » J.-J. Rousseau. * L’Im
personne illustre, dont on préconise les rares vertus, ou les glandes
actions
. Le Panégyrique Chrétien est uniquement consacré
ces doivent, dans le Panégyrique, accompagner ou suivre le détail des
actions
. Celles qu’on fait entrer finement dans le corps
vec chaleur, d’être exprimées avec véhémence ; dans le récit même des
actions
extraordinaires, qui ont eu pour principe un zèle
nt été illustres par leur naissance, leur rang, leurs vertus et leurs
actions
. Ce genre de discours demande beaucoup d’élévatio
2, par le P. Bourdaloue. « J’appelle le principe de tant d’héroïques
actions
, ce génie transcendant et du premier ordre, que D
mystères, par un stérile, quoique magnifique récit de ses éclatantes
actions
. Persuadé, plus que jamais, que la chaire de l’Év
nt monté à la tribune aux harangues, fit un récit touchant des belles
actions
de sa vie. Le peuple romain comprit combien il se
es idées les plus ambitieuses qu’elle pût concevoir, et de toutes les
actions
de grâces que je suis chargé de vous en rendre. C
ent être courtes, vives, pleines de feu et prononcées avec beaucoup d’
action
. Le grand Condé 104, prêt à en venir aux mains av
rs comme devant être prononcé, on est obligé d’ajouter, sous le nom d’
action
, une quatrième partie qui comprenait autrefois la
ne laissent-elles pas dans son esprit ! quelle sainte jalousie leurs
actions
n’allument-elles pas dans son cœur ! La similitu
. Ce sont toutes les particularités qui précèdent ou accompagnent une
action
. Les circonstances embrassent donc l’action même,
èdent ou accompagnent une action. Les circonstances embrassent donc l’
action
même, la personne qui l’a faite, le lieu et le te
ne personne illustre dont on préconise les rares vertus ou les belles
actions
. Ce n’était pas autre chose chez les anciens, et
nt été illustres par leur naissance, leur rang, leurs vertus et leurs
actions
. En ce sens, l’oraison funèbre n’appartient pas à
nt monté à la tribune aux harangues, fit un récit touchant des belles
actions
de sa vie. Le peuple romain comprit combien il se
esprits, et quelle impression ferait sur vos cœurs le récit de tant d’
actions
édifiantes et glorieuses ! § 14. Éloquence du
ivants, sur leurs confrères morts, et où on tâche, en rappelant leurs
actions
, de faire apprécier leurs travaux. Ces éloges app
nt capables »; et Dacier, que « le poëte n’a pas en vue d’imiter les
actions
des rois, mais les actions des hommes, et que c’e
que « le poëte n’a pas en vue d’imiter les actions des rois, mais les
actions
des hommes, et que c’est nous qu’il représente. M
ce ? Où peut-on trouver tant et de si puissants exemples que dans les
actions
d’un homme sage, modeste, libéral, désintéressé,
tantôt les vertus qui les ont obtenues. Si je ne puis raconter tant d’
actions
, je les découvrirai dans leurs principes ; j’ador
rd, parce qu’une partie de ses troupes disparaît au commencement de l’
action
, et le laisse sur le champ de bataille, au moment
u’à Fribourg et à Rocroy ; et ravi d’un si beau triomphe, je dirai en
actions
de grâces, ces belles paroles du disciple bien-ai
jet ». Mais si sa vie n’a été qu’une suite non interrompue de belles
actions
et de beaux ouvrages, de grandes vertus et de tal
s oratoires, et de faire d’un discours un petit drame, où tout est en
action
, en mouvement, et en dialogue. On sait d’ailleurs
Il faut que rien ne languisse dans le récit de ces événements ; que l’
action
marche avec rapidité ; que le style vif et plein
événements. Il est permis de rompre le fil du récit de la principale
action
par des incidents, qui ne sont autre chose que de
est comme une sorte de ressort qui tire toujours leur pensée et leurs
actions
du même côté, et dont le jeu est bien connu. Il y
parce que nous avons l’idée du mieux : tant éclate partout, dans nos
actions
comme dans nos sentiments, ce contraste de grande
et notre misère, qui nous abat et qui nous élève, soit que, dans nos
actions
, nous poursuivions l’idée d’un bonheur et d’une v
randes idées. La source la plus féconde d’idées sublimes, dérive de l’
action
d’un grand pouvoir ou d’une force supérieure : de
certaines opérations de l’esprit humain, dans certaines affections ou
actions
de nos semblables. Ils appartiennent en général à
’on lui avait reprochées comme suspendant d’une manière désagréable l’
action
du poëme « Che cinque o sei stanze si spendino f
qu’il cite, se succédaient, sans se tenir par le lien d’une véritable
action
dramatique, et avec des développements à peu près
elles que l’opinion publique se forme : les paroles sont devenues des
actions
, et tous les cœurs sensibles vantent avec transpo
la vanité disposent de leurs paroles, de leurs sentiments et de leurs
actions
. Mais pensent-ils avoir senti tout ce qu’inspire
de placer le fantôme du ridicule entre les mouvements généreux et les
actions
qu’ils peuvent inspirer. » « Il n’y a que les gen
tire, et la joie, que redouble le plaisir d’avoir coopéré à une bonne
action
, se ranime plus vive encore qu’auparavant. Ce fai
est accouru pour les encourager, les consoler, les secourir. Paroles,
actions
de ce jeune prince. On aperçoit, au milieu du fle
rdons comme nos frères, et nous venons vous secourir. » Ravi de cette
action
généreuse, Ali envoie au prince de Damas ce qu’il
on tour, tâche de l’enflammer d’un noble enthousiasme pour les belles
actions
et les utiles travaux, et de lui inspirer pour la
un bois faire une reconnaissance. Il rencontre un régiment russe ; l’
action
s’engage, Jules est vainqueur. Le colonel russe,
tu n’aies pas réussi ; car, si tu étais parvenu à me faire faire une
action
indigne de moi, je t’aurais enfoncé ma dague dans
de miel) ; mais ruiner sous ce prétexte toute une famille, c’est une
action
mauvaise, dont il doit réparation. Cette famille
e et comme voisin, devait au contraire la protéger, est victime d’une
action
doublement inique. Après avoir attendri vos juges
t Lucius Manlius est sauvé. Quelque temps après, le bruit de cette
action
se répand dans Rome ; un autre tribun accuse le j
militaire prend la parole pour le défendre. Plan. Il prouve 1° que l’
action
de Titus n’est pas un crime digne d’un si affreux
père de le condamner ; Enfin, 3°, si le consul persévère à trouver l’
action
criminelle et persiste à vouloir juger le coupabl
ce précédent. 131. Plaidoyer pour les parents d’un jeune élève. (
Action
civile.) Auguste de Luzy et Charles Delville,
lente pour prouver son innocence, ne s’applique pas aux suites de son
action
; il ne s’agit pas de savoir s’il est ou s’il n’e
ommencer : ils auront servi la France et honoré leur jeunesse par une
action
immortelle. De Gourgues, donnant l’exemple à ses
près lui pour le prier de revenir, et déclara que, sans approuver son
action
, il ne donnerait point de suite à cette affaire.
oyens cet enthousiasme qui brave tout pour la défense de la patrie. L’
action
d’Isadas a produit l’effet le plus heureux en pro
observation rigoureuse des lois avec la reconnaissance due aux belles
actions
, infligea d’abord à Isadas une peine légère, et l
’autre cas, c’est un forfait odieux. L’orateur développe ce que cette
action
aurait d’horrible, surtout dans de telles circons
l’enfant devant l’aréopage ; on demande qu’il soit banni, parce que l’
action
qu’il vient de faire dénote un caractère féroce,
se porter dans la suite aux plus cruels excès. Plan. Selon que cette
action
vous paraîtra ou très-grave ou peu importante, ou
ix des trois têtes. Cet homme raisonnait de manière à prouver que son
action
lui paraissait toute naturelle. Mais Ypsilanti, i
de tâcher de leur faire sentir toute la différence qu’il y a entre l’
action
de tuer un ennemi armé et un lâche assassinat. Ce
• Étude sur les héros d’Homère, leur portrait, leur caractère, leurs
actions
. (6 novembre 1883). • Comparer entre eux les troi
dialoguait avec les personnages, et remplissant les intervalles de l’
action
, je veux dire les pauses qui suivent les diverses
ment dans la région des idées, et se répand peu à peu dans celle de l’
action
. — Au xviie siècle, rien de semblable : les mora
’amour-propre, l’intérêt, l’égoïsme ne sont pas au fond de toutes nos
actions
, et que les vertus ne vont pas se perdre dans l’i
cet historien n’est pas un misanthrope qui interprète malignement les
actions
des hommes et ne voit dans toutes les conduites q
orie d’Aristote, que la tragédie doit peindre non les mœurs, mais les
actions
. S’il n’avait écouté que lui-même, il aurait bien
ent, on peut dire qu’il nous laisse froids assez souvent par le peu d’
action
qu’il a sur tout ce qui l’entoure. Elle sait que
opée n’est pas un jeu d’esprit, qui Dans le vaste récit d’une longue
action
, Se soutient par la fable et vit de fiction. Cet
elle pouvait lui fournir, en France ou dans les pays voisins, quelque
action
plus noble que cette « intrigue de harem. » Telle
nité de ce drame ; c’est le caractère de Néron qui est le centre de l’
action
, qui absorbe presque tout l’intérêt. Ce n’est pas
pire un mépris mêlé d’indignation, est indispensable à la marche de l’
action
; c’est lui qui combat l’influence parfois prépon
nt, au développement du caractère principal, et contribuent ainsi à l’
action
; l’intérêt tragique réside bien plus, en effet,
ne connaît d’autres limites que celles de la plus extrême licence : l’
action
dramatique, très rudimentaire, n’est qu’un prétex
les hors-d’œuvre de tout genre nuisent au développement naturel de l’
action
. Tout autre est le talent de Térence. Ses comédie
èretés qui l’encombraient jusque-là, les personnages sont naturels, l’
action
est intéressante ; puis vient le Menteur, où nous
nt entièrement par la couleur générale, la conception, la marche de l’
action
, l’expression de sentiments qui ne sont les mêmes
ent. Dans la tragédie française, il y a surtout des sentiments et une
action
morale. » Enfin, Monsieur, il faut conclure, car
s les conjectures difficiles, mais énergique et persévérant ; homme d’
action
non moins qu’habile diplomate ; enfin, tout dévou
ure des caractères négligée ou faussée ; le style aussi mauvais que l’
action
; les pointes les plus misérables, les traits d’e
antique. Si cette heureuse idée de mêler le chœur et le chant avec l’
action
, vous fût venue plus tôt, vous l’eussiez appliqué
les ponts sur l’Escaut pour assurer nos communications. Le matin de l’
action
, 11 mai, Sa Majesté s’éveilla avant tous : sa pré
ur le maréchal de Noailles, fut dans nos rangs la première victime, l’
action
s’engagea. Trois fois les Anglais assaillirent Fo
e différence qui séparait ces deux arts était que la poésie peint une
action
progressive et la peinture une action permanente.
s était que la poésie peint une action progressive et la peinture une
action
permanente. 3. Cf. Virgile, Én., VI, 473 : In
cente aux enfers, tandis que dans Virgile celle d’Enée, se passant en
action
, est d’un effet plus saisissant. De plus, Ulysse
la présomption, et que regardant d’un œil de philosophe les diverses
actions
et entreprises de tous les hommes, il n’y en ait
s anciens ; que la gentillesse des fables réveille l’esprit ; que les
actions
mémorables des histoires le relèvent, et qu’étant
apprendre à distinguer le vrai d’avec le faux, pour voir clair en mes
actions
et marcher avec assurance en cette vie. Il est vr
venir que de vous. Et qu’importe encore des éloges ? nous devons des
actions
de grâces. Quel est le citoyen, qui, en voyant ce
ce. Familiarisé avec les mouvements de la grande éloquence, et avec l’
action
impétueuse de la tribune politique, M. le cardina
es les voiles dont nous cherchons à nous couvrir ; nos penchants, nos
actions
nous trahissent malgré nous, et les manières les
imitations de la nature, ou des peintures exactes des caractères, des
actions
ou des mœurs des hommes ; le plaisir que nous cau
es ouvrages qui ont pour sujets les affections, les caractères ou les
actions
des hommes (et ce sont les plus beaux sujets qui
rencontre dans la nature, comme lorsqu’il s’agit du caractère ou des
actions
des hommes, la ressemblance est le signe le plus
je vais en citer une preuve : les règles d’Aristote sur l’unité de l’
action
dans les poèmes épiques et dramatiques n’ont poin
qu’on a remarqué que le plaisir que nous recevions d’un écrit, d’une
action
une et complète, l’emportait de beaucoup sur celu
alleluia . (Apocal., c. 19, v. 6.) On peut remarquer qu’en général l’
action
d’une grande puissance ou d’une grande force prod
nos facultés intellectuelles, dans nos propres affections ou dans les
actions
de nos semblables. Tout ce qui offre ce genre de
exprimées, soit par la physionomie, soit par le langage, soit par les
actions
, qui produisent en nous une sensation semblable à
es que ne l’est notre prononciation actuelle. Il y avait alors plus d’
action
, et les tons étaient plus accentués et plus sonor
près cette observation que le docteur Warburton explique pourquoi les
actions
autrefois se mêlaient si souvent au discours, ain
ommes étaient accoutumés à rendre leurs pensées par des gestes et des
actions
. C’est ainsi que, parmi les tribus du nord de l’A
ciation vive et accentuée. Tous les critiques anciens ont considéré l’
action
comme le talent principal de celui qui parle en p
re des anciens, que l’on est assez fondé à croire que le langage et l’
action
étaient souvent séparés l’un de l’autre, ce qui,
us ses accessoires, et ensuite la personne ou la chose qui exerce une
action
sur cet objet. Dans cette phrase de Salluste, lor
once d’abord le nom de la personne ou de la chose qui agit, ensuite l’
action
, puis l’objet sur lequel cette action s’exerce ;
de la chose qui agit, ensuite l’action, puis l’objet sur lequel cette
action
s’exerce ; en sorte que les idées se classent, no
i se présente la premiere : « Il m’est impossible ; » vient ensuite l’
action
qu’elle va faire : il lui est « impossible de pas
t d’abord en avant la cause qui fait agir ; la personne qui agit et l’
action
ne sont exprimées qu’à la fin : Tantam mansuetud
tion ; les attributifs expriment les attributs, les propriétés ou les
actions
des premiers ; les connectifs font voir les rappo
’indique ni temps ni affirmation ; il exprime seulement l’attribut, l’
action
ou l’état des choses, attribut, action ou état qu
xprime seulement l’attribut, l’action ou l’état des choses, attribut,
action
ou état qui seront le sujet des autres modes et d
mer les modifications ; la nôtre n’en a pas moins que quatre : 1º une
action
passée peut être considérée comme n’étant pas enc
; c’est l’imparfait : I was writing, scribebam [j’écrivais] ; 2º une
action
ne vient que d’être achevée à l’instant où l’on p
c le secours du verbe auxiliaire : I have written [j’ai écrit] ; 3º l’
action
peut être considérée comme achevée depuis quelque
s grammairiens appellent un aoriste ou un passé indéfini ; 4º enfin l’
action
peut être considérée comme achevée avant une autr
e parfait, ou du moins il n’a aucun temps par lequel il distingue une
action
achevée depuis un moment, de celle qui déjà était
[j’écrivis], c’est-à-dire que depuis que j’ai fini d’écrire, d’autres
actions
se sont achevées. Les Latins n’ont aucun temps po
l write, scribam [j’écrirai] ; et le futur composé, qui indique que l’
action
s’achèvera avant qu’une autre action, qui est aus
futur composé, qui indique que l’action s’achèvera avant qu’une autre
action
, qui est aussi future, soit achevée : I shall hav
]. Premièrement, la personne qui parle ; secondement, l’attribut ou l’
action
de cette personne ; troisièmement, une affirmatio
n de cette personne ; troisièmement, une affirmation relative à cette
action
; quatrièmemement, le temps passé dans lequel on
chose s’est faite ; et cinquièmement enfin, la condition à laquelle l’
action
est attachée. Il est à la fois curieux et remarqu
on pourrait, en les joignant au participe qui indique la nature de l’
action
, remplacer les signes auxquels on reconnaissait l
ifs, parce qu’ils servent à modifier ou à exprimer la situation d’une
action
, ou à indiquer une qualité relative au temps, au
que, par la nature des choses, un mot qui exprime une qualité ou une
action
, doit correspondre aussi exactement qu’il est pos
actement qu’il est possible avec le nom de la chose dont il exprime l’
action
ou la qualité. Deux ou plusieurs substantifs liés
ement par là quel nom substantif est celui de l’objet vers lequel son
action
se dirige. Un pronom relatif s’accorde toujours a
ion de quelques recherches sur la vertu, pour prouver qu’une mauvaise
action
produit sur l’âme l’effet du poison sur le corps,
expressions qu’il pousse jusqu’au ridicule. « Commettre une mauvaise
action
, » c’est d’abord « écarter une affection bonne et
stituer une mauvaise et désordonnée ; » ensuite c’est « commettre une
action
inique, immorale et injuste ; » puis, dans la lig
ans ses jugements. « Coutume, habitude. » La coutume est relative à l’
action
, et l’habitude à celui qui agit. On entend par co
ui qui agit. On entend par coutume la répétition fréquente de la même
action
, et par habitude l’effet que produit cette, actio
équente de la même action, et par habitude l’effet que produit cette,
action
répétée sur l’âme ou sur le corps. La coutume de
; il franchit l’intervalle qui nous sépare des objets, et exerce son
action
pendant un long espace de temps sans être fatigué
iées, franchit l’intervalle qui nous sépare des objets, et exerce son
action
pendant un long espace de temps sans être fatigué
uelles le caractère des hommes est retracé par les paroles ou par les
actions
que l’on attribue à des bêtes ou à des objets ina
leur attribuer des réflexions, des sensations, des sentiments et des
actions
. Il semble d’abord que ce ne puisse être qu’un je
econd degré de cette figure consiste à prêter aux objets inanimés des
actions
que pourraient seuls exécuter des êtres doués de
ensible ; la force de cette figure est proportionnée à la nature de l’
action
que nous attribuons à l’objet et aux circonstance
blables, en prêtant aux objets inanimés une pensée, un sentiment, une
action
; et sans doute tout le plaisir que nous cause ce
ouffert quelque grande calamité ou qui aura été le théâtre de quelque
action
mémorable. Mais ne perdons pas de vue que ce sont
lus longtemps que ne le permettrait la métaphore. Par exemple : « Les
actions
des princes sont comme ces grandes rivières dont
outes les circonstances favorables ou défavorables de l’objet ou de l’
action
que l’on veut mettre en évidence. À proprement pa
us déterminer à prendre la parole, est d’engager nos semblables à une
action
, ou de les porter à une résolution, c’est surtout
ntendement, la persuasion agit sur la volonté et nous détermine à une
action
. C’est au philosophe à me convaincre d’une vérité
t seulement inspirer l’amour de la patrie et le sentiment des grandes
actions
dont on est capable. Les deux orateurs en usent l
oindre occasion s’en présente, il fait lui-même son éloge. Ses belles
actions
, les éminents services qu’il rendit à sa patrie,
le qui juge de la paix et de la guerre par les paroles et non par les
actions
? Y a-t-il quelqu’un d’assez simple pour croire q
idée du caractère des personnes dont on parle, et démontrer que leurs
actions
ont été déterminées par des motifs naturels et pl
de la poésie, ou de l’éloquence en général, est de pouvoir suivre une
action
à travers tous ses développements ; tandis que, p
nt qu’il a choisi, ne peut pas indiquer les situations diverses d’une
action
ou d’un événement ; il est en outre, sujet à cet
! combien d’intentions droites mal expliquées, et combien de saintes
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empoisonnées ! L’oubli et l’abandon des pauvr
e panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs
actions
. Combien crois-tu que j’en connaisse qui, par ce
tué dans un combat contre les Parthes ; et Pompée, jaloux des belles
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de César, fit rendre au sénat un décret contre lu
s ; ce qui donne lieu de croire qu’on a attribué toutes leurs grandes
actions
à celui-ci, que les païens honoraient comme le Di
raillerie, parce qu’il ne s’occupait qu’à examiner et à critiquer les
actions
des Dieux et des hommes. Voilà pourquoi on le rep
ers, et frère du comte de Broglie. Il reçut trois coups d’épée dans l’
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qui suivit le passage du Rhin. Rhin (le), un des
nciennes et en avoir construit 33 nouvelles après s’être trouvé à 140
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de vigueur, et avoir conduit 53 siéges. C’est lui
al des galères de France. Il montra la plus grande intrépidité dans l’
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au passage du Rhin. Z. Zéphyrs (les). Les poètes
ct avec le sujet. Il faut bien faire connaître les personnages, leurs
actions
, leurs caractères ; n’omettre aucune des circonst
e. Souvent on se sert de l’infinitif, lorsqu’il s’agit d’exprimer une
action
prompte et subite. C’est ainsi que, pour marquer
uverain ; la conscience, qui est notre juge intérieur dans toutes nos
actions
et nos sentiments. Les arts et les sciences, tels
uite les avantages de la peinture : elle immortalise sur la toile les
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les plus célèbres. Elle sait représenter les scèn
nte coiffure. » 11° Les objets inanimés auxquels nous attribuons une
action
qu’ils n’ont pas, et qu’ils ne peuvent avoir, don
acer à propos. « La Providence est tellement maîtresse de toutes nos
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, que nous n’exécutons rien que sous son bon plais
homme élevé pour la gloire ? Est-il quelque faiblesse, est-il quelque
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Dont un cœur vraiment noble ait plus d’aversion,
lira seulement l’histoire de ma vie. Là, dans un long tissu de belles
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, Il verra comme il faut dompter les nations, Atta
tes grâce. Daignez considérer le sang dont vous sortez1, Vos grandes
actions
, vos rares qualités ; Chéri de tout le peuple, es
s corps figurés, comme, par exemple, à une armée ; mais non pas à des
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, comme des crimes, qui ne peuvent avoir ni tête n
s dictés par la vertu ; Morale populaire à force de génie, Et que ses
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n’ont jamais démentie ! Venez donc, offrez-lui
ique point de vue ; car les discours ne contribuent pas moins que les
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à faire connaître les hommes. Il y a même une dif
s hommes. Il y a même une différence essentielle à observer ici : les
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ne mettent précisément en évidence que le personn
rifiait de leur avoir donné la naissance, et s’applaudissait de leurs
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, bien loin de songer à les désavouer. » Jaloux de
ieur farouche et grossier de l’armée macédonienne te montrera, dans l’
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, des hommes immobiles sous le poids de leurs arme
source d’où sont sortis les plus grands caractères et les plus nobles
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qu’il ait jamais été donné à aucun peuple de prod
à celui-là auraient jeté dans les âmes, puisque, même dépouillés de l’
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et du prestige de la scène, ces vers du poëte ont
un rôle ; ils ont le masque et le cothurne tragiques ; l’ardeur de l’
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, l’effort de la lutte, l’orgueil du triomphe les
nnes ou les sommets des édifices, de même il donne à sa voix et à son
action
une ampleur digne du théâtre qu’il domine du rega
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