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1 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
igible dans les tragédies grecques, qui no formaient qu’un seul grand acte de toutes leurs scènes ; et sans doute il serait
e de goût ne pourra admirer une pièce ou le héros, Enfant au premier acte , est barbon au dernier. 423. Que faut-il entendr
spendre totalement le spectacle, pendant quelques instants, entre les actes , au lieu de le continuer sans interruption du com
drid à Londres, et de représenter Cassius et Brutus à Rome au premier acte , et en Thessalie dans le cinquième, comme l’a fai
par exemple, de changer le lieu de la scène pendant le cours du même acte . 425. La règle des unités ne présente-t-elle pas
eloppement de l’action dramatique présente une division matérielle en actes et en scènes, et une division fondée sur la natur
nant cette division naturelle du drame, nous dirons quelques mots des actes et des scènes. I. — Exposition. 430. Qu’est-
s larmes ou qui saisirait de terreur, il serait difficile durant cinq actes , de graduer les situations. Dans l’action comique
être l’étendue du nœud ? Il faut que le nœud commence dès le premier acte  : c’est une suite nécessaire de l’exposition du s
où la crainte cesse pour faire place à l’espérance. Enfin, au dernier acte , et autant qu’il se peut, à la dernière scène, le
nombreuses que celles qui ont une péripétie pour conclusion. IV. —  Actes et scènes. 448. Faites connaître la division m
e moderne], comme le drame latin, présente une division matérielle en actes et en scènes. Établie pour empêcher l’attention d
n doit être soigneusement maintenue ; elle doit présider à chacun des actes , à chacune des scènes qui composent la pièce. 449
es, à chacune des scènes qui composent la pièce. 449. Qu’est-ce qu’un acte dans le drame ? Un acte, comme son nom l’indique
qui composent la pièce. 449. Qu’est-ce qu’un acte dans le drame ? Un acte , comme son nom l’indique, est un degré, un pas de
r se faire baptiser : c’est une action qui fait la matière du premier acte . On ordonne un sacrifice aux faux dieux ; Polyeuc
solution d’y aller, et y fait ce qu’il avait médité : c’est le second acte , ou la seconde action préparatoire. Néarque, ami
auline et de Félix contre la fermeté de Polyeucte, c’est le quatrième acte . Enfin, dans le cinquième acte, c’est le jugement
rmeté de Polyeucte, c’est le quatrième acte. Enfin, dans le cinquième acte , c’est le jugement de Polyeucte qui est livré à l
t de Polyeucte qui est livré à la mort. On voit clairement que chaque acte contient une action secondaire, et que toutes ces
s la tragédie, soit dans la comédie, lorsqu’il en médite le plan. Les actes sont séparés les uns des autres par un entr’acte
la marche de l’action ? Le progrès de l’action doit être sensible d’ acte en acte, de scène en scène, comme on peut le voir
he de l’action ? Le progrès de l’action doit être sensible d’acte en acte , de scène en scène, comme on peut le voir par l’e
Le dialogue marque les secondes, les scènes marquent les minutes, les actes répondent aux heures. C’est pour n’avoir pas obse
lle qui, dans la représentation d’une pièce de théâtre, en sépare les actes , et donne du relâche à l’attention des spectateur
ivisant son action, doit la distribuer de façon qu’elle continue d’un acte à l’autre et que l’on sache ou que l’on suppose c
oit-elle être caractérisée ? L’action secondaire que comprend chaque acte doit avoir, comme l’action principale, un commenc
, comme l’action principale, un commencement, un milieu et une fin. L’ acte doit donc être composé de plusieurs parties ; et
les essentielles à observer. La première est que durant le cours d’un acte , le théâtre ne reste jamais vide. Par conséquent,
uption totale dans la représentation, qui mettrait réellement fin à l’ acte  ; car, dès que la scène est vide, l’acte est term
mettrait réellement fin à l’acte ; car, dès que la scène est vide, l’ acte est terminé. Il faut, au contraire, que lorsqu’un
arrivé » se débrouille sans peine. 455. Quel doit être le nombre des actes et des scènes ? Horace a fixé à cinq le nombre d
nombre des actes et des scènes ? Horace a fixé à cinq le nombre des actes pour toute espèce de pièce dramatique. Neve mino
upart des chefs-d’œuvre dramatiques de nos grands poètes sont en cinq actes . Nous avons aussi quelques pièces excellentes en
en cinq actes. Nous avons aussi quelques pièces excellentes en trois actes , par exemple : Esther, les Plaideurs. Il existe m
ar exemple : Esther, les Plaideurs. Il existe même des comédies en un acte , comme les Précieuses ridicules. En général, un o
es en un acte, comme les Précieuses ridicules. En général, un ou deux actes ne suffisent pas, dans la tragédie, pour produire
tiques ont remarqué qu’on ne trouve aucun drame remarquable en quatre actes ou en six. Comme à la fin de chaque acte il y a d
drame remarquable en quatre actes ou en six. Comme à la fin de chaque acte il y a dans la représentation un repos absolu, il
r le théâtre. Quant à la durée, il suffit qu’il n’y ait pas entre les actes une inégalité trop sensible ; et l’étendue de cha
-huit cents vers. Le nombre des scènes n’est point déterminé dans les actes . Il peut varier de deux à douze, suivant la natur
s besoins de l’action. 456. Que faut-il penser de la division en cinq actes  ? L’usage établi de donner cinq actes à la tragé
penser de la division en cinq actes ? L’usage établi de donner cinq actes à la tragédie n’est ni assez fondé pour faire loi
son pour être banni du théâtre. Quand le sujet peut les fournir, cinq actes donnent à l’action une étendue avantageuse ; de g
n de la comédie semble très bien s’accommoder de lu division en trois actes , l’action .de la tragédie semble préférer la divi
s actes, l’action .de la tragédie semble préférer la division en cinq actes , à cause de sa majesté et des grands ressorts qu’
se laisser enchaîner par l’usage. 457. Que doit renfermer le premier acte  ? Le premier acte, que les anciens appelaient pr
er par l’usage. 457. Que doit renfermer le premier acte ? Le premier acte , que les anciens appelaient protase parce qu’il c
ous les sujets n’en sont pas susceptibles. En second lieu, le premier acte doit faire connaître tous les acteurs avec leurs
du côté qui peut avoir rapport à l’entreprise. Ainsi, dans le premier acte de Cinna, on fait le portrait d’Auguste, qu’on n’
rôle de la conjuration. Dans Polyeucte, Sévère est annoncé au premier acte , quoiqu’il ne paraisse qu’au second. Sans cette p
parler. En troisième lieu, le nœud doit être commencé dans le premier acte , et le dénoûment préparé, sans cependant que cett
oi son crédit et le mien. 458. Quelle sera la progression des autres actes  ? A mesure que le drame avance, c’est-à-dire dan
ame avance, c’est-à-dire dans le second, le troisième et le quatrième actes , l’intrigue doit faire de continuels progrès, le
âce, et le cœur reprend son assiette et sa tranquillité. Le cinquième acte est la place du dénoûment de · l’intrigue. Il doi
r la règle des trois unités. Dans la tragédie proprement dite, chaque acte ne contient qu’une partie de l’action ; .ici, cha
ite, chaque acte ne contient qu’une partie de l’action ; .ici, chaque acte peut contenir une action entière, qui amène une f
essentielle de ce poème. Le lieu de la scène y change aussi à chaque acte , parce qu’il faut plaire aux yeux par la variété
2 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
itique est aisée, et l’art est difficile. (Destouches, Le Glorieux, acte  II, sc. 5.) Nous aussi, nous ressentons la plus
, Ramènent tous les ans ses premières années ! (Racine, Britannicus, acte  I, sc. 2.) 2° MITHRIDATE, à ses fils. Ap
, Et que le bruit à Rome en vienne jusqu’à moi. (Racine, Mithridate, acte  III, sc. 1.) 3° IPHIGÉNIE, à son père. AG
our prévenir les pleurs que je leur vais coûter. (Racine, Iphigénie, acte  IV, sc. 4) 4° ACHILLE ET AGAMEMNON. ACHIL
, Voilà par quel chemin vos coups doivent passer. (Racine, Iphigénie, acte  IV, sc. 6.) 5° LA MORT D'HIPPOLYTE. A pei
: Quel est-il ? de quel sang, et de quelle tribu ? (Racine, Athalie, acte  II, sc. 5.) 7°. Enfin, dans un genre léger
ifférents passages des Plaideurs, entre autres : la tirade de Dandin ( acte  I, sc. 4), la tirade de Chicaneau (acte I, sc. 7)
autres : la tirade de Dandin (acte I, sc. 4), la tirade de Chicaneau ( acte  I, sc. 7), et toute la plaidoirie de l’Intimé (ac
ade de Chicaneau (acte I, sc. 7), et toute la plaidoirie de l’Intimé ( acte  III, sc. 3.) XII. Différence essentielle e
t pensé Que ce mot dût jamais vous être prononcé ! (Racine, Bérénice, acte  III, sc. 2.) 3° Mais puisque, sans vouloi
rté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. (Racine, Britannicus, acte  I, sc. 2.) Remarquons ici que le rejet se trouve
e, Tels qu’on voit des Hébreux les prêtres revêtus. (Racine, Athalie, acte  II, sc. 5) XIII. De la réticence. 1°.
Qui depuis... Rome alors estimait leurs vertus. (Racine, Britannicus, acte  IV, sc. 2.) 2°. Prenez garde, Seigneur :
conserver, Je l’affligerais trop si j’osais achever. (Racine, Phèdre, acte  V, sc. 3.) 3°. Te voilà, séducteur, De li
Mais du prix qu’on m’offre il faut me contenter12. (Racine, Athalie, acte  V, sc. 5.) 4°. Je sors de chez un fat, qu
rs, Et sur le trône assis le sujet de tes pleurs. » (Racine, Esther, acte  I, sc. 1.) Autre exemple remarquable : Les vingt
cs ne l’ont pris, Dans ses murs relevés couronner votre fils. (Andr., acte  I, sc. 4.) Pyrrhus (en parlant d’Andromaque).
que). Non, je n’ai pas bien dit tout ce qu’il faut lui dire. (Andr.. acte  II, sc. 6 ) Agrippine à Néron. Dans le fond de
pine à Néron. Dans le fond de ton cœur je sais que tu me hais. (Br., acte  V, sc. 7.) Thésée. Mon fils n’est plus ? Hé qu
lui tends les bras, Les dieux impatients ont hâté son trépas ? (Ph., acte  V, sc. 6.) Enfin, ce vers si charmant, si doux,
Thésée. Le ciel n’est pas plus pur que le fond de mon cœur. (Ph., acte  IV, sc. 2) Nous terminons volontiers cette prem
’où, en moyenne, 18900/12 = 1575 v. par pièce, et 1575/5 = 325 v. par acte . — Plus exactement, comme deux pièces (les Plaide
actement, comme deux pièces (les Plaideurs et Esther) n’ont que trois actes , la moyenne, pour un acte, est 18900/56=337, 5.
(les Plaideurs et Esther) n’ont que trois actes, la moyenne, pour un acte , est 18900/56=337, 5. 5. Les mots jours et touj
3 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
is et une utilité effective. Ils servent à expliquer et à classer les actes de la pensée et les effets de l’éloquence. L’anal
du moins. Satire IV. L’Argument personnel (ad hominem) se tire des actes et des paroles même de l’adversaire. Il est d’un
siste a ne rien épargner ; La timide équité détruit l’art de régner. ( Acte I, scène 1.) Dans Rodogune, Cléopâtre et Rodogun
à jamais s’en délie ; Ce n’est qu’en m’imitant que l’on me justifie. ( Acte II, scène iii.) RODOGUNE. C’est à vous de chois
ce prix : osez me mériter, Et voyez qui de vous daignera m’accepter. ( Acte III, scène iv.) Dans le Cid, l’orgueil du comte
hausser ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire. ( Acte I, scène vii.) Dans Andromaque, le ton pressant
ant plus dangereux Qu’il s’essaiera sur vous à combattre contre eux. ( Acte I, scène II.) Les poëtes dramatiques fournissent
ien je suis née Au-dessous des grandeurs d’un si noble hyménée, etc. ( Acte IV, scène iv.) 3° La bienveillance (ou le zèle),
d’un désespoir si beau, Du fils de Mithridate est le digne tombeau. ( Acte III, scène I.) 4° La prudence, qui met les timid
e a son pouvoir Un peuple dans ses murs prêt à le recevoir. (Bajazet, acte  I, scène ii) On lit dans les Deux Pigeons : ...
errible Qui dans nos escadrons guide un feras invincible. (Sertorius, acte  III, scène ii.) Pharnace cherche à tromper la dé
t l’éclat éblouit, Et qu’on cesse d’aimer sitôt qu’on en jouit, etc. ( Acte II, scène i.) L’éloquence sacrée, où l’idée du b
je t’ouvre mon âme, Rends-moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme. ( Acte V, scène v.) ou Burrhus aux pieds de Néron : No
cet horrible dessein Ne fut jamais, seigneur, conçu dans votre sein. ( Acte V, scène vi.) L’exorde, quand il n’est pas, comm
n de sa langue ? — Aristote, là-dessus, dit de fort belles choses. » ( Acte II, scène ii.) Le cercle vicieux n’est qu’une va
le pouvoir, Et mon amour pour naître attendra mon devoir. (Rodogune, acte  III, scène iv.) Tantôt l’expression est recherché
respect D’avoir tant retardé cet hommage suspect. Corneille, Othon, acte  II, scène i. On trouve, même dans Racine, des co
non point d’Aristote et de sa Politique, etc. Racine, les Plaideurs, acte  II, scène iii. Il est arrivé à Corneille de manq
mon bras, Parleront au lieu d’elle, et ne se tairont pas. (Nicomède, acte  I, scène i). Concision. — Il faut se garder de
oix : L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. Le Cid, acte  II, sc. vi. Quoi ! vous me pleureriez, mourant po
, sc. vi. Quoi ! vous me pleureriez, mourant pour mon pays ? Horace, acte  II, sc. i. Mes ordres n’ont encore assassiné pers
te II, sc. i. Mes ordres n’ont encore assassiné personne. Sertorius, acte  III, sc. ii. Le sang les avait joints, l’intérêt
mour d’une feinte forcée, Que je n’allais tantôt déguiser ma pensée. ( Acte III, scène iv.) Il ne faut pas oublier pourtant
e, Il en sait, il en voit la haine opiniâtre. P. Corneille, Nicomède, acte  III, sc. ii. Je vous nommai son gendre, et vous d
lle. Silanus, qui l’aimait, s’en vit abandonné. Racine, Britannicus, acte  IV, sc. ii. La Fontaine, en retard sur la gramma
t ce n’est point ainsi que parle la nature. Molière, le Misanthrope, acte  I, sc. ii. Il ne faut pas croire que le naturel
nuit obscure Depuis que votre corps languit sans nourriture. Phèdre, acte  I, sc. iii. Monime reproche à son diadème de n’a
n supplice. Ne pouvais-tu me rendre un funeste service ? Mithridate, acte  V, sc, i. Toutefois, la noblesse du style est re
ns leur culte impie. — Et je le tiens funeste. Corneille, Polyeucte, acte  II, scène vi. Mais cette extrême simplicité de f
utre, Désertent leur pays pour inonder le nôtre. Racine, Mithridate, acte  III, scène i. Dans la période oratoire et dans l
liter le travail. Ces noms qui nous semblent singuliers désignent les actes et les œuvres de l’esprit, comme d’autres noms sc
sprit, comme d’autres noms scientifiques désignent les organes et les actes du corps. La Rhétorique moderne a conservé les te
ieu par plus d’éclat montra-t-il son pouvoir ? etc. Racine, Athalie, acte  1, sc. 1. À l’ Interrogation se rattache la Subj
t choir les méchants sous la main d’un bourreau ? Corneille, Horace, acte  V, sc. iii. Plusieurs figures se rattachent à l’
arême.) O haine d’Émilie, ô souvenir d’un père ! Corneille, Cinna, acte  III, sc. iii. On a donné à l’exclamation le nom
uneste Que puisse faite aux rois la colère céleste ! Racine, Phèdre, acte  IV. Oh ! que de grands seigneurs, au léopard se
Et vous ne me cherchez que pour vous en vanter. Racine, Andromaque, acte  IV, sc. v. L’Ironie n’est pas toujours si cruel
e me tourmenter à dire de grands mots. Molière, les Femmes savantes, acte  III, sc. ii. 6° Hyperbole. — Elle exagère la vér
ont jamais rien produit de si méchant que vous. Id., le Misanthrope, acte  III, sc. iii. Pour la vigueur et l’originalité d
je ne te hais point. — Tu le dois. — Je ne puis. Corneille, le Cid, acte  III, sc. iv. On trouve dans La Fontaine, liv. II
ellier.) Qui m’aima généreux me haïrait infâme. Corneille, le Cid, acte  III, sc. iv. Trop faible pour eux tous, trop fo
Trop faible pour eux tous, trop fort pour chacun d’eux. Id., Horace, acte  IV, sc. ii. Livre en mes faibles mains ses puis
nnemis. Pour réparer des ans l’irréparable outrage. Racine, Athalie, acte  I, sc. ii, et acte II, sc, v. La critique a just
r des ans l’irréparable outrage. Racine, Athalie, acte I, sc. ii, et acte  II, sc, v. La critique a justement reproché à Fl
e… mais du prix qu’on m’offre il faut me contenter. Racine, Athalie, acte  V, sc. v. 15° Prétention. — Elle exprime les idé
grand et rare exploit d’un bras victorieux, etc. Corneille, Horace, acte  IV, sc. ii. Je ne vous dirai point combien j’ai
isté : Croyez-en cet amour par vous-même attesté. Racine, Iphigénie, acte  IV, sc. iv. 16° Correction. — Elle revient sur l
t’aimais inconstant ; qu’aurais-je fait fidèle ? Racine, Andromaque, acte  IV, sc. iv. La Syllepse (ou réunion) substitue l
ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin. Athalie, acte  IV, sc. iii. On ne voit point le peuple à mon n
nommer, Leur sombre inimitié ne fuit point mon visage. Britannicus, acte  IV, sc. ii. L’Anacoluthe (ou défaut de suite) i
chirés ! Des prophètes menteurs la foule confondue. Racine, Athalie, acte  I, sc. i. Du rapport d’un troupeau, dont il viv
ervie, Elle me redemande et son sang et sa vie ! Racine, Andromaque, acte  V, sc. iv. La Répétition, qui redouble les mots
Presse, pleure, gémis : peins-lui Phèdre mourante. Racine, Phèdre, acte  III, sc. ii. « Vous croyez donc qu’un royaume e
es, etc. La vengeance à la main, l’œil ardent de colère. Polyeucte, acte  I, sc. iii. Mais, si vous estimez ce généreux d
acte I, sc. iii. Mais, si vous estimez ce généreux devoir. Ibid., acte  II, sc. ii. Qu’à la fureur du glaive on le livr
, sc. ii. Qu’à la fureur du glaive on le livre avec elle. Athalie, acte  V, sc. vii. Le contenant pour le contenu ; ains
êmes Cachaient mes cheveux blancs sous trente diadèmes. Mithridate, acte  III, sc. V. À la fin j’ai quitté la robe pour l
III, sc. V. À la fin j’ai quitté la robe pour l’épée. Le Menteur, acte  I, sc. i. J’ai vu dans le Palais une robe mal m
l’objet. David, David triomphe ; Achab seul est détruit. Athalie, acte  V, sc. v. L’abstrait pour le concret : De quel
e confesse Que ton effronterie a surpris ma vieillesse ? Le Menteur, acte  V, sc. ii. Votre bonté, Madame, avec sécurité,
e, avec sécurité, Pouvait se reposer sur ma sincérité. Britannicus, acte  V, sc. ii. Du vieux père d’Hector la valeur aba
eur abattue, Aux pieds de sa famille expirante à sa vue. Andromaque, acte  IV, sc. v. Ce trope est familier aux grands poët
r qui m’opprime, Votre cœur aisément se montre magnanime. Iphigénie, acte  I, sc. iii. Vous vous êtes servi de ma funeste
ste main Pour mettreà votre fils un poignardà la main. Mithridate, acte  IV, sc. iv. Variétés de la Métonymie. — 1° Syne
luriel : Vous savez, et Calchas mille fois vous l’a dit. Iphigénie, acte  IV, sc. iv. « En même temps, la Pologne se voit
est fait : Tendre au fer de Calchas une tête innocente. Iphigénie, acte  IV, sc. iv. Mais l’airain menaçant frémit de to
V, sc. iv. Mais l’airain menaçant frémit de toutes parts. Athalie, acte  IV, sc. iv. Antonomase. — Ce trope est encore u
) : Le Parthe vous recherche et vous demande un gendre. Mithridate, acte  III, sc. i. De l’autre, l’on verra le fils d’Én
I, sc. i. De l’autre, l’on verra le fils d’Énobarbus. Britannicus, acte  IV, sc. i. Ton cœur impatient de revoir ta Troy
e IV, sc. i. Ton cœur impatient de revoir ta Troyenne. Andromaque, acte  IV, sc. iv. « Un chrétien, toujours attentif à
4 (1881) Rhétorique et genres littéraires
Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ? (J. Racine, Athalie, acte  II, scène v.) 5° Sorite Le sorite (σωρείτη
innocent Leva sans murmurer un bras obéissant ? (J. Racine, Athalie, acte  IV, scène v.) 7° Induction L’induction (in
personnel L’argument personnel (argumentum ad hominem) se tire des actes et des paroles mêmes de l’adversaire. Ex. August
i, pour tout conserver, tienne tout en sa main. (P. Corneille, Cinna, acte  V, scène i.) II° Lieux communs Les argume
’est ce qu’on nomme crime, et ce qu’il a puni. (P. Corneille, Horace, acte  V, scène iii.) Énumération des parties L’é
crimes toujours précèdent les grands crimes, etc. (J. Racine, Phèdre, acte  IV, scène ii.) Cause et effet La cause et
ans Corneille le discours du vieil Horace défendant son fils (Horace, acte  V, scène ii.) 2° Extrinsèques Les lieux co
r le mensonge eut toujours trop d’horreur, etc. (Racine, Britannicus, acte  I, scène ii.) La modestie efface les mauvais eff
ur, m’a dû ranger sous votre obéissance, etc. (J. Racine, Mithridate, acte  IV, scène iv.) La bienveillance ou le zèle sédui
honte de me voir si peu digne de vous ; etc. (J. Racine, Mithridate, acte  III, scène i.) La prudence détruit l’incertitude
s-lui, dès ce jour, les portes de Byzance ; etc. (J. Racine, Bajazet, acte  I, scène ii.) L’autre lui dit : Qu’allez-vous f
ervir, le chasser, le livrer vif ou mort, etc. (P. Corneille, Pompée, acte  I, scène i.) 3° Division La division est l
… Dieu sur ses ennemis répandra sa terreur, etc. (J. Racine, Athalie, acte  IV, scène iii.) L’ordre des preuves dépend des c
’a pas, en le traçant, arrêté votre main, etc. (J. Racine, Iphigénie, acte  IV, scène iv.) Quand on a choisi et ordonné ses
e, Et rendre le même honneur au masque qu’au visage ? etc. (Tartuffe, acte  I, scène v.) 6° Réfutation La réfutation c
e saurais cacher sa peine à sa victoire : etc. (P. Corneille, Horace, acte  V, scène iii.) Horace oublie un lieu où son fils
Et m’en vais devenir pour eux pire qu’un diable. (Molière, Tartuffe, acte  V, scène i.) 7° L’équivoque ou ambiguïté des mot
ignorant et sot sont termes synonymes. (Molière, Les Femmes savantes, acte  IV, scène iii.) 7° Péroraison La pérorais
 ; Qu’ils viennent essayer leur main mal assurée ; etc. (Britannicus, acte  IV, scène iii.) Disposition. Résumé synoptiq
n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. (P. Corneille, Le Cid, acte  III, scène vi.) Exagérée, la concision devient u
aît sa marâtre, Il en sait, il en voit la haine opiniâtre. (Nicomède, acte  III, scène ii.) 6° Pureté La pureté du sty
pris soin sur mon front d’assembler mes cheveux ? (J. Racine, Phèdre, acte  I, scène iii.) La noblesse du style varie scion
e, Désertent leur pays pour inonder le nôtre. (J. Racine, Mithridate, acte  III, scène i.) Les articulations de la période s
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Andromaque, acte  V, scène v.) est de la première espèce. Ex. de
-vous qu’il fit contre trois ? — Qu’il mourût. (P. Corneille, Horace, acte  III, scène vi.) 3° Le sublime d’image, qui repré
as Avec le même front qu’il donnait les États. (P. Corneille, Pompée, acte  II, scène ii.) Parmi les nombreux exemples de ce
aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? (J. Racine, Andromaque, acte  IV, scène v.) Un lit nous voit, naître et mour
que du barreau : J’endormirai monsieur tout aussi bien qu’un autre. ( Acte  II, scène xiv.) Réticence La réticence con
ui depuis… Rome alors estimait leurs vertus. (J. Racine, Britannicus, acte  IV, scène ii) Suspension La suspension est
Cinna, tu t’en souviens… et veux m’assassiner. (P. Corneille, Cinna, acte  V, scène i.) Prolepse La prolepse ou antéo
Étrangère… que dis-je, esclave dans l’Épire. (J. Racine, Andromaque, acte  II, scène v.) Concession La concession est
mêlé, Que du logis d’un père un fils soit exilé ? (Molière, Tartuffe, acte  IV, scène i.) Prétérition La prétérition e
é ; Croyez-en cet amour par vous-même attesté. (J. Racine, Iphigénie, acte  IV, scène iv.) 2° Figures d’imagination
’une longue vertu laisse un jour le modèle ? (J. Racine, Britannicus, acte  I, scène i.) Et quel temps fut jamais si fertile
par plus d’effets montra-t-il son pouvoir ? etc. (J. Racine, Athalie, acte  I, scène i.) À l’interrogation se rattache la su
e ! Non, non, je me trahis moi-même d’y penser. (P. Corneille, Cinna, acte  IV, scène ii) Ex. « Qui (Turenne) fit jamais de
Sacrés murs que n’a pu conserver mon Hector. (J. Racine, Andromaque, acte  I, scène iv.) Imprécation L’imprécation me
Rome, l’unique objet de mon ressentiment, etc. (P. Corneille, Horace, acte  IV, scène v.) « Enfin, enfin, disent les démons
aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! (J. Racine, Andromaque, acte  V, scène v.) On a donné quelquefois le nom d’épi
uissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre ! (P. Corneille, Horace, acte  IV, scène v.) Dubitation La dubitation con
! ne puis-je savoir si j’aime ou si je hais ! (J. Racine, Andromaque, acte  V, scène i.) Ironie L’ironie (ἐιρωνεία, di
que du moins vous vous rendiez justice, etc. (J. Racine, Andromaque, acte  IV, scène v.) Cf. le mot ironique d’Oreste : Eh
n ! je meurs content, et mon sort est rempli. (J. Racine, Andromaque, acte  V, scène v.) La Bruyère parlant d’un intendant d
Ex. Rome entière noyée au sang de ses enfants. (P. Corneille, Cinna, acte  I, scène iii) Victor Hugo donne une idée de la v
ne te hais point. — Tu le dois. — Je ne puis. (P. Corneille, le Cid, acte  III, scène iv.) Dans le Loup et le Chien, La Fon
it la honte, et non pas l’échafaud. (Th. Corneille, Le Comte d’Essex, acte  IV, scène iii) Syllepse La syllepse (σύλλη
me eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin. (J. Racine, Athalie, acte  IV, scène iii.) Anacoluthe L’anacoluthe (
Et de son corps hideux les membres déchirés, etc. (J Racine, Athalie, acte  I, scène i.) Énallage L’énallage (ἐναλλαγ
ut dort, et l’armée, et les vents, et Neptune. (J. Racine, Iphigénie, acte  I, scène i.) Ex. de répétition : Je l’ai vu, d
pres yeux vu,                Ce qu’on appelle vu. (Molière, Tartuffe, acte  V, scène iii.) Pléonasme Le pléonasme (πλε
que m’a fait, à moi, cette Troie où je cours ? (J. Racine, Iphigénie, acte  IV, scène vi.) Gradation La gradation (gra
resse, pleure, gémis ; peins-lui Phèdre mourante. (J. Racine, Phèdre, acte  III, scène i.) Un souffle, une ombre, un rien,
engeance à la main, l’œil ardent de colère. (P. Corneille, Polyeucte, acte  I, scène iii.) 3° le contenant pour le contenu :
ton effronterie a surpris ma vieillesse ? (P. Corneille, Le Menteur, acte  V, scène ii.) 6° le concret pour l’abstrait. Ex.
À la fin, j’ai quitté la robe pour l’épée. (P. Corneille, Le Menteur, acte  I, scène i.) Synecdoque La synecdoque (συν
Mais l’airain menaçant frémit de toutes parts. (J. Racine, Athalie, acte  IV, scène v.) Métalepse La métalepse (μετά
tait trop tard, les chants avaient cessé. (Raynouar d, Les Templiers, acte  V, scène ix.) Ce vers signifie que les Templiers
mettant en scène des personnages historiques auxquels on suppose des actes , des paroles, des sentiments conformes à leur épo
| met | un | frein | à | la | fu|reur | des | flots (Racine, Athalie, acte  I, scène i.) s’appelle alexandrin, parce qu’il f
ur tout chrétien Une flamme | toute divine. (P. Corneille, Polyeucte, acte  IV, scène ii.) 5° Le vers de sept syllabes, plus
c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille. (J. Racine, Iphigénie, acte  I, scène i.) Rime La rime (corruption euph
s m’osiez compter pour votre créature ; etc. (J. Racine, Britannicus, acte  I, scène ii.) Les rimes plates sont celles qui s
écheurs, disparaissez : le Seigneur se réveille. (J. Racine, Athalie, acte  III, scène vii.) On appelle stances, strophes et
que l’on nous défend de nous étendre, etc. (J. Racine, Les Plaideurs, acte  III, scène iii.)          Et fait si bien qu’il d
action ; 3° le dénouement. 1° Dans les pièces importantes, le premier acte  est consacré à l’exposition du sujet ; il nous fa
on, qui prend le nom d’intrigue, dans la comédie, se forme au premier acte  et se resserre graduellement dans les trois suiva
Division du poème dramatique Le poème dramatique est divisé en actes et les actes en scènes. Le nombre des actes varie
du poème dramatique Le poème dramatique est divisé en actes et les actes en scènes. Le nombre des actes varie de un à cinq
dramatique est divisé en actes et les actes en scènes. Le nombre des actes varie de un à cinq, suivant l’importance du sujet
ortance du sujet. Nos tragédies classiques comptent généralement cinq actes , rarement trois. On peut citer parmi ces exceptio
sther de Racine, Les Enfants d’Édouard de Casimir Delavigne, etc. Les actes sont séparés les uns des autres par un intermède
ervés à l’aisance. (la poule.) (Gabriel Legouvé, La Mort de Henri IV, acte  IV, scène i.) Au milieu du xviiie  siècle, sous
e et concise dans Ésope, Babrius et Phèdre, une ample comédie à cent actes divers . Si Boileau n’en a pas parlé dans son Art
5 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
ut à l’heure un cabinet dans lequel on s’est établi dans les premiers actes . Cette règle cause beaucoup de tourments aux poèt
ppement, on a dû y distinguer diverses parties, comme les scènes, les actes , l’exposition, le nœud ou l’intrigue, les péripét
ent en scène. Dans cette acception, la scène n’est qu’une partie de l’ acte , et il y en a une nouvelle toutes les fois qu’un
absolument nécessaire ; les deux autres sont à désirer147. On appelle actes , dans une pièce de théâtre, les parties de la piè
ce que l’on appelle entracte. Ce sont les entractes qui séparent les actes et qui déterminent le nombre de ceux qui forment
les Grecs aient connu la division de la tragédie ou de la comédie en actes . C’était une règle du théâtre latin qu’une pièce
une règle du théâtre latin qu’une pièce de théâtre devait avoir cinq actes , ni plus, ni moins148. Chez les modernes, cette r
ement admise, n’est point absolue : la tragédie d’Esther est en trois actes seulement, ainsi que la Mort de César de Voltaire
insi que la Mort de César de Voltaire ; Abufar de Ducis est en quatre actes  ; Une famille au temps de Luther par Delavigne n’
ux comédies, nous en avons une multitude en un, deux, trois ou quatre actes . Il n’y a donc rien d’absolu dans la règle d’Hora
irement et sans succès, à déterminer quelle partie de la pièce chaque acte  devait contenir. On a demandé, par exemple, que l
haque acte devait contenir. On a demandé, par exemple, que le premier acte  fît connaître tous les acteurs et une partie de l
partager, en lier les parties, les combiner, les graduer, séparer les actes sans les isoler, amener et remplir les scènes, de
qui se produit plus ou moins souvent, et jusqu’à cinq ou six fois par acte . C’est ce qu’on appelle des scènes dans le systèm
gina de le remplacer par le mot de tableau. Ainsi une pièce en quatre actes et en quinze tableaux signifie qu’il y a quinze c
l y a quinze changements de scène ou de décoration répartis en quatre actes . La musique et la danse se sont introduites tout
cesse d’Élide. Dans ce cas, la danse, étant souvent placée entre deux actes , s’appelait un intermède dansant ; et c’est souve
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
le panégyriste de ce grand homme. Le Joueur1. (Extraits.) Acte  I, scène i. Hector, seul (c’est le valet du j
du sceau3 couvert, Bornait sa garde-robe à son justaucorps vert. Acte I, scène iv. Valère, Hector. (Valère paraît e
ne me romps point la tête. Va-t’en. Hector. Va-t’en.Tant mieux. Acte  I, scène v. Valère, se mettant dans un faute
bourse. Hector !… Que ce coquin est heureux de dormir. Hector ! Acte  I, scène vi. Valère, Hector. Hector, derrièr
de nouveau tenté les chances du jeu, qui lui ont été favorables. Acte III, scène vi. Valère, Hector. (Valère entre
alonier, votre honnête tailleur. Valère. >Quel contre-temps ! Acte  III, scène vii. Madame Adam, M. Galonier, Val
r, à M. Galonier. Si…Ma culotte s’use en deux ou trois endroits… Acte IV, scène xiii. Valère, Hector. Hector. Le
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
pendant la pièce : il remplissait par ses chants les intervalles des actes  ; il n’y avait pas de toile à baisser ; la représ
ous les personnages doivent paraître ou être désignés dans le premier acte . Nœud ou intrigue. Le nœud est le lien de l
a comédie, c’est presque toujours un mariage qui termine la pièce. Actes et scènes. La pièce se compose de plusieurs pa
es et scènes. La pièce se compose de plusieurs parties qu’on nomme actes  : le nombre des actes varie de un à cinq. Dans le
èce se compose de plusieurs parties qu’on nomme actes : le nombre des actes varie de un à cinq. Dans les entractes, l’auteur
, en ayant soin que ce vide soit-expliqué et motivé par la suite. Les actes , quoique séparés, doivent s’enchaîner l’un à l’au
doivent s’enchaîner l’un à l’autre, pour former un tout complet. Les actes se partagent en scènes, caractérisées par l’entré
ndent de lui, de sa volonté ; par conséquent, il doit répondre de ses actes et s’attendre à une < récompense ou à un châti
n, un nœud, des péripéties, un dénouement. C’est surtout au troisième acte  qu’on doit développer tout l’éclat, toute l’énerg
guir le spectateur à la fin. C’est toujours au troisième et quatrième acte  que Molière porte ses grands coups. 6° Différe
8 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
me ou d’un jurisconsulte ancien, les institutions, les monuments, les actes des ancêtres. Cet argument est très-fort, parce q
en contradiction avec lui-même, en retournant contre lui ses propres actes et ses propres paroles, est un moyen très-habile
sterait encore à démontrer qu’il avait quelque intérêt à commettre un acte si détestable. Ici l’avocat développe l’axiome de
nt les plus fortes, et surtout celles qui se rattachent au temps où l’ acte s’est passé. Ainsi, dans l’exemple que nous avons
le reconnais ; lui-même l’avoue. Mais quel sentiment l’a poussé à cet acte hardi ? Le plus noble, le plus généreux de tous l
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
t plus tard honorer du nom de Cid (chef), le soin de sa vengeance. Acte I, Scène III. Le comte, don Diègue. Le comte
scours ce juste châtiment Ne lui servira pas d’un petit ornement. Acte I, Scène IV. D. Diègue, seul. O rage, ô déses
nier des humains : Passe, pour me venger, en de meilleures mains. Acte I, Scène V. Don Diègue, don Rodrigue. D. Di
n me range3, Je vais les déplorer. Va, cours, vole et nous venge. Acte II, Scène II. Le comte, don Rodrigue. D. Rod
tué Gomès en combat singulier. Rodrigue est défendu par son père. Acte II, Scène VIII. Don Fernand, roi de Castille 
s, c’est croître2 mes malheurs. Le Menteur1. (Extraits.) Acte  I, Scène III. Dorante, c’est le menteur : il v
s qui m’avaient su ravir Cédèrent aussitôt à ceux de vous servir… Acte  I, Scène V. Deux jeunes gens, Alcippe et Phili
Philiste. Le lieu s’accorde, et l’heure ; et le reste n’est rien. Acte  I, Scène VI. Dorante, Cliton. Cliton. Monsie
conte imaginaire Qui l’étonne lui-même, et le force à se taire6… Acte  V, Scène II. Géronte (c’est le père de Dorante
uant de mon trop de bonté, Me fait encor rougir de ma crédulité ! Acte  V, Scène III 2. Géronte, Dorante, Cliton. Gé
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
a eu d’Hector, Astyanax, dont la mort est demandée par la Grèce.   Acte III, Scène viii. Andromaque, Céphise (sa conf
-vous ? Andromaque. Allons sur son tombeau2 consulter mon époux. Acte IV, Scène i. Andromaque, Céphise. Céphise. A
r au fils d’Agamemnon, à Oreste qui l’aime, le soin de la venger. Acte  V, Scène i. Hermione, seule.. Où suis-je ? qu
son trépas, L’assassiner, le perdre ? Ah ! devant1 qu’il expire… Acte  V, Scène ii. Hermione, Cléone (sa confidente)
mort me vengera. Je ne mourrai pas seule, et quelqu’un me suivra. Acte  V, Scène iii . Oreste, Hermione, Cléone. Ores
ez pour moi, Traître, qu’elle ait produit un monstre tel que toi. Acte  V, Scène iv. Oreste, seul. Que vois-je ? est-
pour salaire Tous les noms odieux que j’ai pris pour lui plaire ! Acte  V, Scène v. Oreste, Hermione, Cléone. Pylade.
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
e d’une autre manière. Telle est la situation de Rodrigue, au premier acte du Cid. Son monologue est peut-être un peu long,
ans le plaisant et le familier. Prenez la scène troisième du deuxième acte de Tartufe, depuis ces mots de Dorine : Non, non
 ! tu me fais mourir ; rapprochez-en l’admirable strophe d’Hermione, acte IV, scène 5, d’Andromaque : Est-il juste, après
eaucoup de lâchetés, Madame ?… et par dessus tout cette scène 3 de l’ acte II, où Corneille a donné tout le grandiose de la
nde il courennait vos têtes…, Etc., etc. Voltaire, la Mort de César, acte . V. Lisez le discours jusqu’à la fin, et la concl
12 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
fait rien paraître qui excite la pitié, à part l’effet produit par l’ acte  en lui-même. Il en est ainsi de personnages indif
n57, dans Antigone. XVII. Vient en second lieu l’accomplissement de l’ acte  ; mais il est préférable qu’il soit accompli par
re et que l’on discute ; or les faits ont tous ce caractère, et aucun acte , pour ainsi dire, n’a lieu nécessairement. Le plu
conséquence de cette faculté, et la chose qui détermine la fin de nos actes  ; comme, d’autre part, la fin, c’est ce en vue de
utre part, la fin, c’est ce en vue de quoi s’accomplissent les autres actes  ; que ce qui est bon pour tel individu est ce qui
rtu. Ce caractère est propre aux manifestations de la vertu et de ses actes . XV. Mais, comme les manifestations (de la vertu)
ien sont des choses belles, il s’ensuit, nécessairement, que tous les actes de courage, toutes les manifestations du courage,
rêt s’adresse plutôt à une personne vivante. XIX. De même encore tous actes accomplis dans l’intérêt des autres : car on met
pas à soi-même, soit à ceux qui nous ont rendu service, car c’est un acte  de justice ; ou bien les bienfaits, car ils ne to
sa détermination, il faut s’efforcer de montrer son héros faisant des actes en rapport avec son dessein. Or il est utile qu’o
à ses intentions ; car, si l’on rapporte de lui une suite nombreuse d’ actes accomplis tous dans le même esprit, il y aura là
ntées comme ayant ce même caractère. L’éloge (ἐγκώμιον) porte sur les actes . On y fait entrer ce qui contribue à donner confi
’homme qui l’a reçue. C’est pourquoi nous faisons l’éloge d’après les actes , mais les actes sont des indices de l’habitude mo
eçue. C’est pourquoi nous faisons l’éloge d’après les actes, mais les actes sont des indices de l’habitude morale, puisque no
i se rapportent en outre à l’âge, à la condition ou à certains autres actes accomplis en même temps, seraient chose superflue
e rapport de telle nature à telle action. En effet, que l’auteur de l’ acte  accompli soit blanc ou noir, grand ou petit, cela
artient en propre nous est toujours agréable, comme, par exemple, nos actes , nos paroles. C’est pourquoi nous aimons générale
, agir ainsi est agréable et beau, et même c’est presque ne pas faire acte  d’injustice. XXVIII. On fait du mal pour ceux à q
blement ; et en effet, un tel procédé est bien près de ne pas être un acte  d’injustice. C’est ainsi que Callippe agit envers
ainsi que Jason, le roi thessalien, dit qu’il faut commettre quelques actes injustes, afin de pouvoir accomplir un grand nomb
quelques actes injustes, afin de pouvoir accomplir un grand nombre d’ actes de juste réparation281. XXXII. On fait aussi le m
ens équitables. I. Établissons, maintenant, des divisions parmi les actes injustes et les actes justes, en partant de ce po
tablissons, maintenant, des divisions parmi les actes injustes et les actes justes, en partant de ce point que la définition
i il y a deux manières de commettre des injustices et d’accomplir des actes de justice, soit par rapport à un certain individ
re nuit à la communauté. IV. Cette distinction établie entre tous les actes d’injustice, les uns visant la communauté, les au
individu, ou groupe d’individus, nous ajournerons l’explication de l’ acte  d’injustice et donnerons toutes les autres. V. Le
délibéré ; car on a établi, plus haut284, que le fait injuste est un acte  volontaire. VI. Mais comme il arrive, nécessairem
édemment les biens et les maux pris en eux-mêmes et montré, quant aux actes spontanés, que ce sont tous ceux que l’on accompl
tes ces questions reviennent à celle de savoir s’il a été accompli un acte  injuste et mauvais, ou un acte non injuste. C’est
celle de savoir s’il a été accompli un acte injuste et mauvais, ou un acte  non injuste. C’est là-dessus que porte le débat,
s la préméditation que réside le caractère malfaisant et injuste de l’ acte  ; or l’idée de préméditation est accessoirement c
et une injustice, et pourtant, en réalité, il n’en commet pas, et cet acte  est conforme à l’équité. XV. Or, si l’équité est
le caractère de l’homme non équitable. En effet seront équitables les actes qui portent en eux-mêmes leur excuse. XVI. Il ne
tice, non plus qu’une faute et un accident. Or les accidents sont les actes que l’on accomplit sans réflexion et sans intenti
t sans intention mauvaise ; la faute, c’est tout ce qui, sans être un acte  irréfléchi, n’est pas, non plus, le résultat d’un
IV Sur les causes d’un préjudice plus grave et moins grave. I. L’ acte  injuste est d’autant plus grave qu’il a pour caus
s des temples. Dans le sens de la justice, c’est l’inverse289. Or ces actes injustes résultent du tort considéré en puissance
i-oboles sera capable de commettre une injustice quelconque. Tantôt l’ acte  injuste est estimé plus grave à ce point de vue29
vue291, tantôt en raison du dommage qui en est la conséquence. II. L’ acte  injuste est aussi d’autant plus grave qu’il n’ent
loi ou à ceux qui ont donné lieu à la construction d’une prison. V. L’ acte  injuste est d’autant plus grave qu’il se produit
e la sanction pénale. Voilà ce qu’il y avait à dire sur ce qui rend l’ acte  injuste plus ou moins grave. Chapitre XV De
i sont appelés à la juger. XXXI. Si on défère le serment, c’est faire acte  de piété, dira-t-on, que de se commettre aux dieu
int parjure pour cela ; que, en effet, commettre une injustice est un acte  volontaire et que se parjurer c’est commettre une
ntaire et que se parjurer c’est commettre une injustice, mais que des actes résultant d’une tromperie ou d’une violence sont
’y trouver une jouissance. Ceux qui usent de représailles ne font pas acte  d’outrage, mais acte de vengeance. VI. La cause d
ance. Ceux qui usent de représailles ne font pas acte d’outrage, mais acte  de vengeance. VI. La cause du plaisir qu’éprouven
à l’égard de ceux dont les intentions seraient le contraire de leurs actes , et pour ceux qui se comporteraient de la même fa
une peine très vive. C’est pourquoi les indices qui annoncent de tels actes inspirent de l’effroi, car ce qui effraye nous ap
de marques d’avarice. VIII. Louer une personne en sa présence est un acte  de flatterie. Faire un éloge outré de ses qualité
Tel est, par exemple, le cas où nous nous prêtons, en personne, a des actes déshonorants, entre autres à l’outrage aux mœurs.
par cette déconsidération même, plutôt que par les conséquences de l’ acte  accompli (personne ne songe à sa réputation, si c
ront être toujours en notre présence et ceux qui font attention à nos actes , parce que les uns et les autres ont les yeux sur
fait, et ne pas le divulguer. Or ceux qui sont portés à divulguer nos actes , ce sont les gens que nous avons lésés, attendu q
tion, et qu’il était de leur famille, « attendu, ajoutait-il, que mes actes sont, plus que les tiens, de la même nature que c
it en outre un enthymème par ellipse, car on a supprimé l’auteur de l’ acte . IV. Un autre lieu, c’est d’établir ou de renvers
ue : « C’est vraiment honteux, ô Philomèle ! » Pour un oiseau, un tel acte  n’était pas honteux ; il le serait de la part d’u
mot d’Iphicrate : « Car mes paroles s’ouvrent un chemin au milieu des actes accomplis par Charès », il y a métaphore par anal
e supplie ; partant, la matière inanimée s’anime, comme un témoin des actes de la cité (en son honneur). Autre exemple : « S’
n trait, mais à l’occasion de chaque partie ; car il faut exposer les actes qui servent de texte au discours. En effet, le di
ndépendant de l’art, attendu que l’orateur n’est en rien la cause des actes , — et un élément tiré de l’art, et cet élément co
econnu, à moins que l’on n’ait pour but de montrer, par exemple, si l’ acte  en cause a été accompli, qu’il l’a été, mais sans
oit qu’il serve à incriminer ou à louanger ; et alors on ne fait plus acte  de conseiller. Mais, si l’opinion avancée est inc
ours démonstratifs, l’amplification aura pour objet d’établir que les actes (discutés) sont beaux et utiles. Il faut que les
a capacité et la bonté, mais plutôt la responsabilité morale de leurs actes . (Cp. son Histoire des Animaux, chap. ix, 1, et s
i (un peu plus haut) de la renommée oratoire de Callistrate. 289. Un acte  important où la justice n’est pas en cause perdra
e délictueux. 290. Dans sa portée. 291. Eu égard à la portée de cet acte . 292. Orateur athénien, un des dix magistrats él
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
ui Aussitôt qu’il les voit dans la bouche d’autrui2. (Le Misanthrope, acte II, scène iv.) La prude et la coquette
, Ce que nous entendrons, vous de moi, moi de vous4, (Le Misanthrope, acte III, sc. v.) Chrysale dit leur fait aux femm
je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé1. (Les Femmes savantes, acte II, sc. vii.) La fresque Et toi, qui fu
, et cette scène en particulier, sont imitées de Plante. (Amphitryon, acte 1er, sc. 1re.) On peut comparer aussi Rotrou, qui
x soit de vous laisser louer par les autres, et de le mériter par des actes . 4. Alceste venait de dire : A ne rien pardonn
re, Et ne verrons que nous qui sachent bien écrire. (Femmes savantes, acte III, sc, ii.) 1. Alceste a son tour : Célimène
ique, Et l’on trouve un piano… dans l’arrière-boutique. (L’Éducation, acte III, sc. x.) 1. Comparez le portrait de la pr
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
u n’as eu pour moi, respect, amour, ni crainte. Va, je te désavoue1 ( Acte V, scène iii.) La provocation LE COMTE,
s ce juste châtiment Ne lui servira pas d’un petit ornement. (Le Cid, acte Ier, scène iii.) Plaintes de don diègue
i peut servir. Aux dépens de mon sang, satisfaites Chimène2. (Le Cid, acte II, scène viii.) Strophes de Polyeucte 3
introduire au partage   Qui nous rend à jamais contents. (Polyeucte, acte IV, scène ii.) Polyeucte et Pauline 2
ne. Oui, je t’y vais laisser ; ne t’en mets plus en peine ; Je vais… ( Acte IV, scène iii.) Polyeucte avant le matyre
ue l’on m’obéisse. Puisqu’il aime à périr, je consens qu’il périsse. ( Acte V, scène iii.) À une dame 2 Marquise, s
rtyre : Mon rôle est achevé, je n’ai plus rien à dire. (Saint-Genest, acte IV, sc. viii.) 1. Chère Pauline. Voici un mot
15 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
es. Cinna conspire contre Auguste : la conspiration est découverte. L’ acte de clémence que fait l’empereur, en lui pardonnan
épisode ne se lie à l’action principale que vers la fin du quatrième acte , où Phèdre paroît portée à justifier Hippolyte au
Jules César des Anglois, où Cassins et Brutus sont à Rome au premier acte , et en Thessalie dans le cinquième ». Mais puisqu
ce qui suit. II. De la conduite de l’Action dramatique. Actes et scènes. Un ouvrage dramatique est composé d
Un ouvrage dramatique est composé de plusieurs parties, qu’on appelle Actes , qui sont séparés les uns des autres par un inter
s de quitter le théâtre, agissent loin des yeux du spectateur. Chaque acte ne demande, pour ce qui s’y fait, que le temps qu
tribue un jour entier dans une représentation de trois heures. Chaque acte doit contenir une ou plusieurs petites actions, q
ètement contre Auguste ; voilà une première action : c’est le premier acte . Auguste demande conseil aux deux chefs des conju
s s’il quittera l’empire ; voilà une seconde action : c’est le second acte . Cinna éprouvant des remords, et ne voulant plus
son premier dessein ; voilà une troisième action : c’est le troisième acte . La conjuration est découverte ; voilà une quatri
tion est découverte ; voilà une quatrième action : c’est le quatrième acte . Auguste pardonne aux conjurés ; voilà une cinqui
nt de toutes, et qui termine entièrement la tragédie c’est le dernier acte . L’action que contient chaque acte, quelque petit
ement la tragédie c’est le dernier acte. L’action que contient chaque acte , quelque petite qu’elle soit, doit avoir, de même
ême que l’action principale, un commencement, un milieu et une fin. L’ acte doit donc être composé de plusieurs parties. Ces
n de l’art. Le nombre des scènes n’est pas fixe et déterminé dans les actes  : celui des actes ne l’est pas non plus dans un o
bre des scènes n’est pas fixe et déterminé dans les actes : celui des actes ne l’est pas non plus dans un ouvrage dramatique,
ns. Nous avons de très-bonnes pièces de théâtre qui ont moins de cinq actes . Ainsi celte loi, qui pouvoit être de rigueur che
, ne l’est point parmi nous. Il est indispensable que dans le premier acte , on nomme tous les personnages, ou du moins tous
dans la tragédie de Polieucle, Sévère qui ne paroît point au premier acte , y est annoncé ; de même que dans Iphigénie en Au
lide, Clitemnestre, Iphigénie et Eriphile, qu’on ne voit qu’au second acte . Dans la comédie du Misanthrope, Celimène, Eliant
dont chacune y joue un principal rôle, ne paroissent point au premier acte  : mais elles y sont désignées avec quelques trait
l’Ecole des Femmes, Enrique et Oronte ne se montrent qu’au cinquième acte  : mais ils ont été annoncés dans le premier ; ce
l’action : exposition du sujet. Les anciens appeloient le premier acte Protase, parce qu’il doit contenir la préparation
re du sujet de la pièce ; celle-ci en est le nœud. Placez-la dans tel acte que vous la veuilliez ; elle sera toujours attach
acer le jeune Joas. Il faut que le nœud soit commencé dans le premier acte  : c’est une suite nécessaire de l’exposition du s
u renfermer un sujet si vaste et si compliqué, en cinq ni même en six actes . Ce seroit une bien grande témérité de vouloir l’
Racine auroit à peine conduit le sujet d’Athalie, jusqu’au troisième acte . Il n’est pas moins inimitable dans la conduite d
e côté ridicule. Il est vrai qu’il l’a rendu odieux dans le cinquième acte  : mais c’étoit, comme le remarque J. B. Rousseau,
t. Cependant on a pu voir, dans l’analyse de celle-ci, que le premier acte ne renferme en grande partie que des discours qui
t les machines préparées. Mais on a vu dans le second et le troisième acte , que les caractères s’y développent successivemen
partie en vers, partie en prose ; mais il a été obligé de laisser des actes entiers, dont la licence est extrême. Ménandre,
it sous Henri II, distribua, le premier, la comédie et la tragédie en actes , les actes en scènes, et rappela la règle des tro
ri II, distribua, le premier, la comédie et la tragédie en actes, les actes en scènes, et rappela la règle des trois unités.
théâtre, ainsi que le Fat puni, et le Somnambule, petite pièce en un acte , qui est très-agréable. Les petites pièces de thé
ique de la même nature ; sans action, comme la Nouveauté, pièce en un acte de le Grand ; ou avec une action, comme les Fâche
rand ; ou avec une action, comme les Fâcheux, comédie-ballet en trois actes , de Molière. Eraste attend Orphise dans une allée
conduite de l’original, et resserrer pourtant dans l’espace d’un seul acte une action qui est presque toujours en cinq. Il f
incidens qui le précèdent. Pour tout dire en peu de mots, le premier acte d’une tragédie expose le sujet et pique la curios
de déclamations, elle offre de grandes beautés, sur-tout dans le 4.me acte . Inès de Castro, par la Motte, est une pièce foi
ëte lyrique en est dispensé. Dans la tragédie proprement dite, chaque acte ne contient qu’une partie de l’action : ici chaqu
dite, chaque acte ne contient qu’une partie de l’action : ici chaque acte contient souvent une action entière qui amène une
une partie essentielle de ce poëme. La scène y change aussi à chaque acte , parce qu’il faut plaire aux yeux par la variété
sous la conduite d’une troupe volante de suivans du dieu des enfers. Acte V Le triomphe d’Alcide répand la joie dans tous l
n genre d’opéra plus facile, et qui plaît par sa variété. Ce sont des actes détachés, et réunis sous le titre commun de Balle
ante ; vrai chef-d’œuvre en ce genre. On propose encore pour modèle l’ acte de Coronis, celui de Pygmalion, celui de Zelindor
ur modèle l’acte de Coronis, celui de Pygmalion, celui de Zelindor, l’ acte de la Vue dans le ballet des Sens, et celui de la
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
out le monde, et, si vous me mettez en colère, je la ferai duchesse. ( Acte  III, scène xii, le Bourgeois Gentilhomme.) La
in de bonne heure. Le maître de philosophie. Je n’y manquerai pas. ( Acte II, scène ii, le Bourgeois Gentilhomme.) Un b
touchant la circulation du sang2, et autres opinions de même farine. ( Acte II, scène vi, le Malade imaginaire.) Un père
t laver, par ta punition, la honte de t’avoir fait naître. (Don Juan, acte  IV, scène v.) 1. Il parle à ses valets. 2. El
ômes, qui lui permettent de professer, de pratiquer la médecine. 8. Acte , ou soutenance de thèses. 1. Molière se moque du
17 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ur et ta crainte, Dont il porte dans l’âme une éternelle empreinte, D’ actes de piété ne pourront l’assouvir ; Il étendra ta g
ux Italiens, et principalement à l’auteur du Pastor fido, est en cinq actes assez mal cousus ensemble, sans aucune coordinati
ants et achevés, comme le monologue de la scène première du cinquième acte . C’en est assez pour qu’il ait pu dire, dans sa d
rait parfaite sans le défaut d’unité et sans l’inutilité du cinquième acte . La même année qu’Horace, Corneille donna Cinna o
de impression. 2º Le caractère de Cinna n’est pas soutenu. Au premier acte , il a joué le rôle d’un Brutus, et au troisième i
sement dramatique dans Rodogune que le tableau formé par le cinquième acte . Cette grande et tragique catastrophe est un des
e de cette pièce intéressante est souvent négligé ; mais le cinquième acte  renferme des vers de la plus grande beauté. Nico
des Guilhem de Castro, même des Roxas. Extrait de Don Sanche. Acte I, scène III. Dona Isabelle, Dona Léonor, Don
du lieu ; Je m’y rendrai sur l’heure, et vais l’attendre. Adieu. Acte IV, scène III. Dona Léonor, Carlos. Carlos. M
ependant à cette obscurité Qui ne fait que justice à ma témérité. Acte V, scène IV. Dona Isabelle, Dona Léonor, Dona
omphe du roi de Macédoine sur Porus, triomphe assuré dès le troisième acte  et auquel ce qui s’est passé dans les deux premie
itable tour de force. Il sut féconder par l’intérêt et l’émotion cinq actes sans liaison et sans intrigue et conduire avec ch
son et sans intrigue et conduire avec chaleur du premier au cinquième acte  un sujet qui semble expirer à chaque moment faute
Les caractères de Roxane et de Bajazet sont défectueux. Le cinquième acte  présente une complication de meurtres peu intéres
e, renouer l’intérêt par des moyens délicats, et quelquefois tirer un acte  entier d’un seul sentiment. Un art profond et cac
plus invariable, voilà Racine. Extrait d’Iphigénie en Aulide. Acte Ier, scène I. Agamemnon, Arcas. Agamemnon. Ou
x, qui s’en va devenir L’éternel entretien des siècles à venir71. Acte II, scène II. Agamemnon, Iphigénie, Ériphile,
serez, ma fille. Adieu ! Projets de Mithridate. (Les Plaideurs, acte  III, scène I.) Mithridate. Approchez, mes enf
il composa trente ouvrages dramatiques ; quatorze, dont sept en cinq actes , sont en vers. Nous ne nous occuperons ici que de
urdi ou les Contre-temps, et le Dépit amoureux, deux comédies en cinq actes , représentées en 1658, et qui offrent des saillie
presque toujours vif, serré et vraiment comique ; Sganarelle, en cinq actes , 1660, où la jalousie est présentée sous son aspe
de modèles au grand comique. Dans l’École des femmes (1662), en cinq actes , il combattit les idées établies sur l’infériorit
avers plus ou moins bouffon, et de l’exposer durant un, trois ou cinq actes à une succession d’accidents et de vexations dest
ur sexe et à leur rang. Les Femmes savantes. (Les Femmes savantes, acte  II, scène VII.) Chrysale. Le moindre solécism
suit de conseils que les siens, et a résolu d’en faire son gendre. Acte Ier, scène V. Orgon, Cléante, Dorine. Orgon.
ne de Molière », disait Voltaire. Les Dettes du joueur. (Le Joueur, acte  III, scène IV) Géronte, le père du joueur ;
ne voudra jamais prendre cette monnaie. Le Fanfaron. (Le Joueur, acte  III, scène XI.) Le Marquis, Valère. Le Marqui
s, criant. Ah ! ah ! je suis blessé. Le Joueur ruiné. (Le Joueur, acte  IV, scène XIII.) Valère, Hector. Hector. Le v
moi désormais devient insupportable. L’Homme de cour. (Le Joueur, acte  II, scène IV.) Le Marquis, Nérine. Le Marquis
s’y dit-bonjour que par convulsion. Le Légataire. (Le Légataire, acte  V, scène VII.) Un valet et une servante, Crisp
volontairement offerte à la mort pour sauver les jours de son mari. Acte IV. (Le théâtre représente le fleuve Achéron et s
es composent, selon la propre expression du poète. « Un drame à cent actes divers. » La Fontaine anime tout dans le monde n
nt du sujet114 ». Le Glorieux rougissant de son père. (Le Glorieux, acte  IV, scène VII.) Le Comte de Tuflères doit épou
n’est pas digne de vous115. Le Contrat de mariage. (Le Glorieux, acte  V, scènes IV et V.) Lisimon. Approche, monsie
, s’abandonner à toute la sensibilité de son cœur. Les trois premiers actes sont froids, languissants, décousus, presque inut
s. L’intérêt, la pitié, la terreur sont vivement excités au cinquième acte , c’est ce dernier acte qui fit le grand succès de
la terreur sont vivement excités au cinquième acte, c’est ce dernier acte  qui fit le grand succès de la pièce, succès auque
ant l’expression même de Voltaire125, sut faire pleurer pendant trois actes de suite : cette tragédie sans amour obtint un su
egarde, soupire, et meurt en l’embrassant. L’Ambitieux. (Mahomet, acte  II, scène V.) Je suis ambitieux : tout homme
Lorsqu’on y trouve le bonheur ? Satire de Paris143. (Le Méchant, acte  III.)            Paris ! il m’ennuie à la mor
9, au Théâtre-Français, le Philosophe sans le savoir, comédie en cinq actes , en prose, son chef-d’œuvre, et en 1768, la Gageu
s, en prose, son chef-d’œuvre, et en 1768, la Gageure imprévue, en un acte , en prose, imitée de la Précaution inutile de Sca
à celles du tragique anglais. Dans une scène entre Roméo et Montaigu ( acte  IV, scène v), « le génie de Ducis coule à pleins
et se lamenter. La pièce traîne et aurait pu être raccourcie de deux actes  ; enfin le style est bouffi, déclamatoire et de m
apprendre à connaître l’homme et à l’aimer. Extrait d’Hamlet. Acte IV, scène III. Hamlet voit apparaître l’ombre
 ! (À Ophélie.) Ces larmes, savez-vous pour qui vous les versez ? Acte V, scène VI. Hamlet, placé entre Gertrude, sa
bien versifiée, représentée en 1791 ; les Artistes, comédie en trois actes (1796) ; les Mœurs du jour ou le bon Frère, en ci
ie en trois actes (1796) ; les Mœurs du jour ou le bon Frère, en cinq actes (1800), Malice pour malice, en trois actes (1803)
r ou le bon Frère, en cinq actes (1800), Malice pour malice, en trois actes (1803), Il veut tout faire, comédie épisodique en
, en trois actes (1803), Il veut tout faire, comédie épisodique en un acte . Toutes les pièces de Collin sont écrites en vers
e, de sa jeunesse, de toute sa vie ». Les Châteaux en Espagne. Acte III, scène VI. M. d’Orglande, seul. J’admire
 d’Orglande. À propos… Il raisonne assez passablement. (Il sort.) Acte III, scène VI. Victor, seul. Il est fou… Là…
té sans élever la nation224. Les Enfants d’Édouard, tragédie en trois actes , représentée en 1835, et dont le tableau de son a
plus, et c’est toi qui m’attends ! » La Patrie. (Marino Faliero, acte  I, scène II.)         … Ô bien qu’aucun bien
s et baigné de vos larmes ! La Confession de Louis XI. (Louis XI, acte  IV, sc. VI.) Louis, François de Paule 231. L
t du pardon des injures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte  de bonté te rendra le sommeil, Et quelques voix d
u seras entendu. Les Vêpres Siciliennes. (Les Vêpres siciliennes, acte  V, scène V) Lorédan, la princesse, Procida,
(1807), et les Deux Gendres (1810), Brueys et Palaprat, comédie en un acte , le premier ouvrage qu’Étienne écrivit en vers et
spirituelle, quoique imitée. Les grands dîners. (Les deux Gendres, acte  I, scène IV.) Amélie, Mme Dalainville, Dupré
, soit ; mais je ne puis l’aimer. L’Ambitieux. (Les deux Gendres, acte  III, scène I.) Mme Dalainville, Dalainville.
ont les destinées se jouent, n’apparaît dans le drame qu’au cinquième acte . D’ailleurs il n’y a pas une intrigue unique, mai
plusieurs intrigues qui se poursuivent parallèlement jusqu’au dernier acte . Les personnages de Lucrèce paraissent indépendan
moi ceux qui vivaient jadis. Si je reproduis mal les discours et les actes , Blâmez ; si j’ai tracé des peintures exactes, Ne
héritage de son père avec toutes ses charges. (L’Honneur et l’Argent, acte  II, scène VI.) George, Le Notaire. Le notair
     Les choses sont intactes, Et vous avez encor le choix entre deux actes  ; Vous pouvez accepter ou renoncer. George.     
                       Alors la loi française, Qui souffre un mauvais acte , est une loi mauvaise. (Il se lève.) Le Notaire.
18 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
es. En ce cas, il n’aura qu’à les faires couler dans l’intervalle des actes . Il pourra aussi, s’il y est forcé, faire faire t
écrit : « La même continuité d’action qui, chez les Grecs, liait les actes l’un à l’autre et qui forçait l’unité de temps, n
apercevoir sans peine. » (Commentaire sur le Cid. Comparez sur Cinna, acte II, scène I.) Enfin l’élève de Voltaire, Frédéric
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
ttaque imprévue d’un légataire avide sur une créance légitime, sur un acte appuyé de l’estime réciproque et de l’équité des
ouserai » ; ce qui est bien différent. Le comte. Y a-t-il ET dans l’ acte , ou bien OU ? Bartholo. Il y a ET. Figaro. Il
caner sur un mot, nous passons qu’il y ait OU. Figaro. J’en demande acte . Bartholo. Et nous y adhérons. Un si mauvais re
vilégiés. C’est dégrader le plus noble institut1. (Mariage de Figaro, acte III, sc. xv.) Le style au théatre Un mons
20 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
agréable suspension. C’est ce qu’il faut pratiquer à la fin de chaque acte  pour rendre l’action continue. Il n’est pas besoi
e paraissent point sur le théâtre ; mais il est nécessaire que chaque acte  laisse une attente de quelque chose qui se doive
aison des scènes, qui unit toutes les actions particulières de chaque acte  l’une avec l’autre, est un grand ornement dans un
ens ne s’y sont pas toujours assujettis, bien que la plupart de leurs actes ne soient chargés que de deux ou trois scènes ; c
lui qui a fait obstacle au dessein des premiers acteurs durant quatre actes s’en désiste au cinquième, sans aucun événement n
taient éloignés de douze ou quinze lieues, et revenir victorieux en l’ acte  suivant ; et depuis qu’il est parti jusqu’à l’arr
Notice.] La disgrâce mémorable du surintendant Fouquet, ce premier acte  de la toute-puissance de Louis XIV émancipé par l
confession, dont qui que ce soit ne s’était avisé, et lui suggéra des actes de contrition. Le pauvre prince en répéta distinc
ans condamnés par contumace : c’est ce qu’on appelle en Angleterre un acte  d’atteindre. Il était toujours en danger lui-même
nous a transmis que les gestes de quelques nations, c’est-à-dire les actes d’une très petite partie du genre humain : tout l
répare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche par un acte  unique la forme primitive de tout être vivant ; e
nt les malheurs qui vont l’accabler : un songe redouble son effroi. Acte  I, scène III. Pauline, Stratonice. Je l’ai vu
ien, veut entraîner Néarque au temple pour y renverser les idoles. Acte II, scène VI. Polyeucte, Néarque. NÉARQUE. Où
elle appelle son erreur. On l’amène devant elle entouré de gardes. Acte IV, scène III. Polyeucte, Pauline. POLYEUCTE.
ULINE. Oui, je t’y vais laisser : ne t’en mets plus en peine…416 Acte V, scène III. Profession de foi de Polyeucte.
l’on obéisse : Puisqu’il aime à périr, je consens qu’il périsse. Acte  V, scène V. Pauline embrasse la foi chrétienne
L’un des personnages raconte qu’il l’a trouvé baigné dans son sang. Acte V, scène IV. Cléopâtre (reine de Syrie, veuve
es483. Molière mourut en 1673. Le Misanthrope484. (Extraits.) Acte  I, scène I. Philinte, Alceste. PHILINTE. Qu’e
entendait parler de la façon. ALCESTE. Tant pis pour qui rirait… Acte  I, scène II. Oronte, Alceste, Philinte. ORONT
cœur. ALCESTE. Et moi je suis, monsieur, votre humble serviteur. Acte  II, scène IV. Célimène, aimée d’Alceste, reçoi
e. CÉLIMÈNE. Eh bien ! allez, sortez ; il vous est tout loisible. Acte  II, scène V. Éliante, Philinte, Acaste, Clita
nnées. Là souvent le héros d’un spectacle grossier, Enfant au premier acte , est barbon au dernier. Mais nous, que la raison
fois presser Monime d’oublier Xipharès et de répondre à son amour. Acte IV, scène IV. Mithridate, Monime. MITHRIDATE.
et ordre barbare. La scène est à Suze, dans le palais de ce prince. Acte  II, scène VII. Assuérus (roi de Perse) ; Esth
asse entendre Qu’invité chez la reine, il ait soin de s’y rendre. Acte III, scène IV. Assuérus, Esther, Aman, Élise,
Tel est le sujet du chœur final : car la pièce d’Esther n’a que trois actes . Acte III, scène IX. Le chœur. TOUT LE CHŒ
sujet du chœur final : car la pièce d’Esther n’a que trois actes. Acte III, scène IX. Le chœur. TOUT LE CHŒUR.      
ès l’enfance en connaît la douceur ! Athalie617 (Extraits.) Acte  I, scène I. Joad (grand prêtre), Abner (un de
ndre à la troupe fidèle Qu’attire de ce jour la pompe solennelle. Acte II, scène V. L’action marche avec rapidité. No
n à son zèle sauvage, Et ne m’irrite point par un second outrage. Acte II, scène VII. Par l’ordre d’Athalie, les deux
tion d’Athalie, en lui infligeant le châtiment de tous ses crimes. Acte  III, scène VII. Joad, Josabeth, Azarias, suiv
le défendre. Le grand prêtre adresse à Joas ces dernières paroles. Acte  IV, scène III. Joad, Joas, Azarias, Imaël, et
t vous consacrer. Paraissez, Josabeth : vous pouvez vous montrer. Acte  IV, scène IV. Joas, Joad, Josabeth, Zacharie,
is sur un trône : elle reconnaît qu’elle est tombée dans un piège. Acte  V, scène IV. Joas, Athalie, Joad, Josabeth, A
on d’Arsame pour l’animer à secouer l’autorité de son père. Au second acte , Rhadamiste, réputé mort, reparaît ; il s’annonce
t bientôt devant lui ; il lui parle comme représentant de l’empire. Acte  II688, scène II. Rhadamiste, Pharasmane689. R
e qu’elle-même va paraître pour réclamer la promesse de cet appui. Acte  III, scène V. Rhadamiste, Zénobie693. ZÉNOBIE
is j’ai trop de vertu pour craindre mon époux. À la fin du quatrième acte , Arsame, que l’on a peint à Pharasmane comme un r
d’Arsame, il s’étonne de le voir s’affliger de la mort d’un rival. Acte  V, scène V. Pharasmane, Arsame, Mitrane (capi
n âme éperdue, Dieux puissants, quel objet offrez-vous à ma vue ? Acte  V, scène VI. Pharasmane, Rhadamiste (porté pa
ire709. La scène est dans la ville de Los-Reyes, autrement Lima. Acte 1, scène 1. Alvarez (ancien gouverneur du Pér
forme l’une des situations les plus pathétiques de cette tragédie. Acte  III717, scène IV. Alzire, Zamore, Émire (suiv
d’hui !… ALZIRE. Ô ciel, c’est Gusman même, et son père avec lui. Acte III, scène V. Alvarez, Gusman, Zamore, Alzire
ance ; c’est lui-même qui vient prononcer le pardon qu’il accorde. Acte  V, scène VII725. Alvarez, Gusman, Montèze, Za
n théologie (1648), ce prince, à qui il la dédia, avait assisté à cet acte  public. 225. On rapprochera avec intérêt ce pass
l’onction se mêle à la force et la familiarité à la noblesse. 289. Actes des Apôtres, ch. X. 290. Attila, roi des Huns, e
lla, s’est plusieurs fois heureusement inspiré de Montesquieu. Voy. l’ acte  V, scène iv où Sylla marque fortement, en parlant
rendis le pouvoir ; Le peuple mutiné rentra dans le devoir. (Sylla, acte  V, sc. 4.) 331. Sylla n’avait pas seulement un
yle tragique. 403. Voltaire a rapproché ce songe de celui d’Athalie ( acte  II, sc. v) ; il donne avec raison la préférence a
. On admire surtout la terreur dramatique qui règne dans le cinquième acte , l’une des plus éclatantes manifestations du géni
l’envi s’empresser ardemment À qui dévorerait ce règne d’un moment… ( Acte  I, sc. i.) Voir encore dans la même tragédie le
te I, sc. i.) Voir encore dans la même tragédie le portrait d’Othon ( acte  II, sc. iv) et les paroles de Galba (acte III, sc
agédie le portrait d’Othon (acte II, sc. iv) et les paroles de Galba ( acte  III, sc. iii), où l’on trouve une admirable imita
osophe de tous les siècles… ? » 494. Cette pièce en vers et en trois actes , si remarquable par le génie comique, la conduite
-heureusement rapportée ici, en ce qu’elle communique à la fin de cet acte , un peu lent vers le début, d’après l’opinion de
du livre XII, et le chap. 37 du livre XIII. 688. À partir du second acte , observe La Harpe, « que cet ouvrage est neuf et
st pas y mettre la religion, mais la terreur. » 717. « Ce troisième acte , dit La Harpe, est, à mon gré, ce que Voltaire a
on intrigue après en avoir tranché le principal nœud dès le troisième acte . Le retour fut brillant. Un fut transporté de la
langage si élevé et si naturel à la fois. 721. Alzire dit à Gusman ( acte  I, sc. v) : Ayez moins de colère et moins de jal
’une des principales villes de la Thessalie. Achille, dans Iphigénie ( acte  IV, sc. 6) : Et jamais dans Larisse un lâche rav
uction du verbe avoir honte se retrouve dans Molière (Dépit amoureux, acte  I, sc. 2) : Monsieur, vous vous moquez ; j’aurai
21 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
tin Si près de ma naissance en eût marqué la fin. Racine, Iphigénie, acte  IV, sc. iv. On trouve encore un exemple de cette
Voilà par quels chemins vos coups doivent passer. Racine, Iphigénie, acte  IV, sc. vi. Nous compléterons ce que nous avons
ille et la mère, Le fils dans les bras de son père ! Racine, Esther, acte  I, sc. v. Dans ce passage d’un sermon de Massill
acer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer. Racine, Athalie, acte  II, sc. v. Lectures. — 1° Lusignan à sa fille.
the attaque Polyphonte, dans une des scènes de sa tragédie de Mérope ( acte  V, sc. vi). Lecture. — Mort de Polyphonte. Vol. 
ue tu rognes sur eux ? Parle, parle, il est temps, Corneille, Cinna, acte  V, sc. i. La concession est particulièrement uti
ts, Qu’un crayon imparfait de leur sanglante paix. Corneille, Cinna, acte  Ier, sc. iii. Lecture. — Oraison funèbre du pri
ie, Quand je trouve ma fille, elle est ton ennemie. Voltaire, Zaïre, acte  II, sc. iii.   Coligny à ses Assassins. Compagnon
ner ton autel, El venger Athalie, Achab et Jézabel. Racine, Athalie, acte  V, sc. vi. Lectures. — 1° Imprécations de Cléop
22 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
e de mauvaise foi ou de crime prouve contre l'accusé. Le serment, cet acte sacré, à plus ou moins de poids dans la balance d
durée de l'action, mais la distance qui sépare le lieu de chacun des actes doit être telle qu'on puisse supposer que les per
e supposer que les personnages l'ont parcourue dans l'intervalle d'un acte à l'autre. — Observons que la nouvelle littératur
, un nœud et un dénoûment. L'exposition doit se faire dans le premier acte  : les personnages doivent se caractériser dans le
doit pas partager son sujet au milieu d'une action : lorsqu'un nouvel acte commence, il faut que l'on puisse supposer que le
t pas en scène agissent hors du théâtre. C'est dans l'intervalle d'un acte à l'autre que l'auteur place toute action désagré
e à l'autre que l'auteur place toute action désagréable à la vue. Les actes se divisent en scènes : les scènes sont ce qui se
ait au théâtre lorsqu'il y arrive ou qu'il en sort quelque acteur. Un acte ne peut avoir ni plus de vingt scènes ni moins de
nt si nécessaires que, sans eux, le sujet ne puisse pas se diviser en actes . On appelle coup de théâtre, cette surprise qui e
e qui en change tout à coup la face. La tragédie est toujours en cinq actes , mais la comédie peut n'avoir que trois actes et
ie est toujours en cinq actes, mais la comédie peut n'avoir que trois actes et même que deux. La tragédie veut du sang, elle
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
Qui me dira, quand j’entre dans une salle de spectacle, au cinquième acte d’un drame, et que je vois l’héroïne en proie à u
y.) 1. Oui, c’est l’intention, non le succès, qui fait le mérite des actes . 2. Ces réflexions du bon sens condamnent les vi
24 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
e rôle de Sévère, presque tout celui de Pauline, la moitié du dernier acte  de Rodogune, se soutiendraient à côté d’Athalie,
’innocent soit protégé. Voit-on dans une rue ou sur un chemin quelque acte  de violence et d’injustice : à l’instant un mouve
ous porte à prendre la défense de l’opprimé. Au contraire, si quelque acte  de clémence ou de générosité frappe nos yeux, que
es trois Horaces : le vieil Horace encourage ses enfants au combat. Acte II, scène VII. Le vieil Horace ; Horace, son
faut recourir : Tigres, allez combattre ; et nous, allons mourir. Acte II, scène VIII. Le vieil Horace, Horace, Curi
sse nouvelle, qui lui fait croire que ses enfants ont été vaincus. Acte III, scène VI. Le vieil Horace, Sabine, Camil
de nos parents490 ? Cinna491. (Extraits.) La conspiration. Acte I, scène III. Cinna, Émilie et Fulvie, sa con
être révélé : quel parti va-t-il prendre à l’égard de ses auteurs. Acte IV, scène Il. AUGUSTE, seul 503. Ciel, à qui
i Cinna, pour le convaincre de son crime et pour le lui pardonner. Acte V, scène I. Auguste, Cinna. AUGUSTE. Prends u
ui attendent leur arrêt de sa bouche, il va prononcer leur pardon. Acte V, scène III. Auguste, Livie, Cinna, Maxime,
om, vivait dans le treizième siècle. Condition et devoirs d’un roi. Acte  I, scène I. Venceslas : Ladislas, son fils ai
modèle des fabulistes584. Les Femmes savantes585. (Extraits.) Acte I, scène III. Henriette, fille du bourgeois C
eux il a d’abord paru, Et je le connaissais avant que l’avoir vu. Acte  II, scène III. Chrysale ; Ariste, son frère ;
mères, mes frères ; Et je ne savais pas que j’eusse des chimères. Acte II, scène IV. Chrysale, Ariste. CHRYSALE. Not
t une affaire faite ; Et je vais à ma femme en parler sans délai. Acte II, scène V. Chrysale ; Martine, sa servante5
me bien souvent a la tête un peu chaude ; Et je ne veux pas, moi. Acte II, scène VI. Philaminte, Bélise, Chrysale, M
                                    Va-t’en, ma pauvre enfant611. Acte Il, scène VII. Philaminte, Chrysale, Bélise.
24 d’être de votre race ; Et, de confusion, j’abandonne la place. Acte II, scène VIII. Philaminte, Chrysale. PHILAMI
er ma conduite ; Et je connaîtrai bien si vous l’aurez instruite. Acte II, scène IX. Ariste, Chrysale. ARISTE. Hé bi
trop longtemps ; Et je m’en vais être homme à la barbe des gens. Acte III, scène II. Henriette, Philaminte, Bélise,
voulait la scène plus exacte674; Le vicomte indigné sortait au second acte  : L’un, défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pou
nt qu’elle attend son réveil, elle voit sortir Burrhus de chez lui. Acte I, scène II. Agrippine (mère de l’empereur Né
, dans ces passions, elle voit une menace pour sa propre autorité. Acte III, scène III. Agrippine, Burrhus, Albine. A
araît vouloir la satisfaire sur chacun des griefs qu’elle allègue. Acte IV, scène III728. Néron, Burrhus. BURRHUS. Qu
i doux738. NÉRON. Dans mon appartement qu’il m’attende avec vous. Acte IV, scène IV. Néron, Narcisse739. NARCISSE. Se
tourent le font très bien ressortir : nous allons le voir en scène. Acte II, scène XI Le comte, Pasquin (son valet). (
ompte. (À part.) Je m’en vais du soufflet me payer par mes mains. Acte II, scène XIV. Le comte, Lisimon, Pasquin. LI
sorte, Laisse, en entrant chez nous, ta grandeur à la porte788.   Acte II, scène XV. Pasquin (seul). Le comte de Tufi
couvrant au glorieux et à Lisette, a montré qu’il était leur père, Acte IV, scène VI. Lycandre, le comte, Pasquin. LE
e LE COMTE. Si quelqu’un vient me voir, je n’y suis pour personne Acte IV, scène VII. Lycandre, le comte. LYCANDRE.
condition que si votre hauteur Éclate devant moi, dès l’instant. Acte IV, scène VIII. Lycandre, le comte, Lisimon.
goutte, ne peut être présent au mariage, lorsque celui-ci paraît. Acte V, scène VI. Lycandre, Lisimon, le comte, Val
epuis longtemps aucune nouveau d’Égisthe ne parvint jusqu’à Mérope. Acte II, scène I. Mérope, Euryclès, Isménie (le co
moindres clartés Nous montrent quelquefois de grandes vérités820… Acte II, scène II. Mérope, Euryclès, Égisthe (ench
e accordera sa main au tyran. Polyphonte se hâte de la satisfaire. Acte III, scène IV. Mérope, Isménie, Euryclès, Égi
trop lente la mort du jeune captif, qui lui inspire des soupçons. Acte IV, scène II. Polyphonte, Érox, Égisthe, Eury
ange de face : un bruit se fait entendre. Isménie accourt éperdue. Acte V, scène VI. Narbas, Isménie, peuple. NARBAS.
la terreur, Tout ce désordre horrible est encor dans mon cœur834 Acte V, scène VII. Mérope, Isménie, Narbas, peuple
dix-septième siècle, même dans le grand style. Ainsi dans Polyeucte ( acte  VI, scène III) : … Tout beau, Pauline, il entend
la seconde partie de la prophétie de Joad, dans l’Athalie de Racine, acte  III, sc. VII :           Quelle Jérusalem célest
sens assez large du mot latin consilium ; c’est tout en même temps l’ acte  de délibérer avec soi-même et le résultat de cet
en même temps l’acte de délibérer avec soi-même et le résultat de cet acte , c’est-à-dire la résolution prise, le plan concer
, a dit Sénèque aussi justement. 360. Molière, dans le Misanthrope ( acte  I, sc. ii), avait déjà fait justice de ces danger
s il prépare ce qui doit suivre. » (Voltaire.) — « Les trois premiers actes d’Horace, pris séparément, sont peut-être, malgré
pièce pourrait passer pour la plus belle des miennes, si les derniers actes répondaient aux premiers. » 491. 1639. Suivant
père d’Émilie. 508. Il faut voir, à ce sujet, la première scène de l’ acte  II, l’un des plus beaux passages de la tragédie d
aractères assez fortement tracés, une situation neuve et belle au IVe  acte , une diction qui n’est pas dénuée de dignité. L’e
ême, et dans ces remords de son ambition trompée ! 728. Ce quatrième acte , on la souvent répété, est sans contredit un des
xée par une lettre même de Rousseau, du 2 juillet 1737. En outre, son acte  de naissance a été retrouvé. 749. Quels soupçons
vers précédent, à une personne, elle appartient à Racine, Iphigénie, acte  III, sc.  v :                 … Vous êtes en ces
25 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
e, en la rendant inévitable sans la décréter, vous vous souillez d’un acte  mille fois plus criminel, et, chose inconcevable 
eux pouvoirs : Vous avez dit : Une déclaration de guerre n’est qu’un acte  de volonté ; donc c’est au corps législatif à l’e
’ait pas aussi le veto ? Dès lors, voilà le roi sans concours c ans l’ acte  le plus important de la volonté nationale. Commen
voir donné l’exemple du meurtre juridique d’un roi. L’un des premiers actes du long parlement fut de mettre en accusation le
sionné, proposa de déclarer Strafford coupable et de le condamner par acte  du parlement. Ce procédé, qui affranchissait les
quence, toujours appliqué à prouver que, par aucune loi, aucun de ses actes n’était qualifié de haute trahison. La conviction
t-ce à dire qu’elle en soit absolument vide ? Qu’il se trouve un seul acte  de vertu, je dis un seul, et la vertu n’est plus
nt les ennemis ! « D’âge en âge, le genre humain a célébré ces grands actes de vertu ; il n’a jamais pu croire, quoi qu’en ai
qui lui était donnée, Hilperik se rendit à la salle du palais où les actes publics étaient réunis et conservés ; il en fit e
, la création n’est-elle qu’un théâtre sur lequel elle vient jouer un acte  de ses destinées immortelles ? Encore, si la lumi
règne de Louis XIV. Une mission en Espagne (1833) fut presque le seul acte  public de M. Mignet : la politique devait avoir p
ait la victoire de ces derniers : elle résolut donc de faire un grand acte  de dévouement, et de consacrer à sa patrie une vi
duite en présence du tribunal, conserve le même calme. On lui lit son acte  d’accusation, après quoi on procède à l’audition
opriétaire du : champ que le dominateur du monde lui avait donné. Cet acte  singulier de bienfaisance, dans un moment de si g
ne serait-ce que pour tenter les maîtres de la terre ; mais un pareil acte  révèle autre chose. L’âme humaine, dans ces momen
d’une fois nous charmer et nous attendrir. Macbeth275. (Extrait). Acte II, Scène VII Macbeth, prince et général écoss
ands coups un vieillard malheureux. Œdipe à Colone284. (Extrait). Acte III, Scène V. Polynice, sur le point de combat
ur dans l’ordre littéraire et poétique345. Tibère. (Extraits) Acte I, Scène I (La scène est à Rome, dans le pala
evant Tibère, pour éveiller en leur faveur sa justice et sa pitié. Acte III, Scène I363 Tibère, Agrippine. AGRIPPIN
de son ancien complice, qu’il semble prêt à désavouer aujourd’hui. Acte III, Scène III374 Tibère, Pison.   PISON. No
ène tout la nature et Dieu même. Ses élévations à Dieu sont moins les actes d’une adoration désintéressée que les plaintes vi
u monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ! » Par cet acte  d’héroïque résistance et grâce à cet éclair de su
nages qui puissent se prêter à une action comique. Une tragédie en un acte , une Famille du temps de Luther (1836), fut la de
e l’évasion de son prisonnier, il éclate en menaces contre Coitier. Acte IV, Scène IV Louis, Coitier 420.   LOUIS. Ne
t du pardon des injures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte  de bonté te rendra le sommeil, Et quelques voix d
’engage à persévérer dans la générosité de ses premiers sentiments. Acte IV, Scène VI467 George, Rodolphe.   RODOLPH
mis dans ce cas misérable ! RODOLPHE. Eh ! quoi ! te repens-tu de ton acte  honorable ? GEORGE. Ah ! morbleu ! si c’était à r
re en est présente, et la douleur lointaine. Je ne méconnais point un acte  noble en soi ; Tu fis bien ; mais beaucoup auraie
ui vend son cœur vendra son honneur et sa foi ; Et si tu consommais l’ acte  où l’on te convie, Je ne te reverrais, pour ma pa
M. de Lamartine, et fera jaillir du cœur et des lèvres du chrétien un acte  de loi et d’amour envers la Providence qui n’a en
e la France, ch. xxx, éd. Léon Feugère (Didot, 1849). Schiller, au 5e acte  de Marie Stuart, s’est inspiré de l’histoire en r
mmandement d’un royaliste, le baron Wimpfen. 264. Voir la scène III, acte  II, du drame de Charlotte Corday, par M. Ponsard.
ux caractère de Marat. Ainsi s’exprime Barbaroux dans la sc. Ire de l’ acte  III : … « Si l’on rencontre Un homme, les bras n
aîtra facilement le souvenir d’un célèbre passage de Racine (Athalie, acte  I, sc. 2), n’est pas exempt de quelques longueurs
complice. On pourra voir dans la pièce de Shakespeare la scène V de l’ acte  Ier, où le poète la fait entrer en scène. Après a
Sévar, montagnard écossais qui passe pour être son père. Au cinquième acte , Macbeth lui remet la couronne. La situation de M
st avec le même accent de pitié dédaigneuse qu’Auguste parle à Diana, acte  V, sc. i. D’un étrange malheur son destin le (l’
rnélien le souvenir des célèbres imprécations de Camille dans Horace, acte  IV, sc. v. 294. Ce mot nous indique que Ducis a
ouf.) 359. Cf. dans Britannicus l’entretien de Néron et de Narcisse, acte  IV, scène IV. 360. Sénèque le tragique a dit av
au-dessus du sien ». 373. On reconnaît ici le souvenir d’Andromaque, acte  I, scène IV. 374. « Parmi les grands effets dra
par Séjan, était prêt à accuser Pison, Séjan disait de lui à Tibère ( acte  I, sc. IV) : Ordonnez : rien ne coûte à son obéi
t une imitation des vers célèbres de Racine faisant dire à Iphigénie ( acte  IV, sc. iv) : Je saurai, s’il le faut, victime o
ecours à un moyen qui avait déjà réussi à Voltaire dans Mahomet. V. l’ acte  II, sc. v, de cette tragédie. 383. Le dénouement
poignard retiré de la blessure de son père. Cette dernière scène de l’ acte  V est d’un grand effet ; mais le défaut qu’il fau
nts. Le poète fait allusion au voyage de saint Paul à Athènes. V. les actes des apôtres, ch. XVII. 418. Dans sa tragédie su
gédie de C. Delavigne, l’un des plus heureusement dessinés. Lui-même ( acte  I, sc. 4) définit ainsi sa situation auprès du ro
Le père du jeune duc de Nemours avait appelé Coitier à la cour. V. l’ acte  Ier, sc. 4, où Coitier dit à Commines : Nemours
28. Agrippine avait dit en parlant de la mort de Claude (Britannicus, acte  IV, sc. 2) : Il mourut. Mille bruits en courent
; par exemple, lorsque le personnage principal (George), au quatrième acte , se voit presque amené, à force d’humiliations, d
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
s meurent sous la main d’un autre que sous la mienne. L’Avare (1668), acte  III, sc. 1, 2 et 5. Singulière apologie de la
ilité de la danse et de la musique. Le Bourgeois Gentilhomme (1670), acte  Ier, sc. 2. 2. Pour ici. 1. Elle tient en eff
27 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
modérantisme (Paméla, de François de Neufchâteau). Barrère défend cet acte  en ces termes : « Si cette mesure paraissait trop
des lois et le droit incontesté d’un contrôle efficace exercé sur les actes du pouvoir. Sans doute, à la tribune, comme dans
e scientifiquement au cœur même de l’homme et à l’origine de tous ses actes  ; le droit de punir enlevé à la société, comme un
e et de compter sur tout l’attachement possible à sa personne pour un acte  d’équité si souhaité et si complet ; qu’en cette
ite et les droits de messieurs les pairs en sûreté. J’ai à présent un acte  de grâce à vous proposer, et je le fais avec d’au
, qui la dirige à son gré, tantôt la soulevant avec raison contre des actes d’intolérance cruelle, trop souvent aussi l’entra
ulture, et rattachement à la patrie a suivi de très près les premiers actes de sa propriété. L’intérêt particulier faisant pa
lui, croyant tout possible quand il commande, prend ce refus pour un acte  de rébellion ; toutes les raisons qu’on lui donne
e, en la rendant inévitable sans la décréter, vous vous souillez d’un acte  mille fois plus criminel, et, chose inconcevable 
dont nous sommes les témoins ou les victimes ne peuvent être que des actes de justice, ou des moyens de régénération égaleme
voir donné l’exemple du meurtre juridique d’un roi. L’un des premiers actes du long parlement fut de mettre en accusation le
sionné, proposa de déclarer Strafford coupable et de le condamner par acte  du parlement. Ce procédé, qui affranchissait les
quence, toujours appliqué à prouver que, par aucune loi, aucun de ses actes n’était qualifié de haute trahison. La conviction
t-ce à dire qu’elle en soit absolument vide ? Qu’il se trouve un seul acte  de vertu, je dis un seul, et la vertu n’est plus
nt les ennemis ! » D’âge en âge, le genre humain a célébré ces grands actes de vertu ; il n’a jamais pu croire, quoi qu’en ai
qui lui était donnée, Hilperic se rendit à la salle du palais où les actes publics étaient réunis et conservés ; il en fit e
, la création n’est-elle qu’un théâtre sur lequel elle vient jouer un acte  de ses destinées immortelles ? Encore, si la lumi
règne de Louis XIV. Une mission en Espagne (1833) fut presque le seul acte  public de M. Mignet : la politique devait avoir p
propriétaire du champ que le dominateur du monde lui avait donné. Cet acte  singulier de bienfaisance, dans un moment de si g
ne serait-ce que pour tenter les maîtres de la terre ; mais un pareil acte  révèle autre chose. L’âme humaine, dans ces momen
lement de très bons vers nous rendent la langue des maîtres, mais des actes entiers, des caractères vivants nous rappellent l
, Arsame, et elle l’anime à secouer l’autorité de son père. Au second acte , Rhadamiste, que l’on croyait mort, reparaît. Il
r Corbulon jusqu’aux bords de l’Euphrate594… Rhadamiste et Zénobie, acte  II, scène II595 Reconnaissance de Rhadamiste
isissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… Id. acte  III, scène V. Mort de Rhadamiste. Zénobie a
se défendre ; Fuyez, n’exposez plus un père à le répandre605. Ibid. acte  V, scène VI. Voltaire.(1694-1778). Doué de
aste et de Philoctéte, plusieurs parties de la tragédie, le quatrième acte  surtout, sont au nombre des plus remarquables cré
ici. ŒDIPE. Hélas ! mon doute affreux va donc être éclairci. Œdipe, acte  IV, scène I. Reconnaissance d’Alzire et de Zam
…… ALZIRE. O ciel, c’est Gusman même, et son père avec lui. Alzire, acte  III, scène IV. Gusman pardonne à Zamore, qui l
abandonne Aux volontés d’un Dieu qui frappe et qui pardonne. Ibid., acte  V, scène vii 622. La philosophie de Newton623.
trie. Voilà le vrai proscrit, et vous le connaissez651. Le Méchant, acte  IV, scène iv. Ducis.(1733-1816.) Parmi les
mbrasser mon fils à la clarté des cieux665 ! Œdipe à Colone (1797), acte  III, scène v. Le songe de Macbeth. Macbeth,
breux, Qui perçais à grands coups un vieillard malheureux. Macbeth, acte  II, scène vii. Épître à l’amitié668.(Extrait.)
eurent été brisées, André Chénier se retira à Versailles. Son dernier acte  civique fut le secours qu’il prêta à Malesherbes
s surpris, Ils sauront que Tibère a fait périr son fils743. Tibère, acte  III, scène iii. La calomnie. Nos décemvirs
e tout : la nature et Dieu même. Ses élévations à Dieu sont moins les actes d’une adoration désintéressée que les plaintes vi
nages qui puissent se prêter à une action comique. Une tragédie en un acte , une Famille du temps de Luther (1836), fut la de
t du pardon des injures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte  de bonté te rendra le sommeil, Et quelques voix d
répondu ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu787. Louis XI, acte  IV, scène vi. Les Limbes788. Comme un vain
Grâce pour le poète en faveur du guerrier849 ! La Fille d’Eschyle, acte  III, scène iv. La mer Morte850.(Fragment.)
nt nous tenons le sort. — Voulez-vous la pousser jusques aux derniers actes , Ouvrir aux passions toutes leurs cataractes, Et
. — Tu m’as interrogé ; je t’ai dit le remède860… Charlotte Corday, acte  IV, scène vii. Conseils et reproches de Rodolp
mis dans ce cas misérable ! RODOLPHE. Eh ! Quoi ! Te repens-tu de ton acte  honorable ? GEORGE. Ah ! Morbleu ! Si c’était à r
en est présente, et la douleur lointaine. — Je ne méconnais point un acte  noble en soi ; Tu fis bien ; mais beaucoup auraie
i vend son coeur vendra son honneur et sa foi ; Et si tu consommais l’ acte  où l’on te convie, Je ne te reverrais, pour ma pa
uoi ! Comment réparer mon langage cruel864 ! L’Honneur et l’Argent, acte  IV, scènes vi et vii. Poètes divers. Ce n’
 Les morts sont plus cléments ! de Bornier 865, La Fille de Roland ( acte  I, scène ii). La chanteuse (E. Manuel). La
r le livre des Rois, liv. II, chap. xiv. 65. Cf. la viie scène de l’ acte  II d’Esther : Assuérus……..Sans    mon ordre, on
esquieu.) 146. Cf. dans la tragédie de Mithridate (1673) de Racine, acte  III, sc. I : C’est à Rome, mes fils, que je prét
es de Lamartine, et fera jaillir du cœur et des lèvres du chrétien un acte  de foi envers la Providence, qui n’a entouré d’om
e la France, ch. XXX, éd. Léon Feugère (Didot, 1849). Schiller, au 5e acte  de Marie Stuart, s’est inspiré de l’histoire en r
sul. » 508. Ce fut dans la matinée du 6 avril que Napoléon rédigea l’ acte  qui contenait son abdication définitive. Il était
la malice du Figaro de Beaumarchais. 531. Voir le Mariage de Figaro, acte  V, scène m :« Parce que vous êtes un grand seigne
ui la suivent. 566. Racine avait rendu la même pensée dans Athalie, acte  I, Scène iv : Le jour annonce au jour sa gloire
vers précédent, à une personne, elle appartient à Racine, Iphigénie, acte  III, scène v : ….Vous    êtes    en    ces lieux
ains fait penser à celle de Nicomède devant Flaminius. Voir Nicomède, acte  II, scène iii. 591. On rapprochera ces vers de
orrida nutrit. 593. Ce vers semble emprunté à Corneille, Horace, acte  II, scène iii : Et, pour trancher enfin ces disc
itées comme un modèle de vigueur oratoire. 595. « La scène du second acte , dit La Harpe, entre Pharasmane et Rhadamiste est
se et la vertu de l’héroïne romaine. 597. Déjà Racine, dans Phèdre, acte  V, scène vi : Jusqu’au fond de nos cœurs notre s
aire dit, à propos de cette scène : « La pre­mière scène du quatrième acte  est celle qui a le plus réussi ; mais je ne me re
t que Jocaste a avoué à sa confidente qu’elle n’avait pas aimé Laïus ( acte  II, scène II) : J’ai deux fois de l’hymen allumé
e... 610. La Pythonisse du temple de Delphes. 611. Dans Athalie ( acte  IV, scène ni), Joad dit aux prêtres : Ne descend
ici plus rapide et plus serrée. 614. Cf. dans l’Œdipe de Corneille ( acte  IV, scène iv) : Le second, je l’avoue, avait un
langage si élevé et si naturel à la fois. 619. Alzire dit à Gusman ( acte  I, scène v) : Ayez moins de colère et moins de j
ra curieux aussi de relire les vers de Corneille dans la scène v de l’ acte  III d’Œdipe. C’est Thésée qui parle : Quoi ! la
même : Crede mihi, bene qui latuit, bene vixit… 650. Revoir à l’ acte  ii, scène i, la profession de foi du méchant lui-
st avec le même accent de pitié dédaigneuse qu’Auguste parle à Cinna, acte  V, scène I. D’un étrange malheur son destin le (
nélien le souvenir des célèbre » imprécations de Camille dans Horace, acte  IV, scène V. 664. Ce mot nous indique que Ducis
e des principales villes de la Thessalie. Achille dit dans Iphigénie ( acte  IV, scène vi) : Et jamais dans Larisse un lâche
par Séjan, était prêt à accuser Pison. Séjan disait de lui à Tibère ( acte  I, sc. iv) : Ordonnez : rien ne coûte à son obéi
t une imitation des vers célèbres de Racine faisant dire à Iphigénie ( acte  IV, sc. iv) : Je saurai, s’il le faut, victime o
de son fils, et cette rencontre forme l’exposition de la pièce (Voir acte  I, scène i). D’ailleurs Cnéius, le fils de Pison,
poignard retiré de la blessure de son père. Cette dernière scène de l’ acte  V est d’un grand effet ; mais le défaut qu’il fau
spirera au poète ces deux vers souvent cités (l’Ecole des Vieillards, acte  I, scène, v), et que Delille lui eût enviés : Vi
s, quum recordaremur Sion. » Racine l’a imité dans un chœur d’Esther, acte  I, scène, ii. 774. C’est-à-dire des paroles de t
s. Le poète fait allusion au voyage de saint Paul à Athènes. Voir les Actes des Apôtres, ch. xvii. 775. Dans sa tragédie su
1. Agrippine avait dit, en parlant de la mort de Claude (Britannicus, acte  IV, scène ii) : Il mourut. Mille bruits en couren
ès avoir fait à Sophocle des adieux touchants. Voir la scène iv du Ve acte . 850. Sur la mer Morte, voir l’Itinéraire de Par
: par exemple, lorsque le personnage principal (George), au quatrième acte , se voit presque amené, à force d’humiliations, d
ar la découverte de la vérité. Voir particulièrement la scène ii de l’ acte  IV, où Amaury confesse à son fils qu’il est Ganel
28 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
ouleur une conversion qu’il ne pouvait pardonner, bien qu’elle fût un acte de raison et de patriotisme. Au lieu de réclamer
re debout après la défaite. Il ne trahit pas ses engagements. Après l’ acte d’abjuration, qui pacifia si heureusement la Fran
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
dans un recueil de morceaux choisis1. Une épouse romaine 1 Acte premier LUCRÈCE, LA NOURRICE, LAODICE, escla
tre invisible ailleurs, si tu vois tes amis2. (L’Honneur et l’Argent, acte 1er.) Scène des triumvirs 3 MARAT, DANT
nt nous tenons le sort. — Voulez-vous la pousser jusques aux derniers actes , Ouvrir aux passions toutes leurs cataractes, Et
30 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
uement des flancs d’un nuage, et qui reproduisent les volontés et les actes des démons. Les divinités réelles, au contraire,
autre. Les mœurs sont les dispositions acquises par la répétition des actes . Un homme d’un caractère vident acquiert des mœur
e d’un caractère vident acquiert des mœurs douces par la répétition d’ actes de douceur, Ordinairement, le caractère et les mœ
de Diomède. Les caractères doivent se peindre le plus souvent par les actes  ; c’est la manière à la fois la plus poétique et
31 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
de la pièce, eussent cependant un certain rapport avec le sujet de l’ acte  qui vient de finir, et avec les sentiments dont l
an et dans l’intrigue, il faut encore qu’elle se retrouve dans chaque acte , et même dans chaque scène. La division des pièce
et même dans chaque scène. La division des pièces de théâtre en cinq actes n’a d’autres fondements que l’usage, et l’autorit
néanmoins évident que cette division était ignorée des Grecs. Le mot acte  ne se trouve pas une seule fois dans toute la Poé
ais ces chants ne partageaient pas la pièce en cinq parties comme nos actes , ainsi que quelques commentateurs se sont efforcé
ur notre théâtre, l’usage exige que chaque pièce soit divisée en cinq actes , et qu’à la fin de chaque acte la représentation
que chaque pièce soit divisée en cinq actes, et qu’à la fin de chaque acte  la représentation soit tout à fait interrompue, l
ateur, ou se passe à quelque distance du lieu de la scène. Le premier acte  doit contenir une exposition claire du sujet. Il
quant toujours davantage pendant les deuxième, troisième et quatrième actes . Il faut que le poète ne perde pas un moment de v
endre à l’action, et nous rendent froids et inattentifs. Le cinquième acte  doit renfermer la catastrophe ou le dénouement de
Après avoir dit comment le sujet devait être distribué entre les cinq actes d’une tragédie, nous allons jeter un coup d’œil s
ter un coup d’œil sur la distribution des scènes qui composent chaque acte . L’arrivée d’un nouvel acteur, ou la sortie d’un
théâtre ne reste pas vide un seul instant pendant toute la durée d’un acte , c’est-à-dire que tous les personnages qui sont s
irait une lacune, et interromprait la représentation de manière que l’ acte  semblerait entièrement fini ; car il est de princ
; car il est de principe que toutes les fois que la scène est vide, l’ acte  est censé terminé. Cette règle est, en général, f
que la plupart de nos pièces pourraient être divisées en dix ou douze actes aussi bien qu’en cinq. La seconde règle, que les
encement jusqu’à la fin, qu’elle n’était point partagée en différents actes déterminés par des pauses ou des intervalles ; qu
ée et se rendre compte de ce lieu pendant la représentation d’un seul acte . Mais l’usage de suspendre tout à fait le spectac
ul acte. Mais l’usage de suspendre tout à fait le spectacle entre les actes a nécessairement apporté de grands changements da
eur peut aisément supposer qu’il s’est écoulé quelques heures entre l’ acte  qui vient de finir et celui qui va commencer, ou
doit pas se les permettre. Il ne faut pas oublier que c’est entre les actes seulement que l’on peut supposer que la scène a c
est impossible de prendre cette liberté. En effet, dans le cours d’un acte , la scène ne doit jamais changer, et l’on ne doit
is supposer qu’il se passe plus de temps que celui de la durée de cet acte . C’est un principe que les poètes français suiven
ardonnable, et montrer que l’on n’a aucun égard à la division que les actes sont destinés à établir dans une pièce. La tragéd
sage, aujourd’hui totalement perdu, de terminer, non seulement chaque acte  de leurs tragédies, mais encore la plupart des sc
situations intéressantes et une très belle poésie. Les deux premiers actes sont admirables ; la rencontre d’Almérie et de so
e lieu de la scène ne change point, au moins pendant le cours du même acte . Les scènes ou les conversations successives doiv
x autres. Le théâtre ne doit jamais rester vide pendant la durée d’un acte , et les personnages ne doivent point entrer ni so
années, renferme même la vie entière d’un homme. La scène, au premier acte , se passe en Espagne ; au second, en Italie ; au
de faire une tragédie de la farce d’Andreino ; il en composa même un acte  et demi. Ce fait m’a été assuré par des gens de l
Charles II donna aux ennemis de son père ; mais il fut déclaré, par l’ acte  même de l’amnistie, incapable de posséder aucune
populace de la France et de l’Italie. Hamlet y devient fou au second acte , et sa maîtresse devient folle au troisième ; le
romans ; et cela est beaucoup plus aisé que d’attacher, pendant cinq actes , avec des caractères comiques mis en situation. L
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
et nous laisse une impression plus agréable après l’avoir fait, d’un acte de bienfaisance ou d’un acte de méchanceté ? Pour
n plus agréable après l’avoir fait, d’un acte de bienfaisance ou d’un acte de méchanceté ? Pour qui vous intéressez-vous sur
ut le reste on veut que l’innocent soit protégé. Voit-on commettre un acte de violence et d’injustice : à l’instant un mouve
besoins, la mort des justes et leur sort dans l’avenir. Du reste, cet acte se passait plus en admiration et en contemplation
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
êmes, qui nous font si imprudemment reculer, au moment de proclamer l’ acte du plus grand dévouement, certainement inefficace
e, en la rendant inévitable sans la décréter, vous vous souillez d’un acte mille fois plus criminel, et, chose inconcevable,
34 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
iments, que je ne saurais jamais lui demander de l’argent. (Don Juan acte  IV. sc. iii.) Reproches de Don Louis, père de
n monarque qui vivrait comme vous. (Don Juan ou le Festin de Pierre, acte  IV, sc. iv.) Le festin de l’avare Harpago
qu’ils meurent sous la main d’un autre que sous la mienne. (L’Avare, acte  III, sc. 1.) Le bourgeois gentilhomme M.
a bien fait : je lui allais tout donner. (Le Bourgeois gentilhomme, acte  II, sc. v.) Un plaisant philosophe Un Ma
recevoir quelque coup qui me ferait mal. (Le Bourgeois gentilhomme, acte  II, sc. iii.) Une demande en mariage M.
e mettez en colère, je la ferai duchesse. (Le Bourgeois gentilhomme, acte  III, sc. xii.) Les sciences occultes641 T
ore deux fois dans la même disposition650 ? (Les Amants magnifiques, acte  III, sc. i.) Pascal (1623-1662) Né en 1623
de proscription. Qui diable y résisterait ? (Le Barbier de Séville, acte  II, sc. viii.) Apologie de Beaumarchais par lu
userai » ; ce qui est bien différent. Le Comte. — Y a-t-il et dans l’ acte , ou bien ou ? Bartholo. — Il y a et. Figaro. —
ner sur un mot, nous passons qu’il y ait ou. Figaro. — J’en demande acte . Bartholo. — Et nous y adhérons. Un si mauvais r
. — Au moins je suis vengé, cela soulage1290. (Le Mariage de Figaro, acte  III, sc. xv.) Bernardin De Saint-Pierre (1737
es longues années ; ce fut le jour où le parlement de son pays vota l’ acte  d’émancipation1498 ! Comme s’il eût attendu le sa
uchait à sa dernière heure, quand ses amis vinrent lui annoncer que l’ acte  libérateur était voté, et que son idée à lui, son
fie à l’aile du petit si novice encore… Des deux côtés, Dieu exige un acte  de foi, de courage. Noble et sublime point de dép
oint de vue sa dépense et ses économies, et consacra le surplus à des actes ou à des fondations de charité. Toutes les dotati
de se distraire. (Comédies et proverbes : Il ne faut jurer de rien, acte  I, sc. i.) Ernest Renan (1823-1892) Né à
nnet d’âne sur la tête. Fontanet concevait qu’une âme souillée de ces actes eût perdu à jamais la joie et le repos ; mais les
ur et ta crainte, Dont il porte dans l’âme une éternelle empreinte, D’ actes de piété ne pourront l’assouvir2048 ; Il étendra
ssé une œuvre de longue haleine, les Bergeries, pastorale2070 en cinq actes (publiée en 1625), et des poésies diverses, parti
re ma jeunesse Ne m’a jamais appris à faire une bassesse. (Nicomède, acte  II, scène iii.) Paris Dorante, Cliton211
2125. Et vaut communément autant comme il se prise2126. (Le Menteur, acte  I, scène i.) Une sérénade2127 Dorante. C
jusqu’au jour, Dont le soleil jaloux avança le retour. (Le Menteur, acte  I, sc. v.) Le père2136 du menteur Géronte
our moi respect, amour, ni crainte. Va, je te désavoue. (Le Menteur, acte  V, sc. iii.) Invocation Parle, parle, Seig
le obstiné M’ôtait au rendez-vous qui m’est ici donné. (Les Fâcheux, acte  I, sc. i.) Sosie I Sosie2253 Qui va l
je te garantis mort, Si tu prends cette fantaisie. (Amphitryon 2299, acte  I, sc. ii.) Les portraits Célimène, Acas
re. Pour bien peindre les gens vous êtes admirable. (Le Misanthrope, acte  II, sc. iv.) Trissotin Clitandre, Henrie
Et je vis qu’en effet la gageure était bonne. (Les Femmes savantes, acte  I, sc.iii.) Les deux pédants Trissotin,
nous nous verrons seul à seul chez Barbin2351. (Les Femmes savantes, acte  III, sc. iii.) Le poète a sa muse en l’envoya
misères, Il ne séparât point des dépouilles si chères ! (Andromaque, acte  III, sc. iv.) Les souvenirs d’Andromaque Py
ronner ; Enfin voilà l’époux que tu me veux donner2416. (.Andromaque, acte  III, sc. viii.) Andromaque confie son fils à C
ême en un jour Sacrifié mon sang, ma haine et mon amour. (Andromaque, acte  IV, sc. i.) Burrhus à Néron méditant de faire
e partir. Faites percer ce cœur qui n’y peut consentir. (Britannicus, acte  III, sc. iv.) Les projets de Mithridate2423
d’effroi, Et que le bruit à Rome en vienne jusqu’à moi. (Mithridate, acte  III, sc. i.) Regnard (1655-1709) Né à Pari
or. Monsieur, contraignez-vous : j’aperçois votre père. (Le Joueurt acte  IV, sc. xiii.) A mauvais maitre, servante rusé
! sans raisonner, qu’on rentre en diligence. (Les Folies amoureuses, acte  I, sc. ii.) J.-B. Rousseau (1670-1741) Né
a gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l’infidélité. (Zaïre, acte  II, sc. iii.) Mérope2489 Polyphonte, Mé
s et de moi : Si je suis votre fils, je sais mourir en roi. (Mérope, acte  IV, sc. ii.) L’aigle et le serpent Tel on
és d’un Dieu qui frappe et qui pardonne. (Alzire, ou les Américains, acte  V, sc. vii) La vie mondaine A Paris, au
tu n’en as plus peur : elle est blanche à présent. (La Fille du Cid, acte  I, sc. iv.) Louis XI et Saint François De Pau
lame, Plus juste envers vous-même, invoquez-les pour lame. (Louis XI, acte  IV, scène vi.) Adieu Adieu, Madeleine2643 c
l est tombé des cieux ? (Premières Poésies : la Coupe et les lèvres, acte  I, sc. i.) Le Comte Irus irus 2785, à sa
mieux le mien. (Premières poésies : A quoi rêvent les jeunes filles, acte  I, sc. ii.) Théophile Gautier (1811-1872)
aise conquérant l’Algérie ; la Fille d’Eschyle, étude antique en cinq actes (1848), mit le sceau à sa renommée. Ses premières
r, Et que votre malheur fait croître mon amour. (La Fille d’Eschyle, acte  IV, sc. iv.) Réhabilitation de la fourmi2854
tude, Celui-là ne peut pas t’aimer - ô solitude ! (Charlotte Corday, acte  II, sc. ii) Lucrèce Quand mon mari2858 comb
la main reste en repos. Poursuivons notre tâche. — Allons ! (Lucrèce, acte  I, sc. i.) Les « montagnards » jugés par une «
olent Ouvert au privilège et clos pour le talent. (Le Lion amoureux, acte  II, sc. ii.) La convention En 1794, dans la
« Je jure que, tel jour, j’ai sauvé la patrie ! » (Le Lion amoureux, acte  II, sc. v.) Leconte De Lisle (1818-1894) N
n 1823, mort en 1901, Eugène Manuel a publié, outre deux drames en un acte  et en vers, d’un sentiment très élevé et très tou
ui qui part : il est plus grand que nous ! (La Fille de Roland 2915, acte  IV, sc. iii.) André Theuriet (1833-1907)
ie délicieuse et dont le succès fut retentissant, deux comédies en un acte , pleines de charme et de sensibilité, le Luthier
t sur la mer, (Montrant la fenêtre.) ou devant2973. (Le flibustier, acte  III, sc. i.) Maurice Bouchor (né en 1855)
le style le plus élevé, par exemple dans ce vers du Cid de Corneille ( acte  V, sc. i) : « Je vais lui présenter mon estomac o
33. 770. Psaumes, LXVII, 7. 771. Saint Mathieu, V, 44, 45. 772. Actes des apôtres, XIV, 16. 773. Infirmes, au sens pr
ous font combat. Et traitent du même air l’honnête homme et le fat. ( Acte I, sc. i.) 780. . Je vous vois accabler un h
s. 1422. Selon l’usage. Chateaubriand emprunte ce renseignement aux Actes des Martyrs. 1423. . Allusion à une scène racon
mée l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. 1498. L’ acte  d’émancipation est de 1833, l’année où mourut Wil
ïve de l’humanité, une représentation de la grande comédie « aux cent actes divers », se déroulant, se découpant à nos yeux e
nt pénétré de la foi de ses ancêtres, qu’il ne sera jamais rassasié d’ actes de piété, qu’il ne croira jamais en avoir assez a
se dérober. Banqueroute, qui vient de l’italien, désigne proprement l’ acte  d’un commerçant qui manque à ses engagements 212
le brouillon (littéralement : pièces écrite en caractères menus) d’un acte , d’un contrat ; au figuré, c’est former un plan,
utant, constitue une sorte de proposition absolue. 2251. Incartade, acte  d’extravagance. Le mot vient d’un mot espagnol qu
rès quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme. ( Acte 1, sc. ii) 2253. Amphitryon, général des Thébai
2278. Fanfaronnerie, caractère du fanfaron ; une fanfaronnade est un acte  de fanfaron. Un fanfaron est celui qui célèbre se
u’il n’ait été caché dans la bouteille. 2299. Cette comédie en trois actes est imitée de l’Amphitryon du comique latin Plaut
ênes, tourments. Le mot a perdu de sa force. 2402. Lui imposent des actes ou des remèdes aussi pénibles, aussi fatigants qu
aroles de Valère, au sortir d’une partie qui lui avait été favorable ( acte  III, sc. vi) : Hector, en vérité, Il n’est point
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
tel spectacle ; Et Rome, par ses pleurs, y mettra trop d’obstacle. ( Acte  v. sc. dernière). Tite-Live est plein de morceaux
ulez percer, Voilà par quel chemin vos coups doivent passer. (Iphig. Acte  iv). Mais celui des historiens anciens que Racine
lier ensemble les fils d’un même père : resserrez-les plutôt, par les actes répétés d’une amitié mutuelle. Songez qu’on trava
36 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
avec eux en souriant, et reçut leurs fleurs sur sa tombe ; c’était un acte  de reconnaissance : il avait emprunté le premier
par les analyses psychologiques, les entretiens et les monologues. Un acte  de Garnier n’est, le plus ordinairement comme che
ses costez jouer si rude tragédie, Proche à sa catastrophe, où tant d’ actes passez Me font frapper des mains et dire : « C’es
es piés ; soy-moy doux et propice ! Ne tourne point les yeux sur mes actes pervers, Ou, si tu les veux voir, voy-les teints
de ce genre qui inonda le siècle, Arténice ou les Bergeries, en cinq actes . Joignez-y un petit recueil d’Odes, Stances, Sonn
la veille avec sa pièce en poche, donna comédies sur comédies en cinq actes et en vers, entra dans la « société des cinq aute
e La Bruyère, dramatique comme Molière, en son « ample comédie à cent actes divers. » Chacun de ses personnages a son caractè
oup de maître, par les Précieuses Ridicules, mince petite pièce en un acte  et en prose, qui est une révolution dans l’histoi
r l’immortalité, des comédies de tout genre, en vers, en prose, en un acte , en cinq actes : — depuis la comédie-ballet (la P
é, des comédies de tout genre, en vers, en prose, en un acte, en cinq actes  : — depuis la comédie-ballet (la Princesse d’Élid
é et d’esprit, les Fourberies de Scapin et le Médecin malgré lui ; un acte  de circonstance, l’Impromptu de Versailles ; une
se fit connaître en 1694 par des comédies en prose. Une pièce en cinq actes et en vers, le Joueur (1696), son portrait, est l
sayée par Rotrou. Le Retour imprévu est un gai et léger croquis en un acte  et en prose, où Plaute a encore été mis à contrib
x bienfaits se mesure, Cette seule action le paye avec usure. Par cet acte , témoin de votre cruauté, J’ai mis dans le tombea
lieu des hasards de cette vie changeante, à écrire des pièces en cinq actes et en vers, que leurs titres significatifs rangen
oins M. Pincé, l’homme « aux trois raisons » de la Fausse Agnès (cinq actes en prose) est-il plaisant. L’Homme singulier, le
taient maltraités, non sans éloquence. Caïus Gracchus (1792) était un acte  de courage ; un mot eut du retentissement : Des
t du pardon des injures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte  de bonté te rendra le sommeil, Et quelques voix d
s envahissements qui nous ont menacés ! Répondons à Verdun1509 par un acte  énergique ; Que notre coup d’essai délivre la Bel
ant est une pièce courte, dont les scènes se suivent sans division en actes , quoique le théâtre de l’action change, entre un
ym. : minute (minuta scriptura), original, en petits caractères, d’un acte  notarié ; puis brouillon. Avec un froid adieu, j
 : Nam quis me seribere plures Aut citius possit versus ? 629. 1° Actes des saints à lire (legenda) jour par jour ; 2° ré
ez devant le tribunal, vous réclamerez contre l’arrêt ; vous ferez [l’ acte  qui consiste à prendre à partie] le juge, c’est-à
mment à mort par Maximin lui-même. Elle commence à la scène 5e du IIe acte  et finit à la scène 6e du IVe acte de la pièce de
Elle commence à la scène 5e du IIe acte et finit à la scène 6e du IVe acte  de la pièce de Rotrou. Dans le cours du rôle d’Ad
de la grâce, fait en son propre nom une profession de foi chrétienne ( acte  IV, sc. 4e et tic) ; il est conduit au supplice à
chrétienne (acte IV, sc. 4e et tic) ; il est conduit au supplice à l’ acte  suivant, scène 3e. — Ce plan original nous ménage
Ce plan original nous ménage des contrastes piquants. Entendez au IIe acte  Genest donner des conseils au décorateur ; puis l
on. C’est elle qui finit par le boire. Rodogune la vaut : au deuxième acte  Cléopâtre demande à deux amants (je l’entends au
et chaste du xviie  siècle) la tête de leur maîtresse ; au troisième acte , Rodogune demande à deux fils la tête de leur mèr
e à deux fils la tête de leur mère. Il faut les entendre au cinquième acte  s’accuser réciproquement d’assassinat avec une âp
es. Corneille avoue sa prédilection pour cette tragédie. Le cinquième acte  a toujours passé pour un chef-d’œuvre. C’est, ave
ent toutes seules. Ainsi la Roxane du Bajazet de Racine. Le quatrième acte  finit, et le cinquième commence sur un monologue
pplice que leur a infligé un fâcheux, acharné à les suivre. Les trois actes de la comédie de Molière en amènent successivemen
série de quiproquos, de surprises et de reproches. — Dans le premier acte , Sosie, devançant son maître pour annoncer à Alcm
personnels, l’a convaincu qu’il avait un double. Le commencement de l’ acte  suivant met en présence le maître et le valet.
phaël à la Farnésine, est le sujet de la tragi-comédie-ballet en cinq actes , que Molière composa pour les fêtes de la cour, e
71. Pressé par le temps, il ne put écrire que le prologue, le premier acte , et les scènes premières du deuxième et du troisi
le premier acte, et les scènes premières du deuxième et du troisième acte . Corneille écrivit le reste ; Quinault, les inter
nciliation, l’Amour, qui lui est rendu. Tels sont les quatre premiers actes , le cinquième la fait reparaître dans l’Olympe. —
ce ; — le vicomte du Broussin, son ami, qui sortit en effet au second acte  de l’École des Femmes en se récriant contre la « 
ncipal personnage, Alexandre n’apparaît, comme César, qu’au troisième acte . Ainsi Tartufe chez Molière. L’imitation se trahi
gé à faire son gendre et son successeur. Tels sont les trois premiers actes . Dans le suivant, le mieux rempli des actes quatr
s sont les trois premiers actes. Dans le suivant, le mieux rempli des actes quatrièmes du théâtre, en trois scènes, sans plus
estions perfides. Il l’emporte sans peine ; Britannicus, au cinquième acte , est empoisonné. — Entre l’ambition sans scrupule
retourne Néron, qui, laissant Burrhus l’attendre, finit la scène et l’ acte  par ce vers, contre-partie de celui qui terminait
Le rôle de Roxane en est la plus saisissante expression. Au deuxième acte , elle donne à choisir à Bajazet, entre son amour
sir à Bajazet, entre son amour et le trône, ou la mort ; au cinquième acte , il choisit, un peu verbeusement, la mort ; elle
ère Arsame qui l’aime, et que Rhadamiste est réputé mort. — Au second acte , paraît Rhadamiste, soldat de Corbulon, et ambass
ent ses sublimes beautés. (Voyez par exemple le commentaire d’Horace, acte  II, sc. 3.) Il faut lui tenir compte d’avoir recu
. C’est ainsi que Célimène désignait Alceste dans la lettre lue au Ve acte , scène 4e, du Misanthrope. 1424. Voyez la « vie
té) et leur demandait contre la Commune révolutionnaire de Paris (Ier acte ). Dix mois après, plusieurs d’entre eux arrivent
dont elle garde pour elle le secret, et part pour Paris (IIe et IIIe actes ). On sait le reste, sujet des actes IVe et Ve. C’
, et part pour Paris (IIe et IIIe actes). On sait le reste, sujet des actes IVe et Ve. C’est au IVe acte, dans la chambre où
IIe actes). On sait le reste, sujet des actes IVe et Ve. C’est au IVe acte , dans la chambre où Marat sera frappé quelques in
ort se Joue, Mais atomes pensants… 1533. Galilée, drame en trois actes . Si drame il y a, il se déroule tout entier dans
entier dans la tête de Galilée : d’action, peu ou point. À Florence ( actes Ier et IIe), les savants routiniers, les moines,
ur le suivre à Rome où le saint office le cite à comparaître. À Rome ( acte  IIIe), il cède aux alarmes et aux prières des sie
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
ssion, elle enseigne, en recommandant l’observation, à reproduire ses actes et à imiter son langage. Il n’est donc pas inoppo
lligence, participe à cette habitude générale du système, et tous les actes intellectuels s’exécutent sous la même influence.
38 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
d’amateurs jouait autrefois à Rouen la Mort d’Abel, tragédie en cinq actes . Le fils d’un notable demande à en faire partie.
ciable. Nous appelons un scandale, une légèreté ; une friponnerie, un acte peu délicat ; une calomnie, un manque de charité.
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
re. On en trouve de beaux exemples dans la troisième scène du premier acte de la tragédie de Phèdre, où cette Princesse céda
cause de ses mortels chagrins : dans la troisième scène du quatrième acte de Rhadamisthe, où Zénobie déclare à Arsame qu’el
est le frère de ce même Arsame : dans la troisième scène du cinquième acte de l’Œdipe de Voltaire, où ce malheureux Prince a
40 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVIII. » pp. 115-116
le chap. iv). C’étaient en effet comme de longues tragédies en trois actes . — Voy. sur la trilogie de Niobé les Fragments d’
41 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
e l’action, chaque replique serait à la scène ce que la scène est à l’ acte , c’est-à-dire un nouveau moyen de nouer ou de dén
anière dont Rousseau démontre, par l’amplification, que le duel est l’ acte d’une bête féroce, que le suicide est un crime co
42 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
mier. Des pensées4. 42. La pensée (pendere, pensare, peser) est un acte  par lequel l’intelligence compare deux idées et j
Curiace : Je vous connais encore, et c’est ce qui me tue. (Horace, acte  II, sc. iii.) 63. La pensée sublime présente des
s ; Je n’ai fait que passer, il n’était déjà plus. (Racine, Athalie, acte  III.) Les cinq premiers vers offrent des idées gr
ne ne trouve supportable un spectacle où le héros, Enfant au premier acte , est barbon au dernier. Conduite de l’action
tion dramatique se compose de plusieurs grandes parties qu’on appelle actes . L’acte est une partie du drame qui contient une
atique se compose de plusieurs grandes parties qu’on appelle actes. L’ acte  est une partie du drame qui contient une action s
action subordonnée et essentiellement liée à l’action principale. Les actes sont séparés les uns des autres par un intermède
le combat qui s’est livré entre les Romains et les Albains. 502. Les actes se divisent en parties secondaires qui portent le
sorte jamais sans que le spectateur en sache la raison. Le nombre des actes est de trois quelquefois, plus souvent de cinq ;
rincesse d’Élide. Autrefois la danse, étant souvent placée entre deux actes , s’appelait un intermède dansant ; et c’est presq
d’action, ni intrigue, ni dénouement. Ainsi, dans une pièce en quatre actes et quinze tableaux il y a quinze changements de s
l y a quinze changements de scène ou de décoration répartis en quatre actes . 537. Il n’est aucun genre de littérature où les
que la pensée de l’homme doit être conforme à la même vérité que son acte , puisqu’il n’y a pas deux vérités contradictoires
e de l’homme doit être conforme à la même vérité que sa pensée et son acte , puisqu’il n’y a pas trois vérités contradictoire
reur, De la chute des rois funeste avant-coureur ! (Racine, Athalie, acte  I.) Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! R
 ? 500. De quoi se compose toute action dramatique et qu’appelle-t-on acte  ? 501. Qu’appelle-t-on entracte ? 502. Comment se
n acte ? 501. Qu’appelle-t-on entracte ? 502. Comment se divisent les actes et comment les scènes sont-elles caractérisées ?
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
s, Et vous viendrez alors m’immoler vos victimes. » Racine, Athalie, acte  I, sc. i.   Joad à Mathan. Sors donc de devant mo
oie. Déjà sont à ta porte et demandent leur proie ! Racine, Athalie, acte  III, sc. v.   La Piété à Dieu. Je suis la Piété,
s, qu’affectation pure ; Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Acte II, scène ii.   Les Précieuses ridicules Scène X.
gitives d’un sang impétueux. Corneille, dans la tragédie de Nicomède, acte  III, sc. Ire a dit : Des montagnes de morts, des
44 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ent bons que comme résumés ; mais que c’est, en général, à propos des actes , et par eux, que les mœurs et l’esprit des hommes
pelés l’Ancien Testament. La narration des quatre évangélistes et les Actes des apôtres, qui contiennent l’histoire de la vie
nne foi qui le distingue, sa manière de raconter et d’apprécier leurs actes , font de son recueil un des livres à la fois les
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
té, certaines qualités enfin, en quelque sorte héréditaires, dans les actes , dans les sentiments, dans les habitudes, qui doi
out le reste. Si ce caractère ne vous frappe pas, le mot, la chose, l’ acte ne méritent pas le nom de sublime. Quand je dis l
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
éfaut de l’ellipse, c’est le solécisme. Corneille dit dans Sertorius, acte III, scène 4 : Ce n’est pas s’affranchir, qu’un
: ce que je vous dis est si vrai que, etc. Molière dans Pourceaugnac, acte I, sc. 2, fait dire à un médecin que M. de Pource
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
moins dans ses principaux éléments ? Admettez-vous une qualité ou un acte dans un sujet, sans avoir été instruit d’abord de
s avoir été instruit d’abord de l’existence de ce sujet ? L’idée de l’ acte n’évoquera-t-elle pas naturellement, quand il est
48 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
mettez ces rôles sur la scène, plus longtemps vous le ferez durer, un acte , deux actes, plus il sera naturel et conforme à s
rôles sur la scène, plus longtemps vous le ferez durer, un acte, deux actes , plus il sera naturel et conforme à son original 
le prince de Galles, qui fut depuis le roi Henri V. (Scène 11 du 1er acte  de la vie et la mort de Henri IV.) Le général dem
e rôle de Sévère, presque tout celui de Pauline, la moitié du dernier acte  de Rodogune. se soutiendraient à côté d’Athalie,
a point là (dit-il en parlant du discours de Sabine, dans le premier acte  des Horaces) : Je suis Romaine, hélas ! Puisqu’Ho
plaisir, Et qu’ils reconnaîtraient la voix de leur vizir ? (Bajazet, acte  I, scène i) On voit dans les premiers vers un gé
d brièvement : Il y va de sa vie au moins que je le croie. (Bajazet, acte  III, scène vi) Ainsi cette sultane ne s’amuse po
un vizir ; et toi, Comme le favori d’un homme tel que moi. (Bajazet, acte  IV, scène vii) Ces paroles ne sont peut-être pas
n bras ; Il apprendrait à vaincre en me regardant faire. Et… (Le Cid, acte  I, scène vi) Il n’y a personne peut-être aujourd
e ou s’humilie, Souviens-toi seulement que je suis Cornélie. (Pompée, acte  III, scène iv) Et dans cet autre endroit, où la
ant, Parce qu’au point qu’il est j’en voudrais faire autant. (Pompée, acte  V, scène i) Il me paraît, dit encore Fénelon99,
place. On veut sur vos soupçons que je vous satisfasse. (Britannicus, acte  IV, scène ii) je ne crois pas que beaucoup de pe
soit plus exposé : S’il eût puni Sylla, César eût moins osé. (Cinna, acte  II, scène ii) Car il n’y a personne qui ne prévi
e s’est abusé ; S’il n’eût puni César, Auguste eût moins osé. (Cinna, acte  II, scène ii) Cependant je suis moins choqué de
us haut point. Souffrez que je l’admire et ne l’imite point. (Horace, acte  II, scène iii) Horace, le héros de cette tragédi
ien si doux. Voici venir ma sœur pour se plaindre avec vous. (Horace, acte  II, scène iii) Corneille veut peindre apparemmen
ès tout à loisir : Sur ce point seulement contente mon désir. (Cinna, acte  V, scène i) De combien la simplicité d’Agrippine
place. On veut sur vos Soupçons que je vous satisfasse. (Britannicus, acte  IV, scène ii) Cependant, lorsqu’on fait le paral
sont grands sans affectation. Il faut lire la seconde scène du second acte  pour comprendre ce que je dis. Qu’on me permette
la pauvreté. L’opprobre avilit l’âme et flétrit le courage. (Mérope, acte  II, scène ii) Cette dernière réflexion de Mérope
répare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche par un acte  unique la forme primitive de tout être vivant ; e
règle ». 7. Le mot dire manque clans le MS. 8. Tragédie d’Horace, acte  II, scène iii. 9. Ignoti nulla cupido. 10. La
Innocents 65. Petit Carême, sermon sur l’humanité des grands. 66. Acte III, sc. III. 67. Etienne Jodelle, sieur du Lym
49 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
les yeux du lecteur, il a fait de la fable. Une ample comédie à cent actes divers23. La Fontaine. § II. Métamorphos
50 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
convenance (τò πρέπoν), c’est-à-dire la parfaite mesure dans tous les actes de la vie, la constante vigilance d’un homme atte
le définir : elle est persuasive. Vous l’avez vu tout à l’heure faire acte de chef et ranger Thersite au devoir. Maintenant
t appelez honnête homme celui qui conforme en tous ses paroles et ses actes aux règles de la justice. Sa jeunesse avait été n
acédonien ; il prouva, vous savez avec quelle éloquence, que tous ses actes avaient été conformes à l’honneur d’Athènes et à
51 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
souvenir en écrivant les vers, passés en proverbe, du Dépit amoureux, acte IV, scène ii). Surtout il ne faut pas croire que
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
es Sans force et sans mouvement… Les Bergeries1. (Fragment.) Acte I, Scène III. Un vieillard reproche à sa fille
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
valoir leurs pensées par la parole, et de donner les raisons de leurs actes . N’est-ce pas d’ailleurs grâce à cette culture no
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
os idées ; là, à cette proposition : — « Le meurtre de Clodius fut un acte licite. » Nous avons blâmé la forme brusque et tr
Jésus, type éternel et universel des vérités morales, dans chacun des actes de sa vie terrestre. L’esprit, en effet, ne cherc
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
l’on soit, on a des parents, des amis, une cité, et, tôt ou tard, les actes faisant juger de nous, on retrouve autour de soi
t enfin, il révèle sa présence par des hommes qui ont un nom, par des actes qui ont un empire. Mais qui l’a tiré de sa mort a
56 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
t donna la liberté aux Romains ? que leur dira-t-elle de toi ? de tes actes , de ta gloire et de tes vertus ? Dira-t-elle que
s pièces d’éloquence, mais ne sont pas, comme ceux de Démosthène, des actes . Il aime son pays et la liberté, mais il aime aus
57 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
faveurs, comme il convient à des hommes, et ne nous livrons pas à des actes de cruauté contre un peuple issu de la même race
le siège ! Les paroles doivent-elles donc avoir plus de poids que les actes  ?… « Je ne parle pas de l’espèce d’insulte que vo
’un citoyen, que dis-je ? du sang d’un empereur, prenez garde que cet acte  ne soit pour vous déshonorant dans le présent et
IV. Discours de César dans le Sénat. César énumère et justifie ses actes passés : il sollicite un décret qui l’autorise à
ié qu’avant ma condamnation, puisque je ne suis convaincu d’aucun des actes coupables qu’on m’attribue ? En effet, je n’ai ja
e si grandes entreprises sans avoir une occasion favorable, serait un acte  audacieux et téméraire ; de même, se montrer indi
ens. 2. Voir Tite-Live, livre II. — Voir le Coriolan de Shakespeare, acte  V. 3. Dans la matière dictée à la Sorbonne, c’es
58 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
gane de la vue.] Voyez le traité De l’Ame, II, 7 et 8. Sont comme des actes .] Aristide Quintilien, II, p. 64 : Ἡ μουσιϰὴ πρᾶξ
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
naïve de l’humanité, une représentation de la grande comédie aux cent actes divers1, se déroulant, se découpant à nos yeux en
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
humanité et poursuivit ce noble but avec une foi persévérante1 Un acte de vertu. Dans la dernière guerre d’Allemagne,
61 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
épare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche, par un acte  unique, la forme primitive de tout être vivant, e
sublime, choisissons dans la tragédie d’Athalie, la scène vii du IIIe  acte . Nous y verrons le grand-prêtre Joad n’avoir pour
pressions les plus riches et les plus pompeuses. Lecture. — Athalie, acte  III, sc. vii. Vol. II, nº 112. Section IV. —
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
rence, il a fait, comme il le dit lui-même, Une ample comédie à cent actes divers. L’apologue qui, traité1 par Ésope ou Phè
mouche à la fourmi ; faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers,   Et dont la scène est l’univers. (Livre
ïveté. 2. La Fontaine appelait la fable une ample comédie aux cent actes divers. Cette définition convient parfaitement à
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
e ajoute aux autres la force des exemples. Tous ses écrits furent des actes par lesquels il se dévouait à l’exercice d’une fo
(Discours sur l’histoire universelle, iii e partie, les Empires.) Acte de foi Vous êtes tout-puissant, ô Dieu de glo
lâcher, dont l’effet est si puissant. 7. Racine a dit dans Athalie, acte I, scène 2. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan
64 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
cle me révolterait, sans me faire illusion. Donnez à votre pièce cinq actes , ni moins, ni plus, si vous voulez qu’on la redem
née 365les caractères généraux-et-abstraits ; 366et toi, tu mets en actes (en tragédie) 367un poëme tiré-de-l’Iliade 368a
à la scène, 540ne soit ni plus courte 541ni plus longue 542que l’ acte cinquième (cinq actes). 543Et qu’un Dieu n’y int
soit ni plus courte 541ni plus longue 542que l’acte cinquième (cinq actes ). 543Et qu’un Dieu n’y intervienne pas, 544à mo
d’un seul acteur ; 552et qu’il ne chante-pas-entre 553le milieu des actes 554quelque chose qui ne soit-pas-utile 555et ne
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
ux fonctions publiques. Il fut révoqué par Louis XIV en 1685 ; et cet acte fit sortir de France un grand nombre de familles
66 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
elles portent l’empreinte. 5. Mouvement imité de Racine : Athalie, acte I, sc. 2 : Et quel temps fut jamais plus fertile
67 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
tes. Si elle eut pour auxiliaires les victoires d’Arques et d’Ivry, l’ acte d’abjuration et une misère affreuse, elle acheva
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
répare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche par un acte unique la forme primitive de tout être vivant ; e
nous a transmis que les gestes de quelques nations, c’est-à-dire les actes d’une très-petite partie du genre humain : tout l
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
t au roi, 1663). Les Fâcheux1. (Une scène de cette pièce.) Acte II, Scène VII. Un certain fâcheux, nommé Doran
70 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
pement rapide des caractères, à la succession et à l’enchaînement des actes . Quant au fond, on distingue les romans en plusie
71 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ontaine a dit qu’il fait dans ses fables : « une ample comédie à cent actes divers ». Expliquez cette parole du poète et mont
rer comment les fables de La Fontaine sont « une ample comédie à cent actes divers ». (Poitiers, novembre 1888.) En quoi cons
, comme elle le demande, puisqu’elle dit sa mission finie, et que cet acte de clémence soit le commencement de la réconcilia
pplice. Vous démontrerez que si les villes qui ont été le théâtre des actes glorieux de son existence lui ont élevé des statu
novembre 1889.) Turgot avant son ministère ; – Turgot ministre ; ses actes et ses projets. (Paris, avril 1887.) Comment Colb
ne a dit de ses fables qu’elles étaient : « Une ample comédie à cent actes divers. » Démontrer, par des exemples bien chois
et souvent aussi dans le bien-être et le mal physique qui résulte des actes vertueux ou coupables. – Donner des exemples. (Pa
te de Quinault : Son sujet est conduit de la belle manière Et chaque acte en sa pièce est une pièce entière. Toute œuvre d
s idées des réformateurs devrait accueillir celle-là. Ce serait là un acte de réparation et de justice vraiment digne de lui
de la liberté proscrite par Auguste. Nous n’entendons rien au premier acte que le récit des crimes par lesquels ce prince a
la prière d’autrui, est déjà la preuve d’une grande âme. Au cinquième acte , cette grandeur se révèle tout entière. Auguste s
La Fontaine nous offre dans ses fables « une ample comédie à cent actes divers ». La comédie se propose de faire rire les
l’œuvre de La Fontaine. Il a défini la fable une ample comédie à cent actes divers. Son œuvre est à la fois dramatique par la
us avons tenu à nous associer à ses énergiques protestations et que l’ acte si simple en apparence que nous avons accompli n’
nt assez bien payés par l’honneur qu’elle en retire. Presque tous ses actes peuvent s’expliquer de deux manières, dont l’une
critique est aisée, et l’art est difficile. (Destouches, Le Glorieux, acte II, scène V.) – Mme de Maintenon, dans une de se
dans l’ordonnance des événements ; mais là encore, l’appréciation des actes et des individus a fait défaut. Une de nos agrégé
aité de Campo Formio, pour la rupture du traité d’Amiens, pour tant d’ actes de folle ambition si funestes à la France. »
lle ne la lui fait point aimer ni accepter librement ; le domaine des actes lui est soumis, non point celui des volontés ; or
mauvaises actions ». Ainsi, apprend-il à mesurer l’importance de ses actes , et à prévoir leurs conséquences. Mais, répétons-
tre doué d’une intelligence qui lui fasse distinguer les épisodes des actes à retenir pour son récit. 2 e Paragraphe. – « La
a société doit intervenir. Pourquoi ? A. Elle a la responsabilité des actes accomplis par ses citoyens. Elle doit les mettre
et auquel vous devez succéder un jour, a bien le droit, par tous les actes de sa vie publique et privée, de revendiquer pour
as entre elles les guerres médiques. Il s’agit de raconter le premier acte du grand drame qui se déroule entre la Grèce et l
rit la parole et fit connaître son dessein. Il rappela brièvement les actes qu’il avait accomplis, en insistant sur sa lutte
pentir à la vie de l’éternité….. Repassez dans votre mémoire tous les actes de votre règne. Combien de fois l’intérêt personn
bstacles dont la vie est semée, contre l’adversité. Le suicide est un acte de découragement, par conséquent c’est l’opposé d
sentiment n’abdiquera jamais ; il sera toujours le premier moteur des actes humains. » Concours de 1887. Pour qu’une n
rie. » Concours de 1891. Vous inventerez et vous raconterez un acte de dévouement dont la conclusion naturelle et la
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
prépare en silence le germe de ses productions ; elle ébauche, par un acte  unique, la forme primitive de tout être vivant ;
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
du. Les passions sont la vie même de l’homme et le mobile de tous ses actes  : ce qui le pousse à agir, c’est toujours un sent
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
évaloir leurs pensées par la parole et de donner les raisons de leurs actes . N’est-ce pas d’ailleurs grâce à cette culture no
75 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
dinairement on entend par jugement l’opération de cette faculté, ou l’ acte par lequel l’intelligence décide qu’il y a ou qu’
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ixée par une lettre même de Rousseau, du 2 juillet 1737. En outre son acte de naissance a été retrouvé. 2. Quels soupçons p
77 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
celui-ci énumère les suites funestes de la volupté ; dans le premier acte d’Athalie, quand Joad expose les effets de la pui
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
abulaires n’auraient été, sans doute, qu’un recueil d’onomatopées. Un acte souvent répété, une habitude, un effet toujours i
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
iés jusqu’à l’idolâtrie. On dirait qu’il n’est pas responsable de ses actes et de ses paroles. Incapable de mener à fin un bo
80 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
de sa vie et me rendre la mienne. C. Delavigne. Péripétie du 4e acte Scène IV. — COITIER. LOUIS. LOUIS. Ne cr
t du pardon des injures, Viens de ton agonie apaiser les tortures. Un acte  de bonté te rendra le sommeil, Et quelques voix d
nt nous tenons le sort. — Voulez-vous la pousser jusques aux derniers actes , Ouvrir aux passions toutes leurs cataractes, Et
mis dans ce cas misérable ! RODOLPHE. Eh ! quoi ! te repens-tu de ton acte  honorable ? GEORGE. Ah ! morbleu ! si c’était à r
re en est présente, et la douleur lointaine. Je ne méconnais point un acte  noble en soi ; Tu fis bien ; mais beaucoup auraie
ui vend son cœur vendra son honneur et sa foi ; Et si tu consommais l’ acte  où l’on te convie, Je ne te reverrais, pour ma pa
êmes, qui nous font si imprudemment reculer, au moment de proclamer l’ acte  du plus grand dévouement, certainement inefficace
e, en la rendant inévitable sans la décréter, vous vous souillez d’un acte  mille fois plus criminel, et, chose inconcevable,
e la justice a succédé aux jours de colère et de prévention ; que cet acte  solennel n’est point une vaine forme ; que le tem
 ! Sortez donc un moment du vague de cette accusation pour saisir nos actes que vous dispersez à travers des insinuations san
e si peu pour être un excellent chrétien, il vous manque seulement un acte  de volonté : croire, c’est vouloir. Voulez un jou
mon âme. — Tes menaces, d’ailleurs, ne sauraient m’émouvoir. Nomme un acte  insensé le plus pieux devoir : J’aurai, si j’ose
populaire, on est trop porté à excuser l’injustice et la violence des actes qui y font aboutir. Et cependant quoi de plus inc
successivement dans le monde, selon ses impénétrables desseins, par l’ acte , général ou spécial, de sa libre volonté. Je n’ai
rand. 98. Ce touchant élan du cœur offre une bonne occasion de faire acte  de justice en appelant l’attention sur Casimir De
81 (1873) Principes de rhétorique française
nel. — Cet argument, qu’on appelle ad hominem, tire ses prémisses des actes ou des paroles de l’adversaire, qu’il met eu oppo
arfait modèle de cet art et de cette mesure, c’est la scène VI du IVe acte  de l’Iphigénie en Aulide ; il faut voir avec quel
es. Ce ridicule trop commun a été raillé par Racine, lorsque au IIIe acte  de sa comédie des Plaideurs, il introduit deux pr
ce qu’on nomme la question de fait, au Palais le fait, c’est-à-dire l’ acte positif et réel, l’événement qui sert de point de
s, du lieu, et surtout de l’accord constant entre le caractère et les actes des personnes. Par exemple, Roscius est injusteme
se à ménager l’effet ; comme l’avocat associé les juges eux-mêmes à l’ acte  qu’on reproche à son client ; voilà pour conclure
droit au monstre. Sans cette longue description, si souvent blâmée, l’ acte  du jeune homme n’a plus rien d’héroïque ni.de tou
ation à la confirmation, et l’éloge’ qu’il fait de sa vie et de ses » actes n’est qu’une réponse aux imputations dirigées con
su jet. Racine a spirituellement raillé ce ridicule abus dans le IIIe acte de sa charmante bouffonnerie des Plaideurs. La s
dans les deux sens ; descendante d’abord puis ascendante : Tous tes actes , tous tes projets, toutes tes pensées, je les con
et se fait la réponse. Ainsi Auguste dans son grand monologue au IVe acte  de Cinna : Rentre en toi-même, Octave, et tesse.
la figure qui, pour appeler l’attention sur une idée, un objet ou un acte , présente plusieurs fois le mot qui l’exprime. On
opre du sentiment ou de l’idée qui élève l’âme au plus haut degré. Un acte , un sentiment, unirait, un mot est sublime quand
, Et son langage est écouté. Fontaine l’a définie une comédie à cent actes divers. En effet, pour donner une leçon et la ren
it intéressant surtout de faire connaître et apprécier aux hommes les actes et les sentiments qui peuvent leur servir d’exemp
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
n de l’envie, et la hache sanglante de l’assassin37 ». (Richard III. Acte  i. sc. 2). Coucy dit à Vendôme, dans Adélaïde du
e ravisseur Me vint-il enlever ou ma femme ou ma sœur ? (Iphigénie, Acte  iv. sc. 6). L’allusion est d’autant plus sanglant
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
les faits qu’il rapporte, et toutes ses assertions de la lecture d’un acte  public, qui les confirmait authentiquement. Autan
84 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
ntraire insister sur cette partie, reprendre un à un les détails de l’ acte d’accusation, les retourner en faveur de votre cl
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
ar une intention particulière d’honorer quelque nom choisi, et par un acte de piété studieuse à accomplir envers une mémoire
86 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
que la cause elle-même fournit, tels que les lois, les jugemens, les actes , les témoignages, les indices matériels, etc. ; c
elles. A la première classe appartiennent les lois, les jugemens, les actes , les preuves écrites, les témoignages ; dans la s
tité avec le point litigieux ; les termes des lois, des jugemens, des actes et des témoignages ne sont pas toujours assez cla
oit toujours avec décence et avec ménagement dans les termes. Des actes et des écrits en général. La preuve qui résu
ntité de cet écrit avec le fait contesté. La preuve qui résulte d’un acte ou d’un écrit est en raison de l’identité ou de l
te ou d’un écrit est en raison de l’identité ou de la relation de cet acte ou de cet écrit avec le fait ou la convention con
us directe et plus positive de la constitution de la société, que les actes subséquents qui ne sont que relatifs à cette soci
à tous les genres de preuves, doit régler la manière de discuter les actes et les écrits, de les défendre ou de les attaquer
hoquent et se détruisent, le jugement est négatif. Le jugement est un acte purement mental et intérieur à l’âme. Si on veut
e peut conclure légitimement que du général au particulier. 2°. De l’ acte au pouvoir la conséquence est bonne, mais non pas
t la justesse de ses raisonnemens. Après avoir cité un grand nombre d’ actes d’hostilités de la part de Philippe, il demande à
pas vos pensées, c’est-à-dire j’en fais beaucoup de cas. Dans le Cid, acte III, sc. IV, Chimène dit à Rodrigue, meurtrier de
sait toutes les âmes. Chez nous où la multitude n’a point de part aux actes du gouvernement, où les orateurs parlent au milie
euves directes ou d’identité 31 Des lois 32 Des jugemens ibid. Des actes et des écrits en général 33 Des témoignages 34
se prend, tantôt pour la faculté de l’esprit qui juge, tantôt pour un acte de cette faculté. Exemples : 1°. Cet homme a un b
87 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
sont égarés. » Par l’énumération suivante, Racine (chœur d’Athalie, acte  Ier, scène 4e) nous révèle la munificence de Dieu
des fils de Brutus eut un effet favorable à la République : ce fut un acte  louable à ce point de vue. L’effort qu’il dut coû
l’un par l’autre. Telle est la comparaison que fait Racine (Athalie, acte  II, scène 9) du tendre enfant avec le lis du vall
est ce discours de Burrhus à Agrippine dans le Britannicus de Racine ( Acte  I, scène ii) : Je ne m’étais chargé, dans cette
no. La description de la mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine, acte  v ; celle du désespoir, du bûcher, du suicide de
 : Hé bien ! je suis content et mon sort est rempli. Racine, Andr., acte  V, scène v. Ce mot je suis content ! dit La Harpe
88 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
 : « Ma sœur, entretenez Julie. » Le monologue qui ouvre le troisième acte  est encore un passage important où l’on peut rema
s :                … Je fais de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers                Et dont la scène est l’univ
rer comment les fables de La Fontaine sont « une ample comédie à cent actes divers. » Développement. — La Fontaine a dit
uelque endroit qu’il faisait de l’apologue « une ample comédie à cent actes divers, et dont la scène est l’univers ». Il est
grands écrivains. La Fontaine fait repasser devant nos yeux les cent actes divers de cette ample comédie humaine à laquelle
upule de ne pas faire part à son souverain de son opinion touchant un acte  qui intéresse au plus haut point la gloire de Lou
89 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
inuation, qu’on relise la scène entre Narcisse et Néron, au quatrième acte de Britannicus, et, en fait d’exorde, celui du se
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
la Henriade de Voltaire, et dans Lemierre, au commencement du second acte de Guillaume Tell : Oui, seigneur, c’est ici ; c
91 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
, sur le point de succomber à l’un et à l’autre, n’exerce pas un seul acte  de vengeance quand il en a le pouvoir, et remet à
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
. Voyez l’exemple d’une concession semblable dans Molière, sc. i de l’ acte IV du Misanthrope. 3. Trait emprunté à Perse, qu
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
il étendait ses soins1… Zaïre2. (Une scène de cette pièce.) Acte II, scène iii. Lusignan, prince du sang des ro
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
omme à corps perdu sur son lict, les mains joinctes, et en ce dernier acte rendit son esprit à Dieu : qui fut un beau miroir
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
, l’ami dont Célimène fait si bien le portrait. (Voir le Misanthrope, acte II.) 2. L’Ecole des femmes. 3. Les poëmes comi
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
l faut remarquer la composition de ce morceau. Après avoir dressé son acte d’accusation, cité les faits, les témoins, précis
97 (1854) Éléments de rhétorique française
vêtements de l’assassin ou de la victime ; et ce tableau devenait un acte  d’accusation dressé contre le meurtrier. Cette ma
attestait la barbarie d’une langue dont on n’osait se servir dans les actes publics ; usage pernicieux aux citoyens, dont le
ent, jusqu’à ce qu’il eût expiré sous les coups. » Ce discours sur un acte  de violence aussi atroce, ne diffère en rien des
Shakespeare, garder une mesure qui en adoucisse l’effet.  » (Hamlet, acte  III.) D’ailleurs, en exagérant l’expression des s
avec autant d’éloquence et de douceur que si elles avaient demandé un acte  de clémence. Ce n’étaient point de méchantes femm
occupations inquiètes ; mais, dès qu’il se montre à nous dans quelque acte  inopiné de vertu, ou dans quelqu’un de ces événem
mêmes, qui nous font si imprudemment reculer au moment de proclamer l’ acte  du plus grand dévouement. Je dirais à ceux qui se
e, en la rendant inévitable sans la décréter, vous vous souillez d’un acte  mille fois plus criminel, et, chose inconcevable,
épare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche, par un acte  unique, la forme primitive de tout être vivant ;
98 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
« Bénissons, mon cher frère, les circonstances qui ont fait éclore un acte aussi grand, dans les premières années de votre v
99 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
souvent dans l’étude des belles-lettres. La pensée en général est l’ acte  par lequel on considère un objet ; l’idée est la
100 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
es ad vim, ad facinus cædemque detecti. Cic. Des hommes surpris à des actes de violence, à des crimes et à des assassinats. —
angustis. Hor. Inébranlable dans l’adversité. — Fortis s’applique aux actes qui naissent de cette vigueur. Fortis ad pericula
te vigueur. Fortis ad pericula, brave dans les dangers. Fortia facta, actes de courage. — Strenuus, courageux, vaillant, brav
Magna ejus in nos officia, seu potiùs merita. — Beneficia, bienfaits, actes libres et spontanés. CLXXII. — Omnis, totus, c
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