Voltaire
1694-1778 [Notice] En parlant d’un homm
les préjugés, mais ne sachant respecter ni la religion ni les mœurs,
Voltaire
n’eut pas le temps de se recueillir, et risqua de
sa prestesse et sa justesse, prête de l’agrément à toutes les idées.
Voltaire
se jugeait peut-être lui-même en disant : « Je su
monsieur, votre très-humble et très-obéissante servante3. L’Ombre de
Voltaire
. Contre l’athéisme N’attendre de Dieu ni
ennent ravager les campagnes5. 1. D’Argenson disait en parlant de
Voltaire
, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel q
ateurs se tromperont sur les intentions de leur patriarche ! » 1.
Voltaire
n’a qu’à se souvenir de lui-même, pour nous défin
na de retirer ces magots. 5. Ce sont les titres de deux tragédies de
Voltaire
. Éryphile est de 1732 ; Adélaïde Duguesclin fut j
re. Éryphile est de 1732 ; Adélaïde Duguesclin fut jouée en 1734. 6.
Voltaire
n’était pas aussi malheureux qu’il le dit de vivr
, par le désir de plaire, et d’entretenir sa renommée européenne. 1.
Voltaire
appelait amicalement cette dame son « gros chat.
es furtifs éclairs de mélancolie souriante, et au fond très-résignée,
Voltaire
rappelle certains traits d’Horace. 3. C’était un
Comme il sait bien dorer la pilule ! Dans sa lettre du 3 avril 1741,
Voltaire
écrit à peu près les mêmes choses à Helvétius : «
se de cette lettre adressée à une enfant par un sexagénaire illustre.
Voltaire
a trop d’esprit pour faire le pédagogue. 4. La B
le bon sens qui raille finement. 3. Chaque éloge cache l’ironie. 1.
Voltaire
habitait alors les Délices, près de Genève. 1.
t alors les Délices, près de Genève. 1. Le 2 août de la même année,
Voltaire
écrivait à D’Alembert : « Le bruit court que vous
-1785), célèbre sculpteur, né à Paris, auteur de la bizarre statue de
Voltaire
qui est à la Bibliothèque de l’Institut. De tous
trasbourg. Les Prussiens ont dirigé leur tir contre ce monument. 2.
Voltaire
a partout de charmantes doléances sur sa santé ou
quefois ; mais j’avoue que la douleur est un mal. » 1. Le 19 juin,
Voltaire
crivait à la même personne : « Quand les gens de
ns, tiens, disaient-ils, on va le disséquer : cela sera drôle. » 2.
Voltaire
, comme au plupart des vieillards, croyait, volont
çais, né en 1635, mort en 1688. 6. Il s’agit de la Phèdre de Racine.
Voltaire
sous-entend aussi, sans doute, ses propres tragéd
es écrivains d’aujourd’hui ne valent pas ceux du bon vieux temps. 1.
Voltaire
, de tous les malades, est celui qui a parlé le pl
2. A la bonne heure ! On aime à entendre cette parole française. Car
Voltaire
a quelquefois pensé comme un Prussien, comme un R
nd, la fibre est nationale. 3. Ferney, chef-lieu de canton de l’Ain.
Voltaire
en devint seigneur, et y résida vingt ans. D’un p
Delille, homonyme du chevalier. 2. A ces spirituelles doléances de
Voltaire
sur la vieillesse, comparez celles de Ducis que v
M. de Sacy a dit : « Dès qu’on parle de lettres, la correspondance de
Voltaire
se présente à l’esprit. Peut être est-ce la parti
eut être est-ce la partie de ses œuvres la plus sûre de ne pas périr.
Voltaire
y est tout entier, et tout son siècle y est avec
eut être athée, dans la pratique, à son insu, et sans le vouloir. 1.
Voltaire
n’a pas toujours tenu un langage aussi sensé ; ma
t jamais tort à la vérité. Remarquez le ton, le tour de ce plaidoyer.
Voltaire
reste voltairien par la forme, même quand il ne l
Voltaire
1694-1778 [Notice] En parlant d’un homme d
les préjugés, mais ne sachant respecter ni la religion ni les mœurs,
Voltaire
n’eut jamais le temps de se recueillir, et risqua
té qu’il éblouit sans la rendre meilleure. Il est juste d’ajouter que
Voltaire
fut souvent l’avocat zélé de causes belles à défe
r sa prestesse et sa justesse prête de l’agrément à toutes les idées.
Voltaire
se jugeait peut-être lui-même en disant : « Je su
; toujours grand et toujours simple, toujours s’oubliant lui-même1.
Voltaire
. Charles XII, roi de Suède Charles XII ép
dépôt que quelques bons esprits conservent encore loin de la foule1.
Voltaire
. Sur la simplicité 2 À M. de Cideville
eux plus aimer que les vôtres3. Adieu, je vous aimerai toute ma vie. (
Voltaire
, Correspondance générale.) Regrets d’absence
je vous supplie, à M. Necker3 1. D’Argenson disait en parlant de
Voltaire
, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel qu
les sectateurs se tromperont sur les intentions de leur patriarche. «
Voltaire
est poëte et bel esprit en tout. Parlez-lui des s
lles Duchappe que des étoffes de Lyon et des draps de Van Robais. » «
Voltaire
sait tout. Il est vrai que les défauts de son car
à peuple, mais encore de citoyen à citoyen. » 2. Joubert a dit de
Voltaire
: « Impétueux comme un poëte et poli comme un co
esprit. Sa verve avait besoin de licence pour circuler en liberté. «
Voltaire
, dans ses écrits, n’est jamais seul avec lui-même
exandre ; mais il aurait été le meilleur soldat d’Alexandre. » 1.
Voltaire
disait dans une lettre à M. de Chamfort : « La n
pas le moyen de former le nôtre. » 2. Citons encore Joubert : «
Voltaire
eut l’art du style familier. Il lui donna toutes
Comme il sait bien dorer la pilule ! Dans sa lettre du 3 avril 1741,
Voltaire
écrit à peu près les mêmes choses à Helvétius : «
coup d’encensoir, à charge de revanche. 1. Sincérité. Tant pis pour
Voltaire
! 3. Voltaire disait ailleurs, dans une lettre
, à charge de revanche. 1. Sincérité. Tant pis pour Voltaire ! 3.
Voltaire
disait ailleurs, dans une lettre à Brossette, en
Rousseau, n’est qu’une imitation un peu forcée. » 1. Sa nièce. 2.
Voltaire
était alors à la cour de Frédéric. Cette note att
était alors à la cour de Frédéric. Cette note attendrie est rare chez
Voltaire
, mais elle est pourtant habituelle à ses lettres
1. Donnons-nous le plaisir de citer encore ce billet qui prouve que
Voltaire
ne négligeait pas ses plus humbles clients : « J
le bon sens qui raille finement. 4. Chaque éloge cache l’ironie. 1.
Voltaire
habitait alors les Délices, près de Genève. 1.
t alors les Délices, près de Genève. 1. Le 2 août de la même année,
Voltaire
écrivait à D’Alembert : « Le bruit court que vou
rvice à la jeunesse par son excellent recueil des lettres choisies de
Voltaire
. — Delagrave, 1867.) 2. Réaumur, physicien et n
hysicien et naturaliste, né à la Rochelle en 1683, mort en 1757. 3.
Voltaire
dit en parlant du mot gazette : « Le médecin Thé
rs. » (Voir le chapitre intitulé l’Homme de lettres, Mélanges.) 3.
Voltaire
a dit de l’Académie : « Elle est l’objet secret
Voir le Dictionnaire épistolaire de M. Dezobry.) Quelques jours après
Voltaire
écrivait à Thiriot : « Vraiment vous ne m’aviez
nté et à surmonter votre paresse. » Le 30 novembre de la même année,
Voltaire
lui disait encore : « Vos fenêtres donnent donc
correspondant de l’Académie des Sciences de Paris. 3. Voici comment
Voltaire
raconte ce qui se passa : « L’ambassadeur Freyta
l de tout ce qui a paru au sujet de cette querelle. Voici le récit de
Voltaire
: « Il se passait alors une scène plus sérieuse,
-1785), célèbre sculpteur, né à Paris, auteur de la bizarre statue de
Voltaire
qui est à la Bibliothèque de l’Institut. De tous
xe, placé dans le temple luthérien de Saint-Thomas à Strasbourg. 2.
Voltaire
a partout de charmantes doléances sur sa santé ou
our les extrêmes-onctions que pour les baptêmes. » 3. Le 19 juin,
Voltaire
écrivait à la même : « Quand les gens de mon vil
Voltaire
. (1694-1778.) [Notice] Peu d’hommes ont pl
Voltaire. (1694-1778.) [Notice] Peu d’hommes ont plus que
Voltaire
remué par leur génie et rempli de leur nom le mon
à Paris. Émule, dans la prose, des maîtres de notre époque classique,
Voltaire
s’est, toutefois, élevé rarement au ton de la hau
e. Lettres, mars 1739. 1. Vauvenargues a écrit une belle page sur
Voltaire
, où il le célèbre « comme ayant porté chez les ét
, dont il a reculé toutes les bornes ». Consult. de plus, au sujet de
Voltaire
, Châteaubriand, Génie du Christianisme, IIIe part
« Le héros suédois, a dit M. Villemain, ne vaut pas Alexandre ; mais
Voltaire
est bien supérieur à Quinte-Curce. — L’ouvrage, a
ous avons choisi, il suffira de rappeler que Montesquieu, qui jugeait
Voltaire
avec beaucoup de sévérité, trouvait cependant adm
is d’Argenson, ministre des affaires étrangères, était resté l’ami de
Voltaire
, dont il avait été le condisciple au collége de L
condisciple au collége de Louis-le-Grand. 1. Village de Champagne où
Voltaire
établit quelque temps sa résidence.
Voltaire
1694-1778 [Notice] Habile, adroit, remua
les préjugés, mais ne sachant respecter ni la religion ni les mœurs,
Voltaire
n’eut jamais le temps de se recueillir, et risqua
la poésie légère, badine et philosophique. Il est juste d’ajouter que
Voltaire
fut souvent l’avocat zélé de causes belles à défe
r sa prestesse et sa justesse prête de l’agrément à toutes les idées.
Voltaire
se jugeait peut-être lui-même en disant : « Je su
sa mort Vers écrits au prince de Ligne. Le bruit avait couru que
Voltaire
venait de mourir. Prince, dont le charmant espri
ez de vous asseoir sous leur ombre. » D’Argenson disait en parlant de
Voltaire
, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel qu
ntions de leur patriarche ! » 2. M. Nisard. 1. Joubert juge ainsi
Voltaire
: « Il connut la clarté, et se joua dans la lumiè
sor public. 4. Parce qu’ils faisaient de la contrebande. 1. Grâce à
Voltaire
, Ferney, simple village, dénué de tout, devint un
illage, dénué de tout, devint une petite cité riante et prospère. 2.
Voltaire
avait tort de ne pas espérer ; ses vœux ont été a
qui joint les flancs de deux bastions. 1. Dans une de ses lettres,
Voltaire
, qui n’avait pas la fibre nationale et militaire
ositeur français, 2. Ces vers étaient adressés à madame Lullin. 1.
Voltaire
disait ailleurs : On meurt deux fois, je le vois
rien. 2. Vers écrits au prince de Ligne. Le bruit avait couru que
Voltaire
venait de mourir. 1. Je lis dans M. Victor Hugo
e. » 3. Oui et non ; il y a toujours du pour et du contre, quand on
juge Voltaire
. 4. Trop tard encore. 5. Comparez les médisanc
fragment nous offre un des modèles de la poésie légère, dans laquelle
Voltaire
excella. 1. « On dirait que la versification n’e
raie forme de sa pensée. 1. Voici quelques pensées recueillies dans
Voltaire
: Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer
Voltaire
. (1694-1778.) [Notice] Déjà nous avons ins
taire. (1694-1778.) [Notice] Déjà nous avons inscrit le nom de
Voltaire
parmi ceux de nos plus grands prosateurs : un ran
sprit, de celui des affaires presque autant que de celui des lettres,
Voltaire
acquit par des spéculations heureuses non moins q
ableau du dix-huitième siècle, s’est naturellement beaucoup occupé de
Voltaire
; car aucun homme n’a exercé, en bien comme en ma
scours de réception à l’Académie française (il y fut le successeur de
Voltaire
) ; Fontanes, discours préliminaire, celui qui pré
ière complète), et publiée dans ce pays qui fut très-hospitalier pour
Voltaire
, ne lui rapporta pas moins de 150,000 livres. Ent
u genre de l’idylle. 2. Malgré la critique précédente, ce passage où
Voltaire
se montre touché des beautés de la nature doit êt
Job, ch. 39 (cf. Bossuet, Méditations sur l’Evangile, 103e jour), et
Voltaire
a profité de cette description fréquemment reprod
de Charles de Biron à Fontaine-Française, et non à Ivry, comme le dit
Voltaire
. Voy., sur ce Biron, les Morceaux choisis, à l’us
thalie, IV, 3 : Marchons en invoquant l’arbitre des combats. 2. «
Voltaire
a pris, dit La Harpe, le ton d’Homère pour rendre
récédente : on a remarqué qu’il revenait fréquemment sous la plume de
Voltaire
. En général on lui a reproché, non sans raison, d
igion et de chevalerie absolument neuf sur la scène française lorsque
Voltaire
l’y produisit. » 2. En d’autres termes, c’est la
usé fréquemment de ce moyen dramatique : il en devait être de même de
Voltaire
, tandis que leurs devanciers, Corneille et Racine
re VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par
Voltaire
. Voltaire nous a laissé un beau modèle de ce g
funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire.
Voltaire
nous a laissé un beau modèle de ce genre d’éloque
lie des nations ». Tels ont été les progrès des lumières, depuis que
Voltaire
écrivait ce morceau, et leur influence sur l’art
; et le soldat français ne ressemble pas plus à celui dont parle ici
Voltaire
, que les hordes les plus barbares ne ressemblent
ire contraster des mots ? Au tableau de la guerre et de ses fatigues,
Voltaire
oppose l’oisive opulence et la vie molle et tranq
t saisis et rendus heureusement, est un des grands moyens du style de
Voltaire
, et que personne n’a tiré parti comme lui de cett
, la vie de Corneille par son neveu Fontenelle, et le Commentaire que
Voltaire
a composé sur son théâtre, travail où beaucoup d’
nées, il ne lui en survécut pas moins de vingt-cinq. « C’était, a dit
Voltaire
, un homme d’un grand mérite et d’une vaste littér
ect et d’admiration que de tendresse. 1. Il faut rappeler ce mot de
Voltaire
: « Non-seulement on doit à Corneille la tragédie
nt, des éloges que leur a donnés La Bruyère. 1. Excellent tour dont
Voltaire
loue avec raison la concision énergique et regret
v. 185. 1. Corneille s’est encore servi de ce mot dans Horace, et
Voltaire
l’en félicite avec raison : « Ce terme, dit-il, n
nnent des espèces d’adages, consacrés par l’admiration populaire. 1.
Voltaire
fait remarquer la beauté de cette situation : « L
jours. 2. Ici c’est le poëte qui parle, et non plus le personnage :
Voltaire
blâme judicieusement ces hyperboles poétiques qui
e : verbe qui ne se prend plus régulièrement que dans le sens neutre.
Voltaire
en a toutefois approuvé dans les vers l’emploi ac
s autres pays. 1. 1642. Le sujet de cette pièce, à laquelle, suivant
Voltaire
, « nous devons Molière » (il a reconnu lui-même l
. « Il faut éviter soigneusement de tels mots au milieu des vers, dit
Voltaire
, et ne les jamais faire rencontrer par des syllab
infidèle, liv. IX, fab. 1. 1. A cette comédie qui offre, comme dit
Voltaire
, les plus comiques situations, le pathétique est
ndit, comme l’avaient fait parfois les anciens. Si, comme le remarque
Voltaire
, le génie màle de Corneille quitte ici le ton fam
que : Iratusque Chremes tumido delitigat ore. 2. On voit ici, dit
Voltaire
, « la même main qui peignit le vieil Horace et D.
ré à Beaumarchais ; deux volumes à l’analyse de quelques tragédies de
Voltaire
; un gros volume, à l’examen de quelques opéras-c
dans le style, des formes qu’il ne connaissait pas, et dont Fénelon,
Voltaire
, Buffon et Rousseau n’ont pas eu besoin pour assu
plus ingénieux, le plus redoutable de ses successeurs, le prodigieux
Voltaire
, après avoir infructueusement lutté contre une pe
ewton, jusqu’alors peu connus en France, durent-ils aux beaux vers de
Voltaire
une partie de leur célébrité. Ainsi une nouvelle
rmonieux que la poésie avait prêté un moment aux sciences naturelles.
Voltaire
s’en plaignit amèrement ; il n’était déjà plus te
déjà la touche brillante, et, jusqu’à un certain point, le coloris de
Voltaire
. C’est en effet la manière de ce grand coloriste,
s, heureusement hasardées ; et surtout par une concision nerveuse que
Voltaire
n’a point connue, et que la traduction d’un ouvra
ne pouvait s’accorder avec l’infatigable mobilité de l’imagination de
Voltaire
, avec cette avidité de succès qui embrassait et t
les choses et dans les mots devint le cachet particulier du style de
Voltaire
. Il emprunta de plus du célèbre Pope la manière b
les avoir éblouis un moment. Ce qu’il y a de pis, c’est que Pope, et
Voltaire
à son exemple, appliquèrent à tous les genres et
s ce ne sont point celles de Virgile. Ainsi l’on avait dit et redit à
Voltaire
: Votre Henriade est un bien joli poème ; mais n’
iocrement nui aux succès complets de l’imitation. « Les Français, dit
Voltaire
, ne s’imaginaient pas que l’on pût faire, sur un
en foule avec joie ; Ils bénissent le chef que Madrid leur envoie.
Voltaire
. 5° Antonomase L’Antonomase emploie un nom
l’esprit. Quintilien l’appelle une comparaison abrégée- Ainsi lorsque
Voltaire
dit dans la Henriade : Ces tigres à ces mots tom
vos remparts désolés ; Du sang qui les inonde ils semblent ébranlés.
Voltaire
. Le sang n’ébranle point les murailles : il peut
n : mettre un tonneau en perce. Dans une Épître au président Hénault,
Voltaire
compare leur gloire, et fait une allusion flatteu
ng des héros défenseurs de ma loi, C’est le sang des martyrs……………………
Voltaire
, Zaïre. Camille exprime ainsi toute sa haine con
assemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble.
Voltaire
, La Henriade. S’il y a une occasion au monde où
aît beaucoup quand elle est employée avec choix. Toutes les fois, dit
Voltaire
, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoût
. La Chronographie caractérise le temps d’un événement. Voici comment
Voltaire
a caractérisé le temps où s’accomplit le meurtre
la couche triste et sainte. Une femme apparut………………………… La Vaccine.
Voltaire
nous fait connaître le moment où Égisthe attaque
rdes prétoriennes. Cette figure, appliquée dans les vers suivants de
Voltaire
, contribue beaucoup à rendre ce tableau plus effr
ribue à faire naître dans leurs cœurs et la surprise et l’admiration.
Voltaire
se sert de cette figure lorsqu’Égisthe, fils de M
À ces cria douloureux le peuple est agité. Un gros de nos amis, etc.
Voltaire
, Mérope. Tantôt la suspension est badine et enjo
e ne veux plus rien… Je me meurs,… Je succombe à l’excès de ma rage.
Voltaire
, Zaïre. Delille, dans ses Géorgiques françaises,
ts ou par leur industrie, Utiles à leurs rois, cruels à la patrie. »
Voltaire
, Henriade, ch. VII. Lecture. — Parallèle entre
bit qui saisit l’âme : elle éclate d’ordinaire par des interjections.
Voltaire
exprime ainsi la douleur du vieux d’Ailly qui, d’
est par toi réunie, Quand je trouve ma fille, elle est ton ennemie.
Voltaire
, Zaïre, acte II, sc. iii. Coligny à ses Assassi
s l’abandonne, J’eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous.
Voltaire
, Henriade, ch. II. Lectures. — 1° Thomas à deux
aime Qui te préfère au monde et Rome seule à toi, Ne me rebute pas.
Voltaire
, Mort de César. Philoctète emploie ce même moyen
éré, trop étudié. Nous donnons plus loin un échantillon de son style.
Voltaire
reprochait à Voiture de courir après l’esprit, et
trop bien faire. » 5° Qu’est-ce donc que l’esprit dans une lettre ?
Voltaire
se charge de nous l’expliquer lui-même : « Ce qu’
de ne dire qu’à moitié sa pensée pour la laisser deviner. » Lorsque
Voltaire
parlait ainsi, c’est qu’il avait remarqué dans le
, elle prend le nom d’allégorie ; telle est celle-ci qui appartient à
Voltaire
: « Nous sommes des ballons que la main du sort
12° Il faut être sobre des bons mots, des calembours et des pointes.
Voltaire
a dit qu’ils sont l’esprit de ceux qui n’en ont p
fils ; donnez-moi souvent de vos nouvelles. » Lecture. — Lettre de
Voltaire
à mademoiselle *** qui l’avait consulté sur les l
si je fais les maux, je fais aussi les médecines. » Lectures. — 1°
Voltaire
au marquis d’Argenson. Vol. II, nº 134. — 2° J.-B
es bontés dont il aura été l’objet. Telle est la lettre dans laquelle
Voltaire
recommande un jeune homme à M. le marquis d’Argen
aire recommande un jeune homme à M. le marquis d’Argenson. Lettre de
Voltaire
à M. le marquis d’Argenson Cirey, 7 mars 1739. «
la plus tendre reconnaissance. » Lecture. — Lettre de d’Alembert à
Voltaire
. Vol. II, nº 135. 10° Des Lettres sérieuses et
mille, à nos intimes, à nos connaissances. C’est dans ces lettres que
Voltaire
permet d’étaler tout l’esprit qu’on peut avoir. L
ou ses connaissances un agréable échange de pensées et de sentiments.
Voltaire
entretenait une correspondance avec l’impératrice
jet. Voici sa lettre et la réponse dont elle fut honorée : Lettre de
Voltaire
à l’Impératrice de Russie « Madame, « Je suis pos
vieux Russe de Ferney. » Réponse de S. M. l’Impératrice de Russie à
Voltaire
« Monsieur, « Quoique, très plaisamment vous prét
uc, pour lui tout est libraire : De riches pensions on l’accable ; et
Voltaire
Du titre de génie a soin de l’honorer Par lettres
ion, chant VI. v. 81. 1. Le même mouvement se retrouve encore dans
Voltaire
, dernière scène d’Alzire : Je meurs : le voile t
y (1761), fut accusé de trahison, condamné et exécuté cinq ans après.
Voltaire
a défendu sa mémoire, et un arrêt du conseil, sou
’un vers enferma sa pensée… 1. Allusion à ce début de l’épître de
Voltaire
à Boileau : Boileau, correct auteur de quelques
orrect auteur de quelques bons écrits… Mais on sait qu’un autre jour
Voltaire
, mieux inspiré, a prononcé un mot dont eût dû pro
Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par
Voltaire
. Veut-on un exemple frappant de ce genre de be
re littérature va nous l’offrir, dans le Panégyrique de Louis XV, par
Voltaire
. Le ton de noblesse et de dignité qui y règne d’u
crivain, ce qui a été dit et répété cent fois, prend sous la plume de
Voltaire
, une tournure qui n’appartient qu’à lui ; et l’ét
louer, devient douce et consolante, quand l’orateur peut se dire avec
Voltaire
, en terminant son discours : « Dans tout ce qu’o
re. Mes sujets sont heureux, et je le suis329. Œuvres diverses.
Voltaire
(1694-1778.) [Notice.] Peu d’hommes ont p
Voltaire (1694-1778.) [Notice.] Peu d’hommes ont plus que
Voltaire
remué par leur génie et rempli de leur nom le mon
à Paris. Émule, dans la prose, des maîtres de notre époque classique,
Voltaire
s’est, toutefois, élevé rarement au ton de la hau
nfluence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi admiré que
Voltaire
, que Rousseau, que Montesquieu, moins discuté que
existence. Il mourut à Ermenonville en 1778, un mois seulement après
Voltaire
, son aîné de beaucoup, et avec qui il avait parta
ation fut son chef-d’œuvre, qu’une admiration unanime a proclamé avec
Voltaire
le chef-d’œuvre de l’esprit humain. La famille de
et la présomption N’attirent que la haine et l’indignation799.
Voltaire
(1694-1778.) [Notice.] Déjà nous avons in
aire (1694-1778.) [Notice.] Déjà nous avons inscrit le nom de
Voltaire
parmi ceux de nos plus grands prosateurs : un ran
sprit, de celui des affaires presque autant que de celui des lettres,
Voltaire
acquit par des spéculations heureuses non moins q
i ceux qui ont parlé dignement de ce grand homme, on signalera encore
Voltaire
. Vauvenargues, Thomas, La Harpe, et de nos jours,
es yeux de Rodrigue. 199. On peut lire cette critique, annotée par
Voltaire
et publiée sous ce titre « Sentiments de l’Académ
dait que l’Œdipe devait être compté parmi les chefs-d’œuvre de l’art.
Voltaire
a dit avec plus de raison : « C’est une chose étr
l’Imitation de Jésus-Christ sur les effets de l’amour de Dieu. 254.
Voltaire
a parlé de saint Louis comme Fénelon : « Sa piété
, est certainement son dernier ouvrage. Ainsi, comme on l’a remarqué,
Voltaire
, au terme de sa longue carrière, en 1778, suggéra
à la lecture de ses histoires. Montesquieu, Boileau, J.-B. Rousseau,
Voltaire
dans le Temple du goût, et de nos jours Chateaubr
posé les raisons qui ont rendu la langue française universelle. 298.
Voltaire
, qui avait beaucoup lu Massillon et qui l’a souve
que l’on n’a pu trop louer pour la perfection du style. Il paraît que
Voltaire
avait toujours ce dernier livre sur son pupitre,
ècle, déplore avec éloquence les tristes excès que firent commettre à
Voltaire
l’excessive mobilité de son esprit et surtout cet
À ce tableau il oppose la situation et le rôle qui étaient dignes de
Voltaire
: « Qu’on se figure un vieillard dont l’esprit av
l’Europe, dont l’élite venait visiter sa retraite : voilà le rôle que
Voltaire
aurait pu jouer… » 331. Vauvenargues a écrit un
ire aurait pu jouer… » 331. Vauvenargues a écrit une belle page sur
Voltaire
, où il le célèbre « comme ayant porté chez les ét
, dont il a reculé toutes les bornes. » Consult. de plus, au sujet de
Voltaire
, Châteaubriand, Génie du Christianisme, IIIe part
r pris Corbie, les Espagnols vinrent jusqu’à Pontoise. « La peur, dit
Voltaire
au chap. ii du Siècle de Louis XIV, avait chassé
ment. Torstenson fut un des grands capitaines de l’Europe. » (Note de
Voltaire
.) 336. Dans le récit de la bataille de Rocroy fa
qui, en expliquant le fait, risqueraient d’en affaiblir la grandeur.
Voltaire
fait voir l’homme, Bossuet le héros. 337. Rappro
r l’homme, Bossuet le héros. 337. Rapprochez de la phrase concise de
Voltaire
la célèbre période de Bossuet : « Trois fois le j
pages 12, 19, 26. 344. C’est ce qui arriva en 1661, comme le raconte
Voltaire
, au chap. vii du Siècle de Louis XIV. 345. C’éta
ne montrera mieux le génie de cette société puissante et polie, dont
Voltaire
avait vu la dernière splendeur et dont il parlait
ffon au début du Discours sur le style. 355. « La correspondance de
Voltaire
, merveilleusement féconde, dit avec raison M. Ger
littéraire n’a pas conservé le souvenir de ce poète bel esprit auquel
Voltaire
écrit cette lettre, qui, sous la forme a plus ing
e les conseils les plus sensés. 356. Horace. Art poét., v. 11. 357.
Voltaire
parle de sa tragédie assez faible d’Adélaïde Dugu
. l) quelques pages pleines d’intérêt sur madame Deshoulières. 362.
Voltaire
parle souvent de Boileau avec la plus grande esti
s avec le respect que nous devons aux grands écrivains. Mais pourquoi
Voltaire
ne l’a-t-il pas toujours pratiquée dans ses Comme
s d’une santé et d’une application presque continues (il avait, a dit
Voltaire
, l’âme d’un sage dans le corps d’un athlète), n’é
Phédon, à la fin. 401. Ces mêmes idées ont été aussi développées par
Voltaire
: « Les paroles et les actions de Jésus-Christ, d
. Des mémoires sur la vie de Malherbe nous ont été laissés par Racan.
Voltaire
s’est trop peu rappelé, en l’appréciant, l’influe
, la vie de Corneille par son neveu Fontenelle, et le Commentaire que
Voltaire
a composé sur son théâtre, travail où beaucoup d’
nées, il ne lui en survécut pas moins de vingt-cinq. « C’était, a dit
Voltaire
, un homme d’un grand mérite et d’une vaste littér
t et d’admiration que de tendresse. 469. Il faut rappeler ce mot de
Voltaire
: « Non seulement on doit à Corneille la tragédie
ge, qui serait comique en toute autre circonstance, comme le remarque
Voltaire
, paraît ici sérieux et presque noble, tant il pei
qui tombe des yeux de l’inflexible vieillard ! » De là ce jugement de
Voltaire
: « J’ai cherché dans tous les anciens et dans to
rait point dans une construction de ce genre. 485. « Voilà, s’écrie
Voltaire
, ce fameux qu’il mourût, ce trait du plus grand s
ment il dit ce dont il s’agit, mais il prépare ce qui doit suivre. » (
Voltaire
.) — « Les trois premiers actes d’Horace, pris sép
i les derniers actes répondaient aux premiers. » 491. 1639. Suivant
Voltaire
, le pinceau de Corneille se montre dans cette piè
soit gênée, sans que l’auteur paraisse faire le moindre effort. Aussi
Voltaire
estime-t-il que cette tragédie, qui renferme une
tave dans les proscriptions du triumvirat. 492. « Ce discours, dit
Voltaire
, est un des plus éloquents que nous ayons dans no
e, en le laissant invariable quand le sujet est placé après te verbe.
Voltaire
approuve cette licence qu’il s’est permise et don
virat et de ces proscriptions dont Appien a écrit l’histoire ! 498.
Voltaire
a proposé pour ce vers, dont l’expression manque
à nous intéresser au sort des deux conspirateurs. 503. C’est là, dit
Voltaire
, une occasion « où un monologue est bien placé (e
mais dans un sens différent. 510. Ellipse empruntée à l’Italie, dit
Voltaire
: tour vif et excellent dont Corneille enrichissa
passage qui faisait verser des larmes au grand Condé ; larmes, a dit
Voltaire
, « qui n’appartiennent qu’à de belles âmes », et
et son théâtre et sa langue offrent encore une étude digne d’intérêt.
Voltaire
, qui a rapproché sa tragédie chrétienne. Saint Ge
vices, semble avoir fourni plus d’un trait à l’un des personnages de
Voltaire
, Vendôme, dans Adélaïde du Guesclin. 530. Écouto
n’est pas dénuée de dignité. L’exposition a été aussi fort louée par
Voltaire
: elle a, en effet, de la grandeur ; et, pour la
s rapprochons, a poussé plus loin le mérite de l’harmonie imitative ?
Voltaire
s’est souvenu du trait de La Fontaine dans le VIe
leurs par la beauté de ses eaux. 573. La Fontaine, si l’on en croit
Voltaire
, avait d’abord mis : La cabale est contente……… ;
ent son éloge au concours (1769), et le prix fut obtenu par Chamfort.
Voltaire
a écrit une biographie de Molière, mais avec moin
ord comme le Misanthrope accueillie assez froidement ; mais, remarque
Voltaire
, plus on la vit, plus on admira comment Molière a
it de la simple opposition des caractères, et que Molière, appelé par
Voltaire
le législateur des bienséances, faisait preuve en
heureux. Nous leur devons aussi, dans l’orthographe, des réformes que
Voltaire
a consacrées. 617. Antique, suranné, comme la m
par La Harpe « le premier de tous les philosophes moralistes » et par
Voltaire
« le premier poète comique de toutes les nations
intérêt continu qui le rendra le contemporain de tous les âges. 651.
Voltaire
, qui dénigrait parfois Boileau, ne tardait pas à
l’admiration contemporaine, a été réduit à ses justes proportions par
Voltaire
, Siècle de Louis XIV, chap. x. Consulter à ce suj
cal a bien dit : « Je hais également le bouffon et l’enflé. » 688.
Voltaire
, en faisant la même recommandation, que l’on a tr
e, Épît.. XLIV :« Ipsa se velocitas implicat ». 695. De là ce mot de
Voltaire
: « Tout homme qui veut bien écrire doit corriger
il est, avec Boileau, notre modèle le plus soutenu. Quoique l’avis de
Voltaire
fût qu’on se bornât, pour l’apprécier, à ces mots
e de cette œuvre, il fallait la méditer comme on médite Tacite. Aussi
Voltaire
a-t-il dit que c’était la pièce des connaisseurs
’entraîne comme malgré lui jusqu’à l’abîme. 735. Voilà, comme parle
Voltaire
, la vigueur de Tacite exprimée dans des vers dign
r ils sont toujours très difficiles à manier. Pour celui de Narcisse,
Voltaire
l’a cité comme le modèle qu’il fallait suivra, qu
r Auger en 1810. 781. 1732. — On connait le gracieux hommage que
Voltaire
a rendu à l’œuvre de Destouches dans ces vers qu’
tableau du dix-huitième siècle s’est naturellement beaucoup occupé de
Voltaire
, car aucun homme n’a exercé, en bien comme en mal
scours de réception à l’Académie française (il y fut le successeur de
Voltaire
) ; Fontanes, discours préliminaire, celui qui pré
à Horace et dans ses stances à Mme du Deffand, dit M. Villemain, que
Voltaire
a été poète original. » Peu auparavant, Voltaire
it M. Villemain, que Voltaire a été poète original. » Peu auparavant,
Voltaire
avait composé une épître adressée à Boileau, où i
rs semble une allusion à un trait de l’auteur italien Algarotti, dont
Voltaire
a fait souvent l’éloge : « Le Capitole est détrui
rs de Rivarol sur l’universalité de la langue française (1784). 804.
Voltaire
lui-même, dans les meilleures parties de ses œuvr
ié dans la suite des hommes grossiers et ignorants, des barbares ; et
Voltaire
, par ironie, l’a souvent appliqué aux Français. D
le compliment adressé au public à la fin des pièces de théâtre. 807.
Voltaire
avait alors soixante-dix-huit ans ; et Horace n’e
es tentées par La Motte, qui imagina de faire des tragédies en prose.
Voltaire
dit du même auteur, dans son Temple du goût : Pa
ux à Despréaux Contre les vers dire avec goût deux mots. » 812. «
Voltaire
, écrivait récemment M. Sainte-Beuve dans un artic
idées de métier et de tracasserie littéraire, et le rayon qu’avait eu
Voltaire
en finissant lui a manqué. » 813. Chez les anci
comme une des tragédies les plus parfaites ». De toutes les pièces de
Voltaire
, c’est la composition qui passe, en effet, pour l
de contre la passion qui a rendu ce critique trop rarement juste pour
Voltaire
. Surtout il faut lire le chapitre (c’est le xve )
é, sons le titre de l’Amour maternel, aux Méropes de Torelli, Maffei,
Voltaire
et Alfieri. La première édition de la Mérope de V
éclat le retour du théâtre italien aux traditions classiques. Depuis
Voltaire
, le sujet de Mérope a été encore abordé parmi nou
pour les cœurs qui l’éprouvent. 816. La rime est rarement riche dans
Voltaire
, qui ne se donne pas assez de peine pour la cherc
peine pour la chercher. 817. Un poids afflige moins qu’il n’accable.
Voltaire
, qui travaillait trop vite, n’observe pas toujour
e mots ambitieux des idées réputées communes, fort goûtée au temps de
Voltaire
, le serait beaucoup moins de nos jours, où l’on c
vec plus ou moins d’à-propos, dans des vers pompeux. On sait même que
Voltaire
en abusait : il a très souvent préféré aux vérita
rt adresse, dans sa satire contre le dix-huitième siècle, aux vers de
Voltaire
qu’il représente D’une moitié de rime habillés a
itude des sons et même des mots, la rime masculine précédente. 827.
Voltaire
s’est rappelé le vers qu’il avait placé dans la b
tuation et quelques autres semblables que présentent les tragédies de
Voltaire
: « Par l’effet théâtral il a balancé la supérior
ctacle et l’action qui sont le côté supérieur du talent dramatique de
Voltaire
font pardonner bien des négligences de détail. On
ecantur pedibus intactæ manus. Cf. l’Andromaque de Racine, III, 4. —
Voltaire
, ou peut le remarquer, quoique très riche de son
he sans me laisser la liberté de respirer. » — On a dû regretter pour
Voltaire
, comme pour le grand Corneille, qu’après avoir pa
e adopta enfin l’orateur dont elle avait tant de fois couronné ce que
Voltaire
appelait si plaisamment du galithomas, mot nouvea
ubstituer le jargon philosophique à la belle et noble simplicité dont
Voltaire
et Buffon viennent de nous donner des exemples ;
et coupable ; tu serais trop à plaindre ». (Ibid.) Vous avez vu dans
Voltaire
et dans Fléchier la définition d’une armée : l’un
ide de métaphores. C’est là que l’on nous dit que souvent les vers de
Voltaire
sortent de la ligne, pour se faire remarquer ; au
gaux, je jure, par les dieux, que je punirai son insolence336. »
Voltaire
(1694-1778.) [Notice.] Peu d’hommes ont p
Voltaire (1694-1778.) [Notice.] Peu d’hommes ont plus que
Voltaire
remué par leur génie et rempli de leur nom le mon
à Paris. Émule, dans la prose, des maitres de notre époque classique,
Voltaire
s’est toutefois élevé rarement au ton de la haute
nfluence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi admiré que
Voltaire
, que Rousseau, que Montesquieu, moins discuté que
ation fut son chef-d’œuvre, qu’une admiration unanime a proclamé avec
Voltaire
le chef-d’œuvre de l’esprit humain. La famille de
t se défendre ; Fuyez, n’exposez plus un père à le répandre707.
Voltaire
(1694-1778.) [Notice.] Déjà nous avons in
aire (1694-1778.) [Notice.] Déjà nous avons inscrit le nom de
Voltaire
parmi ceux de nos plus grands prosateurs : un ran
sprit, de celui des affaires presque autant quo de celui des lettres,
Voltaire
acquit par des spéculations heureuses non moins q
] Né à Montauban en 1709, le marquis de Pompignan avait été, comme
Voltaire
, élève du P. Porée, ce célèbre professeur de rhét
coup d’inimitiés redoutables qu’il encourut, en premier lieu celle de
Voltaire
; de là beaucoup d’attaques dirigées contre sa pe
ités qui rendent ces pièces immortelles. » 34. « Corneille, remarque
Voltaire
, a raison de dire qu’il ne doit y avoir qu’une ac
enée par la précédente. 36. « Cet ornement de la tragédie, dit aussi
Voltaire
, est devenu une règle, parce qu’on a senti combie
applaudir au bon sens de Corneille autant qu’à ses grands talents. » (
Voltaire
.) — Rapprocher la Poétique d’Aristote, particuliè
h. Bénard, 2 vol. in-8º, Ladrange. 41. « L’unité de jour, dit aussi
Voltaire
, a son fondement non seulement dans les préceptes
t tant de personnages réunis. 45. « Il faudrait, remarque à ce sujet
Voltaire
, que le théâtre fît voir aux yeux tous les endroi
sur les théories dramatiques de Corneille, Durand, in-8º, 1852. 47.
Voltaire
a dit au sujet des discours de Corneille sur l’ar
mmentaires de César. Il vaut mieux se borner à répéter ce jugement de
Voltaire
: « Les Mémoires de La Rochefoucauld sont lus, et
on. » Ce morceau est cité dans le Cours de littérature de La Harpe. —
Voltaire
a dit également : « Quelle plante, quel animal ne
anière très habile de défendre Fouquet. Il est certain, comme l’a dit
Voltaire
, que « jamais dissipateur des finances royales ne
i ceux qui ont parlé dignement de ce grand homme, on signalera encore
Voltaire
, Vauvenargues, Thomas, La Harpe, et, de nos jours
aujourd’hui regardée comme incorrecte, et qui se retrouve jusque dans
Voltaire
. 251. Il est difficile, en lisant ce portrait d’
res offrent la contrepartie du siècle de Louis XIV, peint en beau par
Voltaire
. Mais la teinte sombre de l’humeur de Saint-Simon
ècle, déplore avec éloquence les tristes excès que tirent commettre à
Voltaire
l’excessive mobilité de son esprit et surtout cet
À ce tableau il oppose la situation et le rôle qui étaient dignes de
Voltaire
: « Qu’on se figure un vieillard dont l’esprit av
l’Europe, dont l’élite venait visiter sa retraite : voilà le rôle que
Voltaire
aurait pu jouer… » 338. Vauvenargues a écrit un
ire aurait pu jouer… » 338. Vauvenargues a écrit une belle page sur
Voltaire
, où il le célèbre « comme ayant porté chez les ét
, dont il a reculé toutes les bornes ». Consult. de plus, au sujet de
Voltaire
, Chateaubriand, Génie du Christianisme, IIIe part
tième siècle. 339. John Hervey (et non Harvey, comme les éditeurs de
Voltaire
l’ont généralement écrit), né en 1696, nommé gard
ou Belo (beau port), « l’entrepôt des trésors du nouveau monde », dit
Voltaire
; ville de l’Amérique espagnole, aujourd’hui de l
is on ne voit point qu’il ait été l’objet des bienfaits de Louis XIV.
Voltaire
, comme le pense M. Beuchot, son savant éditeur, l
ues milles de cette ville, à Preston-Pans. « Toute sa troupe, raconte
Voltaire
, marche rapidement aux Anglais sans garder de ran
célèbre poète italien Alfieri. 358. On pourra comparer ce morceau du
Voltaire
avec les pages excellentes de Fénelon sur la perf
i à nos illustres prosateurs, Pascal, Bossuet, Fénelon, La Bruyère et
Voltaire
. Bossuet a exposé particulièrement, à ce sujet, d
aris, 1821. On trouvera joints à cette notice d’autres témoignages de
Voltaire
, de Marmontel, etc., sur cet homme « d’un grand c
traits (ou Caractères, comme les appelait Vauvenargues), lui écrivait
Voltaire
: si jamais je veux faire celui du génie le plus
, la vie de Corneille par son neveu Fontenelle, et le Commentaire que
Voltaire
a composé sur son théâtre, travail où beaucoup d’
nées, il ne lui en survécut pas moins de vingt-cinq. « C’était, a dit
Voltaire
, un homme d’un grand mérite et d’une vaste littér
t et d’admiration que de tendresse. 397. Il faut rappeler ce mot de
Voltaire
: « Non seulement on doit à Corneille la tragédie
e dit plus au pluriel : c’est une perte pour le style tragique. 403.
Voltaire
a rapproché ce songe de celui d’Athalie (acte II,
c’est le néophyte qui court au-devant du martyre. Les préventions de
Voltaire
contre le christianisme se trahissent dans son ap
t à un nom indéterminé. 414. Dans cette scène qu’il appelle sublime,
Voltaire
signale particulièrement ces vers comme « tendres
entes créations de notre théâtre. 415. « Vers admirable ! » s’écrie
Voltaire
. On ajoutera que les grands sentiments ont toujou
» Discours sur l’histoire universelle, IIe partie. 418. Ce vers, dit
Voltaire
, est dans le Cid, et est à sa place dans les deux
qui a perdu le sens où il est pris ici, a été justement regrette par
Voltaire
. 421. Ces deux expressions semblent identiques à
grette par Voltaire. 421. Ces deux expressions semblent identiques à
Voltaire
: ce n’est pas tout à fait exact. Dessiller dont
» 428. « Cette situation est des plus théâtrales, remarque également
Voltaire
à ce passage : elle ne permet pas aux spectateurs
signifiait autrefois torture et par suite tourment ; et c’est ce que
Voltaire
ne savait pas où avait oublié, lorsqu’il disait à
signifie parmi nous qu’embarrasser, inquiéter. » Ainsi, trop souvent,
Voltaire
n’a pas pris garde, en reprochant de prétendues f
préféré à répandre, enfin jusque dans la Henriade de Voltaire. 433.
Voltaire
remarque, au sujet de ces belles tirades, que « l
e ce grand esprit avait conservée. « De toutes les expositions, a dit
Voltaire
avec quelque exagération, celle d’Othon peut pass
aujourd’hui que dans un sens fort restreint. On le trouve encore chez
Voltaire
, dans l’acception générale de prix, récompense.
le l’exorde du célèbre discours de Démosthène sur la Couronne. 471.
Voltaire
, se souvenant de ces deux vers, a dit par la bouc
ent son éloge au concours (1769), et le prix fut obtenu par Chamfort.
Voltaire
a écrit une biographie de Molière, mais avec moin
ien placé. 491. Cette expression, Bizarre en effet, a été blâmée par
Voltaire
: « Une estime glorieuse est chère, dit-il, mais
e Molière y avait commencé ses représentations. Elle eût suffi, a dit
Voltaire
, pour rendre impérissable la renommée de son aute
é, de Wicherley, fort estimé et même prisé au-dessus de sa valeur par
Voltaire
; le XVIIe Dialogue des Morts de Fénelon ; le Phi
ractères du Misanthrope chez les écrivains anciens et modernes. 536.
Voltaire
, qui dénigrait parfois Boileau, ne tardait pas à
chef du parlement » (Boileau), à 39 kil. de Paris, du côté de Mantes.
Voltaire
, qui avait connu l’illustre greffier, l’appelle d
il est, avec Boileau, notre modèle le plus soutenu. Quoique l’avis de
Voltaire
fût qu’on se bornât, pour l’apprécier, à ces mots
Œdipe roi, v. 388 et suiv. (édit. d’Oxford, 1800). 594. Voilà ce que
Voltaire
appelait le style enchanteur de Racine, ce style
ais on n’a parlé avec plus d’élévation le langage de la poésie. Aussi
Voltaire
s’écriait-il, dans son enthousiasme pour ce passa
développe en six : Ils font des vœux pour nous qui les persécutons.
Voltaire
accompagne ce rapprochement de la remarque suivan
(Athalie, III, 7) : Lève, Jérusalem, lève ta tête altière ! 616.
Voltaire
et J.-B. Rousseau se sont aussi approprié cette m
int celle du public que vers 1716. La France, dès lors, comme l’a dit
Voltaire
, n’a cessé de se glorifier de cet ouvrage, le plu
qu’elles produisent sur le spectateur. 685. « La catastrophe, a dit
Voltaire
, est admirablement en action. C’est là que se fai
tragédie, la seule création de génie « qui ait immédiatement précédé
Voltaire
, et qui annonçât une nouvelle époque dans l’art d
, V, 6 : Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé. 697.
Voltaire
a dit après Crébillon, dans son Brutus, V, 1 : E
ableau du dix-huitième siècle, s’est naturellement beaucoup occupé de
Voltaire
, car aucun homme n’a exercé, en bien comme en mal
scours de réception à l’Académie française (il y fut le successeur de
Voltaire
) ; Fontanes, discours préliminaire, celui qui pré
st soumis à l’autorité des Espagnols, et a embrassé le christianisme.
Voltaire
composa cette tragédie peu de temps après son ret
La Harpe, cette pièce demeurera sans contredit l’une des créations de
Voltaire
les plus neuves et les plus attachantes. Si on a
sman et d’Alvarez, on ne peut se refuser à reconnaître que nulle part
Voltaire
ne s’est élevé à de plus hautes conceptions tragi
à faire rimer deux épithètes, ce qui se rencontre assez souvent chez
Voltaire
. On souhaiterait aussi dans ce passage éloquent u
r. » 717. « Ce troisième acte, dit La Harpe, est, à mon gré, ce que
Voltaire
a fait de plus beau ; c’est un chef-d’œuvre de to
rrait établir entre ces deux héroïnes de notre théâtre montrerait que
Voltaire
s’est avec raison gardé d’imiter Corneille, ce qu
5. Ce dénouement, le plus beau peut-être que nous offre le théâtre de
Voltaire
, a été fort injustement critiqué. On a taxé d’inv
-on remarqué, dans son premier voyage en Angleterre (1727 à 1730) que
Voltaire
connut et adopta le système de Newton, à une époq
ner les qualités occultes que Descartes avait bannies de la physique.
Voltaire
a célébré encore Newton dans plusieurs autres par
universelle, sur laquelle repose son système du monde : c’est ce que
Voltaire
rappelle dans cette admirable exposition. Par ce
oleil sur son axe et l’attraction de Newton ». Cf. le IVe Discours de
Voltaire
sur l’homme, et Delille, poème de l’Imagination,
gt-six mille neuf cents ans ou environ. 736. Cette pièce, écrite par
Voltaire
en 1736, n’a paru qu’en 1738, à la tête de ses El
pour cette époque. M. Villemain a mentionné « cette belle épître, où
Voltaire
, dit-il, a porté si loin ce grand art de peindre
publié le lu février 1848, M. Patin a rappelé aussi avec quel bonheur
Voltaire
avait exposé dans plusieurs de ses poèmes, en ver
l’auteur, et il nous apprend quelle admiration elle avait inspirée à
Voltaire
, malgré ses préventions contre le poète. L’abbé M
oquins sur la scène, mais il est beau d’y mettre des gens de bien. » (
Voltaire
.) Ni Corneille ni Voltaire n’ont mis une bonne dé
l est beau d’y mettre des gens de bien. » (Voltaire.) Ni Corneille ni
Voltaire
n’ont mis une bonne définition à la place de cell
erver l’unité de lieu. » (Éléments de Littérature, au mot Unité. ) Et
Voltaire
lui-même, que les nouveautés cependant n’effrayai
e sur le Cid. Comparez sur Cinna, acte II, scène I.) Enfin l’élève de
Voltaire
, Frédéric le Grand, dans son ouvrage intitulé De
l’a étendue jusqu’aux vingt-quatre heures146. « Plus de sévérité, dit
Voltaire
, rendrait souvent impraticables de très beaux suj
décidé la question, et ils ont répondu précisément comme l’avait fait
Voltaire
, qui dit, dans son Discours sur la tragédie : « V
r ici les règles générales et pratiques. Ce sont les paroles mêmes de
Voltaire
dont je vais me servir : « Créer un sujet, invent
e ce n’est pas lui, comme on l’avait dit d’abord, c’est véritablement
Voltaire
, qui a la gloire de partager avec Corneille et Ra
de partager avec Corneille et Racine le sceptre de la scène tragique.
Voltaire
, en effet, sans avoir aucun genre qui lui soit pa
génie sont trois parodies excellentes, l’une de Marianne, tragédie de
Voltaire
; l’autre d’Inès de Castro, tragédie de Lamotte ;
es comédies. En effet, après Corneille, Racine a fait les Plaideurs ;
Voltaire
, Nanine, l’Enfant prodigue et plusieurs autres ;
s, l’École des vieillards, la Princesse Aurélie, la Popularité. C’est
Voltaire
qui se trouve ici le plus mal partagé. Ses comédi
décorations les plus magnifiques et les machines les plus puissantes.
Voltaire
a dit dans son Mondain : Il faut se rendre à ce
dées de Fénelon à ce sujet, et résumer les principales innovations de
Voltaire
dans le genre historique. (Lyon, avril 1891.) Exp
torzième Provinciale. (Paris, octobre 1891.) Montrer quelle influence
Voltaire
exerça sur son siècle et comment son esprit fut a
gédie de Cinna. (Toulouse, avril 1890.) Dans son Siècle de Louis XIV,
Voltaire
raconte que le grand Condé, à l’âge de vingt ans,
ur du devoir et de la patrie. (Dijon, juillet 1889.) Expliquer ce que
Voltaire
a voulu dire quand il a appelé le théâtre de Corn
ut. (Alexandrie, juillet 1891.) « La vraie richesse d’un pays, a dit
Voltaire
, n’est pas dans l’or et l’argent : elle est dans
ble, octobre 1889.) On lit au chapitre xxxi du Siècle de Louis XIV,de
Voltaire
: « Quelques philosophes en Angleterre, sous la
ntesquieu : Grandeur et décadence des Romains. (Clermont, août 1880.)
Voltaire
: Siècle de Louis XIV. (Clermont, août 1879.) Que
ste dans la tragédie de Cinna. (1883.) Comparez d’après vos lectures,
Voltaire
et Rousseau comme écrivains. (1884.) Des caractèr
lles sont ses qualités et quels défauts lui reproche-t-on ? – Comment
Voltaire
a-t-il compris l’art d’écrire l’histoire ? – Est-
Voltaire a-t-il compris l’art d’écrire l’histoire ? – Est-il vrai que
Voltaire
ait exagéré la grandeur du xvii e siècle ? – Comp
ait exagéré la grandeur du xvii e siècle ? – Comparer les lettres de
Voltaire
à celles de Mme de Sévigné. – Que faut-il penser
ttres de Voltaire à celles de Mme de Sévigné. – Que faut-il penser de
Voltaire
poète ? Dans quels genres a-t-il excellé ? Et pou
genres a-t-il excellé ? Et pourquoi ? – Qu’entend-on quand on dit que
Voltaire
est le plus français de nos prosateurs ? – Quels
eau a-t-il surtout séduit ses contemporains ? – En quoi le théâtre de
Voltaire
est-il inférieur à celui de Corneille et à celui
sont les qualités d’une bonne narration historique ? – Faire d’après
Voltaire
un portrait de Charles XII. Plans Quell
qui remplit toutes les conditions du genre. Que faut-il penser de
Voltaire
poète, dans quels genres a-t-il excellé, et pourq
dans quels genres a-t-il excellé, et pourquoi ? La réputation de
Voltaire
poète est moins grande aujourd’hui qu’autrefois.
orneille et à Racine ; nous ne sommes plus de leur avis. Les héros de
Voltaire
ont peu de relief et laissent peu de souvenirs ;
écrivains de ce temps il n’y en a qu’un seul qui soit un poète, c’est
Voltaire
. Or, le Siècle de Louis XIV, Charles XII, l’Essai
ire, la correspondance, les romans, tout ce qui fait la réputation de
Voltaire
est écrit en prose. A la vérité, il a réussi dans
cet auteur, le Préjugé à la Mode et Mélanide furent bien accueillies.
Voltaire
se moqua des sermons du Révérend Père La Chaussée
luence considérable et cette influence s’est étendue au xix e siècle.
Voltaire
et Montesquieu avaient donné l’exemple d’une phra
é, surtout, est au premier rang parmi ceux qui admirent sans réserve.
Voltaire
et ses contemporains, tout en préférant Massillon
un homme du très petit nombre de ceux que la nature fit éloquents. »
Voltaire
, Buffon et d’Alembert ne sont pas moins élogieux
mérite l’estime. De quels progrès l’Histoire est-elle redevable à
Voltaire
? L’Histoire, telle que l’antiquité l’avait co
es coutumes, les arts, la civilisation nous sont à peu près inconnus.
Voltaire
trouva que l’histoire ainsi comprise ne suffisait
c complaisance et ils n’y voyaient que matière à d’agréables récits ;
Voltaire
les rejette. Il exige d’abord de l’historien des
le vrai. L’histoire qui était surtout un art devient une science. Si
Voltaire
, dans l’Essai sur les Mœurs, oublie trop souvent
à l’agriculture et à la population. C’est là surtout ce qui distingue
Voltaire
des historiens qui l’ont précédé. Le roi n’est pl
quelle ils sacrifiaient tout n’y trouve pas toujours son compte, mais
Voltaire
l’a dit, « la carrière s’est prodigieusement accr
vie des peuples elle-même, mais tout concourt pourtant à un ensemble.
Voltaire
demande encore que l’histoire d’un pays étranger
lligence de l’historien lui permet de tout saisir et de tout montrer.
Voltaire
donne donc à l’histoire plus de vérité ; il en re
y avait encore des progrès à accomplir, mais l’essentiel était fait.
Voltaire
est bien le créateur de l’histoire telle qu’on l’
donné l’exemple à tous et c’est sa gloire. Que faut-il penser de
Voltaire
comme poète ? L’opinion de ses contemporains est-
ses contemporains est-elle encore la nôtre ? Les contemporains de
Voltaire
l’ont surtout regardé comme un grand poète. La He
et il fit comprendre tout ce qu’il y a d’artificiel dans le poème de
Voltaire
. Depuis, la critique n’a fait que renchérir sur l
uvre froide, semée çà et là de morceaux brillants et de vers sonores.
Voltaire
s’est habilement servi de toutes les « machines é
ngendre les grandes œuvres et la patience qui les achève manquaient à
Voltaire
; il avait moins que personne « la tête épique ».
re ; il avait moins que personne « la tête épique ». Les tragédies de
Voltaire
ont moins perdu que la Henriade. Personne ne s’av
s pourtant de les égaler aux chefs-d’œuvre de Corneille et de Racine.
Voltaire
a connu tous les ressorts dramatiques ; il a su f
rages secondaires. Ils ont excité l’enthousiasme des contemporains de
Voltaire
et ils nous plaisent encore, mais Britannicus, Ph
pinion courante aujourd’hui, mais il a fallu du temps pour l’établir.
Voltaire
, avec la perspicacité du génie, comprenait tout c
ritiques comme il les suit toujours. Si l’on ajoute que ce théâtre de
Voltaire
avait après tout des beautés réelles ; qu’il éton
a sans peine sa prodigieuse fortune. Avant comme après la Révolution,
Voltaire
était le poète à la mode. Chateaubriand lui-même
Depuis, la critique a porté la main sur l’idole. Elle a fait voir que
Voltaire
avait fait de beaux romans plutôt que de belles t
llement français sont les qualités, non des vers, mais de la prose de
Voltaire
1. Il réussit mieux dans la poésie didactique, et
l’enjouement d’Horace. Boileau est un versificateur plus habile, mais
Voltaire
a des idées plus abondantes. Certaines de ses sat
charme pour tout dire. On ne saurait désirer rien de plus parfait. Si
Voltaire
mérite une place parmi nos plus grands poètes, il
ne vieilliront pas. Indiquer les principaux genres dans lesquels
Voltaire
s’est exercé, comme prosaleur, et donner une idée
re s’est exercé, comme prosaleur, et donner une idée de son style.
Voltaire
prosateur est l’égal de nos meilleurs écrivains.
qui devrait être l’idéal même de l’historien. Sainte-Beuve regardait
Voltaire
comme l’un des premiers parm nos critiques littér
is une raison aimable et qui ne dédaigne que les ornements superflus.
Voltaire
a eu, autant que les meilleurs, le don de conter
parfois qu’un auteur si judicieux ne soit point un auteur plus moral.
Voltaire
, malheureusement, ne se refuse aucune licence. Se
sens de ce qu’il avait fait pendant le délire ». La correspondance de
Voltaire
fait souvent plus d’honneur à son esprit qu’à son
convient à la lettre, on ne s’étonnera point que la correspondance de
Voltaire
soit au premier rang, parmi ses œuvres. Clarté et
mplicité dans la correspondance, telles sont les qualités du style de
Voltaire
. On peut dire qu’il a été dans chaque genre, tout
Fénelon plus d’harmonie, Montesquieu plus de nerf et de relief ; mais
Voltaire
est plus agile et plus net ; il a plus d’élégance
vi « la Pucelle » et c’est son bon goût irrité qui lui dicte ce vers.
Voltaire
, impatient des éloges qu’on donnait au style de V
ritiquer de minimes détails. C’est ainsi que Lamotte jugeait Homère ;
Voltaire
lui-même, n’a pas toujours su rester dans la mesu
tait aimable et enjouée, Madame de Maintenon sérieuse et raisonnable,
Voltaire
vif et spirituel ; ce sont précisément les caract
urs écrivains les ont possédées toutes. Madame de Sévigné en est avec
Voltaire
le plus parfait modèle, mais on aurait tort de l’
r des exemples et, s’il y a lieu, discuter ces lignes d’une lettre de
Voltaire
: « Je regarde la tragédie et la comédie comme d
on. – Pour la tragédie, on peut accepter à la lettre la définition de
Voltaire
, – Pour la comédie, on doit faire certaines réser
ion des Lettres.) Littérature. Développer ces lignes d’une lettre de
Voltaire
: « On s’accoutume à bien parler en lisant souven
par Mme du Châtelet (édition posthume de cet ouvrage de la marquise),
Voltaire
a écrit : « Jamais femme ne fut si savante qu’ell
es ? – L’amour maternel dans le théâtre de Corneille, de Racine et de
Voltaire
. – Vous avez lu des lettres choisies de Mme de Sé
Voltaire. – Vous avez lu des lettres choisies de Mme de Sévigné et de
Voltaire
. Appréciez, d’après cette lecture, et comparez le
ans quelle mesure peut-on dire que « la comédie corrige les mœurs » ?
Voltaire
indique-t-il cette mesure quand il loue Molière d
utilité des citations d’auteurs dans un dictionnaire de notre langue.
Voltaire
regrettait fort que, dans son dictionnaire, l’Aca
lemain (préface du dictionnaire de l’Académie, 1837) fait à ce vœu de
Voltaire
plusieurs objections. Où s’arrêter, demande-t-il,
e d’expressions, plus d’un écueil. Que pensez-vous de ces opinions de
Voltaire
et de Villemain ? Extrait du rapport de M. Jacqui
ellement dans le sujet, la plupart ont penché vers le vœu exprimé par
Voltaire
, ou formellement adhéré à l’innovation qu’il prop
’écrivain. – Notre langue est-elle riche de synonymes ? Littérature.
Voltaire
a dit : « Voulez-vous une petite règle infaillibl
Admettez-vous sans réserve ce critérium ? Le jugez-vous infaillible ?
Voltaire
et le monde lettré de son temps qui le laissait r
sition de littérature. – On avait à étudier, à discuter un passage de
Voltaire
, où, pour nous aider, en cas de doute sur la vale
faire au juste la part de l’erreur dans le précepte, trop absolu, de
Voltaire
, d’en bien démêler l’inconvénient, le péril même.
dans la plupart avec peu de précision, peu d’ordre et peu de mesure.
Voltaire
, à ce propos, a essuyé d’ardentes réclamations, d
sant, à ce culte exagéré, débordant, de la prose dans l’esthétique de
Voltaire
et dans la littérature de son temps, au dépérisse
aujourd’hui, pourrait être utilisée la pierre de touche imaginée par
Voltaire
, en l’appliquant à propos à certains vers, à tels
que aussi universelle que le furent autrefois le grec et le latin. » (
Voltaire
, Discours aux Welches.) « Notre langue est deven
rtune que ces trois langues. » (Le même, Dictionnaire philosophique.)
Voltaire
aujourd’hui n’aurait rien à rabattre de ces parol
ne fille d’après Mme de Maintenon. – Appréciez le jugement suivant de
Voltaire
sur l’Art poétique de Boileau : « L’Art poétiqu
de facture qu’on lui accorde encore ; Gilbert, Lefranc de Pompignan,
Voltaire
, Lebrun, presque partout omis ; André Chénier nég
Boileau, ou de reconstruire le Temple du goût, en y mettant ceux que
Voltaire
en aurait écartés. Nous ne demandions pas davanta
nd si lumineux le style de Pascal, si nette et si claire la langue de
Voltaire
. On se dit : « Voilà la pensée, c’est elle ; impo
des lettres Composition littéraire. Que pensez-vous du regret que
Voltaire
, en terminant l’histoire du siècle de Corneille,
tes-vous de cet avis ? Faut-il se rendre à cet arrêt ? Les genres que
Voltaire
condamnait ainsi à un immédiat et irrémédiable dé
ndité, qui promettaient d’heureuses compensations au désavantage dont
Voltaire
se plaint ? Langue française. étude comparée de
que le goût n’a été le partage que de quelques peuples de l’Europe.
Voltaire
. – Dictionnaire philosophique. – Goût.) Ordre
de ceux qu’elle rend encore ? – Expliquer et commenter ce jugement de
Voltaire
: « La bonne comédie fut ignorée jusqu’à Molière.
ois, que la littérature du xvii e et du xviii e siècle ; de Bossuet à
Voltaire
il y a eu bien des changements : les idées ont pr
te. » Mais quand il veut nous frapper, il a des phrases courtes comme
Voltaire
; sa phrase se plie au sujet, tantôt elle se déro
iècle a eu son style bien à lui, le style de Montesquieu, le style de
Voltaire
. C’est dans Voltaire qu’il faut aller chercher le
bien à lui, le style de Montesquieu, le style de Voltaire. C’est dans
Voltaire
qu’il faut aller chercher le modèle de cette pros
dées et arme incomparable pour la polémique. Quand on lit la prose de
Voltaire
, on comprend qu’on la préfère même à celle de Bos
reusement, tous les écrivains du xviii e siècle n’ont pas écrit comme
Voltaire
, et c’est quand on étudie la prose des auteurs se
, de couleur, de substance. Le manque de grandeur se trouve même dans
Voltaire
. « Sa prose, dit M. Vinet, est dégagée, mais mi
la prose au xviii e siècle, c’est le manque de simplicité. Ce défaut,
Voltaire
seul ne l’a pas eu ; mais les autres écrivains du
es, mais encore dans l’ Esprit des lois ; c’est ce qui faisait dire à
Voltaire
, s’il était convenable « de faire le goguenard da
e française a été donné par Bossuet et Fénelon. » Avec Montesquieu et
Voltaire
, qui savaient employer ce style coupé, Buffon et
us lui racontez l’histoire de quelques-unes de ces femmes. – En 1760,
Voltaire
ayant appris qu’une petite-nièce de Corneille éta
ant de sa vie. Elle rappelle l’accueil bienveillant qu’elle a reçu de
Voltaire
, la peine qu’il prend pour combler les lacunes de
ue en prenant comme exemple la correspondance de Mme de Sévigné et de
Voltaire
. – Caractères des femmes dans les pièces de Corne
lon a dit : « Le bon historien n’est d’aucun temps ni d’aucun pays. »
Voltaire
a écrit : « J’ose croire que ceux qui liront l’hi
vait à préférer dans l’excellent, je préférerais parmi les lettres de
Voltaire
celles dont le sujet est littéraire. Je voudrais
ation, cette rhétorique sans règle d’école, seraient un livre unique.
Voltaire
parle des choses de l’esprit comme on en parle en
sard). PLAN DÉVELOPPE Préambule. – De toutes les lettres écrites par
Voltaire
, celles qui pourraient être le plus utiles pour l
dmirer des modèles, soit à les imiter. On sait d’autant plus de gré à
Voltaire
de donner des conseils littéraires qu’il semble l
ire littéraire du xviii e siècle aient disparu, les lettres seules de
Voltaire
suffiraient pour faire revivre l’époque oubliée.
s seules de Voltaire suffiraient pour faire revivre l’époque oubliée.
Voltaire
a exercé une sorte de suprématie, de suzeraineté
qui fut jamais. 2e Paragraphe. – Poétique. – Si la correspondance de
Voltaire
embrasse l’histoire littéraire en général, elle n
nté du cœur elle est la douce image, Et c’est la bonté qu’on chérit.
Voltaire
. – Mme de Maintenon dit, dans ses lettres, en pa
’est pas de moisson ici-bas sans culture. » Expliquez cette pensée de
Voltaire
. – Montrer comment les enfants de la ville peuven
orrigé de la première partie a été, par un hasard heureux, rédigé par
Voltaire
, tout comme s’il eût en à prendre part au concour
ement les bêtes : « Cet âge est sans pitié. » – Expliquez ce vers de
Voltaire
: « Il n’est point ici-bas de moisson sans cultur
illage. Comment avez-vous employé votre temps ? – « Le travail, a dit
Voltaire
, éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le
jets, notre édition des Chefs-d’œuvre de la chaire et nos Extraits de
Voltaire
et de Saint-Simon. (Librairie de l’Art.) 1. La d
illeure épée de France, pour dire le plus habile tireur ; la plume de
Voltaire
, le style de Racine, pour désigner la manière d’é
ain l’audacieux Villars Disputant le tonnerre à l’aigle des Césars. (
Voltaire
). Le lion, l’aigle, les léopards, sont là pour le
précepte de goût, que les grands poètes n’ont jamais négligé, et dont
Voltaire
fournit une foule d’exemples. Valois se réveilla
’orage il s’apprête, Sans savoir seulement d’où viendra la tempête. (
Voltaire
. Rome sauvée). Malgré la barbarie du siècle de Sh
par l’orage, Plus unis et plus beaux, soient notre unique ombrage. (
Voltaire
). Quand la métaphore est continuée, comme dans le
it Lemierre ; et il l’a peinte en la définissant. Il est probable que
Voltaire
avait sous les yeux l’ode que nous venons d’analy
ns son poème des Travaux et des Jours, depuis le vers 47 jusqu’à 97).
Voltaire
s’amusa, dans sa vieillesse, à faire de ce beau m
roi. (Racine). N’es-tu que roi ? condamne. Es-tu juge ? examine. (
Voltaire
) Et monté sur le faîte, il aspire à descendre.
Rejoicing in the east. (Thomson’s Summer). 32. C’est ce qu’a fait
Voltaire
à l’égard de Shakespeare, lorsque, lassé de l’avo
grossières et obscènes, prétendues littérales, et qui n’ont nui qu’a
Voltaire
aux yeux des gens instruits des deux nations. 33
ansmit des trouvères de l’Île-de-France à Regnier, à La Fontaine et à
Voltaire
, et qui se conserva dans ses poésies comme dans l
des heureux effets qu’à l’exemple de Marot en tireront. La Fontaine,
Voltaire
, Delille lui-même à l’occasion, et A. Chénier. Il
e de Mairet (1604-1686), deux sujets traités et manqués plus tard par
Voltaire
; Arténice ou les Bergeries (1618), pastorale, ch
ygdamon (1629), tragédie, et l’Amour tyrannique (1638), comédie, dont
Voltaire
dit (Préface de Sophonisbe) que « bien rétablie a
G. de Scudéry ; Scévole (1646), tragédie de Du Ryer (1605-1648), dont
Voltaire
parle (ibid.) dans les mêmes termes ; Agrippine (
e premier, Boileau, « correct auteur de quelques bons écrits », a dit
Voltaire
en un jour de froideur pour ce « Nicolas », dont,
uelques succès sur la scène tragique, où l’Astrate ferait encore, dit
Voltaire
, un « prodigieux effet ». — La Fosse (1653-1718)
donne avec Palaprat (1650-1721) le Grondeur (1691), « supérieur, dit
Voltaire
, à toutes les farces de Molière », et l’Avocat Pa
imitation de la farce célèbre du xve siècle : « Ce sont, dit encore
Voltaire
, les deux seuls ouvrages de génie que deux auteur
riens, il avait quelquefois beaucoup de délicatesse et d’agrément » (
Voltaire
, Dictionn. philosoph., Goût). Il avait avant tout
is sur la scène ; Othon (1664), dont l’exposition est, au jugement de
Voltaire
, la plus belle du théâtre ; Agésilas (1666), dont
silas (1666), dont une scène triomphe encore de la mauvaise humeur de
Voltaire
; Attila (1667), dont le nom ne rappelle plus que
t de Quinault ; Pulchérie (1672), comédie héroïque « où il n’y a, dit
Voltaire
, ni comique ni héroïsme » ; enfin Suréna (1674),
avec l’insuffisance de l’agencement finalde certains dénouements que
Voltaire
regrette, les seules réserves qui soient à faire.
es a résumées discrètement en un mot à une représentation de Bajazet,
Voltaire
les a indiquées spirituellement dans le Temple du
ce que dans l’Astrate, tuée par deux vers de Boileau et regrettée par
Voltaire
(Épître dédicatoire de Sophonisbe, 1774), et asse
à l’harmonie. Les railleries de Boileau et les louanges exagérées de
Voltaire
lui ont lait tort. Il ne méritait « ni cet excès
son fameux sonnet de Job (voy. p. 200), et sans le souvenir donné par
Voltaire
(Siècle de Louis XIV, chap. xxv) aux vers faciles
ale, n’a fait d’exception que pour Racan, et pour Segrais, laissé par
Voltaire
, plus sévère cette fois que Boileau, à la porte d
enres nous rencontrerons le nom, les œuvres et la gloire éclatante de
Voltaire
; au terme de beaucoup d’entre eux, le nom, les c
filâtre (1732-1767), font honneur aux poètes sans régénérer le genre.
Voltaire
y échoue comme Boileau, quoiqu’il l’ait tenté plu
menti au scepticisme ironique du mot fameux dit par M. de Malézieux à
Voltaire
lui-même ; « Les Français n’ont pas la tête épiqu
ête épique. » (Voir la conclusion de l’Essai sur la poésie épique, de
Voltaire
.) L’emploi, l’agencement et le jeu des machines é
itions, et ce ne sont pas les allégories philosophiques et morales de
Voltaire
, la Discorde, le Fanatisme et la Politique, qui p
ues sur la Trinité, la gravitation, etc., n’empêchent pas le poème de
Voltaire
de dormir honorablement aujourd’hui dans ses œuvr
1726) et la Religion (1742) de Louis Racine. Il prend sous la main de
Voltaire
une forme nouvelle et originale dans ses Discours
n Poème de la Loi naturelle, où il reproduit l’esprit du siècle. Mais
Voltaire
lui-même applaudit à l’altération du genre didact
é dans le genre comique, et en a créé un troisième. Dans la tragédie,
Voltaire
est le roi, contesté d’abord par quelques uns au
comme l’appelle, après Rousseau, M. Villemain. Au-dessous des noms de
Voltaire
, Crébillon et Ducis, il convient de donner un sou
dit M. Villemain, dont l’Œdipe en vers et l’Œdipe en prose ont égayé
Voltaire
, mais dont l’Inès de Castro (1723), empruntée aux
dont la tragédie de Bidon et Énée vaut mieux que les épigrammes dont
Voltaire
cribla son auteur ; — Lemierre, dont le Guillaume
venu, commentateur enthousiaste et imitateur malheureux du théâtre de
Voltaire
, mais dont la première pièce, Warwick (1763), et
Tibère, fut écrit dans le silence de l’Empire. La comédie n’a pas un
Voltaire
qui l’illustra pendant un demi- siècle, mais elle
gré ces œuvres capitales auxquelles la tragédie, à part le théâtre de
Voltaire
, n’a rien à opposer, la comédie subit des transfo
sentimentale qui fait pleurer ; on l’a appelé la comédie larmoyante.
Voltaire
y fut pris. Il déclara que La Chaussée était un «
58), en prose, « ouvrage tendre, vertueux et d’un goût nouveau », dit
Voltaire
, mais ennuyeux, dit La Harpe, où « le père pleure
opéra, fut continué par La Motte, et après lui par l’abbé Pellegrinn,
Voltaire
, Gentil-Bernard, Roy ; leur Lulli fut Rameau, de
habituel. La satire, qui n’a été qu’un des appoints de la gloire de
Voltaire
, a fait celle de Gilbert. Voltaire a porté dans l
qu’un des appoints de la gloire de Voltaire, a fait celle de Gilbert.
Voltaire
a porté dans la satire son indépendance et sa fan
que de la poésie satirique. Des épîtres du xviiie siècle, celles de
Voltaire
sont encore les seules, qu’on ait retenues. C’est
été en France. Personne au xviiie siècle ne conte mieux en vers que
Voltaire
; il retrouve le tour de Marot dans le vers de hu
ui, a été estimé. L’abbé Aubert (1731-1814) a mérité d’être goûté par
Voltaire
(Voir la lettre du 15 juin 1761). Florian (1755-1
ervallo, après La Fontaine. Dans la poésie légère, badine, galante,
Voltaire
reste le maître par l’aisance, l’esprit, le piqua
se perce souvent. La corruption élégante du siècle voile, — mais chez
Voltaire
moins que chez d’autres, — de périphrases transpa
puis cardinal de Bernis (1715-1794). « Babet la bouquetière ». disait
Voltaire
, — de la gentillesse de Bernard (1710-1775), Gent
la gentillesse de Bernard (1710-1775), Gentil- Bernard, disait encore
Voltaire
, et le surnom lui est resté, — de la fadeur de Do
se systématique, de la mythologie traditionnelle et usée. Le génie de
Voltaire
échappe à ces défauts dans le conte, dans l’épîtr
llon reste bien au-dessous de Corneille et de Racine et n’atteint pas
Voltaire
, mais il a le mérite d’être lui-même. Le ressort
r ceux de Sémiramis (1717), de Catilina (1748), du Triumvirat (1754),
Voltaire
, contre lequel un parti à la cour soutenait Crébi
qui est une date dans l’histoire du théâtre tragique entre Racine et
Voltaire
. Cette fois, ces amours, lieu commun inévitable d
rassez-moi : je meurs1069 (Ibid., V, 7me et dernière scène.)
Voltaire
(1694-1778) Notice François-Marie Arouet,
(1694-1778) Notice François-Marie Arouet, qui prit le nom de
Voltaire
, naquit à Chatenay, près de Paris, Je 21 février
ts, il l’exerça par sa prose et par sa poésie. Laissons le prosateur.
Voltaire
, poète, n’a pas laissé de ces œuvres où les force
sont une causerie avec son temps et avec l’avenir. Il n’a pas tenu à
Voltaire
que l’on ne regardât son théâtre comme son titre
e ou en créer de nouveaux, c’est une œuvre qui prend un homme entier.
Voltaire
ne lui donna qu’une partie de lui-même. De là cet
, Ducis, dans leur style tragique. C’est ailleurs qu’il faut chercher
Voltaire
. La liberté Dans le cours de nos ans, étro
verve et sur un modèle vivant qui était lui-même, la Métromanie, que
Voltaire
appelait la Piromanie, et par elle il est resté u
ais, d’abord l’homme d’esprit qui a tenu en échec et presque inquiété
Voltaire
, et partagé, ou au moins amusé de cette joute con
vec Le Brun, et qui eut ses cibles ordinaires : Desfontaines, Fréron,
Voltaire
, Marmontel, La Harpe, et l’Académie. Elle ne lui
un beau caractère. Il avait hérité en 1778 du fauteuil académique de
Voltaire
. Les premiers mots de son discours de réception o
ui l’on succede et que personne ne remplace. » S’il ne remplaçait pas
Voltaire
, même au théâtre, il eut cependant ce qui y a man
héâtre, il eut cependant ce qui y a manqué à la brillante elegance de
Voltaire
, la vérité et la variété de la couleur dans le st
re que d’Urfé le Lignon, était, enfant, fort goûté de son grand-oncle
Voltaire
qui l’appelait Florianet, et qui un jour le dégui
ssentiment lui donnèrent le génie de la satire, qu’il représente avec
Voltaire
au xviiie siècle. (Le Dix-huitième siècle, 1775
Pour être un jour baron, il se fait usurier. ……………………………………………………………
Voltaire
en soit loué, chacun sait au Parnasse Que Malherb
gagne sa souplesse ; De peur d’être blâmé, ne blâme jamais rien ; Dit
Voltaire
un Virgile, et même un peu chrétien ; Et toujours
bert, noble auteur dont la muse pédante Fait des vers fort vantés par
Voltaire
qu’il vante, Qui, du nom de poème ornant de plats
Poésies sacrées ont été un peu vengées par La Harpe des épigrammes de
Voltaire
, qui, tout en estimant l’homme ne pardonnait pas
Desmahis (1722-1761) n’est pas de cette école. Il fut encouragé par
Voltaire
, avec lequel il échangea de jolies épîtres ; il é
ques sont aujourd’hui mortes avec elle, comme la plupart de celles de
Voltaire
lui-même. Et cependant le talent du poète et l’à-
ès lui et à son exemple, ont fait un si heureux emploi La Fontaine et
Voltaire
, dans les vers de huit et dix syllabes. 51. Maro
d de Marigny, qui y fut pendu le premier, en 1315. 84. « C’est, dit
Voltaire
, de toutes les épigrammes, dans le goût noble, ce
ncipatus. 313. Finissent. 314. Cf Shakespeare, Jules César (1607) ;
Voltaire
, La Mort de César, publiée en 1735, jouée en 1743
3. On trouvera infra de beaux vers de Saint-Amant, de Chapelais et de
Voltaire
sur la trinité ; on pourra apprécier le progrès q
ation. « L’antiquité s’expliqua presque toujours par allégorie », dit
Voltaire
. L’apologie est une allégorie. 452. Allusion à
e de son clerc un compagnon, que l’on aborde et qu’on ne quitte plus.
Voltaire
(Le Pauvre diable) l’emploie encore. 502. Amble
. 543. De ramentevoir (re, à, ment — mens, tis, avoir), rappeler.
Voltaire
l’emploie encore, par imitation archaïque. 544.
billets blancs étaient plus nombreux que les noirs. 553. Se roidir.
Voltaire
l’emploie encore. 554. Aux anciens. 555. Inusi
nt les spectateurs. (Molière, Fâcheux, I, 1.) Morguer le public. (
Voltaire
.) 556. Bas-breton, bara, pain, et gwin, vin ; m
1645). — La piêce que nous citons eu partie est celle que La Harpe et
Voltaire
s’accordent à signaler particulièrement, « Voitur
i pour être pleins de goût, et pour être les meilleurs de Voiture. » (
Voltaire
, Dictionn. philosophique, Goût.) 777. Étymol. :
s images que le temps emporte avec tout le reste. » (Géruzez.) 791.
Voltaire
a quelques réminiscences de ces jolis vers dans s
t beau, ne les pleurez pas tous. 817. Elle devrait le savoir, dit
Voltaire
, la grammaire exige aujourd’hui : je ne le suis p
faisant des réserves sévères, peut-être trop sévères, pour le style,
Voltaire
et La Harpe, Fontenelle avait écrit de l’Agésilas
ilas et de Lysandre qui ne pourroit pas facilement être d’un autre. »
Voltaire
restreint ainsi l’éloge : « Si le style est foibl
’a jamais fait quatre vers plus forts, plus pleins, plus sublimes. » (
Voltaire
.) — Jam afferebant venalia cuncta præpotentes lib
es. (Tacite, Hist., I, 7.) — Cette première scène d’Othon, dit encore
Voltaire
, eut « de toutes les expositions passer pour la p
int de reconfort », dit-il dans son sonnet sur la mort de son fils. —
Voltaire
croit à la douleur et à la consolation, même un p
par Leclerc. 993. On a reconnu le style marotique. Il fut familier à
Voltaire
. 994. Ce furent un cardinal et un abbé qui fondè
r Lulli, associé à Quinault, sur le théâtre du Palais-Royal. 995. «
Voltaire
ne va-t-il pas un peu loin quand il dit qu’« il n
, « quoiqu’il y ait des répétitions et des négligences ». (La Harpe.)
Voltaire
ne tarit point sur Quinault. Tel couplet de Quina
idolâtrie il serait reçu ! » — Le nom de Quinault a le don de fâcher
Voltaire
contre Boileau. Un jour il dit : Boileau, correc
4), que traduisit Melin de Saint-Gelais, Corneille, Lagrange-Chancel,
Voltaire
. 1022. On voit le progrès du langage dramatique
quiescit sibi, cogitationibus suis traditus. 1028. Saint-Amant et
Voltaire
ont aussi développé l’idée de la Trinité. On juge
t la reprise de « comme ». 1046. L’expression était de bonne prise.
Voltaire
a dit dans Sémiramis : Mes yeux remplis de pleur
, plus par habitude, aujourd’hui, que par admiration : on le lit peu.
Voltaire
a dit de son Ode à la postérité : elle n’ira pas
lère, le Goût, la Nouveauté, l’Aveuglement, etc. Il disserte en vers.
Voltaire
lui fait dire, à la porte du Temple du Goût : Ouv
rate reconnaissance », et la dureté de « qu’à regret le faix ». Voilà
Voltaire
justifié. 1062. Voltaire lui même admirait la s
a dureté de « qu’à regret le faix ». Voilà Voltaire justifié. 1062.
Voltaire
lui même admirait la strophe suivante, qu’il sign
contiennent les vers les plus élevés et les plus fermes qu’ait écrits
Voltaire
. Ce sont des modèles de poésie didactique et phil
rédigea un journal hebdomadaire, l’Année littéraire (1754-1776), dont
Voltaire
défigurait le nota en l’Âne littéraire, où il com
fois incarcérer. On connaît l’Epigramme, imitée de l’Anthologie, que
Voltaire
fit contre lui : L’autre jour, au fond d’un vall
rofessions diverses du Pauvre diable. Ce qui tient surtout au cœur de
Voltaire
, c’est de stigmatiser la critique périodique, qui
la périphrase. Le xviiie siècle n’a pas toujours été aussi heureux.
Voltaire
excelle à ces détails heureux et aisés. Voyez ail
e est l’histoire : Tout est fumée… 1086. Comme Horace et Boileau,
Voltaire
a toujours mêlé à ses épîtres, satires, contes en
ique ; Ci-gît Piron qui ne fut rien. Pas même académicien. 1092.
Voltaire
ici n’est pas loin d’Horace : C’est, avec moins d
le même ton aisé, le même bon sens enjoué, la même malice mordante —
Voltaire
, qui a sérieusement applaudi aux réclamations de
portance exagérée qu’il s’attribuait et par l’emphase de son langage.
Voltaire
le prit par ce côté faible ; il fit pleuvoir sur
hin, tout pieux qu’il était : César, etc. » (Géruzez.) Le bon sens de
Voltaire
juge tout, son sarcasme mord tout dans ses Satire
Cf. Seneque, De Vità Beatà. 17 : Qui philosophiam collatrant. 1096.
Voltaire
n’a jamais mieux tracé les contrastes d’une popul
on piquant. 1099. Tout le Voltaire de Ferney est dans cette épître.
Voltaire
, seigneur suzerain et champêtre, et poète, cultiv
a mediocritas. Il y a (en rabattant du mot ce qui ne convient guère à
Voltaire
, remuant malgré sa piètre santé, et encore enfiév
fixa auprès de lui en 1740. À la suite de vifs débats scientifiques,
Voltaire
ne cessa, à Berlin et à Paris, de le poursuivre d
ère esquisse de ce petit tableau… » Et, à la suite de sa traduction.
Voltaire
ajoute : « Pour peu qu’on ait la moindre étincell
e copie la force du pinceau de l’original. » (Préface de Catilina.) —
Voltaire
est trop modeste ; ses vers ont une énergie qui n
N. B. M. J.-V. Le Clerc (Œuvres de Cicéron, t. 35) fait remarquer que
Voltaire
a voulu faire du récit de Cicéron une comparaison
uvrages les plus parfaits sont ceux qui font le plus pleurer », a dit
Voltaire
. Il a su faire pleurer. Voltaire, préoccupé de ré
ux qui font le plus pleurer », a dit Voltaire. Il a su faire pleurer.
Voltaire
, préoccupé de réformer sur bien des points le thé
t originales, auxquelles le style, plus que l’éloquence, fait défaut.
Voltaire
qui. avant d’avoir connu le théâtre anglais, avai
prit de religion l’emporte sur les vertus de la nature. » (Préface de
Voltaire
.) « On retrouvera, ajoute- t-il plus loin, dans p
spectait autrement la vérité historique. La tragédie est souvent pour
Voltaire
une prédication philosophique. 1114. La situati
cette scène Chateaubriand, Génie du Christ., II, 2, 2. Il ajoute : «
Voltaire
est bien ingrat d’avoir calomnié un culte qui lui
. 1133. « La meilleure des épigrammes que Piron ait décochée contre
Voltaire
», dit Sainte-Beuve. Mais, ajoute-t-il, Piron « n
te-Beuve. Mais, ajoute-t-il, Piron « n’entendait rien aux lumières de
Voltaire
, et à cette universalité de goûts, d’études et de
rtrait sur le vif de cette société frivole, ennuyée et médisante, que
Voltaire
raille en maint endroit (Voir l’Épître à Mme Deni
érence au collège des jésuites. Ils s’y rencontraient d’ailleurs avec
Voltaire
, Desmoulins, Robespierre, etc. 1140. Le logis de
ès inique, il fut conduit à l’échafaud un bâillon à la bouche (1766).
Voltaire
flétrit avec éloquence cet assassinat juridique.
quence cet assassinat juridique. Lally fut réhabilité en 1778. 1159.
Voltaire
n’a jamais négligé l’occasion de réhabiliter Quin
devant Gilbert dans la littérature du xviiie siècle ? La tragédie de
Voltaire
est pompeuse et raisonneuse ; Alzire « commente l
oit, V. Hugo fait de la Gloire un « fantôme céleste » pour le Génie ;
Voltaire
en fait, pour le soldat, un « fantôme » encore, h
eurs, même dans les plus vantées de ses odes (ode 34e du livre Ier, à
Voltaire
, en faveur de mademoiselle Corneille ; ode 1re du
le voici dans le ciel. Il était, avec eux, bien loin de Racine et de
Voltaire
; il se rapproche, avec ceux-ci, de Lamartine et
la plus belle strophe, la huitième (Le Nil…), sans nommer l’auteur à
Voltaire
: « Je me défiais de l’homme et je voulais l’avis
e l’est point ici et ne saurait l’être. » En lisant la strophe devant
Voltaire
, il substitua : Cris impuissants . 1259. La Har
l’enfer et tous les diables À quinze pieds du paradis… 1262. Cf.
Voltaire
, l’Indiscret, comédie (1725) : …À la cour, mon f
omeri de Lucrèce (I, 125.) 1280. Chénier, dans cette épître, défend
Voltaire
contre la proscription dont il est l’objet, et re
tourments » dans le style élevé. Ainsi l’emploient Corneille, Racine,
Voltaire
, etc. 1316. Coitier trouve l’éloquence, et une é
1336. Que meut leur respiration, comme on dit le cœur, l’artère bat.
Voltaire
a dit : Tant que l’âme bat dans le corps ; Lamart
quatre derniers siècles, où le xviiie ne figure que par un sonnet de
Voltaire
, et un de J.-B. Rousseau), publié par A. Lemerre
l’écrivain d’un esprit au-dessus du commun, image et précision », dit
Voltaire
(Lettre à Cideville, 5 sept. 1739). Comme Barbier
(voir Littré, Dictionn.) n’est pas autorisé par l’Académie. 1532.
Voltaire
, Poème sur le désastre de Lisbonne : Atomes tour
Chapitre III. Discours académiques de Racine, de
Voltaire
et de Buffon. Envisagée sous ses rapports pure
rop brillante, pour ne pas nous y arrêter un moment. C’est à dater de
Voltaire
seulement, que les discours de réception des acad
du président Bouhier, et une revue rapide de ses titres littéraires,
Voltaire
entre en matière : « Pourquoi, dit-il, Homère, T
vera dorénavant moins de génies supérieurs ». Après avoir suivi avec
Voltaire
la langue française dans ses progrès, depuis sa n
éceptes de rhétorique. Crévier 1693 — 1765 Rhétorique française.
Voltaire
1694 — 1778 Temple du goût ; — Observations nomb
bataille de Rocroy par Bossuet (Oraison funèbre de Condé) et celui de
Voltaire
sur le même sujet (Siècle de Louis XIV, chap. iii
siste dans l’habile mélange de la période et de la phrase coupée. Ex.
Voltaire
. 3° L’harmonie imitative est plus artificielle en
piquant d’un petit fait. Ex. les anecdotes du Siècle de Louis XIV par
Voltaire
(chap. xxv et xxvi). Le fait vrai doit être racon
aux. Ex. Le portrait du cardinal de Retz dans La Rochefoucauld, dans
Voltaire
; — et ceux de La Rochefoucauld, de M. le duc d’O
uement. — Cf. les lettres de Mme de Sévigné, de Mme de Maintenon, de
Voltaire
, de P.-L. Courier, d’Eugénie de Guérin ; etc.
e l’harmonie dans notre langue poétique où, malgré quelques essais de
Voltaire
, de Marmontel et de Vauvenargues, on n’a jamais p
is, ἔπος, vers, et par extension récit) est, suivant la définition de
Voltaire
, « le récit en vers d’aventures héroïques ». Les
de ce genre de composition, depuis Aristote dans sa Poétique, jusqu’à
Voltaire
dans son Essai sur la poésie épique, depuis Chape
ue est devenu de plus en plus difficile, pour ne pas dire impossible.
Voltaire
a dit que les Français n’ont pas la tête épique.
outes, la Chanson de Roland, en est restée le type le plus populaire.
Voltaire
se plaignait de l’esprit géométrique qui, déjà de
rançais Théroulde ? Chrestien de Troyes Alexandre de paris Ronsa rd
Voltaire
xiie siècle ? ? — 1195 ? xiie siècle 1524 —
eprésentants. Mais elle dégénère au dix-huitième siècle, d’abord avec
Voltaire
et Crébillon, ensuite avec les froids imitateurs
ace de devenir-un fléau. Louis Racine, dans son Poème de la Religion,
Voltaire
, dans celui qu’il écrivit sur la Loi naturelle et
its genres, de genres secondaires. Une lettre de Mme de Sévigné ou de
Voltaire
peut être un chef-d’œuvre, comme une oraison funè
uses célèbres, ne nous a laissé d’autres pages lisibles que celles de
Voltaire
pour la défense de La Barre et de l’infortuné Cal
rocher chez nous des éloges funèbres de ce genre, celui qu’a prononcé
Voltaire
en l’honneur des officiers morts dans la Guerre d
eprésentant : La Bruyère, Fénelon, etc. ; et au dix-huitième siècle :
Voltaire
, Buffon, Montesquieu, etc. Au dix-neuvième siècle
é, celui de Richelieu, fondateur de l’Académie, et du prince régnant.
Voltaire
est le premier qui ait traité un point de littéra
er les causes des effets, les faits principaux des faits secondaires.
Voltaire
a peut-être manqué à cette règle dans son Siècle
, Principes d’une science nouvelle, — Montesquieu, Esprit des lois, —
Voltaire
, Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, Her
e de Henri IV par Hardouin de Péréfixe, — Histoire de Charles XII par
Voltaire
, etc. 4° Histoire et critique littéraire L’
lieu ; elle ne quitte pas la région des théories abstraites. Fénelon,
Voltaire
, Diderot, La Harpe (Cours de littérature) n’échap
res variées sont appelés polygraphes. Ex. Lucien dans l’antiquité ; —
Voltaire
dans les temps modernes. Diverses sortes d’aut
n, etc. ; — à Rome, Cicéron, Quintilien, etc. ; — en France, Fénelon,
Voltaire
, Marmontel, Ch. Lévêque (Science du beau), etc. (
, de réfuter une erreur et de combattre un préjugé. Ex. Les romans de
Voltaire
. Cette espèce de roman est quelquefois sceptique,
s allégoriques, ceux de Perrault ; les contes philosophiques, ceux de
Voltaire
; — les contes fantastiques, ceux de Charles Nodi
it se borner ne sut jamais écrire. (Art poétique, chant I, vers 63.)
Voltaire
a complété cette pensée par un vers devenu prover
s romans de Mme de La Fayette au dix-septième ; — ceux de Diderot, de
Voltaire
, le Gil Blas de Lesage, Manon Lescaut de l’abbé P
Turenne) jusqu’au plus enjoué et au plus badin (le début de celle de
Voltaire
à Rousseau, où il défend les lettrés accusées par
de Mme de Sévigné, de Mme de Maintenon au dix-septième siècle, et de
Voltaire
au dix-huitième. Joubert, Joseph de Maistre, P.-L
re autres le Récit de son voyage en Limousin, — Le Temple du goût par
Voltaire
, etc. La prose a quelquefois été appliquée, chez
us le trouverez toujours au chemin de l’honneur et de la victoire ».
Voltaire
avait trop de goût et le tact trop sûr, pour ne p
méditation et de l’application raisonnée des règles. L’éloquence, dit
Voltaire
, est née avant les préceptes de la rhétorique, et
uence, dit Voltaire, est née avant les préceptes de la rhétorique, et
Voltaire
a raison : il en est de même en tout genre ; c’es
ec raison Boileau le Législateur du Parnasse ; et c’est ce qu’exprime
Voltaire
dans son Temple du goût, quand il dit : Là régna
pour employer ces personnages, et on loue avec raison la manière dont
Voltaire
les a placés dans ces beaux vers de la Henriade :
tout auteur, entrant en matière, propose ce dont il s’agit137. Ainsi
Voltaire
, imitant Virgile, le Tasse et Milton, a commencé
re muse céleste qui, de l’Horeb ou du Sinaï, inspirait Moïse . Enfin,
Voltaire
invoque la Vérité : Descends du haut des cieux,
la précision et le charme des détails. C’est là ce qui a fait dire à
Voltaire
« que si c’était Homère qui avait fait Virgile, c
esprit peu convenable dans un genre si sérieux ; ce qui a fait dire à
Voltaire
dans ses stances sur les poètes épiques : De fau
sez aux critiques qui en ont été faites. Il suffit de dire ici que si
Voltaire
n’a pas atteint la perfection de l’épopée, il a d
lly tué par son père, etc. Un mérite, enfin, qui n’est pas contesté à
Voltaire
, et qui suffirait seul pour faire vivre son ouvra
rendre la plume pour écrire — il fait froid. Je n’admettrai pas, avec
Voltaire
, que le poëte doive jamais sacrifier la pensée à
mpêtres des saisons, des jardins, à certaines pièces de pur agrément.
Voltaire
donne pour modèle du style fleuri ces jolis vers
a cru capable d’entendre plus qu’il ne nous disait. « La finesse, dit
Voltaire
, est une énigme dont les gens d’esprit devinent t
’expression. Ils connaissent leur parterre et s’en méfient. Un ami de
Voltaire
lui indiquait un vers dont la suppression eût don
’ils le sont en termes ampoulés et emphatiques. « Le style froid, dit
Voltaire
, et il entend par là celui qui nous laisse froids
la littérature française à la paix de Nimègue (1678) et à la mort de
Voltaire
(1778). Où y avait-il progrès, et où y avait-il d
z de leurs ouvrages. (30 juillet 1883). • Des ouvrages historiques de
Voltaire
. (21 novembre 1882). • Des parties de la rhétoriq
ur l’avenir d’une alliance avec la Russie. (8 août 1882). • Lettre de
Voltaire
à Frédéric II en lui envoyant le Siècle de Louis
; le Discours sur le style, de Buffon ; le Temple du goût (1732), de
Voltaire
, le 32e chapitre de son Siècle de Louis XIV (1751
urait été souvent la victime de son insouciance pour la vie pratique.
Voltaire
, emprisonné deux fois à la Bastille, alla cherche
rche à adoucir. Enfin, avec le xviiie siècle, nous rencontrons, dans
Voltaire
, un des plus féconds, des plus enjoués auteurs qu
entre elles l’Iphigénie de Racine et celle d’Euripide, les uns, comme
Voltaire
et La Harpe, ont rabaissé Euripide pour exalter l
e, est une œuvre qu’on voudrait presque pouvoir rayer parmi celles de
Voltaire
. Donc, le poème épique semble être aujourd’hui un
eurs alambiquées ; — Othon (1664) n’est « qu’une intrigue de cour » (
Voltaire
) ; — puis nous voyons Agésilas (1666) débiter des
ange de celle du sauveur de Rome. Le rôle de ce personnage a exaspéré
Voltaire
; il eût voulu qu’on cédât enfin à tant d’instanc
tenu à la vérité historique et d’avoir représenté Horace fratricide.
Voltaire
est du même avis. Il est certain que la suppressi
rs Polyeucte et Pauline ! 2. L’importance de ce rôle a fait croire à
Voltaire
que tout l’intérêt du drame est l’amour contrarié
encore. C’est là un parti pris, peut-être même assez peu sincère ; et
Voltaire
, craignant que son jugement ne parût exagéré, et
L’une, Britannicus (1669), qui est restée, selon le mot consacré par
Voltaire
, « la pièce des connaisseurs », fut inspirée à Ra
omme Andromaque est l’esclave du devoir. [24] (6 novembre 1884)
Voltaire
a dit : « Britannicus est la pièce des connaisseu
de la tragédie de Racine montre bien la justesse de l’appréciation de
Voltaire
: Britannicus est bien la pièce des connaisseurs.
notre sympathie. [27] (12 août 1884) Expliquer cette opinion de
Voltaire
: « La bonne comédie fut ignorée jusqu’à Molière.
été dès lors considéré comme le grand maître de la scène comique, et
Voltaire
a pu dire que jusqu’à lui « la bonne comédie fut
pérée dans le théâtre de son temps, et combien est juste l’opinion de
Voltaire
; aussi n’hésiterons-nous pas à considérer notre
être importés dans notre langue ; d’ailleurs, il faut remarquer avec
Voltaire
qu’un mot nouveau n’est légitime que quand il est
ons et les morceaux les plus remarquables du Siècle de Louis XIV, par
Voltaire
. Plan. — Le Siècle de Louis XIV peut se divise
Steinkerque et de Neerwinden (chap. XVI) ; l’admirable chap. XVII, où
Voltaire
raconte comment et pourquoi la succession d’Espag
Enfin dans la troisième partie, on mentionnera le chapitre XXXII, où
Voltaire
fait un tableau brillant de la Littérature au xvi
d’après le Siècle de Louis XIV, la méthode et le talent historique de
Voltaire
. Plan. — Il faut reconnaître, avant tout, à Vo
historique de Voltaire. Plan. — Il faut reconnaître, avant tout, à
Voltaire
l’exactitude, qui est le premier devoir de l’hist
ernières années, que de tristes souvenirs dans la nation ; l’œuvre de
Voltaire
a été une réhabilitation. On a accusé son livre d
elative à sa méthode, à sa composition. Le plan est trop analytique ;
Voltaire
raconte d’abord toutes les guerres, puis les anec
le gouvernement intérieur, puis les finances, etc. Quant au talent de
Voltaire
, il consiste, dans cet ouvrage, à se montrer narr
ectueux. [22] (10 novembre 1884) Lettre du marquis d’Argenson à
Voltaire
pour lui raconter la bataille de Fontenoy (11 mai
ulte pour la mémoire du grand poète qui, selon la belle expression de
Voltaire
, « a établi parmi nous une école de grandeur d’âm
travail de l’imagination meurt en naissant. « Presque toujours, dit
Voltaire
, les choses qu’on dit frappent moins que la maniè
le plus clair est toujours celui qui se lit avec le plus de plaisir.
Voltaire
se recommande surtout par cette transparence lumi
ccumulent les mots et affaiblissent l’idée. La Rochefoucauld, Pascal,
Voltaire
, sont des modèles de précision. Voici une pensée
tuelle ; c’est pour cela qu’elle plait. La Rochefoucauld, La Bruyère,
Voltaire
, ont souvent des traits de finesse dans leur styl
ble, C’est une mort insupportable ; Cesser de vivre, ce n’est rien.
Voltaire
. Mais elle était du monde où les plus belles cho
le de papier. Tel brille au second rang, qui s’éclipse au premier.
Voltaire
. Henriade. Malgré le discrédit où sont tombées le
e sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs…
Voltaire
. Mais tout dort, et l’armée, et les vents, et Ne
l’esclavage en silence Obéit à leur voix dans cette ville immense.
Voltaire
. L’esclavage, pour le peuple esclave. § VIII.
même Burrhus Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus. Racine.
Voltaire
a imité ce mouvement dans sa Henriade : Et Biron
beaucoup de réputation. — Quant à Pierre Corneille, « la France, dit
Voltaire
, lui donna le surnom de Grand non-seulement pour
grand homme. 1. Ce passage a été dignement apprécié par ce vers de
Voltaire
(IIIe de ses Discours sur l’homme) : C’est ainsi
donner un extrait. 2. On peut lire, dans le Siècle de Louis XIV par
Voltaire
, un récit de la première conquête de cette provin
x qui meurent en me servant vivent toujours dans mon souvenir. » 1.
Voltaire
rend ce même témoignage à Louis XIV dans sa lettr
apitre. On connaît le parallèle de Pierre Ier et du roi de Suède, par
Voltaire
; on sait que c’est un des morceaux brillants de
t lui faire perdre, parce qu’il ne le devait pas à des victoires ». (
Voltaire
.) Tous les compilateurs n’ont jamais manqué de ci
it donc observer les règles de la perspective ; et c’est ce qu’a fait
Voltaire
. Ainsi, quoiqu’il y ait des principes généraux, d
cet homme n’aime que lui. Ainsi il y a une faute dans cette phrase de
Voltaire
: Heureusement j’ai lu dans madame Dacier, qu’un
plus redoutables ennemis. On remarque la même faute dans ces vers de
Voltaire
: Reine, l’excès des maux où la France est livré
s les mêmes vices qu’ils ont. Ainsi il y a une faute dans ces vers de
Voltaire
: Leur orgueil foule aux pieds l’orgueil du diad
ée totale et indivisible. Ainsi il y a une faute dans cette phrase de
Voltaire
: une foule d’écrivains occidentaux a prétendu q
est trop inquiétée : De soins plus importants je l’ai crue agitée.
Voltaire
ne s’est donc pas exprimé correctement, lorsqu’il
histoires qu’il a écrites, il en a publié deux, et non pas publiées.
Voltaire
, parlant de sa tragédie de Mariamne, dit : je se
rs la construction est vicieuse. C’est ce qu’on voit dans ces vers de
Voltaire
: Vaincu, mais plein d’espoir, et maître de Par
bre, tandis que les adjectifs verbaux suivent la règle des adjectifs.
Voltaire
a fait une faute dans ces vers à l’empereur de la
tait pas disposée. Quant à la préposition vis-à-vis, voici ce que dit
Voltaire
dans sa lettre à l’Abbé d’Olivet. « Dites-moi si
dre lâcheté dans les combats. Ainsi il y a une faute dans ces vers de
Voltaire
: J’ai prévu ta réponse. Il vaut mieux expirer E
ns, et toujours suivis d’un régime : les premiers n’en ont pas. Ainsi
Voltaire
ne s’est pas exprimé correctement en disant : Bi
ssous un chêne ils soupent galamment. Il devait dire, sous un chêne.
Voltaire
lui-même a relevé une pareille faute, dans son co
ns fier, ni moins intrépide. La même faute se trouve dans ces vers de
Voltaire
: Il n’a pointaffecté l’orgueil du rang suprême,
il ne faut ; comme, entendre de ses oreilles ; voir de ses yeux, etc.
Voltaire
a dit : Les éclairs sont moins prompts : je l’ai
oint de départ au milieu du siècle et nous conduit jusqu’à la mort de
Voltaire
et de J. J. Rousseau (1778). — La troisième pério
e semi-révolutionnaire de ces huit années (1715-1723)10. » L’Œdipe de
Voltaire
et les Lettres persanes de Montesquieu appartienn
et les Lettres persanes de Montesquieu appartiennent à cette période.
Voltaire
montre comment les passions du dix-huitième siècl
a société française. Après l’éclat des Lettres philosophiques (1735),
Voltaire
s’est retiré à Cirey ; il y écrit les sept Discou
udace des principes absolus. Rousseau et Diderot deviennent célèbres.
Voltaire
, naguère encore modéré et presque respectueux, qu
solu des sociétés humaines. Mais leur discipline ne se maintient pas.
Voltaire
est le premier à se retourner contre ceux qu’il a
1789). — La troisième période, celle qui, commençant après la mort de
Voltaire
et de Rousseau, précède immédiatement la Révoluti
de la prose gênée par la mesure et alourdie par les épithètes. « Chez
Voltaire
lui-même, le style fait défaut : dans l’épopée et
ètes dramatiques, depuis la mort de Racine jusqu’à la Révolution17. »
Voltaire
seul se montra capable de soutenir, sans trop flé
s plusieurs de ses pièces, la vérité humaine et historique. Auprès de
Voltaire
cependant, mais dans un rang inférieur, plusieurs
lques scènes de Mérope ; de Crébillon surtout, qui une fois a dépassé
Voltaire
et presque égalé Corneille. Lamotte, si froid et
elque degré novateur dans ses Préfaces. C’est à l’école dramatique de
Voltaire
que se rattache Saurin, l’auteur de Spartacus, tr
aussi et reproduit, à l’élégance près, les tirades philosophiques de
Voltaire
. Le Siège de Calais de De Belloy était un premier
rappelait sans cesse, par logique et par système, à cette clarté que
Voltaire
avait d’instinct et par génie ; Dumarsais la déco
ssait même sous la main des maîtres. C’est aux écrits de Rousseau que
Voltaire
dépité emprunte quelques exemples de mauvais lang
cipaux représentants sont aussi les plus grands écrivains du siècle :
Voltaire
, Diderot, Montesquieu, Rousseau. La philosophie d
clairé. Quant à l’histoire proprement dite, sauf quelques ouvrages de
Voltaire
, elle n’a rien laissé au dix-huitième siècle qui
ne forme populaire, ses idées de réforme morale et pédagogique ; chez
Voltaire
il est une arme de parti. Le roman, tableau de la
. Enfin, dans la critique littéraire, malgré les pages supérieures de
Voltaire
et de Vauvenargues, le dix-huitième siècle ne fut
miné par le grand siècle qui l’avait précédé ; il l’était surtout par
Voltaire
, qui, le plus hardi en toutes choses, était circo
son esprit contre son bon naturel166. Pensées diverses (passim).
Voltaire
.(1694-1718.) Si, par la longue durée de sa vie
sim). Voltaire.(1694-1718.) Si, par la longue durée de sa vie,
Voltaire
remplit la plus grande partie du dix-huitième siè
fois et excelle dans plusieurs. Mais, on le comprend, sur l’œuvre de
Voltaire
, comme sur le siècle dont elle exprime les plus d
blâme. Bornons-nous ici à rappeler les faits principaux de la vie de
Voltaire
, et, puisque son nom appartient aussi à l’histoir
ngleterre. La société anglaise, encore mal connue en France, fut pour
Voltaire
comme une révélation. Le théâtre de Shakspeare, l
sions et d’idées nouvelles eurent une action décisive sur l’esprit de
Voltaire
, et par suite sur tout le mouvement littéraire du
cle. Avec les Lettres philosophiques, dont il différa la publication,
Voltaire
rapporta d’Angleterre les matériaux de l’Histoire
de Suède. Modèle de narration simple, rapide, élégante, l’ouvrage de
Voltaire
(1731) marque en outre l’avènement de l’esprit mo
neuves que Fénelon avait exposées dans la Lettre à l’Académie, ce fut
Voltaire
qui les appliqua le premier, et l’école moderne r
on et le pouvoir, étaient brûlées par la main du bourreau en 1734, et
Voltaire
se dérobait à l’exil par la fuite. Il se retira à
1752, est écrit dans cette prose claire, rapide et pure, qui fait de
Voltaire
un maître. On a reproché à l’historien d’avoir di
ste (et encore d’habiles juges l’ont contesté), le mérite original de
Voltaire
n’en est pas diminué : ce qu’il a compris avec un
les Mœurs, publié en 1757, donne lieu à des réserves plus graves. Si
Voltaire
s’y montre animé d’un amour sincère pour l’humani
ds événements. C’est aussi durant cette période de sa vie à Cirey que
Voltaire
entre en correspondance avec le prince royal de P
i eurent d’heureux résultats, auprès du nouveau souverain, valurent à
Voltaire
la faveur passagère de la cour de France. Nommé g
t, en 1746, le président Bouhier à l’Académie française. Mais bientôt
Voltaire
, estimant injurieuse pour lui la faveur que l’on
ce politique dans une société choisie de libres esprits. Le séjour de
Voltaire
auprès de Frédéric II ajouta à sa célébrité ; mai
sez quelles avaient été les déceptions de son hôte. Rentré en France,
Voltaire
hésite sur le lieu où il se fixera. Enfin, en 175
De cette retraite, habilement choisie pour garantir son indépendance,
Voltaire
continue à agiter le monde. A deux cents lieues d
t de ses manufactures de montres à Ferney. Si l’on s’explique peu que
Voltaire
ait fait une sorte de panégyrique funèbre de Loui
oyage, les émotions surtout de ce triomphe, achevèrent de briser chez
Voltaire
les ressorts de la vie. Le 30 mai 1778, il rendit
à la destinée : je vous exhorte seulement à la patience. Lettres de
Voltaire
, 1732. Le prix du temps. À M. Thiériot. Oui
s malheurs. Il mourut le 3 juillet 1778, un mois et trois jours après
Voltaire
. Ses Confessions furent trouvées dans ses manuscr
e théâtre, opposer le drame bourgeois à la tragédie aristocratique de
Voltaire
, substituer la condition au caractère, ce qui est
bitre et une lettre critique sur Corneille et Racine, qui amena entre
Voltaire
et Vauvenargues des relations d’un caractère bien
mots ; il savait faire dire aux petites phrases de grandes choses344.
Voltaire
, esprit habile, adroit, faisant tout ce qu’il vou
parlât net et haut. Vint Beaumarchais : il prit ses contemporains où
Voltaire
et Rousseau les avaient laissés, et les conduisit
’exposez plus un père à le répandre605. Ibid. acte V, scène VI.
Voltaire
.(1694-1778). Doué de tous les genres d’esprit,
ne dédaignant pas la fortune, trop impatient pour n’être pas inégal,
Voltaire
, dans l’ordre du talent poétique, suit immédiatem
érêt que présente la partie morale n’a pas suffi à porter le poème de
Voltaire
au rang de ces œuvres que les retours du goût ne
es que les retours du goût ne sauraient plus atteindre. Le théâtre de
Voltaire
, sans compter plusieurs comédies à peu prés oubli
rième acte surtout, sont au nombre des plus remarquables créations de
Voltaire
. La seconde époque de sa vie, comprise entre son
0), est celle qui compte les œuvres les plus brillantes du théâtre de
Voltaire
: Zaïre (1732), Alzire (1736), Mérope (1743). A c
1743). A cette période se rattachent aussi les pièces dans lesquelles
Voltaire
imite Shakespeare, qu’il affaiblit, en lui imposa
aire en Prusse, commence la troisième et dernière époque de la vie de
Voltaire
. Désormais le philosophe et le polémiste dominent
us solide de l’intérêt dramatique. En définitive, on ne peut dire que
Voltaire
soit novateur dans son théâtre. Il introduisit, i
ement des littératures étrangères, à moins de timidité. En parlant de
Voltaire
poète, il ne faut pas non plus oublier l’un de se
offensé trop souvent la religion et la morale. Joubert a bien dit : «
Voltaire
avait le talent de la plaisanterie ; mais il n’en
ces esprits créateurs qui rajeunissent les littératures : disciple de
Voltaire
en poésie, il prétendit, à son exemple, naturalis
cène anglaise652. » En effet, les jugements violents et intéressés de
Voltaire
sur le Barbare du Nord n’avaient encore soulevé a
fort surpris, peut-on dire, de débiter dans la langue de Racine et de
Voltaire
les maximes philosophiques du dix-huitième siècle
rgile. L’ouvrage de Delille parut en 1769 et lui mérita les éloges de
Voltaire
, qui le défendit contre les malveillances de la c
t ses propres visions. Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible ;
Voltaire
jette à bas tout ce qu’il voit debout. Spinosa, f
à madame de Maintenon, dont il s’est partout montré l’ennemi acharné.
Voltaire
a été plus juste. 97. Cette noble attitude, qui
ins et despotiques. Cette division célèbre a été souvent attaquée, et
Voltaire
lui a fait la plus sérieuse objection, en niant q
i, éd. Havet) : « Diseur de bons mots, mauvais caractère. » 167. Sur
Voltaire
historien, lire la dix-septième leçon de l’Histoi
78 et suivantes, et page 357 et suivantes). Sainte-Beuve a consacré à
Voltaire
plusieurs causeries. Voir particulièrement les to
. Voir particulièrement les tomes II, VII et XV. — Sur les Lettres de
Voltaire
, lire la préface de Saint-Marc Girardin aux Lettr
taire, lire la préface de Saint-Marc Girardin aux Lettres inédites de
Voltaire
, publiées par M. Cayrol (Didier, 1857). 168. Pie
ides » qui recommandent ce chapitre, le critique estime cependant que
Voltaire
« y abonde trop dans le sens de bonhomie et d’att
abonde trop dans le sens de bonhomie et d’attendrissement. » 177. «
Voltaire
, dit Sainte-Beuve, semble prendre au pied de la l
donné dans ce volume, page 5. 189. Les réflexions fines et justes de
Voltaire
dans cet article sur le goût comportent cependant
n plus évité la critique ancienne. M. Nisard, citant la définitiond e
Voltaire
(Histoire de la Littérature française, tome IV, I
aire (Histoire de la Littérature française, tome IV, III), ajoute : «
Voltaire
ne fait-il pas tort au goüt en le louant dans la
llo savourant le splats finq que lui sert Gil Blas ? Sans compter que
Voltaire
s’est plus d’une fois trompé à la qualité des pla
e a repris à son compte quelques-unes des critiques indiquées ici par
Voltaire
. Voir, au tome XIV des Causeries du Lundi, l’arti
ajouter qu’il y aurait injustice à tirer des spirituelles boutades de
Voltaire
de trop sérieuses conclusions. 198. Né à Paris e
, sa Vie et ses Ouvrages. 201. Tronchin (1709-1781). C’est à lui que
Voltaire
écrivit son dernier billet (mai 1778). 202. L’ab
t ici en vue J. J. Rousseau. Nous avons donné, page 83, une lettre de
Voltaire
qui touche à la même question. Le rapprochement n
e rapprochement ne manquera pas d’intérêt. Le ton et les arguments de
Voltaire
sont d’un homme de lettres ; ceux de Buffon, d’un
en 1799. 238. 18 août 1756. 239. Rousseau parle des deux poèmes de
Voltaire
, l’un sur la Loi naturelle et l’autre sur le Désa
re sur le Désastre de Lisbonne. Sur cette polémique entre Rousseau et
Voltaire
, lire le chapitre v de l’ouvrage cité de Saint-Ma
age cité de Saint-Marc Girardin et intitulé Rapports de Rousseau avec
Voltaire
. 240. En 1755, Lisbonne avait été à moitié détr
tremblement de terre, et trente mille personnes avaient perdu la vie.
Voltaire
avait saisi cette occasion pour attaquer dans son
de l’homme, créé libre, qui dénatura l’ouvrage de son Dieu. » 242.
Voltaire
, en combattant l’optimisme de Leibniz et de Pope,
mes dont les yeux Guidés par la pensée ont mesuré les cieux… 243.
Voltaire
disait en effet : Je désire humblement, sans off
ropos de ces lignes, Saint-Marc Girardin dit fort spirituellement : «
Voltaire
et Rousseau s’étaient donné chacun un adversaire,
nt donné chacun un adversaire, qu’ils attaquaient en toute occasion :
Voltaire
, le bon Dieu ; Rousseau, la société. De même que
occasion : Voltaire, le bon Dieu ; Rousseau, la société. De même que
Voltaire
reproche au bon Dieu le tremblement de terre de L
le talent de Beaumarchais sous un autre jour. 288. On sait le mot de
Voltaire
sur Beaumarchais : « Je ne crois pas qu’un homme
re lui-même, qui conclut au nom du catholicisme. 327. Cf. ce que dit
Voltaire
dans l’Histoire de Pierre le Grand : « Il a forcé
les, portent des réflexions. » 345. Doudan définit ainsi la prose de
Voltaire
: « Coloris fin et léger. Vivacité contenue ; par
qui traduisit la Messiade de Klopstock et la Mort d’Abel de Gessner.
Voltaire
, dans ses deux voyages en Prusse, s’était fort pe
la bibliothèque de l’université de Leipsick, une lettre autographe de
Voltaire
, adressée à Gottsched, écrite moitié en allemand,
français, très incorrecte d’ailleurs. Ce fut sans doute par dépit que
Voltaire
finit par souhaiter aux Allemands « plus d’esprit
lui qui l’inspire. 463. Dans sa tragédie de la Mort de César (1732),
Voltaire
, s’appuyant sur une tradition sans valeur histori
qu’un insensé dont le fanatisme a égaré la raison. Shakespeare, dont
Voltaire
croyait avoir taillé le diamant brut, s’est bien
ature. » — Nous voilà loin de la critique à l’œil sévère et juste que
Voltaire
plaçait à l’entrée du temple du Goût. Mais Sainte
te même dureté jalouse qui le fait redouter de ses fils ; mais, selon
Voltaire
lui-même, qui n’est pas porté à flatter Crébillon
ène vi : Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé. 598.
Voltaire
a dit, après Crébillon, dans son Brutus, V. I : E
étudié la langue et travaillé trop imparfaitement ses vers. 606. Sur
Voltaire
poète, lire les analyses de ses tragédies dans le
L. Fontaine (1878). — On devra aussi lire les principales lettres de
Voltaire
qui concernent la poésie et l’art dramatique : pa
de Soumarokof (26 février 1769), etc. 607. Dans la Lettre sur Œdipe,
Voltaire
dit, à propos de cette scène : « La première scè
sur une ignorance bien peu vraisemblable. » On pourrait ici défendre
Voltaire
contre lui-même. La confidence de pareils secrets
evra comparer cette scène à l’Œdipe Roi de Sophocle (vers 692 à 843).
Voltaire
, en s’inspirant de son modèle, a su ajouter à l’o
et applaudie par l’auditoire. 609. Ce qui nuit, dans la tragédie de
Voltaire
, à l’effet de ces vers imités de Sophocle, c’est
e page une grande beauté dramatique. Ajoutons que la versification de
Voltaire
, souvent ralentie et amollie par l’abus des épith
on cœur s’émut de le voir aux abois. Vous pâlissez, Madame !… 615.
Voltaire
composa la tragédie d’Alzire peu de temps après s
La Harpe, cette pièce demeurera sans contredit l’une des créations de
Voltaire
les plus neuves et les plus attachantes. Si on a
sman et d’Alvarez, on ne peut se refuser à reconnaître que nulle part
Voltaire
ne s’est élevé à de plus hautes conceptions tragi
rrait établir entre ces deux héroïnes de notre théâtre montrerait que
Voltaire
s’est avec raison gardé d’imiter Corneille, ce qu
0. Ce dénouement, le plus beau peut-être que nous offre le théâtre de
Voltaire
, a été fort injustement critiqué. On a taxé d’inv
Ces vers célèbres, rappelle M. Géruzez dans son édition du Théâtre de
Voltaire
, sont la reproduction de la réponse du duc Franço
universelle, sur laquelle repose son système du monde : c’est ce que
Voltaire
rappelle dans cette admirable exposition. Par ce
oleil sur son axe et l’attraction de Newton. » Cf. le IVe Discours de
Voltaire
sur l’Homme, et Delille, poème de l’Imagination,
mérite, et vicieux sans crime. 633. Les Lettres philosophiques de
Voltaire
lui avaient attiré un arrêt de proscription (1734
ssible qui l’élève au-dessus même de ses malheurs. 662. Ducis, comme
Voltaire
, rime trop souvent avec des épithètes, ce qui ren
cres. 723. Rapprocher de ces vers de A. Chénier la lettre célèbre de
Voltaire
adressée à M. Deodati de Tovazzi (24 janvier 1761
e de Méduse, l’une des trois Gorgones. 728. Relire dans la lettre de
Voltaire
citée plus haut ce qu’il dit particulièrement de
Études littéraires (Pion. 1881), page 279 et suivantes. La lettre de
Voltaire
et les beaux vers d’André Chénier sont rappelés p
Le style de Quinault est plus facile que celui de Despréaux, d’après
Voltaire
, qui accordait le même avantage à Bossuet sur Flé
timent des mots. La nécessité d’une langue coûte peu à apprendre, dit
Voltaire
, ce sont les finesses et les délicatesses qui coû
le, de Neuville, de Massillon, de L. Racine, de Vertot, de Buffon, de
Voltaire
, de Bernardin de Saint-Pierre, de Delille, de Cha
incipalement de la noblesse et de l’agrément. L’élégance est, d’après
Voltaire
, le premier mérite du style poétique. 158. Quels
erce, Tibulle, Virgile, Horace, Ovide, La Fontaine, Racine, Hamilton,
Voltaire
, Lamartine, présentent des modèles de style graci
e de l’Enfant à son réveil, de Lamartine, et les vers si gracieux que
Voltaire
, âgé de plus de quatre-vingts ans, écrivit à mada
ux. J.-B. Rousseau. Viens, des cieux enflammés abaisse la hauteur.
Voltaire
. Dieu se lève, il s’élance, il abaisse la voûte
nt imitées du chantre de l’Iliade, et l’on regrette, avec raison, que
Voltaire
n’ait pas pris plus souvent, dans sa Henriade, ce
it-elle pas bien au-dessous de son sujet, renfermée, comme le voulait
Voltaire
, dans ces deux vers secs et mesquins : Le destin
nnu de la jeunesse actuelle que par les pamphlets et les sarcasmes de
Voltaire
. Ses Poésies Sacrées surtout, la partie la plus r
s, pour la plupart, d’un bateleur de la foire, que d’un homme tel que
Voltaire
. On vient de voir, par les vers que j’ai cités, e
ement, elle sème partout la saillie, les traits d’esprit et la grâce.
Voltaire
est inimitable dans ce dernier genre. Quant au st
Auteurs d’épîtres : Latins. Horace, Ovide. Français. Marot, Boileau.
Voltaire
, Gresset, J.-B. Rousseau, Millevoye, Guiraud, Leb
aux vues générales, on ne peut garder un ton simple et vulgaire. Que
Voltaire
traite un sujet sérieux sur le ton de la plaisant
e, dans tous ces degrés divers, le style restera toujours le style de
Voltaire
. Mais, peu importe, dira-t-on, que vous appeliez
nde pour l’excellence de leur forme ; au xviiie , les quatre maîtres,
Voltaire
, Rousseau, Buffon et Montesquieu ; j’ajouterais v
muni e indivise tra l’una e l’altra. » 64. « Presque toujours, dit
Voltaire
, les choses qu’on dit frappent moins que la maniè
nsions : elles ont pour but de varier agréablement la forme du vers :
Voltaire
a dit : Observez l’hémistiche, | et redoutez l’e
ssemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble.
Voltaire
. Dans le corps de certains mots, l’e muet est nul
comme les suivantes : Je n’ai pu de mon fils consentir à la mort.
Voltaire
. À peine de la cour j’entrai dans la carrière.
la mort. Voltaire. À peine de la cour j’entrai dans la carrière.
Voltaire
. Malgré de nos destins la rigueur importune. C
s fatigues du grand siècle dans les douceurs d’une paix inaccoutumée.
Voltaire
est le plus parfait représentant de l’esprit fran
untera quelque chose de sa paix, de son cours régulier et majestueux.
Voltaire
, entouré de gens de lettres, occupé de petites qu
e temps porté à sa perfection, en y ajoutant une vivacité supérieure.
Voltaire
, en effet, hâtons-nous de le dire, est un artiste
x premiers jours de notre siècle. Ce n’est pas, en effet, la prose de
Voltaire
, d’un tour aisé et d’une étoffe un peu légère, c’
pâtre ; Molière, le plus généreux, les transes ridicules de l’avare ;
Voltaire
, le plus sceptique, le religieux enthousiasme de
es, six poëtes de renom, J.-B. Rousseau, Delille, Boileau, Corneille,
Voltaire
et M. de Fontanes. Les six morceaux sont réunis d
ée par l’attendrissement dans M. de Fontanes, par l’enthousiasme dans
Voltaire
, par l’indignation contre l’opinion contraire dan
fait allusion à la disgrâce de J.-B. Rousseau, est un des modèles que
Voltaire
aimait à citer : Le Nil a vu, sur ses rivages, L
champs ; Elle console la nature, Mais elle sèche en peu d'instants. (
Voltaire
.) Le style sublime est celui du poëme épique, de
ête des paroles, des sentiments aux vivants, aux morts et aux choses.
Voltaire
fait dire à Œdipe : ………….. Je vois les Euménides
dacieux : « Meurs, tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes ! » (
Voltaire
.) A l'hypotypose se rapportent l'éthopée, la top
le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère. (
Voltaire
.) 20° La réticence est une interruption faite à
ire de Roland, quand il tenait son épée : la mort est dans ses mains.
Voltaire
emploie l'effet pour la cause, quand, il dit : L
assemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble. (
Voltaire
.) 8° L'apposition emploie des substantifs comme
apport avec ce nom ou pronom ne donne lieu à aucune équivoque ; ainsi
Voltaire
a pu dire : Endormi sur le trône, au sein de la
rtu inaccessible, comme Corneille ; ni des Romains philosophes, comme
Voltaire
. La passion chez les romantiques est déchirante e
ent. « Votre amie bien affectionnée. » (Traduit du grec, par ***.)
Voltaire
à une jeune personne. « Mademoiselle, Je ne suis
prends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l'infidélité. (
Voltaire
.) L'éloquence religieuse. A l'éloquence r
a été traduit en français. La Chine a un théâtre aussi fort ancien :
Voltaire
en a tiré l’Orphelin de la Chine. Les voyageurs o
perfection : Athalie et Mérope sont les chefs-d’œuvre de Racine et de
Voltaire
, et ne contiennent aucun rôle d’amour. Néanmoins,
tions, comme dans la Mort de Pompée, de Corneille, et dans l’Œdipe de
Voltaire
, il produit un effet tout contraire au but de la
nier, Mairet, Rotrou, P. Corneille, Th. Corneille, Racine, Crébillon,
Voltaire
, Lamotte, Lagrange Chancel, Lemierre, de Belloy,
ys et Palaprat, Regnard, Baron, Montfleury, Visé, Dufresny, Dancourt,
Voltaire
, Destouches, Lamotte, Marivaux, Piron, Gresset, C
grandeur et cette misère qui avaient effrayé l’imagination de Pascal.
Voltaire
admira cette rare intelligence ; elle lui offrait
r ses entrailles : il a supporté ses maux avec tant de constance, que
Voltaire
a pu dire de lui : « Je l’ai toujours vu le plus
en quelques lignes. 3. « Je vais lire vos Portraits, lui écrivait
Voltaire
; si jamais je veux faire celui du génie le plus
acine ; mais le caractère d’Acomat suffit pour captiver l’admiration.
Voltaire
appelait ce rôle l’effort de l’esprit humain. Il
ulide. Et quel style ! C’est là le vrai sublime, ajouterons-nous avec
Voltaire
. De chef-d’œuvre en chef-d’œuvre, Racine parvient
méconnu pendant la vie de l’auteur. L’âge suivant fut plus juste, et
Voltaire
, pendant quarante ans, parla de la grande tragédi
« Qui ne se plaît pas à Regnard n’est pas digne de Molière », disait
Voltaire
. Les Dettes du joueur. (Le Joueur, acte III, sc
rent de plus remarquable est emprunté ou pillé. Selon l’expression de
Voltaire
, ce sont « des corbeaux qui se disputent quelques
néanmoins plusieurs interprètes : Crébillon dans quelques tragédies,
Voltaire
dans un poème épique ambitieux et faible, et dans
s le mariage. Lisimon. Avec bien du plaisir je ferai le voyage.
Voltaire
(1694-1778) Le directeur de la littérature au
e ce qu’il a produit dans les divers genres. Théâtre. — Tragédies. —
Voltaire
, si vanté de son temps comme poète dramatique, n’
èces. La diction n’est pas la partie la moins faible des tragédies de
Voltaire
. Cette diction est souvent brillante, pompeuse, m
ieures aux chefs-d’œuvre avec lesquels on les a si souvent comparées.
Voltaire
s’est plaint souvent de la manie des éditeurs, qu
rapidement ici, que quelques pièces d’un véritable mérite. Œdipe. —
Voltaire
n’avait que dix-huit ans et n’était encore connu
continuée quarante-cinq jours sans interruption. Dans cette tragédie,
Voltaire
apparaît déjà ce qu’il sera toute sa vie ; il att
te tragédie promettait un digne successeur de Corneille et de Racine.
Voltaire
, après Œdipe, écrivit presque coup sur coup de no
rt aux conseillers pessimistes. Zaïre. — Zaïre est la seule pièce où
Voltaire
ait essayé de peindre les combats et les transpor
jouée souvent à la place de Polyeucte. La Harpe a dit que le style de
Voltaire
, qui jusque-là était d’un imitateur de Racine, a
pour montrer qu’elle fourmille de fautes de style et de négligences.
Voltaire
a corrigé pendant trente ans Zaïre, qu’il avait c
st restée une de ses pièces les plus incorrectes. Dans Alzire (1736),
Voltaire
fait ressortir le contraste des mœurs européennes
ble chrétien. Aussi Alzire est-elle la pièce réellement chrétienne de
Voltaire
. L’émotion y pénètre l’âme d’un bout à l’autre. J
u jusqu’à en perdre la respiration123. Alzire est dans le théâtre de
Voltaire
, ce qu’Iphigénie est dans celui de Racine ; c’est
dans celui de Racine ; c’est peut-être le chef-d’œuvre dramatique de
Voltaire
, une des pièces les plus remarquables par la vers
nt124. Mahomet (1741), tout entier, pour le sujet, de l’invention de
Voltaire
, est moins une tragédie qu’un pamphlet en vers. S
de Londres, de l’Anglais Sillo. Le cardinal de Fleury avait ordonné à
Voltaire
de retirer sa tragédie de Mahomet comme contraire
er rang des sujets tragiques. On a souvent dit que c’est l’ouvrage où
Voltaire
s’est le plus pénétré de l’esprit des anciens ; q
n’a rien de vivant ; elle philosophe moins que les autres héroïnes de
Voltaire
, mais beaucoup trop encore, Polyphonte, Égisthe,
ans amour obtint un succès plus universel qu’aucune autre tragédie de
Voltaire
. Elle le méritait tout à fait par un côté, par le
éritait tout à fait par un côté, par le style. C’est peut-être ce que
Voltaire
a écrit pour le théâtre de plus achevé, de plus s
quable continuité de noblesse, de précision, de force, de simplicité.
Voltaire
, comme Corneille, ne sut pas s’arrêter à temps. À
ordement de lieux communs sur la tyrannie et la liberté. Comédies. —
Voltaire
a fait quelques belles tragédies, il n’a pas prod
ique. Tous ses personnages n’ont qu’une sorte de gaieté, la gaieté de
Voltaire
, gaieté mordante et âpre, excellente dans la sati
gaieté naturelle de Molière126. Outre la verve comique, il manquait à
Voltaire
l’esprit d’observation et la connaissance réelle
s sont remplies, les soutinrent longtemps au théâtre. La Henriade. —
Voltaire
, à peine âgé de vingt ans, ambitionna la gloire l
tié vers, est une des plus agréables et des plus fines productions de
Voltaire
. Il le donnait comme une plaisanterie qui n’était
poètes des siècles précédents y sont jugés avec beaucoup de sévérité.
Voltaire
, ne pouvant pas se donner à lui-même la première
toutes sortes de gens. Discours envers ou discours philosophiques. —
Voltaire
est le premier qui ait intitulé Discours en vers
La loi naturelle. — Le Désastre de Lisbonne. — La Guerre de Genève. —
Voltaire
composa la Loi naturelle en 1751, chez la margrav
Si l’optimisme de Pope et de Leibnitz est décevant, le pessimisme de
Voltaire
est cruel. La Guerre de Genève est un autre poème
ent dirigée contre Jean-Jacques Rousseau, atroce. Poésies légères. —
Voltaire
a fait un genre littéraire de la poésie fugitive.
la fleur de l’esprit et du goût. Cette partie des œuvres poétiques de
Voltaire
est la seule qui gagne à l’analyse, c’est aussi c
s. Poésies lyriques. — Nous nous taisons sur les poésies lyriques de
Voltaire
. Il a dit lui-même, en parlant de ses opéras, qu’
nt de l’ode, comme celui de l’opéra, lui manque entièrement. Citer du
Voltaire
est aussi difficile en vers qu’en prose. Nous fer
premier, lui est à certains égards supérieur. Suivant l’expression de
Voltaire
, cette fois content, « c’est l’ouvrage de ce jeun
e à triple carillon Tiriot147 le thuriféraire, Le prince des badauds,
Voltaire
, Du haut de son trône bourgeois, Va sur moi vider
ue, en un acte, en prose, imitée de la Précaution inutile de Scarron.
Voltaire
, après avoir reçu à Ferney le Philosophe sans le
différentes époques de sa vie, une belle place parmi nos lyriques.
Voltaire
. (Satire du Dix-huitième Siècle.) Un mons
oles du dix-huitième siècle, ni de celle de Crébillon, ni de celle de
Voltaire
, rêva une gloire particulière. Sans savoir l’angl
conversation, variée, vive, piquante, pétillante, rappelait celle de
Voltaire
, si ce n’est qu’elle n’en avait pas la malice. En
vère critique Clément de Dijon fut presque le seul à ne pas partager.
Voltaire
, séduit par cette traduction, comme par le poème
e liqueur, au poète plus chère, Qui manquait à Virgile, et qu’adorait
Voltaire
: C’est toi, divin café, dont l’aimable liqueur S
le combinaison des hémistiches de Racine, de Boileau, de Rousseau, de
Voltaire
, de Gresset, de Delille. Depuis Corneille et Moli
ngage, et aussi par j’esprit sceptique et irréligieux, rappellent son
maître Voltaire
. Ami de Collin d’Harleville et de Picard, il s’es
Bravo ! c’est un bon clou de plus à la pensée, La vieille liberté par
Voltaire
laissée Était bonne autrefois pour les petits esp
entaire historique. 126. Expressions de M. Baudrillart, Discours sur
Voltaire
. 127. Journal de Paris, 14 mars 1724. 128. Voi
nne, t. XIII, p. 463. 132. Voir la Lettre de Jean-Jacques Rousseau à
Voltaire
, 18 août 1756. 133. Luchet, Histoire littéraire
3. Luchet, Histoire littéraire de M. de Voltaire, t. II, p. 91. 134.
Voltaire
composa cette pièce en 1758, pour détourner de la
bre 1735. 141. Lettre à M. Berger, 10 janvier 1736. 142. Lettre à
Voltaire
, 1738. 143. Ce passage du Méchant est un de ceux
riot ou Thiriot, et mieux Thierriot, né en 1699, mort en 1772, connut
Voltaire
dans une étude de procureur, se lia avec lui, édi
re aux échos attendris Le nom, le triste nom de son malheureux fils.
Voltaire
. L’imitation de ce morceau se voit encore, mais
autres sujets des traits empruntés à une autre langue, comme l’a fait
Voltaire
pour le Te, dulcis conjux… — Enfin, une autre m
ue Corneille a imité Sénèque dans la scène d’Auguste avec Cinna ; que
Voltaire
, dans la Mort de César, a embelli Shakespeare, et
cette partie du discours. Nous opposerons un historien à un orateur,
Voltaire
à Bossuet. Voici comment ils nous racontent la ba
à Bossuet. Voici comment ils nous racontent la bataille de Rocroy :
Voltaire
. — « On remarque que le duc d’Enghien, ayant tout
ain il fallut réveiller d’un profond sommeil cet autre Alexandre. »
Voltaire
. — « Le prince gagna la bataille par lui-même, pa
nner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. »
Voltaire
. — « Ce fut lui qui, avec de la cavalerie, attaqu
galement plausibles ; pour l’orateur, c’est le sommeil d’un héros. Si
Voltaire
rend justice à la fois aux ennemis et au prince,
style, simple et élégant chez l’un, véhément et coloré chez l’autre.
Voltaire
, qui ne veut qu’instruire, s’adresse à l’intellig
nemi de l’épée et du regard et décidant seul le succès de la journée.
Voltaire
nous a donné une idée nette de la bataille de Roc
; Bossuet la majesté ; Fénelon l’onction et la grâce. L’éloquence de
Voltaire
est un courant clair et rapide ; celle de Montesq
e de temps dont l’histoire nous est devenue trop familière. Lucain et
Voltaire
ont tous deux méconnu cette règle dans le choix d
de ne présenter qu’une narration pleine de sécheresse ; car si, comme
Voltaire
, il veut aller au-delà, il éprouvera le désavanta
roie, l’amour de Didon, la descente aux enfers. Le lecteur, ainsi que
Voltaire
l’a remarqué, est tenté de prendre parti pour Tur
à cet inconvénient, et éviter de ne paraître qu’un simple historien,
Voltaire
a mêlé la fiction à la vérité. C’est ainsi que le
e de tout ce que Henri vient lui apprendre ? Pour embellir son sujet,
Voltaire
a prodigué le merveilleux, et je suis encore obli
iques, elle ne sait à quoi se fixer. Cependant, pour rendre justice à
Voltaire
, il faut dire que l’intervention de saint Louis e
respire cet esprit de tolérance, cet amour de l’humanité qui animait
Voltaire
, et qu’il se plaisait à répandre sur tous ses ouv
eux reconnaissances les plus remarquables sont celles de Mérope, dans
Voltaire
, et de Douglas, dans M. Hume. Chacune de ces pièc
atitude ; Athalie de Racine, presque toutes les plus belles pièces de
Voltaire
, comme Alzire, Mérope, l’Orphelin de la Chine, ai
théâtre, non par Sophocle seulement, mais encore par Corneille et par
Voltaire
. Un homme innocent, et même d’un caractère généra
être le seul sujet de l’intrigue dans toutes les tragédies modernes.
Voltaire
, critique aussi judicieux qu’excellent poète, se
expression des passions fortes et des mouvements tumultueux de l’âme.
Voltaire
avance que la difficulté qui naît de la rime dans
quelques poètes français, et principalement par Corneille, Racine et
Voltaire
. Il faut leur accorder d’avoir perfectionné ce be
u’ils étaient trop recherchés lorsqu’ils devaient n’être que simples.
Voltaire
convient avec franchise de ces défauts du théâtre
l’usage le plus heureux, et l’avoir employée avec le plus d’harmonie.
Voltaire
a répété plusieurs fois qu’Athalie était le chef-
st un amoureux français, et Éryphile une princesse de notre siècle40.
Voltaire
, dans plusieurs de ses tragédies, s’est soutenu à
ues français, ne se plaça, dans son art, aussi près de la perfection.
Voltaire
n’hésite pas à le proclamer le premier des poètes
lière, à ces grandes qualités, joint cependant quelques défauts, dont
Voltaire
, qui s’avoue son admirateur, convient le premier.
euvent s’empêcher de témoigner leur étonnement en parlant des nôtres.
Voltaire
, qu’on ne peut assurément accuser de trop d’austé
rot ; Cénie, de madame de Graffigny ; Nanine et l’Enfant prodigue, de
Voltaire
. Lorsque ce genre de composition parut en France,
bell, et des meilleurs littérateurs de la même nation, avec celles de
Voltaire
, La Harpe, Marmontel, Le Batteux, etc. Nous laiss
u viennent mourir en sifflant sur le bord des lèvres ? L’Anglais, dit
Voltaire
, gagne deux heures par jour sur nous, en mangeant
si l’on en excepte Fénelon, ont fait pencher la balance de son côté.
Voltaire
dit que « les lumières que nous avons acquises no
, ou qui ont prétendu à l’éloquence. » La Harpe partage l’opinion de
Voltaire
; il la motive en homme judicieux, en critique pr
constitution de l’État semblait le plus favoriser son développement.
Voltaire
avait donné la raison de cette inertie : « On a,
par les prédicateurs français, je citerai un passage de Massillon que
Voltaire
, dans l’article Éloquence, qu’il fit pour l’Encyc
ensemble, est à la fois extrêmement grave et extrêmement animé ; mais
Voltaire
nous apprend que, quand l’orateur en vint au pass
Du mérite comparé des anciens et des modernes. Tome II, page 51.
Voltaire
a traité trois fois cette question curieuse. D’ab
lement une statue telle que nos sculpteurs en forment aujourd’hui. »
Voltaire
conclut par cette phrase bien sage : « Heureux ce
ce la poésie. » On sait que tel n’était pas l’avis de Marmontel et de
Voltaire
; celui-ci dit, dans sa préface de la Henriade :
que la musique n’en a avec le ton ordinaire de la parole. » Quant à
Voltaire
, il a assez fait connaître son opinion à cet égar
garder la rime comme un usage barbare, et en affranchir notre poésie.
Voltaire
a réfuté cette opinion dans sa préface d’Œdipe, e
Qui dit vers en français, dit nécessairement des vers rimés, » ajoute
Voltaire
dans son Discours sur la Tragédie. Autre part il
c’est l’imitation en récit d’une action intéressante et mémorable. »
Voltaire
nous en donne une définition plus concise : « c’e
Tome II, page 239. Nous croyons devoir transcrire ici le jugement de
Voltaire
sur Milton : pourrait-on lire sans intérêt les pa
il faut surtout se garder de sacrifier la raison et la vraisemblance.
Voltaire
est, je crois, le seul qui ait fait paraître une
ceux qui parlaient et écrivaient de tous côtés avaient raison contre
Voltaire
; un semblable genre de merveilleux était un écue
eine au théâtre deux pièces dont la représentation soit supportable ;
Voltaire
a été quelquefois sublime comme Corneille, tendre
à l’introduction de ce nouveau genre, et tous les poètes qui, depuis
Voltaire
, l’ont tenté, n’y ont obtenu, à deux ou trois exc
ment de beaux vers, et des situations extrêmement pathétiques. Depuis
Voltaire
, on est fixé en France sur le mérite de Shakspear
naire, le cachet de ses conceptions et de son expression. Voici comme
Voltaire
s’exprime sur la tragédie d’Hamlet, et cette cens
avec un égal succès, des comédies du même genre, en prose et en vers.
Voltaire
l’a traitée assez superficiellement ; néanmoins c
se.” » Comédie larmoyante. Tome II, page 307. C’est, je crois,
Voltaire
qui a le premier donné ce nom au genre de composi
e innovation comme infiniment heureuse, et nous en félicite ; suivant
Voltaire
, il n’y aurait pas de quoi. Dans une lettre à M.
qui y est exprimée ; c’est comme si l’on reprochait à un peintre, dit
Voltaire
, d’avoir donné à ses personnages le costume du te
re est le meilleur, je répondrais : Celui qui est le mieux traité. » (
Voltaire
.) 54. « Ce Lachapelle était un receveur général
e ; mais ceux qui dînaient chez lui trouvaient ses vers fort bons. » (
Voltaire
.) 55. Cette pièce était probablement de M. de Vo
ander quelque chose. Tel est dans la tragédie de la mort de César par
Voltaire
, ce discours de Brutusaà Césarb Sais-tu que le
même Arsame : dans la troisième scène du cinquième acte de l’Œdipe de
Voltaire
, où ce malheureux Prince apprend du vieillard Pho
ntre trois ? Le vieil Horace lui répond : Qu’il mourût. Voilà, dit
Voltaire
1, voilà ce trait du plus grand sublime, ce mot a
, et s’avance au trépas Avec le même front qu’il donnait des états.
Voltaire
, dans le chant IV de sa Henriade, a imité cette b
t. tom. III. 1. Chefs-d’œuvre de Corneille, avec les Commentaires de
Voltaire
, tom. I. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
ch. 6. 1. Il y a là plus que le mérite d’un bon versificateur, comme
Voltaire
appelait le fils du grand poëte Racine : il y a d
mêmes points discutés dans l’Essai sur l’homme de Pope, cet Essai que
Voltaire
, dans une lettre à Mme du Deffand, appelle avec u
x du poëme de la Religion : il avait plus d’une fois, dit-il, entendu
Voltaire
les réciter avec l’accent de l’admiration. 1. L
stre. Dans le morceau que l’on va lire, il s’est égalé, comme l’a dit
Voltaire
, aux plus énergiques écrivains de la Grèce et de
ert plus guère aujourd’hui de ce mot qu’avec le pronom personnel. 2.
Voltaire
a cité ce discours tout entier, dans son Dictionn
, car personne n’y touche : Avec le temps un jour vous les vendrez. (
Voltaire
.) Il y a l’ironie perfide qui embrasse pour étouf
’autre attachés, Sont portés dans un char aux plus voisins marchés. (
Voltaire
.) Ces fils d’Io, en vile prose, sont tout bonneme
réron. Que croyez-vous qu’il arriva ?… Ce fut le serpent qui creva. (
Voltaire
.) La prétérition. — Autre moyen de sou tenir l’at
aux. Telle est l’inscription suivante, sur une statue de l’Amour, que
Voltaire
a traduite du grec : Qui que tu sois, voici ton
e : en France, on en trouve d’excellentes dans Marot, Boileau, Piron,
Voltaire
, J.-B. Rousseau, Lebrun. § VI. Madrigal. Le
4. Allusion à l’ambassade que ce prince reçut de Siam : « Pays, dit
Voltaire
, où l’on avait ignoré jusqu’alors que la France e
prodige de raison et de vertu dans un siècle de fer », a été loué par
Voltaire
. « Louis IX, dit l’auteur de l’Essai sur les mœur
s étudier longtemps, ni Corneille et Pascal, ni Racine et Fénelon, ni
Voltaire
et Mirabeau. L’exemple de ces grands esprits méri
r les jeunes gens à s’y rendre attentifs, à l’étudier et à l’imiter.
Voltaire
dit de même : C’est la nature dont l’instinct en
t. On peut rapprocher de cette définition la définition proposée par
Voltaire
, dans un tout autre but et d’une façon moins dési
tie et provoque à répondre un interlocuteur réel ou imaginaire. Ainsi
Voltaire
, dans sa lettre célèbre à milord Harvey : Eh ! q
ng qui est déplacé au premier, prend un tour figuré dans ; le vers de
Voltaire
: Tel brille au second rang qui s’éclipse au pre
passer dans ceux qui l’écoutent une partie de son enthousiasme
Voltaire
. 2. Usage et abus des figures. Le but et l’obje
arpe au Brochet n’est que ce ridicule prolongé, c’est-à-dire aggravé.
Voltaire
a dit à propos de l’abus des comparaisons : Il f
au beau plumage. Avec autant d’esprit mais moins de grâce naturelle,
Voltaire
dit à propos de son voyage à Berlin : On m’a céd
a grêle et des vents Pour honorer les morts font mourir les vivants.
Voltaire
a tracé, dans une antithèse célébre, le portrait
ée a frappé au dehors ; mais je sens en moi-même une mort semblable.
Voltaire
n’ose nommer en vers les tuyaux de poêle et les r
Tel est le début ; telle est la conclusion de la charmante lettre de
Voltaire
à son ami Thiriot : Oui, je vous injurierai jusq
le trouverez toujours sur le chemin de l’honneur et de la victoire.
Voltaire
cite avec une juste admiration cette apostrophe d
ne soit l’objet même de la métaphore, comme dans cette expression de
Voltaire
sur les critiques du temps : Grands compositeurs
seau à l’abandon : les vents se soulèvent, il est submergé. De même
Voltaire
à propos de la politique du hasard : Sur le vais
ose signifiée. Le sceptre que je tiens pèse à ma main tremblante,
Voltaire
. pour l’ autorité royale. Du sceptre à la houl
L’esclavage en silence Obéit à sa voix dans cette ville immense
Voltaire
. Mon zèle n’a besoin que de votre silence.
autrui par complément servait : Il compilait, compilait, compilait.
Voltaire
. Louis XIV n’a pas fait tout ce qu’il pouvait f
ais il a fait plus qu’aucun autre, parce qu’il était un grand homme.
Voltaire
. Tous ces désirs de changement qui vous amusent
assemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble.
Voltaire
. La répétition, la conjonction, la disjonction s
plaît à nos oreilles et à notre imagination par le charme du style.
Voltaire
a dit également avec goût : Les choses qu’on dit
notre époque. Ces messieurs n’ont pas jugé la langue de Bossuet et de
Voltaire
assez riche pour l’expression de leurs pensées no
à n’employer que les termes nécessaires à l’expression de la pensée.
Voltaire
a dit : La plupart des fautes de langage sont a
consiste à dire les choses avec plus de mots qu’il n’est nécessaire.
Voltaire
la définit par une hyperbole assez heureuse : Un
ux sont des satisfactions données au goût ou à la vanité de l’auteur.
Voltaire
fait aussi remarquer que : Dans tous les arts, l
amais que le privilège d’une faible minorité. Au dix-huitième siècle,
Voltaire
réclamait vivement contre l’esprit public de son
s-nous différée. Bossuet : L’Ecriture ne nomme, ni Ninus, ni...
Voltaire
fournit des exemples très-connus de cacophonie :
chemin heurtée. Il faut admettre à cet égard la différence que fait
Voltaire
entre le concours et le heurtement des voyelles ;
mettre son style en harmonie parfaite avec la pensée et le sentiment.
Voltaire
l’a fait sentir avec esprit quand il a écrit : L
incra-t-il point ? Il s’est vaincu lui-même. Il mérite ce reproche de
Voltaire
: « Il faut être très-amoureux du bel esprit pour
dans une table, on n’écrit pas une oraison funèbre comme une lettre.
Voltaire
s’est agréablement moqué de Balzac, qui a commis
joignent jamais des attitudes de Callot à des figures de Raphaël.
Voltaire
. C’est donc sur l’observation même de la nature
épond très-bien à la distinction de nos pensées et de nos sentiments.
Voltaire
a voulu ramener les trois genres à deux, le simpl
bservation peut s’appliquer, à ces vers de Du Ryer comparés à ceux de
Voltaire
sur un même sujet : Donc, vous vous figurez qu’
ctimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées ?
Voltaire
. Les expressions bête assommée, ventre, sont gro
thèse ridicule et brutale avec temple adorable. Les périphrases de
Voltaire
, un peu longues peut-être, sont d’un style élégan
un auteur. L’affectation de ce style épigrammatique mis à la mode par
Voltaire
et son époque est le défaut d’une littérature en
donne à une pensée ou à une image une importance disproportionnée. —
Voltaire
fait observer que la magnificence de ces vers de
liberté, pour laquelle on suppose qu’il combattit et qu’il mourut.
Voltaire
. Même dans le style élevé, il faut éviter avec s
xception ; la poésie peut malaisément se séparer de la forme du vers.
Voltaire
semble avoir deviné notre Babel littéraire quand
re au nombre des philosophes, les publicistes tels que Montesquieu ou
Voltaire
, attentifs à chercher les lois des faits historiq
t ; enfin les critiques ou juges du mérite littéraire, comme Fénelon,
Voltaire
et Laharpe, qui au nom du goût, s’appliquent à di
, du siècle de la Renaissance et suivi du siècle de Montesquieu et de
Voltaire
. Trop de causes doivent concourir pour faire éclo
euve de Charles Ier, de la duchesse d’Orléans et du prince de Condé !
Voltaire
, à lui seul, a dévoré ce qui aurait suffi à cent
où vivaient la-Bruyère chez le prince de Conti, Racine à Versailles,
Voltaire
à Ferney ; qu’ils respirent le même air, qu’ils s
aine s’y oublierait, et, désormais moins volage, n’en sortirait plus.
Voltaire
y passerait, mais tout en s’y plaisant, il n’aura
ce a éprouvés. Vieux vins, vieux livres, vieux amis. On se dit, comme
Voltaire
dans ces vers délicieux : Jouissons, écrivons, v
érie des Nouveaux Lundis, publiée par M. Michel Lévy (t. VII, p. 48).
Voltaire
écrivait à madame du Deffand : « Savez-vous le l
in de la vie du méchant, et le commencement de celle du juste1. À
Voltaire
1 Paris, le 10 septembre 1755. C’est à moi, M
ue ce respect exige. » 2. Cette lettre est une réponse à celle que
Voltaire
écrivit à Rousseau, à l’occasion du Discours sur
des hommes. (Voir même recueil.) 3. Les Délices près de Genève. 4.
Voltaire
devait sourire en lisant ces phrases solennelles.
ennelles. 1. Dandin, niais, nigaud. 2. L’Orphelin de la Chine, par
Voltaire
, 1755, qui prêtait trop à la critique. 1. Style
à la critique. 1. Style un peu fade. 2. Hélas ! cela peut arriver,
Voltaire
le sait bien. 3. On voit trop ici que Rousseau a
ligieuse donne une magnifique unité à cet ouvrage, qui, comme l’a dit
Voltaire
, n’a eu ni modèle ni imitateurs, et dont le style
Saint-Réal, Vertot, Rollin, Hénault, Crévier, Lebeau, Mably, Millot,
Voltaire
, Anquetil, Daru, Lacretelle, Daunou, Barante, Gui
ance de bon goût pour le trivial et le bouffon. « Le style grave, dit
Voltaire
, évite les saillies, les plaisanteries : s’il s’é
l’envi s’empresser ardemment A qui dévorerait ce règne d’un moment.
Voltaire
, à propos de ce dernier vers, montre fort bien co
e de l’agréable. » Le bizarre, le forcé, le sauvage, comme l’appelle
Voltaire
, sont les plus grands ennemis de l’énergie réelle
cation de Camille : Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre !
Voltaire
blâme les deux vers de Nicomède : Trois sceptres
Que l’ensemble de la métaphore soit répréhensible, je l’accorde, mais
Voltaire
, loin de voir une périssologie dans le second ver
près du cri admirable de Virgile : At non infelix animi Phœnissa !…
Voltaire
a mieux compris le tour latin, et, malgré l’incon
ombres de la nuit, Le timide escadron se dissipe et s’enfuit1. 1.
Voltaire
, qui dénigrait parfois Boileau, ne tardait pas à
rieur dans le genre de l’opéra, où il s’est principalement exercé, et
Voltaire
a pu dire justement de lui : « C’est un des beaux
— Quelques-uns des traits que ce passage renferme ont été imités par
Voltaire
, chant IX de la Henriade ; et ce n’est certes pas
part de ces vers. 2. Le secret d’ennuyer est celui de tout dire. (
Voltaire
.) 3. C’est le nom d’un éditeur à la mode. 4. B
Jonchent de roses effeuillées La roule où va passer un Dieu ! 2.
Voltaire
parlait ainsi à son maître, le P. Porée : « J’écr
uche. 3. « Plutus ne doit être que le valet de chambre d’Apollon. » (
Voltaire
.) 4. La gloire est comme le royaume des cieux :
mpris dans une période historique trop familière à tous les lecteurs.
Voltaire
a péché contre cette règle dans le choix de son s
endre sa narration sèche et aride ; ou, s’il ose aller au delà, comme
Voltaire
dans la Henriade, il éprouve un autre inconvénien
description de la sécheresse, par le Tasse, et le siège de Paris, par
Voltaire
. Cependant, ces tableaux, pour ne pas ralentir l’
fait connaître les héros les plus célèbres de la république romaine.
Voltaire
a heureusement imité ce passage lorsqu’il nous re
du, comme le Passage du Rhin, de Boileau, et le poème de Fontenoy, de
Voltaire
. De plus, il ne demande point nécessairement un d
a douleur. Deschamps. L’ellipse renfermée dans les vers suivants de
Voltaire
est vicieuse, parce qu’elle produit l’obscurité e
’une suite de mots inutiles, doit être évité avec soin comme un vice.
Voltaire
et quelques autres rangent parmi les pléonasmes v
e sang des héros, défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs…
Voltaire
, Zaïre. Ambo florentes ætatibus, Arcades ambo.
l’orage il s’apprête, Sans savoir seulement d’où viendra la tempête.
Voltaire
, Rome sauvée, II. Nous citerons comme exemples d
osophe de Genève, pour J.-J. Rousseau ; le patriarche de Ferney, pour
Voltaire
. On dit encore : un Sardanapale, pour un roi effé
urtisan, solitaire, Il prit, quitta, reprit la cuirasse et la haire.
Voltaire
. L’Olympe foudroyait, le Calvaire pardonne. So
itudinibus. L’on hait ce que l’on a ; ce qu’on n’a pas, on l’aime.
Voltaire
. On trouve cependant des phrases où une série d’
de se voir accouplés. 297. Citez quelques exemples. Corneille, dit
Voltaire
, a souvent de ces alliances de mots qui touchent
que les matelots… (Télémaque). Le récit de la prise de Jérusalem, par
Voltaire
, et le combat du Taureau, par Florian, peuvent au
vres, l’influence du personnage que l’on veut peindre. Le portrait de
Voltaire
, tracé avec un burin vigoureux par M. de Maistre,
Charles XII par de Bonald, de Démosthènes et de Bossuet par Maury, de
Voltaire
par de Maistre, et de Charles le Téméraire par le
osthènes et de Cicéron, par Fénelon ; de Richelieu et de Mazarin, par
Voltaire
; du Français et de l’Anglais, par Thomas. 386. Q
de vue de leurs rapports ou de leurs ressemblances. Dans la Henriade,
Voltaire
fait une similitude lorsqu’il compare les Seize a
ort de Laocoon, au IIe livre de l’Énéide ; la mort de Polyphonte, par
Voltaire
; le combat entre Mérovée et un guerrier gaulois,
é sur la mort de Louvois : Je suis tellement éperdue…, et de celle de
Voltaire
à lord Hervey à l’occasion de son ouvrage intitul
nfin, Lamotte, qui se montre spirituel et agréable dans ses lettres ;
Voltaire
qui, à défaut de sentiments honorables, brille pa
naissance à de trop grands abus. Car, s il était une fois établi, dit
Voltaire
, qu’une action théâtrale pût se passer en deux jo
ar les tragiques grecs, italiens et français, depuis Sophocle jusqu’à
Voltaire
. L’exactitude des trois unités, fondée sur la nat
he et la récompense des bons, la défaite et la punition des méchants.
Voltaire
a transgressé cette règle fondamentale dans sa tr
per juste pour les gens instruits ». Cette maxime, qui était celle de
Voltaire
, est bien plus encore celle des romantiques, qui
s chefs-d’œuvre, quoique entièrement dépourvues d’intrigue amoureuse.
Voltaire
s’élève avec force contre l’usage continuel de ce
ressant ? Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux, a dit
Voltaire
; et Marmontel remarque que celui-ci a son intérê
rs et des pleurs, N’admet point dans ses vers de tragiques douleurs.
Voltaire
pensait de même sur ce sujet. D’un autre côté, Co
ine, Thomas Corneille, Pradon, Campistron, Duché, Crébillon, Lamotte,
Voltaire
, Guimond de Latouche, de Belloy, Lemierre, La Har
relever cette petitesse prétendue par la noblesse d’une comparaison.
Voltaire
, qui écrivait dans un temps et chez un peuple obs
ace contre les peuples (Il. liv. 13. v. 298. Ænéid. liv. 12. v. 331).
Voltaire
pousse plus loin encore la hardiesse de la compar
ien des gens qu’une des nombreuses victimes immolées aux sarcasmes de
Voltaire
, mais dont les vers retracent souvent l’harmonie
est point la naissance, C’est la seule vertu qui fait la différence.
Voltaire
. Le premier qui fut roi fui un soldat heureux ; Q
i un soldat heureux ; Qui sert bien son pays n’a pas besoin d’aïeux.
Voltaire
. Dans la touchante élégie composée en faveur de
ains traitent le même sujet, soit à dessein, soit sans préméditation.
Voltaire
, par exemple, s’est plu à refaire une grande part
e la moitié d’un grand siècle ? » Ne soyons donc pas, comme le disait
Voltaire
, « semblables à ces avares qui ne veulent point c
sont incommodés par le bruit d’un haut, et par la fumée d’un bas.
Voltaire
1894-1778 En parlant d’un homme dont la gloire
les préjugés, mais ne sachant respecter ni la religion ni les mœurs,
Voltaire
n’eut pas le temps de se recueillir, et risqua de
r sa prestesse et sa justesse prête de l’agrément à toutes les idées.
Voltaire
se jugeait peut-être lui-même en disant : « Je su
oin du monde où tous, les Délices1174 vous embrassent. L’ombre de
Voltaire
A M. Le Chevalier de Lisle, Capitaine de Dra
sieur, votre très-humble et très-obéissante servante1178, L’Ombre de
Voltaire
. Contre l’athéisme N’attendre de Dieu ni
la raison. Cette puissance mystérieuse, Socrate l’appelait son démon.
Voltaire
l’appelait le diable au corps ; il l’exigeait mêm
t de la couleur. Son style est d’ailleurs aussi français que celui de
Voltaire
. Il a touché la perfection dans un genre réputé s
amais si bien qu’après la quarantaine : c’est ce vin vieux dont parle
Voltaire
, et auquel il a comparé le poëme d’Horace ; il ga
ques, qu’il a piqués d’émulation, et qui l’ont imité avec honneur ; —
Voltaire
, à part, au milieu ; — - beaucoup d’autres dans l
nd père. 57. Cependant veut dire pendant ce temps, interea. 58.
Voltaire
écrivait à son ancien professeur le père Tournemi
nre où il est resté le premier, même après Saint-Evremond, et jusqu’à
Voltaire
. Ses lettres et ses poésies légères sont, au dix-
in des esprits ! 169. C’étaient des moines. 170. Ses mémoires, dit
Voltaire
, sont écrits avec un air de grandeur, une impétuo
oup plus fou, mais pas si sot. 241. Nous lisons dans un lettre de
Voltaire
cette apologie du théâtre : « Les génies fiançai
n littéraire, le récit historique emprunté au siècle de Louis XIV par
Voltaire
: « Les troupes espagnoles, en nombre de vingt-si
n’avaient point, depuis cent ans, gagné de bataille si célèbre. »
Voltaire
. 576. Il se compose, c’est-à-dire se disciplin
nue. Description rapide, gracieuse et sentie. 735. Nous lisons dans
Voltaire
: L’âne passait auprès, et, se mirant dans l’eau
Lévy.) 747. La Bruyère a eu le cœur tendre pour les humbles. 748.
Voltaire
écrivait : Sur ces monts entassés, séjour de la
ustrate est le personnage à la mode. 789. Je lis dans une lettre de
Voltaire
: Je tiens, en fait de langue, tous les peuples
et ce trouble ne servit qu’à augmenter le pathétique de ce morceau. (
Voltaire
) 913. Il s’agit ici de Sodome, Gomorrhe, Adama,
cet endroit si brillant; de pareils chefs-d’œuvre sont très-rares. (
Voltaire
.) 915. Ce pronom est inutile. 916. Se roule, e
; les flots des courtisans s’agitaient comme ceux de la mer. 1016.
Voltaire
, dans ses lettres, a jugé ainsi l’Esprit des lois
sprits qui abusent du faux éclat. 1065. L’Iliade et l’Énéide. 1066.
Voltaire
, par la Henriade, a confirmé cette vérité qu’il v
s maximes de la Rochefoucauld sont les proverbes des gens d’esprit.
Voltaire
n’écrira jamais une bonne histoire. Il est comme
pas pour le sujet qu’ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre.
Voltaire
écrit pour son couvent. Aimer à lire, c’est fai
e château de Montesquieu. » 1076. D’Argenson disait en parlant de
Voltaire
, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel q
sprit. Sa verve avait besoin de licence pour circuler en liberté. «
Voltaire
, dans ses écrits, n’est jamais seul avec lui-même
ar son influence, ôté aux hommes la sévérité de la raison. » 1078.
Voltaire
n’a qu’à se souvenir de lui-même, pour nous défin
uelle leçon ! 1106. Aujourd’hui, un littérateur ayant la renommée de
Voltaire
, ne croirait-il pas déroger, en imaginant un cont
é si simple ? Que les temps sont changés pour les écrivains ! 1107.
Voltaire
prêche bien quand il veut, mais il n’a pas toujou
s toujours prêché d’exemple. 1108. Le cardinal de Bernis écrivait à
Voltaire
: « … Si vous n’aviez fait que de belles tragédi
se de cette lettre adressée à une enfant par un sexagénaire illustre.
Voltaire
a trop d’esprit pour faire le pédagogue. La Bruyè
it de main d’ouvrier. » 1138. A propos de Catilina ou Rome sauvée,
Voltaire
écrivait à M. de Gide-ville : A Potsdam, le 10 ma
de l’École vénitienne. 1150. Ce sont les titres de deux tragédies de
Voltaire
. Ériphyle est de 1732 ; Adélaïde Duguesclin fut j
Ériphyle est de 1732 ; Adélaïde Duguesclin fut jouée en 1734. 1151.
Voltaire
n’était pas aussi malheureux qu’il le dit de vivr
re. 1152. Un cintre est une figure en arcade, en demi-cercle. 1153.
Voltaire
n’avait pas l’imagination pittoresque. Combien Ro
(Lettres inédites, à M. Watelet, aux Délices, 25 avril 1760.) 1156.
Voltaire
appelait amicalement cette dame son « gros chat.
es furtifs éclairs de mélancolie souriante, et au fond très-résignée,
Voltaire
rappelle certains traits d’Horace. 1158. C’était
omte d’Argental (1700-1788), fut l’un des plus ardents admirateurs de
Voltaire
. Il était le neveu de la fameuse madame de Tencin
venirs ; on voit que la lettre fut écrite d’un trait de plume. 1164.
Voltaire
, comme la plupart des vieillards, croyait volonti
s, né en 1635, mort en 1688. 1168. Il s’agit de la Phèdre de Racine.
Voltaire
sous-entend aussi, sans doute, ses propres tragéd
écrivains d’aujourd’hui ne valent pas ceux du bon vieux temps. 1170.
Voltaire
, de tous les malades, est celui qui a parlé le pl
71. A la bonne heure ! On aime à entendre cette parole Française; car
Voltaire
a quelquefois pensé comme un Prussien, comme un R
la fibre est nationale. 1172. Ferney, chef-lieu de canton de l’Ain.
Voltaire
en devint seigneur, et y résida vingt ans. D’un p
lille, homonyme du chevalier. 1177. A ces spirituelles doléances de
Voltaire
sur la vieillesse, comparez celles de Ducis que v
. de Sacy a dit : « Dès qu’on parle de lettres, la correspondance de
Voltaire
se présente à l’esprit. Peut-être est-ce la parti
eut-être est-ce la partie de ses œuvres la plus sûre de ne pas périr.
Voltaire
y est tout entier, et tout son siècle y est avec
t être athée, dans la pratique, à son insu et sans le vouloir. 1180.
Voltaire
n’a pas toujours tenu un langage aussi sensé ; ma
t jamais tort à la vérité. Remarquez le ton, le tour de ce plaidoyer.
Voltaire
reste voltairien par la forme, même quand il ne l
sens moderne. 1379. Rousseau exagère. 1380. M. Villemain a dit : «
Voltaire
et Rousseau sont toujours admirables lorsque, dom
ffit. 1387. C’est un mal que Rousseau connaît par expérience. 1388.
Voltaire
écrivait à une dame qui lui demandait son patrona
» 1452. D’esprit. 1453. Le peintre n’a pas vu son modèle en laid.
Voltaire
disait « : Quel homme ! sa naïveté m’enchante ; q
ais qui sert de toiture mobile. 1492. Comparez le portrait tracé par
Voltaire
. (Hist. de Charles XII.) 1493. Cette descripti
1493. Cette description nous offre l’occasion de citer cette page de
Voltaire
sur la fondation de Saint-Pétersbourg : « Pierre
aimable, il faisait bonne mine à la souffrance. 1505. Voici comment
Voltaire
parlait de ses infirmités : « M. d’Alembert m’a
fortifié par la méditation habituelle des vérités les plus sublimes.
Voltaire
et Rousseau même sont toujours admirables, lorsqu
as né peintre, mais orateur. 1686. Ceci était écrit en 1817. 1687.
Voltaire
disait en 1770 : « C’est bien pis ici que dans l
es philosophiques. 1691. Notons l’aveu. 1692. Lisez cette page de
Voltaire
racontant son voyage à Berlin : « Bientôt après
oir de l’esprit dans une lettre : on l’y rencontre même avec plaisir.
Voltaire
en a répandu à pleines mains dans sa correspondan
m’entendre et de me juger. Je suis avec un profond respect, etc. *
Voltaire
au Marquis d’Argenson. Que direz-vous de moi, Mon
un passant me dit : j’en retiens ma part. * Le cardinal de Bernis à
Voltaire
, 1775. Je ne saurais refuser cette lettre, mon ch
s point encore cette façon de penser à votre égard. Affaires.
Voltaire
à l’abbé Maussinot, 1757. Je vous prie, mon cher
que je saurais aimer au-delà du tombeau. * Le cardinal de Bernis à
Voltaire
. À quel jeu vous ai-je perdu, mon cher confrère ?
de quoi il était question, se mit à rire plus fort que les autres. .
Voltaire
. * P. L. Courier à M. et Madame Clavier. Albano,
nt jamais pu se faire admettre en français, malgré quelques essais de
Voltaire
en vers, de Vauvenargues et de Marmontel en prose
iculières, indépendamment des grandes règles du goût. « L’épopée, dit
Voltaire
, est un récit en vers d’aventures héroïques. » En
lutarque, la Vie d’Agricola par Tacite, l’Histoire de Charles XII par
Voltaire
, se placent parmi les chefs-d’œuvre. VI. Philo
se solidité de madame de Maintenon, jusqu’à l’éblouissante variété de
Voltaire
? 2. — La critique est le sentiment du beau et du
nt d’un goût presque sans erreur. Le xviiie siècle cite avec orgueil
Voltaire
et La Harpe ; le xixe ne manque pas de noms illu
la narration oratoire, si l’on compare ce récit de Bossuet à celui de
Voltaire
, qui, dans le Siècle de Louis XIV raconte les mêm
gulière, quand on songe à Descartes, à Pascal, à Bossuet, à Buffon, à
Voltaire
, à Montesquieu. Rollin, excellent juge en matière
ont point de privilèges ; Les immortels eux-même en sont persécutés.
Voltaire
est bien plus inexcusable encore d’avoir écrit da
; elles se terminent avec le sens ; la phrase est brève et complète.
Voltaire
, par exemple, raconte comment Charles XII se mit
tempérament habile de la période et de la phrase coupée. On voit que
Voltaire
, le prosateur le plus vif de notre langue, emploi
els sans vieillir. » (Préface Dictionnaire de l’Académie.) En effet,
Voltaire
et Montesquieu commençaient à écrire ; ils furent
érature et de la langue ; mais l’âge de la perfection était passé. «
Voltaire
, admirable et presque timide gardien de la langue
ait ou la profondeur, comme ses contemporains le lui reprochèrent. «
Voltaire
lui-même, s’il ménageait avec un goût exquis le c
nfluence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi admiré que
Voltaire
, que Rousseau, que Montesquieu, moins discuté que
s d’une santé et d’une application presque continues (il avait, a dit
Voltaire
, l’âme d’un sage dans le corps d’un athlète), n’é
qu’elle soit, ne fera jamais apprécier un ouvrage à sa juste valeur.
Voltaire
a dit, des Cantiques sacrés du marquis de Pompign
resque jusqu’à la fureur et à la grossièreté. On ne sait que trop que
Voltaire
est tombé dans les mêmes excès, à l’égard de plus
la fable a doué la fontaine Aréthuse de ce privilége, il est permis à
Voltaire
de dire à propos de Mornay, resté pur et intègre
ndre, elle prend souvent le nom d’emblème. Remarquez, en passant, que
Voltaire
et après lui le Dr Blair ont affirmé que toute mé
sont pas moins des métaphores. Les exemples en sont innombrables dans
Voltaire
lui-même. L’allusion est aussi une espèce d’allég
t la diffusion qui y mène également, en jetant, selon l’expression de
Voltaire
, Un déluge de mots sur un désert d’idées. On co
tragédie et le poëme descriptif, elle envahit encore toute la prose.
Voltaire
et Montesquieu sont peut-être les seuls où l’on n
it trop raffiné pour être épique. » Faut-il s’étonner après cela que
Voltaire
, philosophe du dix-huitième siècle, esprit léger
lton (anglais). Les Lusiades, de Camoëns (portugais). La Henriade, de
Voltaire
(français). La Messiade, de Klopstock (allemand).
gne de l’écrivain. « Le principal mérite de l’Esprit des lois , a dit
Voltaire
, est l’amour des lois qui règne dans cet ouvrage
plus que lui, voir sa tannerie qu’il appelle sa bibliothèque. » 2.
Voltaire
appelle les Lettres persanes un ouvrage de plaisa
pareil traitement : Le pire des États, c’est l’État populaire. 1.
Voltaire
, dans ses lettres, a jugé ainsi l’Esprit des lois
n réunissant deux topiques, celles de l’opinion contraire. Ainsi fait
Voltaire
; ainsi Massillon, dans son sermon sur la vérité
n, dans son sermon sur la vérité d’un avenir. « Otez aux hommes, dit
Voltaire
, l’opinion d’un Dieu rémunérateur et vengeur, Syl
hommage au roi et au cardinal de Richelieu, fondateur de l’Académie.
Voltaire
, le premier, imagina de secouer cet usage, et de
tal, Pithou, Arnauld, Patru, Pellisson, d’Aguesseau, Lally-Tollendal,
Voltaire
, Beaumarchais, Desèze, Malesherbes, Portalis, de
aussi sages. Dialogues des morts anciens, V. 1. « Fontenelle, dit
Voltaire
, a ressemblé à ces terres heureusement situées qu
uveau monde, auquel il a eu l’honneur de donner son nom. 2. De même
Voltaire
a dit, Alzire, I, 1 : L’appareil inouï pour ces
issent les anciens poëtes et particulièrement Lucrèce et Horace. 1.
Voltaire
a rendu la même pensée dans un de ses Discours en
ns, on peut voir l’idylle II de Théocrite, fort admirée par Racine et
Voltaire
, la VIIIe églogue de Virgile, et le liv. Ier de l
ment des modèles ou des conseils empruntés à Buffon, à Montesquieu, à
Voltaire
, à Condillac, ainsi qu’à plusieurs de nos contemp
ntale jusqu’à l’époque de saint Bernard. A la fin du xe siècle, dit
Voltaire
, le français se forma ; on écrivit en français au
rappelait sans cesse, par logique et par système, à cette clarté que
Voltaire
avait d’instinct et par génie ; Dumarsais la déco
essions vives, pittoresques et harmonieuses. « Une forte passion, dit
Voltaire
, un danger pressant appellent tout d’un coup l’im
ne manière courte et précise les qualités qui lui sont propres. Ainsi
Voltaire
, ayant à parler de l’esprit, commence par se dema
ccuper du travail de l’élocution ou du style. « Presque toujours, dit
Voltaire
, les choses qu’on dit frappent moins que la maniè
-être qu’un axiome de logique : c’est la justesse de sentiment. Quand
Voltaire
dit, en parlant de Coligny désarmant ses assassin
e grand homme entouré Semblait un roi puissant de son peuple adoré ;
Voltaire
ne dit pas encore une chose aussi évidente, aussi
emble : c’est ce que l’on appelle la comparaison ou similitude. Ainsi
Voltaire
, voulant donner une idée du caractère de Mornay,
opée, tiré de l’éloge des officiers morts dans la guerre de 1741, par
Voltaire
: « O peuples heureux, donnez au moins a des com
et fatiguer leur lecteur. Démosthène, parmi les anciens, et chez nous
Voltaire
, dans ses ouvrages historiques, sont des modèles
monieux signifient qu’il a une perruque et cinquante-huit ans passés.
Voltaire
a eu recours au même artifice pour exprimer cette
riété ; car, trop prodigués, ils nuiraient à la clarté, et, comme dit
Voltaire
, ils nuiraient même à la vérité en disant plus ou
professe. On dit la doctrine du Portique, pour la doctrine de Zenon.
Voltaire
fait dire à Henri IV : Je ne décide point entre
rque Ainsi que le berger ne passe le monarque... Et dans ces vers de
Voltaire
: L’Américain farouche est un monstre sauvage, Q
nonce cette qualité indépendamment de l’objet, comme dans ces vers de
Voltaire
: Les vainqueurs ont parié : l’esclavage en sile
e Racine, veut être employé à propos et ne doit jamais être prodigué.
Voltaire
dit que l’on consultait un jour un homme qui avai
t Jeannot le fils, virent que le bonheur n’est pas dans la vanité. » (
Voltaire
, Contes philosophiques.) II. De la dissertat
r de dire des choses simples avec emphase. « Il n’est pas besoin, dit
Voltaire
, d’avoir lu Aristote, Cicéron et Quintilien, pour
, dégénérant en dispute, altérerait peut-être l’amitié qui vous unit.
Voltaire
, en défendant son Histoire du siècle de Louis XIV
le peine j’ai à vous gronder, et quel plaisir j’ai à vous en faire. »
Voltaire
, qui écrivait en prose avec tant de naturel et de
mable et cultivé, commençait à prendre en mauvaise part à l’époque ou
Voltaire
écrivait. 8. Velly et Anquetil. Voyez la premiè
ses qualités. Ou sachez-vous connaître, ou gardez-vous d’écrire. (
Voltaire
). Le style est la manière dont on exprime, par l
vive et plus juste de la destruction totale d’une grande ville. Aussi
Voltaire
, en transportant ce trait dans sa Henriade, s est
ouait dans Regnard « le don de n’être pas médiocrement plaisant », et
Voltaire
pensait que « celui qui ne goûte point les comédi
n. Mais, après avoir lu le Chevalier joueur de celui-là, on dira avec
Voltaire
: « Il faut peu se connaître aux talents et au gé
le bon sens moderne. 5. Rousseau exagère. 6. M. Villemain a dit :«
Voltaire
et Rousseau furent toujours admirables, lorsque d
ui suffit. 4. C’est un mal que Rousseau connaît par expérience. 1.
Voltaire
écrivait à une dame qui lui demandait son patrona
re, Bossuet, Fénelon, Racine, madame de Sévigné, madame de Maintenon,
Voltaire
, Paul-Louis Courier. Nous n’avons pas à parler ic
r le corps de son père Le frère avec la sœur, la fille avec sa mère…
Voltaire
, Henriade. Correction, rétroaction, épanortho
uêtes ? Des dépouilles du monde il courennait vos têtes…, Etc., etc.
Voltaire
, la Mort de César, acte. V. Lisez le discours jus
Arnaud, Bossuet, Fénelon, La Bruyère, Bayle, Fontenelle, Montesquieu,
Voltaire
, J.-J. Rousseau, Buffon, Barthélemy. Vauvenargues
e Lucien, j’ai cité Fénélon lui-même, Rollin, Condillac, Montesquieu,
Voltaire
, Dumarsais, Marmontel, Laharpe, H. Blair, le card
ant de la patrie : Moi, je la trahirais, moi qui l’ai su défendre ! (
Voltaire
.) « Dieu accorde le sommeil aux méchans, afin q
omet dit à Zopire : Ou véritable ou faux, mon culte est nécessaire. (
Voltaire
.) Ce vers seul renferme un dilemme. Ces différen
s qu’on éprouve, à soulever les passions ou à les calmer. Opinion de
Voltaire
et de Buffon. Les modernes ont aussi regardé l’é
n comme ce qu’il y a de plus important dans l’éloquence. Voici ce que
Voltaire
en pensait : « Presque toujours les choses qu’on
ière systématique. Caractères principaux du style. Nous dirons avec
Voltaire
: « Chaque genre a ses nuances différentes ; on p
et détachées les unes des autres ; ce style, en général, est celui de
Voltaire
, de Montesquieu, de La Bruyère, de madame de Sévi
e vertueux, Fait le bien, suit les lois, et ne craint que les dieux. (
Voltaire
.) Don Sanche d’Arragon, avec plus de fierté, vou
ivains du siècle de Louis XIV, en corrigèrent les Français. Cependant
Voltaire
se plaint que, de son temps, on voyait des écriva
e, et si libre et si sage, Subit-il si souvent un si dur esclavage ? (
Voltaire
.) Elle est au contraire affectée délicieusement
e ; on leur imprime un air de décence, de noblesse, de grandeur même.
Voltaire
et Buffon en ont donné l’exemple le jour de leur
un chemin plus long ou plus court, plus simple ou plus compliqué. » (
Voltaire
, Dict., phil., au mot force.) Mais elle a lieu s
ce. Le mot élégance vient du latin eligere, choisir. « En effet, dit
Voltaire
(Dict. phil., au mot élégance), il y a du choix d
s un sujet solide. » Ce style convient aux pièces de pur agrément. » (
Voltaire
, Dict. phil., au mot fleuri.) Style pittoresque
l’esclavage en silenc. Obéit à leur voix dans cette ville immense. (
Voltaire
, Orph. de la Chine.. L’esclavage en silence, pe
our cent vaisseaux. Les chrétiens vous devraient une této si chère. (
Voltaire
.) c’est-à-dire un homme. 5°. Le nom de la matièr
l’orage il s’apprête, Sans savoir seulement d’où viendra la tempête. (
Voltaire
, Rome sauvée.) le vaisseau, c’est la république
oit éclore ; Bienfaits nés dans les champs de l’astre qu’elle adore. (
Voltaire
.) Corneille, dans Polyeucte, dit : Ainsi du gen
récepte important sur l’emploi de cette figure. Toutes les fois, dit
Voltaire
, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoût
ux ensanglantées. Ne portaient que des morts aux mers épouvantées. (
Voltaire
, Henriade.) Quoique l’image fût déjà terrible, s
a s’accomplir ; C’est l’espoir qui me reste, et je cours le remplir. (
Voltaire
, Rome sauvée, act. IV, sc. VI.) Obsécration. L
. (J.-B. Rousseau, Épit.) Il n’y a rien de plus faux. « Comment, dit
Voltaire
(Poét., 1re. part.), un homme d’aussi grand sens
ssor bien élevé, pour dire une chose fort simple. Un apothicaire, dit
Voltaire
, donne avis au public qu’il débite une drogue nou
simplement, est la source des expressions et des pensées recherchées.
Voltaire
s’est plaint de voir gâter la langue par des expr
tout cela pour dire un rossignol. » (Ibid., au mot goût.) Que dirait
Voltaire
aujourd’hui que certains écrivains semblent enché
rage. Il y a plusieurs manières de montrer de l’esprit en écrivant :
Voltaire
va nous les apprendre : « Ce qu’on appelle esprit
imée qu’on n’y trouve pas. « Dans la poésie et dans l’éloquence, dit
Voltaire
, les grands mouvemens des passions deviennent fro
ecesse est Indicüs monstrare recentibus abdita rerum. (De Art poét.)
Voltaire
se plaint de ce que quelques auteurs qui, dit-il,
oit point employer les mots reçus dans des significations détournées.
Voltaire
cite plusieurs exemples de ce défaut. Fixer une p
élocution. Opinion de Cicéron et de Quintilien à ce sujet. Opinion de
Voltaire
et de Buffon. La pensée n’en est pas moins la par
poésie que dans la prose. (1). Personnage de l’Écossaisc, comédie de
Voltaire
. Elle ne dépend point de l’usage. Quand elle est
ont du rapport, comme si l’on disait : Dieu n’est pas juste. Lorsque
Voltaire
a dit : Du devoir il est beau de ne jamais sorti
ase et s’écarte soudain. La mort en mille éclats en sort avec furie.
Voltaire
. La révolution française, ou plutôt européenne,
ision ; Démosthènes, Virgile, Bossuet, Racine, sont précis ; Ovide et
Voltaire
sont souvent diffus. 105. Faites connaître la dif
conlocutions interminables, dans des répétitions oiseuses. C’est, dit
Voltaire
, Un déluge de mots sur un désert d’idées. Ce dé
énal. Français. La satire Ménippée (prose et vers), Regnier, Boileau,
Voltaire
, Gilbert, Barbier. Allemands. Fischart, Brandt, M
ndre au sujet du père de notre tragédie. Plus heureux dans l’éloge de
Voltaire
, La Harpe l’a jugé en homme de goût, et la plupar
a déjà confirmé la plus grande partie. Tout ce que La Harpe a dit de
Voltaire
poète, littérateur et historien, n’a besoin, pour
l’action, s’en rend maître, et ordonne qu’elle se fasse. Par exemple,
Voltaire
, dans le Poëme de Fontenoy : Maison du roi, marc
qu’alors on ne puisse atteindre la réalité qu’en la dépassant. Quand
Voltaire
, à propos de la Saint-Barthélemy, va jusqu’à dire
imagination. Un homme peut réunir plusieurs sortes de talents : ainsi
Voltaire
a excellé dans la tragédie, dans l’histoire, dans
éral, plus le talent d’un homme est varié, moins il a de profondeur :
Voltaire
en est un exemple. Il ne faut pas confondre le ta
n’écris que pour vous le dire. Tout le monde connaît ce madrigal de
Voltaire
à la marquise de Pompadour qu’il avait vue dessin
, madame Deshoulières, Racine, J.-B. Rousseau, madame de La Sablière,
Voltaire
, s’y sont particulièrement distingués ; que si l’
Chapitre IV. Prédicateurs français. Bourdaloue, dit
Voltaire
, fut le premier qui fit entendre dans la chaire u
Plutarque, De l’Usage des viandes, II, 5 Hygin, Fables 137, 184. —
Voltaire
, Lettre à Maffei, en tête de sa Mérope : « Aristo
e poëte, qui lui a valu le glorieux titre de législateur du Parnasse.
Voltaire
dit dans son Temple du Goût : Là régnoit Despréa
de tout le coloris et de tous les charmes de la poésie. Voici ce que
Voltaire
, dans son Temple du Goût, fait dire à Lucrèce qui
ervé que les noms, qui sont dans l’histoire ; et comme l’a fait aussi
Voltaire
dans Zaïre et dans Ae. Vraisemblable de l’acti
l’unité de temps à un jour entier. « Nous étendons bien souvent, dit
Voltaire
1, l’unité de temps jusqu’à vingt- quatre heures,
cine, est la plus belle qui ait été faite dans un ouvrage dramatique.
Voltaire
ne connoît que celle-là qui soit supérieure à cel
s, on admire la source d’où elles partent. C’est ce qui a fait dire à
Voltaire
: il n’y a point de criminelle plus odieuse que C
e répond point, ou ne répond qu’à son idée. C’est alors, comme le dit
Voltaire
, qu’il est beau de ne pas bien répondre. Mais rem
ce du goût, et que nous perdrions bientôt celui de la bonne comédie.
Voltaire
a fait des comédies larmoyantes ; et cependant il
aines, dans ses observations sur des écrits modernes, avoit dit avant
Voltaire
: c’est la foiblesse, l’impuissance, la stérilité
la culture des lettres « Ce genre, dit le R. de P., dans une lettre à
Voltaire
, au sujet de Nanine, ce genre ne m’a jamais plû.
ce grand génie. La plupart des seigneurs de la cour de Louis XIV, dit
Voltaire
, vouloient imiter cet air de grandeur, d’éclat et
t Madame de Graffigny, auteur de Cénie ; Gresset, qui a fait Sidney ;
Voltaire
, à qui nous devons Nanine ; Collé, qui a donné la
dans toutes nos tragédies. Faut-il qu’il en soit entièrement banni ?
Voltaire
me paroît tenir un juste milieu entre ces deux se
ce. Je vous connois encore, et c’est ce qui me tue : A ces mots, dit
Voltaire
, on se récria d’admiration : on n’avoit jamais ri
e réduisent et en quoi ils consistent. Ce sont les propres paroles de
Voltaire
, dont je vais me servir. Créer un sujet, dit-il ;
trop négliger le style. Les éloges que l’on a donnés aux tragédies de
Voltaire
, ont paru à l’homme de goût aussi outrés que les
seurs, qui jugent sans prévention et sans partialité, ont reconnu que
Voltaire
, sans avoir aucun genre qui lui soit véritablemen
la douceur et l’harmonie de celui de Re. En un mot, on peut dire que
Voltaire
, quoiqu’il n’ait point égalé ses trois prédécesse
fait connoître les héros les plus célèbres de la République romaine.
Voltaire
a fait, dans sa Henriade, l’imitation la plus heu
regardé comme le plus grand peintre qui ait paru. On lui impute, dit
Voltaire
, l’extravagance de ses Dieux et la grossièreté de
aison, l’antithèse, la suspension, etc. » (Filon.) C’est le style de
Voltaire
et de La Bruyère, à la plume duquel appartient le
les écrits des Bossuet, des Fléchier, des Racine, des Corneille, des
Voltaire
, des Rousseau, etc. Toutes ces qualités se trouve
est point la naissance, C’est la seule vertu qui fait la différence.
Voltaire
. Nous rapporterons ici des vers de Racine que no
oi, de Médée, et le Qu’il mourût du vieil Horace, mot si sublime, dit
Voltaire
, qu’il n’en est aucun de comparable dans toute l’
venue d’usage : Il m’instruisait d’exemple au grande art des héros. (
Voltaire
) 1. La question du duel intéressait vivement s
ougir ? Pourquoi ne pas lui donner un front comme des sentiments ? »
Voltaire
. 2. Corneille avait déjà fait parler ainsi Gér
z, vous, d’une si grande naissance, vous qui avez tant de pouvoir ! »
Voltaire
. 4. Courages : cœurs. Dans ces deux vers, il a
nie, le grandiose d’Eschyle dans le Prométhée et les Euménides, ou de
Voltaire
dans Brutus, le saisissant de Shakspeare dans Ham
st de savoir celle qu’il faut mettre la première. » J’ajouterais avec
Voltaire
: quelquefois ! si je n’avais expliqué comment il
pson, Sommerville, Cowper, Amstrong. Français. Boileau, Louis Racine,
Voltaire
, Saint-Lambert, Lemierre, Roucher, Legouvé, Delil
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