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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
’est une illusion dangereuse. Si vous mettez toute votre confiance en Dieu , mes très-chères filles, sans vous appuyer sur vo
tre docilité, par votre humilité et par votre abandon dans la main de Dieu , les vrais instruments de la grâce pour sanctifie
aux états de votre sexe, vous contribuerez à établir le vrai règne de Dieu dans les deux sexes, pour tous les états et pour
ien faite et avec l’esprit d’une vraie foi et d’un véritable amour de Dieu , de quoi renouveler dans tout le royaume la perfe
ur, attachez-vous à inspirer aux demoiselles la crainte et l’amour de Dieu , moins par de beaux discours que par le silence,
qu’elles ignorent le monde, qu’elles soient savantes de la science de Dieu , qui s’apprend moins dans les livres que dans la
e la charité qui édifie. Il y a une grande différence entre connaître Dieu par le savoir, par la pointe de l’intelligence, p
mplicité soient incapables de vivre dans le monde ; et quand en effet Dieu les y appellerait, il ne faut2 pas moins leur ins
; gardez-vous bien de mépriser tous ces petits pour qui le royaume de Dieu est fait, et à qui il faut que vous ressembliez s
et grossière : Jésus-Christ, souveraine sagesse, éternelle raison de Dieu , a choisi pour compagnie et amis en ce monde, des
ue je compte infiniment plus sur le recueillement, sur la présence de Dieu , sur l’oraison du cœur, sur l’adoration en esprit
aison du cœur, sur l’adoration en esprit et en vérité, sur l’amour de Dieu , que sur toutes les règles les plus importantes d
e. Voilà le seul moyen que la maison de Saint-Louis soit la maison de Dieu . (Esprit de l’Institut des Filles de Saint-Louis.
tout ce qui m’environne, attachée au monde, mais voulant me donner à Dieu . Voilà mes véritables sentiments. Sur l’orgue
en vous : quoi qu’il en soit, comptez que vous serez insupportable à Dieu et aux hommes, si vous ne devenez plus humble et
dans tout ce que vous faites. Vous êtes assurément très-désagréable à Dieu  ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par c
cette dévotion dans laquelle on vous élève ? Commencez par demander à Dieu l’humilité, le mépris de vous-même, qui, en effet
ne serez jamais contente, ma chère fille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre cœur ; je ne vous parle pas ainsi à
nfessait que tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir. Que ne puis-je vous faire voir l’en
tune qu’on aurait peine à imaginer3, et qu’il n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et j
satisfait entièrement ; on n’est en repos que lorsqu’on s’est donné à Dieu , mais avec cette volonté déterminée dont je vous
a chère fille, on le peut, et il ne nous est pas permis de croire que Dieu nous manque. « Cherchez et vous trouverez ; heurt
tendresse de votre cœur et à la délicatesse de votre esprit ; allez à Dieu , ma chère fille, et tout vous sera donné. Adresse
ez-vous à moi tant que vous voudrez ; je désirerais bien vous mener à Dieu  : je contribuerais à sa gloire ; je ferais le bon
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
usement les variations et le système : symbole admirable des états où Dieu a permis que se soit trouvé notre Prince, et où j
le ; Et dans ce jour fatal l’homme à l’homme inutile Ne paîra point à Dieu le prix de sa rançon…. D’avides étrangers, transp
Poème de la Religion par Racine le fils : La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle. La terre le publie : est-ce moi, me
he adresse directement la parole à quelque objet animé ou inanimé : À Dieu , comme on le voit dans cet endroit de l’Oraison f
ans cet endroit de l’Oraison funèbre de Turenne b, par Fléchier. « Ô Dieu terrible, mais juste en vos conseils sur les enfa
plice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta famille, Reconnais sa vengeance
a grandeur, à la politique, et la vertu, et la Religion, et le nom de Dieu  » ? On se sert encore très avantageusement de ce
te espèce dans la même tragédie. C’est encore Joad qui parle : Grand Dieu , si tu prévois qu’indigne de sa race, Il doive de
dans un seul mot. Quoi de plus simple que ces paroles de l’Écriture. Dieu dit : que la lumière se fasse ; et la lumière fut
lus relevée qu’il soit possible de concevoir de la toute-puissance de Dieu , et de l’obéissance de la créature aux ordres du
xtraordinaire qui caractérise proprement le sublime. L’Impie était le Dieu de la terre ; le Poète ne fait que passer ; et ce
Impie était le Dieu de la terre ; le Poète ne fait que passer ; et ce Dieu est disparu, anéanti : il n’est plus. Mais cette
s. Peut-on donner de la grandeur, de l’indépendance, de l’éternité de Dieu , une idée aussi noble, aussi magnifique, aussi vr
it Bossuet dans son Discours sur l’Histoire Universelle : Tout était Dieu , excepté Dieu lui-même. II. Du Sublime d
s son Discours sur l’Histoire Universelle : Tout était Dieu, excepté Dieu lui-même. II. Du Sublime des sentiments.
me l’a dit Sénèque, dans la faiblesse de l’humanité la constance d’un Dieu . L’univers tomberait sur la tête du juste ; son â
êter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. Tout
du dernier. Rien d’extraordinaire en effet qu’un mortel soit soumis à Dieu . Mais qu’il n’ait point d’autre crainte ; qu’il n
leur essor est plus rapide         Que le feu brûlant de l’éclair… Dieu des jours, Dieu des temps, triomphe d’âge en âge,
plus rapide         Que le feu brûlant de l’éclair… Dieu des jours, Dieu des temps, triomphe d’âge en âge, Jouis de ta gra
es images il peint dans le chapitre 40 la grandeur et la puissance de Dieu . « Quel est celui qui a mesuré les eaux dans le
dévorant, qui poussé par les vents, consume la terre devant lui . Un Dieu qui se transporte d’un lieu à un autre, fait tro
. Plutona sort de son trône ; il pâlit, il s’écrie : Il a peur que ce Dieu , dans cet affreux séjour, D’un coup de son triden
e, lorsqu’à la suite de cette pensée que j’ai déjà citée, tout était Dieu , excepté Dieu lui-même , il ajoute : et le monde
suite de cette pensée que j’ai déjà citée, tout était Dieu, excepté Dieu lui-même , il ajoute : et le monde que Dieu avai
tout était Dieu, excepté Dieu lui-même , il ajoute : et le monde que Dieu avait fait pour manifester sa puissance, semblait
lacent continuellement : rien ne demeure ; tout s’use, tout s’éteint. Dieu seul est toujours le même, et ses années ne finis
urs sombres retraites. Ce jour est le dernier des jours de l’univers. Dieu cite devant lui tous les peuples divers ; Et pour
érir, Et de l’éternité les portes vont s’ouvrir : Elles s’ouvrent. Le Dieu si long temps invisible S’avance, précédé de sa g
ône étincelant s’élève dans les airs. Le grand rideau se tire ; et ce Dieu vient en maître. Malheureux, qui pour lors commen
l’étonne, Et sur ce tribunal que la foudre environne, Il voit le même Dieu , qu’il a cru, sans le voir, L’objet de son amour,
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
vrira que vos cendres. Qui demande plus sème pour soi et non pour son Dieu , et non pour ses frères. La parole de Jésus, fruc
s sommes un, car nos frères, c’est nous, et nous, c’est nos frères. » Dieu n’a fait ni petits ni grands, ni maîtres ni escla
l’orgueil ou la convoitise étouffe en eux l’amour de leurs frères. Et Dieu savait qu’il en serait ainsi, et c’est pourquoi i
s sur sa route. Aucun homme ne saurait soulever seul ce rocher ; mais Dieu en a mesuré le poids de manière qu’il n’arrête ja
passereau qui meurt me touche davantage2 ; pauvre petite créature de Dieu , qui, après avoir aspiré, comme un globule de ros
travail si vain. Pour moi, voici toute ma politique : — Je crois en Dieu , en sa Providence, et j’espère dans l’avenir qu’e
oserai ma tête. Non, ma vie n’est pas douce ; mais elle est telle que Dieu me l’a faite, et je dois dès lors en être content
e de Lamennais. Édition Didier, Librairie académique.) L’amour de Dieu et des hommes À madame la comtesse de Senfft
nfinie, Jésus-Christ s’écriait : « Oh ! si vous connaissiez le don de Dieu  ! » Et qu’est-ce que le don de Dieu, si ce n’est
h ! si vous connaissiez le don de Dieu ! » Et qu’est-ce que le don de Dieu , si ce n’est la charité même ? Deus caritas. « Il
rtie à ma faible vue, mais certainement quelque chose de grand. Après Dieu , je ne tiens fortement qu’à elle seule en ce mond
Après Dieu, je ne tiens fortement qu’à elle seule en ce monde. Aimer Dieu , aimer le prochain, n’est-ce pas toute la Loi ? N
joie dans un immense désabusement. Si vous saviez comme je demande à Dieu , pour vous, un peu de repos et de paix vers la fi
Consolation À M. le comte de Senfft Paris, 20 octobre 1830. Dieu vous l’avait donnée, Dieu vous l’a ôtée2 : que so
comte de Senfft Paris, 20 octobre 1830. Dieu vous l’avait donnée, Dieu vous l’a ôtée2 : que son saint nom soit béni ! Hé
uis inquiet de la santé de Madame de Senfft et de la vôtre. Au nom de Dieu , prenez sur vous ; nous nous reverrons tous, nous
ier parmi vous soit le serviteur de tous. » 1. Fénelon a dit : «  Dieu a mis les hommes ensemble dans une société où ils
des richesses et des jouissances que procurent les richesses, dites : Dieu n’est pas là ; son envoyé n’est pas venu encore,
suspendu, comme dit Horace, mes vêtements mouillés dans le temple du Dieu de la mer. Pourtant il me sera doux, aussi, de so
r la terre, et commencera tout pour l’éternité ! Encore une fois, que Dieu vous aide, vous soutienne, vous console ! Demande
in, l’âme remplie de ces douces paroles : “Jetez-vous dans le sein de Dieu comme sur un lit de repos.” La belle idée, et le
rions dans la vie, si nous savions, comme les saints, nous reposer en Dieu  ! Ils vont à lui comme les enfants à leur mère, e
et sur son sein ils dorment, ils prient, ils pleurent, ils demeurent. Dieu est le lieu des saints ; mais nous, terrestres, n
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
nous plaindrions pas que nous n’avons rien à dire en la présence d’un Dieu à qui nous avons tant à demander ; il ne faudrait
faites monter des gémissements et des prières ; vous vous adressez au Dieu qui frappe et qui guérit ; vous savez prier alors
ire. — Si vous priez rarement, le Seigneur sera toujours pour vous un Dieu étranger et inconnu, pour ainsi dire, devant qui
toute seule donne, et qui fait tout le plaisir de ce commerce divin. Dieu veut être connu pour être aimé. Le monde perd à ê
’esprit de son divin auteur. « Être en prière, c’est lui demander (à Dieu ) que sa volonté se fasse ; c’est former quelque b
é se fasse ; c’est former quelque bon désir ; c’est élever son cœur à Dieu  ; c’est soupirer après les biens qu’il nous prome
ment peut-il être employé à quelque autre chose. La condescendance de Dieu à notre faiblesse est si grande, qu’il nous perme
moment occupez-vous selon vos emplois : il suffit que vous offriez à Dieu , ou que vous fassiez, avec une intention générale
ion pure, en se renouvelant souvent dans le désir de faire tout selon Dieu et pour Dieu ». (Entretien sur la prière). Est-i
se renouvelant souvent dans le désir de faire tout selon Dieu et pour Dieu  ». (Entretien sur la prière). Est-il possible ma
c’est la seule consolation qui vous reste. Quelle consolation, grand Dieu  ! que celle de la haine, c’est-à-dire, d’une pass
n fortifia ces sentiments de la nature : on lui apprit à connaître un Dieu , à l’aimer, à le craindre ; on lui montra la vert
s, il attendit ses promesses. D’où vient donc qu’il n’a plus connu de Dieu  ; que le crime lui a paru des polices humaines ;
nécessité ; et Massillon la prouve par sa conformité avec l’idée d’un Dieu sage, et par le sentiment de la propre conscience
ne pouvoir vivre tranquille, qu’en vivant sans foi, sans culte, sans Dieu , sans confiance : qu’il est à plaindre, s’il faut
impiété de vos sentiments : mettez votre cœur en repos, en y appelant Dieu , et non pas en doutant s’il vous regarde. La paix
vanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, dont
c’est le désespoir ou le repentir qui les a formées ; il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux, et qui laissent dou
’arrache comme à regret de ce corps de boue, tombe entre les mains de Dieu , et se trouve seule au pied du tribunal redoutabl
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
te moi-même, ou plutôt nous devons l’un et l’autre en rendre grâces à Dieu , de qui viennent tous les biens dans l’ordre de l
nécessaires à tout homme qui veut avoir une foi éclairée et rendre à Dieu ce culte spirituel, cet hommage de l’être raisonn
jamais être confondue ni même comparée avec la foi, qui est un don de Dieu , une grâce singulière qu’il accorde à qui lui pla
plus notre reconnaissance, que nous ne la devons qu’à la bonté de ce Dieu , qui a bien voulu prévenir en nous la lumière de
aysan, qui croit fermement tous les mystères de la religion parce que Dieu les lui fait croire, soit infiniment préférable à
r avec soin toutes les marques visibles et éclatantes dont il a plu à Dieu de revêtir de ce caractériser, pour ainsi dire, l
e notre foi, mais elle nous remplit d’une juste reconnaissance envers Dieu , qui a fait tant de profiges, et dans l’ancienne
sque les incrédules sont réduits à oser dire, ou qu’il n’y a point de Dieu , ce qui est évidemment absurde ; ou que Dieu n’a
ou qu’il n’y a point de Dieu, ce qui est évidemment absurde ; ou que Dieu n’a rien révélé aux hommes, ce qui démenti par ta
ûr, mais plus facile de croire que de ne pas croire, et rend grâces à Dieu d’avoir bien voulu que la plus importante de tout
us y appliquer sans relâche. Il ne me reste, après cela, que de prier Dieu qu’il répande sa bénédiction sur l’étude que vous
érité, c’est d’écouter plutôt notre foi que notre raison, et tendre à Dieu , non tant par nos forces naturelles, qui depuis l
outes languissantes, que par le secours de la foi, par laquelle seule Dieu veut nous conduire dans cette lumière immense de
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
saint Bernard, préché à Metz 2.) La Providence régit le monde Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous le
se dans ses propres subtilités, et ses précautions lui sont un piége. Dieu exerce par ce moyen ses redoutables jugements, se
lle fait, elle est perdue. Mais que les hommes ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui plaît le sens égaré ; et ce
ur lui renverser le sens que ses longues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de ha
contres particulières2. Par là se vérifie ce que dit l’Apôtre : « Que Dieu est heureux et le seul puissant, Roi des rois et
humaine qui ne serve malgré elle à d’autres desseins que les siens : Dieu seul sait tout réduire à sa volonté. C’est pourqu
partie, les Empires.) Acte de foi Vous êtes tout-puissant, ô Dieu de gloire ! J’adore votre immense et volontaire l
nds si loin aux siècles futurs les précautions de ta prudence ; c’est Dieu même qui te va parler, et qui va confondre tes va
à des mineurs des affaires embrouillées qui ruineront sa famille ; ou Dieu frappera son fils unique, et le fruit de son trav
ique, et le fruit de son travail passera en des mains étrangères ; ou Dieu lui fera succéder un dissipateur qui, se trouvant
philosophes profanes ce que c’est que l’homme : les uns en feront un Dieu , les autres en feront un rien ; les uns diront qu
la nature sensible. Maintenant parler de caprice dans les ouvrages de Dieu , c’est blasphémer contre sa sagesse. Mais d’où vi
e la terre ?1 » Et moi je dis : Est-ce là cet homme fait à l’image de Dieu , le miracle de sa sagesse, et le chef-d’œuvre de
ent renversé et miraculeusement rétabli : voilà les enseignements que Dieu donne aux rois. Ainsi fait-il voir au monde le né
nous regardons de si bas ; pendant que nous tremblons sous leur main, Dieu les frappe pour nous avertir. Leur élévation en e
n ici de rude pour elle, puisque, comme vous le verrez dans la suite, Dieu la sauve par le même coup qui nous instruit. Nous
e vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu , lorsque sa gloire sembla commencer à vous appara
eur qui ne peuvent être assez estimées ; et c’est dans ces choses que Dieu a renfermé la plus grande partie de vos devoirs,
Il faut donc considérer, Sire, que le trône que vous remplissez est à Dieu , que vous y tenez sa place, et que vous y devez r
s de consolation : elle leur persuade que Votre Majesté, se donnant à Dieu , se rendra plus que jamais attentive à l’obligati
iens que pourra permettre la condition des temps. C’est, Sire, ce que Dieu vous ordonne, et ce qu’il demande d’autant plus d
orité, patience, vigilance, assiduité au travail. La gloire en soit à Dieu , qui vous a fait tous ces dons, et qui vous en de
je remarque quelque chose de plus sérieux dans sa conduite5. Je prie Dieu sans relâche qu’il donne à Votre Majesté et à lui
votre santé dans ce temps étrange, qui nous donne tant d’inquiétudes. Dieu a tous les temps dans sa main, et s’en sert pour
hoses en général, et je lui en laisse faire l’application suivant que Dieu l’inspirera6. Je suis avec un respect et une dépe
ine, de quelque côté que je t’envisage, sinon en tant que tu viens de Dieu et que tu dois être rapportée à Dieu, car en cett
e, sinon en tant que tu viens de Dieu et que tu dois être rapportée à Dieu , car en cette sorte je découvre en toi un rayon d
imait ses malheureux restes. Qu’est-ce donc que ma substance, ô grand Dieu  ? J’entre dans la vie pour en sortir bientôt ; je
in. 2. Les événements particuliers. « Ainsi l’homme s’agite ; mais Dieu le mène », a dit Fénelon. (Sermon pour la fête de
tour à tour devant Bossuet témoigner de leur faiblesse et avouer que Dieu seul est grand ! C’est en vain qu’ils veulent s’a
même ; et ce peuple invincible, qui sert d’instrument aux desseins de Dieu , sera à son tour effacé de la terre qu’il n’aura
de reconnaître que son vol était tracé et qu’elle a suivi le doigt de Dieu plutôt que l’ambition des Sylla et des Pompée. « 
doigt de Dieu plutôt que l’ambition des Sylla et des Pompée. « Ainsi Dieu est puissant ; il change et renouvelle à son gré
l’antiquité semble se réveiller du tombeau pour l’entendre révéler ce Dieu inconnu, qui présidait à ses destinées, et qui es
s de Salomon, ch. xx, v. 28. 3. « Le trône que vous remplissez est à Dieu  », etc. Bossuet dit ailleurs : « Dieu fait voir a
trône que vous remplissez est à Dieu », etc. Bossuet dit ailleurs : «  Dieu fait voir aux rois, en leur retirant sa puissance
son funèbre d’Henriette de France, exorde.) 4. « Ce qui déplaisait à Dieu . » Il s’agit de madame de Montespan. Remarquez l’
les misères s’accroissent, il faut étendre les miséricordes. Puisque Dieu redouble ses fléaux, il faut redoubler les secour
x et élevé de l’éloge, qui n’est plus de la flatterie. 2. « Ce grand Dieu . » Ces deux mots sont inséparables chez Bossuet.
7 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
périeure. Les quatre livres que renferme cet ouvrage traitent : 1° de Dieu , 2° de Jésus médiateur, 3° des effets de cette mé
ou trois jours devant la mort, comme elle avoit le cœur plus eslevé à Dieu , aussy parloit-elle d’une plus vehemente affectio
vant1, comme elle exhortoit ses gens, elle dict au serviteur, puisque Dieu l’avoit conduit en une eglise chrestienne, qu’il
s. Toutes fois jamais on n’ouït aultre complainte d’elle qu’en priant Dieu qu’il eust pitié et qu’il la delivrast de ce mond
qu’il me sembloit estre expedient : et aussi nous faisions prieres à Dieu selon l’exigence de sa necessité. Après avoir mon
f congnoissance qu’elle avoit de ses pechés pour en demander pardon à Dieu , et la certitude qu’elle avoit de son salut, mett
a main, me dist : « Que je suis heureuse et que je suis bien tenue6 à Dieu , de ce qu’il m’a icy amenee pour y mourir. Si j’e
ssion de ma chrestienté1. Icy non seulement j’ay liberté de glorifier Dieu , mais j’ay tant de bonnes remonstrances pour me c
elle disoit bien : « Je n’en puis plus. » Quand je lui repondois : «  Dieu pourra pour vous ; il vous a bien monstré jusques
Cependant, comme aiant plus de relasche, elle ne cessoit de glorifier Dieu , s’humiliant tousjours pour chercher son salut et
de vie. En la fin, pensant qu’elle fust passee, je dis : « Or prions Dieu qu’il nous face la grace de la suyvre. » Comme je
contre les prophetes, combien qu’ils5 eussent à governer le peuple de Dieu  ; et ce sont exercices necessaires pour nous. Seu
ses de son gouvernement temporel et spirituel. 1. J’ai confiance que Dieu vous… 2. Il nous est utile (expedit). 3. Pour c
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
e succèdent continuellement ; tout change, tout s’use, tout s’éteint. Dieu seul demeure toujours le même ; le torrent des si
t sans cesse quelqu’un qui nous en soulage. Ainsi le temps, ce don de Dieu , ce bienfait le plus précieux de sa clémence, et
ions ? ses honneurs, ou ses ministères ? l’éclat du sanctuaire, ou le Dieu qu’on y adore ? Il apporte, pour toute marque de
t s’y immoler à la cupidité de leurs pères plutôt qu’à la grandeur du Dieu qu’on y adore ; ils donnent à l’Église des minist
oûts, les larmes, le désespoir. En nous donnant l’être et la liberté, Dieu ne s’est pas départi des droits qu’il avait sur s
éricorde, en former comme le fil et toute la suite de notre destinée. Dieu seul nous connaît, et nous ne nous connaissons pa
on pas la majesté elle-même. La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. Le prince, en tant que prince, n’
Quelle grandeur, qu’un seul homme en contienne tant ! La puissance de Dieu se fait sentir, en un instant, de l’extrémité du
mps, dans tout le royaume ; elle tient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout le monde. Que Dieu retire sa main, l
tient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout le monde. Que Dieu retire sa main, le monde retombera dans le néant 
corps de l’État renfermée dans une seule tête ; vous voyez l’image de Dieu , et vous avez l’idée de la majesté royale. Oui, D
voyez l’image de Dieu, et vous avez l’idée de la majesté royale. Oui, Dieu l’a dit : « Vous êtes des dieux » ; mais, ô dieux
laisse faibles, elle vous laisse mortels, et elle vous charge devant Dieu d’un plus grand compte. 1. Pascal a dit : « Te
rême différence, que la violence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu , qui en conduit les effets à la gloire de la véri
enfin de ses ennemis, parce qu’elle est éternelle et puissante comme Dieu même. » Nous lisons dans un sermon de Bossuet su
nent et solide, c’est une pure et sincère beauté ; et tout cela c’est Dieu même. Comme donc elle se sent piquée d’un certain
t pas assez de corps pour la sustenter ; au contraire, la retirant de Dieu , qui est sa véritable et solide nourriture, ils l
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
pas la majesté elle-même. « La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. « Dieu est infini, Dieu est tout.
me. « La majesté est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. «  Dieu est infini, Dieu est tout. Le prince, en tant que
est l’image de la grandeur de Dieu dans le prince. « Dieu est infini, Dieu est tout. Le prince, en tant que prince, n’est pa
, la volonté de tout le peuple est renfermée dans la sienne. Comme en Dieu est réunie toute perfection et toute vertu, ainsi
uelle grandeur qu’un seul homme en contienne tant ! « La puissance de Dieu se fait en un instant de l’extrémité du monde à l
temps dans tout le royaume. Elle tient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout le monde. « Que Dieu retire sa main,
ient tout le royaume en état, comme Dieu y tient tout le monde. « Que Dieu retire sa main, le monde retombera dans le néant 
s, les provinces et les armées par mer et par terre. C’est l’image de Dieu , qui, assis dans son trône au plus haut des cieux
 XIV ce fragment de l’Oraison funèbre que lui consacra Massillon : «  Dieu seul est grand, mes frères, et dans ces derniers
n s’évanouissant alors, elles rendent hommage à sa grandeur suprême : Dieu parait tout ce qu’il est ; et l’homme n’est plus
e vanité et affliction d’esprit, et qui s’est humilié sous la main de Dieu , dans le temps même que l’adulation semblait le m
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
t que le Seigneur aime, Qui de bonne heure entend sa voix1, Et que ce Dieu daigne instruire lui-même ! Loin du monde élevé,
sur tout ce qui le touche. Josabeth, tout bas. Daigne mettre, grand Dieu , ta sagesse en sa bouche5 ! athalie. Comment vou
Votre père ? Joas. Je suis, dit-on, un orphélin2 Entre les bras de Dieu jeté dès ma naissance, Et qui de mes parents n’eu
thalie. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ? Joas. Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin2 ? Aux p
je commence à l’écrire. Athalie. Que vous dit cette loi ? Joas. Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tôt ou tard son sain
enfermé dans ce lieu, A quoi s’occupe-t-il ? Joas. Il loue, il bénit Dieu . Athalie. Dieu veut-il qu’à toute heure on prie,
lieu, A quoi s’occupe-t-il ? Joas. Il loue, il bénit Dieu. Athalie. Dieu veut-il qu’à toute heure on prie, on le contemple
ésente au grand prêtre ou l’encens ou le sel2 ; J’entends chanter de Dieu les grandeurs infinies ; Je vois l’ordre pompeux
ns mon palais, vous y verrez ma gloire. Joas. Moi ! des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire ! Athalie. Non, je ne vou
t deux puissants dieux. Joas. Il faut craindre le mien. Lui seul est Dieu , madame, et le vôtre n’est rien. Athalie. Les pl
flots N’eût par ce coup hardi réprimé vos complots3 ? Enfin de votre Dieu l’implacable vengeance Entre nos deux maisons rom
mon sang, sont étrangers pour moi. Josabeth. Tout vous a réussi. Que Dieu voie, et nous juge4. Athalie. Ce Dieu, depuis lo
abeth. Tout vous a réussi. Que Dieu voie, et nous juge4. Athalie. Ce Dieu , depuis longtemps votre unique refuge, Que devien
ent, serviteur, et mon homme est aux plaids. Pour s’échapper de nous, Dieu sait s’il est allègre ! Pour moi, je ne dors plus
alternative du jour et de la nuit ! » 3. O clarté. Cette clarté est Dieu , source de toute lumière pour les intelligences e
7. L’Écriture appelle la terre une vallée de larmes. 1. La voix de Dieu se fait entendre aux enfants par la bouche de ses
ivres saints lus avec recueillement, par les merveilles de la nature. Dieu parle surtout à la conscience, à la raison et au
sensible ou avec lui-même, ou avec Athalie. Ici le premier vers, Que Dieu veut être aimé, est pour tout le monde ; le secon
retrancherez point de votre sacrifice le sel de l’alliance que votre Dieu a faite avec vous. Vous offrirez le sel dans tout
ssent déjà sous le joug de leur autorité et de leur puissance ; grand Dieu  ! serait-ce donc là le privilége des grands ? »
x Romains, ch. vii. 3. La grâce est le secours que l’homme reçoit de Dieu . 1. M. de Lamartine a dit : Ici-bas, la douleu
aime est fragile. Tout mortel est semblable à l’exilé d’Eden. Lorsque Dieu l’eut banni du céleste jardin.
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
tout est perdu. Elle fait même autant de mal selon le monde que selon Dieu . Un homme mou et amusé ne peut jamais être qu’un
d’avoir horreur. Ainsi, peu à peu, vous quitteriez le monde, non pour Dieu , mais pour vos passions, ou du moins pour une vie
du moins pour une vie indolente qui ne serait guère moins contraire à Dieu , et qui serait plus méprisable, selon le monde, q
digue contre le torrent de l’idolâtrie, et conserver le culte du vrai Dieu chez un seul peuple resserré dans un coin du mond
le. Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire romain. Dieu les a multipliés et tenus en réserve sous un ciel
ile ; et c’est d’eux qu’on peut dire à la lettre qu’ils ont trouvé le Dieu qu’ils ne cherchaient pas3. Combien voyons-nous e
u’une si prodigieuse découverte ne soit due qu’à l’audace des hommes. Dieu ne donne aux passions humaines, lors même qu’elle
ur être les instruments de ses desseins ; ainsi l’homme s’agite, mais Dieu le mène6. La foi plantée dans l’Amérique, parmi t
s flottes ennemies, ni les côtes barbares ne peuvent arrêter ceux que Dieu envoie1. Qui sont ceux-ci qui volent comme les nu
annoncer les biens éternels, prêcher le salut, et dire : O Sion, ton Dieu régnera sur toi ! Les voici ces nouveaux conquéra
es imparfaites. Où est-elle, cette raison suprême ? N’est-elle pas le Dieu que je cherche1 ? La vraie et la fausse phila
ts sont tout le genre humain aveuglé. Tout homme qui ne connaît point Dieu qui est tout, et le néant de tout le reste, est u
souhaite de tout mon cœur, Madame, que vous ayez « le bon esprit que Dieu donne, comme il est écrit dans l’Évangile, à tous
imable, elle se fait toute à tous pour les gagner tous. Le royaume de Dieu ne consiste point dans une scrupuleuse observatio
ans les vertus propres à son état. Un grand prince ne doit pas servir Dieu de la même façon qu’un solitaire ou qu’un simple
ciel où il prie pour vous, et où il veut que vous régniez un jour en Dieu avec lui. Unissez votre cœur au sien. À la du
ets qui réveillent votre douleur. Il faut entrer dans les desseins de Dieu , et s’aider soi-même pour se donner du soulagemen
rsonnes qui ont mené une vie mondaine ; mais pour un véritable ami de Dieu , qui a été fidèle et petit, on ne peut voir que s
te de cher ici-bas. Laissez donc apaiser votre douleur par la main de Dieu même qui vous a frappée. Je suis sûr que notre ch
Je suis sûr que notre cher N… veut votre soulagement, qu’il demande à Dieu , et que vous entrerez dans son esprit en modérant
Bourgogne, lui écrivait : « Il faut du nerf dans l’esprit ; au nom de Dieu , ne vous laissez gouverner ni par moi, ni par auc
moins ravissant. Elles associent la pensée de l’homme à la pensée de Dieu . » 1. Le peuple juif mérite l’éternelle reconna
umain pour avoir conservé, comme dans une arche sainte, le dogme d’un Dieu unique, créateur et providence, au milieu des sup
ssuet, Hist. univ.) 3. Allusion à l’autel élevé par les Athéniens au Dieu inconnu, et au discours de saint Paul aux Athénie
. C’est de la splendeur de la pensée que son langage se colore. 1. Dieu nous parle et nous illumine en secret. Il faut po
s nous. (Joubert.) Où vont nos idées ? Elles vont dans la mémoire de Dieu . (Id.) 1. La comtesse de Gramont, âgée de cinqu
dire, Madame, combien je suis occupé de vous et de toutes vos peines. Dieu veuille mettre au fond de votre cœur blessé sa co
nées, je lui parle, je lui ouvre mon cœur, je crois le trouver devant Dieu  ; et quoique je l’aie pleuré amèrement, je ne pui
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
ix salutaire Que tu vois attachée à ton infirmité ; Fais un hommage à Dieu , d’une nécessité, Et d’un mal infaillible un trib
nts ; Vous me montrez en vain par tout ce vaste empire Les ennemis de Dieu pompeux et florissants. Il étale1 à son tour des
oups sont moins attendus. Tigre altéré de sang, Décie impitoyable, Ce Dieu t’a trop longtemps abandonné les siens ; De ton h
e au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais, je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est u
mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu , quelle sera la mort2 ? Pauline. Quel Dieu ? Po
, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort2 ? Pauline. Quel Dieu  ? Polyeucte. Tout beau3, Pauline : il entend vos
cte. Tout beau3, Pauline : il entend vos paroles4 Et ce n’est pas un Dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds,
ilés, De bois, de marbre, ou d’or5, comme vous les voulez : C’est le Dieu des chrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et
e… ! Mais que sert3 de parler de ces trésors cachés A des esprits que Dieu n’a pas encor touchés ? Pauline. Cruel ! car il
émeut, je vois couler des larmes4. Polyeucte. J’en verse5, et plût à Dieu qu’à force d’en verser, Ce cœur trop endurci se p
de vos malheurs ; Mais si, dans ce séjour de gloire et de lumière, Ce Dieu tout juste et bon peut souffrir ma prière, S’il y
Que plutôt !… Polyeucte. C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche1 les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bi
on effort, Après m’avoir montré cette soif du baptême, Pour opposer à Dieu l’intérêt de Dieu même, Vous vous joignez ensembl
’avoir montré cette soif du baptême, Pour opposer à Dieu l’intérêt de Dieu même, Vous vous joignez ensemble ! ah ! ruses de
renez la vôtre enfin, puisque la mienne est prise.   Je n’adore qu’un Dieu , maître de l’univers4 Sous qui tremblent le ciel
e l’univers4 Sous qui tremblent le ciel, la terre et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une amour infinie, Voulut mour
urnville. 1. Joubert a dit : « Nous ne voyons bien nos devoirs qu’en Dieu . Il faut aimer la religion comme une espèce de pa
es-tu, dis-le moy, si povrement vestue ? — Je suis Religion, fille de Dieu connue. — Pourquoy l’habit as-tu d’une si povre l
je méprise une richesse vaine. — Quel livre portes-tu ? — Les lois de Dieu mon Père, Où de ses Testaments est compris le mys
ligion ne vous occupe. L’obéissance, le respect envers votre mère que Dieu vous commande, ne vous paraît qu’un fardeau dont
tout autre que cela. Je ne suis pas plus sévère qu’il ne sied ; mais, Dieu merci, je ne me serais pas couchée en paix si j’a
nt l’épreuve qui va le tenter, il cherche sa force dans la prière, en Dieu , source des grâces. 4. Que voulez-vous de moi.
y a en elle de la Romaine. Elle a des principes. 2. Meurt pour son Dieu . Pauline ne doit plus comprendre. Cela renverse s
royaume des cieux. On dirait qu’il invoque au nom d’un droit. 1. Ce Dieu touche. La grâce. On en parlait alors beaucoup, m
3. Ruses de l’enfer. Voilà une sainte colère. 4. Je n’adore qu’un Dieu . C’est le Credo chrétien mis en vers. Il se réfug
a vie ; Leur créance est ma foi, leur espoir est le mien ; C’est leur Dieu que j’adore ; enfin, je suis chrétien ! Quelque e
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
yons contents. Si les biens nous viennent, recevons-les de la main de Dieu  ; mais n’ayons pas de vues trop2 vastes. Nous avo
e monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme5 ; il n’y a que Dieu qui puisse le rassasier. La tolérance Let
ux curés à faire des conversions par la doctrine et par l’exemple. Ni Dieu , ni le roi ne nous ont donné charge d’âmes. Sanct
tout ce qui m’environne, attachée au monde, mais voulant me donner à Dieu . Voilà mes véritables sentiments. Sur l’orgue
en vous : quoi qu’il en soit, comptez que vous serez insupportable à Dieu et aux hommes, si vous ne devenez plus humble et
dans tout ce que vous faites. Vous êtes assurément très-désagréable à Dieu  ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par c
cette dévotion dans laquelle on vous élève ? Commencez par demander à Dieu l’humilité, le mépris de vous-même, qui, en effet
ient, et2 que les hommes ne sont que des instruments entre la main de Dieu , pour affliger un royaume trop heureux, et pour h
abandonner sont pieux, et que nos ennemis sont la plupart hérétiques. Dieu ne nous doit point rendre compte de sa conduite ;
rtune qu’on aurait peine à imaginer, et qu’il n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et j
satisfait entièrement ; on n’est en repos que lorsqu’on s’est donné à Dieu . » 1. Cela n’est pas d’un homme, et d’un chréti
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
oir, si vous aviez écouté leurs plaintes, vos miséricordes prieraient Dieu pour vous. Leurs côtés revêtus, leurs entrailles3
able ; c’est en cela que je les reconnais pour les vivantes images de Dieu , qui se plaît de remplir le ciel et la terre des
nes railleries que vous nous vantez et par ce dédaigneux souris. Pour Dieu , comme disait cet ami de Job, ne pensez pas être
s nous vantez la délicatesse. Vous qui voulez pénétrer les secrets de Dieu , çà3 paraissez, venez en présence, développez-nou
l’intelligence. Pourquoi ne voulez-vous donc pas qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne
et vous apprenne du moins ce qu’il faut en croire ? La parole de Dieu Oui, mes frères, c’est aux auditeurs de faire
dre. On ne peut pas la forcer5 ; il faut qu’elle se donne elle-même6. Dieu n’a pas résolu de parler toujours quand il plaira
pas la loi de leurs mouvements : Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se plaît de parler ? quand les hommes sont dispos
s sont disposés à l’entendre. Cherchez en vérité7 la saine doctrine ; Dieu vous suscitera des prédicateurs. Que le champ soi
lle de la vérité et qui demandent des fables et d’agréables rêveries, Dieu commandera à ses nuées, il retirera la saine doct
parole ! O Dieu, vous voyez en quel lieu je prêche, et vous savez, ô Dieu , ce qu’il y faut dire. Donnez-moi des paroles sag
onnez-moi la circonspection ; donnez-moi la simplicité. Vous savez, ô Dieu vivant, que le zèle ardent qui m’anime pour le se
r l’amour1 qu’il a pour la vérité, de n’être jamais déçu. Sire, c’est Dieu qui doit parler dans cette chaire ; qu’il fasse d
lui seul qui peut un tel ouvrage, que l’homme n’y paraisse pas2. Dieu voit tout Les méchants ont beau se cacher : l
Dieu voit tout Les méchants ont beau se cacher : la lumière de Dieu les suit partout, son bras va les atteindre jusqu
rité et la lumière ne sont qu’une même chose. » Les méchants trouvent Dieu partout, en haut et en bas, nuit et jour : quelqu
es enfants sont les héritiers du royaume. Ainsi, après que le fils de Dieu a épousé la pauvreté, bien qu’on y recule, bien q
fants du village : Ne dites pas, enfants, comme d’autres ont dit : «  Dieu ne me connaît pas, car je suis trop petit « Dans
on rayon s’y parfume en traînant sur les fleurs. « Et c’est ainsi que Dieu qui seul est sa mesure. « D’un œil pour tous égal
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
neur Oh ! bien loin de la voie Où marche le pécheur, Chemine1 où Dieu t’envoie ! Enfant, garde ta joie ! Lis, garde ta
rte ; La force la plus forte, C’est un cœur innocent ! Bien souvent Dieu repousse Du pied les hautes tours ; Mais dans le
ère ! et chaque fois que se lève l’aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! Nos fautes, mon pauvre ange, ont ca
, Quand il aura béni toutes les innocences2, Puis tous les repentirs, Dieu finira par nous ! La vache Devant la bl
orgies, La face du Seigneur se détourne de vous. Donnez ! afin que Dieu , qui dote les familles, Donne à vos fils la force
de vos palais fixe un œil moins jaloux. Donnez ! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant même en s’i
er. Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme, De patrie et de Dieu , des poëtes, de l’âme   Qui s’élève en priant ; L
uf ans, il explique Tacite5. — Puis, près d’Eugène, esprit qu’hélas ! Dieu submergea, Je travaillais dans l’ombre, et je son
eigneur, confessant1 que vous êtes Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant ! Je conviens que vous seul savez ce que v
est bon, je conviens qu’il est juste Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l’a voulu ! Je ne résiste plus à tout ce qui m’ar
hirondelle au printemps, et la prière au ciel ! Lorsque pour moi vers Dieu ta voix s’est envolée, Je suis comme l’esclave, a
reluire et vibrer mon âme de cristal1, Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j’adore Mit au centre de tout comme un écho s
n éveil,   Monter des gerbes étoilées ? Porte ailleurs ton regard sur Dieu seul arrêté ! Rien ici-bas qui n’ait en soi sa va
géant   Que la tourelle des colombes. C’est toujours par la mort que Dieu s’unit aux rois ; Leur couronne dorée a pour faît
ancien, de Guillaume du Vair : « La main du pauvre est la bourse de Dieu . Avons-nous à acheter quelque chose de lui, metto
ue nous puissions faire de nos biens que de les mettre à la banque de Dieu . 2. La Meilleraie est un couvent de religieux
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
ous pouvez voir et compter ces opinions dans les livres de la Cité de Dieu de saint Augustin2. Jésus-Christ a ainsi traité l
perpétuel ; qu’elle est originaire du ciel ; que c’est une partie de Dieu même1 : et par conséquent qu’il y a bien plus d’a
ous apprenions. Socrate chrétien, discours Ier. De la conduite de Dieu dans les événements humains. Il devait périr,
premier jour de sa conduite, par une telle ou telle entreprise ; mais Dieu se voulait servir de lui pour punir le genre huma
ui pour punir le genre humain et tourmenter2 le monde : la justice de Dieu se voulait venger et avait choisi cet homme pour
tte léthargie de servitude, viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. Dieu est le poëte et les hommes ne sont que les acteur
n enfant, par un nain, ce qu’elle fait par les géants, par les héros. Dieu dit lui-même de ces gens-là « qu’il les envoie en
règne de Valentinien III. Il se donnait à lui-même le nom de fléau de Dieu . Eloigné de Rome à prix d’argent, il mourut subit
dée, est ici poussée jusqu’à l’affectation. 4. « L’homme s’agite et Dieu le mène », a dit Fénelon avec plus de simplicité
chap. viii de la IIIe partie (les Empires), où Bossuet nous montre «  Dieu préparant les effets dans les causes les plus élo
17 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
rême différence, que la violence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu , qui en conduit les effets à la gloire de la véri
enfin de ses ennemis, parce qu’elle est éternelle et puissante comme Dieu même2. Douzième Provinciale (fin). L’homme ne
être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire que par Dieu même. Lui seul est son véritable bien ; et depuis
i paraître tel, jusqu’à sa destruction propre, quoique si contraire à Dieu , à la raison et à la nature tout ensemble… C’est
nus ? Vos maladies principales sont l’orgueil, qui vous soustrait1 de Dieu , la concupiscence, qui vous attache à la terre ;
se qu’entretenir au moins l’une de ces maladies. S’ils vous ont donné Dieu pour objet, ce n’a été que pour exercer votre sup
de vous guérir de vos injustices, que ces sages n’ont point connues… Dieu a voulu racheter les hommes, et ouvrir le salut à
raient. Mais les hommes s’en rendent si indignes, qu’il est juste que Dieu refuse à quelques-uns, à cause de leur endurcisse
t Bossuet, IIe partie, III, du Disc. sur l’hist. univ. : « Tout était Dieu , excepté Dieu lui-même. » 1. Eloigne, dérobe l
partie, III, du Disc. sur l’hist. univ. : « Tout était Dieu, excepté Dieu lui-même. » 1. Eloigne, dérobe la connaissance
18 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
un feu nouveau ses troupes enflammées Et marche en invoquant le grand Dieu des armées1. Sur les pas des deux chefs alors en
Mêlés dans les combats sous l’habit des mortels ; Ou tel que du vrai Dieu les ministres terribles, Ces puissances des cieux
uvert de sang, Portait avec effroi la mort de rang en rang : C’est un Dieu bienfaisant, qui, laissant son tonnerre, Enchaîne
ous que je revois ! Martyr, ainsi que moi, de la foi de nos pères, Le Dieu que nous servons finit-il nos misères ? En quels
ur !…Dans l’espoir dont j’entrevois les charmes, Ne m’abandonnez pas, Dieu qui voyez mes larmes ! Dieu mort sur cette croix,
trevois les charmes, Ne m’abandonnez pas, Dieu qui voyez mes larmes ! Dieu mort sur cette croix, et qui revis pour nous, Par
traits, De leur mère en effet sont les vivants portraits : Oui, grand Dieu  ! tu le veux, tu permets que je voie… Dieu, ranim
nts portraits : Oui, grand Dieu ! tu le veux, tu permets que je voie… Dieu , ranime mes sens trop faibles pour ma joie !… Mad
s yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour t
bras sanglants, tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l’univers, est
ois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa to
r dans cet auguste lieu, Tu n’y peux faire un pas, sans y trouver ton Dieu  ; Et tu n’y peux rester sans renier ton père, Ton
n’y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes bras et pleure
te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir : Je vois la vérité dans ton cœur
ïre. Dire : Je suis chrétienne.Oui… seigneur… je le suis. Lusignan. Dieu , reçois son aveu du sein de ton empire ! 1. On
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
sa beauté. Recevant d’âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s’en vont à Dieu les gloires d’autrefois ; Ainsi le vaste écho de
omme un roseau. Il en soutint longtemps la lutte inexorable. C’est le Dieu tout-puissant, c’est la Muse implacable Qui, dans
a main de jour en jour se posait plus tremblante, Et que c’est tenter Dieu que d’aimer la douleur ? Oui, oui, tu le savais,
aujourd’hui1, Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui. Il est juste,
ouve ; tu vis en lui. S’il souffre, s’il pleure, s’il aime, C’est son Dieu qui le veut ainsi. De la plus noble intelligence
ternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré1. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde ; Le seul bien q
est le feu sacré que nous avons mission d’en retenir, jusqu’à ce que Dieu lui-même l’éteigne en nous. Joubert. 1. Il faut
hait, on n’a pas le temps de le dire ; il faut mourir. » Joubert. 4. Dieu éclaire ceux qui pensent souvent à lui, et qui lè
ceux qui pensent souvent à lui, et qui lèvent les yeux vers lui. Avec Dieu , il ne faut être ni savant, ni philosophe, mais e
l faut lire le livre éloquent de M Caro (de l’Institut) sur l’Idée de Dieu . Cette œuvre est un modèle de controverse émue, v
les hommes, et du mépris pour l’aimable simplicité. » Joubert. 1. «  Dieu  ! et de là toutes les vertus, tous les devoirs. S
t de là toutes les vertus, tous les devoirs. S’il en est où l’idée de Dieu ne soit mêlée, il s’y trouve toujours quelque déf
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
yons contents. Si les biens nous viennent, recevons-les de la main de Dieu  ; mais n’ayons pas des vues trop vastes3. Nous av
ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme. Il n’y a que Dieu qui puisse le rassasier. Je vous le répète, vous
ux curés à faire des conversions par la doctrine et par l’exemple. Ni Dieu ni le roi ne vous ont donné charge d’âmes : sanct
tout ce qui m’environne ; attachée au monde, mais voulant me donner à Dieu . Voilà mes véritables sentiments. Ibid. A ma
a Maisonfort. Il n’y a de véritable paix que pour l’âme remplie de Dieu . Il ne vous est pas mauvais de vous trouver da
s ne serez jamais contente, ma chère fille1, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre cœur : ce que je ne dis pas par rap
nfessait que tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir3. Que ne puis-je vous donner toute m
e qu’on aurait eu peine à imaginer4, et qu’il n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et j
satisfait entièrement. On n’est en repos que lorsqu’on s’est donné à Dieu , mais avec cette volonté déterminée dont je vous
le monde. Je vous parle en amie. Appliquez-vous à votre devoir. Aimez Dieu , soyez honnête homme ; prenez patience, et rien n
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
ès tant de combats5, Il dit parfois : « Ce n’est pas tout de naître ; Dieu , mes enfants, vous donne un beau trépas ! » Mai
peau que je ne connais pas2 ! » Ah ! si jamais vous vengez la patrie, Dieu , mes enfants, vous donne un beau trépas ! Qui n
ire allaient du même pas. Le Rhin lui seul peut retremper5 nos armes. Dieu , mes enfants, vous donne un beau trépas ! De qu
rs le front de nos soldats. Heureux celui qui mourut dans ces fêtes ! Dieu , mes enfants, vous donne un beau trépas ! Tant
e ils vont offrir leurs bras ; A notre gloire on mesure nos larmes1 : Dieu , mes enfants, vous donne un beau trépas ! Sa fi
it-il aussi tout bas3 ; Puis il répète à ses fils qui sommeillent : «  Dieu , mes enfants, vous donne un beau trépas ! » (Édit
ciel toujours le protége.   Son sourire était bien doux,   D’un fils Dieu le rendait père3,     Le rendait père. — Quel bea
on nous tira,   Ma douleur fut bien amère !     Fut bien amère !   —  Dieu vous bénira, grand’mère !     Dieu vous bénira2.
n amère !     Fut bien amère !   — Dieu vous bénira, grand’mère !      Dieu vous bénira2. 1. On sait que Béranger n’eut a
r Hugo. 1. Non, l’avenir n’est à personne ! Sire ! l’avenir est à Dieu  ! Et chaque fois que l’heure sonne, Tout ici-bas
22 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
une âme ennuyée de tout, et mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres d
qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre monde, Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis en ce
e la terre ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croyaient que Dieu était aussi présent que dans le ciel, et qu’il av
ux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instruit dès mon enfance
ode. Il est vrai que les esprits faibles et vulgaires s’imaginent que Dieu est comme obligé de faire pour l’amour d’eux tout
le-même quand elle ne trouve pas de résistance au dehors, ou bien que Dieu ait prescrit aux empires de certaines limites de
l n’y a que deux sortes de personnes raisonnables, celles qui servent Dieu parce qu’elles le connaissent, et celles qui le c
monde je tombe pour jamais, ou dans le néant, ou dans les mains d’un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux condit
us dit qu’il a donc secoué le joug, qu’il ne croit pas qu’il y ait un Dieu qui veille sur ses actions, qu’il se considère co
d’esprit que de ne pas connaître quel est le malheur d’un homme sans Dieu  ; rien ne marque davantage une mauvaise dispositi
de personnes qu’on puisse appeler raisonnables : ou ceux qui servent Dieu de tout leur cœur parce qu’ils le connaissent, ou
Enfin c’est le plus grand caractère sensible de la toute-puissance de Dieu , que notre imagination se perde dans cette pensée
mal, on peut douter pour le moins s’il n’est point tenu de répondre à Dieu de leur injustice : jusque-là, sire, que, conform
ndre la voix du peuple, cette voix, sire, qui est si souvent celle de Dieu , cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des
elle de votre Majesté ? Mais, sire, quelque résolution qu’il plaise à Dieu inspirer à Votre Majesté sur ce sujet, ce que je
ui nous ne pouvions pas même montrer notre talent et notre mérite, si Dieu nous en avait donné, non pas même servir Votre Ma
qui appliquerait-on plus à propos ces paroles que disait autrefois à Dieu même l’exemple de la patience et de la misère133,
emple à Votre Majesté, elle lui promet du moins l’empire des cœurs où Dieu même désire de régner, et en fait toute sa gloire
avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu , cette couronne, ce sceptre, cette main de justic
t faire garder l’équité et la miséricorde en tous jugements, afin que Dieu clément et miséricordieux répande sur moi et sur
nt tous deux à la terre. Quant aux grands objets qui doivent porter à Dieu , vous vous trouverez embarrassé dans votre religi
t dans le conclave, c’est toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le maître de tout166, et voici
ci en bon lieu : Quel mal peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? Vo
r à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? Voilà sur quoi je vous laisse, mon cher co
ceur qui ne peuvent être assez estimées, et c’est dans ces choses que Dieu a renfermé la plus grande partie de vos devoirs,
s devez donc considérer, sire, que le trône que vous remplissez est à Dieu , que vous y tenez sa place et que vous y devez ré
re Majesté a faite de vouloir changer dans sa vie ce qui déplaisait à Dieu les a remplis de consolation : elle leur persuade
s de consolation : elle leur persuade que Votre Majesté, se donnant à Dieu , se rendra plus que jamais attentive à l’obligati
de la reine d’Angleterre. (Exorde et fragments.) De quelle manière Dieu instruit les rois. — Révolution d’Angleterre. Ce
ent renversé, et miraculeusement rétabli. Voilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au monde le n
dace a été funeste ! Mais aussi que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci de tromp
le monde qu’il était regardé de toute l’armée comme un chef envoyé de Dieu pour la protection de l’indépendance, commença à
tte longue tranquillité qui a étonné l’univers. C’était le conseil de Dieu d’instruire les rois à ne point quitter son Églis
e à la royauté et à toute autorité légitime. Au reste, quand ce grand Dieu a choisi quelqu’un pour être l’instrument de ses
out est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités et le jugement arrêté qui nous fai
épriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité ? L’homme, que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’une ombre ? Ce qu
plus solide, et conclut tout son discours en lui disant183 : « Crains Dieu et garde ses commandements : car c’est là tout l’
au contraire, tout est important, si nous considérons ce qu’il doit à Dieu . Encore une fois, tout est vain en l’homme, si no
nous regardons de si bas. Pendant que nous tremblons sous leur main, Dieu les frappe pour nous avertir. Leur élévation en e
n ici de rude pour elle, puisque, comme vous le verrez dans la suite, Dieu la sauve par le même coup qui nous instruit. Nous
aines ? Mais quoi ! messieurs, tout est-il donc désespéré pour nous ? Dieu , qui foudroie toutes nos grandeurs jusqu’à les ré
ies me sont ouvertes à la véritable vie191. » Ce qui doit retourner à Dieu , qui est la grandeur primitive et essentielle, n’
res chéries, et, délaissées sur la terre, « mettent leur espérance en Dieu , et passent les nuits et les jours dans la prière
ance prête à enfanter le règne miraculeux de Louis ? Non, non : c’est Dieu qui voulait montrer qu’il donne la mort et qu’il
age ? Dans cette courte prière vous voyez la soumission aux ordres de Dieu , l’abandon a sa providence, la confiance en sa gr
s ému, et le trouble n’arrivait pas dans l’asile où il s’était mis. Ô Dieu  ! vous étiez sa force, son inébranlable refuge, e
ignage, ce grand homme n’était plus. Tranquille entre les bras de son Dieu , où il s’était une fois jeté, il attendait sa mis
je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu , lorsque sa gloire sembla commencer à vous appara
s, esclaves de leurs passions, et téméraires censeurs des conseils de Dieu  ; qui, tout plongés qu’ils sont dans les choses b
et déracinés228 », qui ne tiennent plus à l’Église par aucun lien. Ô Dieu  ! les verrai-je toujours triompher dans les compa
es railleries que vous nous vantez et par ce dédaigneux sourire. Pour Dieu , comme disait cet ami de Job229, ne pensez pas êt
s nous vantez la délicatesse. Vous qui voulez pénétrer les secrets de Dieu , çà, paraissez, venez en présence ; développez-no
l’intelligence. Pourquoi donc ne voulez-vous pas qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne
ordre, sa discipline, ses douze tribus rangées sous leurs étendards ; Dieu , son chef invisible, au milieu d’elle ; Aaron, pr
au milieu d’elle ; Aaron, prince des prêtres et de tout le peuple de Dieu , chef visible de l’Église sous l’autorité de Moïs
soit point troublée ! que rien n’altère cette paix et cette unité où Dieu habite ! Esprit saint, esprit pacifique, qui fait
main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter : j’admire Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la connaiss
de sa naissance, y a-t-il eu rien de semblable dans tous les temps ? Dieu même pouvait-il jamais mieux rencontrer pour me s
ut périr, c’est par là que je veux périr ; il m’est plus doux de nier Dieu que de l’accorder avec une tromperie si spécieuse
un meilleur parti que la vertu253. Je ne sais si ceux qui osent nier Dieu méritent qu’un s’efforce de le leur prouver, et q
est meilleur et plus puissant que moi. Si ce quelque chose n’est pas Dieu , qu’on me dise ce que c’est… En un mot, je pense 
’est pas Dieu, qu’on me dise ce que c’est… En un mot, je pense ; donc Dieu existe254 : car ce qui pense en moi, je ne le doi
n être qui est au-dessus de moi et qui n’est point matière ; et c’est Dieu … Je ne sais point si le chien choisit, s’il se re
n’est point matière ; ni par le défaut d’objet, tant qu’il y aura un Dieu et d’éternelles vérités : elle est donc incorrupt
tés : elle est donc incorruptible. Je ne conçois point qu’une âme que Dieu a voulu remplir de l’idée de son être infini et s
folles joies. L’homme sage à ses propres yeux, mais insensé à ceux de Dieu , se donne mille inquiétudes pour amasser des bien
tienne seront surpris par une ruine prompte et inévitable. Le Fils de Dieu se sert, dans l’Évangile, des plus sensibles comp
protection de leurs armes. Aveugles, qui voulez mesurer l’ouvrage de Dieu par celui des hommes ! Ô hommes faibles et impuis
ne force empruntée pour un peu de temps. Trop heureux les princes que Dieu daigne employer à la servir ! Trop honorés ceux q
x sur l’Église, c’est-à-dire sur cette société visible des enfants de Dieu qui a été conservée dans tous les temps : c’est l
emeure libre dans les chaînes, et invincible au milieu des tourments. Dieu laisse ruisseler, pendant trois cents ans, le san
que la guerre même est une manière de culte religieux ; que c’est le Dieu des armées qui préside aux victoires et aux batai
guerres et les révolutions des États ne sont que des jeux aux yeux de Dieu et un changement de scène dans l’univers ; que lu
u cœur humain280. Établissement miraculeux de l’Église. Grand Dieu , vous parûtes puissant, sage, grand et magnifique
eux, qui ne pouvaient s’assouvir de leur sang282. Et cependant, grand Dieu  ! vous avez dissipé comme de la poussière toutes
ur empire, les maux dont ils avaient affligé votre Église. Oui, grand Dieu , le glaive que vos ennemis avaient tenu si longte
l’éternel oubli d’où elles étaient sorties. Mais votre Église, grand Dieu , mais ce chef-d’œuvre admirable de votre sagesse
sur la pompe qui environnait ce ministre de Jésus-Christ ? L’homme de Dieu était à pied, portant, dans la simplicité de son
es barbares290, et les forcent-ils de respecter en eux la présence du Dieu dont ils sont animés, par la magnificence qui les
question, il courut au lit, prit la main de Monseigneur, lui parla de Dieu  ; et le voyant plein de connaissance, mais presqu
à trouver quelqu’un pour aller chercher des capucins pour venir prier Dieu auprès du corps. Extrait des Mémoires 311, ann.
l’impuissante langueur Sous leur poids inutile accablera ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ; Et l’uniq
Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occasion qu’i
souffrez qu’il se modère. POLYEUCTE. On n’en peut avoir trop pour le Dieu qu’on révère. NÉARQUE. Vous trouverez la mort. PO
roit lâchement et n’a qu’une foi morte. NÉARQUE. Ménagez votre vie, à Dieu même elle importe ; Vivez pour protéger les chrét
omber. POLYEUCTE. Qui marche assurément405 n’a point peur de tomber : Dieu fait part au besoin de sa force infinie ; Qui cra
cette froideur ? NÉARQUE.                                              Dieu même a craint la mort. POLYEUCTE. Il s’est offert
es lâches défenses Sont des punitions qu’attirent mes offenses ; Mais Dieu , dont on ne doit jamais se défier, Me donne votre
ie. Ne perdons plus de temps, le sacrifice est prêt, Allons-y du vrai Dieu soutenir l’intérêt ; Allons fouler aux pieds ce f
étal, Abandonnons nos jours à cette ardeur céleste, Faisons triompher Dieu  : qu’il dispose du reste. Polyeucte est entré da
ie au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne. Si mourir pour son prince est un
mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu , quelle sera la mort ? PAULINE. Quel Dieu ! POLYE
rt, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort ? PAULINE. Quel Dieu  ! POLYEUCTE.                    Tout beau, Paulin
        Tout beau, Pauline ; il entend vos paroles Et ce n’est pas un Dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds,
ilés, De bois, de marbre ou d’or, comme vous les voulez410 : C’est le Dieu des chrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et
ivie. Mais que sert de parler de ces trésors cachés À des esprits que Dieu n’a pas encor touchés ? PAULINE. Cruel ! car il e
s’émeut, je vois couler des larmes. POLYEUCTE. J’en verse, et plût à Dieu qu’à force d’en verser, Ce cœur trop endurci se p
de vos malheurs : Mais si, dans ce séjour de gloire et de lumière, Ce Dieu tout juste et bon peut souffrir ma prière, S’il y
E.                         C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bie
de Polyeucte. Félix, Polyeucte, Pauline. POLYEUCTE. Je n’adore qu’un Dieu , maître de l’univers, Sous qui tremblent le ciel,
de l’univers, Sous qui tremblent le ciel, la terre et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une amour infinie, Voulut mour
t enfin hors de ce triste lieu, Dans la rue en avaient rendu grâces à Dieu . Un vieux valet restait, seul chéri de son maître
dacieux Soutiendrait les éclairs qui partaient de vos yeux ? Ainsi du Dieu vivant la colère étincelle592… ASSUÉRUS. Ô soleil
Aman n’ose point me troubler. ASSUÉRUS. Parlez. ESTHER.            Ô Dieu , confonds l’audace et l’imposture ! Ces Juifs, do
riche contrée autrefois souverains, Pendant qu’ils n’adoraient que le Dieu de leurs pères, Ont vu bénir le cours de leurs de
de leurs pères, Ont vu bénir le cours de leurs destins prospères. Ce Dieu , maître absolu de la terre et des cieux, N’est po
de leur ingratitude. Mais, pour punir enfin nos maîtres à leur tour, Dieu fit choix de Cyrus avant qu’il vît le jour, L’app
on fils604 interrompit l’ouvrage commencé, Fut sourd à nos douleurs : Dieu rejeta sa race, Le retrancha lui-même, et vous mi
mit en sa place605. Que n’espérions-nous point d’un roi si généreux ! Dieu regarde en pitié son peuple malheureux, Disions-n
revêtu, Contre notre innocence arma votre vertu. Et quel autre, grand Dieu  ! qu’un Scythe impitoyable Aurait de tant d’horre
t-il jamais au joug esclaves plus soumis ? Adorant dans leurs fers le Dieu qui les châtie, Pendant que votre main sur eux ap
tie À leurs persécuteurs les livrait sans secours, Ils conjuraient ce Dieu de veiller sur vos jours, De rompre des méchants
oi608. Plein d’une juste horreur pour un Amalécite609, Race que notre Dieu de sa bouche a maudite610, Il n’a devant Aman pu
is actes. Acte III, scène IX. Le chœur. TOUT LE CHŒUR.          Dieu fait triompher l’innocence613 :         Chantons,
ther a fait ce grand ouvrage. UNE ISRAELITE, seule. De l’amour de son Dieu son cœur s’est embrasé ;         Au péril d’une m
 :     Elle a parlé ; le ciel a fait le reste… UNE AUTRE.         Ton Dieu n’est plus irrité : Réjouis-toi, Sion, et sors de
TE, seule. Relevez, relevez les superbes portiques Du temple où notre Dieu se plaît d’être adoré : Que de l’or le plus pur s
antiques :         Prêtres sacrés, préparez vos cantiques. UNE AUTRE. Dieu descend et revient habiter parmi nous :     Terre
its, De leurs champs dans leurs mains portant les nouveaux fruits, Au Dieu de l’univers consacraient ces prémices : Les prêt
se des premiers temps nous retracer quelque ombre : Le reste pour son Dieu montre un oubli fatal, Ou même, s’empressant aux
inistère : Ce temple l’importune, et son impiété Voudrait anéantir le Dieu qu’il a quitté. Pour vous perdre il n’est point d
int des regards furieux : Comme si, dans le fond de ce vaste édifice, Dieu cachait un vengeur armé pour son supplice. Croyez
d’éclater, Et que de Jézabel la fille sanguinaire Ne vienne attaquer Dieu jusqu’en son sanctuaire. JOAD. Celui qui met un f
êter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte626. Ce
nos rois, Des enfants de son fils détestable homicide, Et même contre Dieu lève son bras perfide ; Et vous, l’un des soutien
répas imprévu Dispersa tout son camp à l’aspect de Jéhu ; « Je crains Dieu , dites-vous, sa vérité me touche ! » Voici comme
« Je crains Dieu, dites-vous, sa vérité me touche ! » Voici comme ce Dieu s’exprime par ma bouche : « Du zèle de ma loi que
ois vit éteindre la race Eteignit tout le feu de leur antique audace. Dieu même, disent-ils, s’est retiré de nous : De l’hon
les. JOAD. Et quel temps fut jamais si fertile en miracles631 ? Quand Dieu par plus d’effets montra-t-il son pouvoir632 ? Au
ccomplis en nos jours, Des tyrans d’Israël les célèbres disgrâces, Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces : L’impie Ach
la voix d’Elisée633 ? Reconnaissez, Abner, à ces traits éclatants, Un Dieu tel aujourd’hui qu’il fut dans tous les temps : I
aux prières rappelle636, Retrouvez-vous au temple avec ce même zèle. Dieu pourra vous montrer par d’importants bienfaits Qu
outrage : « Tremble, m’a-t-elle dit, fille digne de moi ; « Le cruel Dieu des Juifs l’emporte aussi sur toi. « Je te plains
ux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux642. ABNER. Grand Dieu  ! ATHALIE.                       Dans ce désordre
! Dans le temple des Juifs un instinct m’a poussée, Et d’apaiser leur Dieu j’ai conçu la pensée ; J’ai cru que des présents
a pensée ; J’ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce Dieu quel qu’il soit en deviendrait plus doux : Pontif
uer sur tout ce qui le touche. JOSABETH, à part. Daigne mettre, grand Dieu , ta sagesse en sa bouche651 ! ATHALIE. Comment vo
S.                     Je suis, dit-on, un orphelin Entre les bras de Dieu jeté dès ma naissance, Et qui de mes parents n’eu
ATHALIE. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ? JOAS. Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ? Aux pe
vous dit cette loi ? JOAS.                                       Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tôt ou tard son sain
pe-t-il ? JOAS.                                     Il loue, il bénit Dieu . ATHALIE. Dieu veut-il qu’à toute heure on prie,
                                    Il loue, il bénit Dieu. ATHALIE. Dieu veut-il qu’à toute heure on prie, on le contemple
présente au grand prêtre ou l’encens ou le sel ; J’entends chanter de Dieu les grandeurs infinies ; Je vois l’ordre pompeux
ans mon palais, vous y verrez ma gloire. JOAS. Moi ! des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire ? ATHALIE. Non, je ne vous
                              Il faut craindre le mien : Lui seul est Dieu , madame ; et le vôtre n’est rien. ATHALIE. Les pl
s flots N’eût par ce coup hardi réprimé vos complots ? Enfin de votre Dieu l’implacable vengeance Entre nos deux maisons rom
mon sang, sont étrangers pour moi. JOSABETH. Tout vous a réussi. Que Dieu voie, et nous juge. ATHALIE. Ce Dieu, depuis long
OSABETH. Tout vous a réussi. Que Dieu voie, et nous juge. ATHALIE. Ce Dieu , depuis longtemps votre unique refuge, Que devien
séparés sans retour, Misérable troupeau qu’a dispersé la crainte : Et Dieu n’est plus servi que dans la tribu sainte. Depuis
JOAD. Peuple lâche, en effet, et né pour l’esclavage658, Hardi contre Dieu seul ! Poursuivons notre ouvrage. Mais qui retien
 ! pourrions-nous, seigneur, nous séparer de vous ? Dans le temple de Dieu sommes-nous étrangères ? Vous avez près de vous n
l, Nos mains ne peuvent pas, comme autrefois Jahel659, Des ennemis de Dieu percer la tête impie, Nous lui pouvons du moins i
Des prophètes divins malheureuse homicide : De son amour pour toi ton Dieu s’est dépouillé ; Ton encens à ses yeux est un en
a reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu’on vienne à ses solennités : Temp
Et que David vainqueur, d’ans et d’honneurs chargé, Fit consacrer au Dieu qui l’avait protégé. Peut-on les employer pour un
é le plus sage677 Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu fera toujours le premier de vos soins ; Que, sévè
chants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché
ner, Ismaël, troupe de lévites. ATHALIE.                               Dieu des Juifs, tu remportes681 ! Oui, c’est Joas ; je
déteste. David, David triomphe ; Achab seul est détruit ; Impitoyable Dieu , toi seul as tout conduit ! C’est toi qui, me fla
seur enfin me donne un fils que j’aime. Faites régner le prince et le Dieu que je sers Sur la riche moitié d’un nouvel unive
s choisi pour régner désormais Sur des chrétiens nouveaux au nom d’un Dieu de paix ? Vos yeux ne sont-ils pas assouvis des r
ssouvis des ravages Qui de ce continent dépeuplent les rivages ? Ah ! Dieu nous envoyait, quand de nous il fit choix, Pour a
. Je veux que ces mortels, esclaves de ma loi, Tremblent sous un seul Dieu comme sous un seul roi. ALVAREZ. Écoutez-moi, mon
soumis. J’en ai gagné plus d’un, je n’ai forcé personne ; Et le vrai Dieu , mon fils, est un Dieu qui pardonne. Alzire, vai
plus d’un, je n’ai forcé personne ; Et le vrai Dieu, mon fils, est un Dieu qui pardonne. Alzire, vaincue par les instances
           Ce Gusman. ZAMORE.                                   Grand Dieu  ! ALZIRE.                                        
hrétiens vainqueurs esclave infortunée, La douleur de ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’aimais toujours ; que mon c
ssez tous trois d’horreur et de pitié. (En montrant Zamore.) C’est ce Dieu des chrétiens que devant vous j’atteste ; Ses aut
Ses autels sont témoins de mon hymen funeste ; C’est aux pieds de ce Dieu qu’un horrible serment Me donne au meurtrier qui
onheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces lieux, seul j’y
fils, tes vertus égalent ton courage. ALZIRE. Quel changement, grand Dieu  ! quel étonnant langage ! ZAMORE. Quoi ! tu veux
oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ;
! je suis content ; je meurs. ALVAREZ, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos malheurs. Mon cœur désespéré se s
malheurs. Mon cœur désespéré se soumet, s’abandonne Aux volontés d’un Dieu qui frappe et qui pardonne. La philosophie d
n jour plus pur me luit ; les mouvements renaissent. L’espace, qui de Dieu contient l’immensité, Voit rouler dans son sein l
notre faible vue, Et qui n’est qu’un atome, un point dans l’étendue, Dieu parle, et le chaos se dissipe à sa voix : Vers un
urée Vole à ces vérités dont elle est éclairée ! Oui, dans le sein de Dieu , loin de ce corps mortel, L’esprit semble écouter
III : Vois-tu ce libertin, en public intrépide, Qui prêche contre un Dieu que dans son âme il croit Il irait embrasser la v
oit ; Mais de ses faux amis il craint la raillerie, Et ne brave ainsi Dieu que par poltronnerie. 89. C’est-à-dire qu’à n’
r, avant la bataille de Coutras : « On ne peut trop s’humilier devant Dieu ni trop braver les hommes. » 91. Pascal espérait
, dans laquelle il prouve avec une éloquence lumineuse l’existence de Dieu par l’aile d’un papillon, le mécanisme d’un insec
édiat avec la nature entière. » Cf. Fénelon, Traité de l’existence de Dieu , qui trouve aussi dans un ciron « une espèce d’in
ques de M. de Lamartine, la pièce intitulée l’Homme : L’homme est un Dieu tombé qui se souvient des cieux, etc. 112. Ét
ot de madame de Sévigné à Pomponne en lui apprenant l’arrêt : « Louez Dieu , monsieur, et le remerciez : notre pauvre ami est
dans son sermon sur le jour de l’Épiphanie : « L’homme s’agite, mais Dieu le mène. » 167. Madame de Sévigné, dont les let
à Massillon le célèbre exorde de son oraison funèbre de Louis XIV : «  Dieu seul est grand, mes frères. » 178. « On a lou
ante dans ce contraste de veuves jeunes et riantes déjà mortes devant Dieu  ! Au reste, tout ce développement est plein d’exp
x : quelques mots suffisaient au grand orateur chrétien pour rendre à Dieu sa place et remettre l’homme à la sienne. » 222.
! Cette épine m’était cruellement piquante. » De là, lorsqu’il plut à Dieu de l’en délivrer, le mouvement vague de flux et d
eurs écrivains. Ainsi Bossuet : « Où a-t-on pris qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont celle qui reluit en vous ne soit
nité empreinte dans cette prière qui termine l’un de ses ouvrages ; «  Dieu clément ! Dieu vengeur des faibles ! Je ne suis n
dans cette prière qui termine l’un de ses ouvrages ; « Dieu clément ! Dieu vengeur des faibles ! Je ne suis ni ce pauvre dél
it s’élever au dernier degré d’enthousiasme, puisque le chrétien aime Dieu comme la souveraine beauté et le ciel comme sa pa
baiser, les mettre en digne lieu, Et faire retentir partout le nom de Dieu . 424. Cette tragédie, intitulée Rodogune, prin
C’est ce que rappelle Bossuet, d’après Isaïe, en faisant ainsi parler Dieu dans son oraison funèbre de Condé : « Tu n’es pas
I : Que m’importent vos sacrifices, Vos offrandes et vos troupeaux ? Dieu boit-il le sang des génisses, Mange-t-il la chair
ces mots : « D’où partent ces fléaux si longs et si terribles, grand Dieu  ? » 633. « Cette énumération est suivant Geoff
onnés, ainsi qu’on le voit dans la préface de Racine, par Jéhu, « que Dieu avait fait sacrer pour régner sur Israël, et pour
ôté, Athalie, dans l’aveuglement de son impiété et pour lutter contre Dieu , avait condamné à mourir tous ses petits-fils, co
le nœud du sujet se serre de plus en plus : il ne reste pour Joas que Dieu et ses prêtres. Et là, suivant la remarque de Geo
roy, est tout le fond de la pièce ; le faible armé de sa confiance en Dieu lutte contre le fort ; il triomphera de lui. Là a
elle parole d’un vieux Français : « On ne peut trop s’humilier devant Dieu , ni trop braver les hommes. » Études historiques
e portait point sur Joas, mais sur l’accomplissement des promesses de Dieu , faites en faveur de David. 681. Tel est le cri
ton par Fontenelle. « De cette pure intelligence, a dit Thompson, que Dieu a prêtée aux hommes pour pénétrer ses œuvres infi
qui renferment le monde, Dans le centre caché d’une clarté profonde, Dieu repose en lui-même, et, vêtu de splendeur, Sans b
23 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
réveil                                   Voilà donc ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce monde est la brillante image, C
puissance. C’est à vous d’en parler, vous, anges de clartés, Vous que Dieu voit toujours debout à ses côtés, Qui dans un jou
l’ange du mal Nous tend durant la nuit quelque piège fatal, Dissipe, Dieu puissant, tous ces fantômes sombres, Comme je voi
re renom excite leur envie ; Le monde n’en a point gardé de souvenir, Dieu les a repoussés sans daigner les punir ; Mais ne
dents, Car elles comprenaient ces paroles amères ; Elles maudissaient Dieu , leurs pères et leurs mères, Leurs fils, le genre
le À la rive maudite où leur destin rassemble Ceux qui n’aiment point Dieu  : là, le vieillard Caron, Diable aux yeux flamboy
fois. » Casimir Delavigne (Imité d’Euripide). L’Aveugle «  Dieu dont l’arc est d’argent, dieu de Claros, écoute ;
jeune Malade « Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères, Dieu de la vie, et dieu des plantes salutaires, Dieu v
des savants mystères, Dieu de la vie, et dieu des plantes salutaires, Dieu vainqueur de Python, dieu jeune et triomphant, Pr
i meurt abandonnée, Qui n’a pas dû rester pour voir mourir son fils ; Dieu jeune, viens aider sa jeunesse. Assoupis, Assoupi
r. Histoire morale de l’humanité L’homme, sorti des mains de Dieu , est, dès le moment de sa création, un être essen
reposent plus dans le passé. La plus grande de ces palingénésies, car Dieu y mit la main, c’est la prédication de l’Évangile
uvait être le fait, non pas le droit, qu’il y avait fraternité devant Dieu , et que la justice était pour tous. Et ce ne fut
une âme ennuyée de tout, et mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres d
qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre monde, Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis en ce
lève, Partout, de la torche ou de glaive, Faisant place à l’esprit de Dieu  ! Il passe au milieu des tempêtes Par les foudre
leur assigne à toutes Un rendez-vous mystérieux. Pour les pousser où Dieu les mène, L’esprit humain prend cent détours, Et
leurs offenses ni de leur ingratitude, c’est proprement ressembler à Dieu suivant l’idée que nous en avons comme auteur de
st en apaisant toutes les passions, qu’elle s’en veut faire écouter : Dieu et la charité, voilà son texte, toujours le même,
le ciel des nuages de feu : Suspendez votre marche, il ne faut tenter Dieu  ; Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âm
élève un cor d’ivoire, Son âme en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu  ! que le son du cor est triste au fond des bois !
à trouver quelqu’un pour aller chercher des capucins pour venir prier Dieu auprès du corps. Saint-Simon. Washington
dans un état de doute et de fluctuation continuelle. Il avait foi en Dieu et en lui-même. C’est qu’il joignait à cet esprit
contre les sociétés ce jugement qu’un prophète met dans la bouche de Dieu  : « Leur âme a varié envers moi, et je leur ai di
nant, un vilain ; « Ton lot, c’est le travail, et le mépris ton gain. Dieu lui-même le veut ! Dès avant leur naissance, « Il
i qui ne sait pas faire de sacrifice, Qu’il reprenne son joug, et que Dieu le maudisse ! Car c’est la folle avoine, avide de
seigneur, Il prouve assez son droit en montrant plus de cœur. Grâce à Dieu , nous valons toute cette noblesse ; Mon fils comb
s droits désarmés, où l’idéal vaincu, Le penseur qu’on proscrit et le Dieu qu’on délaisse, Avaient au moins pour eux les cœu
u maître, Fondre les nations en peuple fraternel Marqués au front par Dieu de son chiffre éternel. Au lieu de mille lois qu’
c d’autres devoirs, Parlant en vérités et plus en paraboles, Arracher Dieu visible à l’ombre des symboles, Dans l’esprit gra
les premières ébauches de la création et les plus anciennes œuvres de Dieu . On s’élance vers les espaces jusqu’ici inaccessi
e de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre : C’est Dieu qui nous fait vivre ; C’est Dieu qu’il faut aimer
, lassons-nous de les suivre : C’est Dieu qui nous fait vivre ; C’est Dieu qu’il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos
! » II Non, l’avenir n’est à personne ! Sire ! l’avenir est à Dieu  ! À chaque fois que l’heure sonne, Tout ici-bas n
oi demain sera-t-il fait ? L’homme aujourd’hui sème la cause, Demain, Dieu fait mûrir l’effet. Demain, c’est l’éclair dans l
sa beauté. Recevant d’âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s’en vont à Dieu les gloires d’autrefois ; Ainsi le vaste écho de
t des empires qui tombent, Et dans tous les chemins montre les pas de Dieu . V. Hugo, La Liberté Tu n’as rien toi
soupe quand il tue ; Il vit dans l’air du ciel qui n’appartient qu’à Dieu . L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le
l respire celui que respirent les mondes, Montez, voilà l’échelle, et Dieu qui tend les bras. Montez à lui, rêveurs, il ne d
te éveillé les abeilles ; C’est là, c’est là que je voudrais mourir. Dieu  ! qu’un seul jour, éblouissant ma vue, Ce beau so
rt fait jouer dans les jardins des rois. Mais ici, dans le domaine de Dieu , les jeux sont éternels. Chaque jour ils recommen
telle qu’au temps où la terre n’était pas encore et quand l’esprit de Dieu était porté sur les flots. David avait aussi admi
lac bleu, Qu’il se penche sur ta parole Pour voir passer l’esprit de Dieu  ; Qu’enfin l’adorable nature Respire et vive en
main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter : j’admire Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la connaiss
’enfant. Et rien, non, rien dans la religion elle-même, n’attire vers Dieu , ne révèle Dieu, comme la foi et la bonne foi de
, non, rien dans la religion elle-même, n’attire vers Dieu, ne révèle Dieu , comme la foi et la bonne foi de l’enfant, comme
et si suave, qui parle à l’homme comme il faudrait toujours parler à Dieu  ; ce regard serein et doux, naïf et lumineux, qui
ns efforts dans les profondeurs du ciel ! Leurs anges voient toujours Dieu , a dit Notre-Seigneur ; eux, ils n’en savent rien
’est pas une décadence, gardez-vous de le croire ; après le regard de Dieu sur le monde, rien n’est plus beau que le regard
ie le point même de la perfection et de la plus haute similitude avec Dieu . Le corps baisse avec l’âge, l’esprit peut-être a
fants l’ingratitude qu’il eut pour ses pères et de finir ainsi, comme Dieu , par un sentiment désintéressé. Lacordaire 49.
on effort, Après m’avoir montré cette soif du baptême, Pour opposer à Dieu l’intérêt de Dieu même, Vous vous joignez ensembl
’avoir montré cette soif du baptême, Pour opposer à Dieu l’intérêt de Dieu même, Vous vous joignez ensemble ! ah ! ruses de
nez la vôtre enfin, puisque la mienne est prise.     Je n’adore qu’un Dieu , maître de l’univers, Sous qui tremblent le ciel,
e l’univers, Sous qui tremblent le ciel, la terre, et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une amour infinie, Voulut mour
   Il m’aimait. Vous, quels sont-ils vos droits à ma reconnaissance ? Dieu merci ! nous traitons de puissance à puissance ;
E PAULE. Devant sa créature, en me rendant hommage, Ne prosternez pas Dieu dans sa royale image ; Prince, relevez-vous. LOUI
E. Que me demandez-vous, mon fils ? vous m’étonnez. Suis-je l’égal de Dieu  ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le mo
ie ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu n’a pas mis son œuvre au pouvoir d’un mortel. Vou
d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi, Dieu ne le veut pas. Sa faible créature Ne peut change
us qu’à ces infortunés, Ces affligés obscurs, que, sans votre prière, Dieu n’eût pas de si haut cherchés dans leur poussière
                         Ils l’ont tous soupçonné. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu  ! LOUIS.            Si ceux qui l’ont dit tombaie
IS. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ne vend pas les siens : il faut, les mériter. LOU
Plus tard ! FRANÇOIS DE PAULE.                                         Dieu voudra-t-il attendre ? LOUIS. Demain ! FRANÇOIS D
rais t’absoudre. LOUIS. Quoi ! me condamnez-vous ? FRANÇOIS DE PAULE. Dieu peut tout pardonner : Lorsqu’il hésite encor, doi
voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu. C. Delavigne 51. Les
e qui se baigne, Et Saturne en exil aux confins de ton règne ; Et par Dieu , puis par moi, couronné dans l’éther D’un quadrup
ancez vos anathèmes ! Je suis religieux beaucoup plus que vous-mêmes. Dieu , que vous invoquez, mieux que vous je le sers : C
monsieur, adieu. RICHELIEU. Ne faites pas cela, non, sire, au nom de Dieu  ! LE ROI. Monsieur ! RICHELIEU.                  
                        Eh bien, je vous en avertis, Vous répondrez à Dieu des malheurs du pays ; Car, je l’affirme ici sur
s son abaissement il est plus grand que moi. — Le royaume est sauvé ! Dieu protége le roi ! E. Augier 53. Les Triumv
mière. Formez la conscience, et d’abord sachez bien, S’il ne parle de Dieu , que ce mot ne dit rien. On foule aux pieds la lo
ien. On foule aux pieds la loi qui n’a pas pour tutelle Le dogme d’un Dieu juste et d’une âme immortelle. Dogmes consolateur
4. Mais Socrate mourant entretient ses amis Des immortels destins que Dieu nous a promis55. Je sais aussi, je sais que la ve
aut de son esprit Il regarde en pitié tout ce que chacun dit. ACASTE. Dieu me damne ! voilà son portrait véritable. CLITANDR
chemin Qu’on ne peut y marcher avec un pied humain, Vous répondrez à Dieu des âmes fourvoyées Que vos rigueurs auront au vi
es âmes fourvoyées Que vos rigueurs auront au vice renvoyées ! CÉLIE. Dieu , dites-vous ? — Sachez que les honnêtes gens Trah
tai le monde, et vingt brasses d’eau m’en allaient séparer, lorsqu’un Dieu bienfaisant m’appelle à mon premier état. Je repr
teur des terres retournées ; Aux prochaines moissons travaillant avec Dieu , Des puissances d’en bas je m’inquiète peu ; Tout
de croire que je m’abaisse aux misérables inquiétudes de la vanité. À Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avo
s soyez, vous n’êtes, comme moi, que des pécheurs. C’est devant votre Dieu et le mien que je me sens pressé dans ce moment d
e chaire, d’un côté la mort qui nous menace, et de l’autre, mon grand Dieu qui vient vous juger. Je tiens aujourd’hui votre
oin de vos suffrages, qui me damneraient peut-être sans vous sauver ? Dieu va vous émouvoir, tandis que son indigne ministre
ent de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au feu ; ô Dieu  ! où sont vos élus ? et que reste-t-il pour votre
s actions dans la loi, mais dans nos consciences ; nous avons obéi à, Dieu plutôt qu’aux hommes. Maintenant, messieurs, purg
Notre-Dame Il en est de l’orateur comme du mont Horeb : avant que Dieu l’ait frappé, c’est un rocher aride ; mais quand
reb : avant que Dieu l’ait frappé, c’est un rocher aride ; mais quand Dieu l’a touché de son doigt, c’est une source qui féc
i mon discours l’œil fixé sur l’archevêque, qui était pour moi, après Dieu , mais avant le public, le premier personnage de c
lle est exécrable, ou qu’elle est miraculeuse. Rien n’est moins selon Dieu et selon le monde que d’appuyer tout ce que l’on
forts génies qui étudient, avec puissance et avec amour, tout ce que Dieu a soumis aux regards et aux investigations de l’e
ont jeté le plus vif éclat ! Et il ne faut pas croire que la main de Dieu soit étrangère à ces phases brillantes de la vie
avaient reçu du ciel les dons de l’intelligence et que la lumière de Dieu brillait dans leur génie ; je dirai plus, les gén
ir le fil brisé des traditions anciennes, et retrouver la lumière que Dieu y faisait encore briller, comme un dernier et sec
en vous ce seul mot : la patrie ! et cet autre mot, bref et immense : Dieu  ! Quoi de plus clair, et tout ensemble de plus pr
ntières du Cid et de Polyeucte, la prière d’Esther agenouillée devant Dieu , les chœurs d’Esther et d’Athalie. Dans le chant
mme ne parle comme cet homme. » On voit en les lisant que le doigt de Dieu a touché leurs lèvres : quelle simplicité naïve d
ne dans l’éternité que leur pensée habite. Ils voient l’univers comme Dieu lui-même le voit. « Il a déployé les cieux ainsi
oujours. » Nul autre livre que l’Écriture ne nous apprend à parler de Dieu , à le prier ; et cela seul prouverait que l’Écrit
eurant. » Mais voilà qu’un bruit lugubre s’élève du côté de l’Égypte. Dieu va punir l’orgueil du Pharaon et de son peuple. «
de douceur. Sa parole est simple, et elle est visiblement celle d’un Dieu . Voyez, dans saint Jean, l’entretien de Jésus ave
tour à tour devant Bossuet témoigner de leur faiblesse et avouer que Dieu seul est grand ! C’est en vain qu’ils veulent s’a
même ; et ce peuple invincible qui sert d’instrument aux desseins de Dieu , sera à son tour effacé de la terre qu’il n’aura
de reconnaître que son vol était tracé et qu’elle a suivi le doigt de Dieu plutôt que l’ambition des Sylla et des Pompée. Ai
le doigt de Dieu plutôt que l’ambition des Sylla et des Pompée. Ainsi Dieu est puissant, il change et renouvelle à son gré l
l’antiquité semble se réveiller du tombeau pour l’entendre révéler ce Dieu inconnu, qui présidait à ses destinées, et qui es
qui a écrit tant de belles pages sur la liberté, sur la vertu et sur Dieu  ; mais réservons notre admiration tout entière po
e aux docteurs du moderne évangile, Qu’en vain le pauvre espère en un Dieu qui n’est pas, Que l’homme tout entier est promis
ux attachés à la terre. Et sur ces grands objets qui doivent porter à Dieu , vous vous trouvez embarrassé dans votre religion
t dans le conclave, c’est toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le maître de tout, et voici com
on lieu) : « Quel trouble peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? »
r à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? » Voilà sur quoi je vous laisse, mon cher
dam est habité par des moustaches et des bonnets de grenadier ; mais, Dieu merci, je ne les vois point. Je travaille paisibl
vigne 98. Conseil à Lamennais Je me suis toujours élevé vers Dieu , autant que mes ailes fangeuses me l’ont permis,
n analyse la substance créatrice ? Je tremble quand je vois disséquer Dieu , si respectueux que soit l’opérateur. C’est que,
uis toujours autant que je le puis, et quand je le suis peu, je dis à Dieu  : « Vous le voyez, Seigneur, je ne puis faire dav
errer pour le tourment de votre cœur et de votre esprit. Heureusement Dieu ne met pas la certitude à ce prix. Que faire donc
es, ont trouvé leur réponse de nos jours ; il en reste beaucoup, mais Dieu les permet pour tenir l’esprit humain en haleine
humain en haleine et pour exercer l’activité des siècles futurs. Non, Dieu ne peut pas permettre que la vérité religieuse, c
besoin universel, perpétuel, par conséquent légitime, de l’humanité. Dieu , qui a donné ce besoin, s’est donc engagé à le sa
rs qui vous agitent et qui vous appellent ; comment ne pas croire que Dieu les a mis en vous pour les contenter, et que cett
l’ignorant comme du savant, du pâtre comme du roi, et qu’il permet à Dieu de nous jeter tous tant que nous sommes dans la m
leur a montré, par-delà les limites et sous le voile de l’univers, un Dieu caché, mais partout présent, un Dieu qui a fait l
t sous le voile de l’univers, un Dieu caché, mais partout présent, un Dieu qui a fait le monde avec poids et mesure, et qui
avec poids et mesure, et qui ne cesse de veiller sur son ouvrage, un Dieu qui a fait l’homme parce qu’il n’a pas voulu rete
la géométrie, c’est à savoir que, dans la mort comme dans la vie, un Dieu tout-puissant, tout juste et tout bon, préside à
et j’y choisirai ma sépulture. » Joseph mourant dit à ses frères : «  Dieu vous visitera et vous établira dans la terre qu’i
douceur, en mourant, d’espérer de suivre ses frères dans la terre que Dieu leur donne pour leur patrie, et ses os y reposero
endre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des faus
pour éviter les égarements des fausses idées, des bons sentiments que Dieu a déposés dans leur âme, pour combattre les passi
un secours, Une quête à l’église… en robe de velours. Pourquoi pas ? Dieu veut-il que la vertu modeste, Se drapant d’un tar
, Vite une chansonnette, un nocturne bien doux, Un air de Meyerbeer ! Dieu bénit, voyez vous, Ceux qui chantent pour ceux qu
Dame de charité ; le grand et divin Maître Vous sourit… Dansez donc, Dieu glissera peut-être La palme des élus dans le bouq
nous ne souffririons pas, puisqu’il est parmi nous comme un envoyé de Dieu pour éprouver notre justice et notre charité, et
utile que vous supposez. Dans nos croyances, l’homme qui souffre sert Dieu , il sert par conséquent la société comme celui qu
est précisément « cette éminente dignité des pauvres dans l’Église de Dieu , » comme dit Bossuet, qui nous met à leurs pieds.
e respect. Ils savent qu’en recevant d’eux le pain comme il reçoit de Dieu La lumière, l’indigent les honore ; ils savent qu
i-même, en aidant un peu à ses propres défauts, se faire créancier. À Dieu ne plaise que je veuille ici dresser le signaleme
’ils avaient en eux la force qui fait supporter les peines de la vie. Dieu ne leur avait pas donné le génie comme un parfum
ue deux choses : la vie et la rêverie, le pain et le temps. Le pain ! Dieu a dit à l’homme qu’il ne le mangerait qu’à la sue
e génie serait-il dispensé de cette loi du travail, qui est la loi de Dieu  ? — Mon travail, dit le génie, c’est de rêver. — 
t les honneurs ; et souvent alors, chose étrange, c’est le moment que Dieu semble choisir pour retirer au génie quelque chos
comme si, lorsque l’homme s’empresse d’ajouter ses dons aux dons que Dieu a faits, Dieu reprenait aussitôt les siens, pour
sque l’homme s’empresse d’ajouter ses dons aux dons que Dieu a faits, Dieu reprenait aussitôt les siens, pour éviter le méla
erait-il moins pour cent mille ? Et pourquoi, si l’on n’ose dire « le Dieu des pugilats, » oserait-on dire « le Dieu des arm
oi, si l’on n’ose dire « le Dieu des pugilats, » oserait-on dire « le Dieu des armées ? » Ces comparaisons, et toutes celles
n’empêchera pas qu’il ne semble ridicule d’invoquer, à ce propos, le Dieu des batailles ; mais, quand nous entendons dans l
le : c En mon bon droit j’ai confiance, » l’âme s’émeut, et le nom de Dieu invoqué ne nous paraît plus un blasphème. Qui fai
oint cruel ; ton œil n’est point perfide ; Au secours des douleurs un Dieu clément te guide ; Tu n’anéantis pas ; tu délivre
li nouveau ? Vas-tu recommencer une semblable vie, Ou dans le sein de Dieu , ta source et ta patrie, Affranchi pour jamais de
lèveront de leur poussière pour venir déposer en faveur des droits de Dieu et des immortels destins de l’homme. Et pourquoi
t d’amour pour la vérité, la justice, et une intelligence qui connaît Dieu . Lamennais. Le Plaisir Oui je dirai :
tes sens dompter la tyrannie ; L’humble simplicité vole droit jusqu’à Dieu , La pureté l’embrasse, et l’une à l’autre unie S’
Dieu     Cet astre universel, sans déclin, sans aurore, C’est Dieu , c’est ce grand tout, qui soi-même s’adore. Il es
s fit : Il est leur fin à tous et lui seul se suffit. Voilà, voilà le Dieu que tout esprit adore, Qu’Abraham a servi, que rê
e rêvait Pythagore. Que Socrate annonçait, qu’entrevoyait Platon ; Ce Dieu que l’univers révèle à la raison ; Que la justice
, Et que le Christ enfin vint montrer à la terre. Ce n’est plus là ce Dieu par l’homme fabriqué, Ce Dieu par l’imposture à l
montrer à la terre. Ce n’est plus là ce Dieu par l’homme fabriqué, Ce Dieu par l’imposture à l’erreur expliqué, Ce Dieu défi
par l’homme fabriqué, Ce Dieu par l’imposture à l’erreur expliqué, Ce Dieu défiguré par la main des faux prêtres, Qu’adoraie
ux qui l’adore ! Lamartine. La Providence dans l’Histoire Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous le
se dans ses propres subtilités, et ses précautions lui sont un piége. Dieu exerce par ce moyen ses redoutables jugements, se
elle fait, elle est perdue. Mais que les hommes ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui plaît le sens égaré ; et ce
ur lui renverser le sens que ses longues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de ha
et que faire d’un peuple maître de lui-même, s’il n’est pas soumis à Dieu  ? De Tocqueville. Principes philosophique
le naturalisme mythologique de la Grèce et de Rome. La religion d’un Dieu fait homme est une religion qui, d’une part, élèv
isqu’elle a été ainsi choisie pour être le réceptacle et l’image d’un Dieu . De là, dans le christianisme, la dignité de l’hu
vient de l’homme avide de connaître ; l’autre est la lumière venue de Dieu , c qui éclaire tout homme venant au monde, » et q
ère venue de Dieu, c qui éclaire tout homme venant au monde, » et que Dieu maintient et répand successivement dans le monde,
els ; L’autre115 découvre au loin, dans le ciel solitaire, Un inutile Dieu qui ne veut pas d’autels. Je vois rêver Platon et
aujourd’hui ; Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde adressons-nous à lui. Il est juste,
ouve ; tu vis en lui. S’il souffre, s’il pleure, s’il aime, C’est son Dieu qui le veut ainsi. De la plus noble intelligence
religion vient alors achever la morale. La méthode prouve d’abord que Dieu existe, puis qu’il crée le monde avec sagesse, et
es que laisse cette croyance, la résignation confiante aux mains d’un Dieu juste et bon. C’est par cet ordre exact qu’une én
t d’aisance qui, depuis le dix-septième siècle, semblait perdu : « un Dieu qui a fait l’homme, parce qu’il n’a pas voulu ret
la lutte éternelle du bien et du mal. 115. Le théisme, qui admet un Dieu sans providence. 116. Hégel et son panthéisme, f
Hégel et son panthéisme, fondé sur l’identification des contraires en Dieu , c’est-à-dire sur le contradictoire et l’absurde.
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
obliviscar tui ». (Is. c. 49 v. 14 et 15). On sent qu’il n’y a qu’un Dieu , ou celui qu’il inspire, qui puisse parler un tel
és à dessein, pour faire une comparaison, qu’une seule et même chose, Dieu et la nature : la tendresse divine, et la tendres
style à celui d’Isaïe, que de sa mythologie à l’ineffable grandeur du Dieu des prophètes. Ce qui est essentiellement grand n
temps il donne des fruits, Sous une éternelle verdure Par la main de Dieu reproduits. (Lefranc). Voyez comme chacun des tr
me d’une vigne, l’histoire des revers et des infidélités du peuple de Dieu . Nous allons la mettre sous les yeux du lecteur,
deux personnages également faciles à distinguer. Il y peint et ce que Dieu avait daigné faire pour le maintenir sur son trôn
ir sur son trône, en dépit de ses nombreux ennemis, et ce que ce même Dieu se proposait de faire, pour établir un jour l’emp
Pour mériter que l’on vous aime, Aimez, servez, craignez vous-même Le Dieu par qui vous êtes craints. (Lefranc). Nous compl
eur : 151Écoutez, ossements arides, Écoutez la voix du Seigneur. Le Dieu puissant de nos ancêtres, Du souffle qui créa les
de loin, du tableau que nous allons mettre sous les yeux du lecteur. Dieu transporte le poète de Babylone à Jérusalem. 15
eptième vêtu de lin ; à son côté est suspendu un vase rempli d’encre. Dieu lui commande d’aller dans la ville marquer au fro
a nature il assigna son lieu, Et que l’homme naquit pour ressembler à Dieu . (Lefranc). Voyons agir maintenant cette même Sa
ais : « Au-dessus des nuages, » Je veux, le sceptre en main, pareil à Dieu m’asseoir. » Cieux ! vous serez mon trône ! astre
t des grandes eaux. Les peuples frémiront comme des eaux impétueuses. Dieu s’élèvera contre eux, et les fera fuir bien loin 
25 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
un objet le représente fidèlement avec ses propriétés. Quand on dit : Dieu est bon, on exprime une pensée vraie, parce qu’el
qu’elle marque le rapport et la convenance qu’il y a entre l’idée de Dieu et l’idée de bonté. De même, quand je dis : le mé
lorsqu’elle désunit celles qui ont du rapport, comme si l’on disait : Dieu n’est pas juste. Lorsque Voltaire a dit : Du dev
etour de la campagne un de ses amis lui parle des victoires du roi : Dieu sait comme les vers chez vous s’en vont couler, D
en parlant du règne de l’idolâtrie à la venue du Messie : Tout était Dieu , excepté Dieu même ; et le monde que Dieu avait f
règne de l’idolâtrie à la venue du Messie : Tout était Dieu, excepté Dieu même ; et le monde que Dieu avait fait pour manif
nue du Messie : Tout était Dieu, excepté Dieu même ; et le monde que Dieu avait fait pour manifester sa puissance, semblait
l’homme : Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un Dieu tombé qui se souvient des cieux. La majesté touc
sées sublimes, en commençant par l’Écriture : Ego sum qui sum, — dit Dieu , en parlant de sa nature. Dixitque Deus : Fiat
et ultrà. Siluit terra in conspectu ejus. Saint Augustin a dit de Dieu  : Patiens quia æternus. Dans Macbeth, on vient
ant de l’état du pécheur après sa mort : N’ayant que son péché entre Dieu et lui, et se trouvant de toutes parts environné
rnité. Il restait environ cinq cents ans jusqu’aux jours du Messie. Dieu donna à la majesté de son Fils de faire taire les
ement de tous les oracles. Bossuet. Que peuvent contre lui (contre Dieu ), tous les rois de la terre ? En vain ils s’unira
çant l’Oraison funèbre de ce monarque, prononce ces belles paroles : Dieu seul est grand, M. F… Lamartine, pour expliquer
Lamartine, pour expliquer les peines et les combats du juste, prête à Dieu ces paroles sublimes : Tu n’as qu’un jour pour ê
ter les complots ; Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. Zéno
l’âme s’élève, que les idées s’étendent, que le génie étincelle, que Dieu vole sur les ailes des vents, que son souffle ani
e psaume ciii les merveilles de la création, s’écrie en s’adressant à Dieu  : Confessionem et decorem induisti : amictus lum
Voyez sous quelles images ils peignent la grandeur et la puissance de Dieu  : Et dixi : Usque huc venies et non procedes amp
ime, lorsque à la suite de cette pensée citée plus haut : Tout était Dieu , excepté Dieu même , il ajoute : Et le monde, qu
la suite de cette pensée citée plus haut : Tout était Dieu, excepté Dieu même , il ajoute : Et le monde, que Dieu avait f
: Tout était Dieu, excepté Dieu même , il ajoute : Et le monde, que Dieu avait fait pour manifester sa puissance, semblait
rets pour vous sont fâcheux à comprendre ; Ce n’est qu’à ses élus que Dieu les fait entendre. Corneille voulait dire diffic
her, et qui ne détruit pas la précision : Adorant dans leurs fers le Dieu qui les châtie, Tandis que votre main, sur eux ap
ie, A leurs persécuteurs les livrait sans secours, Ils conjuraient ce Dieu de veiller sur vos jours, De rompre des méchants
26 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
de la terre ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croient que Dieu était aussi présent que dans le ciel, et qu’il av
que j’achève son éloge ? c’est Attila17 en petit, c’est « le fléau de Dieu  » dans son voisinage ; la plus cruelle persécutio
s. C’était donc dans les joies et dans les plaisirs qu’ils disaient à Dieu  : C’est assez, et qu’ils lui demandaient des trêv
s monuments de leur vanité, et non pas de leur victoire. L’ouvrage de Dieu n’a pu être défait par la main des hommes. Et dis
coutumes de mon pays, retenant46 constamment la religion en laquelle Dieu m’a fait la grâce d’être instruit dès mon enfance
pour cela, que je veuille conseiller à personne de l’imiter Ceux que Dieu a mieux partagés de ses grâces auront peut-être d
r les corriger56 suivant vos bonnes instructions. Cependant57 je prie Dieu qu’il vous conserve, et je serai, toute ma vie, V
n est obligé dans la cour ; et puisque vous m’assurez tout de bon que Dieu vous a inspiré de quitter le monde, je croirais p
intenant en une terre où, s’il n’y a pas tant de miel qu’en celle que Dieu avait promise aux Israélites, il est croyable qu’
allait pour le petit vaisseau que j’avais pris, et néanmoins je suis, Dieu merci, arrivé ici à bon port. Voyez, s’il vous pl
evant son humeur chagrine qui désenchante la vie, calomnie l’homme et Dieu . Mais peut-être y faut-il moins chercher un parti
lui disait : « Ma fille n’ayez point do peur, vous êtes en la main de Dieu . » Le comte de Brion avait entonné bien dévotemen
te madame Dimanche, votre épouse ? m. dimanche. Fort bien, monsieur, Dieu merci. don juan. C’est une brave femme. M. dima
es mettre hors de place. Hé ! morbleu ! messieurs, taisez-vous. Quand Dieu ne vous a point donné connaissance d’une chose, n
n. Marquise ? M. Jourdain. Oui, marquise. m adame Jourdain. Hélas ! Dieu m’en garde ! m. Jourdain. C’est une chose que j’
ence334 qu’il y a autre chose que ce que je vois j’ai recherché si ce Dieu n’a pas laissé quelques marques de soi335. Le
rême différence, que la violence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu , qui en conduit les effets à la gloire de la véri
ré dans la prospérité, et patient dans l’adversité. Il a eu recours à Dieu dans le malheur, et lui a rendu grâces dans le bo
i a rendu grâces dans le bonheur. Son cœur a été tout entier342 à son Dieu , à son roi, à sa famille et à ses amis. Il a eu d
ect pour les grands, et de l’amour pour les petits343 ; et il a plu à Dieu de couronner toutes les grâces de la nature qu’il
ait départies, d’une grâce divine qui a fait que son grand amour pour Dieu a été le fondement, le soutien et le comble de to
ses présentes ; pleure la perte que nous avons faite ; rends gloire à Dieu d’avoir laissé quelque temps à la terre la jouiss
riches, et des riches vraiment pauvres359. Il y a des martyrs devant Dieu , qui ne le sont point devant les hommes360, comme
comme il y a des martyrs devant les hommes, qui ne le sont pas devant Dieu . C’est ce qui fait voir qu’il n’y a que Dieu qui
ui ne le sont pas devant Dieu. C’est ce qui fait voir qu’il n’y a que Dieu qui soit le véritable juge de la vertu, et que no
faites en possèdent en perfection les dispositions, ce qui est ce que Dieu regarde le plus362. La lecture Il faut cons
mais il n’y a que les riches qui puissent avoir des parterres374. Dieu et la vérité La vérité étant Dieu même, et aya
ssent avoir des parterres374. Dieu et la vérité La vérité étant Dieu même, et ayant une force invincible, contre laque
t n’est point soutenue par eux375. Ce n’est donc que par charité, que Dieu a obligé les hommes de confesser et de défendre l
s images qu’elle leur fournit leur représentent plutôt la grandeur de Dieu que leur propre grandeur, et qu’elles leur parlen
pre grandeur, et qu’elles leur parlent peu d’eux-mêmes et beaucoup de Dieu  : c’est l’avantage de la solitude 382. L’ambit
ce malheur. Je souhaite que l’eau vous ait été favorable, et je prie Dieu qu’il vous garantisse de tous les maux. Une no
s une extrême émotion ; et, quoique je sache que vous en êtes quitte, Dieu merci ! je ne puis tourner les yeux sur le passé
uvé. Elle voit certaines gens, elle prend des bouillons477, parce que Dieu le veut ; elle n’a aucun repos ; sa santé, déjà t
ansport au cerveau ? mourrai-je d’un accident ? comment serai-je avec Dieu  ? qu’aurai-je à lui présenter ? La crainte, la né
able ; c’est en cela que je les reconnais pour les vivantes images de Dieu , qui se plaît de remplir le ciel et la terre des
leuse énumération, et contentons-nous de remarquer en théologiens que Dieu ayant formé l’homme, dit l’oracle de l’Écriture,
érieure à toute la nature visible, un souffle immortel de l’Esprit de Dieu , un rayon de sa face, un trait de sa ressemblance
machine, aucun ne peut s’en servir que par les lumières qu’il donne. Dieu a fabriqué le monde comme une grande machine que
les hommes pour des ouvrages que leur conscience aura condamnés avec Dieu même, et qui auront allumé autour d’eux un feu ve
re de bien plus haut la règle de nos affaires ? (Sermon sur la Loi de Dieu .)    L’orgueil. « Voyez cet orgueilleux, co
isaient leur idole. Ils ne reconnaissaient pas comme il faut ce grand Dieu duquel toutes leurs lumières étaient découlées ;
s’est elle-même si longtemps dissipée ? Ce sera sans doute la loi de Dieu et l’humilité chrétienne. Les railleurs Hom
nes railleries que vous nous vantez et par ce dédaigneux souris. Pour Dieu , comme disait cet ami de Job, ne pensez pas être
s nous vantez la délicatesse. Vous qui voulez pénétrer les secrets de Dieu , çà538 paraissez, venez en présence, développez-n
l’intelligence. Pourquoi ne voulez-vous donc pas qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne
nt dans la nature, et enfin dans leur source et leur principe qui est Dieu  ; qui voit Aristote louer ces heureux moments où
juger une telle vie seule digne d’être éternelle, et d’être la vie de Dieu  ; mais surtout qui voit les saints tellement ravi
ellement ravis de ce divin exercice de connaître, d’aimer et de louer Dieu , qu’ils ne le quittent jamais, et qu’ils éloignen
On ne peut pas la forcer548 ; il faut qu’elle se donne elle-même549. Dieu n’a pas résolu de parler toujours quand il plaira
pas la loi de leurs mouvements. Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se plaît de parler ? quand les hommes sont dispos
sont disposés à l’entendre. Cherchez en vérité550 la saine doctrine, Dieu vous suscitera des prédicateurs. Que le champ soi
lle de la vérité et qui demandent des fables et d’agréables rêveries, Dieu commandera à ses nuées, il retirera la saine doct
oir, si vous aviez écouté leurs plaintes, vos miséricordes prieraient Dieu pour vous. Leurs côtés revêtus, leurs entrailles5
qui devait être le plus fécond en héros.562 Bataille de Rocroi Dieu avait choisi le duc d’Enghien pour le défendre da
prince fléchit le    genou, et dans le champ de bataille, il rend au Dieu    des    armées la    gloire    qu’il lui envoya
parole ! O Dieu, vous voyez en quel lieu je prêche, et vous savez, ô Dieu , ce qu’il y faut dire. Donnez-moi des paroles sag
onnez-moi la circonspection ; donnez-moi la simplicité. Vous savez, ô Dieu vivant, que le zèle ardent qui m’anime pour le se
l’amour587 qu’il a pour la vérité, de n’être jamais déçu. Sire, c’est Dieu qui doit parler dans cette chaire ; qu’il fasse d
re fille, dont j’ai plutôt appris fa mort que la maladie589 ? Je prie Dieu qu’il vous donne ses consolations. C’est là, mons
ver dans la mort la félicité éternelle. Consolez-vous, monsieur, avec Dieu , et croyez que je suis touché au vif de votre mal
la Foi. Il me souvient de David, qui, touché vivement de l’esprit de Dieu , lui adresse cette parole : « O Seigneur ! votre
’est alors que, se ramassant en soi-même, on apprend à se soumettre à Dieu tout entier, et à pleurer ses égarements. Puissie
i il est fait ; et que sa véritable grandeur, c’est d’être capable de Dieu  ;594 et qu’il s’affaiblit, et qu’il dégénère et s
n beau-père, inconnu aux anciens et à lui-même, ne sachant pas à quoi Dieu le préparait par une si longue retraite ; et Jésu
blierai jamais devant Dieu595. A Versailles, ce 29 septembre 1674. Dieu voit tout Les méchants ont beau se cacher : la
Dieu voit tout Les méchants ont beau se cacher : la lumière de Dieu les suit partout ; son bras va les atteindre jusq
a lumière ne sont qu’une    même    chose.    » Les méchants trouvent Dieu partout, en    haut    et en    bas, nuit et jour
je ne doute pas qu’elle ne songe sérieusement à ce qu’elle a promis à Dieu , comme elle m’a commandé598 de l’en faire souveni
meurerait en crédit ; ainsi, jamais votre cœur ne sera paisiblement à Dieu tant que cet amour violent, qui vous a si longtem
ongtemps séparé de lui, y régnera. Cependant, Sire, c’est ce cœur que Dieu demande. Votre Majesté a vu les termes avec lesqu
ent. Je vous envoie encore souvent, Sire, d’autres paroles de ce même Dieu , qui ne sont pas moins pressantes, et que je supp
jet de pleurer que de sentir qu’on a engagé à la créature un cœur que Dieu veut avoir. Qu’il est malaisé de se retirer d’un
a force, comme il vous en a déjà donné le désir. Tournez votre cœur à Dieu  ; pensez souvent à l’obligation que vous avez de
nt à la créature, par là se rend incapable de se donner tout à fait à Dieu , à qui il se doit. J’espère, Sire, que tant de gr
re bien plus importante, et604 à une victoire bien plus difficile que Dieu vous propose. Méditez, Sire, cette parole du Fils
fficile que Dieu vous propose. Méditez, Sire, cette parole du Fils de Dieu  ; elle semble être prononcée pour les grands rois
rieux au dehors, si vous êtes au dedans vaincu et captif ? Priez donc Dieu qu’il vous affranchisse ; je l’en prie sans cesse
nsulter vos besoins, former vos résolutions et régler votre conduite. Dieu veuille bénir Votre Majesté ! Dieu veuille lui do
olutions et régler votre conduite. Dieu veuille bénir Votre Majesté ! Dieu veuille lui donner la victoire, et par la victoir
dans et au dehors ! Plus votre Majesté donnera sincèrement son cœur à Dieu , plus elle mettra en lui son attache et sa confia
je lui propose, qui sont les mêmes que je dis aussi à Votre Majesté. Dieu veuille vous les mettre à tous deux dans le fond
. de Montausier lui rend un compte fidèle de l’état de sa santé, qui, Dieu merci, est parfaite. On exécute bien ce que Votre
phin a dessein, plus que jamais, de profiter de ce qu’elle lui a dit. Dieu , Sire, bénira608 en tout Votre Majesté, si Elle l
u’elle est plus délicate et plus épurée. Si nous le considérons selon Dieu , c’est une partie de nous-mêmes, plus curieuse qu
s d’un avocat, tourmenté dès l’enfance par le désir de se consacrer à Dieu , il se déroba aux vœux de sa famille, qui le dest
de justes faussement accusés et condamnés ? combien de serviteurs de Dieu , par la malignité du siècle, décriés et calomniés
combien de saintes actions empoisonnées ? Sermon sur le jugement de Dieu . L’oubli et l’abandon des pauvres Combien
corrompe le mérite, vous n’en doutez pas ; car quel peut être devant Dieu le mérite d’un homme superbe ? Avec quel front os
e Lettre au supérieur de la compagnie Mon très-révérend Père, Dieu m’inspire et me presse d’avoir recours à votre pa
rps s’affaiblit et tend vers sa fin. J’ai achevé ma course, et plut à Dieu que je pûsse ajouter : J’ai été fidèle ! Qu’il me
Qu’il me soit permis, je vous en conjure, d’employer constamment pour Dieu et pour moi-même ce qui me reste de vie, et de me
repos. Là, oubliant toutes les choses du monde, je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de ma vie dans l’amertume de mo
yons contents. Si les biens nous viennent, recevons-les de la main de Dieu  ; mais n’ayons pas de vues trop669 vastes. Nous a
monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme672 ; il n’y a que Dieu qui puisse le rassassier. La tolérance L
ux curés à faire des conversions par la doctrine et par l’exemple. Ni Dieu , ni le roi ne nous ont donné charge d’âmes. Sanct
. Conseils à Madame la duchesse de Bourgogne675 La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, et l’amour de
La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, et l’amour de Dieu est l’accomplissement de la loi. Tel est, madame,
ai goûté de tout ; il n’y a de joie, de repos, de plaisir qu’à servir Dieu . N’espérez pas un parfait bonheur ; il n’y en a p
iez toutes vos vertus, en leur donnant pour motif l’envie de plaire à Dieu . Aimez l’Etat, aimez la noblesse, qui en est le s
ez-les autant que vous pourrez Aimez vos domestiques679, portez-les à Dieu , faites leur fortune, mais ne leur en faites jama
que vous ne connaissez pas. Soyez tendre aux prières des malheureux. Dieu ne vous a fait naître dans ce haut rang que pour
nt, et683 que les hommes ne sont que des instruments entre la main de Dieu , pour affliger un royaume trop heureux, et pour h
abandonner sont pieux, et que nos ennemis sont la plupart hérétiques. Dieu ne nous doit point rendre compte de sa conduite,
pas fâché, et je serai donc la tristesse de sa vie ; croyez-vous que Dieu ait eu ce dessein en m’approchant de lui ? Voilà,
, je suis des mieux logées, très-bien servie, et voulant bien être où Dieu me met. Je vous embrasse, mes chères filles, tout
assemblés. Vous savez à vos dépens, comme moi aux miens, que, lorsque Dieu m’a appelé à cette couronne, j’ai trouvé la Franc
ma volonté. Bulletin de la victoire D’Ivry. Monsieur de La Noue, Dieu nous a bénis. Cejourd’hui, quatorzième du présent
e du présent mois, la bataille s’est donnée. Il a été bien combattu ; Dieu a montré qu’il aimoit mieux le droit que la force
portes de Mantes. (14 mars 1590.) Jugement sur Plutarque. Vive Dieu  ! Vous ne m’auriez rien su mander qui me fût plus
ai de joie de votre guérison. Vous avez beaucoup de grâces à rendre à Dieu de ce qu’il a permis qu’il ne vous soit arrivé au
ix, qui est toujours inséparable de l’amour de toutes les volontés de Dieu . Je vous plains seulement de cette plaie secrète
e l’on raffine et que l’on déguise en vertus dans un âge plus avancé. Dieu voit la boue dont il nous a pétris, et a pitié de
8 à l’Éternité, et rappelle toutes les vérités obscurcies. Si peu que Dieu agisse dans ce moment, le premier mouvement d’un
ent des préparations, des actes arrangés, des résolutions exprimées : Dieu n’a besoin que d’un instant, où il fait tout et v
défauts des bonnes âmes, et les laisser tranquillement jusqu’à ce que Dieu donne le signal pour les leur ôter peu à peu ; au
r peu à peu ; autrement, on arracherait le bon grain avec le mauvais. Dieu laisse dans les âmes les plus avancées883 certain
le profondeur a été l’ouvrage des hommes. Dans les plus grandes âmes, Dieu laisse aussi des témoins, ou restes de ce qu’il e
a mollesse est un homme faible et petit en tout ; il est si tiède que Dieu le vomit892. Le monde le vomit aussi à son tour ;
; car il ne veut rien que de vif et de ferme. Il est donc le rebut de Dieu et du monde : c’est un néant ; il est comme s’il
entre, et que notre absence n’ait point diminué en toi la présence de Dieu . L’enfant ne peut pas téter toujours896, ni même
n l’accoutume à marcher seul. Tu ne m’auras pas toujours. Il faut que Dieu te fasse cent fois plus d’impression que moi, vil
e : c’est faire mal le bien898. Je veux que tu te fasses aimer ; mais Dieu seul peut te rendre aimable, car tu ne l’es point
u ne l’es point par ton naturel roide et âpre. Il faut que la main de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant ; il fau
. Que sait celui qui n’a pas été tenté ? Il ne connaît ni la bonté de Dieu , ni sa propre faiblesse. Je suis ravi de ce que v
ent de Jésus-Christ, démêlez vous de cette paille destinée au feu ; ô Dieu  ! où sont vos élus ? et que reste-t-il pour votre
vanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré dont
c’est le désespoir ou le repentir qui les a formées ; il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux, et qui laissent dou
’arrache comme à regret de ce corps de boue, tombe entre les mains de Dieu , et se trouve seule au pied du tribunal redoutabl
ue impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu , qui est un être très-sage, ait logé une âme, sur
les nécessaires aux grands et aux petits. Nous travaillons beaucoup ; Dieu nous bénit, nous n’avons point changé d’état1102,
tte vie passagère se perdent dans l’éternité, et que la résignation à Dieu , l’amour de son prochain, la justice, la bienfais
sacré par le christianisme) domine dans son cœur, il peut espérer que Dieu , devant qui tous les hommes sont égaux, ne rejett
pas un bon ouvrage ; la barbarie est venue à force d’esprit1165. Que Dieu ait pitié des Welches1166 ; mais aimez toujours l
te1178, L’Ombre de Voltaire. Contre l’athéisme N’attendre de Dieu ni châtiment ni récompense, c’est être véritablem
ompense, c’est être véritablement athée. A quoi servirait l’idée d’un Dieu qui n’aurait sur vous aucun pouvoir1179 ? C’est c
loup ; s’ils sont poules, je me fais renard 1182. Je suppose, ce qu’à Dieu ne plaise, que toute notre Angleterre soit athée
tinctes encore que n’est la certitude de l’âme, nier l’existence d’un Dieu est mille fois plus fou que de nier la pensée de
usseau 1712-1778 Né à Genève, orphelin élevé presque à la grâce de Dieu , tour à tour apprenti, musicien ambulant, laquais
is, il faut lui savoir gré d’avoir admirablement parlé de l’âme et de Dieu à un siècle où il y eut des matérialistes et des
n’est point fait pour méditer, mais pour agir. La vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que. de doux au cœur de l’ho
éral qui l’envoie à l’assaut, pourquoi ne remercierait-il pas de même Dieu qui le fait souffrir1495. Une séparation Sai
e déclare l’avenir, chaque sommet retentit des accents d’un prophète. Dieu même a parlé sur ces bords : les torrents desséch
son ouvrage : la religion n’a pas voulu que le jour où lion demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Ave
t de fond à la scène, et derrière lequel on voyait se lever l’aurore. Dieu nous donna, dans ce petit tableau, une idée des g
e un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu  ! quand j’y pense encore !.., Nous deux, presque
malade. L’impiété Il se rencontre des hommes qui n’aiment point Dieu et qui ne le craignent point : fuyez-les, car il
e, car son haleine tue ; mais ne le haïssez pas, car qui sait si déjà Dieu n’a pas changé son cœur ? L’homme qui, même de bo
usqu’au fond, une racine de foi qui ne sèche point. La parole qui nie Dieu brûle les lèvres sur lesquelles elle passe, et la
l’enfer. L’impie est seul dans l’univers. Toutes les créatures louent Dieu , tout ce qui sent le bénit, tout ce qui pense l’a
érieuse. Il y a écrit au firmament son nom trois fois saint. Gloire à Dieu dans les hauteurs des cieux. Il l’a écrit aussi d
ou ce désir est-il muet ? Il en est qui disent : « A quoi bon prier ? Dieu est trop au-dessus de nous pour écouter de si ché
ui leur a donné le sentiment, et la pensée, et la parole, si ce n’est Dieu  ? Et s’il a été si bon envers elles, était-ce pou
de lui ? En vérité, je vous le dis : quiconque dit dans son cœur que Dieu méprise ses œuvres blasphème Dieu. Il en est d’au
s : quiconque dit dans son cœur que Dieu méprise ses œuvres blasphème Dieu . Il en est d’autres qui disent : « A quoi bon pri
es blasphème Dieu. Il en est d’autres qui disent : « A quoi bon prier Dieu  ? Dieu ne sait-il pas mieux que nous ce dont nous
phème Dieu. Il en est d’autres qui disent : « A quoi bon prier Dieu ? Dieu ne sait-il pas mieux que nous ce dont nous avons
Dieu ne sait-il pas mieux que nous ce dont nous avons besoin1627 ? » Dieu sait mieux que vous ce dont vous avez besoin, et
besoin, et c’est pour cela qu’il veut que vous le lui demandiez ; car Dieu est lui-même votre premier besoin, et prier Dieu,
lui demandiez ; car Dieu est lui-même votre premier besoin, et prier Dieu , c’est commencer à posséder Dieu, Le père connaît
-même votre premier besoin, et prier Dieu, c’est commencer à posséder Dieu , Le père connaît les besoins de son fils : faut-i
ussent des cris plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu , et Dieu l’écoute. L’homme serait-il donc dans la
s cris plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu, et Dieu l’écoute. L’homme serait-il donc dans la création
é de semer, que nous voudrions recueillir. Ce n’est pas là l’ordre de Dieu . Il faut que les pluies et les glaces de l’hiver,
près de la récompense ? Le tout est de persévérer, et nous savons que Dieu donne sa grâce aux humbles1629. Que nous faut-il
véritable et jamais troublé qui nous est promis plus haut ; mais que Dieu nous mesure l’épreuve, dans sa paternelle bonté,
s ont dit et pour ce qu’ils disent. Ce n’est pas qu’il soit flatteur, Dieu l’en garde ! il hasardera même quelquefois de mon
« J’ai pour moi, lui dit-il en prenant ce soin, une bonne cause et un Dieu clément. — Juxon. Oui, sire, il n’y a plus qu’un
ive prochaine. Ils descendent, et, tombant à genoux, rendent grâces à Dieu qui les a sauvés. Du navire sortent des enfants,
leur a montré par-delà les limites et sous le voile de l’univers, un Dieu caché, mais partout présent ; un Dieu qui a fait
sous le voile de l’univers, un Dieu caché, mais partout présent ; un Dieu qui a fait le monde avec poids et mesure, et qui
avec poids et mesure, et qui ne cesse de veiller sur son ouvrage ; un Dieu qui a fait l’homme, parce qu’il n’a pas voulu ret
la sentence fut achevée, Marie fit le signe de la croix. « Loué soit Dieu , dit-elle, de la nouvelle que vous m’apportez ! J
per des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu . Elle chercha dans la Vie des Saints, que ses fil
2 avaient coutume de lui lire tous les soirs, un grand coupable à qui Dieu eût pardonné ; elle s’arrêta à la touchante histo
prier. Lorsqu’elle eut achevé à genoux les psaumes, elle s’adressa à Dieu , en anglais, et le supplia de donner la paix au m
eulement, le bourreau lui abattit la tête, qu’il montra en disant : «  Dieu sauve la reine Élisabeth !… — Ainsi périssent tou
j’assistais non à une scène d’un jour, mais à la scène éternelle que Dieu a dressée en mettant l’homme en société avec ses
u, mais sage de sir Arthur Wellesley1717. L’homme et le travail Dieu a destiné l’homme à travailler, à travailler rude
tisse en froment. Au prix de ces soins, l’homme finit par exister, et Dieu aidant, beaucoup de révolutions s’opérant sur la
lté, et où je suis entré une seule fois, il y a déjà bien des années, Dieu sait avec quel respect ! Je crois bien qu’ils ne
ipe et à celui de tous les êtres, jusqu’à la cause éternelle, jusqu’à Dieu . En vain voudrait-on nous détourner de ces recher
mirent à lire à haute voix, alternativement, les versets suivants : «  Dieu est notre retraite, notre force et notre secours
eaux, que la voix du Seigneur, et celle de l’homme que la foi unit à Dieu . Cette voix de Dieu domine pour nous le sifflemen
u Seigneur, et celle de l’homme que la foi unit à Dieu. Cette voix de Dieu domine pour nous le sifflement des vents, les mug
imé. Il m’a parlé de vertu, et j’ai cru à la sienne ; il m’a parlé de Dieu , et j’ai cru à sa parole. Son souffle versait en
i-même ; et enfin je connus, en aimant cet homme, qu’on pouvait aimer Dieu , et qu’il était aimé en effet. Je tendis la main
deux fameuses presqu’îles si admirablement dessinées par le doigt de Dieu , la Grèce et l’Italie. Un ciel pur, en versant su
sur d’autres tables1759, moins sacrées sans doute, puisque la main de Dieu ne les avait pas écrites, mais qui formèrent des
iconque est arrivé à la beauté morale de la vie, non-seulement devant Dieu , mais devant les hommes, celui-là ne peut plus dé
ent comme si j’étais un surnuméraire de l’enregistrement. Je me dis : Dieu le veut, et je suis tranquille. Cher enfant, écou
nqueur, Et tout s’émeut enfin, excepté le pécheur, Qui vit mourir son Dieu sans croire à sa présence. Si maintenant vous dit
se sentent redoubler de charité envers les hommes, et de piété envers Dieu , à son souvenir. Or. s’il y a une vérité, si tout
es herbages. Tout cela sent le travail prospère et la paix. On craint Dieu dans ces modestes demeures, et on espère en lui18
et de leur offrir le thé ; mais le dimanche chacun reste chez soi, et Dieu est le seul hôte. On le rend présent par la prièr
e sa vie, a trouvé le secret de finir comme Rollin, entre lui-même et Dieu . Ces conseils sont le cri commun de tous ceux qui
de l’esprit. C’est un bien dont nul n’est privé, parce qu’il a plu à Dieu de faire de tout homme un être libre et responsab
est bonne ; les écrits et les exemples des sages nous apprennent que Dieu en est toujours le compagnon. (Discours au lycée
car il combat déjà contre tes ennemis. Par la vertu et la sagesse de Dieu , il met le pied sur le cou des grands et des supe
des rats. On sait qu’Attila, le roi des Huns, s’appelait le fléau de Dieu . 18. On dirait aujourd’hui ; pour quelque chose
tte léthargie de servitude, viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. Dieu est le poëte, et les hommes ne sont que les acteu
cle de l’univers est morne, et effraye l’imagination, quand l’idée de Dieu cesse d’être notre lumière. 329. Ces cris du cœ
ait ; or sans elle, il ne pourrait vivre. 376. Oui, un honneur ! car Dieu nous fait ainsi participer à sa nature. 377. Se
le vin, l’ignorance, la médisance, l’envie, l’oubli de soi-même et de Dieu . » « L’homme semble quelquefois ne se suffire p
gnie ; on se rencontre à une place fort belle, on a un livre, ou prie Dieu , on rêve à sa chère fille, on fait des châteaux e
ette vie tout insipide et quasi triste, les jours nous échappent ; et Dieu sait ce qui nous échappe en même temps : ah ! ne
e tout mon cœur pouvoir la soulager. Ma consolation est de croire que Dieu ne vous refusera pas celle que votre piété mérite
eures.) 516. Bossuet respecte les dons de l’esprit, comme venant de Dieu . 517. Molière, contre lequel Bossuet fut si dur
? Cet orgueilleux savoir, ces pompeux sentiments Ne sont aux yeux de Dieu que de vains ornements ; Il ne s’abaisse point ve
l’impuissante langueur Sous leur poids inutile accablera ton cœur, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ; Et l’uniq
exemplaire fidèle de la vérité primitive, qui réside dans l’esprit de Dieu  ; et c’est pourquoi nous pouvons dire sans craint
es enfants sont les héritiers du royaume. Ainsi, après que le fils de Dieu a épousé la pauvreté, bien qu’on y recule, bien q
escris ce mot, la veille d’une bataille. L’yssue en est en la main de Dieu , qui en a desjà ordonné ce qui en doibt advenir,
i j’y meurs, ma pénultiesme pensée sera à vous, et ma derniere sera à Dieu , auquel je vous recommande et moy aussy. Ce de
fants du village : Ne dites pas, enfants, comme d’autres ont dit : «  Dieu ne me connait pas, car je suis trop petit ; « Dan
on rayon s’y parfume en traînant sur les fleurs. « Et c’est ainsi que Dieu qui seul est sa mesure, « D’un œil pour tous égal
r l’intérêt, mais d’une façon toute généreuse. Il laisse entendre que Dieu le rendra victorieux de ses ennemis, s’il sait va
ille ? Pour les petits poussins de celui qui l’a fait pour l’amour de Dieu , pour les affections divines et célestes. « Mai
ore tendres pour supporter l’effort des secousses des vagues, hélas ! Dieu en a le soin, et leur est pitoyable, empêchant la
ans le renoncement à nous-mêmes, jusque dans les saintes rigueurs que Dieu nous inspire d’exercer sur nous-mêmes. » 662. V
rtune qu’on aurait peine à imaginer, et qu’il n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et j
satisfait entièrement ; on n’est en repos que lorsqu’on s’est donné à Dieu . Après ceux qui ont les premières places, je ne c
tats, le 10 septembre 1703. 711. Il se croit directement inspiré par Dieu . Il a foi en lui-même. 712. La phrase est ellipt
d’or à son troupeau ou contre les loups ? » Je lis dans Bossuet : «  Dieu a choisi David, et l’a tiré d’auprès des brebis p
ou La Fontaine ? Villon disait avec le vif accent du repentir : Hé Dieu  ! si j’eusse étudié Au temps de ma jeunesse folle
tre au duc de Chevreuse, Fénelon disait encore : « Vous me direz que Dieu soutiendra la France ; mais je vous demande où en
astueux, incommunicable, insensible et toujours prêt à vous flatter ? Dieu s’apaisera-t-il en vous voyant humilié sans humil
es avouer, et prêt à recommencer, si vous pouviez respirer deux ans ? Dieu se contentera-t-il d’une dévotion qui consiste à
e parcourent pas de longs ruisseaux de miel, Où les âmes des bons, de Dieu seul altérées, D’un nectar éternel ne sont pas en
leur patrie, N’approchent pas encor du fortuné séjour Où le regard de Dieu donne aux âmes le jour ; Où jamais dans la nuit c
que son fils, mort subitement, ne fut pas en état de paraître devant Dieu  ; Fénelon essaie de le rassurer. 874. Cette form
un conseil de miséricorde pour lui et pour les siens. Il faut adorer Dieu et se taire. Que ne puis-je vous aller voir, et v
ut dire « de ne pas s’élever, pendant que d’autres ont monté. » 890. Dieu n’est-il pas de trop, ici ? 891. Particulière,
la foi, de sentir la fragilité de toutes choses, et de s’abandonner à Dieu . Je lui demande pour vous la confiance en lui, et
son iniquité... Ce qui fit leur bonheur deviendra :leur torture ; Et Dieu , de sa justice apaisant le murmure, Livrera ces m
d’un réprouvé ? La dureté de son cœur a endurci contre lui le cœur de Dieu  ; les pauvres l’ont déféré à son tribunal son pro
rand pitié quand le valet chasse le maître ; au reste, mon âme est à Dieu mon cœur au roi et mon corps entre les mains des
me ses principaux traits et ses maîtresses formes. Aussi, je remercie Dieu de m’avoir donné un tel père. Il n’y a pas de jou
au moins faut-il reconnaître que, dans ses bons moments, il crut à un Dieu créateur et Providence. 1181. Il fait parler ici
ion que sous le rapport de l’utile. Or, disons bien haut que croire à Dieu , l’aimer et l’adorer est le premier, le plus natu
devoirs. 1184. Il dit ailleurs : « Otez aux hommes l’opinion d’un Dieu rémunérateur et vengeur, Sylla et Marius se baign
ang-froid le meurtre de sa mère : il est certain que la doctrine d’un Dieu vengeur était alors éteinte chez les Romains. L’a
est sûr de l’impunité de la part des hommes ; car, s’il n’y a pas de Dieu , ce monstre est son Dieu à lui-même : il s’immole
la part des hommes ; car, s’il n’y a pas de Dieu, ce monstre est son Dieu à lui-même : il s’immole tout ce qu’il désire et
traits du visage. 1190. Comparez Fénelon. (Traité de l’existence de Dieu . Ire partie.) 1191. Avons-nous besoin de dire qu
érieure à toute la nature visible, un souffle immortel de l’Esprit de Dieu , un rayon de sa face, un trait de sa ressemblance
O pauvre et seul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Car partout où Dieu mit deux cœurs, s’aimer est doux ! » 1244. Cet
fait alors comme les ruminants. 1370. Je lis dans Joubert : « Quand Dieu se retire du monde, le sage se retire en Dieu. »
dans Joubert : « Quand Dieu se retire du monde, le sage se retire en Dieu . » Et ailleurs : « La religion est la poésie du c
p. 218.) 1404. Si ce n’est celui qui... 1405. Pourquoi ne pas dire Dieu  ? 1406. Vauvenargues se peint dans cette page. O
, dans la vérité, je n’ai trouvé l’amertume que l’on pourrait croire. Dieu m’a fait en cela des grâces dont je n’étais pas d
la nature ne connaît point et ne veut point connaître ; il n’y a que Dieu qui en donne le pouvoir à ceux qui sont à lui. »
squ’au fond de ses moelles et de ses veines. C’est donc un client que Dieu et la nature vous ont donné, et vous devez être s
fait baisser les yeux devant tout ce qui est défendu. La crainte de Dieu nous est aussi nécessaire pour nous maintenir dan
e. « La piété est au cœur ce que la poésie est à l’imagination. «  Dieu  ! et de là toutes les vertus, tous les devoirs. S
t de là toutes les vertus, tous les devoirs. S’il en est où l’idée de Dieu ne soit mêlée, il s’y trouve quelque défaut ou qu
ns la Troade de Pradon, Hécube gémit ainsi sur les ruines de Troie : Dieu  ! Quiconque se fie à l’orgueil d’un empire, Aux p
nt à la responsabilité par l’ignorance n’auraient rien à démêler avec Dieu ni avec la justice ; le code pénal serait ridicul
second, elle attendra du ciel la récompense que les hommes laissent à Dieu le soin de payer à la vertu. » 1561. Cette Phi
amartine, Novissima Verba. 1579. Bossuet dit (Sermon sur la loi de Dieu , p.89, Gandar) : « Nous manquons de tant de chos
ns de tant de choses, que nous serions toujours dans l’affliction, si Dieu ne nous avait donné l’espérance, comme pour charm
. Chère femme, je vous fais mon éternel adieu, si c’est la volonté de Dieu que je sois enlevé de ce monde ; mais j’espère en
igence, Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s’élève à Dieu comme un parfum vivant, Et, donnant un langage à
bien d’épaules sans force ont demandé de lourds fardeaux ! Qu’a donné Dieu au roitelet ? Il l’a rendu content. 1630. Même
i qu’en général le gros du public juge de tout. Le goût est un don de Dieu fort rare. La langue qu’on parle le moins à la co
e mourra ; il n’y aura que le vaisseau qui périra;  » Car l’Ange de Dieu , à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette
z point de peur ; il vous faut comparaître devant César, et voilà que Dieu vous a accordé la vie de tous ceux qui sont avec
uoi, amis, ayez courage ; car je tiens pour certain, sur la parole de Dieu , qu’il sera fait comme il m’a été dit.  » Et, e
 » Après ces paroles, il prit du pain, rendit des actions de grâces à Dieu de­vant tout le monde, et, en ayant rompu, il le
vous n’auriez pas la première idée de l’homme ni la première idée de Dieu . Rome a soumis le monde, la Grèce a vaincu l’Asie
et justes pour commander vos passions et aimer vos ennemis, selon que Dieu commande, abstenez-vous de l’office de juges. »
ui consacre M. Nisard. (Recueil des classes supérieures.) 1788. « Un Dieu , un Christ, un évêque, un roi, voilà la sphère lu
est enfin plus heureux, sans rien perdre de sa force, s’il a entrevu Dieu dans ce mystère, s’il se croit soutenu dans le bi
solation de dire dans la défaite et dans la mort : Je suis ouvrier de Dieu  ! Non pas dans un vain désir de vengeance, ni dan
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
t traîne en des cachots le père et les enfants3. Vous le savez, grand Dieu  ! j’ai vu des innocents, Sur le faux exposé de ce
ers le soir ou vers le matin ? L’espérance et le sommeil Du Dieu qui nous créa la clémence infinie, Pour adoucir l
el l’envoie, Elle n’inspire point une infidèle joie ; Elle apporte de Dieu la promesse et l’appui ; Elle est inébranlable et
us heureux, n’était pas mieux construit ; Mais le pilote est sage, et Dieu l’avait conduit3. À chacun son tour a m.
eur empreinte auguste3, Pouvaient cesser jamais de la manifester ; Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer4 ; Que le
; la gloire de la France, et l’un des plus nobles ornements du monde. Dieu en chasse loing nos divisions ! » 1. Le Dieu de
es ornements du monde. Dieu en chasse loing nos divisions ! » 1. Le Dieu de la richesse y coudoie l’Indigence. 2. L’Adour
Voltaire venait de mourir. 1. Je lis dans M. Victor Hugo (Espoir en Dieu ) ces beaux vers : Espère, enfant ! demain ! et p
ère ! et chaque fois que se lève l’aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! Nos fautes, mon pauvre ange, ont cau
x, Quand il aura béni toutes les innocences, Puis tous les repentirs, Dieu finira par nous ! 2. Ces vers étaient adressé
a pensée. 1. Voici quelques pensées recueillies dans Voltaire : Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. Un esprit
elle pensée doit rester gravée dans la mémoire du bon sens. 1. Quand Dieu se retire du monde, le sage se retire en Dieu. — 
du bon sens. 1. Quand Dieu se retire du monde, le sage se retire en Dieu . — Nous ne voyons bien nos devoirs qu’en Dieu. C’
e, le sage se retire en Dieu. — Nous ne voyons bien nos devoirs qu’en Dieu . C’est le seul fond sur lequel ils soient toujour
28 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
. Mais le dit-il ? cette emphase est affectée. C’est la vengeance de Dieu trompé qui a pris l’ironie de l’homme pour instru
découvrir sa pensée, on est obligé de faire ce long commentaire, — «  Dieu a été trompé il veut se venger, comment ?  Il emp
le n’a besoin, pour être claire, d’aucune idée accessoire ; Exemple : Dieu est éternel. Elle est composée quand elle contien
phrase, pour augmenter la précision sans nuire à la clarté. Exemple : Dieu est bon, L’homme méchant. Il faudrait rigoureusem
it traînante. Les bontés de la nature nous attestent l’existence d’un Dieu , et les misères de l’homme les vérités de la rel
. Quand partez-vous ? Demain, pour je pars demain. Heureux qui aime Dieu  ! Pour heureux est celui qui aime Dieu, Si tu n’
pars demain. Heureux qui aime Dieu ! Pour heureux est celui qui aime Dieu , Si tu n’avais servi qu’un meunier comme mot Tu
ifférents. Rompez, rompez tout pacte avec l’impiété.    (Rac.) Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes. Pour
pez tout pacte avec l’impiété.    (Rac.) Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes. Pour toi pour l’univers est m
ensuite que    dernier sert de qualificatif.        Attila, fléau de Dieu . Ici il y a une espèce d’ellipse, on sous-entend
laquelle il a donné par ce moyen une forme, une figure. La gloire de Dieu ressemble alors au soleil, qui projette les rayon
e. — Métaphore triviale. Un autre a dit en parlant aussi du déluge. Dieu lava bien la tête à son image. — Métaphore grotes
e physique à l’ordre moral : Rayons (ordre physique) de la gloire de Dieu (ordre moral). La catachrèse ne sort pas ordinair
Expression naturelle. Euphémisme. Je ne puis rien vous donner. Dieu vous assiste. Allez-vous en. C’est bien, je vou
à la fureur des flots. (Rac.) Grande image ! belle périphrase du mot Dieu  ! La gent trotte menu, a dit Lafontaine, pour l
ffroyable Qui vient d’arriver à mes yeux, Je croirai désormais, grand Dieu  ! Qu’il n’est rien d’incroyable : J’ai vu, sans m
te porte la tristesse dans l’âme.  Combien de fois a-t-elle remercié Dieu de deux grandes grâces : l’une de l’avoir faite c
. Joad dit à Mathan : De toutes tes horreurs, va, comble la mesure ; Dieu s’apprête à te joindre à ta race parjure, Abiron
n, imprécation. 45. Par l’ obsécration, on implore l’assistance de Dieu ou de quelque puissance supérieure, pour obtenir
uivants offrent un exemple de ces trois figures : IMPRÉCATION. Grand Dieu  ! si tu prévois qu’indigne de sa race. Il doive d
quelque chose. Elle se sert d’exclamations et s’annonce par : Plut à Dieu  ! Fasse le ciel ! etc. Qui viendra terminer les
efois enfin le serment prend une forme religieuse par Y invocation de Dieu ou des saints. O vierge sainte, plutôt mourir qu
ts, et ne m’attribue pas mes venus : loue seulement la miséricorde de Dieu qui a voulu m’humilier par les uns et me sanctifi
s’élève elle suit l’instinct de son immortalité : elle aspire vers le Dieu qui lui a donné les grandes pensées et les sentim
des esprits, séjour de toute beauté et de toute perfection, parce que Dieu y est seul le maître. Demandez en effet à quelqu’
hoses sont réunies, le sublime est trouvé. Voyons un exemple : C’est Dieu qui du chaos a fait tomber les voiles,     Sa pui
Mais le sublime parfait ne s’y montre qu’une fois. Analysons : C’est Dieu qui du chaos a fait tomber les voiles Voiles du
n’est point dans l’expression ; car on pourrait dire plus fortement ; Dieu dissipa le chaos. Aussi le sublime se trouve-t-il
si le sublime se trouve-t-il presque dans ce vers d’un autre poète : Dieu parle, et le chaos se dissipe à sa voix. (V.) A
n prose très simple elle offrirait un exemple admirable du sublime : Dieu parle ; le chaos se dissipe, les cieux sont créés
cité de l’expression produit plutôt le sublime que le langage figuré. Dieu dit : que la lumière soit faite, et la lumière f
eurt  ; sublime de la valeur et du dévouement militaires. Moïse dit à Dieu , en parlant des Egyptiens engloutis dans la Mer R
sublime de la puissance. On racontait devant une femme du peuple que Dieu avait ordonné à Abraham d’immoler son fils. Ah !
vait ordonné à Abraham d’immoler son fils. Ah ! répond-elle éplorée, Dieu n’aurait pas commandé ce sacrifice à une mère  ;
çais, de cette pauvre mère alarmée pour son fils, de Moïse remerciant Dieu de l’avoir délivré de ses ennemis ? — Aucune. J’a
me sujet, et dans l’expression concise qui les rend : ..... Voila le Dieu que tout esprit adore, Qu’Abraham a servi, que rê
e rêvait Pythagore, Que Socrate annonçait, qu’entrevoyait Platon ; Ce Dieu qu’à l’Univers explique la raison, Que la justice
matière d’un ouvrage, et ces idées se rapportent toutes à une seule : Dieu VII. Profondeur. La profondeur consiste à
exprimé finement en donnant un jour plein de charme à ces pensées : Dieu sait comme les vers chez vous s’en vont couler !
de croire que je m’abaisse aux misérables inquiétudes de la vanité. A Dieu ne plaise qu un ministre du ciel pense jamais avo
ation où vont se trouver l’orateur et les auditeurs, l’égalité devant Dieu , Cette situation se dessine à ces mots : car, qui
ez, et se peint entière dans la phrase suivante : C’est devant votre Dieu et le mien que je me sens pressé en ce moment de
rêter les complots, Soumis avec respect à sa volonté sainte Je crains Dieu , cher Abner et n’ai point d’autre crainte. On co
ne plus grande élévation à l’intrépidité de l’homme qui ne craint que Dieu . 2° Il y a deux métaphores dans le premier vers :
ans les quatre vers ; le premier contient une belle périphrase du mot Dieu , et dans les deux derniers on voit une inversion
une inversion qui a pour but de placer la soumission à la volonté de Dieu avant la crainte qu’il inspire. On comprend qu’il
vers contiennent l’enthymême suivant : Je suis soumis à la volonté de Dieu . Donc je ne dois point craindre les méchants, en
n sous-entendant cette majeure : celui qui est soumis à la volonté de Dieu ne doit point craindre les méchants. Existe-t-il
xprimé la même pensée en style abondant : Adorant dans leurs fers le Dieu qui les châtie Tandis que votre main sur eux appe
ie, A leurs persécuteurs les livrait sans secours, Ils conjuraient ce Dieu de veiller sur vos jours De rompre des méchants l
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
cience 1. La conscience dit à l’homme de bien qu’il est grand devant Dieu , parce qu’il est pur devant lui, et cette grandeu
’enorgueillir, parce que, étant fondée sur la vérité, elle retourne à Dieu bien plus qu’elle ne descend à l’homme. L’âme sen
ui en est le principe, et qui elle-même dépend de la liberté venue de Dieu et assistée de lui. Ce regard jeté à la fois sur
s actes faisant juger de nous, on retrouve autour de soi l’estime que Dieu nous accorde et dont notre conscience nous est le
remarquer. Le sentiment que nous donne le bien accompli sous l’œil de Dieu renferme une certitude qui nous élève et nous con
’avons. Nous l’avons par la vertu. Ouvriers d’une œuvre commencée par Dieu , nous y apportons une pierre que les siècles n’éb
vi, ils regardaient, le soir, de combien l’œuvre s’était avancée vers Dieu , et, lorsque, après vingt ou trente ans d’un obsc
Un missionnaire a paru dans la solitude avec un crucifix ; il a nommé Dieu , et les enfants ont souri, et les mères ont cru a
besoin de triomphes ; elle peut se passer de ma parole à Notre-Dame : Dieu est là pour la soutenir et l’honorer dans l’oppro
la dignité avant tout. Plus je vieillis, plus je sens que la grâce de Dieu opère en moi le détachement de ce monde ; je ne m
chement de ce monde ; je ne me soucie plus que de faire la volonté de Dieu . S’il lui plaît que je prêche à Notre-Dame, j’y p
ours qui me restent cette ineffable consolation d’écrire en paix pour Dieu  ? L’écriture n’est jamais un orage, et aucune n’a
en écrivant se possède tout entière ; rien ne se jette entre elle et Dieu pour lui ravir une expression. Un jour, si on me
. Il disait encore : « Il me semble que j’ai toujours été averti par Dieu des bonnes heures. En 1832, j’ai quitté le premie
cueils non par égoïsme, par lâcheté, pour vivre dans l’insouciance de Dieu et des hommes, mais pour les servir avec plus d’à
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
défauts des bonnes âmes, et les laisser tranquillement jusqu’à ce que Dieu donne le signal pour les leur ôter peu à peu : au
r peu à peu : autrement, on arracherait le bon grain avec le mauvais. Dieu laisse dans les âmes les plus avancées2 certaines
le profondeur a été l’ouvrage des hommes. Dans les plus grandes âmes, Dieu laisse aussi des témoins, ou restes de ce qu’il e
a mollesse est un homme faible et petit en tout : il est si tiède que Dieu le vomit3. Le monde le vomit aussi à son tour, ca
, car il ne veut rien que de vif et de ferme. Il est donc le rebut de Dieu et du monde, c’est un néant ; il est comme s’il n
entre, et que notre absence n’ait point diminué en toi la présence de Dieu . L’enfant ne peut pas teter toujours1, ni même êt
n l’accoutume à marcher seul. Tu ne m’auras pas toujours. Il faut que Dieu te fasse cent fois plus d’impression que moi, vil
ance : c’est faire mal le bien3 Je veux que tu te fasses aimer ; mais Dieu seul peut te rendre aimable, car tu ne l’es point
u ne l’es point par ton naturel roide et âpre. Il faut que la main de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant ; il fau
r manquer jusqu’à l’extrémité les pauvres de mon bénéfice4. Au nom de Dieu , ayez la bonté, ma très-chère, sœur1, d’entrer là
tout est perdu. Elle fait même autant de mal selon le monde que selon Dieu . Un homme mou et amusé ne peut jamais être qu’un
veut dire « de ne pas s’élever, pendant que d’autres ont monté ». 1. Dieu n’est-il pas de trop ici ? 2. Particulière, l’h
Bourgogne, lui écrivait : « Il faut du nerf dans l’esprit : au nom de Dieu , ne vous laissez gouverner ni par moi, ni par auc
31 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
assesse : Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un Dieu tombé qui se souvient des cieux… Dans la prison d
sa magnificence ; Chantons, publions ses bienfaits. Les bienfaits de Dieu , voilà l’idée générale ; en voici le développemen
isonner ainsi de deux manières différentes. 1º Du plus au moins : Si Dieu , dit saint Paul, a livré son Fils à la mort pour
vie au peuple, au prince, à sa couronne, Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne ; Si mourir pour son prince est u
mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu , quelle sera la mort ! (Acte IV, sc. iii.) 36. D
ières différentes de comparer deux objets. Voici un exemple à pari : Dieu pardonna autrefois à David pénitent : Donc il par
emploi : en outre, ils peuvent avoir assez de vertu pour rapporter à Dieu la gloire de leurs succès. C’est par un pareil so
mmandent beaucoup le choix d’un bon plan. « Il faut regarder comme un Dieu , disait Platon, celui qui sait bien définir et bi
s à l’intelligence des auditeurs. On ne démontrera pas l’existence de Dieu ou la spiritualité de l’âme devant une réunion de
paix intérieure que produit cet amour, le second sur l’obligation que Dieu nous impose, et le troisième sur les avantages ex
tinuez d’en prendre un soin charitable, et, je vous le déclare devant Dieu , ils seront tous morts demain si vous les délaiss
objet la prédication évangélique. Or, la prédication est la parole de Dieu puisée dans les Écritures et la tradition et anno
les et ses volontés. Placé entre le ciel et la terre, médiateur entre Dieu et les hommes, ce n’est pas la science ou le tale
autorité ; sa parole n’est pas une parole humaine, c’est la Parole de Dieu . 303. Par les matières qu’elle traite, l’éloquenc
ne songe qu’aux intérêts éternels des âmes rachetées par le sang d’un Dieu . Ce ne sont point des opinions ou des idées conte
bles qu’il apporte à son auditoire ; ce sont des vérités révélées par Dieu lui-même, proclamées en son nom, conservées toujo
cience pour le prédicateur, c’est la Bible, c’est-à-dire la parole de Dieu apportée sur la terre par Jésus-Christ lui-même,
pénètre tellement de la substance des livres saints, que la parole de Dieu se trouve continuellement fondue dans la sienne.
que l’Écriture sainte exposée ? Ce sont les instruments par lesquels Dieu nous a communiqué le vrai sens de sa parole. Ils
épuisables. 312. Pour que le prédicateur puisse annoncer la parole de Dieu d’une manière exacte et précise, il faut encore q
de la vraie et solide éloquence. Le respect qui est dû à la parole de Dieu exige qu’on la présente avec toute la dignité don
itation et à la prière. S’il est vraiment attentif aux mouvements que Dieu excite dans son propre cœur, il les fera plus ais
tion pathétique qui détermine les volontés, et enfin une invocation à Dieu ou aux saints pour obtenir la grâce ou la vertu d
iculier l’Apologétique et les prescriptions de Tertullien, la Cité de Dieu de saint Augustin. Il pourra aussi consulter avec
antique usage de l’Église qui ne voyait jamais mourir un serviteur de Dieu sans venir auprès de sa tombe rappeler ses exempl
comparaisons qu’on établit entre eux et d’autres grands serviteurs de Dieu . Évitez toutefois, dans ces parallèles, de rabais
n la religion, si la piété ou la pénitence ne l’a pas consacré devant Dieu . En abattant d’une main ce qu’il a élevé de l’aut
: Pendant que le dix-huitième siècle outrageait à plaisir le Fils de Dieu , il se trouva, dans le sein même de ce collège qu
qui eut par-dessus eux le privilège d’avoir des mouvements sincères. Dieu le voulait ainsi pour ne pas laisser son nom sans
sé de doutes et d’incertitudes dans son esprit. Après avoir traité de Dieu d’une manière digne, quoique confuse, il en vient
-mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu . » On pouvait croire que la force de cette confes
sée qui sont encore présents partout. Après avoir accompli l’œuvre de Dieu sans y croire, il disparut, cette œuvre achevée,
Pour prouver que la fausse conscience n’est pas une excuse auprès de Dieu , Bourdaloue emploie le syllogisme suivant : On d
nt : On demande si l’ignorance est un titre pour se justifier devant Dieu . Ah ! mes chers auditeurs, plût à Dieu que cela f
titre pour se justifier devant Dieu. Ah ! mes chers auditeurs, plût à Dieu que cela fût ainsi ! un million de péchés cessera
, ce saint roi, dans la ferveur de sa contrition, aurait-il demandé à Dieu comme une grâce qu’il oubliât ses ignorances pass
les ayez toujours présentes. Est-ce ainsi qu’il parle ? Non, il dit à Dieu  : Oubliez-les ; effacez-les de ce livre redoutabl
nt la fausse conscience, soit toujours une excuse recevable auprès de Dieu . Réduisez à la précision de l’école ce syllogism
oublier ; donc l’ignorance n’est point une excuse recevable auprès de Dieu . Par ce seul exemple, on voit toute la supériori
uissiez-vous être un jour aussi grand que vous nous êtes cher ! Grand Dieu  ! si ce n’étaient là que mes vœux et mes prières,
e la portion la plus florissante de votre Église. Pourrez-vous, grand Dieu  ! fermer à tant de vœux les entrailles de votre m
nd Dieu ! fermer à tant de vœux les entrailles de votre miséricorde ? Dieu des vertus, tournez-vous donc vers nous : Deus vi
filium hominis quem confirmasti tibi. Vous nous avez affligés, grand Dieu  ! Essuyez enfin les larmes que tant de fléaux que
soit pour nous un don qui répare toutes nos pertes. Faites-en, grand Dieu  ! un roi selon votre cœur, c’est-à-dire le père d
un temps, au gré des vents et de la tempête. Telle est la justice de Dieu  ; telle est l’infirmité naturelle des hommes. Mai
us extraordinaires et par une faveur continuelle. Que dirai-je donc ? Dieu permit aux vents et à la mer de gronder et de s’é
ncore à attendre, ô vieillards vénérables ! avant d’aller nous unir à Dieu  ? Combien nous reste-t-il encore d’épreuves à sub
me tout entière est d’une bien courte durée, comparée à l’éternité de Dieu  ; à plus forte raison, ces restes de vie, ce dern
role, devait leur apprendre à rejeter l’idolâtrie et à reconnaître le Dieu invisible qui gouverne toutes choses ; il devait
s statues de vos dieux, j’ai trouvé même un autel où était écrit : Au Dieu inconnu. Ce Dieu donc, que vous adorez sans le co
dieux, j’ai trouvé même un autel où était écrit : Au Dieu inconnu. Ce Dieu donc, que vous adorez sans le connaître, est celu
que vous adorez sans le connaître, est celui que je vous annonce : Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui est dans le mo
rée des peuples et les limites de leur demeure, Afin qu’ils cherchent Dieu et qu’ils s’efforcent de le toucher, quoiqu’il ne
comme quelques-uns de vos poètes ont dit : Nous sommes les enfants de Dieu même. Puis donc que nous sommes les enfants de Di
es les enfants de Dieu même. Puis donc que nous sommes les enfants de Dieu , nous ne devons pas croire que la Divinité soit s
aux pierres, qui ont pris des figures par l’industrie de l’homme ; Et Dieu , irrité contre ces temps d’ignorance, annonce mai
té non moins remarquables, il fait concourir au dessein de prêcher un Dieu ennemi de toutes les idoles, les poètes mêmes, à
; et par des Juifs remplis d’erreurs sur la nature des perfections de Dieu . L’imprécation ne lui eût attiré que le mépris, l
teurs d’un culte nouveau, et saint Paul a le talent de lui prêcher un Dieu qu’elle ignore, sans lui donner le moyen de le co
s n’est pas nouvelle pour eux ; il vient seulement leur manifester le Dieu qu’ils adorent sans le connaître, et que leurs pè
ici l’habileté du grand Apôtre ; il ne dit point aux Athéniens que ce Dieu inconnu qu’il veut leur faire connaître est le Di
aton avait dit que le monde était l’ouvrage des dieux ; Euripide, que Dieu était trop grand pour être renfermé dans des temp
st d’une nature aussi sublime, quelle idée devons-nous nous former du Dieu qui a créé l’homme et qui lui a donné tout ce qu’
possède ? Pouvons-nous croire avec quelque apparence de raison que ce Dieu soit semblable à la pierre, à l’or, à l’argent, a
de ce culte, il se contente de les appeler des temps d’ignorance que Dieu veut bien oublier, en les invitant à la pénitence
leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain o
r, ni sans doute aussi les vertus de ceux qui ont prêché la parole de Dieu avec tant d’éclat et de fruit avant nous. Nous n’
dans la société civile, elles sont dans les temples où l’on adore le Dieu de justice et de miséricorde, et dans les camps o
Dieu de justice et de miséricorde, et dans les camps où l’on adore le Dieu fort, le Dieu des batailles, sous les symboles de
e et de miséricorde, et dans les camps où l’on adore le Dieu fort, le Dieu des batailles, sous les symboles de la gloire. Pa
e vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu , lorsque sa gloire sembla commencer à vous appara
on sujet, et ce sujet est magnifique comme la création, sublime comme Dieu , infini comme le temps. Il n’est borné ni par les
ors ! quelles grandeurs ! quels sujets ! Soit qu’armé de la parole de Dieu , il commande aux orgueilleux l’humilité, aux hain
courbent, ils fléchissent sous l’éclat de ses rayons. Ces mots seuls, Dieu , néant, éternité, jetés au hasard, sans suite, sa
omme un merveilleux écho, et retentissent profondément dans les âmes. Dieu , c’est tout dire, et la mort aussi, et l’éternité
rangers comme dans les concitoyens, que des enfants également chers à Dieu , et dans le ciel, que la patrie commune de tous l
oit-on pas qu’il n’y a rien de grave et d’imposant comme la parole de Dieu , annoncée dans le temple même de Dieu, sous les y
t d’imposant comme la parole de Dieu, annoncée dans le temple même de Dieu , sous les yeux et à quelques pas de Jésus, vrai D
e temple même de Dieu, sous les yeux et à quelques pas de Jésus, vrai Dieu , par le ministère de Dieu, pour sauver toute une
s les yeux et à quelques pas de Jésus, vrai Dieu, par le ministère de Dieu , pour sauver toute une assemblée de pécheurs rach
eu, pour sauver toute une assemblée de pécheurs rachetés du sang d’un Dieu  ? Et comment ne pas se dire à soi-même que c’est
vous avez de l’esprit, vous en avez beaucoup ; mais sachez-le, c’est Dieu qui vous l’a donné… preuve qu’il n’en a pas peur 
de creditur ; c’est le cœur qui enfante les vertus, c’est le cœur que Dieu demande. Mais pour parler au cœur, il faut avoir
établie qu’il y ait sur la terre ; sur les idées les seules dignes de Dieu et de l’homme, les seules conformes aux principes
mbre. 1º La religion chrétienne donne les seules idées convenables de Dieu  ; 2º elle met l’homme à sa véritable place en lui
irconstances de la vie. Rien n’est plus glorieux que lui, soit devant Dieu , soit devant les hommes. 3e membre. Les hautes v
mbre. Peinture de la dépravation de la raison humaine, relativement à Dieu et à la morale. C’est la religion qui guérit en r
nace. Tout homme éprouve alors un besoin, expression et témoignage du Dieu qui se rend justice à lui-même, et qui combat pou
saint François de Sales par Bourdaloue. En voici l’analyse : Sujet. Dieu l’a fait saint par l’efficace de sa foi et de sa
, qui doit s’inspirer de l’esprit d’en haut et rapporter uniquement à Dieu tout ce qu’il peut faire, a bien de la peine à re
sa parole est vraiment inspirée ; l’homme disparaît dans la vertu de Dieu , qui se manifeste par son organe, et c’est sa plu
e l’Apôtre, et qui brûlez du désir d’annoncer aux hommes la parole de Dieu , rappelez-vous que, là plus que partout ailleurs,
ose dans le triomphe de la parole, s’il vous est donné : la gloire de Dieu . Ne cherchez qu’une chose, si vous avez reçu le d
e chose, si vous avez reçu le don de toucher les âmes : les ramener à Dieu . Pour cela, combattez, étouffez dans votre cœur l
ous aurez à porter au peuple la parole du Ciel, demandez instamment à Dieu la grâce de vous oublier et de ne penser qu’à lui
prendre. Je change les positions pour un instant. Je suppose, ce qu’à Dieu ne plaise ! que vous descendiez aujourd’hui au to
le pouvoir exécutif ; il fait maintenir la formule : Par la grâce de Dieu , dans les actes de la royauté ; il jure de désobé
s, trop manœuvré, trop louvoyé, trop compté sur lui-même, trop oublié Dieu . Comme il touchait au but, Dieu l’arrêta pour lui
trop compté sur lui-même, trop oublié Dieu. Comme il touchait au but, Dieu l’arrêta pour lui signifier la terrible parole qu
r satisfaire à un œil qui n’est pas curieux à l’excès. Laissez donc à Dieu cette nuit profonde où il lui plaît de se retirer
que cette orgueilleuse raison qui veut s’élever contre la science de Dieu  ? (Guénar d.) XXXVI. Éloquence des historiens
? (Guénar d.) XXXVI. Éloquence des historiens. — La providence de Dieu dans les révolutions des empires. Souvenez-vo
ont les empires, dépend des ressorts secrets de la divine Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous le
se dans ses propres subtilités, et ses précautions lui sont un piège. Dieu exerce par ce moyen ses redoutables jugements, se
elle fait, elle est perdue. Mais, que les hommes ne s’y trompent pas, Dieu redresse, quand il lui plaît, le sens égaré, et c
pour la première fois me louer de concert et que tous les enfants de Dieu publièrent leur joie ? Sais-tu qui a emprisonné l
n cadavre, aussitôt il est là. Réponds enfin celui qui dispute contre Dieu est-il réduit si facilement à se taire ? Celui qu
ontre Dieu est-il réduit si facilement à se taire ? Celui qui reprend Dieu ne doit-il pas pouvoir lui répondre ? (Job. ch. 
lis ad Christum trahendis ; Le Guide de ceux qui annonce la parole de Dieu , par M. de Baudry (cet ouvrage contient la Doctri
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
la reine d’Angleterre. (Exorde et fragments.) De quelle manière Dieu instruit les rois. — Révolution d’Angleterre. — C
es ;… presque tous ceux qui lui parlaient se rendaient à elle ; et si Dieu n’eût point été inflexible, si l’aveuglement des
par sa fermeté ; elle excitait ceux qui l’accompagnaient à espérer en Dieu , qui faisait toute sa confiance ; et, pour éloign
e profonde douleur que de ce jour seulement elle commence à connaître Dieu . Qu’elle nous parut alors au-dessus de ces lâches
. Le prince fléchit le genou, et dans le champ de bataille il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait. Là, on c
traire nos pensées, sans exciter tant soit peu notre sentiment : tant Dieu a mis de règle et de proportion, de délicatesse e
la chimie la plus fine n’est qu’une ignorance. De la Connaissance de Dieu et de soi-même 1, chap. IV, § 2. Les animaux s
gure y faisait Marie ? C’était la merveille du monde, le spectacle de Dieu et des anges. Et que faisaient-ils ? Quel nom ava
cupe, il gagne sa vie ; il accomplit, il loue, il bénit la volonté de Dieu dans son humiliation. Et qu’a-t-il fait au seul m
faire de ton salut, qui est pour chacun de nous la véritable œuvre de Dieu  ? Va au temple ; échappe-toi1, s’il le faut, à to
dis avec Jésus : « Ne faut-il pas que nous travaillions à l’œuvre que Dieu notre père nous a confiée2 ? » Tremblons, humilio
vre de composition et de style. Dans son traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même, il parle le plus beau et le meill
ve M. de Bausset dans son Histoire de Bossuet, on apprend à connaître Dieu , les hommes et soi-même ; et ces deux ouvrages pe
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
rler, et qui n’ont point encore trouvé de vainqueurs. » Sachez que le Dieu qui vous conduit marchera lui-même devant vous, c
combien de fois vous avez provoqué dans le désert la colère de votre Dieu . Vos nombreuses infidélités datent du jour où vou
bera sous le joug de l’étranger. » Mais si, sourds à la voix de votre Dieu , rebelles à ses lois et parjures à vos serments,
adorer leurs dieux, vains simulacres de pierre et de bois ! » Ce même Dieu , qui s’était plu à réunir sur vous ses faveurs le
s, j’ai remarqué un autel sur lequel se lisait cette inscription : au Dieu inconnu ! Eh bien ! ce Dieu que vous adorez sans
r lequel se lisait cette inscription : au Dieu inconnu ! Eh bien ! ce Dieu que vous adorez sans le connaître, c’est celui qu
our prouver à ces mêmes Juifs et aux Gentils la nécessité du retour à Dieu et de la foi en J.-C. » Je pars pour Jérusalem :
urs, en confondant mes larmes avec les vôtres. » Je vous recommande à Dieu et à la parole de sagesse de celui qui peut seul
34 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
es autres, et l’on ne se résout pas facilement à la perdre. Au nom de Dieu , desserrez votre cœur, et vous serez peut-être su
u’elle est plus délicate et plus épurée. Si nous le considérons selon Dieu , c’est une partie de nous-mêmes, pus curieuse que
enfaits du ciel. Le cardinal Maury. N° 35. — L’Ange gardien. Dieu se lève et soudain sa voix terrible appelle De se
s consolations de l’espérance et de la foi, sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour elle, et qui lui donne, à cet ins
tre ici une touche divine, car ce n’est pas un homme qui écrit, c’est Dieu qui parle et dicte ; Job ne fait que recueillir s
de la Providence, c’est un ange de paix et de consolation placé entre Dieu et les hommes, pour achever la distribution des b
devient pour les peuples un objet ou de terreur ou de consolation, un Dieu s’il est bienfaisant, un monstre s’il est barbare
aux, défendre sa liberté contre les princes et les empereurs, céder à Dieu seul, et triompher, en expirant, du juge qui l’a
vous entretient dans l’illusion, c’est de voir ceux qui méconnaissent Dieu nager dans l’opulence, vivre comblés d’honneur et
onnent et assouvir leurs passions. Toutefois, sans la connaissance de Dieu , peut-il exister un solide bonheur ? La mort vien
tte belle et nombreuse période revêt à la fin une forme majestueuse : Dieu est appelé en témoignage pour justifier, comme p
ce que je puis te dire, si jamais tu aimas ton père... HAMLET. Grand Dieu  !.... LE SPECTRE. Venge un lâche et détestable pa
e madame Dimanche votre épouse ?    M. DIMANCHE. Fort bien, Monsieur, Dieu merci. DON JUAN. C’est une brave femme. M. DIMANC
Molière. Modèles de Décompositions de Dialogues. N° 70. —  Dieu et Abraham. Ce dialogue fait l’admiration de t
re, il n‘y a rien là dans l’ordre humain. Je suis sûr que cela est de Dieu . » (La Harpe.) Ces paroles seules pourraient suf
ue nous sommes forcés de le faire en présence de toutes les œuvres de Dieu . Pourtant nous essaierons de courtes remarques da
icité a ici pour point d’appui une gradation descendante. Certain que Dieu ne voudrait pas faire périr une foule de justes a
le génie de l’homme n’aurait pas inventé ce langage pour parler à un Dieu irrité ; car s’il n’avait consulté que sa nature
homme aujourd’hui, si saint, si haut placé qu’il fût, qui oserait, si Dieu descendait visiblement jusqu’à lui, je ne dis pas
it quelquefois aux patriarches ; si l’on se persuade bien surtout que Dieu animait de sa vertu ces hommes privilégiés, l’éto
sera. Abraham plaidait la cause de la vertu, de l’humanité devant son Dieu irrité, il est vrai, mais souverainement misérico
ra que trente , ne sont-elles pas faites pour émouvoir la clémence de Dieu  ? Dieu, qui sonde le fond des cœurs, à qui un sou
trente , ne sont-elles pas faites pour émouvoir la clémence de Dieu ? Dieu , qui sonde le fond des cœurs, à qui un soupir d’a
et si doux à son propre cœur ? Non, mille fois non. Aussi voyez comme Dieu est bon, comme il accorde toutes ces demandes du
s le cas où Abraham eut continué et fut arrivé jusqu’à un seul juste, Dieu n’aurait pas pardonné ? Mais Abraham n’a point vo
ste, Dieu n’aurait pas pardonné ? Mais Abraham n’a point voulu tenter Dieu  ; car il savait que, si la miséricorde divine est
ptées. Car de la pitié sainte il a reçu le don : C’est lui qui mène à Dieu les âmes rachetées, Et ce doux séraphin se nomme 
d il vit un rayon de miel suspendu à l’une des branches de l’arbre : Dieu soit loué, dit-il, voici qui ranimera un peu mon
ents ne restent dans ce lieu Que pour dire : Autrefois il existait un Dieu . Là tant d’autels debout ont roulé leurs bases,
oyens, Et hurlant et le front barbouille de poussière, Prêt à jeter à Dieu le blasphème et la pierre. O race de Paris, race
ête vénérable, et vit qu’il était appelé dans une autre patrie. Alors Dieu , qui protège tous les hommes, envoya l’ange de la
nt de la divine patrie. Ses talents précoces, purifiés par l’amour de Dieu brillaient déjà d’un éclat céleste, et faisaient
l’homme doit compter davantage, sont la foi, l’espérance, l’amour de Dieu , la charité, la bienfaisance, la compassion, en u
Ces vertus forment notre cortège dans l’ éternité, nous obtiennent de Dieu le pardon de nos fautes et nous méritent une plac
projets de bonheur !    .  Notre linotte était absente, À son retour, Dieu  ! quels dégâts ! Plus de nid ! le chêne eu éclats
ulèrent, Et du sombre horizon dépassant la hauteur, Des vengeances de Dieu l’immense exécuteur, L’océan apparut. Bouillonnan
rmes et de la gentillesse ? Lacépède. N° 104. — Une Vallée. Dieu m’a découvert une retraite favorable à mes vues :
s temples sacrés Font entrer à grands îlots les peuples égarés. Grand Dieu  ! vois à tes pieds leur foule consternée Te deman
. — Les Alpes. Au front du Grindelval, je m’élève, et je vois.... Dieu  ! quel pompeux spectacle étalé devant moi ! Sous
son ouvrage : la religion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Ave
déchirante s’échappe des lèvres du Christ : « Mon Dieu, s’écrit-t-il, Dieu , pourquoi m’avez-vous abandonné ?.. » Alors, et p
s’agenouillait devant ces montagnes effrayantes, sous les regards de Dieu . J’ai visité toute la maison : j’ai vu les solita
force contre la force, c’en était fait des petits et des malheureux. Dieu devait à la faiblesse et au malheur une arme qui
ucherait d’une immense compassion ; et comme rien n’est plus haut que Dieu , nulle prière n’est plus victorieuse que celle qu
vers lui. C’est la prière, Messieurs, qui rétablit nos rapports avec Dieu , rappelle à nous son action, lui fait violence sa
lambeau mystérieux, A l’heure où le sommeil tient la terre oppressée, Dieu fit de tes rayons le jour de la pensée ! Ce jour
Cet espace infini que sans cesse elle habite ; Tu luis entre elle et Dieu comme un phare éternel, Comme ce feu marchant que
père ou triste destinée, Me servant sans salaire et pour l’honneur de Dieu , Surveillant à la fois la cure et le saint lieu,
eu, Surveillant à la fois la cure et le saint lieu, Et qui, voyant de Dieu l’image dans son maître, Croit s’approcher du cie
ables de l’examiner. La première chose qui me frappe est le choix que Dieu a fait de la couleur générale qui embellit toutes
nt ses orbes redoublés, et, dressant sa tête audacieuse vers celle de Dieu , il semble allumer aux rayons de sa chevelure les
l’hémistiche suivant nous rassure : Et toujours sans danger, Car un Dieu l’accompagne et le doit protéger. Allusion au pr
u l’accompagne et le doit protéger. Allusion au proverbe : Il y a un Dieu pour les ivrognes. On sait, en effet, que l’ivrog
; les parlementaires, fermes dans leur foi, marchaient, en chantant : Dieu est avec nous. Le prince Robert fit sa première c
les portes ouvertes, car il ne convient pas de faire de la maison de Dieu un château-fort. Tout-à-coup les quatre meurtrier
e ? Si c’est ma tête que vous cherchez, je vous défends de la part de Dieu de toucher à aucun des miens, moine, clerc ou laï
tisfait aux saints canons, je ne les absoudrai pas. » Puis l’homme de Dieu se mit à genoux et proféra cette dernière prière 
se mit à genoux et proféra cette dernière prière : « Je recommande à Dieu , à la bienheureuse Marie, aux saints patrons de c
tale, dont les habitants n’espéraient plus que dans la miséricorde de Dieu et dans celle du vainqueur. Il fit venir les prin
il leur dit : « Je crois, comme vous, que Jérusalem est la maison de Dieu  ; je ne veux point en profaner la sainteté par l’
té. « Nous ne pouvons, répondirent-ils, vous céder une ville où notre Dieu est mort ; nous pouvons encore moins vous la vend
suré que quiconque souffre pour Jésus-Christ aura part à la gloire du Dieu vivant. La sainte resta ainsi exposée aux bêtes,
Narrations poétiques. Modèles N° 150. L’Ange exilé. Dieu , dit une vieille légende, en même temps qu’il cré
u de surveillance ; le coupable dut comparaître devant le tribunal de Dieu . Quel était donc le crime du brillant Azaël ? Hél
iation de sa faute, ce qu’il trouverait de plus digne d’être offert à Dieu . La sentence ne s’expliquait pas davantage. Azaël
’il y a de plus précieux ici-bas, ce qui doit être le plus agréable à Dieu  ? Une voix se fit entendre : Cherche mieux, lui d
bruit semblable à celui des flots qui se brisent contre des rochers. Dieu puissant ! m’écriai-je, de quels malheurs sommes-
ille coupable ! » Il dit, et la terre ouvrant ses abîmes, l’ennemi de Dieu s’y précipite, et disparaît aux yeux des barbares
vos montagnes et gardez-vous d’attaquer les guerriers de la Castille. Dieu combat avec les chrétiens, et il a établi leur do
vez méconnu les décrets du Ciel ; ils ne tarderont pas à s’exécuter : Dieu lui-même, si vous ne renoncez pas à vos projets i
sa plus. Ils frappent à la porte sainte ; Car leur mère avait dit que Dieu n’oubliait pas ; Rien ne leur répondit que l’écho
ochaine, Mon père, un soir, me conta dans les bois : (O mes amis, que Dieu vous garde un père ! Le mien n’est plus.) — De la
Attends seulement que je me taise, et ne m’interromps point. Gloire à Dieu et à Mahomet, son prophète ! Ekber, fils du sage
evenu leur tyran et leur bourreau. Tes crimes ont allumé la colère de Dieu .  Ne m’interromps point, écoute jusqu’au bout… Tu
abreuvent leurs chameaux, et vit sur le bord un petit sac de cuir. «  Dieu soit loué, dit-il en le levant et en le tâtant, c
t bien des choses merveilleuses. Il pensait qu’entre les hommes et le Dieu qui a fait le ciel avec tous ses astres, la mer a
et cria d’une voix forte :    — Trépassé, qui que tu sois, au nom du Dieu des vivants et des morts, parle… Pourquoi ne dors
mouvement, n’avait pas de parole, et elle se tut. — Encore, au nom de Dieu et du ciel, de la terre et des enfers, je t’adjur
… à la mer ! » « — Oh ! répond le chef attendri, je le jure et devant Dieu lui-même ! » — Non, interrompt madame Malfit, que
e, dans la joie et le recueillement    de son âme, son sauveur et son Dieu . Un torrent grossi par l’orage coulait dans la pr
pieds nus,  pour que le mourant ne soit pas privé de la visite de soi Dieu . Alors le chevalier, afin de l’aider à remplir un
celui de qui je tiens l’honneur,  la fortune et la vie. « — Que le     Dieu , répond le ministre de  l’autel, que le Dieu tout
et la vie. « — Que le    Dieu, répond le ministre de  l’autel, que le Dieu tout-puissant, qui exauce ses prières de ses plus
s plus sûr, ce me semble, de ne point faire de mouvement ; tu prieras Dieu , mon fils, de protéger ton malheureux père. Ah !
me parle pas ; ta voix, ton accent m’ôterait ma force. Tais-toi, prie Dieu , ne remue pas. » Guillaume l’embrasse en disant c
ne de croix, car ils sont pieux, nos chasseurs ; recommanda son âme à Dieu , et s’assura que sa carabine était armée. L’ours
vait rassemblé toutes les forces de sa poitrine, toutes ses prières à Dieu , toutes ses demandes de secours aux hommes : À mo
que dépend le destin des combats ; En vain l’homme timide implore un Dieu suprême ; Tranquille au haut du ciel, il nous lai
e à nous même : Le parti le plus juste est celui du vainqueur ; Et le Dieu de la guerre est la seule valeur. » Il dit, et d’
conducteur fidèle, Il part, il vole aux lieux où la clarté l’appelle. Dieu  ! quel ravissement quand il revoit les cieux Qu’i
’hiver n’a pas vingt fois vu s’achever l’année. Sous un rustique toit Dieu cacha mon berceau, Non loin de Vaucouleurs ; quel
Et, bergère comme eux, j’errais sur les montagnes, Chantant le nom du Dieu qui bénit les campagnes. Chaque jour cependant,
plir aujourd’hui. Du trône des Français, va, sois l’heureux appui. Le Dieu qui, des bergers empruntant l’entremise, Jadis ar
aits, j’entends les mêmes mots : « Humble fille des champs, lève-toi, Dieu t’appelle ; Au ciel, à ton pays, tremble d’être i
tout couverts, Appuyé sur sa bêche et regardant la foudre : — « Grand Dieu  ! tu tardes bien de me réduire en poudre ! Je sui
fais rien pour moi, tu fais tout pour mon frère, Ses fils, l’amour de Dieu , la fierté d’une mère, L’attendent, orgueilleux d
ise plutôt mon corps. — Implore le Seigneur, ta moisson sera faite. —  Dieu , Dieu m’a rejeté comme je le rejette ! — Mais ta
utôt mon corps. — Implore le Seigneur, ta moisson sera faite. — Dieu, Dieu m’a rejeté comme je le rejette ! — Mais ta haine,
iminel, Et sur le front d’Abel abat un coup mortel. Il tombe !… juste Dieu  ! pour son frère il t’implore, Et son dernier reg
dain l’orage éclate au bruit d’un noir tonnerre ; Sa mère appelle : ô Dieu  ! c’est la voix de sa mère ! « Viens, viens, ô mo
gracieuse épouse…, on dit qu’elle se promène dans cette galerie… Que Dieu nous protège ! » « Arrêtez, Sire, s’écriait le co
entré dans la grande salle, en prononçant ces mots : « Avec l’aide de Dieu . » Ses trois acolytes, poussés par la curiosité,
nistrateur, il prononça hardiment la formule bien connue : « Si tu es Dieu , parle, si tu es de l’autre monde, laisse-nous en
neth et Conrad. Les prêtres, après une prière solennelle pour que Dieu accordât la victoire à la cause de la justice, so
s : « Vive Alexandre !  vive le prince qui rend la vie à ses sujets ! Dieu lui donne de longs jours ! » Ce vœu ne devait poi
e un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu  ! quand j’y pense encore !… Nous deux, presque sa
lore avec toute la ferveur dont j’étais capable. Je fus convaincu que Dieu avait exaucé mes prières, lorsque je vis poindre
esse inexprimables. Et la femme à cheveux blancs répondit : ma fille, Dieu est le maître ; ce qu’il fait est bien fait. Ayan
ous vit en cette détresse, son âme se briserait ; et j’ai reconnu que Dieu avait été bon envers lui. La jeune fille ne répon
mbèrent sur la toile qu’elle tenait entre ses mains. La mère ajouta : Dieu , qui a été bon envers lui, a été bon aussi envers
ils pas été, dès le commencement, condamnés à vivre de leur travail ? Dieu , dans sa bonté, nous a donné le pain de chaque jo
ni notre amour non plus, ou s’il y est, ce n’est qu’en passant. Après Dieu , vous m’êtes tout en ce monde ; mais ce monde s’é
bien de larmes il respandit, contemplant celles desquelles le Fils de Dieu , petit enfant de la Vierge, avoit arrousé ce sain
doux, aimable, dévot à merveilles, et grandement ardent en l’amour de Dieu . Sur quoy, sans doute, dit le médecin, son cœur s
ns de l’Ascension. St. François de Sales. N° 215.— Le Jugement de Dieu . L’opinion générale était que personne ne vou
traître, meurtrier et menteur, ainsi que je le prouverai à l’aide de Dieu , de Notre-Dame et de monseigneur saint Georges, l
demande le combat à l’instant, répondit Ivanhoé. C’est le jugement de Dieu , je mets en lui toute ma confiance… Rebecca, ajou
de la violence de ses passions. « C’est véritablement le jugement de Dieu , dit le grand-maître, en levant les yeux vers le
me imputé, et incontinent mis à mort. On appelait cela le jugement de Dieu . Un accusé pouvait toujours, lorsqu’on ne savait
e pût s’en servir : mais Mathilde dit qu’il n’était nécessaire et que Dieu saurait bien faire triompher le bon droit, que se
e que des paroles que tu as jurées tu t’es parjuré. Ainsi m’assistent Dieu , la bonne Vierge et les Saints ! » Disant cela, e
s une méchante fille qui avait vaincu un brave soldat comme lui, mais Dieu , et qu’il savait bien qu’il mourrait en ce combat
— Et moi, dit Mathilde, je savais que je te vaincrais par la force de Dieu , car cet ange, je l’ai vu aussi. — Là-dessus, on
epos dans la tombe, lorsque durant la vie on n’a pas écouté la loi de Dieu  ; il n‘y a de repos dans l’éternité que pour le j
é mortel ! Après bien longtemps, passa par Lucerne un bon moine à qui Dieu avait donné pouvoir sur les démons. A la prière d
ulgen, petite ville de Souabe, un de ces hommes de foi sublime, comme Dieu en faisait naître en ce temps-là ; fleurs de vert
des vertus chrétiennes, aussi intacte que les apôtres l’ont reçue de Dieu . Meinrad, fils du prince Berthold Hohenzollern, a
e et la honte sur le front : Meinrad parlait toujours en serviteur de Dieu , qui ne craint point les hommes et ne cherche que
rtez avec une douce résignation la volonté du roi, ou plutôt celle de Dieu lui-même. Ce sera le plus beau témoignage de votr
d roi des Francs, si vous étiez chrétien, vous seriez invincible : le Dieu des armées combattrait pour vous. Il fait fuir se
s armes semble vous être contraire, souvenez-vous que mon Dieu est le Dieu de la victoire… Qu’il soit à vos côtés pendant le
premiers qui ayez dit :nous ne voulons pas, chrétiens, disciples d’un Dieu crucifié, nous laisser immoler pour notre religio
s, vous que la vengeance et la rébellion soulèvent contre celui à qui Dieu a donné la puissance ! Vous êtes forts, votre enn
urbera sous le joug de l’étranger. Mais si, sourds à la voix de votre Dieu , rebelles à ses lois et parjures à vos serments,
d’adorer leurs dieux, vains simulacres de pierre et de bois. Ce même Dieu , qui s‘était plu à réunir sur vous ses faveurs le
enfant, les vertus de ton père n’ont pas fait longtemps mon bonheur : Dieu le voulait ainsi. Je venais d’être mère, il mouru
ère. J’étais si jeune encore, j’avais à redouter tant d’orages ; mais Dieu veillait sur moi ; je m’attachais tout entière à
re, souffre la compagnie de ta mère, crains d’encourir la disgrâce de Dieu , en me plongeant dans une douleur que je n’ai pas
ne reste donc plus qu’un seul remède à nos maux : imitez la bonté de Dieu outragé par ses créatures ; il leur a ouvert les
grâce à mon troupeau, les infidèles s’écrieront : Qu’il est grand le Dieu des Chrétiens ! Des hommes il sait faire des ange
impies et impitoyables, qui vous efforcez en vain de combattre contre Dieu , dites-moi, pensez-vous par votre tyrannie détour
rimes. Ne vous mettez pas dans l’esprit qu’avec ; moi la vengeance de Dieu soit étouffée ; ces flammes : ne feront qu’allume
e leur avec la vie, pour avoir voulu usurper celui d’autrui. C’est le Dieu des armées, protecteur des innocents et sévère ve
ontables, de sorte que notre salut dépend de notre seul courage. Pour Dieu  ! mes amis, tandis que les armes de notre roi tri
au faîte de la grandeur humaine, vous ne ressemblerez jamais mieux au Dieu tout-puissant qu’en sauvant ceux que vous pouvez
l les exhorte à mourir en héros. Eh bien  écoutez donc l’espoir qu’un Dieu m’inspire, Et le but salutaire où notre mort aspi
entilhomme généreux qui s’est exposé au martyre pour la gloire de son Dieu . Le poète n’est point resté au-dessous des sentim
père infortuné ? Il compte peu sur ses forces pour ramener sa fille à Dieu . D’ailleurs le temps presse ; il ne pourrait supp
e de son malheur. Avant donc que de parler à sa fille, il s’adresse à Dieu , et lui rappelle ses combats, ses douleurs, sa ca
nne ? De ma loi mérite aussi une remarque ; ce n’est plus la loi de Dieu  ; cette loi est tellement gravée dans le cœur de
’héroïsme de la foi à cette âme naïve, si elle chancelle encore. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphêmes. Répét
tte âme naïve, si elle chancelle encore. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphêmes. Répétition nouvelle, rendue p
épétition nouvelle, rendue plus énergique par l’alliance des mots ton Dieu , avec les outrages que Zaïre lui fait. Remplacez
es mots ton Dieu, avec les outrages que Zaïre lui fait. Remplacez ton Dieu , par le Dieu, vous n’aurez plus la même force d’e
ieu, avec les outrages que Zaïre lui fait. Remplacez ton Dieu, par le Dieu , vous n’aurez plus la même force d’expression : c
aurez plus la même force d’expression : car ce n’est pas seulement le Dieu de son père, c’est le sien, elle ne peut le renie
ion combien sa faute est grande ; c’est dans les lieux mêmes où son Dieu est mort pour elle et pour l’univers, qu’elle l’a
lieux dont la vue devait à chaque pas lui rappeler le souvenir de son Dieu . La conséquence est qu’elle doit s’empresser de r
, car tu as souillé ton sang, outragé ton père, ta mère, et renié ton Dieu là où il mourut pour toi. Donc tu dois rentrer da
c’est un loyal serviteur de Jésus-Christ, il a consacré sa vie à son Dieu  ; la bienveillance : il aime toujours sa fille co
léter l’invention. Sous ce rapport, l’amour de la famille, l’amour de Dieu , sont mis en jeu, et la haine des musulmans n’est
un exorde véhément d’abord, puis pompeux au moment de l’invocation à Dieu , enfin insinuant, quand Lusignan regarde sa fille
cinq villes entières. » Allusion aux cinq villes de la Pentapole que Dieu réduisit en cendre et que recouvre aujourd’hui la
d’iniquités ; en ce temple, il n’y a que des chrétiens qui craignent Dieu et ses jugements. Patience, nous allons voir ce q
prince fléchit le genou ; et, dans le champ de bataille, il rendit au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait. Là on cé
   Oui, Platon, tu dis vrai : notre âme est immortelle ; C’est un Dieu qui lui parle, un Dieu qui vit en elle. Eh ! d’où
dis vrai : notre âme est immortelle ; C’est un Dieu qui lui parle, un Dieu qui vit en elle. Eh ! d’où viendrait sans lui ce
naître ? Que me préparez-vous, abîmes ténébreux ? Allons, s’il est un Dieu , Platon doit être heureux. Il en est un, sans dou
Dans nos jours passagers de peines, de misères, Enfants d’un même Dieu , vivons du moins en frères ; Aidons-nous l’un et
    Et, vers l’infortuné s’élançant des autels,     Fut l’épouse d’un Dieu pour servir les mortels.     O courage touchant !
chose serait Tout. La nature n’est point un être, car cet être serait Dieu . La nature est le système des lois établies par l
35 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
deux messes de suite, le sermon, vêpres et compiles, tout cela entre Dieu et lui, et sans que personne lui en sût gré. Il a
llait pour le petit vaisseau que j’avais pris ; et néanmoins je suis, Dieu merci, arrivé ici à bon port. Voyez, mademoiselle
que le but de l’homme ici-bas est d’aimer, de connaître et de servir Dieu de plus en plus. Lecture. — L’Immortalité de l’
causes de leurs progrès et sur celles de leur décadence ; car le même Dieu qui a fait l’enchaînement de l’univers, et qui, t
parties d’un si grand tout dépendissent les unes des autres ; ce même Dieu a voulu aussi que le cours des choses humaines eû
nt destinés ; et qu’à la réserve de certains coups extraordinaires où Dieu voulait que sa main parût toute seule, il n’est p
s à la plume de M. de Frayssinous ; elle est intitulée : Existence de Dieu . Lecture. — Existence de Dieu prouvée par les be
us ; elle est intitulée : Existence de Dieu. Lecture. — Existence de Dieu prouvée par les beautés de la nature. Vol. II, nº
sée sublime, qui nous fait concevoir rapidement la toute-puissance de Dieu . Le Sublime proprement dit peut naître de, trois
êter les complots, Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. Le S
utenus, il est vrai, par une confiance sans bornes en la puissance de Dieu qui rend invincible. C’est dans cette admirable s
rendre accessible à tous, a voulu se rabaisser jusqu’à notre langage. Dieu a voulu ainsi apprendre aux hommes qu’il n’a poin
uel est écrite la création du ciel et de la terre : Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre ! Ici point d’expressio
e que sont exprimées les idées grandes et magnifiques, où nous voyons Dieu agir avec toute sa majesté et sa toute-puissance.
ong de rapporter ici ; et ailleurs celle d’un cheval de bataille, que Dieu lui-même nous a tracée dans le livre de Job : « 
ieu lui-même nous a tracée dans le livre de Job : « Est-ce vous, dit Dieu à Job, qui avez donné au cheval la force et le co
r revêtir un air de hardiesse et de force. Tels sont les Reproches de Dieu aux puissants de la terre. Portrait des méchants
Apostrophe et la Prosopopée. Ex. : J’ai toujours craint la colère de Dieu , comme des flots suspendus sur ma tête, et je n’e
és se font sentir dans les lignes suivantes, où le prophète demande à Dieu les présents de la terre et des saisons : Prièr
e demande à Dieu les présents de la terre et des saisons : Prière à Dieu . Ps. lxiv. Vous visiterez la terre et vous la fé
ors les rugissements des lionceaux appellent la proie, et demandent à Dieu la nourriture promise au animaux, Mais le soleil
té et la grandeur, les images frappantes et vives qui nous présentent Dieu assis sur les chérubins, porté sur les nuées, don
l’esprit et saisissent l’imagination. Il a pour sujet le miracle que Dieu fit en faveur des Hébreux, lors du passage de la
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
amais, unis dans le saint lieu, » Du retour de tes fils remercier ton Dieu  » ? Ainsi pleurait l’Hébreu, etc. (M. Delille. L
parties au but que l’auteur se propose, celui de montrer la main d’un Dieu même conduisant tous ces grands mouvements, et de
baume ils devaient y verser ; et combien la présence consolante d’un Dieu contribuait efficacement à adoucir le tableau des
pompe orientale. Le jour que, dans son vol, doit s’arrêter le temps, Dieu dira : Levez-vous, arides ossements ! Et vos corp
; Ils consolent nos rois chassés de leurs tombeaux, Et souhaitent que Dieu pardonne à leurs bourreaux. Voilà, je crois, des
tout temps, en tout lieu ? 170Votre peuple est mon peuple, et votre Dieu mon Dieu. La terre où vous mourrez verra finir ma
du misérable, » Que l’ange du Seigneur garde tes cheveux blancs ! »  Dieu , pour se faire aimer, doit prolonger tes ans. » Q
dans la jeune postérité de ses enfants ?                         Le Dieu qui les bénit, Aux désirs de Booz permet que tout
peler la mort, je l’attends d’un cœur ferme. » Je suis pécheur ; mais Dieu , s’il juge, est père aussi, » Et je sais qu’aisém
e nos toits indigents gardez les simples mœurs ; » Aimez-vous, servez Dieu , vos souverains… Je meurs »175. 161. Voici l
é, Luit devant le Très-Haut, jour et nuit suspendue ; La majesté d’un Dieu parmi nous descendue, Les pleurs, les vœux, l’enc
Au pied de Jehovah chante l’hymne sans fin. Alors de toutes parts un Dieu se fait entendre ; Il se cache au savant, se révè
le ciel, et n’entend plus, dans son éloquence, que la foudre même de Dieu éclatant sur les mortels ! 168. In dicbus uniu
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
se fait entendre aux hommes, entre la tombe de l’homme et l’autel du Dieu qui juge et le héros et le panégyriste ! « La tr
vous laisse trop vous souvenir que ce n’est qu’un homme qui parle, si Dieu n’est pas toujours à côté de lui, on ne verra plu
out est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités, et le jugement arrêté qui nous fa
cabler de l’idée de son néant. « Mais dis-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’un ombre ? Ce que
geante et mortelle, nous avons d’un autre côté un rapport intime avec Dieu , parce que Dieu même a mis quelque chose en nous
le, nous avons d’un autre côté un rapport intime avec Dieu, parce que Dieu même a mis quelque chose en nous qui peut confess
ce qui porte en nous sa marque divine, ce qui est capable de s’unir à Dieu y soit aussi rappelé. Or, ce qui doit retourner à
le de s’unir à Dieu y soit aussi rappelé. Or, ce qui doit retourner à Dieu , qui est la grandeur primitive et essentielle, n’
a rassurer, que cette sincère résignation qu’elle a eue aux ordres de Dieu , et les saintes humiliations de la pénitence ».
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
nte Se ranime et se nourrit. Oh ! que tes œuvres sont belles, Grand Dieu  ! quels sont tes bienfaits ! Que ceux qui te sont
sagesse Dans les plus faibles enfants. Soutiens ma foi chancelante, Dieu puissant ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qu
e ta grâce : Et, de ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. L
euvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. Liv. I, ode 2. A la Fortune.
 ; Et, dans ce jour fatal, l’homme à l’homme inutile Ne paîra point à Dieu le prix de sa rançon. Vous avez vu tomber les plu
le poids fatal : Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture ; Et Dieu , de sa justice apaisant le murmure5, Livrera ces
s, Il faut mêler sa cendre aux cendres de ses pères, Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous2. Liv. I, ode 33. Circé4
avons donné dans les Morceaux choisis à l’usage de la quatrième. 5. Dieu , par la punition des pécheurs, a dit Bossuet dans
tine, dans quelques strophes de sa pièce intituléeJéhova ou l’idée de Dieu , a fort heureusement reproduit le mètre employé i
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
742. Oraison funèbre de Louis XIV1. (Exorde.) La grandeur de Dieu . Dieu seul est grand2, mes frères, et dans ces
raison funèbre de Louis XIV1. (Exorde.) La grandeur de Dieu. Dieu seul est grand2, mes frères, et dans ces derniers
n s’évanouissant alors, elles rendent hommage à sa grandeur suprême : Dieu paraît tout ce qu’il est, et l’homme n’est plus r
ses humaines ? Sans remonter aux siècles de nos pères, quelles leçons Dieu n’a-t-il pas données au nôtre ? Nous avons vu tou
s pertes, et survivre à tant d’événements divers pour rendre gloire à Dieu et s’affermir dans la foi des biens immuables. Ce
e ; l’attendrissement finit avec la représentation ; et il semble que Dieu n’opère ici-bas tant de révolutions, que pour se
ne, c’est-à-dire par les lieux de religion qu’il éleva à la gloire du Dieu de ses pères. Ses trésors pouvaient à peine suffi
40 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
aisses du haut de la domination solitaire tomber tes regards comme le Dieu de ce nouvel univers ; toi devant qui les étoiles
infini ? L’enfer est partout où je suis, moi-même je suis l’enfer… Ô Dieu , ralentis tes coups ! N’est-il aucune voie laissé
irement la double Cour du Ciel : Ô toi par qui j’ai vu, Splendeur de Dieu lui-même ! Tout l’éclat triomphal du royaume supr
puissance fallait-il pour rappeler dans la mémoire des hommes le vrai Dieu , si profondément oublié, et retirer le genre huma
ancienne chanson germanique : « La nation des Francs, illustre, ayant Dieu pour fondateur, forte sous les armes, ferme dans
qu’elle était encore sous une croyance barbare, avec l’inspiration de Dieu , recherchant la ciel de la science selon la natur
uis par nos ancêtres. Ciel ! si vous aviez vu ce temple abandonné, Du Dieu que nous servons le tombeau profané ! Nos pères,
Lusignan fut choisi pour nous donner des lois. Ô mon cher Nérestan ! Dieu qui nous humilie, N’a pas voulu sans doute, en ce
imable, elle se fait toute à tous pour les gagner tous. Le royaume de Dieu ne consiste point dans une scrupuleuse observatio
ans les vertus propres à son état. Un grand prince ne doit pas servir Dieu de la même façon qu’un solitaire ou qu’un simple
choses admirables et craindre d’être admiré, n’avoir dans le cœur que Dieu et son devoir ; n’être touché que des maux de ses
touché que des maux de ses frères ; être toujours en présence de son Dieu  ; n’entreprendre, ne réussir, ne souffrir, ne mou
attre et mourir sans crainte, celui qui avait fait avec la justice de Dieu et des hommes un pacte inviolable ; qui savait po
Embrasse tout ton avenir ! Chênedollé. Richelieu Il n’y a que Dieu qui puisse subsister par lui seul. Les monarchies
lui dit la plus petite fille, Si vous vouliez pour nous la demander à Dieu , Nous la retrouverions. — Ne pleurez plus. Adieu.
accourt. Ô surprise ! ô joie ! ô doux spectacle ! La fille croit que Dieu fait pour eux un miracle : « Ce n’est point monse
es morts ;            Et, reprenant vos mènes corps, Paraissez devant Dieu  ; c’est Dieu qui vous appelle.            Arraché
         Et, reprenant vos mènes corps, Paraissez devant Dieu ; c’est Dieu qui vous appelle.            Arrachés de leur fro
erdus ! Le musulman, le juif, le chrétien, l’infidèle, Devant le même Dieu s’assemblent confondus. Quel tumulte effrayant !
anchés. Insultez, insultez aux pleurs de l’innocence :            Son Dieu dort-il ? répondez-nous. Vous pleurez ! Vains reg
rez ! Vains regrets ! ces pleurs font notre joie. À l’ange de la mort Dieu vous a promis tous ;            Et l’enfer demand
ont rien de mortel ;      Il voit, il sent, il connaît, il respire Le Dieu qu’il a servi, dont il aima l’empire ;      Il en
 Jusqu’en leurs fondements tremblèrent      Sous le dernier soupir de Dieu . C’est l’heure où la lumière aux ténèbres fit pl
. Le vent va m’emporter, je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps. A. de Musset 16. Le
l’exposent les rois ! Qu’il est grand à cette heure où, prêt à voir Dieu même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprêm
avec trop de mélange, Ce que l’homme tombé peut conserver de l’ange : Dieu mit le même sceau sur mon cuivre et votre or. Si
me avant cette heure où la grâce me touche, Je sentais, dans ma nuit, Dieu présent et vainqueur, Si j’invoquai toujours son
t de douleurs où, le cœur résigné, Vous souffrez vaillamment pour que Dieu nous pardonne, Avant le prix céleste au martyre a
n moi lorsque je chante ou prie, Et votre nom s’échappe avec celui de Dieu . Si l’homme droit et pur qui lira cette page Ess
lit de douleurs. Au miroir de tes vers que son âme se voie Telle que Dieu l’a faite, avec tous ses trésors ; Et qu’oubliant
oie ! Puis, qu’elle prie et jette au ciel ce cri sacré, Plus fort, ô Dieu clément, que toutes vos colères. Ce cri qui rend
nte et secourable A rappelé du ciel cette Paix adorable ?        Quel Dieu , sensible aux vœux de l’univers,        A replong
é d’une ardente lumière, Tenant son bras levé comme pour me bénir. Et Dieu m’a retiré cette main forte et pure, Ce rayon to
nt lieu, Appelant la première L’enfant de la chaumière À la maison de Dieu . Aux sons que l’écho roule Le long des églantier
t se borner à un fort petit nombre. Point d’ami intime qui ne craigne Dieu , et que les pures maximes de la religion ne gouve
, et laissé aux générations qui vont naître une croyance, une loi, un Dieu . Lamartine. Le grand Capitaine25 Émile
e dévoué à l’Etat, à sa famille, au chef de sa famille ; sincère pour Dieu et pour les hommes, autant admirateur du mérite q
s consolations de l’espérance et de la foi, sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour elle, et qui lui donne, à cet ins
i point ici de difficulté de le dire, non pour décréditer la piété, à Dieu ne plaise ! mais pour condamner hautement les abu
ond par un petit tintement qu’elle est chrétienne et veut sonner pour Dieu . Pour qui encore ? car elle répond deux fois. Pou
jour. Céleste horloge, je sonnerai l’Angélus et les heures saintes où Dieu veut être loué. À mes tintements, les âmes pieuse
traire nos pensées, sans exciter tant soit peu notre sentiment : tant Dieu a mis de règle et de proportion, de délicatesse e
 : Comme un chêne immobile, en mon repos sonore, J’attends le jour de Dieu qui nous luira demain. En moi de la forêt le cal
e déclare l’avenir, chaque sommet retentit des accents d’un prophète. Dieu même a parlé sur ces bords : les torrents desséch
31. Ulysse Chœur des Porchers.             Ne le permets pas, Dieu puissant !             Éloigne de moi cette épreu
Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occasion qu’i
souffrez qu’il se modère. Polyeucte. On n’en peut avoir trop pour le Dieu qu’on révère. Néarque. Vous trouverez la mort. Po
oit lâchement, et n’a qu’une foi morte. Néarque. Ménagez votre vie, à Dieu même elle importe : Vivez pour protéger les chrét
uccomber. Polyeucte. Qui marche assurément n’a point peur de tomber : Dieu fait part, au besoin, de sa force infinie. Qui cr
cette froideur ? Néarque.                                             Dieu même a craint la mort. Polyeucte. Il s’est offert
t ; avouez-le sans façon, vous vous ennuyez de n’avoir ici qu’à prier Dieu , qu’à monter vos horloges, et qu’à éveiller de pa
harles-Quint. Hélas ! mon pauvre enfant, tu ne dis que trop vrai ; et Dieu veuille que tu ne te sois point mécompté comme mo
er. Mais enfin je sais bien que je n’ai jamais rien vu de si méchant, Dieu me sauve ! et Dorilas contre qui j’étais, a été d
es mettre hors de place. Hé ! morbleu ! messieurs, taisez-vous. Quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d’une chose,
ment serviteur, et mon homme est aux plaids, Pour s’échapper de nous, Dieu sait s’il est allègre. Pour moi, je ne dors plus 
aressant, De son cher petit front l’autre essuyait le sang… Béni soit Dieu qui rend mon fils à ma vieillesse ! Tiens, je ple
on génie ! oui, parlons-en un peu ! Je me crus animé de ce souffle de Dieu , Et pour quelques dessins que vantaient mes convi
ent renversé et miraculeusement rétabli : voilà les enseignements que Dieu donne aux rois. Ainsi fait-il voir au monde le né
dace a été funeste ! Mais aussi que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci de tromp
le monde qu’il était regardé de toute l’armée comme un chef envoyé de Dieu pour la protection de l’indépendance, commença à
tte longue tranquillité qui a étonné l’univers. C’était le conseil de Dieu d’instruire les rois à ne point quitter son Églis
e à la royauté et à toute autorité légitime. Au reste, quand ce grand Dieu a choisi quelqu’un pour être l’instrument de ses
Songe d’Anne de Gonzague Ce fut un songe admirable, de ceux que Dieu fait venir du ciel par le ministère des anges, do
manque un sens aux incrédules, comme à l’aveugle ; et ce sens, c’est Dieu qui le donne, selon ce que dit saint Jean : « Il
que dit saint Jean : « Il nous a donné un sens pour connaître le vrai Dieu , et pour être en son vrai Fils. Dedit nobis sensu
la religion et de l’autre vie. Ce sont ses mots que je vous rapporte. Dieu , qui n’a besoin ni de temps ni d’un long circuit
tendait est arrivé ; elle croit, elle qui jugeait la foi impossible ; Dieu la change par une lumière soudaine, et par un son
s. Qui donc ne s’écrierait à un si soudain changement : « Le doigt de Dieu est ici ? » Bossuet. La Mort du pécheur L
vanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, et d
si c’est repentir ou le désespoir qui les a formés : il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux ; il entre dans des
’arrache comme à regret de ce corps de boue, tombe entre les mains de Dieu , et se trouve, seule, aux pieds du tribunal redou
pense ainsi ; punissez l’ennemi de la paix. Mais vous, ministres d’un Dieu de paix, qui, instituée pour bénir et non pour ma
s Provençaux, l’Europe est attentive ; pesez votre réponse. Hommes de Dieu , prenez garde, Dieu vous écoute. Que si vous gard
pe est attentive ; pesez votre réponse. Hommes de Dieu, prenez garde, Dieu vous écoute. Que si vous gardez le silence, si vo
tie. Genre didactique — genre critique Parabole merveilleuse Dieu réveille en ce moment dans mon esprit le souvenir
ment à l’autre père, il ne s’y était point arrêté : « Car, disait-il, Dieu , qui connaît toutes ses créatures et qui veille s
qu’il avait vu. Et celui-ci lui dit : « Pourquoi s’inquiéter ? Jamais Dieu n’abandonne les siens. Son amour a des secrets qu
uis-je pas heureuse ici ? Ne m’abandonne pas, toi qui m’as appelée : Dieu qui mourus pour nous, mon Dieu, je t’appartiens ;
nd.          Là, naguère, une pauvre fille Me disait en pleurant : «  Dieu finit mes malheurs.          J’étais orpheline, e
flamme Révèle un saint espoir, né d’une ardente foi, Je recommande à Dieu de recevoir son âme,          Au mourant de prier
en vous ce seul mot : la patrie ! et cet autre mot, bref et immense : Dieu  ! Quoi de plus clair, et tout ensemble de plus pr
eautés de l’univers. Mme de Staël. Le Dieu du Goût Je vis ce Dieu qu’en vain j’implore, Ce Dieu charmant que l’on i
taël. Le Dieu du Goût Je vis ce Dieu qu’en vain j’implore, Ce Dieu charmant que l’on ignore Quand on cherche à le dé
, Ce Dieu charmant que l’on ignore Quand on cherche à le définir ; Ce Dieu qu’on ne sait point servir Quand avec scrupule on
ortalité que Cicéron n’osait promettre qu’à leur souvenir ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnaissance de la patr
ni exempté d’aucun devoir. On ne trouvait pas prosaïque qu’il crût à Dieu , à l’âme, à l’autre vie, fût aussi correct dans s
n passereau qui meurt me touche davantage ; pauvre petite créature de Dieu , qui, après avoir aspiré, comme un globule de ros
n travail si vain. Pour moi, voici toute ma politique : — Je crois en Dieu , en sa Providence, et j’espère dans l’avenir qu’e
oserai ma tête. Non, ma vie n’est pas douce ; mais elle est telle que Dieu me l’a faite, et je dois dès lors en être content
anonyme est le bonheur suprême. Écrivains, députés, ministres, rois, Dieu même, J’ai tout calomnié pour apaiser ma faim. Ma
e toute une grande communauté, uniquement occupée à louer et à servir Dieu . Mais on ne se contentait point de les élever à l
ous que j’achève son éloge ? c’est Attila en petit, c’est le fléau de Dieu dans son voisinage. Vous ferez une œuvre méritoir
r ! mourir n’est rien : mais songes-tu que je vais comparaître devant Dieu  ? Tu sais comment j’ai vécu. Avant que tu reçoive
t encore bien soupirer. En un mot, ma fille, je ne vis que pour vous. Dieu me fusse la grâce de l’aimer quelque jour comme j
us ne serez jamais contente, ma chère fille, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre cœur : ce que je ne dis pas par rap
nfessait que tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir. Que ne puis-je vous donner toute mo
ne qu’on aurait eu peine à imaginer, et qu’il n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et j
satisfait entièrement. On n’est en repos que lorsqu’on s’est donné à Dieu , mais avec cette volonté déterminée dont je vous
ltraite : il n’y a nulle humanité dans les, prétendus philosophes, et Dieu les punit les uns par les autres. » Voilà ce que
le ; qu’il ait pour seul but, dans son livre, de montrer la beauté de Dieu dans le Christianisme, et qu’il se prescrive une
us deux de familles fort nobles, selon le monde, et encore plus selon Dieu . Ils naquirent presque en même temps, et leur nai
et de la piété de leurs mères, qui dès ce moment même les offrirent à Dieu dont elles les avaient reçus. Celle de saint Grég
ints, et la plupart des saints fort illustres. Le naturel heureux que Dieu leur avait accordé fut cultivé avec tout le soin
de la terre. Nous prenions pour conducteur et pour guide la parole de Dieu . Nous nous servions nous-mêmes de maîtres et de s
me quitterais, toi mon sang, toi ma fille ! Non, tu vivras pour moi : Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peu
À ce spectacle affreux, le front humilié, Prenant entre ses bras son Dieu crucifié : « Toi seul peux la sauver, Dieu puissa
Prenant entre ses bras son Dieu crucifié : « Toi seul peux la sauver, Dieu puissant ! dit la mère, Ce n’est qu’en ton secour
Oh ! viens… je me rappelle Qu’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux. Dieu  ! quel songe à la fois triste et délicieux ! Dans
ses pas dans ma solitude. Quand je revenais, à l’aube du jour, prier Dieu sous ces arbres, la porte de la tour s’ouvrait do
rête l’oreille : jugez de mon étonnement ! c’était ma sœur qui priait Dieu en dehors sur le seuil de ma porte. Elle avait en
dis-je à voix basse, adieu, retire-toi, je me sens un peu mieux ; que Dieu te bénisse et te récompense de ta piété ! » Elle
t-il, Termes n’est donc point arrivé ? — Pardonnez-moi, sire, dit-il, Dieu merci ! — Comment ! Dieu merci ! dit le roi ; lui
oint arrivé ? — Pardonnez-moi, sire, dit-il, Dieu merci ! — Comment ! Dieu merci ! dit le roi ; lui serait-il arrivé quelque
ces désolantes idées, mon cœur était abattu et s’adressait tout bas à Dieu que je venais de retrouver, et qu’à peine connais
te durée de ma vie lui pourront permettre d’atteindre. Descartes. Dieu dans le monde Il y a une raison qui fait que
eur à la nature, puisqu’il ne l’imite point. La nature est l’œuvre de Dieu  ; l’homme est donc le rival de Dieu ? La réponse
e point. La nature est l’œuvre de Dieu ; l’homme est donc le rival de Dieu  ? La réponse est très simple. Non, le génie n’est
u ? La réponse est très simple. Non, le génie n’est point le rival de Dieu  ; mais, lui aussi il en est l’interprète. La natu
’art est une imitation ; car la création absolument n’appartient qu’à Dieu . Où le génie peut-il prendre les éléments sur les
-d’œuvre sont à ce prix. V. Cousin 92. La Conscience Non, le Dieu qui m’a fait ne m’a point fait en vain ; Sur le f
n tout temps, en tout lieu, À des siècles sans fin parle au nom de ce Dieu . C’est la loi de Trajan, de Socrate, et la vôtre 
chain ; De Socrate, en un mot, c’est là l’heureux génie ; C’est là ce Dieu secret qui dirigeait sa vie ; Ce Dieu qui jusqu’a
à l’heureux génie ; C’est là ce Dieu secret qui dirigeait sa vie ; Ce Dieu qui jusqu’au bout présidait à son sort, Quand il
nt à la responsabilité par l’ignorance n’auraient rien à démêler avec Dieu ni avec la justice ; le code pénal serait ridicul
second, elle attendra du ciel la récompense que les hommes laissent à Dieu le soin de payer à la vertu. Jouffroy 93. La
vera pour le juger. La justice sortira de la foule, et le tribunal de Dieu s’y dressera vengeur en face de Westminster outra
lui survit comme une sœur. L’Évangile est le cri de la conscience de Dieu dans la conscience de l’homme, et, tant que Dieu
de la conscience de Dieu dans la conscience de l’homme, et, tant que Dieu vivra, tant que l’homme ne sera pas éteint, ce cr
je t’ai promis. » On dirait, aux murmures des impatients mortels, que Dieu leur doit la récompense avant le mérite, et qu’il
de, Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde ; Âme de l’univers, Dieu , père, créateur. Sous tous ces noms divers, je cr
fidèle à tous les hommes, et j’ai une tendresse de cœur pour ceux que Dieu m’a unis plus étroitement ; et soit que je sois s
is seul, ou à la vue des hommes, j’ai en toutes mes actions la vue de Dieu qui doit les juger et à qui je les ai toutes cons
hirondelle au printemps et la prière au ciel ! Lorsque pour moi vers Dieu ta voix s’est envolée, Je suis comme l’esclave, a
nnocente joie N’oppose plus un front triste et rêveur ; Sous l’œil de Dieu suis ta riante voie ; Enfant, crois-moi, je condu
41 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
pressement, que l’auteur l’idée qu’il ne fait qu’indiquer. Recourez à Dieu pour vous consoler. § IV. Lettres de Demandes
e crier miséricorde au ciel — … Triomphez de votre colère. — Songez à Dieu et à vous-même. — Ecoutez ma voix. —  Que je suis
e, mais qui convient à un évêque qui parle du péché, de la justice de Dieu , de la pénitence et de la miséricorde divine.
de la vie… C’est la partie de l’âme qui vieillit avec le corps… Selon Dieu , c’est une part de de nous-mêmes qui, curieuse et
nfaisance à l’humanité, — elle transforme les pauvres, nos ennemis et Dieu même, — c’est le culte du cœur… le plus beau des
e nous fait voir la Religion dans les pauvres, dons nos ennemis, dans Dieu  ? N° 38. — L’Ange Gardien. L’ange gardien e
n’avez que deux développements à faire. 1º Quels sont les ordres que Dieu donne à l’ange gardien, en l’envoyant près d’un n
NS. → Le modèle, tome 1er, page 226. N° 55. — Le Cheval. C’est Dieu qui parle à Job. Est-ce toi qui as donné la force
de la Providence, c’est un ange de paix et de consolation placé entre Dieu et les hommes, pour achever la distribution des b
et redoublant l’un dans l’autre l’activité et la vigilance, comme si Dieu , dont souvent, selon l’Ecriture, la sagesse se jo
eau David, comme lui meurt clans son lit, en publiant les louanges de Dieu et en instruisant sa famille, et laisse tous les
blessé à mort, qui, étendu au pied d’un arbre, recommandai son âme à Dieu . On suppose qu’un dialogue s’établit entre eux. L
imanche. DÉCOMPOSITIONS. → Le modèle, tome 1er, page 255. N° 70. —  Dieu et Abraham Note. Le Seigneur apprend à Abraha
licité ? Trouvez-vous qu’Abraham est trop libre dans ses objections à Dieu  ? N’admirez-vous point la bonté du Seigneur dans
Il recueille dans une coupe les larmes du repentir — … Il présente à Dieu les âmes coupables et pénitentes — … Sens de l’al
38… Les empires tombent, rien ne change en toi — … Tu es une glace où Dieu se mire dans la tempête — … Eu quoiqu’état que tu
ù vous bannirez les fleurs et les figures. N° 104. — Une Vallée Dieu m’a découvert une retraite favorable à mes vues ;
ous vous abritez sous un jeune acacia, et vous attendez là, en priant Dieu , le vent du nord que la nuit vous ramène. Raconte
e l’âme est en paix dans cette solitude et ramenée involontairement à Dieu . Avis. Style épistolaire, c’est-à-dire, naturel
n’avait pas la prière contre lui, c’en serait fait de la faiblesse. —  Dieu devait une arme au malheur — Il lui a donné la pr
allons écraser faisait entendre une prière, nous serions émus. — Or, Dieu est ce qu’il y a de plus haut — il ne peut résist
le aide à la pensée et à la méditation73 — …Elle lui entre l’homme et Dieu — … N° 127. — Un Presbytère de Campagne Le
, initié aux mystères de la nature, admire et contemple les œuvres de Dieu — … Avis. Cette composition suppose que l’éclips
igale… la fourmi92… tandis qu’à l’autre extrémité, près de la tête du Dieu , un serpent redoutable déroule ses orbes étincela
sa tête est vacillante, sa jambe avinée, il trébuche parfois, car un Dieu l’accompagne guidé par la liqueur, la joie est da
r cri de ralliement ; La reine Marie, et l’armée des parlementaires : Dieu est avec nous. — Le prince Robert, à l’aile droit
is, tombant à genoux, il recommande son âme et la cause de l’église à Dieu , à la Ste-Vierge, aux saints patrons du lieu et à
ition. Azaël était un de ces anges qui servent d’intermédiaires entre Dieu et l’homme. — Il fut envoyé par le Seigneur pour
ne fille disparut, le père mourut de chagrin et la mère se plaignit à Dieu , qui exila sur la terre Azaël, jusqu’à ce qu’il e
ce qu’il eût rapporte au ciel la chose la plus précieuse aux yeux de Dieu — … Les anges, ses frères, intercèdent pour lui,
Monologue de la jeune fille qui avoue ses fautes et demande pardon à Dieu et à sa mère — … Trois fois elle veut se précipit
ël attendri ramasse une coquille, il recueille une larme et l’offre à Dieu — … Dénouement. Les chants célestes éclatent dan
ttendre le reste de ses troupes. — Il se préparait à avancer, lorsque Dieu prit pitié des chrétiens malgré leurs crimes — …
enti — lorsque l’ange des ténèbres, voulant contrarier les projets du Dieu des chrétiens, — vint ranimer le courage des barb
vive et menaçante. — Où courez-vous ? — Retournez dans vos montagnes… Dieu combat avec les guerriers de la Castille… Par vot
re révolte, vous méconnaissez les décrets du Seigneur — … « Tremblez, Dieu combattra contre vous » Elle dit, et disparaît bi
jusqu’alors s’avance et dit au président de l’assemblée : « Si tu es Dieu , parle ; si tu es de l’autre monde, laisse-nous e
, impossible ! la porte est fermée, la fenêtre barricadée — … Je prie Dieu — … Le jour vient, et apercevant ma clef sur un m
oucement : Ma mère, vous n’avez pas toujours été pauvre — … Ma fille, Dieu est le maître — … Il m’a enlevé votre pore, je fu
nirs de la vie du Sauveur ils rappellent. N° 215. — Le Jugement de Dieu Rébecca, jeune fille juive, était condamnée à
evalier, et je viens combattre pour Rébecca à outrance avec l’aide de Dieu et de Notre-Dame — … Malvoisin un ii des chevalie
mort d’un accès de colère ; tout le monde reconnaît là le jugement de Dieu — … N° 216. — Le Chasseur des Alpes Une fem
— … Kœpf avoua qu’il avait tué le banneret, et qu’il était vaincu par Dieu ainsi qu’un ange le lui avait annoncé dans sa pri
rler au roi en sa faveur, puisque la volonté du monarque est celle de Dieu . Quoique séparés, le maître et l’élève se verront
º La certitude qu’il aurait de la victoire, s’il était protégé par le Dieu des armées ; 5º Sa grandeur aux yeux des générati
fs surnaturels, et que vous parlerez de la force et de la grandeur du Dieu de la victoire. N° 226. — Marie-Thérèse aux Se
server fidèlement les commandements qu’il leur a donnés de la part de Dieu . Si les Juifs sont dociles à la voix du Seigneur,
ses ossements à ceux de son époux. Il le doit pour ne pas déplaire à Dieu , et emporter la dernière bénédiction de sa mère.
us un pardon complet serait généreux et ferait ressembler le prince à Dieu , qui, outragé et mis à mort par l’homme, lui a ou
t tout changer, elle fera des sujets fidèles de citoyens parjures, et Dieu mettra dans la balance éternelle ce pardon génére
int rougir de céder à un vieillard, envoyé près de sa personne par le Dieu qui a dit : Si vous ne remettez les offenses comm
enus bourreaux et impies, mais c’est en vain qu’ils combattent contre Dieu . Ils voulaient ravir sa couronne au roi de France
es supplices une fille innocente ; ils sont lâches et injustes ; mais Dieu qui l’a rendue victorieuse lui donne la force de
mais Dieu qui l’a rendue victorieuse lui donne la force de mourir. Ce Dieu va les poursuivre, car sa mort criera vengeance,
eth. N° 237. — Saint Léon à Attila Attila, surnomme le fléau de Dieu , était en Italie avec une armée considérable de b
s rien à désirer n’a plus qu’à se vaincre lui-même, et à ressembler à Dieu en sauvant ce qu’il peut perdre. Il a anéanti ceu
mes yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des deux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour t
s bras sanglants tendus du haut des deux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l’univers est m
s ces murs, vois ce temple, envahis par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu’ont vengé les ancêtres, Tourne les yeux, sa to
er dans cet auguste lieu, Tu n’y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu  : Et tu n’y peux rester sans renier son père, Ton
n’y peux rester sans renier son père, Ton honneur qui te parle et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes bras et pleure
Je te vois dans mes bras et pleurer et gémir, Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir ; Je vois la vérité dans ton cœur
Fontaines perdit la vie. Sur le champ de bataille on rendit grâces à Dieu . N° 245. — Dernière Campagne et Mort de Turenn
n de cette campagne. C’est en ce moment, que par un de ces coups dont Dieu est seul le maître, Turenne est frappé par un bou
l’âme Oui, notre âme est immortelle, Platon, tu dis vrai. C’est un Dieu qui vit en elle, un Dieu qui lui parle. Eh ! Sans
st immortelle, Platon, tu dis vrai. C’est un Dieu qui vit en elle, un Dieu qui lui parle. Eh ! Sans lui, d’où viendrait ce d
que me préparez-vous ? Allons, Platon doit être heureux, s’il est un Dieu . Sans cloute il en est un et je suis son ouvrage 
leurs. Non, non, dans les plaines de l’infini, tu vas venir avec moi, Dieu te fait grâce des jours que tu devais passer. Que
l, et s’élançant des autels vers les malheureux, devint l’épouse d’un Dieu , pour servir Les humains. O courage ! — Ces bienf
tés des cieux. 8. Marche du soleil 9. La nuit. 10. Invisibilité de Dieu , mais sa présence se fait partout sentir. 11. Mo
éflexions sur l’indifférence de l’homme pour les clartés célestes que Dieu lui montre pendant la nuit. 73. Peinture du bonh
nt tire de l’éclipse une prophétie sinistre ; il y voit une menace de Dieu . 88. Nommez quelques-unes des plus belles fleurs
42 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
rfait du subjonctif dans le sens du conditionnel passé ou de : Plût à Dieu que (voy. Rabelais, les Moutons de Panurge, fin.)
plus belles, pour les plus belles choses) ; — De la préposition à (si Dieu plaît) ; — de la préposition de (qu’est-il plus b
e partie) ; Le complément direct ou indirect du verbe avant le verbe ( Dieu les hommes a sauvé ; courir je veux ; prenez votr
Trés chier filz,… non sans juste et equitable cause je rendz grâces à Dieu , mon conservateur, de ce qu’il m’ha donné pouvoir
je le confesse (car nous pechons tous, et continuellement requerons à Dieu qu’il efface nos pechez), mais sans reproche. Par
anias, et Anticquitez de Atheneus13, attendant l’heure qu’il plaira a Dieu mon createur m’appeler et commander yssir de cest
e n’est que ruyne de l’ame, il te convient servir, aymer, et craindre Dieu , et en luy mettre toutes tes pensees et tout ton
n cueur a vanité : car ceste vie est transitoire : mais la parolle de Dieu demoure eternellement. Soys serviable a tous tes
gnies des gens esquelz tu ne veux point ressembler, et les graces que Dieu t’ha donnees, icelles ne receoips en vain. Et qua
de que c’est basme40. Ie les ameine d’ung pays onquel les pourceaulx ( Dieu soit avecques nous) ne mangent que myrobalans41.
mme une raquette gauschiere, et avecques ung cousteau bien tranchant, Dieu sçayt comment il s’en escrime. Comment Panurg
de l’hostiere74, auquel avions donné demi teston75 : « Gens de bien, Dieu vous doint de leans touts bien en saulveté sortir
. » Qu’est ce cela ? dist Panurge, ha, non, non, ie n’y voys pas, par Dieu  : retournons, retournons, dy ie, de par Dieu :  
on, ie n’y voys pas, par Dieu : retournons, retournons, dy ie, de par Dieu  :   Ce noble gueux m’ha plus fort estonné Que si
s, par lesquels ceux qui seroyent touchez d’aucune bonne affection de Dieu , fussent instruits à la vraye pieté. Et principal
st question de si grands choses : c’est asçavoir comment la gloire de Dieu sera maintenue sur terre, comment sa verité retie
te pensee fait un vray Roy, s’il se recognoist esire vray ministre de Dieu au gouvernement de son royaume, et au contraire,
traire, celuy qui ne regne point à ceste fin de servir à la gloire de Dieu , n’exerce pas regne, mais brigandage. Or on s’abu
longue prosperité en un regne qui n’est point gouverné du sceptre de Dieu , c’est à dire sa saincte parole. Car ledict celes
combien nous sommes povres gens et de mespris, c’est asçavoir devant Dieu , miserables pecheurs, envers les hommes, vilipend
ile. Tellement qu’il ne nous reste rien de quoy nous glorifier devant Dieu , sinon sa seule misericorde, par laquelle, sans q
e la gloire et puissance du monde, car elle n’est pas nostre, mais de Dieu vivant et de son Christ, lequel le Pere a constit
re chose qu’occasion de seditions et toute impunité de mal faire. Car Dieu n’est point Dieu de division, mais de paix, et le
ion de seditions et toute impunité de mal faire. Car Dieu n’est point Dieu de division, mais de paix, et le fils de Dieu n’e
e. Car Dieu n’est point Dieu de division, mais de paix, et le fils de Dieu n’est point ministre de peché, qui est venu pour
tenant estant chassés de nos maisons, nous ne laissons point de prier Dieu pour vostre prosperité, et celle de vostre regne.
qu’il n’y a rien digne de si grand reproche. Et d’avantage, graces à Dieu , nous n’avons point si mal profité en l’Evangile,
humaine, laquelle ne concedant a l’homme nul usage des creatures87 de Dieu , sinon pour sa necessité, non seulement nous priv
de viandes que tu en deviennes stupide et sois rendu inutile à servir Dieu et faire ce qui est de ta vocation ? Où est la re
Dieu et faire ce qui est de ta vocation ? Où est la recognoissance de Dieu , si la chair, estant incitee par trop grande abon
lui oster la direction du bien et du mal ? Comment remercierons-nous Dieu de ce qu’il nous donne les habillemens que nous p
servira licence de mœurs ? Comment, di-ie, recognoistrons-nous nostre Dieu , si nous avons les yeux fichez à contempler la ma
pert donc que par cette consideration la licence d’abuser des dons de Dieu est desia aucunement restreinte, et que cette rei
 III, chap. 10.) Avènement de Luther89 Lorsque la vérité de Dieu était étouffée sous tant et de si épaisses ténèbr
était souillée de tant de superstitions impies ; lorsque le culte de Dieu était corrompu par tant d’horribles sacrilèges, e
n nom, acheminant ainsi cette amitie que nous avons nourrie, tant que Dieu a voulu, entre nous, si entiere et si parfaicte,
té, si ie compare tout le reste de ma vie, quoyqu’avecque la grace de Dieu je l’aye passee doulce, aysee,et, sauf la perte d
plus vilaine161, sa honte plus publique, la iustice et Providence de Dieu plus notoire, le scandale mieux lavé et reparé :
leuses et pesantes au monde. Ie te dis qu’outre que tu es iniurieux à Dieu de le penser et vouloir estre ton bourreau, ton o
arde ny ne remarques les grands et divers effects de la Providence de Dieu en cecy. Car pour le regard des uns, pour ce que
r et principal fruict des punitions est l’amendement des delinquants, Dieu chastie à couvert et à cachettes, et ne met la de
que l’extirpation. Et quant aux meschans desesperez et reprouvez, que Dieu , à ton advis, demeure trop longtemps à punir et à
ne prison et seurc garde, ceux qui se cuidoient eschapés des mains de Dieu , c’est lors qu’il les tient au colet, et nous app
rgument dont ils s’aydent, qu’ilz prennent les armes pour la cause de Dieu , car la cause de Dieu ne veult estre defendue ave
ent, qu’ilz prennent les armes pour la cause de Dieu, car la cause de Dieu ne veult estre defendue avec armes : Mitte gladiu
ssaillir avec les armes de charité, prières, persuasions, parolles de Dieu , qui sont propres à tel combat. La bonne vie, com
t est sans charité : c’est plus haïr les hommes que les vices. Prions Dieu incessamment pour eulx, et faisons tout ce que po
arité envers son prochain. A ceste heure, qu’il a senti les verges de Dieu , sera plus prompt à se reconcilier à luy et à son
t pour oster les empeschemens qui vous retiroient de la souvenance de Dieu , vous empeschoient le recognoistre. Il est à croi
este necessité et pauvreté vous rendra capables de la cognoissance de Dieu . Il nous a visitez ; retournons à lui : il nous a
et justes pour commander vos passions, et aimer vos ennemys selon que Dieu commande, abstenez-vous de l’office de juges. Il
dit le poëte ; regardez la verité, et ce qu’il appartient, et ce que Dieu veult et le roy ; et ne craignez poinct le peuple
es aultres choses qui sont hors nostre pouvoir et en la seule main de Dieu , ne peult estre que doubteuse ; le passé nous ens
e donnees du ciel. La cause du roi est plus juste, je le crois ; mais Dieu se sert de telz instrumens et occasions qu’il lui
t aulcung, accroistre, irriter et appesantir de plus en plus l’ire de Dieu sur ycelle… Dieu ne me fasse pas tant vivre que j
stre, irriter et appesantir de plus en plus l’ire de Dieu sur ycelle… Dieu ne me fasse pas tant vivre que je veoie ceste des
s hommes discourent, et comme on dict communement, l’homme propose et Dieu dispose169. Le prince qui abhorre la paix, et qui
ur assouvir leur vengeance particuliere, taschent de corrompre ce que Dieu detourne à la naïsve et naturelle bonté, clemence
predictions mesmes, le destin d’ycelle ; c’est-à-dire le jugement de Dieu sur ceste noble maison de France, humiliant les c
le roy use de clemence envers son peuple, afin qu’il eprouve celle de Dieu  ; qu’il ne tienne poinct son cœur, et Dieu ouvrir
fin qu’il eprouve celle de Dieu ; qu’il ne tienne poinct son cœur, et Dieu ouvrira le sien ; qu’il donne au public son offen
’en atribue la bonne yssue et que j’en donne la louange à aultre qu’à Dieu  : car quand on verra les combatz où je me suis tr
urveu que l’on escripve à la veritté et que l’on atribue la louange à Dieu , ce n’est pas mal faict. Le tesmoignage de plusie
oluptés qui destournent de la vertu et grandeur les jeunes hommes que Dieu a doués de quelques parties recommandables, et qu
Gascons qu’ils en estoient plus que les Espaignolz ; et que, puisque Dieu nous avoit fait la grace de nous trouver en ceste
nce les accuse. Vous n’estes pas ainsi qui combatés pour l’honneur de Dieu , service de vostre Roy et repos de la patrie. » S
i s’alloit mettre à Mucidan, se pensant joindre avecques nous. Que si Dieu l’eust voulu, tout estoit achevé, encores bien qu
sert, grand historien, et surtout très-divin poète latin. Pleust-il à Dieu nous fût-il encor en vie ? (Inclus dans la Vie
uyt le bruict et se doubta soudain de son malheur, et fit sa prière à Dieu . Sur ce, Besme, gentilhomme allemand, premier, bi
omme tel une protection telle que je l’ay jusqu’icy ressentie, et que Dieu me fera la grâce qu’elle me continuera ; et cogno
t qu’elle ait durée229 autant comme il respirera… J’ay tousjours prié Dieu comme je fais encore pour la tres-heureuse et tre
nt-ils en ouïr parler sans rougir et sans apprehender la punition que Dieu leur reserve pour tant de maux dont ils sont auth
ui veulent estre nos tuteurs par force, et nous apprendre à croire en Dieu et en la foy chrestienne, en laquelle ils ne sont
r à acquerir, et je sçais vostre façon de besoigner en tel affaire. A Dieu donc et ne tardez, voicy l’heure de faire merveil
t de Gevaudan [20 octobre 1588.] Monsieur De Launey d’Antraigues, Dieu aydant, j’espere que vous estes à l’heure qu’il e
à mon costé ; et si ce est comme je l’espere, ne faites faulte (car, Dieu aydant, dans peu nous aurons à découdre, et ainsy
mot le jour de la veille d’une bataille. L’yssue en est en la main de Dieu , qui en a desjà ordonné ce qui doibt en advenir e
que si je meurs, ma penultiesme pensée sera à vous, et ma dernière à Dieu , auquel je vous recommande et moy aussy. Ce derni
trés bien venu, je m’asseure que vous n’en doubtés nullement. Sur ce, Dieu vous ayt, brave Crillon, en sa saincte et digne g
sponds en mer ou j’ay voulu courre une bordée par le doux temps. Vive Dieu  ! vous ne m’auriés rien sceu mander qui me fust p
et dévotion à mon service, comme il s’efforçoit de faire vos actions. Dieu a voulu en disposer ; consolés vous en luy, en la
il qu’à vostre juste douleur, vous me contenterés grandement. Je prie Dieu qu’il vous console et ayt, Monsieur du Plessis, e
pourra aller. Il est hors de danger. Pour moy, je me porte fort bien, Dieu mercy. Il fait icy le plus beau temps du monde. T
toutes achevées et ma basse-court sera toute logeable à Noël. Je prie Dieu qu’il vous maintienne en santé. Ce XXIIIe septemb
semblez. Vous sçavés à vos despens, comme moy aux miens, que, lorsque Dieu m’a appellé à ceste Couronne, j’ay treuvé la Fran
ant de mauvais traictemens des hommes et tant de faveurs et graces de Dieu , l’on vous faisoit rechercher de renvoyer248 icy,
ssion du royaume, et peut bien dire à bon escient qu’elle le tient de Dieu et de l’espee, comme ont accoustumé de dire les r
En somme, Sire, si cette négociation est conduite de bonne foy, selon Dieu et raison, tant d’une part que d’autre, Vostre Ma
sté auroit tousjours acquis d’autant plus grande justification envers Dieu et le monde, avec louange encores et réputation d
de Navarre La paix se fit259 et Aubigné se retirant escrivit un à Dieu au Roy son maistre, en ces termes : « Sire, vostr
de vostre ennemy et de vous ; par cet escrit, elle vous recommande a Dieu à qui je donne mes services passez et voue ceux d
pos que ce Prince entendit : « Sire, il est donc vrai que l’esprit de Dieu travaille et habite encore en vous ? Vous souspir
’esprit de Dieu travaille et habite encore en vous ? Vous souspirez à Dieu pour l’absence de vos amis et fidèles serviteurs,
vous les courtisez par des esperances fausses : ils ne craignent que Dieu , vous une femme, devant laquelle vous joignez les
ie dévote (1608). Il a écrit encore Philothée ou Traité de l’amour de Dieu , des sermons, des controverses, etc. Il eut la gr
vraye devotion La vraye et vivante devotion presuppose l’amour de Dieu  : ains265 elle n’est autre chose qu’un vray amour
l’amour de Dieu : ains265 elle n’est autre chose qu’un vray amour de Dieu  ; mais non pas toutefois un amour tel quel. Car e
devotion. C’est pourquoy celuy qui n’observe tous les commandemens de Dieu ne peut estre estimé ny bon, ny devot, puisque, p
et l’odeur de suavité qui conforte les hommes et resjouyt les anges. Dieu commanda en la creation aux plantes de porter leu
ve, se dedia au service de l’hospital. Ainsi, entre les serviteurs de Dieu , les uns s’adonnent à servir les malades, les aul
à vostre escient, ny par excuse, ny autrement, vous ressouvenant que Dieu est le Dieu de vérité. Si vous en dites par mesga
cient, ny par excuse, ny autrement, vous ressouvenant que Dieu est le Dieu de vérité. Si vous en dites par mesgarde, et vous
r, il se rendit pasteur de tant de peuples ; convertissant son cœur à Dieu , il convertit celui de tous les bons catholiques
on un pauvre prestre, tel que j’estois, mais un bien grand prelat. Or Dieu disposoit aultrement, et j’ai esté extresmement c
ures-tu ? FRONTIN. Pour ce que j’espere que les retrouverez. SÉVERIN. Dieu le veulle, à la charge de te donner cinq bons sol
be de la prose et qu’il prépara les voies à Bossuet. Les Fléaux de Dieu Il devoit périr cet homme fatal286, il devoit
ier jour de sa conduite, par une telle ou une telle entreprise ; mais Dieu se vouloit servir de lui pour punir le genre huma
lui pour punir le genre humain et tourmenter le monde : la justice de Dieu se vouloit venger et avoit choisi cet homme pour
tte léthargie de servitude, viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. Dieu est le poëte et les hommes ne sont que les acteur
n enfant, par un nain, ce qu’elle fait par les géants, par les héros. Dieu dit lui-même de ces gens-là « qu’il les envoie en
menace de la part de l’homme ; mais la force qui accable est toute de Dieu . (Le Socrate chrétien, viii.) Du sang-froi
ils ministres n’ont garde de rien donner au hasard. Ils voudroient un Dieu pour caution et plus d’un oracle pour assurance d
’art, il se jettera entre les bras de la Providence et recommandera à Dieu les affaires. (Avis prononcé et depuis écrit, o
e la terre ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croyoient que Dieu étoit aussi présent que dans le ciel, et qu’il av
teur. Comme il est bien certain que l’état de la vraie religion, dont Dieu seul a fait les ordonnances, doit être incomparab
pour cela que je veuille conseiller à personne de l’imiter. Ceux que Dieu a mieux partagés de ses grâces auront peut-être d
nfin, c’est le plus grand caractère sensible de la toute-puissance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée.
sondé les plaies, les juge mortelles, et lui déclare qu’il n’y a que Dieu qui lui puisse rendre ses forces perdues. Le seco
inement. dit le médecin, et vous ne marcherez jamais effectivement si Dieu ne vous envoie un secours extraordinaire pour vou
remier, se mit entre ses mains ; et suivant son conseil, il demanda à Dieu les forces qu’il confessoit n’avoir pas ; il en r
e ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez. Je les ai lues, Dieu merci, autant qu’un autre ; et je ferois voir ais
DAIN. Marquise ? M. JOURDAIN. Oui, marquise. MADAME JOURDAIN. Hélas ! Dieu m’en garde ! M. JOURDAIN. C’est une chose que j’a
et ce qui est épouvantable, c’est que cela passe à mon égard ; devant Dieu , cela demeure, cela entre dans ses trésors. Ce qu
ssés, je n’y songerai plus : ils sont passés ; oui, pour moi ; mais à Dieu , non ; il en demandera compte. (Fragment des Se
emandera compte. (Fragment des Sermons.) Les enseignements que Dieu donne aux rois Celui qui règne dans les cieux
ment renversé et miraculeusement rétabli : voilà les enseignemens que Dieu donne aux rois. Ainsi fait-il voir au monde le né
ance prête à enfanter le signe miraculeux de Louis ? Non, non : c’est Dieu qui vouloit montrer qu’il donne la mort et qu’il
eur qui ne peuvent être assez estimées ; et c’est dans ces choses que Dieu a renfermé la plus grande partie de vos devoirs,
Il faut donc considérer, Sire, que le trône que vous remplissez est à Dieu , que vous y tenez sa place, et que vous y devez r
e Majesté a faite, de vouloir changer dans sa vie ce qui déplaisoit à Dieu , les a remplis de consolation : elle leur persuad
s de consolation : elle leur persuade que Votre Majesté, se donnant à Dieu , se rendra plus que jamais attentive à l’obligati
iens que pourra permettre la condition des temps. C’est, Sire, ce que Dieu vous ordonne, et ce qu’il demande d’autant plus d
orité, patience, vigilance, assiduité au travail. La gloire en soit à Dieu , qui vous a fait tous ces dons, et qui vous en de
pérer qu’ils seront heureux, que sous le vôtre. Priez, Sire, ce grand Dieu qu’il vous fasse cette grâce, et que vous puissie
, je remarque quelque chose de plus sérieux dans sa conduite. Je prie Dieu sans relâche qu’il donne à Votre Majesté et à lui
votre santé dans ce temps étrange, qui nous donne tant d’inquiétudes. Dieu a tous les temps dans sa main, et s’en sert pour
hoses en général, et je lui en laisse faire l’application suivant que Dieu l’inspirera390. Je suis avec un respect et une dé
le monde de la léthargie : ce n’étoit pas Luther qui parloit, c’étoit Dieu qui foudroyoit par sa bouche. Il est vrai qu’il e
iminelle, comme de vouloir être grand. Être grand, c’est l’ouvrage de Dieu  ; mais vouloir être grand, c’est l’effet de notre
t l’effet de notre orgueil. Si donc d’être grand, même par l’ordre de Dieu , est une occasion si dangereuse d’oublier Dieu, q
d, même par l’ordre de Dieu, est une occasion si dangereuse d’oublier Dieu , que sera-ce de la grandeur qui n’a pour fondemen
tez à cela le poids des obligations dont un chrétien se charge devant Dieu , quand il se procure un degré plus haut et qu’il
droit d’attendre de moi ce qu’auparavant ils n’auroient pu exiger ; à Dieu , qui est le protecteur de ce droit et qui me juge
son salut. … Après cela, faut-il s’étonner si les vrais serviteurs de Dieu , remplis de son esprit, par une humble défiance d
démarches d’un homme dans le monde sont autant de crimes aux yeux de Dieu . Or, en vérité, de ces partisans de la fortune et
nt l’ascendant partout. Mais il est question de justifier cela devant Dieu , qui ne peut souffrir ces téméraires attentats de
n œuvre, point de personnage que l’on ne fasse. On y fait même servir Dieu et la religion. N’ayant rien d’ailleurs par où se
u’on étoit, on devient quelque chose ; et la piété qui, pour chercher Dieu , doit renoncer à tout, par un renversement déplor
r un renversement déplorable, se trouve utile à tout, hors à chercher Dieu et à le trouver. C’est cette passion qui viole to
 ; et qui pourroit dire combien elle fera de réprouvés au jugement de Dieu  ? (Dominicales, sermon sur l’état de la vie et
eurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme, que Dieu avoit mis autour d’Israël comme un mur d’airain,
nnocens de l’agriculture, élevant son esprit aux choses invisibles de Dieu par les merveilles visibles de la nature : tantôt
pagne ; plus content en lui-même, et peut-être plus grand aux yeux de Dieu , lorsque, dans le fond d’une sombre allée et sur
ndre la voix du peuple, cette voix, sire, qui est si souvent celle de Dieu , cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des
…………………………………………………………… Mais, sire, quelque résolution qu’il plaise à Dieu inspirer à Votre Majesté sur ce sujet, ce que je
fait pour leurs esclaves les plus misérables, ce qu’il est besoin que Dieu fasse pour tous les hommes et pour les rois même,
jour dans ses monumens éternels : « Louis XIV, véritablement donné de Dieu pour la restauration de la France, fut grand en l
et de courage, et ne crut pas bien représenter en terre le pouvoir de Dieu , s’il n’imitoit aussi sa clémence. » Deuxième
ui nous ne pouvions pas même montrer notre talent et notre mérite, si Dieu nous en avoit donné, non pas même servir Votre Ma
pour les grâces de Votre Majesté. Cet homme de bien qui ne songe qu’à Dieu et à son étude, non pas même à Votre Majesté ni à
qui appliqueroit-on plus à propos ces paroles que disoit autrefois à Dieu même l’exemple de la patience et de la misère, qu
mple à Votre Majesté, elle lui promet du moins l’empire des cœurs, où Dieu même désire de régner, et en fait toute sa gloire
avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu , cette couronne, ce sceptre, cette main de justic
et faire garder l’équité et la miséricorde en tous jugemens, afin que Dieu clément et miséricordieux répande sur moi et sur
ût pu s’attirer sur les bras. Il en sera après cela ce qu’il plaira à Dieu . Il me suffira de n’avoir rien fait de bas, ni qu
appellent une pensée habituelle ; c’est ce qu’il faudroit avoir pour Dieu , si l’on faisoit son devoir414. Rien ne me donne
e qui suit. Non, mon enfant, je ne veux point vous faire tant de mal, Dieu m’en garde ! et pendant que vous êtes la raison,
endrai cette douleur, qui n’est pas médiocre, comme une pénitence que Dieu veut que je fasse, et que j’ai bien méritée. Il e
qui m’aime plus qu’elle n’a jamais fait : il faut donner tout cela à Dieu , et je le ferai avec sa grâce, et j’admirerai la
se assez raisonnable : c’est que je vous jure et vous proteste devant Dieu que si M. de la Garde n’avoit trouvé votre voyage
antes, lundi au soir, 7e mai [1680] Je vous écris ce soir, parce que, Dieu merci, je m’en vais demain dès le grand matin, et
ux attachés à la terre. Et sur ces grands objets qui doivent porter à Dieu , vous vous trouvez embarrassé dans votre religion
t dans le conclave, c’est toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le maître de tout, et voici com
on lieu) : « Quel trouble peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? »
r à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? » Voilà sur quoi je vous laisse, mon cher
oyons contens. Si les biens nous viennent, recevons-les de la main de Dieu  ; mais n’ayons pas des vues trop vastes. Nous avo
ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme. Il n’y a que Dieu qui puisse le rassasier. Je vous le répète, vous
ux curés à faire des conversions par la doctrine et par l’exemple. Ni Dieu ni le roi ne vous ont donné charge d’âmes. Sancti
tout ce qui m’environne, attachée au monde ; mais voulant me donner à Dieu . Voilà mes véritables sentimens. À Madame de
véritables sentimens. À Madame de la Maison-Fort433 … 1692. Dieu veuille bénir, ma chère fille, le dessein que vou
celles de la communauté dont je goûte le plus la conversation ; mais Dieu ne m’a pas chargée de Saint-Cyr, pour que j’y che
e qui pourroit vous fâcher dans cette lettre que je vous écris devant Dieu et par l’intérêt du bien de notre maison et de la
ne serez jamais contente, ma chère fille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre cœur ; je ne vous parle pas ainsi à
nfessoit que tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir. Que ne puis-je vous faire voir l’en
rtune qu’on auroit peine à imaginer, et qu’il n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber435 ? J’ai été jeune e
satisfait entièrement ; on n’est en repos que lorsqu’on s’est donné à Dieu , mais avec cette volonté déterminée dont je vous
a chère fille, on le peut, et il ne nous est pas permis de croire que Dieu nous manque. « Cherchez et vous trouverez ; heurt
tendresse de votre cœur et à la délicatesse de votre esprit ; allez à Dieu , ma chère fille, et tout vous sera donné. Adresse
ez-vous à moi tant que vous voudrez ; je désirerois bien vous mener à Dieu  : je contribue-rois à sa gloire ; je ferois le bo
de, les usages (tels sont les titres de plusieurs chapitres), jusqu’à Dieu qui jugera les modèles et le peintre (chap. xvie
de ses dérèglemens. Lorsque son corps la trompe, lorsqu’il la flatte, Dieu la blesse ; et lorsqu’il la loue et qu’il lui app
flatte, Dieu la blesse ; et lorsqu’il la loue et qu’il lui applaudit, Dieu lui fait intérieurement de sanglans reproches, et
es reproches sur sa conduite, ils ne parloient qu’à ses oreilles ; et Dieu ne parlant point à son cœur, ou plutôt Dieu parla
nt qu’à ses oreilles ; et Dieu ne parlant point à son cœur, ou plutôt Dieu parlant à son cœur, mais lui n’écoutant que les S
sa lumière, quoiqu’elle le pénétrât. Il est vrai que notre union avec Dieu diminue et s’affoiblit à mesure que celle que nou
ort et plus étendu à proportion que s’augmente l’union qu’elle a avec Dieu , parce que c’est elle qui fait toute sa perfectio
sens et de ses passions, il est impossible qu’il tombe dans l’erreur. Dieu ne trompe jamais ceux qui l’interrogent par une a
jours entendre ses réponses ; mais, lorsque l’esprit se détournant de Dieu se répand au dehors, qu’il n’interroge que son co
nombreuses réformes politiques, d’écrire un traité De l’existence de Dieu (1713) et une Lettre à l’Académie française (1714
digue contre le torrent de l’idolâtrie, et conserver le culte du vrai Dieu chez un seul peuple resserré dans un coin du mond
lle. Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire romain. Dieu les a multipliés et tenus en réserve sous un ciel
gile ; et c’est d’eux qu’on peut dire à la lettre qu’il ont trouvé le Dieu qu’ils ne cherchoient pas464… Peuples des extrémi
s flottes ennemies, ni les côtes barbares ne peuvent arrêter ceux que Dieu envoie. Qui sont ceux-ci qui volent comme les nué
annoncer les biens éternels, prêcher le salut, et dire : Ô Sion, ton Dieu régnera sur toi ! Les voici, ces nouveaux conquér
. Je cherche cet aréopage où saint Paul annonce aux sages du monde le Dieu inconnu. Mais le profane vient après le sacré, et
ent toutes de grâce, de foi, de docilité, de patience, et d’abandon à Dieu . Je n’ai jamais rien vu de plus édifiant et de pl
faire part de cette joie de la foi dont parle saint Augustin, et que Dieu m’a fait sentir dans cette occasion. Dieu a fait
arle saint Augustin, et que Dieu m’a fait sentir dans cette occasion. Dieu a fait sa volonté, il a préféré le bonheur de mon
il a préféré le bonheur de mon ami à ma consolation. Je manquerois à Dieu et à mon ami même, si je ne voulois pas ce que Di
. Je manquerois à Dieu et à mon ami même, si je ne voulois pas ce que Dieu a voulu. Dans ma plus vive douleur, je lui ai off
t être gai, libre, affable ; rien de timide ni de sauvage. Demandez à Dieu qu’il vous ôte votre air timide et trop composé ;
Dieu qu’il vous ôte votre air timide et trop composé ; donnez-vous à Dieu quand vous allez voir les gens, mais, pendant la
n, ne soyez point distrait et rêveur pour courir après la présence de Dieu qui vous échappe. Alors faites ce qu’il veut que
ertain sérieux triste, austère et contraignant. Là où est l’esprit de Dieu , là est la vraie liberté 473. Si une fois vous l’
ndes affaires. Elle vous aime sans être connue de vous ; elle regarde Dieu en votre personne. Avec toute votre puissance vou
C’est la trahir que de ne vous la montrer pas dans toute son étendue. Dieu est témoin que la personne qui vous parle le fait
tre contraire à vos intérêts, donneroit sa vie pour vous voir tel que Dieu vous veut, et elle ne cesse de prier pour vous.
s funèbres. Le début de celle de Louis XIV (1715) est resté célèbre : Dieu seul est grand, mes frères !« C’est un beau mot q
ent de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au feu : ô Dieu  ! où sont vos élus ? et que reste-t-il pour votre
vanouit, ni aux hommes qui ne sauroient le délivrer de la mort, ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, et d
c’est le repentir ou le désespoir qui les a formées ; il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux ; il entre dans des
’arrache comme à regret de ce corps de boue, tombe entre les mains de Dieu , et se trouve, seule, aux pieds du tribunal redou
placent continuellement. Rien ne demeure ; tout s’use, tout s’éteint. Dieu seul est toujours le même, et ses années ne finis
, que sur les larmes et les débris des peuples et des nations ; grand Dieu quel fléau pour la terre ! quel présent faites-vo
des maux qu’il a faits aux hommes. Ainsi son orgueil, dit l’esprit de Dieu , sera monté jusqu’au ciel, sa tête aura touché da
arême, 3e point). Ennui et caprices des « Grands qui abandonnent Dieu  » L’ennui, qui paroît devoir être le partage
es plus innocentes ; si tout ce qu’on y voit, qu’on y entend, élève à Dieu , nourrit la foi, réveille la piété, sert de souti
à trouver quelqu’un pour aller trouver des capucins pour venir prier Dieu auprès du corps. (Mémoires, tome VIII, éd. Chér
inuez d’en prendre un soin charitable ; et, je vous le déclare devant Dieu , ils seront tous morts demain si vous les délaiss
exhortations. Enfin, après m’avoir bien conjuré d’avoir la crainte de Dieu devant les yeux et l’amour du prochain en recomma
uzaine de baragouineurs à jouer cartes et dés, qu’on n’entendroit pas Dieu tonner. » J’étois devenu insolent depuis que je m
l de l’argent ? lui dis-je. — Oh ! oh ! dit le perfide Cerise, plût à Dieu que vous lui eussiez gagné mille pistoles, et en
de lui pour l’étudier : il jouoit tout de travers, écoles sur écoles, Dieu sait ! Je commençois à me sentir quelques remords
ant pour quelques petites réparations à l’abbaye que pour faire prier Dieu pour moi. Brinon étoit chargé de cinquante autres
r à l’é- claircissement du système y contenu. Je n’ai plus qu’à prier Dieu de tout mon cœur que le tout soit pris en aussi b
’il faut ignorer, et ils n’ignorent que ce qu’ils devroient savoir. À Dieu ne plaise qu’une telle science devienne jamais l’
rès-humblement de ne point me savoir mauvais gré de ma hardiesse. — À Dieu ne plaise, interrompit-il avec précipitation, à D
a hardiesse. — À Dieu ne plaise, interrompit-il avec précipitation, à Dieu ne plaise que je vous la reproche ! Il faudroit q
int mort, il est guéri de sa dernière maladie, il revient à Babylone. Dieu soit loué ! répondit le jeune homme ; mais voilà
au qui m’a coûté bien cher. Zadig dit ensuite la même chose au cadet. Dieu soit loué ! répondit-il, je vais rendre à mon pèr
ue impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu , qui est un maître très-sage, ait mis une âme, su
n’est point fait pour méditer, mais pour agir : la vie aborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’hom
mme le firent incidemment Fénelon dans une partie de son Existence de Dieu , Chateaubriand dans un livre de son Génie du chri
s de la vanité : comme si j’étois accoutumé à me prêcher moi-même ! À Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avo
êtes, comme moi, que des pécheurs. C’est donc uniquement devant votre Dieu et le mien que je me sens pressé dans ce moment d
te chaire, d’un côté la mort qui nous menace, et de l’autre mon grand Dieu , qui doit tous vous juger. Je tiens déjà dans ce
oin de vos suffrages, qui me damneroient peut-être sans vous sauver ? Dieu va vous émouvoir, tandis que son indigne ministre
déjà vingt ans, trente ans d’avance sur vous, trente ans de grâce que Dieu a voulu vous accorder en vous laissant vivre, que
d’un tombeau, et abattre l’orgueil des princes et des rois devant le Dieu qui, après les avoir distingués sur la terre dura
éral qui l’envoie à l’assaut, pourquoi ne remercierait-il pas de même Dieu qui le fait souffrir ? Je ne sais comment cela se
’y a point de juste. C’est donc par un trait particulier de bonté que Dieu châtie dans ce monde, au lieu de châtier beaucoup
tout le monde est d’accord : il s’agit de savoir pourquoi il a plu à Dieu de rendre ce mérite nécessaire. Vous trouverez de
urs, et même des hommes simplement légers, disposés à vous dire que «  Dieu aurait bien pu dispenser la vertu de cette sorte
amation. Tout homme souffre parce qu’il est homme, parce qu’il serait Dieu s’il ne souffrait pas, et parce que ceux qui dema
 ; égorgez-vous pour un mot pour un maître ; doutez de l’existence de Dieu , ou adorez-le sous des formes superstitieuses ; m
es donnent une idée de la création, telle qu’elle sortit des mains de Dieu  ? Le jour, tombant d’en haut à travers un voile d
s lacs et des fleuves, et, pour ainsi dire, à se trouver seule devant Dieu . (Génie du christianisme, part. III, liv. V. ch
à chaque pas et saluer les mers qui baignent les débris du temple de Dieu . (Génie du christianisme, part. III, liv. V, ch
ce trouble et cet étonnement qui saisissaient les prophètes, lorsque Dieu leur envoyait la vision de quelque cité à laquell
encens de la Peur, et traînaient à la lumière du soleil, au lieu d’un Dieu , quelque monstre horrible. Mais si le rôle de l’h
’honneur, qui bien qu’abandonnés réclament encore des sacrifices : le Dieu n’est pas anéanti parce que le temple est désert.
e géométrie, et jeta sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’homme : cet effrayant génie se nommait B
ouvenirs attendrissants d’un hospice ! C’est à la fois le monument du Dieu des armées et du Dieu de l’Évangile. La rouille d
1806. J’ai reçu, mon général, la chemise dont vous me faites présent. Dieu vous la rende, mon général ! Jamais charité ne fu
onne police, et le gouvernement est là, qui vous en empêchera bien. » Dieu , dis-je en moi-même tout bas, Dieu délivrez-nous
là, qui vous en empêchera bien. » Dieu, dis-je en moi-même tout bas, Dieu délivrez-nous du malin et du langage figuré ! Les
dogme incompréhensible ? S’élèveraient-ils si fièrement au-dessus de Dieu  ? Ainsi, des choses qu’ils croient, il n’en est a
t pas ainsi, d’où viendrait cette croyance unanime, et ce nom même de Dieu entendu de tous les peuples ?… Qu’on nous montre
Dieu entendu de tous les peuples ?… Qu’on nous montre un peuple sans Dieu , sans foi, sans culte. On ne le tentera même pas.
e leurs rapports avec la divinité. Cela confond ; mais il est ainsi : Dieu les fatigue, Dieu leur déplaît ; ils l’ont pris e
vec la divinité. Cela confond ; mais il est ainsi : Dieu les fatigue, Dieu leur déplaît ; ils l’ont pris en dégoût. Ils pour
, qui aspire à une indépendance sans bornes, et refuse d’obéir même à Dieu  ; il faut le soumettre, on ne le veut pas. C’est
ment à l’autre père, il ne s’y était point arrêté ; « car, disait-il, Dieu , qui connaît toutes ses créatures et qui veille s
qu’il avait vu. Et celui-ci lui dit : « Pourquoi s’inquiéter ? Jamais Dieu n’abandonne les siens. Son amour a des secrets qu
ou ce désir est-il muet ? Il en est qui disent : « À quoi bon prier ? Dieu est trop au-dessus de nous pour écouter de si ché
ui leur a donné le sentiment, et la pensée, et la parole, si ce n’est Dieu  ? Et s’il a été si bon envers elles, était-ce pou
n de lui ? En vérité, je vous le dis, quiconque dit dans son cœur que Dieu méprise ses œuvres blasphème Dieu. Il en est d’au
is, quiconque dit dans son cœur que Dieu méprise ses œuvres blasphème Dieu . Il en est d’autres qui disent : À quoi bon prier
es blasphème Dieu. Il en est d’autres qui disent : À quoi bon prier ? Dieu ne sait-il pas mieux que nous ce dont nous avons
rier ? Dieu ne sait-il pas mieux que nous ce dont nous avons besoin ? Dieu sait mieux que vous ce dont vous avez besoin, et
besoin, et c’est pour cela qu’il veut que vous le lui demandiez : car Dieu est lui-même votre premier besoin, et prier Dieu
lui demandiez : car Dieu est lui-même votre premier besoin, et prier Dieu c’est commencer à posséder Dieu. Le père connaît
i-même votre premier besoin, et prier Dieu c’est commencer à posséder Dieu . Le père connaît les besoins de son fils ; faut-i
ussent des cris plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu , et Dieu l’écoute. L’homme serait-il donc dans la
s cris plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu, et Dieu l’écoute. L’homme serait-il donc dans la création
id., XVIII.) L’exilé Il s’en allait errant sur la terre. Que Dieu guide le pauvre exilé ! J’ai passé à travers les
elle n’est qu’un gîte d’une nuit. Il s’en va errant sur la terre. Que Dieu guide le pauvre exilé720 ! (Ibid., XLI.) D
un tort, aucun bien non plus, est quitte envers lui et parfait devant Dieu  ? En déposant au fond de notre cœur le germe de l
L’humanité abreuvée de passions est-elle contente d’elle-même, et le Dieu qui la regarde du haut d’une croix lui donne-t-il
ans engendrer des certitudes721, et le hasard lui est apparu comme le Dieu souverain d’une félicité ; car le hasard répondai
d’en haut, et qui appelle tout homme, quel qu’il soit, au tribunal de Dieu . La France avait eu le temps d’oublier ce vieux s
t de respects. C’est avec cette triple intention, et sous la garde de Dieu , que je commencerai l’éloge du très-bon, très-gra
s, que nous avons achevé l’éloge du général Drouot en rendant grâce à Dieu qui nous l’avait donné, que reste-t-il, sinon de
econd adieu que nous avons voulu vous faire en présence des autels du Dieu véritable, devant les images et les réalités d’un
os traces, demander très-peu au monde pour son bonheur, et beaucoup à Dieu  ! Et vous qui avez nourri ce grand homme, vieille
u jour où votre poudre, sanctifiée par la sienne, entendra la voix de Dieu , et où le général Drouot nous apparaîtra tel que
rs, et c’est à peine si je puis vous posséder un jour dans une année. Dieu , qui nous avait unis, nous a séparés, et je ne sa
donc dans l’avenir : c’est le grand asile et le grand levier. Combien Dieu n’y a-t-il pas vécu, et combien n’y vit-il pas ?
qu’un grand intérêt social, une grande passion : ce grand intérêt fut Dieu , la révélation et l’éternité, et comme il n’y ava
ortalité que Cicéron n’osait promettre qu’à leur souvenir ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnaissance de la patr
s premiers pères de l’Église l’accusaient d’avoir dérobé la parole de Dieu , comme Israël les vases d’Égypte, et que Clément
gouvernements les plus forts, un piège trompeur et un immense péril. Dieu l’a bien fait voir. Après quinze ans de pouvoir a
trente-quatre ans de ce régime auquel avaient tant aspiré nos pères… Dieu a des leçons sévères qu’il faut accepter sans dés
écrivit à Charles II : « Sept ans étaient jadis le terme assigné par Dieu même à ses jugements les plus rigoureux ; depuis
re les hérétiques, se seraient écriés : « Frappez, frappez toujours ; Dieu saura bien reconnaître les siens751. » Vous avez
onnues, qui règlent les devoirs mutuels des hommes quand il s’agit de Dieu et de la foi en Dieu. Personne aujourd’hui ne fra
es devoirs mutuels des hommes quand il s’agit de Dieu et de la foi en Dieu . Personne aujourd’hui ne frappe plus et n’est plu
u. Personne aujourd’hui ne frappe plus et n’est plus frappé au nom de Dieu  ; personne ne prétend plus à usurper les droits e
qu’elle doit poursuivre. Ce qui sera peut nous être obscur ; grâce à Dieu , ce que nous devons faire ne l’est point. Il est
de la charité ; et, par-delà les limites de ce monde, elle montre un Dieu auteur et type de l’humanité, qui, après l’avoir
rière déjà longue, où les difficultés ne nous ont pas manqué. Grâce à Dieu , le temps a plutôt augmenté qu’affaibli nos convi
oètes), un poète pourra s’écrier, sans être taxé d’exagération :   Le Dieu , poursuivant sa carrière, Versait des torrents de
nt, bien fou est l’homme qui prétend s’emparer de la terre d’autrui ; Dieu s’offense de pareils desseins, et il le montre en
dois être. » — « Mon fils, répondit le saint homme, il faut être pour Dieu  : or, Dieu aujourd’hui est pour le Nord idolâtre,
» — « Mon fils, répondit le saint homme, il faut être pour Dieu : or, Dieu aujourd’hui est pour le Nord idolâtre, contre le
ans nul appui de prêtre ou de parents, elle marche tout ce temps avec Dieu dans la solitude de son grand dessein. Elle atten
sauvés, par le cruel chemin des flammes, elle revient dans le sein de Dieu . Elle n’en fonde pas moins sur l’échafaud le droi
vrais sages ici et les savants du cœur ne diront pas comme Moïse : «  Dieu a passé… Je l’ai vu par derrière. » Ils diront :
par derrière. » Ils diront : « Le voici… Cette lueur est le regard de Dieu . » Quand on lui demanda, à cette fille jeune et s
âme ses principaux traits et ses maîtresses formes. Aussi je remercie Dieu de m’avoir donné un tel père. Il n’y a pas de jou
examen de conscience, ses sujets de confession et de scrupule devant Dieu  ; ce registre avait pour titre : Ma grande Affair
voudrait m’en arracher. Mon cher ami, le monde ira comme il plaira à Dieu  : je me suis fait ermite. » « Oui, mon ami, j’ai
paternelle que l’homme ait jamais reçue. Mais, même pour le peuple de Dieu , cette leçon était toute nouvelle. Les pères, dan
cque et romaine. Abraham va chercher dans le désert le lieu marqué de Dieu où il doit immoler son fils ; il marche pendant t
ans ces sacrifices accomplis sans murmurer par les chefs du peuple de Dieu , comme dans ceux d’Agamemnon et d’Idoménée, la fo
e la clémence divine. Pour faire comprendre la miséricorde infinie de Dieu à notre égard, l’Évangile n’a pas cru pouvoir la
le cœur d’un père à qui le repentir suffit sans l’aveu, et qui, comme Dieu même, entend le pénitent avant qu’il ait parlé. A
, et il me semble que tous les êtres de la création sont des amis que Dieu m’a donnés. Le Lépreux. — Vous m’encouragez à vo
tes bizarres qui dominent la vallée du Rhône. Quoique la puissance de Dieu soit aussi visible dans la création d’une fourmi
’ai quelquefois serré dans mes bras les arbres de la forêt, en priant Dieu de les animer pour moi, et de me donner un ami !
, las de la vie, je me traîne de nouveau dans ma retraite, j’expose à Dieu mes tourments, et la prière ramène un peu de calm
nus. Enfin, peut-être verrai-je mourir mon meilleur ami. Accuserai-je Dieu  ? Non. Je me tairai. Sachez, mademoiselle, qu’on
homas. 85. Balayure. 86. C’est-à-dire des biens terrestres, dons de Dieu . 87. Des objets de la création. 88. Saisir, com
ius sur Caton (Cic., De Senect., IV.) 166. Cf. Balzac, les Fléaux de Dieu  ; Bossuet, fin du Discours sur l’Histoire univers
, en répétant : Excidat illa dies ævo ! 169. « L’homme s’agite et Dieu le mène. » (Fénelon, Sermon pour le jour de l’Épi
es avait harangués : « La nuict j’y avois revassé, et ay eu ce don de Dieu , encore que je ne sois pas grand clerc, de me sça
s, appelée aussi Mellusine. 414. Elle dit ailleurs (5 oct. 1673) : «  Dieu me fasse la grâce de l’aimer un jour comme je vou
a à moitié… » 481. Sur cette allégorie, voyez Balzac, les Fléaux de Dieu , et la note. 482. « … Très beau moule de phrase
lard de Tarente, de Virgile, devenu chrétien, et « ne vivant que pour Dieu et pour l’étude ». (Villemain.) 512. Ce mot a si
Tandis que ces monstres barbares Poussoient d’insolentes clameurs, Le Dieu , etc. Le poète avait dit : obscurs blasphémateur
43 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
’élan de la reconnaissance et de l’admiration à la vue de la bonté de Dieu , des merveilles de la création, des charmes et de
premier cri. La première exclamation de l’homme sortant des mains de Dieu fut une expression lyrique. Quand il ouvrit les y
eul être qui ne parlât, pour s’unir à l’hommage que l’homme rendait à Dieu . Voilà l’origine des cantiques, des hymnes, des o
que, au contraire, le poète est tout rempli, possédé de la Muse ou du Dieu qui s’est emparé de ses sens. Aussi a-t-il besoin
s à réjouir saintement les âmes vertueuses et à procurer la gloire de Dieu . Article II. De l’ode et des autres poèmes
par l’énergie du sentiment ; le poète y paraît agité, échauffé par un Dieu qui l’inspire. C’est en cela qu’elle diffère auss
rit du poète. Citez un exemple. Moïse, dans l’Écriture, fait dire à Dieu irrité : « J’ai parlé, Dixi. Où sont-ils ? Ubinan
L’ode sacrée est celle qui célèbre les perfections et les œuvres de Dieu , et les grandeurs de la religion. C’est l’hymne à
e l’homme, à la vue des merveilles de l’univers et des bienfaits dont Dieu l’avait comblé, fut une expression lyrique, un ca
fait tomber dans les abîmes. On sent que le poète est sous la main de Dieu qui règle ses inspirations et dirige ses chants.
quelquefois chimérique. Dans les chants consacrés à la gloire du vrai Dieu , on sent au fond même du sujet la vraie grandeur
s, ses préjugés, son ignorance, sa corruption. Ici, c’est l’esprit de Dieu qui souffle : tout est plein, lumineux, libre, ma
profondément dans la mémoire du peuple le souvenir des bienfaits dont Dieu l’avait comblé. On trouve encore d’autres poèmes
, des invocations, des prières ou des louanges que le poète adresse à Dieu ou aux saints : à Dieu, pour le célébrer, le reme
prières ou des louanges que le poète adresse à Dieu ou aux saints : à Dieu , pour le célébrer, le remercier, implorer son sec
ntes compositions, et surtout comme l’hymne liturgique, ils célèbrent Dieu et ses grandeurs ; les saints, leurs vertus et le
le féconde, et sa toute-puissance             Repose sur l’immensité. Dieu dit, et le jour fut ; Dieu dit, et les étoiles De
ssance             Repose sur l’immensité. Dieu dit, et le jour fut ; Dieu dit, et les étoiles De la nuit éternelle éclairci
ts oiseaux, dans vos forêts ; Dites sous ces ombrages frais :          Dieu mérite qu’on l’aime ! Dans ces beaux lieux tout
44 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
mposant, sur le voyage de Henri IV en Limousin, la fameuse pièce : Ô Dieu dont les bontés de nos larmes touchées… Les succ
. — Prière pour le roi Henri le Grand allant en Limousin, 1605. Ô Dieu  ! dont les bontés, de nos larmes touchées, Ont au
rer, laisse-les entreprendre : Il suffit que ta cause est la cause de Dieu , Et qu’avecque ton bras elle a pour la défendre  
Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre,              C’est Dieu qui nous fait vivre,              C’est Dieu qu’i
ivre,              C’est Dieu qui nous fait vivre,              C’est Dieu qu’il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos
he : De grâce, dites-moi, vous connaissez-vous bien ? Carlos. Plût à Dieu qu’en mon sort je ne connusse rien ! Si j’étais q
nd coupable ; Sinon votre imprudence a déjà mérité Les reproches d’un Dieu justement irrité. Fuyez, fuyez, mon fils, le mond
vous hasarderiez le fruit de tant de larmes Et celui de ce sang qu’un Dieu versa pour vous ! » À ces mots, le vieillard se j
is-je ! cria-t-elle. Ô ciel ! qu’allez-vous faire ? Votre corps est à Dieu  : ses mains l’ont façonné ; Le droit d’en dispose
La dame entre en un lieu Où cent vierges ont pris pour époux le vrai Dieu . Dans un cloître éloigné Malc s’occupe au silence
injures du hâle exposait ses attraits, Des vanités d’autrui vengeait Dieu sur ses traits. Sa beauté lui donnait d’éternelle
faute est en oubli ; Le Ciel pour Lucifer garde toujours sa haine. «  Dieu tout bon, disait Malc, si ton Fils par sa peine M
uit aux alarmes ; Et sans art nous louerions le succès de ses armes ! Dieu n’aimerait-il plus à former des talents ? Les Rom
u pour toujours dort Paul, qui toujours contait merveilles. Louange à Dieu , repos au mort, Et paix sur terre à nos oreilles 
0-1741) La Fare disait un jour à Jean-Baptiste Rousseau : « Allez, Dieu vous bénira ; car vous faites bien des vers. » Le
t funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu  ! votre main réclame Les dons que j’en ai reçus ;
s ténèbres, Mes sens sont glacés d’effroi. Écoutez mes cris funèbres, Dieu juste, répondez-moi. Mais enfin sa main propice A
. Cet ambitieux machiavélique qui nie la loi de la nature et celle de Dieu , cet hypocrite et lâche assassin si différent du
le Saint-Siège, des injures aux prêtres et aux moines, des insultes à Dieu , des offenses contre les croyances et les sentime
r ainsi dire, la seule vertu. Le sixième veut que nous reconnaissions Dieu à nos plaisirs : Épictète et Marc-Aurèle le recon
Mêlés dans les combats sous l’habit des mortels ; Ou tel que du vrai Dieu les ministres terribles, Ces puissances des cieux
faut un nouveau culte, il faut de nouveaux fers ; Il faut un nouveau Dieu pour l’aveugle univers. En Égypte Osiris, Zoroast
s forêts, dans les déserts, Le cris des oiseaux, leur ramage Bénit le Dieu de l’univers. Sur les montagnes solitaires, Il ré
’ouvrent sur les rochers une route facile. Pour eux seuls de ces bois Dieu forma l’épaisseur ; Et les trous tortueux de ce g
’astre du jour, dès sa naissance, Se plaça dans le cercle immense Que Dieu lui-même avait décrit ; Fidèle aux lois de sa car
ouvante Dans leurs repaires ténébreux. Effroi de l’animal sauvage, Du Dieu vivant brillante image, L’homme paraît quand le j
toujours peuplée De sa fange renouvelée Voit renaître ses habitants. Dieu des jours, Dieu des temps, triomphe d’âge en âge,
De sa fange renouvelée Voit renaître ses habitants. Dieu des jours, Dieu des temps, triomphe d’âge en âge, Jouis de ta gra
ssé sa justice, Que l’enfer les dévore, et que leur nom périsse ; Que Dieu verse la paix dans le fond de mon cœur ; Qu’il pé
ons favoris ; Est-ce ma faute, à moi, puisqu’ils sont applaudis ?      Dieu  ! quel bonheur pour moi, pour cette étoffe, De ne
Lisbonne (1755). L’orgueilleux s’est dit à lui-même : Je suis le Dieu de l’univers, Mon front est ceint du diadème ; J’
ssent des nuits avides : Quel espace pour tant d’orgueil ! Il est un Dieu qui t’environne, Son empire est l’immensité ; Il
’il agite, Des empires qu’il précipite Les débris sèment la terreur ; Dieu jaloux ! que ton indulgence Renferme ces jours de
vers, si l’on croit ce novateur moderne, Fils du hasard, n’a point de Dieu qui le gouverne ; La mort doit frapper l’âme, et,
eur crédit vous blesse ! Je soupçonne, entre nous, que vous croyez en Dieu  ; N’allez pas dans vos vers en consigner l’aveu ;
er l’aveu ; Craignez le ridicule et respectez vos maîtres : Croire en Dieu fut un tort permis à nos ancêtres ; Mais dans not
Éclairez-vous, jeune homme ; au lieu de nous juger, Pensez : à votre Dieu laissez venger sa cause. Si vous saviez penser, v
re Me guide au temple où la nature Cache ses augustes trésors. Grand Dieu  ! quel sublime spectacle Confond mes sens, glace
uler les célestes corps ? Au milieu d’un vaste fluide Que la main du Dieu créateur Versa dans l’abîme du vide, Cet astre un
globes qui, dans leur carrière, Rendent hommage à ta lumière, Annonce Dieu par ta splendeur ; Règne à jamais sur ses ouvrage
sant Jusqu’au fond de votre âme en secret s’insinue. Entendez-vous un Dieu dont la voix inconnue Vous dit tout bas : « Mon f
hrétiens fidèles Que la Religion protégeait de ses ailes, Vivant avec Dieu seul dans leurs pieux tombeaux, Pouvaient au moin
ont point sans délices : Celui qu’ils ont cherché ne les oublîra pas. Dieu commande aux déserts de fleurir sous leurs pas. P
é, Luit devant le Très-Haut, jour et nuit suspendue ; La majesté d’un Dieu parmi nous descendue, Les pleurs, les vœux, l’enc
eds de Jéhovah chante l’hymne sans fin. C’est alors que sans peine un Dieu se fait entendre ; Il se cache au savant, se révè
sans crainte, il poursuit son chemin, Contemple la nature et jouit de Dieu même. Il visite souvent les villageois qu’il aime
lui dit la plus petite fille, Si vous vouliez pour nous la demander à Dieu , Nous la retrouverions. — Ne pleurez plus. Adieu.
accourt ; ô surprise ! ô joie ! ô doux spectacle ! La fille croit que Dieu fait pour eux un miracle : « Ce n’est point Monse
me quitterais, toi mon sang, toi ma fille ! Non, tu vivras pour moi ; Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peu
À ce spectacle affreux, le front humilié, Prenant entre ses bras son Dieu crucifié : « Toi seul peux la sauver, Dieu puissa
Prenant entre ses bras son Dieu crucifié : « Toi seul peux la sauver, Dieu puissant ! dit la mère, Ce n’est qu’en ton secour
Oh ! viens… Je me rappelle Qu’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux. Dieu  ! quel songe à la fois triste et délicieux ! Dans
     Des noirs greniers, Évitez bien les périls meurtriers     Et que Dieu garde vos figures     Des peintres et des créanci
e ciel toujours le protège. » Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jou
d d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bien amère, Fut bien amère. —  Dieu vous bénira, grand’mère, Dieu vous bénira. »
uleur fut bien amère, Fut bien amère. — Dieu vous bénira, grand’mère, Dieu vous bénira. » Le Juif errant. Chrétien,
ancien Des flots j’ai vu sortir deux mondes.         Toujours, etc. Dieu m’a changé pour me punir : À tout ce qui meurt je
e supplice étrange : Ce n’est point sa divinité, C’est l’humanité que Dieu venge.         Toujours, toujours Tourne la terre
asile à nous, c’est la tombe ! « Heureux qui meurt chrétien ! Grand Dieu  ! leur cruauté Veut convertir les cœurs par le gl
produit que des fruits amers Et meurt tranché dans ses racines. « Ô Dieu , la Grèce libre en ses jours glorieux N’adorait p
le éternelle ; Chrétienne, elle est aux fers, elle invoque les cieux. Dieu vivant, seul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle
ne, elle est aux fers, elle invoque les cieux. Dieu vivant, seul vrai Dieu , feras-tu moins pour elle             Que Jupiter
mir dans mes cheveux Leur brise qu’à ces mers redemandaient mes vœux. Dieu  ! quel air frais et pur inondait ma poitrine ! Je
e Paule. Devant sa créature, en me rendant hommage, Ne prosternez pas Dieu dans sa royale image ; Prince, relevez-vous. Lo
. Que me demandez-vous, mon fils ? Vous m’étonnez ! Suis-je l’égal de Dieu  ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le mo
e ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie ! François de Paule. Dieu n’a pas mis son œuvre au pouvoir d’un mortel. Vou
d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi, Dieu ne le veut pas. Sa faible créature Ne peut change
us qu’à ces infortunés, Ces affligés obscurs, que, sans votre prière, Dieu n’eût pas de si haut cherchés dans leur poussière
                        Ils l’ont tous soupçonné. François de Paule. Dieu  ! Louis.           Si ceux qui l’ont dit tombaie
s. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. François de Paule. Dieu ne vend pas les siens, il faut les mériter. Loui
 Plus tard ! François de Paule.                                       Dieu voudra-t-il attendre ? Louis. Demain. François
? François de Paule.                                                  Dieu peut tout pardonner ; Lorsqu’il hésite encor, doi
voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu. Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu. Les Vêpres Siciliennes. (Le
accablante ! Quelle douleur que celle de cette fonction, trop près de Dieu , où l’air n’est plus respirable pour une créature
e, Passant la blanche voie où des feux immortels Brûlent aux pieds de Dieu comme un amas d’autels, Tantôt se balançant sur d
a seule au fond des cieux inférieurs. Moïse. Et debout devant Dieu , Moïse ayant pris place, Dans le nuage obscur lui
nie du Christianisme. Les grandes pièces à Lord Byron, l’Immortalité, Dieu , respiraient les idées philosophiques et religieu
ne intuition plus ou moins éclatante de l’existence et de l’action de Dieu dans la création matérielle et dans l’humanité pe
t dans l’humanité pensante ; une conviction ferme et inébranlable que Dieu était le dernier mot de tout, et que les philosop
, à celui qui les produit et les absorbe tous, à Dieu238. » Mais son Dieu est bien vague, sa religion n’est qu’une admirati
le est l’admirable bucolique chrétienne intitulée : la Bénédiction de Dieu dans la solitude. De l’aveu même du poète, les Ha
olli des Méditations et des Harmonies, ce culte trop poétique pour un Dieu qui est « … Dans toutes ces images, Dans ces ond
n, l’évidence divine me pénètre par tous les pores ; et pour éteindre Dieu en moi, il faudrait à la fois anéantir mon intell
e peinture trop fidèle d’une société brutale et perverse où l’idée de Dieu s’était éclipsée, et où le sensualisme le plus ab
ancements de pensées, en épanchements et en larmes d’adoration devant Dieu , pendant ces brûlantes années d’adolescence dans
r désespoir dans le désordre, devrait admirer celui qui s’est donné à Dieu au lieu de se donner à elle, et tâcher de l’imite
r ailleurs ! Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde : Dieu n’est qu’un mot rêvé pour expliquer le monde, Un
hameau ! Là, quand l’ange voilé sous les traits d’une femme Dans le Dieu sa lumière eut exhalé son âme, Comme on souffle u
innocence, d’amour, d’espoir, de pureté ! Tant d’aspirations vers son Dieu répétées, Tant de foi dans la mort, tant de vertu
re était assez ! Non, non ; pour éclairer trois pas sur la poussière Dieu n’aurait pas créé cette immense lumière, Cette âm
; Et mon cœur ténébreux recouvra son flambeau ! Heureux l’homme à qui Dieu donne une sainte mère ! En vain la vie est dure e
enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu , dans son brillant langage, De la création le mag
, Sont les flots de l’encens qui monte et s’évapore Jusqu’au trône du Dieu que la nature adore. Mais ce temple est sans voi
igence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s’élève à Dieu comme un parfum vivant ; Et donnant un langage à
nde, Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde. Âme de l’univers, Dieu , père créateur, Sous tous ces noms divers je croi
l’on a toujours vus, connus, aimés, touchés, Cette première couche où Dieu nous a couchés, Cette table où servait la mère de
use sur la raison absolue du Créateur, si c’est à l’homme à rectifier Dieu , si une nature mutilée en sera plus belle, si l’a
pour lui : il semble rougir aujourd’hui de prononcer ce grand nom de Dieu , qui sortirait cependant, s’il les interrogeait m
us religieuses et plus généreuses dans les Feuilles d’automne (1831). Dieu , l’humanité, la compassion, la charité, l’amour,
, mais ne s’est pas renouvelé. Excepté dans une ou deux pièces, comme Dieu est toujours là et la Cloche, il redit moins bien
belle ville, Serait une autre Séville, S’il en pouvait être deux. Dieu est toujours là. (Les Voix intérieures, V, I.)
u, C’est l’air tiède et la fraîche aurore ; L’été, c’est le regard de Dieu . L’été, la nuit bleue et profonde S’accouple au
s du plafond. Alors l’âme du pauvre est pleine : Humble, il bénit ce Dieu lointain Dont il sent la céleste haleine Dans tou
œur. Alors, si l’orphelin, s’éveille, Sans toit, sans mère et priant Dieu , Une voix lui dit à l’oreille : « Eh bien ! viens
endort à son doux regard ! — Oh ! qu’en dormant rien ne t’oppresse ! Dieu sera là pour ton réveil ! —  La lune vient qui le
hiver ont pleuré. Pour tous et pour le méchant même, Elle est bonne. Dieu le permet, Dieu le veut ; mais surtout elle aime
. Pour tous et pour le méchant même, Elle est bonne. Dieu le permet, Dieu le veut ; mais surtout elle aime Le pauvre que Jé
Seigneur, confessant que vous êtes Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant ! Je conviens que vous seul savez ce que v
est bon, je conviens qu’il est juste Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l’a voulu ! Je ne résiste plus à tout ce qui m’a
i muet. Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile, On apercevait Dieu comme une sombre étoile. Je m’écriai : — Mon âme,
gouffre où nul bord n’apparaît, Et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches, Bâtir un pont géant sur des millions
murs l’épaisseur des montagnes ; Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. » Quand ils eurent fini de clore et de
robes blanches,                      Se tenaient près de lui. C’est Dieu dont la bonté suscita ce miracle Pour qu’un trépa
remuant avec joie toutes les fanges de la vie ; repoussant l’idée de Dieu , et incessamment poursuivi de la pensée du suicid
, Près d’un berceau vermeil ou sur un noir cercueil, Et comme on aime Dieu , même alors qu’il châtie, Et comme la prière, à l
l’oubli sans pitié nous réclame, Et sitôt que la mort nous a remis à Dieu , Le souvenir de nous ici nous survit peu ; Notre
et bienfaisante aurait pu acquérir l’auteur de Rolla, de l’Espoir en Dieu , d’Une soirée perdue, des Stances à la Malibran,
ternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde : Le seul bien q
soupe quand il tue ; Il vit dans l’air du ciel, qui n’appartient qu’à Dieu L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le f
l respire celui que respirent les mondes. Montez, voilà l’échelle, et Dieu qui tend les bras ; Montez à lui, rêveurs, il ne
ute d’écrire en prose ? J’ai fait de mauvais vers, c’est vrai ; mais, Dieu merci, Lorsque je les ai faits, je le voulais ain
de Fut d’imprimer au marbre une grandeur profonde, Et, puissant comme Dieu , d’effrayer comme lui. Aussi, quand tu parvins à
mps, montre comment, sans abjurer l’amour de la nature, il est venu à Dieu . Les Symphonies (1855), les Idylles héroïques (18
s’épure dans la contemplation des grandes solitudes, s’élève jusqu’à Dieu , et apprend à goûter les sublimes pensées de vert
 ; Comme un chêne immobile, en mon repos sonore, J’attends le jour de Dieu qui nous luira demain. En moi de la forêt le cal
ressez, pour ma foi qui se perd dans les villes, Deux autels : l’un à Dieu , l’autre à la liberté. C’est chez vous que l’on
ur quelques sommets préservés, Des jardins que le monde ignore Et que Dieu seul a cultivés. Là, nos fleurs vivent dans la j
pare, en ses chastes retraites, Pour s’offrir aux yeux du Seigneur. Dieu voit la pervenche sourire À l’ombre du rocher nat
il n’en soit pas ainsi, Contre les pédants je réclame. Je suis poète, Dieu merci ! Et j’ai pour principal souci, Mes enfant
 ! Dans le meilleur terrain, Parmi les blés hauts et superbes, C’est Dieu qui mêla, de sa main, Le bluet d’azur au bon grai
livrance et de gloire future, Chants inouïs, divins échos de ceux Que Dieu promet à l’âme qui s’épure. Le prêtre, ému, dans
l’auréole d’or Qui ceint le front des élus et des anges. L’homme de Dieu longtemps reste abîmé Dans des torrents d’ineffab
es temps sont changés ; Mais de ces lieux n’a pas fui la concorde, Et Dieu , par qui nous serons tous jugés, Reste le même en
égligent le saint lieu, Sans culte, et cependant plein de désirs vers Dieu … dans le Doute : « Et moi, tel qu’un aveugle au
on chemin… » et dans la pièce intitulée Jésus ; « Si la sagesse est Dieu , nul n’aura reflété Une plus grande part de la Di
ent l’aigre cri de l’orfraie, Des gens agenouillés ont longtemps prié Dieu  ; Enfin, rasant les bords de ce funèbre lieu, Voi
m aux habitants du lieu, Sans avoir de pensers pour d’autres que pour Dieu … À genoux, mes amis ! et tenez vos mains jointes 
; À genoux, mes amis ! et saluons la croix ! » Oui, chrétiens, louez Dieu  ! Devant ce cap du monde, Dont la crête s’élève à
 Non, jamais un tel vœu, Même aux plus criminels, ne fut prescrit par Dieu  ! Jamais, hormis les morts entourés de leurs lang
me perce au flanc ! Plus que ma balle à moi cette balle était sûre ; Dieu sait combien de temps j’ai senti sa morsure. » Et
e Notaire.                  Bien ! ce mot vous conquiert mon estime ; Dieu garde que j’arrête un élan magnanime. Pourtant je
et roigneus, k’il samble bariman. (Mainet, p. 20, Gaston Paris.) Par Dieu , beaus niés, trop parestes hardis ! Mon frère sem
ution la peine du dam, la peine des damnés, la privation de la vue de Dieu . 31. Un parasite. 32. Un coupeur de bourse. 33
isit le Dies iræ et fit des Stances sur la soumission que l’on doit à Dieu . 90. Leurs tendres enfants : c’est le dulcia pig
urs croire sans orgueil que les cieux ne roulent que pour lui, et que Dieu l’a fait le roi de monde. “Vous l’avez couronné d
vant ce vers en a donné trois variantes. La peur tortueuse est leur Dieu  ; Puis il mit au-dessus : La peur blême et lo
r Dieu ; Puis il mit au-dessus : La peur blême et louche est leur Dieu , Et enfin il écrivit au-dessous : La peur fugi
r Dieu, Et enfin il écrivit au-dessous : La peur fugitive est leur Dieu . (Gabriel de Chénier, édit. des Œuvres complète
pas. Le poète se prend à récriminer, et, à l’impénétrable volonté de Dieu , qu’il adorait, tout à l’heure, il oppose ses tra
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ment. L’orateur chrétien est l’organe de la religion, l’interprète de Dieu même : il parle à la face des autels, dans le san
i raisonnable, une loi conforme à la règle universelle de l’esprit de Dieu , parce qu’elle tient le milieu entre ces deux ext
r toujours emporter à l’une ou à l’autre, le caractère de l’esprit de Dieu est un sage tempérament, etc. » Et certes, remarq
chair, puisqu’autrement elle se révoltera contre ma raison et contre Dieu même. Il est raisonnable que la vengeance me soit
. 2º. Parce que c’est une loi de charité, etc. » 1º. Loi de grâce, où Dieu nous donne de quoi accomplir ce qu’il nous comman
et d’amour. Amour et charité, dont l’effet propre est d’adoucir tout. Dieu , dit Saint Bernard, possède trois qualités, celle
es lois ne se soumettent-ils pas pour plaire au monde ? Qu’ils aiment Dieu comme ils aiment le monde : ils ne trouveront plu
le monde : ils ne trouveront plus rien d’impraticable dans la loi de Dieu . Cette loi de charité n’est difficile qu’à ceux q
ne âme sensible et pleine de chaleur. On voit aisément que l’amour de Dieu l’embrasait. Une éloquence simple et insinuante d
eté. En effet, sa grandeur n’a servi qu’à le rendre, 1º humble devant Dieu , avec plus de mérite ; 2º charitable envers le pr
à lui-même, avec plus de force et plus de vertu. » 1º. Humble devant Dieu . Tout Roi qu’il était, il ne se considéra que com
u’il était, il ne se considéra que comme un sujet ne pour dépendre de Dieu , et pour obéir à Dieu et il préféra toujours la q
onsidéra que comme un sujet ne pour dépendre de Dieu, et pour obéir à Dieu et il préféra toujours la qualité de Chrétien à c
ce zèle admirable, qu’il eut pour tout ce qui concernait la gloire de Dieu et de son culte. De là, ce zèle pour la propagati
e pour la réformation et la pureté des mœurs, ce zèle de la maison de Dieu , qui le dévorait. Or ce zèle n’eut de si merveill
ntrépide et si fier dans les combats ? C’était le zèle de la cause de Dieu qu’il défendait, etc. » 2º Grand dans l’adversité
t d’héroïques actions, ce génie transcendant et du premier ordre, que Dieu lui avait donné pour toutes les parties de l’art
en idolâtrie, produisait des divinités, l’aurait fait passer pour le Dieu de la guerre ; tant il avait d’avantage au-dessus
et plus dignes de vos réflexions, vous raconter les miséricordes que Dieu lui a faites, les desseins que la Providence a eu
tien, pour vous faire encore davantage admirer en lui les conseils de Dieu . Animé de cet esprit, et parlant dans la chaire d
s un parti que forma l’esprit de discorde : l’autre par rapport à son Dieu  ; c’est-à-dire, refroidi dans la pratique des dev
a voulu que sa mort fût précédée de sa conversion et de son retour à Dieu . Il est mort en Héros chrétien, parce qu’il a fai
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
s d’un avocat, tourmenté dès l’enfance par le désir de se consacrer à Dieu , il se déroba aux vœux de sa famille, qui le dest
de justes faussement accusés et condamnés ! combien de serviteurs de Dieu , par la malignité du siècle, décriés et calomniés
e Lettre au supérieur de la compagnie. Mon très-révérend Père, Dieu m’inspire et me presse d’avoir recours à votre pa
rps s’affaiblit et tend vers sa fin. J’ai achevé ma course, et plût à Dieu que je pusse ajouter : J’ai été fidèle ! Qu’il me
Qu’il me soit permis, je vous en conjure, d’employer constamment pour Dieu et pour moi-même ce qui me reste de vie, et de me
repos. Là, oubliant toutes les choses du monde, je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de ma vie, dans l’amertume de m
47 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
formée d’un sujet, d’un verbe et d’un attribut, telle que celle-ci : Dieu est éternel ; que quelquefois elle est complétée
ois elle est complétée par le moyen d’un complément direct, exemple : Dieu donna sa loi ; d’un complément indirect, exemple 
ct, exemple : Dieu donna sa loi ; d’un complément indirect, exemple : Dieu donna sa loi à Moise, et d’un déterminatif ou com
à Moise, et d’un déterminatif ou complément circonstanciel, exemple : Dieu donna sa loi à Moïse, sur le mont Sinaï. Toute ph
x. : Chantons, publions ses bienfaits ; plusieurs attributs, ex. : Dieu est éternel, indépendant, immuable et infini ; pl
voir ; La principale précédant la subordonnée, ex. : Tout annonce le Dieu [qu’ont vengé leurs ancêtres] ; Ma plume t’appren
lle incidente, ex. : D’Annibal [qui s’avance] arrêtons les progrès ; Dieu sait ; [quand il lui plaît], faire éclater sa glo
48 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
non pas la suivre, et que ce fût leur providence, et non pas celle de Dieu . Les sages font autrement, et David se rend ce té
e de Samuel, en disant : « Tout homme est menteur », jusques à dire à Dieu même : « Dors-tu, Seigneur ? As-tu oublié ta prom
r ton serment ? » Or, puisqu’un prince qui était assuré du dessein de Dieu par des révélations expresses et par une connaiss
35. Mais enfin je sais bien que je n’ai jamais rien vu de si méchant, Dieu me sauve ! et Dorilas, contre qui j’étais36, a ét
es mettre hors de place. hé ! morbleu ! messieurs, taisez-vous. Quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d’une chose,
le en eût été la grandeur43. De l’homicide. Il est certain que Dieu seul a le droit d’ôter la vie, et que néanmoins,
est pas en vain qu’ils portent l’épée, parce qu’ils sont ministres de Dieu pour exécuter ses vengeances contre les coupables
ur exécuter ses vengeances contre les coupables44. » Mais comme c’est Dieu qui leur a donné ce droit, il les oblige à l’exer
douter leur puissance n’a qu’à bien faire ; car ils sont ministres de Dieu pour le bien45. » Et cette restriction rabaisse s
e, beaucoup davantage, parce que c’est la rendre semblable à celle de Dieu , qui est impuissant pour faire le mal et tout-pui
de puissance que pour le mal. Il y a seulement cette différence entre Dieu et les souverains, que Dieu étant la justice et l
. Il y a seulement cette différence entre Dieu et les souverains, que Dieu étant la justice et la sagesse même, il peut fair
euvent pas agir de la sorte, parce qu’ils sont tellement ministres de Dieu qu’ils sont hommes néanmoins, et non pas dieux. L
s auxquels ils ont communiqué ce pouvoir, afin que cette autorité que Dieu leur a donnée ne soit employée que pour la fin po
re exempt d’homicide, il faut agir tout ensemble et par l’autorité de Dieu et selon la justice de Dieu, et que si ces deux c
t agir tout ensemble et par l’autorité de Dieu et selon la justice de Dieu , et que si ces deux conditions ne sont jointes, o
l lui-même, par cette raison principale qu’il usurpe une autorité que Dieu ne lui a pas donnée46 » ; et les juges, au contra
nous mettent pas en péril de mort49. » Cette chaste épouse du Fils de Dieu (l’Église), qui, à l’imitation de son époux, sait
r toute particulière, et proportionnée aux lumières particulières que Dieu lui a communiquées. Elle considère les hommes non
considère les hommes non seulement comme hommes, mais comme images du Dieu qu’elle adore. Elle a pour chacun d’eux un saint
ables, comme rachetés d’un prix infini pour être faits les temples du Dieu vivant. Et ainsi elle croit que la mort d’un homm
si elle croit que la mort d’un homme que l’on tue sans l’ordre de son Dieu n’est pas seulement un homicide, mais un sacrilèg
capable de l’être. Ce sont ces raisons toutes saintes qui, depuis que Dieu s’est fait homme pour le salut des hommes, ont re
ruit comme un des plus grands attentats qu’on puisse commettre contre Dieu . J’en rapporterai quelques exemples, non pas dans
injustes, parce qu’on doit toujours respecter en eux la puissance de Dieu qui les a établis sur nous. Elle leur défend enco
publiques qui la demandent de la part du roi, ou plutôt de la part de Dieu . Est-ce par grimace et par feinte que les juges c
pour les préparer à une action si grande, où ils tiennent la place de Dieu , dont ils sont les ministres, pour ne condamner q
s de mort que ceux que les lois y condamnent. Et alors, si l’ordre de Dieu les oblige d’abandonner au supplice les corps de
’abandonner au supplice les corps de ces misérables, le même ordre de Dieu les oblige de prendre soin de leurs âmes criminel
ient, d’occident, d’aquilon et de midi. Que le ciel en rende gloire à Dieu  ; que la terre s’en réjouisse, parce qu’il a plu
ers jours de l’interrogation, et je continuerai encore jusqu’au bout. Dieu veuille que ma dernière lettre vous apprenne ce q
ment ! Adieu, mon très cher monsieur ; priez notre solitaire de prier Dieu pour notre pauvre ami. Lettres des 1er et 2 déce
les jours il faudrait faire des volumes à sa louange… (Samedi.) Louez Dieu , monsieur, et le remerciez : notre pauvre ami est
avons voulu atteindre99. La Providence divine régit le monde. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous le
se dans ses propres subtilités, et ses précautions lui sont un piège. Dieu exerce par ce moyen ses redoutables jugements, se
elle fait, elle est perdue. Mais que les hommes ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui plaît le sens égaré ; et ce
ur lui renverser le sens que ses longues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de ha
res particulières104. Par là se vérifie ce que dit l’Apôtre105, que «  Dieu est heureux, et le seul puissant, roi des rois et
humaine qui ne serve malgré elle à d’autres desseins que les siens : Dieu seul sait tout réduire à sa volonté. C’est pourqu
tre princesse, que restait-il à une âme qui, par un juste jugement de Dieu , était déchue de toutes les grâces, et ne tenait
a quelque chose de miraculeux. Ce fut un songe admirable, de ceux que Dieu même fait venir du ciel par le ministère des ange
manque un sens aux incrédules, comme à l’aveugle ; et ce sens, c’est Dieu qui le donne, selon ce que dit saint Jean : « Il
que dit saint Jean : « Il nous a donné un sens pour connaître le vrai Dieu et pour être en son vrai fils. Dedit nobis sensum
la religion et de l’autre vie. Ce sont ses mots que je vous rapporte. Dieu , qui n’a besoin ni de temps ni d’un long circuit
0. Qui donc ne s’écrierait à un si soudain changement : « Le doigt de Dieu est ici121. » (Oraison funèbre d’Anne -de Gonzag
cette dureté meurtrière est née de son abondance et de ses délices. Ô Dieu clément et juste ! Ce n’est pas pour cette raison
s, mais ils l’assiègent ; ils ne demandent pas, mais ils arrachent. Ô Dieu  ! quelle violence ! Représentez-vous, chrétiens,
e votre prodigalité répand ou de ce que votre avarice ménage146. Ah ! Dieu est juste et équitable. Vous y viendrez vous-même
us aviez seulement écouté leurs plaintes, vos miséricordes prieraient Dieu pour vous : les bénédictions qu’ils vous auraient
a souffert et est mort de la seule manière qui pouvait convenir à un Dieu . L’orateur établira cette proposition sur quatre
ateur établira cette proposition sur quatre preuves : 1. Il faut être Dieu pour prédire infailliblement l’avenir. Or c’est c
e qu’a fait Jésus-Christ à l’égard de sa passion et de sa mort. 2. Un Dieu seul pouvait faire des miracles en mourant. Or le
Évangélistes leur caractère de certitude. 3. Il n’appartient qu’à un Dieu de mourir parce qu’il l’a voulu et encore de la m
i attesté par sa mort même sa souveraineté et son indépendance. 4. Un Dieu seul pouvait par l’humiliation de sa mort s’éleve
r, où ils se voient obligés de publier les humiliations étonnantes du Dieu qu’ils annoncent, les outrages qu’il a reçus, les
que je sais, ajoutait-il, que l’Évangile de la croix est la vertu de Dieu pour tous ceux qui sont éclairés des lumières de
ent saint Paul n’en rougissait point, mais il s’en glorifiait. Car, à Dieu ne plaise, mes frères, écrivait-il aux Galates163
pourquoi ? Parce que c’est, par excellence, le miracle de la force de Dieu , et tout ensemble le chef-d’œuvre de la sagesse d
e la force de Dieu, et tout ensemble le chef-d’œuvre de la sagesse de Dieu . Miracle de la force de Dieu, qui seul doit tenir
nsemble le chef-d’œuvre de la sagesse de Dieu. Miracle de la force de Dieu , qui seul doit tenir lieu aux Juifs de tout autre
le : Christum crucifixum, Dei virtutem. Chef-d’œuvre de la sagesse de Dieu , qui seul est plus que suffisant pour soumettre l
d’en approfondir le mystère, il s’agit d’y reconnaître le dessein de Dieu , ou plutôt l’ouvrage de Dieu ; il s’agit d’y trou
il s’agit d’y reconnaître le dessein de Dieu, ou plutôt l’ouvrage de Dieu  ; il s’agit d’y trouver l’établissement et l’affe
mystère qu’il a fait paraître toute l’étendue de sa puissance… Qu’un Dieu , comme Dieu, agisse en maître et en souverain, qu
il a fait paraître toute l’étendue de sa puissance… Qu’un Dieu, comme Dieu , agisse en maître et en souverain, qu’il ait créé
que ce n’est presque pas un sujet d’admiration pour nous. Mais qu’un Dieu souffre, qu’un Dieu expire dans les tourments, qu
e pas un sujet d’admiration pour nous. Mais qu’un Dieu souffre, qu’un Dieu expire dans les tourments, qu’un Dieu, comme parl
Mais qu’un Dieu souffre, qu’un Dieu expire dans les tourments, qu’un Dieu , comme parle l’Écriture, goûte la mort, lui qui p
pect, et je prétends que Jésus-Christ a souffert et qu’il est mort en Dieu , c’est-à-dire d’une manière qui ne pouvait conven
t en Dieu, c’est-à-dire d’une manière qui ne pouvait convenir qu’à un Dieu … La seule exposition des choses va vous en convai
âtrie et de l’infidélité du monde, n’est-ce pas un homme qui meurt en Dieu , ou, si vous voulez, un Homme-Dieu167 ? Ne séparo
tre touché. Venons au détail. Non, chrétiens, il n’appartient qu’à un Dieu de pénétrer dans l’avenir jusqu’à l’avoir absolum
ité de causes libres qui y doivent concourir. Il n’appartient qu’à un Dieu de connaître distinctement et par soi-même le fon
rme de l’Écriture171, se confond elle-même, et qu’en s’élevant contre Dieu elle fait paraître autant d’ignorance que de mali
ment d’un principe surnaturel et divin ? Si Jésus-Christ n’eût agi en Dieu , eût-il pu, mourant sur la croix, faire connaître
e la nature dont le ciel et la terre, comme de concert, honorèrent ce Dieu agonisant et expirant ?… Il n’y eut qu’un miracle
ce qui marque dans la mort même la souveraineté et l’indépendance de Dieu . Or voilà, chrétiens, sur quoi j’ai fondé cette a
son absolue puissance. En sorte que jamais il n’a fait, comme Fils de Dieu et comme Dieu, un plus grand effort de cette puis
issance. En sorte que jamais il n’a fait, comme Fils de Dieu et comme Dieu , un plus grand effort de cette puissance absolue
ion infinie de sa mort, élève à toute la gloire que peut prétendre un Dieu  : tellement qu’à son seul nom, et en vue de sa cr
ne genu flectatur, cœlestium, terrestrium et infernorum. Voilà ce que Dieu révélait à saint Paul181 dans un temps, remarque
lui ; un tel homme n’est-il pas plus qu’homme ? N’est-il pas homme et Dieu tout ensemble ? Quelle vertu la croix où nous le
irtutem. Ah ! mes frères, les pharisiens voyaient les miracles de ce Dieu sacrifié, et ils ne se convertissaient pas. C’est
r de péché, par les saintes rigueurs de la pénitence. Car pourquoi ce Dieu mourant ne nous convertira-t-il pas, puisqu’il a
mable, elle se fait sentir à tous pour les gagner tous. Le royaume de Dieu ne consiste pas dans une scrupuleuse observation
ns les vertus propres de son état. Un grand prince ne doit pas servir Dieu de la même façon qu’un solitaire ou qu’un simple
lle. Regardez ces peuples barbares qui firent tomber l’empire romain. Dieu les a multipliés et tenus en réserve sous un ciel
gile, et c’est d’eux qu’on peut dire à la lettre qu’ils ont trouvé le Dieu qu’ils ne cherchaient pas… Mais que vois-je depui
u’une si prodigieuse découverte ne soit due qu’à l’audace des hommes. Dieu ne donne aux passions humaines, lors même qu’elle
ur être les instruments de ses desseins ; ainsi l’homme s’agite, mais Dieu le mène275. La foi plantée dans l’Amérique, parmi
flottes ennemies, ni les côtes barbares, ne peuvent arrêter ceux que Dieu envoie. Qui sont ceux-ci qui volent comme les nué
annoncer les biens éternels, prêcher le salut, et dire : Ô Sion, ton Dieu régnera sur toi ! Les voici, ces nouveaux conquér
rer. Ô aimable simplicité ! ô foi vierge ! ô joie pure des enfants de Dieu  ! ô beauté des anciens jours que Dieu ramène sur
ge ! ô joie pure des enfants de Dieu ! ô beauté des anciens jours que Dieu ramène sur la terre, et dont il ne reste plus par
ient aussi nombreuses que les conciles universels278, et où la loi de Dieu attendait son explication de la bouche d’Augustin
gustin ? Je ne vois plus qu’une terre encore fumante de la foudre que Dieu y a lancée279… L’Église, il est vrai, répare ses
é, que je regarde comme ma mère, et à qui je compte tout devoir après Dieu . Élevé dans son sein dès mon enfance, nourri du l
ent de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au feu : ô Dieu  ! où sont vos élus, et que reste-t-il pour votre
la IIIe semaine. Sermon sur le malheur des grands qui abandonnent Dieu . (Fragment.) Du plaisir que la bienfaisance offre
e succèdent continuellement : tout change, tout s’use, tout s’éteint. Dieu seul demeure toujours le même : le torrent des si
is, son propre bonheur ruiné et sa puissance réelle anéantie. « Grand Dieu  ! dont la seule présence soutient la nature et ma
et la guerre cessent de faire retentir leurs clameurs orgueilleuses ! Dieu de bonté ! auteur de tous les êtres, vos regards
endra bientôt avec une nouvelle vie son ancienne fécondité ; et nous, Dieu bienfaiteur, nous la seconderons, nous la cultive
i pour objet d’expliquer et de justifier l’apparente contradiction de Dieu qui, malgré sa souveraine bonté et sa sagesse inf
ermet cependant sur la terre l’existence du mal physique et moral. 1. Dieu a créé l’homme à son image, c’est-à-dire libre. O
erait plus si nous ne pouvions être bons ou méchants. 2. Ce n’est pas Dieu qui fait le mai : c’est l’homme seul par l’abus d
elle-même ne se conserve malgré qu’elle en ait392. Murmurer de ce que Dieu ne l’empêche pas de faire le mal, c’est murmurer
re méchant, fallait-il le borner à l’instinct et le faire bête ? Non, Dieu de mon âme, je ne te reprocherai jamais de l’avoi
mille maux réels. On dirait, aux murmures des impatients mortels, que Dieu leur doit la récompense avant le mérite, et qu’il
les vit arriver ! Et quel plaisir encor à leur courage tendre, Voyant Dieu devant eux en ses bras les attendre, Et pour leur
s fautes. Corneille mourut le 30 septembre 1684. Le chrétien à son Dieu . Parle, parle, Seigneur, ton serviteur éeoute
cepté ? CHRYSALE.                                      Moi ! point. À Dieu ne plaise ! ARISTE. Qu’avez-vous répondu ? CHRYSA
ssés ! De nouveaux ennemis succèdent À mes ennemis terrassés ! Grand Dieu , c’est toi que je réclame : Lève ton bras, lance
es qui n’ont point encore Éprouvé la main du Seigneur Se flattent que Dieu les ignore, Et s’enivrent de leur bonheur. Leur p
n cher : votre froideur m’étonne ; Car il est temps d’agir. Je crois, Dieu me pardonne, Que ma femme devient raisonnable. LE
e. (Elle sort.) ÉGISTHE.                                            Ô Dieu de l’univers ! Dieu qui formas ses traits, veille
THE.                                            Ô Dieu de l’univers ! Dieu qui formas ses traits, veille sur ton image ! La
PE. Ah ! quel nouveau danger empoisonne ma joie ! Cher Égisthe ! quel Dieu défend que je te voie ? Ne m’est-il donc rendu qu
nt développées dans le morceau de Balzac intitulé : De la conduite de Dieu dans les événements humains. (Voy. les morceaux c
articulière : Égyptiens, Grecs, Romains, ont chacun leur altitude, et Dieu intervient sans que l’homme soit effacé. Attentif
ine sagesse, l’historien met de la variété dans ses récits, parce que Dieu a mis de la liberté dans l’homme ; il y met de l’
tour à tour devant Bossuet témoigner de leur faiblesse et avouer que Dieu seul est grand ! » 108. On se rappelle ce beau
s expressive ; on tournerait aujourd’hui par le verbe : voici comment Dieu la toucha, agit sur elle… 118. Distinctes, clair
l de vos palais fixe un œil moins jaloux ! Donnez pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant même en s’i
Augustin, Epist., class. III, 199. 176. Termes bibliques : un élu de Dieu , un objet de sa miséricorde. 177. Saint Matthieu
une conversation familière, pour échapper, en prouvant l’existence de Dieu , à l’ennui d’une dissertation méthodique. 220. L
e quatrième dimanche, où l’orateur parle avec émotion du prince « que Dieu n’a fait que montrer à la terre ». 253. Cf. le
livre III de l’Imitation de Jésus-Christ sur les effets de l’amour de Dieu . 254. Voltaire a parlé de saint Louis comme Féne
aité des passions, et Bossuet, dans son Traité sur la connaissance de Dieu et de soi-même, ont donné une large place à ces q
le récit des malheurs de Job et ses entretiens avec ses amis et avec Dieu . Voy. chap. III, v. 14. 301. Chap. iii, v. 3. 3
s lacs et des fleuves, et, pour ainsi dire, à se trouver seule devant Dieu . » (Génie du Christianisme, 1re partie, 5e livre.
ctime de l’envie. Si l’on ose comparer le sacré avec le profane et un Dieu avec un homme, sa mort, humainement parlant, a be
n’est point fait pour méditer, mais pour agir ; la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’hom
nnocents. On entendit des voix qui disaient dans la nue : Jeune ange, Dieu sourit à ta gloire ingénue ; Viens, rentre dans s
neille, que l’idée lui était venue « qu’il fallait comparaître devant Dieu et loi rendre compte du talent dont il l’avait fa
peut-être, mais ma conscience a marqué mon devoir. Que la volonté de Dieu s’accomplisse ! » 526. On peut s’étonner que les
t de ses Mémoires sur Louis IX : « Ce saint homme aimait et craignait Dieu sur toute rien » ; et La Bruyère, fidèle à cette
ragilité éphémère de la vie, font ressortir plus vivement la bonté de Dieu , qui ne dédaigne pas de s’abaisser jusqu’à une cr
’ils restent dans leur rêverie ! mais il sait bien que la justice de Dieu , patiente parce qu’elle a pour elle l’éternité, t
iques, l’Enthousiasme, et dans les Nouvelles Méditations, l’Esprit de Dieu . 761. Cette strophe a été ainsi imitée par M. d
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
l faut donner à son âme toutes les formes possibles. C’est un feu que Dieu nous a confié ; nous devons le nourrir de ce que
et pas un bon ouvrage ; la barbarie est venue à force d’esprit3. Que Dieu ait pitié des Welches4, mais aimez toujours le vi
vante3. L’Ombre de Voltaire. Contre l’athéisme N’attendre de Dieu ni châtiment ni récompense, c’est être véritablem
ompense, c’est être véritablement athée. A quoi servirait l’idée d’un Dieu qui n’aurait sur vous aucun pouvoir4 ? C’est comm
ais loup ; s’ils sont poules, je me fais renard3. Je suppose, ce qu’à Dieu ne plaise, que toute notre Angleterre soit athée
au moins faut-il reconnaître que, dans ses bons moments, il crut à un Dieu créateur et Providence. 2. Il fait parler ici un
ion que sous le rapport de l’utile. Or, disons bien haut que croire à Dieu , l’aimer, l’adorer et le servir est le premier, l
nos devoirs. 5. Il dit ailleurs : « Otez aux hommes l’opinion d’un Dieu rémunérateur et vengeur. Sylla et Marins se baign
ang-froid le meurtre de sa mère : il est certain que la doctrine d’un Dieu vengeur était alors éteinte chez les Romains. L’a
est sûr de l’impunité de la part des hommes ; car, s’il n’y a pas de Dieu , ce monstre est son Dieu à lui-même : il s’immole
la part des hommes ; car, s’il n’y a pas de Dieu, ce monstre est son Dieu à lui-même : il s’immole tout ce qu’il désire, et
50 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
tre religion ; religion qui a été révélée aux hommes ; que le fils de Dieu même est venu établir sur la terre ; qu’il a prêc
ité, ou de l’imposture et de la calomnie. Le Traité de l’existence de Dieu , par Fénélon, est le premier livre qui doit nous
même de l’intime persuasion où sont tous les hommes de l’existence de Dieu . Car, si l’on peut supposer qu’il y ait de vrais
n ce qu’ils voudroient se persuader dans leur cœur qu’il n’y a pas de Dieu , parce qu’ils auroient intérêt, comme l’ont dit P
leur empreinte auguste, Pouvoient cesser jamais de le manifester ; Si Dieu n’existoit pas, il faudroit l’inventer. Que le sa
es progrès et la propagation étant un vrai miracle, sont l’ouvrage de Dieu même. On y voit appuyée sur des preuves incontest
reuves incontestables l’opinion de l’immortalité de l’âme, celle d’un Dieu vengeur du crime et rémunérateur de la vertu dans
s démontré absurde ; le systême des matérialistes démontré indigne de Dieu même, et désespérant pour l’homme. Quand on a lu
it méditer ses devoirs ; et voilà ce que je veux. Que toute la loi de Dieu y soit renfermée en entier : je ne veux rien de p
amp de bataille, pour rendre ses hommages et ses actions de grâces au Dieu des armées, qui seul tient en ses mains la balanc
51 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
né l’an 1738 avant J.-C., et chef d’une des douze tribus du peuple de Dieu . Beringhen (le marquis de), premier écuyer du ro
aux de son père, par le prophète Samuel, qui en avait reçu l’ordre de Dieu même. Si David, dans le cours de son règne brilla
515 avant J.-C., laissant 150 psaumes, où il célèbre les grandeurs de Dieu par la plus belle et la plus sublime poésie. On a
ire jamais de mal à qui que ce soit, pas même à ses ennemis . Délos ( Dieu de). Les poètes appellent ainsi Phœbus ou le Sole
Jésus-Christ, et le premier des quatre grands prophètes du peuple de Dieu . Il prophétisa sous les règnes d’Osias, de Joatha
donna au patriarche Jacob, et que prirent les dix tribus du peuple de Dieu , qui se séparèrent de celles de Juda et de Benjam
particulier. J. Jacob. Nom que l’on donne souvent au peuple de Dieu , comme étant celui du célèbre patriarche, père de
leurs grandes actions à celui-ci, que les païens honoraient comme le Dieu suprême, le père des Dieux, et le roi des hommes.
sonniers d’état. Mars, fils, selon la fable, de Jupiter et de Junon, Dieu de la guerre, et l’arbitre des combats. Les ancie
furieuses. Les Ménades étaient prêtresses de Bacchus, et suivirent ce Dieu à la conquête des Indes, faisant partout de grand
us, fils du Sommeil et de la Nuit, et regardé par les poètes comme le Dieu de la raillerie, parce qu’il ne s’occupait qu’à e
dessus le visage, et tenant une marotte à la main. Lucien fait sur ce Dieu une remarque qui mérite d’être rapportée ici. Nep
les poètes grecs, ainsi que les latins, prennent souvent pour ce même Dieu . Celui-ci, fils de l’Érèbe et de la Nuit, habitai
et d’herbes assoupissantes, et baigné des eaux du fleuve d’Oubli. Le Dieu mollement couché sur un lit de duvet, avait les S
r de ses États. C’est à la prière de ce saint conducteur du peuple de Dieu , que ce peuple toujours murmurateur, mais toujour
ert (aujourd’hui l’Arabie pétrée). Moyse y reçut la loi de la main de Dieu même, au milieu des éclairs, sur le mont Sinaï, e
51 avant Jésus-Christ, sur la montagne de Nébo, du sommet de laquelle Dieu lui fit voir la terre promise (aujourd’hui la Ter
52 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
s étendu. Poésie, dans le sens étymologique, signifie création. Comme Dieu seul est véritablement créateur, il est aussi le
du sentiment et de l’intelligence ; c’est le feu sacré, le souffle de Dieu qui vient parfois électriser un mortel ; c’est un
l’idéal ? C’est le beau absolu, c’est la perfection, en un mot, c’est Dieu même, source première de toute poésie. À ce point
mmortalité. § V. But de la poésie. Puisque la poésie découle de Dieu même, entrevu par l’idéal, elle doit avoir un eff
ar sa nature même, échappe à l’analyse, parce qu’il tient à l’infini. Dieu en est l’origine et le centre ; il l’a imprimé da
l’homme exprime l’idée qu’il en a conçue dans son double rapport avec Dieu et avec la nature. 3° Sentiment du beau. Ce
’essence divine, et qu’on peut lui appliquer ce que Voltaire a dit de Dieu même : La puissance, l’amour avec l’intelligence
e est encore enfant ; il sent plus qu’il ne réfléchit. En présence de Dieu et de la nature, son cœur s’épanouit d’admiration
53 (1839) Manuel pratique de rhétorique
s-même. Il ne reste à nos maux qu’un seul remède : imitez la bonté de Dieu outragé par ses créatures : il leur a ouvert les
ot leur rendre la vie. Les infidèles s’écrieront : Qu’il est grand le Dieu des chrétiens ! des hommes, il en fait des anges 
nnés. 5° Si l’empereur ne remet pas les offenses commises contre lui, Dieu ne lui remettra pas les siennes. 6° Résolution qu
moyen. — Si l’empereur ne remet pas les offenses commises contre lui, Dieu ne lui remettra pas les siennes. 1° En cédant
1° En cédant à la prière d’un vieillard, Théodose obéira à la voix de Dieu , dont l’orateur n’est que l’envoyé. 2° Le pardon
hrase : Il ne reste à nos maux qu’un seul remède : imitez la bonté de Dieu outragé par ses créatures : il leur a ouvert les
de la faute qu’ils ont commise ; mais confiant dans la miséricorde de Dieu , il espère que le Seigneur sera touché de leur re
l’occasion d’acquérir une gloire immortelle. « Imitez la bonté de Dieu  : outragé par ses créatures, il leur a ouvert les
e énergie, n’ont rien de contraire à la vérité. « Qu’il est grand le Dieu des chrétiens ! des hommes, il en sait faire des
ira dans la suite des siècles. » L’Éternel. Attribut qui convient à Dieu seul, et qui est ici personnifié. Actions de mis
moyen. — Si l’empereur ne remet pas les offenses commises contre lui, Dieu ne lui remettra pas les siennes. « Prince inv
se diminue, affaiblit nos forces physiques. Souverain des empereurs. Dieu , devant lequel les princes de la terre ne sont pl
entend ici des magistrats chargés de juger les hommes. Le tribunal de Dieu est bien la justice suprême, puisqu’elle s’élève
les complots. « Soumis avec respect à sa volonté sainte, « Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. » (
que nous pouvions gagner ne valait pas ce que nous allions perdre. Ô Dieu terrible, mais juste en vos conseils sur les enfa
ux « De hardis étrangers, d’infidèles Hébreux, « Mais ma force est en Dieu dont l’intérêt me guide, etc. » Quelquefois l’or
ur heureux et hardi : « Combien de fois a-t-elle en ce lieu remercié Dieu humblement de deux grandes grâces : l’une de l’av
nces ; « Éternel ennemi des suprêmes puissances ! « En l’appui de ton Dieu tu t’étais reposé : « De ton espoir frivole es-tu
out est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités, et le jugement arrêté qui nous fa
priser tout ce que nous sommes. « Mais dis-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image n’est-il qu’une ombre ? Ce que
énéreux « De livrer au supplice un enfant malheureux, « Un enfant que Dieu même à ma garde confie, « Et de nous racheter aux
dace a été funeste ! Mais aussi que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci de tromp
e monde, qu’il était regardé de toute l’armée comme un chef envoyé de Dieu pour la protection de l’indépendance, commença à
tte longue tranquillité qui a étonné l’univers. C’était le conseil de Dieu d’instruire les rois à ne point quitter son églis
heureux, tu sauras t’en venger : « Semblable à ce héros, confident de Dieu même, « Qui nourrit les Hébreux pour prix de leur
e outrage. « Tremble, m’a-t-elle dit, fille digne de moi ! « Le cruel Dieu des Juifs l’emporte aussi sur toi. « Je te plains
! Dans le temple des Juifs un instinct m’a poussée, Et d’apaiser leur Dieu j’ai conçu la pensée ; J’ai cru que des présents
a pensée ; J’ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce Dieu , quel qu’il soit, en deviendrait plus doux. Ponti
une voix formidable aussitôt il s’écrie : « Nul de nous n’a trahi son Dieu ni sa patrie ; « Français, souvenez-vous de nos d
i ! « Je te pardonne en vain, ta vie est condamnée ; « Au tribunal de Dieu je t’attends dans l’année… (Au roi) Les nombreux
ans autre défense, Exposé tout entier, l’un et l’autre s’avance : « Ô Dieu  ! cria Turenne, arbitre de mon roi, « Descends, j
ue dépend le destin des combats ; « En vain l’homme timide invoque un Dieu suprême, « Tranquille au haut du ciel, il nous la
Le prince fléchit le genou, et, dans le champ de bataille, il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait. Là, on c
je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu , lorsque sa gloire sembla commencer à vous appara
et redoublant l’un dans l’autre l’activité et la vigilance ; comme si Dieu , dont souvent, selon l’Écriture, la sagesse se jo
me un David, comme lui meurt dans son lit en publiant les louanges de Dieu , en instruisant sa famille, et laisse tous les cœ
flots N’eût par ce coup hardi réprimé vos complots ? Enfin, de votre Dieu l’implacable vengeance Entre nos deux maisons rom
54 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
cette fière devise : « Nos vies et nos biens sont au roi, l’âme est à Dieu , l’honneur est à nous ; non, sur mon honneur mon
re gouerneur meurt ? Nous sommes perdeus : toute nostre fiance7 après Dieu , est en luy ; il n’est possible qu’il en eschappe
es14… Je ne me peux contenir15 de rire, me semblant16 que tout à coup Dieu m’avoit donné tout ung autre visaige. Le premier
il fault estre cruel bien souvent, pour venir à bout de son ennemy ; Dieu doibt estre bien misericordieux en nostre endroic
Gascons qu’ils en estoient plus que les Espaignolz ; et que, puisque Dieu nous avoit fait la grace de nous trouver en ceste
e les accuse. Vous n’estes pas ainsi2, qui combatés pour l’honneur de Dieu , service de vostre Roy et repos de la patrie. » S
es avait harangués : « La nuict j’y avois revassé, et ay eu ce don de Dieu , encore que je ne sois pas grand clerc, de me sça
55 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
cri de la vérité ou du mensonge ; c’est un vain bruit ou un oracle de Dieu même10. Nous ne nous étendrons pas sur cette mati
e honneur de nos défauts, qui sont peut-être une punition terrible de Dieu sur vous, lequel refuse à vos crimes des ouvriers
par sa fermeté. Elle excitait ceux qui l’accompagnaient à espérer en Dieu y qui faisait toute sa confiance ; et, pour éloig
hilosophie païenne ! Et ne croyez pas que ce fût sur des matières que Dieu semble avoir livrées à la dispute des hommes, c’é
emble avoir livrées à la dispute des hommes, c’était sur la nature de Dieu même, sur son existence, sur l’immortalité de l’â
out ; les autres croyaient tout savoir. Les uns ne voulaient point de Dieu  ; les autres nous en donnaient un de leur façon,
nce. Et ce qu’il y a ici de plus déplorable, c’est que l’existence de Dieu , sa nature, l’immortalité de l’âme, la fin et la
de la vérité, mais seulement pour la gloire de l’avoir emporté. Grand Dieu  ! c’est ainsi que vous vous jouiez de la sagesse
ment. L’orateur chrétien est l’organe de la religion, l’interprète de Dieu même ; il parle à la face des autels, dans le san
uellement ; rien ne demeure : tout change, tout s’use, tout s’éteint. Dieu seul demeure toujours le même ; le torrent des si
a maintenant se décomposer, et nous montrer saint Louis humble devant Dieu avec plus de mérite, charitable envers le prochai
qui distinguent à un si haut degré ses sermons : Israël, infidèle au Dieu qui l’avait tiré de l’Égypte, était devenu depuis
pargné les beautés de Jacob. Tel était l’état de la synagogue lorsque Dieu , touché des gémissements et des calamités de son
à Silo, où il avait choisi sa solitude, parut à la tête du peuple de Dieu , fut connu depuis Dan jusqu’à Bersabée, régla les
la loi, fut reconnu fidèle dans ses paroles, parce qu’il avait vu le Dieu de lumière, confondit Amalec, et brisa l’insolenc
ouchés de l’onction et de la grâce de ses paroles. Enfin, instruit du Dieu même de lumière, il confond l’hérésie et le schis
nous regardons de si bas : pendant que nous tremblons sous leur main, Dieu les frappe pour nous avertir. Leur élévation en e
n ici de rude pour elle, puisque, comme vous le verrez dans la suite, Dieu la sauve par le même coup qui nous instruit. Nous
eurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme, que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain o
iscours de Lamotte Sur l’incertitude de l’avenir et sur la crainte de Dieu (couronnés en 1708 et 1709 par l’Académie des jeu
56 (1873) Principes de rhétorique française
e à l’un de nos hommes d’État, qui prêche admirablement d’exemple : «  Dieu n’a donné à l’homme qu’une baguette magique, c’es
il se propose surtout de plaire aux esprits. Les temples consacrés à Dieu , le palais de la justice ou de la science humaine
t la troisième conclusion. Voici un syllogisme emprunté à Bossuet : Dieu accorde les vrais biens à la prière ; or, les ver
vrais biens à la prière ; or, les vertus sont les vrais biens : donc Dieu accorde les vertus à la prière. Il n’est pas de
ter les complots ; Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte : ne
oppement poétique de ce syllogisme ; L’homme qui met sa confiance en Dieu , n’a rien à craindre des méchants ; or, je mets m
Dieu, n’a rien à craindre des méchants ; or, je mets ma confiance en Dieu  : donc, etc. C’est un exercice très-propre à for
première proposition se nomme antécédent et la seconde conséquent : Dieu accorde les vrais biens à la prière : donc il lui
Mortel, ne garde pas une haine immortelle. Racine dit encore : Le Dieu que nous servons est le Dieu des combats, Non, no
ine immortelle. Racine dit encore : Le Dieu que nous servons est le Dieu des combats, Non, non, il ne souffrira pas Qu’on
. C’est encore par un sorite qu’on peut dire : L’homme pieux honore Dieu  ; celui qui honore Dieu respecte ses commandement
orite qu’on peut dire : L’homme pieux honore Dieu ; celui qui honore Dieu respecte ses commandements ; l’un de ces commande
itution, s’il en fut jamais et qui fait honte aux Chrétiens, à qui un Dieu venu au monde pour pacifier toutes choses, n’a pu
i ? N’êtes-vous riche que pour vivre dans une indigne mollesse ? Ah ! Dieu jugera entre vous et moi. Quelques années plus t
: La religion n’est autre chose qu’un lien qui nous tient attachés à Dieu comme au premier être. Or, dans Dieu sont réunis
n lien qui nous tient attachés à Dieu comme au premier être. Or, dans Dieu sont réunis comme dans leur centre tous les devoi
e commerce d’une étroite société. Il est donc impossible d’être lié à Dieu par un culte de religion, sans avoir en même temp
Abner par une magnifique énumeration des miracles et des justices de Dieu  : Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours
complis en nos jours, Des tyrans  d’Israël les célèbres disgrâces, Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ; L’impie Ach
là voix d’Élisée ?    Reconnaissez, Abner, à ces traits éclatants, Un Dieu tel aujourd’hui qu’il fut dans tous les temps. F
et admirable précepte de morale religieuse, Chantons tes bienfaits de Dieu  : Il donne aux fleurs leur aimable peinture ;   
ent renversé, et miraculeusement rétabli. Voilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au monde le n
ce qui porte en nous la marque divine, ce qui est capable de s’unir à Dieu , y soit aussi rappelé. L’être ou la chose est le
ns l’aveuglement et dans l’erreur, je louerais en vain des vertus que Dieu n’aurait pas couronnées… mais, grâces à J. C., je
rce, on se couronne de ses propres mains ; et, lors même qu’on rend à Dieu de solennelles actions de grâces et qu’on pend au
nols m’ayant mutilé me présentèrent la mort, je recommandai mon âme à Dieu et ma vengeance à ma patrie. Pour comprendre la
établie qu’il y ait sur terre ; 2° sur les idées les seules dignes de Dieu et de l’homme, les seules conformes aux principes
jets de votre culte, j’ai aperçu un autel avec cette inscription : Au Dieu inconnu.   Ce Dieu que vous adorez sans le connaî
, j’ai aperçu un autel avec cette inscription : Au Dieu inconnu.   Ce Dieu que vous adorez sans le connaître, c’est lui que
ieu que vous adorez sans le connaître, c’est lui que je vous annonce. Dieu , créateur du monde et de tout ce qui est dans le
nonce. Dieu, créateur du monde et de tout ce qui est dans le monde,   Dieu , maître du ciel et de la terre, n’habite point da
esprits et les cœurs par un tableau sublime de la toute-puissance de Dieu , Bossuet indique le sujet de son discours dans ce
de la divine Providence ; elle s’est instruite elle-même, pendant que Dieu instruisait les princes par son exemple. J’ai déj
u instruisait les princes par son exemple. J’ai déjà dit que ce grand Dieu les enseigne, et en leur donnant, et en leur ôtan
aux Juifs et qui paraît une folie au Grecs, mais qui est la force de Dieu et la sagesse de Dieu, à ceux qui sont appelés.
ît une folie au Grecs, mais qui est la force de Dieu et la sagesse de Dieu , à ceux qui sont appelés. Voila sa proposition,
folie ; et moi je vais vous faire voir que c’est dans ce mystère que Dieu a fait éclater plus hautement sa sagesse : ce ser
nd saint parce que sa grandeur n’a servi qu’à le rendre humble devant Dieu avec plus de mérite, charitable envers le prochai
e fait intervenir tous ceux qui sont intéressés à cette consommation, Dieu , son divin fils et l’homme ; elle est opposée par
et l’homme ; elle est opposée parla distinction entre la puissance de Dieu , la malice des hommes et l’amour de Jésus-Christ 
our de Jésus-Christ ; enfin elle est graduée puisqu’à la puissance de Dieu elle oppose la faiblesse et la malignité de ses c
e joindre aux ennemis ; tous les maux paraissent réunis sur nous : et Dieu , qui nous en préparait les ressources, ne nous le
ut ; il le dit : J’avais autrefois entrepris la guerre légèrement, et Dieu avait semblé me favoriser ; je la fais pour soute
er de ces coups terribles par lesquels s’accomplissent les décrets de Dieu sur les rois et sur les nations. 3. Recherche de
amplification dans cet éloge de : Juifs : Adorant dans leurs fers le Dieu qui les châtie, Tandis que votre main, sur eux ap
ie, A leurs persécuteurs les livrait sans secours, Ils conjuraient ce Dieu de veiller sur vos jours, De rompre des méchants
ans son poëme de la religion, le propos des preuves de l’existence de Dieu , adresse au soleil cette apostrophe où l’on remar
amais directement aux propositions loyales de Cléante : Sacrifiez à Dieu toute votre colère Et remettez le fils en grâce a
inuez d’en prendre un soin charitable ; et, je vous le déclare devant Dieu , ils seront tous morts demain si vous les délaiss
suet veut écraser la vanité humaine sous les coups de la puissance de Dieu , il est inévitable que ces expressions elles-même
au lieu d’ardeur pour la guerre ; — la bonté divine pour la bonté de Dieu . De même on peut donner pour complément à un nom
fin les divers compléments comme dans cette proposition très-simple : Dieu donne ta pâture aux petits des oiseaux. 2. De l
que le méchant fût heureux, il faudrait qu’il oubliât qu’il existe un Dieu .    Massillon. La règle la plus importante à ce
phrase suivante de Nicole est embarrassée et obscure : La volonté de Dieu étant toujours juste et toujours sainte, elle est
le premier livre où les hommes ont étudié les perfections infinies de Dieu . La règle grammaticale qui place le pronom le pl
s-grand mal qui doit nous faire appréhender cette menace terrible que Dieu fait aux âmes qui ne sont pas assez touchées de s
t qu’elle doit nous faire appréhender cette menace terrible faite par Dieu aux âmes trop peu touchées de sa crainte. 7. Rè
l’expression d’un raisonnement. Ainsi quand Bossuet dit : La main de Dieu fut sur lui ; son règne fut court et sa mort fut
ent logique des propositions formerait une phrase : Comme la main de Dieu était sur Joram, son règne fut court et sa fin fu
s. La pensée de Bossuet peut se ramener à cette simple proposition : Dieu fait la loi aux rois. Le développement de cette i
s. Le développement de cette idée consiste à substituer au simple mot Dieu trois périphrases qui forment les trois premiers
mne. Non, pas une action, pas une parole, pas une pensée n’échappe à Dieu . Ni l’or, ni la grandeur ne nous rendent heureux.
toute l’estime que méritait l’autre ! et à propos des rois : Oui ! Dieu l’a dit : vous êtes des Dieux ; mais, ô dieux de
onde ! * Quittons ces vanités ; lassons-nous de les suivre ; C’est Dieu qui nous fait vivre C’est Dieu qu’il faut aimer.
s ; lassons-nous de les suivre ; C’est Dieu qui nous fait vivre C’est Dieu qu’il faut aimer. * Soyons bons premièrement e
tre son devoir, la plupart des hommes… n’auraient rien à démêler avec Dieu ni avec la justice. 4. Des tours particuliers l
vous serve à la fois de consolation et d’exemple !    Bossuet.   A Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avo
mouvement d’Oreste à la fin de la tragédie d’Andromaque : Grâce au Dieu  ! mon malheur passe mon espérance. Qui je te loue
t devant mes yeux. Quelle vie dans cette image de Jupiter : Il sera Dieu  ; même je veux Qu’il ait en sa main un tonnerre.
dans le tableau de la toute-puissance divine, remplace le nom même de Dieu par les périphrases la souveraine intelligence, l
e, le blé ; moins vague, elle concentre l’attention sur l’aliment que Dieu nous donne ; elle marque d’une façon bien plus vi
au heu de justifie la sécurité que lui inspire la toute-puissance de Dieu . De même, quand Bossuet a dit : Celui qui règne
es et terribles leçons.... Cette circonlocution explique l’action de Dieu sur la vie des princes par son autorité suprême s
st qu’alors elles ne seront plus on rapport avec l’action attribuée à Dieu dans la fin de chacune des deux périodes. Les Gre
qui lui restait a passé sou par sou, En linge, en aliments, ici, là, Dieu sait où. La gradation dispose les images dans l’
propos du duel au premier sang, il a écrit : Au premier sang, grand Dieu  ! Et qu’en veux-tu  faire de  ce sang, bête féroc
s : C’est un homme d’honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde. 6. De l’ ironie. — L’
funèbre de la reine d’Angleterre : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces : l’une de l’av
d’Abner : Et quel temps fut jamais plus fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d’effets rnontra-t-il son pouvoir ? Aura
; je me trompe, c’est une trahison ; je me trompe, c’est une lâcheté. Dieu a voulu communiquer et répandre son intelligence,
r la mort de leur général en chef : Qu’importe que Dérar soit mort ; Dieu est vivant et vous regarde ; marchez ! Les poëte
uis Racine dans son poëme de la Religion : La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle ; La terre le publie : Est-ce moi, me
r de Saûl, comme s’il n’était pas l’oint du Seigneur. Joad invoquant Dieu contre Athalie : Daigne, daigne, mon Dieu, sur M
nouvelle en vertu d’une comparaison sous-entendue. Quand David dit : Dieu est mon soleil et mon bouclier, il pense : Dieu m
ue. Quand David dit : Dieu est mon soleil et mon bouclier, il pense : Dieu m’éclaire comme le soleil et me protège comme un
e générale de là nature, et la traduction trop exacte de Benserade : Dieu  lava bien la tête à son image. Mais on ne se déf
, pour les peuples de la terre ; Implorer le secours du ciel, pour de Dieu . 4° Le signe pour la chose signifiée. Le scept
exemples fournis par Racine : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que, caché s
ari qu’elle avait déclaré la. guerre. Samuel offrit son holocauste, à Dieu , et il lui fut si agréable qu’il lança au même mo
érie mourante, dit : La vapeur de mon sang ira grossir la foudre Que Dieu tient déjà prête à te réduire en poudre, elle pa
la tragédie une locution populaire, comme dans Polyeucte, à propos de Dieu  : ....Tout beau, Pauline, il entend vos paroles.
simples locutions : Un homme s’est rencontré, à propos de Cromwell ; Dieu donne aux rois de grandes et terribles leçons… Ve
e du rhythme : Tremble m’a-t-elle dit, fille digne de moi ; Le cruel Dieu des Juifs l’emporte aussi sur toi. Je te plains d
atuaire eu fit l’emplette. Qu’en fera, dît-il, mon ciseau ? Sera-t-il Dieu , table ou cuvette ? Il sera dieu ; même je veux Q
elle période de Massillon : Tout change, tout s’use, tout s’éteint : Dieu seul demeure toujours le même ; le torrent des si
est-à-dire la magnificence. Il est naturel que ce soit l’idée même de Dieu qui ait fourni aux poëtes et aux orateurs la mati
îner une vieillesse triste et déshonorée ; il finira par l’ignominie. Dieu aura son tour, et la gloire de l’homme injuste ne
ent, soit revêtue d’images. — Moïse peint en ces termes la création : Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. La
assillon a prononcé au début de l’oraison funèbre de Louis le Grand : Dieu seul est grand, mes frères ! Ce sublime de sentim
tre trois ? Horace,    Qu’il mourût ! Le sublime de la confiance en Dieu c’est le vers de Joad menacé de la fureur d’Athal
Dieu c’est le vers de Joad menacé de la fureur d’Athalie : Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. 5.
rs conçus par la réflexion,, comme propres à expliquer toutes choses. Dieu , l’âme et le monde sont les objets des spéculatio
ts sans lui nous touchent peu, C’est un temple désert qui demande son Dieu . Avec lui mouvement, plaisir, gai té, culture, To
homme qui me donne un tel goût et une telle estime pour la parole de Dieu , que j’en sois plus disposé à l’écouter partout a
vous ôter l’estime que vous en avez : on doit respecter la parole de Dieu , profiter de toutes les vérités qu’un prédicateur
u sens véritable, avant que de la donner au peuple comme la parole de Dieu  ? L’abbé. — Cela est vrai ; mais en quoi y peut-
ont-ils jamais parlé de la mort et de la cendre du tombeau à laquelle Dieu réduit notre vanité ? Les Ecritures ne sont-elles
nifestations de la volonté libre dans l’homme ou de ses rapports avec Dieu . D’une manière générale, ces compositions réclame
s consolations de l’espérance et de la foi, sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour elle et qui lui donne dans cet in
es maux qu’il a faits aux hommes. Ainsi, son orgueil, dit l’esprit de Dieu , sera monté jusqu’au ciel ; sa tête aura touché d
e, et jeta au hasard sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’homme. Cet effrayant génie se nommait Bl
puissance et la captivité, la vie et la mort, toujours en présence de Dieu auquel il rapporte tout. Développement. — Roi,
hoses admirables et craindre d’être admiré ; n’avoir dans le cœur que Dieu et Sun devoir ; n’être touché que îles maux de se
touché que îles maux de ses frères ; être toujours en présence de son Dieu  ; n’entre prendre, ne réussir, ne souffrir, ne mo
battre et mourir sans crainte celui qui avait fait avec la justice de Dieu et des hommes un pacte inviolable, qui savait pou
es forts génies qui étudient avec puissance et avec amour tout ce que Dieu a soumis aux regards et aux investigations de l’e
et le fait entrer ainsi fermement dans les voies providentielles que Dieu a tracées pour lui comme un chemin spécial vers l
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
partout. La périphrase doit servir à caractériser l’idée. Si je dis : Dieu fait la loi aux rois ; Dieu arrête les complots d
servir à caractériser l’idée. Si je dis : Dieu fait la loi aux rois ; Dieu arrête les complots des méchants, — j’énonce deux
ots des méchants, — j’énonce deux vérités, mais je ne caractérise pas Dieu en tant que dominant les rois ou réprimant le cri
x vérités courent risque de passer inaperçues. Mais qu’au lieu du mot Dieu , Bossuet dise avec sa parole magnifique : « Celui
’indépendance, » il explique par cette périphrase comment et pourquoi Dieu « est aussi le seul qui se glorifie de faire la l
il lui plaît, de grandes et de terribles leçons. » Que Racine désigne Dieu par ces mots : Celui qui met un frein à la fureu
vous paraîtront froides et déplacées, parce que le caractère donné à Dieu n’aura plus assez de rapport avec son action dans
elui qui met un frein à la fureur des flots, substitué au mot unique Dieu . Subdivision inutile, à mon avis. J’en dis autant
llon : « Ce monde ennemi de Jésus-Christ, ce monde qui ne connaît pas Dieu , ce monde qui appelle le bien un mal et le mal un
58 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
mission, en lui disant : viens occuper dans le sanctuaire la place de Dieu lui-même : toutes les vérités morales t’appartien
autre espèce, élevé entre le ciel et la terre, c’est un médiateur que Dieu place entre la créature et lui. Indépendant des c
ant vers le ciel, et prononçant ces mots d’une voix ferme et grave : Dieu seul est grand, mes frères ! Quel exorde renfermé
entoure l’orateur ! comme ce seul mot anéantit tout ce qui n’est pas Dieu . Ces réflexions sont communes à tous les genres d
n la religion, si la piété ou la pénitence ne l’a pas consacré devant Dieu . Ce plan n’est contradictoire que pour l'irréflex
ui se fait entendre aux hommes, entre la tombe des rois et l’autel du Dieu qui les juge ! Ailleurs le panégyriste des héros
vous laisse trop vous souvenir que ce n’est qu’un homme qui parle, si Dieu n’est pas toujours à côté de lui, on ne verra plu
re mère, enfant de la Savoie ; —              Va,  / mon enfant, / où Dieu t’envoie. Mais si loin que tu sois, / pense au fo
ais tu n’as pas dix ans, et tu pars défense — Que je vais — prier Dieu pour toi ! Que feras-tu, / mon fils, / si Dieu ne
Que je vais — prier Dieu pour toi ! Que feras-tu, / mon fils, / si Dieu ne te seconde, —  Seul, — parmi les méchants, / c
  Oh ! que n’ai-je du pain, / mon fils, / pour te nourrir,   Mais Dieu le veut ainsi : — nous devons nous soumettre, — 
er voeu, Souviens-toi, — si tu veux                            que Dieu ne t’abandonne, —  Que le seul bien du pauvre est
u’on lui donne, —  Prie, — et demande au riche : / i1 donne an nom de Dieu  ; —  Ton père le disait, sois plus heureux. — Adi
rhythme grave et majestueux. Vers de dix syllabes. O mes amis, que Dieu vous garde un père ! Le mien n’est plus !… — De l
aire que pour obtenir des mouvements oratoires. Qui cherche vraiment Dieu dans lui seul se repose, Et qui craint vraiment D
cherche vraiment Dieu dans lui seul se repose, Et qui craint vraiment Dieu ne craint rien autre chose. (G.) En plaçant les
t Dieu ne craint rien autre chose. (G.) En plaçant les mots vraiment Dieu à la fin des deux premiers hémistiches, le poète
rtir par la répétition et la rime la force de la véritable crainte de Dieu . 2. Le repos sert à marquer l’ hémistiche, soit a
indifféremment ou sans élision : L’univers ébranlé s’épouvante. — Le Dieu , ou bien avec élision : L’univers ébranlé s’épouv
Le Dieu, ou bien avec élision : L’univers ébranlé s’épouvante — et le Dieu ... En ce dernier cas, la césure est moins marquée
    -- Fuyez de mes plaisirs la sainte aust-erité ; Tout respire ici Dieu , la paix, la v-érité.     -- On ne l’abusera poi
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
e un David, comme lui meurt dans son lit, en publiant les louanges de Dieu et instruisant sa famille, et laisse tous les cœu
r un temps au gré des vents et de la tempête. Telle est la justice de Dieu  : telle est l’infirmité naturelle des hommes. Mai
rce ; on se couronne de ses propres mains ; et lors même qu’on rend à Dieu de solennelles actions de grâces, et qu’on tend a
ion au monde où l’âme pleine d’elle-même soit en danger d’oublier son Dieu , c’est dans ces postes éclatants où un homme, par
out ce qu’elle a de sagesse et de modération, elle ne connaît plus ni Dieu , ni elle-même. C’est alors que les impies Salmoné
ême. C’est alors que les impies Salmonées osent imiter le tonnerre de Dieu , et répondre par les foudres de la terre aux foud
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
t sans cesse quelqu’un qui nous en soulage. Ainsi le temps, ce don de Dieu , ce bienfait le plus précieux de sa clémence, et
corps de l’État renfermée dans une seule tête ; vous voyez l’image de Dieu , et vous avez l’idée de la majesté royale. Oui, D
voyez l’image de Dieu, et vous avez l’idée de la majesté royale. Oui, Dieu l’a dit : “Vous êtes des dieux” : mais, ô dieux d
laisse faibles, elle vous laisse mortels, et elle vous charge devant Dieu d’un plus grand compte » 1. Nous lisons dans
nent et solide, c’est une pure et sincère beauté ; et tout cela c’est Dieu même. Comme donc elle se sent piquée d’un certain
t pas assez de corps pour la sustenter ; au contraire, la retirant de Dieu , qui est sa véritable et solide nourriture, ils l
61 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
azures, fait de l’Erreur un berger et de la Vérité une bergère, et de Dieu le « pasteur d’en haut » ; qui, sous le nom d’Égl
, sens et estude D’estre le Rat, exempt d’ingratitude : J’entends, si Dieu te donne autant d’affaire Qu’au grand Lyon : ce q
que Mars, d’honneur environné, Roy, le plus roy qui fut onc couronné, Dieu tout puissant te doint pour t’estrener Les quatre
escompte, Dont la couleur au visage luy monte, D’avoir failly honteux Dieu sçait combien : Non, non, Amour, ce dy je, n’ayez
hemain, 3 volumes, 1873 (Bibliothèque elzévirienne). Rondeau A Dieu me plains, qui seul me peut entendre Et qui congn
 ? ailleurs ne puis entendre Ny ne feray : j’en fay vœu et serinent A Dieu . Tende la mort son arc, s’elle veut tendre. Je n
tiendray-je en mon entendement Geste amitié, jusques à l’âme rendre A Dieu . Dixain Si j’ay du bien, hélas, c’est par
fois mieux que moy. Malédiction contre un envieux Je prie à Dieu qu’il vous doint pauvreté, Hiver saus feu, vieill
en l’arriere-saison, Cave sans vin tout le long de l’été. Je prie à Dieu qu’à bon droict et raison N’ayez chez vous rien q
à vostre aise Vous pourchassiez101 d’estre mis en prison. Je prie à Dieu , le roy du paradis, Que mendiant vostre pain alli
et en estrange terre, Non entendu par signes ni par ditz. Je prie à Dieu que vous puissiez attendre Qu’on ouvre l’huis, un
oir de l’homme ! C’est tout cela que je puis dire en somme. J’ay prié Dieu qu’il me donnast lignee, Pensant, helas ! s’elle
et le bourreau ! Bourreau, helas ! helas ! ouy, bourreau ! O Dieu ! o Dieu  ! au moins fais moy la grace… Qu’un autre soit de
n meurt, tant moins la mort est grève108… Que dis-je ? ou suis-je ? o Dieu mon créateur ! Ne suis-je pas ton loyal serviteur
ist. ABRAHAM. Ha, mon amy, si vous sçaviez que c’est. Misericorde ! o Dieu  ! misericorde ! Mon filz, mon filz, voyez vous ce
au icy ? Isac, Isac, c’est pour vous tout cecy. SATAN. Ennemi suis de Dieu et de nature, Mais pour certain ceste chose est s
ila, Me voila prest, mon pere, et à genoux, Pour souffrir tout, et de Dieu et de vous. Mais qu’ay je faict, qu’ay je faict p
e vous. Mais qu’ay je faict, qu’ay je faict pour mourir ? He Dieu, he Dieu , veuille me secourir ! ABRAHAM. Helas ! mon filz
Dieu, he Dieu, veuille me secourir ! ABRAHAM. Helas ! mon filz Isac, Dieu te commande Qu’en cest endroit tu lui serves d’of
mot ne m’appartient ; Helas, Isac, si est ce qu’il convient Servir à Dieu . ISAAC.               Mon pere, me voila. SATAN.
. ABRAHAM. Ah, ah, ah, ah, qu’est ce et qu’est ce cy ! Misericorde, o Dieu , par ta mercy, ISAAC. Seigneur, tu m’as et créé e
onde ; Adieu vous dy, la clarté de ce monde, Mais je suis seur que de Dieu la promesse Me donnera trop mieux que je ne laiss
u, Et de dire, en parlant aux fleurettes escloses : Celuy est presque Dieu qui cognoist toutes choses, Esloigné du vulgaire
brunir nos yeux, Attaché dans le ciel, je contemple les cieux, En qui Dieu nous escrit en notes non obscures Les sorts et le
Remontrance au peuple de France O ciel ! ô mer ! ô terre ! ô Dieu pere commun Des Juifs, et des Chrestiens, des Tur
gongne en leur cœur trouve lieu, Parlent profondement des mysteres de Dieu  ; Ils sont ses conseillers, ils sont ses secretai
Je meurs quand les enfans qui n’ont point de raison Vont disputant de Dieu qu’on ne sçauroit comprendre, Tant s’en faut qu’u
évirienne). Chant de la paix237 Je te salue, ô Paix, fille de Dieu . Fille de Dieu, tu sois la bien venuë… Donc que
Chant de la paix237 Je te salue, ô Paix, fille de Dieu. Fille de Dieu , tu sois la bien venuë… Donc que l’on voye à ton
aux plus fiers, aux humbles gracieux, Qu’il ait toujours l’honeur de Dieu devant les yeux (Qui sont œuvres de paix) ; son r
uvoir de cent rois ennemis…     O Rois ! pensés à vous ; et, puis que Dieu vous donc Le beau don de la paix, chacun de vous
Eusses-tu pour voler des ælles Jusqu’aux demeures eternelles, De Dieu ne cherche la grandeur. Dieu tout sçavant, tout b
ælles Jusqu’aux demeures eternelles, De Dieu ne cherche la grandeur. Dieu tout sçavant, tout bon, tout sage, Emplist le tou
ain faict la joye et les ris, Le gain est le Dieu de Paris ; C’est le Dieu des inventions Et la fin315 des intentions. Le ga
e son throne est plus haut et qu’on ne le peut joindre, Quelque grand Dieu qu’il soit, je ne serois pas moindre. Il commande
ns, Insensibles sujets ; moy je commande aux hommes. Je suis l’unique Dieu de la terre où nous sommes. S’il est, alors qu’il
.) III. Charlemagne Les sceptres des grands Roys viennent du Dieu supréme, C’est luy qui ceint nos chefs d’un royal
en ce temps, Elle va refleurir en l’eternel printemps, Où la grace de Dieu , comme une alme rosee, La rendra toujours gaye et
pensois mourir, dist elle, en ceste couche ; Mais puisqu’il plaist à Dieu de se servir de moy Pour maintenir sa gloire et d
ourner ce meschef355 ? Il ne te reste rien si non à bien mourir. Mais Dieu qui tient en main de tous hommes la vie, Peut il
s, Tu les viendras ouvrir aux clartés éternelles ? Certes je croy que Dieu veut se servir de moy, Pour retirer les siens de
vents, « postillons d’Eole » (dès le quatrième vers de la Création), Dieu , « archer du tonnerre » et « grand maréchal de ca
quelquefois heureusement celui de Virgile (Géorgiq. III, 75 sqq.). Dieu dans ses œuvres O Pere358, done moy359 que d’
vois faconde Je chante à nos neveus la nessance360 du monde : O grand Dieu , donne moy que j’étale en mes vers Les plus rares
m’instruise…     Or donq avant tout tans361, matiere, forme et lieu, Dieu tout en tout étoit, et tout étoit en Dieu, Incomp
61, matiere, forme et lieu, Dieu tout en tout étoit, et tout étoit en Dieu , Incompris, infini, immuable, impassible, Tout-es
t-esprit, tout-lumiere, immortel, invisible, Pur, sage, juste et bon. Dieu seul regnoit en paix : Dieu de soi-même étoit et
rtel, invisible, Pur, sage, juste et bon. Dieu seul regnoit en paix : Dieu de soi-même étoit et l’hête et le palais. Puis D
egnoit en paix : Dieu de soi-même étoit et l’hête et le palais. Puis Dieu engendre son Fils,     … sa Vois362, son Conseil
Les murs de l’univers367 ; et, bouffi d’arrogance Contemple du grand Dieu face à face l’Essance…     Il me plait bien de vo
achine Comme estant un miroir de la face divine ; Il me plait de voir Dieu , mais comme revêtu Du manteau de ce Tout, témoin
egarde, Qui pourra soutenir sur les Cieux les plus clers Du visage de Dieu les foudroyans éclers ? Qui le pourra treuver sép
aré de l’ouvrage Qui porte sur le front peinte au vif son image ?      Dieu qui ne peut tomber ès lours sens des humains369,
a la montagne croit par le décroit des eaus, Et bref la seule main du Dieu darde-tonnerre Montre la terre au ciel et le ciel
le traitre envieux.     Je ne sçauroy avoir la conscience D’offencer Dieu en certaine science398, Nuisant à tel, qu’en mon
Satyres françoises.) À son fils445 ……………………………………………… Aime Dieu , cependant, et marchant en sa crainte, Garde que
scours à chacun en tout lieu Qu’en son ame est emprainte une image de Dieu , Et qui, par des effects pleins d’un gentil446 co
it bien à part soy dans son cœur consulter Tousjours un saint conseil Dieu lui vient apporter. Sur tout ne sois ingrat, c’es
n’est point fille de l’ignorance. (Ibid., livre II). Prière à Dieu contre les persécuteurs « Tu vois, juste veng
l’idolastre, Haussent dedans le ciel et le marbre et l’albastre ; Et Dieu seul, au desert pauvrement hebergé, A basti tout
les colombelles465, Tout est mis à l’abri par le soin des mortels, Et Dieu , seul immortel, n’a logis ny autels. « Tu as tou
hepied la terre, et le ciel pour un temple. Où te chassera l’homme, o Dieu victorieux ? Tu possédes le ciel, et les deux des
aict ouïr au tombeau nos prieres, Faict sonner aux tombeaux le nom de Dieu le fort, Et annoncé la vie au logis de la mort.
t, mais de mort eternelle. Qui se cache ? qui fuit devant les yeux de Dieu  ? Vous, Caïns fugitifs, où trouverez-vous lieu ?
cacher, Vous enceindre la mer, vous enlever la nue, Vous ne fuirez de Dieu ni le doigt ni la veüe… « Pourquoy (dira le feu)
ostre souffrance ? Poinct n’eclaire aux enfers l’aube de l’esperance. Dieu auroit-il sans fin esloigné sa merci ? Qui a pech
a merci ? Qui a peché sans fin souffre sans fin aussi. La clemence de Dieu fait au ciel son office, Il deploye aux enfers so
n oiseau mort, pour l’Espérance « aux grandes ailes vertes », pour le Dieu des procès. Il a tour à tour ou à la fois la fant
oux oubly de nos maux, Et des esprits blessez l’appareil salutaire ; Dieu favorable à tous, pourquoy m’est-tu contraire ? P
lieu de t’adoucir, aigriront ton courroux ; Soy-moy donc pitoyable, ô Dieu  ! pere de tous, Car où pourray-je aller si plus t
dans quelque autre lieu, Sans pouvoir faire paix, ou tresve avecques Dieu  ?     Sans parler je t’entends : il faut suivre l
cq’ une sambieu615 : « Ouy bien pour vous, Monsieur, qui ne croyez en Dieu . »     Sotte discretion, je voulus faire accroire
hau ! Ladreville, Qu’on ne m’attende point, je vay disner en ville, » Dieu sçait si ce propos me traversa l’esprit627 ! Enco
es là641. Un temps, sans luy parler, ma langue vacila…     Mais comme Dieu voulut, aprés tant de demeures642, L’orloge du Pa
que chascun les siens pleure ; Et pour avoir, de la majesté haute Du Dieu des cieulx, pleine rémission, Il sera bon qu’en g
œufs et chevreaux, et brebis portant laine, Dont humblement pardon à Dieu demande, En protestant de plus n’y retourner. Ce
l entonne Ce breuvage desja fumeux, Et qu’en un muyd il emprisonne Ce Dieu furieux qui bouillonne D’un flot et reflot escume
ouvoir. (François Ier ). Marguerite d’Angoulême Prière a Dieu pour son frère malade702 De touttes ses grac
és Pour veoir s’il arrive personne, Pryant sans cesser, n’en doubtés. Dieu , que santé à mon roi donne. Quand nul ne voy, l’œ
erer, laisse-les entreprendre. Il suffit que ta cause est la cause de Dieu , Et qu’avecque ton bras elle a pour la defendre L
ins avant, que leur guerre N’esperoit imprimer ses outrages sur moy. Dieu , qui de ceux qu’il aime est la garde751 éternelle
es ayeux ? Voulez-vous limiter en choses si petites La puissance d’un Dieu qui n’a point de limites ? Est -ce avec que raiso
ersonne qui est morte aujourd’hui. Ce sera pour moi quand il plaira à Dieu .” Rotrou mourut le 28 juin 1650, à l’âge de quara
envie, Ne peut durer au plus que le cours de sa vie ; De celle de ton Dieu , non plus que de ses jours, Jamais nul accident n
n (joué par Genest) ; Flavie (jouée par Sergeste).   ADRIEN. C’est le Dieu que je sers qui fait régner les rois, Et qui fait
léger pour monter dans les deux. (Saint-Genest, II, 5 et 6.) Dieu Adrien, chargé de chaînes (joué par Genest) 
gnorois de quel feu mon cœur devoit brûler, Le démon me dictoit quand Dieu vouloit parler ; Mais, depuis que le soin d’un es
teur. LENTULE. Quoiqu’il manque au sujet jamais il ne hésite. GENEST. Dieu m’apprend sur le champ ce que je vous récite Et v
lle, Et par une incroyable et soudaine merveille Dont le pouvoir d’un Dieu peut seul être l’auteur, Je deviens leur rival de
a vie ; Leur créance est ma foi, leur espoir est le mien ; C’est leur Dieu que j’adore ; enfin je suis chrétien. Quelque eff
dire Qu’il avoit su bien lire Et bien étudier. Mais, au lieu d’aimer Dieu , d’agir pour son service, L’éclat d’un vain savoi
te enfin est celui qui préfère À son propre vouloir le vouloir de son Dieu , Qui cherche en tout, partout, à l’apprendre, à l
qu’au cilice, jusqu’au tremblement, à la pensée de paraître devant ce Dieu , qui, disait une bonne femme qui le soignait, « n
uit aux alarmes : Et sans art nous louerions le succès de ses armes ! Dieu n’aimeroit-il plus à former des talons ? Les Roma
ur, et nous a priés tous Qu’il pût avoir le bien de courir avec nous. Dieu préserve, en chassant, toute sage personne D’un p
lant. Une croupe en largeur à nulle autre pareille, Et des gigots917, Dieu sait ! Bref, c’est une merveille, Et j’en ai refu
promets, monsieur, à deux genoux, Jusqu’au dernier soupir je prierai Dieu pour vous. Voilà ce qui s’appelle un vraiment hon
las est mort. (Gombauld.) Des Barreaux Sonnet Grand Dieu , tes jugemens sont remplis d’équité ; Toujours tu
le, en signalant ma foi Pour quelque ami nouveau, perfide comme toi ? Dieu  ! quand de toutes parts ma vive défiance Jusqu’au
renferment le monde1026, Dans le centre caché d’une clarté profonde, Dieu repose en lui-même1027, et, vêtu de splendeur, Sa
 ; Et, dans ce jour fatal, l’homme à l’homme inutile Ne paîra point à Dieu le prix de sa rançon. Vous avez vu tomber les pl
le poids fatal : Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture ; Et Dieu , de sa justice apaisant le murmure, Livrera ces m
s, Il faut mêler sa cendre aux cendres de ses pères, Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous1042. (Odes, I, 3, tirée du
este, Je cherchois en vain le reste De mes jours évanouis1043. Grand Dieu , votre main réclame Les dons que j’en ai reçus ;
, « Nous serions à jamais de mensonge occupés, « Vils instrumens d’un Dieu qui nous aurait trompés… « La liberté, dis-tu, t’
ous aurait trompés… « La liberté, dis-tu, t’est quelquefois ravie : «  Dieu te la devait-il immuable, infinie, « Egale en tou
onheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces lieux, seul j’y
fils, tes vertus égalent ton courage. ALZIRE. Quel changement, grand Dieu  ! quel étonnant langage ! ZAMORE. Quoi ! tu veux
oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ;
arhan1147 La nuit, quand nous levons nos mains vers les étoiles, Dieu n’est-il pas présent sous ces augustes voiles, Di
. Que de désirs trompés, de travaux superflus ! Vous qui, vivant pour Dieu , mourrez dans ces retraites, Heureux qui vient vo
ques ruisseaux cloîtrés Rouler leurs ondes solitaires Dans des clos à Dieu consacrés. Leurs flots si purs, avec mystère, Se
, s’endormir ; On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite1155 ! (Fables, IV, 21.) Gilber
re II, Mon Apologie.) Adieu à la vie J’ai révélé mon cœur au Dieu de l’innocence, Il a vu mes pleurs pénitens ; Il
que tu nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t’entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai r
vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t’entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né des douleur
ntend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né des douleurs, Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D’être foi
inexorable Frappa cet homme irréparable1182, Nos regrets en firent un Dieu . Quoi ! tour à tour dieux et victimes, Le sort f
de Amérique, poème, t. II.) L’aveugle1203. Idylle antique «  Dieu , dont l’arc est d’argent, dieu de Claros, écoute 
. Il dit à la nature : Le temps sera pour vous, l’éternité pour moi. Dieu , telle est ton essence. Oui, l’océan des âges Rou
u cœur, rêves de l’esprit, fantaisies de l’imagination, foi ou doute, Dieu , nature, humanité, il versera tout entre les main
a Rousse, les Gueux, le Vieux Vagabond), philosophiques (Louis XI, le Dieu des Bonnes Gens, les Étoiles qui filent), — pour
France ! ô ma patrie ! Soulève enfin ton front cicatrisé Le début du Dieu des bonnes gens a de la gravité : Il est un Dieu
atrisé Le début du Dieu des bonnes gens a de la gravité : Il est un Dieu  : devant lui je m’incline. Pauvre et content, san
! Le ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux, D’un fils Dieu le rendait père1297, Le rendait père. — Quel beau
d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bien amère ! Fut bien amère ! —  Dieu vous bénira, grand’mère ! Dieu vous bénira. (Ib
ur fut bien amère ! Fut bien amère ! — Dieu vous bénira, grand’mère ! Dieu vous bénira. (Ibid.) Le vieux vagabond
ier 1310.   COITIER. Il serait mon tyran, si je n’étais le sien. Vrai Dieu  ! ne l’est-il pas ? sait-on ce qu’on m’envie ? Du
e, Je mets la main sur vous, et, mon doute éclairci, Je vous envoie à Dieu pour obtenir merci1318. Le salut de votre âme est
ur obtenir merci1318. Le salut de votre âme est le point nécessaire ; Dieu la prenne en pitié ! le corps, c’est mon affaire
IS. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ne vend pas les siens : il faut les mériter. LOUI
 Plus tard ! FRANÇOIS DE PAULE.                                        Dieu voudra-t-il attendre ? LOUIS. Demain ! FRANÇOIS D
n cœur. Dans l’institution ecclésiastique de Belley il « s’abîmait en Dieu  » (Ibid.) ; accoudé la nuit à une fenêtre, il con
umaine Et reçut en dépôt le grain ; Pour voir la noble créature Aider Dieu , servir la nature, Le ciel ouvert roula son pli,
i ! II Non, l’avenir n’est à personne ! Sire ! l’avenir est à Dieu  ! À chaque fois que l’heure sonne, Tout ici-bas n
oi demain sera-t-il fait ? L’homme aujourd’hui sème la cause, Demain, Dieu fait mûrir l’effet, Demain, c’est l’éclair dans l
renommées, Donner pour astre à des armées L’étoile de vos éperons ! Dieu garde la durée et vous laisse l’espace ; Vous pou
VI Ô révolutions ! j’ignore, Moi, le moindre des matelots, Ce que Dieu dans l’ombre élabore Sous le tumulte de vos flots
e vos flots. La foule vous hait et vous raille. Mais qui sait comment Dieu travaille ? Qui sait si l’onde qui tressaille, Si
qu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime ! Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît, Arbres religieux, chênes, mousses,
campagne. Du stérile Nébo1367 gravissant la montagne, Moïse, homme de Dieu , s’arrête, et, sans orgueil, Sur le vaste horizon
eil doré, Chantèrent d’une voix le cantique sacré. Et, debout devant Dieu , Moïse ayant pris place, Dans le nuage obscur lui
or cette même lumière Qui du ciel embelli couronna les hauteurs Quand Dieu la fit tomber de ses doigts créateurs1371. Rien n
ulèrent, Et du sombre horizon dépassant la hauteur, Des vengeances de Dieu l’immense exécuteur, L’Océan, apparut1373. Bouill
lève un cor d’ivoire, Son âme en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu  ! que le son du cor est triste au fond des bois13
tellations des hautes latitudes. Qu’il aborde, si c’est la volonté de Dieu  ! » Puis, immobile et froid, comme le cap des br
it la terre ; Qu’il marque un nouvel astre et le confie au sort ; Que Dieu peut bien permettre à des eaux insensées De perdr
qu’avec un flacon il a vaincu la mort. Tout est dit. À présent, que Dieu lui soit en aide ! Sur le brick englouti l’onde a
ine et d’André Chénier. Rolla, les Stances à la Malibran, l’Espoir en Dieu , etc., et, en prose, des Nouvelles, des Contes, d
Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu  ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs pe
Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps. LE POÈTE. S’il ne te fau
je voulais arracher de ce lieu, C’est ton oisiveté ; ta douleur est à Dieu . Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, L
oyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu . Poète, c’est ainsi que font les grands poètes. I
e donc sans motif qu’agit la Providence, Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t’a frappé ? Le coup dont tu te plains t’a pr
ouiller l’esprit Et de servir à point un dénoûment bien cuit. Grâce à Dieu , nos auteurs ont changé de méthode, Et nous aimon
ère, Ô nourrice plaintive ! ô nature ! prends-moi, Et laisse-moi vers Dieu retourner avec toi. LA NATURE. Ô mon enfant chéri
eau du rivage, L’onde semblait me dire : « Espère ! aux mauvais jours Dieu te rendra ton pain. » — Dieu me le doit toujours 
t me dire : « Espère ! aux mauvais jours Dieu te rendra ton pain. » — Dieu me le doit toujours ! C’était mon Égérie1465, et
rce, la foi chrétienne et la nature : il monte toujours de la terre à Dieu . Dans Psyché (1840), poème mythique et mystique,
u, enfant de boue ? » Il leur entend dire : « Viens à nous, enfant de Dieu . » Les critiques que rencontra cette fraternité
iste et rude métier que de porter la hache ! À ce labeur de mort quel Dieu m’a condamné ? Sur tes plus beaux enfants j’ai fr
pé de calme et de silence, Sur ces larges trépieds j’entendrai parler Dieu . L’air aspiré là-haut vivra dans ma poitrine, Da
, À vivre sans penser, pour vivre sans souffrir. LE PÂTRE. Ami, qu’un Dieu propice à ma voix te délivre Du démon qui t’a dit
le suivre ; et, seul dans le granit, Il retourne en suant son fer que Dieu bénit ; Seul dans ces hauts sillons étayés de mur
c des semailles. Le sol même est son œuvre. Au grain blond et vermeil Dieu n’a rien pour sa part fourni que le soleil. L’hom
ée, Y boit plus de sueurs cent fois que de rosée ! Et, comme on bénit Dieu sous ton toit de sapin, Nous devons te bénir quan
lui forger une armure complète, Que la sainte nature aide l’esprit de Dieu . Allons nous raviver, nous récréer en elle ! Nou
les gens meilleurs. Je parle sérieux et me contiens à peine ; Grâce à Dieu j’ai gardé la vertu de la haine. Moi, quand j’ai
ble, J’ai mieux senti mon âme et le monde invisible ; J’ai plus adoré Dieu , plus exécré le mal, J’ai d’un accent plus ferme
nsport, C’est le recueillement de la nature même, Qui, sous l’aile de Dieu , confiante s’endort ! (La vie rurale 1493, II,
t pas qu’un plaisir défendu Échappe au convié, comme un vin répandu ! Dieu renverse l’espoir sur qui l’homme se fonde, Et n’
la force. Le seul nœud des États est une même foi ; Il faut monter à Dieu pour retrouver la loi1506. (Agnès de Méranie, t
cheurs.   CHARLOTTE CORDAY. Aux faucheurs et aux faneuses. Oui, oui, Dieu soit loué ! la saison sera bonne. Les foins sont
d bleu, de lustres s’illumine1518 ; Ce n’est plus pour nous seuls que Dieu fit l’univers ; Mais, loin de nous tenir abaissés
ui se baigne1525, Et Saturne en exil aux confins de ton règne, Et par Dieu , puis par moi, couronné dans l’éther D’un quadrup
ancez vos anathèmes ! Je suis religieux beaucoup plus que vous-mêmes. Dieu , que vous invoquez, mieux que vous je le sers : C
   Science, amour du vrai, flamme pure et sacrée, Sublime passion par Dieu même inspirée, Contre tous les périls arme-moi, s
ue, exilé et voisin de la mort, il recommande à Pan (cette fois c’est Dieu lui-même) Marion, son « humble bergerette » Et
a deviner et la prédire. La Fontaine dit, Fabl., II, 13 : Auroit-il ( Dieu ) imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit
pour démentir tous les appels à la concorde, et cette prière finale à Dieu pour lui demander la mort de Coligny : Donne que
, les Poèmes, liv. IIe : la Paix, au roy Henri II : O Paix, fille de Dieu  ! nous viens réjouyr Comme l’aube du jour qui fai
ieuse ou touchantes. C’est, dit-il d’Apollon, C’est grand cas que ce Dieu qui dès l’enfance l’aime Affranchit du trépas Ses
vers ne rappellent-ils pas le passage célèbre d’Esther (III, 4) ? Ce Dieu , maître absolu de la terre et des cieux, ……………………
Esther de M. Bernardin, édit. classique de l’Esther de Racine.) 358. Dieu . Ce vers est le septième du poème. 359. Ce tour
reproduit ce passage en écrivant autel. Le poète se comparerait à un Dieu dont l’autel est vide. Telle n’est ni l’orthograp
ruption des juges, les persécutions par le feu et le fer, vengées par Dieu sur la terre, et jugées dans le ciel. 459. Garni
, avoir part au danger. 466. Les cœurs sont les temples vivants de Dieu . 467. D’où la contraction gêne. Torture, instrum
a Fontaine, II, 13.) Voyez p. 54. 610. Racine, Ath., 1, 4 : Il ( Dieu ) donne aux fleurs leur aimable peinture. 611.
 ! aiebam tacitus. 615. Par la Sambleu, Palsambleu (par le sang de Dieu ). Cf. Parbleu, Tête-bleu (par Dieu, etc.). 616.
ambleu, Palsambleu (par le sang de Dieu). Cf. Parbleu, Tête-bleu (par Dieu , etc.). 616. Facheux, ici, désagréable, bourru.
cution usitée encore dans le patois normand. 767. Elle entend par là Dieu . 768. À partir de, a, ab. 769. Le vieil Alcido
e sa tresse blonde, Et semoit de rubis le chemin du soleil ; Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu’il soit jamais v
eils au décorateur ; puis l’autrice Marcelle minauder coquettement : Dieu  ! comment en ce lieu faire la comédie ! De combie
u peuple, dans le récit de Stratonice), et Racine, Esther, III, 4 (Ce Dieu , maître absolu, etc.). — Ce n’est pas le seul pas
de Polyeucte à Pauline (Polyeucte, IV, 3) : Tout beau, Pauline, il ( Dieu ) entend vos paroles ; hautaine, de César à Ptolé
le rude choix de Jours justes supplices Les ont si bien couverts que Dieu ne les voit plus. (Psaume 8e.) Ailleurs, quell
entus locus ejus. — Cf. Louis Racine : Dans ton cœur tu disois : « À Dieu même pareil, J’établirai mon trône au dessus du s
es dieux, ne craint rien en dehors d’eux. Ainsi dit Joad : Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. 1
ant, Moïse, ch. IV.) Au milieu des clartés d’un feu pur et durable, Dieu mit avant les temps son trône inébranlable. Le ci
n de Nuës rougeastres avec la rougeur d’une dame en colère ». 1030. Dieu des bergers. 1031. Ainsi parle Tircis, ce berge
ous sujets, religieux, scientifiques, politiques : Sur l’existence de Dieu  : C’est le sacré lien de la société, Le premier
e son empreinte auguste. Pouvaient cesser jamais de le manifester, Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. (Épître
us cacher leur marche et leurs distances, Luit cet astre du jour, par Dieu même allumé. Qui tourne autour de soi sur son axe
là de leur cours, et loin dans cet espace, Où la matière nage, et que Dieu seul embrasse, Sont des soleils sans nombre, et d
et abîme immense il leur ouvre un chemin ; Par-delà tous ces cieux le Dieu des cieux réside, (Henriade, VII.) Sur la comp
 : C’est la cour qu’on doit fuir, c’est aux champs qu’il faut vivre, Dieu du jour, dieu des vers, j’ai ton exemple à suivre
atin vous m’enyoyerez comme vous faictes d’autres ; mais, par la mort Dieu  ! vous ne vivrez pas huict jours après. » 1311
) ne mentent pas aux trois mots de leur titre : elles sont un hymne à Dieu que la foi du croyant fait chanter à toute la nat
oyant fait chanter à toute la nature par la voix du poète ; le nom de Dieu sort et monte du concert immense et infini du cie
s et des acclamations de la foule Passer, muet et grave, ainsi qu’un Dieu d’airain ; une autre fois, au milieu des canons
eures, XIX) : Cette longue chanson qui coule des fontaines. 1360. Dieu mythologique des troupeaux et des pâturages. Au t
ère) ou il a lu, sur lequel il a médité, rêvé, senti, livre écrit par Dieu avec des couleurs et des rayons. « Nul ne se déro
t sur l’homme, le cœur vibrant. Lamartine monte aussi haut, mais vers Dieu  : il est plus religieux, V. Hugo est plus humain.
ligieux, V. Hugo est plus humain. Lamartine se cherche lui-même, avec Dieu , dans la nature, miroir qui reflète ses douleurs
eau dit : « L’homme monte », et de Maistre : « Il descend ! » Mais, ô Dieu  ! le navire énorme et frémissant, Le monstrueux v
du Crépuscule, XX.) Lamartine fait chanter par la nature un hymne à Dieu  ; V. Hugo lui fait donner un concert à l’homme ;
’échelon en échelon, de tout ce qui se croît et se dit grand, jusqu’à Dieu , qui seul est grand, et, interprétant successivem
la voie lactée, des nébuleuses, de l’Infini, monte jusqu’à la voix de Dieu qui dit : Je n’aurais qu’à souffler, et tout ser
de travail ! seuls jours où j’ai vécu ! Ô trois fois chère solitude ! Dieu soit loué, j’y suis donc revenu À ce vieux cabine
e, Ô mon palais, mon petit univers, Et toi, Muse, ô jeune immortelle, Dieu soit loué, nous allons donc chanter ! (Nuit d’O
pour son fils elle a rêvé neuf mois ! Comme elle fêtera l’enfant dont Dieu dispose ! Il lui faut un berceau tel que les fils
ts, soyez bons ; c’est le meilleur parti… Vous deviendrez savants, si Dieu le veut, plus tard… (Poèmes civiques, I, La Trè
la tête à l’ombre et les pieds au soleil ! Adieu donc. — De nous deux Dieu sait quel est le juste. Avec les gens de cour, vo
ls, Et voyant, comme nous, des firmaments sans terme S’élargir devant Dieu , sans que rien le renferme ! Celles-là, décrivant
Où leur orbite immense aura fermé son tour Elles suivent la courbe où Dieu les a lancées. L’homme, de son néant, les suit pa
62 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
à la phrase plus de force ou de grâce : Ex. : Moi, des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire ! 3° Hyperbate L’Hy
lle-ci dépensera de au sujet du déluge ; de ce châtiment immense dont Dieu punit la perversité des hommes : Dieu lava bien
; de ce châtiment immense dont Dieu punit la perversité des hommes : Dieu lava bien la tête à son image. Et celle-ci de Te
s : C’est un homme d’honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde. Et plus loin : Je le
ion au monde où l’Âme pleine d’elle-même soit en danger d’oublier son Dieu , c’est dans ces postes éclatants où un homme, par
e à tout ce qu’elle a de sagesse et de modération, elle ne connaît ni Dieu ni elle-même. Mascaron, Oraison funèbre de Turen
pour obtenir une réponse, il n’y aurait plus de figure. Existence de Dieu Qu’est-il besoin de nouvelles recherches et de sp
elles recherches et de spéculations pénibles pour connaître ce qu’est Dieu  ? Nous n’avons qu’à lever les yeux en haut, nous
ir votre patrie, Pour quelque chose, Esther, vous comptez votre vie ? Dieu parle, et d’un mortel vous craignez le courroux ?
vous ? N’est-elle pas au sang dont vous êtes issue ? N’est-elle pas à Dieu , dont vous l’avez reçue ? Et qui sait, lorsqu’au
Racine le fils a traité le même sujet que Massillon, l’existence de Dieu , dans son poème de la Religion. Il emploie la mêm
questions pleines de noblesse et de majesté. Lecture. — Existence de Dieu . Vol. II, nº 32. § VI. Description La Descr
yait de la consoler. « Souvenez-vous, lui disait-il, d’Abraham, à qui Dieu commanda de plonger lui-même le couteau dans le s
éit sans murmurer. » — Ah ! mon père, répondit-elle avec impétuosité, Dieu n’aurait jamais commandé ce sacrifice à une mère 
l’orateur, interrompant tout à coup son discours, adresse la parole à Dieu lui-lui-même, à quelque personne présente, absent
de quelque profond sentiment qui éclate avec transport. Apostrophe à Dieu . Mon Dieu, j’ai combattu soixante ans pour ta glo
de leurs tombeaux pour instruire les vivants. Elle fait parler aussi Dieu lui-même, les anges et les esprits infernaux, Cet
on.   Imprécations d’Athalie. Le jeune Joas vient d’être reconnu roi. Dieu des Juifs, tu l’emportes ! Oui, c’est Joas ; je c
déteste. David, David triomphe ; Achab seul est détruit. Impitoyable Dieu , loi seul as tout conduit ! C’est loi qui, me fla
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
parlé de vous jusqu’à sa dernière heure : « Marthe, me disait-il, si Dieu veut que je meure, « Dis-lui que son ami lui lais
u qui lui restait a passé sou par sou En linge, en aliments, ici, là, Dieu sait où2. Tout le temps qu’a duré la grande mala
on a toujours vus, connus, aimés, touchés2 ; Cette première couche où Dieu nous a couchés, Cette table où servait la mère de
c’est affreux peut-être, eh bien ! c’est encor doux ! O mon chien ! Dieu seul sait la distance entre nous ; Seul il sait q
tant la tendre sympathie, Homme ou plante, jamais ne meurt anéantie : Dieu la brise un instant, mais pour la réunir3 ; Son s
ié consacre un cœur aimant, Partout où la nature allume un sentiment, Dieu n’éteindra pas plus sa divine étincelle Dans l’ét
s, dernier ami que mon pas réjouisse, Ne crains pas que de toi devant Dieu je rougisse ; Lèche mes yeux mouillés, mets ton c
’il s’agit de porter l’huile au blessé, le pardon au coupable, ou son Dieu au mourant. Il ne doit y avoir devant lui, comme
, ou son Dieu au mourant. Il ne doit y avoir devant lui, comme devant Dieu , ni riche, ni pauvre, ni petit, ni grand, mais de
, et laissé aux générations qui vont naître une croyance, une loi, un Dieu . » 1. Remarquez avec quel art le sentiment reli
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
oulez-vous amplifier cette pensée : « Les hommes doivent croire en un Dieu rémunérateur et vengeur » ? Exposez quels seraien
vérité d’un avenir. « Otez aux hommes, dit Voltaire, l’opinion d’un Dieu rémunérateur et vengeur, Sylla et Marius se baign
sang-froid le meurtre de sa mère. Il est certain que la doctrine d’un Dieu vengeur était alors éteinte chez les Romains. L’a
il est sûr de l’impunité de la part des hommes. Car s’il n’y a pas de Dieu , ce monstre est son Dieu à lui-même ; il s’immole
de la part des hommes. Car s’il n’y a pas de Dieu, ce monstre est son Dieu à lui-même ; il s’immole tout ce qu’il désire, ou
ie, on concourt peut-être à l’accomplissement des secrets desseins de Dieu sur cet enfant : Pour obéir aux lois d’un tyran
u Nil abandonné, Se vit, presque en naissant, à périr condamné ; Mais Dieu , le conservant contre toute espérance, Fit par le
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
cendre et des charbons morts, au prix d’un feu si pur et si vif2. Dieu règne sur les rois et les empires Un peu d’e
ette léthargie de servitude viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. Dieu est le poëte, et les hommes ne sont que les acteu
fait par les géants et par les héros, par les hommes extraordinaires. Dieu lui-même dit de ces gens-là qu’il les envoie en s
menace de la part de l’homme, mais la force qui accable est toute de Dieu . (Socrate chrétien, discours viii.) Tibère
’une âme ennuyée de tout et mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des hommes, qui a perdu jusqu’à ses propres dé
qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre monde, Dieu a divers moyens de se venger de ses ennemis en ce
r peine à leur discrétion. (Socrate chrétien.) L’homme s’agite et Dieu le mène À monsieur Conrart Quoique j’appr
66 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
nergie, elle nous fait comprendre comment la Bible a pu nous dire que Dieu fit l’homme à son image. Schiller s’était fait to
 ; chaque battement de leur cœur est une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a donnée, cette patrie, aux hommes qui peuvent
t plus de la douleur, ce n’est plus de la mort, c’est une offrande au Dieu des armées ; nul regret, nulle incertitude, ne se
son ouvrage : la religion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Ave
en terre et reçoit de la main d’un ministre de paix la bénédiction du Dieu des armées. Constance lui-même ôte sa couronne de
n retenant ses entrailles, de l’autre pressant un crucifix, et priant Dieu pour son empereur. Les Sicambres, tous frappés pa
sur les mêmes ruines. Notre vie et notre cœur sont entre les mains de Dieu  : laissons-le donc disposer de l’une comme de l’a
es donnent une idée de la création, telle qu’elle sortit des mains de Dieu  ? Le jour tombant d’en haut à travers un voile de
e calment avec tant de facilité parmi les peuples120. Sur ce, je prie Dieu , monsieur mon frère, qu’il vous ait en sa sainte
hirer le sein de la patrie ! Jésus-Christ121 Il n’y a pas de Dieu dans le ciel, si un homme a pu concevoir et exécu
gantesque de dérober pour lui le culte suprême, en usurpant le nom de Dieu . Jésus est le seul qui l’ait osé. Il est le seul
seul qui l’ait osé. Il est le seul qui ait dit clairement : « Je suis Dieu . » Ce qui est bien différent de cette affirmation
Dieu. » Ce qui est bien différent de cette affirmation : « Je suis un Dieu  », ou de cette autre ; « Il y a des dieux. » L’hi
nne aucun autre individu qui se soit qualifié lui-même de ce titre de Dieu dans le sens absolu. La Fable n’établit nulle par
vécu, lui seul fils d’un charpentier, se donne-t-il tout d’abord pour Dieu même, pour l’être par excellence, pour le créateu
ourquoi ? Nous obéissons à un instinct de la nature, à une volonté de Dieu , à une nécessité que les bêtes elles-mêmes reconn
jamais à leur inspirer un amour tel que celui des chrétiens pour leur Dieu  ! Si vous veniez à mourir, vos enfants se souvien
té du Christ. J’ai passionné des multitudes qui mouraient pour moi. À Dieu ne plaise que je forme aucune comparaison entre l
? N’est-ce pas plutôt vivre ? Voilà la mort du Christ, voilà celle de Dieu . M. Guizot (1787) [Notice] Le dix-ne
us et vos sujets. Mon consentement, sire, vous acquittera plus devant Dieu que tout ce que pourraient faire les hommes ; nul
il tomba évanoui. « Adieu, mylord, dit Strafford en s’éloignant, que Dieu protège votre innocence134 ! Arrivé au pied de l’
écrit en caractères de sang ; pensez-y bien en rentrant chez vous. À Dieu ne plaise que la moindre goutte de mon sang retom
mes chers enfants orphelins, mes pauvres serviteurs sans maître ; que Dieu soit avec vous et avec eux tous ! Grâce à lui, aj
signal. Sa tête tomba ; le bourreau la montra au peuple en criant : «  Dieu sauve le roi ! » De violentes acclamations éclatè
ris et douceur, si je n’avais d’autre péché que celui-là, j’en prends Dieu à témoin, je t’assure que je n’aurais pas besoin
« J’ai pour moi, lui dit-il en prenant ce soin, une bonne cause et un Dieu clément. — Juxon. Oui, sire, il n’y a plus qu’un
qu’un grand intérêt social, une grande passion : ce grand intérêt fut Dieu , la révélation et l’éternité ; et comme il n’y av
alité que Cicéron n’osait promettre qu’à leur souvenir150 ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnaissance de la patr
en vous ce seul mot : la patrie ! et cet autre mot, bref et immense : Dieu  ! Quoi de plus clair et tout ensemble de plus pro
ntières du Cid et de Polyeucte, la prière d’Esther agenouillée devant Dieu , les chœurs d’Esther et d’Athalie, Dans le chant
ancienne chanson germanique : « La nation des Franks, illustre, ayant Dieu pour fondateur, forte sous les armes, ferme dans
qu’elle était encore sous une croyance barbare, avec l’inspiration de Dieu , recherchant la clef de la science selon la natur
nt leur jugement en la manière qui suit. Puis lorsque, avec l’aide de Dieu , Chloclowig le Chevelu, le beau, l’illustre roi d
re les Normands ; vous vengerez aujourd’hui ces méfaits, s’il plaît à Dieu . Pensez à bien combattre et mettez tout à mort, c
t des armes. Qui fuira sera mort, qui se battra bien sera sauvé. Pour Dieu  ! que chacun fasse bien son devoir et la journée
s sa main droite ; les Normands répétaient ses refrains ou criaient : Dieu aide ! Dieu aide ! À portée de trait, les archers
oite ; les Normands répétaient ses refrains ou criaient : Dieu aide ! Dieu aide ! À portée de trait, les archers commencèren
ens de pied et de cheval recommença de près, aux cris de Notre-Dame ! Dieu aide ! Dieu aide ! Mais les Normands furent repou
et de cheval recommença de près, aux cris de Notre-Dame ! Dieu aide ! Dieu aide ! Mais les Normands furent repoussés, à l’un
cria-t-il, regardez-moi, je vis encore, et je vaincrai avec l’aide de Dieu . » Les cavaliers retournèrent aux redoutes ; mais
; ils se perdaient faute de comprendre ; et l’on disait : Le doigt de Dieu est là. C’était la formule chrétienne ; mais, à l
s fit un grand soupir et reprit : « Je vois le glaive de la colère de Dieu suspendu sur cette maison233. » Quatre ans après,
, de pitié pour les souffrances d’autrui, de crainte des jugements de Dieu . Le mal qu’elle avait fait ou conseillé jusque-là
ntes : « Il y a longtemps que nous faisons le mal, et que la bonté de Dieu nous supporte ; souvent elle nous a châtiés par d
me de la pensée humaine ; elle fait un pas de plus et s’élève jusqu’à Dieu qui a créé cet ordre universel, et qui a donné à
lle fût obligatoire. Au-delà de l’ordre, notre raison n’aurait pas vu Dieu , que l’ordre n’en serait pas moins sacré pour ell
subsiste indépendamment de toute pensée religieuse. Seulement, quand Dieu apparaît comme substance de l’ordre, si je puis p
qu’aucune de ces illusions ne soit justifiée. De tant de passions que Dieu a mises en nous, de tant de facultés dont il nous
la sentence fut achevée, Marie fit le signe de la croix. « Loué soit Dieu , dit-elle, de la nouvelle que vous m’apportez ! J
per des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu . Elle chercha dans la Vie des Saints, que ses fil
s avaient coutume de lui lire tous les soirs, un grand coupable à qui Dieu eût pardonné : elle s’arrêta à la touchante histo
teur. » Lorsqu’elle eut achevé à genoux les psaumes, elle s’adressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au mon
eulement, le bourreau lui abattit la tête, qu’il montra en disant : «  Dieu sauve la reine Elisabeth !… — Ainsi périssent tou
endre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des faus
our éviter les égarements des fausses idées ; des bons sentiments que Dieu a déposés dans leur âme, pour combattre les passi
faut rendre l’arrêt suprême et « tenir dans ses mains les balances de Dieu . » L’orateur politique, chez M. Thiers, touche p
conducteur fidèle, Il part, il vole aux lieux où la clarté l’appelle. Dieu  ! quel ravissement quand il revoit les cieux Qu’i
                                              Voilà donc ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce monde est la brillante image, C
sance338 : C’est à vous d’en parler, vous, anges de clartés, Vous que Dieu voit toujours debout à ses côtés, Qui dans un jou
l’ange du mal Nous tend durant la nuit quelque piège fatal, Dissipe, Dieu puissant, tous ces fantômes sombres, Comme je voi
Le ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jou
d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bien amère ! Fut bien amère ! —  Dieu vous bénira, grand’mère ; Dieu vous bénira ! »
ur fut bien amère ! Fut bien amère ! — Dieu vous bénira, grand’mère ; Dieu vous bénira ! » M. de Lamartine (1791)
e moi est l’essence de cette poésie : elle y ramène tout la nature et Dieu même. Ses élévations à Dieu sont moins les actes
poésie : elle y ramène tout la nature et Dieu même. Ses élévations à Dieu sont moins les actes d’une adoration désintéressé
me de la destinée, les élans et les chutes de l’âme s’élevant jusqu’à Dieu et retombant sur elle-même, tout ce que chacun de
e Satan, a mesuré l’abîme, Et ton âme, y plongeant loin du jour et de Dieu , À dit à l’espérance un éternel adieu ! Comme lui
tout, nous fuit, tout s’éteint, tout s’efface ; Dans ce cercle borné, Dieu l’a marqué la place : Comment ? pourquoi ? qui sa
ai douté ; Mais pourquoi reculer devant la vérité ? Ton titre devant Dieu , c’est d’être son ouvrage, De sentir, d’adorer to
est fragile398 ! Tout mortel est semblable à l’exilé d’Éden. Lorsque Dieu l’eut banni du céleste jardin, Mesurant d’un rega
ccents du bonheur, les saints concerts des anges Qui, dans le sein de Dieu , célébraient ses louanges ; Et s’arrachant du cie
rchant ce grand secret sans pouvoir le surprendre, J’ai vu partout un Dieu sans pouvoir le comprendre ! J’ai vu le bien, le
on, viens en tirer des torrents d’harmonie : C’est pour la vérité que Dieu fit le génie. Jette un cri vers le ciel, ô chantr
Jamais, jamais l’écho de la céleste voûte, Jamais ces harpes d’or que Dieu lui-même écoute, Jamais des séraphins les chœurs
armi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d’un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu’il fit pour chanter, pour cr
; Pour éclaircir l’horreur de cet étroit passage, Pour relever vers Dieu son regard abattu, Divin consolateur, dont nous b
ble adieu ; Et son âme viendra guider mon âme errante Au sein du même Dieu . Ah ! puisse, puisse alors sur ma funèbre couche
asile à nous, c’est la tombe ! « Heureux qui meurt chrétien ! Grand Dieu  ! leur cruauté Veut convertir les cœurs par le gl
produit que des fruits amers Et meurt tranché dans ses racines. « Ô Dieu , la Grèce libre en ses jours glorieux N’adorait p
le éternelle : Chrétienne, elle est aux fers, elle invoque les cieux. Dieu vivant, seul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle
ne, elle est aux fers, elle invoque les cieux. Dieu vivant, seul vrai Dieu , feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses faux
s ?Il m’aimait. Vous, quels sont-ils vos droits à ma reconnaissance ? Dieu merci ! nous traitons de puissance à puissance ;
E PAULE. Devant sa créature, en me rendant hommage, Ne prosternez pas Dieu dans sa royale image ; Prince, relevez-vous. LOUI
E. Que me demandez-vous, mon fils ? vous m’étonnez. Suis-je l’égal de Dieu  ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le mo
ie ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu n’a pas mis son œuvre au pouvoir d’un mortel. Vou
d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi, Dieu ne le veut pas. Sa faible créature Ne peut change
us qu’à ces infortunés, Ces affligés obscurs, que, sans votre prière, Dieu n’eût pas de si haut cherchés dans leur poussière
t-il par votre ordre ?Ils l’ont tous soupçonné428. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu  ! LOUIS. Dieu !Si ceux qui l’ont dit tombaient e
ordre ?Ils l’ont tous soupçonné428. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ! LOUIS. Dieu  !Si ceux qui l’ont dit tombaient en ma puissance 
IS. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ne vend pas les siens : il faut les mériter. LOUI
voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu434. M. Victor Hugo (1802)
l’exposent les rois ! Qu’il est grand à cette heure où, prêt à voir Dieu même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprêm
irondelle au printemps, et la prière au ciel ! Lorsque pour moi vers Dieu ta voix s’est envolée, Je suis comme l’esclave, a
ument, Ce sont des encensoirs qui fument, Ce sont des voix qui vont à Dieu  ! Laissons faire ces voix sublimes, Laissons les
e À ton père, à ta mère, aux pères de ton père ; Donne au riche à qui Dieu refuse le bonheur, Donne au pauvre, à la veuve, a
i va de contrée en contrée. Ce passant, ce pasteur, ce pèlerin, c’est Dieu  ! Le soir il est bien las ; il faut, pour qu’il
oche a séduit les esprits frivoles et légers, l’auteur de l’Espoir en Dieu a touché les âmes sérieuses et élevées : elles on
due Les quatre élégies des Nuits, l’Épître à Lamartine et l’Espoir en Dieu resteront les meilleurs titres d’A. de Musset. Là
ternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde : Le seul bien q
els452 ; L’autre découvre au loin, dans le ciel solitaire, Un inutile Dieu qui ne veut pas d’autels453. Je vois rêver Platon
aujourd’hui ; Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui. Il est juste,
Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu  ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs pe
Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps464. LE POËTE. S’il ne te
se (1856), en donnait la raison avec une délicatesse charmante465 : «  Dieu me garde, disait-il au nouveau venu, de vous donn
on génie ! oui, parlons-en un peu ! Je me crus animé de ce souffle de Dieu , Et pour quelques dessins que vantaient mes convi
z les Grecs en est la plus noble définition : l’enthousiasme signifie Dieu en nous. En effet, quand l’existence de l’homme e
du livre auquel ce morceau est emprunté est de prouver l’existence de Dieu par les merveilles de la nature. L’auteur écarte
er tout ce que la force lui permettra : elle en sera justifiée devant Dieu et devant les hommes. Vous avez, sire, une armée
suis, et marche sans murmure, Comme fait la nature Sur la foi de son Dieu . 251. Les œuvres historiques de M. Mignet ont
Et vous, vous, du malheur victimes passagères, Sur qui veillent d’un Dieu les regards paternels, Voyageurs d’un moment aux
ages célèbres, Vos éclairs dans les ténèbres Ne font que vous égarer. Dieu seul connaît ses ouvrages ; L’homme, entouré de n
e amertume byronienne dans les derniers accents de cette invocation à Dieu  ! Une obéissance résignée aux lois obscures de no
, nous avons besoin de faire plus que d’admirer la toute-puissance de Dieu , nous voulons croire à sa bonté, nous voulons lir
ais qu’il renvoie, devant le juge suprême : Son cercueil est formé : Dieu l’a jugé. Silence ! Son crime et ses exploits pès
 ! Qui peut sonder, Seigneur, ta clémence infinie ? Et vous, fléau de Dieu , qui sait si le génie N’est pas une de vos vertus
s sentiments propres à son âge. C’est l’homme seulement qui interroge Dieu sur le juste et l’injuste. Le mystère de la vie e
rt n’inquiète pas la raison de l’enfant. Pourquoi en demanderait-il à Dieu l’explication ? Il priera avec plus d’abandon :
losophique. 453. « Le théisme. » — C’est plutôt le déisme, qui admet Dieu et rejette la providence, en d’autres termes, qui
admet Dieu et rejette la providence, en d’autres termes, qui croit à Dieu créateur et non à Dieu conservateur de son œuvre.
la providence, en d’autres termes, qui croit à Dieu créateur et non à Dieu conservateur de son œuvre. 454. Allusion à la do
prochement de Leibnitz et de Pythagore. 455. C’est un sage enivré de Dieu , a-t-on dit de Spinosa. 456. « Locke. » — Le ver
de son système, prétend infirmer toutes les preuves de l’existence de Dieu , il rétablit Dieu dans sa philosophie pratique en
étend infirmer toutes les preuves de l’existence de Dieu, il rétablit Dieu dans sa philosophie pratique en fondant la nécess
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
La Religion1 Chant I (fragments). Preuves de l’existence de Dieu  : nécessité de la religion. Oui, c’est un dieu
age de tes flots expire sur tes bords1…     La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle, La terre le publie. « Est-ce moi, me
spectateur des biens qui t’environnent, O toi qui follement fais ton Dieu du hasard, Viens me développer ce nid qu’avec tan
lle infecte les airs ; Là rugit le lion ou rampe la couleuvre : De ce Dieu si puissant voilà donc le chef-d’œuvre !     Et t
oif qui me dévore : Je désire, j’obtiens, et je désire encore1. Grand Dieu  ! donne-moi donc des biens dignes de toi, Ou donn
 : De la chair et du sang, le corps, vil assemblage ; L’âme, rayon de Dieu , son souffle, son image… Le corps, né de la poudr
l’immortalité. De tout bien qui périt mon âme est mécontente : Grand Dieu  ! c’est donc à toi de remplir mon attente4. 1
68 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
rtout spéculative. C’étaient les grands problèmes de la certitude, de Dieu , de l’âme qu’elle agitait. Descartes s’était fort
a jamais cette lourde et grossière doctrine qui, en chassant du monde Dieu , l’âme, la liberté, ôte à la vie son sens, aux le
bienséances inévitables de la société, que reste-t-il pour vous, pour Dieu , pour l’éternité ? et ne sommes-nous pas dignes d
re que savons-nous si l’abus que nous faisons du jour que la bonté de Dieu nous laisse, n’obligera pas sa justice de l’abrég
sans repentir, sans avoir eu un instant, sans penser à eux-mêmes, au Dieu qu’ils avaient outragé, à leurs crimes qu’ils n’o
mort, parce qu’ils en avaient toujours abusé pendant leur vie ! Grand Dieu  ! Voilà déjà la plus grande et la plus belle part
éel et de solide à la main qui la rappelle et qui la ramasse76. Grand Dieu  ! Traînerai-je jusqu’à la fin mes jours dans cett
nera, et qui décidera de mes destinées éternelles ? Quelle vie, grand Dieu  ! Pour une âme destinée à vous servir, appelée à
de, que la terre n’est pas votre patrie, et que tout ce qui n’est pas Dieu n’est rien pour vous ? Répondez si vous pouvez, o
royance de tous les peuples de l’univers80. La connaissance d’un seul Dieu a pu s’effacer sur la terre ; sa gloire, sa puiss
rs et sauvages81 peuvent vivre encore sans culte, sans religion, sans Dieu dans ce monde ; mais ils attendent tous un avenir
une région que nos âmes habiteront après notre mort, et, en oubliant Dieu , ils n’ont pu ne pas se sentir eux-mêmes. Or, d’o
monté, contre l’ordinaire de ces bons pères, sur une mauvaise mule. «  Dieu soit loué, s’écria le capitaine en riant, voici l
rcin si nouveau, tous les voleurs éclatèrent en ris immodérés. « Vive Dieu  ! s’écria le lieutenant, nous avons bien de l’obl
rès humblement de ne me point savoir mauvais gré de ma hardiesse. — A Dieu ne plaise, interrompit-il avec précipitation, à D
a hardiesse. — A Dieu ne plaise, interrompit-il avec précipitation, à Dieu ne plaise que je vous la reproche ! Il faudrait q
dur lui avait aliénés97. Il sut s’humilier en secret sous la main de Dieu , en reconnaître la justice, en implorer la miséri
otalité entière, sacrifice digne par son universalité d’être offert à Dieu seul, si par soi-même il n’eût pas été abominable
ger les liens ! O Nabuchodonosor ! qui pourra sonder les jugements de Dieu , et qui osera ne pas s’anéantir en leur présence 
e qu’il voit briller ; il voudra tout ce qu’il verra : à moins d’être Dieu , comment le contenterez-vous ? L’enfant qui n’a q
maintenant votre poème ? « Souffre à jamais, malheureux. S’il est un Dieu qui t’ait créé, sans doute il est tout-puissant,
l’origine du mal vous forçait d’altérer quelqu’une des perfections de Dieu , pourquoi vouloir justifier sa puissance aux dépe
il me semble qu’elles se rapportent toutes à celle de l’existence de Dieu . Si Dieu existe, il est parfait ; s’il est parfai
mble qu’elles se rapportent toutes à celle de l’existence de Dieu. Si Dieu existe, il est parfait ; s’il est parfait, il est
mais qui ne s’épancherait pas avec vous, si je vous estimais moins. A Dieu ne plaise que je veuille offenser celui de mes co
n’est point fait pour méditer, mais pour agir : la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’hom
nt de lui faire avoir cette audience. Écrivez exactement. » — « Eh ! Dieu  ! madame, à quel soupçon nous livrez-vous ? C’est
comme légitimes toutes les formes politiques, pourvu que, plaçant en Dieu le principe de l’autorité, elles garantissent les
garantissent les droits et les intérêts de tous. Mais cette autorité, Dieu l’a-t-il rendue visible sur la terre ? Le livre d
ns le Pape, la pensée mise en lumière par le comte de Maistre est que Dieu a institué dans le monde un pouvoir par lequel to
les Soirées, le philosophe a pour objet d’expliquer par quels moyens Dieu gouverne le monde moral. La vraie condition de l’
moral. La vraie condition de l’homme sur la terre, ses rapports avec Dieu , l’énigme du bien et du mal, le libre arbitre et
lui avez faits332 ! Ibid., Sixième Entretien. Le gouvernement de Dieu dans les choses humaines. Il faut avoir le cou
le ; qu’il ait pour seul but, dans son livre, de montrer la beauté de Dieu dans le christianisme, et qu’il se prescrive une
hommes, et du mépris pour l’aimable simplicité. Il n’y a de beau que Dieu  ; et, après Dieu, ce qu’il y a de plus beau, c’es
pris pour l’aimable simplicité. Il n’y a de beau que Dieu ; et, après Dieu , ce qu’il y a de plus beau, c’est l’âme ; et aprè
et après la pensée, la parole. Or donc, plus une âme est semblable à Dieu , plus une pensée est semblable à une âme, et plus
 ; chaque battement de leur cœur est une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a donnée, cette patrie, aux hommes qui peuvent
t plus de la douleur, ce n’est plus de la mort, c’est une offrande an Dieu des armées ; nul regret, nulle incertitude, ne se
sur les mêmes ruines. Notre vie et notre cœur sont entre les mains de Dieu  : laissons-le donc disposer de l’une comme de l’a
ce trouble et cet étonnement qui saisissaient les prophètes, lorsque Dieu leur envoyait la vision de quelque cité à laquell
les donnent une idée de la création telle qu’elle sortit des mains de Dieu  ? Le jour tombant d’en haut à travers un voile de
es ? Mais Charles V n’était que la tête : il lui fallait un bras ; et Dieu avait en même temps formé ce bras. Tandis que le
utant plus illustres que tout est entraves à leurs victoires. Lorsque Dieu envoie les exécuteurs de sa vengeance, le monde e
ang, ils vont au bout de la terre comme des hommes ivres, poussés par Dieu , qui fait leur force, et qu’ils renient. Mais lor
a destruction, l’athée ne subsiste que parce que la nature, ou plutôt Dieu même, le force d’être inconséquent, et de déférer
de la raison, et l’athée n’est pas même recevable à raisonner contre Dieu , puisqu’il commence par rejeter l’autorité généra
dit Bossuet, la terre porte peu de ces insensés qui, dans l’empire de Dieu , parmi ses ouvrages, parmi ses bienfaits, osent d
ompréhensible ? S’élèveraient-ils si fièrement au-dessus de l’idée de Dieu  ? Ainsi, des choses qu’ils croient, il n’en est a
ensés ! qu’ils m’expliquent un grain de sable, et je leur expliquerai Dieu . Essai sur l’Indifférence en matière de religion
ment à l’autre père, il ne s’y était point arrêté : « car, disait-il, Dieu , qui connaît toutes ses créatures et qui veille s
qu’il avait vu. Et celui-ci lui dit : « Pourquoi s’inquiéter ? Jamais Dieu n’abandonne les siens. Son amour a des secrets qu
us et vos sujets. Mon consentement, sire, vous acquittera plus devant Dieu que tout ce que pourraient faire les hommes ; nul
il tomba évanoui. « Adieu, mylord, dit Strafford en s’éloignant, que Dieu protège votre innocence433 ! » Arrivé au pied de
écrit en caractères de sang ; pensez-y bien en rentrant chez vous. A Dieu ne plaise que la moindre goutte de mon sang retom
mes chers enfants orphelins, mes pauvres serviteurs sans maître ; que Dieu soit avec vous et avec eux tous ! Grâce à lui, aj
signal. Sa tête tomba ; le bourreau la montra au peuple en criant : «  Dieu sauve le roi ! » De violentes acclamations éclatè
qu’un grand intérêt social, une grande passion : ce grand intérêt fut Dieu , la révélation et l’éternité ; et, comme il n’y a
alité que Cicéron n’osait promettre qu’à leur souvenir443 ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnaissance de la patr
en vous ce seul mot : la patrie ! et cet autre mot, bref et immense : Dieu  ! Quoi de plus clair et tout ensemble de plus pro
ntières du Cid et de Polyeucte, la prière d’Esther agenouillée devant Dieu , les chœurs d’Esther et d’Athalie. Dans le chant
, de pitié pour les souffrances d’autrui, de crainte des jugements de Dieu . Le mal qu’elle avait fait ou conseillé jusque-là
s : « Il y a. longtemps que nous faisons le mal, et que la bonté « de Dieu nous supporte ; souvent elle nous a châtiés par «
les Normands ; vous « vengerez aujourd’hui ces méfaits, s’il plaît à Dieu . Pensez « à bien combattre et mettez tout à mort,
 armes479. Qui fuira sera mort, qui se battra bien sera « sauvé. Pour Dieu  ! que chacun fasse bien son devoir, et la « journ
s sa main droite ; les Normands répétaient ses refrains ou criaient : Dieu aide ! Dieu aide ! A portée de trait, les archers
oite ; les Normands répétaient ses refrains ou criaient : Dieu aide ! Dieu aide ! A portée de trait, les archers commencèren
ens de pied et de cheval recommença de près, aux cris de Notre-Dame ! Dieu aide ! Dieu aide ! Mais les Normands furent repou
et de cheval recommença de près, aux cris de Notre-Dame ! Dieu aide ! Dieu aide ! Mais les Normands furent repoussés, à l’un
a-t-il, regardez-moi ; « je vis encore, et je vaincrai avec l’aide de Dieu . » Les cavaliers retournèrent aux redoutes ; mais
qu’aucune de ces illusions ne soit justifiée. De tant de passions que Dieu a mises en nous, de tant de facultés dont il nous
la sentence fut achevée, Marie fit le signe de la croix. « Loué soit Dieu , dit-elle, de la nouvelle que vous m’apportez ! J
per des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu . Elle chercha dans la Vie des Saints, que ses fil
s avaient coutume de lui lire tous les soirs, un grand coupable à qui Dieu eût pardonné : elle s’arrêta à la touchante histo
teur. » Lorsqu’elle eut achevé à genoux les Psaumes, elle s’adressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au mon
eulement, le bourreau lui abattit la tête, qu’il montra en disant : «  Dieu sauve la reine Élisabeth !… — Ainsi périssent tou
endre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des faus
our éviter les égarements des fausses idées ; des bons sentiments que Dieu a déposés dans leur âme, pour combattre les passi
l faut rendre l’arrêt suprême et « tenir dans ses mains la balance de Dieu . » Passage du Saint-Bernard par l’armée françai
nstitue, et, quoi qu’en dise le poète, je suis plus sûr d’être devant Dieu avec mon âme individuelle, toute petite et toute
e faible qu’elle est, que je ne suis sûr que l’humanité existe devant Dieu . Mais, après ces réserves, revenant à mon idée pr
tique, ou l’idée à la fois la plus simple et la plus élevée, celle de Dieu , qui convient et se proportionne à tout le monde,
iment d’amour n’a effleuré le cœur du musulman répétant sa maxime : «  Dieu est Dieu, et Mahomet est son prophète. » Un seul
mour n’a effleuré le cœur du musulman répétant sa maxime : « Dieu est Dieu , et Mahomet est son prophète. » Un seul homme a r
ion. Je crois qu’il faut, avant tout, aimer son élève ; l’aimer en Dieu , non pas d’une affection molle et charnelle, mais
z du pied, comme de vains songes, les pèlerinages de l’âme au pays de Dieu  ; faites cela, et étonnez-vous que la vue baisse,
c un sentiment de la prosodie, de la phrase, et point d’idées : priez Dieu qu’il n’avorte pas ! Études sur les Poètes latin
s gens, parce qu’on ne peut songer à la perfection sans s’élever vers Dieu , ni s’élever vers Dieu sans être homme de bien.
peut songer à la perfection sans s’élever vers Dieu, ni s’élever vers Dieu sans être homme de bien. Discours prononcé à une
sante Se ranime et se nourrit. Oh ! que tes œuvres sont belles, Grand Dieu  ! quels sont tes bienfaits. ! Que ceux qui te son
a sagesse Dans les plus faibles enfants. Soutiens ma foi chancelante, Dieu puissant ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qu
e ta grâce : Et, de ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. L
euvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. Liv. I, ode ii. Au comte du Lu
lzire ! ALZIRE. Alzire !Ce Gusman… ZAMORE. Alzire ! Ce Gusman…Grand Dieu  ! ALZIRE. Alzire ! Ce Gusman… Grand Dieu !Ton as
. Alzire ! Ce Gusman…Grand Dieu ! ALZIRE. Alzire ! Ce Gusman… Grand Dieu  !Ton assassin Vient en ce même instant de recevoi
hrétiens vainqueurs esclave infortunée, La douleur de ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’aimais toujours ; que mon c
onheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces lieux, seul j’y
fils, tes vertus égalent ton courage. ALZIRE. Quel changement, grand Dieu  ! quel étonnant langage ! ZAMORE. Quoi ! tu veux
oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ;
je suis content ; je meurs. ALVAREZ, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos malheurs. Mon cœur désespéré se s
malheurs. Mon cœur désespéré se soumet, s’abandonne Aux volontés d’un Dieu qui frappe et qui pardonne. Ibid., acte V, scèn
n jour plus pur me luit ; les mouvements renaissent. L’espace, qui de Dieu contient l’immensité, Voit rouler dans son sein l
notre faible vue, Et qui n’est qu’un atome, un point dans l’étendue. Dieu parle, et le cahos se dissipe à sa voix : Vers un
urée Vole à ces vérités dont elle est éclairée ! Oui, dans le sein de Dieu , loin de ce corps mortel, L’esprit semble écouter
« Nous serions à jamais de mensonge occupés, « Vils instruments d’un Dieu qui nous aurait trompés. « Comment, sans liberté,
us coupable enfin qu’eux, le calomniateur « Dira : Je n’ai rien fait, Dieu seul en est l’auteur ; « Ce n’est pas moi, c’est
« Qui frappe par mes mains, pille, brûle, viole. « C’est ainsi que le Dieu de justice et de paix « Serait l’auteur du troubl
que le Dieu de justice et de paix « Serait l’auteur du trouble et le Dieu des forfaits632. « Les tristes partisans de ce do
conducteur fidèle, Il part, il vole aux lieux où la clarté l’appelle. Dieu  ! quel ravissement quand il revoit les cieux, Qu’
Le Ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jou
d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bien amère ! Fut bien amère ! —  Dieu vous bénira, grand’mère ! Dieu vous bénira ! »
ur fut bien amère ! Fut bien amère ! — Dieu vous bénira, grand’mère ! Dieu vous bénira ! » Lamartine.(1790-1869.) La
moi est l’essence de cette poésie : elle y ramène tout : la nature et Dieu même. Ses élévations à Dieu sont moins les actes
oésie : elle y ramène tout : la nature et Dieu même. Ses élévations à Dieu sont moins les actes d’une adoration désintéressé
e de la destinée, les élans et les chutes de l’âme, s’élevant jusqu’à Dieu et retombant sur elle-même, tout ce que chacun de
e Satan, a mesuré l’abîme, Et ton âme, y plongeant loin du jour et de Dieu , A dit à l’espérance un éternel adieu ! Comme lui
tout nous fuit, tout s’éteint, tout s’efface ; Dans ce cercle borné, Dieu t’a marqué ta place : Comment ? pourquoi ? qui sa
ai douté ; Mais pourquoi reculer devant la vérité ? Ton titre devant Dieu , c’est d’être son ouvrage, De sentir, d’adorer to
est fragile755 ! Tout mortel est semblable à l’exilé d’Éden. Lorsque Dieu l’eut banni du céleste jardin, Mesurant d’un rega
ccents du bonheur, les saints concerts des anges Qui, dans le sein de Dieu , célébraient ses louanges ; Et, s’arrachant du ci
rchant ce grand secret sans pouvoir le surprendre, J’ai vu partout un Dieu sans pouvoir le comprendre ! J’ai vu le bien, le
on, viens en tirer des torrents d’harmonie : C’est pour la vérité que Dieu fit le génie. Jette un cri vers le ciel, ô chantr
Jamais, jamais l’écho de la céleste voûte, Jamais ces harpes d’or que Dieu lui-même écoute, Jamais des séraphins les chœurs
armi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d’un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu’il fit pour chanter, pour cr
es pas de la nuit… De ces astres brillants, son plus sublime ouvrage, Dieu seul connaît le nombre, et 1a distance, et l’âge 
i ; Pour éclaircir l’horreur de cet étroit passage, Pour relever vers Dieu son regard abattu, Divin consolateur, dont nous b
le adieu ; Et son âme viendra guider mon âme errante Au sein du même Dieu . Ah ! puisse, puisse alors sur ma funèbre couche,
e asile à nous, c’est la tombe ! « Heureux qui meurt chrétien ! Grand Dieu  ! leur cruauté Veut convertir les cœurs par le gl
le éternelle ; Chrétienne, elle est aux fers, elle invoque les Cieux. Dieu vivant, seul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle
ne, elle est aux fers, elle invoque les Cieux. Dieu vivant, seul vrai Dieu , feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses faux
E PAULE. Devant sa créature, en me rendant hommage, Ne prosternez pas Dieu dans sa royale image ; Prince, relevez-vous. LOUI
AULE. Que demandez-vous, mon fils ? vous m’étonnez. Suis-je l’égal de Dieu  ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le mo
ie ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu n’a pas mis son œuvre au pouvoir d’un mortel. Vou
d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi, Dieu ne le veut pas. Sa faible créature Ne peut change
us qu’à ces infortunés, Ces affligés obscurs, que, sans votre prière, Dieu n’eût pas de si haut cherchés dans leur poussière
t-il par votre ordre ?Ils l’ont tous soupçonné781. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu  ! LOUIS. Dieu !Si ceux qui l’ont dit tombaient e
ordre ?Ils l’ont tous soupçonné781. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ! LOUIS. Dieu  !Si ceux qui l’ont dit tombaient en ma puissance 
IS. L’Église a des pardons qu’un roi peut acheter. FRANÇOIS DE PAULE. Dieu ne vend pas les siens : il faut les mériter. LOUI
voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu787. Louis XI, acte IV, scène v
ien colorer A chaque instant près d’expirer, Jamais n’expire. Loin de Dieu , là, sont renfermés Les milliers d’êtres tant aim
ciel des nuages de feu ; « Suspendez votre marche : il ne faut tenter Dieu . « Par monsieur saint Denis, certes ce sont des â
ève un cor d’ivoire, « Son âme en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu  ! que le son du cor est triste au fond des bois !
hirondelle au printemps, et la prière au ciel ! Lorsque pour moi vers Dieu ta voix s’est envolée, Je suis comme l’esclave, a
de Fut d’imprimer au marbre une grandeur profonde, Et, puissant comme Dieu , d’effrayer comme lui : Aussi, quand tu parvins à
ins de votre niche. Laissez donc le courroux de la mer éclater ! Avec Dieu , cette nuit, venez nous visiter ! » Ainsi, dans s
t son exécrable vœu ; Et, croyant l’honorer, leurs voix blasphémaient Dieu . Un de ces forcenés reprit : « Paix ! Donc, Jean-
es écueils noirs et nus qui bordaient son duché. Les bris viennent de Dieu . Mille morts sur sa tête A qui nous ravirait ces
et de Mardoche a séduit les esprits frivoles, l’auteur de l’Espoir en Dieu a touché les âmes sérieuses : elles ont beaucoup
nt. Les quatre élégies des Nuits, l’Épitre à Lamartine et l’Espoir en Dieu resteront les meilleurs titres d’A. de Musset. Là
éternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde : Le seul bien q
me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré824.   L’espoir en Dieu .(Fragment.) Tant que mon faible cœur, encor p
els827 ; L’autre découvre au loin, dans le ciel solitaire, Un inutile Dieu qui ne veut pas d’autels828. Je vois rêver Platon
aujourd’hui ; Croyez-moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui. Il est juste,
Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu  ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs pe
Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps839. LE POÈTE. S’il ne t
, s’y soutient sans fatigue. Il aime la montagne, qui le rapproche de Dieu . C’est Dieu, en effet, qu’il’ cherche partout. La
nt sans fatigue. Il aime la montagne, qui le rapproche de Dieu. C’est Dieu , en effet, qu’il’ cherche partout. La nature est
u contraire, entend les voix joyeuses de la création qui célèbrent un Dieu bon et paternel. Tour à tour interrogé, le torren
bleu siffle sur l’aune ; Le vent berce les peupliers. Toute chose que Dieu féconde, Prête à chanter, prête à fleurir, Aime l
u chêne, Ont trop caché la lumière à mes yeux, Soufflez, ô vents, que Dieu si tôt déchaîne, Feuilles, tombez, laissez-moi vo
» ou montre à l’horizon les îles de l’archipel, Comme des fleurs que Dieu fait pleuvoir sur sa coupe, il ne laisse pas de
c morne et solitaire, De ta brume funeste empoisonné ces lieux ; Non, Dieu ne t’avait point ici marqué ta place, Le jour où
l’une à l’autre enceinte En des crimes sans nom s’étaient précipités. Dieu se leva, le Dieu qui lance l’anathème ! Dans un n
nceinte En des crimes sans nom s’étaient précipités. Dieu se leva, le Dieu qui lance l’anathème ! Dans un nuage ardent il de
, répugne à la nature entière : Il fait croire partout à l’abandon de Dieu . Voilà donc les saisons : sur les quatre, pas une
çaise (1856), en donnait la raison avec une délicatesse charmante : «  Dieu me garde, disait-il au nouveau venu, de vous donn
mière. Formez la conscience, et d’abord sachez bien, S’il ne parle de Dieu , que ce mot ne dit rien. On foule aux pieds la lo
ien. On foule aux pieds la loi qui n’a pas pour tutelle Le dogme d’un Dieu juste et d’une âme immortelle. — Dogmes consolate
 ; Mais Socrate mourant entretient ses amis Des immortels destins que Dieu nous a promis. — Je sais aussi, je sais que la ve
on génie ! Oui, parlons-en un peu ! Je me crus animé de ce souffle de Dieu , Et pour quelques dessins que vantaient mes convi
à ces ennemis du culte chrétien que saint Augustin composa la Cité de Dieu (427) ; lui-même le déclare au IIe livre des Rétr
sur la religion chrétienne, commencèrent à se répandre contre le vrai Dieu en plaintes plus amères et en invectives plus vio
e leurs blasphèmes ou leurs erreurs ; j’abordai l’œuvre de la Cité de Dieu . » 149. Symmaque, né à Rome vers l’an 340, mort
vait jamais lu les ouvrages du philosophe de Leipsig. Leibniz fait de Dieu un être absolument passif, qui, dans le nombre de
e la corruption de l’homme, créé libre, qui dénatura l’ouvrage de son Dieu . » 242. Voltaire, en combattant l’optimisme de
1692, mort en 1754. Il fit servi sa science à établir l’existence de Dieu et de la Providence. 299. L’imagination prend ic
le second degré, parvient jusqu’au beau absolu, à l’essence divine, à Dieu même. 352. On peut remarquer que Joubert aime à
et lui a ouvert le monde de l’art. Selon lui, l’idée du beau est dans Dieu , d’où elle émane pour passer dans les choses sens
er tout ce que la force lui permettra : Elle eu sera justifiée devant Dieu et devant les hommes. Vous avez, sire, une armée
suis, et marche sans murmure, Comme fait la nature Sur la foi de son Dieu . On pourra rapprocher de cette page le Discours
t de cette accusation ; on s’en prend à tout de n’être pas heureux, à Dieu et aux hommes, à la société et à ceux qui la gouv
ue dans toutes il voit se refléter cette image sacrée de lui-même que Dieu a jetée dans l’homme seulement. » (Journal de l’I
ques, l’Enthousiasme, et, dans les Nouvelles Méditations, l’Esprit de Dieu . 575. La même pensée est ainsi exprimée par Lam
ton par Fontenelle, « de cette pure intelligence, a dit Thompson, que Dieu a prêtée aux hommes pour pénétrer ses œuvres infi
qui renferment le monde, Dans le centre caché d’une clarté profonde, Dieu repose en lui-même, et, vêtu de splendeur, Sans b
e dit Fénelon au chap.II de la Ire partie du Traité de l’Existence de Dieu  : « Otez cette liberté : toute la vie humaine est
Et vous, vous, du malheur victimes passagères, Sur qui veillent d’un Dieu les regards paternels, Voyageurs d’un moment aux
même quelle amertume dans les derniers accents de cette invocation à Dieu  ! Une obéissance résignée aux lois obscures de no
, nous avons besoin de faire plus que d’admirer la toute-puissance de Dieu , nous voulons croire à sa bonté, nous voulons lir
commencer, sous un beau firmament, sa revue et ses évolutions devant Dieu . Quand on pense que le télescope d’Herschell a co
ns que nous pussions atteindre jamais les limites ! Entre le néant et Dieu , on ne compte plus, on ne chante plus ; on reste
t que son affection est soumise à l’ordre, et qu’elle semble dire : «  Dieu seul peut vouloir que je renonce à cet enfant ; l
r. Lamartine n’ose condamner ni absoudre : Son cercueil est fermé : Dieu l’a jugé. Silence ! Son crime et ses exploits pès
! Qui peut sonder, Seigneur, ta clémence infinie ? Et vous, fléaux de Dieu , qui sait si le génie N’est pas une de vos vertus
a Mort (Les Bretons, chant XVe). Je l’entends ! je l’entends ! priez Dieu  ! sa charrette, Couverte d’un drap blanc, et que
losophique. 828. « Le théisme. » — C’est plutôt le déisme, qui admet Dieu et rejette la Providence, en d’autres termes, qui
admet Dieu et rejette la Providence, en d’autres termes, qui croit à Dieu créateur, et non à Dieu conservateur de son œuvre
a Providence, en d’autres termes, qui croit à Dieu créateur, et non à Dieu conservateur de son œuvre. 829. Allusion à la do
pprochement de Leibniz et de Pythagore. 830. C’est un sage enivré de Dieu , a-t-on dit de Spinosa. 831. « Locke. » — Le ver
de son système, prétend infirmer toutes les preuves de l’existence de Dieu , il rétablit Dieu dans sa philosophie pratique, e
étend infirmer toutes les preuves de l’existence de Dieu, il rétablit Dieu dans sa philosophie pratique, en fondant la néces
lle ne marque que les deux premières comme détruites par la colère de Dieu . » (Chateaubriand.) 854. Mélanges d’Histoire et
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
sujet de la première à l’attribut de la dernière. Je veux prouver que Dieu , quoique tout-puissant, ne peut pas faire ce qui
issant, ne peut pas faire ce qui implique contradiction. Je dis : — «  Dieu est tout-puissant — un être tout-puissant est cel
 — ce qui est possible est ce qui n’implique pas contradiction — donc Dieu peut faire tout, ou ne peut faire que — ce qui n’
té contraire à cet antécédent. Vous voulez prouver par le dilemme que Dieu a créé le monde parfait en son espèce : — « Majeu
mme que Dieu a créé le monde parfait en son espèce : — « Majeure : Si Dieu n’a pas créé le monde parfait, cela ne peut venir
e volonté, car alors il serait méchant, c’est-à-dire il ne serait pas Dieu  ; ni d’un défaut de puissance, car alors il serai
car alors il serait impuissant, c’est-à-dire encore il ne serait pas Dieu  ; — Conclusion : donc il a créé le monde parfait
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
rofondeur de l’Océan, la profondeur de la sagesse divine. L’Océan et Dieu . Son calme nous fait voir un cœur plein de douceu
Son calme nous fait voir un cœur plein de douceur ; Sa colère, d’un Dieu le courroux formidable ;           Et son affreus
ffreuse profondeur. Des desseins éternels l’abîme impénétrable. Comme Dieu , en son sein, parmi ses flots d’azur.           E
les hommes du monde ne sont que des noms ; pour nous, si nous servons Dieu , ce sont des choses : au contraire, la pauvreté,
r nous, ce sont seulement des noms, » parce que celui qui s’attache à Dieu , ne perd ni ses biens, son honneur, ni sa vie. Ne
re. Ce qui est éternel ne passe point ; Mineure. Or, nous savons que Dieu est éternel : Concl. Donc, Dieu ne passera point
oint ; Mineure. Or, nous savons que Dieu est éternel : Concl. Donc, Dieu ne passera point. Deuxième exemple : Majeure. Il
lice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne ! Un Dieu cruel a perdu ta famille ; Reconnais sa vengeance
ir voire patrie, Pour quelque chose, Esther, vous comptez votre vie ? Dieu parte, et d’un mortel vous craignez le courroux !
t naître en nous les magnifiques paroles de l’abbé de Frayssinous sur Dieu . Dieu Ces globes lumineux qui, depuis tant de si
e en nous les magnifiques paroles de l’abbé de Frayssinous sur Dieu. Dieu Ces globes lumineux qui, depuis tant de siècles,
vec plus ou moins de force. Il y a divers amours, tels que l’Amour de Dieu dont nous lisons un magnifique exemple dans la tr
nifeste toute son indignation en pensant que les ennemis du peuple de Dieu pourraient anéantir la religion divine. Nos supe
71 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
trou dans un fromage de Hollande, n’est-elle pas fort amusante ? ……… Dieu prodigue ses biens À ceux qui font vœu d’être sie
lon y peint avec énergie la folie des hommes qui emploient à offenser Dieu les courts instants qui leur sont accordés sur ce
t accordés sur cette terre : Tout change tout s’use, tout s’éteint : Dieu seul demeure toujours le même ; le torrent des si
; Et dans ce jour fatal, l’homme, à l’homme inutile, Ne paîra point à Dieu le prix de sa rançon. Baour-Lormian adresse une
ation. Telle sont les pensées suivantes : Chez les païens tout était Dieu , excepté Dieu lui-même. (Bossuet.) Remarquons que
ont les pensées suivantes : Chez les païens tout était Dieu, excepté Dieu lui-même. (Bossuet.) Remarquons que la pensée peu
compose le tissu du discours. Ainsi Bossuet voulant nous montrer que Dieu seul est le maître absolu de tous les hommes, nou
t sur tous les empires du monde, puis il nous amène à conclure que ce Dieu peut alors élever et abaisser son gré les princes
72 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits, c'est un sentiment que Dieu a mis dans nos cœurs ; or, la morale chrétienne n
loppée de manière à présenter plusieurs idées accessoires. Exemple : Dieu donne aux fleurs leur aimable peinture ; Il fait
e ou la frappent comme un éclair. Cette pensée de Moïse est sublime : Dieu dit : que la lumière soit, et la lumière fut. La
funèbre de la reine d'Angleterre : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces : l'une, de l'a
échants et des bons le refuge, Entre le peuple et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que, caché s
écrire pour m'informer de l'état de votre santé ; l'homme propose et Dieu dispose, » ne sont pas du style simple, elles son
es yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour t
bras sanglants tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est
ois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux : sa t
er dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu  ; Et tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton
s y trouver ton Dieu ; Et tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu  ; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton
n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleure
te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir ; Je vois la vérité dans ton cœur
la philosophie ; elle a sa source dans l'intelligence des ouvrages de Dieu et dans l'étude de soi-même et des autres hommes.
uit ; c'est en apaisant toutes les passions qu'elle se fait écouter : Dieu et la charité, voilà son texte, toujours le même,
tomne Et plus séduisants que l'espoir Qui nous présente une couronne, Dieu les fit pour le chagrin noir, Pour l'indigent que
leur est moins amère Que dans le monde, où tout est bruit. Mais c'est Dieu qui calme l'orage Qui mugit au fond de nos cœurs 
-toi du seuil de l'opulence Si ton travail suffit à tes besoins. Mais Dieu du pauvre écoute la prière, Et la vertu trouve su
dit à la nature : « Le temps sera pour vous, l'éternité pour moi ! » Dieu , telle est ton essence ; et l'océan des âges Roul
t d'astres divers, Es-tu l'esprit, l'intelligence ? Es-tu Jéhovah, le Dieu fort, Qui tient de soi son existence, Et que n'at
ton de l'ode, et l'on serait porté à croire qu'il est de rigueur que Dieu ou la lune serve de complément à leurs pensées. L
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
dans l’Océan, aux murmures des vents dans les forêts, ou à la voix de Dieu dans son temple ! L’architecte bâtit, pour ainsi
es donnent une idée de la création telle qu’elle sortit de la main de Dieu  ? Le jour, tombant d’en haut à travers un voile d
ce trouble et cet étonnement qui saisissaient les prophètes, lorsque Dieu leur envoyait la vision de quelque cité à laquell
te, et où tout consiste à acheter si chèrement un tombeau. Toutefois, Dieu qui voyait que mon cœur ne marchait point dans le
n que là gît la souveraine beauté et le souverain génie, là où est le Dieu qui a placé le cœur de l’honnête homme dans un fo
moins ? Où donc est-il ? se dit la tendre mère. Battu des vents que Dieu seul fait changer, Pauvre aujourd’hui comme le vi
e Cirque et l’Alhambra, Nous revit tous dévots à son génie, Devant le Dieu que sa voix célébra. 1. M. de Lamartine a di
enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu , dans son brillant langage, De la création le mag
leuves tributaires, Vers l’Océan jaloux, s’avance avec fierté, Ose du Dieu surpris braver la majesté ; Et, du flux impuissan
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
etour de la campagne, un de ses amis lui parle des victoires du roi. Dieu sait comme les vers chez vous s’en vont couler, D
n au monde, où l’âme pleine d’elle-même, soit en danger d’oublier son Dieu (premier membre), c’est dans ces postes éclatants
andeur de son courage, par le nombre de ses soldats, devient comme le Dieu des autres hommes (second membre) et rempli de gl
onnifie le goût en général, et qu’on le représente sous la forme d’un Dieu . Ce sont donc là des façons de parler toutes nouv
s yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour t
bras sanglants tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l’Univers est m
ois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux ; sa t
dans cet auguste lieu, Tu n’y peux faire un pas, sans y trouver ton Dieu  ; Et tu n’y peux rester, sans renier ton père, To
y peux rester, sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t’éclaire. La répétition des conjonctions se
verne selon l’esprit du monde : le dirai-je ? On voudroit même servir Dieu selon l’esprit du monde. » Gradation. La G
et des mœurs, par les devoirs et par les règles. Donc c’est la loi de Dieu qui doit être la règle constante du temps, et non
non pas la variation des temps qui doit devenir la règle de la loi de Dieu . » Et dans celui-ci : « Il ne faut pas vivre pou
mplis en nos jours ; Des tyrans d’Israëla les célèbres disgrâces, Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ; L’impie Ach
à tout ce qu’elle a de sagesse et de modération, elle ne connaît plus Dieu ni elle-même. » Périphrase. La Périphrase
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
champ de la satire2. Adieux à la vie1. J’ai révélé mon cœur au Dieu de l’innocence.         Il a vu mes pleurs pénite
ourris court vendre ton image,         Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t’entend gémir, Dieu vers qui te ramène         U
on image,         Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t’entend gémir, Dieu vers qui te ramène         Un vrai remords né des
ir, Dieu vers qui te ramène         Un vrai remords né des douleurs ; Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine         D’
e aux docteurs du moderne évangile, Qu’en vain le pauvre espère en un Dieu qui n’est pas, Que l’homme tout entier est promis
76 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
mon regne ». Aide respont : « Cist moz mei est estranges ! Ne placet Dieu ne ses sainz ne ses angeles4 Apres Rolant que jo
mon royaume, » — Aude répond : « Ce mot m’est étrange. — Ne plaise à Dieu , ni à ses saints, ni à ses anges, — après Roland
a couleur, choit aux pieds de Charlemagne, — immédiatement est morte. Dieu ait merci de l’âme ! — Barons français en pleuren
venus Pour appareillier son logis. Lueurs d’ennuy pieça60 morfondus, Dieu mercy, sont sains et jolis ; Allez-vous-en, prene
r sont ravies, Clerc ne maistre ne s’y appelle93. Or sont-ilz mors94, Dieu ayt leurs ames ! Quant est95 des corps, ilz sont
aisseaux247 de terre et autre chose de belle ordonnance248, parce que Dieu m’avait donné d’entendre quelque chose de la port
erreries prochaines, tendant aux fins de parvenir à mon intention284. Dieu voulut qu’ainsi que285 je commençais à perdre cou
n’y en a que trois ou quatre qui se soient rompu le cou, on remercie Dieu . Ce sont morceaux de rochers547. Entés les uns su
Madame Dimanche, votre épouse ? M. Dimanche. — Fort bien, Monsieur, Dieu merci. Don Juan. — C’est une brave femme. M. Di
— Marquise ? M. Jourdain. — Oui, marquise. Mme Jourdain. — Hélas ! Dieu m’en garde ! M. Jourdain. — C’est, une chose que
il a écrit des ouvrages de philosophie (Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même), d’histoire (Discours sur l’histo
eraine tranquillité des fléaux746 qui affligent le genre humain. Ah ! Dieu est juste et équitable. Vous y viendrez vous-même
j’y choisirai ma sépulture. » Joseph mourant dit à ses frères755 : «  Dieu vous visitera et vous établira dans la terre qu’i
douceur, en mourant, d’espérer de suivre ses frères dans la terre que Dieu leur donne pour leur patrie, et ses os y reposero
les objets extraordinaires ; mais ils n’auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l’homme, il y
nheureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu768. » Dieu est appelé769 le Dieu de paix : « il fait habiter
s, car ils seront appelés enfants de Dieu768. » Dieu est appelé769 le Dieu de paix : « il fait habiter dans sa maison ceux q
ous haïssent ». Le soleil n’en est pas plus nébuleux dans les pays où Dieu n’est pas connu, la pluie n’en arrose pas moins l
fraîchissante ni moins féconde. Ainsi, comme disait saint Paul772 : «  Dieu ne se laisse point sans témoignage ». Le soleil,
pas plus tard, ni avec des couleurs moins vives, pour les ennemis de Dieu que pour ses amis. Adorez donc, quand il se lève,
de Dieu que pour ses amis. Adorez donc, quand il se lève, la bonté de Dieu qui pardonne, et ne témoignez pas à votre frère u
émoignez pas à votre frère un visage chagrin, pendant que le ciel, et Dieu même, si l’on peut parler de la sorte, lui en mon
ent prendre le caractère de leur Père, et se montrer vrais enfants de Dieu par l’amour de la paix.... Soyons donc vraiment p
; enfin à réconcilier ceux qui seront divisés. C’est faire l’œuvre de Dieu et se montrer ses enfants en imitant sa bonté. Co
tiens sur la métaphysique et sur la religion (1688). La grandeur de Dieu attestée par les merveilles de la nature De qu
lle vingt-deux étoiles ; mais personne aujourd’hui n’ose les compter. Dieu même nous avait dit autrefois que nul homme n’en
corps qui nous paraît, ici-bas, le plus lumineux et le plus beau. Que Dieu est donc grand dans les cieux ! Qu’il est élevé d
onsoler. Je vois que vous prenez avec beaucoup de patience le mal que Dieu vous envoie, et que vous êtes fort exact à faire
pour vous de ne vous point impatienter. J’espère qu’avec la grâce de Dieu , il ne vous arrivera aucun accident. C’est une ma
ai de joie de votre guérison. Vous avez beaucoup de grâces à rendre à Dieu , de ce qu’il a permis qu’il ne vous soit arrivé a
a un beau vase832 ou un beau calice ; il la contemple, il l’admire ; Dieu et la nature sont en tout cela ce qu’il n’admire
il, Termes n’est donc point arrivé ?… — Pardon-nez-moi, sire, dit-il, Dieu merci… — Comment, Dieu merci, dit le roi ; lui se
oint arrivé ?… — Pardon-nez-moi, sire, dit-il, Dieu merci… — Comment, Dieu merci, dit le roi ; lui serait-il arrivé quelque
es opuscules politiques, le Traité de l’Existence et des attributs de Dieu , et la Lettre à l’Académie ou Lettre sur les occu
tie naturelle, en partie miraculeuse, et qu’elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les chrétiens affligés
j’ai vu ; l’habit est semblable, mais le visage est différent. — Ah ! Dieu soit loué, s’écria le bon vieillard, ce témoin ne
Ce pauvre petit est arrivé, je ne sais comment ; il est à la garde de Dieu . Je vous prie de le prendre sous la vôtre. Cet en
chon des Délices que ce petit est au panier de la diligence1117. Pour Dieu , daignez vous en informer ; envoyez-le-nous de pa
iles nécessaires aux grands et aux petits nous travaillons beaucoup ; Dieu nous bénit ; nous n’avons point changé d’état1131
ce cintre bleu n’est autre chose qu’une étendue de nuages légers, que Dieu a tellement1144 disposés et combinés avec la méca
en six mois. » Parouba se mit à genoux et dit : « Les cieux annoncent Dieu  ». Tout l’équipage était autour du vénérable Frei
ique des personnes qui en avaient le crédit le lui eussent offert : «  Dieu , me disait-il, me l’a donné : c’est à moi à en pr
il sera touché de pitié. Voulez-vous me conduire chez lui ? — Ange de Dieu , repartit la négresse, je vous suivrai partout où
par le bras, s’approcha de l’habitant1311et le pria, pour l’amour de Dieu , de pardonnera son esclave, qui était à quelques
reux serment, qu’il pardonnait à son esclave, non pas pour l’amour de Dieu , mais pour l’amour d’elle. Virginie aussitôt fit
ra, toujours il argumentera contre son père. Ce n’est point assez que Dieu ait attaché un bonheur ineffable à l’existence de
de son champ, et que, s’il oublie par hasard de pousser ses verrous, Dieu soit tenu d’envoyer à sa porte un ange avec une é
ie, elle nous fait comprendre comment la Bible a pu nous dire1354 que Dieu fit l’homme à son image. Schiller s’était fait to
Carthage par Augustin1416, ami d’Eudore. « O Dieu, nous te louons ! ô Dieu , nous te bénissons ! Les cieux, les anges, les tr
les trônes, les chérubins, te proclament trois fois saint, Seigneur, Dieu des armées ! » Les évêques chantaient encore l’hy
rétien. » Le peuple le chargeait d’opprobres. « Où est maintenant son Dieu  ? disaient-ils. Que lui a servi de préférer son c
dans ce même lieu1423. Il rougit de ses erreurs passées ; il remercie Dieu , qui l’a reçu dans sa miséricorde, et la conduit,
e un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu  ! quand j’y pense encore !… Nous deux presque san
et leur expérience, et ainsi, selon l’ordre naturel et la volonté de Dieu , vous devez leur obéir, prêter à leurs conseils,
détresse ? Venez, et nous partagerons ce que je tiens de la bonté de Dieu . » La famille qui souffrait fut ainsi soulagée, j
ris et douceur, si je n’avais d’autre péché que celui-là, j’en prends Dieu à témoin, je t’assure que je n’aurais pas besoin
« J’ai pour moi, lui dit-il en prenant ce soin, une bonne cause et un Dieu clément. — Juxon. Oui, Sire, il n’v a plus qu’un
monta peu d’instants après dans l’éternité, emportant avec lui devant Dieu les chaînes brisées d’un million d’hommes ! (Dis
is qui le soutenait, et descendit au fond de la mer en recommandant à Dieu son compagnon. Bérauld, le plus pauvre de tous le
par serment à congédier toutes ses femmes et à vivre selon la loi de Dieu avec sa nouvelle épouse. Des courriers partirent
n avec ses propres pressentiments, Galeswinthe pleura et répondit : «  Dieu le veut, il faut que je me soumette » ; et la tri
t lui dirent alors : « Nous désirons prier pour Votre Grâce, afin que Dieu éclaire votre cœur à votre dernière heure, et que
rnière heure, et que vous mouriez ainsi dans la vraie connaissance de Dieu . — Mylords, répondit Marie, si vous voulez prier
mine, speravi, etc. ; Qui habitat in adjutorio 1528, elle s’adressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au mon
eulement, le bourreau lui abattit la tête, qu’il montra en disant : «  Dieu sauve la reine Élisabeth ! — Ainsi périssent tous
aut quelle se fie à l’aile du petit si novice encore… Des deux côtés, Dieu exige un acte de foi, de courage. Noble et sublim
quefois, dans les ouvertures qu’il faisait de son âme, qu’il devait à Dieu la grâce de n’avoir jamais rien envié. Mais si la
leurs maisons quand elles sont en ruine. Aussi est-ce un pays béni de Dieu . Durant tout un siècle de cent ans, il n’y a pas
ère ! il mâchait son cure-dent, de rage ; et vous savez le proverbe : Dieu nous garde des patenôtres de M. de Montmorency 16
res de M. de Montmorency 1619 et du cure-dent de M. l’Amiral 1620 ! «  Dieu m’absolve ! disait-il, il faut tuer la picorée162
iez maintenant à l’hôpital avec votre robe de chambre à fleurs. Mais, Dieu merci, vos chiennes de bouillottes1679.... Valen
le à ton portier1683, et il regimbe quand il n’a pas eu ses étrennes. Dieu sait si tu les lui donnes tous les ans ! Lancé da
ez que vous êtes fier, quoique vous ayez vendu du guingan ; et plût à Dieu que j’en vendisse ! ce serait la preuve que je po
i du Christ crucifié. La joie de voir ainsi l’image du doux agneau de Dieu les rendait insensibles. Blandine, à partir de ce
it pas entendre un cri ; recueilli en lui-même, il s’entretenait avec Dieu . Quand on fit asseoir Attale sur la chaise de fer
à nous, nous ne faisons rien de mal ». On lui demanda : « Quel nom a Dieu  ? — Dieu, dit-il, n’a pas de nom comme un homme »
nous ne faisons rien de mal ». On lui demanda : « Quel nom a Dieu ? —  Dieu , dit-il, n’a pas de nom comme un homme ». Les deu
de l’or. Fritz, le regardant monter entre les deux côtes, pensait : «  Dieu est grand ! » Et plus bas, voyant les ouvriers pi
ple ordonner équité1982.... Il faut premièrement apprendre à craindre Dieu , Dont vous êtes l’image, et porter au milieu De v
mée, Qui soudain est éprise1998 et soudain consumée. Or, Sire, imitez Dieu , lequel vous a donné Le sceptre, et vous a fait u
t mal leur devoir2011, Punissez-vous vous-même afin que la justice De Dieu , qui est plus grand, vos fautes ne punisse, Je di
e Dieu, qui est plus grand, vos fautes ne punisse, Je dis ce puissant Dieu dont l’empire est sans bout2012, Qui, de son trôn
Et rendre, comme à lui, votre sceptre tranquille. Car, sans l’aide de Dieu , la force est inutile. (Discours.) J.-A. de
contre elle et perdre patience, Il est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos20
-je dit, bien aise d’écouter. — Tu n’as point vu ceci, marquis ? Ah ! Dieu me damne2230, Je le trouve assez drôle, et je n’y
ut de son esprit Il regarde en pitié tout ce que chacun dit. Acaste. Dieu me damne, voilà son portrait véritable. Clitandr
res et de plus en plus préoccupé de son salut et de ce qu’il devait à Dieu , se consacrant aussi aux devoirs nouveaux que lui
; Et, dans ce jour fatal, l’homme à l’homme inutile Ne paiera point à Dieu le prix de sa rançon. Vous avez vu tomber les plu
le poids fatal : Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture ; Et Dieu , de sa justice apaisant le murmure, Livrera ces m
s, Il faut mêler sa cendre aux cendres de ses pères, Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous. (Odes, livre I, ode iii.)
ence de dieu prouvée par les merveilles de la nature Oui, c’est un Dieu caché2472 que le Dieu qu’il faut croire2473 ; Mai
ar les merveilles de la nature Oui, c’est un Dieu caché2472 que le Dieu qu’il faut croire2473 ; Mais, tout caché qu’il es
ge de tes flots expire sur tes bords2475... La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle2476; La terre le publie : « Est-ce mo
endons le droit2479 d’élire un maître : La France a des Bourbons ; et Dieu vous a fait naître Près de l’auguste rang qu’ils
utres ; Ils mouraient pour leurs rois, vous massacrez les vôtres : Et Dieu , que vous peignez implacable et jaloux, S’il aime
yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux ; Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour t
ras sanglants, tendus du haut des cieux ; Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l’univers, est
ois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux : sa t
r dans cet auguste lieu, Tu n y peux faire un pas, sans y trouver ton Dieu  ; Et tu n’y peux rester sans renier ton père, Ton
’y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes bras et pleure
te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir : Je vois la vérité dans ton cœur
nheur m’aveugla, la mort m’a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces lieux ; seul j’
fils, tes vertus égalent ton courage. Alzire. Quel changement, grand Dieu  ! quel étonnant langage ! Zamore. Quoi ! tu veux
oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ;
je suis content ; je meurs. alvarez, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos malheurs. Mon cœur désespéré se s
malheurs. Mon cœur désespéré se soumet, s’abandonne Aux volontés d’un Dieu qui frappe et qui pardonne. (Alzire, ou les Amér
es. Ode imitée de plusieurs psaumes2539 J’ai révélé mon cœur au Dieu de l’innocence ; Il a vu mes pleurs pénitents ; I
e tu nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté2541. Mais Dieu t’entend gémir, Dieu, vers qui te ramène Un vrai
ndre ton image, Noire de sa méchanceté2541. Mais Dieu t’entend gémir, Dieu , vers qui te ramène Un vrai remords, né des doule
nd gémir, Dieu, vers qui te ramène Un vrai remords, né des douleurs ; Dieu , qui pardonne enfin à la nature humaine D’être fa
s’endormir ; On appelle cela naître, vivre et mourir : La volonté de Dieu soit faite ! (Fables, livre IV, fable 21.) Le
os ; Étends tes vagues sur les plages, O mer ! et berce les images Du Dieu qui t’a donné tes flots. Savez-vous son nom ? La
e Réunit en vain ses cent voix ; L’étoile à l’étoile murmure : « Quel Dieu nous imposa nos lois ? » La vague à la vague dema
nous gourmande ? » La foudre dit à l’aquilon : « Sais-tu comment ton Dieu se nomme ? Mais les astres, la terre et l’homme N
léchissent Des feux à toi-même empruntés.... Mais moi, pour te loüer, Dieu des Soleils, qui suis-je ? Atome dans l’immensité
nts, ces soupirs animés par la foi, Vont chercher d’astre en astre un Dieu qui me réponde, Et d’échos en échos, comme des vo
eillait leurs soupirs sur leur bouche oppressée, Faisait tourner vers Dieu leur dernière pensée, Et, tenant par la main les
nheur ! C’est ici que sa voix pieuse et solennelle Nous expliquait un Dieu que nous sentions en elle, Et nous montrant l’épi
nt aux climats les saisons et les heures, Et ces astres des nuits que Dieu seul peut compter, Mondes où la pensée ose à pein
ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu’à la lumière Dieu n’a pas laissés mûrir ! Quoique jeune sur la terr
, c’est s’oublier soi-même ; N’êtes-vous pas un débris de nos cœurs ? Dieu de pardon ! Leur Dieu ! Dieu de leurs pères ! Toi
même ; N’êtes-vous pas un débris de nos cœurs ? Dieu de pardon ! Leur Dieu  ! Dieu de leurs pères ! Toi que leur bouche a si
N’êtes-vous pas un débris de nos cœurs ? Dieu de pardon ! Leur Dieu ! Dieu de leurs pères ! Toi que leur bouche a si souvent
u du pardon ! (Harmonies poétiques et religieuses, livre III, 1.) Dieu imprimant aux mondes leurs mouvements2620 Ces
Ces sphères, dont l’éther est le bouillonnement, Ont emprunté de Dieu leur premier mouvement. Avez-vous calculé parfois
tournent sans essieu ? Courbons-nous, mes enfants, c’est la force de Dieu  ! (Jocelyn, IXe époque.) La puissance de dieu
les plus humbles Ne dites pas, enfants, comme d’autres ont dit : «  Dieu ne me connaît pas, car je suis trop petit ; Dans
Mon rayon s’y parfume en traînant sur les fleurs ! Et c’est ainsi que Dieu , qui seül est sa mesure2626, D’un œil pour tous é
e Paule. Devant sa créature, en me rendant hommage, Ne prosternez pas Dieu dans sa royale image2639. Prince, relevez-vous.
e. Que me demandez-vous, mon fils ? Vous m’étonnez. Suis-je l’égal de Dieu  ? C’est vous qui m’apprenez Que je vais par le mo
ie ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie ! François De Paule. Dieu n’a pas mis son œuvre au pouvoir d’un mortel. Vou
d’un mortel. Vous seul, quand tout périt, vous seriez éternel ! Roi, Dieu ne le veut pas, sa faible créature Ne peut change
us qu’à ces infortunés, Ces affligés obscurs, que, sans votre prière, Dieu n’eût pas de si haut cherchés dans la poussière.
guerriers d’Ammon2656 sont détruits, et leur terre Du Seigneur notre Dieu reste la tributaire. Israël est vainqueur, et par
embrassements feront couler de pleurs ! « Seigneur, vous êtes bien le Dieu de la vengeance ; En échange du crime il vous fau
crime il vous faut l’innocence. C’est la vapeur du sang qui plaît au Dieu jaloux2663 ! Je lui dois une hostie, ô ma fille !
e ciel des nuages de feu ; Suspendez votre marche : il ne faut tenter Dieu . Par monsieur2677 saint Denis, certes ce sont des
e un cor d’ivoire2680. Son âme en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu  ! que le son du cor est triste au fond des bois !
es orgies, La face du Seigneur se détourne de vous. Donnez ! afin que Dieu , qui dote les familles, Donne à vos fils la force
l de vos palais fixe un œil moins jaloux. Donnez ! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant même en s’i
’hameçon, Surveillant l’âtre où bout la soupe de poisson, Puis priant Dieu sitôt que les cinq enfants dorment. Lui, seul, ba
 Hé ! voisine ! » Elle appelle, Et la maison se tait toujours. « Ah ! Dieu  ! dit-elle. Comme elle dort, qu’il faut2714 l’app
Prenez garde à vous, car je déclare, Infants, que j’ai toujours senti Dieu près de moi. Vous êtes cent contre un ! Pardieu !
e profonde, Bondir en souverains les vaisseaux d’Albion2752. O Dieu ! Dieu tout-puissant ! pour les plus justes causes Nous
mière, La haie en fleurs, le petit bois, La ferme et la fermière ! Si Dieu , comme notre curé Au prône le répète, Paie un bie
plus belles inspirations, les Nuits, l’Ode à la Malibran, l’Espoir en Dieu . Comme prosateur, Musset a laissé des Comédies et
des naufrages Qui jette sur la rive une perle au pêcheur. Maintenant Dieu me garde ! Où vais-je ? Eh ! que m’importe ? Quel
 ? C’est la communauté qui fait la force humaine. Frank, n’irrite pas Dieu , — le roseau doit plier. L’homme sans patience es
Et les pleurs et les chants sont les voix éternelles De ces filles de Dieu qui s’appellent entre elles. Frank. Chantez donc
tout ce que tu peux, c’est de roidir2784 tes bras Pour blasphémer un Dieu qui ne t’aperçoit pas. Travailles-tu pour vivre e
Qui vient pour épouser un de mes chers enfants2788. Jetez, au nom de Dieu , vos regards triomphants Sur un autre que lui2789
lé de la coupe des mers : « C’était trop beau, dit-il ; d’un tel bien Dieu nous sèvre2814, Et ces flots sont trop purs pour
e la pensée, tous inspirés par les plus nobles sentiments, l’amour de Dieu , de la liberté, de la patrie, de la famille. Au r
enfin, selon leur vœu, Se ferma sur leurs corps2822 pour les garder à Dieu . (Pernette, épilogue.) La guerre Exhort
. Soyez digne de vaincre, ô jeunesse aguerrie ! Faites votre devoir : Dieu fera le succès. (Le Livre d’un père.) A un gr
en soit pas ainsi ;     Contre les pédants je réclame. Je suis poète, Dieu merci ! Et j’ai pour principal souci, Mes enfants
z ! dans le meilleur terrain, Parmi les blés hauts et superbes, C’est Dieu qui mêla, de sa main, Le bluet d’azur au bon grai
tout lieu ; Pour remettre la terre en joie, Il suffit d’un souffle de Dieu  ; Et, pris d’une gaîté pareille, Le poète, las de
Seigneurs. Charlemagne, au fond, entouré de tous les seigneurs. Dieu vient de te frapper dans ta noble espérance ! À t
Ame confuse, Mais, ce dernier bienfait, sire, je le refuse. Berthe. Dieu  ! Gérald ! Gérald. Laissez-moi m’expliquer devan
ès un long silence. Eh bien… je me soumets : qui t’aime te ressemble. Dieu lit nos cœurs pareils : que Dieu seul les rassemb
e soumets : qui t’aime te ressemble. Dieu lit nos cœurs pareils : que Dieu seul les rassemble ! — Adieu, Gérald ! Charlemag
. 171. Reniait qu’il lui ôterait. Phrase elliptique pour : reniait [ Dieu s’il n’était pas vrai] qu’il lui ôterait. 172.
us ne s’emploie plus que comme adverbe. — Sambreguoi : par la face de Dieu . Sambre est une autre forme du vieux substantif s
. Quant à quoi c’est une de ces terminaisons qu’on substituait au mot Dieu dans les jurons, pour éviter le blasphème (ex. :
rs sans doute y voir quelque dérivation corrompue de l’allemand Gott, Dieu . 176. Adonc, donc, alors. 177. Baudrier, cein
7. La grammaire ultérieure exigerait :    il se trouvât, dépendant de Dieu voulut que. Mais l’emploi du subjonctif ou de l’i
Platon et chef de son école après sa mort. 456. [Je voudrais, plût à Dieu ] que. 457. Batailles perdues, défaites. 458. En
genre, la syllabe bleu a été substituée, pour éviter le blasphème, à Dieu , qui seul aurait un sens. 564. Contre moi, tout
, à diable, comme on a substitué dans les formules de serments bleu à Dieu (parbleu ! morbleu !). 591. Bonne chère. Voir l
soutenue, échauffée par l’ardent amour qu’il sent dans son cœur pour Dieu . — La charité (même étymologie que l’adjectif che
arité (même étymologie que l’adjectif cher) est proprement l’amour de Dieu , et, par suite, l’amour des hommes, considérés co
ieu, et, par suite, l’amour des hommes, considérés comme créatures de Dieu . 658. Sénateur, nom par lequel on désignait que
l n’y a point eu d’assaut… Respirez donc, ma chère enfant ; remerciez Dieu premièrement : il n’est point question d’un autre
ésespoirs, comme nous le disions autrefois, cherchez-en d’autres, car Dieu vous a conservé votre cher enfant : nous en somme
Bossuet en parlant du mauvais riche, a endurci contre lui le cœur de Dieu  ; les pauvres l’ont déféré à son tribunal ; son p
u’on adresse encore quelquefois, à une personne venant d’éternuer : «  Dieu vous bénisse ! » 855. Certaines charges administ
wton. 950. La religion naturelle : celle qui croit à l’existence de Dieu , sans croire que Dieu se soit révélé à une nation
on naturelle : celle qui croit à l’existence de Dieu, sans croire que Dieu se soit révélé à une nation élue, pour en faire l
omme morbleu, parbleu, pour tenir la place de mordieu (par la mort de Dieu ), pardieu, et éviter ainsi de jurer par le nom de
par la mort de Dieu), pardieu, et éviter ainsi de jurer par le nom de Dieu . 1463. Sur le territoire de… — On visite encore
l’ancienne monarchie française, regardée comme tenant son pouvoir de Dieu . 1980. Les rois, régime de hanter. 1981. Au m
2011. Dans l’ancienne constitution française, le roi, représentant de Dieu , n’est considéré comme responsable que devant Die
i, représentant de Dieu, n’est considéré comme responsable que devant Dieu . 2012. Limite. 2013. Le roi qu’il a choisi lui-
047. Ton amour, l’amour qu’il éprouve pour toi. Le poète s’adresse à Dieu  : la pièce, dont nous ne citons qu’une partie, es
z mal écrit. Malherbe parait vouloir dire que Henri IV aime tellement Dieu , est tellement pénétré de la foi de ses ancêtres,
même d’un mot grec. 2199. Parbleu ! substitué, comme parbleu, à par Dieu pour éviter le blasphème. 2200. Se prélassant,
ent de la multitude de leurs richesses. — … L’homme ne payera point à Dieu la rançon de son âme. — Il ne verra pas qu’il fau
ppelons que Milton a vécu de 1608 à 1674. 2472. .« Tu es vraiment le Dieu caché. » (Isaïe, XLV, 15). — Entendez : sans dout
raiment le Dieu caché. » (Isaïe, XLV, 15). — Entendez : sans doute le Dieu qu’il faut croire est, comme le dit l’Ecriture, u
sans doute le Dieu qu’il faut croire est, comme le dit l’Ecriture, un Dieu caché ; mais,... 2473. Qu’il faut croire. On tr
nt chez les écrivains, et sans différence appréciable de sens, croire Dieu et croire à Dieu. Toutefois la première de ces lo
ains, et sans différence appréciable de sens, croire Dieu et croire à Dieu . Toutefois la première de ces locutions était peu
iècle que de nos jours. 2474. A semé la lumière. Sur la puissance de Dieu révélée par les merveilles de l’astronomie, voyez
il n’est point d’être ou d’objet créé dont la voix ne me ramène vers Dieu . 2477. Potier de Blancménil (1541-1635), préside
l apparaît, même avant cette cérémonie, comme le monarque désigné par Dieu . 2482. Entendez : c’est lui qui aime et suit vra
sombres pensées, s’épanche enfin en un cri d’amour et s’élève jusqu’à Dieu dans une prière passionnée. 2618. De = par ; se
ne sont petites ou grandes que par comparaison avec d’autres choses. Dieu seul, existant par lui-même, ne se compare à rien
2639. Homme, Louis XI a été, comme tous les hommes, créé à l’image de Dieu . Mais de plus il est roi, c’est-à-dire, suivant l
’est-à-dire, suivant les théories du droit ancien, le représentant de Dieu même sur la terre. 2640. Les restes. Ce sont le
ou xiie siècle avant l’ère chrétienne), avait fait vœu d’immoler à Dieu , s’il rentrait vainqueur dans sa patrie, la premi
un autre enfant… Entendez : et je suis son enfant unique. 2663. Au Dieu jaloux. Remarquons que ces imprécations de Jephté
Josué (chap. vi), tombèrent d’elles-mêmes quand Josué, sur l’ordre de Dieu , eut, pendant sept jours, promené l’arche tout au
 : un mécréant, c’est donc littéralement un homme qui ne croit pas en Dieu , en la vérité de la religion, etc. 2729. Cent ma
cause du désastre de Roncevaux, et qui depuis a cherché à mériter de Dieu son pardon en faisant de son fils le modèle du ch
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
de la terre ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croient que Dieu était aussi présent que dans le ciel, et qu’il av
ésordres au lieu de faire cesser les anciens2. L’homme s’agite et Dieu le mène. A M. Conrart. Quoique j’appréhend
s. C’était donc dans les joies et dans les plaisirs qu’ils disaient à Dieu  : C’est assez, et qu’ils lui demandaient des trêv
s monuments de leur vanité, et non pas de leur victoire. L’ouvrage de Dieu n’a pu être défait par la main des hommes. Oui, d
car il combat déjà contre tes ennemis. Par la vertu et la sagesse de Dieu , il met le pied sur le cou des grands et des supe
78 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
scours ne s’éloigne pas de la précision : Adorant dans leurs fers le Dieu qui les châtie, Tandis que votre main, sur eux ap
ie, À leurs persécuteurs les livrait sans secours, Ils conjuraient ce Dieu de veiller sur vos jours. De rompre des méchants
ons communes chiens, boucs, pavé, etc. Ex. : Joad à Abner. Je crains Dieu , dites-vous ; sa vérité me touche ! Voici comme c
er. Je crains Dieu, dites-vous ; sa vérité me touche ! Voici comme ce Dieu vous répond par ma bouche : « Du zèle de ma loi q
oi, monstre d’impiété ; De toutes les horreurs, va, comble la mesure. Dieu s’apprête à te joindre à la race parjure, Abiron
emandent leur proie ! Racine, Athalie, acte III, sc. v.   La Piété à Dieu . Je suis la Piété, cette fille si chère, Qui t’of
avec lui, respondit : « J’eusse fort voulu et qu’il eust ainsi plu à Dieu , que vous m’eussiez donné cette charge honorable,
qui approchast de vous. Et puisqu’il n’y a remède de la mort, je prie Dieu qu’il retire vostre belle âme auprès de luy, comm
ans le passage suivant, nous voyons le monarque frappé par la main de Dieu , se résignant à son sort avec le courage du chrét
à lui ; sa première parole fut une expression de joie d’être appelé à Dieu le vendredi saint. Il répondait aux sanglots de l
. — « Sire, que deviendrons-nous, si vous n’y êtes plus ? — « Madame, Dieu prendra soin de vous et de nos enfants. Que suis-
, une discipline aiguë. Ils s’écrièrent : « Il sera saint aux yeux de Dieu , et le Seigneur permettra des miracles sur sa tom
s exemples dans les œuvres d’un poète imitateur de Ronsard : Ô grand Dieu qui nourris la rapineuse engeance, Des oiseaux ra
avec un de nos poètes : Jupiter va crachant la neige sur les Alpes. Dieu lava bien la fête son image. Le déluge fut la les
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
le, mais pour un autre motif, dans l’éloquence sacrée. Le ministre de Dieu , paraissant dans la chaire de vérité pour distrib
’est un plus puissant que lui qui commande l’attention. Tout plein du Dieu qui parle par sa bouche, il peut, dès l’abord, en
a misère de toutes les grandeurs humaines, comparées à la grandeur de Dieu , trouve ce début réellement sublime en face du ce
ce début réellement sublime en face du cercueil de Louis le Grand :«  Dieu seul est grand, mes frères ! » Malheureusement il
nt votre ville, j’ai rencontré un autel portant pour inscription : Au Dieu inconnu. Eh bien, ce Dieu que vous adorez sans le
ntré un autel portant pour inscription : Au Dieu inconnu. Eh bien, ce Dieu que vous adorez sans le connaître, c’est lui que
exorde. Aux yeux de l’apôtre, la science humaine est aussi l’œuvre de Dieu , il ne dédaigne pas de s’y conformer ; il se fait
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
être en solitude ; je fais de ceci une petite Trappe, je veux y prier Dieu , y faire mille réflexions ; j’ai résolu d’y jeûne
que j’ai été dans ma chambre, et surtout de m’ennuyer pour l’amour de Dieu . Mais ce que je ferai beaucoup mieux que tout cel
s deux à la terre. À propos de ces grands objets qui doivent porter à Dieu , vous vous trouvez embarrassé dans votre religion
t dans le conclave, c’est toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le maître de tout, et voici com
on lieu) : « Quel trouble peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? »
r à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? » Voilà sur quoi je vous laisse, mon cher
Sévigné a dit ailleurs : « Ma chère enfant, je ne vis que pour vous. Dieu me fasse la grâce de l’aimer un jour comme je vou
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
injustes, parce qu’on doit toujours respecter en eux la puissance de Dieu qui les a établis sur nous. Elle leur défend enco
publiques qui la demandent de la part du roi, ou plutôt de la part de Dieu . Est-ce par grimace et par feinte que les juges c
pour les préparer à une action si grande, où ils tiennent la place de Dieu , dont ils sont les ministres, pour ne condamner q
s de mort que ceux que les lois y condamnent. Et alors, si l’ordre de Dieu les oblige d’abandonner au supplice le corps de c
d’abandonner au supplice le corps de ces misérables, le même ordre de Dieu les oblige de prendre soin de leurs âmes criminel
nfin, c’est le plus grand caractère sensible de la toute-puissance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée.
e, et jeta au hasard sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’homme. Cet effrayant génie se nommait Bl
e la scolastique. 3. Voir dans Bossuet (Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même.) le chapitre consacré aux différe
82 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
fusions de l’âme les vives émotions que fait naître en eux l’étude de Dieu et de l’homme. III. Principaux genres de prose
hilosophie est l’étude des facultés de l’homme, de ses devoirs envers Dieu , ses semblables et lui-même. S’il est encore perm
les êtres de raison ; dans la théodicée, elle démontre l’existence de Dieu et fait connaître ses attributs infinis. C’est pa
’on appelle conclusion. Voici un raisonnement emprunté à Bossuet. 1. Dieu accorde les prospérités à la prière. 2. Or, les v
s à la prière. 2. Or, les vertus sont les vraies prospérités. 3. Donc Dieu accorde les vertus à la prière. Cet argument, co
niable et plus rapide, rend le syllogisme plus court et plus vif. 1. Dieu accorde les prospérités à la prière. 3. Donc il l
e est l’argument pathétique, celui des orateurs et des poëtes. 1. Le Dieu que nous servons est le Dieu des combats. 3. Non,
celui des orateurs et des poëtes. 1. Le Dieu que nous servons est le Dieu des combats. 3. Non, non, il ne souffrira pas Qu’
moi ! 3. Je suis donc un foudre de guerre ? La Fontaine. 1. « Que si Dieu accorde aux prières les prospérités temporelles,
urir pour son prince est un si digne sort, 3. Quand on meurt pour son Dieu , quelle sera la mort ! P. Corneille. L’Enthymè
nse ne soient que pour les jugements humains, et qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont celle qui reluit en nous n’est q
nse ne soient que pour les jugements humains, et qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont celle qui reluit en nous ne soit
it par cœur la magnifique énumération des miracles et des justices de Dieu dans la première scène d’Athalie. Faut-il, Abne
ce qui porte en nous la marque divine, ce qui est capable de s’unir à Dieu , y soit aussi rappelé. » (Bossuet, Oraison funèbr
t implicitement que le sacrifice est un devoir. « Pouvait-il faire à Dieu un plus beau sacrifice que de lui offrir une âme
ns l’aveuglement et dans l’erreur, je louerais en vain des vertus que Dieu n’aurait pas couronnées… Mais, grâce à Jésus-Chri
’attaque en téméraire une reine orgueilleuse,... Mais ma force est au Dieu dont l’intérêt me guide.... Dieu sur ses ennemis
rgueilleuse,... Mais ma force est au Dieu dont l’intérêt me guide.... Dieu sur ses ennemis répandra la terreur. L’ordre de
écit familier et populaire, les rêves et les songes d’une malade : «  Dieu , dit-il, qui fait entendre ses vérités en telle m
ation d’un fait ou d’un jugement, Bossuet dit de Joram : « La main de Dieu fut sur lui ; son règne fut court et sa mort fut
t que vous soyez de cet auditoire, peu connus des hommes et connus de Dieu , vous commencerez à lever la tête. » (Or. fun. d’
es chefs-d’œuvre oratoires. Fénelon, dans le Traité de l’Existence de Dieu , égalait l’abondance et l’éclat du style à la ric
iguillon) Et quel temps fut jamais plus fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d’éclat montra-t-il son pouvoir ? etc.
tre princesse, que restait-il à une âme qui, par un juste jugement de Dieu , était déchue de toutes les grâces, et ne tenait
 ; voilà assez de sang, assez de carnage. Voilà, voilà ces hommes que Dieu avait voulu égaler à nous, les voilà enfin nos ég
à cette fois ? suis-je votre roi ? suis-je votre juge ? suis-je votre Dieu  ? Apprenez-le par votre supplice. » (Oraison funè
uet, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) « Heureuse la nation, grand Dieu , à qui vous destinez, dans votre miséricorde, un
c’est le désespoir ou le repentir qui les a formées ; il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux, et qui laissent dou
’arrache comme à regret de ce corps de boue, tombe entre les mains de Dieu , et se trouve seule aux pieds du tribunal redouta
bre de Henriette de France.) Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que cache so
lière. Ce flegme pourra-t-il ne s’échauffer de rien ? Id. Quand Dieu par plus d’éclat montra-t-il son pouvoir ? Racin
hant fatal. » « Le glaive que je tiens en main, dit le Seigneur notre Dieu , est aiguisé et poli : il est aiguisé, afin qu’il
: « C’est alors que les impies Salmonées osent imiter le tonnerre de Dieu , et répondre par les foudres de la terre aux foud
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
é de semer, que nous voudrions recueillir. Ce n’est pas là l’ordre de Dieu . Il faut que les pluies et les glaces de l’hiver,
près de la récompense ? Le tout est de persévérer, et nous savons que Dieu donne sa grâce aux humbles1. Que nous faut-il de
s ont dit et pour ce qu’ils disent. Ce n’est pas qu’il soit flatteur, Dieu l’en garde ! il hasardera même quelquefois de mon
bien d’épaules sans force ont demandé de lourds fardeaux ! Qu’a donné Dieu au roitelet ? Il l’a rendu content. 2. Même qua
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
A Abel, fils d’Adam et d’Ève nos premiers parents. Il immolait à Dieu , avec une piété sincère et généreuse, les premier
uveaux peuples ; revient à Babylone, craint, respecté, adoré comme un Dieu , et y meurt l’an 513 avant J.-C., âgé de 35 ans.
l’excès du vin. Il avait la manie de vouloir passer pour le fils d’un Dieu , et de se faire adorer comme tel. Il fit assassin
y enivrer. Amalthée, nom de la chèvre qui nourrit Jupiter, et que ce Dieu plaça parmi les astres avec ses deux chevreaux. L
r, lorsque ses chevaux effrayés à la vue d’un monstre horrible que ce Dieu avait envoyé, se précipitèrent à travers les roch
Hercule vint à bout de l’assommer avec sa massue. Hymen, ou Hyménée, Dieu , qui, selon la fable, présidait au mariage. Il ét
te. Juda (royaume de), composé seulement de deux tribus du peuple de Dieu , Juda et Benjamin, mais aussi puissant que celui
du nom des Cananéens qui l’habitaient ; 2º. Terre promise, parce que Dieu l’avait promise à son peuple chéri, c’est-à-dire,
e des juifs, un des plus zélés qu’ils aient eus pour le culte du vrai Dieu , et tout à la fois un de leurs plus grands généra
10 avant J.-C., ce prince impie et blasphémateur du saint nom du vrai Dieu , étant entré, avec une armée formidable, dans la
répandu beaucoup d’or, pour obtenir un jugement favorable. Vertumne, Dieu de l’automne et des jardins. Il présidait, suivan
une palme. Vulcain, fils, selon la fable, de Jupiter et de Junon, et Dieu du feu. Jupiter le trouva si laid et si difforme
85 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
arlant de la reine d’Angleterre : « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces : l’une de l’av
ns ses Entretiens solitaires, livre II, chap. 5. Le poëte s’adresse à Dieu  : Les ombres de la nuit à la clarté du jour, Les
minés par certaines règles et par l’usage. Des biens que lui a donnés Dieu jouit le sage modérément, mauvaise construction ;
ément, mauvaise construction ; le sage jouit modérément des biens que Dieu lui a donné, faute de syntaxe ; enfin le sage jou
onné, faute de syntaxe ; enfin le sage jouit modérément des biens que Dieu lui a donnés, phrase correcte selon les règles de
i une de nombre, dans Racine : Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous rappelant, mon fils, que caché so
e, changeant de fortune à chaque quart d’heure, n’ayant pour elle que Dieu et son courage inébranlable, elle avait ni assez
86 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
Pour moi, je demande sur l’heure un décret d’accusation contre Marat… Dieu  ! je l’ai nommé ! » Un beau modèle de péroraison
avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu , cette couronne, ce seeptre, cette main de justic
r et faire garder l’équité et miséricorde en tous jugements, afin que Dieu , clément et miséricordieux, répande sur moi et su
inuez d’en avoir un soin charitable ; mais, je vous le déclare devant Dieu , ils seront tous morts demain, si vous les délais
les de l’humanité, ce salutaire effroi des impénétrables jugements de Dieu , cette invincible fermeté contre les méchants, ce
aire un appel aux sentiments les plus affectueux. Tantôt il adresse à Dieu ses ferventes prières en faveur du pécheur repent
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
t de fond à la scène, et derrière lequel on voyait se lever l’aurore. Dieu nous donna, dans ce petit tableau, une idée des g
es donnent une idée de la création telle qu’elle sortit de la main de Dieu  ? Le jour, tombant d’en haut à travers un voile d
son ouvrage : la religion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Ave
enfuit, S’élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu , dans son brillant langage. De la création le mag
et la terre est l’autel. 1. Bossuet dit : (Sermon sur la loi de Dieu , p. 89. Gandar) : « Nous manquons de tant de chos
ns de tant de choses, que nous serions toujours dans l’affliction, si Dieu ne nous avait donné l’espérance, comme pour charm
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
er. Je ne l’aime guère ; mais toutes les saisons sont bonnes, puisque Dieu les a faites. Que le givre, le vent, la neige, le
e l’ai essayé ; c’est la prière, la prière qui me calme. Quand devant Dieu , je dis à mon âme : « Pourquoi êtes-vous triste e
s, des intelligences sauvées. Celles qui se perdent n’ont rien devant Dieu qui leur reste, qui les marque, quelque signe de
plonge vite au fond de toute chose, et je vois le néant dans tout, si Dieu ne s’y trouve pas. » Ailleurs, je lis encore :
cet épanchement de mon âme au dehors, ce besoin de se répandre devant Dieu et devant quelqu’un ? Je dis quelqu’un parce qu’i
89 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
le de la personne. Exemples : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge : Vous souvenant, mon fils, que caché s
uverne selon l’esprit du monde… Le dirai-je ? on voudrait même servir Dieu selon l’esprit du monde. Bourdaloue. 2° L’adjon
et des mœurs par les devoirs et par les règles. Donc c’est la loi de Dieu qui doit être la règle constante du temps, et non
non pas la variation des temps qui doit devenir la règle de la loi de Dieu . 5° La polyptote, qui répète dans une période un
nerale lixivium fuit . Benserade a imité cette pensée dans ce vers : Dieu lava bien la tête à son image. 3° La métaphore d
i laissent deviner les premières. C’est ainsi qu’on dit à un pauvre : Dieu vous assiste, Dieu vous bénisse, au lieu de dire 
les premières. C’est ainsi qu’on dit à un pauvre : Dieu vous assiste, Dieu vous bénisse, au lieu de dire : je n’ai rien à vo
ir votre patrie, Pour quelque chose, Esther, vous comptez votre vie ? Dieu parle, et d’un mortel vous craignez le courroux ?
vous ? N’est-elle pas au sang dont vous êtes issue ? N’est-elle pas à Dieu dont vous l’avez reçue ? Racine. Fléchier, aprè
paru. Boileau. L’impie Athalie adresse ce sarcasme à Josabeth : Ce Dieu depuis longtemps votre unique refuge, Que deviend
r. Fléchier, dans l’Oraison funèbre de Turenne, dit en s’adressant à Dieu  : Comme il s’élève du fond des vallées des vapeu
funèbre de la reine d’Angleterre : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces ! l’une de l’av
s plus capables de les émouvoir et de les attendrir. Elle s’adresse à Dieu et aux hommes. Exemples : Aman conjure Esther de
ces vers déjà cités : De toutes tes horreurs, va, comble la mesure ! Dieu s’apprête à te joindre à la race parjure, Abiron
fait le fils du grand Achille. La Harpe. La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle : La terre le publie : Est-ce moi, me
te parler ! Le bonheur, la peine et la foi. Heureux l’homme à qui Dieu donne une sainte mère ! En vain la vie est dure,
ns-nous : c’en est assez et tremblons sous les terribles jugements de Dieu qui, pour punir notre orgueil a permis que de si
ces tuteurs barbares qui dépouillent eux-mêmes leurs pupilles, grand Dieu  ! les clameurs du pauvre et de l’opprimé monteron
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
        Comme le leur, au-delà du tombeau.             Il se flatte ; Dieu lui pardonne : Mais il est mon confrère, et comme
out est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités, et le jugement arrêté qui nous fa
mépriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’une ombre ? Ce qu
’enflamme ;         Pour moi l’univers est nouveau. Sans doute que le Dieu qui nous rend l’existence,         À l’heureuse c
on en fournit un bien bel exemple. Le voici : « Un Prince qui craint Dieu , et qui gouverne sagement ses peuples, n’a plus r
avec quelles couleurs le P. Berruyer, dans son Histoire du peuple de Dieu , peint l’embrasement de ces anciennes villes, don
la victoire instruit. L’ennemi renversé fuit et gagne la plaine : Le Dieu lui-même cède au torrent qui l’entraîne, Et seul,
s ces bois. Où brillaient les glaçons, on voit naître les roses. Quel Dieu chasse l’horreur qui régnait dans ces lieux ? Que
s roses. Quel Dieu chasse l’horreur qui régnait dans ces lieux ? Quel Dieu les embellit ? le plus petit des Dieux           
91 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
tage sa supériorité sur toutes les créatures qui l’environnent et que Dieu lui a soumises, communiquer aux autres cette ress
ngue le vrai du faux. Ainsi, lorsqu’on examine si la bonté convient à Dieu et qu’on affirme cette convenance, c’est le jugem
rme cette convenance, c’est le jugement qui aperçoit un rapport entre Dieu et la bonté. Puisque le vrai est le fondement et
deux idées par suite d’une comparaison qu’on a faite. Quand je dis : Dieu est bon, mon esprit aperçoit deux idées, l’idée d
uand je dis : Dieu est bon, mon esprit aperçoit deux idées, l’idée de Dieu et l’idée de la bonté ; il les examine et les com
examine et les compare, et lorsqu’il affirme que la bonté convient à Dieu , il forme une pensée ou un jugement. 44. Il faut
est vraie quand elle représente son objet tel qu’il est. Si je dis : Dieu est juste, j’exprime une pensée vraie, parce qu’i
raie, parce qu’il y a une convenance parfaite entre les deux idées de Dieu et de justice ; mais si je disais : Tout homme es
le n’est pas toujours la meilleure, c’est-à-dire la plus juste devant Dieu et devant les hommes. De même, les nobles cœurs a
rien, Pas même académicien. (Piron.) On disait devant Fontenelle que Dieu avait fait l’homme à son image : « L’homme le lu
pectu ejus. En commençant l’éloge de Louis XIV, Massillon s’écrie : Dieu seul est grand, mes frères ! C’est, dit Chateaub
ui prennent leur source dans la charité, c’est-à-dire dans l’amour de Dieu et des hommes. Au contraire, l’égoïsme est étroit
e Dieu et des hommes. Au contraire, l’égoïsme est étroit, et, grâce à Dieu , il n’a pas d’écho dans le cœur humain. On n’est
rai rapport. Voici quelques phrases qui pèchent contre cette règle : Dieu ne veut pas la mort de l’impie : il n’abandonne j
atuaire en fit l’emplette. Qu’en fera, dit-il, mon ciseau ? Sera-t-il Dieu , table, ou cuvette ? Il sera dieu ; même je veux
its frappants et les tours harmonieux. Lamartine a dit, en parlant de Dieu  : Il est ; tout est en lui : l’immensité, le tem
a reine des cités ; Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés : Dieu ne veut plus qu’on vienne à ses solennités ; Temp
lixivium fuit. Benserade n’a pas été plus heureux quand il a dit : Dieu lava bien la tête à son image. Il y a cependant
uet a fait usage de cette figure : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu de deux grandes grâces : l’une de l’avoir faite c
out est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités, et le jugement arrêté qui nous fa
mépriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image n’est-il qu’une ombre ? Ce que
poètes. Athalie, se croyant victorieuse, parle ainsi à Josabeth : Ce Dieu , depuis longtemps votre unique refuge, Que devien
ntraire. Hé ! quel temps fut jamais plus fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d’effets montra-t-il son pouvoir ? Auras
nom du lieu si saint qui n’est ouvert qu’à vous, Lieu terrible où de Dieu la majesté repose, Quelque dure que soit la loi q
ait dans chaque genre. Le véritable type du beau se trouve d’abord en Dieu lui-même, et ensuite dans les œuvres de ses mains
r modèle. C’est dans les exemples et les écrits des grands hommes que Dieu a suscités, dans l’Ancien et le Nouveau Testament
ra donc la Bible, livre des livres, expression fidèle de la parole de Dieu , et c’est uniquement à ces pages inspirées que no
les héros d’Homère et de Virgile lui paraîtront bien petits auprès du Dieu que chantent les prophètes et des grands hommes q
êter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. (Ath
ion en l’honneur de la Divinité. Quand l’homme fut sorti des mains de Dieu , les merveilles de la nature durent lui arracher
s, les prodiges de la valeur et les charmes de la vertu. Mais puisque Dieu lui-même a daigné s’en servir, dans les saintes É
uire à la vérité et à la vertu. Au reste, c’est quand le poète chante Dieu et la vertu, qu’il atteint à la sublime perfectio
grave et majestueux, à l’épître et à la haute poésie. Oui, c’est un Dieu caché que le Dieu qu’il faut croire ; Mais tout c
ux, à l’épître et à la haute poésie. Oui, c’est un Dieu caché que le Dieu qu’il faut croire ; Mais tout caché qu’il est, po
On en fait usage dans l’ode aussi bien que dans la poésie légère. Le Dieu poursuivant sa carrière, Versait des torrents de
u cantique, a pour objet de célébrer les perfections et les œuvres de Dieu , la gloire et la vertu des saints. Pour avoir une
in, a dit un poète de nos jours. Le poète hébreu est sous la main de Dieu qui domine toutes ses puissances, qui dirige lui-
s poètes profanes. David a célébré sur tous les tons les grandeurs de Dieu , les merveilles de la création et les principaux
utes les fictions mythologiques. Rien de plus sublime que l’idée d’un Dieu créateur et maître du monde, gouvernant tout par
a mer, pour transporter tes enfants et leurs trésors, pour honorer le Dieu qui t’a comblée de gloire. Les fils de l’étranger
ncore de loin la vérité. (Massillon.) VII. Imprécation. Grand Dieu , si tu prévois qu’indigne de sa race Il doive de
, ou, cherchant le saint lieu, Chanter devant l’autel les louanges de Dieu . Deux besoins de mon cœur, l’aumône et la prière,
! Voyez nos rois proscrits, nos villes alarmées ! N’êtes-vous plus le Dieu qui commande aux armées ? Si nos fautes du ciel a
. Là, comme en un rendez-vous inévitable indiqué par la nature et par Dieu , tous les conquérants ont paru. Les primitives mo
enfant, il faut absolument que j’aie le plaisir de t’écrire, puisque Dieu ne veut pas encore me donner celui de te voir. Pe
ourant le sage cède Au décret immortel dont tout subit la loi,     Un Dieu lui dit : « J’ai réservé pour moi         L’étern
e,     L’éternité n’admet point de partage. Tout entière en toi seul, Dieu sut la réunir ; Dans lui ton existence à jamais f
Et vous, vous, du malheur victimes passagères, Sur qui veillent d’un Dieu les regards paternels, Voyageurs d’un moment aux
Je viens de le promettre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occasion qu’i
souffrez qu’il se modère. POLYEUCTE. On n’en peut trop avoir pour le Dieu qu’on révère. NÉARQUE. Vous trouverez la mort. PO
it lâchement, et n’a qu’une foi morte. NÉARQUE. Ménagez votre vie : à Dieu même elle importe. Vivez pour protéger les chréti
en du misérable, « Que l’Ange du Seigneur garde tes cheveux blancs. «  Dieu pour se faire aimer doit prolonger tes ans. « Que
le plus saint des nœuds en ce jour les unit. Juda s’en glorifie ; et Dieu , qui les bénit, Aux désirs de Booz permet que tou
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain o
i vous devez regarder avec une satisfaction intérieure les grâces que Dieu a faites à mademoiselle votre fille, et le bonheu
onsolations non-seulement de sa piété, en se soumettant aux ordres de Dieu , mais encore de sa foi et de sa confiance, en voy
tre maison, et pour le soulagement de madame sa mère ; mais j’ai loué Dieu des bonnes dispositions qu’il lui a inspirées à l
y a point à s’affliger d’un événement qui est un signe de la bonté de Dieu . (Note de M. Dezobry empruntée à son excellent Di
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
abbé de Fleuri paraît à la cour, avec cette physionomie heureuse, que Dieu imprime sur le front des hommes qu’il prépare aux
ent renversé, et miraculeusement rétabli. Voilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au monde le n
ar le jeûne, et se dérober aux réjouissances publiques, pour offrir à Dieu , dans le fond d’un appartement, le pain de sa dou
mble à nos yeux, est pourtant l’ouvrage de la main toute-puissante de Dieu , et l’ordre de sa providence. Mais, grâce au Seig
s et persévérantes ; une volonté soumise et conforme à la conduite de Dieu sur elle ; des souffrances unies à celles de Jésu
rances immobiles, fondées sur celui qui dit dans l’écriture : Je suis Dieu , je ne change point ». Circonstances. Les
our nous apprendre le cas que nous devons faire des choses d’ici-bas, Dieu permet qu’elles n’aient rien de fixe et de solide
étuelle et déplorable, nous rendons toujours inutiles les dégoûts que Dieu répand sur nos passions injustes, pour nous rappe
ermine au tombeau, c’est dans le tombeau que commence la gloire de ce Dieu homme ; c’est, pour ainsi dire, dans le centre de
urs propres autels, les Dieux des nations étrangères : cet homme, que Dieu avait mis autour d’Israël55 comme un mur d’airain
olie ; et moi, je vais vous faire voir que c’est dans ce mystère, que Dieu a fait éclater plus hautement sa sagesse : ce ser
attendrissant, même pour nos neveux, quand ils en liront l’histoire ! Dieu répand la désolation et la mort sur toute la mais
urs rois, et les anciens jours de paix et d’innocence. Arrêtez, grand Dieu  ! montrerez-vous encore votre colère et votre pui
ont vous exterminiez toute la postérité ? Le glaive est encore levé ; Dieu est sourd à nos larmes, à la tendresse et à la pi
acer celui qui est encore attaché à la mamelle, ce reste précieux que Dieu voulait nous sauver de tant de pertes, ce n’est q
e vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sons la main de Dieu , lorsque sa gloire sembla commencer à vous appara
94 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
Cité Ville. Nautonnier Matelot. L’Éternel, le Tout-Puissant Dieu . Flanc Côté. Borée, aquilon Vent violent.
êter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner, et n’ai pas d’autre crainte. Art
e peut faire entrer dans un vers les mots suivants : loi évangélique, Dieu immuable, vérité éternelle, vrai honneur, foi ass
s de la croix ; Sur chaque autel — l’encens et la prière Aux pieds de Dieu  — font monter votre voix. Le repos de l’hémistic
mais il faut user sobrement de ce moyen. Ex. : Qui cherche vraiment Dieu dans lui seul se repose ; Et qui craint vraiment
herche vraiment Dieu dans lui seul se repose ; Et qui craint vraiment Dieu ne craint rien autre chose. 78. Que faut-il pour
ns qui riment ensemble, et vice versa. Ex. : J’ai révélé mon cœur au Dieu de l’innocence :         Il a vu mes pleurs pénit
le         Quel mortel est digne d’entrer ?         Qui pourra, grand Dieu , pénétrer         Ce sanctuaire impénétrable, Où
t vos ligues formées Contre le bonheur de nos jours, Quand le bras du Dieu des armées S’armera pour notre secours ? 95.Fai
rimes semblables ne doivent jamais être placées de suite. Pardonne, Dieu puissant, pardonne à ma faiblesse. A l’aspect des
eigneur, de ta voix foudroyante, etc., l’ode tirée du psaumes lxvii : Dieu se lève, tombez, rois… et le cantique de Débora.
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
nce à ces plus petits détails de la bonté prévoyante ! Il n’y a qu’un Dieu qui puisse le remplir, et ce n’est qu’en parlant
y a qu’un Dieu qui puisse le remplir, et ce n’est qu’en parlant de ce Dieu -là que l’on peut s’élever à un pareil langage. No
u grand poète a pu faire, pour nous donner une idée de la colère d’un Dieu , et de la vengeance terrible qu’il s’apprête à ex
ux. Il nous semble cependant que l’idée de l’immensité remplie par un Dieu , est bien mieux rendue dans le passage suivant du
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
re la foule qui cherche le plaisir. Même ouvrage, II. Invocation à Dieu . Les riches et les puissants croient qu’on est
ue au dehors, où vous vous répandez dans l’infini ; vous leur êtes un Dieu caché. Ils vous ont perdu en se perdant. L’ordre
contre les doctrines du dix-huitième siècle, qui tendaient à rejeter Dieu de la nature, pour l’exiler ensuite de la société
ses collègues à l’Institut une discussion au sujet de l’existence de Dieu . On peut voir à ce sujet l’Essai sur la vie de Be
97 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet bomme que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain o
nt d’actions, je les découvrirai dans leurs principes ; j’adorerai le Dieu des armées, j’invoquerai le Dieu de paix, je béni
dans leurs principes ; j’adorerai le Dieu des armées, j’invoquerai le Dieu de paix, je bénirai le Dieu des miséricordes, et
rerai le Dieu des armées, j’invoquerai le Dieu de paix, je bénirai le Dieu des miséricordes, et j’attirerai partout votre at
condamner à perdre la tête sur un échafaud ? Où en sommes-nous, grand Dieu , si avec de pareils motifs les hommes peuvent fai
e vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier Jour, sous la main de Dieu , lorsque sa gloire sembla commencer à vous appara
98 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
filz (disoit-il), mon peton3, que tu es ioly, et tant ie suis tenu4 à Dieu de ce qu’il m’a donné vn si beau filz tant ioyeux
leurer moins et boire d’aduantaige. Ma femme est morte : et bien, par Dieu (da jurandi20) ie ne la resusciteray pas par mes
bien, elle est en paradis pour le moins si mieux ne est21 ; elle prie Dieu pour nous, elle est bien heureuse, elle ne se sou
ucie plus de nos miseres et calamitez ; autant nous en pend à l’œil ; Dieu gard le demourant1 ! il me fault penser d’en2 tro
3. Peton, petit pied. Terme comique de tendresse. 4. Obligé envers Dieu . « Je vous suis bien tenu de ce soin obligeant. »
ndi, donne-moi licence de jurer. 21. Si elle n’est mieux encore. 1. Dieu garde celui qui reste sur la terre. 2. Nous diri
99 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
ction qu’il raconte. Mais peut-on introduire, dans un sujet chrétien, Dieu , les anges, les saints, les démons ? Boileau ne p
et dirige tous les événements, serait-ce dégrader la majesté de notre Dieu , que de supposer, non seulement qu’il a préparé u
pas non plus que le poète se dit inspiré par un génie céleste, à qui Dieu aurait découvert tous les secrets ressorts de sa
0. Le christianisme, par les notions qu’il donne sur les attributs de Dieu , n’offre-t-il pas d’admirables ressources au poèt
ique ? L’illustre auteur des Martyrs ne craint pas d’affirmer que le Dieu des chrétiens est poétiquement supérieur au Jupit
érieur au Jupiter antique. Quelle sublime grandeur, en effet, dans ce Dieu qui crée l’univers d’une parole, qui voit tout, q
is, patriarches, aïeux de Jésus-Christ, chantez l’antique alliance de Dieu et des hommes. Redites-nous cette histoire, chère
. En second lieu, le mélange des divinités mythologiques avec le vrai Dieu et les êtres surnaturels du christianisme serait
arce qu’un inconnu causerait du trouble dans l’action qui se fait. Le Dieu agit alors comme un homme, et ne laisse apercevoi
Le Dieu agit alors comme un homme, et ne laisse apercevoir qu’il est Dieu que lorsqu’il disparaît. Il y a une troisième man
100 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
ex, Olynthum, urbem antiquam et nobilem, exscidit. corrigé. 1. Dieu , l’architecte et l’ouvrier du monde, est éternel.
corrigé. 1. Les richesses ne sont pas un bien véritable. — 2. Dieu est parfait ; il est très-bienfaisant. — 3. La na
Sur les dieux de la fable. Nous, chrétiens, nous adorons un seul Dieu  ; mais les nations anciennes adoraient des dieux
e la justice. — 3. L’homme de bien est de la plus grande piété envers Dieu . — 4. La multitude est d’une humeur capricieuse. 
ciorum tabellarumque pictarum studiosissimus fuit. corrigé. 1. Dieu est plein de tendresse pour les hommes vertueux. 
e. — 5. La nation gauloise est incapable de maîtriser la colère. — 6. Dieu seul connaît d’avance l’avenir. — 7. L’esprit hum
e est utile au vainqueur et au vaincu. — 5. La probité est agréable à Dieu . — 6. Apelle était cher à Alexandre le Grand. — 7
avit exercitum. corrigé. 1. Il n’y a rien de plus puissant que Dieu . — 2. Rien ne pousse plus facilement que le lin. 
es. — 14. Les desseins des ennemis n’échappaient pas à Annibal. — 15. Dieu n’ignore aucune action des hommes. — 16. Un grand
es remèdes dangereux. — 13. Salomon, fils de David, bâtit un temple à Dieu . — 14. Le baume est préféré à tous les parfums.
r à sa patrie. — 4. La nourrice caresse ses tendres nourrissons. — 5. Dieu promet une récompense à la vertu, et menace le pé
abord le nom de Trinacrie ; elle fut ensuite surnommée Sicanie. — 17. Dieu fit l’homme et la femme : l’homme eut nom Adam, e
ns des peuples anciens. Les peuples anciens, ne connaissant pas le Dieu unique, étaient adonnés à des superstitions honte
d’Épire, du secours contre les Romains. — 8. Je n’ai jamais demandé à Dieu la richesse, mais je lui demande toujours un espr
mais je lui demande toujours un esprit droit. — 9. Demandez pardon à Dieu . — 10. César fit passer la Loire à son armée. — 1
sommes régis, nous et tout ce qui nous appartient, par la volonté de Dieu , et non par une aveugle fatalité. — 2. Le mur de
religione separaverunt. corrigé. 1. L’homme de bien recevra de Dieu une récompense. — 2. Hérode demanda au sénat et a
juge rarement des choses d’après la réalité. — 10. Nous reconnaissons Dieu à ses œuvres. — 11. Le sage cherche la récompense
r les dieux. — 5. Platon a enseigné de fausses idées sur la nature de Dieu  ; Xénophon tombe à peu près dans les mêmes erreur
animaux. — 8. Souvent les Juifs furent infidèles aux commandements de Dieu , et se révoltèrent contre la loi divine. — 9. Nér
1. Des couronnes d’or et d’airain furent décernées à Alcibiade. — 12. Dieu a émaillé le ciel d’astres étincelants, il a allu
asylle, l’un d’eux, lui avait promis l’empire. — 11. La Providence de Dieu veille sur la vie des hommes. version 56.
ar les Cyclopes. — 10. Dans l’adversité, les hommes se souviennent de Dieu , ils ont recours à Dieu ; ils demandent assistanc
ans l’adversité, les hommes se souviennent de Dieu, ils ont recours à Dieu  ; ils demandent assistance à Dieu ; mais dans la
viennent de Dieu, ils ont recours à Dieu ; ils demandent assistance à Dieu  ; mais dans la prospérité, Dieu est oublié.
s à Dieu ; ils demandent assistance à Dieu ; mais dans la prospérité, Dieu est oublié. Récapitulation. version 5
uisit Numance par famine après un long siége. — 10. Moïse, averti par Dieu , frappa la mer de sa verge et l’entr’ouvrit. — 11
iâ atque in Italiâ prosperè gestas. corrigé. 1. Le monde créé, Dieu fit l’homme. — 2. Les grues dorment la tête caché
. — 14. Pythagoras philosophus Samo oriundus fuit. corrigé. 1. Dieu a tout fait de rien. — 2. Jupiter naquit de Satur
uaginta. corrigé. Époques remarquables de l’histoire sainte. Dieu fit le monde en six jours ; le monde a été créé p
ere, precari venerarique debemus. corrigé. 1. Le monde obéit à Dieu , et la terre et la mer lui sont soumises. — 2. La
ncre l’ennemi ; mais elle ne le voulut pas. — 14. Nous devons honorer Dieu , le prier et l’adorer. § 173. Pronoms EN, Y.
t, et ne nuit à personne. — 7. Je me souviens de qui m’a obligé. — 8. Dieu n’a pas coutume de porter secours à qui se jette
publici sempiternum. » corrigé. 1. Sur toutes choses, honorez Dieu . — 2. Contemplez le ciel. — 3. Faites l’aumône au
rité. — 13. Que la religion et la foi passe avant l’amitié. — 14. Que Dieu écarte de nous les pensées impies. — 15. Que celu
longtemps, accablés sous le joug d’une servitude insupportable. Alors Dieu , ayant pris pitié d’eux, les tira d’Egypte et les
bout de quatre cent trente ans, sous la conduite de Moïse, par lequel Dieu leur donna plus tard sa loi. Les Hébreux fugitifs
Domini scriptas detulit. corrigé. Lois données aux Hébreux par Dieu . Les Hébreux étaient arrivés au mont Sina. Die
es aux Hébreux par Dieu. Les Hébreux étaient arrivés au mont Sina. Dieu descendit sur la montagne ; Moïse et Aaron se tin
e était enveloppée de fumée. Alors la loi fut rendue par la bouche de Dieu  : « Tu n’auras pas, dit-il, de dieux étrangers, a
pouvaient pas voir, ils se mirent à vénérer et adorer les ouvrages de Dieu , et préférèrent l’œuvre à l’ouvrier. Ils adoraien
s que la terre. — 2. Les Perses croyaient que le soleil était le seul Dieu . — 3. Nous ne nous tromperons pas, si nous disons
’Écriture sainte nous apprend que l’homme a été le dernier ouvrage de Dieu , et qu’il a été introduit dans ce monde comme dan
nt eu encore plus d’admiration s’ils l’avaient entendu lui-même. — 3. Dieu promit que la race d’Abraham se multiplierait com
doit se dénouer et non se rompre. — 5. Personne ne nie qu’il y ait un Dieu . — 6. Penthée, fils d’Échion et d’Agavé, nia que
tura beatis omnibus esse dedit. corrigé. 1. Il est évident que Dieu prend soin de la vie des hommes. — 2. Il convient
am Domino statuit, hostiasque immolavit. corrigé. Le Déluge. Dieu , irrité de la malice des hommes, qui avait dépass
que l’homme ; cela fut cause que certains philosophes attribuèrent à Dieu la forme humaine. — 5. Presque tous les hommes ad
la forme humaine. — 5. Presque tous les hommes admettent qu’il y a un Dieu  ; c’est une puissante raison pour reconnaître que
t qu’il y a un Dieu ; c’est une puissante raison pour reconnaître que Dieu existe. — 6. Ils sont dignes d’amitié, ceux qui o
uits ? Celui qui veut être sage et heureux, qu’il écoute la parole de Dieu , qu’il apprenne la justice, qu’il méprise les cho
s sur le sable, fut tué par un soldat qui ignorait qui il était. — 2. Dieu ne peut ignorer quel est le fond de l’âme de chac
vires qui dépassent certaines dimensions. — 13. Si un homme doute que Dieu existe, je ne vois pas ce qui l’empêcherait de do
lui-même. — 2. Les opinions des anciens philosophes sur la nature de Dieu sont diverses et ne s’accordent pas entre elles. 
one combusti. corrigé. 1. La raison nous enseigne qu’il y a un Dieu  ; ce point accordé, il faut reconnaître que son i
sommes. — 4. Le roi doit être pour ses sujets tel qu’il voudrait que Dieu fût pour lui. — 5. Trajan disait qu’il était pour
n demandait à Thalès si les actions des hommes échappaient à l’œil de Dieu  : «Pas même leurs pensées,» répondit-il. — 10. Le
n qu’avec un ami. — 8. La sagesse, qu’est-ce autre chose qu’un don de Dieu  ? — 9. Il n’est pas dans mon caractère d’agir en
père de l’autre était coutelier. — 5. Nos premiers devoirs sont pour Dieu , les seconds sont pour notre patrie, les troisièm
tion de la nature. — 6. Il faut tenir ce que l’on a promis en face de Dieu . — 7. Œdipe, roi de Thèbes, se priva lui-même de
eur inspire d’amour. — 9. Autant l’âme est au-dessus du corps, autant Dieu est au-dessus du monde. — 10. Autant il y a d’ora
r bâti un temple à Delphes en l’honneur d’Apollon, ils invoquèrent ce Dieu , et ne lui demandèrent pas une faible récompense
me est assez malheureux pour n’avoir jamais éprouvé la munificence de Dieu  ? — 4. Quel homme est assez grand pour que la for
d’ingratitude d’avoir envié à ses oreilles ce titre si ambitionné de Dieu . — 4. Je loue vivement Sylla d’avoir enlevé aux t
orps, qui nous a été assigné comme un poste à garder, sans l’ordre de Dieu , qui nous a logés dans ce corps pour y habiter ju
t hæc tanta opera Dei esse arbitrarentur. corrigé. On reconnaît Dieu à ses œuvres. S’il y avait des hommes qui euss
ectacle, ils ne pourraient pas s’empêcher de reconnaître qu’il y a un Dieu , et que ces merveilles sont son ouvrage.
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