e ravie saluait de ses applaudissements enthousiastes le nom du grand
Corneille
. Dès lors, en bien peu de temps, quelle successio
i prodigieuse, la vieillesse ait été prématurée pour l’imagination de
Corneille
? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et triste dé
s pieds répandu, Rendra prompte justice à mon honneur perdu1 1.
Corneille
a exposé avec supériorité toutes les règles de l’
ens sincères qu’il a consacrés à ses pièces. Ce même recueil a montré
Corneille
dignement loué par Racine et par La Bruyère. Cf.
lus l’éloge couronné de Victorin Fabre et l’article de cet auteur sur
Corneille
, contenu dans la Biographie universelle. On lira
aphie universelle. On lira aussi, mais avec circonspection, la vie de
Corneille
par son neveu Fontenelle, et le Commentaire que V
ques sévérités injustes. La Harpe, moins heureux toutefois en jugeant
Corneille
que lorsqu’il apprécie Racine ; Geoffroy, dans so
énérale ; les Observations critiques de Palissot, dans son édition de
Corneille
; le travail que François de Neuf-château joignit
1. Il faut rappeler ce mot de Voltaire : « Non-seulement on doit à
Corneille
la tragédie et la comédie, mais on lui doit l’art
» 3. Dégoûté de la carrière dramatique par quelques échecs récents,
Corneille
avait cherché des consolations dans ce travail, o
lativement à l’auteur de cette œuvre, il faut consulter la préface de
Corneille
adressée « au lecteur », où il se demande si c’es
té L’insecte vaut un monde : ils ont autant coûté. 1. On sait que
Corneille
emprunta ce sujet et plusieurs détails à une pièc
id français. Ce point et quelques autres qui concernent le théâtre de
Corneille
ont été éclaircis par M. Viguier dans un travail
dans notre littérature, puisque ce fut le début des chefs-d’œuvre de
Corneille
en même temps que de ceux de notre théâtre. On vi
de l’Académie naissante, on peut consulter le tome XII des OEuvres de
Corneille
, édition Lefèvre (in-8°, 1824, collection des cla
t comme nous, ils sont ce que nous sommes. On ajoutera que Rotrou et
Corneille
ont imité ici Malherbe : voy. nos Morceaux choisi
és avec exactitude : on aura plus d’une occasion de le remarquer dans
Corneille
. 5. Vers emprunté presque textuellement à Régnie
ier, Sat. 1. 1. Voici un exemple de ces dialogues vifs et concis que
Corneille
a très-heureusement imités de la scène grecque, o
de la repartie, a dit Châteaubriand au sujet d’un de ces dialogues de
Corneille
, la rapidité du tour et la hauteur des sentiments
de quelques-uns des traits du Cid, ce qui semblait une irrévérence à
Corneille
. Nous ne verrons là, pour nous, que de simples je
de simples jeux d’esprit qui attestent la célébrité même des vers de
Corneille
, et qui pouvaient se concilier avec la plus sincè
e saurait dire de même l’éclat d’un précipice. — Dans ses monologues,
Corneille
n’évite pas en général avec assez de soin le fast
art de mille funérailles… On lit encore dans un passage d’Attila, où
Corneille
retrouve un instant son ancienne vigueur, II, 5 :
exemple à toute son armée… 3. Terme impropre pour jette, plonge :
Corneille
s’est laissé ici dominer par la rime. 1. Le tuto
nt usité sur notre théâtre à cette époque (voy. Fontenelle, Vie de P.
Corneille
), est ici l’expression d’une colère concentrée.
ce vers était un tour fort reçu, en prose comme en vers, du temps de
Corneille
. 3. Ainsi dans la Ve Philippique, c. 17, Cicéro
leste suis velocius annis Surgit… De Art. am., lib. I, v. 185. 1.
Corneille
s’est encore servi de ce mot dans Horace, et Volt
en félicite avec raison : « Ce terme, dit-il, n’a été employé que par
Corneille
et devrait l’être par tous les poëtes. » Il eût p
ch. 3 : « Scit eum sine gloria vinci qui sine periculo vincitur. » —
Corneille
, plus qu’aucun autre de nos auteurs, offre une fo
abilement défendus, on reconnaîtra la subtilité et l’affectation dont
Corneille
, soumis à l’influence du goût italien et espagnol
grandeur inculte, tel était le double caractère de l’époque où vécut
Corneille
. 1. Terme aujourd’hui inusité pour soulagement,
ù, étudiant l’amour paternel sur notre théâtre, particulièrement chez
Corneille
, le savant professeur compare entre eux les perso
devons Molière » (il a reconnu lui-même les obligations qu’il avait à
Corneille
), est, comme celui du Cid, emprunté au théâtre es
du Cid, emprunté au théâtre espagnol. « Quand je me suis résolu, dit
Corneille
, de repasser du héroïque au naïf (on a vu qu’il a
langage atteste, en tout cas, que l’élévation du talent n’avait chez
Corneille
d’égale que la modestie. — On a remarqué, relativ
parfois les anciens. Si, comme le remarque Voltaire, le génie màle de
Corneille
quitte ici le ton familier, c’est que le sujet qu
doive faire lire cette belle scène à ses enfants ». 3. Rotrou, que
Corneille
n’a pas dédaigné d’imiter, avait déjà dit dans so
ton de la comédie, font toujours revoir le Menteur avec plaisir. » —
Corneille
donna plus tard la Suite du Menteur ; mais, quoiq
Corneille
1606-1684 [Notice] Né à Rouen, élevé au co
e Polyeucte et de Pompée. À partir de Rodogune qui, en 1642, ouvrit à
Corneille
les portes de l’Académie, son astre ne fit plus q
les pardonne aux éclatantes beautés que nul n’avait soupçonnées avant
Corneille
. Aux peintures généreuses du cœur humain, il sut
ccessoire. N’oublions pas que dans quelques scènes du Menteur (1642),
Corneille
inaugura la haute comédie, et prépara la route à
ugura la haute comédie, et prépara la route à Molière. Réponse de
Corneille
aux attaques de Scudéri Monsieur, Il ne vous
et très-obéissant serviteur ? 1. Les Observations sur le Cid. 2.
Corneille
fait allusion à la Défense du Cid, que quelques p
ardinal de Richelieu. 4. Scudéri, dans une de ses lettres adressée à
Corneille
, s’éleva beaucoup au-dessus de lui par sa naissan
sa naissance et sa noblesse, et lança une espèce de défi ou d’appel à
Corneille
; ce qui apprêta beaucoup à rire, et donna lieu à
1739.) 5. L’Amant libéral, tragi-comédie composée par Scudéri. 1.
Corneille
veut dire : Vous me reprochez, en déclamant, d’av
hez, en déclamant, d’avoir tu… 2. Claveret, auteur contemporain de
Corneille
et de Scudéri : il a composé plusieurs pièces, ta
lesquelles n’ont point eu d’approbation. Ces deux ou trois lignes que
Corneille
avait mises dans cette Lettre apologétique lui at
irent qu’à faire éclater davantage le mérite du Cid et de son auteur.
Corneille
en voulait à Claveret, parce qu’il avait distribu
; et cette pièce, quoique mauvaise, avait causé beaucoup de chagrin à
Corneille
. (Édition de 1739.) L’Auteur du vrai Cid est en v
ci doit s’entendre du défi que lui avait fait Scudéri. « Qu’il vienne
Corneille
, dit ce matamore dans un de ses pamphlets, qu’il
de Saint-Denys, seigneur de Saint-Évremond, né en 1614, mort en 1703.
Corneille
remercie Saint-Évremond des louanges que celui-ci
vec Madame de Sévigné un de ceux qui restèrent fidèles à la gloire de
Corneille
: Les lauriers d’Andromaque et de Britannicus leu
Corneille
1606-1684 [Notice] Né à Rouen, élevé au
Polyeucte et de Pompée. A partir de Rodogune, qui, en 1642, ouvrit à
Corneille
les portes de l’Académie, son astre ne fit plus q
les pardonne aux éclatantes beautés que nul n’avait soupçonnées avant
Corneille
. Aux peintures généreuses du cœur humain, il sut
ccessoire. N’oublions pas que dans quelques scènes du Menteur (1642),
Corneille
inaugura la haute comédie, et prépara la route à
édit, Vous ne passerez pour belle Qu’autant que je l’aurai dit1
Corneille
se juge lui-même 2 La fausse humilité ne met
lisant les œuvres de Pradon, nous avons rencontré cette invocation à
Corneille
: elle n’est pas indigne de mémoire Esprit du gr
tion à Corneille : elle n’est pas indigne de mémoire Esprit du grand
Corneille
, anime nostre veine, Toy qui fus toujours seul le
e force et de faiblesse, tel qu’il est enfin ; mais, dans ce mélange,
Corneille
a toujours soin de soumettre le sentiment fort au
3. Consentir ne prend plus un régime direct. 1. Dans le Menteur,
Corneille
inaugure la haute comédie ; ici, il l’élève au to
ne pas lui donner un front comme des sentiments ? » Voltaire. 2.
Corneille
avait déjà fait parler ainsi Géronte, le père du
e, as-tu du courage ? Rodrigue répond à peu près comme dans Castro et
Corneille
. 1. « Venger et punir est trop vague, car on ne
une heure ; l’orgneil espagnol ne supporterait pas cette attente, et
Corneille
se reprocherait de laisser reparaître les cheveux
nt avoir ni tête ni bras. » Académie. Nos applaudissements justifient
Corneille
. 2. « La réponse de don Diègue, qui défend ici s
els termes altiers il le dit ! Sa langue est la vraie langue du grand
Corneille
. C’est la pure moelle du lion ; c’est la séve du
ir la raison de Pauline par une trop vive lumière. 5. Voici comment
Corneille
parlait ailleurs des idoles (Psaume cxiii.) : Vo
de. 3. Je vous aime. C’est le résumé du caractère de Polyeucte. 4.
Corneille
excelle à manier ces vers qui se croisent et se h
’est un caractère faible ; il a l’égoïsme des bourgeois de Molière. «
Corneille
, plus qu’aucun autre poëte, a mis des contrastes
nt le cercle du drame, c’est-à-dire de l’imitation de la vie humaine,
Corneille
a mis sur son théâtre, comme dans le monde, des p
ttirer la foudre. 2. Je suis chrétien, est un des mots sublimes de
Corneille
. Tout le reste de la scène a la beauté de l’héroï
ttres en vue, parce qu’ils montrent sous un nouveau jour la fierté de
Corneille
. Nous sentons ici la griffe et l’âme du lion. Le
offrande : Venez, jeunes beautés, Chimène la demande ; Accourez tous,
Corneille
à charmé vos loisirs ; Payez, en un seul jour, de
devant lui se lève après sa mort ! Joubert disait : « On reproche à
Corneille
ses grands mots et ses grands sentiments ; mais p
les bassesses de la terre, il nous faut en tout des échasses. » 1.
Corneille
fut toujours fier et indépendant.
de Polyeucte. Né à la Ferté-Milon en 1639, Racine mourut en 1699.
Corneille
jugé par Racine. … L’Académie a regardé la mor
9. Corneille jugé par Racine. … L’Académie a regardé la mort de
M. Corneille
comme un des plus rudes coups qui la pût frapper1
au-dessous du nom sacré de son auguste protecteur2, le fameux nom de
Corneille
. Et qui d’entre nous ne s’applaudirait pas en lui
s qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir,
Corneille
, n’en doutons point, Corneille tiendra sa place p
dmiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point,
Corneille
tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La
e des marques de sa libéralité3, et qu’enfin les dernières paroles de
Corneille
ont été des remercîments pour Louis le Grand. Voi
t de cet auteur dans les Eléments de littérature (article Mœurs). 1.
Corneille
fait allusion à ces injustices de l’opinion publi
ait à son fils, en lui développant les beautés du Cid et d’Horace : «
Corneille
fait des vers cent fois plus beaux que les miens.
les miens. » Il est certain que nul n’a égalé les plus beaux vers de
Corneille
. De là ce mot de Montesquieu, comparant Racine et
x vers de Corneille. De là ce mot de Montesquieu, comparant Racine et
Corneille
: « Le premier est un plus grand auteur, mais l’a
s, ont éclairé et soutenu la marche de nos plus grands écrivains. 3.
Corneille
avait rendu riches les libraires et les comédiens
erais davantage si je n’y étais tant loué. » De cette appréciation de
Corneille
il sera curieux de rapprocher sa Vie par son neve
rsification françaises. (13 novembre 1882). • Pourquoi a-t-on comparé
Corneille
et Sophocle ? (10 novembre 1881). • De la vérité
881). • De la vérité des mœurs chevaleresques peintes dans le Cid, de
Corneille
. (11 août 1882). • Que savez-vous sur les pièces
orneille. (11 août 1882). • Que savez-vous sur les pièces romaines de
Corneille
? (3 novembre 1883). • De la vérité des mœurs ant
mbre 1883). • De la vérité des mœurs antiques peintes dans Horace, de
Corneille
. (7 août 1882). • Comparer le rôle d’Émilie dans
. (11 août 1882). • Qu’entend-on lorsqu’on dit que les personnages de
Corneille
raisonnent trop ? (13 août 1881). • Parmi les tra
Corneille raisonnent trop ? (13 août 1881). • Parmi les tragédies de
Corneille
, quelle est celle que vous préférez et pour quell
dans Britannicus et celui de Mathan dans Athalie. (1er août 1881). •
Corneille
et Racine, poètes comiques. (4 août 1883). • Les
amis de Rouen pour lui raconter la première représentation du Cid, de
Corneille
. (12 août 1881). • Pellisson, secrétaire de Fouqu
1). • Pellisson, secrétaire de Fouquet, invite, au nom de son maître,
Corneille
, éloigné depuis sept ans du théâtre, par la chute
83). • Lettre de Boileau à Louis XIV pour lui exposer la situation de
Corneille
mourant. (29 juillet 1882). • Lettre de Racine à
et la comédie, de Saint-Évremond (1613-1703) ; les Examens (1660), de
Corneille
, sur ses propres tragédies ; les Satires (1660-17
32e chapitre de son Siècle de Louis XIV (1751) et son Commentaire sur
Corneille
(1764) ; les Réflexions critiques sur quelques po
(2 août 1883) Expliquer et apprécier ce jugement de La Bruyère sur
Corneille
: « Corneille peint les Romains ; ils sont plus g
) Expliquer et apprécier ce jugement de La Bruyère sur Corneille : «
Corneille
peint les Romains ; ils sont plus grands et plus
mi ceux qui ont ainsi glorifié dans leurs œuvres le caractère romain,
Corneille
mérite, entre tous, d’attirer notre attention, et
e tous, d’attirer notre attention, et La Bruyère a pu dire de lui : «
Corneille
peint les Romains ; ils sont plus grands et plus
s romains dans ses vers que dans leur histoire ; » ce qui veut dire :
Corneille
ennoblit les Romains en leur donnait quelque chos
de l’honneur ; et La Bruyère a voulu dire, non pas que les Romains de
Corneille
étaient plus vrais que ceux de l’antiquité, ce qu
qu’on se faisait d’eux au xviie siècle. Parcourons les tragédies que
Corneille
a tirées de l’histoire de Rome, et nous verrons s
é, afin de courir à la vengeance. On le voit, les exemples abondent ;
Corneille
, en faisant parler ces héros et ces héroïnes, leu
transformait en les idéalisant. La Bruyère a donc raison de dire que
Corneille
peint les Romains, et qu’il les fait plus grands
[12] (27 juillet 1885) Distribuer par groupes les tragédies de
Corneille
, et caractériser ces groupes. Développement. —
er ces groupes. Développement. — Le ressort dramatique employé par
Corneille
est toujours le même : l’admiration ; partout nou
lir une distinction assez tranchée entre les différentes tragédies de
Corneille
. Nous les partagerons en trois époques : 1º De 16
st caractérisée par l’importance prédominante donnée aux situations ;
Corneille
, qui avait trouvé de génie la vraie voie tragique
out que l’on voit l’erreur déplorable du procédé tragique employé par
Corneille
, surtout si l’on réfléchit que Racine a traité le
ent ! 3º De 1659 à 1674. — Après six années passées loin de la scène,
Corneille
, grâce au surintendant Fouquet, rompt un long et
t Œdipe (1659). — Ici commence une nouvelle période, pendant laquelle
Corneille
, croyant ainsi mieux garder la faveur du public q
ituations forcées, amenaient un langage obscur et souvent barbare, et
Corneille
, subissant des conditions si contraires à son gén
nc vigoureux et imposant. [13] (16 août 1884) À quelles sources
Corneille
a-t-il puisé pour la composition de ses tragédies
ille a-t-il puisé pour la composition de ses tragédies ? Plan.12 —
Corneille
, élevé dans l’admiration exclusive de l’antiquité
Aragon (1650), comédie héroïque où s’annonce le drame moderne, et que
Corneille
a vraisemblablement tirée de la littérature espag
ture espagnole. Terminons enfin ce rapide examen des sources où puisa
Corneille
, en rappelant que Polyeucte (1640), et Théodore (
éodore (1644) furent toutes deux tirées de la Vie des Saints ; par là
Corneille
se montrait le continuateur des Mystères et des M
1885) Apprécier en donnant des exemples ce jugement de Marmontel : «
Corneille
a poussé la vivacité, la force et la justesse du
ciant les dialogues les plus célèbres des principaux chefs-d’œuvre de
Corneille
: Dans le Cid, les dialogues entre Don Diègue et
de femmes dans l’Horace de Corneille. Développement. — De même que
Corneille
a opposé l’un à l’autre Horace et Curiace, le pre
dans la manie de galanterie raffinée qui était à la mode au temps de
Corneille
, et à laquelle il n’a pas complètement échappé da
(6 août 1884) Comparer les deux rôles d’Horace et de Curiace dans
Corneille
. Développement. — Corneille, dans sa pièce, a
deux rôles d’Horace et de Curiace dans Corneille. Développement. —
Corneille
, dans sa pièce, a voulu, non seulement suivre le
rands cœurs tireraient vanité D’aller par ce chemin à l’immortalité.
Corneille
n’a pas exagéré ce rôle héroïque ; il fallait êtr
tent inutilement la scène ; Addison, dans son Spectateur, désapprouve
Corneille
de s’être fidèlement tenu à la vérité historique
e Curiace, dans la pièce, est vraiment l’antithèse de celui d’Horace.
Corneille
a su varier les expressions du patriotisme. C’est
e Curiace, les deux plus intéressants de la pièce, ont été conçus par
Corneille
comme un parallèle nécessaire, d’une part, pour b
critique, et de l’être avec impartialité et désintéressement. Tel fut
Corneille
; tel fut aussi La Fontaine, qui aurait pu dire c
omposer ses tragédies profanes ? Développement. — Racine ainsi que
Corneille
, et tous les autres littérateurs de son temps, ne
agédies profanes. Très épris de la littérature grecque, au rebours de
Corneille
qui n’a guère connu que les lettres latines, c’es
on génie délicat et tendre, lui avait été suggérée en même temps qu’à
Corneille
par la duchesse d’Orléans, Henriette d’Angleterre
st vrai de dire en général que Racine est le peintre des passions, et
Corneille
celui des caractères, il faut néanmoins convenir
aussi, tracé certaines figures d’un burin non moins fort et hardi que
Corneille
, et dans la peinture des caractères de traîtres,
e x vie siècle en France, p. 182). Enfin on voit paraître Mélite, de
Corneille
, qui est un pas immense fait vers la comédie de m
ion. Le ton de la « bonne comédie » est trouvé, et l’on peut dire que
Corneille
en est le père, comme il est le père de la tragéd
vres de génie le caractère essentiel de toute vraie comédie ; la vie.
Corneille
a le tempérament tragique ; il n’observe pas asse
sformée seulement pour le fond, mais encore pour la forme ; car après
Corneille
même la langue de la comédie était à trouver, et
la dévotion officielle, et il a bien prétendu en faire une satire. —
Corneille
et Racine n’écrivent que pour le public, qui est
des érudits, et l’on sait combien ce suffrage redonna de confiance à
Corneille
. Il ne se montre pas moins absolu d’ailleurs dans
s que l’on a joué pour la première fois la tragi-comédie de notre ami
M. Pierre Corneille
. Vous auriez assisté à la plus belle, à la plus é
ne puis résister à la tentation de plaider auprès de vous la cause de
M. Corneille
, et en même temps de vous éviter peut-être les fâ
aron ridicule et Dom Diègue un grotesque. Pour le style, vous accusez
Corneille
de parler français en allemand, et vous voulez lu
éfuter ces graves et si nombreuses accusations. Mais je le dois, et à
M. Corneille
, pour qui je m’avoue un peu mieux disposé, et à v
permis de l’enfreindre. L’unité de lieu n’a pas moins donné de gêne à
M. Corneille
; tout se passe dans Séville ; mais le lieu parti
’une fâcheuse idée22. » Quant aux méchants vers que vous reprochez à
M. Corneille
, je ne saurais pas, pour ma part, les trouver dan
vers qui sont déjà presque proverbes et qui appartiennent en propre à
M. Corneille
. Aussi bien, puisque les beautés du Cid vous semb
pparence. La pièce espagnole embrasse une durée de six ans ; celle de
M. Corneille
se passe strictement en vingt-quatre heures. Guil
j’étais en la même délibération. Vous l’emportez dans le cabinet, et
M. Corneille
a gagné au théâtre. Si le Cid est coupable, c’est
royais le succès passager. Je ne veux pas dire par là que notre grand
Corneille
ait enfin trouvé un rival ou un successeur, quoiq
clame ; la voix publique a souvent tort, dans ces matières délicates.
Corneille
est et restera inimitable ; mais tout en le recon
, je suis heureuse de voir constater, même après avoir vu notre grand
Corneille
, qu’on peut encore passer de beaux moments au thé
se, ce qui peut s’expliquer par son goût pour les beautés sublimes de
M. Corneille
et la perfection de M. Racine ; mais notre grand
oire, Monsieur, votre humble serviteur. [18] (13 novembre 1884)
Corneille
, vieilli et négligé par la Cour, avait été rayé u
it confus d’avoir part aux bienfaits du roi, tandis qu’un homme comme
Corneille
serait laissé dans l’abandon et la misère. Compos
u ministre, non pour lui, mais pour un homme qui vaut mieux que lui ;
Corneille
, l’auteur du Cid, d’Horace, de Nicomède, vient d’
pensions. C’est là une indigne manœuvre des ennemis et des envieux de
Corneille
, ignorée assurément du roi et du ministre. 2. Il
e Corneille, ignorée assurément du roi et du ministre. 2. Il sait que
Corneille
est vieilli ; ses admirateurs sont de plus en plu
3. Il ne s’agit pas de venir en aide à la médiocrité de la fortune de
Corneille
, c’est une misère à secourir. Corneille seul aura
a médiocrité de la fortune de Corneille, c’est une misère à secourir.
Corneille
seul aurait assez de sa gloire, et se contenterai
on ; enfin il vient de vendre la maison où il est né. Voilà où en est
Corneille
. 4. La France ne doit pas rester indifférente à l
it pourvoir à l’éducation et à l’avenir de ses enfants. La famille de
Corneille
lui est sacrée : c’est dans ce sanctuaire de pure
l’État est obéré ; les longues guerres ont épuisé les finances ; mais
Corneille
n’est pas un rentier ordinaire. Pour l’honneur de
6. Boileau ne consentira jamais à continuer de toucher sa pension si
Corneille
est privé de la sienne. Si la France est trop pau
en l’honneur de cette solennité. Plan. — La ville natale du grand
Corneille
se prépare à fêter le deuxième centenaire de sa n
qui créa en France l’art dramatique ; par cet hommage public rendu à
Corneille
, la Comédie-Française acquittera une dette de rec
de plus, elle doit avoir hérité de l’admiration de son fondateur pour
Corneille
, auquel il croyait devoir sa langue et ses chefs-
grandeur intellectuelle et morale de la France ; or l’admiration pour
Corneille
et la sublimité de son mâle génie est une des for
t de la Préface de l’édition Larroumet. 21. Extrait de la Préface de
Corneille
. 22. Extrait de la Préface de Corneille. 23. E
1. Extrait de la Préface de Corneille. 22. Extrait de la Préface de
Corneille
. 23. Extrait de la lettre même de Balzac. 24. P
, qui se montra si éloquent quelque temps après dans l’éloge du grand
Corneille
, fut sec, froid et stérile pour son propre compte
t et par l’admiration sincère qu’il avait vouée au nom et au génie de
Corneille
, il se surpassa lui-même, lorsqu’à la réception d
ui-même les endroits marquants, et ne se lassait point de leur dire :
Corneille
fait des vers cent fois plus beaux que les miens.
Corneille fait des vers cent fois plus beaux que les miens. Le grand
Corneille
loué de cette manière par le plus illustre de ses
un tableau rapidement esquissé de l’état de la langue française avant
Corneille
, l’orateur continue : « La langue française rest
une nation : c’est le plus grand de vos premiers académiciens, c’est
Corneille
seul qui commença à faire respecter notre langue
couronne. L’un et l’autre portèrent notre gloire dans l’Europe. Après
Corneille
sont venus, je ne dis pas de plus grands génies,
puis m’empêcher de dire que cette définition ne me satisfait pas. » (
Corneille
, Premier discours.) — « Corneille a bien raison d
définition ne me satisfait pas. » (Corneille, Premier discours.) — «
Corneille
a bien raison de ne pas approuver la définition d
scène, mais il est beau d’y mettre des gens de bien. » (Voltaire.) Ni
Corneille
ni Voltaire n’ont mis une bonne définition à la p
ps est, en réalité, la plus indifférente pour l’esprit du spectateur.
Corneille
, qui s’est tant préoccupé de ces questions, est,
ntre toute vraisemblance. Il en était de même sur notre théâtre avant
Corneille
et non-seulement l’unité de lieu n’y était pas o
ervée aux yeux des spectateurs, si on avait eu des théâtres dignes de
Corneille
, semblables à celui de Vicence, qui représente un
r la scène un épisode d’histoire contemporaine ; Mithridate (1673) où
Corneille
est égalé par son rival. Enfin, après douze ans d
s qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir,
Corneille
, n’en doutons point, Corneille tiendra sa place d
dmiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point,
Corneille
tiendra sa place dans toutes ces merveilles. La F
e des marques de sa libéralité ; et qu’enfin les dernières paroles de
Corneille
ont été des remercîments pour Louis le Grand. (Di
sa femme heureuse, élevát bien ses enfants, et fit des économies. Ni
Corneille
, dans son petit ménage de Rouen, écrivant Polyeuc
sthène fut le père de l’éloquence et le modèle de Cicéron. — Le grand
Corneille
a été le père de la poésie française et a telleme
é à la perfection de Racine, qu’il est permis de se demander si, sans
Corneille
, Racine eût fait ses chefs-d’œuvre. Mais entre Ho
s chefs-d’œuvre. Mais entre Homère et Virgile, Démosthène et Cicéron,
Corneille
et Racine, qui oserait se faire juge en fait de m
Virgile, Cicéron et Racine eussent écrit avant Homère, Démosthène et
Corneille
, les premiers seraient regardés aujourd’hui comme
ii e siècle de M. Emile Faguet, les Études de MM. Urbain et Jamey sur
Corneille
, Racine et Molière, le Cours critique et historiq
naître les raisons de votre préférence. (Grenoble, avril 1888.) P.
Corneille
Corneille, vieux et pauvre, avait été rayé de
isons de votre préférence. (Grenoble, avril 1888.) P. Corneille
Corneille
, vieux et pauvre, avait été rayé de la liste des
grand poète à la protection du roi. (Paris, juillet 1887.) Rotrou a
Corneille
(mars 1637). – Le Cid avait, à son apparition, ex
tion, excité un enthousiasme général. Cependant les poètes, rivaux de
Corneille
, résistaient à ce sentiment commun d’admiration.
t le cœur assez généreux et l’esprit assez élevé pour rester fidèle à
Corneille
, même après son triomphe. On suppose qu’au moment
ous supposerez que le grand Condé, après la représentation, adresse à
Corneille
une lettre où il le remercie du plaisir de qualit
la représentation de Polyeucte qui lui semble être le chef-d’œuvre de
Corneille
. (Poitiers, août 1889.) Dites quelle est la trag
de Corneille. (Poitiers, août 1889.) Dites quelle est la tragédie de
Corneille
que vous préférez et donnez les raisons de votre
4.) Expliquer par des exemples empruntés aux principales tragédies de
Corneille
le sens de ces expressions : « Un héros de Corne
es tragédies de Corneille le sens de ces expressions : « Un héros de
Corneille
» – « Un style cornélien » – « Un mot cornélien.
s pièces du programme de l’enseignement spécial, que les tragédies de
Corneille
sont propres à donner des idées nobles et généreu
xpliquer ce que Voltaire a voulu dire quand il a appelé le théâtre de
Corneille
une école de grandeur d’âme. (Poitiers, août 1891
cette pensée en général et l’appliquer particulièrement au théâtre de
Corneille
et de Molière. (Toulouse, juillet 1890.) Montrer,
juillet 1890.) Montrer, en s’appuyant sur l’examen d’une tragédie de
Corneille
ou de Racine, comment, dans les personnages pour
es passions, ils les font fermenter dans notre cœur. On supposera que
Corneille
écrit à Nicole pour protester contre cette accusa
ncipales différences qu’il y a entre le théâtre de Racine et celui de
Corneille
, en parlant successivement : 1° des modèles suivi
modèles suivis ou imités par les deux poètes ; 2° de l’originalité de
Corneille
qui, peintre de l’héroïsme, s’est écarté de la po
pper ce jugement de La Bruyère (Ouvrages de l’esprit, parallèle entre
Corneille
et Racine) : « Corneille nous assujettit à ses c
yère (Ouvrages de l’esprit, parallèle entre Corneille et Racine) : «
Corneille
nous assujettit à ses caractères et à ses idées ;
llet 1890.) La tragédie de Racine ne fait-elle que continuer celle de
Corneille
; ou, si elle apporte un élément nouveau, quel es
ses au xvii e siècle. (Toulouse, juillet 1889.) Boileau a Louis XIV.
Corneille
touchait une pension royale qui fut supprimée ver
e qui fut supprimée vers la fin de sa vie, car Louis XIV n’aimait pas
Corneille
: vous direz pourquoi. Boileau fait ressortir le
sortir le tort que cette mesure pourra faire à la réputation du roi :
Corneille
, plus que tout autre, est digne de la faveur roya
offre de renoncer, s’il est nécessaire, à sa propre pension, pour que
Corneille
continue à toucher la sienne. (Clermont, août 188
ut mis sur la scène ? Donnez une idée sommaire du théâtre tragique de
Corneille
et de Racine. (Paris, août 1874.) Vous supposerez
s, août 1875.) Analyser et apprécier l’une des tragédies suivantes de
Corneille
: Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte. (Clermont, o
, Horace, Cinna, Polyeucte. (Clermont, octobre 1877.) Montrer comment
Corneille
a fait de la tragédie une école de grandeur d’âme
re 1878.) Quels enseignements la morale peut-elle tirer du théâtre de
Corneille
? (Paris, août 1882.) Démontrer par des exemples
les tirés de ses plus belles tragédies la portée morale du théâtre de
Corneille
. (Paris, août 1877.) Appréciez les rôles de Joad
orains ? – En quoi le théâtre de Voltaire est-il inférieur à celui de
Corneille
et à celui de Racine ? Quelles en sont les qualit
que la poésie lyrique ? Faire l’histoire de la tragédie de Jodelle à
Corneille
. – Quels sont les grands prosateurs du xvi e sièc
res. Avant Louis XIV la littérature était fort mêlée ; si Malherbe et
Corneille
avaient donné de grands exemples, ils étaient peu
ppine. Racine a excellé dans la peinture de l’amour maternel comme
Corneille
dans celle de l’amour paternel. Dans trois de ses
die de Cinna a été représentée pour la première fois à Paris en 1640.
Corneille
en a emprunté le sujet au traité de Sénèque sur l
ée dans ses Essais. La disposition du sujet appartient tout entière à
Corneille
. L’action. – Analyser très sommairement la pièce
. On est d’accord pour reconnaître la haute moralité du théâtre de
Corneille
. On accuse souvent Racine de s’être trop complu à
Racine de s’être trop complu à la peinture des passions. Les héros de
Corneille
triomphent de leurs passions, ceux de Racine y su
leau prend la défense de Racine. – Mme de Sévigné plaide en faveur de
Corneille
. Boileau vante le mérite d’Iphigénie. On ne d
On ne dira plus après un tel chef-d’œuvre que Racine est inférieur à
Corneille
. Mme de Sévigné convient que cette pièce est bel
de Sévigné convient que cette pièce est belle, mais il lui semble que
Corneille
s’est élevé plus haut. Elle parle du sublime de C
semble que Corneille s’est élevé plus haut. Elle parle du sublime de
Corneille
. Boileau lui oppose la perfection de Racine. Mm
lui oppose la perfection de Racine. Mme de Sévigné loue les héros de
Corneille
, elle exalte leur vertu, leur grande âme. Boilea
de la vérité et de la vie. Mme de Sévigné parle de l’imagination de
Corneille
, de l’invention plus grande qui se révèle dans se
style. – Mme de Sévigné est plus touchée de la force et de l’éclat de
Corneille
. – Boileau est plus sensible à l’harmonie de Raci
qu’autrefois. Ses contemporains le comparaient comme poète tragique à
Corneille
et à Racine ; nous ne sommes plus de leur avis. L
t exalté ou dénigré. Les poètes qui devraient se réjouir du succès de
M. Corneille
, forcés de reconnaître un maître dans leur rival
ces si diverses ; je l’essayerai pourtant et j’apprécierai l’œuvre de
M. Corneille
avec toute l’impartialité dont je suis capable. J
uère connu d’autres ressorts dramatiques que la terreur ou la pitié ;
Corneille
nous montre le combat des passions. D’un seul cou
Il a réussi contre les règles de l’art ; je m’en réjouis ; c’est que
M. Corneille
possède un art secret supérieur à celui que nous
n’avaient rien d’humain, telles étaient les créations de nos poètes.
M. Corneille
nous a donné tout ce que nous rêvions : une actio
ire à l’ensemble, font tache pourtant dans un tel chef-d’œuvre et que
M. Corneille
évitera sans doute à l’avenir ? Je n’aime pas éga
ue chose pourtant a dù vous échapper qui déplaît à la représentation.
M. Corneille
laisse souvent la scène vide ; il n’enchaîne pas
est vaincu, et de jeunes esprits enthousiastes, formés aux leçons de
M. Corneille
, vont s’élancer sur ses traces et l’atteindre peu
nt à la mode jusque vers le temps où Louis XIV gouverna par lui-même.
Corneille
, il est vrai, fait exception, mais Corneille est
V gouverna par lui-même. Corneille, il est vrai, fait exception, mais
Corneille
est un génie unique ; il doit son style à l’inspi
, en prenant pour exemple Andromaque, en quoi Racine fut novateur.
Corneille
, selon la remarque célèbre de La Bruyère, avait p
de feu et de vivacité, oratoire en un mot. Si l’on ne pouvait, après
Corneille
, rien souhaiter de plus haut, il était permis d’a
nde et à l’histoire que Racine emprunte le sujet de ses pièces, comme
Corneille
lui-même l’avait fait, mais tous ses héros n’en o
comprit que quelque chose de nouveau venait de se révéler au théâtre.
Corneille
n’était pas surpassé, mais il était égalé, et par
s tours pénibles, de ces inversions forcées, de ces impropriétés dont
Corneille
est coutumier et qui sont autant imputables à son
un navateur. Ce chef-d’œuvre ne ressemblait à aucune des tragédies de
Corneille
. Il était moins sublime mais par là même plus hum
ctères, et la langue enfin s’y montrait plus souple et plus correcte.
Corneille
était égalé par un poète qui ne lui ressemblait e
ulièrement à Metz, la langue des vers venait d’être perfectionnée par
Corneille
, et la prose assouplie par Voiture, avait reçu de
Personne ne s’avise plus pourtant de les égaler aux chefs-d’œuvre de
Corneille
et de Racine. Voltaire a connu tous les ressorts
son faible, le louaient sans mesure. La Harpe le mettait au-dessus de
Corneille
et de Racine ; Marmontel ne permettait à personne
re lui-même, n’a pas toujours su rester dans la mesure, en appréciant
Corneille
. La Harpe, trop fidèle aux leçons de son maître,
mme, à son petit compas, Veut sans pudeur asservir le génie. Au grand
Corneille
il a fait avanie ; Mais, à vrai dire, on riait au
Malherbe quand il essaya de « dégasconner » et la cour et la langue ;
Corneille
sentit ses traits quand il fit Polyeucte ; elle f
élèves Lettre de Saint-Évremond à un de ses amis sur la mort de
Corneille
. Votre dernière lettre, mon ami, m’a apporté u
nière lettre, mon ami, m’a apporté une bien triste nouvelle. Le grand
Corneille
est mort et l’on ne s’est presque pas aperçu de l
légers et oublieux, pour la France dédaigneuse de sa propre gloire !
Corneille
mort de misère ! Corneille, qu’Athènes aurait nou
a France dédaigneuse de sa propre gloire ! Corneille mort de misère !
Corneille
, qu’Athènes aurait nourri au Prytanée et dont la
ue vous applaudissez maintenant ne sont que les fils ingrats du grand
Corneille
! Avant lui, la scène française n’existait pas :
des roi et des grands, quand d’un coup d’aile encore plus vigoureux,
Corneille
s’éleva jusqu’aux miracles de la Grâce et de la F
, ce grand roi, ces poètes dont vous êtes si fiers, maintenant, c’est
Corneille
qui les a faits. Le nouvel Auguste qui gouverne l
en pour surpasser le véritable souverain romain, car la grande âme de
Corneille
a buriné ses héros plus héroïques qu’ils ne l’éta
ls ne l’étaient réellement. Le vrai Romain ce n’est pas Horace, c’est
Corneille
. Les Romains ne sont grands que parce qu’avant de
lauriers du Cid et la grâce de Chimène. C’est en récitant des vers de
Corneille
que nous nous préparions à repousser l’Espagnol d
t si original, si simple et si modeste ? Les admirateurs des héros de
Corneille
et de Racine n’étaient pas préparés à goûter les
M.L. Apprécier le Jugement de Fénelon sur la Tragédie française (
Corneille
et Racine). Il ne faut point chercher, dans la
son avec les chefs-d’œuvre tragiques de l’antiquité ; il ne cite donc
Corneille
et Racine que pour les blâmer. Bien qu’il puisse
une action amollissante sur les âmes. Cette appréciation, appliquée à
Corneille
seul, serait presque juste. Bien que le poète, d’
de l’amour, se sent emportée par un souffle héroïque de vertu ! Oui,
Corneille
aurait dû trouver grâce à ses yeux. Appliquée à R
ec un esprit bienveillant et sympathique. Ses jugements ont du vrai :
Corneille
, à cause de son éducation intellectuelle, n’est p
de sentiments ardents et voilés, tendres et chastes. Aux héroïnes de
Corneille
appartient, dit-on, la noblesse, la force d’âme.
création bien racinienne était également digne du robuste pinceau de
Corneille
. Monime a été donnée, par son père, à Mithridate,
arnace, on impute mes pleurs ! Ici, nous sommes loin des héroïnes de
Corneille
, considérant d’un œil calme le devoir le plus pén
et la comédie comme des écoles de vertu, de raison et de bienséance.
Corneille
, ancien Romain parmi les Français, a établi une é
emière pensée et la seconde. La vertu s’applique à la Tragédie – et à
Corneille
(école de grandeur d’âme) – La Comédie correspond
A développer.) B. Montrer – par des exemples empruntés aux pièces de
Corneille
– la vérité de la définition. La grandeur d’âme n
ttérature. Montrer les principales différences entre les tragédies de
Corneille
et celles de Racine. (Section des Lettres.) Mora
Grignan, avait cru devoir. par scrupule, lui interdire la lecture de
Corneille
. Vous supposerez que Mme de Pomponne, « qui n’en
ne et vous développerez le caractère esquissé par Boileau. – Comparer
Corneille
et Racine comme poètes comiques. – Mme de Sévigné
nt à Henriette d’Angleterre pour lui reprocher d’avoir mis aux prises
Corneille
et Racine, en demandant à l’un et à l’autre de tr
e Bérénice : 1° Si Mme de Motteville avait osé, elle aurait dissuadé
Corneille
d’accepter une lutte inégale. 2° Tout, en effet,
l’instruction chez les femmes ? – L’amour maternel dans le théâtre de
Corneille
, de Racine et de Voltaire. – Vous avez lu des let
euve, c’est que nous lui pardonnons difficilement ses attaques contre
Corneille
vieilli ; c’est que les épigrammes sur l’Agésilas
t sembler fausse, et je sais fort bien ce qu’on y doit répondre ; que
Corneille
est un grand poète, et que les grands poètes ont
he pas qu’Attila et Agésilas ne soient deux des nombreuses erreurs de
Corneille
. Et de plus, pour les contemporains, la distincti
x petits clercs ignorants de « Traiter de Visigoths tous les vers de
Corneille
» ; à plus forte raison un écrivain, qui a fait
outes les exigences des génies les plus originaux et les plus divers (
Corneille
, Pascal, Bossuet, Molière, La Fontaine, etc. , et
tout cas, dans l’enseignement ? – Expliquer et développer ce vers de
Corneille
: La façon de donner vaut mieux que ce qu’on donn
e Malherbe à l’estime de la postérité. – Donnez une idée des héros de
Corneille
. – Donnez votre avis raisonné sur ce jugement de
Copies d’élèves Donner un aperçu de l’usage qu’on peut faire de
Corneille
et de Racine dans l’instruction des jeunes filles
nous commençons à lire un peu sérieusement, on place entre nos mains
Corneille
et Racine ; nous sommes instruites avec eux, mais
rt longtemps, avant de les comprendre. Pour qu’on pût faire usage de
Corneille
et de Racine dans notre instruction, je dis un us
encées par des prosateurs, non par des poètes). Pourtant je crois que
Corneille
et Racine ont sur nous cette influence indéfinie
ce groupe du xvii e siècle, je ne sais trop si beaucoup choisiraient
Corneille
et Racine ; or, je crois que, les connaissant et
augmenterait singulièrement la culture de l’esprit. Quand nous lisons
Corneille
, nous sommes entraînées ; c’est une sorte de cour
donc la sûreté du goût et du jugement : une admiration judicieuse de
Corneille
est chose rare parmi les jeunes filles. Je crois
à classer, presque à numéroter ; tout cela discipline l’intelligence.
Corneille
satisfait aussi ce désir qu’ont les jeunes filles
ouvert. Foi – devoir et surtout sacrifice, voilà ce que nous enseigne
Corneille
; sans doute il a cru les hommes meilleurs qu’ils
ue lorsqu’il veut saisir l’impossible, l’idéal. Voici ce que nous dit
Corneille
. – Il faut aimer sa patrie, exclusivement, plutôt
en avance. Il faut le faire, pourtant ; ceci n’est pas un paradoxe ;
Corneille
peut nous être utile. Au reste, je le prends comm
ous pouvons raffiner en passant à Racine. Il n’est guère mieux lu que
Corneille
; chez lui, rien qui force les esprits superficie
ent où il n’y en a réellement pas. Racine est encore plus perfide que
Corneille
; ceux qui lisent vite l’ont comparé à une belle
harmantes. Et surtout, de temps en temps, il faut les faire revenir à
Corneille
, comme modérateur ; il faut qu’il leur serve de b
Pour le reste, laissez-les à elles-mêmes – qu’elles lisent assidûment
Corneille
et Racine ; je ne crois pas qu’ils soient de ceux
avec les réserves que devait faire l’admiratrice passionnée du vieux
Corneille
. Mais cette fois, le Jury, non sans préméditation
il ? Sur quels arguments pouvait-il fonder ce reproche, après Pascal,
Corneille
, Bossuet, Racine et Mme de Sévigné ? Comment, vin
Concours de 1888. Ordre des lettres Littérature. Comparer
Corneille
et Racine. Langue française. Dans son discours d
sez-vous du regret que Voltaire, en terminant l’histoire du siècle de
Corneille
, de Bossuet, de Racine, exprimait pour le sien et
st d’amuser les hommes, la réflexion de Balzac est extrêmement juste.
Corneille
le premier, dans ses comédies, a mis cette réelle
le de Louis XIV a été le siècle de la perfection littéraire, qu’après
Corneille
, Molière, Bossuet…, la tragédie, la comédie, l’él
; 3° Les amateurs du théâtre pourront se consoler de la vieillesse de
Corneille
, qui sera dignement remplacé par Racine. – On sai
e ces femmes. – En 1760, Voltaire ayant appris qu’une petite-nièce de
Corneille
était réduite au dénuement, la fit venir au châte
Ce n’est pas tout : il prépare en ce moment une édition des Œuvres de
Corneille
, dont le produit doit servir à la doter. Elle s’a
de Sévigné et de Voltaire. – Caractères des femmes dans les pièces de
Corneille
. Indiquer les avantages que l’étude de ces héroïn
poser à l’usage des élèves de Saint-Cyr une tragédie religieuse. – De
Corneille
et de Racine. – Vous vous attacherez moins à les
érature. Principales différences et ressemblances entre le théâtre de
Corneille
et de Racine. Concours de 1882. SESSION DE
t dans les écoles normales primaires. Littérature. Expliquer comment
Corneille
a su varier dans trois personnages, le vieil Hora
inte-Hélène, oubliait parfois sa captivité en lisant les tragédies de
Corneille
. (Paris). la culture des beaux-arts. Les beaux
il est probable que la plupart du temps on aura moins à s’occuper de
Corneille
et de Racine que des voyages, des fermes, de la t
routine dont on comprend les conséquences. Institut commercial
Corneille
au Cardinal de Richelieu. Le cardinal de Richelie
m de poète que de la réputation de grand politique, avait fait dire à
Corneille
qu’il ne mettrait pas de bornes à sa reconnaissan
e poète consentait à lui laisser mettre son nom à la tragédie du Cid.
Corneille
qui devait beaucoup au cardinal, mais qui ne voul
ire littéraire. – Critique générale 1 Le théâtre (Sujets généraux. –
Corneille
– Racine – Molière) 6 La Fontaine 14 Bolteau 17
, 1. Qu’un homme très-méchant tombe du bonheur dans le malheur.] « Si
Corneille
en avait cru Aristote, il se serait interdit le d
tation. » (Marmontel, au mot Règles. ) Un homme qui nous ressemble.]
Corneille
et Dacier s’inquiètent beaucoup de ce qu’Aristote
r la condition des héros de tragédie à celle des auditeurs. Toutefois
Corneille
observe que « les rois sont hommes comme les audi
ût, et quelques passages de ses lettres où il juge Boileau, Racine et
Corneille
. J’y ai joint, pour étendre un peu l’horizon à ce
, je m’étonne qu’elle soit capable pour eux de la moindre faiblesse.
Corneille
38 ne peut être égalé dans les endroits où il exc
; à qui le grand et le merveilleux n’ont pas même manqué, ainsi qu’à
Corneille
ni le touchant ni le pathétique. Quelle plus gran
nairement dans leurs ouvrages peut-être qu’on pourrait parler ainsi :
Corneille
nous assujettit à ses caractères et à ses idées,
lui-ci, du goût et des sentiments. L’on est plus occupé aux pièces de
Corneille
; l’on est plus ébranlé et plus attendri à celles
orneille ; l’on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine.
Corneille
est plus moral ; Racine, plus naturel. Il semble
me à en voir faire la comparaison : quelques-uns ne souffrent pas que
Corneille
, le grand Corneille, lui soit préféré ; quelques
a comparaison : quelques-uns ne souffrent pas que Corneille, le grand
Corneille
, lui soit préféré ; quelques autres, qu’il lui so
vié également Rocroi au grand Condé. Denain à Villars, et Polyeucte à
Corneille
. Ils auraient exterminé Le Brun pour avoir fait l
de la prétendue sagesse des anciens Egyptiens. Ce grand, ce sublime
Corneille
, Qui plut bien moins à notre oreille Qu’à notre e
plut bien moins à notre oreille Qu’à notre esprit, qu’il étonna ; Ce
Corneille
qui crayonna L’âme d’Auguste et de Cinna, De Pomp
aux tragédies du cardinal de Richelieu ; l’Étoile, l’un des juges de
Corneille
, faisait ces vers qui sont imprimés à la suite de
eu plein effet ? Comment l’a- t-elle pris, et comment l’a-t-il fait ?
Corneille
. Est-il parmi les gens de lettres quelqu’un qui
de. L’auteur des Eléments de critique reprend surtout très-sévèrement
Corneille
d’avoir fait parler ainsi César à Cléopâtre : C’
Artamène. Nous savons bien que César ayant en effet aimé Cléopâtre,
Corneille
le devait faire parler autrement, et que surtout
très-insipide dans la tragédie de la Mort de Pompée. Nous savons que
Corneille
, qui a mis de l’amour dans toutes ses pièces, n’a
lui présente que des serpents en embuscade. » On ne voit point chez
Corneille
un héritier du trône s’entretenir avec un général
d’allobroge, ont réussi, après les scènes sublimes qu’on trouve dans
Corneille
, et les tragédies touchantes de Racine, et le peu
s A M. le duc de La Vallière. 1761. Bourdaloue fut presque le
Corneille
de la chaire, comme Massillon en a été depuis le
ne bonne tragédie ; mais je dis que Bourdaloue voulut raisonner comme
Corneille
, et que Massillon s’étudia à être aussi élégant e
tait en vers. Il est vrai qu’on reprocha souvent à Bourdaloue comme à
Corneille
, d’être un peu trop avocat, de vouloir trop prouv
tre hommes dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que
Corneille
n’était souvent qu’un déclamateur ; vous sentez,
bien la supériorité de l’art de Racine, vous fait admirer le génie de
Corneille
, qui a créé la tragédie dans un siècle barbare Le
uel œil devons-nous donc les regarder quand nous songeons au temps où
Corneille
a écrit ! J’ai toujours dit : In domo patris mei
e bien petit et bien frivole. Mais il y a des choses si sublimes dans
Corneille
, au milieu de ses froids raisonnements, et même d
nsieur, que le public ne connaît pas encore assez tous les défauts de
Corneille
; il y en a que l’illusion confond encore avec le
e justesse qui vous fait préférer l’art de Racine à l’intempérance de
Corneille
, et la sagesse de Locke à la profusion de Bayle,
rce de peine et de soin ; et cependant elle n’a manqué ni au génie de
Corneille
et de Bossuet, ni à celui de Pascal, de la Fontai
lus de poésie dans le style tragique. Enfin dirai-je ce que je sens ?
Corneille
, dont le goût n’était pas assuré, parce que le go
’était pas assuré, parce que le goût national était encore à naître ;
Corneille
, qui, par l’impulsion de son génie, s’élevait si
vait si haut, et qui tombait si bas lorsque son génie l’abandonnait ;
Corneille
, par ce sublime instinct qui lui fit créer tant d
loquente rapidité de son discours : c’est là qu’on reconnaît le grand
Corneille
. » Un beau vers, dans le style tragique, est don
trouver adaptée à la mesure, au nombre, à la cadence et à la rime. Et
Corneille
n’est pas le seul qui nous en donne des exemples
ènes entières, tout aussi simplement écrites que les belles scènes de
Corneille
. Mais je ne dois pas dissimuler que cette manière
je ne dois pas dissimuler que cette manière d’écrire a un écueil, où
Corneille
lui-même a souvent échoué. Les passions tragiques
exprimer. De là vient, pour les commençants, le vrai danger d’imiter
Corneille
; car ce qu’il peut avoir quelquefois de trop emp
de la précision. Il n’y a pas un seul mot à retrancher de ces vers de
Corneille
: Rome, si tu te plains que c’est là te trahir,
res. C’est une leçon importante pour tous ceux qui veulent écrire.
Corneille
et Racine Je dois à la lecture des ouvrages de
la poésie. Je lui proposai mes idées lorsque j’eus envie de parler de
Corneille
et de Racine ; et il eut la bonté de me marquer l
eille et de Racine ; et il eut la bonté de me marquer les endroits de
Corneille
qui méritent le plus d’admiration98, pour répondr
iquées M. de Voltaire. Je ne m’y étais pas arrêté en lisant autrefois
Corneille
, refroidi ou prévenu par ses défauts, et né, selo
aindre de m’être trompé encore sur Racine et sur les défauts mêmes de
Corneille
; mais avant relu l’un et l’autre avec quelque at
d ; et voici ce qu’il me semble de ces hommes illustres. Les héros de
Corneille
disent souvent de grandes choses sans les inspire
onnaître ; les autres se font connaître parce qu’ils parlent. Surtout
Corneille
paraît ignorer que les grands hommes se caractéri
homme ; mais je les cite, parce qu’elles semblent imitées du style de
Corneille
; c’est ce que j’appelle, en quelque sorte, Parle
connaître, et dire de grandes choses sans les inspirer. Mais écoutons
Corneille
même, et voyons de quelle manière il caractérise
ont été citées longtemps avant moi. Il faut les pardonner au temps où
Corneille
a écrit, et aux mauvais exemples qui l’environnai
eussent applaudi à ces paroles, et les eussent trouvées fort élevées.
Corneille
est tombé trop souvent dans ce défaut de prendre
e les a pas peints tels qu’ils étaient : c’est un grand aveu que cela
Corneille
a cru donner sans doute à ses héros un caractère
en chimères, ne pouvait donner de la vie à ses propres inventions. Si
Corneille
eût fait attention que tous les panégyriques étai
idées, au lieu de forcer leurs idées sur les hommes. Mais l’erreur de
Corneille
ne me surprend point : le bon goût n’est qu’un se
la belle nature, et n’appartient qu’à ceux qui ont l’esprit naturel.
Corneille
, né dans un siècle plein d’affectation, ne pouvai
nir ma sœur pour se plaindre avec vous. (Horace, acte II, scène iii)
Corneille
veut peindre apparemment une valeur féroce ; mais
permettra-t-on de le dire ? Il me semble que l’idée des caractères de
Corneille
est presque toujours assez grande : mais l’exécut
ai cru remarquer encore qu’on ne trouât guère dans les personnages de
Corneille
de ces traits simples qui annoncent une grande ét
Joad, Acomat, Athalie. Je ne puis cacher ma pensée : il était donné à
Corneille
de peindre des vertus austères, dures et inflexib
tout son esprit pour se proportionner à cet enfant : de même Athalie.
Corneille
, au contraire, se guinde souvent pour élever ses
es, il semble qu’on ne convienne de l’art de Racine que pour donner à
Corneille
l’avantage du génie. Qu’on emploie cette distinct
e défaut trop fréquent de cet art qui gâte les plus beaux ouvrages de
Corneille
. Je ne dis pas que la plupart de ses tragédies ne
beau génie que la France ait eu, et le plus éloquent de ses poètes ?
Corneille
a trouvé le théâtre vide, et a eu l’avantage de f
rait jugé de l’un et de l’autre fort différemment. Oui, dit-on ; mais
Corneille
est venu le premier, il a créé le théâtre. Je ne
t venu le premier, il a créé le théâtre. Je ne puis souscrire à cela.
Corneille
avait de grands modèles parmi les anciens ; Racin
mais plus opposée ; personne n’est plus original à meilleur titre. Si
Corneille
a droit de prétendre à la gloire des inventeurs,
nité est le charme et la perfection de la nature. Je reviens encore à
Corneille
afin de finir ce discours. Je crois qu’il a connu
r chacun de ces poëtes par ce qu’ils ont de plus propre, je dirai que
Corneille
a éminemment la force, Boileau la justesse, La Fo
out au contraire, ils le disent, et le font rarement penser. Le grand
Corneille
n’a pas été exempt de ce défaut, et cela a gâté t
ui ait fait des caractères ; et ceux qui admirent la variété du grand
Corneille
sont bien indulgents de lui pardonner l’invariabl
J’oubliais moi-même le meilleur de l’eau de fleur d’orange ! » 38.
Corneille
, né en 1606 mort en 1681. 39. Contre les mœurs.
que ce fut Voltaire qui força en quelque sorte Vauvenargues à admirer
Corneille
, dont celui-ci avoue lui-même qu’il n’avait pas s
tièrement. On le voit, dans ce parallèle, moins occupé à caractériser
Corneille
et Racine, qu’à se justifier son extrême prédilec
ernier, dont le genre de beautés était plus conforme à son caractère.
Corneille
, à qui il a été donné, comme dit Vauvenargues, de
it à ce grand poëte, que généralement on plaçait encore au-dessous de
Corneille
. Vauvenargues et Voltaire sont les premiers qui l
et les plus sincères sont de l’école de Voltaire, qui ainsi défendait
Corneille
contre Vauvenargues, et Racine contre les partisa
ille contre Vauvenargues, et Racine contre les partisans exclusifs de
Corneille
. C’est surtout à combattre ces derniers que s’att
mbattre ces derniers que s’attache Vauvenargues dans son parallèle de
Corneille
et de Racine, ce qui fait qu’il a dû nécessaireme
ignan. Goût de madame de Sévigné pour la nature ; son appréciation de
Corneille
et de La Fontaine. J’ai fait un fort joli voy
ouvez donc que vos comédiens ont bien de l’esprit de dire des vers de
Corneille
. En vérité, il y en a de bien transportants ; j’e
te d’y faire attention, ni possible aux spectateurs de s’en divertir.
Corneille
ne peut être égalé dans les endroits où il excell
: à qui le grand et le merveilleux n’ont pas même manqué, ainsi qu’à
Corneille
ni le touchant, ni le pathétique. Quelle plus gra
airement dans leurs ouvrages, peut-être qu’on pourrait parler ainsi :
Corneille
nous assujettit à ses caractères et à ses idées,
elui-ci du goût et des sentiments. L’on est plus occupé aux pièces de
Corneille
; l’on est plus ébranlé et plus attendri à celles
orneille ; l’on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine.
Corneille
est plus moral, Racine plus naturel. Il semble qu
ume à en voir faire la comparaison. Quelques-uns ne souffrent pas que
Corneille
, le grand Corneille, lui soit préféré ; quelques
la comparaison. Quelques-uns ne souffrent pas que Corneille, le grand
Corneille
, lui soit préféré ; quelques autres, qu’il lui so
son plaisir et son goût. 20 août 1756. À M. de Vauvenargues. Sur
Corneille
. J’eus l’honneur de dire hier à M. le duc de
tre hommes dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que
Corneille
n’était souvent qu’un déclamateur ; vous sentez,
bien la supériorité de l’art de Racine vous fait admirer le génie de
Corneille
, qui a créé la tragédie dans un siècle barbare364
el œil devons-nous donc les regarder, quand nous songeons au temps où
Corneille
a écrit ? J’ai toujours dit : Multæ sunt mansione
érences, et point d’exclusions365. Il y a des choses si sublimes dans
Corneille
au milieu de ses froids raisonnements, et même de
qui illustrèrent notre grand siècle. Par là il prépara l’avènement de
Corneille
, comme Henri IV celui de Louis XIV431. À la re
e ravie saluait de ses applaudissements enthousiastes le nom du grand
Corneille
. Dès lors, en bien peu de temps, quelle successio
i prodigieuse, la vieillesse ait été prématurée pour l’imagination de
Corneille
? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et triste dé
mais pour couvrir et faire pardonner ses imperfections et ses fautes.
Corneille
mourut le 30 septembre 1684. Le chrétien à son
Une place dans notre recueil semblera justement acquise à celui que
Corneille
ne dédaignait pas d’appeler son père. On comprend
même qui les ont précédés ; et Rotrou, bien qu’il fût plus jeune que
Corneille
, le devança de plusieurs années dans la carrière
Paris en 1636, avait commencé par se faire recevoir avocat, comme P.
Corneille
, et il se disait, à raison de l’état de ses pères
ne tragique, Suis les pas de Sophocle, et, seul de tant d’esprits, De
Corneille
vieilli sais consoler Paris, Cesse de t’étonner s
nt suffi à l’illustration de plusieurs hommes. Parfois digne émule de
Corneille
et de Racine dans la tragédie, il a tenté seul av
pant la mesure. Des beaux vers pleins de sens le lecteur est charmé :
Corneille
, Despréaux et Racine ont rimé. Mais j’apprends qu
conforme à son étymologie (dis-vertere). 21. Il y a quelques vers de
Corneille
sur la reprise de Corbie dans les Inscriptions qu
e Mme de Sévigné à Mme de Grignan du 9 mars 1672 : « Je suis folle de
Corneille
… il faut que tout cède à son génie. » Et encore l
génie. » Et encore la lettre du 16 mars 1672 : « Vive notre vieil ami
Corneille
! Pardonnons-lui de méchants vers en faveur des d
se sur la tragi-comédie du Cid », dans le XIIe volume de l’édition de
Corneille
, faisant partie des Classiques de Lefèvre, p. 250
de Comédie française pour Théâtre français. 206. Cela veut dire que
Corneille
ne fait pas toujours agir ses personnages d’une m
jet d’une juste critique dans une leçon de M. Saint-Marc Girardin sur
Corneille
: voy. le Journal des Débats, numéro du 17 décemb
, a aussi comparé, dans ses Réflexions critiques sur quelques poètes,
Corneille
et Racine, mais en se montrant trop peu favorable
dmirable à nos regards. 244. Boileau. 245. Racine. 246. L’Œdipe de
Corneille
, l’une des pièces les plus faibles du grand poète
e le droit de parler de la foi punique avec tant d’indignation. 317.
Corneille
, dans sa tragédie de Nicomède, a mis en action ce
on. 338. On peut voir sur cette rapide conquête deux pièces du grand
Corneille
, l’une en vers français, l’autre en vers latins :
ète, a retracé le tableau de la scène française avant l’apparition de
Corneille
. On peut revoir ce passage dans les Morceaux choi
Voltaire ne l’a-t-il pas toujours pratiquée dans ses Commentaires sur
Corneille
? 366. Célèbres peintres italiens du seizième si
rc Girardin. 418. Ce jugement, emprunté à Aristote, a été appliqué à
Corneille
et à Racine ; mais on ne peut nier que, dans ces
… Sua Urbs haec periret dextera. Cf. ibid., XVI. Trait reproduit par
Corneille
, dans Cinna, I, 3. 444. Ainsi le front des fur
composé par Louis Tansille, né à Nôle vers 1510, mort en 1569. 468.
Corneille
a exposé avec supériorité toutes les règles de l’
et les examens sincères qu’il a consacrés à ses pièces. Déjà on a vu
Corneille
dignement loué par Racine et par La Bruyère. Cf.
lus l’éloge couronné de Victorin Fabre et l’article de cet auteur sur
Corneille
, contenu dans la Biographie universelle. On lira
aphie universelle. On lira aussi, mais avec circonspection, la vie de
Corneille
par son neveu Fontenelle, et le Commentaire que V
ques sévérités injustes. La Harpe, moins heureux toutefois en jugeant
Corneille
que lorsqu’il apprécie Racine ; Geoffroy, dans so
énérale ; les Observations critiques de Palissot, dans son édition de
Corneille
; le travail que François de Neufchâteau joignit
469. Il faut rappeler ce mot de Voltaire : « Non seulement on doit à
Corneille
la tragédie et la comédie, mais on lui doit l’art
des sons qui terminent ces quatre vers est un défaut à éviter. 475.
Corneille
dédia sa traduction au souverain pontife Alexandr
latins, remplis de rares pensées sur la mort et la religion, nous dit
Corneille
, que l’idée lui était venue « qu’il fallait compa
cès du Cid avait mécontenté. C’est une de celles qui ont fait dire de
Corneille
« qu’il avait ajouté à l’idée de la grandeur roma
rude physionomie du vieux Romain, l’un de ces caractères où a excellé
Corneille
. 479. C’est-à-dire, dont vos pays demandent l’ac
81. On omettrait aujourd’hui cet article. 482. Forme affectionnée de
Corneille
et qui ne serait plus admise dans le style noble.
ment, sont peut-être, malgré les imperfections qui s’y mêlent, ce que
Corneille
a fait de plus sublime. » À cette opinion de La H
sublime. » À cette opinion de La Harpe on peut joindre ces paroles de
Corneille
lui-même dans l’Examen de sa tragédie : « C’est u
ondaient aux premiers. » 491. 1639. Suivant Voltaire, le pinceau de
Corneille
se montre dans cette pièce le même que dans Horac
’abord il s’attache à Cinna, puis à Auguste), pour le chef-d’œuvre de
Corneille
. La Harpe adopte cet avis, qui lui semble être as
ses beautés de la tragédie de Cinna. 493. Pour endurées : même après
Corneille
, on a cru pouvoir se servir-ainsi du participe, e
ci l’on se rappelle le début de la Pharsale, supérieurement imité par
Corneille
: car, ainsi que le remarque M. Naudet, « Corneil
urement imité par Corneille : car, ainsi que le remarque M. Naudet, «
Corneille
a rendu la pensée de Lucain plus explicitement et
réflexions sont justes, intéressantes : ce morceau est digne du grand
Corneille
». 504. Pour confie : le verbe fier n’est plus
lipse empruntée à l’Italie, dit Voltaire : tour vif et excellent dont
Corneille
enrichissait notre langue poétique. 511. Très be
er, dans son Cours de Littérature : « Nul orateur n’imprima mieux que
Corneille
, dans les scènes augustes, le ton majestueux et g
sé ce vers : Vous qui me tenez lieu d’Agrippe et de Mécène. 516.
Corneille
a développé admirablement ces vers de Lucain dans
ne manière absolue. 518. Racine, à son début, les yeux attachés sur
Corneille
, a dit en l’imitant, Alex., II, 2 : Si le monde
-Maxime, etc. ; il interdit Cosse, Crasse ou Brute, admis au temps de
Corneille
. 521. Voilà le passage qui faisait verser des l
au a noblement rappelées : Le grand Condé pleurant aux vers du grand
Corneille
. 522. L’admiration publique a tellement consac
ation publique a tellement consacré les paroles prêtées à Auguste par
Corneille
« qu’on croirait, dit La Harpe, qu’il n’a pu s’ex
t de Cinna ne sera jamais autre chose que les vers qu’on a retenus de
Corneille
». 523. Émilie : forme qui appartient au langage
-il que l’honneur d’avoir donné l’exemple et l’initiation au génie de
Corneille
(il est rare, on le sait, que les vrais grands ho
Saint-Marc Girardin ont parlé de Rotrou, le premier dans son Éloge de
Corneille
; le second dans son Cours de littérature dramati
l’a fait disparaître : tirer la raison, pour tirer raison, etc. Ainsi
Corneille
fait dire à Chimène, Le Cid, II, 8 : Au sang de
ccroît l’audace des méchants. 542. Les contemporains de Rotrou et de
Corneille
admiraient beaucoup, on le sait, de tels jeux de
les Femmes savantes ce salon célèbre, qu’avait fréquenté Molière avec
Corneille
et Bossuet, n’existait plus. Mme de Rambouillet é
usité ; mais on le trouve plusieurs fois dans Molière ainsi que dans
Corneille
. 589. En lui nous reconnaissons Cotin. Pour emp
dont il a été l’un des parrains : voy. Remarques, II, 92, note de Th.
Corneille
. — « Plus on possédera, dit à ce sujet un comment
lement cet exploit dans de beaux vers latins qui ont été traduits par
Corneille
. 653. On appelait autrefois, dans les Alpes, Mon
rte campagne, emparé de la Flandre. Cette rapide conquête inspirait à
Corneille
ces beaux vers (Poèmes sur les victoires du roi)
sée, III, 8. 663. On peut encore rapprocher de ces vers la pièce de
Corneille
, Sur les prétoires du roi, imitée des vers latins
e irascible, dépassant ainsi le point juste que Boileau avait touché.
Corneille
, dans la pièce déjà citée : Tout à coup il (l’en
u dix-septième siècle que ses admirateurs. Les partisans exclusifs de
Corneille
croyaient de bonne foi peut-être rendre hommage à
étique, v. 240 et suiv. 700. Les comparaisons n’ont pas manqué entre
Corneille
et Racine. Ce qu’on peut dire avec vérité, c’est
e. Ce qu’on peut dire avec vérité, c’est que généralement inférieur à
Corneille
pour la grandeur des idées et des caractères auta
t dans les poésies de Malherbe : « Je suis vaincu du temps. » 733.
Corneille
a dit un peu après, par la bouche de Bérénice, s’
nés Sont toujours ou souvent l’un par l’autre traînés. 736. Ainsi
Corneille
, dans la Mort de Pompée, I, 1 : Auteur des maux
de respirer. » — On a dû regretter pour Voltaire, comme pour le grand
Corneille
, qu’après avoir partagé avec lui l’honneur d’ouvr
d’un souverain Qui, pour tout conserver, tienne tout en sa main. (P.
Corneille
, Cinna, acte V, scène i.) II° Lieux communs
n malheur infini, C’est ce qu’on nomme crime, et ce qu’il a puni. (P.
Corneille
, Horace, acte V, scène iii.) Énumération des
ction en considérant son principe ou ses conséquences. Ex. Lire dans
Corneille
le discours du vieil Horace défendant son fils (H
lus utile, la plus admirable de l’art de persuader », et que le grand
Corneille
regardait comme un devoir pour l’écrivain. On peu
u de son sort, Le servir, le chasser, le livrer vif ou mort, etc. (P.
Corneille
, Pompée, acte I, scène i.) 3° Division La
de la vie humaine. (Cf. le combat de Rodrigue contre les Maures dans
Corneille
, — les récits de la mort d’Hippolyte, de celle de
otre bonheur ? Tu ne saurais cacher sa peine à sa victoire : etc. (P.
Corneille
, Horace, acte V, scène iii.) Horace oublie un li
ensée. Ex. L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. (P.
Corneille
, Le Cid, acte III, scène vi.) Exagérée, la conci
) des péchés légers. » (Bossuet, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.)
Corneille
a employé le pronom en pour désigner les personne
fuite. Que voulez-vous qu’il fit contre trois ? — Qu’il mourût. (P.
Corneille
, Horace, acte III, scène vi.) 3° Le sublime d’im
t un objet, avec des couleurs vives et fortes, comme dans ces vers où
Corneille
parle de l’attitude de Pompée devant ceux qui all
et s’avance au trépas Avec le même front qu’il donnait les États. (P.
Corneille
, Pompée, acte II, scène ii.) Parmi les nombreux
jamais s’imaginer, Cinna, tu t’en souviens… et veux m’assassiner. (P.
Corneille
, Cinna, acte V, scène i.) Prolepse La prol
aise, § 4) ; — de Turenne et de Condé par Bossuet ; — de Racine et de
Corneille
par La Bruyère. Périphrase La périphrase (
rais me contraindre ! Non, non, je me trahis moi-même d’y penser. (P.
Corneille
, Cinna, acte IV, scène ii) Ex. « Qui (Turenne)
rophe au service de la malédiction. Ex. Imprécations de Camille dans
Corneille
: Rome, l’unique objet de mon ressentiment, etc.
dans Corneille : Rome, l’unique objet de mon ressentiment, etc. (P.
Corneille
, Horace, acte IV, scène v.) « Enfin, enfin, dis
’un souhait. Ex. Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre ! (P.
Corneille
, Horace, acte IV, scène v.) Dubitation La
ère à la passion. Ex. Rome entière noyée au sang de ses enfants. (P.
Corneille
, Cinna, acte I, scène iii) Victor Hugo donne une
Rodrigue : Va, je ne te hais point. — Tu le dois. — Je ne puis. (P.
Corneille
, le Cid, acte III, scène iv.) Dans le Loup et le
hommes, XI, 8.) Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud. (Th.
Corneille
, Le Comte d’Essex, acte IV, scène iii) Syllep
font pâlir. Ex. La vengeance à la main, l’œil ardent de colère. (P.
Corneille
, Polyeucte, acte I, scène iii.) 3° le contenant
-il que je confesse Que ton effronterie a surpris ma vieillesse ? (P.
Corneille
, Le Menteur, acte V, scène ii.) 6° le concret po
chose signifiée. Ex. À la fin, j’ai quitté la robe pour l’épée. (P.
Corneille
, Le Menteur, acte I, scène i.) Synecdoque
it. Ex. Le parallèle de Turenne et de Condé dans Bossuet, — celui de
Corneille
et de Racine dans La Bruyère, etc. On compare que
les possède tous aussi, mais chez lui, c’est le talent qui l’emporte.
Corneille
a le génie, mais le goût lui manque quelquefois.
. Je porte | en un cœur tout chrétien Une flamme | toute divine. (P.
Corneille
, Polyeucte, acte IV, scène ii.) 5° Le vers de se
ent du xviie par Malherbe, bien que l’on en trouve des exemples dans
Corneille
, Molière, La Fontaine, Racine (les Plaideurs), et
drame vit surtout d’action. Ex. le monologue d’Auguste, dans Cinna de
Corneille
. Formes de la poésie dramatique Les deux g
r dans une attente continuelle jusqu’au dénouement (Ex. le Menteur de
Corneille
, — le Barbier de Séville et le Mariage de Figaro
s le Wenceslas de Rotrou, elle n’atteignit son apogée qu’avec Le Cid.
Corneille
et Racine en sont les plus illustres représentant
de Fontenelle à l’Académie des sciences, ceux de d’Alembert, celui de
Corneille
par Racine à l’Académie française, celui de Bossu
la France, sous la direction de M. Regnier (Malherbe, Mme de Sévigné,
Corneille
, Racine, etc.). 3° Genre didactique et philo
4 À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Corneille
. Il est composé de quatre longues et de huit brèv
nt le h aspiré. Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud. Th.
Corneille
. On peut dire pourtant : Ah ! ah ! — oh ! oui, —
accentué. Exemple : Si tu peux en douter, juge-le par la crainte.
Corneille
. Dans ce cas, l’élision de le est difficile ; pou
és du langage poétique ; elle lui donne de la grâce et de la vigueur.
Corneille
dit : À qui venge son père il n’est rien d’impos
carrière. Voltaire. Malgré de nos destins la rigueur importune.
Corneille
. § XII. De l’harmonie. Les vers doivent êtr
ieuses, et n’imitons pas ces poëtes tragiques, copistes malheureux de
Corneille
et de Racine, qui disaient : Ici je mettrai un so
bstraits. Antoine, dans Shakspeare, fait parler les plaies de César ;
Corneille
, dans le Cid, le sang du Comte ; Socrate, dans le
enoux. chimène. Je demande justice. d. diégue. Écoutez ma défense. (
Corneille
.) L’imprécation. — « Malheur à qui ne souhaite p
aux yeux de Sévère, Même aux yeux du Sénat, aux yeux de l’Empereur. (
Corneille
.) La prolepse ou antéoccupation. — Si l’orateur a
ans ce champ d’honneur Témoin de sa vaillance et de notre bonheur ? (
Corneille
.) La correction. — L’orateur fait semblant de rev
rins, les rimes qui se suivent deux à deux, s’appellent rimes plates.
Corneille
, Racine et Molière les ont consacrées avec une pe
re et du monde, Que ne me quittez-vous quand je vous ai quittés ? P.
Corneille
. Dans les vers libres, comme ceux de La Fontaine
: Je porte | en un cœur tout chrétien Une flamme | toute divine. P.
Corneille
. Les vers plus courts sont plus rares. Il y en a
igne sort, 3. Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort ! P.
Corneille
. L’Enthymème se transforme à l’infini, et inter
appuis, 3. Rome n’est plus dans Rome ; elle est toute où je suis. P.
Corneille
. 3. Il n’est pas condamné 1. puisqu’on veut le co
ussi vaste. Essayerons-nous de choisir dans les scènes immortelles de
Corneille
et de Racine, expression idéale de toutes les pas
de Pascal, de Bossuet, de Mme de Sévigné et de Fénelon, dans celui de
Corneille
, de Racine, de Molière et de La Fontaine, il est
t pas toujours évité. Tantôt la pensée est incomplète et embarrassée.
Corneille
fait dire à Rodogune que les princesses ne se mar
hoisis accusait le respect D’avoir tant retardé cet hommage suspect.
Corneille
, Othon, acte II, scène i. On trouve, même dans R
ue, etc. Racine, les Plaideurs, acte II, scène iii. Il est arrivé à
Corneille
de manquer à la précision par surabondance, à la
consiste à employer le moins de mots possible pour rendre la pensée.
Corneille
est plein de traits d’une concision sublime. On n
xviii. Bossuet, dans la même qualité, est plus prodigieux encore que
Corneille
. Tacite n’a rien au-dessus du portrait de Cromwel
ur ; il faut qu’il tombe à ses pieds : Norlingue en verra la chute. »
Corneille
et Racine emploient également le pronom en pour d
il connaît sa marâtre, Il en sait, il en voit la haine opiniâtre. P.
Corneille
, Nicomède, acte III, sc. ii. Je vous nommai son g
pensée ; j’en allais dire autant. » Ce n’est plus Bossuet ou Fénelon,
Corneille
ou Racine, Molière ou La Fontaine qui parlent, c’
je les déteste. Je tiens leur culte impie. — Et je le tiens funeste.
Corneille
, Polyeucte, acte II, scène vi. Mais cette extrêm
au ridicule par l’exagération. Mais cette autorité, qui avait censuré
Corneille
et jugé les premiers essais de Bossuet, avait éta
s brusques fiertés qui enlèvent, comme madame de Sévigné le disait de
Corneille
, et qui ne s’oublient jamais. Voilà les principau
ces. Racine. Moi-même, en vous parlant, — j’ai les larmes aux yeux.
Corneille
. Si vous faites cela, — vous ne ferez pas peu.
âme couteau Qui fait choir les méchants sous la main d’un bourreau ?
Corneille
, Horace, acte V, sc. iii. Plusieurs figures se r
Massillon, Petit Carême.) O haine d’Émilie, ô souvenir d’un père !
Corneille
, Cinna, acte III, sc. iii. On a donné à l’exclam
t à Rodrigue : Va, je ne te hais point. — Tu le dois. — Je ne puis.
Corneille
, le Cid, acte III, sc. iv. On trouve dans La Fon
funèbre de M. Le Tellier.) Qui m’aima généreux me haïrait infâme.
Corneille
, le Cid, acte III, sc. iv. Trop faible pour eux
devant vos yeux Ce grand et rare exploit d’un bras victorieux, etc.
Corneille
, Horace, acte IV, sc. ii. Je ne vous dirai poin
rez l’ivresse. Racine. Tigre altéré de sang, Décie impitoyable.
Corneille
. Au travers de son masque on voit à plein le tr
son et de goût. L’Académie avait raison de reprocher ce vers du Cid à
Corneille
: Malgré des feux si beaux qui rompent ma colère
entier ou à un tour de soleil, et même jusqu’à trente heures, d’après
Corneille
, et jusqu’à trente-six, d’après Lemercier. Cette
xviiie . En France même, le père de cotre scène tragique et comique,
Corneille
, avoue qu’il a élargi la règle des trois unités,
s à l’action, ou, en d’autres termes, par des personnages principaux.
Corneille
, nous l’avons dit, n’a pas observé cette règle da
d’Héraclius. Les incidents y naissent à chaque pas ; mais le génie de
Corneille
les a tous rendus nécessaires ou vraisemblables,
e toujours sans qu’il y ait aucune scène vide. Il fallait le génie de
Corneille
et de Racine pour triompher de ces difficultés. L
e dialogue doit être rapide, animé, naturel, suivi et coupé à propos.
Corneille
, de tous nos tragiques, est l’auteur dont les per
dinaire, comme la générosité, la fermeté, le courage. C’est ainsi que
Corneille
a donné aux Horaces la valeur, la magnanimité et
A la gloire ! Chère Pauline, adieu, conservez ma mémoire. Eschyle et
Corneille
sont les deux poètes tragiques qui ont le mieux r
tiable pour la gloire, qu’on écoute parler Horace dans la tragédie de
Corneille
(II. 2), lorsque Curiace, en le félicitant de ce
age des grands souverains dans la tragédie, on peut voir sur quel ton
Corneille
(V. 1) fait parler Auguste à son favori, qui tram
èce. Les plus remarquables parmi les comédies de caractère sont le,de
Corneille
; l’Avare et le Misanthrope, de Molière ; le Joue
t sur la scène des rois, des princes ou de grands seigneurs. Le grand
Corneille
fut le premier à faire usage de ce nom pour Don S
es douleurs. Voltaire pensait de même sur ce sujet. D’un autre côté,
Corneille
et Marmontel regardent le genre larmoyant comme é
les plus célèbres : Jodelle, Robert Garnier, Mairet, Rotrou, le grand
Corneille
, Racine, Thomas Corneille, Pradon, Campistron, Du
par les Clercs de la Basoche et les Enfants sans-souci, nous citerons
Corneille
pour le Menteur, Thomas Corneille pour l’Inconnu
pathétiques et tragiques. Tel est le nouveau ressort dramatique dont
Corneille
a donné en France les premiers exemples dans ses
s efféminés, en fades conversations, comme dans la Mort de Pompée, de
Corneille
, et dans l’Œdipe de Voltaire, il produit un effet
’effet. Il faut qu’il soit juste, rapide, entraînant, coupé à propos.
Corneille
nous en donne d’admirables modèles : voyez Horace
indre doit dominer tous les autres, l’Avare de Molière, le Menteur de
Corneille
, le Glorieux de Destouches. Ici, l’action est sub
crit. Kalidasa. Français. Jodelle, Hardy, Garnier, Mairet, Rotrou, P.
Corneille
, Th. Corneille, Racine, Crébillon, Voltaire, Lamo
Français. Jodelle, Hardy, Garnier, Mairet, Rotrou, P. Corneille, Th.
Corneille
, Racine, Crébillon, Voltaire, Lamotte, Lagrange C
ge, les farces et les soties. Larivey, Mairet, Cyrano de Bergerac, P.
Corneille
, Scarron, Molière, Racine, Quinault, Brueys et Pa
bitées depuis qu’il y a des critiques et des jugements sur Eschyle et
Corneille
, Sophocle et Racine, Démosthène et Cicéron, Rapha
tous les peuples, les meilleurs même, tombent parfois dans ce défaut,
Corneille
et Racine aussi bien que Casimir Delavigne et Vic
oppement ; que certaines amplifications de Crébillon, par exemple, de
Corneille
lui-même, je ne veux pas parler des contemporains
» 53. L’auteur des Leçons de littérature, citant un parallèle entre
Corneille
et Racine, où éclate une partialité revoltante en
pour la faire comprendre, de signer l’article : fontenelle, neveu de
Corneille
. M. Gonniot en a fait sentir les défauts. Il cite
on aisée et prompte. Personne n’a été plus savant en cette partie que
Corneille
et Molière153. § 72. Distinction des ouvrages
-esprit162. Passons quinze siècles, et venons tout d’un coup au grand
Corneille
. Lorsqu’il parut, c’est-à-dire en 1625, puisqu’il
réparaient le débrouillement du chaos ; mais nous y serions encore si
Corneille
, par la force de son génie, et sa pièce du Cid, r
la carrière et donna une nouvelle forme à la tragédie. L’élévation de
Corneille
était un monde où beaucoup de gens ne pouvaient a
abord, c’est véritablement Voltaire, qui a la gloire de partager avec
Corneille
et Racine le sceptre de la scène tragique. Voltai
ra toujours avec distinction sur notre théâtre : c’est le Menteur que
Corneille
imita de Lopez de Véga, et qu’il fit représenter
excellé dans la tragédie ont fait de bonnes comédies. En effet, après
Corneille
, Racine a fait les Plaideurs ; Voltaire, Nanine,
tés, produire enfin toutes sortes de changements à vue. Ce fut encore
Corneille
qui inventa ce genre de spectacle aujourd’hui si
qui illustrèrent notre grand siècle. Par là il prépara l’avénement de
Corneille
, comme Henri IV celui de Louis XIV1. A l’ombre
ne l’est demeuré parmi nous. 1. Tour concis, fréquemment employé par
Corneille
et frappé depuis d’un injuste discrédit. On remar
t : tum quum splendet, frangitur. Cf. Horace, Sat., II, 3, 283 ; et
Corneille
, dans Polyeucte, IV, 2, parlant de la félicité te
s programmes antérieurs. Molière n’est plus restreint au Misanthrope,
Corneille
à quatre, Racine à trois de ses tragédies ; le ca
e troisième, de seconde et de rhétorique ; plusieurs des tragédies de
Corneille
et de Racine sont dans les deux premières classes
fin de compléter la connaissance de cette partie de son théâtre. Pour
Corneille
et Racine ? D’abord nous trouvions dans leurs poé
urprendre dans le théâtre des siècles suivants, particulièrement chez
Corneille
, des souvenirs ou des imitations du vieux poète d
hante de son style fait penser à Racine, comme l’énergie de Garnier à
Corneille
. La mort de Marie Stuart. Récit du Messager.
ter par ses « cinq auteurs » (Boisrobert, Colletet, l’Étoile, Rotrou,
Corneille
) pour la scène de son Palais-Cardinal. Quelques n
i venir Rotrou (1609-1650), qui a un coin de génie, et enfin le grand
Corneille
(1606-1684), qui, dans ses comédies (1625-1634),
t-neuf madrigaux sur autant de fleurs bon nombre de poètes, y compris
Corneille
, et que lui offrit en 1640 son fiancé M. de Monta
’histoire a nommé le Siècle de Louis XIV. L’âge précédent lui léguait
Corneille
, qui ne pouvait plus que descendre, Molière et La
ion de la tragédie classique astreinte aux lois des trois unités, que
Corneille
avait discutées avec réserve et respectées sans s
ussi féconds et plus heureux, et, sans pouvoir rester à la hauteur où
Corneille
, Racine et Molière ont élevé le théâtre, suivent
resques magistrales sont, en somme, — malgré des strophes sublimes de
Corneille
et de Racine, malgré de brillantes rencontres au
Jean Rotrou, né à Dreux, précéda d’un an à Paris et au théâtre (1628)
Corneille
, qui, plus âgé que lui, reçut ses conseils et l’a
son génie, Ses comédies et tragi-comédies ont les défauts qui, malgré
Corneille
, plaisaient encore, inventions bizarres et imbrog
mine héroïque de cette jeune et noble tête, voisine de celle du vieux
Corneille
au foyer de la Comédie Française. Rotrou, comme l
ité, Et ma punition sera ma liberté, (Antigone, 1638, IV, 3.)
Corneille
(1606-1684) Notice Pierre Corneille, né
Horace (1640), Cinna (1640), Polyeucte (1640). Monté à cette hauteur,
Corneille
put descendre sans tomber, dans Pompée (1642), Ro
a date, celle du premier chef-d’œuvre du jeune et brillant rival de «
Corneille
vieilli » ; Tite et Bérénice (1670), lutte inégal
âce égaré au milieu de ces aventures tragiques, qui associe le nom de
Corneille
a ceux de Molière et de Quinault ; Pulchérie (167
il y a un beau vers : Non, je ne pleure pas, Madame, mais je meurs.
Corneille
n’a jamais été apprécié avec plus de justesse et
raison funèbre, mais un jugement. Il dit ce qu’était le théâtre avant
Corneille
, ce qu’en fit Corneille, ce qu’il fait sur les sp
jugement. Il dit ce qu’était le théâtre avant Corneille, ce qu’en fit
Corneille
, ce qu’il fait sur les spectateurs qu’il « surpre
assion franche et chaude. S’il arrive même, dans les chefs-d’œuvre de
Corneille
, que la déclamation surcharge, que la subtilité r
s incomparables qui ont vu Le Grand Condé pleurant aux vers du grand
Corneille
. Vengeance Cléopâtre, seule 808. Enfin, g
Jésus-Christ, traduite et paraphrasée en vers français, I, 34.)
Corneille
sur lui-même, en 1636 Nous nous aimons un peu
e fantaisie mythologique imitée d’Apulée, et signée aussi des noms de
Corneille
et de Quinault, Psyché. Molière, observateur et p
et de bouffonneries sans vérité et sans vraisemblance, où avant lui (
Corneille
mis à part) elle s’agitait pour amuser l’imaginat
adresse du Tasse, qui aime trop le clinquant, et une épigramme contre
Corneille
, qui aime trop Lucain. Mais il n’a pas admiré méd
n ; il a défendu Arnauld proscrit contre la colère du roi par un mot,
Corneille
pauvre contre l’oubli du roi par son intervention
ture943. Ma foi, le jugement sert bien dans la lecture ! À mon gré le
Corneille
est joli944 quelquefois. En vérité, pour moi, j’a
ça bientôt sa carrière théâtrale. Elle a été plus courte que celle de
Corneille
. Après l’essai des Frères Ennemis (1663), froide
d’Euripide, après Alexandre (1665), imitation des héroïques sujets de
Corneille
, il franchit en dix ans (1667-1677) les étapes qu
ue et de caractères, où il donne dans Monime une sœur aux héroïnes de
Corneille
. Sur ce fond antique se détache, avec les muets e
n, une courte et unique excursion dans l’autre domaine dramatique, où
Corneille
avait aussi paru avec éclat : l’amusante comédie
nt : péripéties, caractères, passions. Les réserves qu’il faut faire,
Corneille
, dit-on, les a résumées discrètement en un mot à
ate et des Hermione ? L’amour, qui était un des éléments des héros de
Corneille
, devint le ressort même de ceux de Racine. Cornei
nts des héros de Corneille, devint le ressort même de ceux de Racine.
Corneille
peignit des âmes, Racine fit parler des cœurs, et
, une fois, dans Psyché, l’honneur d’être associé à deux d’entre eux.
Corneille
et Molière. Chœur des « suivans » de Pluton994
es tragiques qui occupèrent la scène entre R. Garnier et Rotrou, puis
Corneille
, il faut signaler particulièrement, Hardy et Mair
686), de Besançon, qui naquit deux ans avant et mourut deux ans après
Corneille
, fut célèbre par l’éclat de sa pastorale de Sylvi
, dans sa jalousie ou son orgueil, il se signala parmi les ennemis de
Corneille
. On ne peut refuser au style de sa pastorale l’ha
période ; nous renvoyons les éléves de rhétorique à l’Ariane de Th.
Corneille
pour y étudier le rôle et y apprécier l’éloquence
nne, etc. Le théâtre du xviiie siècle, sans rester à la hauteur où
Corneille
, Racine et Molière avaient porté celui du xviie
l n’a jamais empoisonné ma plume. Crébillon reste bien au-dessous de
Corneille
et de Racine et n’atteint pas Voltaire, mais il a
ltaire, mais il a le mérite d’être lui-même. Le ressort du théâtre de
Corneille
était l’admiration, de Racine la pitié ; son ress
était l’admiration, de Racine la pitié ; son ressort est la terreur.
Corneille
, disait-il, a pris le ciel, Racine la terre ; il
ents passages, et qui semble aujourd’hui une monnaie effacée. On voit
Corneille
, Racine, Ducis, dans leur style tragique. C’est a
mpant la mesure. Des beaux vers pleins de sens le lecteur est charmé.
Corneille
, Despréaux et Racine ont rimé. Mais j’apprends qu
rende illustre : On m’ignore : et je rampe encore à l’Âge heureux Où
Corneille
et Racine étoient déjà laineux ! M. BALIVEAU. Que
Quinault un Horace. Dans un long commentaire il prouve longuement Que
Corneille
parfois pourroit plaire un moment1159. J’ai vu l’
1185 ! (III, 99.) Sur La Harpe, qui venait de parler du grand
Corneille
avec irrévérence Ce petit homme à son petit c
trotte à petits pas, Et croit franchir les sommets d’Aonie. Au grand
Corneille
il a fait avanie ; Mais, à vrai dire, on rioit au
ar les triomphes que le jeu de Mlle Rachel assurait depuis cinq ans à
Corneille
et à Racine. Le théâtre n’a de règle que le goût
s compter la Fille du Cid (1840), qui est une excursion à la suite de
Corneille
dans la patrie de Lope de Vega et de Calderon, ét
ns dans l’emploi exclamatif que l’on en fait : tout beau ! Cf. infra,
Corneille
(Don Sanche), et la note. 91. Se nourissent (ad,
éritablement. 111. Ce mot a conservé longtemps (il est fréquent dans
Corneille
et Racine) le sens de tourment, désespoir. 112.
artés errantes, Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes ?
Corneille
, Pompée, III, 4 : Heureuse en mes malheurs… (dit
a des accents qui annoncent le Saint-Genest de Rotrou, l’Imitation de
Corneille
. Il est pathétique, il pleure sur « la pauvre Fra
s de bien. Voyez p. 78, note 2. 344. Latinisme : mea cura. 345. Cf.
Corneille
, Horace, II, 3, v. 62. 346. La tragédie de Garn
qui, dans la première partie du xviie siècle, gâta le théâtre avant
Corneille
. – Mentionnons que les tragédies bibliques sont f
, la langue poétique. 364. On sait l’emploi éloquent et tragique que
Corneille
a fait de cette locution, familière dans son orig
locution, familière dans son origine. (Voir infra, dans les notes sur
Corneille
.) 365. Voilà de ces étrangetés plus que bizarres
rement que des.… Tour encore usité au xviie siècle, et fréquent dans
Corneille
et Molière. Descendons-nous tous deux que de bonn
l’étymologie mariolet, poupée. 565. Usité encore au xviie siècle.
Corneille
, Poly. III, 3 : Qu’il fasse autant pour moi comm
575. Par exemple compter deux syllabes dans vie, trois dans patrie.
Corneille
a dit encore : Justifie César et condamne Pompée
re (Horace). Douleurs cuisantes, remords cuisants. Malheurs cuisans (
Corneille
, Cinna, I, 1). Propos cuisans (Desportes). Fuyez
ere cœpit. Ego, ut contendere durum est Cum victore, sequor. 642.
Corneille
dit encore sans plus de demeure ; La Fontaine,
ire. 713. Que…, etc. ce n’est. Ce tour se retrouve constamment dans
Corneille
, Molière, etc. 714. Traces du paganisme latin, r
t donner une louange Qui demeure éternellement. Voyez avec quel air (
Corneille
le retrouvera) il frappe et raille l’envie (Ibid.
et les sens dérivés métaphoriquement. 786. On voit fréquemment dans
Corneille
, Molière, etc., le temps, le jour, l’heure, etc.,
s. Il s’en plaignit, il on parla ; J’en connois de plus miserables.
Corneille
dit son mot dans le débat : SONNET Deux sonnets
tout un caractère simplicité touchante ; on ne trouve rien, même dans
Corneille
, qui ressemble an ton de cette scène. » (La Harpe
e, qui ressemble an ton de cette scène. » (La Harpe.) 801. Cf. dans
Corneille
, la séparation du vieil Horace et de son fils (Ho
x syllabes. C’est Un reste de la métrique du xvie siècle. 805. Cf.
Corneille
, Polyeucte, III, 2 (Discours de Polyeucte au peup
ans la bouche de Genest, parlant à Dioclétien, un hommage au génie de
Corneille
et une allusion à ses chefs-d’œuvre : Nos plus n
éclaircie, l’affection touchante que le poète prête aux deux frères.
Corneille
avoue sa prédilection pour cette tragédie. Le cin
d’images neuves, saisissantes, concises, dans le langage tragique de
Corneille
! Par exemple : Pourra prêter l’épaule au monde
fie : Modérez-vous, songez à ce que vous dites, à ce que vous faites.
Corneille
l’a ennoblie par l’heureux emploi qu’il en fait,
, usuelle au xvie siècle, que l’on trouve encore plusieurs fois dans
Corneille
. 819. On distingue aujourd’hui anoblir, conférer
ications bizarres et incohérentes qui enchevêtraient le théâtre avant
Corneille
. 822. Pour montrer ce que pouvait encore Cornei
le théâtre avant Corneille. 822. Pour montrer ce que pouvait encore
Corneille
déchu, nous choissons, dans une de ses pièces con
e avait écrit de l’Agésilas de son oncle. Il faut croire qu’il est de
Corneille
, puisque son nom y est ; et il y a une scène d’Ag
lle est claire, juste et naturelle. C’est le sublime. » (La Harpe.) «
Corneille
n’a jamais fait quatre vers plus forts, plus plei
mise hors de pair. 823. Cinq ans après Agésilas, en 1671, le même
Corneille
, qui avait parler à Cléopâtre le langage de la ha
dix strophes que nous citons finissent la pièce, qui en compte 35. —
Corneille
consacra à la traduction de l’Imitation de Jésus-
de Madame.) « Ne l’estime rien » offre la même chûte brève et sèche.
Corneille
traduisit aussi cinquante Psaumes : les beautés y
nte au commencement, et de fierté simple, franche et haute à la fin !
Corneille
n’avait que faire de s’excuser sur le « foible »
son. Cette fière Excuse fut le signal du déchaînement des ennemis de
Corneille
. On peut lire dans sa Réponse à Scudéry (Prosateu
nnicus), si huit ans passés ne le lui avaient pas fait oublier. 832.
Corneille
semble faire la revue de son théâtre : on remarqu
ruction. Appliqué figurément aux hommes. Cf. l’épitre suivante, v. 2.
Corneille
, Cinna, I, 2 : J’attendrai du hasard qu’il ose l
lant à sinon. Tour déjà signalé, usuel au xvie siècle, fréquent dans
Corneille
et Molière. 871. Voilà une bien grosse indignati
emier acte, et les scènes premières du deuxième et du troisième acte.
Corneille
écrivit le reste ; Quinault, les intermèdes ; Lul
Cours de littér. dram., LI. — Un tableau célèbre de Gérôme représente
Corneille
lisant à Quinault ses vers. La beauté de Psyché a
paraître dans l’Olympe. — Des opéras de Psyché ont été donnés par Th.
Corneille
, Fontenelle et Lulli en 1678, par M. A. Thomas en
olière donnait ces accents touchants à la douleur d’un père, le vieux
Corneille
en trouvait d’une tendresse délicate et charmante
t avec le même accent de soulagement et de triomphe que Racine dit de
Corneille
: « Dans cette enfance, ou, pour mieux dire, dans
cture des anciens, fit voir la raison, etc. » (Disc. en réponse à Th.
Corneille
.) 965. C’est aussi le mot de La Bruyère (Caract.
ours. 970. Alexandre et Porus sont tracés sur le modèle des héros de
Corneille
: Porus en a la fierté et la hauteur, non exempte
’élégance et la force naissantes du style tragique de Racine. 971.
Corneille
, Nicomède, II, 3 : Prusias. Souffrez qu’il ait
er au langage d’une femme violente. C’est ainsi que, rival heureux de
Corneille
dans ces dialogues coupés et incisifs, où la ripo
t violente, elle n’a que faire, pas plus que la Cléopâtre syrienne de
Corneille
, de sa confidente attitrée. La jalousie est le re
phée), suivi de deux autres, d’ailleurs sans succès. Trois ans après,
Corneille
donna au théâtre du Petit-Bourbon Andromède, trag
vait eu dans la machination des « inventions admirables » (Préface de
Corneille
). En 1661 la Conquête de la Toison d’or de Cornei
es » (Préface de Corneille). En 1661 la Conquête de la Toison d’or de
Corneille
fut représentée et chantée, pour les fêtes du mar
ne tarit point sur Quinault. Tel couplet de Quinault (Commentaire sur
Corneille
, Médée, IV, 2, et lettre du 26 décembre 1761) « n
’œuvre », et « vaut peut-être mieux que toute la Médée de Sénèque, de
Corneille
, de Longepierre ». Ailleurs (Comment, sur Corneil
ée de Sénèque, de Corneille, de Longepierre ». Ailleurs (Comment, sur
Corneille
, Andromède, I, 1) : « Les étrangers ne connaissen
et chaleureux. N’y sent-on point l’accent du monologue de Médée dans
Corneille
(I, 3) ? Jason me répudie ! Eh ! qui l’auroît pu
r exemple par Le Trissin (1514), que traduisit Melin de Saint-Gelais,
Corneille
, Lagrange-Chancel, Voltaire. 1022. On voit le p
progrès du langage dramatique de Hardy à Mairet, pour arriver jusqu’à
Corneille
. Notons, ce qui est peut-être une imitation direc
pagnols du xvie siècle qui ont appris à « penser » à un Péruvien ! —
Corneille
respectait autrement la vérité historique. La tra
te toutes les bonnes qualités du Glorieux, comme celles du Menteur de
Corneille
, comme un seul vice les enlève toutes à Harpagon.
Glorieux ait été ruiné par l’orgueil de sa mère. » (Id.) 1125. Cf.
Corneille
, Le Menteur, V, 3 : Écoute : je suis bon, et, ma
monologue de Frédegonde (IV, 8) a des traces évidentes d’imitation de
Corneille
(monologue de Cléopâtre, dans Rodogune, V, 1. Voi
conserver ; Et s’il y faut mon bras, je saurai l’achever. Cf. encore
Corneille
, Médée, I, 4 : Tu t’abuses, Jason ; je suis enco
armonieuses ». — Les chicanes, relevées par Palissot, qu’il cherche a
Corneille
, sont compensées par le cri d’enthousiasme que lu
ir recueilli et doté avec son Commentaire une arrière-petite-fille de
Corneille
, hommage rendu par le « soldat » à son « général
i-ci rappellent le vers du Souper ridicule de Boileau : À mon gré le
Corneille
est joli quelquefois. 1163. Clément (1742-1812
s vantées de ses odes (ode 34e du livre Ier, à Voltaire, en faveur de
mademoiselle Corneille
; ode 1re du livre IIe, l’Enthousiasme ; ode 23e
315. Synonyme de « tourments » dans le style élevé. Ainsi l’emploient
Corneille
, Racine, Voltaire, etc. 1316. Coitier trouve l’é
1448. Aux, dans les… Tour renouvelé du xviie siècle, et ordinaire à
Corneille
. 1449. De « grands bois ». Je retrouve cette la
s voix de Léonidas, de Caton d’Utique, de Jeanne d’Arc, de Bayard, de
Corneille
, sainte Elisabeth, de sainte Victoire, des sapins
te page, émue et colorée. 1497. Cette terminaison française rappelle
Corneille
, qui dit Camille Paul-Crasse, Tulle, Cosse, Métel
préposition est une tournure usitée au xviie siècle, et familière à
Corneille
: Comme le seul espoir où mon bonheur se fonde.
esprit, chez les autres comme pour soi. Aimer et préférer ouvertement
Corneille
, c’est sans doute une belle chose, et sans aucun
phase, un air d’héroïsme à tout propos ? Celui qui aime passionnément
Corneille
peut n’être pas ennemi d’un peu de jactance2. Aim
esprit. Ils ont laissé une nombreuse postérité. 2. M. Cousin aimait
Corneille
avec passion. 3. Oui, il en est pour qui le goût
poque celles qui sont arrivées en différens temps. C’est ce qu’a fait
Corneille
dans sa tragédie de Nicomède, ainsi que Racine da
halie. Le poëte peut même inventer une action entière, comme l’a fait
Corneille
dans le Cid et dans Héraclius, où il n’a conservé
péril qui lui est particulier, puisqu’il n’y va que de sa vie. Aussi
Corneille
lui-même a-t-il reconnu que cette duplicité de pé
us les personnages se rendent, pour faire toute l’action représentée.
Corneille
dans son discours des Trois Unités, est d’avis qu
Cette détermination seroit trop vague et trop générale. C’est ce que
Corneille
lui-même a reconnu dans son Examen sur le Cid, do
Voilà une duplicite de lieu particulier. On a fort bien remarqué que
Corneille
pouvoit aisément éviter cette faute, en imaginant
conséquent que ce soient les principaux. C’est ce que n’a pas observé
Corneille
dans l’exposition du sujet de la tragédie de Re.
lius. Les incidens y naissent en foule à chaque pas. Mais le génie de
Corneille
, en créant tous ces incidens, les a tous rendus n
. Il n’est pas moins inimitable dans la conduite de cette action, que
Corneille
dans la conduite de celle d’Héraclius. Le nœud du
ais lieu de fille. Voilà Je dénouement. Dans la tragédie de Cinna par
Corneille
, l’action n’est pas préparée, parce qu’elle n’avo
s personnages, doit donc être une bonté poétique ; bonte qui, suivant
Corneille
, consiste dans le caractèrè brillant et élevé d’u
lle ennoblit l’horreur de son caractere par la fierté des traits dont
Corneille
l’a peint. D’autres font consister cette bonté po
ersonnage ; comme les maximes qu’on trouve éparses dans les pièces de
Corneille
, de Racine, de Molière, de Regnard. Telles sont c
faut joindre à ces règles générales, la lecture des bonnes pièces de
Corneille
, celles de Racine et de Molière. On y verra par-t
me rende illustre : On m’ignore ; je rampe encore à l’âge heureux, Où
Corneille
et Racine étoient déjà fameux. L’oncle de ce jeu
ra toujours avec distinction sur notre théâtre. C’est le Menteur, que
Corneille
imita de Lopez de Vega, et qu’il fit représenter
et qui sont les meilleures en ce genre, sont Don Sanche d’Aragon, par
Corneille
; la Princesse d’Élide, par Molière ; l’Ambitieux
sont Dryden, le plus ancien de tous, et qui naquit 25 ans après notre
Corneille
; Wicherlei, le Chevalier Wanbrouck, Congrève, le
sible, non par le personnage aimé, mais par un autre. C’est ainsi que
Corneille
a fait périr le tyran Phocas par la main d’Exupèr
ricide volontaire, n’auroit pu être supporté sur notre théâtre. Aussi
Corneille
l’a peint vertueux dans tout le cours de l’action
et força le roi à se cacher dans une caverne où il le fit assassiner.
Corneille
, loin de présenter une action si dénaturée dans s
amna à perdre la tête ; et cet arrêt fut aussi-tôt exécuté que rendu.
Corneille
, pour répandre sur ce sujet un intérêt vraiment t
ne ardeur insatiable pour la gloire ? Qu’on écoute parler Horace dans
Corneille
, lorsque Curiace, en le félicitant de ce que Rome
ecle(a) et moi, seigneur, nous irons vous venger. Voyez sur quel ton
Corneille
fait parler Auguste, instruit de la conspiration
omme je l’ai déjà dit, qu’il lise sans cesse les meilleures pièces de
Corneille
, celles de Racine et de nos autres bons tragiques
exemple d’une pareille grandeur. Ce sont ces traits qui ont mérité à
Corneille
le nom de Grand, non-seulement pour le distinguer
élégant, trop riche en expressions, pour avoir aussi fréquemment que
Corneille
ces traits de repartie et de réplique en un seul
ompte, cette chaleur rapide, qui anime les morceaux bien dialogués de
Corneille
, est cette scène, où Néron vient de surprendre Br
core dans l’enfance et dans le chaos. Un génie tel que celui du grand
Corneille
, pouvoit seul débrouiller ce chaos, et amener le
ous quels traits, Racine, l’homme du monde le plus capable d’aprécier
Corneille
, le peint et le caractérise dans un de ses discou
plus sublimes. Racine qui entra dans la carrière du théâtre, lorsque
Corneille
commençoit à vieillir, sut éviter tous ces défaut
l’attendrir. Il s’en faut bien qu’il ait d’aussi grandes beautés que
Corneille
: mais il n’a pas non plus d’aussi grands défauts
l pas nous suffire de savoir et de reconnoître que personne n’a égalé
Corneille
dans le genre sublime, ni Racine dans le sien ? Q
e mieux saisi et le mieux marqué : c’est celui qu’a fait la Bruyère.
Corneille
, dit-il, ne peut être égalé dans les endroits où
il a suivi scrupuleusement la netteté et la simplicité de l’action….
Corneille
nous assujettit à ses caractères et à ses idées ;
s celui ci du goût et des sentimens. On est plus occupé aux pièces de
Corneille
: on est plus ébranlé et plus attendri à celles d
Corneille : on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine.
Corneille
est plus moral ; Racine plus naturel. Il semble q
XV, jugeoit très-sensément et très-délicatement, lorsqu’il disoit que
Corneille
étoit plus homme de génie, et Racine plus homme d
pièces qu’il donna ensuite, lui méritèrent la gloire de partager avec
Corneille
et Racine le sceptre de la scène. Si le premier,
parler. Il est tour-à-tour vigoureux et sublime, mais bien moins que
Corneille
; tendre et touchant, mais bien moins que Racine
goût du beau subsistera parmi nous. Thomas Corneille, frère du grand
Corneille
, suivit la même carrière que lui, et mérita de le
x qui ne sont pas vivans. La Fosse a fait une pièce dans le genre de
Corneille
: c’est Ms. Il y a des morceaux dignes de ce père
s, c’est le premier génie qui ait paru dans l’art dramatique. A peine
Corneille
, le grand Corneille lui-même, et Racine sont-ils
génie qui ait paru dans l’art dramatique. A peine Corneille, le grand
Corneille
lui-même, et Racine sont-ils dignes de lui être c
tations théâtrales de Paris. Elles sont excellentes. Les tragédies de
Corneille
et de Racine, et les comédies de Molière écoutées
e en Italie, lorsqu’on représentoit en France des pièces en machines.
Corneille
, dont le génie se plioit à tous les genres, effaç
ême le mot dans son meilleur sens, penche vers l’antithèse. Pascal et
Corneille
en ont de sublimes ; Pline le jeune, Sénèque, Flé
de mots qui semblent s’exclure mutuellement. Ainsi le fameux vers de
Corneille
: Et monté sur le faite, il aspire à descendre ;
érieuse, car j’aurais trop à citer dans le plaisant, est une pièce de
Corneille
, que je regarde comme une des plus étonnantes pro
âchetés, Madame ?… et par dessus tout cette scène 3 de l’acte II, où
Corneille
a donné tout le grandiose de la tragédie à un car
éprouvé toutes les passions qu’ils veulent communiquer ou exprimer !
Corneille
, le plus pacifique des hommes, a dû ressentir la
entre autres, six poëtes de renom, J.-B. Rousseau, Delille, Boileau,
Corneille
, Voltaire et M. de Fontanes. Les six morceaux son
contre l’opinion contraire dans Boileau, et plus vivement encore dans
Corneille
. Eh bien, voyez, je ne dis pas précisément que d’
Racine dit : Quel est ce glaive enfin qui marche devant eux ; quand
Corneille
crée l’expression que nous avons déjà remarquée :
che, le pauvre, pour les Français, les Belges, etc. ; les Racine, les
Corneille
, pour Corneille et Racine ; l’ennemi vient à nous
pour les Français, les Belges, etc. ; les Racine, les Corneille, pour
Corneille
et Racine ; l’ennemi vient à nous, pour les ennem
ulement les Théophile, les Scudéry et les Bergerac, mais Balzac, mais
Corneille
surtout, à qui Boileau l’a si justement reprochée
ume à en voir faire la comparaison. Quelques-uns ne souffrent pas que
Corneille
, le grand Corneille, lui soit préféré, quelques a
la comparaison. Quelques-uns ne souffrent pas que Corneille, le grand
Corneille
, lui soit préféré, quelques autres qu’il lui soit
de la Fayette. 3. La Fontaine. 1. Boileau. 2. Racine. 3. Appeler
Corneille
l’auteur d’Œdipe, c’est trop oublier le Cid ; par
ignité contre un état social par suite duquel de grands génies, comme
Corneille
, par exemple, étaient réduits à comparer à August
eillard fut la même vertu, La vaillance et l’honneur de son temps ?… (
Corneille
, Cid.) 5. Pleine de ressources et de lumières
mais aux âmes bien nées La valeur n’attend pas le nombre des années. (
Corneille
.) 4. Ils naissent instruits. C’est trop d’hy
exemples que je connaisse en ce genre d’imprécation, se trouvent dans
Corneille
. Le premier est tiré de la tragédie de Rodogune,
une image sublime, et la tranquillité du juste un sentiment sublime.
Corneille
est de tous nos Poètes celui dans lequel on trouv
je veux t’en accabler. Je borne à ces quatre traits mes citations de
Corneille
: elles seraient trop multipliées, si je rapporta
semblait être devenu un temple d’idoles . En voici une autre du grand
Corneille
: c’est de Pompée qu’il parle. Il reçoit les adi
ns. II. Dial. (2). Princ. de la Litt. tom. III. 1. Chefs-d’œuvre de
Corneille
, avec les Commentaires de Voltaire, tom. I. a. V
est le Malherbe de la prose ; ajoutons qu’il en est le Malherbe et le
Corneille
tout ensemble. Dès que le Discours de la Méthode
de nos aïeux31 ? Même recueil, Discours préliminaire, p. xi 32.
Corneille
(1606-1681.) [Notice.] Non content d’offr
t d’offrir à nos yeux d’admirables compositions dramatiques, le grand
Corneille
exposa le premier, dans un parfait langage, les r
tice insérée aux Chefs-d’Œuvre de Poésie. Bornons-nous à rappeler que
Corneille
, né à Rouen le 6 juin 1606, y mourut le 30 septem
s que dans les siècles où ils parurent plus pauvres et plus modestes.
Corneille
, cet officier romain, tout gentil qu’il est encor
que la sainteté répand sur le visage de cet apôtre, qui fait sentir à
Corneille
la grandeur de cet homme et l’excellence de son m
e ravie saluait de ses applaudissements enthousiastes le nom du grand
Corneille
. Dès lors, en bien peu de temps, quelle successio
i prodigieuse, la vieillesse ait été prématurée pour l’imagination de
Corneille
? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et triste dé
mais pour couvrir et faire pardonner ses imperfections et ses fautes.
Corneille
mourut le 30 septembre 1684. Le mépris des van
Paris en 1636, avait commencé par se faire recevoir avocat, comme P.
Corneille
, et il se disait, à raison de l’état de ses pères
nt suffi à l’illustration de plusieurs hommes. Parfois digne émule de
Corneille
et de Racine dans la tragédie, il a tenté seul av
urs peu digne de souvenir s’il ne renfermait l’épisode de Psyché, que
Corneille
a transporté sur la scène (1671) et qui a fourni
Nisard dans son Histoire de la littérature française, à Polyeucte, où
Corneille
s’en est le plus rapproché (de la règle des trois
autres sortes de vérités qui rendent ces pièces immortelles. » 34. «
Corneille
, remarque Voltaire, a raison de dire qu’il ne doi
« Que devons-nous dire de tout ce morceau ? applaudir au bon sens de
Corneille
autant qu’à ses grands talents. » (Voltaire.) — R
ction ne durât pas en effet plus longtemps que la représentation ; et
Corneille
a raison de dire que sa tragédie de Cinna jouit d
: mot juste et profond qui explique la règle des trois unités. 43.
Corneille
eût pu mieux dire aujourd’hui. 44. C’est par un
use dans une thèse de M. Lisle, Essai sur les théories dramatiques de
Corneille
, Durand, in-8º, 1852. 47. Voltaire a dit au suje
le, Durand, in-8º, 1852. 47. Voltaire a dit au sujet des discours de
Corneille
sur l’art dramatique « On ne peut offrir de meill
» 395. Pectus est quod disertos facit : Quintilien, ix, 7. 396.
Corneille
a exposé avec supériorité toutes les règles de l’
et les examens sincères qu’il a consacrés à ses pièces. Déjà on a vu
Corneille
dignement loué par Racine et par La Bruyère. Cf.
lus l’éloge couronné de Victorin Fabre et l’article de cet auteur sur
Corneille
, contenu dans la Biographie universelle. On lira
aphie universelle. On lira aussi, mais avec circonspection, la vie de
Corneille
par son neveu Fontenelle, et le Commentaire que V
ques sévérités injustes. La Harpe, moins heureux toutefois en jugeant
Corneille
que lorsqu’il apprécie Racine ; Geoffroy, dans so
énérale ; les Observations critiques de Palissot, dans son édition de
Corneille
, le travail que François de Neufchâteau joignit à
397. Il faut rappeler ce mot de Voltaire : « Non seulement on doit à
Corneille
la tragédie et la comédie, mais on lui doit l’art
Jupiter. » 399. La traduction de l’Imitation de Jésus-Christ occupa
Corneille
pendant six années : les deux premiers livres par
n grand succès et fut réimprimé environ quarante fois. Si le génie de
Corneille
porte des traces visibles de lassitude, plusieurs
me à Cinna, il marque le plus haut point de la carrière ascendante de
Corneille
et la pleine maturité de son génie. On a prétendu
auprès de cette compagnie, trop amie du bel esprit ; le public vengea
Corneille
. La Harpe a fait remarquer avec raison que la pri
vulsionnaire qui a ensorcelé un jeune imprudent ». Tout au contraire,
Corneille
dans cette scène admirable met en opposition la g
te de sa foi » ; mais il faut avouer que l’expression trop concise de
Corneille
manque de netteté. 407. Cette construction paraî
taire. On ajoutera que les grands sentiments ont toujours trouvé dans
Corneille
un interprète digne d’eux, et qu’il se montre nat
partie II, livre III, c. viii. 417. Ici il faut comparer Bossuet à
Corneille
: « Qui oserait raconter les cérémonies des dieux
x fois répété, dit Chateaubriand, égale les plus beaux mots d’Horace.
Corneille
, qui se connaissait si bien en sublime, a senti q
dicace de l’auteur au prince de Condé. Ce fut un des grands succès de
Corneille
. Le sujet en est tiré d’Appien, fin des guerres d
tiré d’Appien, fin des guerres de Syrie, et de Justin. On assure que
Corneille
préférait cette pièce à toutes ses autres composi
cinquième acte, l’une des plus éclatantes manifestations du génie de
Corneille
. 425. Séleucus. 426. Cléopâtre avait exigé de s
où avait oublié, lorsqu’il disait à propos du verbe gêner employé par
Corneille
(Rodog., I, 1) : « Ce mot ne signifie parmi nous
ersailles, Cinna, Pompée, Horace, Sertorius, Œdipe et Rodogune. 442.
Corneille
fait sans doute allusion à Racine, qui avait déjà
Bornons-nous à dire que dans les productions de sa longue vieillesse
Corneille
a laissé la vigoureuse empreinte de son génie. Ot
lus belle. » La postérité en a retenu les vers sublimes dans lesquels
Corneille
a peint les trois favoris du vieux Galba : Je le
s exprimées avec une si habile précision, il faut lire le discours de
Corneille
sur les unités, dans le même volume, page 16. 56
étique, v. 240 et suiv. 578. Les comparaisons n’ont pas manqué entre
Corneille
et Racine. Ce qu’on peut dire avec vérité, c’est
e. Ce qu’on peut dire avec vérité, c’est que généralement inférieur à
Corneille
pour la grandeur des idées et des caractères auta
ement à porter sur la pièce entière, on peut redire avec Geoffroy : «
Corneille
avait peint la grandeur romaine ; Racine voulut p
force unie à la grâce, le sublime joint à la pureté et à l’élégance.
Corneille
aurait pu tracer le caractère de Mithridate, mais
601. Revoir des idées analogues à celles de Racine, développées par
Corneille
dans Polyeucte, p. 191 et 194 de ce volume. 602.
us fidèles ? 607. Ici encore se trouve rappelé le même passage de
Corneille
; mais celui-ci a résumé dans un vers ce que Raci
, et qui paraîtrait ailleurs outrée, est ici d’un bel effet poétique.
Corneille
avait également dit, act. IV, sc. 1, du Menteur :
çu aujourd’hui. 649. Ces odieuses maximes ont été aussi placées par
Corneille
dans la bouche de Photin, empoisonnant de ses con
otre théâtre montrerait que Voltaire s’est avec raison gardé d’imiter
Corneille
, ce qui nous aurait privés d’une création neuve e
ittérature répandus dans les livres de nos écrivains les plus élevés.
Corneille
, Boileau, La Motte, Voltaire, Marmontel, La Harpe
on expliquer les règles de la tragédie sans nommer Eschyle, Sophocle,
Corneille
, Racine ? Personne ne le pensera. Ainsi, à propos
rature française se rapprocha davantage du caractère latin. Malherbe,
Corneille
, Boileau, n’eurent que très peu ou n’eurent pas d
a donc commencé avec Malherbe, avec Racan, avec Maynard, bientôt avec
Corneille
, que suivront les Boileau, les La Fontaine, les R
s l’esprit comme il élève toujours l’âme. Les grands poètes, tels que
Corneille
, Racine, Molière, rappellent le mot profond d’Ari
uis XIV, une grande célébrité ». Tel était le mélange des auteurs que
Corneille
, Racine et Boileau y coudoyaient les abbés Cassag
moins de mon inquiétude, Soyez-le désormais de mon contentement.
Corneille
(Pierre) (1606-1634) Quelques comédies médiocr
suivante, la mémorable année 1637, vit le Cid et l’éveil du génie de
Corneille
. Le Cid, imité d’un drame qui avait été fort en v
id, la règle des unités n’avait pas encore obtenu force de loi. Aussi
Corneille
tient-il peu de compte de l’unité de lieu. Il s’a
unité et sans l’inutilité du cinquième acte. La même année qu’Horace,
Corneille
donna Cinna ou la Clémence d’Auguste. C’est de to
parable, tout est de l’invention du poète, tout est créé. Le génie de
Corneille
s’élève toujours, et, en 1640, la muse sacrée vie
ensemble les dévots et les gens du monde. De toutes les tragédies de
Corneille
, la mieux conduite est certainement Polyeucte ; e
e du théâtre fût plus beau et l’enchaînement des scènes mieux ménagé.
Corneille
s’est surpassé dans Cinna, dans Polyeucte dont il
Pompée. Cet ouvrage d’un genre unique n’est point, comme l’a remarqué
Corneille
même, une véritable tragédie. Ce n’est qu’une ten
t de Pompée est la première manifestation de la décadence du génie de
Corneille
. Elle continue, malgré des beautés de premier ord
ns Rodogune, et l’empreinte d’une grandeur latine y fait sentir, chez
Corneille
, l’admirateur de Tacite et de Lucain. Mais cette
nte. Dans Don Sanche d’Aragon, représenté quatre ans après Héraclius,
Corneille
, devançant le drame moderne, imagina la possibili
s, par un seul sentiment héroïque, la grandeur du courage. Le but que
Corneille
s’y est proposé, bien différent de celui de tant
e ceux qui veulent le perdre, il se montre d’une héroïque générosité.
Corneille
a jeté dans cette pièce des morceaux sublimes et
dans Rodogune. Sertorius, donné en 1662, est la dernière tragédie de
Corneille
qui mérite de nous arrêter. « C’est ici, à propre
r. « C’est ici, à proprement parler, dit La Harpe, que finit le grand
Corneille
: tout le reste n’offre que des lueurs passagères
e des lueurs passagères du génie éteint. » En effet, après Sertorius,
Corneille
est en pleine décadence, et il baisse déjà singul
na. Après avoir rapidement caractérisé les chefs-d’œuvre tragiques de
Corneille
, nous devons parler d’un chef-d’œuvre d’une autre
défauts, que nous devons Molière. Encouragé par le succès du Menteur,
Corneille
lui donna une Suite. Elle ne réussit qu’à la repr
ginés sont tout d’une pièce, tout à fait bons ou entièrement mauvais.
Corneille
est le premier de tous les tragiques du monde qui
plus puissants de l’admiration portée à son comble. Tous les héros de
Corneille
sont plus graves que dans l’histoire. Ses héroïne
, qui lui sacrifie tout, dieux, patrie et fraternité. Les Romaines de
Corneille
sont plus que Romaines : chez lui, les personnage
pé de disserter que de toucher, c’est là un des principaux défauts de
Corneille
. Ses personnages les plus importants débitent san
699) Les débuts de Racine furent faibles comme avaient été ceux de
Corneille
; mais, plus heureux que son glorieux devancier,
aisonnements subtils, enfin une imitation trop visible des défauts de
Corneille
. Un an à peine après les Frères ennemis, en 1665,
la Thébaïde et dans Alexandre, Racine n’avait été qu’un imitateur de
Corneille
, qui, après avoir lu Alexandre, avait conseillé a
raciniennes, et il faudra reconnaître que les partisans exclusifs de
Corneille
étaient bien aveugles ou bien injustes quand ils
Henriette d’Angleterre, belle-sœur de Louis XIV, voulut que Racine et
Corneille
fissent, chacun à l’insu de l’autre, une tragédie
parfaitement observées. Pour essayer de contrebalancer l’avantage que
Corneille
avait pris en traitant avec tant d’éclat et de su
tragédie historique que Racine a lutté avec le plus d’avantage contre
Corneille
. C’est celle où il s’est le plus souvent élevé au
Nous avons passé en revue toutes les œuvres dramatiques de l’émule de
Corneille
. Il ne nous reste qu’à résumer en quelques mois l
, réduits à des proportions plus humaines et plus naturelles que chez
Corneille
, ont un caractère et un ton différents, et toujou
uette ou les Amants brouillés, jouée en 1664, est, avec le Menteur de
Corneille
, ce qu’il y eut de plus parfait en comédie avant
t sans pitié ; ses duretés atteignirent jusqu’aux plus grands génies,
Corneille
, La Fontaine, Molière lui-même, qu’il faisait pro
e philosophiques, de moraux ou censés moraux : pas un n’en fait comme
Corneille
, comme Racine, comme Molière, comme La Fontaine,
temps comme poète dramatique, n’est qu’un continuateur à distance de
Corneille
et de Racine. Lui-même il ne partageait pas l’ill
Académie française, lorsqu’il composa Œdipe, pour effacer la pièce de
Corneille
, du même nom, qu’il trouvait un fort mauvais ouvr
son approbation que cette tragédie promettait un digne successeur de
Corneille
et de Racine. Voltaire, après Œdipe, écrivit pres
é de noblesse, de précision, de force, de simplicité. Voltaire, comme
Corneille
, ne sut pas s’arrêter à temps. À partir de Tancrè
rende illustre : On m’ignore ; et je rampe encore, à l’âge heureux Où
Corneille
et Racine étaient déjà fameux. M. Baliveau. Quel
. Sur ce qu’on me menaçait de la colère de M. de Voltaire. De
Corneille
et de Crébillon Le réformateur téméraire, Que prô
trotte à petits pas, Et croit franchir les sommets d’Aonie. Au grand
Corneille
il a fait avanie, Mais, à vrai dire, on riait aux
de Boileau, de Rousseau, de Voltaire, de Gresset, de Delille. Depuis
Corneille
et Molière, la langue, qui, dès le commencement d
rt tranquillement-sommeille : Elles couvrent peut-être un Turenne, un
Corneille
, Qui dans l’ombre a vécu, de lui-même ignoré. Eh
vouons qu’un pareil langage ne s’était plus entendu au théâtre depuis
Corneille
. » Plusieurs morceaux méritent, au moins en parti
aidoyer, rappelle les défauts plutôt que les qualités de la tirade de
Corneille
. Enfin son style, plein de disparates, manque ess
st là le sublime du sentiment maternel. On connait ce vers célèbre de
Corneille
dans Horace, au moment où le vieil Horace croit q
exemples suivants : Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud.
Corneille
. Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèl
tre Rome s’écrie : Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre !
Corneille
. 3° Syllepse. La syllepse fait accorder un
un torrent de larmes. Rome entière noyée au sang de ses enfants.
Corneille
. On comprend que ces expressions ne doivent pas s
. C’est ainsi que Chimène dit à Rodrigue : Va, je ne te hais pas !
Corneille
. 3° Ironie. L’ironie, ou contre-vérité, est
, pour dire encor plus. Romaine… mon courage est encore au-dessus.
Corneille
. Les vers suivants nous offrent une gradation des
e cours ? Racine. Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre !
Corneille
. Dormez votre sommeil, grands de la terre. Bo
rangent parmi les pléonasmes vicieux celui que présentent ces vers de
Corneille
: Trois sceptres, à son trône attachés par mon b
ecor, arma armis… Après ce qu’il a fait, que peut-il encor faire ?
Corneille
. Le défaut voisin de cette figure est la battolo
llement gigantesques : La vapeur de mon sang ira grossir la foudre.
Corneille
. Arbres dépouillés de verdure, Malheureux cadav
un sentiment dont ils étaient d’abord éloignés. Les vers suivants de
Corneille
offrent un bel exemple de communication ; c’est l
s aux âmes bien nées La valeur n’attend point le nombre des années.
Corneille
. Mourir pour son pays n’est pas un triste sort
rait jamais imaginer, Cinna, tu t’en souviens, et veux m’assassiner.
Corneille
. Dans le genre familier et badin, la suspension
pour le choix des tyrans… Rome entière noyée au sang de ses enfants.
Corneille
. L’hyperbole suivante est aussi très forte : Le
urlent d’effroi de se voir accouplés. 297. Citez quelques exemples.
Corneille
, dit Voltaire, a souvent de ces alliances de mots
Elles sont forcées, exagérées, ridicules même dans quelques vers de
Corneille
: Chimène demandant justice au roi : Ce sang qui
our mieux m’émouvoir, Son sang sur la poussière écrivait mon devoir…
Corneille
, le Cid. Thisbé ramassant le poignard dont Pyram
travail, c’est-à-dire de ce que l’on gagne en travaillant ; Racine,
Corneille
, Rollin, pour les œuvres de Racine, de Corneille,
availlant ; Racine, Corneille, Rollin, pour les œuvres de Racine, de
Corneille
, de Rollin. Le nom des dieux du paganisme se pren
voisins, ensemble conjurés, Saper ses fondements encor mal assurés.
Corneille
, Les Horaces. La répétition des conjonctions n’e
pouvoir soutenir que tu rognes sur eux ? Parle, parle, il est temps,
Corneille
, Cinna, acte V, sc. i. La concession est particu
t d’horribles traits, Qu’un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Corneille
, Cinna, acte Ier, sc. iii. Lecture. — Oraison f
le privilége des grandes nations : qu’il plût aux Français de dire :
Corneille
et Vadé ! ou même Vadé et Corneille ! si l’euphon
qu’il plût aux Français de dire : Corneille et Vadé ! ou même Vadé et
Corneille
! si l’euphonie, qui décide bien des choses, avai
is prêt à croire qu’ils nous forceraient à répéter avec eux : Vadé et
Corneille
! » 2. « Omnia quæ loquitur populus iste, con
que la bassesse du style en augmente l’énergie. Les contemporains de
Corneille
le blâmaient d’avoir dit du sénat romain : Dont
ue l’énergie résulte souvent aussi du contraste des idées. Le vers de
Corneille
, Cinna, tu t’en souviens, et veux m’assassiner,
st-à-dire que l’image communique la force à l’idée. Ainsi les vers de
Corneille
dans Othon, en parlant des courtisans de Galba :
. (La Fontaine.) À qui venge son père il n’est rien d’impossible. (
Corneille
.) Les pensées exprimées par ces deux vers sont vr
des termes différents, sans en accroître la force ou l’intérêt. Ainsi
Corneille
dit dans Nicomède : Trois sceptres à son trône a
eu nobles par elles-mêmes. 131. Ce n’est que depuis Malherbe, Balzac,
Corneille
, que la différence entre le style noble et le sty
temps même, le style noble était trop guindé et manquait de naturel.
Corneille
sentait la nécessité d’être simple dans les chose
pas rare même de le trouver dans les grands sujets : Homère, Virgile,
Corneille
, Bossuet, ont souvent cette noble simplicité ; et
le a de l’apparence, mais elle est creuse au dedans. Sénèque, Lucain,
Corneille
lui-même, sont tombés dans ce défaut. Lucain dit,
urea linguæ. (Cicéron.) À la fin j’ai quitté la robe pour l’épée. (
Corneille
.) 5º Le nom abstrait pour le nom concret : C’est
le vu. (Molière.) Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre ! (
Corneille
.) 186. La syllepse détruit l’accord grammatical e
ours du vieil Horace défendant son fils condamné à mort. Tite Live et
Corneille
peuvent être comparés en ce dernier point. (Voir
s, aux âmes bien nées, La valeur n’attend pas le nombre des années. (
Corneille
.) 198. La sentence prend le nom d’épiphonème quan
e à l’envi triomphants, Rome entière noyée au sang de ses enfants. (
Corneille
, Cinna.) Fléchier s’est servi de l’hyperbole dans
es souffrances, Les plus cruels tourments lui sont des récompenses. (
Corneille
.) 213. L’apostrophe est une figure par laquelle o
! (Ps. c xxxvi.) Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge ! (
Corneille
.) On peut voir dans Athalie les imprécations de J
ivent beaucoup de leurs perfections à Homère et à Démosthène. Racine,
Corneille
, Boileau lisaient et méditaient jour et nuit les
que l’on veut faire connaître. La Bruyère fait ainsi le parallèle de
Corneille
et de Racine : Corneille nous assujettit à ses c
ître. La Bruyère fait ainsi le parallèle de Corneille et de Racine :
Corneille
nous assujettit à ses caractères et à ses idées ;
t de plus délicat dans la passion. L’on est plus occupé aux pièces de
Corneille
; l’on est plus ébranlé et plus attendri à celles
rneille ; l’on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine :
Corneille
est plus moral, Racine plus naturel ; il semble q
t, comme dans ces vers : Père barbare, achève, achève ton ouvrage. (
Corneille
, Polyeucte.) Naître avec le printemps, mourir av
Sophocle et Euripide ; chez les Latins, Sénèque ; chez les Français,
Corneille
, Racine, Voltaire, Crébillon, Ducis, C. Delavigne
re ; chez les Latins, Plaute et Térence ; chez les Français, Molière,
Corneille
, Regnard, Lesage, Gresset, Destouches, Sedaine, A
son dernier soupir, Moi seule en être cause et mourir de plaisir ; (
Corneille
, les Horaces.) VIII. Prosopopée. Chute du roi
Vous aimez donc à vivre ? (
Corneille
, Polyeucte.) XVIII. Poésie didactique. Analyse
, n’ont pas craint de ne citer que les endroits médiocrement beaux de
Corneille
; de citer les plus beaux qu’ils avaient pu trouv
tre langue, sont les Sentiments de l’Académie sur le Cid, tragédie de
Corneille
, et les Réflexions critiques sur le génie d’Horac
t gloire de suivre les traditions de la Grèce et de l’Italie. Racine,
Corneille
, Boileau méditaient jour et nuit les chefs-d’œuvr
e de l’épisode de Didon, même avec assez de détails ; c’est ainsi que
Corneille
a imité Sénèque dans la scène d’Auguste avec Cinn
n si grand revers que vous reste-t-il ?Moi. C’est là que le génie de
Corneille
devzit s’arrêter : mais, séduit par un mauvais mo
s goût. Mais c’est Sénèque qu’il est juste d’en accuser, Sénèque, que
Corneille
traduit ici mot pour mot : Nut. Abiere Colchi ;
ns que c’est là te trahir, Fais-toi des ennemis que je puisse haïr. (
Corneille
). L’imbécille Ibrahim, sans craindre sa naissanc
bueront à rendre le tableau plus frappant et plus complet. Tels sont,
Corneille
dans ses beaux morceaux, et Bossuet dans la plupa
p timide hésitait encore à placer Shakspeare auprès de Sophocle et de
Corneille
, il nous a donné une traduction du Paradis perdu
ables génies ; Virgile, qui d’Homère appris à nous charmer ; Boileau,
Corneille
, et toi que je n’ose nommer3, Vos esprits n’étaie
rté. Il a inauguré l’éloquence des idées. Nous lui devons autant qu’à
Corneille
, car il a donné à tous les penseurs un instrument
ur s’employait autrefois assez fréquemment. On le trouve souvent dans
Corneille
: Puisse le juste Ciel, content de ma ruine, Com
ur la magistrature, etc. À la fin j’ai quitté la robe pour l’épée. (
Corneille
). Cedant arma togœ , que le guerrier le cède au
nd la métaphore est tirée, 1º D’objets bas et dégoûtants, comme quand
Corneille
dit que plus de la moitié des soldats de Pompée
examine. (Voltaire) Et monté sur le faîte, il aspire à descendre. (
Corneille
). La crainte fit les dieux : l’audace a fait les
t clair que ce n’est plus une fille désolée qui pleure son père, mais
Corneille
qui traduit un poète espagnol : Escrivio en este
ène et Cicéron eux-mêmes n’ont pas rougi de les étudier longtemps, ni
Corneille
et Pascal, ni Racine et Fénelon, ni Voltaire et M
ine a très-heureusement fait servir ce lieu commun à l’éloge du grand
Corneille
: En quel état se trouvait la scène française lo
L’admiration éclate, avec une vivacité dramatique, dans ces vers que
Corneille
prête au vieil Horace apprenant que son fils, qu’
d’agir sur le spectateur qu’ils cherchent à convaincre et à toucher.
Corneille
veut prouver l’énormité du crime de Cinna ; en fa
ée en reproduisant le mot. Dans la suite des invectives contre Cinna,
Corneille
fait employer par Auguste cette heureuse répétiti
condité. Ainsi La Bruyère distingue par des épithètes de circonstance
Corneille
et Racine : Ce qu’il y a de plus beau, de plus n
re, ce qu’il y a de plus flatteur et de plus délicat dans la passion…
Corneille
est plus moral, Racine plus naturel. Si de ces b
contraste frappant. La Bruyère peint de la sorte les contrastes entre
Corneille
et Racine : Corneille nous assujétit à ses carac
Bruyère peint de la sorte les contrastes entre Corneille et Racine :
Corneille
nous assujétit à ses caractères et à ses idées ;
sur lui ; son règne fut court et sa mort fut affreuse. De même quand
Corneille
établit ce dialogue énergique entre Polyeucte et
eussiez vu de quel zèle Cette troupe entreprend une action si belle.
Corneille
. Que je voudrais bien tenir un de ces puissants
par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle met dans le style.
Corneille
, à cet égard, a subi la mode de son temps ; de pl
toiles. Souvent elle sert à voiler des images ridicules ou odieuses.
Corneille
a dit : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abus
e aux yeux de Sévère, Même aux yeux du Sénat, aux yeux de l’Empereur.
Corneille
. Mme de Sévigné, à propos du mariage de Mme de L
dans ce champ d’honneur Témoin de sa vaillance et de notre bonheur ?
Corneille
. 5. De la permission. — La permission n’est que
: je l’ai vu, il n’y a plus de figure. De même au lieu de ce vers de
Corneille
: Tombe sur moi le ciel pourvu que je me venge !
eut citer encore : Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud.
Corneille
. Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fid
u m’as demandées, Je te les ai sur l’heure et sans peine accordées.
Corneille
. Tombe sur moi le ciel pourvu que je me venge !
flotte et le port, Sont des champs de carnage où triomphe la mort.
Corneille
. Cette, dernière forme de répétition reçoit parf
rsqu’on dira qu’il a estimé, qu’il a honoré de ses bienfaits le grand
Corneille
et que, même deux jours avant sa mort, lorsqu’il
équivoque ; la grammaire les fait rapporter à Louis XIV et le sens, à
Corneille
. Les hommes voient de mauvais œil ce que leurs s
à te réduire en poudre, elle parle un langage outré et bizarre ; et
Corneille
, le grand Corneille est plus d’une fois tombé sou
dre, elle parle un langage outré et bizarre ; et Corneille, le grand
Corneille
est plus d’une fois tombé sous le coup de la vive
disputaient entre eux. La noblesse consiste surtout à ne pas imiter
Corneille
quand il introduit dans le langage de la tragédie
t par une habile alliance faire d’un mot connu un mot nouveau. Ainsi
Corneille
, voulant exprimer cette étrange contradiction de
timent ; elle résulte de la précision même et de la rapidité. — Ainsi
Corneille
parlant des affranchis qui entourent Galba : Et
re avec joie Le faible Simoïs et les champs où fut Troie. Delille.
Corneille
résumé avec une énergie tragique la-situation d’A
rtionnée. — Voltaire fait observer que la magnificence de ces vers de
Corneille
touche à l’enflure ; Cinna dit en parlant de Pomp
.. Voila le sublime de l’orgueil ou du moins de la confiance en soi.
Corneille
donne encore un exemple du sublime du patriotisme
ascal n’est point celui de Bossuet, ni le sublime de Bossuet celui de
Corneille
. Corneille le tragique est plus près, comme style
point celui de Bossuet, ni le sublime de Bossuet celui de Corneille.
Corneille
le tragique est plus près, comme style, de Molièr
l’œuvre demeure imparfaite : le feu sacré n’y est pas. Suffisait-il à
Corneille
d’avoir lu Tite-Live, de s’en représenter vivemen
Grèce Chatouillaient de mon cœur l'orgueilleuse faiblesse. (Racine.)
Corneille
pour peindre l'homme dégoûté des grandeurs qu'il
; 2° Les expressions riches qui présentent à la fois plusieurs idées.
Corneille
dit en parlant des trois favoris de l'empereur Ga
à son dernier soupir, Moi seule en être cause et mourir de plaisir ! (
Corneille
.) 8° L'hypotypose peint les faits avec des coule
héros, et il n'en fait ni des Romains d'une vertu inaccessible, comme
Corneille
; ni des Romains philosophes, comme Voltaire. La
les sont des comparaisons qui ont pour objet des personnes célèbres.
Corneille
et Racine. — Si un mélange de beautés et de faute
celui d'avoir été l'écrivain le plus pur d'un siècle éclairé, c'est à
Corneille
et non à Racine qu'est réservée la première place
quelque chose de fort semblable aux scrupuleuses discussions de notre
Corneille
dans ses Discours sur la Tragédie et dans les Exa
Pourquoi reculer d’épouvante, Anglais ! son bras est désarmé.
Corneille
, dans une de ses pièces (Othon), parlant de trois
ien que de noble et de décent. La métaphore de ces deux beaux vers de
Corneille
, Sur les noires couleurs d’un si triste tableau,
nce, semblait être devenu un temple d’idoles. En voici une autre de
Corneille
: c’est de Pompée qu’il parle : ……
ux à comprendre ; Ce n’est qu’à ses élus que Dieu les fait entendre.
Corneille
voulait dire difficiles à comprendre. 95. Que fau
l’infortune trop méritée de Fouquet, et à la vieillesse assombrie de
Corneille
que désertait l’ingratitude publique. Les effusio
jamais ne se retire, Et pour l’en séparer, il faut qu’on le déchire. (
Corneille
.) 1. Marché, nous étions d’accord sur ce point
précis. On a blâmé, comme contraires à la précision, ces deux vers de
Corneille
: Trois sceptres à son trône attachés par mon br
eu spirituellement d’un grand homme. Qu’il me soit permis de défendre
Corneille
. Quand on a parlé pendant un certain temps, on fi
rce qu’on n’a plus rien à dire, soit parce qu’on est interrompu. Dans
Corneille
, ces sceptres qui parlent auront toujours quelque
t grande, fort au-dessus d’un indécent persiflage, et l’expression de
Corneille
est noble et énergique. Loin d’être une faute, c’
oici un cas toutefois où l’antithèse habilement employée par le grand
Corneille
donne à la douleur une expression attendrissante.
nt, Souffrez que je l’admire et ne l’imite point. Un commentateur de
Corneille
raconte qu’à ces mots : je ne vous connais plus…
: des mains saintement homicides , Dellile : un effroi courageux .
Corneille
: il aspire à descendre , Destouches : la vanit
r est le style du philosophe, le second celui de l’orateur, du poète.
Corneille
parlant des chrétiens, a dit en style concis : I
, n’ont pas besoin de l’article, ainsi qu’on le voit dans ces vers de
Corneille
: À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire…
leur nom, ils doivent être mis au singulier. On dira donc : les deux
Corneille
se sont distingués dans la républiques des lettre
mie, dans sa critique de la tragédie du Cid, a relevé cette faute que
Corneille
a faite en disant : Enfin vous l’emportez ; et l
, dans son jugement sur la tragédie du Cid, condamna cette phrase que
Corneille
corrigea depuis : quand je lui fis l’affront, et
= Racine est le poète le plus élégant, que la France ait produit, et
Corneille
le plus sublime dont elle puisse se glorifier. Q
relevé une pareille faute, dans son commentaire sur les tragédies de
Corneille
. Il y a des cas où ces adverbes deviennent prépos
ouvez donc que vos comédiens ont bien de l’esprit de dire des vers de
Corneille
; en vérité, il y en a de bien transportants. J’e
chez les Italiens : Dante, Arioste et le Tasse ; chez les Français :
Corneille
, Racine, Molière, La Fontaine, Boileau, Pascal, B
obe. Tels sont les écrits des Bossuet, des Fléchier, des Racine, des
Corneille
, des Voltaire, des Rousseau, etc. Toutes ces qual
u juste au milieu du fracas de l’univers est le sublime de la vertu.
Corneille
est de tous nos poètes celui dans lequel on trouv
Paris en 1636, avait commencé par se faire recevoir avocat, comme P.
Corneille
, et il se disait, à raison de l’état de ses pères
et vivre les ouvrages : Omne tulit punctum qui miscuit utile dulci.
Corneille
a dit, en imitant le poëte latin : « L’utile a be
nt suffi à l’illustration de plusieurs hommes. Parfois digne émule de
Corneille
et de Racine dans la tragédie, il a tenté seul av
: il en devait être de même de Voltaire, tandis que leurs devanciers,
Corneille
et Racine, l’avaient généralement négligé. Les ex
tragique, n’ont pas craint de ne citer que des passages médiocres de
Corneille
, d’y opposer les plus beaux qu’ils avaient pu tro
vons à compter l’Académie française, dans les Sentiments sur le Cid ;
Corneille
lui-même, dans ses examens de ses pièces ; Boilea
l’infortune trop méritée de Fouquet, et à la vieillesse assombrie de
Corneille
que désertait l’ingratitude publique. Les effusio
rtaient en masque, usage qu’on retrouve dans les vieilles comédies de
Corneille
, et qui avait été apporté d’Italie par les Médici
réflexions suggère la transformation du drame chevaleresque du grand
Corneille
dans la tragédie majestueuse de Racine, qui devie
Il doit sembler étrange de prétendre rectifier les textes adoptés de
Corneille
ou de Bossuet ; et cependant rien n’est plus néce
été apprises, passe encore ; mais que le professeur laisse traiter du
Corneille
comme du Lhomond, voilà ce qui dépasse toute mesu
aire voir dans sa punition, L’éclatant désaveu d’une telle action34.
Corneille
. Péripétie de Cinna. Délibération politique
faut qu’elle s’unisse, En la main d’un bon chef à qui tout obéisse.
Corneille
. Défense de Germanicus D’un Romain, d’un s
mort. Polyeucte. Il s’est offert pourtant : suivons ce saint effort.
Corneille
. La Provocation LE COMTE, D. RODRIGUE. D.
r, et le fils dégénère Qui survit un moment â l’honneur de son père.
Corneille
. Défense de Rodrigue D. Diègue.
n rigoureux décret, Mourant sans déshonneur, je mourrai sans regret.
Corneille
. Charles-Quint et un jeune Moine de Saint-Just
ands hommes qui n’aient adopté des modèles : Rousseau a imité Marot ;
Corneille
, Lucain et Sénèque ; Bossuet, les prophètes ; Rac
s Huns ne lui charme l’oreille, Traiter de visigoths tous les vers de
Corneille
. Il n’est valet d’auteur ni copiste, à Paris, Qui
sa femme heureuse, élevât bien ses enfants, et fit des économies. Ni
Corneille
, dans son petit ménage de Rouen, écrivant Polyeuc
: un bon père de famille qui fait de beaux vers. H. Rigault 70.
Corneille
et Racine Corneille dut avoir pour lui la voi
e qui fait de beaux vers. H. Rigault 70. Corneille et Racine
Corneille
dut avoir pour lui la voix de son siècle dont il
au génie du siècle le plus éclairé de tous les siècles. Le dirai-je ?
Corneille
me paraît ressembler à ces Titans audacieux qui t
i heureux et aussi grand en tout qu’il doit l’être. Voltaire. Sur
Corneille
. À M. de Vauvenargues. J’eus l’honneur de di
tre hommes dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que
Corneille
n’était souvent qu’un déclamateur ; vous sentez,
bien la supériorité de l’art de Racine vous fait admirer le génie de
Corneille
, qui a créé la tragédie dans un siècle barbare. L
el œil devons-nous donc les regarder, quand nous songeons au temps où
Corneille
a écrit ? J’ai toujours dit : Multæ sunt mansione
références, et point d’exclusions. Il y a des choses si sublimes dans
Corneille
au milieu de ses froids raisonnements, et même de
e pouvant mourir, Ils ne sont immortels que pour toujours souffrir.
Corneille
(Trad. de l’Imitation de Jésus-Christ). La Cal
eur histoire. (La Bruyère.) 35. Le respect pour le génie créateur de
Corneille
ne point aller jusqu’à laisser passer sans protes
tiam hac defensa fuissent. (Virgile. Énéide, ii). 38. À l’époque de
Corneille
on disait indifféremment la même vertu ou la vert
tophane. (Durand édit.) 41. Heureuse réminiscence d’un beau vers de
Corneille
. La gloire de leur mort m’a payé du prix de leur
des trois unités dont l’observation rigoureuse a donné au théâtre de
Corneille
, de Molière, une originalité et une élévation phi
que le rat me choquait. » 1. Les comparaisons n’ont pas manqué entre
Corneille
et Racine. Ce qu’on peut dire avec vérité, c’est
e. Ce qu’on peut dire avec vérité, c’est que généralement inférieur à
Corneille
pour la grandeur des idées et des caractères auta
oupe ; et galope avec lui. L’une des plus remarquables est celle que
Corneille
met dans la bouche de Camille : elle fait frémir
e, s’est plu à refaire une grande partie des tragédies de Crébillon ;
Corneille
et Racine ont composé une tragédie sur le morne s
er seulement de rimes supplémentaires, pour les œuvres principales de
Corneille
et de Molière (soit, en tout, 7, 000), on posséde
é est prodigieuse, mais il la faut vaincre. » (Voltaire, note sur
Corneille
.) Exemple de rimes trop communes. A la suite d’u
t Victor Hugo sont les héritiers et les continuateurs de Racine et de
Corneille
. 10. Voir (VII) la note relative aux rimes jou
son frère. En voici un morceau frappant. Après avoir comparé le grand
Corneille
aux Eschyle, aux Sophocle, aux Euripide, dont la
, qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir,
Corneille
, n’en doutons point, Corneille tiendra sa place p
dmiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point,
Corneille
tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La
des marques de sa libéralité ; et qu’enfin, les dernières paroles de
Corneille
ont été des remerciements pour Louis-le-Grand ».
est peu profitable, et souvent même inintelligible. Comment analyser
Corneille
, Racine, Molière, si l’on ne connaît pas les règl
vaincus est de n’en plus attendre. Remarquons, à cette occasion, que
Corneille
et Racine n’ont pas dédaigné d’emprunter plusieur
oltaire cette apologie du théâtre : « Les génies français formés par
Corneille
, Racine et Molière appellent du fond de l’Europe
ette scène rappelle celle de Géronte et de Dorante dans le Menteur de
Corneille
. Il faut en rapprocher aussi la satire de Boileau
nie peut concevoir de plus grand, s’il eût connu Aristote comme notre
Corneille
, et imité les anciens comme Racine ! Il n’y a don
et Gassendi ont découvert des vérités qu’Aristote ne connaissait pas.
Corneille
a trouvé des beautés pour le théâtre qui ne lui é
ifié le royaume, établissait la balance de l’Europe, lorsque le grand
Corneille
, père de notre Théâtre, créa une tragédie nouvell
e la bonté2. 1. Ce tour est fréquent, au dix-septième siècle, dans
Corneille
et Bossuet. 1. Louis XIV eut foi dans sa royaut
la scène un épisode d’histoire contemporaine ; Mithridate (1673), où
Corneille
est égalé par son rival. Enfin, après douze ans d
le pauvre homme ! Comparez le monologue mélancolique d’Auguste, dans
Corneille
(Cinna). 3. Qui veut la fin veut les moyens. L’o
chez, auprès de, etc. — Cette substitution est encore fréquente chez
Corneille
, et je rencontre chez Racine : Que même cette po
roposition principale une incidente déjà subordonnée (latinisme). Cf.
Corneille
(Pompée v. 911) : … Ces craintes trop subtiles Q
du temps) = il y a longtemps. prou, trop = beaucoup. Se trouve dans
Corneille
. quelque fois = une fois. tandis (non suivi de
tel. comme ainsi soit que = quoique. comme = comment (fréquent dans
Corneille
, Molière, etc.). comment que = de quelque manièr
du relatif (on sait que c’est que mentir ; tour fréquent encore chez
Corneille
; — qu’est le principal (l’Hospital) = ce qui est
, Marie de Médicis et Anne d’Autriche. Ajoutons que, dans le temps où
Corneille
tire le théâtre du chaos280 et où Descartes fonde
, qu’on admira Descartes, que le grand Condé pleura aux vers du grand
Corneille
282 ; c’est là que Vaugelas recueillit pour la la
sprit seroit capable. (Discours de la Méthode, 2e partie.) P.
Corneille
(1606-1684) Notice Corneille ne demanda l
la Méthode, 2e partie.) P. Corneille (1606-1684) Notice
Corneille
ne demanda la gloire qu’à son théâtre, et ses hér
probation, il avoit honte de lui-même et pitié de ses approbateurs ».
Corneille
joignait, de plus, à bon nombre de ses pièces dra
s, et continuez à être mon ami, afin que je me puisse dire le vôtre.
Corneille
. Des unités de temps et de lieu323 La rè
n placet. Racine (1639-1699) Notice Racine, non plus que
Corneille
, ne doit être oublié parmi les prosateurs, quoiqu
le fauteuil académique de son frère, il a prononcé un éloge du grand
Corneille
, qui est un excellent morceau de critique et, en
devoir de situation et de convenance, il signale avec précision dans
Corneille
des qualités qui par comparaison, pouvaient faire
n sait que des cabales avaient été faites contre lui autour du nom de
Corneille
, et qu’il avait plus d’une fois donné raison au m
ne fois donné raison au mot de Juvénal : genus irritabile vatum .
Corneille
jugé par Racine … L’Académie a regardé la mor
au-dessous du nom sacré de son auguste protecteur364 le fameux nom de
Corneille
. Et qui d’entre nous ne s’applaudiroit pas en lui
s qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir,
Corneille
, n’en doutons point, Corneille tiendra sa place p
dmiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point,
Corneille
tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La
re des marques de sa libéralité, et qu’enfin les dernières paroles de
Corneille
ont été des remercîmens pour Louis le Grand. Voil
chose qui peut me donner de la consolation. À Madame de Grignan.
Corneille
et Racine À Paris, mercredi 16e mars [1672] …
t rien de parfaitement beau, rien qui enlève, point de ces tirades de
Corneille
qui font frissonner. Ma fille, gardons-nous bien
re amoureux, ce ne sera plus la même chose. Vive donc notre vieil ami
Corneille
! Pardonnons-lui de méchans vers, en faveur des d
Caract., V) ; qui, au sortir du coche de Rouen, fut introduit par son
oncle Thomas Corneille
à ce Mercure, placé par La Bruyère « immédiatemen
, dit Voltaire, « le Racine de la chaire » ; Bourdaloue en était « le
Corneille
». — Ils le cèdent peut-être tous au ministre pro
Calas, traductions de Newton, commentaires de Pascal, commentaires de
Corneille
, articles pour l’Encyclopédie qui ont formé le Di
ncèrement qu’il n’y a point de poème en prose. Ce grand, ce sublime
Corneille
, Qui plut moins bien à notre oreille Qu’à notre e
plut moins bien à notre oreille Qu’à notre esprit, qu’il étonna ; Ce
Corneille
qui crayonna L’âme d’Auguste et de Cinna, De Pomp
tre drame lui est étranger. S’il assiste aux scènes de Sophocle ou de
Corneille
, ce n’est pas lui qui est la victime ou le héros
des orateurs, étaient venus ; Malherbe avait enseigné l’harmonie, et
Corneille
élevait les âmes, en leur montrant le sublime, qu
ine. Bossuet a pour lui le pathétique où il n’a de rival que le grand
Corneille
. Quand on possède de pareils écrivains, n’est ce
par un art consommé. Il a tour à tour la hauteur et le pathétique de
Corneille
, la plaisanterie profonde de Molière758, la magni
d’indépendance et par l’action des guerres civiles. Pascal, Molière,
Corneille
, La Fontaine, Racine, ces brillantes, lumières av
l exprime ses prédilections, ses goûts ; il chante le ménage des deux
Corneille
, il célèbre et paraphrase La Fontaine en des vers
, dans la série de nos tragiques, va tendre la main à Rotrou par-delà
Corneille
. Mais Rotrou poëte reste incomparablement au-dess
duit Raphael par la main ; Virgile amène Dante ; puis viennent Tasse,
Corneille
, Poussin, coupés à mi-corps par la toile ; de l’a
Neutre : faire le brave. Employé ainsi par Montaigne, Amyot et encore
Corneille
. (Horace, IV, 2). 219. C’est-à-dire : quelle per
279. Huit oraisons, etc. (1638). 280. Voyez Racine (Discours sur P.
Corneille
) répondant au discours de réception de Th. Cornei
(Discours sur P. Corneille) répondant au discours de réception de Th.
Corneille
. 281. Situé rue St-Thomas-du-Louvre ; résidence
aîné de Louis XIV. 282. Le grand Condé pleurant aux vers du grand
Corneille
. (Voltaire). 283. Histoire de la littératur
II, chap. VII. 284. Précis d’histoire moderne, chapitre XIX. 285.
Corneille
et son temps, p. 58. 286. Attila. 287. Comparer
. Publiée en 1637 (in-8) sous le titre : Lettre apologétique du sieur
Corneille
, contenant sa response aux observations faites pa
Marty-Laveaux. 317. Richelieu. 318. Tragi-comédie de Scudéry. 319.
Corneille
qui était avec Scudéry un des « cinq auteurs » tr
e cette allusion méprisante en répondant une Lettre injurieuse contre
Corneille
. 322. Publiée par Corneille sous le titre de Exc
n répondant une Lettre injurieuse contre Corneille. 322. Publiée par
Corneille
sous le titre de Excuse à Ariste. Il y refuse à u
uera les réserves que le bon sens et la pratique du théâtre dictent à
Corneille
au sujet des deux autres. 324. Horace, A. P., v.
ans transition. Pour rendre par une image sensible le théâtre tel que
Corneille
l’avait créé, il imagine une longue période où to
ἄπειροί εἰσιν. (Id., ibid.) 370. Qui exerce un charme magique. Cf.
Corneille
, Polyeucte, I, 3 : Mais je crains des Chrétiens
échapper signifie ici : sortir de soi, céder à son emportement. — Cf.
Corneille
, Poly., II, 1 : Vous vous échapperez sans doute
IX. Des passages de ce tableau y sont reproduits textuellement. 676.
Corneille
, Sertorius, III, 1. 677. Morceau resté célèbre.
32. 698. Colonel du régiment d’artillerie où servait Courier. 699.
Corneille
, Cinna, II, 1 : Et monté sur le faîte il aspire
ujours la voir pour la première fois. Dans la tragédie d’Horace, par
Corneille
, Sabine, native d’Albe, et femme d’un citoyen de
dos de la plaine liquide . Le début de la tragédie de Pompée du grand
Corneille
, offre de très beaux vers. Mais ces débordements
Toute métaphore trop hardie est vicieuse. Telle est celle qu’emploie
Corneille
dans sa Tragédie d’Héraclius, lorsqu’il dit : La
r la comédie à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui admirait les pièces de
Corneille
, répondit qu’il ne faisait aucune difficulté1, po
rer une scène du plus grand effet. Voyez quel parti le génie du grand
Corneille
a su tirer d’une seule phrase de Tite-Live. Il s’
ra eum à tantâ foeditate supplicii vindicent » ? Écoutons maintenant
Corneille
, ou plutôt le vieil Horace lui-même : il s’adress
inture à l’huile. 4. Je ferai mon possible à bien venger mon père. (
Corneille
.) 1. La peinture à fresque s’étend sur un endui
. Citons, en terminant, cette page de M. de Lamennais : « Pendant que
Corneille
et Racine élevaient si haut notre scène tragique,
arquer aux dépens de la troupe. C’est là que nous apprenons que, chez
Corneille
, la langue poétique ne connut pas ce trouble et c
e Pascal, M. Prosper Faugère. 4. On peut voir Juvénal, Sat., XV, 9 ;
Corneille
, Polyeucte, V, 3 ; et Bossuet, IIe partie, III, d
rté. Il a inauguré l’éloquence des idées. Nous lui devons autant qu’à
Corneille
; car il a donné à tous les penseurs un instrumen
; il est précis : Ils font des vœux pour nous qui les persécutons.
Corneille
. Esther émet devant Assuérus la même pensée ; ma
us basses même, à la faveur de la beauté des pensées. Ainsi Racine et
Corneille
ont heureusement placé dans leurs vers les expres
rts et de mourants, et ses Cent vagues fugitives d’un sang impétueux.
Corneille
, dans la tragédie de Nicomède, acte III, sc. Ire
labe muette qui termine le vers ne compte pas : ainsi dans ce vers de
Corneille
: La façon de donner vaut mieux que ce qu’on don
comme une onde, En montant ses degrés, en rentrant dans ce lieu Dont
Corneille
était roi, dont Homère était dieu ! Et quel étonn
t il avait parlé d’abord de J.-B. Rousseau, entre autres, et du grand
Corneille
, du ton sage, mesuré, respectueux même, qu’il ado
à lire, etc. On a été également surpris de retrouver ici, au sujet de
Corneille
, de Crébillon et de J.-B. Rousseau, quelques trac
taine, quand il chantait le quinquina ou la captivité de Saint-Malc ;
Corneille
, quand il luttait contre Racine, dans Tite et Bér
terrible ; mais chez lui, le sublime touche au trivial. Précurseur de
Corneille
, il a des vers héroïques et dignes du vieil Horac
grands hommes qui n’aient adopté de modèles. Rousseau a imité Marot ;
Corneille
, Lucain et Sénèque ; Bossuet, les prophètes ; Rac
rté. Il a inauguré l’éloquence des idées. Nous lui devons autant qu’à
Corneille
; car il a donné à tous les penseurs un instrumen
e je suis autant que je dois votre très-respectueux serviteur98.
Corneille
1606-1684 Né à Rouen, élevé au collège des Jés
de Polyeucte et de Pompée. A partir de Rodogune, qui en 1642 ouvrit à
Corneille
les portes de l’Académie, son astre ne fit plus q
tiennent. N’oublions pas que, dans quelques scènes du Menteur (1642),
Corneille
inaugura la haute comédie, et prépara la route à
tesse, Le très-humble, très-obéissant et très-passionné serviteur, P.
Corneille
. Préface de l’Imitation Je n’invite point
r la comédie à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui admirait les pièces de
Corneille
, répondit qu’il ne faisait aucune difficulté158,
l’infortune trop méritée de Fouquet, et à la vieillesse assombrie de
Corneille
que désertait l’ingratitude publique. Les effusio
ouvez donc que vos comédiens ont bien de l’esprit de dire des vers de
Corneille
. En vérité, il y en a de bien transportants419 ;
des procédés classiques. Au théâtre, il tient sa place au-dessous de
Corneille
et de Racine dont il continue la tradition, tout
èque ces livres que les enfants savent déjà par cœur : un Boileau, un
Corneille
, un Racine, un La Fontaine, un La Bruyère, un Pas
détruit1742. (Cours de littérature dramatique. — Ed, Charpentier.)
Corneille
et ses héros Chose admirable et instructive !
et s’en faisait une fête. Oh ! que j’aime bien mieux la simplicité de
Corneille
! Il ne mettait pas ses habits du dimanche pour c
là ce que j’aime dans nos grands auteurs du dix-septième siècle, dans
Corneille
, dans Molière, dans Racine, c’est qu’ils ne se cr
’esprit chez les autres comme pour soi. Aimer et préférer ouvertement
Corneille
, c’est sans doute une chose belle et tout à fait
phase, un air d’héroïsme à tout propos ? Celui qui aime passionnément
Corneille
peut n’être pas ennemi d’un peu de jactance1791.
lousie de cette princesse et causa de grands maux. C’est ce drame que
Corneille
met en scène. 100. Bossuet dit : « À l’âge de vi
son ministre, Richelieu. 102. On reconnaît ici le cœur d’un citoyen.
Corneille
parle comme un de ses héros antiques. 103. Nous
traité des Pyrénées (1659). 107. Auprès de... 108. On souffre, pour
Corneille
, de l’humilité qu’il met en ses protestations de
et est le même ; combien l’accent est différent ! 110. On sait que
Corneille
traduisit l’Imitation en vers. Il y mit tout son
oltaire cette apologie du théâtre : « Les génies fiançais formés par
Corneille
, Racine et Molière appellent du fond de l’Europe
mais ne se retire, Et pour l’en arracher, il faut qu’on le déchire. (
Corneille
.) 394. Marché, nous en étions convenus. 395.
e la grâce. 419. Elle était idolâtre aussi de son cher, de son divin
Corneille
. 420. Vous voyez, Mme de Sévigné vous donne l’ex
C’est-à-dire susceptibilité de leur amour-propre. 520. Je lis dans
Corneille
: Que te sert de percer les plus secrets abîmes
725. Racine était alors historiographe du roi. 726. Heureux temps où
Corneille
, dans son petit ménage de Rouen, écrivait Polyeuc
me tentent. (La Fontaine) Je ne me satisfais d’aucunes conjectures. (
Corneille
.) 762. Comparez une page de madame de Staël (m
Florence en 1469, et mourut en 1527. 1744. L’Empereur disait que, si
Corneille
avait vécu sous son règne, il l’eut fait prince.
la politique 1746. Un contemporain, Vigneul de Marville, disait de
Corneille
: « A voir M. de Corneille, on ne l’aurait pas c
rit. Ils ont laissé une nombreuse postérité » 1791. M. Cousin aimait
Corneille
avec passion. 1792. Oui, il en est pour qui le g
rsqu’on dira qu’il a estimé, qu’il a honoré de ses bienfaits le grand
Corneille
, et que même deux jours avant sa mort, lorsqu’il
s : on croirait qu’ils se rapportent à Louis XIV ; cependant c’est de
Corneille
que parle Racine. Il pouvait dire, et que même de
n ami. Il suffisait de dire : Je me suis rendu chez mon ami ce matin.
Corneille
, dans Nicomède, act. I, sc. 1 : Trois sceptres,
ser, non à lui et à son bel esprit, mais à ceux qu’il fait parler119.
Corneille
, ce génie accoutumé à penser des choses sublimes,
ali aratro (XVIII, 3). Le mot de ridicule est bas pour une tragédie.
Corneille
l’emploie noblement lorsqu’il fait dire à Polyeuc
Souvent l’énergie est dans la force que l’image communique à l’idée.
Corneille
dit que les trois favoris du vieux Galba s’empres
e les idées plus grandes qu’elles ne sont. Cinna, dans la tragédie de
Corneille
, dit, en parlant de Pompée : Le ciel choisit sa
e vero, mea quem spatiis propioribus æta Insequitur, venerande puer.
Corneille
, ce génie mâle et vigoureux, qui savait s’exprime
malheurs ensemble, Puisse naître de vous un fils qui me ressemble ! (
Corneille
, Rodogune.) Il suffit d’indiquer le rapport de ce
champs de l’astre qu’elle adore. (Volt., Sémiram., act. IV, sc. 2.)
Corneille
, dans Polyeucte : Ainsi du genre humain l’ennemi
n’est pas un triste sort, C’est s’immortaliser par une belle mort. (
Corneille
.) Détestables flatteurs ! présent le plus funest
le ! (Saurin.) Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud. (Th.
Corneille
.) Les sentences, fruit d’une réflexion froide, ne
le fut. Nous croyons que La Harpe a justifié avec raison le vers de
Corneille
. 149. Marmontel. 150. Diogène de Laërte, VII,
ssi selon les circonstances. On a fort bien remarqué que Sévère, dans
Corneille
, et Esther, dans Racine, sont d’une précision éga
longue lignée de ses aïeux pour les replonger aussitôt dans la nuit.
Corneille
eût applaudi ces vers. Rappelons ces pensées de L
nts. Tout l’édifice de l’admirable allocution d’Auguste à Cinna, dans
Corneille
, dépend de l’emploi des mêmes topiques. Depuis le
7 et mourut centenaire en 1757. Originaire de Rouen et neveu du grand
Corneille
, il voulut d’abord marcher sur les traces de son
à l’oreille, produisent un admirable effet d’harmonie imitative. 4.
Corneille
avait dit d’Auguste, par la bouche d’Émilie,Cinna
e tiré parti de l’instruction qu’il a puisée dans les bons écrivains.
Corneille
et Racine n’ont-ils pas profité d’une manière écl
e, et ne fait rien pour moi ! Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Corneille
, Le Cid. 4° Honte La Honte est un sentimen
habitude. Si, grâce à l’initiative des grands écrivains, notamment de
Corneille
, quelques concessions allégèrent ce bagage de con
. Brachet. 1. Qu’il fasse autant pour soi comme je fais pour lui.
Corneille
. Nous lisons aussi dans Molière : Je vous dis q
sprit religieux de l’époque, se montre, à l’aide du génie puissant de
Corneille
, digne de rivaliser bientôt avec le cothurne grec
oi, dis-je, et c’est assez… Voilà le vrai sublime des sentiments, et
Corneille
, à son tour, eût bien fait de s’en tenir là. Mais
ses pensées ou confidents de ses actions. En voici un exemple tiré de
Corneille
(les Horaces) : Dis, Valère, dis-nous, puisqu’il
s du roi, son fils ? non, c’est de l’avoir fait reine malheureuse. »
Corneille
, dans sa tragédie de Cinna, dit : Tu t’en souvie
nt fait entre deux hommes célèbres à divers titres : tel est celui de
Corneille
et de Racine, les maîtres de la scène française,
ent du discours, et à cet égard les poètes en font un fréquent usage.
Corneille
dit dans Polyeucte : Ainsi du genre humain l’enn
ses mains. Elle pèche lorsqu’elle a trop de hardiesse. On reproche à
Corneille
d’avoir dit : La vapeur de mon sang ira grossir
d’Égypte. En littérature : l’Iliade d’Homère, l’Enfer de Dante. Dans
Corneille
, ce vers si connu : Soyons amis, Cinna, c’est mo
des procédés classiques. Au théâtre, il tient sa place au-dessous de
Corneille
et de Racine dont il continue la tradition, tout
re avait donné du génie et du goût, qu’elle refusait à tout le reste.
Corneille
, par deux cents vers admirables répandus dans ses
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