Chapitre V. Des sermons de
Bossuet
. M. le cardinal Maury les regarde comme la véri
En effet, dit-il, le jeune orateur qui saura se pénétrer du génie de
Bossuet
, sentir, penser, s’élever avec lui, n’aura pas be
ses sermons, c’est cette vigueur soutenue qui caractérise le style de
Bossuet
, et qui vaut bien, sans doute, l’élégance continu
vide ; venez et voyez ! voilà le sujet et le texte qui fournissent à
Bossuet
l’occasion de développer avec toute l’éloquence d
celle de Platon, de Socrate et de Cicéron, comme de Bourdaloue et de
Bossuet
, et qui doit être celle de tous les hommes qui ne
s hommes qui ne sont ni dans le délire ni dans l’enfance. Quelle idée
Bossuet
nous donne d’abord de son sujet ! « C’est une ét
plus, qu’il s’est offert avec plus de facilité. Tout est marqué, dans
Bossuet
, au coin de cette heureuse originalité qui caract
’aller dire aux hommes qu’ils sont peu de chose ». À quelle assemblée
Bossuet
parlait-il ce langage austère ? à quels hommes se
n avec la pompe terrible, la majesté sombre qui leur convient, et que
Bossuet
vient de déployer si heureusement. Voilà, par exe
en arrière, quelle suite effroyable où je ne suis plus » ! Ailleurs,
Bossuet
appelle la naissance des enfants, « cette recrue
est donc le principe qui l’anime ? le ressort puissant qui la meut ?
Bossuet
va nous l’apprendre. Après avoir rapidement esqui
» ? Ce qui donne le plus de plénitude et de substance aux sermons de
Bossuet
, dit encore M. Maury, c’est l’usage admirable qu’
z qu’il a dû s’offrir de lui-même. « Je médite aujourd’hui, continue
Bossuet
, de faire quelque chose de semblable ; et dans ce
es nouveaux Samaritains, etc. » Ces morceaux, et tous les sermons de
Bossuet
, en général, ne sont point sans doute exempts d’i
i une seule page de ces discours. Peut-être le zèle pour la gloire de
Bossuet
a-t-il entraîné un peu trop loin ici son illustre
Bossuet
1627-1704 [Notice] Né à Dijon, dans une vi
on. Ils se reconnurent comme étant faits l’un pour l’autre. Dès lors,
Bossuet
devint l’âme de son siècle, et mérita ce titre de
de ce monde passe, et ma substance n’est rien devant Dieu6. » 1.
Bossuet
se peint lui-même en faisant ici le portrait du g
elle, on bâtit sur le sable. (Racan, Stances sur la retraite. ) 2.
Bossuet
était tout jeune encore quand il parlait ainsi de
nité, tout ce que je fais. (Oraison funèbre du prince de Condé.) 1.
Bossuet
historien a été jugé ainsi : « Quelle admirable
ble revue de tous les peuples ! Comme ils viennent tour à tour devant
Bossuet
témoigner de leur faiblesse et avouer que Dieu se
veulent s’arrêter et faire halte ; il faut marcher, il faut courir. «
Bossuet
pousse les uns sur les autres les siècles et les
change et renouvelle à son gré la figure du monde ; et, à la voix de
Bossuet
, l’antiquité semble se réveiller du tombeau pour
aucun exemple, hors dans l’admirable début du livre des Machabées. «
Bossuet
est plus qu’un historien ; c’est un Père de l’Égl
ons familières et imprévues sont un des traits essentiels du style de
Bossuet
. 2. Il y a dans cette prière le mouvement, l’ess
cxliv, 16. 1. Psaumes, viii, 4. 2. On peut dire sans paradoxe que
Bossuet
est un des plus grands poëtes du dix-septième siè
es, xxvi, 1. 2. Saint Paul, Épître aux Éphésiens, chap. v, v. 8. 3.
Bossuet
a donné, d’après saint Augustin, une belle défini
suite de la paix des Pyrénées. 1. Duel. 2. Gentillesse. (Note de
Bossuet
.) 1. Oblitus suî, in voces se spargit alienas
voces se spargit alienas, talemque se credit qualem se foris audit.
Bossuet
dit ailleurs, dans le sermon sur la Haine de la v
fable du monde, et que nous seuls nous ne les sachions pas ! » 1.
Bossuet
dit ailleurs : « Ainsi nous allons toujours tira
æ terræ ? 1. Secundum imaginem ejus qui creavit illum . 2. Quand
Bossuet
prêche devant la cour, sa morale, exemple de comp
andar. C’est le guide le plus autorisé toutes les fois qu’on parle de
Bossuet
.) 3. Henriette de France, fille d’Henri IV, mari
vait été déposé dans l’église des religieuses de Chaillot, où parlait
Bossuet
. 2. Henriette d’Angleterre, dernière fille de Ch
de Lorraine, qu’elle avait fait exclure de la maison de son mari. 3.
Bossuet
parle sous l’impression d’une douleur publique, à
ie. 1. « Qui vous touche si fort au cœur. » Allusion à la lettre que
Bossuet
écrivit à Louis XIV pour lui faire rompre des att
ch. xx, v. 28. 3. « Le trône que vous remplissez est à Dieu », etc.
Bossuet
dit ailleurs : « Dieu fait voir aux rois, en leur
. 2. Pilleries. Les pilleries sont un pillage en temps de paix. 3.
Bossuet
disait ailleurs en un sermon : « Sire, que Votre
N’espérez plus au néant ; non, non, n’y espérez plus », dit ailleurs
Bossuet
. 3. « Y aura-t-il jamais ni un prince… ni un règ
latterie. 2. « Ce grand Dieu. » Ces deux mots sont inséparables chez
Bossuet
. 3. I Tim. II, 2. 4. « Le Dauphin », fils de Lo
hez Bossuet. 3. I Tim. II, 2. 4. « Le Dauphin », fils de Louis XIV.
Bossuet
avait été nommé son précepteur cinq ans auparavan
Le prince avait alors quatorze ans. 6. On voit par cette lettre que
Bossuet
sait concilier la liberté du prédicateur avec le
la mort enlève. Cette pensée est le fond des oraisons funèbres ; mais
Bossuet
renouvelle sans cesse ces sujets d’éternelle médi
s mouvements partent du cœur. Il y a de l’enthousiasme dans la foi de
Bossuet
. 1. L’accident, c’est à-dire ce qui passe. 2.
e ce sermon, ont supprimé ces lignes ; mais c’est farder la figure de
Bossuet
. 2. Passage dramatique et plein de poésie. Il fa
me elle ressemble peu aux lieux communs académiques sur la mort ! 3.
Bossuet
avait mis d’abord : Comme une ombre et comme une
xcitée, sens latin, éveillée. 6. Psaumes, xxxviii, 6. « Platon et
Bossuet
, à nos yeux, voilà les deux plus grands maîtres d
s, la sérénité suprême et comme le demi-sourire de la sagesse divine.
Bossuet
a pour lui le pathétique, où il n’a de rival que
Bossuet
. (1627-1704.) [Notice] On peut appliquer à
Bossuet. (1627-1704.) [Notice] On peut appliquer à
Bossuet
le jugement porté par Quintilien sur Démosthène :
e, et à emprunter des modèles aux genres les plus divers où a excellé
Bossuet
. Signaler par là ses nombreux chefs-d’œuvre à l’a
cuper. Élévations sur les mystères 3, XXe semaine, 10e élévation.
Bossuet
aux membres de l’Académie française4. Vous ête
ardin, Nisard et Sainte-Beuve. Santeul, dans un beau vers, a proclamé
Bossuet
la colonne du christianisme : Per quem relligio
il y en a plus d’un que l’on pourrait appliquer justement à celle de
Bossuet
. « Jamais éloquence ne fut en effet, comme l’a éc
s sons, la noblesse ou la vulgarité des expressions, rien n’importe à
Bossuet
; sa pensée est si forte, que tout lui est bon po
eur et rejeter dédaigneusement tout ce qui plaît ou qui séduit. » — «
Bossuet
, le plus éloquent des hommes, a dit aussi M. Vill
funèbres de la reine d’Angleterre et de Madame par M. de Condom. » —
Bossuet
avait auparavant célébré la mémoire de plusieurs
e seconde oraison funèbre, qu’elle semble presque préférer à celle de
Bossuet
: jugement que la postérité ne saurait confirmer.
oup plus de force qu’aujourd’hui. On le voit encore par le passage où
Bossuet
, dans son Discours sur l’histoire universelle, ra
ésigné par un autre titre, celui d’Introduction à la philosophie. — «
Bossuet
, dit M. Vinet dans sa Chrestomathie française, n’
philosophie, de même qu’en tout autre genre, l’originalité suprême de
Bossuet
, c’est, dirons-nous avec M. Cousin, « ce bon sens
ème chant de son poëme des Mois. 1. Cet adverbe a, dans la langue de
Bossuet
, le sens de l’adverbe latin apte : il désigne l’e
ditations sur l’Evangile , observe M. de Bausset dans son Histoire de
Bossuet
, on apprend à connaître Dieu, les hommes et soi-m
’ont pas lu les Méditations et les Elévations ne connaissent pas tout
Bossuet
. » 4. Louis XIII, ou plutôt Richelieu, fonda l’
utes les espérances de son fondateur, a été, suivant l’observation de
Bossuet
lui-même, de fixer notre idiome, « qui devenait j
entraves ni contrainte, la prose n’exclut pas l’inspiration poétique.
Bossuet
a, dans mille endroits, la splendeur et l’harmoni
able. Toutefois, ces merveilleux exemples ne sont que des exceptions.
Bossuet
se fût irrité du nom de poëte ; Fénelon en eût ét
apparaît à l’origine des peuples, et peut les suivre toute leur vie.
Bossuet
en a esquissé à grands traits l’histoire et les c
mplissent l’Écriture sainte, et qui s’épanchaient dans l’éloquence de
Bossuet
. Sa piété eût craint d’introduire la critique lit
itique littéraire dans les livres saints. Avec la hardiesse du génie,
Bossuet
a défini comme il la sentait l’ode religieuse, pa
prête, comme Virgile, les mœurs et les passions humaines, Fénelon et
Bossuet
, parmi les spéculations de la vérité pure et les
donner aux inspirations de l’éloquence pour persuader la vertu, comme
Bossuet
ou Bourdaloue, par les fortes leçons du sermon ou
au rôle de témoin. Les plus illustres exemples, depuis Tacite jusqu’à
Bossuet
, prouvent assez que l’historien a le droit d’appr
es dans les conséquences : on l’appelle la Philosophie de l’histoire.
Bossuet
, dans le Discours sur l’histoire universelle, en
t la progression irrésistible des Sermons et des Oraisons funèbres de
Bossuet
, et la Rhétorique admirable que l’on pourrait tir
uvelle, que l’on appelle conclusion. Voici un raisonnement emprunté à
Bossuet
. 1. Dieu accorde les prospérités à la prière. 2.
rtus ! » (Orais. fun. de Marie-Thérèse de France.) Voilà le texte de
Bossuet
, que nous avions ramené à la forme technique du s
e, et la tient comme par la main. Nous tirons encore notre exemple de
Bossuet
. 1. Il est une justice divine. (Car il est imposs
ent leur forme didactique sous le tour oratoire du style. Le texte de
Bossuet
en est une preuve. « Où a-t-on pris que la peine
divine, ce qui est capable de s’unir à Dieu, y soit aussi rappelé. » (
Bossuet
, Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre.) 5°
, et, par là, il est le lieu d’un argument, et rentre dans la preuve.
Bossuet
compare le dévoûment de M. Le Tellier au sacrific
er jour pour juger ses auditeurs et le prêtre qui leur parle. Écoutez
Bossuet
accablé de douleur et pénétré d’espérance devant
me les grands plaidoyers, les sermons, les oraisons funèbres ; encore
Bossuet
ne la sépare-t-il presque jamais. En voici un cur
e savoir ce que l’on a devant soi. » Ainsi procèdent dans les sermons
Bossuet
, Bourdaloue, Massillon : l’orateur se proposa d’i
n peut s’en convaincre par la Proposition et la Division du sermon de
Bossuet
sur l’Unité de l’Église : « Écoutez, voici le my
n historique et de la narration oratoire, si l’on compare ce récit de
Bossuet
à celui de Voltaire, qui, dans le Siècle de Louis
presque dans les mêmes termes, en réduisant le magnifique langage de
Bossuet
à la simplicité de l’histoire. On peut faire la m
re la même étude sur le récit de la mort de la duchesse d’Orléans par
Bossuet
et par madame de La Fayette. 4° Confirmation. — L
ement d’idées, qui augmentent sans cesse la lumière et la force. Dans
Bossuet
, amplification, pour se laisser moins voir, et po
pour soutien la force de la vérité. C’est elle qui, dans la bouche de
Bossuet
, dénonce la mauvaise foi, la présomption des incr
ît d’une sévérité singulière, quand on songe à Descartes, à Pascal, à
Bossuet
, à Buffon, à Voltaire, à Montesquieu. Rollin, exc
les qu’il les comprenait après Platon et Aristote, Cicéron et Tacite,
Bossuet
et Fénelon. Sa belle définition du style, qu’il a
et où tous peuvent prétendre. Dans le style inimitable de Pascal, de
Bossuet
, de Mme de Sévigné et de Fénelon, dans celui de C
ait joints, l’intérêt les sépare. La Fontaine, liv. IV, fab. xviii.
Bossuet
, dans la même qualité, est plus prodigieux encore
xviiie siècle, ou peut-être avant les dernières années de Louis XIV.
Bossuet
écrivait : « C’est et non ce sont des péchés lége
e dire : « Voilà ma pensée ; j’en allais dire autant. » Ce n’est plus
Bossuet
ou Fénelon, Corneille ou Racine, Molière ou La Fo
re de la princesse Palatine, modèle d’esprit aussi bien que de génie,
Bossuet
raconte à un auditoire curieux, disposé peut-être
à l’esprit, quand l’oreille est blessée. Art poétique, I, vers 109.
Bossuet
, dans le mouvement de son éloquence, a négligé pa
a proposition, c’est-à-dire l’énonciation d’un fait ou d’un jugement,
Bossuet
dit de Joram : « La main de Dieu fut sur lui ; so
nt tous les détails dans le cadre d’une seule et même phrase. Lorsque
Bossuet
résume le caractère d’Antonin et de Marc-Aurèle,
iques périodes qui ouvrent l’ Oraison funèbre de Henriette de France.
Bossuet
en offre bien d’autres modèles ; nous prenons au
r l’Unité de l’Église.) Nous avons emprunté à dessein nos exemples à
Bossuet
, pour mettre la Rhétorique sérieuse et féconde so
habiles pour les hommes qui n’ont pas le temps d’étudier et de lire.
Bossuet
, qui loue saint Paul « d’ignorer la rhétorique et
t dans cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs 7 »
Bossuet
, par les merveilleuses habiletés de son style, au
es Pères de l’Église et des Livres saints. Il n’a pas non plus oublié
Bossuet
. (Livre IV, chap. ii et iii.) « Enfin, ajoute
autorité, qui avait censuré Corneille et jugé les premiers essais de
Bossuet
, avait établi dans la langue et dans la prose une
lorsqu’elle passa des mains de Descartes et de Pascal dans celles de
Bossuet
. À sa clarté et à son originalité première elle a
sion du vrai, de l’utile et du beau. Le prince, dont le jugement, dit
Bossuet
, était une règle toujours sûre, encourageait les
étrait dans les cœurs par les séductions les plus pures de la parole.
Bossuet
égala les mouvements de l’éloquence aux plus subl
e, la matière des réflexions et des études de tout un siècle. Près de
Bossuet
, Bourdaloue ramenait l’éloquence à la logique pui
et la lenteur, qui se fait sentir quelquefois dans la vigueur même de
Bossuet
, devenait, dans un orateur méthodique, un embarra
dique, un embarras et une fatigue. Massillon, moins grand peintre que
Bossuet
et moins logicien que Bourdaloue, mais habile à t
a nature, et renouvelait les effusions et les aspirations ardentes de
Bossuet
et de Pascal vers la vérité. Dans le Télémaque, i
exible, mélodieuse, colorée comme les plus beaux vers. Si le style de
Bossuet
, dans ses mouvements lyriques, présente à l’espri
s l’emploi des termes : changez les mots, la figure s’évanouit. Quand
Bossuet
s’écrie : « O rois, confondez-vous dans votre gra
faites la garde autour d’une princesse si grande et si délaissée ! » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Henriette de France.) Laurie
ffrent ! il vaut bien mieux périr, et qu’ils périssent avec nous ! » (
Bossuet
, Sermon sur les démons.) L’Obsécration fait se
acle merveilleux, et qui ravit en admiration le ciel et la terre ! » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) « Heureuse
aines, comme il y paraît sans ostentation, il y est vu sans envie. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de M. Le Tellier.) Qui m’aima
s prend le nom de Parallèle. Nous ne pouvons qu’indiquer ici celui où
Bossuet
compare Turenne et Condé. (Oraison funèbre de Lou
qui les confondit, et qui assura la victoire à l’oint du Seigneur. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de M. Le Tellier.) Les figures
nos peines, expiation de nos ignorances et du reste de nos péchés. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) On trouvera
tribunaux. C’est dans le règne d’Ezéchias le modèle de nos jours. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de M. Le Tellier.) Nos amis on
s, allaient toujours sans regarder qu’ils allaient à la servitude. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Henriette de France.) Entre
les maux, un baume qui les adoucit, « un charme qui les enchante ? » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) L’Appositio
« Des titres, des inscriptions, vaine marque de ce qui n’est plus. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Louis de Bourbon.) Un jeune
ion d’un mot, par une comparaison abrégée et réduite à un seul terme.
Bossuet
dit de Henriette d’Angleterre : « Madame a passé
ns une eau si vaste, en se flattant d’une fausse image de liberté. » (
Bossuet
, Panégyrique de saint André, 1re partie.) Souven
tous les jours avec l’Apôtre. » (Oraison funèbre de Marie-Thérèse.)
Bossuet
désigne souvent ainsi saint Paul, l’apôtre par ex
Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par
Bossuet
et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. Turen
lus grands orateurs de leur siècle, et peut-être de tous les siècles,
Bossuet
, Fléchier et Mascaron. Mais avant d’entrer dans l
ensable de faire connaître les héros qui en étaient l’objet, et c’est
Bossuet
lui-même qui va nous en tracer le parallèle. « Ç
est partout, et c’est ce qui nous dispense de le placer ici. Celui de
Bossuet
dans l’éloge du grand Condé, est d’un caractère t
t pas de même, c’est que cette supériorité momentanée de Fléchier sur
Bossuet
est précisément ce qui distingue essentiellement
té par des vertus extraordinaires, et par une ferveur continuelle ».
Bossuet
met, dans l’aveu de la même faute, cette franchis
e bon chemin ». Rien n’égale l’impétuosité et la chaleur du style de
Bossuet
, quand il décrit les exploits de son héros. Il s’
é à la tête de ses troupes victorieuses ; suivons-le maintenant, avec
Bossuet
, dans sa retraite de Chantilly. « Avec lui, la v
ascaron se sont élevés, dans ce même morceau, à des beautés dignes de
Bossuet
lui-même. Écoutons d’abord Fléchier : « Qu’il es
Bossuet
1627-1704 [Notice] Né à Dijon, dans une
des coups d’éclat où son génie se renouvela sans cesse. Louis XIV et
Bossuet
se reconnurent comme étant faits l’un pour l’autr
sérieusement en vous-mêmes à ce que vous avez à faire. Prière de
Bossuet
parlant pour la première fois devant le roi O
? 3. Admirez l’énergie de ce simple et beau langage. 4. Faible 5.
Bossuet
n’avait pas peur des mots simples. 6. Il dit ail
membres de ce royaume spirituel sur la terre. » 1. Dans le style de
Bossuet
, on voit le geste qui accompagne la parole. 2. A
elle aisance se développe cette période qui paraît si compliquée. 2.
Bossuet
parle tout naturellement la langue de la Bible et
i est d’un poëte. 1. Ici tout effort d’imagination serait superflu.
Bossuet
fait appel à ce que le monde sait de la vie de to
la profession de la duchesse de la Vallière. 4. On lit ailleurs dans
Bossuet
: « Voyez-moi cette femme dans sa superbe beauté,
. Relisez la lettre de Madame de Sévigné sur la mort de Louvois. 2.
Bossuet
a dit ailleurs : « Il est naturel à l’homme de vo
umière ; au lieu d’adorer son Créateur, elle s’est adorée elle-même. (
Bossuet
, Panég. de saint François d’Assise.) 6. La pitié
nifie relations intéressées, échange de démarches et de calculs. 2.
Bossuet
dit ailleurs : « Ainsi nous allons toujours tira
1. Prendra. C’est le sens familier. Le feu prend à la maison. 2.
Bossuet
revient souvent sur cette idée : « Si vous voulez
n fera l’office ; Le remords saura bien se charger du supplice. 1.
Bossuet
eut aussi le génie de la charité chrétienne. 2.
mprend, Cet œil qui voit l’insecte, et pour qui tout est grand. 1.
Bossuet
se peint lui-même en faisant ici le portrait du g
r elle, on bâtit sur le sable. (Racan, Stances sur la retraite.) 3.
Bossuet
était tout jeune encore quand il parlait ainsi de
ans l’enceinte des temples, où la religion les avait consacrés, et où
Bossuet
, Fléchier et d’autres orateurs venaient d’en fair
puissances, l’interprète des révélations divines ; ce sera en un mot
Bossuet
». Nous avons donné, en parlant des sermons de B
era en un mot Bossuet ». Nous avons donné, en parlant des sermons de
Bossuet
, une idée du génie de ce grand homme. Nous alloua
ar miracle à leurs fureurs rebelles : quelle matière pour le génie de
Bossuet
, et pour l’instruction des peuples et des rois !
perdre de vue ce que nous devons être un jour dans une autre patrie.
Bossuet
l’a senti : voyez aussi avec quelle énergie il re
le par une grande image ; et c’est ainsi qu’on est vraiment éloquent.
Bossuet
est si pénétré de la perte qu’il déplore, elle le
mmes affranchis de la loi des changements ». On connaît le talent de
Bossuet
pour les portraits ; on sait de quelles couleurs
de ses productions et des leurs, nous allons comparer ici Fléchier à
Bossuet
, et rapprocher le portrait de la dauphine de celu
quoi l’un et l’autre ont perdu leur temps. Passons à la péroraison de
Bossuet
. Ce n’est autre chose que la conséquence générale
Il condamna à un supplice rigoureux et à un silence éternel ;… » et à
Bossuet
: « Il ne dédaigna pas de juger ce qu’il a créé,
s de métier et l’oreille la mieux exercée. Les modèles sont Fléchier,
Bossuet
, Massillon, Buffon, Rousseau, et de notre temps M
crivains qui assurément n’ont pas suivi la même route, la Fontaine et
Bossuet
, y excellent. Légère et court vêtue, elle allait
ste et dégagée de ces vers ? Rapprochez tout de suite cette phrase de
Bossuet
; « Semblable, dans ses sauts hardis et dans sa l
rds, tout était descendu, L’attelage suait, soufflait, était rendu…
Bossuet
va tout à l’heure nous offrir le pendant : et il
ple dira plus et mieux que tous les préceptes. Je choisis encore dans
Bossuet
l’admirable récit de la bataille de Rocroi. « A
emain, Condé s’est endormi à Rocroi comme il eût fait à Chantilly, et
Bossuet
, pour le peindre, trouve des phrases aussi calmes
que vous le diriez exclusivement occupé de l’image et de l’harmonie,
Bossuet
ne leur sacrifie rien du sens. L’épithète que nou
fatigable que le sang-froid espagnol, et le mouvement de la parole de
Bossuet
reproduit également la triple attaque et la tripl
st l’Exorde de l’Oraison funèbre de madame la duchesse d’Orléans, par
Bossuet
. « J’étais donc encore destiné à rendre ce devoi
s. Tel est l’exorde de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre par
Bossuet
. Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèv
ition est l’exposition du sujet que l’on se propose de traiter. Ainsi
Bossuet
, prononçant l’Oraison funèbre du prince de Condé,
pelle la Division, qui accompagne ordinairement la proposition. Ainsi
Bossuet
divise en quatre parties l’Oraison funèbre du pri
ité, sa bonté, sa simplicité et sa grandeur morale. Troisième Partie.
Bossuet
y fait ressortir les qualités de l’esprit de son
e entre Condé et Turenne. Quatrième Partie. Dans la quatrième partie,
Bossuet
nous fait voir : 1° La vanité de la gloire humain
n règne qui devait être si beau, commencé par un si heureux présage.
Bossuet
, Oraisons funèbres. § IV. Confirmation ou Pre
vie, les restes d’une voix qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint !
Bossuet
. En résumé, l’ordonnance naturelle du discours d
sont plus guère lus. C’est une opinion assez généralement reçue, que
Bossuet
, qui devait à la chaire une partie de sa célébrit
s’accréditent faute de réflexion, et qui ne tiennent pas à l’examen.
Bossuet
et Bourdaloue ont parcouru ensemble la même carri
és par leurs auditeurs. Ce n’est donc pas dans la prétendue vanité de
Bossuet
, qu’il faut juger les motifs de sa retraite de la
at, la nécessité et le désir de s’y livrer tout entier, déterminèrent
Bossuet
à renoncer à la chaire, où il ne reparut plus que
la foudre ! Corneille. Dormez votre sommeil, grands de la terre.
Bossuet
. Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu
e plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. Cette jeune plante, dit
Bossuet
en parlant d’une jeune princesse docile aux inspi
Mantoue, de Cambrai, pour Virgile et Fénelon ; l’aigle de Meaux, pour
Bossuet
; le docteur de la grâce, pour saint Augustin ; l
intilien français, pour désigner La Harpe ; et avec Chateaubriand, le
Bossuet
africain, pour Tertullien. 218. Qu’est-ce que la
uelqu’un des Prophètes ; nous pour je dans les discours publics ; les
Bossuet
, les Fénelon, les Massillon, pour Bossuet, Fénelo
les discours publics ; les Bossuet, les Fénelon, les Massillon, pour
Bossuet
, Fénelon, Massillon. A cette espèce de synecdoque
rrive très souvent. Exemples : Veni, vidi, vici. Elle viendra, dit
Bossuet
, cette heure dernière ; elle approche, nous y tou
debout au milieu des ruines accumulées par une révolution sanglante,
Bossuet
fait cette magnifique comparaison : Comme une co
ponde à l’attente et qu’elle ne se fasse pas attendre trop longtemps.
Bossuet
nous a laissé un bel exemple de suspension dans l
erre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte !
Bossuet
. O vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de le
uet. O vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leurs destinées !
Bossuet
. Aman, après avoir conduit Mardochée au triomphe
t sensible, même sous le drap mortuaire, au nom d’un époux si chéri.
Bossuet
. …………… O rochers, ô rivages ! Vous, mes seuls c
; celles de la Patrie, par Cicéron et par Lucain ; celle d’Alger, par
Bossuet
; celle de Fabricius, par J.-J. Rousseau ; celle
longtemps porté le faix, elle n’est pas même courbée sous sa chute.
Bossuet
. Cette période est appelée période carrée, parce
ndépendantes et complètes par elles-mêmes. Telles sont ces phrases de
Bossuet
: L’orgueil de Démétrius souleva le peuple. Tout
iterons, parmi les plus célèbres, Homère, Cicéron, Virgile, Fléchier,
Bossuet
, Racine, Fénelon, Bourdaloue, Massillon, J.-B. Ro
e genre, nous citerons Homère, Virgile, Horace, Cicéron, La Fontaine,
Bossuet
, Fléchier, Racine, Fénelon, Boileau, J.-B. Rousse
un chef-d’œuvre en ce genre, l’Histoire des Variations, où le grand
Bossuet
rassemble toutes les branches de son sujet par le
s, etc., qui souvent unissent très bien ce qui suit à ce qui précède.
Bossuet
passe des blasphèmes de Luther contre le Sauveur
plus de magnificence, d’éclat et d’harmonie, comme dans ce passage de
Bossuet
: Des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu
vains : Sortez du temps et du changement, et aspirez à l’éternité.
Bossuet
. Dans une longue enfance, ils l’auraient fait v
ns le véritable poste qui leur convient. Dans l’éloge du grand Condé,
Bossuet
, après l’avoir comparé à l’aigle, ajoute : Aussi
ondantes et plus variées que les nôtres ! Nos grands orateurs sacrés,
Bossuet
et Fléchier, offrent un grand nombre d’exemples d
uĭ l’ă frâppĕ. Nous croyons bien moins encore que le grave, l’austère
Bossuet
, soit descendu de la sublimité de son génie à cet
de votre néant ». Ce dont nous sommes fortement persuadés, c’est que
Bossuet
, Fléchier, et tous les grands écrivains avaient d
r apprend leurs devoirs d’une manière souveraine et digne de lui ». (
Bossuet
). Harmonie dans le développement des Périodes. «
e, les restes d’une voix qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint ». (
Bossuet
). Chutes brillantes. « Cet homme (Machabée,) que
miques. Règles générales : I. Il ne faut louer que par les faits.
Bossuet
a dit dans l’éloge du grand Condé : Le sage a rai
les éloges et les panégyriques sinon des exhortations à la vertu ? —
Bossuet
a pris pour texte de l’oraison funèbre de la rein
prémisses et la troisième conclusion. Voici un syllogisme emprunté à
Bossuet
: Dieu accorde les vrais biens à la prière ; or,
sur son fils innocent Leva sans murmurer un bras obéissant ? De même
Bossuet
, pour faire honte aux chrétiens de leur cruauté d
éjà le plus puissant des arguments que cette énumération par laquelle
Bossuet
ouvre l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre
de défendre son honneur, le même devoir s’impose à toute la nation.
Bossuet
fournit un exemple qui a de plus l’avantage d’off
espèce qui est en question se rattache au genre déterminé par la loi.
Bossuet
en a fait encore un usage très oratoire ; pour pr
ble orateur, dit Lucain, c’est celui qui frappe. Comme la douleur de
Bossuet
est soutenue dans le morceau suivant, et quelle é
ore dès les premières lignes toute sa grandeur et toute sa véhémence.
Bossuet
nous en est un admirable exemple8. 8. Régles de
ts et les cœurs par un tableau sublime de la toute-puissance de Dieu,
Bossuet
indique le sujet de son discours dans cette propo
duite avec les étrangers. Citons encore cette excellente division de
Bossuet
: Si la justice est la reine des vertus morales,
on littéraire qui prouve la vérité avancée dans la Proposition. Ainsi
Bossuet
, après avoir proposé son sujet en ces termes : «
yen d’appeler l’attention et de provoquer l’intérêt a été employé par
Bossuet
dans l’oraison funèbre d’Henriette de France, rei
ualité appropriée à la circonstance ou à l’action. Dans le morceau de
Bossuet
, cité plus haut, les adjectifs : longue et paisib
nt un mot par une proposition :, arrête l’esprit sur une idée ; ainsi
Bossuet
au lieu de dire le gouvernement, de l’Angleterre,
monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Bossuet
dans le style élevé fait un bel et touchant emplo
4° L’énumération des parties ; c’est le moyen d’amplification dont
Bossuet
s’est servi dans le passage cité plus haut de l’o
se au service de la gloire de la France, telles sont les passions que
Bossuet
cherche à exciter dans l’admirable péroraison de
ar suite, revenir de lui-même à chaque instant. Lorsque, par exemple,
Bossuet
veut écraser la vanité humaine sous les coups de
e chose qui s’efface en l’homme, et la dernière que l’homme consulte.
Bossuet
aurait pu également dire dans les hommes. Le subs
t brûlée, d’un feu secret. — Au lieu de l’ardeur dont il était animé,
Bossuet
aurait pu dire qui ranimait. — A la place de, le
incidente explicative : Au lieu de : Ce grand prince ne pouvant voir…
Bossuet
a dit : Ce grand prince. qui ne put voir égorger
l’on supprimait l’épithète ; elle est indispensable. — De même quand
Bossuet
a caractérisé l’esprit de la réforme en Angleterr
lité distinctive, par l’attribut qui le sépare de son espèce, — Ainsi
Bossuet
appelle Cromwell un de ces esprits remuants et au
leur de contraste à l’épithète de nature, comme, dans cette phrase de
Bossuet
sur la mort de la duchesse d’Orléans : La mort p
ers de Racine : Pour réparer des ans l’irréparable outrage. De même
Bossuet
parlant de la pompe funèbre du grand Condé : Ces
se : Cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne restait encore,
Bossuet
a substitué par une heureuse inversion : Restait
ttaque aussi vite et impétueuse, etc. Avec quelle heureuse hardiesse
Bossuet
emploie la construction inversive : Aussi vifs é
sens complet et servant à l’expression d’un raisonnement. Ainsi quand
Bossuet
dit : La main de Dieu fut sur lui ; son règne fu
er, quand il lui plaît, de grandes et terribles leçons. La pensée de
Bossuet
peut se ramener à cette simple proposition : Dieu
ériodes. Telle est la proposition de l’oraison funèbre de la reine où
Bossuet
passe rapidement en revue les événements de cette
rieux d’artistes trop habiles comme Fléchier ramenait avec préférence
Bossuet
à l’éloquence naturelle de saint Paul. Il aime à
sible de fixer des règles précises. Par exemple dans cette période de
Bossuet
: Le plus parfait de tous, qui avait été le plus
est le plus passionné dont l’imagina--lion humaine puisse se servir.
Bossuet
l’emploie à propos de la mort foudroyante de la d
honteuse, injuste. Tant la mort est prompte à remplir ces places.
Bossuet
. Le tour démonstratif : La voilà, malgré son
malgré son grand cœur, cette princesse si admirable et si chérie.
Bossuet
. Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou
Bossuet. Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort.
Bossuet
. Regardez la jeunesse non comme un âge de plais
quelques-unes se cachent au milieu des roseaux. Le tour énumératif.
Bossuet
indique les signes précurseurs de la mort dans un
tour impératif sont associés avec une grande force dans ce passage de
Bossuet
: Jetez les yeux de toutes parts ; voilà tout ce
us avertit dès les premiers jours ; mais il faut avancer toujours.
Bossuet
. Il n’y a rien ici de rude pour cette princesse.
ours. Bossuet. Il n’y a rien ici de rude pour cette princesse.
Bossuet
. Il est un heureux choix de mots harmonieux. Boi
e vous déplorez vous serve à la fois de consolation et d’exemple !
Bossuet
. A Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pens
inévitable ruine !... toujours entraîné, tu approches du gouffre !
Bossuet
. Le tour imprécatif atteint les dernières limit
? Qui te l’a dit ? Racine. Au contraire, prenez la métaphore de
Bossuet
à propos du duc d’Enghien ; Il ne put voir égorg
ieux de bas étage, a inspiré la plupart des traits de la peinture que
Bossuet
a faite de Cromwell. Enfin on appelait prosopogra
ar des plaintes tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé. De même,
Bossuet
à propos de la mort imprévue de la duchesse d’Orl
en avoir porté le faix, elle n’est pas même courbée sous sa chute.
Bossuet
. Racine veut peindre l’innocence de Joas élevé d
ours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables.
Bossuet
. Ceux qui jugent d’un ouvrage par règle, sont,
ensonge, erreur, incertitude Et de la vérité je fais ma seule étude.
Bossuet
présente sous la même forme l’éloge de la fermeté
ori de la nature, ce petit oiseau, cette petite merveille 31. De même
Bossuet
, dans le tableau de la toute-puissance divine, re
de nous aurait voulu que ses esclaves fissent en pareille occasion.
Bossuet
, obligé de rappeler devant les enfants de Charles
a sécurité que lui inspire la toute-puissance de Dieu. De même, quand
Bossuet
a dit : Celui qui règne dans les cieux, de qui r
croissant où doivent être placés les traits de l’accumulation. Ainsi
Bossuet
, à propos de la mort : Elle viendra cette heure
a contradiction avec ce qu’on croyait d’abord pouvoir attendre. Ainsi
Bossuet
, à la fin de l’oraison funèbre de la reine d’Angl
ur votre démêlé, Que du logis d’un père un fils soit exilé ? Molière
Bossuet
en a fait un très-bel emploi dans l’éloge de Char
ô surprise ! ô teneur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée.
Bossuet
épouvanté par la mort soudaine de la duchesse d’O
tension l’on nomme apostrophe toute parole vive et pressante. — Ainsi
Bossuet
ému des misères subies par la reine d’Angleterre
thon et à Platée, par les glorieux marins de Salamine et d’Artémise.
Bossuet
a fait un éloquent emploi de la prosopopée dans l
eune et tendre fleur, est cruellement moissonné dès son premier âge.
Bossuet
a remplacé cette comparaison par une métaphore :
hoses physiques pour ajouter plus de vivacité à l’expression. — Ainsi
Bossuet
, voulant donner une idée de la grandeur et de l’a
a lame. Même incohérence dans les exemples suivants : L’éloquence de
Bossuet
est un torrent qui enflamme tous les cœurs. Alors
r. 2° La partie pour le tout. — Ainsi, au lieu d’une seule personne,
Bossuet
dit : La naissance et la fortune sont accumulées
re déterminé pour un nombre vague ou le singulier pour le pluriel.
Bossuet
a dit : En même temps la Pologne se voit ravagée
om propre ou réciproquement : Ainsi, l’ orateur romain pour Cicéron.
Bossuet
voulant désigner saint Paul : Un chrétien toujou
modèles : Restait cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne.
Bossuet
. Sache la postérité que j’ai moi-même entendu
Sache la postérité que j’ai moi-même entendu ces saintes réponses
Bossuet
. Pour juger l’effet d’harmonie que peut produire
mot qui représente cette idée ; c’est une figure assez rare en prose.
Bossuet
a dit : Quand le peuple hébreu entra dans la ter
e ses désirs de la terre au ciel, là on perd tout le goût du monde.
Bossuet
. Je l’évite partout, partout il me poursuit.
l’emploi de substantifs à titre d’adjectifs et en guise d’épithètes :
Bossuet
décrit la pompe funèbre du prince de Condé : De
t plus. Cette Grèce polie, la mère des philosophes ot des orateurs.
Bossuet
. Un jeune lis, l’amour de la nature. Racine.
rd de ce qui peut être conduit par la vertu. » Le mot est impropre. —
Bossuet
a dit plus justement de Cromwell : Il ne laissait
nt ; mais il vaut mieux les admirer que les imiter. Ce n’est qu’après
Bossuet
, dont l’inspiration fait loi et l’emporte sur les
n écrivain de notre époque. Ces messieurs n’ont pas jugé la langue de
Bossuet
et de Voltaire assez riche pour l’expression de l
offrent des exemples d’obscurités résultant de l’emploi des pronoms.
Bossuet
a écrit : César voulut premièrement surpasser P
n substitue à la démarche simple, aisée et naturelle des Fénelon, des
Bossuet
, des Massillon. Maury avait encore, avec un goût
Dont arme un bois pourri ce peuple trop crédule. A la même époque,
Bossuet
a donné mille exemples de l’art avec lequel un gr
ppé : Racine a dit : Pourquoi d’un an entier l’avons-nous différée.
Bossuet
: L’Ecriture ne nomme, ni Ninus, ni... Volta
et sage Machabée et pour déplorer sa mort, l’harmonie était détruite.
Bossuet
commence par ces mots l’oraison funèbre de la rei
ù Le héron au long bec emmanché d’un long cou. ou dans ce tableau de
Bossuet
: L’univers allait s’enfonçant dans les ténèbres
jours fixes et déterminées. Telle fable de La Fontaine, telle page de
Bossuet
ou de Racine nous les présente tous les Lois. Les
nous devions craindre. Tantôt l’ordre logique est interverti. — Ainsi
Bossuet
parle de ce qu’il veut dire avant de rappeler ce
phique ? Il ne les aurait mis ni sur le rang des oraisons funèbres de
Bossuet
, ni sur celui des lettres de Chapelle et de Bacha
ours le risque d’être obligé de s’arrêter et de déchoir. Il n’y a que
Bossuet
qui puisse commencer comme il fait dans l’oraison
ar tout ce qu’elle provoque de pensées et de jugements. Citons encore
Bossuet
taisant pressentir tout le règne de Louis XIV ina
. Un effet analogue de grandeur et de magnificence a été produit par
Bossuet
à l’aide d’un, heureux choix d’expressions vives
lever son style jusqu’à l’harmonie et à l’éclat du langage poétique ;
Bossuet
et Massillon présentent dans mille passages de le
t des morceaux, par exemple en passant de Mme de Sévigné à Pascal, de
Bossuet
à. Molière, on acquerra sans beaucoup de peine et
plifier en plusieurs volumes. — Ainsi toute l’Histoire universelle de
Bossuet
n’est que le développement de cette simple propos
peuple ou une collection d’individus pris dans leur ensemble. Ainsi,
Bossuet
a tracé dans l’oraison funèbre de la reine d‘Angl
huit ans, il jeta sur le papier des Pensées écrites dans la langue de
Bossuet
et de Racine. Développement, — Il y avait un ho
me année, toujours infirme et souffrant, fixa la langue qu’ont parlée
Bossuet
et Racine, donna le modéle de la plus parfaite pl
acement à adoucir le tableau des misères humaines. C’est à l’école de
Bossuet
que M. Treneuil me semble avoir contracté cette é
contracté cette élévation habituelle de style et de pensée ; et comme
Bossuet
, dit-on, lisait Homère pour échauffer son imagina
r son imagination, il est probable aussi que M. Treneuil lit et relit
Bossuet
pour enflammer sa verve. Ainsi l’éloquence rend à
vengera nos rois. Voyez dans un autre endroit, comme au seul nom de
Bossuet
, l’enthousiasme du poète s’anime, et de quel ton
anctuaire, Les caveaux dépeuplés, la prophétique chaire D’où le grand
Bossuet
, aigle de l’Éternel167, Élevait, dans son vol, la
l’Éternel167, Élevait, dans son vol, la terre jusqu’au ciel. Sublime
Bossuet
! aux éclats de ta foudre, Quand on croyait des r
’ouvrait-il sa noire profondeur ? Y lisais-tu qu’un jour, etc. Comme
Bossuet
encore, M. Treneuil a bien conçu tout le parti qu
ote C, à la fin du volume. 167. Voltaire avait très bien caractérisé
Bossuet
en l’appelant l’aigle de Meaux. C’est sans doute
moyens possibles de persuader sur quelque point que ce soit. D’après
Bossuet
, c’est l’art de parler éloquemment . Éloquence
t avant tout posséder ce don de l’âme qu’on appelle l’Éloquence. Ex.
Bossuet
. — En dépit de la maxime de Quintilien ( nascunt
plus leur accorde-t-il les vrais biens, c’est-à-dire les vertus ! » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Marie-Thérèse de France.) C
Par-là, elle est le lieu d’un argument et rentre dans la preuve. Ex.
Bossuet
compare le dévouement de Michel Le Tellier au sac
, 2° le grave ou sublime, employé dans des circonstances solennelles (
Bossuet
, Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre). 2°
le ne se détache de l’exorde que dans les grands discours ; cependant
Bossuet
les réunit souvent. Ex. Septime dit au roi Ptolé
narration historique en lisant le récit de la bataille de Rocroy par
Bossuet
(Oraison funèbre de Condé) et celui de Voltaire s
pensée. Ex. Exorde de l’Oraison funèbre d’Henriette de France, dans
Bossuet
. — Voir aussi dans Molière : Eh quoi ! vous ne f
a fois. Le pathétique simple est le plus touchant. Ex. Péroraison de
Bossuet
dans l’Oraison funèbre du prince de Condé : « Ve
un défaut. Il y a différentes manières d’être concis. La concision de
Bossuet
n’est pas celle de Montesquieu, dont les Considér
a grammaire moderne : « C’est (et non ce sont) des péchés légers. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) Corneille a
lle est blessée. (Boileau, Art poétique, chant I, vers 109 et suiv.)
Bossuet
n’a pas observé cette règle dans la phrase suivan
ieuse. Ex. Comparaison du caractère d’Antonin et de Marc-Aurèle dans
Bossuet
: « Le père, toujours en paix, est toujours prêt
bres : au-delà, il n’y a que la période par énumération, employée par
Bossuet
dans l’exorde de l’Oraison funèbre d’Henriette de
ous dans votre grandeur ; conquérants, ne vantez pas vos victoires ! (
Bossuet
, Oraison funèbre de Condé.) Il n’en est pas de m
re levé sur nos têtes ; nos péchés en ont affilé le tranchant fatal. (
Bossuet
, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) I. Figure
créatures, et plus encore dans vos héritiers et dans vos enfants. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Le Tellier.) Eh bien ! le t
i tient sa proie dans ses ongles, tout prêt à la mettre en pièces. » (
Bossuet
, Oraison funèbre d’Anne de Gonzague.) La compara
n (Lettre à l’Académie française, § 4) ; — de Turenne et de Condé par
Bossuet
; — de Racine et de Corneille par La Bruyère.
ité ; elle le décrit ou l’ennoblit. Ex. La périphrase de l’exorde de
Bossuet
(Oraison funèbre de la reine d’Angleterre) par la
quel coup vous venez de frapper ! Toute la terre en est étonnée ! » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Marie d’Autriche.) Non, vou
oilà enfin nos égaux dans les tourments, cette égalité nous plaît. » (
Bossuet
, Sermon sur les Démons.) Obsécration L’obs
re cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! madame est morte ! » (
Bossuet
, Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans.) Grâ
s’être sauvée des flots, une autre tempête lui fut presque fatale. » (
Bossuet
, Oraison funèbre d’Henriette de France.) Hype
« Restait cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne, etc. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Condé.) Dans son sang inhu
Des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Condé.) 3° Figures de se
t le sens primitif et propre des mots. Expression propre. Fénelon.
Bossuet
. La profession militaire. La magistrature. Expr
. Ex. « Madame a passé du matin au soir comme l’herbe des champs. » (
Bossuet
, Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre.) Sur
France garda son rang sur celle d’Autriche jusque dans Bruxelles. » (
Bossuet
, Oraison funèbre de Condé.) 7° le signe pour la
utre, trait pour trait. Ex. Le parallèle de Turenne et de Condé dans
Bossuet
, — celui de Corneille et de Racine dans La Bruyèr
bres chez lesquels ces dons se rencontrent, soit isolés, soit réunis.
Bossuet
les possède tous à divers degrés, mais c’est le g
a rigueur se passer. On en trouve d’heureux exemples dans la prose de
Bossuet
, et dans celle de quelques écrivains de nos jours
e Platon ; chez les Romains, celle de Tite-Live ; en France, celle de
Bossuet
, de Fénelon, etc. Principaux caractères de la
; le poète aux abois Poursuit encor la rime à travers champs et bois.
Bossuet
a fini lorsque Boileau commence. En prose l’on en
rité sous toutes ses formes. C’est ce que n’ont pas oublié Fénelon et
Bossuet
en exposant les abstractions de la métaphysique,
u de Voltaire peut être un chef-d’œuvre, comme une oraison funèbre de
Bossuet
; sous sa modeste forme, elle est supérieure à un
ianisme que nous devons la création de l’éloquence de la chaire, dont
Bossuet
est chez nous la plus glorieuse personnification.
atteint chez nous la véritable perfection qu’au dix-septième siècle (
Bossuet
, Fénelon, Bourdaloue, Massillon). Avec Fléchier,
saint Ambroise, Oraison funèbre de Théodose, de Valentinien, etc. ; —
Bossuet
, les six Oraisons funèbres classiques ; — Fléchie
mbert, celui de Corneille par Racine à l’Académie française, celui de
Bossuet
par La Bruyère, les éloges historiques de Thomas,
idées, des constitutions, des révolutions chez tous les peuples. Ex.
Bossuet
, Discours sur l’histoire universelle, — l’italien
dans les mœurs publiques. Louis XIV, la première fois qu’il entendit
Bossuet
, jeune encore, fit écrire au père de l’éloquent a
aient même parmi les Grecs ; ils avaient le goût et l’âme de Virgile.
Bossuet
, d’un génie plus vaste et plus hardi, confondait
perdue dans l’antiquité devenait le fondement d’un monument immortel.
Bossuet
avait entrevu dans saint Augustin et dans Paul Or
et ne flattait d’ordinaire que ses amis malheureux. 1. Louis XIV et
Bossuet
semblaient faits l’un pour l’autre par une sorte
d’harmonie préétablie. 2. Allusion aux diverses oraisons funèbres de
Bossuet
. 3. Voulez-vous mettre la main sur des sermons i
premier venu d’entre ceux dont il est dit : « Prêché devant le roi. »
Bossuet
, parlant en présence de Louis XIV, sentit qu’il a
bres épars du récit, et c’est ainsi qu’il trouvera l’unité. Polybe et
Bossuet
nous en offrent de beaux modèles : le premier don
toire des ducs de Bourgogne, ont adopté la première manière ; Tacite,
Bossuet
, ont choisi la seconde. On peut, en combinant hab
brasse tous les peuples, depuis l’origine du monde jusqu’à nos jours (
Bossuet
, de Ségur). L’histoire générale, qui comprend les
Tacite, Quinte-Curce, Suétone. Français. Comines, Mézeray, Péréfixe,
Bossuet
, Daniel, Fleury, Saint-Réal, Vertot, Rollin, Héna
e vue la phrase principale116. Voici maintenant une interruption dans
Bossuet
, en parlant de la reine d’Angleterre : « Combien
t d’abord effrayé nos provinces122 ; » et cette belle construction de
Bossuet
déjà citée, qui reproduit si bien, par la hardie
d’Espagne… etc. » Souvent, sans inversion précise, la construction de
Bossuet
donne à sa parole un charme extrême. Voyez dans l
ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin. Et dans
Bossuet
: « Quand le peuple hébreu entra dans la terre pr
ochez, en effet, de Quinte-Curce et de Justin la phrase magnifique de
Bossuet
, toujours sur la même idée : « O voyage bien diff
z en même temps la singulière susceptibilité de la langue française !
Bossuet
lui-même, en voulant atteindre l’intérêt de la co
sque, après des revers de fortune, à 36 ans, sur la recommandation de
Bossuet
, il fut appelé à Paris pour enseigner l’histoire
lier le Cid ; parmi tant de héros, pourquoi choisir Childebrand ? 4.
Bossuet
. Le mot personnage est solennel, et marque une nu
t Carême, 5e sermon). « Loin de nous les héros sans humanité, s’écrie
Bossuet
; ils pourront bien forcer les respects et ravir
, développer naturellement ses mérites. 3. La Bruyère se souvient de
Bossuet
: « On y élevait jusqu’au ciel le coup d’essai du
emps ?… (Corneille, Cid.) 5. Pleine de ressources et de lumières.
Bossuet
a dit : « Par la profondeur de son génie et les i
nne d’un particulier fait au cœur de cet homme une plaie incurable. »
Bossuet
exprime la même idée : « Que votre puissance ne v
iner, faire son chemin. « Voyez dans quel sentier la vertu chemine. »(
Bossuet
, Oraison sunèbre de la reine d’Angleterre.) « Méd
av. J.-C.). 3. Grues, machines pour élever les lourdes masses. 1.
Bossuet
a dit : « Ces terres et ces seigneuries qu’il ava
ent. À un bon sens supérieur il alliait « le don de l’élocution », et
Bossuet
put dire avec sincérité : « La noblesse de ses ex
1. Ce tour est fréquent, au dix-septième siècle, dans Corneille et
Bossuet
. 1. Louis XIV eut foi dans sa royauté. Un princ
ince qui douterait de lui-même serait le pire des rois. Voici comment
Bossuet
jugeait la majesté royale : « Je n’appelle pas m
sait le reste du monde. (Note de Montesquieu.) 4. Montesquieu, comme
Bossuet
, aime à donner aux mots toute la force de la simp
uses de la grandeur et de la décadence des Romains, le plan tracé par
Bossuet
, et se charge de le remplir sans y jeter d’autre
y a sans doute plus de grandeur apparente dans la rapide esquisse de
Bossuet
, qui ne fait des Romains qu’un épisode de l’histo
ision aussi loin qu’elle peut aller ; car, dans un espace très-court,
Bossuet
a saisi toutes les grandes idées, et Montesquieu
bel esprit et du faux goût, et la brièveté le force à la perfection.
Bossuet
, plus négligé, se contente d’être quelquefois sub
3. Ce mot a le sens de résolution. 1. Comparer le tableau tracé par
Bossuet
dans l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre.
e M. Desèze pour Louis XVI ; l’exorde pompeux de l’oraison funèbre de
Bossuet
sur la mort de la reine d’Angleterre : Celui qui
La bataille de Rocroy, dans l’Oraison funèbre du prince de Condé, par
Bossuet
, est une admirable narration, pleine de mouvement
Telle est la péroraison de l’oraison funèbre du prince de Condé, dans
Bossuet
. « Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout c
ie, les restes d’une voix qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint. »
Bossuet
. Pour mieux comprendre la disposition oratoire et
, il faut choisir quelque discours éloquent dans Démosthène, Cicéron,
Bossuet
, Bourdaloue ou Massillon, en faire l’analyse, exa
coutume s’observait au milieu des horreurs d’une ville assiégée1.
Bossuet
Grand homme, ta gloire vaincra toujours la mo
sion à ses oraisons funèbres. 5. Qui veut connaître le vrai génie de
Bossuet
doit lire avant tout ses sermons. 1. Il faut lir
Bossuet doit lire avant tout ses sermons. 1. Il faut lire l’Éloge de
Bossuet
, par M. Patin, l’éminent doyen de la faculté des
re particulièrement le chap. viii de la IIIe partie (les Empires), où
Bossuet
nous montre « Dieu préparant les effets dans les
». C’est un singulier honneur pour Balzac que d’avoir pressenti avant
Bossuet
cette haute manière de considérer l’histoire comm
e invariables. 2. On peut rapprocher ce passage de quelques idées de
Bossuet
(dans sa lettre sur l’éducation du grand Dauphin)
le discours pour la couronne de Démosthène, les oraisons funèbres de
Bossuet
, telles que celles du prince de Condé ; l’oraison
ornements. L’exorde de l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre, de
Bossuet
, a toute la magnificence et toute la grandeur qui
vait l’orateur. La péroraison de l’oraison funèbre du grand Condé par
Bossuet
est unique en ce genre ; elle est presque autant
sublime lorsqu’elle frappe l’esprit par sa grandeur, par sa noblesse.
Bossuet
abonde en pensées sublimes. « Celui qui règne da
s, intelligite ; erudimini, qui judicatis terram. » Dans cet exorde.
Bossuet
est grand, mais juste et naturel ; on sent qu’il
s tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, » dans
Bossuet
; dans Fléchier : « Le foudre qui fume encore aup
port à son héros dont la prudence était une des qualités principales.
Bossuet
a donné une autre définition du courage militaire
rt oratoire, se nomme exposition. On en voit un exemple frappant dans
Bossuet
: « Mais si jamais (le prince de Condé) il parut
pour lui en substituer une plus forte ou plus convenable à son sujet.
Bossuet
et Fléchier en fournissent de beaux exemples ; le
’un héros par les difficultés et les obstacles qu’il avait à vaincre.
Bossuet
, dans l’oraison funèbre du grand Condé, emploie l
Pour exemple d’éthopée, on cite celle de l’artificieux Cromwel, par
Bossuet
: « Un homme s’est rencontré d’une profondeur d’
Dieu même, « Qui nourrit les Hébreux pour prix de leur blasphème. »
Bossuet
, dans l’oraison funèbre du prince de Condé, met e
similitudes ; en éloquence rien de plus noble que celle par laquelle
Bossuet
compare la fermeté de la reine d’Angleterre aux c
au point d’attendrissement et de chaleur où l’on voulait la conduire.
Bossuet
rassemble autour du tombeau du grand Condé les pe
ô l’honneur de mes jours ! D’un État périssant l’inespéré secours !
Bossuet
, rempli d’admiration pour la constance inébranlab
la fin d’un morceau. Il faut remarquer l’épiphonème qui termine, dans
Bossuet
, le parallèle de Condé et de Turenne. « Ç’a été d
d’Aumale, dans la Henriade ? — Les batailles du prince de Condé dans
Bossuet
? Quand y a-t-il apostrophe ? — Donnez quelques e
page 71 [= p. 98, § Péroraison, parallèle de Condé et de Turenne par
Bossuet
]. 16. Voir page 40 [= p. 41, § Style élevé, péro
’est ni dialecticien comme Bourdaloue, ni sublime et pathétique comme
Bossuet
, il a de l’onction, il est insinuant, il connaît
pour nous apprendre à nous connaître1. 1. Rapprocher du sermon de
Bossuet
, Sur la Mort, et de la Lettre écrite par Pascal à
uence, c’est d’amplifier le sujet en l’ornant et le décorant. » 1.
Bossuet
jugeait ainsi la Majesté royale : Je n’appelle p
rnelle et puissante comme Dieu même. » Nous lisons dans un sermon de
Bossuet
sur la brièveté de la vie « Quand je fais réfle
le de ses fables n’a que deux vers communs avec la première ébauche ;
Bossuet
corrigeait avec beaucoup de soin ses ouvrages, co
tez quelques prosopographies. Voici comment Chateaubriand représente
Bossuet
sur le point de prononcer l’Oraison funèbre de la
’Alexandre, par Barthélemy. Dans un autre genre, l’Écriture, Virgile,
Bossuet
, Buffon, Delille, Rosset, ont fait, à des points
geant, de Condé et de Turenne par de Retz, de Cromwell et de Retz par
Bossuet
, de Pygmalion par Fénelon, de la Fontaine par La
aine par La Harpe, de Charles XII par de Bonald, de Démosthènes et de
Bossuet
par Maury, de Voltaire par de Maistre, et de Char
allèles de Corneille et de Racine, par La Bruyère et par Lamotte ; de
Bossuet
et de Fénelon dans l’affaire du Quiétisme, par d’
l’affaire du Quiétisme, par d’Aguesseau ; de Turenne et de Condé, par
Bossuet
; de Démosthènes et de Cicéron, par Fénelon ; de
t les couleurs les plus suaves pour représenter la vertu ; chez nous,
Bossuet
qui s’élève souvent jusqu’au style sublime, et Mm
nnées et la mort d’Alexandre, et la fondation de l’empire Romain, par
Bossuet
; la mort de Turenne et celle de Vatel, par Mme d
ation. De plus l’écrivain s’efforcera, à l’exemple de La Fontaine, de
Bossuet
, de Mme de Sévigné, de relever et de rendre intér
sujet qu’on ne puisse traiter sous forme de lettre. Sénèque, Pascal,
Bossuet
et beaucoup d’autres, ont donné cette forme à des
ion, de noble simplicité en même temps que de bon sens et de raison ;
Bossuet
et Fénelon, qui se font remarquer en ce genre par
Dixi : Ubinam sunt ? dit le Seigneur en parlant de ses ennemis.
Bossuet
a dit en parlant du règne de l’idolâtrie à la ven
hagrin monte en croupe et galope avec lui. Boileau. Son ombre, dit
Bossuet
en parlant du grand Condé, son ombre eût pu encor
Horace ! Et cuncta terrarum subacta, Præter atrocem animum Catonis.
Bossuet
dit de la reine d’Angleterre : Son grand cœur
ente de celui qui devait être l’accomplissement de tous les oracles.
Bossuet
. Que peuvent contre lui (contre Dieu), tous les
ir et fait une impression rapide. La grandeur et la gloire ! s’écrie
Bossuet
dans l’Oraison funèbre de Madame, pouvons-nous en
e conserve jusqu’à la mort des espérances qui ne se réalisent jamais,
Bossuet
, ennoblissant cette idée aussi simple que vraie,
l’Olympe, et les cieux, Et le monde ébranlé d’un signe de ses yeux.
Bossuet
présente une image sublime, lorsque à la suite de
efoucauld, se font remarquer par la concision ; Démosthènes, Virgile,
Bossuet
, Racine, sont précis ; Ovide et Voltaire sont sou
t celui de Cicéron ; Condé et Turenne, dans le cardinal de Retz, dans
Bossuet
et dans Mme de Sévigné. Bossuet met dans ses port
renne, dans le cardinal de Retz, dans Bossuet et dans Mme de Sévigné.
Bossuet
met dans ses portraits, comme ailleurs, une énerg
oute au raisonnement de l’ampleur et de l’énergie. Dans Cicéron, dans
Bossuet
, dans Massillon, dans Rousseau, dans Bernardin de
d, elle s’adresse plutôt au sentiment ou à l’imagination. Voyez, dans
Bossuet
, comme elle fait retentir jusqu’au fond du cœur l
ie du discours. Nous opposerons un historien à un orateur, Voltaire à
Bossuet
. Voici comment ils nous racontent la bataille de
sant sans inquiétude, laisse au corps assez de calme pour dormir. »
Bossuet
. — « A la veille d’un si grand jour, et dès la pr
exempte de trouble, qui le portait à propos à tous les endroits. »
Bossuet
. — « Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire
s qu’elle contenait. Le prince l’entoura et l’attaqua trois fois. »
Bossuet
. — « Restait cette redoutable infanterie de l’arm
a fois aux ennemis et au prince, c’est pour se montrer impartial ; si
Bossuet
exalte le courage des Espagnols et leur résistanc
rnée. Voltaire nous a donné une idée nette de la bataille de Rocroy :
Bossuet
nous a fait admirer le vainqueur : tous deux sont
ourquoi je ne proposerais pas pour modèle à l’orateur la narration de
Bossuet
, si éloquente qu’elle soit. L’art, en effet, y ap
Bossuet, si éloquente qu’elle soit. L’art, en effet, y apparaît trop.
Bossuet
, parlant devant un auditoire sympathique et atten
n n’en devine les contours. Bourdaloue a la méthode et la précision ;
Bossuet
la majesté ; Fénelon l’onction et la grâce. L’élo
rite et son succès au choix heureux du passage qui lui sert de texte.
Bossuet
avait à déplorer la mort d’une reine célèbre par
ême temps : vanitas vanitatum, et omnia vanitas . (Eccles. 1). Avant
Bossuet
, saint Jean Chrysostôme s’était servi, avec le mê
ais on décrit sans art une mort qu’on déplore sans feinte, etc. » Et
Bossuet
, dans celle du Grand-Condé : « Ce serait ici le
mples de cette figure habilement placée. La véhémence qui caractérise
Bossuet
ainsi que Démosthène, dit encore M. le cardinal M
ions accumulées qui leur sont si familières à l’un et à l’autre. Mais
Bossuet
n’est pas le seul de nos orateurs qui ait fait, d
ourut adoré comme un saint. Son nom ne peut être isolé du souvenir de
Bossuet
. S’il n’a point son ascendant souverain, la sûret
ans la question du quiétisme, il alarma un instant la haute raison de
Bossuet
; mais, après une controverse courtoise, il fit s
shonoraient la raison. 2. Il faut comparer à ce passage le sermon de
Bossuet
sur l’unité de l’Église. 3. Saint Irénée, né en
t il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain. » (
Bossuet
, Hist. univ.) 3. Allusion à l’autel élevé par le
cident comme par bonds et ne touche pas à terre. » (Daniel, trad. par
Bossuet
, Orais. fun. de Condé.) 1. C’est le mouvement et
rs gens de lettres, en les conviant à entendre un très-beau sermon de
Bossuet
. Tous s’écrièrent avec admiration que l’aigle bri
vice inspire mal l’orateur. Quand Démosthène, Cicéron, saint Bernard,
Bossuet
, Fénelon, ont remporté leurs beaux triomphes orat
ersonnage à la nécessité de pratiquer la piété et la vertu. Le nom de
Bossuet
est inséparable de l’oraison funèbre : il a donné
s français. Saint François de Sales, saint Vincent de Paul, Mascaron,
Bossuet
, Fléchier, Bourdaloue, Fénelon, Massillon, Bridai
olennel97. Extrait des lettres du 31 juillet et du 28 août 1675.
Bossuet
(1627-1704.) [Notice.] On peut appliquer
1675. Bossuet (1627-1704.) [Notice.] On peut appliquer à
Bossuet
le jugement porté par Quintilien sur Démosthène :
e, et à emprunter des modèles aux genres les plus divers où a excellé
Bossuet
. Signaler par là ses nombreux chefs-d’œuvre à l’a
enne, une raison toujours éloquente : c’est une grave erreur, puisque
Bossuet
, bien que plus jeune de quelques années, avait av
vec l’abbé Maury que « Bourdaloue a été un des plus beaux ouvrages de
Bossuet
», qu’il a su imiter à la manière des grands espr
e pourrais vous en dire. Vous verrez que nos bons écrivains, Fénelon,
Bossuet
, Racine, Despréaux362, employaient toujours le mo
arre, où avaient été élevés jadis H. de Guise, Henri IV, Richelieu et
Bossuet
. Puis il porta les armes ; mais il ne tarda pas à
e siècle le 5e chapitre des Prédicateurs du dix-septième siècle avant
Bossuet
, par M. P. Jacquinet. 5. Autrefois chaîne ou col
aujourd’hui déparer ce morceau plein de mouvement et de chaleur. 27.
Bossuet
rappelle, dans l’oraison funèbre d’Anne de Gonzag
ut, comme l’a dit M. Villemain, « un grand écrivain dans le siècle de
Bossuet
», on peut voir les Éloges imprimés de Mme Tastu
mprimé dans les Lettres militaires de Louis XIV, t. III, p. 216. 92.
Bossuet
. Il avait continué à être désigné par ce nom, quo
rdin, Nisard et Sainte-Beuve. Santeuil, dans un beau vers, a proclamé
Bossuet
la colonne du christianisme : Per quem relligio
rtus. 102. Belle image, empruntée au prophète Isaïe, chap. XX. 103.
Bossuet
se sert du mot conseil dans le sens assez large d
usage de la classe de troisième, page 4.) 107. « On a souvent nommé
Bossuet
, dit M. Patin au sujet de cet ouvrage et notammen
ble revue de tous les peuples ! Comme ils viennent tour à tour devant
Bossuet
témoigner de leur faiblesse et avouer que Dieu se
les luthériens aux catholiques, provoqua la célèbre correspondance de
Bossuet
et de Leibnitz. 117. Locution vieillie mais expr
i est hic. Exod., VIII, 19. 122. On pourra rapprocher ce passage de
Bossuet
du liv. II, ch. 12, de la Rhétorique d’Aristote,
et ce semble avec justesse, le contre-pied de la pensée exprimée par
Bossuet
, quand il dit : « Les vieillards aiment la vie, e
nes hommes (liv. XI, fab. 8). 130. L’adjectif charmant conserve dans
Bossuet
toute sa force primitive : c’est ce qui captive c
. Sap., II, 8. 137. Ibid., II, 10. 138. On voit tout le parti que
Bossuet
sait tirer de l’Écriture et des Pères de l’Église
e relever çà et là dans ce morceau quelques incorrections de détail :
Bossuet
n’a mis la dernière main à presque aucun de ses s
elà ? Et aussi quelle noble liberté dans la parole ! Cf. le sermon de
Bossuet
sur l’éminente dignité des pauvres dans l’Église
seulement serviteurs des pauvres… » 146. On a quelquefois refusé à
Bossuet
le don de la sensibilité ; ce morceau suffirait p
pour faire justice d’une telle opinion : « La grandeur de l’esprit de
Bossuet
, dit fort bien M. Nisard, a caché à beaucoup de g
ayez la prière D’un mendiant puissant au ciel. 149. Les sermons de
Bossuet
n’ont été publiés que longtemps après sa mort, en
longtemps après sa mort, en 1772. Nommé en 1669 à l’évêché de Condom,
Bossuet
avait prêché cette année même sa dernière station
s papiers de M. le président de Chazot, dépositaire des manuscrits de
Bossuet
. 150. Psaumes, VIII, 4. 151. Comparez le vers
livre de M. Jacquinet (Des prédicateurs du dix-septième siècle avant
Bossuet
) des détails pleins d’intérêt sur les maîtres du
développèrent le génie de Bourdaloue. 156. Bourdaloue excelle, comme
Bossuet
, dans ces larges et belles énumérations oratoires
Ils sont mangés des vers. 159. Cf. le Sermon sur la mort de
Bossuet
, surtout le premier point : « … Il n’y aura plus
tique, lorsque la matière le comporte » : Discours sur les sermons de
Bossuet
. Cf. l’Essai sur l’éloquence de la chaire, c. LVI
l’expression. 211. C’est-à-dire qui tombe sous le sens. Par exemple
Bossuet
, en parlant de la duchesse d’Orléans : « Madame c
pendant a passé du matin au soir, ainsi que l’herbe des champs. » Ici
Bossuet
fait une comparaison ; mais quand il ajoute : « L
parle à l’imagination ». 217. On peut rapprocher ici La Bruyère de
Bossuet
, peignant, dans son Oraison funèbre de Condé, la
l’une des pièces les plus faibles du grand poète, est de 1659. 247.
Bossuet
248. Fénelon, qui fut reçu à l’Académie français
ps et du corps sur l’âme. Descartes, dans son Traité des passions, et
Bossuet
, dans son Traité sur la connaissance de Dieu et d
convertit au christianisme. 275. Pensée sublime, souvent attribuée à
Bossuet
, mais qui pourrait être regardée comme la conclus
ge cité de M. Villemain, page 496, in-12, 1854. 280. C’est ainsi que
Bossuet
, dans son sermon sur la Justice, disait aux court
e charme. 307. De ce sermon de Massillon on rapprochera un sermon de
Bossuet
sur le même sujet, l’un des plus beaux qu’il ait
pprocher de ce passage l’admirable image de la vie humaine tracée par
Bossuet
: « La vie humaine est semblable à un chemin dont
, xxx, 2. 315. On peut revoir sur la conduite du sénat un passage de
Bossuet
cité dans les Morceaux choisis de la classe de qu
olybe et de Machiavel ; il a surpassé Saint-Évremond et rivalisé avec
Bossuet
. — Les Considérations ont été justement signalées
e de Voltaire.) 336. Dans le récit de la bataille de Rocroy fait par
Bossuet
(Morceaux choisis de la classe de troisième, page
profond sommeil de cet autre Alexandre ; mais comme la narration de
Bossuet
doit garder le caractère oratoire et presque le m
risqueraient d’en affaiblir la grandeur. Voltaire fait voir l’homme,
Bossuet
le héros. 337. Rapprochez de la phrase concise d
37. Rapprochez de la phrase concise de Voltaire la célèbre période de
Bossuet
: « Trois fois le jeune vainqueur s’efforça de ro
du corps qu’elle anime ; mais enfin il faut céder. » C’est ainsi que
Bossuet
sait à la vérité historique allier la magnificenc
est jamais montré plus artiste en fait de style : c’est la manière de
Bossuet
appliquée à l’histoire naturelle. » 385. Qui se
Nous avons rencontré une image semblable dans l’admirable morceau de
Bossuet
sur la jeunesse, donné dans le même recueil. « Co
vantes ce salon célèbre, qu’avait fréquenté Molière avec Corneille et
Bossuet
, n’existait plus. Mme de Rambouillet était morte
trouve également dans J’oraison funèbre de la reine d’Angleterre, par
Bossuet
; mais il a vieilli. 623. Vers que sa perfection
enthousiasme dont on peut voir une curieuse preuve dans l’Histoire de
Bossuet
par le cardinal de Bausset, t. I, p. 330. Ce fait
ensonge ! 795. Pour avant, comme l’emploient à tout moment Pascal et
Bossuet
: ce qui, fort usité au dix-septième siècle, cess
vre avec succès celles que lui avait tracées le génie des Pascal, des
Bossuet
, des Buffon et des J.-J. Rousseau ? Quelquefois a
eurs qui a le moins connu et recherché l’art en écrivant, si le grand
Bossuet
ne s’est pas permis à dessein quelquefois ces tri
’or pur qu’il roule habituellement, et n’imitons point les défauts de
Bossuet
, ou plutôt ne cherchons jamais à suivre le vol de
le de voir combien M. de Chateaubriand s’est pénétré de la lecture de
Bossuet
et d’admiration pour ses beautés. C’est lui surto
quelquefois le sublime de la pensée. Au surplus, ce que je dis ici de
Bossuet
, on peut le dire également des grands classiques
l’Oraison funèbre de Marie-Thérèse d’Autricheb, reine de France, par
Bossuet
. Les vraies beautés du style sublime, s’y montren
mple de Minerveb. » Voici encore une bien belle exclamation que fait
Bossuet
dans son Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angl
ison funèbre de Henriette Anne d’Angleterrea, duchesse d’Orléans, par
Bossuet
. « Avec tant de grandes et tant d’aimables quali
trie quelque chose de plus fort et de plus frappant, que ce qu’en dit
Bossuet
dans son Discours sur l’Histoire Universelle : T
ide à l’agitation des cheveux ; et Horace au mouvement des sourcils.
Bossuet
présente une image sublime, lorsqu’à la suite de
ne sorte d’inspiration fréquente, mais passagère ; c’est, comme parle
Bossuet
, une illumination soudaine qui brille et disparaî
talent ; Cicéron, plus de talent que de génie. C’est par le génie que
Bossuet
vous élève et vous étonne ; c’est par le talent q
t pour comprendre ce qu’il y a de beau dans les meilleurs discours de
Bossuet
. Un écrivain de génie peut être un critique d’un
it : La vie est un combat dont la palme est aux cieux. (Delavigne.)
Bossuet
, au lieu de dire que les hommes devenaient de jou
ue par les grands écrivains. Jamais un puriste n’aurait osé dire avec
Bossuet
: Environnez ce tombeau, versez des larmes avec
ptième siècle sont presque tous remarquables par le naturel du style.
Bossuet
, La Bruyère, Fénelon, Boileau, La Fontaine disent
ployer. Il est telle fable de La Fontaine, telle page de Racine ou de
Bossuet
, qui renferme à la fois les tons les plus divers.
me de le trouver dans les grands sujets : Homère, Virgile, Corneille,
Bossuet
, ont souvent cette noble simplicité ; et, dans le
racé la plus imposante image que notre imagination ait jamais conçue.
Bossuet
déplore ainsi la fuite de la reine d’Angleterre :
Pour nous montrer qu’une princesse a bien profité des grâces du ciel,
Bossuet
nous dit : Cette jeune plante, ainsi arrosée des
e. Le matin, elle fleurissait, avec quelles grâces, vous le savez. (
Bossuet
.) Restait cette redoutable infanterie dont les b
ce qu’il attendait. Dans l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre,
Bossuet
a fait usage de cette figure : Combien de fois a
us vivement sur ce qu’on ne veut pas lui accorder. Je veux bien, dit
Bossuet
, avouer de Charles Ier ce qu’un auteur célèbre a
le.) Ô vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leurs destinées ! (
Bossuet
.) 215. Quand l’exclamation renferme un violent dé
ssi celle dont l’emploi demande le plus de réserve et de précautions.
Bossuet
s’adressant aux morts, s’écrie : Dormez votre so
and il lui plaît, de grandes et de terribles leçons. Cette phrase de
Bossuet
est une période à deux membres. Le premier membre
e forment pas une période. Prenons un autre passage du même exorde de
Bossuet
: Vous verrez dans une seule vie toutes les extr
dont il fût troublé, — mais comme un empêchement qui le retardait. (
Bossuet
.) Périodes à quatre membres. Qu’un père vous ait
— c’est le plus beau témoignage que votre vertu pouvait remporter. (
Bossuet
.) 241. Ce qui contribue le plus à la beauté de la
la plus ravissante. Il faut étudier surtout sous ce rapport Cicéron,
Bossuet
, Massillon et Fléchier. Citons quelques phrases d
ileau lisaient et méditaient jour et nuit les chefs-d’œuvre antiques.
Bossuet
, qui fut original comme les génies primitifs, étu
aux narrations historiques, Hérodote, Thucydide, Tite-Live, Salluste,
Bossuet
, nous offrent une foule d’exemples écrits avec un
l’air, le maintien, la pose, les manières d’un homme ou d’un animal.
Bossuet
, Delille, Buffon nous ont donné de célèbres proso
portraits de Catilina par Salluste et Cicéron, celui de Cromwell par
Bossuet
, ceux de Démosthène et de Bossuet par le cardinal
e et Cicéron, celui de Cromwell par Bossuet, ceux de Démosthène et de
Bossuet
par le cardinal Maury : Démosthène est l’athlète
n imite Sophocle et que l’autre doit plus à Euripide. On trouve dans
Bossuet
un très beau parallèle entre Turenne et Condé.
tout le monde, il y a de la poésie dans les ouvrages de Platon et de
Bossuet
, bien qu’ils ne soient pas écrits en vers. Il y e
de dire que les meilleurs ne valent presque rien. Ce sont, comme dit
Bossuet
, des livres corrupteurs de la vie humaine, où la
i qui le mène, qu’il ne s’en fait plus qu’une seule et même action. (
Bossuet
, Méditations.) II. Voyez ce fier coursier,
ble, dont le zèle alarma ceux même qui applaudirent en lui un nouveau
Bossuet
. Sans raconter les événements qui suivirent, rapp
sse ? Soyons fidèles aujourd’hui, demain, et le ciel nous est assuré.
Bossuet
, dans son oraison funèbre de la princesse Palatin
le plus pénétrant, le plus sublime et le plus vigoureux. Bourdaloue,
Bossuet
, Massillon, Fléchier, donnèrent à l’éloquence sac
dans une poésie non rimée tout le merveilleux de l’épopée. L’éloquent
Bossuet
, d’Orléans, et après eux Vertot, manièrent avec l
que la période, relisons, dans l’oraison funèbre du grand Condé, par
Bossuet
, ce fragment de la péroraison : « Pour moi, s’il
sacrifice du sentiment paternel à l’honneur et au salut de la patrie.
Bossuet
, en parlant des siècles d’idolâtrie, a une expres
e infortuné convive, J’apparus un jour, et je meurs. Et
Bossuet
: « Aussi vifs étaient les regards, aussi vive e
eu que l’univers adore. Voici encore une allégorie sublime, tirée de
Bossuet
: « La vie humaine est un chemin dont l’issue es
citer sa curiosité et lui montrer autre chose que ce qu’il attendait.
Bossuet
nous en donne un exemple dans son oraison funèbre
de l’âme ; c’est un cri qui se fait jour au moyen des interjections.
Bossuet
, frappé de la mort imprévue d’Henriette d’Anglete
elui de Despréaux, d’après Voltaire, qui accordait le même avantage à
Bossuet
sur Fléchier. Le travail ne doit pas paraître dan
une habile préparation, par des rapprochements heureux. Voici comment
Bossuet
a réussi à faire passer dans le récit d’un songe
Horace, saint Basile, saint Jean Chrysostome, Corneille, La Fontaine,
Bossuet
, Racine, Bourdaloue, Massillon, J.-B. Rousseau, e
rivains qui ont puisé leurs inspirations dans le christianisme, comme
Bossuet
qui est souvent magnifique dans ses oraisons funè
es meilleures compositions sont celles où l’auteur les mêle le mieux.
Bossuet
, le plus sublime des orateurs et des écrivains, s
orsqu’après des revers de fortune, à 36 ans, sur la recommandation de
Bossuet
, il fut appelé à Paris pour enseigner l’histoire
ue sert tant d’or à son troupeau ou contre les loups ? » Je lis dans
Bossuet
: « Dieu a choisi David, et l’a tiré d’auprès le
t Carême, 5e sermon). « Loin de nous les héros sans humanité, s’écrie
Bossuet
; ils pourront bien forcer les respects et ravir
av. J.-C.). 5. Grues, machines pour élever les lourdes masses. 1.
Bossuet
a dit : « Ces terres et ces seigneuries qu’il ava
personnelle de l’orateur que consiste en grande partie le triomphe de
Bossuet
, dans la péroraison de l’Oraison funèbre de Condé
avec ses cheveux blancs il fait entendre les accents du cygne, montre
Bossuet
un pied dans la tombe, et le siècle de Louis, don
r Grégoire de Nazianze, celles de la plupart des oraisons funèbres de
Bossuet
et des sermons de Massillon, celle du discours du
est de même en littérature. Le sublime de Pascal n’est point celui de
Bossuet
, ni le sublime de Bossuet celui de Corneille. Cor
. Le sublime de Pascal n’est point celui de Bossuet, ni le sublime de
Bossuet
celui de Corneille. Corneille le tragique est plu
e : au xvie siècle, Amyot, Montaigne, du Bellay ; au xviie , Pascal,
Bossuet
, Fléchier, la Bruyère, madame de Sévigné ; malgré
s reproches les plus aigres imitaient les gémissements ; et parce que
Bossuet
parlait plus haut, ou le croyait plus emporté. L’
rtaine naïveté de bon sens, qui fera le charme éternel d’Homère et de
Bossuet
. L’esprit y a suppléé à tout. Il justifie le mot
ère et de Bossuet. L’esprit y a suppléé à tout. Il justifie le mot de
Bossuet
disant de Fénelon : “Il a plus d’esprit que moi,
re, mais de se garder bien d’en rien transporter dans ses opérations.
Bossuet
citait, mais il citait en chaire, en mitre et en
juste, tempérée, exquise et définitive du Génie du Christianisme. 1.
Bossuet
dans ses citations avait l’air de parler en son n
, Le Vieillard et les trois jeunes hommes, les pensées chrétiennes de
Bossuet
sur le même sujet. Vous verrez comment les mêmes
antonomase : Le fléau de Dieu, c’est Attila ; l’aigle de Meaux, c’est
Bossuet
; le cygne de Cambrai, c’est Fénelon. Bonaparte,
es du roi son fils ? non, c’est de l’avoir faite reine malheureuse ! (
Bossuet
, Oraison funèbre de la reine d’Angleterre.) Un j
la mort. (A. Chénier.) — « Versez des larmes avec des prières. » (
Bossuet
.) Monument, deux fois impérissable, Fait de gloi
souvent ridicules par leurs longues et interminables citations. Mais
Bossuet
et Massillon citent les Pères de l’Église avec be
ucoup de convenance et d’à-propos : Pour être vraiment chrétien, dit
Bossuet
, il faut sentir qu’on est voyageur ; et celui-là
orateur donne à ce même argument une tout autre forme : Non, s’écrie
Bossuet
, d’après ce que nous venons de voir, la santé n’e
seraient ridicules dans la bouche d’un homme obscur. Il appartient à
Bossuet
de parler de ses cheveux blancs ; à Bourdaloue, d
génieux, il voilera ce que les choses ont de trop révoltant. Écoutons
Bossuet
parlant de la mort de Charles Ier devant les enfa
ar là que Démosthènes a régné dans Athènes, Cicéron dans le Forum, et
Bossuet
dans nos temples. 122. Toutes les diverses passio
uérir le talent de peindre par la parole, étudiez Cicéron et Virgile,
Bossuet
, Racine, Massillon et tous les grands écrivains q
sillon ont excellé dans le pathétique doux et tendre ; Démosthènes et
Bossuet
soulèvent souvent l’enthousiasme, la terreur et l
panégyriques des saints et les éloges des grands hommes. L’exorde de
Bossuet
dans l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre,
pompeux (Voir le nº xiv). Voici les premières paroles du discours de
Bossuet
: Et nunc , reges, intelligite, erudimini, qui j
udence et suppose un grand ascendant sur l’auditoire. Il appartient à
Bossuet
de commencer ainsi l’oraison funèbre de la duches
division jusqu’à l’excès. Enfin les orateurs du dix-septième siècle,
Bossuet
, Bourdaloue, Massillon, ont saisi le vrai caractè
et sans gloire, mêlés dans l’Océan aux rivières les plus inconnues. (
Bossuet
.) 215. Le meilleur genre d’amplification est sans
r légèrement sur les autres. Dans ses Sermons, admirables d’ailleurs,
Bossuet
est souvent tombé dans cette irrégularité. 245. I
fleurs de rhétorique. Efforcez-vous d’orner le style à la manière de
Bossuet
; empruntez à l’imagination les couleurs qu’elle
sprit primitif qu’ils ont reçu de plus près et avec plus d’abondance.
Bossuet
faisait sa lecture assidue de Tertullien et de sa
Il pourra aussi consulter avec fruit quelques sermons dogmatiques de
Bossuet
et de Massillon, et les meilleurs discours de Fra
il faut des ombres pour faire mieux paraître les couleurs du tableau.
Bossuet
et Bourdaloue, parmi les orateurs modernes, nous
honorer la mémoire d’un illustre défunt. L’oraison funèbre, telle que
Bossuet
l’a créée parmi nous, n’est ni un éloge, ni un pa
pour la piété autant que pour l’éloquence. Les modèles du genre sont
Bossuet
, et, à une immense distance après lui, Fléchier e
tz, comme à Paris celui de Descartes et de Pascal. Corneille, Racine,
Bossuet
, Fénelon, Molière, Catinat furent loués successiv
qui les intéresse, de ce qu’ils savent le mieux. C’était, au dire de
Bossuet
, le grand art du prince de Condé. « Sa conversati
orce et quelle chaleur depuis les Apôtres et les saints Pères jusqu’à
Bossuet
et Fénelon, de Maistre et Chateaubriand ! 416. Qu
me pour la vertu, son histoire est vraiment éloquente. Dans ce genre,
Bossuet
a effacé tous ses rivaux anciens et modernes. Ce
bornes de leur devoir. On peut comparer ce passage avec l’endroit où
Bossuet
rappelle la défection de Condé : Puisqu’il faut
e vie les restes d’une voix qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint.
Bossuet
. XX. Supériorité de l’éloquence sacrée. Le
tre chose, pour lui renverser le sens, que ses longues prospérités. (
Bossuet
.) XXXVII. Éloquence de la poésie. — Le Seigneu
que de Port-Royal, 3e partie, ch. i, ii, iii, ix, x, xiv, xv et xvi ;
Bossuet
, Logique, l. III, ch. i, ii, iii, iv, v, xii, xii
h. vi. 37. Auteurs à consulter: La Harpe, Cours de littérature, art.
Bossuet
; Villemain, Essai sur l’oraison funèbre ; Chatea
sans relâche, pour semer le bon grain. Il monta dans la chaire quand
Bossuet
en descendit. Son succès fut prodigieux, et jamai
ne tache qui eu obscurcit tout l’éclat et le ternit. » 1. Comparer
Bossuet
. — Pour compléter ce portrait idéalisé, rappelons
Chapitre VI. Massillon. Ce qui peut manquer aux sermons de
Bossuet
du côté de l’élégance et de la correction soutenu
ctes qui ont jamais paru sur la terre ». (Ibid.) Comme Bourdaloue et
Bossuet
, Massillon a consacré des discours entiers à prou
dialectique pressante de Bourdaloue, et de la foudroyante énergie de
Bossuet
, Massillon va nous présenter la raison dans sa gr
onde, de l’ambition, de la gloire, ne tentera plus que les sots après
Bossuet
. Refaites donc les oraisons funèbres de la veuve
die de Racine, tantôt l’histoire des origines du monde, racontées par
Bossuet
avec une grâce si majestueuse ! quel plaisir de n
l’on réussit presque à se croire de leur siècle et de leur société !
Bossuet
, La Bruyère, Racine, Boileau, quelle époque que c
el bien sûrement et bien aisément. Mais parlons d’autre chose494.
Bossuet
1627-1704 Né à Dijon, dans une ville qui donna
des coups d’éclat où son génie se renouvela sans cesse. Louis XIV et
Bossuet
se reconnurent comme étant faits l’un pour l’autr
r sérieusement en vous-mêmes à ce que vous avez à faire. Prière de
Bossuet
parlant pour la première fois devant le roi O
vec Dieu, et croyez que je suis touché au vif de votre malheur591.
Bossuet
au maréchal de Bellefonds592 Votre silence es
loin qu’ils s’écartent, sa main est sur eux596. La pénitence
Bossuet
à Louis XIV597 Sire, Le jour de la Pentecôte
sans relâche, pour semer le bon grain. Il monta dans la chaire quand
Bossuet
en descendit. Son succès fut prodigieux, et jamai
ent. A un bon sens supérieur il alliait « le don de l’élocution, » et
Bossuet
put dire avec sincérité : « La noblesse de ses ex
rès des revers de fortune, à trente-six ans, sur la recommandation de
Bossuet
, il fut appelé à Paris pour enseigner l’histoire
e pourrais vous en dire. Vous verrez que nos bons écrivains, Fénelon,
Bossuet
, Racine, Despréaux, employaient toujours le mot p
a nuit il rêve des combats qu’on donne sans lui1421. Jugements sur
Bossuet
, Pascal, Fénelon Qui n’admire la majesté, la p
Qui n’admire la majesté, la pompe, la magnificence, l’enthousiasme de
Bossuet
, et la vaste étendue de ce génie impétueux, fécon
le, dont le zèle alarma ceux mêmes qui applaudirent en lui un nouveau
Bossuet
. Sans raconter les événements qui suivirent, rapp
sse ? Soyons fidèles aujourd’hui, demain, et le ciel nous est assuré.
Bossuet
, dans son oraison funèbre de la princesse Palatin
offerte à la foule, la calmant et l’éclairant tout ensemble.1666
Bossuet
Grand homme, ta gloire vaincra toujours la mon
e 1802-1861 Né à Récey-sur-Ource, près de Dijon, dans la patrie de
Bossuet
, et de Saint-Bernard, Henri-Dominique Lacordaire
on oraison funèbre du général Drouot se soutient dans le voisinage de
Bossuet
. Animée par un geste savant et expressif, par une
i accorder une plus belle place, et le reconnaître plus grand1787.
Bossuet
Bossuet, c’est le génie hébreu1788, étendu, fé
une plus belle place, et le reconnaître plus grand1787. Bossuet
Bossuet
, c’est le génie hébreu1788, étendu, fécondé par l
zac est délicieux à lire par fragments ; on croirait presque entendre
Bossuet
, tant, à force de manier le langage en tous sens,
ausa de grands maux. C’est ce drame que Corneille met en scène. 100.
Bossuet
dit : « À l’âge de vingt deux ans, le duc conçut
orneille parle comme un de ses héros antiques. 103. Nous lisons dans
Bossuet
: « Philisbourg est aux abois en dix jours, Phili
t le plus grand des rois a si glorieusement réparé la perte. » 104.
Bossuet
dit : « L’armée commença l’action de grâces ; tou
ille, de l’humilité qu’il met en ses protestations de respect. 109.
Bossuet
dit du prince de Condé : « Si les autres osaient
r qui suffit à la fonction. 295. De l’opinion reine du monde. 296.
Bossuet
a dit : « Le propre de la gloire c’est d’amasser
naïves, qui ont la sincérité d’un premier mouvement. 491. C’est du
Bossuet
de salon. 492. Cette expression me rappelle ce
3, édit. Monmerqué ; ou 1454, édit. Regnier.) 495. Dans le style de
Bossuet
, on voit le geste qui accompagne la parole. 496.
en être autrement. 504. Esprit ouvrier. Le mot était noble alors.
Bossuet
le rend éloquent. C’est le démiourgos de Platon.
le aisance se développe cette période qui parait si compliquée. 508.
Bossuet
parle tout naturellement la langue de la Bible et
est d’un poëte. 511. Ici tout effort d’imagination serait superflu.
Bossuet
fait appel à ce que le monde sait de la vie de to
ssion de la duchesse de la Vallière. 514. On lit ailleurs dans
Bossuet
: « Voyez-moi cette femme dans sa superbe beau
dame de Sévigné sur la mort de Louvois. (Classes supérieures.) 516.
Bossuet
respecte les dons de l’esprit, comme venant de Di
dons de l’esprit, comme venant de Dieu. 517. Molière, contre lequel
Bossuet
fut si dur et si injuste, disait aussi dans les F
res par leur propre admiration pour ce qu’a produit leur plume. 525.
Bossuet
disait ailleurs : « Pourvu que le poëte arrache à
orrespond à aded ut. 531. Job, XXVIII, 20, 21. 532. Loin des yeux…
Bossuet
est le premier de nos poëtes lyriques. 533. Boss
Loin des yeux… Bossuet est le premier de nos poëtes lyriques. 533.
Bossuet
, qui traduit Job, y ajoute des traits admirables.
bles. 534. Vaquer à, c’est-à-dire se consacrer à eux-mêmes. 535.
Bossuet
a dit ailleurs : « Il est naturel à l’homme de vo
umière ; au lieu d’adorer son Créateur, elle s’est adorée elle-même. (
Bossuet
, Panég. de saint François d’Assise.) 541. La pi
i, sur la terre. 544. Il a découvert le carré de l’hypoténuse. 545.
Bossuet
monte ici, pour ainsi dire, les degrés qui vont d
. Admirez l’énergie de ce beau et simple langage. 558. Faible. 559.
Bossuet
n’avait pas peur des mots simples. 560. Il dit a
Il donne à l’imagination une idée précise du champ de bataille. 567.
Bossuet
raconte ce fait d’armes avec une ardeur guerrière
à Delille cette peinture qui paraîtra bien pâle dans le voisinage de
Bossuet
: Votez ce fier coursier, noble ami de son maîtr
82. Prendra. C’est le sens familier. Le feu prend à la maison 583.
Bossuet
revient souvent sur cette idée : « Si vous voulez
fera l’office ; Le remords saura bien se charger du supplice. 584.
Bossuet
eut aussi le génie de la charité chrétienne. 585
tombé deux fois en disgrâce, et avait alors le cœur plein d’amertume.
Bossuet
s’adresse à une âme religieuse, qui n’attend plus
e de recevoir l’Hôte divin. 595. Joubert a dit : « Dans le style de
Bossuet
, la franchise et la bonhomie gauloise se font sen
ec grandeur. Il est pompeux et sublime, populaire et presque naïf. «
Bossuet
emploie tous nos idiomes, comme Homère employait
5, pendant la campagne que Louis XIV faisait alors dans les Pays-Bas.
Bossuet
était précepteur du Dauphin. 598. Commandé. Il
n. 598. Commandé. Il est adroit d’avoir l’air d’obéir au roi. 599.
Bossuet
sut dire au roi ses vérités. Il eut toujours le c
nt, une consolation et une menace. Cette lettre fait trop d’honneur à
Bossuet
pour que nous ayons hésité à l’insérer dans notre
ue sert tant d’or à son troupeau ou contre les loups ? » Je lis dans
Bossuet
: « Dieu a choisi David, et l’a tiré d’auprès de
t aucune variété pour embellir l’histoire. » 802. On peut comparer
Bossuet
(Recueil des classes supérieures), et cette page
vieillesse : L’une après l’autre. 803. Comparez la belle lettre de
Bossuet
à Louis XIV (1er recueil). 804. C’était l’époque
nd rang ! C’est encore une assez belle place que le second rand après
Bossuet
. Comme écrivain, malgré des défauts qui ne sont q
uvoir infernal. (Odes, 1. I, 3.) J.-B, Rousseau. 918. Comparez
Bossuet
disant : « Elle viendra an jour destiné, cette de
t-Simon a l’image toute familière, et la métaphore instinctive, comme
Bossuet
. 971. Sa cour, c’est-à-dire les personnes attac
sous notre main : par exemple, toutes les belles oraisons funèbres de
M. Bossuet
, de M. Fléchier, de M. Mascaron, du P. Bourdaloue
dans les yeux. 1195. Il convient de lire après cette page celle de
Bossuet
que voici : « L’homme a presque changé la face
Cérès des fureurs de Bellone. Je préfère cette admirable peinture de
Bossuet
. « Voyez ce cheval ardent et impétueux, pendant.
si divers, peut-être qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme
Bossuet
, parler comme Fénelon. » 1426. Il s’adresse à u
ruine qui annonce des ruines. » 1537. Qui porte des cygnes. 1538.
Bossuet
dit, en parlant des hommes : « Leurs années se po
es. 1578. Comparez la pièce de Lamartine, Novissima Verba. 1579.
Bossuet
dit (Sermon sur la loi de Dieu, p.89, Gandar) :
elque époque et en quelque pays qu’ils fussent nés, Pascal, Racine et
Bossuet
n’auraient point été des hommes ordinaires ; mais
s à ses oraisons funèbres. 1670. Qui veut connaître le vrai génie de
Bossuet
doit lire avant tout ses sermons. 1671. Il faut
suet doit lire avant tout ses sermons. 1671. Il faut lire l’Éloge de
Bossuet
, par M. Patin, l’éminent doyen de la faculté des
Christ, un évêque, un roi, voilà la sphère lumineuse où la pensée de
Bossuet
se déploie et règne, » 1789. David. 1790. Perso
e aux anciens, et, parmi les modernes, à l’autorité des Fléchier, des
Bossuet
, des Massillon, j’ai joint fréquemment des modèle
qui conviennent le mieux aux sujets élevés. Tel est celui qu’emploie
Bossuet
dans l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre :
. Nous citerons, comme un modèle de narration oratoire, un passage de
Bossuet
où se trouve racontée, d’un style simple et grave
si souvent cité, qui termine l’oraison funèbre du prince de Condé par
Bossuet
: « Venez, peuple, venez maintenant ; jetez les
deux objets l’un à l’autre : on réunit deux pensées contradictoires.
Bossuet
dit en parlant de la reine d’Angleterre, forcée d
, malgré la contradiction apparente qui les sépare. Dans la phrase de
Bossuet
sur la reine Henriette, ou peut dire que cette pr
des auditeurs la joie ou la douleur, l’enthousiasme ou l’indignation.
Bossuet
commence ainsi l’oraison funèbre de la duchesse d
, ou mémo aux objets inanimés, c’est ce qu’on appelle une apostrophe.
Bossuet
, après avoir raconté que la reine d’Angleterre do
urs, que n’a pu conserver mon Hector. « Glaive du Seigneur, s’écrie
Bossuet
en parlant de la mort d’une reine, quel coup vous
e, s’appelle prosopopée, d’un mot grec qui signifie personnification.
Bossuet
, après avoir fait l’éloge de Charles Ier, s’adres
gme dont le mot est à la fin : telle est la figure nommée suspension.
Bossuet
dit, en parlant de Henriette, reine d’Angleterre
tion d’exprimer fortement. Cette ruse oratoire s’appelle prétérition.
Bossuet
s’en est servi dans l’oraison funèbre de la duche
e suivre et s’enchaîner les unes aux autres, comme dans ce passage de
Bossuet
: « Les Égyptiens sont les premiers où l’on ait
evant la justice divine. » Sous-entendez : Notre justice s’anéantit.
Bossuet
a dit, en parlant de Charles Ier : « Ceux qui ont
ses imprécations : Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre !
Bossuet
a dit quelque part : « Dormez voire sommeil, gran
comme l’inversion rend plus rapide et plus énergique cette phrase de
Bossuet
sur le grand Condé : « Aussi vifs étaient les reg
omme point, mais qu’il juge en l’analysant. Telle est cette phrase de
Bossuet
sur la métempsycose : « Que dirai-je de ceux qui
se retire d’un ciel pur, pour se ranimer bientôt à la voix du matin.
Bossuet
veut-il exprimer le génie militaire du prince de
que nous venons de citer, nous ajouterons celle sublime allégorie de
Bossuet
: « La vie humaine est semblable à un chemin don
es intègres et éclairés, des Sullys, des Colberts ; un Démosthène, un
Bossuet
, pour désigner un grand orateur. Boileau a dit :
e l’expression peut ajouter à l’énergie de la pensée. C’est ainsi que
Bossuet
a dit, dans son sermon sur la mort : « Cette r
nie des périodes et l’élévation des pensées. Avec quelle magnificence
Bossuet
expose l’interêt et la grandeur des enseignements
règne qui devait être si beau, commencé par un si heureux présage. » (
Bossuet
, Oraison funèbre du prince de Condé.) Comme toute
est maîtresse du corps qu’elle anime. Tel est cet immortel récit où
Bossuet
s’est en quelque sorte montré poëte et guerrier,
s, ils restèrent modernes et Français par la pensée. Racine, Fénelon,
Bossuet
, Massillon, Fléchier, La Bruyère, madame de Sévig
aient même parmi les Grecs ; ils avaient le goût et l’âme de Virgile.
Bossuet
, d’un génie plus vaste et plus hardi, confondait
perdue dans l’antiquité devenait le fondement d’un monument immortel.
Bossuet
avait entrevu dans saint Augustin et dans Paul Or
e pourrais vous en dire. Vous verrez que nos bons écrivains, Fénelon,
Bossuet
, Racine, Despréaux, employaient toujours le mot p
pas de véritable gloire sans la religion et la vertu. C’est ainsi que
Bossuet
, dans l’oraison funèbre du prince de Condé, se pr
nière stricte et sèche, telle que l’exige le précepte. Voyons comment
Bossuet
a su l’embellir et la couvrir de fleurs sans en a
ît les exordes des sermons de Masillon, ceux des oraisons funèbres de
Bossuet
et de Fléchier, et ceux des éloges de Thomas et d
u, etc…, qui en embarrassent la marche. Dans les oraisons funèbres de
Bossuet
, la division présente toujours un tableau vaste,
r toutes les richesses et toute la pompe de l’éloquence, comme a fait
Bossuet
dans la magnifique péroraison de l’oraison funèbr
ieux. Aussi le style périodique est-il ordinairement un style relevé.
Bossuet
, Massillon, Buffon, J.-J. Rousseau nous en offren
i le plus clair et le plus sensible, c’est celui qu’il faut employer.
Bossuet
, pour peindre le règne de l’idolâtrie, a dit : «
ge : « L’univers allait s’enfonçant dans les ténèbres de l’idolâtrie (
Bossuet
). » « Erravit sine voce dolor (Lucain). » Voilà l
les il réveille l’impression de son objet. Voyez cette exclamation de
Bossuet
qui fit une si forte impression sur son auditoire
ter des nuances qu’il n’aurait pas. Cet art était celui de Racine, de
Bossuet
ce Massillon. Manière de placer un mot familier
r d’être naturel. Corneille, quand il est beau, est naturel ; Racine,
Bossuet
le sont partout. Défaut opposé au naturel. Le d
n substitue à la démarche simple, aisée et naturelle des Fénélon, des
Bossuet
, des Massillon. » (Dict. phil.) Montesquieu form
uire, etc… » (Fléchier, Orais. fun. de Turenne.) Exemples tirés de
Bossuet
. Bossuet n’a pas donné une attention aussi série
… » (Fléchier, Orais. fun. de Turenne.) Exemples tirés de Bossuet.
Bossuet
n’a pas donné une attention aussi sérieuse au cho
’histoire du peuple de Dieu, qui fait le fondement de la religion. » (
Bossuet
.) Ici du peuple détermine l’espèce d’histoire, e
er, ne demande lui-même aucune modification. Mais si l’on disait avec
Bossuet
: « On vous a montré avec soin l’histoire de ce g
tion encore plus éloignée ; aussi l’orateur la rejette-t-il à la fin.
Bossuet
loue la fierté avec laquelle Condé, proscrit et f
rappera beaucoup moins. Après avoir comparé à l’aigle ce même prince,
Bossuet
ajoute : « Aussi vifs étaient les regards, aussi
core en découvrir. » (Art d’écrire, l. I, c. 1.) Voici un morceau de
Bossuet
où les pensées sont parfaitement liées et les phr
sentir cette liaison, substituons d’autres constructions à celles de
Bossuet
, et disons : Exemples où elles ne le sont pas.
propre gloire, à juger des affaires dangereuses qui leur arrivent. »
Bossuet
voulant démontrer l’utilité que les princes peuve
rement changé. Par les changemens que je viens de faire au passage de
Bossuet
, les phrases ne tiennent plus les unes aux autres
loire dont on l’honorait, n’étaient qu’un titre pour sa sépulture. » (
Bossuet
, orais. fun. de Le Tellier.) « Je n’en ai reçu
ainsi dire, plus de relief à une idée et la font ressortir davantage.
Bossuet
a dit : « Alors seulement, et ni plus tôt ni plus
une exclamation qui tient lieu d’une phrase entière. O vanité ! dit
Bossuet
, ô néant ! ô mortels ignorans de leurs destinées
qui leur donne quand il lui plaît de grandes et terribles leçons. » (
Bossuet
. Orais. fun de la reine d’Angleterre.) Dans cett
emps et du changement, et aspirez à l’éternité. » Cette expression de
Bossuet
, sortez du temps, pour dire renoncez aux choses t
entir combien nous sommes obligés de les chanter avec reconnaissance.
Bossuet
, dans son oraison funèbre de la reine d’Angleterr
ng-temps porté le faix, elle n’est pas même courbée sous sa chute. » (
Bossuet
, Orais. fun. de la reine d’ Angleterre.) Mais o
de bon goût. Mais l’antithèse est noble et élevée dans ces paroles de
Bossuet
: « Malgré le mauvais succès de ses armes infort
s imposant. Exemple. Voici un exemple de cette figure de la main de
Bossuet
. Il s’agit des apprêts du combat de Fribourg. L’o
caractère. Exemple. Nous citerons le portrait de Cromwel tracé par
Bossuet
: « Un homme s’est rencontré d’une profondeur d’e
sur ce qui intéresse davantage. Ce tour est vif et rapide. Exemple.
Bossuet
fait un bel usage de cette figure dans l’Oraison
joute de l’intérêt au style lorsqu’elle est bien employée. Exemple.
Bossuet
emploie ce tour à la fin de l’Oraison funèbre de
e tout son sang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. » (
Bossuet
, Orais. fun. de la duchesse d’Orléans.) On sent
mais dis-je la vérité ? l’homme, que Dieu, etc… qu’est la correction.
Bossuet
corrige, pour ainsi dire, sa première pensée. Ce
oux de plaindre Le sort d’un ennemi, quand il n’est pas à craindre !
Bossuet
, frappé de la mort d’une personne illustre, s’écr
ples d’inversions hardies dans nos orateurs, et particulièrement dans
Bossuet
; mais le discours oratoire s’élève quelquefois j
mot français.) « Si on continuait ainsi, poursuit-il, la langue des
Bossuet
, des Racine, des Pascal, des Corneille, des Boile
œur humain ? Y a-t-il une autre grandeur que celle de Corneille et de
Bossuet
? y a-t-il d’autres passions que celles qui ont é
rsions hardies, des tours extraordinaires, des mouvemens pathétiques.
Bossuet
, Buffon s’élèvent quelquefois autant que les poët
encore un morceau de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre, par
Bossuet
. « Je veux bien avouer de lui (Charles Ier., roi
nd plaisir de son premier essai en ce genre. Il défigurait totalement
Bossuet
, dont les morceaux les plus sublimes, exagérés av
hier excusent Turenne d’avoir pris part aux troubles de la fronde, et
Bossuet
, le prince de Condé, d’avoir tiré l’épée contre l
e-Thérèse d’Autriche. (2). L’Ile de la Conférence. Exemples tirés de
Bossuet
. Cette espèce d’harmonie ajoute beaucoup au sens
on cher cousin167. Lettre à M. de Coulanges, du 26 juillet 1691.
Bossuet
(1627-1704.) [Notice.] On peut appliquer
1691. Bossuet (1627-1704.) [Notice.] On peut appliquer à
Bossuet
le jugement porté par Quintilien sur Démosthène :
e, et à emprunter des modèles aux genres les plus divers où a excellé
Bossuet
. Signaler par là ses nombreux chefs-d’œuvre à l’a
arre, où avaient été élevés jadis H. de Guise, Henri IV, Richelieu et
Bossuet
. Puis il porta les armes ; mais il ne tarda pas à
siècle, le 5e chapitre des Prédicateurs du dix-septième siècle avant
Bossuet
, par M. P. Jacquinet. 5. Courage est souvent pri
uffit de rappeler pour l’éloge de ce discours, qui parut en 1637, que
Bossuet
le mettait au-dessus de tous les ouvrages de son
rer quelque avantage avec le bon sens. » — « Le bon sens, a dit aussi
Bossuet
, est le maître de la vie humaine. » 50. Il est
ut, comme l’a dit M. Villemain, « un grand écrivain dans le siècle de
Bossuet
», on peut voir les Éloges imprimés de madame Tas
n grand fardeau. 160. On rapprochera de ce mot le passage célèbre où
Bossuet
, imitant saint Basile (Hexaméron), fait un effray
ar sa charité, le remplaça sur le trône pontifical. 163. Voyez comme
Bossuet
parle aussi dans son Discours sur l’histoire univ
rites de style, me semble dans celle-ci rivaliser avec l’éloquence de
Bossuet
. Marmontel a douté si madame de Sévigné avait le
ardin, Nisard et Sainte-Beuve. Santeul, dans un beau vers, a proclamé
Bossuet
la colonne du christianisme : Per quem relligio
force. » 174. On remarquera avec plaisir ces touchantes paroles de
Bossuet
à la louange de Henri IV, dont l’éloge fut peu en
Oraisons funèbres en général, ainsi que l’a dit fort bien La Harpe, «
Bossuet
ne se sert pas de la langue des autres hommes. Il
raison funèbre seule, dit le cardinal de Bausset dans son Histoire de
Bossuet
, pourrait prouver que Bossuet n’était point étran
ardinal de Bausset dans son Histoire de Bossuet, pourrait prouver que
Bossuet
n’était point étranger à ces douces affections de
sur la condition humaine, On croit entendre Fénelon, lorsqu’on entend
Bossuet
laisser tomber avec ses larmes, sur le cercueil d
lisons, écrit-elle à sa fille, toutes les belles oraisons funèbres de
M. Bossuet
, de M. Fléchier, de M. Mascaron, du père Bourdalo
les luthériens aux catholiques, provoqua la fameuse correspondance de
Bossuet
et de Leibnitz. 197. Ire Épître à Timothée, chap
nce de Condé, de son frère Armand de Conty et du duc de Longueville :
Bossuet
les appelle ailleurs (dans l’oraison funèbre de M
e seconde oraison funèbre, qu’elle semble presque préférer à celle de
Bossuet
: jugement que la postérité ne saurait confirmer.
ivement Bourdaloue, qui a rendu publiquement hommage à l’éloquence de
Bossuet
: « Il ne m’appartenait pas, chrétiens, de vous f
au chap. V de son livre des Prédicateurs du dix-septième siècle avant
Bossuet
, une armée d’allégories à demi païennes, figurant
à l’orateur. Tel était encore sous Louis XIV, autour de la chaire de
Bossuet
, l’appareil des grandes funérailles ; mais tout c
, 1re Épître, ch. V, v. 4. 224. On rapporte qu’en 1660, au moment où
Bossuet
prêchait à Dijon « sur le mépris de l’honneur du
ire, dont il s’était couvert, avait de périssable (voy. l’Histoire de
Bossuet
, par M. de Bausset, t. I, pages 24 et 141) : il d
temps non seulement beaucoup d’estime, mais beaucoup d’amitié. Quand
Bossuet
, à 21 ans, avait soutenu sa thèse de bachelier en
ation dans les termes qui donne un effet si saisissant à la pensée de
Bossuet
. Le verbe gauchir, peu usité aujourd’hui, est à r
le signe du pluriel à partir de ces mots : vous qui voulez pénétrer,
Bossuet
prend à partie un incrédule, et le pousse vivemen
toire, le soin curieux des détails, les fréquentes répétitions ; chez
Bossuet
, la grandeur des images, la rapidité et la brusqu
vembre 1681 : imprimé l’année suivante, il fut le seul des sermons de
Bossuet
qui parut de son vivant. Les évêques de France av
comme nous l’apprend le cardinal de Bausset, t. II de son Histoire de
Bossuet
, p. 109 et suiv. Dans cette occasion, Bossuet pri
. II de son Histoire de Bossuet, p. 109 et suiv. Dans cette occasion,
Bossuet
prit pour sujet l’Unité de l’Église, afin de mont
articulièrement les chapitres 58 et suiv. de ce dialogue. 260. Ainsi
Bossuet
, fidèle à ces grandes traditions platoniciennes,
ns sa terre de Saint-Gratien, près de Paris. 279. Saint Victor, dont
Bossuet
a composé le panégyrique. 280. Cette magnifique
midie. 292. Sur celui que l’on a appelé notre Tacite et rapproché de
Bossuet
, il faut voir M. Villemain, Tableau de la littéra
s modes n’est pas toujours observé par nos meilleurs écrivains. Ainsi
Bossuet
: « Où a-t-on pris qu’il n’y ait pas en Dieu une
e, etc., et, pour nous borner ici à nos illustres prosateurs, Pascal,
Bossuet
, Fénelon, La Bruyère et Voltaire. Bossuet a expos
lustres prosateurs, Pascal, Bossuet, Fénelon, La Bruyère et Voltaire.
Bossuet
a exposé particulièrement, à ce sujet, d’excellen
, in oratione locus est. » Quintilien, X, 1. 375. « Il faut, a dit
Bossuet
, qu’à la hardiesse, qui convient à la liberté, se
tianisme, partie II, livre III, c. viii. 417. Ici il faut comparer
Bossuet
à Corneille : « Qui oserait raconter les cérémoni
de ses traits est digne aussi d’être rapproché des considérations de
Bossuet
et de sur les Romains. Combien le domaine de la f
des vers quand on en lit de pareils ! » 603. C’est ce que rappelle
Bossuet
, d’après Isaïe, en faisant ainsi parler Dieu dans
tre du goût et de quelques autres hommes éminents (voy. l’Histoire de
Bossuet
par de Bausset, t. II, p. 352) ne devint celle du
pléonasmes le goût de la langue grecque et même de la langue latine.
Bossuet
a dit dormir son sommeil, mais c’est dans le styl
ualité précieuse du style : on la voit enrichir les chefs-d’œuvre des
Bossuet
, des Fléchier, des Bourdaloue et des Massillon. S
sens terminé. Exemple de périodes divisées en membres et en incises :
Bossuet
commence son Oraison funèbre de la reine d’Anglet
mots pleins et sonores. Dans cette dernière période, par exemple, si
Bossuet
en eût dérangé la construction et se fût exprimé
èbres. C’est celui de nos grands écrivains, tels que, J.-J. Rousseau,
Bossuet
, Fénelon, Fléchier, Buffon et Volney, etc. Il ne
nge guerre de la violence et de la vérité… Démosthène, Chrysostome ou
Bossuet
, inspirés par la tribune, ont-ils rien de plus fo
. On peut voir Juvénal, Sat., XV, 9 ; Corneille, Polyeucte, V, 3 ; et
Bossuet
, IIe partie, III, du Disc. sur l’hist. univ. : «
tés courent risque de passer inaperçues. Mais qu’au lieu du mot Dieu,
Bossuet
dise avec sa parole magnifique : « Celui qui règn
dire qu’ici toute périphrase serait tout à fait déplacée. Mais quand
Bossuet
veut faire sentir aux grands du monde tout le néa
uction, vous supprimez toutes les particules conjonctives. Ainsi dans
Bossuet
: « Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, to
[Notice] Né à Récey-sur-Ource, près de Dijon, dans la patrie de
Bossuet
, et de Saint-Bernard, Henri-Dominique Lacordaire
on oraison funèbre du général Drouot se soutient dans le voisinage de
Bossuet
. Animée par un geste savant et expressif, par une
e qui nous plaît. » (Besançon, juillet 1888.) Une oraison funèbre de
Bossuet
prononcée devant la Cour. Dépeindre l’assistance,
éloquence de la chaire au xvii e siècle. – Etablir un parallèle entre
Bossuet
et les principaux orateurs du temps. (Toulouse, n
(Paris, octobre 1886.) Quel est le caractère des oraisons funèbres de
Bossuet
? A l’appui de votre réponse, analysez et appréci
On pourra s’inspirer, pour rédiger cette lettre, des idées émises par
Bossuet
dans l’oraison funèbre du prince de Condé.) (Cler
u’elle a inspirés à cette époque ? (Paris, octobre 1874.) Discours de
Bossuet
sur l’Histoire universelle. (Clermont, octobre 18
r, en prenant pour exemple les Sermons, ce jugement d’un critique sur
Bossuet
: « Dans le style de Bossuet, la franchise et la
Sermons, ce jugement d’un critique sur Bossuet : « Dans le style de
Bossuet
, la franchise et la bonhomie gauloises se font se
e, populaire et presque naïf. » – Que faut-il penser du jugement que
Bossuet
a porté sur le sénat romain ? – Quels étaient les
me à la vérité ? On prendra pour exemple celle du prince de Condé par
Bossuet
. – Charles Ier et Cromwell d’après l’histoire et
par Bossuet. – Charles Ier et Cromwell d’après l’histoire et d’après
Bossuet
. – Lettre de Boileau à La Bruyère qui lui avait e
a nature. Qu’entend-on par là ? Citez des exemples. – Est-il vrai que
Bossuet
dans son Histoire universelle soit orateur autant
la grandeur des Romains ? – Apprécier le rôle du Sénat romain d’après
Bossuet
et Montesquieu. – Donner, d’après Bossuet et d’ap
ôle du Sénat romain d’après Bossuet et Montesquieu. – Donner, d’après
Bossuet
et d’après Montesquieu, une idée du patriotisme d
plus hautes questions de morale et de religion. Bourdaloue et surtout
Bossuet
subissent l’influence du roi. En résumé, et bien
l’avis de Fénelon, supérieur à Cicéron qui cherche parfois à briller.
Bossuet
, par la même raison, l’emporte sur Fléchier. Bien
généraux chacun des orateurs de la chaire au XVIIe siècle. Lorsque
Bossuet
commença vers 1652 à prêcher régulièrement à Metz
ombre et l’harmonie ; elle était toute prête pour les grandes œuvres.
Bossuet
arrivait donc à point. Les critiques les plus réc
rayant. On peut dire même que cette dernière époque de l’éloquence de
Bossuet
fait tort aux deux autres et qu’elle les rejette
et qu’elle les rejette dans l’ombre. On oublie le prédicateur, et si
Bossuet
passe pour le premier orateur de son temps, c’est
contemporains en rapportent tout l’honneur. Pour nous les sermons de
Bossuet
valent ses oraisons funèbres ; ils sont moins châ
le génie de l’orateur s’y montre plus à l’aise. Les contemporains de
Bossuet
n’ont pas méconnu, comme on l’a souvent dit, le s
ouvent dit, le sermonnaire ; ils l’ont même mis au premier rang, mais
Bossuet
avait négligé de publier ses sermons. Quand il ce
éda dans l’estime du public. Le xviii e siècle crut, sans examen, que
Bossuet
, incomparable dans l’oraison funèbre n’avait été
réformer ce jugement. Maury remarqua tout de suite la supériorité de
Bossuet
, mais Laharpe, Chateaubriand et d’autres encore p
de détail que de beautés sublimes, ne voulurent point reconnaître que
Bossuet
eût excellé dans le sermon. De nos jours, Sainte-
os jours, Sainte-Beuve, et, après lui, toute la critique, ont donné à
Bossuet
sa vraie place, c’est-à-dire la première. La répu
ue, qui commença à prêcher dans les églises de Paris vers le temps où
Bossuet
cessa d’y paraître, fut vite établie et se mainti
tablie et se maintint pendant de longues années. Il n’a pas su, comme
Bossuet
, mêler dans une juste mesure le dogme et la moral
lon, de l’avis général, était plus apte que personne à rivaliser avec
Bossuet
. Il n’a laissé que peu de sermons, mais deux au m
par le tour, par la grâce et l’harmonie du style ; ainsi font Pascal,
Bossuet
, et mieux encore Racine et La Bruyère. Saint-Simo
grands styles certainement. Pascal a plus d’imagination et de force,
Bossuet
plus de hardiesse et d’éloquence, Fénelon plus d’
nt les champs. Paris, la Cour, leur sont préférés. Descartes, Racine,
Bossuet
, Molière, etc., ne songent guère à la poésie des
ellence. 4 e Paragraphe. – Donner des exemples empruntés à la prose (
Bossuet
), à la poésie (Racine). Lire : Sainte-Beuve (Extr
. » Examens de 1884. Ordre des lettres Langue française.
Bossuet
a dit : « Il ne faut pas souffrir une fausse règl
Exposez et jugez la réforme proposée par certains grammairiens et que
Bossuet
condamne. Extrait du rapport de M. Jacquinet1, in
s grammairiens, et contre laquelle s’élevait le bon sens judicieux de
Bossuet
, c’est que l’orthographe et la prononciation sont
e ailleurs encore, et où ne l’a-t-on pas montré ? dans les sermons de
Bossuet
et de Bourdaloue, dans le Traité des passions de
des génies les plus originaux et les plus divers (Corneille, Pascal,
Bossuet
, Molière, La Fontaine, etc. , etc.), c’est celle-
inconscient, qui nous charme dans la magnifique et copieuse langue de
Bossuet
involontairement en retard sur celle de Pascal, n
mples dans Molière. – Dites ce que vous savez du génie et du style de
Bossuet
. – Bossuet, âgé de trente-quatre ans, n’était enc
Molière. – Dites ce que vous savez du génie et du style de Bossuet. –
Bossuet
, âgé de trente-quatre ans, n’était encore qu’arch
istinguée de la prose et le poète dispensé d’écrire en vers ; Pascal,
Bossuet
, Fénelon, Buffon, venant, même avant J.-J. Rousse
els arguments pouvait-il fonder ce reproche, après Pascal, Corneille,
Bossuet
, Racine et Mme de Sévigné ? Comment, vingt ans ap
s son discours de réception à l’Académie française, prononcé en 1671,
Bossuet
disait à ses confrères : « La langue vivra dans
gret que Voltaire, en terminant l’histoire du siècle de Corneille, de
Bossuet
, de Racine, exprimait pour le sien et pour le nôt
jet si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mèmes. (
Bossuet
. – Oraison funèbre de Henriette-Marie de France.)
galté de style du Discours sur l’histoire universelle, des Sermons de
Bossuet
, des Pensées, des tragédies de Racine, est d’une
bien des fois, que la littérature du xvii e et du xviii e siècle ; de
Bossuet
à Voltaire il y a eu bien des changements : les i
é le siècle de la perfection littéraire, qu’après Corneille, Molière,
Bossuet
…, la tragédie, la comédie, l’éloquence religieuse
e la prose ; il s’en est créé une, distincte de celle des Pascal, des
Bossuet
, des Fénelon, peut-être moins parfaite, mais à co
t tranquille sans craindre d’être réfutés ou de n’ètre pas compris. «
Bossuet
rend des oracles, dit M. Paul Albert, il démontre
oule en périodes majestueuses, tantôt elle court vive et rapide. Mais
Bossuet
lui-même, à qui, on ne sait pourquoi, on accorde
on accorde si volontiers un style éternellement pompeux et solennel,
Bossuet
n’use du style périodique que lorsque le sujet le
it la prose de Voltaire, on comprend qu’on la préfère même à celle de
Bossuet
, malgré le manque de force et de profondeur. Malh
comme le dit M. Vinet, l’idéal de la prose française a été donné par
Bossuet
et Fénelon. » Avec Montesquieu et Voltaire, qui s
Concours de 1855. du génie de bossuet dans l’oraison funèbre.
Bossuet
a su se montrer, dans ses oraisons funèbres, non
agilité de tout ce que le monde admire et envie, tel est le thème que
Bossuet
se plait à développer en un langage merveilleux d
l faut dire aussi que la plupart des sujets que la mort fournissait à
Bossuet
, prètaient admirablement aux grands effets de son
s, c’est un guerrier, le plus grand des guerriers de son siècle, dont
Bossuet
admire et célèbre les exploits, mais chez lequel
est-ce pas aussi une belle oraison funèbre que ce sermon prononcé par
Bossuet
dans l’église des carmélites le jour où mademoise
traire, mais dont il ne manque pas de tirer avantage. C’est ainsi que
Bossuet
, dans son Oraison funèbre de Henriette-Marie de F
ison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterrea, duchesse d’Orléans, par
Bossuet
. « Non, après ce que nous venons de voir, la san
raison funèbre de Henriette-Marie de Francea, Reine d’Angleterre, par
Bossuet
. « Comme une colonne, dont la masse solide paraî
: ils peignent même souvent d’un seul trait. Voyez avec quelle force
Bossuet
, dans son Oraison funèbre de Henriette-Marie de F
vengeance, il s’écrie : Je suis maître de moi, comme de l’univers.
Bossuet
, dans l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre,
suivantes : Chez les païens tout était Dieu, excepté Dieu lui-même. (
Bossuet
.) Remarquons que la pensée peut être sublime, quo
autres toutes les pensées dont se compose le tissu du discours. Ainsi
Bossuet
voulant nous montrer que Dieu seul est le maître
suivantes, tirées de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre, par
Bossuet
, montreront la réunion de toutes les qualités ind
lexion frappante exprimée avec force et avec noblesse, comme l’a fait
Bossuet
dans ce début si majestueux et si imposant de l’O
pas de véritable gloire sans la religion et la piété. C’est ainsi que
Bossuet
, dans son Oraison funèbre du prince de Condé se p
l’oraison funèbre a été porté à la plus grande perfection, et c’est à
Bossuet
qu’en est due la principale gloire ; aucun de nos
u peuple de douleur et d’étonnement. » Fléchier n’est pas au rang de
Bossuet
dans l’oraison funèbre ; mais il vient après lui.
ificence et d’une harmonie qui ne le cèdent en rien aux plus beaux de
Bossuet
: « Tout le peuple le pleura amèrement, et, aprè
? (6 novembre 1882), • Faire le tableau de la carrière littéraire de
Bossuet
. (12 novembre 1881). • Des relations de Louis XIV
par quelques exemples comment sont composées les Oraisons funèbres de
Bossuet
. (25 juillet 1882). • Par quelles causes s’expliq
e Paris venant d’assister à l’oraison funèbre du prince de Condé, par
Bossuet
, à Notre-Dame. (11 août 1883). • Lettre de l’abbé
Bossuet, à Notre-Dame. (11 août 1883). • Lettre de l’abbé de Rancé à
Bossuet
pour le remercier de lui avoir envoyé l’oraison f
istes rigoureux ont attaqué son style et mis au second plan celui que
Bossuet
appelle le plus grave des historiens, et Racine l
s les écrivains du grand Siècle, entre autres Balzac, Saint-Évremond,
Bossuet
, furent les complices de cette glorification des
incesse mourut sans voir jouer les œuvres qu’elle avait inspirées, et
Bossuet
eut à déplorer en termes émus sa fin douloureusem
it de la bataille de Rocroy, à comparer avec la narration oratoire de
Bossuet
dans l’oraison funèbre de Condé (chap. III) ; tab
toute ma tendresse. [14] (14 août 1884) Une oraison funèbre de
Bossuet
, prononcée devant la Cour. Dépeindre l’assistance
mpagnies souveraines, des illustrations de la noblesse et de l’armée.
Bossuet
témoigne, dans son exorde, une douleur profonde d
ans la retraite où il passa les dernières années de sa glorieuse vie.
Bossuet
nous représente le prince de Condé comme un de ce
fidèle et grandiose de la première victoire du prince. Dans ce récit,
Bossuet
a fait un admirable mélange de détails précis et
grand roi lui a pardonné. Sa mémoire reste donc pure et glorieuse, et
Bossuet
le compare aux saints pénitents qui ont mérité et
e même à ses ennemis ; sans la piété, elle serait condamnée au néant.
Bossuet
tire alors un enseignement des derniers moments d
feront jamais défaut à Racine. [16] (7 novembre 1885) Lettre de
Bossuet
à La Bruyère pour l’engager à accepter les foncti
ut retirer de ce poste pour observer les mœurs de la Cour. Plan. —
Bossuet
éprouve un vif désir de tirer de sa situation pré
s ; avoir un point de vue fixe qui servirait de base à tout le reste.
Bossuet
avait ainsi conçu ce sublime dessein54. Chez les
quoiqu’ils aient rédigé leurs ouvrages dans un esprit opposé : c’est
Bossuet
, dans son Discours sur l’histoire universelle, et
Siècle de Louis XIV peut être regardé, comme la suite. Le Discours de
Bossuet
n’est que le dessin d’un grand tableau où lui seu
’ils n’avaient pas touchés, remontant jusqu’en plein xviie siècle, à
Bossuet
et à Boileau, à Fénelon, Fléchier, Massillon, l’a
ent. L’assassin emprunte au tigre son nom comme ses mœurs, Fénelon et
Bossuet
ne sont plus des orateurs harmonieux ou sublimes,
t de mieux, à mon goût. Ainsi, dans les Méditations sur l’Évangile de
Bossuet
, le cheval dompté par le cavalier, qui représente
nifique image de la vie humaine, dont on peut rapprocher, le style de
Bossuet
à part, un passage ingénieux des Inductions moral
de rayons glorieux, ses éternels décrets : voilà l’unité de dessein.
Bossuet
l’a mise dans l’histoire, comme Racine sur le thé
r et notre siècle cherchent ailleurs la clé des événements, l’idée de
Bossuet
, parfaitement en harmonie d’ailleurs avec l’opini
bles, mais chez qui la liaison des idées est moins manifeste, Pascal,
Bossuet
, Montesquieu. Là ils chercheraient à saisir ou à
pages de ce même discours. Elles rappellent les écrits polémiques de
Bossuet
: c’est le plus grand éloge que l’on en puisse fa
duit, de quelle réputation il eût joui dans le siècle des Pascal, des
Bossuet
et des Bourdaloue ! 109. Le discours du P. Guén
imitation du psalmiste. On peut rapprocher de ces vers le morceau de
Bossuet
intitulé : Image de la vie, et que nous avons don
’usage de la quatrième. 5. Dieu, par la punition des pécheurs, a dit
Bossuet
dans son sermon sur le Jugement dernier, « saura
de ses contemporains. Toutefois, dans le Socrate chrétien, il annonce
Bossuet
, et ses Entretiens à Ménandre font pressentir les
par). 3. Dessein : de la réflexion. 4. Monarchie. Il y a déjà du
Bossuet
dans cette ampleur grandiose et solennelle de la
d’un homme seul est une calamité publique1. Lettre sur la mort de
Bossuet
1. J’ai été sensiblement touché, Monsieur, de
une seconde fois, les cris et les larmes recommençaient. » 1. À l’
abbé Bossuet
, son neveu. — Cette condoléance réunit toutes les
emprunté à ces temps de génie les formes séduisantes de son langage.
Bossuet
étudia les secrets de leur éloquence ; mais il pu
r un général vainqueur ; dans celle de la reine d’Angleterre, lorsque
Bossuet
décrit les effets de la persécution protestante ;
3-1617), qui écrit en latin, mais qui tous deux ont fait apprécier de
Bossuet
leur impartiale exactitude dans l’histoire de leu
bstitution du verbe faire à un verbe dont il évite la répétition. Cf.
Bossuet
: Il fallait cacher la pénitence avec le même soi
trouverons ailleurs les chefs-d’œuvre qu’ils ont donnés à la poésie ;
Bossuet
mène le chœur de l’éloquence sacrée, formé par Fé
ses Essais de morale. Dans la controverse religieuse, nous retrouvons
Bossuet
et avec lui Fénelon, et celui qu’on a appelé le g
uld, la plume la plus infatigable du siècle ; dans l’histoire, encore
Bossuet
et bientôt Saint-Simon, qui égale ou surpasse le
égale ou surpasse le cardinal de Retz ; dans la philosophie, toujours
Bossuet
, et, non pas après lui, mais à côté de lui, Fénel
peut-être comme les « magots » de Téniers, et pour Fénelon que, comme
Bossuet
, il trouvait sans doute « chimérique ». Mais il f
de lui qu’il fut le Malherbe de la prose et qu’il prépara les voies à
Bossuet
. Les Fléaux de Dieu Il devoit périr cet ho
tes fut universelle. Le cartésianisme conquit le siècle tout entier :
Bossuet
, Leibnitz, Arnauld et Spinoza, jansénistes et pro
génie. Il disputa contre les jésuites, contre les protestants, contre
Bossuet
. Il disputa contre les Méditations de Descartes,
ise, le 2 janvier 1685, pour la réception de Thomas Corneille.)
Bossuet
(1627-1704) Notice Le nom de Bossuet rapp
Thomas Corneille.) Bossuet (1627-1704) Notice Le nom de
Bossuet
rappelle la plus haute autorité religieuse de not
histoire ecclésiastique et le plus grand style de notre littérature.
Bossuet
a été appelé le « dernier père de l’Église ». Il
magination, l’éloquence de la passion. « Ce qui surprend le plus chez
Bossuet
, dit M. Villemain, c’est assurément ce mélange in
ots viendront comme ils pourront, sans que seulement il y regarde. »
Bossuet
(Jacques-Bénigne), enfant de cette province de Bo
s le règne de Louis XIV. Trois noms effacent tous les autres, ceux de
Bossuet
, de Bourdaloue et de Massillon. Bossuet, en desce
cent tous les autres, ceux de Bossuet, de Bourdaloue et de Massillon.
Bossuet
, en descendant (1669) de la chaire où il prêchait
funèbres : il prononça celle du prince de Condé, cinq semaines après
Bossuet
, devant Bossuet. C’est à lui que Fénelon reproche
rononça celle du prince de Condé, cinq semaines après Bossuet, devant
Bossuet
. C’est à lui que Fénelon reproche l’abus des divi
son funèbre de Madame, duchesse d’Orléans, a été effacée par celle de
Bossuet
; son oraison funèbre de Turenne, qu’avec Bossuet
ffacée par celle de Bossuet ; son oraison funèbre de Turenne, qu’avec
Bossuet
il avait converti, le disputa à celle de Fléchier
Caisse des Convertis, controversiste, correspondant de Leibnitz et de
Bossuet
, — Pellisson, malgré tous ces titres, aurait peut
ouvrages, Réflexions sur les divers génies du peuple romain, rappelle
Bossuet
(Disc. sur l’hist. univ., 3e partie) et annonce M
Notice La Bruyère, né à Paris, mort à Versailles, fut retiré par
Bossuet
en 1680 des fonctions de trésorier des finances à
ans. S’ils allèguent en leur faveur les noms de d’Estrées, de Harlay,
Bossuet
, Séguier, Montausier, Vardes, Chevreuse, Novion,
s célèbre métaphysicien français de l’école cartésienne, puisque chez
Bossuet
et Fénelon d’autres gloires le disputent à celle
pendance et d’examen, héritage du xvie . Le siècle de Louis XIV et de
Bossuet
, enchaîné par le culte de la monarchie et de la r
la grandeur des Romains et de leur décadence, qui complète Machiavel,
Bossuet
et Saint-Évremond. Des voyages qu’il fit, en obse
va lire, et qui, dans son geure, ne paraîtra peut-être pas indigne de
Bossuet
ou de Démosthène. (Maury, Essai sur l’Éloq. de la
auditoire. (Maury, Essai sur l’éloquence de la chaire, II.) De
Bossuet
Au seul nom de Démosthène, mon admiration me
re de Raphaël et de Michel-Ange. Voilà le Démosthène françois ! Voilà
Bossuet
! On peut appliquer à ses écrits oratoires l’élog
abondante621 s’élancer avec cette impétueuse majesté qui frappe dans
Bossuet
. Il ne jette jamais sa phrase ; il la combine, il
me année, toujours infirme et souffrant, fixa la langue que parlèrent
Bossuet
et Racine, donna le modèle de la plus parfaite pl
vec ses cheveux blancs, il fait entendre les accents du cygne, montre
Bossuet
un pied dans la tombe, et le siècle de Louis XIV,
Né à Recey-sur-Ource (Côte-d’Or), Bourguignon comme saint Bernard et
Bossuet
, Jean-Baptiste-Henri Lacordaire, qui, en 1840, pr
eur. À cette image de l’éloquence apostolique n’avez-vous pas reconnu
Bossuet
? (Discours et mélanges littéraires ; Discours
écembre 1822). — Librairie académique Didier et Cie.) Pindare et
Bossuet
Un seul homme, même dans le xviie siècle, no
siècle, n’était pas un poète ; c’était un prêtre, un orateur sacré,
Bossuet
. La ressemblance, l’affinité ne tient pas ici à q
e plus fidèle crayon du poëte olympique, et que la prose française de
Bossuet
, quand il est sublime, est ce qui ressemble le pl
autres chants de victoires ou de deuils semés dans les livres saints,
Bossuet
semble plus épris encore de cette concise et poét
res de Salomon et ceux du fils de Sirach. Par toutes ces préférences,
Bossuet
, le plus grand lettré, comme le plus grand inspir
adroits, que pour fuir devant le vainqueur. » Est-ce Pindare, est-ce
Bossuet
, qui parle ainsi ? Est-ce le pontife, dans l’élog
s un autre ordre de pensées tout contemplatif, tout spirituel, est-ce
Bossuet
, est-ce Pindare qui a dit : « Êtres éphémères, qu
un retour aux mouvements impétueux de la vie, est-ce Pindare, est-ce
Bossuet
, qui, frappé du sillon d’éclair de l’aigle, que s
e de leur génie ; et c’est leur voix qu’on entend dans les paroles de
Bossuet
. (Essai sur le génie de Pindare et sur la poési
iberté pour qu’ils déploient avec confiance leurs ailes. La France et
Bossuet
croyaient sincèrement au droit souverain de Louis
hie, IIIe leçon — Librairie académique Didier et Cie.) Platon et
Bossuet
Platon et Bossuet, à nos yeux, voilà les deux
airie académique Didier et Cie.) Platon et Bossuet Platon et
Bossuet
, à nos yeux, voilà les deux plus grands maîtres d
, la sérénité suprême, et comme le demi-sourire de la sagesse divine.
Bossuet
a pour lui le pathétique où il n’a de rival que l
aisanterie profonde de Molière758, la magnificence et la sublimité de
Bossuet
: il occupe avec eux les sommets de l’art. Au-des
ine, Racine, ces brillantes, lumières avaient successivement disparu.
Bossuet
, Bourdaloue, Boileau, Malebranche, Fénelon, avaie
paraissait lui être réservée dans les combats, était venu apporter à
Bossuet
les derniers moments d’une vie commencée à Rocroy
rel : on ne respirait pas impunément l’air de l’hôtel de Rambouillet.
Bossuet
lui-même n’en avait-il pas emporté quelques fleur
Caton (Cic., De Senect., IV.) 166. Cf. Balzac, les Fléaux de Dieu ;
Bossuet
, fin du Discours sur l’Histoire universelle. 167
n perdue, comme cet emploi du même verbe procurer le bien du peuple. (
Bossuet
.) 250. Le cardinal Du Perron fut, avec d’Ossat,
e roi plaide toujours saisi est une ancienne formule du Palais. 253.
Bossuet
a encore employé, dans le sens d’élévation, ce mo
et son temps, p. 58. 286. Attila. 287. Comparer sur cette allégorie
Bossuet
(le Néant de l’homme), Massillon (la Vie humaine)
r. Le sens étymologique de ce verbe ressort de la place que lui donne
Bossuet
à côté du mot tonnerre : Ô nuit désastreuse où re
. » (M. Havet) 333. On dirait aujourd’hui : Faute d’avoir. 334. Cf.
Bossuet
, L’ambition. 335. Est-ce par orgueil qu’on meurt
s passages les plus frappants. 399. On trouve le même mouvement dans
Bossuet
: « Approchez en particulier, vous qui courez ave
et la retira en 1697. Elle fut l’amie de Fénelon et correspondit avec
Bossuet
. 434. Succéda à madame de Maintenon dans la dire
nov. 1664) : Je vous quitte de la peine de me répondre. 449. Cf.
Bossuet
(Or. fun. de Condé) : « Jamais homme ne craignît
. 463. Expression de saint Jean (Apoc. XVII, 6), citée également par
Bossuet
(Disc. sur l’Hist. univ., III, 1). — « Il leur lâ
uet (Disc. sur l’Hist. univ., III, 1). — « Il leur lâche la bride. » (
Bossuet
, ibid., 8). 464. Saint Paul aux Athéniens (Act.
ux Athéniens (Act. des Apôtres, XVII, 23). 465. Daniel, VIII, 5. Cf.
Bossuet
, Or. fun. de Condé (1re p., début). 466. Isaïe,
470. On a conjecturé sans preuves que cette lettre était adressée à
Bossuet
. 471. Hor. Epod., XVI, v. 41. 472. « On a de F
s sa hauteur et ne perd aucun rayon de la lumière qui l’environne. » (
Bossuet
, Or. fun. du pr. de Condé.) 497. « On me mande
s plus parlants. » (Sainte-Beuve, Causeries du Lundi, t. VIII). — Cf.
Bossuet
(Parallèle de Turenne et de Condé, dans l’Or. fun
eois que l’on empêche de danser (1820). 718. Cf. Pascal, Pensées, et
Bossuet
, Or. fun. de la princesse Palatine. 719. On rema
oraison funèbre, que fait ici le P. Lacordaire, à l’emploi qu’en fait
Bossuet
parlant des Rois et des Princes. 726. De mai à f
2. Comparez la péroraison de l’Oraison funèbre du prince de Condé par
Bossuet
. 733. Sic. C’est-à-dire nous remuent, nous mett
’œuvre de La Rochefoucauld. 761. Voir sa Notice, p. 310. 762. Dont
Bossuet
a fait l’Oraison funèbre ; voir p. 198. 763. L’i
né ; tout à l’heure va tomber et s’éteindre la grande voix du siècle,
Bossuet
(1704). La France, au lieu de Colbert et de Louvo
. 828. Le 19 mai. Voir les récits de Voltaire (Siècle de Louis XIV),
Bossuet
(Or. fun. du prince de Condé), V. Cousin (La jeun
e. 892. Peintre français (1659-1743). Ses portraits de Louis XIV, de
Bossuet
, etc., sont célèbres. (Les voir au Louvre.) 893.
arez les réflexions austères que ce même sujet] inspire à Pascal et à
Bossuet
. 945. L’auteur raconte qu’un lépreux habitait, d
il avoue sincèrement qu’il n’y a point de poëme en prose. L’éloquent
Bossuet
voulait rayer quelques familiarités échappées à s
éfugiée dans les oraisons funèbres, où elle tient un peu de la poésie
Bossuet
et après lui Fléchier semblent avoir obéi à ce pr
la fin de notre beau siècle, ni de Massillon, ni de Bourdaloue, ni de
Bossuet
, ni de Fénelon ; mais le plus ennuyeux de nos pré
uit, la foule s’en empare. Dites-moi si Racine a persiflé Boileau, si
Bossuet
a persiflé Pascal, et si l’un et l’autre ont myst
i parlent ainsi ont reçu eux-mêmes une fort mauvaise éducation. Quand
Bossuet
, Fénelon, Pellisson, voulaient exprimer qu’on sui
marche simple, noble, aisée, décente, des Pellisson, des Fénelon, des
Bossuet
, des Massillon. On descend d’un style violent et
nt éloquent veut dire la vérité, et en France on ne peut pas la dire.
Bossuet
a menti avec une élégance et une force admirables
emercier. Monsieur, du portrait que vous avez bien voulu m’envoyer de
Bossuet
, de Fénelon et de Pascal ; vous êtes animé de leu
de soin ; et cependant elle n’a manqué ni au génie de Corneille et de
Bossuet
, ni à celui de Pascal, de la Fontaine et de Moliè
le sublime sera dans l’image, « Tout était Dieu, excepté Dieu même » (
Bossuet
) : voilà le sublime dans le simple. « L’univers a
e. « L’univers allait s’enfonçant dans les ténèbres de l’idolâtrie » (
Bossuet
) : voilà le sublime dans le figuré. « Il n’y a p
arts environné de l’éternité (la Rue) ; telle est cette expression de
Bossuet
, déjà citée, pour peindre le règne de l’idolâtrie
i de Démosthène ; il a été souvent celui de Cicéron ; il est celui de
Bossuet
. Écoutons Longin parlant de Démosthène. Après lui
ur), d’avoir quelque chose de dur (ce qui, dans Démosthène comme dans
Bossuet
, tient peut-être au caractère d’une expression br
e fable de la Fontaine, telle ode d’Horace, telle page de Cicéron, de
Bossuet
, ou de Racine, nous les présente tous les trois.
les et hardies, jointes à l’esprit créateur· Par là on prouverait que
Bossuet
et Newton ont été les plus grands poëtes de la te
ntiment et de l’harmonie, c’est l’invention. Par là on prouverait que
Bossuet
et Newton ont été les plus grands poètes de leur
e dire que j’en estime grandement les décisions. J’excepte ces mots :
Bossuet
, le seul éloquent entre tant d’écrivains qui ne s
il puisse être de cette trop grande partialité de M. de Voltaire pour
Bossuet
, que je respecte d’ailleurs plus que personne, je
ou l’envie s’efforcent inutilement de lui ravir. Fragments.
Bossuet
. — Pascal. — Fénelon. Qui n’admire la majesté,
Qui n’admire la majesté, la pompe, la magnificence, l’enthousiasme de
Bossuet
, et la vaste étendue de ce génie impétueux, fécon
ure plus parfaite, et l’original des préceptes. Que dirai-je encore ?
Bossuet
fait voir plus de fécondité, et Pascal a plus d’i
? Bossuet fait voir plus de fécondité, et Pascal a plus d’invention ;
Bossuet
est plus impétueux, et Pascal plus transcendant :
si divers, peut-être qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme
Bossuet
, parler comme Fénelon. Mais parce que la différen
l est vrai qu’on n’y trouve pas, aussi souvent que dans les écrits de
Bossuet
et de Pascal, de ces traits qui caractérisent une
les plus élevés ne sont jamais aussi grands que ceux de Fénelon et de
Bossuet
: ce qui vient en grande partie de la différence
ualités dominantes excluent les autres ? Qui a plus d’imagination que
Bossuet
, Montaigne, Descartes, Pascal, tous grands philos
erait bien d’écrire et de penser toujours comme aurait écrit et pensé
Bossuet
. LXXIV. Tout son dans la musique doit avoir un é
Mme de La Fayette. 52. La Fontaine 53. Boileau 54. Racine 55.
Bossuet
56. Fénelon, reçu académicien la même année qu
il y a quelquefois beaucoup de poésie dans la prose : les ouvrages de
Bossuet
, de Bernardin de Saint-Pierre et de Chateaubriand
s et même dans les sciences : Homère, Sophocle, Michel-Ange, Raphaël,
Bossuet
, Napoléon, sont des hommes de génie, et en même t
neuse et pressante dont il donna tant d’exemples dans ses débats avec
Bossuet
. » (Notice de M. Villemain.) On peut rapprocher d
tion, quand il dit « qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme
Bossuet
, parler comme Fénelon ». Toutefois on s’était tro
dmirable artifice du corps humain, on peut revoir un beau chapitre de
Bossuet
dans le même volume. 1. Dira l’impie, faut-il s
ntes notes dont nous avons profité, place ici cette sage réflexion de
Bossuet
: « J’apporte en naissant cet amour du bonheur. L
exion frappante, exprimée avec force et avec noblesse, comme l’a fait
Bossuet
dans ce début si majestueux et si imposant de son
as de véritable gloire, sans la religion et la piété. C’est ainsi que
Bossuet
dans son Oraison funèbre du grand Condé 95, se pr
son éloge ; et ils ne pourront s’empêcher de remarquer que le célèbre
Bossuet
a craint de toucher ce point délicat de son histo
d’éloquence fut porté parmi nous à sa plus haute perfection. C’est à
Bossuet
qu’en est due la principale gloire. Aucun de nos
it, de la chaleur et de la vivacité du sentiment. Né pour le sublime,
Bossuet
en a exprimé toute la force et toute la majesté,
célébrité, citons Cicéron, Pline le Jeune, Henri IV, Balzac, Voiture,
Bossuet
, Fénelon, Racine, madame de Sévigné, madame de Ma
pour l’ampleur du style, un second Démosthène, un autre Cicéron dans
Bossuet
, dans Bourdaloue, ces maîtres de la parole, repro
, Massillon, avec moins d’élévation, mais avec plus de correction que
Bossuet
, soutient l’honneur de l’éloquence. Non moins cor
aride et sèche d’une induction purement logique ; mais voyons comment
Bossuet
a su l’embellir sans en altérer la force : « La
ud ingenium quod solum par populus romanus imperio suo habuerit. » Et
Bossuet
, parlant de la reine d’Angleterre : « Son grand c
e l’objet en traits vigoureux et le grave profondément dans l’esprit.
Bossuet
, en parlant du polythéisme égyptien, dit : « Tout
isparaissante figure. » « Au lieu de déplorer la mort des autres, dit
Bossuet
, je veux désormais apprendre de vous à rendre la
dans le morceau suivant, tiré de l’oraison funèbre du grand Condé par
Bossuet
: « Venez, peuples, venez, seigneurs et potentat
t. Ce tour est très propre à piquer l’attention. En voici un exemple.
Bossuet
, après avoir dit « que la santé n’est qu’un nom,
up plus terrible. Elle a pour caractère l’incertitude et la surprise.
Bossuet
, dans l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre,
ongtemps porté le faix, elle n’est pas même courbée sous la chute. »
Bossuet
. Orais. funèbre. D’une autre sorte est encore la
des vertus ou des vices, des qualités ou des défauts d’une personne.
Bossuet
trace ainsi le caractère de Cromwel : « Un homme
ans ce passage tiré de l’oraison funèbre de la duchesse d’Orléans par
Bossuet
: « Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable ! où
s : « Glaive du Seigneur, quel coup vous venez de frapper ! » s’écrie
Bossuet
dans l’oraison funèbre de Marie-Thérèse d’Autrich
Calvin, Balzac, Descartes, La Rochefoucauld, Pascal, Nicole, Arnaud,
Bossuet
, Fénelon, La Bruyère, Bayle, Fontenelle, Montesqu
uivez ces conseils, vous parviendrez infailliblement à savoir écrire.
Bossuet
était rempli de la lecture de la Bible ; Démosthè
ù, Le héron au long bec emmanché d’un long cou. dans cette phrase de
Bossuet
: « L’univers allait s’enfonçant dans les ténèbr
et dans la connaissance des hommes ; de ce prince, dont le choix des
Bossuet
et des Fénelon avait prouvé et honoré les lumière
oquence, sont Démosthène et Cicéron : parmi nous, ce sont Bourdaloue,
Bossuet
et Massillon. Le Sermon de ce dernier sur le peti
i a valu l’épithète de Bonhomme, épithète qui en vaut bien une autre.
Bossuet
en parlant de la gloire du Prince de Condé dit qu
de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et terribles leçons. (
Bossuet
.) S’il est difficile de faire une période sembla
l leur apprend leur devoir d’une manière souveraine et digne de lui. (
Bossuet
.) Il faut s’exercer à faire de belles périodes.
aux murs de Troie est l’accent naturel de la douleur et des regrets.
Bossuet
emploie souvent des apostrophes d’une énergie adm
nerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, madame est morte ? (
Bossuet
.) » A cette exclamation, les sanglots des auditeu
ut du domaine de la poésie ; mais l’éloquence ne se l’interdit point.
Bossuet
dans l’oraison funèbre de la Reine d’Angleterre v
te, élevée, et toujours au-dessus des pensées ordinaires de l’homme.
Bossuet
est l’orateur qui a su mettre souvent la majesté
esprit une belle image en termes choisis, il parle avec magnificence.
Bossuet
dit de la Reine d’Angleterre fuyant de son royaum
. Caractère des sept Rois de Rome. (Tiré de l’Histoire universelle de
Bossuet
.) Bossuet passe en revue avec une admirable préci
e des sept Rois de Rome. (Tiré de l’Histoire universelle de Bossuet.)
Bossuet
passe en revue avec une admirable précision le ca
urer au peuple qu’il se maintiendrait éternellement dans sa liberté.
Bossuet
, Histoire universelle. J.-J. Rousseau a dit avec
vains en prose, c’est dans les écrits des Fénelon, des Massillon, des
Bossuet
, des Saint-Pierre, des Buffon, etc., que nous pou
el Lévy.) 1. Résoudre à ce passage. La Fontaine ne veut pas, comme
Bossuet
, nous effrayer par la nécessité de la mort, pour
le passage. 2. Lire l’Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans, par
Bossuet
. 3. Die pour dise, archaïsme fréquent jusqu’à L
uet. 3. Die pour dise, archaïsme fréquent jusqu’à La Fontaine. 4.
Bossuet
dit : « C’est une étrange faiblesse de l’esprit h
nstabilité de la vie et la tristesse de la mort aussi vivement que si
Bossuet
parlait : c’est quand le lieu commun devient un f
ble, dont le zèle alarma ceux même qui applaudirent en lui un nouveau
Bossuet
. Sans raconter les événements qui suivirent, il c
tianisme. (Voir 2e recueil.) 2. Dans le panégyrique de saint André,
Bossuet
disait : « Les empereurs et les rois abaisseront
la célébrité à tout prix ; Une Médée, pour une femme furieuse ; Un
Bossuet
, pour désigner un grand orateur ; Le héros, pour
celle que nous allons citer et que nous devons au génie de l’immortel
Bossuet
: La vie humaine est semblable à un chemin dont
orner la pensée et à en augmenter l’intérêt. Telle est celle-ci, dont
Bossuet
se sert pour exprimer ses regrets sur la mort d’H
étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups.
Bossuet
, Bataille de Rocroi. J’ajoute à ces tableaux la
l’art de la prédication ; tandis que, chez les Français, nous verrons
Bossuet
, Bourdaloue, Massillon et Fléchier, tendre et arr
, si l’on ne connaît pas les règles principales de l’art dramatique ;
Bossuet
, si l’on ne sait ce que c’est que l’éloquence ; J
il la maîtrise2. Ainsi Fléchier n’est, le plus souvent, que disert ;
Bossuet
sera l’homme éloquent3. Les règles de l’art de bi
ui, au premier coup d’œil, paraissait devoir indisposer contre elles.
Bossuet
, ayant à traiter, dans l’oraison funèbre du grand
commencement un style pompeux et magnifique. Les oraisons funèbres de
Bossuet
et de Fléchier nous en fournissent assez d’exempl
e : Environnez ce tombeau ; versez des larmes avec des prières 113 (
Bossuet
, Or. fun. de Condé). On trouve souvent dans les p
n substitue à la démarche simple, aisée et naturelle des Fénelon, des
Bossuet
, des Massillon. » Ce n’est pas qu’il n’y ait que
sage Machabée, et pour déplorer sa mort » l’harmonie était détruite.
Bossuet
commence par ces mots l’oraison funèbre de la rei
t c’est de là que le poète et l’orateur doivent les prendre ; Racine,
Bossuet
, Massillon, n’y manquent jamais. Quelquefois même
nnuit, et totum nutu tremefecit Olympum. (Æneid., IX, 106 ; X, 115).
Bossuet
déplore ainsi la fuite précipitée de la reine d’A
et déterminées. Telle fable de La Fontaine, telle page de Cicéron, de
Bossuet
ou de Racine, nous les présente tous les trois. L
n. Si nous lisons, Nullam in conspectu navem, l’image est effacée155.
Bossuet
loue la fierté avec laquelle Condé, proscrit et f
, le sentiment, ou la passion. Dans l’oraison funèbre du grand Condé,
Bossuet
, après la comparaison de l’aigle, ajoute : « Auss
ux de plaindre Le sort d’un ennemi, quand il n’est plus à craindre !
Bossuet
, en prononçant l’oraison funèbre de la duchesse d
à apostropher des choses insensibles : « Glaive du Seigneur, s’écrie
Bossuet
dans l’oraison funèbre de Marie-Thérèse d’Autrich
llante, mais pathétique. Elle est noble et élevée dans ces paroles de
Bossuet
: « Malgré le mauvais succès de ses armes infortu
que d’éloge : Vous avez travaillé vingt ans à vous rendre inutile.
Bossuet
, à madame de La Vallière : « Échappez-vous à vous
ettre trop souvent de telles comparaisons, ne se les interdisent pas.
Bossuet
, dans l’éloge de la reine d’Angleterre, voulant l
i qu’il attendait. Voyez un bel exemple de suspension, Verrin., V, 5.
Bossuet
emploie ce tour à la fin de l’oraison funèbre de
pomen., II, 36, 23 ; Esdras, I, 1, 2. 220. Isaïe, XLV, 1. Voy. Aussi
Bossuet
, Histoire universelle, huitième époque ; Josèphe,
étrange de prétendre rectifier les textes adoptés de Corneille ou de
Bossuet
; et cependant rien n’est plus nécessaire, car d’
la grammaire française et les imprécations de Camille ou d’Athalie ;
Bossuet
se dit du même ton que la définition de l’arithmé
différents d’interprétation : La Fontaine ne se dit pas du tout comme
Bossuet
. Le timbre de la voix devra être clair, élevé, le
happe du sein des peuples « ce je ne sais quoi d’inquiet », comme dit
Bossuet
, qu’ils ont au fond du cœur ; la démangeaison d’i
France avec la politique. L’histoire, qui ne pouvait guère citer que
Bossuet
et Voltaire, c’est-à-dire deux exceptions, a été
enversement de la société. L’obéissance ne lui est pas due ; car, dit
Bossuet
, il n’y a pas sur la terre de droit contre le dro
aient même parmi les Grecs ; ils avaient le goût et l’âme de Virgile.
Bossuet
, d’un génie plus vaste et plus hardi, confondait
perdue dans l’antiquité devenait le fondement d’un monument immortel.
Bossuet
avait entrevu dans saint Augustin et dans Paul Or
de Pascal, restes mutilés de son grand ouvrage. Villemain 84.
Bossuet
orateur C’est sur le théâtre même de la grand
et que décorent à l’envi les arts et la victoire, qu’il faut entendre
Bossuet
, d’un accent ferme et mesuré, avec le respect d’u
tiquité païenne, et qui naquit sur les tombes des premiers chrétiens,
Bossuet
semble l’avoir créé, tant il se l’est rendu propr
nt. Voilà le double aspect d’élévation et de misère que nous découvre
Bossuet
; et quand il les a opposés l’un à l’autre avec u
chrétienne, qui prend son vol vers son créateur. M. Patin 85.
Bossuet
historien Quelle admirable revue de tous les
ble revue de tous les peuples ! Comme ils viennent tour à tour devant
Bossuet
témoigner de leur faiblesse et avouer que Dieu se
s veulent s’arrêter et faire halte ; il faut marcher, il faut courir.
Bossuet
pousse les uns sur les autres les siècles et les
change et renouvelle à son gré la figure du monde ; et, à la voix de
Bossuet
, l’antiquité semble se réveiller du tombeau pour
ière lui donnera une souplesse égale à celle de la plus vive pensée ;
Bossuet
l’emportera jusqu’à la plus haute poésie, sans l’
il avoue sincèrement qu’il n’y a point de poème en prose. L’éloquent
Bossuet
voulait bien rayer quelques familiarités échappée
t que dans le choix et l’emploi des moyens. « Ce n’est pas assez, dit
Bossuet
, à l’homme de bien de ne vouloir que ce qui est j
cience dix-sept volumes in-folio. Dans les temps plus modernes, c’est
Bossuet
se levant à deux heures du matin pour reprendre u
rge, de plus animé, de plus vivant, de plus éclairé que le cabinet de
Bossuet
lui-même ne pouvait l’être pour son élève. Il y a
cette éminente dignité des pauvres dans l’Église de Dieu, » comme dit
Bossuet
, qui nous met à leurs pieds. Quand vous redoutez
des idées claires et distinctes, comme disent à la fois Descartes et
Bossuet
. Cette distinction est le fond de ma philosophie
die de Racine, tantôt l’histoire des origines du monde, racontées par
Bossuet
avec une grâce si majestueuse ! Quel plaisir de n
e pourrais vous en dire. Vous verrez que nos bons écrivains, Fénelon,
Bossuet
, Racine, Despréaux, employaient toujours le mot p
sous notre main ; par exemple, toutes les belles oraisons funèbres de
M. Bossuet
, de M. Fléchier, de M. Mascaron, du P. Bourdaloue
me année, toujours infirme et souffrant, fixa la langue qu’ont parlée
Bossuet
et Racine, donna le modèle de la plus parfaite pl
s, Port-Royal a contribué à la ruine de la scolastique. 3. Voir dans
Bossuet
(Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même
’idée de trouver de l’éloquence et de voir de grands orateurs dans un
Bossuet
, dans un Massillon ; et qui, tout en en demandant
t-Simon a l’image toute familière, et la métaphore instinctive, comme
Bossuet
. 4. Sa cour, c’est-à-dire les personnes attaché
puissances, l’interprète des révélations divines ; en un mot, ce sera
Bossuet
. (Maury et La Harpe.) Eloquence politique.
; Merci ne peut les défendre et ne paraît plus devant son vainqueur.(
Bossuet
.) ANALYSE. Forme. — Arrêtez-ici vos regards. C’
inqueur.(Bossuet.) ANALYSE. Forme. — Arrêtez-ici vos regards. C’est
Bossuet
qui parle, il s’agit sans doute d’un grand specta
, — D’après cette analyse de la forme, il est facile de remarquer que
Bossuet
, sans faire usage du pathétique proprement dit, n
a sans relâche pour semer le bon grain. Il monta dans la chaire quand
Bossuet
en descendit. Son succès fut prodigieux, et jamai
▲