Boileau
(1636-1711.) [Notice] Boileau, né à Paris
Boileau (1636-1711.) [Notice]
Boileau
, né à Paris en 1636, avait commencé par se faire
et dans l’épître, on a pu faire autrement, on n’a pas mieux fait que
Boileau
. Jamais les règles de la poésie n’ont trouvé un p
cadron se dissipe et s’enfuit1. 1. Voltaire, qui dénigrait parfois
Boileau
, ne tardait pas à s’en repentir. Il a, dans son T
« Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que
Despréaux
: en faire un éloge plus étendu, ce serait entrep
ire de la littérature française, et M. Geruzez ont dignement parlé de
Boileau
. On signalera, parmi ses éditeurs et commentateur
Saint-Marc, Amar et Berriat-Saint-Prix. 1. Cette pièce est de 1667 :
Boileau
y atteignit la perfection de la satire ; car elle
c’est à sa table à qui l’on rend visite… 3. Avocat contemporain de
Boileau
, fameux par son humeur agressive, qui rappelait c
. Pour tous ces ouvrages et ces auteurs inconnus, comme dit très-bien
Boileau
, on nous permettra de renvoyer les curieux aux no
e qui nous portera à les excuser, c’est qu’au rapport de Saint-Simon,
Boileau
, bien qu’il ait excellé dans la satire, était cep
ant l’un des meilleurs hommes du monde. 3. Toute cette apologie, que
Boileau
fait ici de lui et de ses ouvrages, est imitée de
s attardés qui avaient le malheur de parler une tout autre langue que
Boileau
et ses amis. Ajoutez que la profusion des faveurs
faite : personne, on le remarquera à cette occasion, n’a mieux su que
Boileau
faire usage du style figuré et mettre d’accord, d
tion avec la raison. 4. Ici encore, et même quelques vers plus loin,
Boileau
a imité la satire citée de Perse. 1. Ce tour man
’est pas français. » 2. On a regretté, non sans quelque raison, que
Boileau
ait été le Zoïle de Quinault : ce dernier poëte,
nneur au siècle de Louis XIV. » — Toutefois ou ajoutera, pour excuser
Boileau
, qu’à l’époque où cette satire fut composée, Quin
apelle si habilement restaurée aujourd’hui, fut le sujet du Lutrin de
Boileau
, sujet que le président F. de Lamoignon l’avait,
iade ; et ce n’est certes pas le seul endroit où il a rendu hommage à
Boileau
en l’imitant. 1. Celui même qui avait ordonné le
istre comme paroistre, en sorte que les deux rimes que nous offre ici
Boileau
étaient bonnes pour l’oreille et les yeux. 3. On
ées après. Andrieux fait remarquer, l’occasion de ce passage, combien
Boileau
savait relever par un tour noble et délicat le pr
rend l’esprit et qui le charme, parce qu’elle est juste et naturelle.
Boileau
excelle à pratiquer ce précepte d’Horace, Art poé
te : « Henriette d’Angleterre, duchesse d’Orléans, apercevant un jour
Boileau
à Versailles, lui fit signe d’approcher et lui di
idi, les voyageurs aperçoivent encore de fort loin, comme du temps de
Boileau
, cette tour, récemment restaurée, et l’une de nos
expressif ; image frappante de la vérité. 3. Hémistiche emprunté par
Boileau
à Chapelain : il se trouve dans le VIIIe chant de
tif, aujourd’hui presque oublié, du mot fusil. Comparez ici Virgile à
Boileau
: Géorg., I, 135 ; En., I, 178-180. 2. On a cri
ant et l’agréable ironie qui relèvent dans le Lutrin les emprunts que
Boileau
a faits aux poëtes de l’antiquité. 6. C’est-à-d
e la vue. Mais ce le marque un peu de netteté : défaut très-rare chez
Boileau
. 7. C’est le prélat, ce prélat terrible, comme l
. H. BILLET.Directeur de Saint-Barthélémy. I. Étudiez Racine et
Boileau
, nos maîtres, à tous ! Que leurs doctes écrits,
, Ne quittent point vos mains, jour et nuit feuilletés1. Étudiez
Boileau
et Racine ; et vous apprendrez dans leurs vers, b
st toujours captif ; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. (
Boileau
, Art p., v. 1-6.) Mais, au moins, vous deviendre
s cesse et le repolissez : Ajoutez quelquefois ; et souvent effacez. (
Boileau
, Art p., I, v. 171.) IV. L’auteur doit met
t d’art, que l’art et le travail disparaissent aux yeux du lecteur. —
Boileau
employait une journée entière pour faire une diza
ser la Satire XII, et trois ans pour la corriger. — Racine remerciait
Boileau
de lui avoir appris à faire difficilement des ver
urs vos écrits Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur prix. (
Boileau
, Art p., I, v. 27.) La rime pour le vers, et no
des verbes), on ne compte que 5, 900 rimes différentes dans Racine et
Boileau
. — Avec un millier seulement de rimes supplémenta
autre côté, Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire 7. (
Boileau
, Art p., I, v.64.) Il ne faut donc pas, non plus
tre, hymne, perdre ( à l’infinitif ), rhythme, siècle, triomphe, etc.
Boileau
voulut une fois terminer un vers par le mot huîtr
r en erdre ), Je le laisse à plus fin que moi. (Scarron.) Racine et
Boileau
n’ont employé que les formes je perds, se perd, p
r le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain. (
Boileau
, Art. p., I, v. 155.) Nous ne parlerons ici que
croi, pour tu vois, tu crois. (Voir notre ouvrage De la Rime d’après
Boileau
et Racine.) « M. de Lamartine, préoccupé sans d
le à courir trop hâtée Ne soit d’une voyelle en son chemin heurtée. (
Boileau
, Art p., I, v. 103.) A part le premier vers (ver
poétique, peu harmonieux, peu fait pour plaire à une oreille sévère),
Boileau
joint admirablement ici l’exemple au précepte.
âce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’osa plus enjamber. (
Boileau
, Art p. I, v. 113 ) Voici un conseil à l’adresse
lière de ceux de nos jeunes versificateurs qui abordent les traces de
Boileau
et de Racine, après avoir déjà marché, non sans s
ègles prescrites, Et de l’art même apprend à franchir leurs limites. (
Boileau
, Art p., IV, v. 77.) 1° Le morceau suivant,
ojet les chanoines punis S’en retournent chez eux, éperdus et bénis. (
Boileau
, Le Lutrin, ch. V) 2° Entrons chez Béréni
rze bouteilles D’un vin vieux... Boucingo n’en a point de pareilles. (
Boileau
, Sat. 3.) XIV. [De l’inversion] DE L'INVE
il me soit permis de signaler, ici quelques taches dans les œuvres de
Boileau
lui-même. Ainsi, les passages défectueux de ce ma
u’on peut apercevoir toute la distance qui sépare la versification de
Boileau
d’avec la poésie de Racine. En effet, prenons mai
acte IV, sc. 2) Nous terminons volontiers cette première étude sur
Boileau
et Racine par la citation des vers ci-dessus, qui
u style, du talent, et même de la nature propre de chacun d’eux. Chez
Boileau
, en effet, la faculté qui domine toutes les autre
s grands guer- Apollon ne promet qu’un nom et des lauriers. [riers, (
Boileau
, Art p., v. 125 et v. 173.) Avec de telles quali
autre, le poète même par excellence, le type et le modèle des poètes.
Boileau
fera, et avec le plus grand succès, d’abord des s
ait l’âme et la lyre d’un Lamartine. — D’un autre côté, il semble que
Boileau
aurait pu aborder d’autres genres plus voisins du
romaque, en passant par Monime, Bérénice, Hermione et Phèdre. 1.
Boileau
, en parlant de Théocrite et de Virgile, Art p., I
te manu, versate diurna. 2. Voir notre ouvrage De la Rime d’après
Boileau
et Racine. 3. Si nous omettons ici l’autre gra
5. Les mots jours et toujours ne riment, l’un avec l’autre, ni dans
Boileau
, ni dans Racine. 6. Les deux rimes hommes et som
s n’ont été employées que huit fois par Racine, et une seule fois par
Boileau
; mais ces deux poètes n’ont pas d’autres rimes e
oètes n’ont pas d’autres rimes en ommes. 7. Souvent, d’après
Boileau
; — Horace avait dit : « Quand on manque d’art, »
ed.̶ Ce singulier ne se trouve pas une seule fois à la fi des vers de
Boileau
et de Racine ; mais le pluriel pieds se trouve pl
romaque, Britannicus, Mithridate et Phèdre. 15. Voici comment
Boileau
lui-même apprécie son propre mérite littéraire :
aire, le Temple du Goût.) 18. Voici un de ces passages curieux où
Boileau
parle lui-même avec tant de complaisance de son O
te du bien, voilà le bien. N’est-ce pas là toute la vie littéraire de
Boileau
» — en ajoutant les Épîtres ; — « et cette vie
t-elle pas une admirable progression ? A trente-six ans la mission de
Boileau
était remplie, son autorité littéraire était étab
parfois, comme dans les vers cités en tête du chapitre, les arrêts de
Boileau
, Ces fidèles échos d’un jugement si sûr, Sont, d
n peu froid, un peu sec, un peu dur. 20. Dans sa vie littéraire,
Boileau
a les plus grands traits de ressemblance avec Hor
s, des épîtres et un art poétique. Mais Horace a, de plus, ses odes ;
Boileau
, son Lutrin. Horace, peu habile à faire l’hexamèt
sé les vers latins les plus charmants sur toutes les autres mesures ;
Boileau
, incapable de faire le petit vers français (le ve
c’est de penser à ce que l’on veut dire, ainsi que nous le recommande
Boileau
: Avant donc que d’écrire apprenez à penser, et
qu’il pense, Dis-moi, qui peut t’empêcher De le servir du silence ?
Boileau
nous recommande cette qualité en ces termes : Il
ne pouvons adresser d’autre conseil que celui de Maynard ou celui de
Boileau
, c’est-à-dire un sage silence ou une mûre réflexi
servir que des locutions autorisées par l’usage ou par la grammaire.
Boileau
, le législateur de la langue française, nous reco
3° Les Synonymes. § 1. Correction La Correction consiste d’après
Boileau
, à éviter les barbarismes et les solécismes. Il y
isme, quand on dit : C’est à vous mon esprit, à qui le veux parler.
Boileau
. § 2. Propriété des Mots La Propriété est
chercher avec patience jusqu’à ce qu’on l’ait trouvée ; il faut avec
Boileau
méditer et saisir le mot au moment où il se prése
dans la nouvelle guerre, À vaincu la Hollande ou battu l’Angleterre.
Boileau
, Satire III. Frapper n’a aucun rapport aux forc
nt entre les mots qui restent et la diction acquiert plus de vigueur.
Boileau
insiste beaucoup sur cette qualité dans son Art p
les plus doux, les plus sonores et les réunir suivant ce précepte de
Boileau
: Il est un heureux choix de mots harmonieux ; F
noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’oreille est blessée,
Boileau
, Art poétique, ch. I. Comme on le voit dans les
oétique, ch. I. Comme on le voit dans les vers de ce célèbre maître,
Boileau
nous recommande de ne pas blesser l’oreille ; car
raboteuse, et fuir particulièrement la rencontre des voyelles. Ce que
Boileau
nous recommande en ces termes : Gardez qu’une vo
r maint bateau, Le tout au sujet d’un manteau. Phébus et Borée.
Boileau
, pour exprimer la fatigue que la Mollesse a éprou
aux. Le travail pénible du labourage est bien senti dans ces vers de
Boileau
; Le blé, pour se donner, sans peine ouvrant la
re toutes ces merveilles et les grandit pour l’avenir. Les Épîtres de
Boileau
sont datées des conquêtes de Louis XIV ; Racine p
ou coupé ou périodique. Nous contenterons en même temps notre célèbre
Boileau
, qui nous donne à ce sujet les conseils suivants
Boileau
1636-1711 [Notice] On peut diviser sa ca
dévorants n’avait caché les os1. 1. M. de Fontanes a jugé ainsi
Boileau
: « Quand il parut, la poésie retrouva ce style q
s ordonnances de 1667 et 1670. 9. Comme ce vers est bien venu ! 10.
Boileau
, pour peindre la chicane, pouvait utiliser ses so
er à ces vers le chapitre xxxii, l. 1 er de Gangantua, dans Rabelais.
Boileau
s’eu est évidemment inspiré. 2. Horace, Art poé
e, il s’esmeut et s’apaise. 3. Dans cette peinture du jeune homme,
Boileau
écarte quelques traits fournis par Horace, vers 1
. » (Joubert.) 2. Le feu sort de vos yeux pétillants et troublés. (
Boileau
.) 3. On dit de nos jours : Rien n’est beau qu
laid, rien n’est vrai que le faux. 4. Ce défaut est bien rare chez
Boileau
. 1. Que de vers, restés proverbes, ont été frapp
chez Boileau. 1. Que de vers, restés proverbes, ont été frappés par
Boileau
comme des médailles ! 2. L’habitude devient apti
. Il donne ici le précepte et l’exemple. 4. La raison est la Muse de
Boileau
. 5. Le faux goût de l’Italie régnait alors en Fr
conversation avec moi. » (Fénelon.) 1. Horace l’a dit en latin avant
Boileau
. Il y a des emprunts sous la plupart de ces vers.
tout dire. (Voltaire.) 3. C’est le nom d’un éditeur à la mode. 4.
Boileau
a fait la guerre au burlesque, mis à la mode par
lus grand défenseur. 1. « Ces vers n’ont paru qu’après la mort de
Boileau
, et ils ne sont ni assez connus, ni assez admirés
ttre à Brossette, dit avec raison que ce sont les plus beaux vers que
M. Despréaux
ait jamais faits. » (M. Cousin.)
se Pascal d’après ses écrits. (17 novembre 1881). • L’Art poétique de
Boileau
; ses divisions principales et ses préceptes géné
(27 octobre 1883). • Exposer et discuter les théories développées par
Boileau
dans le deuxième chant de l’Art poétique sur le p
poème épique. (4 août 1882). • Exposer et apprécier les préceptes de
Boileau
sur l’épopée. (16 novembre 1882). • En quoi La Fo
du Renard dans les fables de La Fontaine. (10 août 1881). • Pourquoi
Boileau
a-t-il pu dire à Louis XIV que Molière était le p
ices pour y traiter le sujet d’Œdipe. (17 novembre 1883). • Lettre de
Boileau
à Louis XIV pour lui exposer la situation de Corn
enant la mort de son frère. (16 août 1883). • Lettre de La Fontaine à
Boileau
après une lecture de l’Art poétique. (13 août 188
moureux sans jugement… ; Néron cruel sans malice. Vous supposerez que
Boileau
écrit à Boursault pour réfuter ses critiques. (16
Henri IV et de Louis XIV. (29 juillet 1881). • La Bruyère va trouver
Boileau
à Auteuil pour lui lire ses Caractères. Le satiri
Vous décrirez la scène et vous développerez le caractère esquissé par
Boileau
. (29 novembre 1883). Seconde partie. Développ
est le monument le plus achevé du genre. À côté de lui, nous trouvons
Boileau
; son Art poétique, où il suit les traces d’Horac
atire à Rome : Lucile le premier osa la (la vérité) faire voir, dit
Boileau
(Art poét., ch. II). Ce fut lui qui le premier ad
suasive, indulgente : Horace, à cette aigreur, mêla son enjouement (
Boileau
, Art. P., ch. II). … admissus circum præcordia l
» ni les adorations de ses contemporains, ni les injures sommaires de
Boileau
. Mais en quoi a consisté la réforme littéraire qu
cle, eut pour principal artisan, parmi les académiciens, un homme que
Boileau
appelle le plus sage des écrivains, Vaugelas. Obs
’a pas été dépassée ; aussi, quoique bien d’autres, notamment Balzac,
Boileau
, aient travaillé efficacement au perfectionnement
de Corneille, sur ses propres tragédies ; les Satires (1660-1705), de
Boileau
, ses Réflexions sur Longin (1693-1710), composées
il le tiendra pendant toute la durée du poème ; ce qui a fait dire à
Boileau
: Le seul courroux d’Achille, avec art ménagé, R
modèles les plus achevés du genre. Les épîtres, toutes littéraires de
Boileau
, ne peuvent pas être considérées comme des lettre
a comparaison entre l’Épître aux Pisons d’Horace et l’Art poétique de
Boileau
Plan 11. — Caractère simple et familier de l’é
rs les vieux poètes romains, surtout envers Plaute. L’Art poétique de
Boileau
est le type du genre ; il est plus général, plus
imples imitations des modèles antiques. Parmi les genres secondaires,
Boileau
n’a pas fait mention de l’apologue, pas plus que
à la comédie, et à l’épopée. La partie critique de l’Art poétique de
Boileau
est assez considérable : Saint-Amant, Scudéry, Sc
t rien ; le merveilleux changea, voilà tout ; la question traitée par
Boileau
dans son Art poétique, à savoir si le merveilleux
r leurs auteurs qui furent Le Tasse, Dante, Milton et Klopstock. Mais
Boileau
, en donnant la règle de l’épopée, avait pour excu
s les formules de l’admiration. On pourrait lui appliquer ces vers de
Boileau
: Heureux qui, dans ses vers, sait, d’une voix l
Il avait raison : la critique, même quand elle parle par la bouche de
Boileau
, se trompe à ses heures ; l’Art poétique de celui
s que nous avons déterminés. [20] (1er août 1885) Quels modèles
Boileau
a-t-il eux sous les yeux en composant l’Art poéti
posant l’Art poétique ? Développement. — Le mérite indiscutable de
Boileau
, c’est d’avoir assigné avec un discernement parfa
ls subsistent impérissables, en sorte qu’on a pu assimiler l’œuvre de
Boileau
en littérature à celle de Descartes en philosophi
Discours de la Méthode. On ne conteste guère l’importance du rôle de
Boileau
comme législateur poétique ; mais on s’est montré
cherchons à déterminer ce qui lui revient en propre. Nous savons que
Boileau
étudia la Poétique d’Aristote, il y puisa un cert
médie, la Tragédie, l’Épopée. L’influence de cette œuvre sur celle de
Boileau
n’est pas douteuse : on sait que la méthode d’Ari
chœur et les reconnaissances indispensables à toute tragédie. De même
Boileau
est tout dogmatique, et l’on ne trouve nulle part
xviie siècle n’a pas connue d’ailleurs, mais à laquelle le génie de
Boileau
semble moins propre qu’aucun autre, parmi ses con
qu’aucun autre, parmi ses contemporains. Les tendances dogmatiques de
Boileau
semblent avoir été fortifiées encore par la tradu
assez large, c’est une critique encore toute dogmatique. L’œuvre que
Boileau
semble avoir imitée de plus près est l’Épître aux
it attentivement une étude comparative des deux écrits, on trouve que
Boileau
n’a pas traduit ou imité plus d’une centaine de v
il n’a pas la libre allure, la netteté, la profondeur de son modèle.
Boileau
a plus de gravité et moins de force, plus d’ordre
, plus d’ordre et une moindre portée. » Il ne semble pas douteux que
Boileau
ait connu et étudié les traités de Scaliger (1561
ière, son titre principal à être sauvé de l’oubli est d’avoir servi à
Boileau
. Ses ennemis lui ont reproché d’avoir pillé l’Art
ue par quelques vues ingénieuses qu’ils renferment sur l’éducation. —
Boileau
déclare n’avoir jamais lu Vida, et nous pouvons l
é. Enfin, on a relevé plus d’une ressemblance entre l’Art poétique de
Boileau
et celui de Vauquelin de la Fresnaye. Il est peu
Boileau et celui de Vauquelin de la Fresnaye. Il est peu probable que
Boileau
se soit servi de ce modèle, et l’on peut suffisam
où elles ont puisé, Vauquelin de la Fresnaye ayant imité Horace avant
Boileau
. Ajoutons qu’il est bien plus près de son modèle
de l’Épître aux Pisons. Enfin sa critique est plus large que celle de
Boileau
: il ne méprise pas comme lui notre vieille litté
et de la langue, et le véritable Art poétique français reste celui de
Boileau
. Cette place d’honneur lui restera toujours, à ca
re législateur du Parnasse. [21] (7 août 1884) De la théorie de
Boileau
sur l’épopée. Plan 15. — Boileau, comme tout s
(7 août 1884) De la théorie de Boileau sur l’épopée. Plan 15. —
Boileau
, comme tout son siècle, a ignoré la véritable nat
té, et chez les anciens, toutes les épopées procèdent d’Homère. Aussi
Boileau
entendait-il par épopée un poème qui fût plus ou
é, pour la remplacer par le merveilleux chrétien, condamné à tort par
Boileau
. [22] (29 juillet 1884) À quelles sources R
Voltaire : Britannicus est bien la pièce des connaisseurs. Avant lui,
Boileau
avait rendu un témoignage analogue à ce chef-d’œu
nt guère porté sur lui de jugements équitables ; Fénelon, La Bruyère,
Boileau
, mêlent à leurs éloges des reproches sévères, et
ort bien être déjà la comédie de caractères à son plus humble degré ;
Boileau
ne semble pas l’avoir compris, et sa sévérité est
remier des anciens et des modernes, et, en supprimant le peut-être de
Boileau
, à déclarer que Molière de son art a remporté le
ffon, dans sa théorie sur la noblesse du style, oublie que, comme dit
Boileau
, « le style le moins noble a pourtant sa noblesse
e d’aucune restriction. C’est une vérité évidente, et que, plus tard,
Boileau
a formulée dans un vers devenu proverbe : Avant
dre à vos conseils. [12] (19 août 1885) Lettre de La Fontaine à
Boileau
après la lecture du IIe chant de l’Art poétique.
la lecture du IIe chant de l’Art poétique. Plan. — 1º Il remercie
Boileau
de lui avoir envoyé son Art poétique ; Il goûte f
apprennent du nouveau sur l’illustre défunt. Un jour le roi demanda à
M. Despréaux
quel était l’écrivain le plus remarquable de son
année de la liste des pensions. Il y fut rétabli sur les instances de
Boileau
. Celui-ci écrit à Colbert qu’il serait confus d’a
ille serait laissé dans l’abandon et la misère. Composer la lettre de
Boileau
à Colbert. Plan. — Il vient se plaindre au min
laborent les grandes pensées exprimées sur la scène par ses héros. 5.
Boileau
sait que l’État est obéré ; les longues guerres o
oi, de son ministre, de la France, que sa pension lui soit rendue. 6.
Boileau
ne consentira jamais à continuer de toucher sa pe
cle attestent à quel point Gilbert, digne successeur de Régnier et de
Boileau
, était capable de féconder encore et d’agrandir l
penseurs sublimes, La Harpe, dans Rousseau trouver de belles rimes ;
Boileau
, correct auteur de libelles amers1, Boileau, dit
trouver de belles rimes ; Boileau, correct auteur de libelles amers1,
Boileau
, dit Marmontel, tourne assez bien un vers : Et to
peu mesuré et de peu juste. 2. On retrouvera le même mouvement dans
Boileau
(satire II) : Maudit soit le premier dont la ver
ferma sa pensée… 1. Allusion à ce début de l’épître de Voltaire à
Boileau
: Boileau, correct auteur de quelques bons écrit
nsée… 1. Allusion à ce début de l’épître de Voltaire à Boileau :
Boileau
, correct auteur de quelques bons écrits… Mais on
ernière expression à J. B. Rousseau, Od., iii, 6. 1. L’imitation de
Boileau
perce dans tout ce passage. Cf. la satire IX : A
. Pascal 1623 — 1662 Pensées et remarques sur le style (passif).
Boileau
1636 — 1711 Art poétique. La Bruyère 1645 — 16
cere). Ex. Après avoir fait le portrait de plusieurs genres de fous,
Boileau
termine ainsi : N’en déplaise à ces fous nommés
ré tous leurs soins, Ne diffèrent entre eux que du plus ou du moins. (
Boileau
, Satire IV, vers 33 et suiv.), 8° Déduction
n’est pas, pour faire comprendre ce qu’il est. Ex. La Mollesse, dans
Boileau
, peint la cour des rois fainéants pour faire ress
sont les conditions indispensables de toute éloquence. Le précepte de
Boileau
s’applique aux orateurs comme aux poètes : Que v
e, vers 102.) Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. (
Boileau
, Art poétique, chant III, vers 142.) 2° Une seco
r le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain. (
Boileau
, Art poétique, chant I, vers 159 et suiv.) On re
pressions grossières et triviales, les images basses et repoussantes.
Boileau
a dit avec raison : Quoi que vous écriviez, évit
1° On peut citer comme définition de l’harmonie des mots ces vers où
Boileau
allie l’exemple au précepte : Il est un heureux
noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’oreille est blessée. (
Boileau
, Art poétique, chant I, vers 109 et suiv.) Bossu
ls manquaient de variété. C’est aussi la recommandation que nous fait
Boileau
dans le précepte suivant : Sans cesse en écrivan
ours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme. (
Boileau
, Art poétique, chant I, vers 70 et suiv.) Le moy
oint fait de vers. Il se tue à rimer, que n’écrit-il en prose ? etc. (
Boileau
, Satire IX, vers 203 et suiv.) Correction
es reproches qui lui sont adressés par la Mollesse personnifiée. (Cf.
Boileau
, Lutrin, chant II, vers 105 et suiv.) Hyperbol
cent feux, etc. Ex. Là, depuis trente hivers, un hibou retiré, etc. (
Boileau
, Lutrin, chant III, vers 11.) 3° le nombre déter
re incertain. Ex. Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. (
Boileau
, Art poétique, chant I, vers 172.) 4° le singul
r pour le pluriel. Ex. Le Français, né malin, forma le vaudeville. (
Boileau
, Art poétique, chant II, vers 182.) 5° la matièr
ent. Elle doit être claire, vraisemblable, brève et intéressante. Cf.
Boileau
: Soyez vif et pressé dans vos narrations, etc.
r de la description comme Delille et imiter ces auteurs dont se moque
Boileau
: S’il rencontre un patois, il m’en dépeint la f
e a fourni en littérature le sujet d’un grand nombre d’allégories, et
Boileau
, partisan du merveilleux païen, l’a proclamée le
ir retentisse, C’est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse. (
Boileau
, Art poétique, chant III, vers 167 et suiv.) Nos
l’emporte. Corneille a le génie, mais le goût lui manque quelquefois.
Boileau
a du talent, de l’esprit, beaucoup de goût, peu d
ne est un hémistiche, au milieu desquels elle se place ordinairement.
Boileau
a joint l’exemple au précepte dans les vers suiva
es dans Corneille, Molière, La Fontaine, Racine (les Plaideurs), etc.
Boileau
a consacré cette proscription par ses préceptes.
lle à courir trop hâtée Ne soit d’une voyelle en son chemin heurtée. (
Boileau
, Art poétique, chant I, vers 107 et 108.) L’hiat
hez les poètes du xve et du xvie siècles, proscrits par Malherbe et
Boileau
, a été admis par La Fontaine toutes les fois que
bles sous la plume de La Fontaine. Tout le monde convient aussi, avec
Boileau
, qu’un excellent sonnet vaut mieux qu’un poème d’
e la plus ordinaire de la poésie lyrique est l’ode (ὤδη, chant). Pour
Boileau
, elle la résume tout entière. L’ode, avec plus d
abits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil, etc. (
Boileau
, Art poétique, chant II, vers 39 et suiv.) L’élé
fixe composé de deux quatrains et de deux tercets (en tout 14 vers),
Boileau
l’a exactement défini, quand il a dit qu’Apollon…
rtistement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés, etc. (
Boileau
, Art poétique, chant II, vers 85 et suiv.) Le so
sie française, malgré sa brièveté. Elle a été louée de tout temps, et
Boileau
, dans son Art poétique, a porté un jugement vrai
s rhéteurs ; règles de bon sens et de goût ; préceptes d’Horace et de
Boileau
; merveilleux païen et chrétien Quelques écriv
la fiction et de la réalité. Dans le IIIe chant de son Art poétique,
Boileau
a consacré à la poésie épique cent soixante-quato
éresser, … On s’ennuie aux exploits d’un conquérant vulgaire, … etc.
Boileau
montre ensuite la part de la mythologie grecque e
tenu dans son Génie du christianisme une opinion contraire à celle de
Boileau
, il ne semble pas devoir fournir aux poètes épiqu
de de Voltaire), et le poème héroï-comique ou badin (Ex. Le Lutrin de
Boileau
). À prendre le mot épopée dans le sens vulgaire,
qu’en un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. (
Boileau
, Art poétique, chant III, vers 45 et 46.) L’écol
a tragédie dans Horace (Art poétique du vers 153 au vers 309), — dans
Boileau
(Art poétique, chant III, du vers 1 au vers 160),
e dans Horace (Art poétique, du vers 153 au vers 309, passim), — dans
Boileau
(Art poétique, chant III, du vers 335 jusqu’à la
ramatique Dans le chant IIIe de son Art poétique (v. 61 et suiv.),
Boileau
a résumé en quelques vers, imites d’Horace, l’his
y était immolé en son honneur, et non, comme l’ont prétendu Horace et
Boileau
, parce que cet animal était le prix du vainqueur
s Phénomènes et pronostics Lucrèce. Louis Racine. Virgile. Horace ;
Boileau
. Berchoux. Hésiode. Aratus. Poème didactiqu
n Art poétique, que dans la seconde moitié du xviie siècle, celui de
Boileau
devait presque faire oublier. Au dix-huitième siè
Ésope, Babrius et Phèdre, une ample comédie à cent actes divers . Si
Boileau
n’en a pas parlé dans son Art poétique, ce n’est
badine, philosophique ou historique. (Ex. les Épîtres d’Horace et de
Boileau
.) 4° Satire La satire (satura, mélange) est
nd le ton enjoué et légèrement moqueur, — (Ex. Satires d’Horace et de
Boileau
) — ou la voix plus ample de l’indignation. Dans c
ui Bavium non odit, amet tua carmina, Mævi. Suivant la définition de
Boileau
, l’épigramme N’est souvent qu’un bon mot de deux
qui se manifeste par des expressions pleines de douceur et de grâce.
Boileau
en a donné les règles suivantes : Telle qu’une b
chatouille, éveille, Et jamais de grands mots n’épouvante l’oreille. (
Boileau
, Art poétique, chant II, vers 1 et suiv.) Bien q
orme, elle a plus de mouvement que l’idylle. Voici ses règles d’après
Boileau
. Mais souvent dans ce style un rimeur aux abois
campagne et les bois. Telle est de ce poème et la force et la grâce. (
Boileau
, Art poétique, chant II, vers 1 et suiv.) Po
rticulier la Poétique d’Aristote, l’Art poétique d’Horace et celui de
Boileau
, cités dans l’Histoire abrégée de la rhétorique (
, 1832 ; A. Nisard : Examen des Poétiques d’Aristote, d’Horace et de
Boileau
, thèse, in-8, 1845 ; P. Albert : La Poésie, in-1
ursuit encor la rime à travers champs et bois. Bossuet a fini lorsque
Boileau
commence. En prose l’on enseigne et l’on prie et
événements que l’historiographe est chargé de raconter (Ex. Racine et
Boileau
ont été les historiographes de Louis XIV). Il ne
agination. Il faut savoir s’arrêter à temps ; l’écueil, c’est l’abus.
Boileau
a eu raison de dire : Qui ne sait se borner ne s
ues les plus célèbres sont celles d’Aristote, d’Horace, de Vida et de
Boileau
. Nous dirons un mot de chacun de ces ouvrages. A
l’élocution poétique est rendu avec autant de force que d’élégance.
Boileau
. Enfin, Boileau-Despréaux, né à Paris, en 1636, e
surtout concourent à donner une valeur considérable à la poétique de
Boileau
: la difficulté de l’entreprise, la beauté des ve
mplète et plus détaillée. Dans le premier chant et dans le quatrième,
Boileau
donne les règles générales de la poésie : qualité
ail les règles relatives à la tragédie, à l’épopée et à la comédie. —
Boileau
est beaucoup plus complet que ses prédécesseurs ;
e genre les Géorgiques, de Virgile, l’Art poétique d’Horace, celui de
Boileau
, etc. Ainsi, le devoir de l’écrivain, dans le poè
Latins, Lucrèce, Virgile et Horace ; enfin, chez les modernes, Vida,
Boileau
, Dufresnoy, le Père Rapin, le cardinal de Poligna
e poésie ne peut qu’être utile à la société et aux lettres ; car, dit
Boileau
: La satire, en leçons et nouveautés fertile Sai
er les hommes, et non de les humilier et de les flétrir. C’est ce que
Boileau
a sagement prescrit dans ces vers, qu’il a quelqu
s en ce genre les satires sur la noblesse, d’Horace, de Juvénal et de
Boileau
. Celle de ce dernier surtout est remarquable par
sans partialité et sans prévention. Il est fâcheux pour la gloire de
Boileau
, dont la critique est ordinairement saine, qu’il
e parlera jamais des auteurs : les règles de la bienséance l’exigent.
Boileau
a quelquefois violé ces règles ; il a pris plaisi
danger, que nous avons déjà signalé, c’est de tomber, comme l’a fait
Boileau
, dans des personnalités toujours dangereuses. Ces
aisse suivant le caractère des personnes. C’est ainsi que l’épître de
Boileau
à son jardinier exigeait le style le plus naturel
et en employant la mesure de vers la plus propre et la plus agréable.
Boileau
a peint le passage du Rhin en vers dignes de l’ép
omme le passage du Rhin par l’armée française, dans la iv e Épître de
Boileau
. 284. Quelles doivent être les qualités de l’épît
oit exprimé avec grâce, comme dans la lettre d’Horace à Mécène, I, 7.
Boileau
, dans sa vie Épître, oppose avec un charme encha
ètes épistolaires : nous citerons Christine de Pisan, Marot, Voiture,
Boileau
, Voltaire, J.-B. Rousseau, Gresset, Bernis, Lebru
mployé comme ressort d’une action épique. Ce n’était pas l’opinion de
Boileau
, qui dit, dans-son Art poétique : De la foi d’un
les mystères terribles D’ornements égayés ne sont point susceptible.
Boileau
était trop préoccupé de l’imitation de l’antiquit
étudiez les mœurs : Les climats font souvent les diverses humeurs.
Boileau
, Art poét. Il est d’usage de placer dans le poèm
magnifique ; Qu’en lui, jusqu’aux défauts, tout se montre héroïque.
Boileau
, Art poét. 7° Forme de l’épopée. L’épopée
na sur la France Et par droit de conquête et par droit de naissance.
Boileau
a dit : Que le début soit simple et n’ait rien d
-comiques : Grec. La Batrachomyomachie, attribuée à Homère. Français.
Boileau
: le Lutrin. Italiens. Arioste : Roland furieux.
e, dans ses Géorgiques, donne des préceptes sur l’agriculture ; quand
Boileau
, dans son Art poétique, indique les règles généra
béir à son génie, de négliger l’ordre jusqu’à un certain point. Ainsi
Boileau
, parlant dans un même chant du poème épique, de l
fait un bon effet, mais n’est pas absolument nécessaire. Par exemple,
Boileau
, dans le dernier chant de son Art poétique, inter
ème didactique a été fort cultivé de tout temps, et avec succès. Mais
Boileau
, dans son Art poétique imité d’Horace, développé,
’exprime Voltaire dans son Temple du goût, quand il dit : Là régnait
Despréaux
, leur maître en l’art d’écrire, Lui qu’arma la ra
les mains de tous ceux qui étudient les belles-lettres. Au-dessous de
Boileau
, et à une place très élevée encore, il faut mettr
es saints et les démons ? Il y a des critiques qui ne le pensent pas.
Boileau
même est de ce nombre. Mais le sentiment le plus
et qui doit toujours être celui d’un poète inspiré d’en haut. Écoutez
Boileau
: D’un air plus grand encor, la poésie épique, D
ait exemple que nous ayons dans notre langue du récit épique, c’est à
Boileau
que nous le devons. Ce n’est qu’une partie d’une
ou même risible141. On les nomme poèmes héroï-comiques. Le Lutrin de
Boileau
est le chef-d’œuvre de ce genre. Un pupitre d’une
l’on n’y affecte pas du tout cette forme héroïque et majestueuse dont
Boileau
nous donne le plus beau modèle. Nous avons, en ef
de l'humanité. Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. (
Boileau
.) Le caractère des jeunes gens n'est pas celui d
ignation est rapide et animé ; celui de la joie est naturel, négligé.
Boileau
a dit : Pour me tirer des pleurs, il faut que vo
es pièces assorties N'y fassent qu'un seul tout de diverses parties. (
Boileau
.) Le discours oratoire peut avoir six parties, q
evé. Dans les sujets dramatiques, l'exorde prend le nom d'exposition.
Boileau
a dit : Que, dès les premiers vers, l'action pré
trop est fade et rebutant, L'esprit rassasié le rejette à l'instant. (
Boileau
.) La réfutation a pour objet de renverser les pr
l est trop uniforme : Sans cesse, en écrivant, variez vos discours. (
Boileau
.) Quelquefois les épithètes donnent de la grâce
ong bec emmanché d'un long cou. (La Fontaine.) Mais dans ces vers de
Boileau
, le plus est une épithète vicieuse ; et il en est
ronie dit précisément le contraire de ce qu'elle veut faire entendre.
Boileau
, pour faire entendre que l'on fuyait les sermons
e, jusqu'à ce qu'elle soit parvenue au point qu'elle s'était proposé.
Boileau
a dit, dans son Lutrin : ………… La mollesse, oppr
, à prévenir l'orage, A sauver, s'il se peut, ma raison du naufrage. (
Boileau
.) L'allégorie habite un palais diaphane. Ainsi
odifient le nom dont ce pronom rappelle l'idée. On ne dirait pas avec
Boileau
: Et d'un bras, à ces mots, qui peut tout ébranl
il a été écrit d'un seul jet, il doit être revu et corrigé avec soin.
Boileau
a dit : Cent fois sur le métier remettez votre o
rtout dans le drame que les nouvelles règles s'écartent de celles que
Boileau
et Laharpe ont formulées. La nouvelle littérature
ine, Victor Hugo, etc., devait s'élever en France, à côté de celle de
Boileau
, de Racine et de Laharpe1 Genre épistolaire.
aine a écrit ses fables : relisez souvent Racine, Fénelon, Bossuet et
Boileau
; apportez une grande attention dans la conversat
les opinions qu'ils ont émises dans la société ou dans leurs écrits.
Boileau
a dit : Conservez à chacun son propre caractère.
ngs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil. (
Boileau
.) Quelquefois l'élégie ne prend qu'une teinte de
cules, et venge la piété, la vertu et le savoir. Voyez les satires de
Boileau
. L'épigramme. L'épigramme appartient au mê
sa courte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur. (
Boileau
.) Les parallèles sont des comparaisons qui ont p
ornant une vérité des charmes de la poésie. (Voyez l'Art poétique de
Boileau
et le poëme des Jardins de Delille.) Le poëme
s l’ensemble et d’incorrections dans les détails. C’est pour cela que
Boileau
enseignait à Racine à faire difficilement des ver
s cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Boileau
, Art poét. Il est impossible que, dans le premie
bornes à tout. Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire.
Boileau
. § I. Des qualités nécessaires à la composition
s le vif de la question. Le sujet n’est jamais assez tôt expliqué.
Boileau
.
ntent de moi-même. » Cette qualité caractérise surtout les éloges de
Boileau
à Louis XIV. On peut en juger par les vers suivan
raiter de fables, On dira quelque jour pour les rendre croyables : ;
Boileau
, qui, dans ses vers pleins de sincérité, Jadis à
dans le même vaisseau, et court avec nous à travers les escadrons ».
Boileau
a rendu cette image d’une manière encore plus exp
Tu parais, tu souris et consoles la terre. 17° Pensées nobles
Boileau
a dit avec raison dans une de ses satires : La v
lle et Racine ont composé une tragédie sur le morne sujet, Bérénice ;
Boileau
, comme Horace et Lafresnais-Vauquelin, a composé
e Horace et Lafresnais-Vauquelin, a composé un art poétique ; Horace,
Boileau
et Régnier ont encore écrit une satire sur un fes
; la transition est l’art de passer de l’une à l’autre naturellement.
Boileau
dit que les transitions sont ce qu’il y a de plus
nsuite, donna à la satire un tour nouveau et une forme plus piquante.
Boileau
a fort bien caractérisé les satiriques latins dan
des convenances, sans blesser le goût ni la pudeur. Sous ce rapport,
Boileau
, dans ses satires, est un modèle de bon ton et d’
erse, Juvénal. Français. La satire Ménippée (prose et vers), Regnier,
Boileau
, Voltaire, Gilbert, Barbier. Allemands. Fischart,
illes maximes, Souvent doit tout son lustre au caprice des rimes. !
Boileau
. La ballade a aussi ses règles sévères : elle r
: À la fontaine où l’on puise cette eau Qui fait rimer et Racine et
Boileau
, Je ne bois point, ou bien je ne bois guère ; Dan
on tour plus borné, N’est souvent qu’un bon mot de deux rimes orné.
Boileau
. L’épigramme, chez les Grecs, n’était qu’une insc
dans l’épigramme : en France, on en trouve d’excellentes dans Marot,
Boileau
, Piron, Voltaire, J.-B. Rousseau, Lebrun. § VI
lu. Adieu, je suis trop malade pour vous en écrire davantage. Sur
Boileau
À Helvétius À Bruxelles, ce 20 juin 1741.
t ami, une lettre où je reconnais votre génie2. Vous ne trouvez point
Boileau
assez fort ; il n’a rien de sublime, son imaginat
mis, je vous le dis avec la plus grande sïncérité1, fort au-dessus de
Despréaux
; mais ces talents-là, quelque grands qu’ils soie
t d’écrire. Je vous prêcherai donc éternellement cet art d’écrire que
Despréaux
a si bien connu et si bien enseigné, ce respect p
. Un mot mis hors de sa place gâte la plus belle pensée. Les idées de
Boileau
, je l’avoue encore, ne sont pas toujours grandes,
admirables répandus dans ses ouvrages ; Racine, par tous les siens ;
Boileau
, par l’art, inconnu avant lui, de mettre la raiso
première épître sera belle, et moi je vous dis que les plus belles de
Despréaux
seront au-dessous ; mais il faut travailler, il f
disait ailleurs, dans une lettre à Brossette, en parlant de Racine et
Boileau
: « Je regarde ces deux grands hommes comme les
tte et ses consorts faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour rabaisser
Despréaux
, auquel ils ne pouvaient s’égaler. Il y a encore,
es qui passent leur vie dans les cafés, lesquels font à la mémoire de
M. Despréaux
le même honneur que les Chapelain faisaient à ses
its, de son vivant. Ils en disent du mal, parce qu’ils sentent que si
M. Despréaux
les eût connus, il les aurait méprisés autant qu’
mes et de nouvelles alarmes. » (La Bruyère.) (Clermont, avril 1891.)
Boileau
dit dans son Art poétique : Qu’en un lieu, qu’en
tte théorie dramatique. (Rennes, juillet 1891.) Commenter ces vers de
Boileau
: Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait acc
n le théâtre rempli. (Clermont, août 1886.) Résumer les préceptes de
Boileau
sur la comédie. Dire quelles sont, selon lui, les
t le drame moderne ? (Toulouse, avril 1888.) Faites connaître d’après
Boileau
et au moyen d’exemples que vous choisirez, la con
ions accordées par la Cour. Vous supposerez qu’un de ses amis écrit à
Boileau
à cette occasion. Il le prie d’user de son influe
des exemples à l’appui de chaque affirmation. (Toulouse, avril 1889.)
Boileau
écrit à Racine absent de Paris pour lui annoncer
vité. Il raconte sa mort et ses funérailles. (Marseille, avril 1890.)
Boileau
écrit à Racine pour lui apprendre la mort de Moli
lui. » (Alger, novembre 1888.) Supposez une lettre de La Fontaine à
Boileau
pour lui reprocher amicalement et sans réclamatio
etc.) ; 3° par la comparaison de la fable avec les petits genres dont
Boileau
a complaisamment parlé (sonnet, rondeau, épigramm
Apprécier La Fontaine comme moraliste. (Besançon, novembre 1888.)
Boileau
. Résumer les préceptes de Boileau sur la coméd
e. (Besançon, novembre 1888.) Boileau. Résumer les préceptes de
Boileau
sur la comédie. – Dire quelles sont, selon lui, l
ique ? (Nancy, juillet1891.) Rappelez les principaux satiriques avant
Boileau
. – Appréciez la satire, et surtout la satire litt
out la satire littéraire, telle qu’elle a été comprise et traitée par
Boileau
. (Paris, avril 1891.) Quels sont les plus importa
s, avril 1891.) Quels sont les plus importants des genres étudiés par
Boileau
au 2e chant de l’Art poétique ? Quels en sont les
ment les matières principales du quatrième chant de l’Art poétique de
Boileau
et vous les résumerez. (Nancy, août 1886) Lettre
vous les résumerez. (Nancy, août 1886) Lettre de Mme de la Sablière à
Boileau
. Elle a lu avec un extrême plaisir l’Art poétique
elle s’étonne que dans l’énumération des différents genres poétiques,
Boileau
ait omis l’apologue, genre cultivé dès la plus ha
e La Fontaine. Elle cherche en vain les motifs de cet oubli et engage
Boileau
à le réparer. (Paris, juillet 1888.) Faire conna
juillet 1888.) Faire connaître et apprécier l’influence exercée par
Boileau
sur la langue et la littérature françaises au xvi
a littérature françaises au xvii e siècle. (Toulouse, juillet 1889.)
Boileau
a Louis XIV. Corneille touchait une pension royal
e sa vie, car Louis XIV n’aimait pas Corneille : vous direz pourquoi.
Boileau
fait ressortir le tort que cette mesure pourra fa
s de famille. La suppression de sa pension va le réduire à la misère.
Boileau
offre de renoncer, s’il est nécessaire, à sa prop
il est un trésor. » (Clermont, août 1884.) Commenter cette pensée de
Boileau
: « Le travail aux hommes nécessaire, Fait leur
de ces écrivains. (Paris, novembre 1869.) Quelle a été l’influence de
Boileau
sur le goût de son siècle ? Sur quels préceptes a
ait-il aux mauvais poètes ? (Paris, octobre, 1877.) L’Art poétique de
Boileau
. (Clermont, octobre 1880.) Les grands prosateurs
d’Aristophane ? En quoi Molière diffère-t-il de ce poète ? – Comment
Boileau
a-t-il compris la satire et dans quel genre de sa
et dans quel genre de satires a-t-il excellé ? – Quel était le but de
Boileau
en composant ses salires ? Contre qui combattait-
son épitre contre Malherbe et son école ? – Faire connaître, d’après
Boileau
, la réforme opérée par Malherbe. – Comment Montai
sie et en montrer l’utilité et les agréments. – Apprécier l’épître de
Boileau
à Racine sur la nécessité des ennemis. – Racine r
e de Boileau à Racine sur la nécessité des ennemis. – Racine remercie
Boileau
qui lui avait envoyé ses Epîtres. Il fait l’éloge
pîtres. Il fait l’éloge du poète. – Un secrétaire de Colbert remercie
Boileau
qui avait dédié à Louis XIV son épître sur les bi
es Ier et Cromwell d’après l’histoire et d’après Bossuet. – Lettre de
Boileau
à La Bruyère qui lui avait envoyé le livre des Ca
ser dans la seconde moitié du xvii e siècle. Quel était le but de
Boileau
en composant ses Satires ? Contre qui combattait-
ires ? Contre qui combattait-il et en faveur de quels principes ?
Boileau
a composé des satires morales et des satires litt
illeures et ce sont les seules qui aient exercé une réelle influence.
Boileau
eut « dès quinze ans la haine d’un sot livre ». I
. Elle mérite bien d’être la mère de Néron. Commenter ces vers de
Boileau
: Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait
our, un seul fait accompli, Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli.
Boileau
a résumé dans ces deux vers la règle des trois un
d’un endroit à un autre. L’unité de temps est la seconde que réclame
Boileau
. L’action doit s’accomplir en vingt-quatre heures
manquer d’intérêt et de clarté, ne peut représenter qu’un seul fait.
Boileau
s’est justement moqué de l’Astrate de Quinault :
caractères du style ; défauts. Indication des plus belles scènes.
Boileau
annonce à Racine la mort de Molière. Le théâtr
ère est mort. Il a été pris sur la scène de la crise qui l’a emporté.
Boileau
sait que Racine et Molière étaient brouillés, mai
me, il a su aussi, et en perfection, faire rire les honnêtes gens. Si
Boileau
s’est permis quelquefois, entre amis, de critique
indifférents à ses exhortations. Dialogue entre Mme de Sévigné et
Boileau
après la première représentation d’ Iphigénie. –
e Sévigné et Boileau après la première représentation d’ Iphigénie. –
Boileau
prend la défense de Racine. – Mme de Sévigné plai
éfense de Racine. – Mme de Sévigné plaide en faveur de Corneille.
Boileau
vante le mérite d’Iphigénie. On ne dira plus aprè
Corneille s’est élevé plus haut. Elle parle du sublime de Corneille.
Boileau
lui oppose la perfection de Racine. Mme de Sévig
oue les héros de Corneille, elle exalte leur vertu, leur grande âme.
Boileau
soutient que ceux de Racine sont plus près de la
Corneille, de l’invention plus grande qui se révèle dans ses plans.
Boileau
est d’avis que ceux de Racine sont plus simples,
de Sévigné est plus touchée de la force et de l’éclat de Corneille. –
Boileau
est plus sensible à l’harmonie de Racine, à ses h
ii e siècle, le seul qui soit aujourd’hui connu est l’Art poétique de
Boileau
. Le poète y enseigne l’art de faire des vers et l
l’esprit et de la malice ; s’il écrit souvent avec moins de soin que
Boileau
, il a des traits plus heureux et plus piquants. D
jusqu’à la fin. Faire connaître brièvement quel a été le rôle de
Boileau
parmi ses contemporains et dire par quelle œuvre
hapelain passe pour le premier des poètes ; la confusion est partout.
Boileau
arrive à point pour débrouiller ce chaos. Il s’at
t qui savent écrire. Pour son coup d’essai dans la satire littéraire,
Boileau
exile du Parnasse quiconque dédaigne le travail.
aquer les mauvais poètes, il fallait encourager et soutenir les bons.
Boileau
a pour amis Molière, La Fontaine et Racine. Il ve
attention du public, c’est le rôle du vrai critique et c’est celui de
Boileau
. Il a voulu que son influence ne cessât point ave
poète et dicter au poète lui-même les règles de son art, c’était pour
Boileau
achever et perpétuer son œuvre. Il avait mis au p
i, les jeux de mots, tout ce qui déshonorait la poésie à l’arrivée de
Boileau
. Satirique, il avait fait une critique impitoyabl
istote et d’Horace. L’Art poétique explique donc et résume l’œuvre de
Boileau
. L’homme qui avait décrié les mauvais poètes et l
erpétueraient son influence. On a pu contester certaines doctrines de
Boileau
, mais ses préceptes sur l’art d’écrire n’ont pas
ustesse des idées de Pascal. Supposez une lettre de La Fontaine à
Boileau
, pour lui reprocher amicalement et sans réclamati
etc…) ; 3° par la comparaison de la fable avec les petits genres dont
Boileau
a complaisamment parlé (sonnet, rondeau, épigramm
et dans la satire. Il y porte, quand il veut, l’enjouement d’Horace.
Boileau
est un versificateur plus habile, mais Voltaire a
r l’indulgence plus encore que la critique ? Les critiques depuis
Boileau
ont toujours revendiqué, pour eux-mêmes, le droit
de faire souffrir ? Chapelain veut rimer et c’est là sa folie, dira
Boileau
. Mais le poète a entendu débiter les vers de Chap
fable avant La Fontaine, ce qu’elle est devenue avec lui. Opinion de
Boileau
sur la fable. La gloire de La Fontaine a fait
, il en est aussi le plus populaire et le plus gaulois. Et cependant,
Boileau
a oublié la fable dans son Art poétique. Comment
génie de La Fontaine ? M. Saint-Marc Girardin a montré que Racine et
Boileau
ont toujours témoigné à La Fontaine une certaine
e l’honnête homme du xvii e siècle, comme l’amusement du premier âge.
Boileau
a donc négligé de classer la fable parmi les genr
urde qu’elles méritent à peine d’être mentionnées parmi les œuvres de
Boileau
. Il appartenait au contemplateur, au grand Molièr
s montagnes, les objets inanimés parlent, vivent ; il les aime) ; par
Boileau
(Épitre à M. de Lamoignon. Les Plaisirs de la cam
r la littérature française au xvii e siècle ? – La Bruyère va trouver
Boileau
à Auteuil pour lui lire ses Caractères. Le satiri
Vous décrirez la scène et vous développerez le caractère esquissé par
Boileau
. – Comparer Corneille et Racine comme poètes comi
eur qui ne donne son parfum qu’à l’ombre. » – Mme de Sévigné écrit à
Boileau
pour lui reprocher d’avoir omis dans son Art poét
attribuer cet oubli à des motifs indignes du caractère bien connu de
Boileau
. L’importance de la fable comme genre littéraire.
it lui reconnaître. X., Élève du collège Sévigné. Les satires de
Boileau
permettent-elles de l’accuser, comme fait Fontene
ons pas si loin ; aussi bien, rien qu’en cherchant tout simplement si
Boileau
mérite ou non le reproche de méchanceté, nous ris
r. Fontenelle, et en général tous ceux qui ont subi les railleries de
Boileau
, sont trop intéressés dans la question pour n’êtr
artiaux. Faut-il donc rester nous-mêmes, et juger de la méchanceté de
Boileau
par l’impression que produit sur nous sa critique
du. – En outre, nous sommes reconnaissants pour qui nous amuse, et si
Boileau
nous amuse quelque part, c’est dans ses satires.
c’est dans ses satires. – Enfin, nous avons ratifié les jugements de
Boileau
; nous partageons son opinion sur Chapelain, sur
uverions simplement amusantes. Car, nous sommes tentés de pardonner à
Boileau
des critiques qu’à sa place nous aurions faites e
rait essayer de trouver un milieu et de se faire sur la méchanceté de
Boileau
, l’idée qu’en pouvait avoir quelque honnête homme
qu’en pouvait avoir quelque honnête homme du xvii e siècle. La vie de
Boileau
, étudiée même avec un parti pris contre lui, ne p
es avec la bonté. Cette disposition à la raillerie est incontestable.
Boileau
aime à se moquer ; c’est parce qu’il y prend plai
s-nous de ces quelques mots pour nous indigner du cynisme avec lequel
Boileau
étale ses dispositions satiriques, et pour l’accu
étudier les vers qui lui ont valu tant d’ennemis. Nous avons dit que
Boileau
sait railler. Les preuves ne nous manqueront pas.
t morts sont morts. » Parfois c’est un admirateur même de celui que
Boileau
veut railler qui lui lance la plus grosse malice
xquise ; mais ne sont-elles pas amusantes, et les coups bien portés ?
Boileau
aime à railler, Boileau sait railler. En voilà, d
les pas amusantes, et les coups bien portés ? Boileau aime à railler,
Boileau
sait railler. En voilà, dira-t-on, bien assez pou
enelle. Non : il faut encore voir de quel genre sont les moqueries de
Boileau
, ce qu’il attaque dans ses satires. Relisons ses
orale qu’elle était auparavant. Qu’est-ce que cela prouve ? C’est que
Boileau
s’est attaqué aux écrivains, non aux personnes ;
specté leur honneur tout en dédaignant leurs écrits. La critique dans
Boileau
est donc toute littéraire ; ce n’est point un arg
c’est la constatation d’un fait. Mais dans ses attaques littéraires,
Boileau
a-t-il mis de la méchanceté ? Cela dépend du sens
l’inspire, mais dans le résultat qu’elle produit, il est certain que
Boileau
a été méchant. Sans être tout-puissant comme on l
c déserta les sermons de Cassaigne. Faut-il partir de là pour accuser
Boileau
d’avoir causé la folie de ce malheureux, qui perd
ention méchante n’existe pas, il n’y a pas de méchanceté. Et pourtant
Boileau
ne serait guère excusable, sachant combien son in
lait combattre tous ces écrivains burlesques, ou pédants ou précieux.
Boileau
avait l’amour et le respect de la littérature, le
t aussi par sa vie : Saint-Amand, Faret, d’Assoucy en sont la preuve.
Boileau
ne craint pas de le dire, pas plus qu’il ne crain
ès avoir montré – nous l’avons essayé du moins – que les moqueries de
Boileau
ont leur origine, non pas seulement dans une disp
on esprit) ses arguments, mais d’étudier rapidement ce qu’ils valent.
Boileau
revendique, avant tout, le droit de dire libremen
ar cela seul qu’il publie son œuvre, s’expose à la censure publique ?
Boileau
est trop modeste dans ses réclamations ; il aurai
e des anciens, répondre qu’attaquer sans nommer est inutile et lâche.
Boileau
procède par coups droits ; la perfidie, la médisa
rrault, Chapelain, Le Serre, n’eussent pas été empêchés d’expliquer à
Boileau
quel tort il leur faisait. Que signifie donc cett
ait. Que signifie donc cette question ? Bien des fois dans son œuvre,
Boileau
revient sur cette idée que le goût public est inc
ossible qu’à la longue une bonne chose ne lui plaise. » Ainsi, selon
Boileau
, ce qu’il pourra dire contre un bon livre ne saur
ire reproche. Il y a, je crois, du vrai et du faux dans cette idée de
Boileau
. En effet, le public finit presque toujours par r
teur est mort, méconnu, découragé. La critique a plus d’influence que
Boileau
ne veut bien le dire ; que cette influence soit p
e ou l’insuccès peuvent décider de toute une vie. Mais, que l’idée de
Boileau
soit juste ou non, il n’en reste pas moins qu’ell
est sincère ; cela seul suffit pour le disculper et pour conclure que
Boileau
n’a pas mis dans ses satires, de véritable méchan
efs-d’œuvre de notre théâtre tragique ou comique, dans les satires de
Boileau
, dans les fables de La Fontaine, etc. En se dispe
on. – Appréciez le jugement suivant de Voltaire sur l’Art poétique de
Boileau
: « L’Art poétique de Boileau est admirable, pa
ant de Voltaire sur l’Art poétique de Boileau : « L’Art poétique de
Boileau
est admirable, parce qu’il dit toujours des chose
in à remplir, mais un organe à fortifier. » Apprécier ce jugement. –
Boileau
blâmait chez Balzac « ce soin vicieux de dire tou
s bons amis il faut laisser trotter les plumes comme elles veulent ».
Boileau
avait-il tort de condamner Balzac et sa théorie d
ngères à l’histoire même de la critique, et uniquement préoccupées de
Boileau
et de Fénelon, comme si La Harpe, Mme de Staël, V
s XIV, qu’elles sauraient élever le débat au-dessus des épigrammes de
Boileau
et des injures de Mme Dacier. Enfin, nous réclami
pas de disserter sur l’art d’écrire, de prendre parti pour ou contre
Boileau
, ou de reconstruire le Temple du goût, en y metta
persuadée, songeait Balzac. Dans le Menteur, dans les Plaideurs, dans
Boileau
, dans la charmante bonne humeur de Mme de Sévigné
la bride sur le cou ? Combien au contraire ont suivi les préceptes de
Boileau
, soignant et polissant, et repolissant leur style
e de Corneille, qui sera dignement remplacé par Racine. – On sait que
Boileau
n’a point parlé de la Fable dans sa revue des dif
later sans pompe une élégante idylle. » Inspirez-vous de ces vers de
Boileau
pour tracer une règle de conduite à l’une de vos
me de lettre.) On remarquera l’étonnement qu’on éprouve en voyant que
Boileau
, dans son Art poétique, ne dit pas un mot de la f
ntaine. Quelques-uns ont supposé que le roi n’aimant pas La Fontaine,
Boileau
n’avait pas osé le louer ; mais il semble que cet
mais il semble que cette explication calomnie à la fois Louis XIV et
Boileau
. Le roi n’était pas capable de cette petitesse, d
le de cette petitesse, de trouver mauvais qu’on louât La Fontaine. Et
Boileau
a montré plus d’une fois, par exemple dans ses él
our le roi n’ôtaient rien à son indépendance. Il faut donc croire que
Boileau
, à force d’admirer le goût pur et sévère des anci
lui préférait la sobre élégance de Phèdre. Il s’est trompé ; mais, si
Boileau
a pu se tromper, il ne faut pas que personne en t
e doivent se proposer tous les poètes bucoliques, comme le recommande
Boileau
dans son Art poétique. Chez nous, les poètes qui
s ayons de la poésie bucolique ; Fontenelle est en cela d’accord avec
Boileau
, qui a dit : Que Segrais, dans l’églogue, enchan
de la raison92. Horace avait donné d’excellents modèles en ce genre ;
Boileau
, suivant ses traces, a peut-être perfectionné enc
rquables, et qui rappellent même, par leur perfection, les épîtres de
Boileau
. Donnons comme exemple le commencement du discour
il est bon qu’elle soit générale et réglée par les bienséances. Aussi
Boileau
, lorsqu’il veut peindre un homme enrichi par ses
épique, c’est-à-dire que le poète raconte une action ridicule, comme
Boileau
dans sa satire du repas ; tantôt elle est dialogu
e vinrent les autres satiriques latins, Horace, Perse et Juvénal, que
Boileau
a si bien caractérisés par ces vers de l’Art poét
vent de la grâce. C’est de lui que La Harpe a dit, avec raison, que «
Boileau
l’avait surpassé, mais ne l’avait pas fait oublie
e l’avait pas fait oublier. » Que peut-on dire de plus à sa louange ?
Boileau
, né en 1656 et mort en 1711, est le plus parfait
bord renfermée dans l’élégie ; ensuite l’amour y chanta ses succès. »
Boileau
a dit après le poète latin : Elle peint des aman
ut que le cœur seul parle dans l’élégie. C’est le précepte que donne
Boileau
, précepte fondamental qui renferme tous les autre
ons forment ce qu’on appelle quelquefois le désordre dans l’ode, dont
Boileau
a dit : Son style impétueux souvent marche au ha
exposés dans un des chapitres de la Disposition, à propos du vers de
Boileau
: Passer du grave au doux, du plaisant au sévère
sse parmi les vertus générales du style. Ils s’appuient sur le mot de
Boileau
, Le style le moins noble a pourtant sa noblesse.
Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Mais remarquez que
Boileau
dit sa noblesse et non point la noblesse. Aussi q
ue l’on peut dire seulement pour donner l’universalité au précepte de
Boileau
, c’est que, s’il est des genres où la noblesse co
vorer ; tout autre terme eût été faible : c’est là un de ces mots que
Despréaux
appelait trouvés. Racine est plein de ces express
voir les moyens employés ; là s’applique autant qu’à l’ode le vers de
Boileau
: Chez elle un beau désordre est un effet de l’a
. Bossuet se fût irrité du nom de poëte ; Fénelon en eût été surpris.
Boileau
a eu raison d’appeler la poésie l’art des vers, m
reprendre. Racine. Le chagrin monte en croupe, et galope après lui.
Boileau
. Celle de l’hiatus interdit la rencontre de deux
e, à courir trop hâtée, Ne soit d’une voyelle en son chemin heurtée.
Boileau
. Malherbe avait banni l’ enjambement des vers fr
ée. Boileau. Malherbe avait banni l’ enjambement des vers français.
Boileau
a consacré cette proscription ; Les stances avec
Cette admirable peinture exprime les caractères de l’ode, tracés par
Boileau
d’une main plus tranquille : L’ode, avec plus d’
elle, un beau désordre est un effet de l’art. Art poétique,ii, 58.
Boileau
seulement définissait l’ode d’après les modèles a
cit d’une longue action, Se sourient par la fable et vit de fiction.
Boileau
, Art poétique, chant iii, v. 260. La grandeur du
’action est une condition commune à toutes les œuvres de l’art ; mais
Boileau
la prescrit au poëte épique, que séduirait trop a
e exprima les alarmes, Et pour nous divertir nous arracha des larmes.
Boileau
, Art poétique, iii. Des succès fortunés du théâtr
emps, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli.
Boileau
, Art poétique, iii. Soit timidité, soit paresse,
règles sont beaucoup moins rigoureuses aujourd’hui. On trouvera dans
Boileau
les autres caractères de la tragédie et de la com
es peintures, écueil des esprits médiocres. Épître. — Avec Horace et
Boileau
, la poésie didactique exprime dans l’épître les c
— On rattache encore au genre didactique la satire morale, qui, chez
Boileau
, ne diffère de l’épître que par la forme et le no
uère que dans l’histoire ; nous renvoyons également l’Art poétique de
Boileau
; on y trouvera les règles du sonnet, du rondeau,
de plusieurs fous, le pédant, le galant, l’hypocrite, l’esprit fort,
Boileau
conclut ainsi : N’en déplaise à ces fous nommés
her, la passion doit être vraie et partir du cœur, on sait le vers de
Boileau
traduit littéralement d’Horace : Pour me tirer d
en s’énonce clairement, Et les mots, pour le dire, arrivent aisément.
Boileau
, Art poétique, I, v, 153. L’obscurité est cepend
elle n’est pas nécessaire et quelquefois même elle devient un défaut.
Boileau
, parlant de Perse, exprime le caractère et le dan
le plus divin, Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.
Boileau
, Art poétique, 1, v. 159. Nos contemporains, si
idées basses et repoussantes, les locutions grossières et triviales.
Boileau
dit, dans son Art poétique (chant l, v. 79) : Qu
es objets ou les impressions qu’ils produisent. Harmonie des mots. —
Boileau
la dépeint en vers excellents, où l’exemple s’all
t énergique et juste. La nôtre l’était beaucoup. C’est en ce sens que
Boileau
disait : « La langue française est riche en beaux
ret de l’art. Quoi ! dit-elle, d’un ton qui fit trembler les vitres.
Boileau
. Et l’orgue mime en pousse un long gémissement.
plus souvent avec une pieuse docilité, jusqu’au moment où Molière et
Boileau
détruisirent l’autorité des puristes, réduite à s
doté leur écusson. Que sert ce vain amas d’une inutile gloire, etc.
Boileau
, Satire V, v. 9. Nous terminons ici cette revue
s doux et traitable. Je n’arme point contre eux mes ongles émoussés.
Boileau
, ep. V. Ce breuvage vanté par le peuple rimeur,
e Henriette de France.) Là, depuis trente hivers, un hibou retiré.
Boileau
, le Lutrin, chant III, v. 11. Fouler aux pieds
fun. de Turenne.) Mais, sans un Mécénas, à quoi sert un Auguste ?
Boileau
, Satire Ie, v. 89. Citons encore, comme utiles à
peut que nous frapper, nous étonner, et remuer fortement notre âme.
Boileau
dit dans son épître sur le passage du Rhin : De
r de ses sujets, le père de la patrie, avant qu’il en portât le nom.
Boileau
ne loue pas moins finement Louis XIV. On en juger
traiter de fables, On dira quelque jour pour les rendre croyables :
Boileau
, qui dans ses vers pleins de sincérité, Jadis à t
en se heurtant, peuvent former un son désagréable : car, comme le dit
Boileau
, La plus noble pensée Ne plaît point à l’esprit,
e plus brillant, l’imagination la plus féconde et la plus impétueuse.
Boileau
, qui a senti toute la vérité de ce précepte, a di
ses selon ces mêmes lois. Ne reprochons donc point trop de sévérité à
Boileau
, lorsqu’il dit : Sans la langue, en un mot, l’au
, orner, ennoblir une idée simple et souvent commune. C’est ainsi que
Boileau
s’est servi d’un tour très noble et très harmonie
pour les Français ; le Tage, pour les Espagnols, etc. C’est ainsi que
Boileau
a dit : Chaque climat produit des favoris de Mar
se même ; comme fer, pour épée : airain, pour canons. C’est ainsi que
Boileau
dit : L’airain sur ces monts terribles Vomit le
ntes gens ! il leur naît des divinités jusques dans leurs jardins. »
Boileau
, en parlant de quelques Auteurs médiocres du sièc
. c. 2. 1. Pope. Essai sur la Crit. trad. par l’abbé du Resnel. 1.
Boileau
. Art Poét. Ch. I. 1. Art. Poét. Ch. 1. a. Voyez
doit être simple, naïf, riant et gracieux. Rappelons ici ces vers où
Boileau
206 trace le caractère et les règles particulière
plus petites choses. Segrais est venu après lui ; et au jugement de
Boileau
, il peut dans l’églogue enchanter les forêts. Il
et en employant la mesure de vers la plus propre et la plus agréable.
Boileau
a décrit en vers héroïques le passage du Rhin : i
ression méthodique des idées, et à la marche régulière de la raison.
Boileau
a excellé dans ce genre d’Épîtres : tout y est pl
, dont le plus estimé est le P. Sanadon, jésuite. Parmi nous, ce sont
Boileau
, Rousseau, et Voltaire dans la plupart de ses dis
t de châtiment. L’exemple suivant, pris au hasard dans les Satires de
Boileau
, fera voir de quelle manière le poète satirique d
tume, sans passion, sans partialité. Il est fâcheux pour la gloire de
Boileau
, dont la critique est ordinairement saine, qu’il
e parlera jamais des auteurs : les règles de la bienséance l’exigent.
Boileau
les a aussi quelquefois violées : il a pris plais
rûlante emploie presque toujours l’hyperbole, et la pousse, comme dit
Boileau
, jusqu’à l’excès. Mais dans ce débordement même d
e poète peu décent doit être redouté du chaste lecteur. Nous devons à
Boileau
la gloire de l’emporter sur nos voisins, et de le
qu’il entend le français, on doit supposer qu’il a lu les Satires de
Boileau
. Article V. De l’Élégie. Caractère de
bord renfermée dans l’élégie, ensuite l’amour y chanta ses conquêtes.
Boileau
259 a dit après le poète latin : Elle peint des
ut que le cœur seul parle dans l’élégie. C’est le précepte que donne
Boileau
260 ; précepte fondamental, qui renferme tous les
le genre noble et sublime ; c’est l’ode proprement dite, qui, suivant
Boileau
267, Élevant jusqu’au ciel son vol ambitieux, En
notes, à la fin de ce Volume. 205. Orthographié Bannier (NdE). 206.
Boileau
, Art. Poét., ch. II. 207. Voyez ce mot, dans les
ume. 249. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 250.
Boileau
, Satire IX. 251. Il tenait une académie de jeu t
t sous leurs yeux en seconde et en rhétorique. Les élèves connaîtront
Boileau
au sortir de la quatrième et retrouveront en rhét
rouveront en rhétorique son Art poétique. Que devions-nous faire pour
Boileau
? Réduire notre choix à quelques passages qui pus
tait son amour-propre. Desportes et Bertaut, rendus, « retenus », dit
Boileau
, par les erreurs du pontife de la poésie, « pétra
iens de « servile et désagréable » (Lettre à Balzac, 27 mai 1640), si
Boileau
, qui qualifie durement son « faste pédantesque »,
Fénelon a dit de lui : « Son langage est cru et informe », et, comme
Boileau
, « il parloit grec en françois ». La Fontaine, qu
oète qui prit pour tâche et pour rôle de « réparer » (c’est le mot de
Boileau
et de La Bruyère) la langue « corrompue », avait
le vide, la prolixité, la cheville l’exaspèrent chez Desportes. Avant
Boileau
il prescrivait, il pratiquait le Avant donc que
cte doctieur, et doctime » Baïf, comme l’a appelé J. Du Bellay, à qui
Boileau
aurait pu imputer comme à Ronsard de parler grec
bilet, Peletier du Mans, etc.), est le seul qui compte avant celui de
Boileau
: comme Boileau il y met judicieusement Horace à
du Mans, etc.), est le seul qui compte avant celui de Boileau : comme
Boileau
il y met judicieusement Horace à contribution. Pa
les premières, la vigueur de Régnier dans les secondes, la netteté de
Boileau
dans le dernier ; mais il suit son sentier après
oésies religieuses qui restent son véritable titre. Depuis le vers de
Boileau
son nom est inséparable de celui de Desportes. Ma
pigrammes, bagage léger, mais de prix, à part les réserves morales de
Boileau
. Indépendant de caractère et léger de mœurs, il v
) ; il a, comme Horace, sa Satire du Fâcheux (VIIIe), comme Horace et
Boileau
, son Repas ridicule (Xe), comme Juvénal, Vauqueli
Horace et Boileau, son Repas ridicule (Xe), comme Juvénal, Vauquelin,
Boileau
, sa Satire de la Misère des Poètes (IVe). Heureus
e de Tartuffe le justifie, et c’est A. de Musset qui l’établit, après
Boileau
(« Régnier, le poète français, qui, du consenteme
xviie , et meurt respecté quarante-trois ans après Ronsard oublié, et
Boileau
qui, en 1660, commence à écrire quand Louis XIV c
’on veut encore, Segrais (1604-1701), venu après eux, mais venu avant
Boileau
, qui, dans le peu qu’il a légué est héritier de l
ivit, entre autres poésies, des élégies d’un « agrément infini », dit
Boileau
(Lettre à Ch. Perrault ; 1700). Il convient de ra
chansonna la Pucelle avant et après l’impression, et qui piqua un peu
Boileau
; Furetiere (1620-1688), qui, avant les satires e
etiere (1620-1688), qui, avant les satires et aux applaudissements de
Boileau
, fit aussi des satires ; Fourcroy (mort en 1692),
ssi des satires ; Fourcroy (mort en 1692), qui fut ami de Molière, de
Boileau
et de Racine, fit de jolis vers et jugea bien ceu
— C’est à dessein qu’à côté de ces noms nous faisons revenir celui de
Boileau
: ils ont ri avant qu’il grondât, et ont vu le ma
u’à monter. Molière était à Paris depuis deux ans, Racine y arrivait,
Boileau
y débutait, et du premier coup s’emparait de la d
i donner des lois comme ses deux amis allaient en donner des modèles.
Boileau
, comme Malherbe, a combattu le mal, qui, après Ma
siècle de Louis XIV nous apparaîtra dans quelques noms souverains. —
Boileau
, nommons-le le premier, Boileau, « correct auteur
îtra dans quelques noms souverains. — Boileau, nommons-le le premier,
Boileau
, « correct auteur de quelques bons écrits », a di
ours de justice et de reconnaissance, « on ne médit pas impunément »,
Boileau
donne au siècle de Louis XIV des modèles de langa
ns la poussière, et Coras reste enterré à tout jamais par la main de
Boileau
(Sat. IX, 1669), à côté d’un autre Toulousain, Le
ure et des arts », et il exécute le « plaisant projet » (c’est encore
Boileau
qui parle) de donner la gloire épique à Childebra
(1626-1686), dont le nom est inséparable aussi de ceux de Molière, de
Boileau
et de Racine, et Bachaumont (1624-1702), qui a sa
se ou en vers, sont effacés par Regnard (1655-1709), qui faisait rire
Despréaux
, vieux et difficile. La dernière comédie de Regna
bâti par le commandeur de Souvré, épicurien émérite, dont un vers de
Boileau
a gardé le souvenir (Sat. III, v. 23), et où le g
s et les Stances à Tircis ; il fut prisé très haut par La Fontaine et
Boileau
. Ajoutons cependant que son cousin et tuteur le d
ort de Malherbe, qui l’avait fait tomber de ses mains. La Fontaine et
Boileau
ont toujours associé son nom à celui de Malherbe.
tiers de sa lyre, Disciples d’Apollon, nos maîtres, pour mieux dire.
Boileau
n’a jamais varié sur son compte. En s’excusant de
du style ; lisons deux pages des Bergeries, et nous comprendrons que
Boileau
ait été, comme nous le serons, sous le charme de
. Il y tint son rang par le talent et s’y fit applaudir et respecter.
Boileau
, qui, en un vers, a mis Racan dans le voisinage ’
ne suffit pas à la postérité. Elle est moins indulgente pour lui que
Boileau
, qui ne s’est dédit qu’à moitié de ses premières
taire ; Attila (1667), dont le nom ne rappelle plus que la saillie de
Boileau
, et la date, celle du premier chef-d’œuvre du jeu
Défenses, Mme de Sévigné dans ses lettres ; puis l’ami de Molière, de
Boileau
et de Racine, le familier et le « fablier » de Mm
u, l’âme belle ; Et ce sont des sujets à toujours le pleurer938.
Boileau
(1636-1711) Notice Nicolas Boileau, qui a
Notice Nicolas Boileau, qui ajouta depuis à son nom celui de
Despréaux
, de vieille bourgeoisie parisienne. Fils, frère,
en 1677, alla au camp sous Namur avec lui, et lui survécut douze ans.
Boileau
, comme le parfait chef d’orchestre, conduit avec
ièce, est une pièce entière950. (Satires, III951.) La verve de
Boileau
. Cotin et Chapelain Gardez-vous, dira l’un, d
roi Midas a des oreilles d’âne957 » (Satires, IX.) Le cœur de
Boileau
. La mort de Molière Avant qu’un peu de terre,
ez la clarté. (Art Poétique, chant 1er.) Quelques jugements de
Boileau
. Lucilius, Horace, Juvénal, Perse L’ardeur de
et Euripide par plaisir, il vint à Paris où était arrivé Molière, où
Boileau
donnait sa première satire, où Louis XIV inaugura
s mœurs les Guêpes d’Aristophane. L’échec de Phèdre, dont l’Épître de
Boileau
vengea Racine sans le consoler, lui fit quitter l
s anciens maîtres, les fonctions d’historiographe qu’il partagea avec
Boileau
et qui les conduisirent au camp sous Namur, rempl
reuses tragédies, ne fût-ce que dans l’Astrate, tuée par deux vers de
Boileau
et regrettée par Voltaire (Épître dédicatoire de
nergie et la noblesse à la douceur et à l’harmonie. Les railleries de
Boileau
et les louanges exagérées de Voltaire lui ont lai
les Folies Amoureuses, Démocrite, le Distrait, etc. On sait le mot de
Boileau
sur Regnard : « Il n’est pas médiocrement gai. »
leçons et les traces du maître, c’est François Maynard (1582-1646) ;
Boileau
(Lettre à Perrault, 1700) et Sainte-Beuve (Malher
une amertume éloquente. Un « poète fort estimable », ainsi l’appelle
Boileau
(Lettre à Maucroix, 29 avril 1695), Antoine Godea
és contre, l’oubli ; dont Maynard se défend tout seul, par un vers de
Boileau
qui, à propos du sonnet, les rassemble tous trois
vais goût, d’imagination, de verve et d’esprit. (Voir les Victimes de
Boileau
, I ; Saint-Amant, par Ph Chasles ; Revue des Deux
conservé le nom de Bois de Sylvie. (Voir Ph. Chasles, les Victimes de
Boileau
, II, Théophile, loco cit., 1er août 1839). Le Par
nne d’Autriche, amusa par ses comédies Louis XIV enfant, et le sévère
Boileau
lui-même par son Énéide travestie, avant de le fa
œuvre et qui fit bâiller. Il ne s’en releva pas, et les épigrammes de
Boileau
l’achevèrent ; les douze derniers chants de son «
fortunes diverses, aux Tuileries, à Saint-Fargeau, au Luxembourg, où
Boileau
lut son Lutrin, et dont, avec Huet, il publia sou
eva une traduction en vers de l’Énéide et fit celle des Géorgiques. —
Boileau
, qui refusait aux poètes français le sens et le g
can, et pour Segrais, laissé par Voltaire, plus sévère cette fois que
Boileau
, à la porte du Temple du Goût. Segrais a eu le mé
èce, et amie de Linière, qui s’appelait « l’athée de Senlis », et que
Boileau
appela « de Senlis le poète idiot », elle écrivit
t honneur aux poètes sans régénérer le genre. Voltaire y échoue comme
Boileau
, quoiqu’il l’ait tenté plusieurs fois, et la poés
Le vers de huit ou de dix syllabes de Marot, et de douze syllabes de
Boileau
, lui servent au gré de son humeur ou de son sujet
que. La satire s’y glisse volontiers comme dans celles d’Horace et de
Boileau
, mais y laisse cependant dominer le ton qui convi
-1731) Notice La Motte-Houdar, qui en 1692 lisait ses vers à
Boileau
; qui fit en vers des odes, des cantates, des égl
sure. Des beaux vers pleins de sens le lecteur est charmé. Corneille,
Despréaux
et Racine ont rimé. Mais j’apprends qu’aujourd’hu
ation qui, souvent, en fait tort à Destouches pour en faire honneur à
Boileau
: La critique est aisée et l’art est difficile.
qu’il est, petille de génie : Il eût pu travailler à l’Encyclopédie.
Boileau
, correct auteur de libelles amers, Boileau, dit M
availler à l’Encyclopédie. Boileau, correct auteur de libelles amers,
Boileau
, dit Marmontel, tourne assez bien un vers1162. Et
ssé, revisaient les jugements et biffaient les lois de Malherbe et de
Boileau
; de l’étude passionnée qu’ils faisaient de Dante
gloire unis sous tes berceaux ! C’est là qu’au milieu d’eux l’élégant
Despréaux
, Législateur du goût, au goût toujours fidèle, En
. II, 44.) 164. Voici un échantillon de ces Églogues qu’a raillées
Boileau
(Art poét., II). Leur moindre défaut est de n’avo
et la complaisance descriptive de Ronsard que dans les vers précis de
Boileau
(Épître VI) : Ici, dans un vallon Bornant tous m
t de l’indépendance. 192. Comparez à tout ce morceau l’épître VI de
Boileau
(vers 43, sqq.) Avec des différences considérable
’un prête au cardinal de Coligny, que l’autre se dit obligé de faire.
Boileau
, comme Ronsard, aboutit à s’écrier : Qu’heureux
ir quelques ressemblances d’expressions, de tours, de mouvements avec
Boileau
(Sat., VIII) : Prends-moi le bon parti, etc. ; Ép
e la société. 289. C’est là un des lieux communs de la poésie. Voyez
Boileau
, Ép. I. 290. Route ou roupte, de rumpere. Ce mo
ens est d’ailleurs différent. — François Colletet, le poète crotté de
Boileau
, raconte, nous dit Sainte-Beuve (Tableau de la po
l tirait parti de ces « utiles ennemis » dont, après Plutarque, parle
Boileau
, Épître VII : Je sais sur leurs avis corriger me
autaines est fréquent chez Ronsard (par exemple, Odes, I, 2) : 520.
Boileau
qui a excepté Desportes, avec Bertaud, de la pros
ntient la profession de foi poétique de Régnier, en provoque une avec
Boileau
. On trouvera dans le Recueil poétique des classes
prêtera à une comparaison plus directe (Sat. X de Régnier, Sat. VI de
Boileau
). La dernière que nous citons en offre une avec H
odèle ; d’où habiller de toutes pièces rendre de tout point ridicule.
Boileau
, Sat. VI : On dit qu’on l’a drapé dans certaine
tenir. 604. C’est le vieux sujet de plainte, le vieux débat. 605.
Boileau
, Sat. IX : Mais lui qui fait ici le régent de Pa
’hui s’esquiver. Esquiver se trouve dans La Fontaine, IV, 6 ; VI, 2 ;
Boileau
, Sat. III, Origine germanique. — Cf, Boileau, Sat
ontaine, IV, 6 ; VI, 2 ; Boileau, Sat. III, Origine germanique. — Cf,
Boileau
, Sat, VI : Je gagne doucement la porte sane rien
. Latinisme : bonam, magnam facere sui, virtutis suæ opinionem. 740.
Boileau
(Sat. VI) fait rimer de même quelquefois avec Fra
l’a pas fermée avec son célébré sonnet de la Belle Matineuse, auquel
Boileau
donnait le prix. Nous donnons les sonnets de Voit
à-dire douze « lustres complets, surchargés de trois ans », comme dit
Boileau
(Ép. X) quand il nous donne aussi son âge. 875.
de La Fontaine vaut bien les fâcheries et les épigrammes du grondeur
Boileau
. 882. À des gens que rien ne touche ni ne convai
outefois je parlois aux rochers. 883. Maître Vincent Voiture. 884.
Boileau
, par aventure, a été une fois moins judicieux, et
s fleurs seront roses 886. Quel avantage a-t-il sur nous ? 887.
Boileau
, A. P., I, 43 : Laisson
plus dans son poème sur le Siècle de Louis le Grand. 891. Allusion à
Boileau
, Molière, Racine, ses amis. 892. Le roman pastor
allusion à ce que promettait la charge d’historiographe, exercée par
Boileau
et Racine depuis 1677, il a été déçu. 894. La pa
cine depuis 1677, il a été déçu. 894. La patience, ne manquait pas à
Boileau
. Elle ne lui suffit pas pour faire une Ode sur la
de Namur, qui relevât la poésie lyrique. 895. Il les associe, comme
Boileau
, Sat. IX : À Malherbe, à Racan, préférer Théophi
resse. Les applaudissements du public, l’admiration et les stances de
Boileau
, et l’approbation déclarée de Louis XIV soutinren
Son fils, l’abbé Le Vayer, mourut à trente-cinq ans, l’année même où
Boileau
lui dédia sa ve satire 937. . Cf. les paroles d
es, que fixer les points principaux du jugement qu’on peut porter sur
Boileau
d’après ce qui en est connu, et taire pressentir
s répondent à quelques-unes des réserves que la critique a faites sur
Boileau
, et qu’énumère notre notice. — La citation du pre
Puget de La Serre, de Toulouse (1600-1665), que le vers satirique de
Boileau
a seul sauvé de l’oubli, a eu, au moins, une idée
faitement beau ». Brossette, qui raconte l’anecdote, a pu la tenir de
Boileau
. 942. René Le Pays, auteur d’Amitiés, Amours et
Boileau. 942. René Le Pays, auteur d’Amitiés, Amours et Amourettes.
Boileau
, fait allusion à ce titre dans l’Épître IX. On l’
titre dans l’Épître IX. On l’appelait le « singe de Voiture ». 943.
Boileau
, on le sait, ne s’en tiendra pas à cet hommage dé
omme Térence, dans la bouche du sot de Régnier (Sat. X). — On dit que
Boileau
, chez La Fontaine, avait entendu ces grotesques p
6, note 2. 946. Le provincial dit « rien ». Nous disons « trop ». Et
Boileau
, qui « de ce reproche veut faire une louange » (L
e ceux qui viennent d’eux-mêmes se placer dans les « hémistiches » de
Boileau
comme en « leurs niches » (Sat. IX.). Voir infra,
ingénieux et élégant badinage du Lutrin qui ferait goûter l’esprit de
Boileau
. Sur ce maigre fond, il a brodé des riens (charma
début.) Ces vers sont relevés et cités partout. Beaucoup de vers de
Boileau
sont en outre devenus proverbes : Rien n’est bea
, etc. Signalons, à ce propos, que deux vers qu’on attribue souvent à
Boileau
sont du Glorieux, de Destouches : La critique es
un propos équivalent au duc de Montausier : il voulait qu’on envoyât
Boileau
aux galères. 954. On lui reprochait de piller H
dans la Critique de l’École des Femmes. 960. Les vers excellents de
Boileau
contiennent des erreurs, contre lesquelles il n’e
à-l’âne et le blason, autres nouveautés moins appréciables. 963. Ici
Boileau
n’a pêché que par omission. Il dit tout le mal, i
(35-62 ap. J.-C.) a laissé 6 satires. On a remarqué 1 art avec lequel
Boileau
serre son style pour caractériser le plus serré d
res. C’est à des passades de la plus belle, la dixième (Les Vœux) que
Boileau
fait allusion d’abord : Ardet adoratum populo ca
irent une mélancolie discrète et touchante, qui n’est pas ordinaire à
Boileau
. Ils ont été mis en musique, en 1671, par Lambert
s ont été mis en musique, en 1671, par Lambert, beau-père de Lulli. —
Boileau
le cite dans la satire IIIe, v. 81. — Ils ont été
ue Racine a écrit de plus parfait dans le genre de la poésie lyrique.
Boileau
admirait particulièrement, et récitait souvent ce
Racine a laissé une douzaine d’épigrammes, sans plus, mais aiguisées.
Boileau
disait : « Monsieur Racine est plus malin que moi
crivain gracieux, touchant, pathétique, élégant » ; et il insinue que
Boileau
ne le dénigrait que par jalousie et impuissance ;
rait reçu ! » — Le nom de Quinault a le don de fâcher Voltaire contre
Boileau
. Un jour il dit : Boileau, correct auteur de que
uinault a le don de fâcher Voltaire contre Boileau. Un jour il dit :
Boileau
, correct auteur de quelques bons écrits, Zoïle de
et flatteur de Louis. Il est moins âpre dans le Temple du Goùt : «
Despréaux
, par un ordre exprès du dieu du Goût, se réconcil
oût, se réconciliait avec Quinault, qui est le poète des grâces comme
Despréaux
est le poète de la raison. Mais le sévère criti
pardonnait en riant. « Je ne me réconcilie point avec vous, disait
Despréaux
, que vous ne conveniez qu’il y a bien des fadeurs
ez-moi d’être aimable. » La réconciliation s’était faite réellement.
Boileau
écrit à Racine, de Bourbon, le 19 août 1687 : « …
e imprime bientôt, qui semble plus juste. Il ajoute : « En vérité, si
Despréaux
était insensible à la douceur charmante de sembla
029. On voit que Chapelain et Saint-Amant ont d’heureuses rencontres.
Boileau
en signalait aussi dans une autre de ses victimes
son mortel ennui, Ne se plaisoit qu’aux lieux aussi tristes que lui.
Boileau
, dit-on, appréciait particulièrement ce dernier v
utbois L’attire des hameaux à l’ombrage des bois. (Égl., II.) (Cf.
Boileau
, Art Poétique, II, 1 sqq.) Aux rivages du Loin,
ndez-vous ? — Et que sais-je ? répondit-il, « Dans l’état… » 1065.
Boileau
a dit de lui-même, moins tragiquement (Épît. X) :
ilà quelle est l’histoire : Tout est fumée… 1086. Comme Horace et
Boileau
, Voltaire a toujours mêlé à ses épîtres, satires,
re prose encor qu’un peu traînante. (Le Mondain, satire.) Il place
Boileau
dans le Temple du Goût : Là régnait Despréaux, l
dain, satire.) Il place Boileau dans le Temple du Goût : Là régnait
Despréaux
, leur maître on l’art d’écrire, Lui qu’arma la ra
ison des traits de la Satire. Il lui adresse son Testament (1769) :
Boileau
, correct auteur de quelques bons écrits, Zoïle de
maison d’Auteuil, Qui chez toi pour rimer planta le chèvrefeuil. (V.
Boileau
, Ép. XI.) Chez ton neveu Dongois je passai mon en
n’a jamais négligé l’occasion de réhabiliter Quinault, maltraité par
Boileau
; il faut lui en savoir gré. — Son tort à l’égard
ts qui précèdent et celui-ci rappellent le vers du Souper ridicule de
Boileau
: À mon gré le Corneille est joli quelquefois.
humaines. 1168. Le mouvement de tout ce morceau rappelle les vers de
Boileau
(Sat. IX) sur Chapelain : « Mais que pour un modè
contre l’Académie. La Harpe ne le pardonna pas à Gilbert. 1173. Cf.
Boileau
, Ép. VII, à Racine : Et soulever pour toi l’équi
de choses dressées e saillantes : Des rochers hérissent la montagne ;
Boileau
: Le chardon importun hérissa les guérets, Se
et, de Béziers, et inauguré en 1681, six mois après sa mort. Dès 1668
Boileau
disait (Ép., 1) : J’entends déjà frémir les deux
ut fait maréchal de France, prit Port-Mahon en 1756, etc. 1265. Cf.
Boileau
, Sat. III : … Que, donnant de fureur tout le fes
ard… (Poèmes civiques, I, La Trève de Dieu.) 1491. Le mot est de
Boileau
, Épître VII, à Racine. 1492. La mer avait eu so
, dolendum est Primum ipsi tibi… vérité si incontestable aux yeux de
Boileau
, qu’il se contente de la traduire : Pour me tire
n : Etsi omnes, ego non. Et pour ma part, je partage si peu l’avis de
Boileau
, que, si j’osais, je dirais, en retournant son ve
soutenue, entre autres, six poëtes de renom, J.-B. Rousseau, Delille,
Boileau
, Corneille, Voltaire et M. de Fontanes. Les six m
asme dans Voltaire, par l’indignation contre l’opinion contraire dans
Boileau
, et plus vivement encore dans Corneille. Eh bien,
le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.
Boileau
, Art poét. Un barbarisme est un mot étranger ou
ammaire. Exemple : C’est à vous, mon esprit, à qui je veux parler.
Boileau
. On appelle puristes les gens qui poussent la pur
es pensées. Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable.
Boileau
. 6° De la noblesse. La noblesse du style co
sses et triviales. Le style le moins noble a pourtant sa noblesse.
Boileau
. Pour s’exprimer noblement, il faut s’habituer à
oble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’oreille est blessée.
Boileau
. L’harmonie, est ce charme du style qui résulte,
op éviter le mot propre : on risquerait de tomber dans l’affectation.
Boileau
emploie une élégante périphrase pour dire qu’il a
l, et réciproquement : Le Français, né malin, forma le vaudeville.
Boileau
. 4° La matière dont une chose est faite, pour l
on, fer pour épée. L’ivoire trop hâté rompt deux fois sur sa tête.
Boileau
. L’ivoire pour un peigne d’ivoire. 5° L’abstrait
ce qu’on dit ; elle cache souvent le blâme sous une forme louangeuse.
Boileau
, voulant critiquer les mauvais auteurs de son tem
ent applaudis en dépit du bon goût, qui fut relevé par Molière et par
Boileau
. Le phébus ou galimatias pousse encore plus loin
partage le vers en deux parties qu’on nomme hémistiches (demi-vers).
Boileau
donne ainsi le précepte et l’exemple : Que toujo
s lequel. Exemple : C’est là l’unique étude où je veux m’attacher.
Boileau
. On met un verbe au singulier avec plusieurs su
es exemples d’inversion : Polissez-le sans cesse et le repolissez.
Boileau
. Craignez d’un vain plaisir les trompeuses amo
z. Boileau. Craignez d’un vain plaisir les trompeuses amorces.
Boileau
. Du temple, orné partout de festons magnifique
oble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée.
Boileau
. Nous ne pouvons entrer ici dans le détail des
lle sur son visage : Son menton sur son sein descend à double étage.
Boileau
, le Lutrin, ch. I. Si le serin est le musicien d
t, sans aigreur. Telle est celle qui caractérise les vers suivants de
Boileau
: Si l’on vient à chercher pour quel secret myst
e ; Sofal est le phénix des esprits relevés ; Perrin…………………………………………
Boileau
, Satire IX. C’est ce qu’on appelle ironie socrat
et réciproquement. Elle prend le nom d’astéisme. C’est la manière que
Boileau
emploie lorsque, voulant faire l’éloge de Louis X
dépasserait les bornes du bon goût. On ressemblerait à Brébeuf, dont
Boileau
a critiqué les défauts en disant : Mais n’allez
ortels et craint même des dieux. Fragments de l’Iliade ; traduits par
Boileau
. Par l’hyperbole, on élève et on agrandit les ob
rappelle ainsi qu’il était près de mourir sous le poignard d’Athalie.
Boileau
, dans le Passage du Rhin, fait allusion à Jules C
ur étendre et enrichir une idée et lui donner plus de noblesse. Ainsi
Boileau
, pour nous faire connaître qu’il a une perruque e
iv. III. Le portrait d’un couple avare est remarquablement tracé par
Boileau
dans une de ses satires : ce couple avare était J
ime, évite, poursuit, Défait, refait, augmente, ôte, élève, détruit.
Boileau
, Satire VIII. Boileau, dans la même satire, défi
éfait, refait, augmente, ôte, élève, détruit. Boileau, Satire VIII.
Boileau
, dans la même satire, définit encore l’homme de l
us se prosternent à ses pieds. Charles Pougens, les Quatre Saisons.
Boileau
est fort amusant lorsque, dans son poème Le Lutri
s qu’un art judicieux Doit offrir aux oreilles et reculer des yeux.
Boileau
, Art poét. 2° Unité. D’après la Poétique d
ramatique doit être soumise à la règle des trois unités, formulée par
Boileau
dans ces vers si connus : Qu’en un lieu, qu’en u
ers vers, l’action préparée Sans peine du sujet aplanisse l’entrée.
Boileau
, Art poét. L’exposition doit initier le spectate
coup la vérité connue Change tout, donne à tout une face imprévue.
Boileau
, Art poét. Le dénouement est l’événement qui ter
a sensible peinture Est, pour aller au cœur, la route la plus sûre.
Boileau
, Art poét. Les anciens ont rarement employé l’am
uvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu.
Boileau
, Art poét . 3° Style tragique. Le style d
il peut les étaler, Et les faire à nos yeux vivre, agir et parler.
Boileau
. Art poét. La combinaison de l’action varie suiv
ilité du premier, l’imagination du second, le jugement du troisième2.
Boileau
et Racine eurent le même goût, mais ils n’en eure
ine eurent le même goût, mais ils n’en eurent pas le même sentiment :
Boileau
jugeait comme Racine, mais il ne sentait pas comm
moindres nuances qui lui appartiennent. On comprend très bien ce que
Boileau
veut dire dans ces deux vers : L’honneur est com
chagrin poursuivant sa victime : Post equitem sedet atra cura. Mais
Boileau
a été encore plus hardi que son modèle en disant
les de la syntaxe. C’est à vous, mon esprit, à qui je veux parler. (
Boileau
.) Il fallait dire : C’est à vous, mon esprit, que
ceux qui ne possèdent point cette connaissance. C’est avec raison que
Boileau
nous dit : Surtout qu’en vos écrits la langue ré
s remarquables par le naturel du style. Bossuet, La Bruyère, Fénelon,
Boileau
, La Fontaine disent les choses de telle façon qu’
. Le style facile est celui où le travail ne se montre pas. Racine et
Boileau
faisaient leurs vers avec beaucoup de soin et de
st propre et que le goût sait très bien discerner. C’est la pensée de
Boileau
: Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse, Le
t d’une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère. (
Boileau
.) 138. La monotonie, qui est un vice opposé à la
urs uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme. (
Boileau
.) Lorsqu’on a longtemps médité et mûri ses sentim
gulier pour le pluriel. Le Français, né malin, créa le vaudeville. (
Boileau
.) On dit aussi : les Cicéron, les Virgile pour Ci
ccasion de l’accabler sous de nouveaux traits. On pouvait reprocher à
Boileau
son goût pour la satire et la manière dont il tra
seils. On trouve encore des exemples de concession dans la satire de
Boileau
sur la noblesse, et dans le discours du vieil Hor
te la terre, Fend les flots d’auditeurs pour se rendre à sa chaire. (
Boileau
.) Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espéran
logue s’engage entre elles, la prosopopée prend le nom de dialogisme.
Boileau
peint ainsi la lutte du marchand contre l’avarice
noble pensée Ne peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée. (
Boileau
.) § I. De l’harmonie mécanique. 225. L’harmo
t, on adoucit souvent les impressions les plus dures. C’est ainsi que
Boileau
se tire de cette difficulté avec autant d’esprit
moins de leur choix que de leur arrangement. Nous venons de voir que
Boileau
fait entrer dans ses vers des mots qui semblaient
ement ces rencontres de voyelles ; mais la poésie exige plus de soin.
Boileau
fait sentir la leçon avec beaucoup de bonheur dan
ne même voyelle, donne à cette voyelle un son pénible et désagréable.
Boileau
a blâmé ce défaut dans des vers qui le rendent se
nt sous l’effort, Soupire, étend les bras, ferme l’œil et s’endort. (
Boileau
.) Un monstre : Indomptable taureau, dragon impét
oup de leurs perfections à Homère et à Démosthène. Racine, Corneille,
Boileau
lisaient et méditaient jour et nuit les chefs-d’œ
s six premiers livres de l’Énéide, et l’Iliade dans les six derniers.
Boileau
reconnaissait sans trop de peine qu’il n’était q
i présenteraient quelque chose d’irrégulier et d’incorrect. Horace et
Boileau
nous ont laissé sur ce point des conseils qui son
igez tout ce qu’il aura blâmé. Cet Aristarque, dont parlent Horace et
Boileau
, est nécessaire à tout âge. Les esprits les plus
oyen de pouvoir s’élever au lieu de descendre, suivant le précepte de
Boileau
: Que le début soit simple et n’ait rien d’affec
difie suivant la diversité des sujets à traiter ; mais le principe de
Boileau
est toujours vrai : Soyez vif et pressé dans vos
s qui sont vulgaires et ne s’attache qu’à celles qui sont frappantes.
Boileau
nous a transmis cette règle : Un auteur, quelque
amentales : Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. (
Boileau
.) Aimes donc la raison, que toujours vos écrits
, docteur, je l’aperçoi. L’homme de la nature est le chef et le roi. (
Boileau
.) On peut de même supprimer à volonté l’e muet fi
poèmes lyriques : l’un grave et solennel, l’autre simple et gracieux.
Boileau
a caractérisé l’un et l’autre dans le second chan
tion n’est qu’un délire, et les écarts du poète ne sont qu’une folie.
Boileau
nous donne cette règle : Son style impétueux sou
on des scènes plus sublimes et plus touchantes. 453. C’est à tort que
Boileau
a prétendu que le christianisme offrait peu de re
rte, sans pompe et sans affectation, selon le précepte d’Horace et de
Boileau
. Ce n’est autre chose que le titre du poème dével
t satirique, et c’est une véritable parodie de l’épopée. Le Lutrin de
Boileau
, Don Quichotte, Roland furieux, appartiennent à c
c que tout drame ait à la fois l’unité de sujet, de temps et de lieu.
Boileau
a tracé cette loi dans les deux vers suivants :
faut bien se garder d’imiter ces lieux communs de morale lubrique que
Boileau
lui a justement reprochés. En général, les opéras
siode, les Géorgiques de Virgile, l’Art poétique d’Horace et celui de
Boileau
, la Religion de Racine fils, sont des poèmes dida
lidité des idées, par la concision et la rapidité du style. Horace et
Boileau
nous offrent sur ce point d’assez bons modèles. 5
t enflammer les passions haineuses par son amertume et sa partialité.
Boileau
a observé la plupart de ces règles : cependant on
naturellement malins, les épigrammes abondent dans notre littérature.
Boileau
, Racine et J.-B. Rousseau nous en ont laissé de f
ic éviter les outrages, Fais effacer ton nom de tes propres écrits. (
Boileau
.) Ci-gît l’auteur d’un gros livre Plus embrouill
à ces futilités, nous n’avons jamais pu prendre au sérieux ce vers de
Boileau
: Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème.
dent l’ennui dans un poème. » Suivons aussi à ce sujet le conseil de
Boileau
: Sans cesse en écrivant, variez vos discours :
expressions basses et triviales. C’est ce que nous recommande encore
Boileau
en ces termes Quoi que vous écriviez, évitez la
petites choses, Fait des plus secs chardons des œillets et des roses…
Boileau
, Ép. XI. Il ne faut pas croire cependant que la
exprimer avec noblesse, et c’est cet art qu’il faut acquérir et dont
Boileau
nous parle dans les vers qui précèdent. Il faut a
ui vous peuvent couvrir. Avec moi de ce pas venez vaincre ou mourir.
Boileau
, le Passage du Rhin, Ép. IV. Delille a défini av
chacun l’imitant, La cruche au large ventre est vide en un instant.
Boileau
. Citons comme exemple de style noble, ce morceau
pesanteur ou de la légèreté, de la rapidité ou de la lenteur. (Citer
Boileau
.) 2° Éviter les hiatus : rechercher la prononciat
Éviter les hiatus : rechercher la prononciation la plus douce. (Citer
Boileau
.) 3° Éviter les consonances semblables. 4° Éviter
finir les phrases par des monosyllabes, des sons secs et durs. (Citer
Boileau
.) 5° Finir chaque phrase ou chaque membre de phra
de la nature… Toutes ces expressions ne sont pas de bon goût. Aussi
Boileau
les condamne-t-il en ces termes : Quoi que vous
au rondeau son premier caractère, qui était la naïveté, comme l’a dit
Boileau
, et y ont substitué la finesse ou la raillerie. V
coup de valeur au sonnet ; tout le monde sait le jugement qu’en porte
Boileau
dans son Art poétique, et qui se termine par ce v
dans ce petit poème. Et nous pouvons répéter aujourd’hui ce qu’a dit
Boileau
, il y a plus d’un siècle et demi : Mais en vain m
is, grands ou héroïques et soutenus ; les mœurs doivent être, suivant
Boileau
, locales, bonnes, convenables, ressemblantes et v
re, dans un sujet chrétien, Dieu, les anges, les saints, les démons ?
Boileau
ne pense pas que le christianisme puisse se prête
ectation, toute promesse vaine et prétentieuse. C’est ce qu’Horace et
Boileau
ont très bien expliqué : Que le début soit simpl
ions épiques ? Soyez riche et pompeux dans vos descriptions, a dit
Boileau
, en parlant de la composition du poème épique. La
gréablement suspendu par intervalle, pour mieux séduire la curiosité.
Boileau
ne permet pas, en effet, que l’action soit arrêté
Par conséquent, il peut être peu étendu, comme le Passage du Rhin, de
Boileau
, et le poème de Fontenoy, de Voltaire. De plus, i
st ordinairement satirique. Nous citerons comme modèles le Lutrin, de
Boileau
, Don Quichotte et le Roland furieux. 405. Qu’est-
s secondaires, nous signalerons la Pharsale, de Lucain, le Lutrin, de
Boileau
, le Vert-Vert, de Gresset, et l’Énéide travestie,
eau a pu perdre ou gagner entre les mains de deux fameux traducteurs,
Boileau
et Pope. Voici les vers de Boileau. L’enfer s’ém
mains de deux fameux traducteurs, Boileau et Pope. Voici les vers de
Boileau
. L’enfer s’émeut au bruit de Neptune en furie :
tion trop recherchée. Entre ces deux excès la route est difficile. (
Boileau
). 4. Je saisirai toutes les occasions de consac
dent au surplus que Pope avait, en traduisant ce morceau, les vers de
Boileau
sous les yeux. Son dernier vers est exactement ce
en s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. (
Boileau
). Ce principe est si naturel, et devient d’une ex
se détacher, Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher. (
Boileau
). L’homme est naturellement trop indolent pour se
le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un mauvais écrivain. (
Boileau
). Indépendamment de la pureté, qui est une qualit
vent dans l’obscurité : J’évite d’être long, et je deviens obscur. (
Boileau
). Il y a un milieu à prendre entre ces deux excès
composé aussi des satires, et dans l’une d’elles, dans le Tombeau de
Boileau
, il eut même l’imprudence d’attaquer le modèle du
honorable : le successeur de Molière ne pouvait demeurer injuste pour
Boileau
, l’ancien ami et le panégyriste de ce grand homme
terraque, marique, Hic tandem stetimus, nobis ubi defuit orbis. 2.
Boileau
louait dans Regnard « le don de n’être pas médioc
vaisseaux de l’Espagne qui transportaient l’or du nouveau monde. 1.
Boileau
avait dit d’Homère, dans son Art poétique, ch. II
e épitre à Auguste, développe d’excellents principes de littérature ;
Boileau
raconte le passage du Rhin sur le ton de l’épopée
5. 25. Auteurs d’épîtres : Latins. Horace, Ovide. Français. Marot,
Boileau
. Voltaire, Gresset, J.-B. Rousseau, Millevoye, Gu
xe. Aristote, Horace, Scaliger, Vida, la Fresnaie-Vauquelin, Regnier,
Boileau
, toutes les poétiques et les rhétoriques ont prés
peu près inutile de s’y arrêter. Qu’on relise les vers où Regnier et
Boileau
ont imité Horace. « Le temps, dit Boileau, Le t
ise les vers où Regnier et Boileau ont imité Horace. « Le temps, dit
Boileau
, Le temps, qui change tout, change aussi nos hum
le défaut dans l’application n’altère point la valeur du précepte que
Boileau
a formulé dans l’art poétique : Des siècles, des
f-d’œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l’endroit le plus beau. (
Boileau
) La synecdoche ou synecdoque prend le genre pour
piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu’il a pris au monde. (
Boileau
.) Enfin, il y a l’ironie amère, dernière expressi
r faire passer un éloge qui, sans cela, pourrait paraître fade. Quand
Boileau
dit à Louis XIV : Grand roi, cesse de vaincre, o
uis prêt à me taire, Mais que pour un modèle on montre ses écrits !…
Boileau
accorde à Chapelain les qualités que tout le mond
queue, qui, au xviie siècle, faisaient tant rire M. Perrault, et que
M. Despréaux
soutenait avec trop de raison pour qu’il eût beso
taphore est parfois élevée, en quelque sorte, à la seconde puissance.
Boileau
dit à Seignelay : Tu souffres la louange adroite
d, dont les diverses branches en comptent près de quatre-vingt mille,
Boileau
a fait l’histoire du burlesque, la mode de son te
deux acceptions, et qu’ils sont d’ailleurs dans le ton de l’ouvrage.
Boileau
lui-même n’a-t-il pas dit : Ce n’est pas quelque
là le génie de la langue latine, et on a pris à la lettre le vers de
Boileau
: Le latin dans les mots brave l’honnêteté. C’e
’est le rendre à la vie. Trahissant la vertu sur un papier coupable.
Boileau
. Cette figure est plus commune en latin que dans
nt des éloges flatteurs Que vous donne un amas de vains admirateurs.
Boileau
, Art poétique. Alvarès dit à Gusman, dans Alzire
seraient déplacées dans une composition historique ou philosophique.
Boileau
a dit : Accourez, troupes savantes ; Des sons qu
Quinault est un Virgile ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru.
Boileau
. L’impie Athalie adresse ce sarcasme à Josabeth
nir l’attention en donnant au sentiment de la force et de la chaleur.
Boileau
, après Perse, nous représente l’Avarice excitant
ls sons, l’imagination se révolte, comme l’ont constaté Quintilien et
Boileau
: Nihil potest intrare in affectum, quod in aure
te auctas exaggeratasque fortunas, una nox penè delerit. — Fléchier,
Boileau
et Racine nous offrent de beaux exemples du choix
endre supportables par la manière heureuse dont il sait les disposer.
Boileau
a admirablement surmonté des difficultés de ce ge
le, Horace, Cicéron, La Fontaine, Bossuet, Fléchier, Racine, Fénelon,
Boileau
, J.-B. Rousseau, Saint-Lambert, Delille, Chateaub
le plus bel ordre, sans affectation, sans effort et sans contrainte.
Boileau
, qui est celui de tous les modernes qui a le plus
fficile dans les compositions littéraires. L’art des transitions, que
Despréaux
regardait comme le chef-d’œuvre de l’art d’écrire
qui donnent un air de noblesse et de fierté à ce début du Lutrin, où
Boileau
a voulu faire contraster la grandeur apparente de
n revenir aux procédés de Démosthène, de Cicéron, de Quintilien et de
Boileau
, l’exercice et le travail ; ils sont recommandés
éron, Quintilien sont pour les orateurs ; Aristote, Horace, Longin et
Boileau
sont pour les poëtes des guides que le génie lui-
et de la généralité de ces règles, c’est que, dans son Art poétique,
Boileau
a cru devoir les imposer au poëte aussi bien qu’à
guments capables de convaincre, les passions qu’il est bon d’exciter.
Boileau
a dit : Avant donc que d’écrire, apprenez à pens
la bonne foi doivent éclater dans toutes nos paroles ; le précepte de
Boileau
s’adresse à tous les écrivains : Que voire âm
dès longtemps : Le moyen le plus sûr de paraître, c’est d’être. Et
Boileau
, sous une forme vive : Le vers se sent toujours
de plusieurs exemples particuliers. Tel est le raisonnement que fait
Boileau
dans sa quatrième satire. Il énumère toutes les f
tion sorte de l’âme de l’écrivain pour passer dans l’âme du lecteur ;
Boileau
a fort bien dit : Pour me tirer des pleurs il fa
ces assorties, N’y forment qu’un seul tout de diverses parties.
Boileau
. Dans le plus grand nombre de cas, on ne saurait
et pas tout en feu, Et pour donner beaucoup ne nous promet que peu.
Boileau
. Lors même que la nature du sujet comporte dès l
métaphorique qui ne permet pas non plus de synonymie. — Ainsi, quand
Boileau
a dit : Un guerrier que la colère enflamme, ce
de l’âge et le mauvais exemple poussent une jeunesse inconsidérée ; —
Boileau
dit que le vieillard regrette les plaisirs dont l
de certains auxiliaires tels que aller, savoir, voir, pouvoir etc.
Boileau
offre de fréquents exemples de ces tournures trè
r devoir d’un écrivain est de respecter la grammaire ; le précepte de
Boileau
n’admet pas d’exception : Surtout qu’en vos écri
rendre l’importance de la construction des mots et pour expliquer que
Boileau
faisant l’éloge de Malherbe ait pris soin d’y ajo
rité et sans lourdeur à un même substantif comme dans ce portrait que
Boileau
trace de l’empereur Titus : Tel fut cet empereur
e princesse. Bossuet. Il est un heureux choix de mots harmonieux.
Boileau
. Boileau dit, à propos de nos ridicules : Ains
. Bossuet. Il est un heureux choix de mots harmonieux. Boileau.
Boileau
dit, à propos de nos ridicules : Ainsi pour un t
us aperçoit. C’est encore une allusion heureuse que le mouvement de
Boileau
à propos de l’auteur d’une épopée biblique : Et
e bois : c’est une croix de bois qui a sauvé le monde. Monlosier.
Boileau
se plaint avec esprit du fracas des cloches ; Qu
sentiments et des mots qui doivent concourir à un effet commun. Ainsi
Boileau
, dans le portrait de Chapelain : Ma muse, en l’a
même avouer qu’un grand nombre des critiques et des leçons morales de
Boileau
nous laissent froids parce que l’auteur se battan
signée sous le nom d’ironie socratique. Le même tour indirect sert à
Boileau
pour railler les plus mauvais écrivains du temps
s mots, mauvais cœur. » Il faut donc se rappeler cette observation de
Boileau
: Rien n’apaise un lecteur toujours rempli d’eff
r fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d’honneur. La Fontaine.
Boileau
a multiplié avec succès les interrogations : Qu’
es de courage Consumez, de mon fils le fertile héritage. Traduit par
Boileau
. 2. De la subjection. — La subjection est une s
combat en dépouillant ses moyens d’action du mérite de la nouveauté,
Boileau
n’a pas manqué d’employer ce moyen dans sa propre
il donne à l’argumentation toutes les apparences de l’impartialité. —
Boileau
attaque le noble qui déshonore son nom et sa race
t. On peut citer comme modèle d’une adulation habile l’apostrophe de
Boileau
à Louis XIV : Grand roi ! cesse de vaincre ou je
Tant de nos premiers ans l’habitude est puissante ! Dans le Lutrin,
Boileau
rappelant un passage de Virgile : Tant de fiel e
rpée et sans bords, On n’y peut plus rentrer dès qu’on en est dehors.
Boileau
. Cette figure est si bien dans les habitudes nat
’un tranquille silence Règne sur le duvet une heure use indolence.
Boileau
. L’ignorance et l’erreur, à scs naissantes piè
obes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau.
Boileau
La vieillesse chagrine incessamment amasse.
nouveau. Boileau La vieillesse chagrine incessamment amasse.
Boileau
. Souvent la tyrannie a d’heureuses prémices.
lyte à propos de son père : J’ignore le destin d’une tête si chère.
Boileau
veut remplacer le mot années : Là, depuis trente
e souvent : Vous savez, et Calchas vous l’a mille fois dit. De même
Boileau
: Mais c’est un jeune fou qui se croit tout perm
au lieu de glaive, Mais l’airain menaçant frémit de toutes parts,
Boileau
. pour la trompette. L’airain sacré tremble e
ire, on dit un Tibère ou un Louis XI pour un prince fourbe et cruel.
Boileau
a dit, afin d’exprimer l’importance d’un bon mini
rige un scélérat ; L’argent seul au palais peut faire un magistrat.
Boileau
. De même, M. Villemain à propos de l’éloquence c
ection consiste à respecter les règles de la grammaire et de l’usage.
Boileau
a dit : Surtout qu’en vos écrits la langue révér
en s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Boileau
. Quand on se contente de comprendre à demi, on
s le discours de Sganarelle qui déraisonne en médecine et fait ce que
Boileau
appelait du galimatias double : Monsieur, c’est
Et ce n’est pas ainsi que parle la nature. En dépit de Molière et de
Boileau
, le dix-septième siècle se passionnait pour Voitu
e consiste à éviter toujours les termes bas et les images grossières.
Boileau
a dit vrai : Quoi que vous écriviez, évitez la b
e départir d’une certaine noblesse ; sa première règle est le vers de
Boileau
: Il dit sans s’avilir les plus petites choses.
contribue au charme du style et, par suite, au succès de l’écrivain.
Boileau
a eu raison de dire : … La plus noble pensée Ne
oix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons le concours odieux.
Boileau
. La rencontre de syllabes dures ou de sons ident
fonçant dans les ténèbres de l’idolâtrie. Écoutez encore ces vers de
Boileau
: J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arèn
taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux.
Boileau
a bien trouvé les sons qui rendent la marche pesa
ait un poëme où manquait la variété ; il subissait la loi énoncée par
Boileau
: Un style trop égal et toujours uniforme En vai
et l’autre annonce l’avenir. Tantôt cet ordre même est suivi. — Ainsi
Boileau
veut passer de la pureté du style à la clarté ; i
discours s’écartant N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant.
Boileau
. Il est tel auteur qui commence par faire sonner
éloge de Caton en un seul mot ; Caton présidait l’assemblée. De même
Boileau
à propos d’Homère : C’est avoir profité que de s
avoir persuader et vaincre ; c’est le secret des plus heureux génies.
Boileau
en fait un des dons les plus divins d’Homère : O
e et de plus expressif que cette expression dévorer ; c’est là ce que
Boileau
appelait un mot trouvé. Qu’on le remplace par le
ui sont d’une valeur réelle pour bien faire connaître l’objet décrit.
Boileau
a raillé avec goût l’auteur d’une description pro
e, roman dont l’auteur est madame de la Fayette. 3. La Fontaine. 1.
Boileau
. 2. Racine. 3. Appeler Corneille l’auteur d’Œdi
éral, M. de Montoron (voir l’épitre dédicatoire de Cinna). Molière et
Boileau
ont également çà et là des traits hardis contre l
e joie et d’opulence, D’un superbe convoi plaindrait peu la dépense. (
Boileau
, épître V, v. 64. 1. Je vous tiens quitte. 2.
des moqueries insolentes. Il n’y a rien de plus odieux. » 2. Quand
Boileau
récita devant le roi sa première épître, celui-ci
e détails. » 5. Le duel aboli en 1663. 6. C’est ce qui fit dire à
Boileau
: Déjà de tous côtés la chicane aux abois S’enfu
3. Louis XIV ne s’exposait pas volontiers, si j’en crois ce vers de
Boileau
: Louis, les animant du feu de son courage, Se p
la lecture des bons auteurs, et par l’étude approfondie de la langue.
Boileau
en proclame l’importance dans ces vers déjà cités
plus difficilement. Le style de Quinault est plus facile que celui de
Despréaux
, d’après Voltaire, qui accordait le même avantage
alité du style convient à tous les sujets, même aux plus simples ; et
Boileau
fait un devoir aux écrivains de dire les petites
Citez des exemples de style délicat. Après les vers de Racine et de
Boileau
, après les adieux de Marie Stuart à la France, le
tte tout ce qui ressemble à l’ornement pour ne s’occuper que du fond.
Boileau
, dans deux vers d’une extrême concision, a caract
quor indè est. Perse. Le moment où je parle est déjà loin de moi.
Boileau
. … Ils font des vœux pour nous qui les persécuton
le a tué la périphrase par l’étrange abus qu’il en a fait. L’école de
Boileau
et de Racine la lui avait léguée, mais il a dissi
torqueat, et pedibus me Porto meis, nullo dextram subeunte bacillo.
Boileau
traduit : Tandis que, libre encor, malgré les de
s être trop rigoriste, que le premier vers de Juvénal et le second de
Boileau
suffisaient pour exprimer complétement l’idée ; l
rimé, tout cela, anacoluthe. J’en citerai un seul exemple, le vers de
Boileau
: Sans songer où je vais, je me sauve où je puis
nnemis que les envieux et les vicieux. En admirant le philosophe, que
Boileau
surnomma le contemplateur, on aime le comédien qu
vraiment nationale, ne rappelle point la sagesse économe et sobre de
Boileau
, si patient à attendre, au coin d’un bois, la rim
ans le Menteur de Corneille. Il faut en rapprocher aussi la satire de
Boileau
sur la Noblesse. Il y avait quelque courage à par
3. Contre, près duquel. 1. Ce personnage s’appelait Clapisson.
Boileau
dit aussi : L’autre fougueux marquis, lui déclar
phique, son Temple du Goût, et quelques passages de ses lettres où il
juge Boileau
, Racine et Corneille. J’y ai joint, pour étendre
avec grâce, et d’une manière qui plaise et qui instruise. Horace, ou
Despréaux
, l’a dit avant vous. Je le crois sur votre parole
rais voulut un jour entrer dans le sanctuaire, en récitant ce vers de
Despréaux
: Que Segrais dans l’églogue en charme les forêt
imées par ces éditeurs qui vivent des sottises des morts. Là régnait
Despréaux
, leur maître en l’art d’écrire, Lui qu’arma la ra
encor nous dire : Ou sachez-vous connaître, ou gardez-vous d’écrire.
Despréaux
, par un ordre exprès du dieu du Goût, se réconcil
oût, se réconciliait avec Quinault, qui est le poëte des grâces comme
Despréaux
est le poëte de la raison. Mais le sévère satiri
lui pardonnait en riant. Je ne me réconcilie point avec vous, disait
Despréaux
, que vous ne conveniez qu’il y a bien des fadeurs
ent respectés ; Mais permettez-moi d’être aimable. Après avoir salué
Despréaux
, et embrassé tendrement Quinault, je vis l’inimit
’Horace l’eût fait oublier ; Régnier fut goûté des Français avant que
Boileau
parût ; et si des auteurs anciens, qui bronchent
ssillé les yeux, comme il s’est trouvé un Horace chez les Romains, un
Boileau
chez les Français. On dit qu’il ne faut point dis
gens de lettres quelqu’un qui ne reconnaisse le goût perfectionné de
Boileau
dans son Art poétique, et son goût non encore épu
avant lui. Nous regardons comme une règle inviolable ces préceptes de
Boileau
: Qu’Achille aime autrement que Thyrsis et Philè
Rabelais parmi ceux de la flûte d’Horace. Il faut parler français :
Boileau
n’eut qu’un langage ; Son esprit était juste, et
use s’introduit, la foule s’en empare. Dites-moi si Racine a persiflé
Boileau
, si Bossuet a persiflé Pascal, et si l’un et l’au
tateurs qui, n’ayant pas son génie, n’ont pu copier que ses défauts !
Boileau
, il est vrai, a dit après Horace : Heureux qui d
de Charles XII. Je ne sais rien de si honorable pour les ouvrages de
M. Despréaux
que d’avoir été commentés par vous, et lus par Ch
de Chapelain et de Cotin. Pour moi, quand j’ai dit que les satires de
Boileau
n’étaient pas ses meilleures pièces, je n’ai pas
tte et ses consorts faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour rabaisser
Despréaux
, auquel ils ne pouvaient s’égaler. Il y a encore,
es qui passent leur vie dans les cafés, lesquels font à la mémoire de
M. Despréaux
le même honneur que les Chapelain faisaient à ses
its, de son vivant. Ils en disent du mal, parce qu’ils sentent que si
M. Despréaux
les eût connus, il les aurait méprisés autant qu’
nt ami, une lettre où je reconnais votre génie. Vous ne trouvez point
Boileau
assez fort ; il n’a rien de sublime, son imaginat
mis, je vous le dis avec la plus grande sincérité, fort au-dessus de
Despréaux
; mais ces talents-là, quelque grands qu’ils soie
t d’écrire. Je vous prêcherai donc éternellement cet art d’écrire que
Despréaux
a si bien connu et si bien enseigné, ce respect p
. Un mot mis hors de sa place gâte la plus belle pensée. Les idées de
Boileau
, je l’avoue encore, ne sont jamais grandes, mais
d’exclusions. Vous avez grande raison, je crois, de condamner le sage
Despréaux
d’avoir comparé Voiture à Horace. La réputation d
abeille n’est qu’une mouche. J’aurais bien des choses à vous dire sur
Boileau
et sur Molière. Je conviendrais sans doute que Mo
t auteur n’est parfait en ce genre, ni ce genre n’est assez noble.
Boileau
. Boileau prouve, autant par son exemple que pa
st parfait en ce genre, ni ce genre n’est assez noble. Boileau.
Boileau
prouve, autant par son exemple que par ses précep
me et très-fidèle de la nature. La raison n’était pas distincte, dans
Boileau
, du sentiment : c’était son instinct. Aussi a-t-e
ourne des grandes hardiesses, sources ordinaires des grandes fautes ;
Boileau
ne s’est pas contenté de mettre de la vérité et d
de leurs images. Si l’on est donc fondé à reprocher quelque défaut à
Boileau
, ce n’est pas, à ce qu’il me semble, le défaut de
ils ont de plus propre, je dirai que Corneille a éminemment la force,
Boileau
la justesse, La Fontaine la naïveté. Chaulieu les
au d’avoir connu parfaitement la mécanique des vers. Égal peut-être à
Despréaux
par cet endroit, on pourrait le mettre à coté de
pour le sentiment. Ce dernier défaut me paraît peu considérable dans
Despréaux
, parce que, s’étant attaché uniquement à peindre
te et la faiblesse de ses premiers ouvrages qui ont fermé les yeux de
Despréaux
sur son mérite ; mais Despréaux peut être excusab
rs ouvrages qui ont fermé les yeux de Despréaux sur son mérite ; mais
Despréaux
peut être excusable de n’avoir Pas cru que l’opér
n vice irréparable ? Cependant je conçois sans peine qu’on ait fait à
Despréaux
un grand reproche de sa sévérité trop opiniâtre A
ordinairement assez d’égards à ta subordination de leurs talents, et
Despréaux
va de pair avec Racine : cela est injuste. XXII.
grands philosophes ? Qui a plus de jugement et de sagesse que Racine,
Boileau
, La Fontaine, Molière, tous poètes pleins de géni
dont le sens détermine l’agrément, même pour l’ouïe. Dans le vers de
Boileau
, par exemple, Traçât à pas tardifs un pénible sil
t vague est préférable au terme propre. Il est, selon l’expression de
Boileau
, des obscurités élégantes ; il en est de majestue
propre masse, et se portent de leur propre poids. La Bruyère, disait
Boileau
, s’était épargné la peine des transitions. Oui ;
nions, les mêmes mœurs. Un écrivain qui voudrait faire des vers comme
Boileau
, aurait raison, quoiqu’il ne soit pas Boileau, pa
it faire des vers comme Boileau, aurait raison, quoiqu’il ne soit pas
Boileau
, parce qu’il ne s’agit là que de prendre un masqu
it de faire paraître son Parallèle des anciens et des modernes. 18.
Boileau
et Racine. 19. Sentiments de l’Académie sur le
qu’on a su depuis être de Mme de La Fayette. 52. La Fontaine 53.
Boileau
54. Racine 55. Bossuet 56. Fénelon, reçu a
Lettre à M. Grimm sur Omphale 73. Horace, Art poét., v. 311. 74.
Boileau
, satire X 75. La Harpe 76. Le Comte de Warwic
80. Armide 81. Amadis 82. Roland 83. Ami et commentateur de
Boileau
. 84. A mon esprit 85. Henriade 86. Id. 87
Figures en général. De figures sans nombre égayez votre ouvrage. (
Boileau
). Cicéron, Quintilien, et le sage, l’estimable
au lion belgique Il voit l’aigle germanique Uni sous les léopards. (
Boileau
). Regardez dans Denain l’audacieux Villars Dispu
t des éloges flatteurs Que vous donne un amas de vains admirateurs. (
Boileau
). Cette figure et la métonymie, qui, comme on a p
nviennent au style poétique, et qui seraient déplacées dans la prose.
Boileau
a très bien dit dans une ode : Des sons que ma l
l faut en user sobrement. Fuyez sur ce point un ridicule excès, a dit
Boileau
; et ce conseil, généralement applicable à l’empl
out à son gré, Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage, (
Boileau
). De là, la prosopopée ou personnification, figur
eux mers étonnées De voir leurs flots unis aux pieds des Pyrénées. (
Boileau
). La poésie ne se borne pas à donner aux plantes,
étresse, et l’argent lui manqua tout à fait dans sa dernière maladie.
Boileau
, l’ayant appris, en fit aussitôt prévenir le roi,
pas moins justice à son goût qu’à sa douceur et à sa bonté. 2. Cf.
Boileau
, Art poétique, fin du chant IV : Muses, dictez s
devait être placé au début de ce livre : Racine, qui avait reçu avec
Boileau
, l’année précédente, la charge d’historiographe d
n y introduisant toujours d’heureux changements. Ainsi en était-il de
Boileau
, de Racine, de Rousseau, de M. de Bonald, etc. 33
té. Tout le monde connaît les préceptes de Quintilien, d’Horace et de
Boileau
sur ce point. 338. N’est-il pas utile de soumettr
vir bonus et prudens d’Horace, de l’ ami sage, mais inflexible de
Boileau
. En cela, il ne fera que suivre l’exemple d’un gr
d’écrivains célèbres, entre autres de Tacite et de Pline le Jeune, de
Boileau
et de Racine, qui se corrigeaient réciproquement
es communes, les images vulgaires, les détails minutieux et inutiles.
Boileau
a tracé cette règle importante dans le premier ch
ées sur le même sujet, La Mort et le Bûcheron, par La Fontaine et par
Boileau
. La fable de La Fontaine est plus étendue, et cep
ver à mesure qu’il avance, pour rendre l’intérêt de plus en plus vif.
Boileau
a exposé ce précepte après Horace et La Fontaine
né, qui lui avait envoyé une épigramme de sa façon sur le débat entre
Boileau
et Perrault : Quant à votre épigramme, je voudra
e Luxembourg pour annoncer au roi la prise de Namur, deux de Racine à
Boileau
sur le siège de cette ville, et une de Mlle de Mo
re ; Bussy-Rabutin, qui a en général trop d’esprit dans ses lettres ;
Boileau
, qui est dépourvu d’aisance dans le genre épistol
udicieusement rapproché (Préface de Cromwell, à la fin) une pensée de
Boileau
: « Ils prennent pour galimatias tout ce que la f
les à ce qui frappe ordinairement les hommes. » (Discours sur l’Ode.)
Boileau
, il est vrai, ne parle pas tout à fait aussi nett
de l’arrangement des idées. Ne perdez pas de vue ce second point dont
Boileau
ne parle pas, mais qu’il supposait sans doute. Il
ours la seconde qui doit triompher. Tout le monde connaît les vers de
Boileau
: Surtout qu’en vos écrits la langue révérée Dan
st toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain. Dans ces vers où
Boileau
distingue, comme on le voit, celui qui invente et
manquait qu’un Pindare pour que la similitude fût parfaite. Mais dit
Boileau
, Art. poét., ch. i, Durant les premiers ans du P
ort spirituel sans doute, de l’empereur Trajan, ne put faire oublier.
Boileau
, le poète du bon sens, à la fois écrivain satiriq
se peindront dans son langage. Aristt., Rhét., II, 1. Le précepte de
Boileau
ne s’adresse pas moins à l’orateur qu’au poète (A
grand orateur. On doit donc adresser à ce dernier le même conseil que
Boileau
donne aux poètes : Que, dans tous vos discours,
er à chacune d’elles le caractère et le langage qui leur conviennent.
Boileau
(Art poét.) a dit : Chaque passion parle un diff
lecteur le plaisir de le pénétrer. Tel est ce passage d’une épître de
Boileau
à Louis XIV : Je n’ose de mes vers vanter ici le
t traiter de fables, On dira quelque jour pour les rendre croyables :
Boileau
qui, dans ses vers, plein de sincérité, Jadis à t
plus vif ou le plus fécond, l’imagination la plus désordonnée. Aussi
Boileau
a-t-il bien dit : Aimez donc la raison, que touj
e phrase autorisés par la grammaire, l’Académie, ou du moins l’usage.
Boileau
a dit : Qu’en vos écrits la lang
ase a besoin. Mais qu’on y prête son attention, et il arrivera ce que
Despréaux
dit de la rime : Lorsqu’à la bien chercher, d’ab
effleurer l’eau, Le vers vole et la suit, aussi prompt que l’oiseau.
Boileau
, le poète du goût, du sens exquis, avait dit en v
ou inutile, tout est saisissant, gradué. Mais voyons ce qu’en a fait
Despréaux
: L’enfer s’émeut au bruit de Neptune en furie :
oppose une idée à une autre. En voici un exemple tiré d’une épître de
Boileau
: Je veux que la valeur de ses aïeux antiques Ai
ompter : c’est une manière adroite de parer le coup qu’on appréhende.
Boileau
prévoit qu’on lui pourra reprocher d’abuser de la
um culmina fumant, Majoresque cadunt altis de montibus umbræ. Ce que
Boileau
, dans son Lutrin, imite ainsi : Les ombres, cepe
ise de Troie. Les poètes font un fréquent usage de la description, et
Boileau
lui-même nous enseigne de quels mérites, de quels
n presque des poètes, verba prope poëtarum . Dans cette peinture que
Boileau
nous fait de la Mollesse : ……………… La Mollesse op
et, plus encore, la connaissance qu’on a des mérites de la personne.
Boileau
, dans sa satire IXe, exalte ironiquement certains
le de Démosthène, quand il laisse à désirer ou peu ou beaucoup. Aussi
Boileau
a-t-il raison de dire dans son Art poétique : Le
s développements de la pensée, se conformant en cela aux préceptes de
Boileau
: Des passages divers décidez les nuances, Ponct
ts sur les rives d’un fleuve ? Telle est, semble-t-il, la doctrine de
Boileau
et de M. de la Harpe, quand ce dernier dit à prop
d’un recueil de pensées isolées, ils s’épargnèrent, comme l’observait
Boileau
, le travail des transitions, qui est un art pour
ge ! L’école appelée romantique, qui pourtant ne pactisait guère avec
Boileau
et tenait ses préceptes en médiocre estime, s’avi
à la clarté. Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable, dit
Boileau
, et dès lors il est inintelligible. Par le choix
s font descendre des régions de la fiction dans celles de la réalité.
Boileau
a dit encore à propos du récit : Soyez vif et pr
pratique, le plus utile au jeune écrivain. On se rappelle les vers de
Boileau
: S’il rencontre un palais, il m’en dépeint la f
l’art confus de nos vieux romanciers, etc. Bien que l’on ait accusé
Boileau
d’avoir moins connu l’antiquité française que l’a
à redire, Et ne verrons que nous qui sachent649 bien écrire650.
Boileau
(1636-1711.) [Notice.] Boileau, né à Pari
chent649 bien écrire650. Boileau (1636-1711.) [Notice.]
Boileau
, né à Paris en 1636, avait commencé par se faire
et dans l’épître, on a pu faire autrement, on n’a pas mieux fait que
Boileau
. Jamais les règles de la poésie n’ont trouvé un p
ure. Des beaux vers pleins de sens le lecteur est charmé : Corneille,
Despréaux
et Racine ont rimé. Mais j’apprends qu’aujourd’hu
t l’on en a parlé comme d’un ridicule. Cf. le Misanthrope, II, 5, et
Boileau
, à la fin de son Discours sur la satire. 39. L’
VI, scène III) : … Tout beau, Pauline, il entend vos paroles. 43.
Boileau
préférait Pascal à tous les prosateurs de son tem
e anecdote qui témoigne de l’admiration qu’il professait pour lui : «
Despréaux
, dit-elle en rendant compte d’un dîner chez M. de
ous transportent : ce sont des traits de maître qui sont inimitables.
Despréaux
en dit encore plus que moi ; et en un mot, c’est
eu mérite aussi d’être rappelée (1864). 186. C’était aussi l’avis de
Boileau
; l’heureux hasard du rapprochement nous permet d
enerantur, et ultro Si taceas, laudant quidquid scripsere, beati. Et
Boileau
(Art poét., I) : L’ignorance toujours est prête
s’élève jusqu’au sublime, mais ne peut s’y asseoir. » 198. De même
Boileau
, dans sa IXe satire : Tout Paris pour Chimène a
hasard, tout ce que l’univers offre d’admirable à nos regards. 244.
Boileau
. 245. Racine. 246. L’Œdipe de Corneille, l’une
il avait beaucoup profité à la lecture de ses histoires. Montesquieu,
Boileau
, J.-B. Rousseau, Voltaire dans le Temple du goût,
rée et profane, qui allait quelquefois jusqu’à la profanation. 293.
Boileau
dit aussi en parlant de ces pointes et de ces jeu
l’Apollon qui lui a emprunté son nom est surtout remarquable. 350.
Boileau
a dit dans son Art poétique, au commencement du c
s d’intérêt sur madame Deshoulières. 362. Voltaire parle souvent de
Boileau
avec la plus grande estime. Cf. la lettre à Helvé
20 juin 1741 : « Je vous prêcherai éternellement cet art d’écrire que
Despréaux
a si bien connu et si bien enseigné, ce respect p
fata, et ainsi il convient très bien aux Muses. Chénier rappelle que
Boileau
les a désignées par le même nom : Sans cesse pou
taire, « qui n’appartiennent qu’à de belles âmes », et que ce vers de
Boileau
a noblement rappelées : Le grand Condé pleurant
t beaucoup, on le sait, de tels jeux de mots, dont la ferme raison de
Boileau
et de Molière devait bientôt faire justice. 543.
onné qu’aux plus habiles (ceux-ci le firent entrer à l’Académie avant
Boileau
) de comprendre toute sa supériorité. Mais la post
Molière, par M. Génin. — Signalons enfin les beaux vers par lesquels
Boileau
honora dans sa VIIe épitre la mémoire de cet homm
vec raison, que tout en se moquant du poète, Molière, plus retenu que
Boileau
, n’avait garde de rien dire du prédicateur ou de
quable par le singulier bonheur avec lequel il trouvait la rime comme
Boileau
l’en a félicité dans sa IIe satire. 602. Aiguiè
la profondeur de l’observation justifient ce nom de Contemplateur que
Boileau
donnait à Molière. 604. Vaugelas, dans la préfac
, représentaient le faux goût de l’ancienne littérature, détrônée par
Boileau
. 632. Pour déprécier les œuvres achevées de Boil
re, détrônée par Boileau. 632. Pour déprécier les œuvres achevées de
Boileau
, de Molière et de Racine, les partisans, alors no
Œuvres de Cotin, qui renferment le madrigal suivant. Ce fut, dit-on,
Boileau
, attaqué avec Molière par l’abbé Colin, qui signa
contemporain de tous les âges. 651. Voltaire, qui dénigrait parfois
Boileau
, ne tardait pas à s’en repentir. Il a, dans son T
« Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que
Despréaux
: en faire un éloge plus étendu, ce serait entrep
ire de la littérature française, et M. Geruzez ont dignement parlé de
Boileau
. On signalera, parmi ses éditeurs et commentateur
gnes, chant I, le nitre irascible, dépassant ainsi le point juste que
Boileau
avait touché. Corneille, dans la pièce déjà citée
vancés Chancellent sous les coups dont ils sont traversés… 666. Si
Boileau
n’a parlé ni de la blessure que reçut Condé dans
la lecture de cette pièce, on se rappellera ce que nous dit ailleurs
Boileau
, qu’il était venu au monde deux ans avant Louis X
serait le meilleur comme le plus complet commentaire de la satire de
Boileau
. 670. Revoir la note 1 de la page 171 du même re
elieu, et rédigée par Scudéry. 677. Ces deux vers sont peu dignes de
Boileau
, parce qu’ils ne présentent à l’esprit qu’une ima
nvoyons pour les noms cités dans ce passage aux éditions spéciales de
Boileau
. Le mouvement est imité d’Horace (liv. I, sat. X,
poète ignorant qui se croyait le rival de Racine. 681. 1669-1674. —
Boileau
avait acquis par ses productions le droit de donn
supérieur. On les trouvera notées dans presque toutes les éditions de
Boileau
. Pope lui a beaucoup emprunté, à son tour, dans s
eux et très bien écrits, que renferme la préface en prose rédigée par
Boileau
pour la dernière édition qu’il donna de ses œuvre
, et celle de s’exprimer. » Pour le développement du sage précepte de
Boileau
, voyez le discours de Buffon sur le style, dans l
t quelque peu pénible, comme l’une des plus heureuses inspirations de
Boileau
. Il est admirable surtout pour les préceptes qu’i
loris sont parfaitement appropriés à leur objet. Pourquoi faut-il que
Boileau
, qui nous parle beaucoup du sonnet, ait omis l’ap
la passion et par l’emploi des images dans le style, où il est, avec
Boileau
, notre modèle le plus soutenu. Quoique l’avis de
e. Aussi Voltaire a-t-il dit que c’était la pièce des connaisseurs .
Boileau
n’en avait pas moins compris l’excellence ; et, s
ginal. » Peu auparavant, Voltaire avait composé une épître adressée à
Boileau
, où il avait moins bien traité le satirique franç
ujours : Sur les ailes du temps la tristesse s’envole. De son côté,
Boileau
a su donner de l’élégance et de l’agrément à cett
qu’il triomphe toujours ; Qu’il vive autant que sa gloire !
Boileau
, qui savait louer Louis XIV avec tant de délicate
race, livre III, 1. Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Boileau
. Son ombre, dit Bossuet en parlant du grand Con
r le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.
Boileau
. La connaissance approfondie de la langue suppos
le des participes veut faite et oubliée. Il est de même de ce vers de
Boileau
: C’est à vous, mon esprit, à qui je veux parler
ancre, on met à la voile, nous partons. Pour dire : Je m’embarquai.
Boileau
nous met en garde contre la diffusion, lorsqu’il
Le poème lyrique prend généralement le nom d’ode, qui signifie chant.
Boileau
la définit ainsi : L’ode avec plus d’éclat, mais
livier Basselin, chantait dans la vallée (vau) de Vire, en Normandie.
Boileau
a fort bien caractérisé le vaudeville : Le Franç
ient bon, pour le lion écume, le chêne tient bon ; au contraire, dans
Boileau
: Et vit-on, comme lui, les ours et les panthère
dues, et souffrez que l’on rende à César ce qui appartient à César. »
Boileau
s’intitule lui-même grand chroniqueur des gestes
s Scudéry et les Bergerac, mais Balzac, mais Corneille surtout, à qui
Boileau
l’a si justement reprochée, mais Racine lui-même,
on sublime. En faisant ces vers, il pensait manifestement à Pope1, à
Despréaux
, à Horace, leur maître à tous. Cette théorie a du
après deux siècles ce qui, pour tous deux, en est advenu. Bien avant
Boileau
, même avant Racine, ne sont-ils pas aujourd’hui u
e civile et de ceux qui ont su causer quoiqu’ils aient chanté : Pope,
Despréaux
, l’un devenu moins irritable, l’autre moins grond
t pour la naïveté ; celles des autres auteurs, comme Maynard, Racine,
Boileau
, Rousseau, sont dans le genre gracieux ou satiriq
re. Le sens doit être complet après chaque quatrain et chaque tercet.
Boileau
a bien exprimé les principales règles de la struc
il y a des règles très importantes qui concernent sa forme naturelle.
Boileau
nous apprend, en effet, que le dieu des vers, Vo
nnemis que les envieux et les vicieux. En admirant le philosophe, que
Boileau
surnomma le contemplateur, on aime le comédien qu
qu’à percer ; la taille se dit du tranchant d’une épée. 3. Racine et
Boileau
, historiographes du roi, se reconnurent peut-être
on, acte III, sc. x.) 1. Comparez le portrait de la précieuse par
Boileau
. On peut rapprocher cette tirade d’une lettre for
de la fresque. 2. Et de l’art même apprend à franchir ses limites.
Boileau
.) 3. Ce mot gloire veut dire le ciel entr’ouver
chrétienne qui rende l’homme aimable et heureux tout ensemble3. 1.
Boileau
préférait Pascal à tous les prosateurs de son tem
e anecdote qui témoigne de l’admiration qu’il professait pour lui : «
Despréaux
, dit-elle en rendant compte d’un dîner chez M. de
qu’il n’est aucun genre d’écrits auquel ne s’applique le précepte de
Boileau
: Il est un heureux choix de mots harmonieux ; F
ue doit avoir celui qui parle nous fatigue nous-mêmes. » Tout est là.
Boileau
vous dit : Fuyez les mauvais sons ; mais il ne vo
ncore… Tout en reconnaissant quelque exagération dans la sentence de
Boileau
: Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée
ion, en se la faisant à soi-même et en y répondant. C’est ce que fait
Boileau
dans cet endroit d’une de ses Satyres : Il a tor
Duc de N***, dans ses Réflexions critiques sur le génie d’Horace, de
Despréaux
et de Rousseau, a donné la traduction de quelques
bondance et les délices. » L’exemple suivant est tiré de l’épître de
Boileau
sur le passage du Rhin b, par l’armée de Louis XI
n trouve un bien beau modèle dans ce portrait du prélat du Lutrin par
Boileau
: La jeunesse en sa fleur brille sur son visage
e la passion et par l’emploi des images dans le style, où il est avec
Boileau
, notre modèle le plus soutenu. Quoique l’avis de
, qui nous paraîtrait trop dure, était reçue au dix-septième siècle ;
Boileau
a dit de même dans le Lutrin : La déesse en entr
sit quelquefois un malheureux dans l’aliénation de la douleur. » 1.
Boileau
a dit, en traduisant quelques vers d’Euripide (Or
l’Harmonie du Style. Il est un heureux choix de mots harmonieux. (
Boileau
). Indépendamment de cette harmonie spécialement
s uniforme, En vain brille à nos yeux ; il faut qu’il nous endorme. (
Boileau
). Et l’on s’est endormi18. Fléchier lui-même (et
Molière, par M. Génin. — Signalons enfin les beaux vers par lesquels
Boileau
honora dans sa VIIe épître la mémoire de cet homm
’usage a, depuis lors, complétement admis la règle ainsi formulée par
Boileau
: Gardez qu’une voyelle à courir trop hâtée Ne s
lisant ses prédécesseurs, on comprend le soupir d’aise qui échappe à
Boileau
dans ce vers : Enfin, Malherbe vint… S’il eut
la fortune Faisait leurs serviteurs4 1. Rappelons ces vers de
Boileau
: il faut les savoir par cœur : Enfin, Malherbe
t de ses opéras ; il dirigeait les peintures de Lebrun ; il soutenait
Boileau
, Racine et Molière contre leurs ennemis ; il enco
ALCESTE. Non. Mais vous choisirez : c’est trop de patience535…
Boileau
(1636-1711.) [Notice.] Boileau, né à Pari
est trop de patience535… Boileau (1636-1711.) [Notice.]
Boileau
, né à Paris en 1636, avait commencé par se faire
et dans l’épître, on a pu faire autrement, on n’a pas mieux fait que
Boileau
. Jamais les règles de la poésie n’ont trouvé on p
i nous effraie. Épît. IX. Épître X (fragment). À ses vers555,
Boileau
peint par lui-même. J’ai beau vous arrêter, ma r
: Tableau de la littérature au dix-huitième siècle, 43e leçon. 42.
Boileau
a également défendu la règle des trois unités dan
recherche quelles sont les diverses significations du mot goût. 76.
Boileau
a dit de même, dans son épître IX : Chacun pris
ri. L’une et l’autre acception est aujourd’hui fort peu usitée. 78.
Boileau
préférait Pascal à tous les prosateurs de son tem
e anecdote qui témoigne de l’admiration qu’il professait pour lui : «
Despréaux
, dit-elle en rendant compte d’un dîner chez M. de
scal : voy. la lettre à madame de Grignan, du 16 mars 1672. 88. Cf.
Boileau
, Ép. III : Vois-tu ce libertin, en public intrép
ontaigne, que combat souvent Pascal, mais qu’il imite aussi beaucoup.
Boileau
, comme on l’a vu, l’a reproduite dans son épître
l et incomplet. Il faut relire dans le chant Ier de l’Art poétique de
Boileau
les vers célèbres sur Malherbe : Enfin Malherbe
cadence. 243. Né en 1525, ce poète mourut en 1585. Cf. ce que dit
Boileau
au sujet de sa tentative pour réformer la langue
ers idiomes, a été heureusement exploitée par Molière et La Fontaine.
Boileau
, moins sévère que La Bruyère, disait de lui : « C
u’il faut mettre la première. » 371. Aimez donc la raison , a dit
Boileau
; il faut toujours en revenir à ce précepte, dont
xprimer le vrai pour écrire naturellement, fortement, délicatement. »
Boileau
a dit aussi : « Rien n’est beau que le vrai » ; c
Volt. — On ajoutera cependant que le même mot se trouve encore chez
Boileau
et chez plusieurs autres bons auteurs du siècle d
’il a mis en vers les préceptes de la raison universelle, de même que
Boileau
y a mis ceux qui concernent le goût et la littéra
Molière, par M. Génin. — Signalons enfin les beaux vers par lesquels
Boileau
honora dans sa VIIe épître la mémoire de cet homm
à ses conceptions la seule postérité. L’arbitre et l’organe du goût,
Despréaux
, proclama néanmoins la supériorité du nouvel ouvr
ait faite de ses essais poétiques. Si l’on en croit Brossette, ami de
Boileau
et auteur d’un commentaire perdu sur Molière, « i
écrivains anciens et modernes. 536. Voltaire, qui dénigrait parfois
Boileau
, ne tardait pas à s’en repentir. Il a, dans le Te
« Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que
Despréaux
: en faire un éloge plus étendu, ce serait entrep
ire de la littérature française, et M. Geruzez ont dignement parlé de
Boileau
. On signalera, parmi ses éditeurs et commentateur
t à mon neveu l’illustre M. Dongois, greffier en chef du parlement » (
Boileau
), à 39 kil. de Paris, du côté de Mantes. Voltaire
ire, qui avait connu l’illustre greffier, l’appelle dans son Épître à
Boileau
: Bon bourgeois qui se crut un homme d’importanc
ur de rentes. Quand cette charge avait été supprimée, il avait engagé
Boileau
à solliciter auprès de Colbert le remboursement d
etite ville de la Seine-Inférieure. — Pradon avait violemment attaqué
Boileau
dans la préface de sa Phèdre. 547. C’était une s
1690 : il fut ministre de la marine. 550. Molière est de l’école de
Boileau
. Revoir à la page 218 : Ce style figuré, dont on
res. 553. Du latin limen, seuil. On dit aujourd’hui préliminaires.
Boileau
parle ici des épîtres et dédicaces que les poètes
dis que cette lettre est restée dans certes), qui a été conservée par
Boileau
. Ce retour à l’ancien usage est une licence poéti
au dix-septième siècle. 558. Mme de Sévigné avait raison de dire de
Boileau
qu’il n’était cruel qu’en vers. 559. Sur la fin
e Boileau qu’il n’était cruel qu’en vers. 559. Sur la fin de sa vie,
Boileau
répétait souvent : « C’est une grande consolation
la passion et par l’emploi des images dans le style, où il est, avec
Boileau
, notre modèle le plus soutenu. Quoique l’avis de
la poésie et de la scène, que la peinture de folles passions ? 614.
Boileau
disait que la sublimité des psaumes était l’écuei
t des costumes, 1691), fut-elle méconnue des contemporains. Vainement
Boileau
aperçut tout aussitôt et proclama dans cette trag
3. 626. « Tout ce qu’il peut y avoir de sublime, comme l’a remarqué
Boileau
, Réflex. Critiq., paraît rassemblé dans ces quatr
avid. 657. Ici se montre une frappante application de ce précepte de
Boileau
, c’est que le trouble croisse toujours de scène e
, « que cet ouvrage est neuf et vigoureux ! » On a souvent répété que
Boileau
, qui se fit lire, dans sa dernière maladie, le dé
légère incorrection se rencontrent même au dix-septième siècle. Ainsi
Boileau
qui souhaitait passer, disait-il, La nuit à bien
et la sagesse des réflexions, les agréments et l’éloquence du style.
Boileau
en a donné une excellente traduction. Dans les œu
e de Corneille, et les Réflexions critiques sur le génie d’Horace, de
Despréaux
et de Rousseau, par le duc de N***. Platon, né à
d’Auguste. L’abbé Batteux l’a traduit en français. L’art poétique de
Boileau
efface ceux d’Horace et de Va. Tous les objets re
ateur du Parnasse. Voltaire dit dans son Temple du Goût : Là régnoit
Despréaux
, leur maître en l’art d’écrire, Lui qu’arma la ra
mple à-la-fois, Etablit d’Apollon les rigoureuses lois. Le siècle de
Boileau
vit éclore parmi nous trois poëmes latins. Le pre
ue celle qui en a été faite par Be. Le P. Sanlecque, contemporain de
Boileau
, nous a laissé un poëme français sur le. Il y a d
n distingue expressément l’une de l’autre. C’est ce qui a fait dire à
Boileau
: Que dès les premiers vers, l’action préparée,
ns le volume précédent. Je ne ferai qu’ajouter ici la description que
Boileau
a faite, après Horace, des trois âges de l’homme.
s desiré qu’il fût entièrement banni de notre scène. Ils pensent avec
Boileau
que Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs
travaille pour le théâtre, doit avoir continuellement sous les yeux.
Boileau
avoit bien raison de dire dans son épître à Racin
a plupart, osons le dire, ne mériteroient pas ce trait de critique de
Boileau
: Je me ris d’un auteur, qui tent à s’exprimer,
n se garder de l’imiter dans ces lieux communs de morale lubrique que
Boileau
lui a justement reprochés. Il est certain que tou
les saints et les démons ? Il y a des critiques qui pensent que non :
Boileau
même est de ce nombre. Mais le sentiment le plus
uelque divinité payenne ou de quelque génie allégorique. Le Lutrin de
Boileau
est un poëme parfait en ce genre. Un pupître d’un
ont il est rempli. Pour ne point passer ici sous silence le Lutrin de
Boileau
, je répéterai ce que j’ai déjà dit ; que ce poëme
(c). Voyez ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (1).
Boileau
, Art Poét., chap. III. 2. Poét., chap. IX. 1. B
Volume. (1). Boileau, Art Poét., chap. III. 2. Poét., chap. IX. 1.
Boileau
, Art Poét., chap. III. 1. Préf. d’Œdipe. (1).
dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, ibid. 3.
Boileau
, Art Poét., chap. III. 1. Boileau, Art Poét, ch
me. (b). Voyez ce mot, ibid. 3. Boileau, Art Poét., chap. III. 1.
Boileau
, Art Poét, chap. III. 1. Boileau, Art Poét.,cha
oileau, Art Poét., chap. III. 1. Boileau, Art Poét, chap. III. 1.
Boileau
, Art Poét.,chap. III. (a). Voyez le mot Antiope
lume. (b). Voyez ce mot, id. 1. Destouches, comédie de l’Ex. 1.
Boileau
, Art Poét., chap. III. 2. Boileau, Art Poét, cha
Destouches, comédie de l’Ex. 1. Boileau, Art Poét., chap. III. 2.
Boileau
, Art Poét, chap. III. (a). Voyez ce mot, dans le
, parodie de la Veuve de Malabar, tragédie. 1. Dict. de Musique. 1.
Boileau
, Art Poét., chap. III. (a). Voyez ce mot, dans l
x roi des Penses, dans les voyages qu’elle lui fait entreprendre. 2.
Boileau
, Art Poét. chap. III. (a). Voyez ce mot dans les
id. (f). Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (i).
Boileau
, Art Poét., chap. III. (a). Voyez ce mot, dans l
olume. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 1.
Boileau
, Art Poét., chap. III. (a). Voyez le mot Géans,
. Voyez le mot Géans, dans les notes, à la fin du premier Volume. 1.
Boileau
, Art. Poét., ch. III. 1. Boileau, Art Poét., ch.
es, à la fin du premier Volume. 1. Boileau, Art. Poét., ch. III. 1.
Boileau
, Art Poét., ch. III. (a). Voyez ce mot, dans les
s dans vos ouvrages, N’offrent jamais de vous que de nobles images.
Boileau
. Il faut donc, avant tout, que l’auteur soit an
ému soi-même. Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez.
Boileau
. Les larmes en effet sont contagieuses*, te sen
à se détacher Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher. (
Boileau
.) Moyens pour être clair. Ces moyens sont l
lille, le scandale du grammairien. C’est une faute contre la syntaxe.
Boileau
en disant : Mon esprit n’admet point un pompeux
nfériorité, ne pouvait se joindre au superlatif le plus.. Je n’accuse
Boileau
que sous toutes réserves : car je crains que cet
ion de la personne qui parle ou de laquelle on parie. Dans le vers de
Boileau
, le chagrin est dans l’âme de celui qui est à che
a plus de ménagements gardés. Le trait frappe et fait blessure. Quand
Boileau
dit : Pradon, comme un soleil, en nos ans a paru
e sait par cœur. Soyez riche et pompeux dans vos descriptions, a dit
Boileau
, et cette recommandation indique de quel genre d’
la forme quand on remplace à propos une expression trop commune : Si
Boileau
avait dit de Louis XIV, qu’il ne s’est point hasa
avec une telle adresse qu’on aurait mauvaise grâce à la repousser. Si
Boileau
avait dit à Louis XVI : Tous vos généraux sont d
amais plus belles que lorsqu’on ne les voit pas, selon le précepte de
Boileau
: Dans les transitions la muse toujours sage, Sa
rations. C’est en agissant ainsi qu’on met en pratique le précepte de
Boileau
: Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrag
unité d’action, de temps et de lieu, si bien résumée dans ces vers de
Boileau
: Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait acc
e Dumas réclame liberté entière pour tout, depuis les douze heures de
Boileau
, jusqu’aux trente ans de Shakespeare. Mais, en gé
lement, et se succéderont avec rapidité, selon ce précepte si sage de
Boileau
, qui demande Que l’action, marchant où la raison
se garder de l’imiter dans ces lieux communs de morale lubrique que
Boileau
lui a justement reprochés. Il est certain que tou
ou des malheurs qui les rendent intéressantes. Il a été condamné par
Boileau
en ces termes : Le comique ennemi des soupirs et
ficher le projet ouvert d’avilir, de corrompre, d’abrutir une nation.
Boileau
regrettait de voir un homme de génie comme Molièr
s le titre d’Inès de Chaillot, a eu beaucoup de succès dans le temps.
Boileau
a fait la parodie d’une scène du Cid, sous le tit
lles, tous les charmes de la négligence lui appartiennent. C’est, dit
Boileau
, une bergère qui se couronne de fleurs et qui n’a
Tasse ; chez les Français : Corneille, Racine, Molière, La Fontaine,
Boileau
, Pascal, Bossuet, Fléchier, Fénelon, Bourdaloue,
e leurs grâces. Ces nouveaux partisans ont pré tendu, contrairement à
Boileau
(Voir, vol. II, nº 107, l’opinion de Boileau sur
é tendu, contrairement à Boileau (Voir, vol. II, nº 107, l’opinion de
Boileau
sur l’emploi du merveilleux dans la poésie) que l
e des anciens et des modernes était déjà engagée depuis longtemps, et
Boileau
, ce rigide législateur de la beauté de la langue
suivre les traditions de la Grèce et de l’Italie. Racine, Corneille,
Boileau
méditaient jour et nuit les chefs-d’œuvre antique
en font un usage très fréquent. Pour dire qu’il a cinquante-huit ans,
Boileau
emploie ce tour noble et harmonieux : Mais aujou
en s’adressant aux passions, c’est-à-dire en se montrant pathétique.
Boileau
, dans son Art poétique, nous donne le conseil : s
n émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le remue. Notre célèbre
Despréaux
nous recommande donc avec justice d’agir fortemen
ant de songer à toucher les autres. Elle est contenue dans ce vers de
Boileau
: Pour me tirer des pleurs, il faut que vous ple
s magistrats, à des femmes comme à des hommes graves. Notre judicieux
Boileau
nous recommande ainsi de tenir compte de toutes c
encore une figure qui personnifie les passions, comme dans ce vers de
Boileau
: Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
as tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent. [
Boileau
.] 5. On cherche, au moyen de l’euphonie, les tour
ie. 17. Le style de la description est indiqué dans ces trois vers de
Boileau
: Soyez riche et pompeux dans vos descriptions ;
e que l’on peut se passer sans être le moins au monde un Racine ou un
Boileau
. Nos parents ou amis, à qui nos chefs-d’œuvre s’a
produisent une beauté, comme nous l’avons vu en parlant de la césure.
Boileau
, en disant ………………… L’enfant tire, et Broutin Est
est pourtant sec et rude. Il fait moins mauvais effet dans ce vers de
Boileau
: L’honneur est comme une île, escarpée et sans
. Si l’hémistiche était un repos, comment comprendrait-on ces vers de
Boileau
: Que toujours dans vos vers, le sens coupant le
le sens coupant les mots, Suspende l’hémistiche, eu marque le repos.
Boileau
a-t-il voulu dire : suspende le repos, marque le
bendi recte sapete est et principium et sons ; et à la traduction de
Boileau
: Avant donc que d’écrire, apprenez à penser ;
tait le meilleur, et à force d’aiguiser la lame, on la réduit à rien.
Boileau
vous a dit : Vingt fois sur le métier remettez v
triomphante activité de Louis XIV ; ainsi plusieurs passages du même
Boileau
dans ses Epîtres au roi, Grand roi, cesse de vai
figure, interrogation, communication, délibération, prétérition, dans
Boileau
, lorsque, déterminé à décrire le ridicule accoutr
es pièces assorties N’y forment qu’un seul tout de diverses parties. (
Boileau
, Art poétique, 1. 175.) 1. Écrivent mal. Pens
ien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. (
Boileau
, Art poétique, I, 153.) On lit dans J. J. Rousse
s l’abondance stérile, Et ne vous chargez point d’un détail inutile. (
Boileau
. Art poétique, I.) 1. En détournant les acce
e que l’on peut se passer sans être le moins du monde un Racine ou un
Boileau
. Nos parents ou amis, à qui nos chefs-d’œuvre s’a
produisent une beauté, comme nous l’avons vu en parlant de la césure.
Boileau
, en disant ..... L’enfant tire, et Brontin Est l
est pourtant sec et rude. Il fait moins mauvais effet dans ce vers de
Boileau
. L’honneur est comme une île, escarpée et sans b
. Si l’hémistiche était un repos, comment comprendrait-on ces vers de
Boileau
: Que toujours dans vos vers, le sens coupant le
e sens coupant les mots, Suspende l’hémistiche, en marque le repos.
Boileau
a-t-il voulu dire : Suspende le repos, marque le
es pièces, on ne la confond pas avec les autres. Le sixain suivant de
Boileau
est d’un caractère tout différent : ce n’est plus
lieu. Nous allions à l’Hôtel-de-ville, Et nous irons à l’Hôtel-Dieu.
Boileau
estimait particulièrement l’épigramme suivante à
suivi, en d’autres termes, les antécédents et les conséquents. Ainsi
Boileau
, voulant décrire l’époque où la poésie parut pour
e : c’est ce lien, ce passage que les rhéteurs ont appelé transition.
Boileau
a dit que les transitions sont ce qu’il y a de pl
ues. On en trouvera plusieurs exemples dans les Eloges de Fontenelle.
Boileau
, dans l’Art poétique, ayant à tracer les règles d
lus d’analogie. Ainsi, dans le poëme que nous citions tout à l’heure,
Boileau
met l’Élégie après l’Idylle, l’Ode après l’Élégie
iques. » Une épithète mal placée surcharge la phrase et l’affaiblit.
Boileau
s’est moqué avec raison de ces inscriptions plein
ents un fertile trésor : Tout ce qu’il a touché se convertit en or.
Boileau
fait allusion à ce roi de Phrygie qui avait obten
ra quelquefois sous la forme obséquieuse de l’éloge et du compliment.
Boileau
fait semblant de louer les mauvais auteurs de son
ment, urbanité. C’est un artifice à l’usage des courtisans consommes.
Boileau
fait indirectement l’éloge de Louis XIV, en le fa
er les expressions basses et triviales ; car, comme l’a fort bien dit
Boileau
: Le style le moins noble a pourtant sa noblesse
, et les vents, et Neptune ; et dans ce vers d’un autre genre (c’est
Boileau
qui parle dans le Lutrin) : Il terrasse lui seul
ne : Possède justement son injuste opulence ; et dans ces vers de
Boileau
; De railler un plaisant qui ne sait pas nous pl
n trop simple ou trop familière par une périphrase ou circonlocution.
Boileau
a dit dans une de ses épîtres : Mais aujourd’hui
ieu de l’intelligence qui dirige l’instrument, comme dans ces vers de
Boileau
: D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du p
nt Ducis. Aujourd’hui dans un casque, et demain dans un froc.
Boileau
. 7° On désigne un ouvrage par le nom de son aute
vie. 5° On prend le singulier pour le pluriel, comme dans ces vers de
Boileau
: D’empêcher que Caron dans sa fatale barque Ain
prend également le pluriel pour le singulier, comme dans ces vers de
Boileau
: N’a-t-on pas vu cent fois les timides mortels
r entre nos mains remis, Qu’après l’avoir vengé de tous ses ennemis.
Boileau
dit : L’ivoire trop bâté deux fois rompt sur sa
Colberts ; un Démosthène, un Bossuet, pour désigner un grand orateur.
Boileau
a dit : Un Auguste aisément peut faire des Virg
n dire. Vous verrez que nos bons écrivains, Fénelon, Bossuet, Racine,
Despréaux
, employaient toujours le mot propre. On s’accoutu
ignement classique, auprès des deux poëmes didactiques d’Horace et de
Boileau
. Il y a dans la Poétique des pages qui ne peuvent
sée : Jeune, charmant, traînant tous les cœurs après soi. Ainsi que
Boileau
dans ces vers : Mais souvent un auteur, qui se f
e vous informez point de ce que je deviendrai. Suivant la même règle,
Boileau
ne s’est point exprimé correctement, en disant :
ction de Tite-Live : la Légion qu’avait eue ce général romain , etc.
Boileau
, dans ses réflexions sur Longin : La langue qu’o
mmaticales, pour bien écrire en vers ; et c’est aux poètes mêmes, que
Boileau
s’adresse, lorsqu’il dit : Surtout qu’en vos écr
vre. Il fallait, ni de sa roideur, parce que la phrase est négative.
Boileau
ne s’est pas non plus exprimé correctement lorsqu
malade, c’est-à-dire, s’il arrive qu’il fasse le moindre excès, etc.
Boileau
a fait une ellipse, en disant : Écrive qui voud
e et le cœur du favori reconnaissant, ami de Molière, de Racine et de
Boileau
qui furent plus ou moins ses mentors, Jean de La
estina lente.« Hâtez-vous lentement, quelque ordre qui vous presse » (
Boileau
.) 8. Cepadant, pendant ce temps. 9. Tient…à p
tulé Gargantua— Pyrrhus » Y. le dialogue de Pyrrhus et de Ginéas dans
Boileau
, Ép, I, V. 60. 1. Je m’écarte, je fais des écar
ntrer sa voix. 2. Ce pluriel est maintenant inusité. 3. Parentage.
Boileau
a dit : « Un cousin abusant d’un fâcheux parentag
gs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil.
Boileau
, Art poét. L’élégie dont le nom signifie dire hé
nts sur le Cid ; Corneille lui-même, dans ses examens de ses pièces ;
Boileau
, dans ses Réflexions critiques ; Voltaire, dans u
les Dialogues des morts, de Fénelon, suivis de quelques dialogues de
Boileau
, Fontenelle et d’Alembert. In-12, 1847. Librairie
ment. Sans cette justesse il n’y a ni talent, ni goût en littérature.
Boileau
, le poëte de la raison, a plus d’une fois répété
grands, etc… On trouve chez les poëtes mêmes le syllogisme déguisé.
Boileau
, en traçant le caractère de la femme plaideuse, p
ut ce que nous sommes. » (Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans.)
Boileau
se sert aussi d’une très-agréable induction pour
bon père dans sa maison, environné de sa famille1. » (Télém. l. I.)
Boileau
, pour prouver que la véritable noblesse n’est que
lui-même, et suivra la pensée comme l’ombre suit le corps. Horace et
Boileau
ont pensé de même. Le premier a dit : Verbaque
plus fortement expliqué sur la nécessité de la pureté du langage, que
Boileau
, le grand maître de l’art : Surtout qu’en vos éc
Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse, (Art Poét., ch. I.) dit
Boileau
. A quoi elle tient. La bassesse des idées et de
tion d’esprit était le goût du temps de Balzac et de Voiture. Racine,
Boileau
et les bons écrivains du siècle de Louis XIV, en
i est douce et coulante. Sentiment des maîtres de l’art à ce sujet.
Boileau
nous donne à la fois le précepte et l’exem-de cet
nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. (
Boileau
., Art poét., ch. 1.) On compare l’écrivain au mu
l et chéri des lecteurs Est souvent chez Barbin entouré d’acheteurs. (
Boileau
, ibid.) Elle ne doit pas être recherchée partou
’énerver le style : Tout ce qu’on dit de trop est fade et rebutant. (
Boileau
, Art poét.) Exprimer la pensée avec le moins de
ne des premières règles et une des plus difficiles de l’art d’écrire.
Boileau
loue Malherbe d’avoir connu et enseigné le pouvoi
t d’un son plus flatteur. (Denis d’Halicarnasse, ch. 12.) Voyez comme
Boileau
a su faire entrer le nom de Wurtz, capitaine holl
émistiche de ce vers : Du destin des latins prononcer les oracles. (
Boileau
.) Le retour subit des mêmes articulations. L’o
quelques négligences ; mais peut-être plus de correction le gâterait.
Boileau
s’est servi d’un tour ingénieux en parlant de l’a
quait des chapeaux renommés, est pris pour un chapeau dans ce vers de
Boileau
: Autour d’un Caudebec, j’en ai lu la préface.
rribles, L’airain, sur ces monts terribles, Vomit le fer et la mort. (
Boileau
.) Importance de ces deux figures. Les deux fig
onne pour la troisième. Longin cite pour exemple un vers d’Homère que
Boileau
a traduit ainsi : Vous ne sauriez connaître, au
tecteur des gens de lettres ; c’est le nom propre pour le nom commun.
Boileau
a dit : Aux Saumaises futurs préparer des tortur
nt des éloges flatteurs Que vous donne un amas de vains admirateurs. (
Boileau
, Art poét.) Donner un frein à ses passions, c’e
souvent dans le cours d’une discussion sérieuse serrée. C’est ce que
Boileau
fait dans la Satire de l’homme. Qu’est-ce que la
a Garonne. Tels sont aussi quelques traits satiriques, comme celui de
Boileau
, lorsqu’il veut réduire l’homme à être le plus so
sans lequel le mensonge même ne saurait nous plaire. C’est celui dont
Boileau
a dit : Rien n’est beau que le vrai ; le vrai se
nt, dit Voltaire (Poét., 1re. part.), un homme d’aussi grand sens que
Boileau
, s’est-il avisé de faire de l’équivoque, la cause
sement traînée à la suite du char du vainqueur. C’est avec raison que
Boileau
a dit au sujet de ces grands mots : Que devant T
eureuses que dans un ouvrage badin ou dans la conversation familière.
Boileau
blâme le goût des pointes dans les premiers écriv
il, la langue des Bossuet, des Racine, des Pascal, des Corneille, des
Boileau
, des Fénélon, deviendrait bientôt surannée. Pourq
u quatit ungula campum. (Ibid., l. VIII.) En lisant ces deux vers de
Boileau
. N’attendait pas qu’un bœuf, pressé de l’aiguill
lais. Prior, Pope, Thompson, Sommerville, Cowper, Amstrong. Français.
Boileau
, Louis Racine, Voltaire, Saint-Lambert, Lemierre,
nsulté par Vaugelas comme l’oracle de la langue française : Racine et
Boileau
s’empressaient de lui lire leurs ouvrages, et son
a vraie pastorale doit toujours être champêtre. Écoutons ce qu’en dit
Boileau
: Telle qu’une bergère, au plus beau jour de fêt
piphonème : Tant de fiel entre-t-il dans l’âme des dévots ! s’écrie
Boileau
en parodiant Virgile ; et la Fontaine à propos de
ncelle, la victoire se lasse… etc. ; » 2° Le présent au futur ; dans
Boileau
: … Dès que nous l’aurons prise, Il ne faut qu’u
nstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux, A dit
Boileau
; mais il ne faut pas prendre ce précepte à la le
pait de consciences bourrelées par le remords. O Cicéron, Quintilien,
Boileau
, Racine, et vous tous grands orateurs des temps a
rer sous sa propre figure… Rarement un esprit ose être ce qu’il est.
Boileau
, épît. ix. 2. Mille gens déplaisent avec des qu
ons semblent reproduire avec fidélité les entretiens et les leçons de
Despréaux
; Rollin, La Harpe, Maury, Marmontel, et quelques
icéron et Quintilien, pour les orateurs ; Aristote, Horace, Longin et
Boileau
, pour les poètes, sont des guides que le génie lu
houer, même avec tous les autres moyens de persuasion. Le précepte de
Boileau
n’est pas moins pour les orateurs que pour les po
’épuiser ; ce serait s’exposer à fatiguer l’attention. Le principe de
Despréaux
est vrai pour l’éloquence comme pour la poésie :
tion d’esprit était le goût du temps de Balzac et de Voiture. Racine,
Boileau
et les bons écrivains du siècle de Louis XIV corr
outrage. Bérén., IV, 2. On peut appliquer à ces vers le précepte de
Boileau
: Il dit sans s’avilir les plus petites choses.
s, celle des périodes, et l’harmonie imitative. 1º. Pour la première,
Boileau
, dans ces vers de l’Art poétique, nous a donné à
ui sifflent sur vos têtes ? (Andromaque.) En lisant ces deux vers de
Boileau
: N’attendait pas qu’un bœuf, pressé de l’aiguil
dans cette expression, dévorer un règne ! c’est là un de ces mots que
Despréaux
appelait trouvés. Mettez à la place l’expression
urs uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme.
Boileau
. Une longue uniformité, dit Montesquieu, rend tou
. 2, liv. II.). Du pouvoir d’un mot mis en sa place. Ce vers de
Boileau
sur Malherbe, qui, dit-il, D’un mot mis en sa pl
n un protecteur des lettres : c’est le nom propre pour le nom commun.
Boileau
a dit : Aux Saumaises futurs préparer des tortur
Athalie, act. I, sc. 1 : Rompez, rompez tout pacte avec l’impiété.
Despréaux
, dans sa cinquième épître : L’argent, l’argent,
cité par Longin (c. 16, al. 19) comme exemple de cette figure, et que
Despréaux
traduit ainsi : Ayant approché leurs boucliers l
au sénat, avec tant d’empressement, la couronne de laurier ! etc. »
Despréaux
, voulant donner Quinault pour un mauvais poète, a
, Quinault est un Virgile. Le public n’a pas confirmé le jugement de
Despréaux
, jugement insoutenable sur le Parnasse, dit Fonte
nt ainsi le mérite et l’effet de la nouveauté. On pouvait reprocher à
Despréaux
son goût pour la satire, et la manière dont il tr
nd qu’une sotte fierté, S’endort dans une lâche et molle oisiveté ? (
Boileau
.) L’épiphonème est une sorte d’exclamation senten
ennemis que les envieux et les vicieux. En admirant le philosophe que
Boileau
surnomma le Contemplateur, on aime le comédien qu
ans le Menteur de Corneille. Il faut en rapprocher aussi la satire de
Boileau
sur la Noblesse. Il y avait quelque courage à par
çaise se rapprocha davantage du caractère latin. Malherbe, Corneille,
Boileau
, n’eurent que très peu ou n’eurent pas du tout le
e, avec Racan, avec Maynard, bientôt avec Corneille, que suivront les
Boileau
, les La Fontaine, les Racine, les Molière, les Qu
élébrité ». Tel était le mélange des auteurs que Corneille, Racine et
Boileau
y coudoyaient les abbés Cassagne et Cotin. Ajouto
coudoyaient les abbés Cassagne et Cotin. Ajoutons que les ennemis de
Despréaux
demeurèrent jusque vers la fin du siècle assez in
, compteront toujours parmi les bons morceaux de la poésie française.
Boileau
a donné à son devancier ce grand éloge : « C’est
connu, avant Molière, les mœurs et le caractère des hommes. » Comme
Despréaux
, Régnier, dans ses satires, attaque les travers l
lu. « Malherbe, dans ses furies, marche à pas trop concertés », a dit
Despréaux
, et Maucroix l’accuse carrément de manquer de dou
e, il mérita les éloges des plus illustres : Malherbe, La Fontaine et
Boileau
. La postérité le range tout à côté de son maître.
il égalera son maître en suivant un système différent. L’influence de
Boileau
commence à agir sur lui ; il sacrifie les concett
l. C’est d’ailleurs une des pièces que Molière a le plus soignées, et
Boileau
donna le fini aux vers qui ne l’avaient pas reçu.
uppléer à l’indigence de la langue poétique fixée par Malherbe et par
Boileau
. Il va fouiller jusque dans les dialectes des pro
Plaute, et Molière sont morts. Boileau-Despréaux (1636-1711)
Boileau
, cet élève d’Horace, de Perse et de Juvénal, repr
ien supérieures aux Satires, firent auprès de Louis XIV la fortune de
Boileau
. Les Satires n’avaient pas déplu à ce monarque, e
écision et la vivacité qui rendent si alertes les dialogues d’Horace.
Boileau
poursuit sa tâche de satirique et de réformateur
de verve et d’inspiration dans un poème héroï-comique, le Lutrin, que
Boileau
commença étant encore jeune, après avoir donné le
e mouiller de larmes un ouvrage de pure plaisanterie ». Les œuvres de
Boileau
vivront surtout par la langue, quoique cette lang
la poésie. » D’où chez lui un culte si particulier de la périphrase.
Boileau
visait aussi à l’originalité du style ; mais il e
u’ils savaient donner aux vers. Deux traits caractérisent le génie de
Boileau
. C’est d’abord la fermeté de son goût qui ne fait
de la critique moderne ; mais dans les limites où il s’était enfermé,
Boileau
apporta toutes les qualités d’invention, d’imitat
omme Corneille, comme Racine, comme Molière, comme La Fontaine, comme
Boileau
. L’inspiration faiblit, l’exécution devient molle
as les meilleures. C’est ainsi que dans la longue et diffuse Épître à
Boileau
, s’abandonnant sans frein à son génie caustique,
nçais, sous la Restauration, reprirent l’attaque contre les lois dont
Boileau
avait donné la formule, en disant : « Qu’en un l
ffisait plus d’une nouvelle combinaison des hémistiches de Racine, de
Boileau
, de Rousseau, de Voltaire, de Gresset, de Delille
. Dans ce manifeste, la déclaration de guerre à Aristote, à Horace, à
Boileau
, à Racine, s’accentue définitivement ; la théorie
. Se seoir, pour s’asseoir, n’est plus guère usité aujourd’hui. 66.
Boileau
, Épître VII, à M. Racine. 67. Lettre à d’Alembe
ntités de poésies, pastorales, tragédies, opéras, tragi-comédies, que
Boileau
et Racine ont justement ridiculisées. 73. Legrel
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