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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. Un écrivain que la t
sprit portait plus volontiers à la satire et même au sarcasme, qu’à l’ éloge  ; qui a semé partout le sel de cet enjouement et
re anglaise, Lucien va figurer ici comme panégyriste de Démosthène. L’ éloge qu’il nous a laissé de ce grand orateur est surto
al des ouvrages du sage de Samosate. Lucien se promène, en rêvant à l’ éloge de Démosthène ; il rencontre le poète Thersagoras
hène ; il rencontre le poète Thersagoras qui, de son côté, méditait l’ éloge d’Homère. La conversation s’engage sur le mérite
élèvera plus haut la gloire de son héros. La discussion s’anime, et l’ éloge en sort naturellement. Thersagoras sent et peint
mment vous y prendre, dit-il à son ami, et par où commencer un pareil éloge  ? À quoi vous arrêterez-vous d’abord ; et ne vous
cet ouvrage ; il le parcourt avec avidité, et la seconde partie de l’ éloge de Démosthène n’est que le texte prétendu de ce l
expire89. Il faut convenir qu’il y a dans cette dernière partie de l’ éloge , un ton de grandeur et une élévation d’idées qui
qui les ont immortalisés ! 89. Ce n’est pas, comme l’on voit, de l’ Éloge de Marc-Aurèle, que date la méthode, si vantée de
ue. On sait d’ailleurs que l’idée première et le plan dramatique de l’ éloge de Marc-Aurèle, furent fournis à Thomas par Dider
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
Chapitre VI. Des éloges funèbres. Éloge des Athéniens morts dans la g
Chapitre VI. Des éloges funèbres. Éloge des Athéniens morts dans la guerre du Péloponèse.
ment pas permis d’imiter longtemps, c’est la coutume de consacrer des éloges funèbres à la mémoire de ceux qui avaient répandu
ous a conservé un monument précieux de ce genre d éloquence : c’est l’ éloge funèbre que prononça Périclès en l’honneur des gu
es combats, crut devoir y ajouter celle qui ordonne de prononcer leur éloge  : sans doute ils pensaient que c’est une belle in
es ? l’envie leur dit que la louange est exagérée. L’homme supporte l’ éloge de la vertu d’autrui, tant qu’il se croit au nive
ra possible, de ce que pense et veut chacun de vous ». Un magnifique éloge d’Athènes, de sa constitution, de ses lois, de se
endre. Il fallait d’ailleurs fortifier par d’incontestables preuves l’ éloge des héros dont nous honorons la tombe. Que dis-je
carrière je vois s’ouvrir à vos efforts ! On prodigue volontiers les éloges à ceux qui ne sont plus. Un jour peut-être vous l
ssemblées des hommes la publicité des censures, même la publicité des éloges . » J’ai satisfait à la loi ; j’ai développé les i
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
é à la louange des Saints. L’Orateur s’y propose de les honorer par l’ éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à
joignant l’instruction au récit de ces vertus : un juste mélange des éloges et de la morale, fait la première perfection du P
eurs Orateurs Panégyristes. Chez les Grecs, on faisait publiquement l’ éloge des grands hommes, qui avaient rendu quelque serv
perdus au milieu du bouleversement des Empires. Je ne parle point des éloges d’Hélène et de Busiris, et de quelques autres dis
irigée par le goût. Le texte d’une Oraison funèbre doit être comme un éloge raccourci du Héros, et mettre d’abord sous les ye
e la chaire chrétienne ne permet pas à l’Orateur de se borner, dans l’ éloge des Héros, à des fins purement humaines. Son but
est le tout de l’homme ». C’est ainsi que le P. Bourdaloue rapporte l’ éloge qu’il fait du même Prince à l’instruction de ses
us que jamais, que la chaire de l’Évangile n’est point faite pour des éloges profanes, je viens m’acquitter d’un devoir plus c
ivinité que la religion doit être le principe et la fin de tous leurs éloges  ; et que s’ils rehaussent par la pompe et la magn
Quant à la marche qu’ils doivent suivre dans la composition de leurs éloges funèbres, elle est la même que dans le Panégyriqu
la défection même de ce Prince, une abondante matière pour faire son éloge  ; et ils ne pourront s’empêcher de remarquer que
oucher ce point délicat de son histoire. Division. L’Orateur fonde l’ éloge du Prince sur les qualités de son cœur, et nous e
dans le tombeau de nos Rois, est le premier Héros dont on ait fait l’ éloge funèbre. Ferri de Cassinet, évêque d’Auxerre, le
i de Cassinet, évêque d’Auxerre, le prononça dans sa cathédrale : cet éloge n’a point passé jusqu’à nous. Mais ce n’est propr
le plus illustre et le plus éloquent de la république, prononça leur éloge . Les Romains, suivant Polybe, ouvrirent cette car
même sous les Empereurs, puisque Néron parvenu à l’empire, prononça l’ éloge de Claude son prédécesseur. Dans Athènes, on ne l
arrière de l’éloquence. Leurs ouvrages ne nous sont point parvenus. L’ éloge qu’en fait Cicéron lui-même, doit nous les faire
de réception ; les harangues, ou compliments à des puissances, et les éloges des académiciens. I. Des Mémoires, et des Disco
directeur de l’académie réponde au récipiendaire et qu’il en fasse l’ éloge , ainsi que de l’académicien qu’on a perdu. L’orat
s naturelle : c’est un vrai chef-d’œuvre. II. Des Harangues et des Éloges . Les Harangues, ou compliments de félicitation
’élégance, la délicatesse surtout doivent les distinguer, parce que l’ éloge en fait ordinairement le fond. On remarquera ces
mais qu’il rejaillira quelque chose sur elle. » Je suis, etc. ». Les Éloges académiques sont oratoires, ou historiques. Ceux
ses talents, son esprit, et les qualités de son cœur. On sent que ces éloges doivent varier suivant le rang, les titres, les d
rançaise, lorsque Destouches succéda à Campistron. Après avoir fait l’ éloge des talents du premier pour le genre comique, et
t traité un sujet de littérature, sans s’être néanmoins affranchi des éloges de devoir. Son exemple a été déjà suivi, et mérit
é déjà suivi, et mérite bien de l’être constamment dans la suite. Les éloges qu’on prononce dans l’Académie des sciences, et d
leurs mœurs, de leur goût, de leurs talents. Le style de ces sortes d’ éloges doit être élégant, plein de noblesse, mais en mêm
plus satisfaisante, tant pour l’agrément, que pour l’instruction. Les Éloges des membres de l’Académie des sciences par Fonten
lants. Boze, secrétaire de l’Académie des belles-lettres, a fait les Éloges des membres de cette compagnie. Il écrit naturell
e et Le Beau, qui l’ont successivement remplacé, ont publié aussi les Éloges de leurs confrères. Ils sont remarquables par la
4 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ence ; il absout celui qu’il avait déjà condamné, et Cicéron mérite l’ éloge qu’il avait donné à César, d’avoir su vaincre le
une courte et belle péroraison, celle qui termine, dans Fléchier, son Éloge funèbre de Julie d’Angennes, duchesse de Montausi
était pas autre chose chez les anciens, et alors il ne différait de l’ éloge ordinaire que par la grandeur de l’assemblée. Le
é à la louange des saints. L’orateur s’y propose de les honorer par l’ éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à
n joignant l’instruction au récit de ces vertus. Un juste mélange des éloges et de la morale fait la première perfection du pa
loué dans les livres saints, à celui dont j’entreprends aujourd’hui l’ éloge  ? L’épouse de Jésus-Christ ne s’était jamais vue
etière. On croit communément que les Grecs commencèrent à user de ces éloges après la bataille de Marathon, vers 490 avant J.-
ère, et que Périclès, l’orateur le plus éloquent alors, prononça leur éloge . Les Romains, suivant Polybe, ouvrirent cette car
ême sous les empereurs, puisque Néron, parvenu à l’empire, prononça l’ éloge de Claude, son prédécesseur24. Mais ces éloges, p
à l’empire, prononça l’éloge de Claude, son prédécesseur24. Mais ces éloges , purement humains, n’avaient à peu près de commun
des récompenses ou des peines éternelles après la mort a fait de ces éloges une œuvre absolument nouvelle, dont l’antiquité p
’orateur prononce avant de commencer son discours, doit être comme un éloge raccourci du héros, et mettre d’abord sous les ye
sainteté de la chaire chrétienne ne permet pas qu’on se borne, dans l’ éloge des héros, à des faits purement humains. Le but e
autre sont semblables, et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui. Oh ! si l’esprit divin, l’esprit de
ent différents, et que nous séparerons avec soin ici, savoir : 1º les éloges historiques prononcés dans le sein des sociétés s
he, en rappelant leurs actions, de faire apprécier leurs travaux. Ces éloges appartiennent essentiellement à la biographie, et
émie française s’est composé d’un remercîment suivi de quatre ou cinq éloges  : 1º celui du prédécesseur du récipiendaire ; 2º
L’académicien chargé de répondre au récipiendaire reprenait tous ces éloges , et y joignait celui de son nouveau confrère. On
de Fontenelle à l’évêque de Luçon, consacrée presque tout entière à l’ éloge de Lamotte, auquel succédait cet évêque ; celle d
i les discours d’apparat étrangers aux réceptions, on peut signaler l’ Éloge funèbre de Louis XIV, prononcé par Lamotte dans l
ur objet tantôt des questions philosophiques ou littéraires, tantôt l’ éloge des grands hommes ; mais il n’en a pas toujours é
faire honneur, de proposer désormais pour sujet du prix d’éloquence l’ éloge des hommes célèbres de la nation. Le public reçut
es pièces. La proposition de Duclos de donner pour sujets de prix les éloges des grands hommes, adoptée, à l’imitation de l’Ac
un assez grand nombre d’ouvrages estimés ou même célèbres. Le premier éloge proposé fut celui du Maréchal de Saxe ; ce fut Th
réchal de Saxe ; ce fut Thomas qui remporta le prix. Plusieurs autres éloges composés par le même Thomas et par La Harpe ont e
posés par le même Thomas et par La Harpe ont eu un succès mérité. Les éloges de La Fontaine et de Molière, par Chamfort, dans
x, Disposition oratoire. 16. Batteux, de l’Exorde. 17. M. de Séguy, Éloge de Villars. 18. Domairon, Rhét, de la Confirmati
formes de style, § 61, p. 148. 32. Condorcet, Vie de Voltaire. 33. Éloge de Mongin, note a. 34. D’Alembert, lieu cité.
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
Chapitre V. Analyse de l’ éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. La Harpe était tro
emiers écrivains, il y aura toujours une distance prodigieuse entre l’ éloge du Dauphin, par exemple, et celui de Fénelon. On
sus de la portée de l’écrivain ; et d’avoir, en général, moins fait l’ éloge de Fénelon, que la satire de Bossuet. Son éloge d
général, moins fait l’éloge de Fénelon, que la satire de Bossuet. Son éloge de Racine essuya également de nombreuses critique
oins l’intention d’élever Racine, qui d’ailleurs n’avait pas besoin d’ éloge , que le projet bien formel de déprécier le grand
à se répandre au sujet du père de notre tragédie. Plus heureux dans l’ éloge de Voltaire, La Harpe l’a jugé en homme de goût,
res ; et si l’enthousiasme de l’amitié l’a tant soit peu égaré dans l’ éloge du philosophe, c’est un excès que son motif rend
’autres ont la bassesse de chercher à affaiblir108. Mais revenons à l’ Éloge de Marc-Aurèle. Après un règne de vingt-ans, Mar
r dans presque tout le discours. C’est un philosophe qui entreprend l’ éloge d’un monarque philosophe, dans la vraie significa
se perdre tout à fait entre celles de Sénèque et de ses imitateurs. L’ éloge de Marc-Aurèle paraît moins entaché de ce vice ra
s ». Que cette cérémonie est noble et touchante en même temps ! Quel éloge pour un prince, que cet hommage solennellement re
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
physique, le monde moral, le monde intellectuel, etc. Et c’est dans l’ éloge d’un guerrier, d’un magistrat, d’un ministre, que
le dans la nature, et de ce qui cesse de l’être par les passions ». ( Éloge de Sully). Voici comme Fontenelle décrit le goût
idélités, on en pourrait excepter son goût pour les pierres, etc ». ( Éloge de Tournefort). Voilà deux morceaux d’un caractèr
la vérité des taches, et des taches beaucoup trop nombreuses dans ses éloges académiques ; mais il était aisé de les faire dis
nt pas les bornes de leur esprit, mais celles de l’esprit humain ». ( Éloge de Newton). Voilà ce qu’est Fontenelle, quand son
par préférence embrasser le dernier ; et ils l’ont fait ». (Thomas, Éloge de Descartes). Encore une citation et ce sera la
s XII. Ce même parallèle s’offrait naturellement à Fontenelle, dans l’ éloge académique du czar, et voici comme il s’en est ti
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
à l’exemple de Thomas, qui ne serait tenté de le prendre, en lisant l’ éloge de Maurice, pour un militaire consommé dans l’étu
balancent avec un art terrible et profond la destinée des états ». ( Éloge de Sully). Veut-on savoir comment le maréchal de
du soldat, et lui donner le plus grand degré d’activité possible ». ( Éloge de Maurice, comte de Saxe). S’agit-il des préjugé
uplé auparavant d’opinions et d’idées, devient un désert immense ». ( Éloge de Descartes). « Il franchit les barrières qui s
use, poussa la complaisance académique jusqu’à louer outre mesure les Éloges de Thomas107. Il est vrai qu’il ne s’est guère ar
fort indulgent, sur le meilleur ouvrage de Thomas, son Essai sur les Éloges . « La diction de M. Thomas procède peut-être d’u
p souvent la délicatesse du goût . Et un peu plus loin, à propos de l’ Éloge de Marc-Aurèle, « que le goût sain de l’antiquité
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
el de cette compagnie ; et ce fut en cette qualité qu’il prononça ses Éloges des savants, qui forment son principal titre litt
nde qui ne soit le monument de quelque sottise des hommes. Ibid. Éloge de d’Argenson. (Fragment.) M. d’Argenson1 v
ici sont en si grand nombre et si importantes, que j’affaiblirais son éloge en y faisant entrer la reconnaissance que je lui
rai toujours pour sa mémoire. Histoire de l’Académie des sciences 2 ( Éloges des académiciens). Homère et Ésope. Homèr
uées qui portent toutes les espèces de fruits. » 2. On a de Garat un Éloge de Fontenelle, couronné en 1784 ; mais il vaut mi
m. 2. Dans son Histoire de l’Académie des sciences, qui renferme les Eloges des académiciens et passe pour le modèle du genre
mais sans abdiquer son indépendance, que Vauvenargues a honoré de ses éloges , dont l’esprit s’est montré vaste, lumineux, univ
s Præstrinxit, stellas exortus uti æthereus sol. On peut voir un bel éloge d’Homère considéré comme moraliste dans l’une des
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
près un triomphe si rare, il ne fallait pas une vertu commune ». Cet éloge , entièrement fondé sur des faits racontés avec ce
panégyriste, quand il lui suffit d’être historien exact pour tracer l’ éloge de son héros ! « L’histoire déposera que, sans l
négyrique, on n’a fait qu’un récit simple. Ô force de la vérité ! les éloges ne peuvent venir que de vous. Et qu’importe encor
é ! les éloges ne peuvent venir que de vous. Et qu’importe encore des éloges  ? nous devons des actions de grâces. Quel est le
Maury : mais il ne me paraît pas avoir rendu à ce Panégyrique et à l’ Éloge funèbre des officiers, toute la justice que mérit
10 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
glise nous ont laissé beaucoup d’homélies. Le panégyrique sacré est l’ éloge d’un saint ; il a pour objet de célébrer les vert
lu doit louer son prédécesseur ; le président lui répond, et fait son éloge en même temps que celui de l’académicien décédé.
ons politiques envahir les paisibles solennités de l’Académie. 2° Les éloges historiques et les questions de concours. Les aca
es proposent, pour le prix d’éloquence qu’elles doivent décerner, les éloges des écrivains- distingués, des grands hommes dont
e. Au lieu de se renfermer dans les bornes étroites et monotones de l’ éloge , les concurrents académiques prennent un vol plus
nt un vol plus élevé ; ils ne s’évertuent plus, comme Thomas dans ses Éloges , à balancer harmonieusement des périodes, à couri
rendu à la mémoire des morts, et souvent prononcé sur leur tombe. Cet éloge a pour but moral d’inspirer aux vivants le respec
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
plus éloquent des panégyristes ; et la forme, le ton et le style de l’ éloge , tout est aussi neuf ici, que les vertus mêmes qu
rit, le caractère et les principes de son maître : c’est un véritable éloge , éloge d’autant plus éloquent, qu’il n’a rien qui
caractère et les principes de son maître : c’est un véritable éloge, éloge d’autant plus éloquent, qu’il n’a rien qui semble
ands traits de la véritable éloquence, louant des vertus réelles, les éloges trop vantés et si peu lus d’Isocrate ! Que le rhé
socrate à Platon ! elle est aussi grande que de Socrate à Évagoras. L’ éloge de ce roi de l’île de Chypre est pourtant, de tou
t sans doute pour quelque chose ; et c’est par la même raison que les éloges d’Hélène et de Busiris, du même auteur, ne sont q
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
mbrasse, 1º les discours de réception ; 2º les sujets proposés ; 3º l’ éloge des académiciens, prononcés dans l’académie même,
se renfermèrent longtemps dans un cadre aussi monotone qu’étroit : l’ éloge du roi, l’éloge de l’académicien auquel on succéd
longtemps dans un cadre aussi monotone qu’étroit : l’éloge du roi, l’ éloge de l’académicien auquel on succédait, l’éloge du
oit : l’éloge du roi, l’éloge de l’académicien auquel on succédait, l’ éloge du cardinal fondateur de l’académie ; telle était
t ce même homme, qui se montra si éloquent quelque temps après dans l’ éloge du grand Corneille, fut sec, froid et stérile pou
ctère de notre langue comparée aux langues étrangères. Après un court éloge du président Bouhier, et une revue rapide de ses
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
nts d’histoire, fort bien écrits, qu’il nous a laissés, surtout par l’ éloge qu’il a fait de Pierre Corneille. Rien de plus cu
ayé la carrière un noble tribut de reconnaissance. L’éloquence de son éloge a sa source dans la sincérité de son admiration ;
nçaise, le 2 janvier 1685, pour la réception de Thomas Corneille2. Éloge de Louis XIV1. La fortune a pris, ce semble, p
il sera curieux de rapprocher sa Vie par son neveu Fontenelle et sou Eloge par Victorin Fabre, enfin et surtout le travail q
que M. Guizot a publié sur ce grand homme. 1. Racine a fait aussi l’ éloge de Louis XIV dans le discours dont nous venons de
e partie dans ses Œuvres publiées en 1806, confirme en tout point cet éloge  : on y trouve les Instructions qu’il rédigea pour
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. Après l’él
Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. Après l’ éloge de Socrate par Platon, celui de Caton par Cicéron
rceaux oratoires célèbres, dans le genre du panégyrique : ce sont les éloges de Pompée, dans le discours pour la loi Manilia,
(Nos 31 et 33). Des talents militaires de Pompée, Cicéron passe à l’ éloge de ses vertus domestiques. 93 « Jàm verò ita fa
am judicarint ? etc. ». (Nºs 41, 42). Toutes les autres parties de l’ éloge sont parcourues et traitées avec la même supérior
sur les Romains que par la douceur et la bienveillance. Sans doute l’ éloge est prodigué à César dans cette harangue : mais i
nte des conquêtes, Cicéron en vient au véritable sujet du discours, l’ éloge de la clémence du vainqueur. 95« Domuisti gente
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
a conservé un monument précieux de l’éloquence de Périclès ; c’est l’ éloge funèbre qu’il prononça des guerriers morts pendan
régulières et harmonieusement cadencées, dont Cicéron fait un si bel éloge , et pour lesquelles il eut lui-même tant de prope
es sur le mérite d’Isocrate comme orateur. Si Platon en fait un grand éloge , Aristote dit, en propres termes, qu’il est honte
et nous nous y arrêterons avec l’étendue convenable, à l’article des Éloges funèbres.
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
utre sont semblables ; et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui. O si l’Esprit divin, l’Esprit de fo
paraît le plus éclatant dans une si belle vie. Tous entreprennent son éloge  ; et chacun, s’interrompant lui-même par ses soup
la gloire de cet illustre mort, est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu. Les peuples répondirent à la douleur
it toutes les convenances de genre, de personnes et de positions. Les éloges mondains sont pour la douleur naturelle du neveu 
re épistolaire.) 1. Voilà des consolations bien dogmatiques. 2. Cet éloge a de l’onction et de la convenance. 3. Les conso
17 (1881) Rhétorique et genres littéraires
de rhétorique. Narration, Description, Tableau, Portrait, Parallèle, Éloge , Discours, Allégorie, Lettre, Rapport, Dialogue,
 ? Attaquer Chapelain ! ah ! c’est un si bon homme ! Balzac en fait l’ éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s’il m’eût
glogue III, vers 90.) On peut citer comme exemple de la réciproque l’ éloge indirect de Louis XIV, contenu dans les reproches
rration, 2° Description, 3° Tableau, 4° Portrait, 5° Parallèle,    6° Éloge , 7° Discours, 8° Allégorie, 9° Lettre, 10° Rappor
icéron par Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie française, § 4. 6° Éloge L’éloge est un portrait destiné à faire aimer
Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie française, § 4. 6° Éloge L’ éloge est un portrait destiné à faire aimer ou admirer
entière. Ex. en général, les discours académiques ; en particulier l’ éloge de Dupin par M. Cuvillier-Fleury (11 avril 1867).
expressions choisies, telles sont les qualités indispensables à tout éloge . Le panégyriste doit surtout tenir compte de la l
issertation. religieuse, philosophique, scientifique, littéraire. Éloge . Analyse littéraire. simple, critique Discou
ne puissance. Un habile prosateur de nos jours, L. Veuillot, a fait l’ éloge de la prose dans quelques vers bien frappés : Ô
nnu la forme la plus élevée. Chez eux, il consistait seulement dans l’ éloge ou le blâme, le panégyrique et l’éloge funèbre. C
il consistait seulement dans l’éloge ou le blâme, le panégyrique et l’ éloge funèbre. C’est au christianisme que nous devons l
e, et en rattacher les faits à leur principale vertu. Juste mélange d’ éloge et de morale, tel est l’idéal du genre. Ex. Bourd
eur naissance, leur rang, leurs vertus et leurs actions. Toutefois, l’ éloge de ces grands personnages est subordonné aux doct
connaissaient. En Égypte, les prêtres faisaient, devant le peuple, l’ éloge des rois après leur mort. Dans la république démo
e comme une sorte de récompense nationale pour ceux dont on faisait l’ éloge . C’est ainsi que Valérius Publicola fut chargé de
avoir interdit la tribune aux citoyens, Auguste y monta pour faire l’ éloge funèbre de Marcellus, son neveu, et de Drusus, fi
etc. Toutes ces oraisons funèbres sont aujourd’hui perdues. Mais ces éloges , sans caractère religieux, n’avaient qu’un rappor
nominal avec notre oraison funèbre. On peut rapprocher chez nous des éloges funèbres de ce genre, celui qu’a prononcé Voltair
cadémique ou savante comprend : 1° les discours de réception ; 2° les éloges historiques, 3° les rapports sur les prix de vert
ie française, le sujet de ce genre de discours a été invariablement l’ éloge de l’académicien décédé, celui de Richelieu, fond
asse en revue et on apprécie les œuvres de l’académicien : décédé. Éloge L’éloge, pris dans son sens le plus étendu, es
ue et on apprécie les œuvres de l’académicien : décédé. Éloge L’ éloge , pris dans son sens le plus étendu, est un discou
onfondait avec le panégyrique et l’oraison funèbre. Chez les Grecs, l’ éloge public des guerriers morts pour la patrie était u
soldats athéniens morts à la bataille de Chéronée. On faisait aussi l’ éloge des citoyens qui avaient rendu quelques services
s services à la patrie. Ex. celui de Léonidas à Sparte, etc. D’autres éloges étaient politiques et historiques. Ex. le panégyr
étaient politiques et historiques. Ex. le panégyrique d’Athènes, — l’ éloge d’Évagoras par Isocrate, — celui d’Agésilas par X
, — celui d’Agésilas par Xénophon, etc. Chez les Romains, l’usage des éloges en l’honneur des grandes actions ou des vertus d’
nnage illustre exista dès les premiers temps de la république. Ex. L’ éloge collectif des soldats de la légion de Mars, morts
eux de Virginius Rufus, à Agricola par Tacite. Chez les modernes, les éloges consistent en oraisons funèbres, dont nous avons
r Racine à l’Académie française, celui de Bossuet par La Bruyère, les éloges historiques de Thomas, etc. On peut ranger dans c
rançaise ou les autres classes de l’Institut. Leur sujet est tantôt l’ éloge d’un grand écrivain, tantôt le tableau littéraire
entifique ou économique de la France à une époque déterminée. Ex. les éloges de Montaigne et de Montesquieu par Villemain, — l
u seizième siècle par Philarète Chasles et Saint-Marc Girardin, — les éloges de Vauvenargues et de Regnard par Gilbert, — ceux
gyrique, Oraison funèbre, etc. 5° Académique : Discours de réception, Éloge historique, Rapport littéraire, Compliments, Mémo
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
n que l’orateur a dû saisir, et qui se trouvent nécessairement dans l’ éloge de ces grands hommes. Et quand de pareils sujets
Nous allons donc terminer cet article par l’examen détaillé des trois éloges funèbres consacrés à la mémoire de Condé et de. T
c’est ce qui nous dispense de le placer ici. Celui de Bossuet dans l’ éloge du grand Condé, est d’un caractère tout différent
onstance délicate, et trop marquante cependant pour être écartée d’un éloge historique, présentait à leurs panégyristes un en
19 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
véritable science littéraire, nous a semblé mériter non seulement des éloges , mais une propagation qui ne peut être que profit
essant volume sont appréciés comme ils le méritent ; une juste part d’ éloge et de blâme leur ont été faite, et un légitime ho
aute de la noble mission de l’écrivain Je ne trouve pas moins digne d’ éloge votre sévérité ou plutôt votre justice à condamne
ujourd’hui vous remercier des services qu’il m’a rendus. J’en ferai l’ éloge en trois mots : des nombreux manuels que je possè
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
sipe, ont été jusqu’à le comparer à Bossuet. Il suffit de dire, à son éloge , qu’il s’est une fois rapproché de ce modèle : un
paraît le plus éclatant dans une si belle vie. Tous entreprennent son éloge  ; et chacun, s’interrompant lui-même par ses soup
ent.) Caractère du duc de Montausier : franchise qui convient à son éloge . Je viens vous faire admirer un homme qui ne s
-je dans celui-ci, où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges , employer la fiction et le mensonge ? Ce tombeau
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
ectives ; et l’on n’entend qu’avec peine ceux qui font eux-mêmes leur éloge . Eschine avait donc pour lui ce qui captive l’att
e fussent point favorables ; de payer un juste tribut de regrets et d’ éloges à ces illustres morts, dont il a osé louer la bra
née, ne s’aperçoit pas qu’il veut aussi vous priver du juste tribut d’ éloges que vous doit la postérité ; car, si vous me cond
ès ». Voilà ce serment si célèbre dans l’antiquité, cité avec tant d’ éloges par Longin, et si souvent rappelé de nos jours. I
deux harangues qui avaient causé son bannissement. On donna de grands éloges à la sienne ; mais quand il passa à celle de Démo
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
é qui ont suggéré plus d’une imitation à Chénier : en premier lieu, l’ éloge de l’Attique, qui forme le IIe chœur de l’Œdipe à
’éloge de l’Attique, qui forme le IIe chœur de l’Œdipe à Colone, et l’ éloge de l’Italie, que renferme le IIe livre des Géorgi
Ie livre des Géorgiques. On comparera aussi avec intérêt à ces vers l’ éloge de l’Angleterre par Thompson dans le IIe chant de
’éloge de l’Angleterre par Thompson dans le IIe chant des Saisons ; l’ éloge du Languedoc par Rosset, dans le chant III du poë
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
nous pleurons ont été autrefois assez publiées : la magnificence des éloges a égalé celle des événements ; les hommes ont tou
Panégyrique de saint Louis 1 (Extrait de la première partie). 2. L’ éloge de Massillon a été composé par d’Alembert, en 177
llon a été composé par d’Alembert, en 1774. On peut rapprocher de cet éloge une lettre de Mme de Maintenon au duc de Noailles
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
s personnes ; les panégyriques des saints, les oraisons funèbres, les éloges , les compliments, etc. 2° Le Genre Délibératif, a
nres, on pourra lire comme exemple de démonstratif la Péroraison de l’ éloge funèbre de Washington par M. de Fontanes ; comme
Socrate à ses juges, par Barthélemy. Lectures. — 1° Péroraison de l’ Éloge funèbre de Washington. Vol. II, nº 147. — 2° Appe
25 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ange directe. Le seul récit des faits doit tenir lieu de censure ou d’ éloge . Les vies des hommes illustres ont, du reste, ce
de l’Histoire littéraire, que les modernes ont composé sous le nom d’ éloges historiques un très grand nombre de biographies r
tingués. Cette dernière partie comprend les notices biographiques, ou éloges des académiciens morts par les confrères survivan
avons dit quelques mots à propos de l’éloquence académique. Entre ces éloges historiques, il faut distinguer ceux de d’Alember
es qui l’avaient précédé, imitant avec plus de liberté et d’idées les éloges historiques de Pélisson et de d’Olivet ; et, sur
publiés, un Précis historique de son établissement, par Roze ; et les éloges des membres de cette académie forment aussi une s
harme que peut offrir ce genre d’histoire, un court passage tiré de l’ Éloge de Marivaux par d’Alembert. Il s’agit d’une pièce
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
e du Christianisme, IIIe partie, l. IV, chap. 5 ; M. Villemain dans l’ Eloge qu’il lui a consacré et que l’Académie française
il lui a consacré et que l’Académie française a couronné en 1816 (son éloge avait été fait une première fois par d’Alembert),
1. Ce pronom ils désigne les Troglodites. 1. On pourra lire dans l’ Éloge de Montesquieu de M. Villemain une page d’excelle
honore la sagesse de Montesquieu, c’est qu’ils renferment le plus bel éloge de la vie sociale… Montesquieu fonde le bonheur s
27 (1873) Principes de rhétorique française
ar la façon dont parient ou écrivent ses détracteurs est son plus bel éloge . En attendant, c’est une œuvre utile que de prése
chante, de faire aimer le bien et le beau par des images vives, par l’ éloge des grandes et bonnes actions. Il ne s’agit pas p
enre démonstratif. On lui rapporte les sermons, les panégyriques, les éloges , les oraisons funèbres, les compliments ou remerc
nérales : I. Il ne faut louer que par les faits. Bossuet a dit dans l’ éloge du grand Condé : Le sage a raison de dire que leu
e réunissent souvent dans le même discours. Que sont presque tous les éloges et les panégyriques sinon des exhortations à la v
oi Henri IV, aussi habile que généreux, fait de sa propre conduite un éloge qui aurait dû lui gagner tous les cœurs ; voilà l
alité, comme lorsqu’on dit que la description du lever du soleil ou l’ éloge de la paix est un lieu commun. D’ailleurs, rien n
eu tel aujourd’hui qu’il fut dans tous les temps. Fléchier prépare l’ éloge de Turenne en énumérant : Les effets glorieux.de
re un usage très oratoire ; pour prouver qu’il est inutile de faire l’ éloge du prince de Condé, il rattache l’espéce au genre
ombragée, j’aurais une petite maison rustique. Il s’agit de faire l’ éloge de la paix : Si la guerre est la cause des plus
séquents). Racine a très-heureusement fait servir ce lieu commun à l’ éloge du grand Corneille : En quel état se trouvait la
se et l’effet. — Ce sont des circonstances d’une grande valeur pour l’ éloge ou pour le blâme. Fléchier, pour montrer qu’il es
ins de cet encens qu’on va brûler sur les autels. Montesquieu fait l’ éloge de l’ancienne Rome en rappelant les causes de sa
ent de bienveillance qu’il faut marquer au début peut aller jusqu’à l’ éloge de l’auditeur ; mais cette louange même doit être
habileté, il prépare si bien les esprits qu’il triomphe et mérite cet éloge de Pline l’Ancien : « A ta voix, le peuple rejett
fond même du discours : les oraisons funèbres, les panégyriques, les éloges académiques ne sont guère qu’une suite de récits.
n’avait eu qu’à se défier de ses propres désirs ; ce roi dont tant d’ éloges et de trophées publics avaient immortalisé les co
de Bourgogne. Saint-Simon pouvait-il faire en termes plus éloquents l’ éloge de son immortel ami : M. le duc de Bourgogne naq
dans Polyeucte, Sévère, avec la précision d’un homme d’État, fait cet éloge des chrétiens :    Ils font des vœux pour nous q
endrir Assuérus ; elle se sert d’une admirable amplification dans cet éloge de : Juifs : Adorant dans leurs fers le Dieu qui
tion qui valait beaucoup mieux que ce dilemme, ce fut la lecture de l’ éloge d’Athènes que Sophocle venait de composer et qui
ssions que Bossuet cherche à exciter dans l’admirable péroraison de l’ éloge funèbre du prince de Condé. L’orateur, avec une h
e de la construction des mots et pour expliquer que Boileau faisant l’ éloge de Malherbe ait pris soin d’y ajouter ce détail :
vérité je fais ma seule étude. Bossuet présente sous la même forme l’ éloge de la fermeté déployée par le roi Charles Ier :
e vous fuis ; absente, je vous trouve. De même Cicéron, pour faire l’ éloge de l’amitié : Grâce à elle, les absents sont sou
erver encor pour vous quelque bonté ; tantôt la forme détournée d’un éloge ou d’un blâme qu’on rendrait lourd et maladroit s
Démosthène excelle dans l’art de faire passer le blâme à l’ombre de l’ éloge  ; en même temps qu’il reproché aux Athéniens leur
uation peut même aller jusqu’à dissimuler le blâme sous la forme de l’ éloge , c’est alors ce que les Grecs appelaient astéisme
t je passai le temps avec les dames qui nous vinrent voir. Il fait l’ éloge de l’activité de son oncle en même temps qu’il s’
re. L’euphémisme devient alors une ironie qui, sous l’apparence d’un éloge , cache ou plutôt fait mieux sentir la raillerie :
misme et    l’atéisme donnent au blâme une forme moins blessante, à l’ éloge plus de poids    et plus de charme. VI. L’ironie
 ? Attaquer Chapelain ? Ah ! c’est un si boa homme : Balzac en fait l’ éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s’il m’eût
ils soit exilé ? Molière Bossuet en a fait un très-bel emploi dans l’ éloge de Charles Ier d’Angleterre : Je veux bien avoue
d’une liberté portée à l’excès, mais qui ne sert qu’à faire valoir un éloge . C’est une façon très-adroite de faire passer la
e dans un discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges , employer la fiction et le mensonge ? Ce tombeau
marche qu’au bruit de la chute des empires !    ‘ Jamais l’auteur des Eloges n’a mieux justifié l’allusion cruelle du mot gali
use en font un grand usage : Il y a des reproches qui louent et des éloges qui médisent. La Rochefoucauld. Notre mérite
près avoir décrit la réunion des sages dans les Champs Elysées fait l’ éloge de Caton en un seul mot ; Caton présidait l’assem
endre les sentiments doux et agréables, elle donne plus de charme aux éloges . — C’est par un tour ravissant qu’Iphigénie avoue
z demandé que ma vie. Quelle forme plus délicate de consolation et d’ éloge que les vers célèbres de Malherbe à propos de la
élicatesse convient surtout à l’expression des sentiments doux et aux éloges qui ne veulent pas tomber dans la platitude et la
à composer des fables, des développements littéraires ou moraux, des éloges , des accusations, des réfutations, etc. De cet en
auvaises causes, à ravir tour à tour les mêmes applaudissements par l’ éloge de la paix et par l’éloge de la guerre. Dans ce p
our à tour les mêmes applaudissements par l’éloge de la paix et par l’ éloge de la guerre. Dans ce pays, où l’amour de la paro
ements d’un mot célèbre ou d’une vérité morale, analyses littéraires, éloges , plaidoyers, discours politiques, tous les genres
; presque tous renferment une narration. Le portrait, le parallèle, l’ éloge ou la critique sont des moyens employés dans la c
oyens employés dans la confirmation. Enfin le discours est souvent un éloge , un plaidoyer, une discussion. Voilà pourquoi les
° Compositions philosophiques : Caractères — Portraits — Parallèles — Éloges — Développement d’un mot historique — d’une vérit
X. Compositions morales et philosophiques. Caractères. — Portraits. —  Éloges . — Parallèles. 1. Des compositions morales et
de caractères. — 4. Du portrait. — 5. Modèles de portraits. — 6. De l’ éloge . — 7. Modèles d’éloges. — 8- du parallèle. — 9. M
portrait. — 5. Modèles de portraits. — 6. De l’éloge. — 7. Modèles d’ éloges . — 8- du parallèle. — 9. Modèles de parallèles. —
e analyse et d’une étude à part. Ce sont le caractére, le portrait, l’ éloge , le parallèle, le développement historique, le dé
sion noble et feconde, il s’en faut que tous les portraits soient des éloges  ; témoin le portrait de Tibère par Tacite, Le plu
souvent l’historien est obligé de mêler dans un portrait Je blâme à l’ éloge  ; c’est ce qu’a fait. M. Thiers dans cette belle
ir été le mortel le plus complet qui ait paru sur la terre. 6. De l’ éloge . — L’éloge est un portrait destiné à faire aimer
ortel le plus complet qui ait paru sur la terre. 6. De l’éloge. — L’ éloge est un portrait destiné à faire aimer ou admirer
ans le choix des expressions est indispensable au succès sérieux d’un éloge  ; tout panégyriste doit avoir sans cesse présente
goût ; et la comparaison en peut être très-instructive. 7. Modèles d’ éloges . Saint Louis. Sujet. — Saint Louis est le modèle
re principal du modèle doit servir de point central au tableau. IV. L’ éloge ne doit dire que la vérité dans un style sobre d’
28 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
isi le second à l’exclusion du premier, le lui aurait-on pardonné ? L’ éloge de la folie ou de la paresse, la diatribe contre
osez-les écrits par Cicéron même, nous intéresseront-ils autant que l’ éloge de Caton ou les Philippiques ? Le sur quoi et le
incidents tenaient le lecteur en haleine jusqu’à la lin. Le plus bel éloge à leur goût, c’était que, une fois la lecture com
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
in, « un grand écrivain dans le siècle de Bossuet », on peut voir les Eloges imprimés de madame Tastu et de M. Caboche, et sur
vec autant de finesse que de grâce. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa belle vie, M. Royer-Collard
de Vatel, il n’est aucune personne sensée qui puisse lui accorder des éloges . 1. De Coulanges. 2. Jardinier des Rochers. 3.
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
ques, aussi bien que le modèle des fabulistes 2 Le Val-de-Grâce : éloge du peintre Pierre Mignard 1. Digne fruit de vi
e manque à sa gloire, il manquait à la nôtre. Elle mit également son éloge au concours (1769), et le prix fut obtenu par Cha
ère de peindre sur les murailles) par Mignard, dont on voit ensuite l’ éloge . 1. Cette pièce est de 1661, et ce fut à Vaux, d
31 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
ouvons que les constater, pour garantir l’impartialité de nos propres éloges . Nous dirons cependant encore que ces volumes, qu
ute de la noble mission de l’écrivain. Je ne trouve pas moins digne d’ éloge votre sévérité ou plutôt votre justice à condamne
ujourd’hui vous remercier des services qu’il m’a rendus. J’en ferai l’ éloge en trois mots : des nombreux manuels que je possè
32 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
les mêmes choses qu’on a épuisé toutes les formules de souhaits et d’ éloges . Il faudrait une merveilleuse adresse pour ne pas
e des tournures à employer pour ne pas tomber dans l’affectation et l’ éloge outrés. Dans les lettres à l’occasion des anniver
rosité, la grandeur d’âme du donateur. On ne se mêlera soi-même à ces éloges que pour dire un mot de sa reconnaissance. Les ré
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 174
e genre d’éloquence, du ton et du style qui lui conviennent, dans son Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 174
34 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
l faut avoir soin d’abord « de relever un peu leur personnage par des éloges  », ἵνα μὴ πρὸς φαῦλον ϰαὶ εὐτελὲς διαλέγεσθαι δοϰ
rgk) et l’école d’Aristophane jusqu’à Molière, en passant par Érasme ( Éloge de la Folie, chap. vii, p. 33, éd. 1777, dont Mol
35 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
blâme comme les autres célébraient leurs héros par des hymnes et des éloges . VIII. Des poètes antérieurs à Homère, il n’en es
nécessairement, l’un ou l’autre. Quant au démonstratif, il comprend l’ éloge ou le blâme. IV. Les périodes de temps propre à c
ent, car c’est généralement sur des faits actuels que l’on prononce l’ éloge ou le blâme ; mais on a souvent à rappeler le pas
mploie accessoirement des arguments propres aux autres genres. Pour l’ éloge ou le blâme, c’est le beau et le laid moral, auxq
ouvent étrangère au débat. De même encore l’orateur, dans le cas de l’ éloge ou du blâme, ne considère pas si celui dont il pa
fait des choses utiles ou nuisibles, mais souvent, en prononçant son éloge , il établit qu’il a fait une belle action au détr
avoir lieu. IX. De plus, comme tous les orateurs, qu’il s’agisse de l’ éloge ou du blâme, de l’exhortation ou de la dissuasion
je portais du poisson d’Argos à Tégée. Iphicrate faisait son propre éloge quand il disait : « Quels commencements a eus l’
la vertu et du vice. Du beau et du laid (moral). — Des éléments de l’ éloge et du blâme. Nous parlerons ensuite de la vertu
hent à celles qui existent réellement pour les identifier en vue de l’ éloge ou du blâme ; par exemple, d’un homme prudent fai
à tout le monde. XXX. Il faut considérer aussi devant qui on fait un éloge . En effet, comme le disait Socrate, « il n’est pa
ère, pour mari et pour frères autant de tyrans. XXXII. Mais, comme l’ éloge se tire des actions accomplies et que le propre d
nc que les actions soient présentées comme ayant ce même caractère. L’ éloge (ἐγκώμιον) porte sur les actes. On y fait entrer
ation, tant vaut l’homme qui l’a reçue. C’est pourquoi nous faisons l’ éloge d’après les actes, mais les actes sont des indice
XXXIV. La béatification et la félicitation ne font qu’un seul genre d’ éloge par rapport à celui qui en est l’objet, mais ces
rincipe dans la délibération, transporté dans le discours, devient un éloge . XXXVI. Ainsi donc, puisque nous savons ce qui co
e façon a la valeur d’un précepte. De cette autre manière, ce sera un éloge  : « S’enorgueillissant non pas de ce qui lui étai
, et lorsque tu veux énoncer un précepte, vois sur quoi porterait ton éloge . XXXVII. Le discours sera nécessairement tourné e
lui ; si c’est en sa faveur qu’a été composé pour la première fois un éloge  ; tel, par exemple, qu’Hippolochus248 ou Harmodiu
par excès de vertu ou de vice et qui provoquent les invectives et les éloges , les honneurs et les affronts, puis enfin, les pr
des plaisanteries de bon goût. XIV. On aime encore : Ceux qui font l’ éloge de nos bonnes qualités et, principalement, de cel
Louer une personne en sa présence est un acte de flatterie. Faire un éloge outré de ses qualités et passer l’éponge sur ses
voquent une admiration générale, ou la nôtre propre. VII. Ceux dont l’ éloge et les louanges sont célébrés par les poètes ou l
un fait, soit que l’on conseille ou que l’on dissuade, qu’on fasse un éloge , ou qu’on présente une défense. V. Ces points dét
itions, et tant d’autres questions analogues ? VI. Comment faire leur éloge , si nous ignorions le combat naval de Salamine, o
toujours sur de belles actions, réelles ou apparentes, que repose un éloge . VII. Semblablement, on leur inflige un blâme d’a
s on s’égare dans les généralités. XII. J’appelle « généralité402 » l’ éloge d’Achille fondé sur ce que c’était un homme, un d
tout autant à beaucoup d’autres, de telle sorte que l’auteur d’un tel éloge ne dirait là rien de plus en faveur d’Achille que
it honteux qu’il y eût contradiction. C’est ainsi qu’Isocrate, dans l’ Éloge d’Hélène, a écrit qu’elle fut une femme de valeur
’Alexandre431, « lui que les déesses choisirent pour juge ». Dans son éloge d’Évagoras, Isocrate, pour prouver que c’était un
es plus augustes sacrifices. Citons encore le cas où, voulant faire l’ éloge de tel chien, on le met en parallèle avec le Chie
« ceux qui se pressent dans les panégyries625 ». Autre exemple dans l’ Éloge funèbre : « Il était juste et digne que, sur le t
niforme. II. Les exordes des discours démonstratifs ont pour texte un éloge ou un blâme. Par exemple, Gorgias, dans son disco
le : « Il faut honorer les hommes de bien. » C’est pourquoi il fait l’ éloge d’Aristide. Ou encore on louera ceux qui ne sont
gé670… Les exordes des discours démonstratifs ont donc pour texte un éloge , un blâme, l’exhortation, la dissuasion, les fait
urs a l’apparence d’une œuvre sans art, s’il n’y en a pas. Tel sera l’ éloge des Éléens, par Gorgias, qui, sans préparation, s
lancer une imputation, consiste à placer un blâme sévère à côté d’un éloge insignifiant, à mentionner en peu de mots un fait
e la matière ne lui faisait pas défaut : parlant d’Achille, il fait l’ éloge de Pélée, puis d’Éaque, puis du dieu (Jupiter), p
s’agit, selon nous, de la valeur attribuée à ce qui fait l’objet de l’ éloge ou du blâme. 209. Le beau, le juste, l’utile (no
458. Majeures. 459. Μῦς, rapproché de μυστήριον. Exemple tiré de l’ Éloge de la Souris, par Polycrate. Cp. ci-dessous. 460
bres l’Océan. 577. Isocrate a commencé par ce péan le Panégyrique, l’ Éloge d’Hélène, Busiris, etc. 578. La brève ne corresp
ομένως). 625. Cp. Isocrate, Discours à Philippe, § 12. 626. Lysias, Éloge funèbre, § 60. (Voir la note dans la traduction d
manuscrit de Paris (1741), on a reproduit ici le passage relatif à l’ éloge , l. I, ch. ix, §§ 33-37 (p. 1367 b 26 — 1368 a 10
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
délibération porte toujours sur l’avenir, le jugement sur le passé, l’ éloge ou le blâme ordinairement sur le présent. Je répo
ment porte toujours sur le passé, il en est fort souvent de même de l’ éloge ou du blâme, qui ne sont en définitive qu’une esp
t aussi qu’il y a presque toujours du démonstratif, c’est-à-dire de l’ éloge ou du blâme dans le judiciaire et même dans le dé
37 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e que son client est citoyen romain, et il charme ses auditeurs par l’ éloge du poète et des lettres elles-mêmes. Enfin, il ar
n partout. Nous croyons qu’il y a également un excès dans ces pompeux éloges et dans cet injurieux mépris. 49. Il n’est point
. Il n’est jamais permis de refuser à un adversaire la justice ou les éloges qu’il mérite, de lancer contre lui des traits tro
cadémiques, les oraisons funèbres, les panégyriques des saints et les éloges des grands hommes. L’exorde de Bossuet dans l’ora
es du fond du sujet. On cite comme modèle l’endroit où Cicéron fait l’ éloge des lettres dans son discours pour le poète Archi
aines parties de la confirmation, et au discours tout entier dans les éloges académiques ; le style pourra être sublime vers l
bunaux, sont soumises à un jugement ; et le démonstratif comprend les éloges , les panégyriques et les discours satiriques. 298
be rappeler ses exemples et encourager les fidèles à l’imiter. 344. L’ éloge des saints se tire des diverses positions où ils
re saint pour relever davantage votre propre héros. 345. En faisant l’ éloge des saints, il vaut mieux insister sur les moyens
ant. Il est cependant permis de l’embellir d’une certaine élégance. L’ éloge est une couronne ; ornez-la de fleurs et même de
’oraison funèbre, telle que Bossuet l’a créée parmi nous, n’est ni un éloge , ni un panégyrique, ni un sermon ; mais elle tien
’ensemble de la vie du héros, et, du moins en partie, appuyée sur son éloge . 350. Le premier devoir de l’orateur, dans l’orai
ue, à la face des autels et au milieu des saints mystères, on fasse l’ éloge d’un homme qui a toujours mal vécu. À chaque mot,
mies ou sociétés littéraires, comprend les discours de réception, les éloges historiques, les mémoires scientifiques ou littér
éception, contient d’ordinaire un remercîment à cette compagnie et un éloge du prédécesseur. C’est Patru qui, en 1640, donna
nd on loue les qualités, l’esprit et les talents du prédécesseur, ces éloges se nomment oratoires ; on les appelle historiques
on éblouit par trop de beautés, et l’on déplaît à force de plaire. L’ éloge que Racine fit du grand Corneille est un modèle d
huitième siècle, l’Académie française proposa pour prix d’éloquence l’ éloge historique de nos grands hommes. Cette idée parut
et chaque pays s’empressa de l’imiter. À Londres on mit au concours l’ éloge de Newton, à Berlin celui de Leibnitz, comme à Pa
ccessivement. La philosophie alla elle-même emprunter à l’antiquité l’ éloge de Marc Aurèle, et l’académicien Thomas se rendit
n d’une fête ou de quelque grande solennité. Elles doivent contenir l’ éloge des personnages qui ont été l’occasion de ces dém
Quand on adresse des compliments à une personne qu’on veut honorer, l’ éloge doit faire le fond du discours ; mais si la louan
 Extrait d’une oraison funèbre. Saint Grégoire de Nazianze, dans l’ éloge de son frère Césaire, fait entendre ces plaintes
en que de naturel, et qui ne peuvent même qu’être flattés en voyant l’ éloge qu’un étranger fait de leurs philosophes et de le
panégyrique d’un grand saint loué par un grand prédicateur : c’est l’ éloge de saint François de Sales par Bourdaloue. En voi
ieu l’a fait saint par l’efficace de sa foi et de sa douceur. C’est l’ éloge que l’Écriture fait de Moïse, et qui convient par
ce ? 343. Qu’est-ce que le panégyrique chrétien ? 344. D’où se tire l’ éloge des saints ? 345. De quelle manière faut-il prése
tire l’éloge des saints ? 345. De quelle manière faut-il présenter l’ éloge des saints ? 346. Combien de formes diverses peut
égance des discours académiques ? 406. Comment doivent être faits les éloges historiques ? 407. Quelles qualités doivent avoir
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
Bossuet Grand homme, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un éloge tant de fois entendu. Le privilége du sublime te
génie de Bossuet doit lire avant tout ses sermons. 1. Il faut lire l’ Éloge de Bossuet, par M. Patin, l’éminent doyen de la f
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
nts particuliers, où les murmures des malheureux balancent toujours l’ éloge que les heureux sont tentés de donner. Je l’aurai
ur s’amollir, se fondre de reconnaissance et de plaisir au plus léger éloge que j’entends faire de mon courage ou de mon honn
n en gêne le cours1 ; que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’ éloge flatteur, et qu’il n’y a que les petits hommes qu
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
instant de nouvelles finesses, Des charmes neufs variaient son débit. Eloge unique et difficile à croire Pour tout parleur qu
iote, a écrit sa vie (Paris, 1779, in-12) ; plusieurs ont composé son éloge , et parmi eux on peut citer Noël et le célèbre Sy
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
paraît le plus éclatant dans une si belle vie. Tous entreprennent son éloge  ; et chacun, s’interrompant lui même par ses soup
la gloire de cet illustre mort, est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu. Les peuples répondirent à la douleur
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
 ? Attaquer Chapelain ! ah ! c’est un si bon homme ! Balzac en fait l’ éloge en cent endroits divers4 Il est vrai, s’il m’eût
r qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce serait entreprendre sur ses ouvra
en Boileau savait relever par un tour noble et délicat le prix de ses éloges . 2. Association de mots qui surprend l’esprit e
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
st un exemple comme ses œuvres sont des modèles, aussi cordial dans l’ éloge que sincère et vif dans le blâme, il a l’autorité
l trépigne de joie, il pleure de tendresse3; Il vous comble partout d’ éloges fastueux. La vérité n’a point cet air impétueux.
édantisme. « Il faut qu’un auteur reçoive avec une égale modestie les éloges et la critique que l’on fait de ses ouvrages. » (
44 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
us, pour m’avoir prêté un concours énergique et dévoué, reçoivent des éloges bien mérités et bien justes. L’homme courageux, q
r en Afrique et à abandonner l’Italie ! Comblons des plus magnifiques éloges le second Africain, sous qui tombèrent les deux v
e est la seule qui, par une commune délibération, fait publiquement l’ éloge de Verrès. Haï et détesté du reste de la Sicile,
s, qui, chargé de e justifier votre conduite, fait publiquement votre éloge , car c’est l’objet de sa mission, il en a reçu l’
e l’eussent sévèrement puni, de quel poids, à votre avis, serait leur éloge , s’ils avaient décerné une punition contre celui
témoignage est reconnu conforme à la vérité ? Au reste, quel est cet éloge , si le panégyriste interrogé se trouve obligé de
point le temps de concerter les moyens d’appuyer leur parjure. Que l’ éloge d’une seule ville vous tienne lieu de celui des a
en digne de foi. Verrès prend ces vases l’un après l’autre, en fait l’ éloge et les admire ; le prince était charmé qu’un prét
urs grecs en ont décrit la beauté et les richesses. Je veux que leurs éloges soient outrés, et qu’ils aient ajouté à la vérité
abandonner l’intérêt général et la cause commune, et à rétracter cet éloge que la force et la crainte leur avaient, disaient
eau public, et j’ordonnai qu’on les apportât chez moi. À l’égard de l’ éloge en question, voici comme ils m’exposèrent le fait
i avait l’autorité, de prendre un arrêté ; qu’on avait obéi, et que l’ éloge de Verrès avait été tourné de façon, qu’il pouvai
ire agitée. Conséquemment à cet usage, on proposa au sénat de faire l’ éloge de Verrès ; plusieurs, pour gagner du temps, inte
uhaitâmes, pour reconnaître ses grands et nombreux services, faire un éloge public de ses vertus : Verrès nous en empêcha. Qu
ha. Quoique Péducéus ne soit plus dans le cas de faire usage de notre éloge , il serait injuste de ne pas statuer sur cet obje
t. » Pourquoi ? Comment, personne ne se portait de lui-même à faire l’ éloge de votre préture, à vous sauver du précipice, sur
le décret qu’ils avaient rendu à l’avantage de Verrès était moins un éloge qu’une satire fine, qui remettait devant les yeux
arrêté, et presque toutes les voix se réunirent pour ordonner que « l’ éloge de Verrès serait biffé et rétracté. » L’assemblée
r de leurs droits, que c’est violer leur liberté ; le peuple comble d’ éloge son sénat et lui témoigne sa gratitude ; les cito
r. Profitez donc de tous les avantages que vous pouvez retirer de cet éloge , je ne les combattrai point. À l’égard de la vill
es fait dans vos vols et dans vos rapines ; il s’agit d’examiner quel éloge vous est dû comme général. VI. Qu’avancez-v
ace, vous tâchez de les couvrir par la grandeur des exploits et par l’ éloge du général ? Je crains, en effet, de vous voir, à
de la ville, et le chef de cette députation envoyée pour faire votre éloge , n’a-t-il point dit que la construction de ce vai
aient pas la même décision. Il osera encore me faire ici mention de l’ éloge qu’ont fait de lui des Mamertins ! Mais qui de vo
t de lui des Mamertins ! Mais qui de vous ne comprend pas combien cet éloge renferme de charges contre Verrès ? Premièrement,
ait ne prouve-t-il pas que vous sentez toute l’utilité d’un véritable éloge , mais que vous vous en êtes nécessairement privé
uverné la province ? Eh ! quel est enfin, comme je l’ai déjà dit, cet éloge dont les principaux interprètes ont dit qu’on vou
45 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
uis pas de ceux qui ayant dessein, comme vous dites, de convertir des éloges en brevets22, font des miracles de toutes les act
, à l’énergie et à la noblesse continues de son langage. Son plus bel éloge est dans ces mots du cardinal de Bausset : « Il o
un grand de la terre, et que j’en examine l’épitaphe : je n’y vois qu’ éloges , que titres spécieux157, que qualités avantageuse
tre, plus digne de Jésus-Christ, dont j’ai à vous faire aujourd’hui l’ éloge funèbre. Car il ne s’agit pas ici de pleurer la m
dantisme186 Il faut qu’un auteur reçoive avec une égale modestie les éloges et la critique que l’on fait de ses ouvrages. Ent
érudition entassée sans choix décidait de la beauté et du mérite des éloges  ; et, pour louer son héros avec succès, il fallai
fortement agi sur son temps. Pour lui on a épuisé les censures et les éloges  : on se bornera à dire qu’il a justifié pleinemen
               Vous ne manquez pas ! Ah ! vraiment ! je le croi ! Bel éloge , en parlant d’un homme tel que moi ! PASQUIN lit.
u près ce que dit le marchand d’Horace (Satires I, 1) quand il fait l’ éloge de la vie militaire, qu’il regrette de n’avoir pa
uis XIII. 22. C’est-à-dire en brevets de pensions, se faire de leurs éloges des titres à des récompenses. 23. Les Français f
in, « un grand écrivain dans le siècle de Bossuet », on peut voir les Éloges imprimés de Mme Tastu et de M. Caboche, et surtou
vec autant de finesse que de grâce. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa belle vie, M. Royer-Collard
tée du 22 novembre 1679. — Déjà celle que nous avons donné confirme l’ éloge ingénieux que La Harpe a fait de Mme de Sévigné :
ment nos Morceaux choisis à l’usage de la classe de quatrième, un bel éloge des vertus de Turenne et, en particulier, de sa p
été. 98. … Lex orandi fuit Demosthenes , X, 1. 99. Il faut lire l’ éloge qu’ont fait de Bossuet La Bruyère, dans son disco
u 5 février 1674, du 3 et du 25 avril 1687, etc. Il faut voir aussi l’ éloge que fait l’abbé Maury du morceau que nous avons e
ce de Suard, écrite en 1782, un chapitre du Génie du Christianisme, l’ Éloge de Victorin Fabre, couronné par l’Académie frança
t M. Villemain ont parlé de lui avec une faveur marquée. En 1818, son Éloge a été proposé par l’Académie française. L’ouvrage
l’objet, lorsqu’il parut de 1726 à 1728, l’honorèrent autant que les éloges qui l’accueillirent, les uns accusant l’auteur d’
s la mort l’arrêta dans la composition de ce dernier travail. 289. L’ éloge de Massillon a été composé par d’Alembert, en 177
llon a été composé par d’Alembert, en 1774. On peut rapprocher de cet éloge une lettre de Mme de Maintenon au duc de Noailles
plus signalé son étonnante fécondité d’expression) » ; et il motive l’ éloge qu’il en fait sur les considérations suivantes :
du Christianisme, IIIe partie, l. IV, chap. 5 ; M. Villemain, dans l’ Éloge qu’il lui a consacré et que l’Académie française
il lui a consacré et que l’Académie française a couronné en 1816 (son éloge avait été fait une première fois par d’Alembert),
iquait à l’homme la secte des stoïciens, dont il a fait un magnifique éloge dans son Esprit des lois, xxiv, 10. A la précisio
neille ? 366. Célèbres peintres italiens du seizième siècle. 367. L’ éloge de Buffon a été fait par Vicq d’Azyr, qui fut son
remarquables à Buffon, et l’on rapporte que Mirabeau lui appliquait l’ éloge que Quintilien a fait d’Homère : « Hunc nemo in m
ante, célébrait encore cette princesse, et il a souvent renouvelé son éloge , que l’histoire, par malheur, ne devait pas confi
671, des 15 janvier, 9 et 16 mars 1672. Nous recommanderons de plus l’ éloge couronné de Victorin Fabre et l’article de cet au
re et M. Saint-Marc Girardin ont parlé de Rotrou, le premier dans son Éloge de Corneille ; le second dans son Cours de littér
547. Parmi les travaux qui concernent La Fontaine, on remarquera les Eloges que lui ont consacrés La Harpe et Chamfort. Ce de
e du liv. VIII, dont la fin, observe Chamfort, est au-dessus de tout éloge . Dans l’apologue qui précède celui des deux Amis
e manque à sa gloire, Il manquait à la nôtre. Elle mit également son éloge au concours (1769), et le prix fut obtenu par Cha
sentaient trop le travail. 633. Trait excellent, qui annonce que les éloges des précieuses sont loin d’être désintéressés : e
r qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce serait entreprendre sur ses ouvra
ons, dans le nombre ceux de La Harpe, qui lui a consacré un excellent éloge , de Geoffroy, d’Aimé Martin et de M. Louandre, qu
nous reproduisons ici, et qui mérite particulièrement les plus grands éloges , on a pensé que l’idée en avait pu être suggérée
1. On peut voir aussi Suétone, in Nerone, c. 10. 738. La plus grand éloge de ces paroles de Burrhus, remarque La Harpe, c’e
dernes, auquel il avait consacré de nombreuses années. On trouvera un éloge de Destouches dans le recueil des Éloges des Acad
reuses années. On trouvera un éloge de Destouches dans le recueil des Éloges des Académiciens, faits par d’Alembert. Il faut,
anger qui l’enlèverait à cette affection. 799. La Harpe signale avec éloge l’intérêt peu commun de ce dénouement, qui ne lui
n trait de l’auteur italien Algarotti, dont Voltaire a fait souvent l’ éloge  : « Le Capitole est détruit et la voix du temps c
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
es choses aussi bien pensées que bien écrites ; que son Essai sur les Éloges est un ouvrage neuf, plein de recherches curieuse
i compte peu de morceaux oratoires plus véritablement éloquents que l’ Éloge de Marc-Aurèle. Mais comme les vices que je comba
47 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
mpossible de la reconnaître avec une entière certitude57. Ce sont les éloges qu’ils donnent eux-mêmes à leurs préceptes. Mais
fortement agi sur son temps. Pour lui on a épuisé les censures et les éloges  : on se bornera à dire qu’il a justifié pleinemen
s jure amitié, foi, zèle, estime, tendresse, Et vous fasse de vous un éloge éclatant. Lorsqu’au premier faquin il court en fa
des périodes. » 21. Pour connaître ce grand homme il faudra lire l’ Éloge que lui a consacré Thomas (M. Cousin l’a réimprim
e et en Italie. » (Lett., VI, 38.) 29. Il suffit de rappeler pour l’ éloge de ce discours, qui parut en 1637, que Bossuet le
ne de ses Fables (L’homme et son image), en a fait aussi un ingénieux éloge . Bayle, plein d’admiration pour les Mémoires du m
. Voy. le chant VIe du poème de l’Imagination, par Delille. 124. Son éloge a été fait par Fénelon, qui fut son successeur à
in, « un grand écrivain dans le siècle de Bossuet », on peut voir les Éloges imprimés de madame Tastu et de M. Caboche, et sur
vec autant de finesse que de grâce. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa belle vie, M. Royer-Collard
e ? 168. Lex orandi fuit Demosthenes , X, 1. 169. Il faut lire l’ éloge qu’ont fait de Bossuet La Bruyère, dans son disco
solu des rois les glorieux représentants de l’épiscopat français. Les éloges mêmes qu’ils adressaient à la puissance étaient t
ir ces touchantes paroles de Bossuet à la louange de Henri IV, dont l’ éloge fut peu encouragé et assez rare sous le règne de
ort, par plus de cinq cents panégyristes : voy. Thomas, Essai sur les éloges , c. xxvi. 175. Henriette de France, fille de Hen
e de Suard écrite en 1782 ; un chapitre du Génie du Christianisme ; l’ Éloge de Victorin Fabre, couronné par l’Académie frança
us avoir entendu, j’ai toujours été mécontent de moi-même. » 277. L’ éloge de Massillon a été composé par d’Alembert, en 177
llon a été composé par d’Alembert, en 1774. On peut rapprocher de cet éloge une lettre de Mme de Maintenon au duc de Noailles
sé le panégyrique. 280. Cette magnifique période oratoire justifie l’ éloge du cardinal Maury : « Nul n’a porté l’élégance et
i depuis 1693, et il mourut à près de quatre-vingts ans, en 1718. Son éloge a été composé par Fontenelle, qui ne nous laisse
u Christianisme, IIIe partie, liv. IV, chap. v ; M. Villemain, dans l’ Éloge qu’il lui a consacré et que l’Académie française
il lui a consacré et que l’Académie française a couronné en 1810 (son éloge avait été fait une première fois par d’Alembert),
ovingiens. 325. « Comme œuvre historique, dit M. Villemain dans son Éloge de Montesquieu, ce morceau est un incomparable mo
, Vie de César, chap. I. 336. « Montesquieu, dit M. Villemain dans l’ Éloge cité plus haut, n’a présenté que Sylla sur la scè
ui fut associé à notre Académie des sciences, ainsi que l’atteste son éloge qu’on peut lire dans Fontenelle. Mais on ne voit
hap. xxv du Siècle de Louis XIV, et dont Fontenelle a laissé aussi un éloge , où l’on remarque en effet ce passage : « L’an 16
ronomie moderne, au t. II. 347. « C’est ainsi, dit Fontenelle dans l’ éloge de Cassini, que la France faisait des conquêtes j
pson a fait prouve de plus de justice en consacrant de beaux vers à l’ éloge du grand roi et de son siècle. 349. On peut voi
hoses les plus éloignées. » (De l’Esprit humain, chap. xi.) 360. L’ éloge de Buffon a été fait par Vicq d’Azyr, qui fut son
remarquables à Buffon, et l’on rapporte que Mirabeau lui appliquait l’ éloge que Quintilien a fait d’Homère : « Hunc nemo in m
671, des 15 janvier, 9 et 16 mars 1672. Nous recommanderons de plus l’ éloge couronné de Victorin Fabre et l’article de cet au
e que tragique. Ces mots font frémir ; et ce qui mérite encore plus d’ éloges , c’est que la situation est aussi bien dénouée qu
On ne peut mieux louer leurs discours ; et c’est même le plus solide éloge qui puisse être fait des discours en général. 4
444. Parmi les travaux qui concernent La Fontaine, on remarquera les Éloges que lui ont consacrés La Harpe et Chamfort. Ce de
e manque à sa gloire, il manquait à la nôtre. Elle mit également son éloge au concours (1769), et le prix fut obtenu par Cha
r qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce serait entreprendre sur ses ouvra
ns, dans le nombre, ceux de La Harpe, qui lui a consacré un excellent éloge , de Geoffroy, d’Aimé Martin et de M. Louandre, qu
elle ne le fut jamais en effet, a parlé de cette œuvre avec de grands éloges  ; voy. la lettre à Mme de Grignan, du 21 février 
ramatique celui d’être très utile à l’action. — On peut voir encore l’ éloge de ces vers dans le Génie du Christianisme de Cha
ntrer la sagesse et le génie de l’auteur. 686. D’Alembert a fait son éloge . On consultera encore sur lui, outre le Cours de
cours des comètes et le flux et le reflux de la mer. — Il faut lire l’ éloge de Newton par Fontenelle. « De cette pure intelli
imait le vœu, dans son discours de réception (1785), que, « pour tout éloge , on gravât ces strophes sur son tombeau ». Toutef
iote, a écrit sa vie (Paris, 1779, in-12) ; plusieurs ont composé son éloge , et parmi eux on peut citer Noël et le célèbre Sy
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
or et se dispersent dans les campagnes. Même ouvrage : ibid. 1. L’ éloge de Buffon a été fait par Vicq d’Azyr, qui fut son
remarquables à Buffon, et l’on rapporte que Mirabeau lui appliquait l’ éloge que Quintilien a fait d’Homère : « Hunc nemo in m
49 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
s qui leur sont propres ; en un mot de ne louer que ce qui mérite les éloges de l’homme honnête et éclairé. Mais tout cela doi
i la louange. Le seul récit des faits doit tenir lieu de censure ou d’ éloge . Remarquons ici qu’il y a une différence assez es
onnaître les grands hommes du siècle dernier, en donnant un recueil d’ éloges historiques des gens de lettres, des savants et d
nie a été établie, et le but qu’elle se propose dans ses travaux. Les Éloges des membres des diverses Académies font partie de
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
a montagne, c’est-à-dire en s’attaquant à des sujets plus élevés, à l’ éloge du comte du Luc, par exemple. Mais à quoi revient
ne s’acquiert qu’à force de travail, il l’aurait ensuite renouée à l’ éloge de son protecteur. Quant à ce dernier, je ne veux
t : l’indécence du siècle et l’avilissement des cours honorent même d’ éloges publics les attraits qui réûssissent à les séduir
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
venger qu’ils l’humilient, et qu’il faut soi-même mériter beaucoup d’ éloges pour supporter patiemment l’éloge d’autrui. J’avo
l faut soi-même mériter beaucoup d’éloges pour supporter patiemment l’ éloge d’autrui. J’avoue que j’ai trop de vanité pour so
1. Je suis bien aise que vous soyez content de l’Esprit des lois. Les éloges que la plupart des gens pourraient me donner là-d
52 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
dictature de Sylla, furent ses maîtres : Phédrus, dont il fait tant d’ éloges dans sa correspondance, Philon l’académicien, Mol
ur politique prête le flanc aux critiques, l’avocat est au-dessus des éloges . C’est une adresse, un esprit, une chaleur, une a
 : les analyses abondent, et les études, et les dissertations, et les éloges . Et puis quelles réflexions vaudraient comme char
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
les rappellent les écrits polémiques de Bossuet : c’est le plus grand éloge que l’on en puisse faire, et elles le méritent.
é par l’académie française, en 1755, c’est-à-dire, quatre ans avant l’ éloge du maréchal de Saxe, duquel date la révolution op
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
s avec beaucoup de réserve, comme l’on voit, et de circonspection. Un éloge pompeux des Gracques fortifie, dans l’idée du peu
l’âme de l’orateur. Les rhéteurs anglais citent avec les plus grands éloges , le début d’un sermon de l’évêque Atterbury. Il a
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
donnée chez Le Normand (1808, 6 vol. in-8°) : elle est précédée de l’ éloge de l’auteur par Lebeau. On peut encore consulter
ouffle créateur de l’imagination : il n’en mérite pas moins de grands éloges . Suivant J. B. Rousseau, c’est un des ouvrages le
56 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ur la louange, les panégyriques, les remercîments ou compliments, les éloges , les oraisons funèbres, les discours académiques.
s, les discours académiques. L’orateur doit louer par les faits ; les éloges de la flatterie avilissent celui qui les prodigue
traire arrive dans la plupart des discours. Que sont presque tous les éloges et les panégyriques, sinon des exhortations à la
s exhortations à la vertu ? On délibère sur le choix d’un général ; l’ éloge de Pompée détermine les suffrages en sa faveur (C
n’est ni persuadé ni convaincu. Ce n’est point ici le lieu de faire l’ éloge de la modestie ; mais on peut dire en général qu’
ppé de ce beau triomphe de l’art oratoire, s’écrie-t-il, en faisant l’ éloge de Cicéron : Te dicente, legem agrariam, hoc est
n’avait eu qu’à se défier de ses propres désirs ; ce roi dont tant d’ éloges et de trophées publics avaient immortalisé les co
ntentai d’éclaircir les points obscurs par des définitions ; je fis l’ éloge du droit ; j’expliquai les mots équivoques. Dans
hamps Élysées l’assemblée des hommes vertueux, fait d’un seul trait l’ éloge de Caton, en ajoutant qu’il y préside : … His da
grand, mes frères ! Voilà, dans Massillon, les premières paroles de l’ Éloge de Louis XIV : c’est un beau mot que celui-là, pr
n parlait d’abord, pour l’adresser à d’autres. Fléchier, dans le même éloge  : « Puissances ennemies de la France, vous vivez 
c. 19 ; pro Cælio, c. 14.) Fléchier nous en fournit un exemple dans l’ éloge funèbre de Montausier, dont le caractère propre a
, dans un discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges , employer la fiction et le mensonge ? Ce tombeau
) Fontenelle disait à un ministre plus digne cependant de blâme que d’ éloge  : Vous avez travaillé vingt ans à vous rendre in
nt de telles comparaisons, ne se les interdisent pas. Bossuet, dans l’ éloge de la reine d’Angleterre, voulant la peindre seul
us sa chute. » Thomas présente une belle comparaison morale dans son éloge de Sully : « L’idée seule de Sully, dit-il, était
 ? Attaquer Chapelain ! ah ! c’est un si bon homme ; Balzac en fait l’ éloge en cent endroit divers. Il est vrai, s’il m’eut c
liberté, mais au fond il a pour but de plaire à César, et de faire l’ éloge de sa clémence. Une autre intention plus louable
éveloppements, des sentences, des lieux communs, des réfutations, des éloges , etc. Vers le même temps, le nom de sophiste ayan
èbre ou, d’une vérité morale, requêtes, rapports, analyses critiques, éloges , plaidoyers, tous ces genres sont à la dispositio
ataille la voix des héros, s’il n’eût mis dans la bouche des Perses l’ éloge de leurs vainqueurs, Athènes n’eût point reconnu
ieu des regrets et des gémissements, il s’élève une voix pour faire l’ éloge de la patrie et celui des braves qui l’ont défend
naïfs, célèbre les vainqueurs des tournois ; l’orateur sacré, dans un éloge funèbre, regrette Du Guesclin regretté par ses en
57 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
téisme. C’est la manière que Boileau emploie lorsque, voulant faire l’ éloge de Louis XIV, il lui fait adresser des reproches
quand on saura que les auteurs sont deux poètes gascons. L’un fait l’ éloge du grand Condé ; l’autre témoigne des regrets sur
qui s’allume dans le vaisseau ennemi l’oblige de s’écarter. Thomas, Éloge de Duguay-Trouin.   Mais de ce souvenir mon âme p
ette figure se trouve dans la bouche d’Apollonius, lorsque, faisant l’ éloge du vertueux Marc Aurèle, il adresse ses conseils
our exprimer les émotions touchantes ou profondes. La péroraison de l’ éloge de Duguay-Trouin, par Thomas, contient un bel exe
58 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ette parole a survécu à ses trophées ; elle lui méritera à jamais les éloges et les bénédictions de tous les hommes. Qu’est-il
le sera entendue des siècles à venir ; elle lui méritera à jamais les éloges et les bénédictions de tous les hommes. » Cette
lieu à la discussion, et il faut l’exposer ; dans le démonstratif, l’ éloge des grands hommes roule sur des actions utiles à
paraît le plus éclatant dans une si belle vie. Tous entreprennent son éloge , et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupi
du général ; supposez que le mémorateur soit chargé de prononcer cet éloge devant l’armée, la définirait-il de même ? non, s
résulte rien de défavorable pour celui qu’on défend ou dont on fait l’ éloge  ; à plus forte raison si cet aveu tourne à sa glo
léchier, après avoir loué la naissance de M. de Turenne, rétracte cet éloge par la correction : « Si sa vie avait moins d’éc
du vulgaire : « Valeant inquit, cives mei, etc.16 » Tacite termine l’ éloge d’Agricola par une optation attendrissante : « Si
r se déchire… »]. 17. Voir page 46 [= § Style élevé, péroraison de l’ éloge d’Agricola : « S’il est un lieu réservé aux mânes
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
, en regrettant l’heureux siècle des rois fainéants, fait le plus bel éloge de la triomphante activité de Louis XIV ; ainsi p
une figure que celle d’un conseil, d’une demande, d’une plainte, d’un éloge , d’un remercîment, en un mot de tous les sentimen
60 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
ans les plaidoyers et les sermons : il y a des discours, tels que les éloges , les oraisons funèbres qui n’admettent que la con
possible de lire ce morceau sans être vivement ému. Péroraison de l’ Éloge funèbre du Prince de Condé Jetez les yeux de tout
61 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
de la foi, etc. Voici quelques exemples : Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Que vous donne un amas de vains admirat
ne fait plus la même impression. Massillon, après avoir fait un grand éloge du prince de Conti, s’exprime ainsi : Mais ne se
qu’il a été, et plus propres à rappeler ses défauts qu’à servir à son éloge  ? Vous m’interrompez ici, messieurs, et je sens q
rté ; mais, en réalité, il a pour but de plaire à César et de faire l’ éloge de sa clémence, afin de sauver Ligarius. 241. Fai
u reproche et du blâme, et réciproquement. Tel est, dans le Lutrin, l’ éloge de Louis XIV par la Mollesse. 243. En quoi consis
trieux les a placés dans le véritable poste qui leur convient. Dans l’ éloge du grand Condé, Bossuet, après l’avoir comparé à
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
me que votre piquant théâtre a pu faire à de tels juges est encore un éloge  ; et cette illusion serait impossible, s’il n’y a
ntrer avec quel esprit et quelle finesse M. Villemain sait tempérer l’ éloge par la malice des restrictions qui se tournent en
63 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
gramme dont la pointe, sans satire comme sans fadeur, est toujours un éloge délicat et gracieux. Le madrigal n’est d’ailleurs
tinée à être gravée sur un tombeau. Le poète y fait le plus souvent l’ éloge du mort ; et il doit alors y mettre les grâces et
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
éloquente. Peut-être, ajoute M. de La Harpe, faut-il restreindre cet éloge en l’expliquant. Bourdaloue fut le premier qui eu
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
quence ou à la poésie, c’était toujours quelque trait de morale, ou l’ éloge de Louis XIV. De tels sujets pouvaient ne pas ouv
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
s machines qui l’avaient guindé si haut, par l’applaudissement et les éloges , sont encore toutes dressées pour le faire tomber
uyère traite en collègue. La traduction pénible dont il s’agit en cet éloge est une traduction de l’Imitation de Jésus-Christ
x, Que les enfants des autres dieux. (xi, 2.) 5. Ce morceau est un éloge de Louis XIV. Pour un auteur satirique, la précau
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
hie, sont d’admirables modèles. Quand Massillon est appelé à faire l’ éloge de Louis XIV, son esprit frappé de la misère de t
sciple de Cicéron. Voyez comme il rend l’auditeur bienveillant, par l’ éloge qu’il lui donne dès l’abord ; attentif, par la no
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
autre sont semblables, et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui. Quelle matière fut jamais plus disp
x ? « Retenons nos plaintes, Messieurs, il est temps de commencer son éloge , et de vous faire voir comment cet homme puissant
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
parmi les monuments les plus remarquables de la poésie française. Ces éloges répondent assez à des censures étroites ou passio
re se montre touché des beautés de la nature doit être remarqué à son éloge  : car c’est chose trop rare chez lui. On a dit, a
70 (1852) Précis de rhétorique
erai ainsi usage des exemples ; enfin, pour donner plus de prix à mon éloge , je recourrai aux citations des auteurs qui ont p
t qu’il s’agisse de faire un reproche, soit qu’on veuille adresser un éloge . 6. L’hypallage est une figure qui paraît attribu
L’admiration entasse les hyperboles ; L’envie cache la satire sous l’ éloge  ; L’orgueil provoque, défie, insulte ; La crainte
On prend texte d’un fait heureux arrivé au correspondant pour faire l’ éloge de son mérite, sans exagération comme sans rétice
et quelconque, parce qu’on ne ferait plus alors un caractère, mais un éloge ou une satire. 10. Un portrait peut être placé da
e ses personnages, en leur distribuant, suivant qu’ils le méritent, l’ éloge ou le blâme ; elle sera une, si tous les détails
a foi, donner des leçons à tous les rangs et à tous les âges, faire l’ éloge des hommes justes, tel est l’objet de l’éloquence
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
de l’orateur. Cochin avait autant de modestie que de talent ; et les éloges qu’on lui donnait étaient constamment suivis de r
72 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
u sujet. Si tel auteur profite d’un talent incontestable pour faire l’ éloge du vice et tâcher de décrier la vertu, je suis en
73 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
e dans tous les discours. On délibérait sur le choix d’un général ; l’ éloge de Pompée déterminait les suffrages en sa faveur.
e les rares vertus ou les grandes actions1. Son objet. L’objet de l’ éloge est d’élever nos esprits par la sublimité des pen
endre l’empreinte ; tel est le genre de persuasion de l’éloquence des éloges . Lieux qui lui sont propres. Pour louer justeme
s actions honorées de l’approbation générale, sont de dignes sujets d’ éloges . On ne doit pas oublier non plus les choses grand
aissons parmi nous le panégyrique des saints, l’Oraison funèbre, et l’ éloge des grands hommes proposés par les Académies. Pa
ré à la louange des saints, l’orateur se propose de les honorer par l’ éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à
ésentent assez d’elles-mêmes à tous les auditeurs. Un juste mélange d’ éloges et de morale fait la perfection du panégyrique.
commun, rien de médiocre. L’orateur chrétien ne se borne pas, dans l’ éloge des héros, à des fins purement humaines. Son but
de Condé, se propose de montrer que la piété est le tout de l’homme. Éloges mis au concours par les académies. Le but des él
ut de l’homme. Éloges mis au concours par les académies. Le but des éloges que les académies ont coutume de donner pour suje
peut avoir rendus aux arts, aux lettres ou à la société. « Dans ces éloges , dit Marmontel, on doit se souvenir que ce ne son
t contraire à celui de sa bouche, il en détruit tout l’effet. Dans l’ éloge . Dans l’éloge, l’orateur n’a pas moins besoin de
elui de sa bouche, il en détruit tout l’effet. Dans l’éloge. Dans l’ éloge , l’orateur n’a pas moins besoin de donner une idé
concevoir de la confiance en sa sincérité, il donnera du poids à ses éloges . Dans le blâme. S’il se trouve dans l’obligatio
on, ceux des oraisons funèbres de Bossuet et de Fléchier, et ceux des éloges de Thomas et de La Harpe couronnés par l’académie
personnage, avec de grandes leçons pour les mortels. La division de l’ éloge de la reine d’Angleterre est : « Le bon usage de
la éloquence académique. Elle embrasse les discours de réception, les éloges des académiciens, etc… Comme ces ouvrages ont sur
rs ; l’envie cache le dépit sous le dédain, prélude à la satire par l’ éloge  ; l’orgueil défie, la crainte invoque, la reconna
ression est en sens renversé : « A quoi se réduisent ces magnifiques éloges qu’on leur donne |, et que nous lisons sur les su
n dit par métaphore, s’enivrer de plaisir. Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Que vous donne un amas de vains admirat
uste, un frein pour le mal, un encouragement pour le bien. » (Thomas, éloge de Sully.) Sources des comparaisons. Ordinaire
tion s’ils l’ont trouvée un peu trop sévère. Je ne puis donner trop d’ éloges au courage et à la fermeté de Silanus ; je suis b
un devoir sacré ? Quelque ambitieux que je puisse être de mériter cet éloge , je ne veux point qu’on me l’accorde à moi seul.
e cette princesse, et l’a mise, par son estime, au-dessus de tous nos éloges . » Quelquefois la prétérition est un tour fin pa
re des reproches, etc…. Exemples. Fléchier interrompt le récit et l’ éloge des vertus chrétiennes de la reine Marie-Thérèse,
é allobroge en français, on dit élogier, au lieu de louer ou faire un éloge  ; éduquer pour élever ou donner de l’éducation ;
ses espèces de panégyriques. Panégyrique des saints. Oraison funebre. Éloges mis au concours par les académies. Chez nous le b
écessité d’inspirer la confiance à la tribune. Dans la chaire. Dans l’ éloge . Dans le blâme. L’orateur doit être homme de bien
74 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
fort mécontent de moi-même. » Cette qualité caractérise surtout les éloges de Boileau à Louis XIV. On peut en juger par les
araît le plus éclatant dans une si belle vie ; tous entreprennent son éloge  ; et chacun s’interrompant lui-même par ses soupi
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. Tels furent, ch
76 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
eux disant de son siècle ». Ses Lettres missives ne démentent pas cet éloge . Dans sa correspondance à la fois militaire, poli
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
œux et son affection. 1. On se convient souvent, a dit Fontenelle ( éloge de Malezieu), par ne pas trop se ressembler. 2.
78 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
e manière telle que vous ayez captivé notre attention et commandé nos éloges , nous vous rendrons grâces. Nous ne pourrons appl
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
e ; soit que, par l’entremise du plus muet des poissons, il donne les éloges les plus vifs et les plus délicats à son compère
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
ie 1. 1. … Lex orandi fuit Demosthenes, X, 1. 2. Il faut lire l’ éloge qu’ont fait de Bossuet La Bruyère, dans son disco
élèbre (Dodart : il était attaché à la personne de Louis XIV), dont l’ éloge a été fait par Fontenelle, admirait beaucoup l’ex
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ences morales en 1839 ; c’est à ce titre qu’il a prononcé de nombreux éloges , qui sont autant de pages accomplies. L’histoire
82 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
araît le plus éclatant dans une si belle vie : tous entreprennent son éloge  ; et chacun s’interrompant soi-même par ses soupi
re ressortir la ; grandeur de la perte que la France vient de faire. Éloge de Condé Nous le vîmes partout ailleurs, comme un
t de deux fameux capitaines qu’on venait de perdre, il leur donna cet éloge  : « Plus vites que les aigles, plus courageux que
83 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
l’élégance et de la grâce, et les critiques ont fait les plus grands éloges des plaidoyers imprimés de Cochin et de d’Aguesse
tés où ils se livrent à cet exercice sont des établissements dignes d’ éloges , qui, bien dirigés, peuvent offrir de très grands
lus grand nombre de bons auteurs que les Anglais. J’ai déjà cité avec éloge les écrits de Fénelon, Rollin, Batteux, Crévier,
orace est resté sans rival. Le nom d’Horace ne se peut prononcer sans éloges . Cette curiosa felicitas , heureuse expression d
ue trait d’une physionomie. Les historiens grecs font quelquefois des éloges , mais presque jamais ils ne tracent un caractère 
public, sont très recommandables, et méritent que nous en fassions un éloge particulier. Aucun écrit de ce genre n’est à la f
de simplicité, que c’est à bien juste titre qu’on en fait un si grand éloge . Les lettres de lady Mary Wortley Montague mérite
sonnes, en certaines circonstances, avaient de blâmable ou de digne d’ éloge . Quelques ouvrages, publiés en France d’après ce
énements se succèdent avec une rapidité et une vraisemblance dignes d’ éloge . Le plus moral de tous nos romanciers, c’est Rich
cle, où, feignant d’exalter le mérite de Philips, il lui prodigue des éloges ironiques, lui lance les traits les plus aigus de
t, sont : une digression sur les maux enfantés par la superstition, l’ éloge d’Épicure et de sa philosophie, la description de
qui semble n’avoir point de bornes. Mais on doit, je pense, autant d’ éloges au jugement du poète qu’à son génie. Son action e
cependant il y reste assez de beautés pour justifier les plus grands éloges . C’est un poème plus amusant, plus varié, qui ren
s dans tous les temps, qu’il est inutile de nous arrêter à en faire l’ éloge . Si, maintenant, sous le rapport de leur mérite e
, et soutenues avec une énergie et une chaleur dignes des plus grands éloges . Mais il était dans la destinée de ce poète qu’on
toujours. Le style et la poésie de Milton sont dignes des plus grands éloges . L’un, plein de grandeur et de majesté, est toujo
es les pièces soient dignes d’une critique particulière, ou de grands éloges . Dans les tragédies de Dryden et de Lee, il y a b
brusque et forte), de n’avoir ni pompe ni ostentation (ce qui est un éloge plutôt qu’une critique) ; “Démosthène, ajoute Lon
ise. Tome I, page 161. Il est assez curieux de placer à côté de l’ éloge que fait Blair de l’abondance, de la richesse et
e un sol ingrat par ses bœufs affaiblis. « L’antiquité est pleine des éloges d’une autre antiquité plus reculée : Les hommes,
n plus tempéré. 25. Voyez la Poétique française de Marmontel. 26. L’ éloge que le docteur Johnson, dans ses Vies des poètes
e qui l’ont surpassé. » Après avoir prodigué à Homère les plus grands éloges , M. de Lamotte cherche à rabaisser le mérite de l
he qu’on lui fait quelquefois, de manquer d’études, est le plus grand éloge que l’on puisse lui donner ; la nature seule étai
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
sans mesure, et ceux qui le maudissent sans réserve. Il a justifié l’ éloge comme la censure ; mais tous, amis ou ennemis, s’
concilie la politesse et le bon sens qui raille finement. 3. Chaque éloge cache l’ironie. 1. Voltaire habitait alors les D
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
érieur ; autrement sa grandeur seroit sans hommages et sa gloire sans éloges . Elle se contente de recevoir un grand effort d’e
é et d’élévation. » La lettre à la reine Christine ne dément pas cet éloge  ; si l’on y trouve des hyperboles que Balzac eût
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
n en gêne le cours1 ; que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’ éloge flatteur, et qu’il n’y a que de petits hommes qui
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
dien de la parole évangélique. Voilà toute sa vie : c’est le plus bel éloge qu’on en puisse faire. Né à Bourges, fils d’un av
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
nous pleurons ont été autrefois assez publiées : la magnificence des éloges a égalé celle des événements ; les hommes ont tou
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
t sans mesure et ceux qui le maudissent sans réserve. Il a justifié l’ éloge comme la censure ; mais tous, amis ou ennemis, s’
rmes recueils de vers médiocres, de compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi faux que l’éloquence a
concilie la politesse et le bon sens qui raille finement. 4. Chaque éloge cache l’ironie. 1. Voltaire habitait alors les D
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
Hérodote, historien et observateur, autant d’honneur au moins que les éloges de ses propres concitoyens, c’est la vérification
trépidité dans les périls, qui méritent et obtiennent l’estime et les éloges  ». (Thucydide, Liv. ii). Un homme aussi célèbre
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
Quel homme mérita jamais mieux et justifia plus pleinement un pareil éloge , que l’illustre chancelier d’Aguesseau, qui serai
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
te-t-il pas à en dire ? Chaque époque en renouvelle pour ainsi dire l’ éloge . Quelque idéal que se fasse une société d’une con
93 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
tionale, pour lui annoncer la mort de Franklin, avril 1790. Il fait l’ éloge du citoyen, du savant et du philosophe, et rappel
nt dix jours : « Le buste de Washington fut placé aux Tuileries ; son éloge funèbre prononcé solennellement par M. de Fontane
e voulait-il qu’on élevât les enfants ? – Faire, d’après Montaigne, l’ éloge de la poésie et en montrer l’utilité et les agrém
– Racine remercie Boileau qui lui avait envoyé ses Epîtres. Il fait l’ éloge du poète. – Un secrétaire de Colbert remercie Boi
vez égalé les anciens et je ne saurais rien dire qui fût plus à votre éloge . J’ai pourtant une critique à vous faire, ou, si
« qu’elle est la plus purement française de toutes les proses ». Cet éloge emporte sans doute, avec lui, plus d’une restrict
st son bon goût irrité qui lui dicte ce vers. Voltaire, impatient des éloges qu’on donnait au style de Voiture, même de son te
re des affaires étrangères, avait été renvoyé du ministère, « sans un éloge dans la Gazette et sans pension ». Vous supposere
énelon répond à la marquise de Lambert pour la remercier de ce double éloge , le plus délicat et le plus complet qu’il pût sou
tes et de leurs admirateurs, c’est que l’esprit qu’on a se mesure aux éloges qu’on leur adresse ! Et puis je suis vraiment tro
ne pas offrir comme modèle – et comme encouragement aux aspirantes. L’ éloge du talent de leurs ainées est chaleureux – et sin
auteur pousse, chez les jeunes gens, de plus profondes racines qu’un éloge  ? Un maître spirituellement imprudent a vite fait
u croire, par une erreur singulière, qu’il s’agissait de distribuer l’ éloge sans mesure aux devoirs et aux exercices de la cl
ialement historique et militaire, plusieurs copies sont très dignes d’ éloge , et dénotent une sérieuse étude de l’histoire gre
Ordre des sciences Composition littéraire. Fontenelle, dans l’ Éloge de Viviani (savant géomètre italien, mort en 1703
t, jusqu’aux plus petits détails, selon leurs rapports essentiels. » ( Éloge de Lacépède). Vous expliquerez le sens de cette r
de sa part, bien hardi. Mais elle n’a pu résister. Passe encore si l’ éloge des sciences n’avait pas été suivi d’une attaque
la pièce et se tient pour fort honorée d’un si précieux hommage ; 2° Éloge de la pièce ; 3° Les amateurs du théâtre pourront
he grec dit : (citer le texte). 1er Paragraphe. – (A) La santé (petit éloge de la santé, ses bienfaits, elle est un élément d
tre répondait par quelques conseils, où, bien souvent, sous couleur d’ éloges , se cachait la note moqueuse. Tragédies, comédies
ent destinés à une mort certaine. Vous terminerez par quelques mots d’ éloges pour le commandant Maury, et pour la science, don
nd qu’aux besoins les moins élevés de la nature de l’homme. (Paris.) éloge de la mémoire. Que serait l’esprit de l’homme san
rompés en prodiguant tant de louanges à la vie des champs. (Metz.) éloge de la science. Désir de connaître naturel à l’hom
ait d’héroïsme. (Besançon.) l’étude. Que de fois n’a-t-on pas fait l’ éloge de l’étude ? Quelles louanges ne lui a-t-on pas d
ovidence divine que d’attribuer de la puissance au hasard. (Rennes.) éloge de l’histoire. L’histoire est pour le genre humai
a Fontaine. Et Boileau a montré plus d’une fois, par exemple dans ses éloges obstinés du grand Arnauld, comme il l’appelle, qu
ême sujet qu’au concours de 1851 (Toulouse). Concours de 1869. éloge de la science. Même sujet qu’au concours de 1851
e sujet qu’au concours de 1851 (Strasbourg). Concours de 1870. éloge de l’histoire. Même sujet qu’au concours de 1851
M. Jules Gay (Hachette). Il y est fait mainte citation empruntée aux éloges des savants, aux mémoires, rapports et comptes re
airage. – Décrire la vie dans les phares, – les gardiens des tours. –  Éloge de la science. 1° Elle satisfait dans l’homme so
re initiation au premier mystère des sciences deviendra facile. » Eloge du Progrès 1 PLAN 1° Il n’y a plus de distanc
le, plus rapide en son vol que la messagère des dieux1. J.Bertrand. ( Eloge historique de Regnault.) Démontrer quelle ser
la campagne en hiver. Est-elle sans charme, sans agrément ? – Faire l’ éloge du bœuf de labour. – Son aspect, – son caractère,
, du vigneron ? Laquelle adopteriez-vous de préférence ? Pourquoi ? –  Éloge du paysan français. – Ses qualités, – son rôle da
94 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
cateur préféré de Louis XIV vieillissant, il reçut un jour du roi cet éloge délicat : " Mon père, j’ai entendu dans ma chapel
prenait pas à les vaincre ; et ses préceptes pompeux étaient plutôt l’ éloge de la vertu que le remède du vice. Il était même
er. Je suis amoureux de l’amitié. Il faut soi-même mériter beaucoup d’ éloges pour supporter patiemment l’éloge d’autrui. Aimer
l faut soi-même mériter beaucoup d’éloges pour supporter patiemment l’ éloge d’autrui. Aimer à lire, c’est faire un échange de
gement est impossible. L’essayer, ce serait trahir le parti pris de l’ éloge ou du blâme. Bornons-nous ici à rappeler les fait
rmes recueils de vers médiocres, de compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi faux que l’éloquence a
ue sous le maréchal de Belle-Isle. Son premier écrit fut sans doute l’ éloge funèbre d’un de ses jeunes compagnons d’armes qu’
ron visita la Grèce, il n’osa entrer dans Lacédémone. Quel magnifique éloge de cette cité ! Itinéraire de Paris à Jérusalem,
avait obtenu trois fois le prix d’éloquence à l’Académie française. l’ Éloge de Montaigne (1812), le Discours sur la Critique
l’Éloge de Montaigne (1812), le Discours sur la Critique (1814) et l’ Eloge de Montesquieu (1816) étaient plus déjà que des e
nt restés le modèle d’une causerie pleine de nuances et de goût, où l’ éloge se répète sans monotonie, où l’épigramme, pour êt
u Bossuet ? Grand homme, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un éloge tant de fois entendu. Le privilège du sublime te
de Paris, où, dit-il, on ne lui accordait, avec raison, que le mince éloge d’élégant écrivain et de grand coloriste. Permis
ain et de grand coloriste. Permis à Marmontel de compter pour peu cet éloge  ; mais, en vérité, si le mot de grand coloriste,
aine 488. M. Mignet.(1796.) M. Mignet est né à Aix en 1796. Un éloge de Charles VII, couronné en 1818 par l’académie d
et politiques. L’un des devoirs de cette dignité est d’honorer par un éloge public la mémoire des académiciens qui ont appart
te persévérance dans l’étude qui est le signe des grandes volontés. L’ Eloge de Vauvenargues, couronné en 1821 par l’académie
ernières années de la Restauration, deux couronnes académiques par un Éloge de Bossuet et le Tableau de la Littérature frança
eu en triomphant si haut d’adversaires si au-dessous de lui. Pour ses éloges , il ne les gâta point par cet excès qui prouve qu
te-t-il pas à en dire ? Chaque époque en renouvelle pour ainsi dire l’ éloge . Quelque idéal que se fasse une société d’une con
nstant de nouvelles finesses, Des charmes neufs, variaient son débit. Éloge unique et difficile à croire Pour tout parleur qu
d’un fat ignorant la marque la plus sûre : L’homme éclairé suspend l’ éloge et la censure ; Il sait que sur les arts, les esp
ques de Virgile. L’ouvrage de Delille parut en 1769 et lui mérita les éloges de Voltaire, qui le défendit contre les malveilla
me, Des brigands, parvenus à l’empire suprême, Souillant la liberté d’ éloges imposteurs, Immolaient en son nom ses premiers fo
emier ouvrage. La critique même pourrait mêler quelques regrets à ses éloges . La pureté première de la forme s’est parfois alt
’école du bon sens. Chez plusieurs, il se cachait une ironie sous cet éloge  : on voulait faire entendre par là qu’il manquait
qui contient un sermon par jour. 54. D’Alembert a composé en 1774 un éloge de Massillon. Outre La Harpe, l’abbé Maury le lou
lus aujourd’hui qu’une acception défavorable. 84. Lire sur Le Sage l’ Éloge de M. Patin, couronné par l’Académie française en
. Laboulaye, en 7 volumes, chez Garnier. — Lire sur Montesquieu : son Éloge , par d’Alembert ; la xive et xve leçon du Tableau
e roi Antiochus. 165. Rapprocher de ce mot ce que d’Alembert, dans l’ Éloge cité, dit de la conversation de Montesquieu : « I
aite à un homme qui donne envie « de marcher à quatre pattes. » — Cet éloge des lettres rappelle une des pages les plus brill
par Flourens ; Sainte-Beuve, CauseHes du Lundi, tomes IV, X, XIV ; l’ Eloge de Buffon, par Michaut (Hachette, 1878). 209. On
inte-Beuve, Causeries du Lundi, tome VI (2 art.) ; — Prévost-Paradol, Éloge de Bernardin de Saint-Pierre (Firmin Didot). — L’
ux Lundis, 1. p. 77), c’est la revanche complète de la prose contre l’ éloge absolu qu’avait fait des vers A. de Musset (J’aim
andé comment je parlerais de lui, s’il m’arrivait d’avoir à faire son éloge funèbre à l’Académie française, je répondis que j
ationale de porter pendant trois jours le deuil du grand citoyen. Son éloge a été heureusement résumé dans un vers célèbre :
aux tyrans. » 498. S’il fallait mêler quelques restrictions à cet éloge , on pourrait rapprocher avec intérêt de ce morcea
es sous le titre de Cours d’Etudes historiques. M. Miguet a écrit son éloge (1843). 530. Le nom de Figaro a beaucoup intrigu
cours des comètes et le flux et le reflux de la mer. — Il faut lire l’ éloge de Newton par Fontenelle, « de cette pure intelli
iote, a écrit sa vie (Paris, 1779, in-12) ; plusieurs ont composé son éloge , et parmi eux on peut citer Noël et le célèbre Sy
rices dans la versification. A. de Musset méritait alors le spirituel éloge de M. Nisard, qui, le recevant au nom de l’Académ
95 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
des Tragiques grecs, éd. Wagner, p. 101. Majestueux et calme.] Mêmes éloges dans la Politique, VIII, 7  cf. Héraclide de Pont
96 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
ne par ce vers : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. Cet éloge , qui nous paraît aujourd’hui fort exagéré, était
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
dien de la parole évangélique. Voilà toute sa vie : c’est le meilleur éloge qu’on en puisse faire. Né à Bourges, fils d’un av
98 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
enveillance et de surpasser leur attente. Ainsi Bossuet, commençant l’ éloge du grand Condé 42, se reconnaît au-dessous de son
elque puissants qu’ils aient été, à quoi se réduisent ces magnifiques éloges qu’on leur donne, et que nous lisons sur ces supe
. On va voir qu’il prouve d’abord cette proposition par un magnifique éloge de César, et ensuite par trois raisons qu’il déve
ses auditeurs sa harangue, qui lui mérita de leur part de très grands éloges . Mais après qu’il eut lu celle de Démosthène, les
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
ec le personnage, et lui fait éprouver tout ce qu’il a senti. C’est l’ éloge surtout que lui donnait Quintilien : « Ses harang
imè dicam, nemo historicorum commendavit magis. (Quint. Lib. x). Cet éloge est grand, sans doute ; mais il est justifié à ch
100 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
me un savant, malin comme un enfant, Qui m’embrassait, disant, car un éloge excite : Quoiqu’il n’ait que neuf ans, il expliqu
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