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1 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
nsion assurément excessive du mot genre qu’on fait, des lettres que s’ écrivent deux ou plusieurs personnes, sous le nom de genre
’est à des absents qu’on veut communiquer ses pensées ; alors on leur écrit . Tout discours pourrait donc devenir une lettre s
leur écrit. Tout discours pourrait donc devenir une lettre s’il était écrit  ; toute lettre deviendrait un discours si l’auteu
crit ; toute lettre deviendrait un discours si l’auteur, au lieu de l’ écrire , pouvait la réciter. Il est bien entendu, d’aille
en est, au fond, la même, et il est inutile de chercher pour ce qu’on écrit d’autres règles que celles qui ont été données pr
à cause du grand nombre de lettres qu’on est, dans le monde, obligé d’ écrire (car il n’y a, pour ainsi dire, personne, parmi c
dont nous nous occupons uniquement ici, sont celles qu’un particulier écrit à un particulier, pour s’entretenir avec lui de c
nfermé dans ce précepte si connu et si souvent recommandé, qu’il faut écrire comme l’on parle. Mais il faut supposer qu’on par
ux points jusqu’à ce qu’ils aient acquis par l’habitude la facilité d’ écrire purement et avec grâce. Si l’on sent bien qui l’o
t respectueux à proportion de la qualité de la personne à laquelle on écrit  : les expressions choisies sans le paraître, les
e lettre ; montrez-vous touché d’avoir pu déplaire à celui à qui vous écrivez et sincèrement disposé à réparer le passé. Il fau
ton de maître ; il faut y ménager l’amour-propre de celui à qui vous écrivez , soit que vous lui donniez de vous-même ces conse
ordinairement en haut. Vers le quart de la page, à partir du haut, on écrit seuls sur la ligne les mots Monseigneur, Monsieur
es égaux, ou ceux avec qui on est familier, on peut s’en dispenser et écrire à la suite du mot Monsieur ou Madame, qui alors n
r ou Madame, qui alors ne sont plus en vedette. Il convient, quand on écrit à une personne de la plus haute distinction, d’év
idération. On répète ensuite le mot Monsieur, Madame, tel qu’il a été écrit d’abord, en s’écartant de la ligne et un peu au-d
rviteur. C’est à peu près vis-à-vis ces mots, et à gauche, qu’il faut écrire la date quand on la place au bas des lettres. Si
ition assez élevée pour qu’on évite avec elle la seconde personne, on écrit de même à la fin, en mettant à la ligne toutes le
sée à un égal ou à un inférieur, le cérémonial n’est pas le même ; on écrit tout du long et à la suite : Je suis avec les sen
un peu avancés dans la littérature ou doués de quelque goût, l’art d’ écrire les lettres a été poussé très loin. Il nous reste
nous y attachons avec elle. Donnons de cette femme célèbre une lettre écrite à sa fille, le 20 février 1671, sur un incendie d
é de la Sérénissime. 35. Domairon, Rhét, Observations sur l’art d’ écrire les lettres. 36. Domairon, lieu cité.
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
Observations générales sur l’Art d’ écrire les Lettres Il y a deux espèces de lettres ; l
tres appelées familières, ne sont autre chose qu’une conversation par écrit entre des personnes absentes. Il n’est question i
fermé dans ce précepte si connu et si souvent recommandé ; qu’on doit écrire comme l’on parle. Mais il faut supposer qu’on par
ales, des proverbes populaires. Par exemple, ces expressions, je vous écris ces deux lignes, je prends la liberté de vous écr
ressions, je vous écris ces deux lignes, je prends la liberté de vous écrire , pour m’informer de l’état de votre santé, etc.,
négligée, qui ne peut donner qu’une idée peu favorable de l’homme qui écrit . Les jeunes gens doivent à cet égard s’appliquer
lettres, jusqu’à ce qu’ils aient acquis par l’habitude, la facilité d’ écrire purement et avec grâce. Si l’on sent bien qui l’o
respectueux, à proportion de la qualité de la personne à laquelle on écrit  ; les expressions choisies, sans le paraître ; le
cette éloquence qui entraîne le cœur et la volonté de celui à qui il écrit . Pline le jeune n’est ni moins zélé, ni moins pre
tion. Nous n’en connaissons qu’une tout entière d’Horace, celle qu’il écrivit à Tibère, pour le prier de placer auprès de-lui S
la précision, la délicatesse, et le ton qu’on doit prendre, quand on écrit dans ces circonstances à des personnes d’un rang
n’en est pas de même de celles que la bienséance seule nous oblige d’ écrire à un Supérieur ou à un égal. Il faut alors dans u
cet homme d’une vertu si pure, si droite, si ferme et si courageuse, écrivit au grand Dauphin, son ancien élève, après la pris
Duchesse de Ventadour, Gouvernante des Enfants de France, allait lui écrire pour le féliciter sur le rétablissement de sa san
re lettre. Montrez-vous touché d’avoir pu déplaire à celui à qui vous écrivez , et sincèrement disposé à réparer le passé. Il fa
Turenne. « C’est à vous que je m’adresse, mon cher Comte, pour vous écrire une des plus fâcheuses pertes qui pût arriver en
de conseils. Vous devez y ménager d’amour-propre de celui à qui vous écrivez , soit que vous lui donniez de vous-même ces conse
sse ces réflexions ; mais sachez-en gré à mon amitié. J’ai voulu vous écrire dans l’époque la plus importante de votre vie ; e
haut de la lettre. Vers le quart de la page, à commencer en haut, on écrit le mot Monseigneur, Monsieur, Madame ou Mademoise
ace le mot de Monsieur ou de Madame le plutôt qu’il se peut. Quand on écrit à des personnes de la plus haute distinction, il
sion de quelque sentiment, selon le rang de la personne à laquelle on écrit . Si l’on se sert du mot respect, on doit mettre s
s obéissant serviteur. C’est à peu près vis-à-vis ces mots qu’il faut écrire la date, si on la place au bas de la lettre. Ces
l’on n’a pas donné la ligne. Mais dans une lettre à un inférieur, on écrit tout de suite : je suis avec les sentiments les p
s ceux qui signent ordinairement, sans ajouter leur titre à leur nom, écrivent pour la première fois à des personnes, dont il es
l’article simple et l’article particulé, au-dessus d’une lettre qu’on écrit à un religieux. Au lieu de mettre : Au Révérend P
vérend Père, Révérend Père, etc. J’avais oublié de dire, que quand on écrit à une personne à qui l’on doit du respect, la pol
3 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
tre XI. De l’orthographe. 150. — L’orthographe est la manière d’ écrire correctement tous les mots d’une langue. Ortho
ple : un jardin charmant, des jardins charmants. 3° C’est une faute d’ écrire sans h les mots qui commencent par cette lettre.
t une faute d’écrire sans h les mots qui commencent par cette lettre. Écrivez l’honneur et non pas l’onneur : quoiqu’on écrive
t par cette lettre. Écrivez l’honneur et non pas l’onneur : quoiqu’on écrive honneur avec deux nn, il n’y en a qu’une dans hon
n écrive honneur avec deux nn, il n’y en a qu’une dans honorer. 4° On écrit avecmp, compte, compter, pour signifier supputer 
, dignité ; avec une n, conte, conter, pour signifier raconter. 5° On écrit avec mp, champ, pour signifier terre, et avec nt,
er terre, et avec nt, chant pour signifier l’action de chanter. 6° On écrit ainsi faim, besoin de manger, et fin, le terme où
la mort est la fin de la vie. Mots en ace et en asse. 152. — On écrit ainsi par ce, glace, besace, grimace, espace, pla
j’aimasse, j’appelasse, etc. Mots en ance et en ence. 153. — On écrit par a les mots suivants, abondance, constance, vi
ine : abundantia, prudentia.) Mots en èce et en esse. 154. — On écrit ainsi par ce, nièce, pièce, et par sse, adresse,
dresse, blesse, paresse, etc. Mots en ice et en isse. 155. — On écrit ainsi par ce, calice, office, artifice, précipice
inisse, je rendisse. Mots en sion, tion, xion, ction. 156. — On écrit par une s, appréhension, dimension, pension, conv
autrement, il se prononce comme s, attention, prononcez attention. On écrit par x, fluxion, réflexion, complexion, génuflexio
que dans la composition des mots : s’entr’aider, entr’ouvrir, mais on écrit entre eux, entre elles, entre autres, et non entr
ui qui évite d’apprendre (dit le sage) tombera dans le mal. 1. N’ écrivez pas je recevrai, je renderai ; on ne met e devant
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
il y a dans sa vie des taches qui ne s’effaceront pas, comme dans ses écrits des torts que ses séductions ne sauraient faire o
ue je suis dangereusement malade ; je n’ai la force ni de penser ni d’ écrire . Je viens de recevoir votre lettre et le commence
rez retranché votre superflu. Adieu, je suis trop malade pour vous en écrire davantage. Sur Boileau À Helvétius À B
clairée. Il faut secouer la poussière pour vous répondre. Vous m’avez écrit , mon charmant ami, une lettre où je reconnais vot
ge. Il ne vous coûte point de penser, mais il vous coûte infiniment d’ écrire . Je vous prêcherai donc éternellement cet art d’é
e infiniment d’écrire. Je vous prêcherai donc éternellement cet art d’ écrire que Despréaux a si bien connu et si bien enseigné
défigurées ; enfin, pour être au-dessus de lui, il faut commencer par écrire aussi nettement et aussi correctement que lui. Vo
madame Denis 1 À Berlin, au château, le 26 décembre 1750. Je vous écris à côté d’un poêle, la tête pesante et le cœur tri
l fait passer son temps ; mais, s’il est citoyen de Genève, et s’il a écrit des sottises, soyez très-persuadée que M. l’ambas
on de la fin de ses peines. Votre Excellence peut avoir la bonté de m’ écrire qu’elle est satisfaite de deux ans d’expiation de
, la consolent ; elles vous servent, monsieur, dans le temps que vous écrivez contre elles ; vous êtes comme Achille, qui s’emp
la gloire, et comme le père Malebranche, dont l’imagination brillante écrivait contre l’imagination. Si quelqu’un doit se plaind
rce que j’aurai fait un bon poëme, une pièce de théâtre applaudie, ou écrit une histoire avec succès, ou cherché à m’éclairer
ous déchire. Vous lui répondez, il réplique : vous avez un procès par écrit devant le public, qui condamne les deux parties a
un moment pour penser à vous et à vos amis. Cela fait qu’une lettre à écrire devient un fardeau pour vous. Vous êtes un mois e
net une occupation suivie, et qui n’avez jamais pu prendre sur vous d’ écrire régulièrement à vos amis, même dans les affaires
oubliez point vos amis, et ne passez point des mois entiers sans leur écrire un mot. Il n’est point question d’écrire des lett
t des mois entiers sans leur écrire un mot. Il n’est point question d’ écrire des lettres pensées et réfléchies avec soin, qui
e cet ouvrage vous vaudrait vingt volumes de Lettres philosophiques… Écrivez -moi, et aimez toute votre vie un homme vrai qui n
a liberté de me moquer d’un livre très-ridicule que votre persécuteur écrivit dans le même temps. Tout cela a causé des malheur
maux ; ils germent en foule de la plus petite semence. Ce que je vous écrivais , il y a près d’un an, est bien vrai ; les artific
on imprime que j’ai donné avis à un auteur illustre1 que vous vouliez écrire contre ses ouvrages, je réponds que vous êtes ass
faits qu’il avance. Lorsqu’on imprime que l’on doit s’attendre que j’ écrirai contre les ouvrages d’un auteur respectable à qui
ter son âme, et que je ferai repentir le premier impudent qui oserait écrire contre l’homme vénérable dont il est question. Lo
vait besoin de licence pour circuler en liberté. « Voltaire, dans ses écrits , n’est jamais seul avec lui-même. Gazetier perpét
public des événements de la veille. Son humeur lui a plus servi pour écrire que sa raison ou son savoir. « Il eut l’art du st
e simplicité de goût qui va au cœur, et qui ne se trouve que dans les écrits des anciens. Dans l’éloquence, dans la poésie, da
sait bien dorer la pilule ! Dans sa lettre du 3 avril 1741, Voltaire écrit à peu près les mêmes choses à Helvétius : « Vous
coûté à l’harmonie ni à la pureté du langage. Feu M. de la Motte, qui écrivait bien en prose, ne parlait plus français quand il
t des vers. Les tragédies de tous nos auteurs, depuis M. Racine, sont écrites dans un style froid et barbare ; aussi la Motte e
ire de M. Despréaux le même honneur que les Chapelain faisaient à ses écrits , de son vivant. Ils en disent du mal, parce qu’il
 — J’ai grande envie de toucher à Paris, dans ma maison. — Je ne vous écris jamais sans regrets, sans tristesse et sans amert
es Délices, près de Genève. 1. Le 2 août de la même année, Voltaire écrivait à D’Alembert : « Le bruit court que vous venez a
, et ils la négligent dès qu’ils en ont la possession. » Ailleurs il écrit  : « Les académies sont aux universités ce que l’â
ictionnaire épistolaire de M. Dezobry.) Quelques jours après Voltaire écrivait à Thiriot : « Vraiment vous ne m’aviez pas dit q
Francfort, 1er de juin 1753. Freytag, résident du roi mon maître.” J’ écrivis au bas du billet : Bon pour l’œuvre de poëshie du
ieillesse. En voici quelques-unes recueillies au hasard. « Nous nous écrivons , madame, d’un bord du Styx à l’autre. Nous sommes
t doigt du pied dans l’eau du Styx, et j’y suis jusqu’au menton. Vous écrivez de votre main et avec la plus jolie écriture du m
t moi je puis dicter à peine. » Ce mourant, qui s’obstinait à vivre, écrivait encore à un prince d’Allemagne : « La Providence
xtrêmes-onctions que pour les baptêmes. » 3. Le 19 juin, Voltaire écrivait à la même : « Quand les gens de mon village ont
5 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
avoir, il ne s’accorde jamais avec son sujet. EXEMPLES. Mon père a écrit une lettre. Ma mère a écrit une lettre. Mes fr
is avec son sujet. EXEMPLES. Mon père a écrit une lettre. Ma mère a écrit une lettre. Mes frères ont écrit une lettre.
ère a écrit une lettre. Ma mère a écrit une lettre. Mes frères ont écrit une lettre. Mes sœurs ont écrit une lettre. (L
écrit une lettre. Mes frères ont écrit une lettre. Mes sœurs ont écrit une lettre. (Le participe écrit ne change point
nt écrit une lettre. Mes sœurs ont écrit une lettre. (Le participe écrit ne change point, quoique le sujet soit masculin o
ce régime est devant le participe. EXEMPLES. La lettre que vous avez écrite , je l’ai lue. Les livres que j’avais prêtés, on l
cipe, ce participe ne s’accorde pas avec son régime. EXEMPLES. J’ai écrit une lettre. J’ai écrit des lettres. Vous avez a
’accorde pas avec son régime. EXEMPLES. J’ai écrit une lettre. J’ai écrit des lettres. Vous avez acheté un livre. Vous av
lettres. Vous avez acheté un livre. Vous avez acheté des livres. ( Écrit , acheté, ne changent pas, quoique le régime soit
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
peux que tracer succinctement les préceptes généraux sur la manière d’ écrire l’histoire, et en ajouter ensuite quelques-uns de
cès non moins durables que brillants. Article I. De la manière d’ écrire l’Histoire. Celui qui veut écrire l’histoire a
Article I. De la manière d’écrire l’Histoire. Celui qui veut écrire l’histoire a des devoirs bien importants à rempli
ectures, il trompe le public, il en impose à l’univers pour lequel il écrit . Ô vous donc, qui voulez présenter aux siècles fu
istoire ecclésiastique. Histoire sainte. L’histoire sainte a été écrite par des hommes inspirés de Dieu. Elle comprend to
tures. Histoire ecclésiastique. L’histoire ecclésiastique a été écrite par des hommes aidés de leur seul génie. Elle com
prise bien difficile que celle d’une histoire universelle, qu’on veut écrire dans tous les détails nécessaires : elle est au-d
e totale, ou jusqu’au dernier période de sa grandeur. Si l’on ne veut écrire que l’histoire de ses révolutions, on passera sou
onsidère autant l’homme privé que l’homme public. Si, par exemple, on écrit l’histoire d’un général, on doit rapporter en dét
vent liés, et passer assez légèrement sur sa conduite privée. Si l’on écrit la vie de ce général, on doit y joindre, au récit
truit les hommes par les hommes mêmes. « Ceux, dit Montaigne 116, qui écrivent les vies, d’autant qu’ils s’amusent plus aux cons
être est la plus difficile de toutes. Les Mémoires sont des histoires écrites par des personnes qui ont eu part aux affaires, o
Historiens en ce genre. Les anciens sont nos maîtres dans l’art d’ écrire l’histoire. Supérieurs en ce genre aux meilleurs
appelé le Père de l’histoire, parce qu’il a été le premier qui l’ait écrite . Mais il l’a défigurée par une foule d’oracles me
iques, sentit naître, dit-on, son talent pour ce genre d’ouvrages. Il écrivit en effet l’Histoire de la guerre du Péloponèse, q
rque, né à Chéronée dans la Béotie, vers l’an 50 de l’ère chrétienne, écrit avec force et avec clarté dans ses Vies des homme
e l’ère chrétienne, appelé avec saison le Bréviaire des politiques, a écrit des Annales, qui contenaient l’histoire des emper
instructions incidentes. Il y a peu d’historiens, parmi même ceux qui écrivent le mieux, qui aient plus de savoir et plus d’exac
Allemands, qui sont extrêmement prévenus contre ce que les étrangers écrivent sur leur histoire ». On estime principalement son
histoire, et qui était bien en état d’apprécier les auteurs qui l’ont écrite , dit de celui-ci : Il est plus impartial et plus
le style et la marche de la narration. Ses Révolutions de Suède sont écrites d’un style pittoresque, et ne présentent que des
ans son Histoire de la ligue de Cambrai ; profonde, politique et bien écrite . Cette ligue fut formée en 1508 par le pape Jules
premiers volumes des Vies des hommes illustres de la France ; ouvrage écrit avec chaleur, et qui honore autant la littérature
de la noble simplicité de nos anciens chevaliers. Ceux de Joinville, écrits du vivant même de Saint Louis. Ils sont un chef-d
eux de la minorité de Louis XIV, par le duc de La Rochefoucauld 122 ; écrits avec beaucoup d’énergie et de vérité. Ceux du car
sement, de lui-même, dans ses Mémoires, qui d’ailleurs sont très bien écrits et ne contiennent que des faits intéressants et v
t vrais. Ceux de madame de La Fayette, pour les années 1688 et 1689 ; écrits d’un style animé, plein de grâces et de délicates
sérieuse des matières que ces auteurs ont traitées ; qu’il lise leurs écrits sans la moindre prévention ; qu’il remonte jusqu’
teurs les plus célèbres. Il y a beaucoup d’érudition dans cet ouvrage écrit d’un style pur, rapide et précis. Tout ce qu’on p
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
immédiate. Nous avons dit plus haut que la première condition pour écrire est de méditer à fond son sujet, de réfléchir dan
sujet qu’on se trouve embarrassé, et qu’on ne sait par où commencer à écrire . Pour bien écrire, il faut pleinement posséder so
uve embarrassé, et qu’on ne sait par où commencer à écrire. Pour bien écrire , il faut pleinement posséder son sujet. Pour peu
a son plan d’après ce canevas improvisé ; et l’on se mettra ensuite à écrire dans un ordre convenable. Dans le second cas, il
eu mieux, puis bien ; Puis enfin il n’y manqua rien. La Fontaine. Écrire n’est pas créer dans le sens propre du mot ; c’es
faut se figurer que l’on voit ce qu’on raconte ou ce qu’on peint. On écrira ainsi avec vérité, avec charme ; le style prendra
profitable à ceux qui débutent dans la composition, surtout quand ils écrivent dans une langue étrangère avec laquelle ils ne so
des efforts inutiles, et se persuaderont qu’il leur est impossible d’ écrire . Après s’être exercés quelque temps à reproduire
4° par la conversation. 1° L’étude et l’observation. On ne peut écrire que sur ce que l’on sait ; or le savoir s’obtient
dre compte de tout ce qu’on voit, en remontant des effets aux causes. Écrire , c’est exprimer ce que l’on sait : plus un écriva
l’on sait : plus un écrivain est instruit, plus il a de facilité pour écrire , plus il trouve d’idées applicables au sujet qu’i
e moyen qui conduit le plus directement et le plus sûrement à l’art d’ écrire . Elle développe le fond de nos connaissances, ell
mots non beaucoup de choses. Celui-là réussira le mieux dans l’art d’ écrire , qui aura lu le plus souvent et avec le plus de f
t faussent le jugement. Ceci s’applique surtout à ce déluge de romans écrits à la hâte, qui inondent les littératures modernes
i vous suivez ces conseils, vous parviendrez infailliblement à savoir écrire . Bossuet était rempli de la lecture de la Bible ;
gage, le mécanisme du style, les secrets et les ressources de l’art d’ écrire  ; c’est une gymnastique éminemment propre à dével
un sujet, de se former le jugement, le goût et l’imagination. L’art d’ écrire s’apprend sans doute bien plus par la pratique qu
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
res, il trompe le public, il en impose aux nations pour lesquelles il écrit . Après avoir recueilli les faits intéressants et
on office est d’exposer la chose comme elle est. Le ton de ce genre d’ écrire doit être noble, mais simple, tel que celui de la
duire. Il doit être proportionné au sujet. Une histoire générale ne s’ écrit point du même ton que l’histoire d’un seul homme.
général, ne s’applique qu’aux événements passés et rapportés dans les écrits ou par les traditions. Ainsi les trois espèces én
ion se sous-divise en deux espèces, dont l’une est l’Histoire sainte, écrite par des hommes inspirés ; l’autre, l’Histoire ecc
écrite par des hommes inspirés ; l’autre, l’Histoire ecclésiastique, écrite par des hommes aidés de la seule lumière naturell
ublime dessein54. Chez les anciens, les auteurs qui se sont proposé d’ écrire une histoire générale sont surtout Polybe, Diodor
té appelé le Père de l’histoire, parce qu’il est le premier qui l’ait écrite d’une manière instructive et attachante : il a ra
eux Olympiques, sentit naître, dit-on, en lui une vive émulation : il écrivit , en effet, l’Histoire de la guerre du Péloponnèse
toire de Thucydide et la continua jusqu’à la bataille de Mantinée. Il écrivit aussi l’Histoire de Cyrus, celle de l’Expédition
près de Rome, l’an 55 de l’ère chrétienne se consacra, sous Trajan, à écrire l’histoire. Il fit, sous le nom d’Annales et d’Hi
bre considérable d’hommes de talent ou d’une grande érudition qui ont écrit des histoires nationales dans leur totalité ou en
la conjuration des Espagnols contre Venise ; l’abbé de Vertot, qui a écrit d’un style animé et pittoresque les Révolutions d
instruit les hommes par les hommes mêmes. « Ceux, dit Montaigne, qui écrivent les vies, d’autant qu’ils s’amusent plus aux cons
vement. Les principaux biographes sont, chez les Grecs, Arrien, qui a écrit l’Expédition d’Alexandre, et Plutarque, né à Chér
s perpétuelles qu’il fait entre un Grec et un Romain, dont il vient d’ écrire l’histoire, sont sans doute, comme l’a remarqué M
ographes célèbres. Cornélius-Népos, l’ami de Cicéron et de Catulle, a écrit la Vie des illustres capitaines grecs, qui nous e
ment retouchée, abrégée et mutilée par une main étrangère. Il a aussi écrit la Vie de Pomponius Atticus, que nous avons, et q
on recueil, peut faire juger de son talent et de son style. Suétone a écrit les Vies des douze Césars ; Tacite, celle d’Agric
0. Mémoires ; histoire littéraire. Les Mémoires sont des histoires écrites par des personnes qui ont eu part aux affaires, e
onnête et sensé60. Les anciens ont plusieurs auteurs célèbres qui ont écrit dans ce genre. Xénophon a donné de véritables mém
mportant. Mais le plus illustre et le plus élevé de tous ceux qui ont écrit des mémoires, c’est, sans contredit, Jules César,
ivains de mémoires sont aussi nombreux que remarquables. Ceux qui ont écrit sur la guerre et l’époque de la Fronde sont parti
e réelle des matières que ces auteurs ont traitées ; qu’il lise leurs écrits sans la moindre prévention ; qu’il remonte jusqu’
ervé une grande réputation. Millot était de l’Académie française ; il écrivait très purement ; et, si son style manquait un peu
quantité de détails utiles65. 44. Domairon, Rhét, de la Manière d’ écrire l’histoire. 45. Domairon, Rhét, des Caractères d
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ouvert des traits de la satire, Vous avez tout pouvoir de parler et d’ écrire . Mais moi, qui dans le fond sais bien ce que j’en
……………… Mais je veux que le sort, par un heureux caprice, Fasse de vos écrits prospérer la malice, Et qu’enfin votre livre aill
it, pour punir leur crime, Retranché les auteurs ou supprimé la rime. Ecrive qui voudra : chacun à ce métier Peut perdre impun
r les droits et l’état d’Apollon.     Mais vous, qui raffinez sur les écrits des autres, De quel œil pensez-vous qu’on regarde
m’eût cru, qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n’ écrit -il en prose ? » Voilà ce que l’on dit. Et que dis
? » Voilà ce que l’on dit. Et que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits , ai-je, d’un style affreux, Distillé sur sa vie u
cris, et suis prêt à me taire2 Mais que pour un modèle on montre ses écrits , Qu’il soit le mieux renté de tous les beaux espr
urs qu’on l’élève à l’empire, Ma bile alors s’échauffe, et je brûle d’ écrire  ; Et, s’il ne m’est permis de le dire au papier,
, a des oreilles d’âne3 ». Quel tort lui fais-je enfin ? Ai-je par un écrit Pétrifié sa veine et glacé son esprit ? Quand un
t m’apprit à marcher. C’est pour elle, en un mot, que j’ai fait vœu d’ écrire . Toutefois, s’il le faut, je veux bien m’en dédir
st un Virgile2 ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt ni Patru ; Cotin, à ses sermo
mpostures, Amasser contre vous des volumes d’injures, Traiter, en vos écrits , chaque vers d’attentat, Et d’un mot innocent fai
a paraître, Qui doit y soulever un peuple de mutins : Ainsi le ciel l’ écrit au livre des destins.     A ce triste discours, q
ngt fidèles clefs3 garde et tient en dépôt L’amas toujours entier des écrits de Hainaut : 4 : Quand Boirude, qui voit que le p
. Il a, dans son Temple du goût, rendu hommage à ce maître en l’art d’ écrire , qui a donné avec tant d’éclat le précepte et l’e
Sat., II, 1. 2. C’est à vous, mon esprit, que je prétends parler, écrirait -on aujourd’hui : mais ce rapprochement des deux d
ablissement du pupitre. 2. On prononçait alors craître, quoique l’on écrivit croistre comme paroistre, en sorte que les deux r
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
avire en branle et le fait avancer gaiement dans sa route. « S’il est écrit que je dois être exercé par toutes les traverses
turel, pour être vengé de ce riche légataire par lui-même. « S’il est écrit qu’au milieu de cet orage je doive être outragé d
ans ma personne, emprisonné pour une querelle particulière ; s’il est écrit que l’usurpateur de mon bien profite de ma détent
de condescendance, j’aurais ajouté : « Suprême bonté, s’il est encore écrit que quelque intrus doive s’immiscer dans cette ho
cessaire de tenir les choses pour en raisonner, n’ayant pas un sou, j’ écris sur la valeur de l’argent et sur son produit net 
atteur, et qu’il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits . Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met
tend même à celle de la presse ; et que pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique
ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j’annonce un écrit périodique, et croyant n’aller sur les brisées d’
me ! Què-el patron est-ce là ? Figaro. C’est le mien. Double-Main  écrit . Contre anonyme Figaro. Qualités ? Figaro. Gent
Figaro. Gentilhomme. Le comte. Vous êtes gentilhomme ? (Le greffier écrit .) Figaro. Si le ciel l’eût voulu, je serais le
n dans la manière dont on a lu la pièce ; car il n’est pas dit dans l’ écrit  : « laquelle somme je lui rendrai, ET je l’épouse
sa réquisition, dans ce château… ET… OU… ET… OU… » Le mot est si mal écrit … il y a un pâté. Brid’oison. Un pâ-âté ? je sai
ou bien le médecin ; c’est incontestable. Autre exemple : « ou vous n’ écrirez rien qui plaise, ou les sots vous dénigreront » ;
st ce qu’ils feront qui m’occupe. Puis, quand ils sont bien animés, j’ écris sous leur dictée rapide, sûr qu’ils ne me tromper
n peu de ces doux moments sont réservés à la vieillesse. Autrefois, j’ écrivais pour alimenter le plaisir ; et maintenant, après
imenter le plaisir ; et maintenant, après cinquante ans de travaux, j’ écris pour disputer mon pain à ceux qui l’ont volé à ma
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
lé, questionneur ; il voulait tout voir, tout savoir. Il me regardait écrire , et a pris le pulvérier pour du poivre dont j’app
ce souvenir leur sera doux. Voilà des noisettes bien employées. Je n’ écrivis pas hier parce que je trouvais que ce n’était pas
’écrivis pas hier parce que je trouvais que ce n’était pas la peine d’ écrire des riens. Il en est de même aujourd’hui ; tous n
, ce serait à l’infini quand il ne s’agirait que d’une heure. Je vais écrire à Louise. C’est me fixer dans l’aimable. (Journal
ns à présent que je me trouve seule dans ma chambre. La solitude fait écrire parce qu’elle fait penser. On entre en conversati
l y a un peu de limon. Voilà bien la peine de prendre de l’encre pour écrire de ces inutilités2 ! L’ennui Le 5. — Plui
ettent leur loge en poussière. Que faire donc ? il ne m’est pas bon d’ écrire , de répandre je ne sais quoi de troublé. Que la v
avec tant de charme, tant d’esprit, tant de cœur, qui ferait, dit-il, écrire des volumes sans fin, dont l’étude suffirait pour
sons ailleurs : « Je ne sais pourquoi cela m’est devenu nécessaire d’ écrire , quand ce ne serait que deux mots. C’est mon sign
crire, quand ce ne serait que deux mots. C’est mon signe de vie que d’ écrire , comme à la fontaine de couler. Je ne le dirais p
nter. » Terminons par cette esquisse : « Ce soir au crépuscule. — J’ écris d’une main fraîche, revenant de laver ma robe au
un chemin courant. » 1. Sa douleur finit par se rasséréner. Elle écrira plus tard : « Je ne prononce plus ton nom que co
12 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
iront avec le dessein d’y trouver une suite de réflexions sur l’art d’ écrire . Je crois leur offrir ainsi cette rhétorique « fr
bles auxquels se livrait l’éloquence. Il n’y a peut-être pas dans les écrits de l’antiquité une plus belle comparaison. Ut ex
tendre dans la Grèce ce qu’il y restait d’orateurs ; ils lisaient les écrits de ceux qui n’étaient plus ; en les lisant ils s’
on les lit, ces livres que Cicéron lui seul au monde a été en état d’ écrire , et surtout ce dialogue où il a mis en scène les
rendre sa sagesse et sa vertu fécondes, le ciel aurait donné le don d’ écrire éloquemment ! Un livre où les principes d’une sai
mbien de vérités utiles, froidement et négligemment énoncées dans des écrits judicieux, y seraient restées ensevelies si l’élo
De quoi vous plaignez-vous ? VI. Il y en a qui parlent bien, et qui n’ écrivent pas bien. C’est que le lieu, l’assistance les éch
s d’être dans l’erreur que dans cette curiosité inutile. La manière d’ écrire d’Épictète, de Montagne et de Salomon de Tultie4
ntre ce qui est dit ici et ce que quelques logiciens en ont peut-être écrit d’approchant au hasard, en quelques lieux de leur
re de ce grand saint ; car je sais combien il y a de différence entre écrire un mot à l’aventure, sans y faire une réflexion p
cette supposition que je dis que ce mot est aussi différent dans ses écrits d’avec le même mot dans les autres qui l’ont dit
s héros : ainsi je 11e sais qui sont plus redevables, ou ceux qui ont écrit l’histoire à ceux qui leur en ont fourni une si n
ar leurs expressions et leurs images : il faut exprimer le vrai, pour écrire naturellement, fortement, délicatement. On a dû f
t un homme d’esprit qui veut se faire entendre. Un bon auteur, et qui écrit avec soin, éprouve souvent que l’expression qu’il
le, qui semblait devoir se présenter d’abord et sans effort. Ceux qui écrivent par humeur sont sujets à retoucher à leurs ouvrag
mes qu’ils ont le plus aimés. La même justesse d’esprit qui nous fait écrire de bonnes choses nous fait appréhender qu’elles n
e soient pas assez pour mériter d’être lues. Un esprit médiocre croit écrire divinement ; un bon esprit croit écrire raisonnab
ues. Un esprit médiocre croit écrire divinement ; un bon esprit croit écrire raisonnablement. L’on m’a engagé, dit Ariste, à l
oint de faire sa cour ou de flatter les grands en applaudissant à ses écrits . On ne vous demande pas, Zélotes, de vous récrier
mis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire , doivent écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d
âtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire . Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien
cu que, quelque scrupuleuse exactitude que l’on ait dans sa manière d’ écrire , la raillerie froide des mauvais plaisants est un
ls vous trouvent diffus. Il faut leur laisser ; tout à suppléer, et n’ écrire que pour eux : seuls : ils-conçoivent une période
ain d’ouvrier. Capys, qui s’érige en juge du beau style, et qui croit écrire comme Bouhours20 et Rabutin21, résiste à la voix
mes leur naissance. Ce sexe va plus loin que le nôtre dans ce genre d’ écrire . Elles trouvent sous leur plume des tours et des
Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon et le barbarisme et d’ écrire purement : quel feu ! Quelle naïveté ! Quelle sou
s et en prose. Marot 27, par son tour et par son style, semble avoir écrit depuis Ronsard : il n’y a guère entre ce premier
rot et Rabelais 30 sont inexcusables d’avoir semé l’ordure dans leurs écrits  : tous deux avaient assez de génie et de naturel
L’éloquence peut se trouver dans les entretiens et dans tout genre d’ écrire . Elle est rarement où on la cherche, et elle est
? Naît-il des figures, ou du moins de quelques figures ? Tout genre d’ écrire reçoit-il le sublime, ou s’il n’y a que les grand
énies que les plus élevés qui en soient capables. Tout écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecte
’entend soi-même, mais’ parce qu’on est en effet intelligible. L’on n’ écrit que pour être entendu ; mais il faut du moins en
nuyés de son ouvrage ? Si l’on jette quelque profondeur dans certains écrits , si l’on affecte une finesse de tour, et quelquef
l’autre année. La gloire ou le mérite de certains hommes est de bien écrire  ; et de quelques autres, c’est de n’écrire point.
ertains hommes est de bien écrire ; et de quelques autres, c’est de n’ écrire point. L’on écrit régulièrement depuis vingt anné
de bien écrire ; et de quelques autres, c’est de n’écrire point. L’on écrit régulièrement depuis vingt années : l’on est escl
doit, au contraire, éviter comme un écueil de vouloir imiter ceux qui écrivent par humeur, que le cœur fait parler, à qui il ins
ler à Dorilas et Handburg 41. L’on peut, au contraire, en une sorte d’ écrits , hasarder de certaines expressions, user de terme
n écrivant qu’au goût de son siècle songe plus à sa personne qu’à ses écrits . Il faut toujours tendre à la perfection ; et alo
aison d’ailleurs veut qu’on suive l’usage ? Si nos ancêtres ont mieux écrit que nous, ou si nous l’emportons sur eux par le c
plus célèbres de celui-ci, ou les vers de Laurent, payé pour ne plus écrire , à ceux de Marot et de Desportes. Il faudrait, po
ve les petits sujets jusqu’au sublime : homme unique dans son genre d’ écrire  : toujours original, soit qu’il invente, soit qu’
n, d’une plus rare éloquence, soit dans ses entretiens, soit dans ses écrits , soit clans la chaire ; un défenseur de la religi
s les plus délicates les talents qu’ils ont de bien parler et de bien écrire  ; d’autres, encore qui prêtent leurs soins et leu
, qui ne cherchaient que la pureté des langues et les livres poliment écrits  ; ceux-là, sans principes solides de doctrine, av
imagine que c’est la poésie : on croit être poëte quand on a parlé ou écrit en mesurant ses paroles. Au contraire, bien des g
tion, qui est le principal, supposant qu’il se soit beaucoup exercé à écrire comme Cicéron le demande : qu’il ait lu tous les
es si achevées que nous avons d’eux ? A. Nous voyons bien qu’ils les écrivaient  ; mais nous avons plusieurs raisons de croire qu’
pas accoutumés à suivre la nature ; ils n’ont songé qu’à apprendre à écrire , et encore à écrire avec affectation. Jamais ils
ivre la nature ; ils n’ont songé qu’à apprendre à écrire, et encore à écrire avec affectation. Jamais ils n’ont songé à appren
ne voyons-nous pas saint Ambroise, nonobstant quelques jeux de mots, écrire à Théodose avec une force et une persuasion inimi
aint Grégoire, pape, était encore dans un siècle pire : il a pourtant écrit plusieurs choses avec beaucoup de force et de dig
de mauvaises pointes. Dans l’Orient, la bonne manière de parler et d’ écrire se soutint davantage. La langue grecque s’y conse
pecter non-seulement les Pères, mais encore les auteurs pieux qui ont écrit dans ce long intervalle. On y apprend la traditio
soutenir dans Paris Les Pradons et les Scudéris Contre les immortels écrits Des Corneilles et des Racines. On repoussait rud
z être chéris Du dieu de la double montagne, Et que toujours dans vos écrits Le dieu du Goût vous accompagne, Faites tous vos
vaincu : je cède, et lame est immortelle, Aussi bien que ton nom, mes écrits et tes vers. Le cardinal répondit à ce complimen
cet esprit qui passe à la dernière postérité. Déjà de leurs faibles écrits Beaucoup de grâces sont ternies : Ils sont compté
ble entretien, Sans le croire, parle aussi bien· Que son père croyait écrire . Je vis arriver en ce lieu Le brillant abbé de Ch
t souvent qu’il n’aurait pas composé plus d’un in-folio, s’il n’avait écrit que pour lui, et non pour les libraires. Enfin on
ritablement grands hommes s’occupaient à corriger ces fautes de leurs écrits excellents qui seraient des beautés dans les écri
s fautes de leurs écrits excellents qui seraient des beautés dans les écrits médiocres. L’aimable auteur du Télémaque retranch
, Si négligé dans ta parure, N’en avais que plus d’agrément ; Sur tes écrits inimitables Dis-nous quel est ton sentiment : Ecl
des sottises des morts. Là régnait Despréaux, leur maître en l’art d’ écrire , Lui qu’arma la raison des traits de la satire, Q
t semble encor nous dire : Ou sachez-vous connaître, ou gardez-vous d’ écrire . Despréaux, par un ordre exprès du dieu du Goût,
ns vos scrupuleuses beautés Soyez vrai, précis, raisonnable : Que vos écrits soient respectés ; Mais permettez-moi d’être aima
it humain pouvait l’être. Ah ! disait-il, pourquoi ai-je été forcé d’ écrire quelquefois pour le peuple ? Que n’ai-je toujours
ites, celui de l’élégance. On dit rarement d’une comédie, qu’elle est écrite élégamment. La naïveté et la rapidité d’un dialog
ue d’un opéra-tragédie celle d’un opéra-bouffon, aussi chaque genre d’ écrire a son style propre en prose et en vers. On sait a
d’une oraison funèbre : qu’une dépêche d’ambassadeur ne doit pas être écrite comme un sermon ; que la comédie ne doit point se
l’élégance, la propriété des expressions, la pureté du langage. Tout écrit , de quelque nature qu’il soit, exige ces qualités
pître didactique ne respirera point la passion ; et dans aucun de ces écrits on n’emploiera ni métaphores hardies, ni exclamat
déjà, au mot esprit (Dictionnaire philosophique), qu’un auteur qui a écrit sur la physique, et qui prétend qu’il y a eu un H
pouvait résister à un philosophe de cette force. Un autre qui vient d’ écrire un petit livre (lequel il suppose être physique e
. On trouve très-souvent dans Mézeray, et même dans Daniel qui, ayant écrit longtemps après lui, devrait être plus correct, q
r des riens, avait quelquefois beaucoup de délicatesse et d’agrément, écrit au grand Condé sur sa maladie : Commencez, Seign
ent le frire et le manger avec un grain de sel ? Est-ce un bon goût d’ écrire tant de lettres seulement pour montrer un peu de
e viscere nascosto. Balzac avait un mauvais goût tout contraire : il écrivait des lettres familières avec une étrange emphase.
ire : il écrivait des lettres familières avec une étrange emphase. Il écrit au cardinal de La Valette que, ni dans les désert
et féconde simplicité de ce grand homme. De tous les auteurs qui ont écrit en Angleterre, sur le goût, sur l’esprit et l’ima
ndres ; il fait sentir les défauts de la scène anglaise ; et quand il écrivit son Caton, il se donna bien de garde d’imiter le
de personne ? et que cependant de très-mauvaises tragédies barbares, écrites dans un style d’allobroge, ont réussi, après les
ille, et les tragédies touchantes de Racine, et le peu de pièces bien écrites qu’on peut avoir eues depuis cet élégant poète ?
autre. Il est bien étrange que, depuis que les Français s’avisèrent d’ écrire , ils n’eurent aucun livre écrit d’un bon style, j
epuis que les Français s’avisèrent d’écrire, ils n’eurent aucun livre écrit d’un bon style, jusqu’à l’année 1654 où les Lettr
54 où les Lettres provinciales parurent. Pourquoi personne n’avait-il écrit l’histoire d’un style convenable, jusqu’à la Cons
prescrite par une essence. Presque tout le livre est malheureusement écrit de ce style obscur et diffus. « Tout ce que l’es
ns l’histoire qu’on a vu Votre Majesté, à la tête de ses troupes, les écrire elle-même au Champ de Mars sur un tambour ; c’est
e vois qu’on affecte quelquefois, dans des histoires, d’ailleurs bien écrites , dans de bons ouvrages dogmatiques, le ton le plu
lus familier de la conversation. Quelqu’un a dit autrefois qu’il faut écrire comme on parle ; le sens de cette loi est qu’on é
ois qu’il faut écrire comme on parle ; le sens de cette loi est qu’on écrive naturellement. On tolère dans une lettre l’irrégu
e, l’incorrection, les plaisanteries hasardées, parce que des lettres écrites sans dessein et sans art sont des entretiens négl
sans art sont des entretiens négligés ; mais quand on parle ou qu’on écrit avec respect, on s’astreint à la bienséance. Or j
aux auteurs : in vitium ducit culpœ fuga. On a tant répété qu’on doit écrire du ton de la bonne compagnie, que les auteurs les
re stérile ; et remarquez que, dans cette foule immense de ces petits écrits , tous effacés les uns par les autres, et tous pré
s de goût et de finesse que vous n’en trouveriez dans tous les livres écrits avant les Lettres provinciales. Voilà l’état de
usant quelquefois de sa simplicité ? Avez-vous jamais dit que Cicéron écrivait au parfait ; que la coupe des tragédies de Racine
8 et moi nous avons l’honneur de recevoir quelquefois de ses lettres, écrites avec autant de pureté que de génie et de force, e
étonné qu’un souverain, chargé de tout le détail d’un grand royaume, écrive couramment et sans effort ce qui coûterait à un a
saint François. J’ai voulu le distinguer des Français ; j’avoue que j’ écris Danois et Anglais : il m’a toujours semblé qu’on
oue que j’écris Danois et Anglais : il m’a toujours semblé qu’on doit écrire comme on parle, pourvu qu’on ne choque pas trop l
coûté à l’harmonie ni à la pureté du langage. Feu M. de La Motte, qui écrivait bien en prose, ne parlait plus français quand il
t des vers. Les tragédies de tous nos auteurs, depuis M. Racine, sont écrites dans un style froid et barbare : aussi La Motte e
ire de M. Despréaux le même honneur que les Chapelain faisaient à ses écrits , de son vivant. Ils en disent du mal, parce qu’il
en Champagne, ce 6 janvier 1736. Je vous gronde de ne m’avoir point écrit  ; mais je vous aime de tout mon cœur de m’avoir e
hose de nouveau dans la littérature, secouez votre infâme paresse, et écrivez à votre ami. A Frédéric, prince royal de Pruss
clairée. Il faut secouer la poussière pour vous répondre. Vous m’avez écrit , mon charmant ami, une lettre où je reconnais vot
clavage. Il ne vous coûte point de penser, mais il coûte infiniment d’ écrire . Je vous prêcherai donc éternellement cet art d’é
e infiniment d’écrire. Je vous prêcherai donc éternellement cet art d’ écrire que Despréaux a si bien connu et si bien enseigné
défigurées ; enfin, pour être au-dessus de lui, il faut commencer par écrire aussi nettement et aussi correctement que lui. Vo
rs. Je ne veux plus aimer que les vôtres. Mme du Châtelet, qui vous a écrit , vous fait mille compliments. Adieu ; je vous aim
effet fort difficile. Monsieur, qu’il y eût deux personnes capables d’ écrire une telle lettre ; et, depuis que j’entends raiso
si lin et de si approfondi que ce que vous m’avez fait l’honneur de m’ écrire Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle pas
ns-nous donc les regarder quand nous songeons au temps où Corneille a écrit  ! J’ai toujours dit : In domo patris mei mansione
drement. Marmontel (1723-1799). Style C’est, dans la langue écrite , le caractère de la diction ; et ce caractère est
pas. Ce qui me distingue de Pradon, disait Racine, c’est que je sais écrire . Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont au-dess
tères du style. Le caractère de l’écrivain se communique aussi à ses écrits  ; ses pensées en sont imbues, son expression en e
des morceaux, quelquefois des scènes entières, tout aussi simplement écrites que les belles scènes de Corneille. Mais je ne do
ènes de Corneille. Mais je ne dois pas dissimuler que cette manière d’ écrire a un écueil, où Corneille lui-même a souvent écho
été lui-même dans les morceaux de ses tragédies les plus parfaitement écrits . Le comble de l’art serait d’être simple dans les
ensé. La première de ces qualités essentielles est la clarté. Avant d’ écrire , il faut se bien entendre et se proposer d’être b
tables ; et qui veut chicaner en trouve mille dans l’ouvrage le mieux écrit . Mais, comme La Motte l’a très-bien observé, il n
rté que la négligence. Personne, sans doute, n’est assez insensé pour écrire à dessein de n’être pas entendu ; mais le soin de
. C’est peu d’être clair, il faut être précis : car tous les genres d’ écrire ont leur précision ; et l’on va voir qu’elle n’ex
rché curieusement, dit-il, tous ces ornements du langage, parce qu’il écrivait , non pour plaider devant les juges, mais pour fla
que le bon sens et la simplicité sont les caractères dominants de ses écrits . Il est bon d’opposer un tel exemple à ceux qui c
ge, pour dissimuler ses défauts. Je crois qu’on peut trouver dans ses écrits plus de style que d’invention, et plus de néglige
oileau, du sentiment : c’était son instinct. Aussi a-t-elle animé ses écrits de cet intérêt qu’il est si rare de rencontrer da
e peut s’empêcher de regretter qu’un auteur si aimable n’ait pas plus écrit , et n’ait pas travaillé avec le même soin tous se
ous les autres. C’est une leçon importante pour tous ceux qui veulent écrire . Corneille et Racine Je dois à la lecture d
es longtemps avant moi. Il faut les pardonner au temps où Corneille a écrit , et aux mauvais exemples qui l’environnaient. Mai
’on a dit que l’expression était la principale partie de tout ouvrage écrit en vers. C’est le sentiment des grands maîtres, q
’a point assez fait agir ses personnages. On ne remarque pas dans ses écrits autant d’énergie que d’élévation, ni autant de ha
. Qu’on observe cette règle avec Racine, et qu’on examine ensuite ses écrits . Dira-t-on qu’Acomat, Roxane, Joad. Athalie, Mith
s dans le défaut de ces poëtes qui semblent s’être proposé dans leurs écrits , non d’exprimer plus fortement par des images des
licatesse de tant de gens de goût et de génie qui respectent tous les écrits de ce poëte ? Quelque crainte que je doive avoir
par Rousseau dans ses meilleures épîtres ne paraît ni nécessaire pour écrire naïvement, ni assez noble pour la poésie. C’est à
du genre qui fait languir tant d’opéras, faits à la hâte et aussi mal écrits qu’ils sont frivoles. Sur quelques ouvrages de
e. Il ne m’appartient pas de faire une critique raisonnée de tous ses écrits , qui passent de bien loin mes connaissances et la
r auteur. Mais parce que la tragédie de Mérope me parait encore mieux écrite , plus touchante et plus naturelle que les autres,
e. Il n’y a guère démérité essentiel qu’on ne puisse trouver dans ses écrits . Si l’on est bien aise de voir toute la politesse
vérité dans les choses de goût, on n’a qu’à lire la préface d’Œdipe, écrite contre M. de La Motte avec une délicatesse inimit
ites, a dû acquérir une autorité incontestable, et qui me paraît être écrite avec une force, une précision et des images digne
peuples. Quelle bonté de cœur, quelle sincérité se remarque dans tes écrits  ! Quoi éclat de paroles et d’images ! Qui sema ja
des talents si divers, peut-être qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme Bossuet, parler comme Fénelon. Mais parce q
actères. Il est vrai qu’on n’y trouve pas, aussi souvent que dans les écrits de Bossuet et de Pascal, de ces traits qui caract
rose ; philosophe et peintre sublime, qui a semé avec éclat, dans ses écrits , tout ce qu’il y a de grand dans l’esprit des hom
isse ; éclatant jusque dans les fautes qu’on a cru remarquer dans ses écrits , et tel que, malgré leurs défauts et malgré les e
Si Locke eût rendu vivement en peu de pages les sages vérités de ses écrits , ils n’auraient pas osé le compter parmi les phil
e Temple106, et une infinité d’autres qui sont aussi connus par leurs écrits que par leurs actions immortelles. Si nous ne som
dre la vérité. XLIII. La plupart des grandes affaires se traitent par écrit  ; il ne suffît donc pas de savoir parler : tous l
a vie civile, demandent qu’on sache parler ; c’est donc peu de savoir écrire . Nous aurions besoin tous les jours d’unir l’une
tant qu’on en est digne, et je ne me persuade pas que quelques essais écrits sans art et sans autre ornement que celui de la n
ole. Ce n’est néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l’e
des pensées fécondes ; par la sagacité que donne la grande habitude d’ écrire , on sentira d’avance quel sera le produit de tout
soupçonner qu’il manque de génie. C’est par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très bien,
ue ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très bien, écrivent mal ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu d
e ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent en différents temps des morceaux détachés, ne les
un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire . Il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées ;
t, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire  : les idées se succéderont aisément, et le style
a lumière qui doit faire un corps et se répandre uniformément dans un écrit que ces étincelles qu’on ne tire que par force en
lidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et
graver des pensées : ils ne savent que tracer des paroles. Pour bien écrire , il faut donc posséder pleinement son sujet, il f
style aura de la gravité, il aura même de la majesté. Enfin, si l’on écrit comme l’on pense, si l’on est convaincu de ce que
peuvent suppléer au génie ; s’il manque, elles seront inutiles. Bien écrire , c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et
ne fait ni le fond ni le ton du style, et se trouve souvent dans des écrits vides d’idées. Le ton n’est que la convenance du
s, je suis contraint de me borner à des réflexions. Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité : l
s qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périr
souverain bonheur dans l’exécution. III. Règle générale, les Anglais écrivent tous bien, en hommes qui sont nés orateurs, en ge
verse une à une les époques du perfectionnement universel. VIII. Pour écrire en prose, il faut avoir quelque chose à dire : or
ées doivent être mises parmi les choses les plus charmantes qu’il ait écrites . On n’y trouve pas une seule ligne qui ne suit pl
r dans sa mémoire, pour trouver les mots dont il a besoin. On ne peut écrire , en ce cas, qu’avec une grande attention. II. L’h
n remonte à ses sources, et on la contemple dans son cours. Pour bien écrire le français, il faudrait entendre le gaulois. Not
étaler, en les enchâssant dans des phrases, quand on pérore ou qu’on écrit . Il faut bien se garder surtout de les faire entr
e, et rejette ceux qui ne le sont pas. D’autres mettent leurs soins à écrire de telle sorte, qu’on puisse les lire sans obstac
omprendre à demi, on se contente aussi d’exprimer à demi, et alors on écrit facilement. XLIV. Il est des écrits et des sortes
ssi d’exprimer à demi, et alors on écrit facilement. XLIV. Il est des écrits et des sortes de style où les mots sont placés po
e madrigal, et le jugement pour le bon mot. LIX. Il y a, dans l’art d’ écrire , des habitudes du cerveau, comme il y a des habit
commander un écrivain. Si, sur toutes sortes de sujets, nous voulions écrire aujourd’hui comme on écrivait du temps de Louis X
ur toutes sortes de sujets, nous voulions écrire aujourd’hui comme on écrivait du temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vé
un rôle plutôt qu’on n’est un personnage. Mais une femme qui voudrait écrire comme madame de Sévigné, serait ridicule, parce q
rce qu’elle n’est pas madame de Sévigné. Plus le genre dans lequel on écrit tient au caractère de l’homme, aux mœurs du temps
it point là d’humeurs ; et je crois qu’un orateur sacré ferait bien d’ écrire et de penser toujours comme aurait écrit et pensé
orateur sacré ferait bien d’écrire et de penser toujours comme aurait écrit et pensé Bossuet. LXXIV. Tout son dans la musiqu
nsées et qui peignons avec des paroles, nous devrions aussi, dans nos écrits , donner à chaque mot et à chaque phrase leur hori
’est un principe important, mais difficile à observer, pour peu qu’on écrive avec force. LXXVIII. Le style littéraire consiste
pparence naïve, et au style de la douceur. LXXXVIII. Mêlez, pour bien écrire , les métaphores trop vives à des métaphores étein
ici les paroles empêchent de voir les pensées. Il entraîne celui qui écrit , et le fait se mentir à lui-même, comme il entraî
mais le succès. CXIX. Il y a tel écrivain dont on pourrait dire qu’il écrit à petits plis. 1. Nosse regiones intra quas
dans notre MS. ni dans le P. Desmolets, qui a, le premier, publié cet écrit dans la Continuation de ses Mémoires. Celui-ci a
MS., particulière ; mais c’est évidemment générale que Pascal a voulu écrire . Du reste, ces lignes, écrites sans rature, sont
évidemment générale que Pascal a voulu écrire. Du reste, ces lignes, écrites sans rature, sont de celles qui, dans le MS. auto
reste, Mme de Sévigné n’était pas la seule femme de cette époque qui écrivit des lettres avec un abandon plein de grâce et une
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
il y a dans sa vie des taches qui ne s’effaceront pas, comme dans ses écrits des torts que ses séductions ne sauraient faire o
et recevoir cent protestations ; pas un instant à soi, pas le temps d’ écrire , de penser, ni de dormir. Je suis comme cet ancie
ue je suis dangereusement malade ; je n’ai la force ni de penser ni d’ écrire . Je viens de recevoir votre lettre et le commence
rez retranché votre superflu. Adieu, je suis trop malade pour vous en écrire davantage. Conseils à une demoiselle Sur
pensent avec bon sens, et s’expriment avec clarté. Il semble qu’on n’ écrive plus qu’en énigmes : rien n’est simple, tout est
un vice. Voyez avec quel naturel madame de Sévigné et d’autres dames écrivent  ; comparez ce style avec les phrases entortillées
pre. On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit  ; on se fait une habitude d’exprimer simplement e
un moment pour penser à vous et à vos amis. Cela fait qu’une lettre à écrire devient un fardeau pour vous. Vous êtes un mois e
net une occupation suivie, et qui n’avez jamais pu prendre sur vous d’ écrire régulièrement à vos amis, même dans les affaires
oubliez point vos amis, et ne passez point des mois entiers sans leur écrire un mot. Il n’est point question d’écrire des lett
t des mois entiers sans leur écrire un mot. Il n’est point question d’ écrire des lettres pensées et réfléchies avec soin, qui
, la consolent ; elles vous servent, monsieur, dans le temps que vous écrivez contre elles ; vous êtes comme Achille, qui s’emp
la gloire, et comme le père Malebranche, dont l’imagination brillante écrivait contre l’imagination. Si quelqu’un doit se plaind
sait bien dorer la pilule ! Dans sa lettre du 3 avril 1741, Voltaire écrit à peu près les mêmes choses à Helvétius : « Vous
r de l’ouvrage : il est bon et fait de main d’ouvrier. » 5. Fontanes écrivait à Chateaubriand : « La renommée ne suffit pas seu
es Délices, près de Genève. 1. Le 2 août de la même année, Voltaire écrivait à D’Alembert : « Le bruit court que vous venez av
ieillesse. En voici quelques-unes recueillies au hasard : « Nous nous écrivons , madame, d’un bord du Styx à l’autre. Nous sommes
, et j’y suis jusqu’au menton. » Ce mourant, qui s’obstinait à vivre, écrivait encore à un prince d’Allemagne : « La Providence
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
ses différentes espèces, il sera à propos alors de s’adonner l’art d’ écrire dont on commencera à posséder les principaux secr
cours de la vie, chacun de nous éprouve à tout moment la nécessité d’ écrire une lettre ; mais tous ne sont pas exposés au bes
est de transmettre à celui qui les reçoit es pensées de celui qui les écrit  : elles sont, pour ceux que l’absence tient éloig
comme la plus simple correspondance est sujette aux règles de l’art d’ écrire , il est important qu’elles connaissent, je ne dir
ntre des absents. La première recommandation à faire est celle-ci : «  Écrivez comme vous parleriez aux personnes avec lesquelle
âge, le sexe, le rang, et un mot, suivant la position de ceux qui les écrivent comme aussi suivant la circonstance particulière
articulière dans laquelle on se trouve de part et d’autre. Ainsi l’on écrira avec mesure à ses supérieurs ; avec respect aux p
e langage que madame de Sévigné recommande à sa fille, quand elle lui écrit  : « Vous me dites plaisamment que vous croiriez m
mparaison, mais qui n’est pas expressément énoncée. Madame de Sévigné écrit dans une de ses lettres : « J’ai beau frapper du
he d’abord et qu’on finit ensuite par lui dévoiler. Madame de Sévigné écrit à sa fille : « Il y a aujourd’hui bien des année
ser en revue les différentes espèces de lettres que l’on est appelé à écrire dans ses relations de société. Section V. — D
n comptoir, dit Philippon, n’est pas l’Académie ; mais puisque l’on y écrit des lettres en langue française, encore faut-il q
nne à laquelle on adresse une demande est fort au-dessus de celle qui écrit , il faut un ton respectueux. Si la chose est aisé
s demandent beaucoup de tact et de ménagement de la part de celui qui écrit . L’amour-propre est si ombrageux que les conseils
es de Reproche en demandent de plus grands encore. Elles doivent être écrites avec mesure, prudence et douceur. Comme on ne fai
s de connaître l’amitié, monsieur ; il y a six mois que je ne vous ai écrit , parce que je n’ai bougé du tout l’hiver ; et je
madame de Sévigné avoue franchement ses torts dans une lettre qu’elle écrit à son cousin, et avec quelle bonne grâce elle lui
tre de madame de Sévigné à M. de Bussy-Rabutin « Je me presse de vous écrire , afin d’effacer promptement de votre esprit le ch
rit le chagrin que ma dernière lettre y a mis. Je ne l’eus pas plutôt écrite que je m’en repentis Il est vrai que j’étais de m
te humeur ; je n’eus pas la docilité de démonter mon esprit pour vous écrire  ; je trempai ma plume dans mon fiel, et cela » co
ardien. Ah ! ah ! dit-il, s’il vous fait du bien, il m’en fera donc : écrivez -lui en ma faveur. — Mais, monsieur, considérez qu
il est une observation importante dont il faut tenir compte : avant d’ écrire , assurez-vous bien de la vérité de l’anecdote ou
-nous obligés d’entreprendre quelque voyage, il est de notre devoir d’ écrire aux personnes que leur âge recommande notre respe
ilières. Les lettres familières sont celles que nous sommes appelés à écrire , tous les jours de notre vie, aux personnes de no
peut froisser les sentiments. Lisons à ce sujet une lettre que Racine écrivit à M. Levasseur, 1661. Lettre de Racine à M. Leva
ne conversation entre des absents, il faut donc avoir soin, lorsqu’on écrit une réponse, d’avoir sous les yeux la lettre que
crut un jour avoir encouru l’indifférence de cette princesse ; il lui écrivit donc à ce sujet. Voici sa lettre et la réponse do
15 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
ssi aisément tout autre genre de composition. Par lettre, on entend l’ écrit qui ne sort point ordinairement de l’intimité de
jours par les objets qui intéressent le plus les personnes à qui l’on écrit . On ne parle qu’en dernier lieu de ce qui regarde
cution, qui est la pierre de touche du bon épistolaire, il convient d’ écrire comme l’on parle, pourvu toutefois que l’on parle
pété qu’une lettre est avec sa réponse une véritable conversation par écrit entre absent. Cette définition juste et simple c
iers17. § 1. Lettres de compliments. Préceptes particuliers. On écrit une lettre de compliment à l’occasion du jour de
condoléance. Préceptes particuliers. Les lettres de condoléance s’ écrivent aux personnes qui sont affligées, afin de leur té
u’on expose un fait devant une société choisie. Avec cette pensée, on écrira parfaitement une nouvelle. Mais si l’on veut donn
ls, et rehausser les faits par quelques développements piquants, on n’ écrira plus une lettre de nouvelles, mais on fera une na
subi en lui remettant sa lettre des influences de pure civilité, on n’ écrit qu’un mot d’introduction. Le correspondant sait c
23. § 9. Lettres de conseils. Préceptes particuliers. Pour bien écrire une lettre de conseils, il faut s’y prendre de te
in débute par une prétermission ; il ne se plaint pas, dit-il : et il écrit pour se plaindre ? Celle manière a quelque chose
t réduire la lettre entière à cette simple phrase : Je vous prie de m’ écrire , parce que je suis disposé à me fâcher contre vou
16 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ns ce traité, qui est de se former le style ou de s’initier à l’art d’ écrire , il est incontestable que le grand moyen pour arr
it Cicéron, est le premier et le plus habile des maîtres dans l’art d’ écrire . — Il faut écrire avec le plus de soin possible,
premier et le plus habile des maîtres dans l’art d’écrire. — Il faut écrire avec le plus de soin possible, et le plus souvent
que l’on se trouve embarrassé et que l’on ne sait par où. commencer à écrire . On aperçoit à la fois un grand nombre d’idées, e
e importance ; et Buffon n’a pas craint de dire que les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passent à la postérité. Aussi
e tout genre qui sont le partage de ceux qu’une sotte vanité pousse à écrire avec rapidité. Tout le monde connaît les précepte
ec Quintilien que ce n’est pas en écrivant vite qu’on parvient à bien écrire , mais qu’on arrive à écrire vite en écrivant bien
as en écrivant vite qu’on parvient à bien écrire, mais qu’on arrive à écrire vite en écrivant bien, le jeune littérateur soume
ne, de Boileau et de Racine, qui se corrigeaient réciproquement leurs écrits . 339. Quelles sont les différentes espèces de com
on exerce d’abord les élèves pour les initier aux secrets de l’art d’ écrire . Ces exercices, qui sont très propres à former le
arration, qui raconte les faits ; la lettre, qui sert à converser par écrit . L’exposé détaillé des principes de ces diverses
usqu’au commencement du xviiie  siècle, on avait ignoré cette manie d’ écrire sans dessein d’instruire et de faire entendre des
goût peut permettre. Le plus souvent, les narrations fabuleuses sont écrites dans le style tempéré. 428. Citez quelques narrat
eunes gens à la composition. En effet, l’élève qui se forme à l’art d’ écrire ne cherche pas seulement à acquérir la correction
e de la narration badine que parce qu’elle est un entretien et non un écrit , tient une place importante dans les cercles et l
modifier les convenances locales suivant le goût de l’époque où l’on écrit et le caractère particulier de sa nation. De plus
e. 450. Qu’est-ce que la lettre ? La lettre est un entretien par écrit entre deux personnes éloignées l’une de l’autre :
’a adressé ses lettres à aucune personne déterminée, mais qu’il les a écrites pour le public. Ce sont des traités ou des discou
e ordinaire de la vie, et qui ne sont que des conversations mises par écrit entre deux personnes séparées par la distance. On
tres de convenance et des lettres d’affaires. Chacun a donc intérêt à écrire convenablement et à bien connaître les règles rel
on simple et facile du sentiment et de la pensée, qu’un entretien par écrit tel qu’on l’aurait avec la personne même, si elle
à la conversation familière. Or, il sera simple, dit Le Batteux, s’il écrit comme il parle, pourvu toutefois qu’il parle bien
de ce que l’on est et de ce que l’on doit à la personne à laquelle on écrit . C’est ce sentiment qui règle ce qu’on doit dire,
idus l’âge, le sexe, le rang, la dignité, le caractère, et qu’on leur écrive avec cette mesure qui est la règle des conversati
on n’excuse pas les négligences dans une lettre, ceux qui ne peuvent écrire d’un trait font sagement de jeter d’abord leurs i
lettres, jusqu’à ce qu’ils aient acquis par l’habitude la facilité d’ écrire purement et avec grâce, et jusqu’à ce qu’ils soie
ageuse de l’esprit, des sentiments, de l’éducation de la personne qui écrit . § II. — Des différentes espèces de lettres.
utant de classes qu’il y a de sujets principaux pour lesquels on peut écrire . Or, ces sujets sont au nombre de trois. En effet
au nombre de trois. En effet, ou il s’agit de l’intérêt de celui qui écrit ou bien de l’intérêt de la personne à qui l’on éc
rêt de celui qui écrit ou bien de l’intérêt de la personne à qui l’on écrit , ou enfin de l’intérêt d’une tierce personne. Nou
en déterminer les règles. I. — Lettres dans l’intérêt de celui qui écrit  : lettres d’affaires, d’excuse, de demande, de re
ttres de demande se règle sur la qualité de la personne à laquelle on écrit . Il faut être modeste et respectueux, et s’efforc
gles de la lettre de félicitation ? La lettre de félicitation, qu’on écrit à une personne pour la complimenter de quelque év
, et l’intérêt qu’on prend à tout ce qui regarde la personne à qui on écrit . Ici, il faut travailler son style. La lettre sui
es, dictées par l’amitié, les égards, la reconnaissance, doivent être écrites par le cœur. Ce sont toujours les mêmes idées tan
s pensées graves y peuvent être employées de temps en temps. Fléchier écrivait dans les termes suivants à Mme de Caumartin : Je
nseil. On doit extrêmement ménager l’amour-propre de celui à qui l’on écrit , soit qu’on lui donne des conseils de soi-même, s
isir de vous attacher à votre écriture ; je veux croire que vous avez écrit votre lettre fort vite ; le caractère en paraît b
Mlle de Montpensier sur le bonheur de la retraite. III. — Lettres écrites dans l’intérêt d’une tierce personne : lettres de
finesse et la beauté d’élocution ; Sénèque et Pline le Jeune, qui ont écrit pour la postérité, et qui, à cause de cela, manqu
e genre par les qualités qui les distinguent ordinairement dans leurs écrits  ; Enfin, Lamotte, qui se montre spirituel et agré
17 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
e but de toute éducation littéraire ? C’est d’enseigner à parler et à écrire avec grâce, avec élégance, avec talent ; c’est de
omposition ; les moyens théoriques sont l’étude des règles de l’art d’ écrire et l’histoire critique de la littérature. Selon n
et former son jugement ; autrement, il faudrait supposer que l’art d’ écrire peut être livré à l’arbitraire, et que le caprice
udier simultanément : la première est une théorie générale de l’art d’ écrire  ; la seconde, une étude des genres de littérature
suppose toujours une connaissance suffisante des principes de l’art d’ écrire , et des genres tant en vers qu’en prose ; sinon e
our fournir au besoin des modèles. La plupart des traités sur l’art d’ écrire sont des rhétoriques où l’on enseigne fort au lon
te l’application de ces préceptes ! Quelles sont les femmes qui ont à écrire des oraisons à la manière de Cicéron et de Démost
voulu, dans la première partie, généraliser l’enseignement de l’art d’ écrire . Nous avons fait une part pour la rhétorique et l
18 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
supprimez l’expression. » Ce qui revient à l’idée de Buffon : « Bien écrire est tout à la fois bien penser, bien sentir et bi
, on conçoit qu’on puisse, en rhétorique, abstraire l’expression d’un écrit , pour la considérer indépendamment de toute autre
« La seule différence entre Pradon et moi, disait Racine, c’est que j’ écris mieux que lui. » Le mot, vrai ou faux, prouve la
cher à l’expression. Buffon était du même avis : « Les ouvrages bien écrits , dit-il, seront les seuls qui passeront à la post
garants de l’immortalité65. Si les ouvrages qui les contiennent sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périr
nt ou d’une idée. Elocution s’applique plus spécialement au discours écrit ou parlé. Ce mot représente, comme en latin, ee q
tingue des autres et constitue son originalité. Celui qui ne sait pas écrire n’a pas de style ; celui qui sait écrire en a un
alité. Celui qui ne sait pas écrire n’a pas de style ; celui qui sait écrire en a un qui lui est propre, et n’en a qu’un, que
à un rhéteur qui avait pour but l’art de dire plus encore que l’art d’ écrire . Comment parle-t-il du style simple ? Après l’avo
essaire quelque part, c’est assurément lorsque l’on traite de l’art d’ écrire . Ensuite, la distinction que je propose une fois
tique en prose ; la lecture des poëtes est excellente pour préparer à écrire , pour mettre en train, en quelque sorte. J’ai tou
66. M. Francis Wey a énoncé et développé la même opinion que j’avais écrite et professée longtemps avant la publication de so
l’on pouvait jamais supposer pour qualité distinctive d’une classe d’ écrits un caractère qui toujours et partout est un défau
19 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
ble voyage qu’elle vient de faire à Pomponne : Depuis que je vous ai écrit j’ai fait un fort joli voyage. Je partis hier ass
plus en parler ; j’ai destiné une partie de cette après-dînée à vous écrire dans le jardin, où je suis étourdie de trois ou q
Rossignol cela est digne du premier tome. Je suis bien folle de vous écrire de telles bagatelles : c’est le loisir de Livry q
telles bagatelles : c’est le loisir de Livry qui vous tue. Vous avez écrit un billet admirable à Brancas. Il vous écrivit l’
qui vous tue. Vous avez écrit un billet admirable à Brancas. Il vous écrivit l’autre jour une main tout entière de papier. C’é
riphrase. » (Filon.) Cette qualité brille particulièrement clans les écrits de Buffon, de Fénelon et de Chateaubriand. Dans l
gorge. De peur d’en être volé, je m’en étais fait escorter ; j’avais écrit , dès le soir, à leur capitaine, de me venir accom
style pur, sévère et noble et un recueil de bons conseils sur l’art d’ écrire . Discours de Buffon sur le Style. Buffon nous rec
les avoir comparées et subordonnées qu’il pourra prendre la plume et écrire , et que son style deviendra intéressant et lumine
un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire  : il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées ;
t, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire  ; les idées se succéderont aisément, et le style
lumière, qui doit faire un corps et se répandre uniformément dans un écrit , que ces étincelles qu’on ne lire que par force e
idité : aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et
graver des pensées ; ils ne savent que tracer des paroles. Pour bien écrire , il faut bien posséder son sujet, ne point s’en é
terie, constitue la gravité, et même la majesté du style ; et si l’on écrit comme on pense, le style aura de la vérité : Pou
si l’on écrit comme on pense, le style aura de la vérité : Pour bien écrire , il faut donc posséder pleinement son sujet ; il
style aura de la gravité, il aura même de la majesté ; enfin, si l’on écrit comme on pense, si l’on est convaincu de ce que l
e ne fait ni le fond, ni le ton du style : elle peut trouver dans des écrits vides de sens : Les règles ne peuvent suppléer a
peuvent suppléer au génie : s’il manque, elles seront inutiles. Bien écrire , c’est tout à la fois bien penser, bien sentir, b
ne fait ni le rond ni le ton du style, et se trouve souvent dans les écrits vides d’idées. Le ton avec lequel l’écrivain doi
rivain peut déployer toute l’étendue de son génie. Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité : l
s qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périr
honneur d’être proclamés hommes de génie et écrivains classiques. Les écrits de ces hommes immortels sont entre les mains de t
les plus spirituels de l’époque, lui dit : « J’irai à l’Académie et j’ écrirai à votre place : Tu dors, Brutus. » Malgré les no
en resterait qu’un seul sur toute la surface du globe. Tels sont les écrits des Bossuet, des Fléchier, des Racine, des Cornei
s qui font si complaisamment parade d’esprit et de science dans leurs écrits . Les auteurs profanes ne paraissent occupés que d
rmes de l’éloquence. Quoi de plus simple que le style dans lequel est écrite la création du ciel et de la terre : Au commence
20 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
rlerons plus tard. Les ouvrages en prose s’appellent, en général, des écrits quand ils ont été composés et rédigés avant d’êtr
uteurs de discours prononcés s’appellent des orateurs ; les auteurs d’ écrits sont des écrivains : les uns et les autres, eu ég
rentrer parmi les poèmes tous les ouvrages d’imagination, fussent-ils écrits en prose, comme le Télémaque, les contes, les rom
les écrivains ; 2º les poètes. Les ouvrages sont les discours et les écrits , quand ils sont en prose ; et les poèmes, quand i
s sont en vers. § 2. Poésie, éloquence, littérature. Les poèmes écrits dans une langue déterminée sont souvent réunis so
ble des poèmes latins ; et la poésie française, l’ensemble des poèmes écrits en français, et assez connus pour qu’on les désig
sez connus pour qu’on les désigne sous ce nom. Les ouvrages en prose, écrits et discours, sont aussi réunis, moins absolument,
ellence s’ajoute au premier lorsque cet ouvrage est intéressant, bien écrit et instructif ; lorsque, enfin, il respire la ver
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
fixer l’attention de la jeunesse sur les règles positives de l’art d’ écrire  ; elle doit les habituer en même temps à juger av
cile, et il fait comprendre aux jeunes gens, mieux que la composition écrite , toutes les ressources que l’on peut tirer d’un s
§ II. Du style épistolaire. Une lettre est la transmission par écrit de nos pensées à une personne absente. On dit sou
rsonne absente. On dit souvent qu’une lettre est une conversation par écrit  : cela peut être vrai des lettres familières ; ma
tion par écrit : cela peut être vrai des lettres familières ; mais on écrit aussi des lettres d’affaires, de convenance, etc.
nullement des conversations. Souvent nous voyons des ouvrages entiers écrits sous forme de lettres, tels que des romans, des t
res familières. On dit ordinairement que, dans une lettre, il faut écrire comme on parle ; oui, mais à condition qu’on parl
ses idées, de choisir ses expressions. Les paroles passent, mais les écrits restent. Comme on a souvent occasion d’écrire des
roles passent, mais les écrits restent. Comme on a souvent occasion d’ écrire des lettres, c’est par là que nos amis et nos con
e. D’ailleurs, il n’y a pas de règles positives à donner à ce sujet ; écrire comme on sent, tel est le meilleur de tous les pr
a pierre de touche du sentiment. Ne soyons donc jamais paresseux pour écrire à nos amis ; nous ferions soupçonner la réalité d
e s’agirait que d’un simple billet, il faut qu’il y ait dans ce qu’on écrit un cachet d’individualité, une tournure, un mot q
ardien. Ho ! ho ! dit-il, s’il vous fait du bien, il m’en fera donc : écrivez -lui en ma faveur. — Mais, Monsieur, considérez qu
de paroles ni de lettres perdues, il faut venir : tout ce que vous m’ écrirez , je ne le lirai seulement pas. En un mot, ma bell
vantez plus de connaître l’amitié : il y a six mois que je ne vous ai écrit parce que je n’ai bougé du lit tout l’hiver, et j
xcuses. Madame de Sévigné au comte de Bussy. Je me presse de vous écrire , afin d’effacer promptement de votre esprit le ch
t le chagrin que ma dernière lettre y a mis. Je ne l’eus pas plus tôt écrite , que je m’en repentis. Il est vrai que j’étais de
humeur ; je n’eus pas la docilité de me démonter mon esprit pour vous écrire  ; je trempai ma plume dans mon fiel, et cela comp
r ; et pour l’autre, il me semble qu’il n’importe guère à celui qui l’ écrit et à celui qui le reçoit, voilà mes raisons ; bon
ai pas adressé plus tôt, c’est que nous autres, vieux cousins, nous n’ écrivons guères à nos jeunes cousines sans savoir auparava
e ni d’indifférence. Je voulais voir si vous songeriez que je ne vous écrivais pas depuis près de deux ans. Vous n’aviez aucun a
sensées, voici une drôle d’aventure. La maison tremble ; un homme qui écrivait près de moi se sauve en criant : tremoto ! moi, j
t rassasié le rejette à l’instant. Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire . Art poétique. Une description doit être animée
une bonne narration. Si la narration est historique, il faut, avant d’ écrire , étudier tous les détails qui s’y rattachent, pou
ieux, À ton dernier regard, brilleront dans mes yeux. Vain espoir, s’ écrira le troupeau d’Épicure, Et celui dont la main diss
atique de la langue ; mais, pour pénétrer tous les secrets de l’art d’ écrire , pour étudier les règles dans leur application im
pas, quand ils ont acquis une certaine maturité, à rendre compte, par écrit , d’un livre qu’ils ont lu, d’une pièce de théâtre
ses détails, y montrer l’application de toutes les règles de l’art d’ écrire , faire ressortir les beautés ou les défauts qui s
ion réelle, un accent attendrissant de vérité, c’est qu’il ne l’a pas écrit , comme font tant de poètes, dans le silence du ca
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
de fer, pointue par un bout et aplatie par l’autre. Avec la pointe on écrivait sur une écorce d’arbre, appelée liber, d’où est v
mpris sans peine et sans effort de ceux auxquels nous parlons ou nous écrivons . Pour être clair, il ne faut dire que juste ce qu
Bruyère, à ce sujet, donne le conseil suivant : « Tout écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecte
Éloge de Fénelon. Nous aimons à conseiller comme lecture les lignes écrites sur les salles d’asile par M. J. Janin, qui sait
narration est un petit chef-d’œuvre de brièveté, de goût et d’esprit écrit avec toute la pureté désirable. Memphis possédai
t digne de Pythagore. Le voici : Les académiciens penseront beaucoup, écriront peu, et parleront le moins possible. On l’appelai
titua ensuite le chiffre 1 au zéro qui précédait le nombre 100, et il écrivit à son tour (1100) avec cette courte phrase : « Il
gratis. M. de Jouy est l’un de nos littérateurs les plus féconds. Il écrivit avec la plus grande facilité : on peut en juger,
xclut, ni la richesse, ni l’élégance du style ; que tous les genres d’ écrire ont leur précision ; que le style philosophique a
cune peine à son auteur. Cette qualité distingue particulièrement les écrits de La Fontaine et de Racine ; en lisant ces deux
es deux auteurs si parfaits, il semble que l’on va soi-même parler et écrire avec la même facilité, le même talent ; mais on e
eons. Il y règne tant de naturel qu’il semble qu’elle ne pouvait être écrite d’une manière différente. On y voit les deux amis
agéré ternissent le naturel du style et le font évanouir sans retour. Écrire en général comme on pense, est le plus souvent le
st ce que nous recommande encore Boileau en ces termes Quoi que vous écriviez , évitez la bassesse : Le style le moins noble a p
t à Brest à dix-huit ans, avec beaucoup de dettes et sans argent ; il écrivit à son père ; et ne recevant point de réponse, il
siècle. Ce récit de la mort du premier capitaine de François Ier, est écrit avec le style du xvie  siècle, et par un écrivain
s les fois que le sujet s’y prête. Le morceau que nous citons ici est écrit d’un style noble et harmonieux : il exprime avec
surtout, si heureusement favorisés du ciel, savent répandre sur leurs écrits cette mélodie enchanteresse ; et si nous ouvrons
es lectures. Si nous préférons les écrivains en prose, c’est dans les écrits des Fénelon, des Massillon, des Bossuet, des Sain
s simples et communes. C’est un défaut qui se fait remarquer dans les écrits de Voiture, de Balzac, de Fontenelle et de La Mot
naufrage, il aura du moins la consolation de mourir en eau douce. Il écrit aussi un de ses amis qu’il veut s’abstenir de rec
résente ses remercîments pour des gants qu’elle lui a envoyés, il lui écrit  : Quoique la grêle et la gelée aient vendangé no
; celui-là a composé des stances sur une infidélité : monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à mademoiselle une telle,
tyle affecté et recherché est la lettre que Vincent Voiture se plut à écrire à M. le duc d’Enghien, après le passage du Rhin p
ion et la recherche, que la simplicité que l’on veut répandre sur ses écrits ne dégénère en trivialité et bassesse, Ces défaut
goût. Aussi Boileau les condamne-t-il en ces termes : Quoi que vous écriviez , évitez, la bassesse : Le style le moins noble a
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
émie des sciences, il conçut, à l’âge de trente-deux ans, le projet d’ écrire l’Histoire de la nature. Publié entre 1749 et 178
rs sur le style (1753) qu’il était maître dans l’art de composer et d’ écrire  : ses préceptes valurent ses exemples. Au milieu
s des idées fécondes ; par la sagacité que donne la grande habitude d’ écrire , on sentira d’avance quel sera le produit de tout
soupçonner qu’il manque de génie. C’est par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très-bien,
ue ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très-bien, écrivent mal1 ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu
e ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent en différents temps des morceaux détachés, ne les
un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire  : il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées ;
t, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire  ; les idées se succéderont aisément, et le style
a lumière qui doit faire un corps et se répandre uniformément dans un écrit , que ces étincelles qu’on ne tire que par force e
idité2. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et
graver des pensées ; ils ne savent que tracer des paroles. Pour bien écrire , il faut donc posséder pleinement son sujet ; il
style aura de la gravité, il aura même de la majesté. Enfin, si l’on écrit comme l’on pense3, si l’on est convaincu de ce qu
aux points les plus obscurs. Mais malgré ces lumières de la tradition écrite , si l’on remonte à quelques siècles, que d’incert
génie pour les sciences, du goût pour la littérature, du talent pour écrire , de l’ardeur pour entreprendre, du courage pour e
eul tout de diverses parties. (Boileau, Art poétique, 1. 175.) 1. Écrivent mal. Pensée dont la justesse est contestable. 2
ux. Il faut que le style ait de la couleur et du relief. 3. Fénelon écrivait  : « A. Je vous l’ai déjà dit : tout l’art des bo
p voyant et trop fastueux. 2. Voici une belle page contre la guerre écrite par Jean Bodin (1530-1596) l’auteur de la Républi
et recevoir cent protestations ; pas un instant à soi, pas le temps d’ écrire , de penser, ni de dormir. Je suis comme cet ancie
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
le sens court après elle3 : Aimez donc la raison4 ; que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule et leur lustre, et leur
lecteurs, Est souvent chez Barbin3 entouré d’acheteurs. Quoi que vous écriviez , évitez la bassesse : Le style le moins noble a p
rassées ; Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d’ écrire , apprenez à penser2 : Selon que notre idée est pl
ement, Et les mots pour le dire arrivent aisément4. Surtout qu’en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous
. Faites-vous des amis prompts à vous censurer2; Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères, Et de tous vos défauts l
gain, infectant les esprits, De mensonges grossiers souilla tous les écrits  ; Et partout, enfantant mille ouvrages frivoles,
pe, enfermé dans une vile bière, Le plus savant mortel qui jamais ait écrit  : Arnauld, qui, sur la grâce instruit par Jésus-C
uent aux idées ; ce sont les idées qui manquent aux mots. 5. Balzac écrivait à Racan : « Au demeurant ne vous justifiez point
Dieu ! 2. Voltaire parlait ainsi à son maître, le P. Porée : « J’ écris avec tant de civilité contre le P. Tournemme, que
des couplets. Il est plaisant qu’il soit permis de dire aux gens par écrit ce qu’on n’oserait pas leur dire en face ! Vous m
mon cher père, à fuir ces bassesses, et à savoir vivre comme à savoir écrire . Les Muses, filles du Ciel, Sont des sœurs sacs
ine a consacré au docteur Arnauld les vers suivants : Sublime en ses écrits , doux et simple de cœur, Puisant la vérité jusqu’
25 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
faut se faire une juste idée de chacune d’elles et lire ce qu’en ont écrit les principaux critiques. Un peu de forme n’y suf
idérations solides et bien déduites. On ne saurait donc trop, avant d’ écrire , peser tous les termes de la question ; la répons
s et le langage prétentieux qu’une certaine critique a mis à la mode. Écrire ainsi, c’est prouver seulement qu’on ne s’entend
pensées justes et solides. La Lettre, celle-là du moins qu’on donne à écrire aux candidats, ressemble un peu tantôt à une diss
s qu’on ne l’oublie pas. Est-il besoin de recommander aux candidats d’ écrire lisiblement, de se relire et de ne pas laisser de
heresse et la trop grande abondance. Celui qui sur un sujet difficile écrit sept ou huit pages en trois heures, montre plus d
889.) Après avoir rappelé brièvement dans quelles circonstances a été écrite la Lettre sur les occupations de l’Académie franç
a philosophie de l’histoire. – Caractériser ces différentes espèces d’ écrits et citer, en les appréciant très brièvement, les
esprit fut accessible à toutes les connaissances. En même temps qu’il écrivait des tragédies et des ouvrages philosophiques, il
des pensions accordées par la Cour. Vous supposerez qu’un de ses amis écrit à Boileau à cette occasion. Il le prie d’user de
s, ils les font fermenter dans notre cœur. On supposera que Corneille écrit à Nicole pour protester contre cette accusation d
e fût arrêtée en plein succès. On supposera que Molière, à ce moment, écrit à Mme de Sablé, dont le salon était devenu, après
1891.) Dans sa lettre à d’Alembert sur les spectacles, J.-J. Rousseau écrit à propos de Molière : « Voulant exposer à la risé
 Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon et le barbarisme et d’ écrire purement : quel feu, quelle naïveté, quelle sourc
ples à l’appui de chaque affirmation. (Toulouse, avril 1889.) Boileau écrit à Racine absent de Paris pour lui annoncer la mor
raconte sa mort et ses funérailles. (Marseille, avril 1890.) Boileau écrit à Racine pour lui apprendre la mort de Molière. (
s après la publication du deuxième recueil des Fables, Mme de Sévigné écrit à La Fontaine une lettre où elle prend avec enjou
défense de son sexe. (Nancy, juillet 1891.) Le jeune duc de Bourgogne écrit à La Fontaine pour le remercier de lui avoir dédi
on funèbre du prince de Condé.) (Clermont, août 1889.) Le grand Condé écrit au roi de France pour lui demander sa grâce ; il
s flatteuses rédigées de sa main. Vous supposerez qu’en 1677, Colbert écrit à Racine pour lui conférer, de la part de Louis X
le monde s’était tourné contre lui. Avant de quitter le ministère, il écrivit au roi pour le remercier de sa confiance passée e
, avril 1891.) Washington, président de la République des États-Unis, écrit au président de l’Assemblée nationale, pour lui a
des grandes scènes dont il a été l’un des témoins et des acteurs, il écrit à ses amis et à ses électeurs de Provence. (Marse
ie, Abd-el-Kader. On supposera que le lendemain du combat le maréchal écrit en France à un de ses amis et l’on écrira cette l
demain du combat le maréchal écrit en France à un de ses amis et l’on écrira cette lettre. Le maréchal annonce la victoire de
qui a profité des vacances de Pâques pour faire un voyage en France, écrit à son frère et lui fait part de ses impressions.
pas évidentes d’elles-mêmes. » (Montpellier, juillet 1888.) Colbert écrit à Louis XIV en 1666 une lettre pour l’engager à c
x et ceux de la guerre. (Lille, novembre 1890.) Un de vos amis vous a écrit qu’il apportait beaucoup d’ardeur à l’étude des s
ts dont la détresse était encore plus grande qu’il ne l’avait cru. Il écrivit au duc de Savoie et obtint pour cette année-là l’
ation du Cid (1636), un bourgeois de Paris, grand amateur de théâtre, écrit à un de ses amis de Rouen, pour lui rendre compte
agne de Russie ; il est resté en correspondance avec un ami, à qui il écrit à de rares intervalles. Sa dernière lettre était
sans portée. Vous supposerez que son frère aîné, éloigné de lui, lui écrit , à ce sujet, une lettre pleine d’utiles conseils
onnaissance. Vous développerez cette idée sous la forme d’une lettre, écrite par un voyageur qui a parcouru la France et qui a
hat de livres classiques qui formeraient sa première bibliothèque. Il écrit à un de ses amis pour lui faire part de sa joie e
ix de ses auteurs favoris. (Paris, août 1876.) Un ami de Franklin lui écrit pour le féliciter sur l’invention du paratonnerre
de dire que les femmes allaient plus loin que les hommes dans l’art d’ écrire des lettres ? – Quelle est l’utilité des mémoires
est l’utilité des mémoires, et quel usage convient-il d’en faire pour écrire l’histoire ? – Dans quels genres Montesquieu a-t-
Saint Cyr. – Quelles sont les principales idées de Pascal sur l’art d’ écrire  ? – Expliquer, en prenant pour exemple les Sermon
défauts lui reproche-t-on ? – Comment Voltaire a-t-il compris l’art d’ écrire l’histoire ? – Est-il vrai que Voltaire ait exagé
ux et Beaumarchais ? – Les grands écrivains du xviii e siècle ont-ils écrit seulement pour le plaisir de bien dire, ne poursu
angage agréable et délicat que la comédie adopte aussitôt. Si Molière écrivait le Bourgeois gentilhomme pour divertir le roi, il
de ce prince, en un mot, remplissent cet admirable théâtre. » Racine écrit ses premières pièces pour la jeunesse du roi, et
relief et laissent peu de souvenirs ; ses plans sont romanesques ; il écrit d’une façon plus brillante que solide et vraiment
dans la satire littéraire qui veut de l’esprit et de la malice ; s’il écrit souvent avec moins de soin que Boileau, il a des
de chaleur d’esprit que de cœur ; c’est aussi qu’il pensait et qu’il écrivait vite, c’est qu’une longue patience et une inspira
z les raisons. Les principaux ouvrages du xviii e siècle sont tous écrits en prose. Parmi les grands écrivains de ce temps
spondance, les romans, tout ce qui fait la réputation de Voltaire est écrit en prose. A la vérité, il a réussi dans la poésie
ète reste inférieur au prosateur. Montesquieu, Buffon, Rousseau n’ont écrit qu’en prose. On ne peut sérieusement leur compare
rouler devant lui tant de scènes pathétiques, d’un génie si puissant, écrites dans le plus magnifique langage. Cette conviction
œuvre il a perpétué son influence. Malherbe avait enseigné l’art d’ écrire en vers, il en avait donné d’illustres exemples ;
e Molière, que cet accord est possible. A tous ces poètes faciles qui écrivent aisément deux cents vers dans une matinée, il prè
e froide épithète, qui se corrige sans cesse, qui rature et qui, s’il écrit quatre mots, sait en effacer trois. Il se montre
çant une page, Enfin passant sa vie en ce triste métier, car l’art d’ écrire est dur pour qui Veut aux règles de l’art asserv
r un volume. Tel n’est pas le sort de ceux qui veulent et qui savent écrire . Pour son coup d’essai dans la satire littéraire,
éraire, Boileau exile du Parnasse quiconque dédaigne le travail. On n’ écrivait plus, il exige d’abord qu’on écrive et il affirme
onque dédaigne le travail. On n’écrivait plus, il exige d’abord qu’on écrive et il affirme qu’on ne saurait le faire sans pein
dirige contre l’Ecole des Femmes, il le proclame un maître en l’art d’ écrire , il le signale à Louis XIV comme le premier des b
tester certaines doctrines de Boileau, mais ses préceptes sur l’art d’ écrire n’ont pas cessé d’être excellents et ils sont enc
ecommande Pascal. La justesse du fond est la première qualité de tout écrit . L’homme de bien s’efforce de penser juste ; il c
vêtir et plus elle sera spontanée, plus elle sera juste. Les poètes n’ écrivent jamais mieux que sous la dictée de l’inspiration 
n’y ait rien de trop, ni rien de manque ». L’honnête homme, quand il écrit , a quelque chose à dire ; il tient d’abord à mont
ntendait Pascal, lui paraît d’un ridicule achevé ; il ne saurait donc écrire que simplement. La vérité du fond et la simplicit
n y regarde attentivement, on reconnaît vite que presque tout l’art d’ écrire s’y trouve, en réalité, renfermé. Cette rhétoriqu
en qu’elles passaient de bouche en bouche sans que l’on songeât à les écrire . Phèdre les traduisit en latin, il les amplifia,
’orateur. Il improvisait sans peine, et il s’est épargné la fatigue d’ écrire . On croit aussi que sa santé, toujours chancelant
épuisables ressources. La Bruyère a connu tous les secrets de l’art d’ écrire et personne, mieux que lui, ne les a révélés. Il
ut à fait bon marché et avec une sincérité entière. « Dirai-je enfin, écrit -il, un mot du style, de sa négligence, de répétit
liquer. Je ne fus jamais un sujet académique, je n’ai pu me défaire d’ écrire rapidement. De rendre mon style correct et plus a
forces, il courrait risque d’être ingrat. Pour bien corriger ce qu’on écrit , il faut savoir bien écrire ; ou verra aisément q
d’être ingrat. Pour bien corriger ce qu’on écrit, il faut savoir bien écrire  ; ou verra aisément que je n’ai pas dû m’en pique
ce qu’il a entendu, mais il ne le fait pas avec une verve égale. Il n’ écrit bien que sous l’influence de la passion ; il n’es
peut. Il a besoin, pour être lui-même d’être violemment ému ; et il n’ écrit bien que s’il écrit vite ; quand il cherche ses m
our être lui-même d’être violemment ému ; et il n’écrit bien que s’il écrit vite ; quand il cherche ses mots et ses tours ; i
s grand que l’écrivain, ou, du moins, il se cache plus. Saint-Simon n’ écrit pas la réflexion après le portrait, il ne s’attar
viiie siècle, cet enthousiasme s’était refroidi. Laharpe, pourtant, a écrit toute une dissertation sur les beautés poétiques
réussi à créer des caractères et à faire vivre ses personnages. Il a écrit de belles scènes plutôt que de belles pièces. Zaï
s plus grands poètes, il le doit surtout à celles de ses œuvres qu’il écrivait comme en se jouant. La Henriade ne compte plus gu
s du Christianisme et, comme l’a justement remarqué Montesquieu, « il écrit pour son couvent », c’est-à-dire pour les philoso
là, tout un cours de littérature, et le plus exquis qu’on ait jamais écrit . C’est la raison même qui parle, mais une raison
s il ne s’interdit guère le mot grossier. Il va trop loin et quand il écrit sous l’influence de la colère, il dépasse toute m
fit du conseil que lui donnait le président de Brosses « de ne jamais écrire dans ses moments d’aliénation d’esprit, pour n’av
pas, ils se défendent. Leur sensibilité a été blessée par un mauvais écrit  ; ils ont souffert et ils se vengent en disant to
tellectuelle prompte à s’irriter. Il souffre à la lecture de certains écrits . La grossièreté et la platitude le rebutent, comm
éclats De voir ce nain mesurer un Atlas. Il n’est guère, en effet, d’ écrits , même parmi les meilleurs, où une critique attent
tielles du style épistolaire ? Une lettre est une conversation par écrit  ; elle doit donc avoir toutes les qualités d’une
ts. La simplicité est la première des qualités du style épistolaire ; écrire simplement c’est dire ce qu’il faut, en termes cl
a simplicité et il semble, d’ailleurs, qu’il lui soit intimement uni. Écrire naturellement c’est ne rien affecter, c’est se mo
crée pas. Elle n’est pas également nécessaire dans tous les genres d’ écrits , mais elle est indispensable dans la lettre. On n
de Sévigné ressemblent assez, pour le fond, à beaucoup d’autres qu’on écrit tous les jours, mais le tour, le ton, les réflexi
e s’enseigne point, elle nous est révélée par notre raison. Quiconque écrit sait à qui il s’adresse. On ne parle point sur le
; on ne badine pas avec un vieillard comme avec un jeune homme ; on n’ écrit pas une lettre de reproche ou de condoléance comm
urde à qui sait vivre pour lui-même. Méditez, lisez, instruisez-vous, écrivez . D’Argenson. – J’ai fait ce rêve dans ma jeuness
vez formé des alliances, préparé des traités, vous avez vu la guerre, écrivez vos mémoires et vous serez utile à vos successeur
de souplesse et de variété, le rythme uniforme dans lequel elles sont écrites ne convenait pas à la fable. Il restait à proport
ébreuse, il aime les humbles et les faibles et c’est pour eux qu’il a écrit son œuvre. Ajoutons encore que La Fontaine a déco
aux poètes « qui courent du bel-esprit la carrière épineuse ». S’il a écrit une petite fable, La Mort et le Bûcheron, s’il a
ours avez fait ma richesse, Si quelque sage, un jour, feuilletant mes écrits , Veut condamner ma muse aux vices trop clémente,
te facile et doux à sa faiblesse, Et deviendra meilleur en lisant mes écrits . Je me flatte peut-être ; est-il donc pour son li
sera guidée, dirigée – et il en saura gré à l’élève. Non qu’il faille écrire dans la marge des signes conventionnels tels que
rit, le terme : sentiments nobles et courageux. Un bon livre, et bien écrit , nous élève toujours au-dessus de nous-même, fait
Concours de 1885. Littérature. Mme de Lambert (1647-1733) avait écrit à Fénelon qu’elle s’était inspirée pour élever sa
 : « On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit  ; on se fait une habitude d’exprimer simplement e
r l’esprit » (Lettre de Mme de Sévigné à Mme de Grignan, 8 mai 1689), écrit à la mère de Pauline pour lui reprocher cette int
Châtelet (édition posthume de cet ouvrage de la marquise), Voltaire a écrit  : « Jamais femme ne fut si savante qu’elle et jam
ational, les tendances particulières de l’esprit chez le peuple où il écrit . 3 e Paragraphe. – Il appartient à une époque où
alpole, par l’éclat de sa rupture avec Mlle de Lespinasse, a beaucoup écrit et surtout beaucoup lu. Mais, en fait de lectures
e, elle dédaignait l’étude des écrivains classiques. Elle fuyait tout écrit qui aurait pu l’instruire. Elle courait au devant
ensez-vous de ce jugement du philosophe Joubert : « Si… nous voulions écrire aujourd’hui comme on écrivait au temps de Louis X
philosophe Joubert : « Si… nous voulions écrire aujourd’hui comme on écrivait au temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vé
humeurs, les mêmes opinions, les mêmes mœurs… Une femme qui voudrait écrire comme Mme de Sévigné serait ridicule, parce qu’el
les moyens de remédier à tant d’infortunes. – Un ingénieux critique a écrit  : « On peut dire que notre littérature tout entiè
 Comparer Corneille et Racine comme poètes comiques. – Mme de Sévigné écrit à son cousin Bussy-Rabutin (juin 1666) pour lui d
ontraire, était favorable à l’auteur d’Andromaque. – Mme de Maintenon écrit à une amie pour lui faire part de ses impressions
n funèbre d’Henriette d’Angleterre, dans la basilique de Saint-Denis, écrit à une de ses amies pour lui faire part des impres
nre épistolaire : « Ce sexe va plus loin que le nôtre dans ce genre d’ écrire . » – Dans son chapitre « De la Société et de la
t une fleur qui ne donne son parfum qu’à l’ombre. » – Mme de Sévigné écrit à Boileau pour lui reprocher d’avoir omis dans so
les résolutions charitables il doit nous suggérer. – Mme de Maintenon écrit à Racine, depuis longtemps retiré du théâtre, pou
distribués aux demoiselles de Saint-Cyr, Mme de Maintenon avait fait écrire  : « C’est un mauvais caractère que celui de grand
t remarquable si l’on songe à l’immense quantité de lettres qu’elle a écrites , et dans tous les moments de sa vie. Il est impos
verte, facile à connaître, autant Mme de Maintenon se livre peu. Elle écrivit moins sans doute que Mme de Sévigné, mais cependa
les dures de La Rochefoucauld sur les mobiles des actions humaines) a écrit quelque part : « Je voulais faire un beau personn
u’il raillait, qu’il a respecté leur honneur tout en dédaignant leurs écrits . La critique dans Boileau est donc toute littérai
ineffables et ses indicibles tourments ? Ils prononcent le mot, ils l’ écrivent sans cesse, ils l’ont toujours à la bouche : au f
t Jacquinet ne se contentent pas d’une note sèche et brève, comme ils écrivent en quelque sorte un plan des devoirs, des leçons
un point de départ. Il n’y a aucune appréciation sur les compositions écrites . Comme on le verra, le jugement est sévère. Depui
prouvé qu’elles possédaient une connaissance générale de ce qui a été écrit sur le sujet ; elles en ont fait une exposition p
 Il ne faut pas souffrir une fausse règle qu’on a voulu introduire, d’ écrire comme on prononce. » Exposez et jugez la réforme
icatesses de la ponctuation, j’entends surtout de celle qui n’est pas écrite dans le texte, et qui demeure à la charge du lect
l’Académie de rester fidèle à son premier dessein, et de continuer à écrire simplement le dictionnaire sous la dictée de l’us
lents, s’enhardissent volontiers à l’un et à l’autre ? Quels genres d’ écrits y peuvent prêter davantage ? De l’usage et de l’a
ittérature. Une de vos élèves, jeune fille d’environ quinze ans, vous écrit pendant les vacances, et vous avoue qu’elle ne pe
ntes, assez dangereux de les parler, et surtout très dangereux de les écrire . » Morale. J.-J. Rousseau a dit : « La continui
affectation qui les poussait à « se servir d’une façon de parler et d’ écrire nouvelle et savante », à « alléguer Platon et sai
ne place dans l’éducation des femmes. Vous supposerez que Fénelon lui écrit pour rassurer ses scrupules. Celui qui, au sortir
voudrait rassembler toutes les créations de la nature et tâcher d’en écrire un jour l’histoire. – « Il fault pour juger bien
? – Buffon a dit dans son discours sur le style : « Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité : l
qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets ; s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périr
égère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère. » – Pascal a écrit de l’auteur des Essais : « Le sot projet que Mont
ne amie la mort de sa mère. – M. Mézières, de l’Académie française, a écrit  : « Un peu de science peut rendre une femme pédan
: Sainte-Beuve Extraits. (Garnier, édit.) Lanson Conseils sur l’art d’ écrire . (Hachette.) Lintilhac Précis critique et histori
ons-nous trouvé dans un trop grand nombre de compositions, d’ailleurs écrites correctement et non sans élégance ? Un jugement à
ions, la poésie à peine distinguée de la prose et le poète dispensé d’ écrire en vers ; Pascal, Bossuet, Fénelon, Buffon, venan
Quels ont été, au xvii e siècle, les grands auteurs français qui ont écrit sur des sujets scientifiques, et quel est le cara
beau et à paralyser la faculté d’admirer. En même temps que les pires écrits trouvent les lecteurs les plus nombreux, les chef
obriété, le naturel. » Ordre des sciences Littérature. Pascal écrit  : « Ceux qui sont accoutumés à juger par le sent
hoix des termes. » Ordre des sciences Littérature. La Bruyère écrit  : « L’on n’a guère vu jusques à présent un chef-d
énétrer bien avant. Il ne s’agissait ni uniquement des femmes qui ont écrit , ni uniquement des auteurs qui ont écrit sur les
niquement des femmes qui ont écrit, ni uniquement des auteurs qui ont écrit sur les femmes ; mais, comme l’a heureusement dit
sse rarement détacher de leurs compositions une page entière vraiment écrite  ; mais embrasser un sujet dans toute sa complexit
larges vues de la science et de la critique contemporaines, en état d’ écrire désormais l’histoire comparée des littératures. S
1890. Ordre des lettres Composition littéraire. La Bruyère a écrit  : « Il y a dans l’art un point de perfection, co
e goût de leurs élèves. Il ne s’agissait pas de disserter sur l’art d’ écrire , de prendre parti pour ou contre Boileau, ou de r
t ? Elles n’accepteraient pas cette grammaire de la parure, qui a été écrite , ne tiendraient nul compte des formes et des coul
ront, elles blâmeront sans donner leurs motifs ? Elles enseigneront à écrire sans apprendre à juger, à choisir ? Que celles-là
que nos aspirantes doivent enseigner ces matières, qu’est-ce que bien écrire et bien parler, sinon choisir et trouver précisém
souvenir. Suffirait-il d’un dictionnaire ou d’une grammaire pour bien écrire  ? A ce compte les étrangers instruits, à qui nos
ige la plus grande somme d’attention aux mots, et bien parler ou bien écrire exige la plus grande préoccupation possible de la
opies d’élèves Balzac, dans la première partie du XVIIe siècle, écrivait  :« Il y a une certaine gaîté de style éloignée à
que cette réflexion peut contenir de regrets relatifs à sa manière d’ écrire , vous paraît-elle applicable aux plus belles œuvr
ransition entre deux grands siècles littéraires, où Balzac commença d’ écrire . Rien ne nous empêche, en effet, puisque nous ign
’à la fin de la longue carrière de Balzac. Admettons donc qu’elle fut écrite à ce moment où pas un des grands génies du xvii e
ent faire rêver autre chose, donner l’idée d’une manière différente d’ écrire , et l’on pouvait désirer avec Balzac le jour où u
érons enfin le travail même des auteurs du xvii e siècle. Combien ont écrit d’abondance ? Combien ont laissé aller leur plume
leur œuvre tout air de verve et d’impromptu ? La Bruyère presque seul écrit par petites phrases courtes, mais d’ailleurs plei
ment modifié. Y a-t-il eu progrès, y a-t-il eu décadence dans l’art d’ écrire  ? Il est difficile de se prononcer, justement à c
 siècle n’est pas tant à dédaigner ; quoi qu’on en dise, ils savaient écrire , et si nous sacrifions volontiers leur poésie, no
le, adopta entièrement cette prose vive et brillante, disait : « L’on écrit régulièrement depuis vingt années ; l’on est escl
change comme tout le reste, et il était inévitable que l’on cessât d’ écrire comme au xvii e siècle. La Bruyère, lui, abandonn
La Bruyère, lui, abandonnait la construction périodique, pour ne pas écrire comme tout le monde, pour être nouveau, sinon par
procédé par phrases courtes quand besoin en était. Est-ce que Voiture écrivait comme Balzac ? Est-ce que tous les grands écrivai
deur. Malheureusement, tous les écrivains du xviii e siècle n’ont pas écrit comme Voltaire, et c’est quand on étudie la prose
ndre de grands services à de futures éducatrices parce qu’ils ont été écrits pour l’enseignement. 1° Éléments d’Histoire litté
ision pleine et riche, des modèles d’analyse. 4° Conseils sur l’art d’ écrire , par M. Lanson. (Hachette.) 5° Leçons de littérat
, encore trop peu connus, forment toute une encyclopédie pédagogique, écrite sur un ton familier, et qui mérite de devenir pop
s historiens du xix e siècle ? Dites en particulier lesquels de leurs écrits ont le plus attiré votre attention et quelle impr
oncours de 1885. Littérature. Expliquer ce mot de Buffon : « Bien écrire , c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et
Mme de Sévigné.) – Expliquer pourquoi nous avons tant de peine à bien écrire dans notre propre langue. – Napoléon préférait de
e vous préféreriez ? Fondez votre préférence sur des raisons. – Vous écrivez à une de vos amies que vous venez de lire l’Histo
Ferney. Vous supposerez que, quelques années après, cette jeune fille écrit à une de ses amies d’enfance pour la mettre au co
« Le bon historien n’est d’aucun temps ni d’aucun pays. » Voltaire a écrit  : « J’ose croire que ceux qui liront l’histoire d
ne bonne chose, a dit George Sand. En vous inspirant de cette pensée, écrivez à une de vos amies qui se plaint qu’il lui faille
plaint qu’il lui faille travailler. – Une de vos amies vient de vous écrire  : pendant tout le temps qu’elle a fréquenté l’éco
distribués aux demoiselles de Saint-Cyr, Mme de Maintenon avait fait écrire  : « C’est un mauvais caractère que celui de grand
sse de vos parents, souvenez-vous de votre enfance. – Mme de Sévigné écrit , des Rochers, à Mme de Grignan pendant une saison
es bons soins et de la bonne direction que sa fille reçoit à l’école, écrit à l’institutrice pour l’en remercier. Elle lui di
anifeste-t-il ? Apprécier son opinion. – Une de vos jeunes amies vous écrit que sa maîtresse a lu en classe le portrait que F
ur, chacune des jeunes filles qui ont eu cette joie doit raconter par écrit les impressions de son petit voyage, etc. – Les
enon des demoiselles qui désirent être dames de Saint-Cyr, quand elle écrit à Mme de Berval (6 août 1698) : « Je crois, ma ch
qui sort d’une école primaire supérieure avec le certificat d’études, écrit à une amie qu’hier ses parents, après l’avoir int
es remplir ? Donner des exemples à l’appui. – Une de vos amies vous a écrit qu’elle ne trouvait aucun plaisir aux travaux man
ts des Lettres de Mme de Maintenon sur l’Éducation.) – Mme de Sévigné écrit , dans une de ses lettres : « La jolie, l’heureuse
vilains compagnons. » Commentez ces paroles dans une lettre que vous écrivez à une de vos amies. – Expliquez et commentez le p
leçon » (Nisard). PLAN DÉVELOPPE Préambule. – De toutes les lettres écrites par Voltaire, celles qui pourraient être le plus
urnies d’anecdotes, de traits, de jugements sur les hommes et sur les écrits . Il n’est que d’ouvrir sa correspondance pour êtr
en faite que bien pleine ». Expliquer et apprécier ce conseil. – Vous écrivez à une de vos amies de classe qui se plaint de la
i est pourvu depuis plus d’un an du brevet élémentaire, vient de vous écrire qu’il n’a pu encore obtenir un emploi dans l’ense
eur. – Un instituteur, dont le fils est sorti de l’École normale, lui écrit pour le mettre en garde contre deux défauts oppos
créer l’instrument du travail intellectuel. » – Un instituteur vous écrit qu’il enseigne pas la gymnastique dans son école
s qu’un simple déguisement de la vérité. » (Rollin.) – Un instituteur écrit à un père de famille pour l’engager à envoyer rég
ou une page et demie, mais elle doit être très soigneusement faite et écrite . L’examinateur en tiendra le plus grand compte. L
nécessaires au début. Il faut éviter une énumération de noms propres écrits au hasard. Il convient de diviser par pays : Fran
’examen : Besançon.) lettre de duquesne a louis xiv. Louis XIV avait écrit à Duquesne : « Monsieur Duquesne, un homme qui a
sera donc encore vous qui conduirez mes flottes. » Lorsque Louis XIV écrivait ces mots à Duquesne, le vainqueur de Ruyter était
t lui communiqua ses espérances. Vous supposerez que Pierre Guttierez écrit à sa mère le récit de la traversée qu’il a faite
, l’ensemble de la physionomie du jeune Tourville. « Que ferons-nous, écrivait au duc de La Rochefoucauld le chevalier d’Hocquin
une Tourville de s’embarquer avec lui : « Vous êtes trop délicat, lui écrivit -il, pour un métier aussi pénible que celui de, co
pénible que celui de, corsaire du Levant. » On supposera une réponse écrite , dans laquelle Tourville réfute les raisons et dé
uvre de composition – partant de réflexion. Il faut se demander : qui écrit  ? – à qui écrit-il ? de même que dans un discours
ion – partant de réflexion. Il faut se demander : qui écrit ? – à qui écrit -il ? de même que dans un discours il est indispen
? à qui parle-t-il ? De cette façon, on aura le ton de la lettre. Qui écrit  ? C’est Tourville, le marin de la Ilougue, – enco
couverte par un petit bois qui bordait la rivière. Charles VIII avait écrit qu’il passerait « qui que le veuille voir ». Il d
Comines, de plus hardiment donner qu’on donna des deux côtés. » Mais, écrivit un provéditeur vénitien, les Français sont plus q
de la Seine et du Premier Consul. Pour sortir d’embarras, il songe à écrire à Joséphine, femme du Premier Consul, qu’il avait
ères à interrogations, mais à préparer l’ensemble de l’examen avant l’ écrit . On évitera ainsi des surprises douloureuses et d
l’expédition qui a eu pour dénouement la défaite de Marathon. « Qui écrit  ? » doit-on se demander comme toujours. Deux géné
qu’il avait avancées. Un ordre du roi suspendit la procédure. Dupleix écrit à Louis XV à ce sujet. Il lui expose ce qu’il a f
de la France. – Catherine II, au lendemain du traité d’Iassy (1792), écrit au gouverneur des provinces méridionales de la Ru
l’admirable position de cette ville et de la fertilité des campagnes, écrit à un de ses amis pour lui exposer les avantages q
r… Ce que l’on voit sous les eaux… Le retour à la lumière. – Montcalm écrit au roi de France (1757) pour lui exposer la situa
t devant les statues de vos dieux, j’ai vu un autel sur lequel il est écrit  : Au dieu inconnu ; c’est ce dieu, le seul vrai D
’occupent en ce moment… J’ai résolu de consacrer le reste de ma vie à écrire l’histoire de l’empire romain depuis la mort d’Au
’ère de tranquillité et de bonheur dont nous jouissons sous Trajan. J’ écrirai sans autre passion que celle de la justice et de
désastres infligés à la Prusse, un auteur célèbre, Joseph de Maistre, écrivait  : « Rien ne peut rétablir la puissance de la Prus
à mal faire. Concours de 1878. Un grand esprit de notre temps a écrit sur un album les lignes suivantes : « Dans ma lo
gue et supprimer ce qui reste en lui de l’animalité ? » – M. Renan a écrit quelque part : « L’art d’être heureux c’est de ne
il se laissa entraîner au suicide par désespoir. Avant de mourir, il écrit à son ami et, ancien associé qu’il ne regrette pa
particuliers au bien public. Développer ce thème sous forme de lettre écrite par Nicolas Leblanc. (La découverte de Nicolas Le
las Leblanc date de la Révolution française 1790.) Concours de 1888. Écrire une lettre de deux pages dans laquelle le candida
garisation scientifique. – Que pensez-vous de cette parole découragée écrite par le mathématicien Lagrange à d’Alembert à prop
uels démentis lui donnent, au xix e siècle, les découvertes. – Balard écrit à un ami en 1850 pour lui décrire les souffrances
ée du Nord avait bien mérité de la Patrie. Vous supposerez une lettre écrite à Chappe par Lakanal qui avait surveillé et encou
hé en vain dans les deux premières : c’est Berzélius. Il est occupé à écrire , sa table est couverte de journaux et ses tablett
demandé aux candidats de traiter exige d’eux une certaine habitude d’ écrire . Nous engageons donc vivement les candidats tant
si Le Rhin, de Victor Hugo, lettre XX. Concours de 1891. Lettre écrite à un jeune garçon pour lui montrer qu’il est tout
n qu’il renferme. – L’hiver touche à sa fin. Dans une lettre que vous écrivez à un de vos camarades, vous racontez comment vous
de vos anciens camarades de classe, fils d’un cultivateur aisé, vous écrit qu’il ne veut pas embrasser la profession de son
es, leurs projets. Faites la lettre que l’un des trois, à votre choix écrit le lendemain à son père, en lui rendant compte de
mes destinés à former le noyau de votre petite bibliothèque. Vous lui écrivez pour l’en remercier et, en lui faisant part des v
éussir dans vos examens d’admission à l’École vétérinaire et que vous écrivez à vos parents pour leur annoncer votre succès, le
oqué bien des dévouements, mais aussi bien des ruines et des misères. Ecrivez à un de vos amis pour lui raconter ce que vous av
. – Il ne faut pas pousser l’économie jusqu’à l’avarice. Un ancien a écrit  : « Vends le vieux cheval, le vieux bœuf de labou
Morale. – Un de vos camarades entré depuis peu en apprentissage vous écrit pour se plaindre de son sort ; il porte envie à c
qu’un dompteur, dans une ménagerie, a été dévoré par ses lions. Vous écrivez à un ami, et après avoir plaint le malheureux, si
posera de présenter les paragraphes et dans leur ordre. Le début sera écrit sur brouillon. La fin, la conclusion sera écrite
ordre. Le début sera écrit sur brouillon. La fin, la conclusion sera écrite aussi sur brouillon. Le milieu de la rédaction, l
n retiré des affaires en 1611, occupant ses trente dernières années à écrire ses Économies royales, mémoires précieux pour le
de Bordeaux Lettre. Tremblement de terre de Lima Un jeune homme écrit à son frère, qui se trouve à Paris, pour lui raco
autant de paragraphes comprenant la demande et la réponse. On peut en écrire fort long sur les voyages, mais il faut se limite
poser à voir sa copie ornée d’un « Hors du sujet », « à côté », etc., écrit par le correcteur. Or, quels sont les mots à soul
a date de cet opuscule n’est pas certaine. Les uns disent qu’il a été écrit en 1751, d’autres en 1742 ; nous avons adopté cet
26 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
deux acceptions différentes. Il se prend d’abord pour l’ensemble des écrits d’une époque, d’un pays, ou même d’un certain gen
elles-lettres et peut se définir : L’expression du beau par la parole écrite ou parlée. Dans le second sens, le mot littératur
llection des règles qui apprennent à juger des Ouvrages d’esprit et à écrire ou parler soi-même avec goût. Ainsi entendue, la
L’ensemble des lois qui régissent l’expression du beau par la parole écrite ou parlée. 3. Il y a, ce semble, une différence e
but immédiat, d’après la définition donnée, d’apprendre à parler et à écrire d’une manière intéressante et agréable. Et comme
iscuter une question, d’exposer nettement et fortement ses raisons, d’ écrire convenablement une lettre, de rédiger clairement
avant que les critiques les eussent étudiées et formulées dans leurs écrits . Ce ne sont pas des inventions arbitraires sortie
préceptes ont été puisés dans les œuvres de ceux qui parlaient ou qui écrivaient de manière à plaire aux hommes et à les entraîner
r bien composer. Mais, loin d’être une œuvre mécanique, l’art de bien écrire demande une longue expérience, beaucoup d’exercic
’homme tel qu’il est et tel qu’il sent, c’est-à-dire que la manière d’ écrire d’un auteur sera l’expression fidèle de sa manièr
e première partie. Chapitre premier. Éléments du style. 40. Bien écrire , dit Buffon, c’est tout à la fois bien penser, bi
sentiments, et tout ce qui n’est pas bien pensé, bien senti, est mal écrit . 41. Puisque le style est l’homme même, on doit t
lèbres personnages qui fréquentaient l’hôtel Rambouillet. L’Afrique, écrivait Voiture à un évêque de son temps, ne m’a rien fai
resque tout leur prix, vous ne posséderez jamais l’art de parler ou d’ écrire . Tout ce qui concerne les mots est donc d’une gra
. Pour aider les commençants dans cette partie essentielle de l’art d’ écrire , nous allons donner quelques règles : 1º sur les
ou d’unir ensemble des mots qui s’excluent mutuellement. Un étranger écrivait à Fénelon : Monseigneur, vous avez pour moi des
le de mots qui se ressemblent n’ont pas en réalité le même sens. Pour écrire avec propriété, il faut avoir longtemps étudié la
spect de la langue est la première condition pour bien parler et bien écrire , et le jeune humaniste qui connaît et observe rig
aissance. C’est avec raison que Boileau nous dit : Surtout qu’en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous
té est la qualité la plus indispensable pour un écrivain. Puisqu’on n’ écrit que pour se faire entendre, celui qui manque de c
ns ces vers : Mon ami, chasse bien loin Cette noire rhétorique ; Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les explique. Si t
un certain nombre de mots nouveaux qui sont en grande faveur dans les écrits modernes, et que réprouvent cependant les hommes
que l’auteur a éprouvée. On montrait à un évêque de Lisieux un nouvel écrit de Balzac : Cela est beau, dit le prélat, mais p
sait très bien discerner. C’est la pensée de Boileau : Quoi que vous écriviez , évitez la bassesse, Le style le moins noble a po
ensibilité. Un pareil style n’est tolérable tout au plus que dans les écrits didactiques. § III. Du style sublime. 150.
l m’eût cru, qu’il n’eut point fait de vers Il se tue à rimer : que n’ écrit -il en prose ? Voilà ce que l’on dit. Eh ! que dis
? Voilà ce que l’on dit. Eh ! que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits , ai-je d’un style affreux Distillé sur sa vie un
est un Virgile ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt et Patru ; Cottin, à ses serm
oyens se présentent au jeune littérateur qui veut se former à l’art d’ écrire  : la connaissance des règles, l’étude des modèles
us enseigneront, mieux que tous les préceptes, la pratique de l’art d’ écrire . C’est le sentiment de tous les grands maîtres :
a plume, dit Cicéron, voilà le grand et souverain maître dans l’art d’ écrire . Stylus, optimus et præstantissimus dicendi effe
pas digne d’être proposé pour modèle. C’est dans les exemples et les écrits des grands hommes que Dieu a suscités, dans l’Anc
tés et pour pratiquer certaines vertus dans l’ordre naturel. Dans les écrits des païens, le flambeau de la raison a jeté parfo
é comme modèle et étudié comme classique, il ne suffit pas qu’il soit écrit avec élégance. Un ouvrage où la morale et la reli
pprend à bien penser et à bien agir autant qu’à bien parler et à bien écrire . 257. L’étude des modèles se réduit à quatre exer
écrivains ainsi entendue est un puissant moyen de se former à l’art d’ écrire . Virgile et Cicéron, dit M. Laurentie, doivent be
de la nature, dit M. de Bonald, celui-là réussira mieux dans l’art d’ écrire et possédera la manière la plus originale, qui au
nage ; mai s’il en est d’autres qu’on étudie pour se former a l’art d’ écrire . Quand on a choisi ces derniers, il faut savoir s
traduction est aussi un excellent moyen de former le style. Pour bien écrire , en effet, deux conditions sont essentielles : l’
assé de cet exercice, lisez et relisez avec attention un morceau bien écrit  ; puis, fermez le livre, prenez la plume, essayez
s qui travaillent pour le public ; mais elle concerne aussi celui qui écrit pour s’exercer et qui ne cherche que son utilité
’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire  : il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées,
tant auquel il doit prendre la plume, il n’aura même que du plaisir à écrire , les idées se succéderont aisément, et le style s
atteindre : quand votre sujet sera ainsi préparé, même avant d’avoir écrit une seule ligne, le travail sera pour le moins à
laissez-vous entraîner par le souffle qui vous pousse vers le terme ; écrivez , laissez voler votre main, pourvu toutefois que v
ous abandonne, si l’enthousiasme se refroidit, ne vous obstinez pas à écrire dans ces moments de stérilité. Vous feriez de vai
terrompu, Quintilien veut qu’on relise avec soin ce qu’on avait, déjà écrit , et qu’on s’en pénètre jusqu’à ce qu’on ait retro
us funeste aux jeunes gens que de se pardonner les moindres fautes, d’ écrire avec vitesse, pour se vanter ensuite d’avoir remp
en, je veux de la sollicitude et de la lenteur ; on ne parvient pas à écrire bien en écrivant vite, mais on parvient à écrire
on ne parvient pas à écrire bien en écrivant vite, mais on parvient à écrire vite en écrivant bien : Cito scribendo non fit ut
os propres pensées, relisez d’un œil calme et sévère ce que vous avez écrit  ; oubliez que vous en êtes l’auteur, et devenez p
Il est des gens, dit Quintilien, qui ne sont jamais contents de leurs écrits  : ils ne supposent jamais bonnes les pensées qui
herchent toujours quelque chose de meilleur. Il arrive par là que ces écrits sont pour ainsi dire tout marqués de cicatrices e
ent d’abord. Souffrons donc, ajoute Quintilien, que ce que nous avons écrit parvienne enfin à nous plaire ; que la lime polis
tion à un élève, il peut avoir à raconter, à peindre, à converser par écrit , ou à discuter une question morale ou littéraire.
dide, Tite-Live, Salluste, Bossuet, nous offrent une foule d’exemples écrits avec un remarquable talent. Mais les livres de Mo
§ IV. De la lettre17. 340. La lettre est une conversation par écrit entre deux personnes séparées par la distance. 34
ées l’une de l’autre. 342. Rien de plus indispensable que le talent d’ écrire une lettre. Tout homme peut avoir besoin de commu
nnent des, correspondances suivies ; tous ont le plus grand intérêt à écrire convenablement. Il n’est d’ailleurs aucun genre d
dans la vie ; bien souvent un homme est jugé par la manière dont il a écrit une lettre, et ne n’est pas sans raison. Car s’il
part l’homme ne se peint aussi fidèlement que dans cette conversation écrite . 343. Puisque la lettre a une si grande importanc
style épistolaire. 344. La lettre, n’étant qu’une conversation par écrit , exige’ les mêmes qualités que doit avoir une con
t des ornements trop apparents. Pour être simple, il faut se borner à écrire comme on parle, et n’avoir d’autre but que d’expr
d’exprimer clairement sa pensée, sans aucune recherche d’élégance. «  Écrivez simplement, disait Fénelon, et avec une certaine
emine et qui plaît au souverain degré . « Vous me dites plaisamment, écrit -elle à sa fille, que vous croiriez m’ôter quelque
lettre doit m’ouvrir votre âme et non votre bibliothèque. Pour moi, j’ écrirais jusqu’à demain, dit-elle à sa fille ; mes pensées
s intime de ses amis, il faut donner quelque attention à ce qu’on lui écrit . 348. Le plus grand abandon doit régner dans les
qu’on adresse à ses amis. Puisque la lettre est une conversation par écrit , il faut écrire à peu près comme on parle. Il est
à ses amis. Puisque la lettre est une conversation par écrit, il faut écrire à peu près comme on parle. Il est bien entendu ce
c’est à condition que l’on parle bien. Peut-être même est-on obligé d’ écrire un peu mieux, puisqu’on a le temps de choisir et
amais ce que l’on est et ce que l’on doit à la personne à laquelle on écrit . Ces devoirs de bienséance ont une grande importa
estie ; à un inférieur, de la bonté et une noble condescendance. On n’ écrit pas à un inconnu comme à un ami intime ; on ne pa
actement toutes les différentes espèces de lettres qu’on peut avoir à écrire , puisque la lettre peut varier à l’infini, selon
le, naturel et facile, dont nous avons déjà parlé. Elles doivent être écrites sous la dictée du cœur, pourvu toutefois que le c
ont celles que la civilité ou les devoirs de position nous obligent à écrire . Le caractère général de ces lettres est une poli
’ont ni à raconter un fait ni à tracer un tableau, ni à converser par écrit , ni à l’aire un discours oratoire, ils ont à fair
seul est aimable. (Boileau.) Aimes donc la raison, que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur pr
t pour but de défendre la vérité et de combattre l’erreur. De pareils écrits se rapportent au genre philosophique et supposent
u’il avance, ou bien des conséquences qu’il en tire. S’il s’agit d’un écrit licencieux ou impie, la chaleur du style devra co
élèves rédigeassent un examen détaillé d’un morceau défectueux et mal écrit  : l’étude sérieuse de ces défauts de style serait
dans les ouvrages de Platon et de Bossuet, bien qu’ils ne soient pas écrits en vers. Il y en a plus encore dans les livres de
d’abord entre la poésie et la musique : le poète ne parlait pas, il n’ écrivait pas, il chantait et composait ses vers au son de
au futur de certains verbes, comme je prierai ; nous saluerons, qu’on écrit et qu’on prononce : je prîrai, nous salûrons, Dan
e autre lettre que l’e muet suivi ou non de s, nt : Avant donc que d’ écrire , apprenez à penser. Cependant les troisièmes per
ue, et en cela elle diffère de l’histoire et du roman qui ne sont pas écrits en vers. Enfin ces mots d’une action vraisemblabl
8. L’épître, comme l’indique son nom, n’est autre chose qu’une lettre écrite en vers. Elle peut, comme la lettre en prose, emb
ux du public éviter les outrages, Fais effacer ton nom de tes propres écrits . (Boileau.) Ci-gît l’auteur d’un gros livre Plu
’eau dans le trictrac et inonde celui contre lequel il joue. Lui-même écrit une longue lettre, met de la poudre dessus à plus
s, et jette toujours la poudre dans l’encrier ; ce n’est pas tout, il écrit une seconde lettre, et, après les avoir achevées
soumission aveugle les ordres qu’il a plu à Votre Grandeur… Lui-même écrit encore une lettre pendant la nuit, et, après l’av
êté devant Tyr, et vint lire à Jérusalem l’histoire de ses triomphes, écrits d’avance, comme ceux de Cyrus ; ses successeurs s
Mon très cher enfant, il faut absolument que j’aie le plaisir de t’ écrire , puisque Dieu ne veut pas encore me donner celui
la bonne maman veut ménager ta petite taille, et elle a raison. Tu m’ écriras quand tu seras plus forte ; en attendant, je suis
39. Comment divisez-vous le traité du style ? 40. Qu’est-ce que bien écrire et d’où viennent les nobles expressions ? 41. Com
ons de l’âme ? 249. Combien y a-t-il de moyens de se former à l’art d’ écrire  ? 250. Les préceptes suffisent-ils sans les modèl
jet ? 288. Faut-il méditer sérieusement le sujet avant de commencer à écrire  ? 289. De quelle manière faut-il méditer son suje
 ? 341. Combien de sujets peut embrasser la lettre ? 342. Le talent d’ écrire une lettre est-il bien important ? 343. À quoi se
ié ? 853. Qu’est-ce que la lettre de convenance, et comment faut-il l’ écrire  ? 354. Comment faut-il écrire les lettres d’affai
tre de convenance, et comment faut-il l’écrire ? 354. Comment faut-il écrire les lettres d’affaires ? 355. Quels sont les prin
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
oi, si j’avais suivi ma première vocation, et que je n’eusse ni lu ni écrit , j’en aurais sans doute été plus heureux. Cependa
e vous. Mais consultons l’intérêt de nos affaires et la vérité de nos écrits . Quoiqu’il faille des philosophes, des historiens
boiteux voulant apprendre à marcher aux autres. Le peuple reçoit les écrits du sage pour les juger, non pour s’instruire. Jam
il les affichent dans les journaux ; les quais sont couverts de leurs écrits , et l’Orphelin 2, parce qu’on l’applaudit, est cr
tège des triomphateurs : c’est l’empressement du public pour tous vos écrits qui produit les vols dont vous vous plaignez ; ma
e réponse à des injures imprimées ; et qui vous oserait attribuer des écrits que vous n’aurez point faits, tant que vous n’en
ait mon cœur ; et cette bile ne se fait que trop sentir dans tous les écrits que j’ai publiés jusqu’à ce jour. Mais, monsieur,
e la vie civile lui sont insupportables ; un mot à dire, une lettre à écrire , une visite à faire, dès qu’il le faut, sont pour
direz, monsieur, que cette indolence supposée s’accorde mal avec les écrits que j’ai composés depuis dix ans, et avec ce dési
satisfaction de toutes ses facultés. » 1. Plus tard Rousseau lui écrira ce qui suit : « Je ne vous aime point, vous m’av
dmiration qu’on ne peut refuser à votre beau génie, et l’amour de vos écrits . Si je ne puis honorer en vous que vos talents, c
pect exige. » 2. Cette lettre est une réponse à celle que Voltaire écrivit à Rousseau, à l’occasion du Discours sur l’inégal
désavantage, mais tout autre que je ne suis. Le parti que j’ai pris d’ écrire et de me cacher est précisément celui qui me conv
çà et là.) 1. On ne sait si l’on doit sourire ou le plaindre ; il écrivait ailleurs sur lui-même : « Je le dis avec autant
lieu de toute cette émotion je ne vois rien nettement ; je ne saurais écrire un seul mot, il faut que j’attende. Insensiblemen
ue et confuse agitation. « De là l’extrême difficulté que je trouve à écrire . Mes manuscrits raturés, barbouillés, mêlés, indé
et des bois, c’est la nuit dans mon lit et durant mes insomnies que j’ écris dans mon cerveau, l’on peut juger avec quelle len
amais pu prendre le ton et dont l’occupation me met au supplice. Je n’ écris point de lettres sur les moindres sujets qui ne m
ndres sujets qui ne me demandent des heures de fatigue. Ou si je veux écrire de suite ce qui me vient, je ne sais ni commencer
28 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
munes, sedes argumentorum], qui tiennent une si grande place dans les écrits d’Aristote, de Cicéron et de Quintilien. Ces topi
t consulter Aristote et Quintilien, ou se reporter à ce que Cicéron a écrit à ce sujet dans son traité de l’Invention, dans s
es passions avec autant de profondeur que de subtilité, et ce qu’il a écrit à ce sujet peut être lu avec fruit comme un excel
eligatus in foro virgis cæderetur ? Rien de plus beau, rien de mieux écrit que ce passage. Les circonstances sont heureuseme
de les transcrire presque toutes. Mais je ne crois pas que ces règles écrites ou données de vive voix puissent être d’une grand
r exceller dans un art, mais principalement dans l’art de parler et d’ écrire , se reconnaît surtout au noble enthousiasme qui l
aime. C’est qu’il faut établir une grande différence entre le langage écrit et la langue parlée. Ce sont deux manières tout à
te et peu judicieuse. Il est quelques auteurs qui, par leur manière d’ écrire , approchent plus que d’autres du style oratoire,
lui d’un homme qui parle ou qui déclame en public, que d’un homme qui écrit un livre. Ses traités de politique (car ce sont l
arler ici, attendu que cette observation n’est point applicable à ses écrits philosophiques) ressemblent plutôt à des discours
chaleur devant une assemblée nombreuse, qu’à des ouvrages médités et écrits dans le cabinet, pour passer ensuite sous les yeu
laissez pas aller à une négligence dangereuse. Celui qui veut un jour écrire ou parler correctement, ne doit pas, même dans la
se permettre la faute la plus légère. Je ne dis pas pour cela qu’il n’ écrive ou qu’il ne s’exprime jamais que dans un langage
r que l’on doive s’attendre à en retirer beaucoup de fruit. C’est aux écrits des anciens sur l’éloquence que nous devons princ
, des critiques très judicieux sur les différentes parties de l’art d’ écrire  ; mais un bien petit nombre se sont essayés sur l
nombre de bons auteurs que les Anglais. J’ai déjà cité avec éloge les écrits de Fénelon, Rollin, Batteux, Crévier, Gilbert, on
ter sans danger. Aristote a jeté les fondements de tout ce que l’on a écrit depuis sur ce sujet. Ce génie étonnant et vaste,
e et sur les passions ; quoique dans ce traité, comme dans ses autres écrits , sa grande concision le rende quelquefois obscur.
vaillant sur les bases qu’il avait posées, que les rhéteurs grecs qui écrivirent après lui, et dont les ouvrages nous sont pour la
parvenus jusqu’à nous. L’on peut lire avec fruit ce que tous deux ont écrit sur la construction des phrases, surtout le premi
loquence mérite la plus grande attention. Le plus considérable de ses écrits sur cette matière est son traité de l’Orateur, di
ressé à M. Brutus, est encore un traité fort important. Dans tous ses écrits , en général, l’éloquence est considérée comme une
ordre parfait toutes les idées des anciens sur la rhétorique, et ses écrits sont en même temps des modèles d’éloquence. Dans
t être que vague et obscure, puisqu’elle doit porter sur des genres d’ écrits et sur des productions de génies bien différents.
es temps modernes permettent d’accorder au génie ! Parmi nous l’art d’ écrire est regardé comme un talent moins difficile et mo
.) … Habile ou non, tout veut faire des vers. (Trad. de Daru.) Nous écrivons plus négligemment que les anciens, nous craindrio
d’ouvrages de goût, nous donner de très bons exemples d’une manière d’ écrire pure et correcte ; mais le génie, l’originalité,
ources les plus précieuses qui soient ouvertes à l’art de parler et d’ écrire . On doit le regarder comme manquant de goût celui
uctions modernes, joint à une vénération aveugle pour tout ce qui est écrit en grec et en latin. Les pédants seuls peuvent to
uvrages de littérature se divisent généralement en deux classes, ceux écrits en prose, et ceux écrits en vers. Soumis à des rè
divisent généralement en deux classes, ceux écrits en prose, et ceux écrits en vers. Soumis à des règles diverses, ils doiven
troisième livre. Il observe que le sujet sur lequel il a entrepris d’ écrire forme dans son ensemble un tout complet, une seul
membres séparés, sans voir jamais sa forme ou sa structure. Ceux qui écrivent l’histoire de quelque événement particulier, ou q
tes, et leurs matériaux bien moins nombreux. Ajoutons à cela qu’ils n’ écrivaient que pour leur pays, et ne songeaient aucunement à
les instructions nécessaires pour l’intelligence des affaires dont il écrit l’histoire ; il doit nous donner une idée de la c
sublime, qui décèle un grand génie. Tous les ouvrages de Tacite sont écrits de main de maître. Partout ses réflexions sont pr
cté et souvent obscur. Il semble que l’histoire veuille une manière d’ écrire plus coulante, plus naturelle et plus simple. Les
ernes me semblent avoir adopté une méthode plus naturelle ; au lieu d’ écrire des harangues, ils discutent les raisons sur lesq
és comme des preuves que donne l’historien de son talent dans l’art d’ écrire  ; et tout en voulant y briller, tout en voulant y
au premier rang parmi les historiens modernes. La Guerre de Flandre, écrite en latin par Famien Strada, est un livre estimabl
ux événements dont il fut le témoin, il change tellement sa manière d’ écrire , et répand dans son style tant d’amertume, que, d
t l’apologiste d’un parti, on le trouve cependant fort impartial. Ses écrits respirent la probité et la vertu. Il garde partou
gué les anecdotes qui lui sont personnelles, qu’il semble avoir moins écrit une histoire que rédigé des mémoires historiques.
ndables, et méritent que nous en fassions un éloge particulier. Aucun écrit de ce genre n’est à la fois plus utile, et ne se
cte que le genre historique ne le permet ordinairement. Car celui qui écrit la vie de quelqu’un, peut descendre jusqu’aux dét
es principalement redevables de ce perfectionnement dans la manière d’ écrire l’histoire, c’est M. de Voltaire, dont le génie a
nstructives, qu’il est digne de toute l’attention de ceux qui veulent écrire ou connaître l’histoire des temps qu’il a parcour
naître l’histoire des temps qu’il a parcourus. Lecture XXXVII. Des écrits philosophiques. — Du dialogue. — Du genre épistol
ns moins longtemps sur les autres genres de composition en prose. Les écrits philosophiques, par exemple, ne nous entraîneront
e l’auteur d’un ouvrage philosophique doit, avant tout, s’appliquer à écrire avec clarté ; et en réfléchissant sur ce que nous
ordinaires de la vie. Les ouvrages philosophiques doivent encore être écrits d’un style facile, correct et élégant. Ils admett
larté et de précision dans le style philosophique le plus simple. Les écrits de lord Shaftsbury nous montrent jusqu’à quel poi
ont-ils répandus un peu plus qu’il ne le faudrait rigoureusement. Les écrits philosophiques prennent quelquefois une forme sou
ivi l’une ou l’autre de ces deux méthodes, occupe, lorsqu’il est bien écrit , un rang important parmi les ouvrages de goût ; m
talent de plaire et d’instruire à la fois. La plupart des auteurs qui écrivent aujourd’hui des dialogues de ce genre semblent n’
sé, et presque toujours convaincu de ses erreurs. Une telle manière d’ écrire est froide et insipide au dernier point, et d’aut
es modèles dans lesquels il a presque atteint la perfection. Tous ses écrits se distinguent par un certain caractère de gaîté,
é de conversation que l’on rencontre bien rarement dans de semblables écrits . Les dialogues de l’évêque Berkeley, sur l’existe
rd Shaftsbury, par exemple, M. Harris et quelques autres auteurs, ont écrit de cette manière des traités de philosophie ; mai
les lettres de Sénèque. Il n’est pas probable qu’elles furent jamais écrites par correspondance. Elles ne sont autre chose qu’
s l’auteur a jugé à propos de donner une forme épistolaire. Lorsqu’on écrit une lettre sur un sujet déterminé, sur les consol
’un théologien ou d’un philosophe, parce que l’auteur est moins censé écrire une lettre que composer un discours analogue à la
deux amis éloignés confient au papier. Une telle correspondance, bien écrite , est une lecture fort agréable pour un homme de g
e gracieux et naturel, et surtout si le caractère des personnes qui s’ écrivent a quelque chose de piquant et d’original. Aussi l
es saillies et l’esprit, qui n’ont pas moins de grâce dans ce genre d’ écrit que dans la conversation, lorsqu’ils coulent de s
bien cadencées. Les meilleures lettres sont celles que leurs auteurs écrivirent avec le plus de facilité : ce que dictent le cœur
qu’on doive faire, et pour soi-même et pour la personne à laquelle on écrit . Il est inconvenant de n’employer qu’un style lâc
lâche et incorrect ; cette liberté pourrait desservir la personne qui écrit auprès de celle qui doit lire la lettre. Il faut
en aucune langue. Ce sont des affaires réelles qui en font le sujet ; écrites avec pureté, élégance, et sans la moindre apparen
éron ; et ce qui ajoute encore à leur mérite, c’est que celui qui les écrivait ne pensait pas qu’elles seraient un jour publiées
s derniers monuments de la liberté romaine, puisque la plupart furent écrites pendant cette crise fameuse qui précéda la chute
e la plupart des personnes avec lesquelles il était en correspondance écrivaient avec autant de pureté et d’élégance que lui-même 
dée des manières et du goût de ce beau siècle. Les meilleures lettres écrites en anglais sont celles de M. Pope, de Dean Swift
. La plupart des lettres de Bolingbroke et de l’évêque Atterbury sont écrites de main de maître. Mais c’est principalement à ce
ement plus d’étude et bien moins d’épanchement dans les lettres qu’il écrivit lui-même, que dans la plupart de celles qu’il rec
t d’expressions tendres adressées à sa fille chérie ; mais elles sont écrites avec tant d’esprit et de vivacité, les narrations
celles publiées en Angleterre, il n’en existe peut-être pas de mieux écrites dans le véritable style épistolaire, et qui réuni
irer l’amour de la vertu et l’horreur du vice. Lorsqu’elles sont bien écrites et composées avec esprit, leur effet est plus pui
magie et la nécromancie. Ces contes avaient du moins le mérite d’être écrits sous l’inspiration de la vertu et de l’héroïsme.
langue romane ou romance, et comme les contes des troubadours étaient écrits dans cette langue, on les appela romans. Ce nom r
buleuses. Le plus ancien de ces romans date du onzième siècle, et fut écrit par Turpin, archevêque de Reims12. Il y célèbre l
en considérant la manière dont la plupart du temps ces ouvrages sont écrits , on avouera qu’ils sont plus propres à favoriser
sitions poétiques. Avant de passer en revue les différentes espèces d’ écrits en vers, je me propose de faire de cette Lecture
rs genres de composition littéraire. Dans la suite on inventa l’art d’ écrire , qui fut chargé de rappeler à la mémoire les évén
e réel. Dès lors l’historien dut renoncer aux ornements du poète ; il écrivit en prose, et borna ses efforts à donner des narra
e le style de ces poèmes et celui de la prose. Celui qui voudrait les écrire en vers blancs leur donnerait une dureté presque
rent le célébrer en poésie. C’est à la cour de Ptolémée que Théocrite écrivit les premières pastorales que nous connaissions, e
nous est resté quelques fragments de deux autres poètes grecs qui ont écrit avec beaucoup de talent dans le genre pastoral, M
originaire de la Suisse, est de tous les poètes modernes celui qui a écrit des pastorales avec le plus de succès ; on trouve
de leurs maîtresses. Étrangers à la langue dans laquelle M. Gessner a écrit , il ne m’appartient pas de juger de sa poésie ; m
leaux que nous ont laissés Virgile et ceux des poètes anciens qui ont écrit sur la vie champêtre. Philips a tâché de paraître
ple, mais il n’a pas assez de génie pour soutenir ses efforts et pour écrire avec grâce. Il reproduit aussi tous les lieux com
ouvrages de ce genre. Il est malheureux pour ce beau poème qu’il soit écrit dans ce vieux et rustique dialecte de l’Écosse, q
e est une preuve frappante de l’influence que, dans tous les genres d’ écrits , le naturel et la simplicité exercent sur le cœur
cas il court grand risque de tomber dans l’extravagance. La liberté d’ écrire sans ordre, sans méthode, sans liaison, a été pou
tique. D’un autre côté, sa forme même lui donne des avantages sur les écrits instructifs publiés en prose ; elle répand sur l’
’établir entre les parties une liaison et des rapports suffisants. Il écrit toujours avec aisance et avec grâce ; mais sa mar
estée fort obscure ; elle semble être un reste de l’ancienne comédie, écrite en prose mêlée de vers, et toujours pleine de fac
ntitulé ses satires Sermones [Discours], et semble avoir voulu ne les écrire qu’en prose cadencée. Sa manière a de l’aisance e
reuses, des élégies ; telles sont les Héroïdes d’Ovide et ses Lettres écrites de Pont. Comme ces compositions ne sont autre cho
gnant aux lois rigoureuses de la méthode, il veut seulement jeter par écrit les pensées que lui suggère telle ou telle matièr
a richesse. L’on peut à peine croire que le premier ait été capable d’ écrire un poème épique ou une tragédie ; cependant aucun
itulé la Boucle de cheveux enlevée l’ouvrage le plus parfait qui soit écrit dans un style vif et enjoué. Ses poèmes sérieux,
t les objets avec une ressemblance frappante. Mais de tous les poèmes écrits en anglais en style descriptif, les plus riches e
torique du peuple de Dieu et la législation de Moïse, sont évidemment écrits en style prosaïque, il n’est pas moins évident qu
incontestable que, dans l’origine, cette partie des livres sacrés fut écrite en vers, ou du moins en une espèce de prose soumi
ous trouvons des preuves nombreuses que cet ouvrage fut primitivement écrit en style mesuré, et souvent même nous apercevons
psaume, par laquelle le peuple d’Israël est assimilé à une vigne. Les écrits des prophètes sont remplis de paraboles, qui sont
t leurs voix pour célébrer ce grand événement. » L’on trouve dans les écrits des prophètes un grand nombre d’apostrophes plein
vres saints, et du caractère distinctif des principaux auteurs de ces écrits . Les poésies didactique, élégiaque, pastorale et
fable, il met en scène son chien, son mouton ou son loup ; s’il veut écrire un poème épique, il cherche dans l’histoire les n
avant d’avoir songé aux personnages qui doivent concourir à l’action, écrirait peut-être avec succès quelques fables pour des en
s traditions populaires et superstitieuses des pays pour lesquels ils écrivaient , et ces traditions faisaient intervenir les divin
irer avantage de la superstitieuse crédulité du peuple chez lequel il écrit , ou du pays qui est le théâtre de l’action qu’il
ersonnages que le poète met en scène. Lorsque, dans la suite, l’art d’ écrire eut fait quelques progrès, il parut plus élégant
es quelques négligences et des répétitions que les progrès de l’art d’ écrire ont fait éviter dans la suite à des poètes qui lu
der comme un poème. La prose mesurée et poétique dans laquelle il est écrit est singulièrement harmonieuse, et le style a tou
bouche de ses personnages une bande de papier sur laquelle il serait écrit que cette figure représente une personne étonnée
ue bien exécutées sous le rapport de la composition tragique, quoique écrites , pour la plupart, de manière à produire des émoti
nt presque autre chose qu’un recueil de déclamations et de sentences, écrites avec cette affectation de bel esprit qui décèle l
. Il prétend qu’il n’y aurait plus de tragédie s’il était permis de l’ écrire en vers blancs. Levez cette difficulté, dit-il, e
emps l’idole de sa nation. Que n’a-t-on point dit, que n’a-t-on point écrit sur lui ! Il n’est pas un de ses mots que la crit
n sentiment généreux, aucune pensée noble ; elles sont, au contraire, écrites sur un ton fort licencieux, qui forme un parfait
s usages de cette nation. Mais il faut se souvenir qu’au temps où ils écrivaient , ce genre d’amusement était nouveau pour les Roma
essif, et ce que l’on appelle la force comique [vis comica]. Comme il écrivait à une époque fort ancienne, il n’est pas surprena
ope de Véga, dont la célébrité l’emporte sur celle des deux autres, a écrit , à ce que l’on assure, plus de cent pièces de thé
les étrangers ou les anciens, nous sommes moins choqués lorsque leurs écrits ne s’y conforment plus avec la même exactitude. P
sentiments et de l’expression que leur donne naturellement celui qui écrit . Écoutons Buffon développant la même idée, et nou
ls soient, le style sera diffus, lâche et traînant… Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité. La
s qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse, sans génie, ils périron
é, et je ne le considère ici que comme orateur ; je laisse à part ses écrits philosophiques et ses lettres, j’en parlerai aill
n homme qui n’a lu que les auteurs classiques méprise tout ce qui est écrit dans les langues vivantes ; et celui qui ne sait
n donne le nom de poèmes à la prose. Le Télémaque est un roman moral, écrit , à la vérité, dans le style dont on aurait dû se
oman du nom de poème. J’ose dire plus, c’est que si cet ouvrage était écrit en vers français, je dis même en beaux vers, il d
représenter à Milan une comédie intitulée Adam ou le Péché originel, écrite par un certain Andreino, et dédiée à Marie de Méd
ls. Ce sujet, digne du génie absurde du théâtre de ce temps-là, était écrit d’une manière qui répondait au dessein. « La scèn
alors ; que la Mort de saint Jean-Baptiste et cent autres pièces sont écrites dans ce style ; mais que nous n’avions ni Pastor
mort de leur roi, et pour répondre au livre que Charles II avait fait écrire par Saumaise au sujet de cet événement tragique.
erdu. Leur suffrage en entraîna plusieurs. Depuis, le célèbre Addison écrivit en forme pour prouver que ce poème égalait ceux d
vraiment terrible et tragique, on n’a pu y réussir ; on disait et on écrivait de tous côtés que l’on ne croit plus aux revenant
s renouveler ! » Je crois qu’en cette occasion, ceux qui parlaient et écrivaient de tous côtés avaient raison contre Voltaire ; un
littérateurs n’ont jamais traitée à fond : « si la comédie doit être écrite en vers ou en prose. » Blair n’hésite pas à prono
tant la représentation fidèle de la conversation ordinaire, doit être écrite en prose ; et il ne regarde les vers, et surtout
moqua de lui. Il n’en a pas été de même de la comédie : Molière avait écrit son Avare en prose pour le mettre ensuite en vers
prit pour faire des tragédies ; ils n’avaient pas assez de gaîté pour écrire des comédies ; ils ne savaient pas seulement fair
ement. Elle pressa l’auteur d’en faire une pièce régulière, noblement écrite  ; mais ayant été refusée, elle demanda la permiss
de quoi soutenir sans cesse l’attention quand l’auteur a le talent d’ écrire . « Il est à remarquer que, dans ce genre mixte, l
e.) 5. Voici comme s’exprime un auteur du dix-septième siècle qui a écrit un traité en vers sur le geste et la voix de l’or
es études à Paris. Il mourut en 1582, laissant une Histoire d’Écosse, écrite assez élégamment, mais qui passe pour peu fidèle 
e, et des poésies latines. (Note du Trad.) 11. Voyez la lettre qu’il écrit un an ou deux avant sa mort à Atticus (liv. xvi,
généralement (Érasme partage cette opinion) qu’il était Danois. Il a écrit l’histoire du Danemark ; cet ouvrage a quelque ch
mpris quelques auteurs qui ont mis de la confusion dans ce qu’ils ont écrit sur la prosodie des Latins et des Anglais. 16. C
20. Ces observations sur la stérilité ordinaire des églogues étaient écrites avant qu’une traduction fît connaître en Angleter
Ercilla, parce que je ne connais point la langue dans laquelle il est écrit , et que je n’en ai jamais rencontré de traduction
29 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ces. L’éloquence judiciaire est devenue éminemment philosophique. Les écrits des Domat et des Montesquieu ont commencé la réfo
les en grands résultats. Aristote, Longin, Cicéron et Quintilien, ont écrit sur ces matières ; et leurs immortels ouvrages on
la science. Plusieurs orateurs, avocats ou philologues français, ont écrit avec succès sur l’éloquence et la rhétorique ; ma
ure de son cours ne comportait pas la brièveté si nécessaire dans les écrits élémentaires. Ses Leçons forment environ trois vo
e, qui n’a pas été façonné à goûter la beauté mâle et native des bons écrits , se laisse toujours séduire par le clinquant du l
ns fondement, si elle ne consistait qu’à trouver des défauts dans les écrits , et dans la froide application de certaines règle
, dans de pareilles circonstances, un homme de génie se présente, ses écrits doivent nécessairement offrir le plus bizarre ass
eux-mêmes, et l’expression de cette grandeur par les discours et les écrits . La vue des objets grands et sublimes produit en
s plus favorables à la délicatesse qu’à la force des idées. Parmi les écrits anciens et modernes, l’Écriture sainte nous offre
qu’il était devenu difficile de comprendre ce que les anciens avaient écrit sur la déclamation et la représentation théâtrale
important dont nous aurons l’occasion de parler par la suite. L’art d’ écrire succéda bientôt à l’art de parler ; les hommes im
es en usage aujourd’hui, chez tous les Européens. Ces deux manières d’ écrire sont génériques et essentiellement distinctes. La
faire naitre l’idée, fut sans doute la première tentative faite pour écrire  : on présentait aux yeux l’événement qu’on voulai
roglyphiques peuvent être considérés comme le second degré de l’art d’ écrire . Ces hiéroglyphes consistaient en certaines figur
s ces emblèmes, cachaient leurs sciences au vulgaire. Cette manière d’ écrire ne pouvait manquer d’être très énigmatique et con
ntre que ce fut un des premiers essais du perfectionnement de l’art d’ écrire . Les prêtres, après la découverte de l’écriture a
n, plus de soixante-dix mille signes, et dans cet empire, apprendre à écrire et à lire en perfection sont l’œuvre de la vie de
doit rapporter la plupart des défauts fondamentaux qui souillent les écrits . La langue française a été l’objet de l’attention
’est que par là nous nous sommes privés de la faculté de donner à nos écrits ces couleurs vives et frappantes qui résultaient
comme un point indivisible non susceptible de variations ; scribo, j’ écris . Mais il n’en est pas de même du passé et du futu
riller au milieu des ténèbres. La première condition essentielle pour écrire avec clarté, c’est d’avoir une parfaite intellige
anifester ; et comme l’expression se lie intimement à la pensée, pour écrire avec précision il faut beaucoup de netteté dans l
’obscurité et la confusion qui se répandent sur le style. Ainsi, pour écrire avec clarté, deux choses sont particulièrement re
J’ai déjà eu occasion de faire remarquer que quoique tous les sujets écrits ou parlés demandassent de la clarté, cependant il
je me suis efforcé de donner une idée. Il faut sans doute, dans tous écrits , éviter cette profusion diffuse de mots qui ne fa
en style périodique et style coupé. Le premier désigne une manière d’ écrire où la phrase est composée de divers membres liés
épendantes qui offrent un sens parfait. C’est en général la manière d’ écrire des Français ; elle convient parfaitement aux suj
aitement aux sujets vifs et faciles. Cependant, dans presque tous les écrits , le principe général est que ces deux genres de s
peut facilement suppléer ; il faut souvent élaguer, et porter sur ses écrits un œil sévère ; on s’apercevra bientôt que les ph
ition et l’écho des précédents. En fuyant la prolixité on imprime aux écrits un nouveau degré de force et de beauté. La second
sons ; et enfin leur convenance avec le sens. Sur tous ces points il écrit avec soin et finesse, et mérite bien d’être consu
c soin et finesse, et mérite bien d’être consulté ; toutefois si l’on écrivait aujourd’hui un ouvrage sur la construction des ph
i même aux diverses parties du même ouvrage. Il serait trop absurde d’ écrire un panégyrique dans un style cadencé, ou d’adapte
ous servir d’introduction. La première, c’est que l’on peut parler et écrire correctement sans connaître les noms et les diver
e, cependant nous devons nous garder de penser qu’en surchargeant nos écrits d’une grande quantité de ces ornements, ils puiss
ement doit surtout être médité par les jeunes praticiens dans l’art d’ écrire , qui sont enclins à admirer indistinctement tout
tes sont accumulées pour peindre les difficultés qu’éprouve Pollion à écrire l’histoire des guerres civiles. D’abord, tractas
grande beauté. Il y a peu de composition où il soit plus difficile d’ écrire de manière à plaire et à commander l’attention, q
les lances, les villes, les rivières, tout en un mot s’anime dans ses écrits . Un des plus grands plaisirs que nous procure la
un poète qui ne cherche pas ses sujets dans la nature, mais dans les écrits de ses devanciers. Enfin, si l’ouvrage est sérieu
nt, ou seulement en en possédant une très faible portion, ils peuvent écrire et parler avec succès ; le bon sens, la clarté de
nous espérons trouver un caractère prédominant imprimé dans tous ses écrits , conforme à son génie particulier, qui nous rappe
raison, que l’ouvrage émane de quelque auteur trivial et vulgaire qui écrit d’imitation et non par l’impulsion d’un génie ori
té, dédaignant la douceur et les ornements ; il cite pour exemple les écrits de Pindare et d’Eschyle parmi les poètes, ceux de
ualités, division adoptée par la plupart des auteurs modernes qui ont écrit sur la rhétorique, le simplex, tenue ou subtile ;
discours destinés à être prononcés doivent être plus copieux que les écrits destinés à être lus. Il ne faut jamais trop présu
ter la diffusion qui le rendrait insupportable. Dans les compositions écrites , un certain degré de concision offre de grands av
et incertain, si son génie n’est pas vivement excité au moment où il écrit , et qu’il ne puisse embrasser par la pensée l’obj
ents. Doué du plus profond génie, avec les vues les plus étendues, il écrit comme une intelligence pure qui ne s’adresse qu’à
ute nature, et ne s’applique qu’à bien déterminer le sens de ce qu’il écrit . Mais, s’il s’occupe peu de flatter le lecteur pa
ance d’imagination. Ce genre est extrêmement goûté ; il imprime à nos écrits un caractère d’élévation modérée, et distribue av
ujets les plus arides, un sermon, un traité philosophique, s’ils sont écrits dans un style clair, seront lus avec plaisir. Un
eur simple s’exprime de telle manière que chacun pense qu’il pourrait écrire de même. Horace le peint ainsi :                
imagination, mais tout coule de source sans efforts. Il ne paraît pas écrire de telle façon parce qu’il l’a étudiée, mais parc
ment et sans détours. Une manière plus étudiée et plus artificielle d’ écrire , quelles que soient les beautés qu’elle présente,
remarquables sous ce rapport. La raison en est facile : c’est qu’ils écrivaient sous la dictée du génie, et n’avaient pas formé l
ée du génie, et n’avaient pas formé leur style sur les travaux et les écrits des autres, ce qui trop souvent n’engendre que l’
evé ; on l’aperçoit au milieu de la véhémence de Démosthène. Dans les écrits graves et solennels la simplicité répand sur la c
pales beautés du style, je dois néanmoins remarquer qu’un auteur peut écrire avec simplicité et cependant être dénué d’agrémen
e mérite. Une belle simplicité suppose un auteur d’un génie réel, qui écrit avec solidité, pureté, et vivacité d’imagination 
et les passions sont brûlantes, qui est vivement affecté par ce qu’il écrit , qui néglige, par cela même, les grâces secondair
e ce style. Je n’insisterai pas davantage sur les diverses manières d’ écrire , ou caractères généraux du style ; je pourrais sa
sujet il résulte que, déterminer parmi toutes ces diverses manières d’ écrire quelle est précisément la meilleure, n’est pas ch
concevoir des idées claires des objets sur lesquels on veut parler ou écrire . Cette première indication peut, au premier aspec
, que si l’on avait tout à fait négligé la composition. En commençant écrivez donc doucement et avec soin. Que la facilité et l
ecueillir quelques fruits de cette utile habitude ; ce que nous avons écrit il faut le laisser subsister jusqu’à ce que l’ard
mais, ce qui est pire, un défaut de sens commun. Avant de parler ou d’ écrire , il faut considérer la fin qu’on se propose ; et
teindre la fin qu’on se propose. Toutes les fois qu’un homme parle ou écrit , on doit supposer qu’étant un être raisonnable, i
concitoyens ou d’agir sur eux d’une manière quelconque. S’il parle ou écrit de la manière la plus propre à atteindre ce but,
on. Une remarque importante de Suidas, c’est qu’il fut le premier qui écrivit un discours destiné à être prononcé en public. Ap
ui florissait à la même époque, harangues qui sont répandues dans ses écrits historiques, était forte, véhémente, et concise p
gènes (de Ideis, lib. ii, cap. 9.) nous a conservé un fragment de ses écrits qui peut nous donner une idée de son style ; il e
teurs de la Grèce, un traité complet, qui est, suivant mon opinion, l’ écrit le plus judicieux de critique ancienne que nous a
ficence du style qui remplit l’oreille ; mais lorsqu’ils commencent à écrire ou à parler pour le public ; ils s’aperçoivent bi
du parallèle de Cicéron et de Démosthène, les critiques ont beaucoup écrit sur ce sujet. Les différents genres des deux prin
tère distinctif de chacun d’eux, sont si fortement marqués dans leurs écrits , que cette comparaison est, sous bien des rapport
sion, qui quelquefois produit l’obscurité, la langue dans laquelle il écrit nous est moins familière que le latin : nous liso
ait plus de poids et produirait un plus puissant effet qu’un discours écrit comme ceux de Cicéron. Le style rapide, l’argumen
hangea en clinquant, en affectation, en pointes et en antithèses. Les écrits de Sénèque offrent le premier exemple de ce genre
le mauvais goût du siècle se laisse fréquemment apercevoir dans leurs écrits , et aucun d’eux ne peut être cité comme un modèle
ptivité. Sa gloire littéraire et la célébrité que lui procurèrent ses écrits polémiques le précédèrent à la tribune. Mais c’es
discours ; mais on y reconnaît trop souvent le rhéteur et l’homme qui écrit d’après les règles de l’art plutôt que d’après le
er d’Aguesseau ; littérateur érudit, magistrat intègre et savant, ses écrits sont des trésors de belles pensées, d’enseignemen
cependant elle ne satisferait pas le lecteur qui chercherait dans ses écrits le grand orateur. Mais il ne faut pas oublier que
us. On en retrouve quelques fragments dans les recueils d’arrêts. Les écrits de Gerbier ne donnent qu’une bien faible idée de
Loiseau de Mauléon, défenseur des enfants de Calas ; le mémoire qu’il écrivit dans cette mémorable cause respire une grande dig
ns l’arène, et combattirent avec succès. On peut citer avec éloge les écrits de Voltaire pour Calas, Montbailly et Sirven ; le
ne pas circonscrire si étroitement son imagination, et à se borner à écrire seulement au préalable quelques idées qui lui ser
égligences qui seraient remarquées et critiquées dans une composition écrite . Au milieu du torrent de la déclamation, la force
e profession. C’est l’écueil où les conduit l’habitude de parler et d’ écrire d’une manière aussi prompte et avec si peu de pré
urs moyens ; qu’ils se forment surtout, dans les consultations qu’ils écrivent , à l’habitude d’un style mâle et correct qui expr
esprit peu inventif. Quant à la question, s’il est plus avantageux d’ écrire entièrement ses sermons et de les confier à sa mé
résence de l’auditoire. Il est d’ailleurs nécessaire de commencer par écrire les sermons aussi soigneusement que possible. C’e
vantage peuvent consulter Aristote et Quintilien, et ce que Cicéron a écrit sur cette matière dans son traité de Inventione,
éels qu’il éprouve. Nulle description ne peut alors réussir que celle écrite fervente calamo. Nous devons remarquer aussi qu’i
sur ce sujet. Je ne crois pas que de pareils principes, présentés par écrit ou verbalement, puissent être d’une grande utilit
ie qu’il devait cette richesse d’élocution que nous admirons dans ses écrits . Vouloir séparer l’orateur du philosophe, c’est v
soit le genre, doit toujours être extrêmement soignée. Celui qui veut écrire ou parler correctement doit, dans les composition
opriété de l’expression. Je ne prétends pas dire qu’il ne faut jamais écrire ou prononcer un mot que dans un langage élaboré e
ge, et tracer sur ce modèle tout ce que nous disons, tout ce que nous écrivons . Les analyses, les discussions critiques, l’étude
que nous suivons le moins, à cause du travail qu’elle exige, c’est d’ écrire beaucoup, quam plurimum scribere . (De Orat., l.
mus, Falconet, Lacretelle aîné, M. Delamalle et plusieurs autres, ont écrit sur l’art oratoire ; mais quoique les travaux de
u’il doit suivre. Aristote a posé les fondements de tout ce qui a été écrit par la suite sur cet objet ; ce génie étonnant et
ons et sur les mœurs, quoique dans cet ouvrage, comme dans ses autres écrits , son extrême brièveté le rende souvent obscur. Le
ore, Démétrius de Phalère et Denis d’Halicarnasse ; ils ont tous deux écrit sur la construction des phrases, et méritent d’êt
mander la lecture des ouvrages de rhétorique de Cicéron, tout ce qu’a écrit sur l’éloquence un aussi éloquent orateur est dig
us haute importance pour y exceller. Mais de tous les anciens qui ont écrit sur l’art oratoire, le plus instructif et le plus
30 (1854) Éléments de rhétorique française
és à devenir orateurs, ne doivent faire usage de l’art de parler et d’ écrire que dans les relations privées. Ces Eléments de R
role visible : c’est ce que nous appelons l’écriture. Les caractères écrits sont de deux sortes : ceux qui représentent les p
s de l’Europe. La peinture fut sans doute le premier essai de l’art d’ écrire  : ainsi, pour faire entendre qu’un individu en av
nait un acte d’accusation dressé contre le meurtrier. Cette manière d’ écrire était en usage au Mexique lors de la découverte d
t l’on peut considérer cette invention comme le second pas de l’art d’ écrire . Les hiéroglyphes étaient des espèces de symboles
u’ils la rendirent impénétrable à l’intelligence du vulgaire. L’art d’ écrire avait déjà fait un progrès en passant de la peint
signes propres à représenter les pensées. En Chine, chaque caractére écrit est l’expression d’une idée ; aussi le nombre de
i des objets ou des idées à exprimer. Avec un pareil système, l’art d’ écrire et celui de déchiffrer récriture sont hérissés de
oignant ensemble quelques-uns de ces signes, on pourrait exprimer par écrit toutes les combinaisons de sons dont les mots son
z quelques peuples, celle d’un alphabet de lettres, C’est ainsi qu’on écrit encore aujourd’hui en Ethiopie, et dans quelques
des mots ; mais ils restèrent encore assez nombreux pour que l’art d’ écrire et de lire fût toujours très-compliqué. Enfin s’é
de l’Église, de la justice et des lettres. C’était en latin que l’on écrivait l’histoire, si l’on peut appeler de ce nom les ch
ard. A la fin du xe  siècle, dit Voltaire, le français se forma ; on écrivit en français au commencement du xiie  ; mais ce fr
regarder comme le point de maturité de la langue française : «  L’on écrit régulièrement depuis vingt années ; l’on est escl
pensée une restriction, une condition ; on l’appelle conditionnel : j’ écrirais , s’il le fallait ; j’aurais écrit, si j’en avais
 ; on l’appelle conditionnel : j’écrirais, s’il le fallait ; j’aurais écrit , si j’en avais eu le temps. Nous n’avons rien à d
e dramatique. Chapitre II. De l’invention. Avant de parler ou d’ écrire , il faut bien posséder le sujet que l’on va trait
res de longues heures de réflexion, le jeune homme n’avait pas encore écrit un mot sur ses tablettes. Le maître le retrouve à
hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui. Pellisson, dans un de ses écrits en faveur de Fouquet, veut prouver que les formes
fois malgré nous, on conçoit qu’ils offrent à ceux qui parlent ou qui écrivent un puissant moyen d’action sur les hommes ; mais
ivent un jour aimer leurs enfants ; qu’on s’aperçoive, enlisant leurs écrits encore imparfaits, que leur cœur a déjà senti ces
ons. Tel est l’effet que produit sur moi le passage suivant ; je l’ai écrit comme je l’ai pu pour le moment, et autant que ma
doit souvent presque tout son charme à une disposition ingénieuse. N’ écrivît -on qu’une lettre, une lettre vaut encore la peine
u style épistolaire, si ce n’est le naturel et l’abandon ; et doit-on écrire une lettre comme un traité de philosophie ? Non,
disait à ses amis : Je ne pense pas mieux que Pradon et Coras, mais j’ écris mieux qu’eux. Ce qui distingue ici le poëte du ri
plus que la vérité : c’est la justesse d’imagination. Saint-Lambert a écrit un petit apologue ainsi conçu : « Un courtisan pu
que les transitions sont ce qu’il y a de plus difficile dans l’art d’ écrire  : c’en est du moins une des parties les plus esse
avoir des admirateurs ; et les philosophes mûmes en veulent. Ceux qui écrivent contre la gloire veulent avoir la gloire d’avoir
ux qui écrivent contre la gloire veulent avoir la gloire d’avoir bien écrit  ; et ceux qui le lisent veulent avoir la gloire d
ceux qui le lisent veulent avoir la gloire de l’avoir lu ; et moi qui écris ceci, j’ai peut-être cette envie ; et peut-être q
, ayant à parler d’un ouvrage échappé à la jeunesse de Montesquieu et écrit avec assez de liberté, s’exprime ainsi : « Le ma
tion formelle : Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt ni Patru. Colin, à ses serino
tails trop présents à l’esprit. — Vous avez là-dessus quelque mémoire écrit  ? J’entends. — Mais, non. — Tant pis ; vous me l’
est sévère dans sa morale ; un supérieur a le commandement rude. On écrit et on parle d’autant plus correctement, que l’on
à la mort, on l’aime. » Dans cette phrase, comme dans tout ce qu’il a écrit , Pascal subordonne les mots à la pensée ; il ne c
vre : il suffit de savoir faire ce discernement. Le vrai moyen de mal écrire , c’est de ne faire qu’une phrase où il en faut pl
si elles ne doivent pas se modifier, il faut les séparer. » (Art d’ écrire , liv, III, ch. iii.) De la succession des phras
nes constructions, il faut encore étudier les mauvaises ; car l’art d’ écrire renferme deux choses, les lois qu’il faut suivre
rder un pareil tour : comme s’il fallait avoir vieilli pour oser bien écrire  ! » Nos grands écrivains ont employé l’ellipse à
es de remployer. On peut retenir un discours mot à mot, tel qu’on l’a écrit ou médité d’avance : c’est ce que font ordinairem
-vous perfectionné votre talent par l’étude des règles ; en vain même écririez -vous avec éloquence : vous ne seriez jamais en pu
e période. Chez d’autres apprentis, l’on passe pour galant, Lorsqu’on écrit en l’air, et qu’on peint en parlant. L’un semble
ces intellectuelles dont ils puissent se servir dans l’occasion. Pour écrire et pour parler, la science des préceptes de la rh
’être ; et l’on ne saurait demander à tous ceux qui veulent parler ou écrire avec élégance, l’étude approfondie de la physique
langage de quiconque a des yeux. Les jeunes gens qui étudient l’art d’ écrire n’ont pas besoin d’avoir suivi des cours d’astron
emble des idées nécessaires à ceux qui veulent s’exercer dans l’art d’ écrire , les jeunes gens ont besoin de s’observer eux-mêm
otions, qui répandront un grand charme sur leurs paroles et sur leurs écrits . Chapitre II. Des différents genres d’exercice
1° Claire. C’est la loi suprême de toutes les paroles et de tous les écrits . Ce n’est pas la peine d’écrire ou de parler, si
de toutes les paroles et de tous les écrits. Ce n’est pas la peine d’ écrire ou de parler, si l’on ne veut point être compris,
pour le mettre à Paris dans le beau monde. « Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de compliments à son ancien camarade,
elles ont l’esprit plus agréable que les hommes ; leurs lettres sont écrites avec cent fois plus de grâce, elles n’ont sur nou
ut ce qui est essentiel au sujet. Pour être complet, il faut, avant d’ écrire , avoir bien médité la question, l’avoir analysée
as, le plus célèbre orateur du temps, vint lui présenter un plaidoyer écrit d’avance, où il avait démontré l’innocence du phi
ma vie, je le désavoue dès cette heure, je l’efface avant de l’avoir écrit , et je supplie très-humblement Votre Majesté de c
ns la république de Platon, ni même sous les premières lois d’Athènes écrites de sang, ni sous celles de Lacédémone où l’argent
pose de traiter, dans son discours, des principales règles de l’art d’ écrire . L’orateur distingue avec soin l’éloquence nature
ec soin l’éloquence naturelle qui entraîne la multitude, de cet art d’ écrire et de parier qui fait le charme des esprits délic
tyle pour arriver à la perfection, et il prouve que les ouvrages bien écrits sont les seuls qui doivent passer à la postérité.
ant qu’on en est digne ; et je ne me persuade pas que quelques essais écrits sans art et sans autre ornement que celui de la n
ole. Ce n’est néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l’e
s des idées fécondes ; par la sagacité que donne la grande habitude d’ écrire , on sentira d’avance quel sera le produit de tout
soupçonner qu’il manque de génie. C’est par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très-bien,
ue ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très-bien, écrivent mal ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu d
e ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent en différents temps des morceaux détachés, ne les
un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire . Il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées ;
t, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire  : les idées se succéderont aisément, et le style
lumière, qui doit faire un corps et se répandre uniformément dans un écrit , que ces étincelles qu’on ne tire que par force e
olidité. Aussi plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et
raver des pensées ; ils ne savent que tracer des paroles. « Pour bien écrire , il faut donc posséder pleinement son sujet ; il
e style aura de la gravité, il aura même de la majesté. Enfin si l’on écrit comme l’on pense, si l’on est convaincu de ce que
rité du style, lui fera produire tout son effet…. « Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité. La
s qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périr
e ce discours, qui résume si bien les règles fondamentales de l’art d’ écrire , et où les préceptes sont en même temps des modèl
a théorie, ni pour la pratique. Ils savent distinguer une phrase bien écrite , c’est-à-dire une phrase claire, animée et harmon
profession d’éclairer leurs semblables par leurs paroles ou par leurs écrits  : ils ne peuvent être dans la société que de bril
ffre l’occasion de mettre en pratique les règles générales de l’art d’ écrire . Mais il serait difficile de donner les principes
lire. » On l’a dit avec raison : une lettre est une conversation par écrit . La correspondance n’exige donc pas beaucoup plus
les choses dont on parle et la personne à qui l’on s’adresse. Si nous écrivons à quelqu’un qui est placé au-dessus de nous par s
s n’avons pas le droit d’abuser des moments de la personne à qui nous écrivons . M. de Montausier veut féliciter le Dauphin, fils
rise de Philipsbourg ; il ne se perd point en fades compliments, et n’ écrit que quelques lignes, qui sont empreintes de la no
enri IV possédait un talent qui n’est pas moins rare : il excellait à écrire à ses inférieurs avec une noble familiarité, qui
l’homme sans rien coûter à la dignité du roi. Témoin ce petit billet écrit , la veille d’une bataille, au baron de Batz, un d
uelque temps de là, M. de Batz ayant été blessé à Coutras, le roi lui écrivait pour le consoler : « Je suis bien marry (fâché) q
ées, et laisser parler son âme tout entière : ce sont celles que l'on écrit à des amis ou à des parents tendrement aimés. Là,
dulgents à votre égard, plus vous devez être sévère pour vous-même. N’ écrivez point indistinctement tout ce qui vous vient à l’
veilleuse facilité et un tact aussi prompt qu’infaillible, la plupart écrivent des lettres décousues, fastidieuses, et qui ne va
a modique rétribution qu’il faut payer pour les recevoir. Les lettres écrites dans l’intimité roulent ordinairement sur trois e
re tableau avec le plus grand soin. Il n’est pas facile de donner par écrit une juste idée d’un point de vue, et le plus méch
urtout gardez-vous d’un air dogmatique et tranchant ; songez que vous écrivez une lettre : si celui qui doit vous lire ne parta
, nous donne un excellent exemple de discussion polie et de bon goût. Écrivez -vous sous la dictée d’un sentiment qui vous maîtr
ère qui n’éclaire pas, mais qui brûle. Il faut se défier d’une lettre écrite dans le premier moment, et ne pas se hâter de la
lume à la main ; et le lendemain, quand vous relirez ce que vous avez écrit avec ce calme et ce sang-froid que donnent le som
e pensée est devenue la propriété d’autrui. Réfléchissez donc avant d’ écrire , et même après avoir écrit ; et gardez-vous de do
riété d’autrui. Réfléchissez donc avant d’écrire, et même après avoir écrit  ; et gardez-vous de donner aux autres des armes q
à vous gronder, et quel plaisir j’ai à vous en faire. » Voltaire, qui écrivait en prose avec tant de naturel et de simplicité, p
laire. De sa volumineuse correspondance nous extrairons cette lettre, écrite à une jeune personne qui l’avait consulté sur les
, pensent avec bon sens et s’expriment avec clarté. Il semble qu’on n’ écrive plus qu’en énigmes : rien n’est simple, tout est
même cas. Voyez avec quel naturel madame de Sévigné et d’autres dames écrivent  ; comparez ce style avec les phrases entortillées
pre. On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit  ; on se fait une habitude d’exprimer simplement e
 ; ne les attribuez qu’à mon obéissance à vos ordres. » Cette lettre, écrite en 1756, ne semble-t-elle pas datée d’hier ? Nous
ions imaginé de nous placer tous autour d’une table verte, et de nous écrire au lieu de causer ensemble. Ces lettres multiplié
impatients de sortir de table, où nous nous parlions, pour venir nous écrire . Quand il arrivait par hasard des étrangers, nous
quelque temps assis à notre table active et silencieuse ; madame *** écrivit , de sa jolie main, un petit billet à ce gros chas
ent trop au plaisir de la conversation, en contractaient l’habitude d’ écrire avec négligence. Parler beaucoup et souvent, nuit
 ! Puissent-ils montrer toujours, dans leurs paroles comme dans leurs écrits , qu’ils savent mettre en pratique les théories de
cultivé, commençait à prendre en mauvaise part à l’époque ou Voltaire écrivait . 8. Velly et Anquetil. Voyez la première lettre
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
, que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées. On n’a rien écrit à ce sujet qui surpasse le discours prononcé par
s des idées fécondes ; par la sagacité que donne la grande habitude d’ écrire , on sentira d’avance quel sera le produit de tout
’ouvrage ne sera point construit… C’est par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent bien, écriv
son que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent bien, écrivent mal ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu d
e ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent en différents temps des morceaux détachés, ne les
onds de la Poétique d’Horace. Je prie le lecteur de comparer les deux écrits , et surtout de méditer ces paroles : … cui lecta
ec lucidus ordo, Ordinis hæc virtus crit et venus… etc. « Pour bien écrire , dit Buffon, il faut posséder pleinement son suje
lumière, qui doit faire un corps et se répandre uniformément dans un écrit , que ces étincelles qu’on ne tire que par force,
lidité : aussi plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il aura de nerf, de lumière et de chaleur
siècle prosateur par excellence. C’est que Buffon, sans avoir jamais écrit un vers, fut, dans son immense ouvrage, un poëte
’unité de dessein, la plus importante, qui consiste à établir dans un écrit un point fixe auquel tout se rapporte, un but uni
nt et développent le mieux la pensée-mère, la proposition-résumé d’un écrit . Dès que vous les aurez nettement aperçues et dég
comparait aux feuilles du métal battu, il arrive que les parties d’un écrit sont gauchement jointes entre elles, les chaînons
ce morceau a été fait à plusieurs reprises ; le poëte aurait d’abord écrit le commencement à part, mais n’ayant pas trouvé m
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
cœur, etc. 7° Les convenances et les mœurs. Dans tout ce qu’on écrit , il faut observer les convenances, c’est-à-dire,
nce. L’éducation seule peut nous donner ce tact exquis de parler et d’ écrire toujours comme il convient. Considérez dans le mo
que, la décence et les mœurs. L’homme de bien se fait sentir dans ses écrits  ; on le suit avec plaisir, on l’aime, on se laiss
t en partie le ton, le plan, la manière que nous devons adopter. On n’ écrit pas à un ami comme on écrit à un père ou à un sup
la manière que nous devons adopter. On n’écrit pas à un ami comme on écrit à un père ou à un supérieur. Un livre composé pou
posé pour la jeunesse doit avoir un autre caractère que celui qui est écrit pour l’âge mûr. L’orateur, dans la chaire sacrée,
ucher ses auditeurs et entraîner leur conviction. Il est impossible d’ écrire sans employer une passion quelconque. L’écrivain
otion dans ses paroles. Il est des auteurs qui singent la passion, et écrivent à froid des morceaux pathétiques ; mais ils se tr
s espèces d’argument suffit pour habituer les jeunes gens à penser, à écrire avec précision, à raisonner avec justesse. Ils n’
33 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
rande question, une discussion profonde et très judicieuse ; elle est écrite avec beaucoup d’élégance et de clarté, les princi
e tous ceux qui désiraient former leur goût dans l’art de parler et d’ écrire . Il tomba, continue l’éditeur, sous les yeux de M
phie de l’esprit humain de Dugald Stewart. Cette dernière traduction, écrite avec élégance et pureté, décelait un esprit judic
ham, imprimeur, qui, après l’avoir gardé quelque temps, finit par lui écrire pour le dissuader de livrer cet ouvrage à l’impre
nesse, une introduction à l’étude approfondie de l’art de parler et d’ écrire . Elles renferment une analyse soignée de tous les
ût, former leur style, ou se livrer à l’étude de l’art de parler et d’ écrire , trouveront dans son livre plus de principes clai
t je n’ignore pas que, lorsqu’il est question de l’art de parler et d’ écrire , des préjugés sont prêts à s’élever dans l’esprit
uels les circonstances de la vie présentent l’occasion de parler ou d’ écrire . Aussi, parmi les anciens, était-ce un principe f
tinent ; d’autres ne veulent que perfectionner leur goût dans l’art d’ écrire et de parler, et acquérir des connaissances qui l
s se proposent. Celui qui veut communiquer ses pensées au public doit écrire et parler d’une manière à la fois claire et agréa
éduits par l’élégance seule de la diction, et lorsqu’ils ont besoin d’ écrire ou de parler en public, ils ne suivent de princip
re le plus d’avantages. Appliquer les principes du bon sens à l’art d’ écrire et de parler ; examiner ce qui est beau et d’où n
maîtres. C’est ainsi qu’à l’égard des beautés de l’art de parler et d’ écrire , l’étude attentive des vrais modèles et la compar
squels le goût s’exerce, et ceux surtout qui sont le fruit de l’art d’ écrire et le résultat des conceptions du génie, forment
lupart des objets sur lesquels le goût s’exerce. Nous ne pouvons rien écrire d’une manière à la fois exacte et touchante, nous
s offre de grands exemples d’un goût délicat ; Dean Swift, s’il avait écrit sur la critique, eût été peut-être un modèle de p
aient que ce qui était simple et gracieux. En Angleterre, comment des écrits qui ont été prônés il y a deux ou trois siècles,
our licencieuse peut mettre à la mode des ornements ridicules, ou des écrits dissolus ; la manière dont un homme de génie a em
ies que parce qu’on a remarqué que le plaisir que nous recevions d’un écrit , d’une action une et complète, l’emportait de bea
evue ; nous ne devons nous occuper que du plaisir produit par l’art d’ écrire et de parler, qui est le sujet principal de ces L
de connaît les Commentaires de César et le style dans lequel ils sont écrits , style si remarquable par sa simplicité, sa puret
ssique ; cependant un critique allemand, Jean-Guillaume Bergerus, qui écrivait en 1720, a cité les Commentaires de César comme l
traits sublimes. Les sujets de ces poèmes, et le style dans lequel il écrivait , s’y prêtaient beaucoup. Il a cette manière grand
des montagnes qu’ils se lancent les uns aux autres, il n’y a dans son écrit , comme l’observe M. Addison, aucune circonstance
sur la grandeur, l’horreur ou la majesté du sujet sur lequel ils vont écrire . Addison est tombé dans une faute du même genre e
e à faire quelques observations sur la beauté considérée dans l’art d’ écrire ou de parler ; et, sous ce rapport, c’est encore
observer que cette manière de s’exprimer manque d’exactitude. L’art d’ écrire , en général, et la poésie surtout, ne peuvent pas
était devenu très difficile de comprendre ce que les anciens avaient écrit sur leur déclamation et leurs spectacles. Dans no
c’est ce que nous appelons écriture. Il y a deux genres de caractères écrits  : ceux qui représentent des pensées et ceux qui r
ait à la main une arme sanglante. On sait qu’en effet cette manière d’ écrire était la seule connue au Mexique lors de la décou
l’on peut considérer cette époque comme la seconde période de l’art d’ écrire . Les hiéroglyphes sont des espèces de symboles fa
r choix ; ils ne furent point un effet du perfectionnement de l’art d’ écrire , et jamais l’on n’eût pensé à s’en servir, si les
prouve assez qu’elle ne fut qu’un de ces essais grossiers de l’art d’ écrire , que l’on tenta vers les premiers âges du monde,
dans cet usage la cause pour laquelle on les avait inventés. L’art d’ écrire avait déjà fait quelques progrès, en passant de l
suivant la manière dont on le prononce. On assure que ces caractères écrits s’élèvent à soixante mille. Bien écrire et bien p
On assure que ces caractères écrits s’élèvent à soixante mille. Bien écrire et bien parler sont à peine le fruit d’une étude
que ces peuples correspondent très distinctement par leurs caractères écrits , tandis qu’ils ne comprennent rien au langage les
es signes de mots. Nous avons en Europe un exemple de cette manière d’ écrire  : nos chiffres, ainsi qu’on les appelle, ou autre
gage, mais cependant restèrent encore assez nombreux pour que l’art d’ écrire et de lire fût toujours très difficile. Enfin par
sons qu’ils employaient dans le langage. Devenu aussi simple, l’art d’ écrire fut promptement porté à son plus haut degré de pe
s Égyptiens, l’invention des lettres était antérieure au siècle où il écrivait . C’était, parmi les anciens, une tradition généra
e importante des caractères hiéroglyphiques avait dirigé vers l’art d’ écrire l’attention des habitants de cette contrée. On sa
les caractères grecs de gauche à droite, conformément à la manière d’ écrire des Hébreux et des Phéniciens, et ils seront pres
e à gauche, c’est-à-dire dans le sens opposé à celui dans lequel nous écrivons aujourd’hui. Cette manière d’écrire, usitée chez
opposé à celui dans lequel nous écrivons aujourd’hui. Cette manière d’ écrire , usitée chez les Assyriens, les Phéniciens, les A
l’avoir été aussi chez les Grecs, qui ensuite adoptèrent la méthode d’ écrire leurs lignes alternativement de droite à gauche e
he à droite était le plus naturel et le plus commode, et la méthode d’ écrire en ce seul sens fut adoptée par tous les peuples
enres de perfection. Finissons par comparer en peu de mots le langage écrit avec le langage parlé, ou, en d’autres termes, le
et l’énergie, une langue parlée l’emporte de beaucoup sur un langage écrit . La voix de celui qui parle fait sur l’esprit une
d’auteurs ont mis assez de précision philosophique dans ce qu’ils ont écrit sur la grammaire générale, et ce qu’on doit encor
’est un avantage dont, non seulement les poètes, mais encore ceux qui écrivent ou parlent bien en prose, se trouvent heureux de
ficult, to speak eloquently is still more difficult ; en français : «  Écrire très bien est une chose fort difficile, parler él
t indivisible qui n’est susceptible d’aucune modification : scribo [j’ écris ] ; mais il n’en est pas ainsi du passé ; il n’est
pas encore achevée ; c’est l’imparfait : I was writing, scribebam [j’ écrivais ] ; 2º une action ne vient que d’être achevée à l’
e toujours avec le secours du verbe auxiliaire : I have written [j’ai écrit ] ; 3º l’action peut être considérée comme achevée
epuis quelque temps ; c’est le parfait indéfini : I wrote, scripsi [j’ écrivis ], ce qui veut dire à la fois j’écrivis hier, ou j
indéfini : I wrote, scripsi [j’écrivis], ce qui veut dire à la fois j’ écrivis hier, ou j’écrivis il y a un an ; c’est ce que le
scripsi [j’écrivis], ce qui veut dire à la fois j’écrivis hier, ou j’ écrivis il y a un an ; c’est ce que les grammairiens appe
ussi ; c’est le plus-que-parfait : I had written, scripseram [j’avais écrit ] ; I had written before I received his letter [j’
[j’avais écrit] ; I had written before I received his letter [j’avais écrit avant que je reçusse sa lettre ]. J’observe ici a
certaine époque. Dans l’un et l’autre cas, il faut dire scripsi [j’ai écrit , ou j’écrivis], quoiqu’il y ait une différence bi
que. Dans l’un et l’autre cas, il faut dire scripsi [j’ai écrit, ou j’ écrivis ], quoiqu’il y ait une différence bien sensible en
ime notre langue au moyen de cette modification, I have written [j’ai écrit ], c’est-à-dire je viens de finir d’écrire à l’ins
cation, I have written [j’ai écrit], c’est-à-dire je viens de finir d’ écrire à l’instant même, et I wrote [j’écrivis], c’est-à
est-à-dire je viens de finir d’écrire à l’instant même, et I wrote [j’ écrivis ], c’est-à-dire que depuis que j’ai fini d’écrire,
même, et I wrote [j’écrivis], c’est-à-dire que depuis que j’ai fini d’ écrire , d’autres actions se sont achevées. Les Latins n’
le futur, savoir : le simple ou indéfini : I shall write, scribam [j’ écrirai ] ; et le futur composé, qui indique que l’action
aussi future, soit achevée : I shall have written, scripsero [j’aurai écrit ] ; I shall have written before he arrives [j’aura
ero [j’aurai écrit] ; I shall have written before he arrives [j’aurai écrit avant qu’il arrive]26. Outre les temps, qui expri
r exemple, énonce une proposition pure et simple : scribo, I write [j’ écris ] ; scripsi, I have written [j’ai écrit] ; l’impér
et simple : scribo, I write [j’écris] ; scripsi, I have written [j’ai écrit ] ; l’impératif indique le commandement, la menace
l’impératif indique le commandement, la menace : scribe, write thou [ écris ] ; scribat, let him write [qu’il écrive] ; le sub
a menace : scribe, write thou [écris] ; scribat, let him write [qu’il écrive ] ; le subjonctif rend la proposition conditionnel
t write, I could write, I should write, if the case were so and so [j’ écrirais , s’il le fallait]. Cette manière d’exprimer une a
facilité de notre langue, sont cause que souvent on la parle et on l’ écrit avec plus de négligence. L’étude des langues comp
on. Aussi en arrive-t-il que trop souvent l’on contracte l’habitude d’ écrire d’une manière lâche et incorrecte. J’admets que l
e règles auxquelles doivent se conformer strictement ceux qui veulent écrire et parler avec pureté ; car la syntaxe n’est effe
gles fondamentales dont il est impossible de s’écarter lorsqu’on veut écrire ou parler correctement. Quels que puissent être l
trangères, on ne peut les déployer avantageusement qu’autant que l’on écrit ou que l’on connaît bien la sienne. Un écrivain p
à la pureté du langage, prouvent assez qu’il faut que celui qui veut écrire correctement se livre à l’étude la plus attentive
u’en atteignant ce double but que l’on retire de l’art de parler et d’ écrire tous les avantages qu’il est possible d’en attend
e que lui-même aura conçu clairement. On ne doit point entreprendre d’ écrire sur un sujet dont on n’a pas l’idée la plus clair
er d’un auteur. Nous en trouvons ici justement une preuye ; car, pour écrire avec précision, quoique la précision ne soit à pr
de il est nécessaire de connaître la valeur des termes lorsqu’on veut écrire avec propriété et précision. « Austérité, sévérit
a quelques rapprochements, mais elle n’est pas absolument la même. On écrit ou l’on parle avec d’autant plus de précision et
sur ce chapitre, que deux choses sont rigoureusement nécessaires pour écrire ou pour parler avec précision : la première, que
haut degré de perfection auquel on puisse arriver. Quelques genres d’ écrits peuvent exiger que l’on déploie plus de richesses
ue le sens ne soit complètement connu qu’à la fin. C’est la manière d’ écrire la plus brillante et la plus harmonieuse, c’est c
« Je l’avoue, ce fut le besoin de considération qui me fit auteur. J’ écrivis , parce que j’y trouvai du plaisir ; je me corrige
corrigeai, parce que je trouvai autant de plaisir à me corriger qu’à écrire . Je publiai mes ouvrages, parce qu’on m’avait dit
ais plaire à ceux à qui c’est une gloire de plaire. » Cette manière d’ écrire , que la plupart des écrivains français ont adopté
style à la pompe de l’expression, et qu’il y avait dans sa manière d’ écrire une roideur et une affectation qui l’empêchaient
guider. Mais comme la nôtre n’est pas fort développée, on peut encore écrire en anglais d’une manière ambiguë, sans blesser au
emblable chez Dean Swift ; il recommande aux jeunes ecclésiastiques d’ écrire leurs sermons en entier de la manière la plus lis
omiser le temps et le papier, qu’ils ont pris dans leurs classes, ils écrivent si fin, qu’ils peuvent à peine se lire eux-mêmes.
u’ils ont pris à l’Université d’économiser le temps et le papier, ils écrivent , etc. » Dans un autre passage, le même auteur a l
que l’éclat de leurs vertus ne puisse les obscurcir. » Voilà qui est écrire avec cette négligence qui rend le style souvent o
vrages de lord Bolingbroke ; la rapidité de son génie et sa manière d’ écrire l’entraînent souvent vers de semblables défauts.
es de Cicéron : « Les jeunes théologiens sont plus familiers avec ses écrits qu’avec ceux de Démosthène, qui, cependant, l’emp
cette manière : « Les jeunes théologiens sont plus familiers avec ses écrits qu’avec ceux de Démosthène, qui, du moins comme o
ons forcées sont souvent obscures. L’anglais, tel qu’on le parle et l’ écrit aujourd’hui, n’autorise pas de telles licences. M
offrent un grand nombre de ces constructions heureuses. Sa manière d’ écrire le conduisait naturellement à en faire une étude
ndre. De telles périodes ne peuvent entrer que dans certains genres d’ écrits  ; elles paraissent affectées, et produisent un ma
nt clairement, et maniaient avec facilité la langue dans laquelle ils écrivent  ; leurs phrases auraient tout naturellement ces q
ce qu’il appelle plena ac numerosa oratio . Il ne faut qu’ouvrir ses écrits pour trouver des exemples de l’effet que peut pro
carnasse, l’un des critiques les plus judicieux de l’antiquité, qui a écrit un traité sur la composition des mots dans une pé
nnue. Quoique les Romains ne les employassent pas dans leur manière d’ écrire , cependant il paraît, par ce que nous dit Quintil
plus sérieuse que les rhéteurs modernes, et quoiqu’ils aient beaucoup écrit sur ce sujet, ils n’ont jamais pu établir de règl
st d’une importance considérable, et que ceux qui ont la prétention d’ écrire avec grâce, et surtout de parler en public avec s
s tous les endroits d’une même composition. Il serait aussi absurde d’ écrire du même style et sur le même ton un éloge et une
qui concernent le langage figuré. Je pense qu’il est possible de bien écrire et de bien parler, sans connaître le nom d’aucune
s touchants, ceux qui ont fait l’admiration de tous les siècles, sont écrits de la manière la plus simple. Cette pensée de Vir
je veux vous faire admirer. Je pense que, sous le rapport de l’art d’ écrire , il n’est aucun ouvrage anglais qu’on ne puisse l
e faction ; sa mémoire sera peu honorée chez nos descendants ; et ses écrits , déjà négligés de nos jours, passeront bientôt, e
a matière, il faut être précis. Un des plus grands secrets de l’art d’ écrire , c’est de savoir être simple à propos. La simplic
et avis s’adresse surtout aux jeunes gens qui s’essayent dans l’art d’ écrire , et qui sont toujours prêts à admirer un style br
devait faire des adieux et obtenir le consentement de sa mère. C’est écrire avec peu de suite. Ou le poète devait représenter
ir trop chéri d’Abélard se mêle avec l’idée de Dieu ! Ô ma main, ne l’ écris pas !… Mais déjà ce nom s’offre âmes yeux ; effac
ais lorsque de son cœur elle en vient à sa main, et la prie de ne pas écrire le nom de son amant, voilà qui est forcé et hors
sque ensuite elle exhorte ses larmes à effacer ce que sa main vient d’ écrire . Il y a ici un air d’affectation que la passion n
sentiments et de l’expression que leur donne naturellement celui qui écrit . Ce caractère est ce que l’on appelle la manière
sent bien qu’un traité de philosophie, par exemple, ne peut pas être écrit comme un discours oratoire ; chacun sent aussi qu
re, et ce n’est pas sans raison, que c’est un homme sans moyens qui n’ écrit que par imitation et sans obéir à l’impulsion du
t l’un et l’autre. Denys d’Halicarnasse52 range dans cette classe les écrits d’Homère et de Sophocle parmi les poêles ; d’Héro
exemple, et en anglais on peut citer le docteur Barrow. La manière d’ écrire de ce dernier est souvent vicieuse ; il est inéga
l’histoire, la philosophie, les discussions politiques, doivent être écrits avec une énergie soutenue. Les discours de Démost
rme qu’il a conservée jusque aujourd’hui, c’est Dryden qui commença à écrire lors de la restauration, et pendant longtemps pub
n prose et en vers. Il s’appliquait à étudier la langue, et quoiqu’il écrivit fort vite et souvent même d’une manière assez peu
oindre ornement. Avec le plus profond génie et une vue très vaste, il écrit comme une intelligence pure qui ne s’adresse qu’à
igures, par son harmonie, ni par aucun des moyens que suggère l’art d’ écrire , il évite cependant de nous fatiguer par sa séche
e peuvent se trouver dans un style uni, et l’auteur qui en fait usage écrira d’une manière fort agréable si ses pensées sont f
iquant à son esprit. Il n’y a chez lui ni enflure ni affectation : il écrit sans préparation, et lorsqu’il paraît à peine sou
Un travail opiniâtre, une attention scrupuleuse aux règles de l’art d’ écrire , parviendront à rendre ce style toujours agréable
e, un mémoire à consulter sur la question la plus aride, peuvent être écrits en style poli ou soigné, et on lira toujours avec
ouvrages, et à l’imagination brillante avec laquelle il les a souvent écrits  ; mais le luxe continuel de ses expressions, le g
tingue l’excellent écrivain. Un auteur qui s’exprime avec simplicité, écrit de manière à laisser croire à ceux qui le lisent
manière à laisser croire à ceux qui le lisent qu’ils n’eussent point écrit autrement s’ils avaient eu le même sujet à traite
lles ou ingénieuses, mais elles ne lui coûtent aucun effort ; et s’il écrit de cette manière, ce n’est pas parce qu’il s’y es
és qui distinguent un homme d’un autre homme. En lisant un auteur qui écrit avec simplicité, il semble que nous causions dans
a plus grande simplicité ; et la raison en est claire, c’est qu’ils n’ écrivirent que sous l’inspiration de leur génie, et n’essayè
écrivains anglais que l’on peut mettre au nombre des auteurs qui ont écrit avec simplicité. Ce caractère est fort beau dans
et c’est un inconvénient difficile à éviter avec une telle manière d’ écrire , il devient quelquefois faible et prolixe. Aucun
jointe à l’aisance et à la simplicité. Il a surtout répandu dans ses écrits un air de modestie et de politesse. Aucun auteur
à rechercher cet art et cette magnificence que nous trouvons dans ses écrits . Il n’aimait rien tant que l’ironie et les sailli
ntir les avantages de la simplicité dans le style, de cette manière d’ écrire aisée et naturelle qui répand tant de charmes sur
r à ce sujet, je crois nécessaire de faire observer qu’un auteur peut écrire avec simplicité, sans que pour cela ses ouvrages
implicité suppose un vrai génie, une imagination vive et l’habitude d’ écrire purement et avec solidité. Cette simplicité sert
es, et convient mieux à l’homme qui parle en public qu’à l’auteur qui écrit dans son cabinet. Les harangues de Démosthène en
r être mis à la tête d’une assemblée populaire. Aussi le style de ses écrits politiques est plutôt celui d’un ardent déclamate
ets qu’il a traités avaient toujours été à la hauteur de sa manière d’ écrire . Si nous trouvons dans son style tant de motifs p
pour lui rendre la même justice dans les matières sur lesquelles il a écrit . Ses raisonnements sont presque toujours faux ou
u style, j’ai dû saisir l’occasion de donner une idée de la manière d’ écrire des meilleurs classiques de notre langue. Après c
terminer quelle est précisément la meilleure de toutes ces manières d’ écrire . On peut choisir parmi tant de genres de styles d
fférents ; chaque auteur peut avoir le sien, et chacun cependant peut écrire avec goût et se faire lire avec plaisir. La carri
n appelle en général un bon style, en laissant au sujet sur lequel on écrit , ou au génie de l’écrivain, à déterminer le carac
l’orateur à se former une idée bien nette du sujet sur lequel il doit écrire ou parler. Ce conseil semble au premier abord ne
s, que si nous n’avions jamais rien composé. Nous devons donc d’abord écrire lentement et avec attention. La facilité et la ra
travail. Il faut mettre pour quelque temps de côté ce que nous avons écrit jusqu’à ce que l’ardeur de la composition soit ca
si nous voulons tirer quelque secours des productions de ceux qui ont écrit avant nous. C’est ce qui forme notre goût et nous
style, que de lire attentivement un passage d’un bon auteur, et de l’ écrire ensuite avec nos propres expressions, et comme si
sées qu’elle renferme ; alors on met le livre de côté, et on essaye d’ écrire ce même passage le mieux que l’on peut ; ensuite
ue l’on peut ; ensuite on ouvre le livre, et on compare ce que l’on a écrit avec le texte de l’auteur. Cette comparaison quel
e qui est bien pis encore, choquent le bon sens. Avant de commencer à écrire ou à parler, il faut se bien pénétrer du but que
s sots, mais les gens sensés se moquent de vous et de votre manière d’ écrire . Enfin, je ne puis abandonner ce sujet sans donne
ue l’on se proposait en prenant la parole. » Lorsqu’un homme parle ou écrit , on doit supposer qu’étant un être doué de raison
ce sur ses semblables ; et celui-là est le plus éloquent qui parle ou écrit de manière à ce que chacune de ses expressions so
non seulement des harangues soignées et élégantes ; mais la plupart, écrits avec chaleur et pleins de figures hardies, s’élèv
iclès, c’est que ce grand homme fut le premier qui composa et mit par écrit un discours destiné à être prononcé en public. Ap
ncourageait les orateurs à déployer tous leurs moyens. Thucydide, qui écrivait à cette époque, nous donne, dans les discours don
hilosophe dont je viens de parler, on vit paraître Isocrate, dont les écrits sont parvenus jusqu’à nous. C’était un professeur
soutenu ; et l’on prétend qu’il fit le premier connaître la méthode d’ écrire en périodes régulières et harmonieusement cadencé
nt leur oreille ; mais, lorsqu’ils publieront leurs discours ou leurs écrits , ils s’apercevront bientôt que cette manière ambi
on contemporain, ou qui du moins vécut bien peu de temps après lui, à écrire ses préceptes de rhétorique, où l’idée qu’il se f
ressions était compensé par la dignité qu’elle faisait perdre à leurs écrits  : la manière décente et convenable avec laquelle
opter le style pompeux et fleuri des Orientaux. Cet orateur, dans ses écrits sur la rhétorique, et particulièrement-dans celui
e caractère de chacun d’eux est si fortement empreint dans tous leurs écrits , que, sous beaucoup de rapports, ce parallèle est
sion, qui quelquefois produit l’obscurité, la langue dans laquelle il écrivit nous soit moins connue que celle des Latins, et q
affectée, pointilleuse. Cette dégradation est déjà sensible dans les écrits de Sénèque, et même dans le fameux Panégyrique de
e premier rang parmi les Pères de l’Église dont s’honore la Grèce. Il écrit avec pureté ; son style est noble, figuré, abonda
moins chargé de faux ornements que ceux des Pères de l’Église qui ont écrit en latin. Comme, dans le moyen âge, je ne vois pl
de ce que j’avance, de remarquer qu’un sermon anglais, au lieu d’être écrit d’un style persuasif et animé, s’élève rarement a
qu’elle doit prendre, l’homme qui se fiera sur un discours qu’il aura écrit à tête reposée sera souvent jeté hors du terrain
réjugé, qui n’est pas tout à fait sans fondement, contre les discours écrits que l’on s’apprête à lire dans une assemblée. La
ourra ne pas suivre aussi strictement cette méthode et se contenter d’ écrire d’avance quelques-unes de ses premières phrases,
criptives, on leur passe quelques inexactitudes, qui, dans un ouvrage écrit , eussent été remarquées et blâmées. Au milieu du
rangers qu’on vous promet, soldats imaginaires qui n’existent que par écrit . Je veux une armée composée de citoyens ; que ce
les orateurs du barreau, et où les entraîne l’habitude de parler ou d’ écrire à la hâte, et quelquefois sans la moindre prépara
parer leurs discours. Qu’ils s’accoutument, principalement lorsqu’ils écrivent , à ce style énergique et correct, qui exprime bie
noncent un esprit stérile. Quant à la question de savoir si l’on doit écrire un sermon tout entier et le réciter ensuite de mé
ns encore compter dessus. Les commençants feront donc toujours bien d’ écrire leurs sermons. C’est même une précaution absolume
persister aussi longtemps qu’il est possible, c’est-à-dire qu’il faut écrire d’abord, pour confier ensuite sa composition à la
ent plutôt à étendre ou délayer un petit nombre de pensées, et à bien écrire , qu’à déployer une riche variété de sentiments. M
nt eux-mêmes, et l’autre sur le caractère de Balaam. Quoique tous les écrits des ministres anglais puissent être lus avec frui
ujet, il ne faut pas qu’il commence par consulter les auteurs qui ont écrit sur le même texte ou sur le même sujet. S’il en c
ensuite le plan dont il ne doit plus s’écarter, et qu’il le mette par écrit . Alors, et seulement alors, il pourra chercher à
t son style. Voilà comme, sans être un plagiaire, on peut s’aider des écrits que nous ont laissés nos prédécesseurs. Enfin, qu
jet y occupe la place de la narration dans un plaidoyer, et doit être écrite sur le même ton, c’est-à-dire qu’elle doit être c
ie. 10. Littéralement, de l’Art de tomber ; c’est-à-dire, de l’art d’ écrire d’une manière basse ou ridicule. 11. The Art of
is pas si j’entreprenais de citer ces écrivains. Celui qui a le mieux écrit sur les fondements du langage figuré, et dans leq
uence a fait dans la discussion des affaires publiques. 58. H. Blair écrivait avant 1789. 59. Cette pensée, qui n’est que prés
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
e les chercher et les ont rassemblées sous nos yeux. » Tous ceux qui écrivent reconnaissent d’ailleurs qu’il est dans leur art,
ymologie, renfermer dans l’art de parler toutes les règles de l’art d’ écrire . Et quoique la philosophie, la poésie et l’histoi
publique. Ils revinrent donc à l’étymologie, fondirent l’art de bien écrire dans l’art de bien dire, et considérèrent connue
rage où il est question d’éloquence, et dont plusieurs pages semblent écrites d’hier, tant il y a de rapprochements entre notre
e de la chaire. Mais la supériorité d’intelligence manifestée par des écrits , quels qu’ils soient, conduit souvent au même but
est pas question dans celui-ci, et que cet ouvrage est plutôt l’art d’ écrire que l’art de parler. Il suit de ce que je viens d
tiques, administratives et judiciaires, mais les préceptes de l’art d’ écrire appliqués à tous les sujets. Le style, quelque ma
er la faim, la soif et de longues veilles. Ce sont les ailes dont les écrits des hommes volent au ciel. » Et, pour passer du x
ans tous les siècles et sous toutes les latitudes : Avant donc que d’ écrire , apprenez à penser… Tout ce qu’on dit de trop est
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
r de Chateaubriand. Critique supérieur, raffiné jusqu’à l’excès, il n’ écrivit que pour son plaisir, et serait mort inconnu de l
vrai métromane en prose, et l’homme du monde le plus capable de bien écrire , si, ne voulant pas écrire trop bien, il pouvait
t l’homme du monde le plus capable de bien écrire, si, ne voulant pas écrire trop bien, il pouvait quelquefois s’occuper d’aut
bien, il pouvait quelquefois s’occuper d’autre chose que de ce qu’il écrit  ; M. Maillet-Lacoste, qui sera jeune jusqu’à cent
st trop distrait, c’est-à-dire trop occupé pour être habile ; et il m’ écrit pour jeter son cri de détresse, et m’appeler à so
-à-dire que je lui réponds, moi qui ne réponds jamais, et que je vous écris , moi qui n’écris à personne, pas même à vous ni à
i réponds, moi qui ne réponds jamais, et que je vous écris, moi qui n’ écris à personne, pas même à vous ni à madame la duches
ssy Montignac, 16 janvier 1793. Aucune des lettres que vous m’avez écrites ne m’a autant affligé que la dernière. C’est là q
d’esprit et tant d’âme honore également le haut fonctionnaire qui l’a écrite , et l’humble régent qui a mérité de l’inspirer.
nnaître ici que par échappée, nous conseillons de lire l’avant-propos écrit avec une simplicité touchante par son parent M. d
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
, et, ne pouvant contenir tous mes sentiments, je me suis mise à vous écrire au bout de cette petite allée sombre que vous aim
ropos, et qu’elle ne sera peut-être pas lue de la manière qu’elle est écrite  ; à cela, je ne sais point de remède ; elle sert
fois, je vous dis adieu quand je partis pour la Bretagne ; je vous ai écrit , depuis que vous êtes chez vous, d’un style assez
chez vous, d’un style assez libre et sans rancune ; et enfin je vous écris encore, quand madame d’Époisses me dit que vous v
r ce m’est une chose impossible. Je verbaliserai toujours ; au lieu d’ écrire en deux mots, comme je vous l’avois promis, j’écr
ours ; au lieu d’écrire en deux mots, comme je vous l’avois promis, j’ écrirai en deux mille ; et enfin j’en ferai tant, par des
ne À sa fille À Paris, mercredi 28 août 1675. Si l’on pouvoit écrire tous les jours, je m’en accommoderois fort bien ;
n de le faire, quoique mes lettres ne partent pas ; mais le plaisir d’ écrire est uniquement pour vous ; car à tout le reste du
uniquement pour vous ; car à tout le reste du monde on voudroit avoir écrit , et c’est parce qu’on le doit. Vraiment, ma fille
, qui lui fit quelquefois l’honneur de lui céder la plume lorsqu’elle écrivait à son cousin. 8. L’héritier de l’évêque de Châlo
pe Innocent XII, et demeura cinq mois assemblé. Madame de Sévigné lui écrit dix jours après la mort de Louvois. 3. Le voilà
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
IV, p. 530. Édition Firmin Didot.) La langue française et l’art d’ écrire Dans les principales conditions de notre lang
odité de l’écrivain ? Ces qualités d’obligation, sans lesquelles on n’ écrit rien de durable en France, sont comme autant de p
e là, chez presque tous ceux qui ont du goût, une grande répugnance à écrire . Ils sentent déjà la difficulté, et ils craignent
si complaisante pour le lecteur, est sans pitié pour l’écrivain. Pour écrire clairement en français, c’est-à-dire pour arrache
ez d’être bien doué ; il faut savoir la langue et avoir pesé dans les écrits des modèles ce que valent les mots dont nous nous
la trace des efforts qu’elle a coûtés, voilà ce qui constitue un bon écrit , ou plutôt une chose écrite en français ; car je
le a coûtés, voilà ce qui constitue un bon écrit, ou plutôt une chose écrite en français ; car je ne donne pas ici le secret d
et tirer du travail des ressources qui les sauvent du ridicule de mal écrire . Le ridicule, est-ce assez dire ? il n’y va pas s
e, et à M. de Ravignan. 1. Joubert dit : « Les très-bons écrivains écrivent peu, parce qu’il leur faut beaucoup de temps pour
eur richesse. » 2. On n’est correct qu’en corrigeant. 1. Quand on écrit avec facilité, on croit toujours avoir plus de ta
ilité, on croit toujours avoir plus de talent qu’on n’en a. Pour bien écrire , il faut une facilité naturelle et une difficult
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
; il sera pressé de la faire éclore ; il n’aura même que du plaisir à écrire  ; la chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra pa
ie ! Mais quand même on ne sentirait pas cet entraînement qui porte à écrire , ce n’est pas une raison pour abandonner la compo
t en même temps qu’il s’inquiète peu de se perfectionner dans l’art d’ écrire . Il faut donc revenir sur son ouvrage, le corrige
l’âge de soixante ans, disait qu’il apprenait encore tous les jours à écrire . Les jeunes gens qui se contentent de jeter leurs
itions, peuvent être assurés que leurs progrès seront nuls, et qu’ils écriront toujours mal. Il ne faut pourtant pas tomber dans
I. Des qualités nécessaires à la composition. Pour arriver à bien écrire , il faut observer certaines règles, sans lesquell
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
qu’il ne manquait parfois aux femmes que la correction du style pour écrire mieux que les hommes. Ce mérite rare de la correc
s que le corps est dans l’abattement, l’âme est sans vigueur1. Adieu, écrivez -moi plus souvent, et sur un ton moins lugubre. Le
Elle lui donne de sages conseils. Où prenez-vous que je vous aie écrit une lettre mélancolique3 ? Je n’ai aucun sujet de
ui m’approche que respects, adulations, complaisances ? Parlez-moi et écrivez -moi sans tour, sans cérémonie, sans insinuation,
uit pas, et que son élévation ne changea point son cœur, comme le lui écrivait dans une lettre fort remarquable, datée du 20 avr
pprocher de cette lettre, qui est de 1676, celle que Mme de Maintenon écrivit sur la mort de son frère au duc de Noailles, le 9
re est datée du 1er juillet 1686. 1. Mme de La Maisonfort, à qui est écrite cette lettre (1691 ou 1692), venait d’embrasser,
40 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
se ;         Pour pousser jusqu’au bout la ruse, Il aurait volontiers écrit sur son chapeau : « C’est moi qui suis Guillot, b
fables n’ont pas été rédigées par lui, qui n’a sans doute jamais rien écrit  ; mais, après s’être conservées par tradition, el
le meilleur auteur de fables qu’aient eu les Latins, crut ce genre d’ écrire susceptible d’embellissement. Il ne s’est donc pa
ceux qui se sont exercés dans le même genre ; mais il n’a jamais rien écrit , et le véritable père de la poésie bucolique tell
ève ou s’abaisse, selon la matière ou selon l’état de la personne qui écrit ou à qui on écrit. Il y a plus : la même épître a
selon la matière ou selon l’état de la personne qui écrit ou à qui on écrit . Il y a plus : la même épître admet toutes les so
moins tous ceux qui tiennent à la matière, parce que la personne qui écrit , aussi bien que celle à qui on écrit, étant toujo
tière, parce que la personne qui écrit, aussi bien que celle à qui on écrit , étant toujours la même, le ton de la personne do
conquêtes. Peut-on rien voir de plus vif, de plus ingénieux, de mieux écrit , surtout, que ce passage : « Pourquoi ces élépha
nous donna la vie ! » L’épître badine ou familière est ordinairement écrite en vers de huit syllabes ou en vers mêlés. Elle d
s ou filles de héros, séparées de leurs maris ou de leurs pères, leur écrivaient des lettres dans lesquelles elles peignaient leur
nçais les héroïnes, c’est-à-dire les femmes qui étaient censées avoir écrit ces lettres. Nous avons francisé le mot, mais en
poser en peu de mots la situation et les motifs qui le font parler ou écrire . Les récits ne doivent venir que quand ils sont e
, dans son discours Sur la calomnie, peignant l’époque de la terreur, écrit  : Nos champs furent déserts, mais peuplés d’écha
avouer que tous les temps ne se ressemblent pas, et qu’à l’époque où écrivaient Chénier et Despazes, les passions politiques étai
drame, que le Cyclope d’Euripide99. Mais, dans ce sens, il convient d’ écrire satyre par un y, et de faire ce mot du masculin.
second ; et une élégie était avant tout, pour eux, une pièce de vers écrite en distiques. Ils jugeaient donc de l’élégie, non
mais son inspiration est plus tranquille. La muse raconte et le poète écrit  ; au lieu que, dans l’ode, son inspiration est pr
e : c’est un chant qui n’est pas mesuré. Il suit de là que le poète l’ écrira en grands vers ou en vers libres. Un air, au cont
de. Plus tard, et en ne comptant que ceux dont ils avaient les œuvres écrites , les Grecs ont reconnu neuf poètes lyriques115, d
41 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
avec la pointe, quand on voulait corriger ou supprimer ce qu’on avait écrit . De là, l’expression retourner le style, stylum v
utorisés par le goût. 26. Quelle est l’importance du style ? L’art d’ écrire ou le style est d’une très grande importance pour
t d’une très grande importance pour l’écrivain. Sans doute, pour bien écrire , il est indispensable de bien penser : scribendi
onde. Ce qui me distingue de Pradon, disait Racine, c’est que je sais écrire . Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont au-dess
a seconde, les moyens de se former le style ou de s’initier à l’art d’ écrire .
42 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
est donc le recueil des règles qui enseignent à bien parler et à bien écrire . Ces règles ne créent pas l’éloquence, mais elles
et ouvrage a été consacrée à poser les règles de l’art de parler et d’ écrire  ; seulement, au lieu de restreindre ces principes
; c’est d’être lâche, diffuse, négligée ; mais elle a sur un discours écrit l’avantage d’être plus vraie, plus émue, de mieux
sortes de discours, dont les uns sont parlés et les autres seulement écrits  ; ce sont ; 1° Les plaidoyers, discours d’un avoc
de la société, le châtiment d’un coupable ; 3° les mémoires, discours écrits pour éclairer les questions judiciaires ; 4° les
la cause se trouve relatée ; 5° les consultations, sorte de mémoires écrits par un avocat sur une cause pour laquelle on le c
chefs d’armée, avant une bataille, adressent aux troupes un discours écrit qu’on nomme proclamation. Plusieurs des proclamat
’éloquence ne se trouve pas exclusivement dans les discours parlés ou écrits , comme ceux dont nous venons d’étudier les divers
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
a puissance de travail se dérobe sous un air de facilité courante. Il écrit comme il pense, et vise à l’expression directe de
he un artiste digne de tout comprendre et de tout sentir. L’art d’ écrire l’histoire 1 L’observation assidue des homme
vation de la nature, ne suffit pas : il faut un certain don pour bien écrire l’histoire. Quel est-il ? est-ce l’esprit, l’imag
ations futures. Je dirai qu’il y a non pas une, mais vingt manières d’ écrire l’histoire, qu’on peut l’écrire comme Thucydide,
a non pas une, mais vingt manières d’écrire l’histoire, qu’on peut l’ écrire comme Thucydide, Xénophon, Polybe, Tite-Live, Sal
mon, Frédéric le Grand, Napoléon, et qu’elle est ainsi supérieurement écrite , quoique très-diversement. Je ne demanderai au ci
’avais de la sauté, et si je pouvais me flatter de vivre, je voudrais écrire une histoire de France à ma mode. J’ai une drôle
ils donc rien ? » 1. Dans une lettre à M. Sainte-Beuve, M. Thiers écrivait  : « C’est une immense impertinence que de préten
44 (1873) Principes de rhétorique française
torique qui leur a appris à déraisonner, car la façon dont parient ou écrivent ses détracteurs est son plus bel éloge. En attend
e tous ceux qui veulent penser, les préceptes de l’art de parler et d’ écrire , Que le génie se passe bien de rhétorique, c’est
e de la critique : c’est la critique appliquée à l’art de parler et d’ écrire  ; elle est une branche de la philosophie : c’est
indre, et l’on trouverait tout naturel qu’un ignorant sût parler, sût écrire , sans étude et sans travail. Cette illusion trop
; ils sont recommandés par J. de Maistre dans des lignes qui semblent écrites d’hier : « On a voulu inventer des méthodes facil
ossible des préceptes de l’art oratoire et leur application à l’art d’ écrire en général, le discours étant la forme littéraire
s.. Aussi n’est-ce pas rhétorique que je voudrais dire, ni même art d’ écrire , tant j’aimerais à faire bien entendre qu’il s’ag
Non ; nul artifice, mais la nature ; pas d’écrivain, mais l’homme qui écrit  ; pas d’orateur, mais l’homme qui parle. En un mo
mot, rappeler, soit par allusions, soit par citations, les excellents écrits des hommes de sens qui ont donné de, bons conseil
et nous porte à leur niveau. Introduction Leçon I. De l’art d’ écrire , de la rhétorique et de l’éloquence. 1. De la
mplaires, peut être l’objet d’une étude attentive et suivie ; l’art d’ écrire doit donc se substituer le plus souvent à l’art d
tions conduisent à l’emploi des mêmes moyens. On peut dire de l’art d’ écrire ce qu’Aristote a dit de la rhétorique ; il est ac
que de la parole ne doit pas être confondue avec l’art de parler et d’ écrire  : rien de plus commun, de plus vulgaire, de plus
C’est l’œuvre de la vie tout entière. 2. De l’éloquence. — Dans les écrits comme dans les discours, il faut distinguer la rh
de frein à son génie. Il faut donc reporter sur les règles de l’art d’ écrire une partie de ce respect qu’inspirent les grands
s qui conviennent au discours embrassent toutes les règles de l’art d’ écrire . La rhétorique est donc aussi l’art d’écrire, pui
es les règles de l’art d’écrire. La rhétorique est donc aussi l’art d’ écrire , puisque le discours est la forme littéraire la p
n trois groupes qui forment les trois parties de l’art de parler et d’ écrire . Ces parties traitent : 1° de l’invention ; 2° de
la puissance de ces moyens. Les trois parties essentielles de l’art d’ écrire prennent donc le nom du travail dont elles donnen
e et logique, aussi s’applique-t-elle à tous les arts comme à l’art d’ écrire . Non moins que l’orateur, le poëte, le peintre et
compose ses vers, que le peintre place ses couleurs, que le musicien écrit ses mélodies : ce dernier travail est pour eux ce
s passions qu’il est bon d’exciter. Boileau a dit : Avant donc que d’ écrire , apprenez à penser. 5. De la disposition. — La
s relatives aux mœurs. 1. De l’Invention. — Cette partie de l’art d’ écrire a pour objet de découvrir les moyens de persuader
’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire  ; il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées,
nnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres. Pour bien écrire il faut donc posséder pleinement son sujet ; il f
epte des anciens maîtres doit être aussi la première règle de l’art d’ écrire . Se faire un jugement sain, un sens droit un espr
ens droit un esprit loyal, premier devoir de quiconque veut penser et écrire , première condition pour n’écrire et ne dire que
devoir de quiconque veut penser et écrire, première condition pour n’ écrire et ne dire que ce qu’on pense sérieusement et au
a en état d’aborder l’analyse de la matière même sur laquelle on veut écrire .    . Il faut alors avoir toujours présentes à l’
e ; 2° le but qu’on se proposé. En ne perdant pas de vue son sujet on écrit avec justesse, avec précision ; on dit tout ce qu
tout régulier et complet. 4. Division de cette partie. — L’homme qui écrit ou qui parle se propose toujours de persuader ; o
   La loi et les titres, c’est-à-dire toutes les pièces et autorités écrites , sont surtout employés dans les discours et les é
et autorités écrites, sont surtout employés dans les discours et les écrits du genre judiciaire. La renommée on l’opinion pub
e nous avons à traiter comme les lettres pour le mot que nous voulons écrire . Mais l’orateur ne peut tirer parti de ces lieux,
1. Objet de la disposition. — La disposition est la partie de l’art d’ écrire qui donne les règles pour ranger les éléments fou
’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire  : il aperçoit à là fois un grand nombre d’idées,
e du mot, le commencement, la début. Dès les premiers mots, celui qui écrit ou qui parle doit s’emparer de l’esprit de son le
es domine, il les fait, il les impose, ce n’est pas pour lui que sont écrits nos modestes traités. D’ailleurs, le génie manque
lairs et trop faciles à comprendre dans ce qu’ils disent et ce qu’ils écrivent  ? Quant à cet ordre caché, cet enchaînement logiq
dessiner sur une teinte neutre et banale. Ainsi, lorsque Platon veut écrire un Dialogue sur la Beauté, en vrai poëte, il a so
e plus haut ; c’est au début d’une de ses Méditations que Lamartine a écrit avec sa pénétrante mélancolie : Qu’il est doux,
un triomphe solide, sérieux et toujours avouable ; ou dirait qu’il a écrit exprès pour les Français. 5. De l’argument perso
ion anime d’une noble ardeur cette admirable conclusion de la préface écrite par Augustin Thierry comme introduction à son liv
raison. — Mais si modeste que soit une récapitulation, elle doit être écrite d’un style plus passionné que le reste de l’expos
ortée de tout le monde, et qui par suite font l’objet habituel de nos écrits et de nos dis — ;ours ; la différence est dans l’
histoire intéresse toujours, dit Pline, de quelque façon qu’elle soit écrite  ; la condition du poëte et de l’orateur est toute
veilles à l’étude sérieuse et réfléchie du style : Les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passeront à la postérité. La q
sûr garant de l’immortalité. Si les ouvrages qui les contiennent sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périr
ée est d’une grande conséquence, car la première condition, pour bien écrire , est d’employer les termes qui conviennent le mie
ëte qui avait confondu les mots constance et patience, un autre poëte écrivit  : Or, apprenez comme l’on parle en France :    V
; le précepte de Boileau n’admet pas d’exception : Surtout qu’en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous
stant correcte. C’est le soin qu’a pris Mme de Maintenon quand elle a écrit  : On ne sent guère dans les divertissements de V
Plus je rentre en moi, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste et tu seras heureux.   
ion complète d’un raisonnement, la première règle à observer quand on écrit une phrase, c’est de rendre aussi clairement que
aut même les employer tour à tour pour répandre de la variété dans un écrit . Cependant on peut dire en général que les sujets
elà j’aperçois ces vastes plaines toujours calmes et tranquilles. Il écrit sur les fauvettes : Ces jolis oiseaux se dispers
Voiture donne l’idée du ridicule ou l’on peut tomber en ce genre. Il écrit à Mlle de Rambouillet : Il me semble que vous vo
é s’étant fort inquiétée d’une chose à laquelle elle ne pouvait rien, écrit  : Je lis justement comme le médecin de Molière,
très-bonne cause morale quand à propos du duel au premier sang, il a  écrit  : Au premier sang, grand Dieu ! Et qu’en veux-tu
est un Virgile, Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt ni Patru ; Cotin à ses sermon
m’eût cru, qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer ; que n’ écrit -il en prose ? — Voilà ce que l’on dit. — Hé ! que
Voilà ce que l’on dit. — Hé ! que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits , ai-je d’un style affreux Distillé sur sa vie un
ant la partie adverse. A propos d’un juge prévaricateur, Beaumarchais écrit dans une antéoccupation énergique : Et vous, ses
de Boileau à Louis XIV : Grand roi ! cesse de vaincre ou je cesse d’ écrire . Tel est le début ; telle est la conclusion de l
tôt dans les discours et dans    le    drame    que    dans    les     écrits . Une prosopopée écrite et imprimée court    grand
t dans    le    drame    que    dans    les    écrits. Une prosopopée écrite et imprimée court    grand risque    de paraître
uvent combien l’emploi de cette figure serait déplacé dans un ouvrage écrit et avec quelle mesure elle doit être employée par
Grèce, partit pour affronter l’orage. Malherbe a eu le mauvais goût d’ écrire  : Prends ta foudre, Louis, et va, comme un lion,
mes pieds. Mais c’est un de nos contemporains qui a eu le malheur d’ écrire  : La philosophie de la raison individuelle est l
vers de Corneille : Tombe sur moi le ciel pourvu que je me venge ! Ecrivez  : Que le ciel tombe sur moi, et vous détruisez ce
e est dans l’expression ou le style. C’est dans ce sens que Buffon a écrit  : Le style, c’est l’homme ; il est assez intéress
de nos semblables que grâce à la forme dont nous savons les revêtir. Ecrire avec négligence c’est faire bien peu de cas de se
les de la grammaire et de l’usage. Boileau a dit : Surtout qu’en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous
e liaison si étroite entre la grammaire et la logique, qu’apprendre à écrire purement c’est au fond apprendre à raisonner just
qui ne soit en même temps une faute de raisonnement. Pour apprendre à écrire et à parler correctement, il faut joindre à l’étu
ssées; Le jour de la raison rie saurait tes percer : Avant donc que d’ écrire apprenez à penser. Suivant que notre idée est plu
omprendre à demi, on se contente aussi d’exprimer à demi, et alors on écrit facilement.     Joubert. Molière donne un exc
mates les plus intelligents de notre époque, le prince de Metternich, écrivait ces lignes remarquables : Si je vois de l’obscur
it ces lignes remarquables : Si je vois de l’obscurité dans ce que j’ écris , si je sens que le lecteur ne me comprendra pas t
es exemples d’obscurités résultant de l’emploi des pronoms. Bossuet a écrit  : César voulut premièrement surpasser Pompée ;
nt conseil que cette observation de La Bruyère : Tout écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecte
is du mystère : Mon ami chasse bien loin Cette noire rhétorique, Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les explique. Si t
mes bas et les images grossières. Boileau a dit vrai : Quoi que vous écriviez , évitez la bassesse, Le style le moins noble a po
héros. Et Thomas, avec une grâce lourde et affectée : Quand on veut écrire sur les femmes, il faut tremper sa plume dans la
aison : Des couleurs de sujet je teindrai mon langage. Chaque genre d’ écrire a son style propre comme toute œuvre artistique :
nsée et le sentiment. Voltaire l’a fait sentir avec esprit quand il a écrit  : Le style des lettres de Balzac n’aurait pas ét
e réfléchie du sujet. II. L’unité est le reflet du caractère général écrit ou d’un discours, la varieté en le charme et la v
age ne peut être le même dans un poème épique et dans une table, on n’ écrit pas une oraison funèbre comme une lettre. Voltair
ême à chaque partie d’un ouvrage quelF conque ; on peut, on doit même écrire des morceaux très-simples dans un ouvrage du genr
ce qui se fait plus sentir qu’elle ne paraît. Il y a un autre genre d’ écrire tout différent du premier ; il est noble, riche,
nu berger : Pour pousser jusqu’au bout la ruse, Il aurait volontiers écrit sur son chapeau : C’est moi qui suis Guillot, ber
lidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il y aura de nerf, de lumière, de chaleur
sprit tout plein de ses lectures et de ses méditations religieuses, a écrit ces vers magnifiques : L’Éternel est son nom, le
du vers. Voltaire semble avoir deviné notre Babel littéraire quand il écrivait  : Rien n’est plus déplacé que de parler de physi
poésie42. Au genre des compositions philosophiques se rattachent les écrits des savants qui ont exposé les lois de la nature,
, 9. Des genres secondaires. — Les genres secondaires renferment les écrits qui se rapportent à des faits moraux moins import
le récit des événements journaliers. Une lettre est une conversation écrite  ; elle en a la variété infinie ; enfin elle compo
l’orateur a préparé son sujet, il en a fixé par la méditation ou par écrit l’objet propre, les moyens accessoires et le plan
nement de la rhétorique. 1. De l’application des règles de l’art d’ écrire . — 2. De la rhétorique chez les grecs. — 3. De la
es relatives a l’action. 1. De l’application des règles de l’art d’ écrire . —  Toutes les observations de goût inspirées par
grands modèles ou par la réflexion des critiques constituent l’art d’ écrire . Les principes essentiels de cet art peuvent être
u à faire son éducation en perdant les procès de ses clients. L’art d’ écrire ne peut être à cet égard plus favorisé que l’art
ès l’enfance qu’il faut s’essayer au travail difficile de parler et d’ écrire par des compositions habilement graduées. Aussi v
civilisé. Et c’est à bon droit, parce que le seul moyen d’apprendre à écrire , c’est, après le travail de la traduction, le tra
1. Exercice préliminaire de style. — Pour les jeunes gens qui veulent écrire , la plus grande difficulté naît précisément de l’
sée viendront se grouper toutes les autres ; il faut avoir arrêtée et écrite d’avance sous une forme précise et rigoureuse, qu
de rendre, c’est-à-dire tous les préparatifs une fois faits, il faut écrire . Ici l’on réunira les avantages de l’improvisatio
de la réflexion si l’on suit cette marche indiquée par la raison : 1° Écrire rapidement et au courant de la plume sans se préo
race reproduit par Quintilien : La meilleure manière de corriger ses écrits est de les laisser reposer et de n’y revenir qu’a
’empare de moi, de ma tête humide, de mon papier ; il me semble que j’ écris sur une table de métal ardent. Tout s’embrase, to
ésumé et règles. 1. De la lettre. — La lettre est une conversation écrite L’objet pour lequel ont été inventées les lettres
ression la plus claire possible du sentiment et de la pensée. Il faut écrire comme on parle, étant admis qu’on parle d’une faç
règles du genre : Lettre a un ami. Vous me demandez comment on doit écrire une lettre : voici, moi cher Nicobule, quelques o
seur que d’être obscur en visant à la brièveté. En un mot, une lettre écrite avec la clarté convenable, une lettre bien écrite
un mot, une lettre écrite avec la clarté convenable, une lettre bien écrite est celle qui, entendue de l’ignorant comme de l’
toute sa parure de la manière simple, aisée, naturelle, dont elle est écrite . Telles sont, je crois, les qualités du style épi
e se cacher ; en lisant une lettre chacun doit s’imaginer qu’il l’eût écrite ainsi. La bienséance consiste dans l’art délicat
bons mots, mauvais cœur. Le naturel par-dessus tout ; Mme de Sévigné écrivait  : Soyez vous et non autrui ; votre lettre doit m
icatesse de goût ; on peut prendre à peu près au hasard dans tous ses écrits de ce genre : le début des dialogues sur l’éloque
fleuve majestueux pour y porter la joie et l’abondance ; son nom sera écrit dans les annales de la postérité parmi les conqué
ce et fécond, à douze ans il apprit seul la géométrie, à seize ans il écrivit un Traité des Coniques, à dix-neuf ans il créa la
enèrent sa mort, à trente-huit ans, il jeta sur le papier des Pensées écrites dans la langue de Bossuet et de Racine. Dévelop
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
légance ou les Ornements. Section I. — Clarté On ne parle, on n’ écrit que pour communiquer ses pensées aux autres ; il
n veut dire, ainsi que nous le recommande Boileau : Avant donc que d’ écrire apprenez à penser, et de ne pas oublier que, pui
d’écrire apprenez à penser, et de ne pas oublier que, puisque l’on n’ écrit pas pour soi, mais pour les autres, il faut donc
et d’étoiles ; Mon ami, chasse bien loin Cette noire rhétorique ; Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les explique ; Si
rassées ; Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d’ écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus
de ce que l’on ne comprend pas bien soi-même ce que l’on veut dire ou écrire , elle prend le nom de Galimatias ou Phébus. Ce dé
e législateur de la langue française, nous recommande dans ses vers d’ écrire avec la plus grande pureté : Surtout qu’en vos É
ans ses vers d’écrire avec la plus grande pureté : Surtout qu’en vos Écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous
n évitera une foule d’expressions fausses qui se rencontrent dans les écrits de ceux qui n’ont pas suffisamment médité leur tr
s amours. » Tel était le respect avec lequel Balzac voulait que l’on écrivît la langue française. Voyons maintenant l’utilité
rassasié le rejette fi l’instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire . Chant I. Le mérite de la précision se fait part
ortir de sa plume une phrase mal arrondie ou mal sonnante : aussi ses écrits nous offrent-ils une succession de mots et de phr
46 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
1. De la clarté du style. Dans la langue parlée et dans la langue écrite La clarté du discours est le premier mérite.
frappe les yeux, la clarté de l’élocution doit frapper l’esprit. L’on écrit pour être compris ; et c’est par la clarté que ce
olue, car dans les sciences abstraites. dans les ouvrages didactiques écrits pour des hommes faits, il serait déraisonnable d’
r étudier leur langue, qu’il ne faut pas s’étonner si, parmi ceux qui écrivent , il en est tant à qui la propriété des termes est
ntre de tous côtés. Parmi les maux qu’a faits aux lettres ce déluge d’ écrits périodiques, qui depuis vingt-cinq ans inonde tou
l ce qui lui convient, et personne ne pense à examiner comme ils sont écrits  : ce n’est pas là ce dont il s’agit. Qu’arrive-t-
s instruits s’accoutument à ce mauvais style et le portent dans leurs écrits ou dans leur conversation ; car rien n’est si nat
ce que nous entendons tous les jours. Ne dirait-on pas que La Harpe écrivait hier ? [Simplicité] 6° La simplicité dans l
ire de son idée avant de la rendre ; il vaudrait mieux se taire que d’ écrire sans se comprendre. C’est le conseil de Maynard.
eil de Maynard. Mon ami chasse bien loin Cette noire réthorique, Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les explique ; Si
font réfléchir le lecteur. II se demande si l’auteur a pensé ce qu’il écrit . Un accusé, disait de la réprimande d’un magistra
sa colère. Quelle affectation de chaleur ! L’écrivain a du suer, pour écrire cette phrase. [Phébus] 6° Le phebus caracté
c pas confondre la correction avec la pureté. On est correct quand on écrit bien, on est pur quand on écrit très bien. Le rhé
ec la pureté. On est correct quand on écrit bien, on est pur quand on écrit très bien. Le rhéteur exige la correction dans le
et de l’abandon, qu’on a bien vite reconnu un puriste. Dans la langue écrite , qui exige une certaine sévérité, il est plus dif
re les hommes, les pauvres. 2° Le pluriel pour le singulier. — Il est écrit dans les prophètes, au lieu de dans le livre de t
endre, et même de dire des choses ridicules. Quelle grâce aurait-on à écrire  : Cent estomacs pour cent hommes ? Serait-on int
es. L’Ellipse ôte les mots sans nuire à la clarté, Et sème en vos écrits grâce et vivacité ; Honteux de n’être point cru s
on peut produire beaucoup d’effet en écrivant simplement. Avant que d’ écrire il est donc nécessaire d’étudier et de connaître
yle sublime et fort improprement : car il n’est donné à aucun génie d’ écrire en style constamment sublime. C’est comme si l’on
tions, a dit Boileau, et cette recommandation indique de quel genre d’ écrire la pompe s’accommode le mieux. Toutefois, la pomp
t possédé le secret de varier leur style.   Soyez donc varié. Que vos écrits soient tantôt simples, tantôt relevés, ici lents,
de grâce, plus de mouvement, est un mot parasite. Si vous voulez bien écrire , choisissez vos adjectifs avec discernement et n’
uante, on s’expose à des chûtes puériles. Ajoutez que cette manière d’ écrire coupe et hache en petites parties le discours, qu
ensée dans cet autre vers : Grand Roi cesse de vaincre ou je cesse d’ écrire .   PENSÉE DÉLICATE. La délicatesse est la finess
parément les éléments constitutifs du discours, soit dans l’éloquence écrite , soit dans l’éloquence parlée. Elle aide à dépoui
e, les antithèses ensemble, etc, ; 4° ce travail préliminaire achevé, écrivons en commençant par les beautés d’un ordre moins re
nres principaux de style et tracer s’il est possible une méthode pour écrire . [Des divers genres de style] Les sortes d
phrases harmonieuses sans aller pourtant toujours à la période, c’est écrire comme la plupart de nos bons auteurs, en style él
is c’est difficile ; et jamais je ne me résoudrai à dire à un élève d’ écrire ainsi : car le plus grand nombre des écrivains qu
une idée que je livre à la méditation des maîtres. Celui qui, avant d’ écrire , aura médité son sujet, sera doué d’une élocution
ui naissent dans notre âme. Peut-on tracer une méthode sûre pour bien écrire . Si tous les esprits se ressemblaient, cela serai
lesquelles de grands écrivains ont aidé leur élocution. Buffon, pour écrire , s’habillait avec magnificence ; un autre auteur
roisième s’accroupissait. Tel autre montait sur un toit ; tel autre n’ écrivait que la nuit ; j’en connais qui ne peuvent tracer
erts ; je pourrais même nommer un auteur pieux non-seulement dans ses écrits , mais encore dans sa conduite, qui s’énivre de ta
dité des pensées vous désespère, ne perdez pas votre temps en voulant écrire malgré Minerve. Prenez un livre de votre goût, li
47 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
rmontel, Laharpe, H. Blair, le cardinal Maury et le Traité de l’art d’ écrire que M. Andrieux, de l’Académie française, a compo
d sur la raison ; et nul ne parviendra jamais à bien parler ni à bien écrire , si avant tout il n’a appris à bien penser, à bie
e toute production de l’esprit ; et il ne peut y avoir d’ouvrage bien écrit qu’à condition que chaque phrase en particulier s
cours de rhétorique, en reprendre et en approfondir l’étude dans les écrits des grands maîtres que j’ai cités. Je ne crains p
quence parlée, les trois premières lui sont communes avec l’éloquence écrite . Invention, disposition, élocution. Cette divis
uels les circonstances de la vie présentent l’occasion de parler ou d’ écrire . Utilité qu’il en retire. Il est aisé de sentir
r, des connaissances acquises, deviendraient inutiles si l’on voulait écrire ou parler sur une matière à laquelle on serait ét
l’Église. Il peut puiser encore dans les pères de l’Église, dont les écrits sont l’Évangile expliqué ; dans les décisions des
e classe appartiennent les lois, les jugemens, les actes, les preuves écrites , les témoignages ; dans la seconde, se rangent le
avec décence et avec ménagement dans les termes. Des actes et des écrits en général. La preuve qui résulte d’un écrit
Des actes et des écrits en général. La preuve qui résulte d’un écrit est en raison de l’identité de cet écrit avec le
La preuve qui résulte d’un écrit est en raison de l’identité de cet écrit avec le fait contesté. La preuve qui résulte d’u
écrit avec le fait contesté. La preuve qui résulte d’un acte ou d’un écrit est en raison de l’identité ou de la relation de
t est en raison de l’identité ou de la relation de cet acte ou de cet écrit avec le fait ou la convention contestée. Par exem
enres de preuves, doit régler la manière de discuter les actes et les écrits , de les défendre ou de les attaquer. Ils peuvent
ut tracer sur le papier s’offrent sans se faire chercher, à celui qui écrit , de même les lieux d’argument se prêteront au ser
s’enveloppe la mauvaise foi. Justesse de raisonnement nécessaire aux écrits de toute espèce. La justesse du raisonnement peu
e la raison, a plus d’une fois répété ce précepte : Avant donc que d’ écrire apprenez à penser, Tout doit tendre au bon sens….
n, en ce moment, n’est que de donner une logique applicable à l’art d’ écrire et de parler ; une logique propre à diriger et à
ourir n’est point employée dans la conversation familière ni dans les écrits , si ce n’est quelquefois dans les plaidoiries, da
ontrer que son siècle abonde en sots admirateurs d’ouvrages platement écrits  : ………. ainsi qu’en sots auteurs Notre siècle est
pensées. Mais nous reviendrons sur cette partie importante de l’art d’ écrire au livre second de cet ouvrage. Deux sortes de m
fitable. On doit, selon le conseil d’Horace, étudier l’homme dans les écrits des philosophes1. Mais, de l’aveu du même poëte,
e exacte impartialité. Sur quelque matière que l’on parle ou que l’on écrive , il est très-avantageux de tremper ses pinceaux d
é la vertu comme une des sources principales du talent de parler et d’ écrire . « L’homme digne d’être écouté, dit Fénélon, est
rt de la correction grammaticale. Le style se prend pour la manière d’ écrire . Ce mot vient de l’instrument en forme d’aiguille
e bois enduites de cire. C’est par métonymie que de l’instrument pour écrire on a fait la manière d’écrire. Il ne faut pas con
par métonymie que de l’instrument pour écrire on a fait la manière d’ écrire . Il ne faut pas confondre le style avec la dictio
élocution s’appliquent au style qu’on peut regarder comme l’élocution écrite . Ce que nous dirons par la suite s’appliquera éga
avertir que notre dessein est de traiter particulièrement de l’art d’ écrire . Importance de l’élocution. Opinion de Cicéron
en aucun genre. (Dict. phil., au mot style.) » « Les ouvrages bien écrits , dit Buffon, seront les seuls qui passeront à la
ûrs garans de l’immortalité. Si les ouvrages qui les contiennent sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périr
Poét., ch. I.) De là il faut conclure que, pour bien parler ou bien écrire , il faut avant tout se faire des idées justes et
qui caractérisent l’un et l’autre ; Denys range dans cette classe les écrits d’Homère, de Sophocle, de Démosthène, d’Hérodote
, et ils ont eux-mêmes pratiqué ce précepte. On peut, en lisant leurs écrits , les trouver tous trois réunis, non-seulement dan
sublime dans une simple narration, puisqu’on peut et qu’on doit même écrire des morceaux très-simples dans un ouvrage du genr
l’élégance, la propriété des expressions, la pureté du langage. Tout écrit de quelque nature qu’il soit, exige ces qualités 
indre quelques autres, trouvent leur rang entre ces deux. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Le style simpl
t cela, sauf les exceptions, et en observant encore que, dans le même écrit , dans le même discours, on peut passer de l’un à
nce des matières, et sont plus ou moins analogues aux divers genres d’ écrire et aux différens sujets que l’on traite. Artic
u langage, que Boileau, le grand maître de l’art : Surtout qu’en vos écrits la langue révérée, Dans vos plus grands excès, vo
méchant écrivain. (Art poét, , ch. I.) Soit qu’on parle, soit qu’on écrive , le moins qu’on doive aux auditeurs ou aux lecteu
es soient mal rendues. Elle est plus indispensable dans les discours écrits que dans les discours parlés. Toutefois il faut
r quelques légères incorrections. Il n’en est pas de même du discours écrit  : ils est jugé de sang-froid ; les fautes n’échap
r, et, si elles sont fréquentes, elles le rebutent bientôt. Moyens d’ écrire purement. Pour écrire et parler correctement, il
équentes, elles le rebutent bientôt. Moyens d’écrire purement. Pour écrire et parler correctement, il faut, aux connaissance
t, de communiquer ses idées, il est surtout nécessaire de parler ou d’ écrire de manière à se faire bien comprendre. Elle est
s compris. » (De Doct. Christ., l. IV, c. 12.) Moyen de parler et d’ écrire clairement. La clarté de l’expression est étroit
de vous conformer toujours à la plus grande liaison des idées. (Art d’ écrire , l. I, c. 1.) Il est permis quelquefois d’être
rmes choisis et nobles. » (De Orat., l. III, n. 149.) Quoi que vous écriviez , évitez la bassesse, (Art Poét., ch. I.) dit Boi
cile d’atteindre ce qu’on croyait si près de soi1. En lisant un livre écrit de cette sorte, il nous semble que nous causions
Dieu, l’ont conduite. Ces images sont forcées, insoutenables. Balzac écrit à un homme affligé : « Votre éloquence rend votre
.) Il faut éviter les sons durs. Celui qui veut bien parler et bien écrire , doit éviter avec soin, dans le choix et dans l’a
le cœur à s’ouvrir aux vérités qu’on lui présente. Dans le discours écrit . Il ne faut pas croire que les heurtemens, les r
syllabes qui s’entrechoquent, soient moins sensibles dans le discours écrit que dans le discours parlé. Tout au contraire, un
eine, comme le mode et le ton dans lequel ils doivent le traiter ou l’ écrire , et le mouvement qu’ils doivent lui donner. Exem
tient plus particulièrement à la poésie qu’à l’éloquence et à l’art d’ écrire en prose(1). § VI. De la convenance. Con
du style On entend par convenance du style, la manière de dire ou d’ écrire la mieux appropriée à la matière que l’on traite 
on traite : aptè dicere, parler convenablement, comme dit Quintilien. Écrire convenablement aux choses qu’on exprime, c’est ce
convenablement aux choses qu’on exprime, c’est ce qu’on appelle bien écrire . « Bien écrire, dit Buffon, c’est tout à la fois
aux choses qu’on exprime, c’est ce qu’on appelle bien écrire. « Bien écrire , dit Buffon, c’est tout à la fois bien penser, bi
ent, pour ainsi dire, et se confondent. En quoi elle consiste. Pour écrire convenablement il faut penser, sentir et s’exprim
sensibus ac mentibus accomodata. » (De Orat., l. I, n°. 54.) Si vous écrivez pour la chaire, pesez bien toutes ces expressions
 : Quelle que soit la partie, ou l’endroit du discours qu’on veuille écrire , on trouvera qu’il s’agit ou d’une passion à expr
nergie, etc… C’est à quoi ne pensent pas assez la plupart de ceux qui écrivent . De là tant d’expressions qui n’atteignent pas le
ste à se renfermer tellement dans son sujet, qu’on ne dise ou qu’on n’ écrive rien de superflu. Il ne faut pas confondre cette
u style dans les sujets agréables. Les sujets agréables veulent être écrits d’un style élégant, gracieux, fin, délicat, brill
dé le plus simple, le plus clair et le plus méthodique. Tout ce qu’on écrit se compose de mots, de phrases et de périodes. Le
té consiste à ne se servir que des mots de la langue dans laquelle on écrit . Comment connaît-on que des mots sont français ?
êmes liaisons entre eux ; et c’est ce qui fait la période. Le moyen d’ écrire d’une manière obscure, c’est de ne faire qu’une p
s qui se rapportent à cette partie du style, que l’on peut parvenir à écrire avec clarté, avec force, et avec élégance. Quali
nous venons de rappeler sont tirées de l’excellent traité de l’art d’ écrire par Condillac. Unité. 2°. Si dans toute espèce
aragraphe a de l’unité. Périodes qui manquent d’unité. Mais si l’on écrivait , « L’Académie française fut obligée de faire la c
une personne à une autre personne, d’un objet à une autre objet. Si j’ écrivais  : « Lorsque nous fûmes à l’ancre, ils me conduis
rrés et que la phrase devient plus rapide. Par exemple, lorsque César écrit , Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu ; veni, vidi
ce est une des premières règles et une des plus difficiles de l’art d’ écrire . Boileau loue Malherbe d’avoir connu et enseigné
’est sa merveilleuse invention. » La passion qu’on éprouve quand on écrit change le rapport des idées. Dans une même phrase
i-ci est l’expression des rapports qu’elles ont entre elles. » (Art d’ écrire , ch. 14.) Si je disais, « Cet aigle dont le vol
oire. De telles périodes ne peuvent entrer que dans certains genres d’ écrits  : elles paraîtraient affectées si elles étaient e
e voyelle avec elle-même est toujours dur à l’oreille. Racine dit : j’ écrivis en Argos, au lieu de j’écrivis à Argos. C’est enc
ujours dur à l’oreille. Racine dit : j’écrivis en Argos, au lieu de j’ écrivis à Argos. C’est encore pis quand il est redoublé,
rs constructions de phrase : mais on ne l’a point ce choix, lorsqu’on écrit une suite de pensées. Dans ce cas, il faut unir l
iaison des idées est si nécessaire dans ce qu’on dit et dans ce qu’on écrit , que Condillac la regarde comme le principe fonda
it, que Condillac la regarde comme le principe fondamental de l’art d’ écrire . « Le principe que vous devez vous faire en écriv
souffre des exceptions, mais je n’ai pu encore en découvrir. » (Art d’ écrire , l. I, c. 1.) Voici un morceau de Bossuet où les
ntimens. Les tours peuvent et doivent être variés à l’infini dans les écrits et dans le discours. C’est surtout l’emploi des t
s je rentre en moi-même, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste, et tu seras heureux. I
style, que les premiers peuvent et doivent entrer dans toute sorte d’ écrits . Tous les sujets qu’on peut avoir à traiter admet
devient un homme qui devait obtenir le consentement de sa mère. C’est écrire avec peu de suite. Cette figure doit être employ
, dans la prose comme dans les vers. Il est impossible de parler ou d’ écrire sans métaphores. Cependant cette figure ne doit p
doit pas être trop multipliée. Un des plus grands secrets de l’art d’ écrire est de savoir être simple à propos. La simplicité
que les secondes entrent plus ordinairement dans les discours ou les écrits en prose. Comme nous ne traitons pas ici de la po
dans son acception la plus étendue, peut s’appliquer à tout ce qu’on écrit  ; car tout discours exprime des pensées quelles q
phrases vives et spirituelles. (M. Andrieux, de l’acad. franç. Art d’ écrire , ch. 7.) Ils appartiennent aux genres élevés, I
s figures en général, quelques réflexions qui appartiennent à l’art d’ écrire . Les figures sont tantôt des ornemens, et tantôt
sur cette matière ; mais comme elle est un point essentiel de l’art d’ écrire , nous croyons devoir y insister, afin de mieux pr
patrimoine de l’histoire, au lieu de dire tout simplement, lorsqu’on écrira l’histoire de ce grand homme. Un autre : Le nez
r où il dit, en parlant de Voiture : « Il disputait la gloire de bien écrire aux illustres des nations étrangères ; et il cont
e dans la prose. Écoutons sur cet article délicat un auteur qui sait écrire avec un goût également pur en vers et en prose. I
ou sauvées par l’ensemble et surtout par l’harmonie…. Mais celui qui écrit en prose ne chante pas ; il parle, et il parle la
dans la prose. Y a-t-il une prose poétique ? On a quelquefois voulu écrire en prose poétique. L’adjectif est ici en contradi
et les attributs de la poésie. (M. Andrieux de l’Acad. franç., Art d’ écrire , ch. 8.) Aristote condamne pareillement le mélang
r de simples notes est devenue générale(1). La lecture d’un plaidoyer écrit , outre qu’elle nuirait à la liberté, à la grâce e
plupart des orateurs de nos chambres lisent à la tribune des discours écrits  ; aussi leurs argumens perdent-ils beaucoup de le
si leurs argumens perdent-ils beaucoup de leur chaleur. Ceux même qui écrivent avec éloquence ne sauraient jamais être éloquens.
, il faut soigneusement y porter remède. Si donc le mot, si la phrase écrits ou préparés n’arrivent pas dans le cours du débit
lle force n’ajoutera-t-elle pas à ceux qui sont bien composés et bien écrits  ! « Supposé, dit Quintilien, comme on n’en peut d
ramener les bras ? Ce sont là des leçons qui ne se peuvent donner par écrit , et auxquelles il faut joindre l’application et l
Appendice sur les moyens de se former à l’éloquence et à l’art d’ écrire . Nous avons traité des différens genres de di
euse aux jeunes gens pour faire des progrès dans l’art de parler et d’ écrire . Un art ne s’apprend pas comme une science. Dans
nt., l. 10, c. 1.) Trois moyens de se former à l’art de parler et d’ écrire . Trois moyens, selon Cicéron et Quintilien, cont
l’histoire, avoir continuellement dans les mains les auteurs qui ont écrit sur la philosophie, les arts et les lettres. Il f
nt, à ceux qui commencent, dit Quintilien ; l’essentiel est d’abord d’ écrire aussi bien qu’il est possible, la vitesse naîtra
naîtra de l’habitude….. en écrivant vite, on n’apprend jamais à bien écrire  ; mais en écrivant bien, on apprend enfin à écrir
rend jamais à bien écrire ; mais en écrivant bien, on apprend enfin à écrire vite. » (L. X, c. 3.) Utilité d’un guide. Ce q
osthène de ce que je dis, s’il m’écoutait ? (ch. 12) persuadé que les écrits de ces grands hommes, si nous avons eu soin d’en
ion servile. Mais prenons garde que l’imitation ne produise dans nos écrits la gêne et la contrainte. Il est bon que chacun e
84.) Différence qu’il y a entre le discours prononcé et le discours écrit . Il est une importante observation à faire : lor
français : « Prendre des anciens et faire son profit de ce qu’ils ont écrit , c’est comme pirater au delà de la ligne : mais v
s ou d’identité 31 Des lois 32 Des jugemens ibid. Des actes et des écrits en général 33 Des témoignages 34 2°. Des preuve
416 Appendice sur les moyens de se former à l’éloquence et à l’art d’ écrire 420 § I. De la lecture des bons modèles 421 § I
e Cicéron et de Quintilien est que pour trouver ce qu’on doit dire ou écrire sur un sujet donné, il faut d’abord avoir des con
omme moyens. Comme preuve. Comme autorité. La preuve qui résulte d’un écrit est en raison de l’identité de cet écrit avec le
. La preuve qui résulte d’un écrit est en raison de l’identité de cet écrit avec le fait contesté. Des témoignages. Ce qui en
la rhétorique et la logique. Justesse de raisonnement nécessaire aux écrits de toute espèce. Notre âme a deux facultés princi
Caractères principaux du style. Caractères intermédiaires. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Dans quels le s
faute de construction. Elle est plus indispensable dans les discours écrits que dans les discours parlés. Moyens d’écrire pur
sable dans les discours écrits que dans les discours parlés. Moyens d’ écrire purement. Ce que c’est que la clarté du style. El
arté du style. Elle est d’une absolue nécessité. Moyen de parler et d’ écrire clairement. Il est permis quelquefois d’être un p
oi la douceur est nécessaire dans le discours parlé. Dans le discours écrit . Rapport qu’il y a entre le son des mots, les idé
férents de la nôtre. Trois moyens de se former à l’art de parler et d’ écrire . La lecture des bons modèles. Choix qu’il faut ou
rvile. Différence qu’il y a entre le discours prononcé et le discours écrit . Du plagiat.
48 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
est la faculté d'agir sur l'esprit, sur la volonté même par la parole écrite ou articulée ; c'est une manière naturelle de par
role écrite ou articulée ; c'est une manière naturelle de parler ou d' écrire qui a ordinairement pour objet d'instruire, de pl
qu'il y a deux espèces de droits ou lois : le droit naturel, qui est écrit dans le cœur de tous les hommes ; et le droit civ
, et s'ils ne troublent point l'harmonie de la phrase. Observez qu'on écrit mal quand on veut tout dire, et quand on veut avo
une image, un sentiment sans recherche et sans effort. Mme de Sévigné écrivait à M. de Coulanges : « Il faut que je vous conte
autre chose. Souvent elle joue sur les mots qu'elle emploie. Un poëte écrivait à Louis XIV pour conserver une île sur le Rhône,
la mesure ou l'euphonie l'exige, le poëte peut ajouter une s, il peut écrire  : Pourtant les trois Henris accouraient pour com
ble le participe du verbe se plaire quand ce verbe est réfléchi ; ils écrivent  : la vigne s'est plue dans ce terrain ; cette fem
rbes neutres n'ont pas de régime direct. Dans ce dernier cas, il faut écrire avec Le Tellier : Ces hommes, que j'avais convain
a visite qu'il nous a prévenus qu'il nous ferait. La prose veut qu'on écrive  : Autant de batailles il a livrées, autant il en
si cette lettre est inutile pour la prononciation d'un mot ; il peut écrire  : je sai, joi, Londre, etc. Il peut changer de pe
e même, tout ouvrage d'esprit doit être un et simple ; et, s'il a été écrit d'un seul jet, il doit être revu et corrigé avec
ivent tout au naturel, au cœur, au sentiment ; c'est une conversation écrite  : ce genre exige que l'on écrive comme l'on parle
u sentiment ; c'est une conversation écrite : ce genre exige que l'on écrive comme l'on parle, mais il suppose que l'on parle
nversation. Ces phrases, par exemple : « Je prends la liberté de vous écrire pour m'informer de l'état de votre santé ; l'homm
de ces mots : Excellence, Monseigneur, etc. Dans les lettres que l'on écrit à des personnes élevées à de hautes dignités, on
ès-obéissant serviteur, etc., qui précédent la signature de celui qui écrit . C'est au bas de la lettre que l'on met ordinaire
met ordinairement la date. — On met sous enveloppe les lettres qu'on écrit aux personnes des premières classes de la société
maintenant dans le même cas. Voyez avec quel naturel Mme de Sévigné a écrit le plus grand nombre de ses lettres ; avec quelle
plus grand nombre de ses lettres ; avec quelle bonhomie la Fontaine a écrit ses fables : relisez souvent Racine, Fénelon, Bos
dans la conversation ; et vous concevrez que l'on s'accoutume à bien écrire et à bien parler en lisant ceux qui ont bien écri
'accoutume à bien écrire et à bien parler en lisant ceux qui ont bien écrit , et en écoutant ceux qui parlent bien. « J'ai l'h
e, selon les opinions qu'ils ont émises dans la société ou dans leurs écrits . Boileau a dit : Conservez à chacun son propre c
bsence ou de l'infidélité des personnes tendrement aimées. L'élégie s' écrit ordinairement en vers. la pauvre enfant trouvée
ge les mœurs en riant. La tragédie est toujours en vers. La comédie s' écrit en prose ou en vers indifféremment. Pour la tragé
49 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
Préface de la première édition Les tendances actuelles, écrivait récemment un critique, sont hostiles à l’étude sé
, aux ornements du style, ainsi que les moyens de se former à l’art d’ écrire , et s’il ne possédait pas des notions exactes sur
s, nous exposerons, dans ce volume, les principes généraux de l’art d’ écrire , principes qui sont communs à tous les genres de
ura dans le Style et dans la Rhétorique tous les principes de l’art d’ écrire et toutes les règles de l’éloquence. On pourrait
mots, la phrase, comme étant les fondements indispensables de l’art d’ écrire . Après avoir exposé avec le plus de clarté possib
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
s par une s, quand ils sont au pluriel : = quel est le livre le mieux écrit  ? quels sont les livres les mieux écrits ? = quel
= quel est le livre le mieux écrit ? quels sont les livres les mieux écrits  ? = quelle pensée juste et brillante ! quelles pe
à la fin du dernier mot seulement. Ainsi, suivant l’académie, il faut écrire un abat-jour, et des abat-jours ; une orange aigr
ns quelques noms de cette espèce, une s à la fin du premier mot. Elle écrit un chat-huant, et des chats-huants ; un ciel-de-l
at ; des ex-voto ; des impromptu ; des in-folio ; des item, etc. Elle écrit aussi : des lazzi ; des oui-dire, etc. Dans les n
nt au singulier : un mouvement violent ; un enfant charmant, etc., on écrit au pluriel : des mouvements violens, des enfants
. Cependant on laisse le t dans les mots d’une seule syllabe, et l’on écrit  : le vent, les vents ; une dent, les dents ; un c
un gant, des gants ; un homme lent, des hommes lents. Mais quoiqu’on écrive au singulier tout, on écrit au pluriel tous. N
e lent, des hommes lents. Mais quoiqu’on écrive au singulier tout, on écrit au pluriel tous. Nombre des noms. Il y a de
arce qu’il signifie la chose qui. Dans celle-ci : = ce livre est bien écrit  ; ce est adjectif, parce qu’il qualifie, en quelq
l-à-propos ? puisse-je réussir ! dusse-je faire cela ; on dit et l’on écrit  : parlé-je mal-à-propos ? puissé-je réussir ! dus
singulières, et la troisième plurielle du subjonctif. indic. ils écrivent . impér. qu’il écrive. qu’ils écrivent. sub
me plurielle du subjonctif. indic. ils écrivent. impér. qu’il écrive . qu’ils écrivent. subj. que j’écrive. que tu
subjonctif. indic. ils écrivent. impér. qu’il écrive. qu’ils écrivent . subj. que j’écrive. que tu écrives. qu’il
s écrivent. impér. qu’il écrive. qu’ils écrivent. subj. que j’ écrive . que tu écrives. qu’il écrive. qu’ils écrivent
impér. qu’il écrive. qu’ils écrivent. subj. que j’écrive. que tu écrives . qu’il écrive. qu’ils écrivent. La première
ve. qu’ils écrivent. subj. que j’écrive. que tu écrives. qu’il écrive . qu’ils écrivent. La première et la seconde per
vent. subj. que j’écrive. que tu écrives. qu’il écrive. qu’ils écrivent . La première et la seconde personne plurielles
cousis. Imparfait du subjonctif, que je cousisse. Croire. L’Académie écrit à l’impératif, crois, ou croi. Accroire, son comp
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
rs sur le style (1753) qu’il était maître dans l’art de composer et d’ écrire  : ses préceptes valurent ses exemples. Au milieu
génie pour les sciences, du goût pour la littérature, du talent pour écrire , de l’ardeur pour entreprendre, du courage pour e
un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire  : il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées,
t, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire  ; les idées se succéderont aisément, et le style
a lumière qui doit faire un corps et se répandre uniformément dans un écrit , que ces étincelles qu’on ne tire que par force e
idité2. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et
et recevoir cent protestations ; pas un instant à soi, pas le temps d’ écrire , de penser, ni de dormir. Je suis comme cet ancie
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
’homme du monde d’ignorer. J’ai commencé par les Principes de l’Art d’ écrire  ; principes que je fais consister dans la correct
artie, j’ai cru devoir ajouter des Observations générales sur l’Art d’ écrire les Lettres, et sur le cérémonial qu’on y observe
que. Si la voix de cette critique doit être écoutée par un Auteur qui écrit pour sa propre gloire, elle doit l’être encore da
ire, elle doit l’être encore davantage par celui qui a principalement écrit pour l’instruction des jeunes gens.
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
cessaire de tenir les choses pour en raisonner, n’ayant pas un sou, j’ écris sur la valeur de l’argent et sur son produit net 
latteur, et qu’il n’y a que de petits hommes qui redoutent les petits écrits . Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met
end même à celle de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique
ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j’annonce un écrit périodique, et croyant n’aller sur les brisées d’
ncé (1626-1696) n’était pas de l’avis de Beaumarchais. Voici ce qu’il écrivait à un de ses amis, l’abbé Nicaise : « La calomnie
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
ens de ce mot s’est modifié et étendu, et exprime aujourd’hui l’art d’ écrire tout entier, quel que soit le sujet traité et la
st l’étude analytique et synthétique des ouvrages bien pensés et bien écrits , et les exercices de composition graduellement di
unité de dessein, la plus importante, qui consiste à établir dans un écrit un point fixe auquel tout se rapporte, un but uni
haînement des idées. Des résumés et des analyses raisonnées de divers écrits habituent l’élève à reconnaître et à reproduire l
les diverses parties, pour le commencement, le milieu et la fin d’un écrit . Chapitre X. Le commencement ou début d’un
ommencement ou début d’un ouvrage doit être conforme à la nature de l’ écrit tout entier. Dans les ouvrages didactiques et nar
les, et en se bornant aux plus importants, on remarque que : Dans les écrits qui ont pour objet l’exposition des faits, racont
ux lettres ou épîtres qui sont, en général, une sorte de dialogue par écrit . Enfin, quand on veut, par la narration ou la des
Chapitre XIX. Outre ces qualités essentielles à toute espèce d’ écrits , les différents genres exigent chacun des qualité
55 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
sans apprêt, sans effort, comme dans ce quatrain de Pradon : Vous n’ écrivez que pour écrire ; C’est pour vous un amusement :
s effort, comme dans ce quatrain de Pradon : Vous n’écrivez que pour écrire  ; C’est pour vous un amusement : Moi qui vous aim
 ; C’est pour vous un amusement : Moi qui vous aime tendrement, Je n’ écris que pour vous le dire. Marguerite de Provence, a
de mes vers vanter ici le prix. Toutefois si quelqu’un de mes faibles écrits Des ans injurieux peut éviter l’outrage, Peut-êtr
i cependant M. de Broglie qui a su lui donner un air de nouveauté. Il écrit à son fils qui lui proposait de quitter l’armée d
a révolution : « Monsieur mon fils, si les coups de bâton pouvaient s’ écrire , vous tiriez ma lettre sur votre dos. » 13° P
in, a composé un art poétique ; Horace, Boileau et Régnier ont encore écrit une satire sur un festin ; la Phèdre de Racine a
n’hésitait pas à dire sincèrement : « Je ne pense pas mieux, mais j’ écris mieux que Pradon. » On sera facilement de l’avis
que les transitions sont ce qu’il y a de plus difficile dans l’art d’ écrire  : aussi rien ne donne plus d’agrément et de force
56 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
Chapitre Ier Des éléments du style. 31. Que faut-il pour bien écrire  ? Bien écrire, dit Buffon dans son discours de r
Des éléments du style. 31. Que faut-il pour bien écrire ? Bien écrire , dit Buffon dans son discours de réception à l’Ac
exprimés avec dignité, voilà ce qu’il faut pour réussir dans l’art d’ écrire . 32. Faites connaître les éléments du style. Les
é propre aux objets qu’elles représentent, et au genre dans lequel on écrit . Ces qualités, qui sont assignées par le goût et
t suffirait à le prouver, Grand roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’ écrire , feint qu’à son retour de la campagne un de ses
, ce sera ma douleur. Tel est encore ce madrigal de Pradon : Vous n’ écrivez que pour écrire ; C’est pour vous un amusement :
eur. Tel est encore ce madrigal de Pradon : Vous n’écrivez que pour écrire  ; C’est pour vous un amusement : Moi qui vous aim
e ; C’est pour vous un amusement : Moi qui vous aime tendrement, Je n’ écris que pour vous le dire. Le sentiment naïf acquier
ages doivent donc être adaptées aux habitudes du peuple pour qui l’on écrit . 77. Faites connaître les règles à suivre pour le
it-on mélanger les pensées, les sentiments et les images ? Pour bien écrire , il faut mélanger d’une manière convenable les pe
Des mots 89. Que faut-il pour bien rendre sa pensée ? Pour bien écrire , avons-nous dit, il faut bien penser, bien sentir
sentiments et aux images, on ne pourra se flatter de posséder l’art d’ écrire . Il est donc très important de donner aux mots un
le choix des mots est très important pour quiconque veut apprendre à écrire ou à s’énoncer convenablement, nous allons recher
pour prévenir des fautes quelquefois grossières, et pour donner à un écrit une sage régularité. Surtout qu’en vos écrits la
es, et pour donner à un écrit une sage régularité. Surtout qu’en vos écrits la langue révérée. Dans vos plus grands excès vou
tes, et la suppression de tout ce qui n’ajoute rien à la pensée. Pour écrire avec précision, il faut avoir des idées distincte
57 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
, et Calvin lui avait dédié le premier ouvrage de doctrine religieuse écrit en français (1534). — Ne nous laissons donc pas t
ure, aussi bien que la science sous ses formes diverses, s’honore des écrits de trois novateurs, hommes de bien, utiles et gra
l’Agriculture et Mesnage des champs, ouvrage pratique, bien ordonné, écrit avec agrément et intérêt, tout pénétré de l’amour
es hommes d’État gouvernent le présent par l’action, la parole et les écrits . Ils sont tous effacés par l’apôtre de la toléran
up à la Ligue, c’est la Satire Ménippée (1593). Il mettrait fin à ces écrits de fièvre et de guerre civile, si, la Ligue tuée,
re de Bèze (1519-1605), l’orateur calviniste du colloque de Poissy, a écrit pour sa foi, en prose et en vers, en latin et en
rron (1541-1603), qui contrastait avec l’orthodoxie religieuse de ses écrits antérieurs, ne passa pas sans protestation. Le st
siècles de la guerre des Albigeois, de la guerre de cent ans, avaient écrit les fabliaux ; le plus âpre de ses rois avait au
nt écrit les fabliaux ; le plus âpre de ses rois avait au xve siècle écrit ses Nouvelles nouvelles. Au xvie , Marguerite d’A
1. Les maréchaux de France dictent comme Vieilleville (1509-1571), ou écrivent comme Fleurange (Robert de la Mark, dit l’Adventu
t, dans plusieurs livres et sous plusieurs titres, peint les mœurs et écrit les Vies des grands capitaines françois et étrang
e proprement dite compte le calviniste La Popelinière (1540-1608) qui écrit mal, le catholique Jacques-Auguste De Thou (1553-
qui écrit mal, le catholique Jacques-Auguste De Thou (1553-1617), qui écrit en latin, mais qui tous deux ont fait apprécier d
ur ce premier point, pour éviter les redites dans les notes : — qu’on écrit indifféremment compter (computare) ou conter (con
vient, récrit comme il pense ; le lecteur doit la prendre comme il l’ écrit . Son livre « de bonne foy » nous convie à penser
e juge aultrement que au desir du peuple, que dira le peuple ? Il est écrit en Exode : In judicio non sequeris turbam, neque
les italiens. Du Bellay mourut à trente-six ans, après avoir lui-même écrit  ; à l’imitation de l’antiquité et de l’Italie, de
is, mdlviii), et, en 1574, celle de ses Œuvres morales et meslées ; —  écrites d’un « style coulant, vif, abondant, familier et
donné des capitaines et des écrivains : il se battit toute sa vie et écrivit dans les quatre dernières années ses batailles. M
a plume en déposant l’épée, et enseigna Quand il ne put plus agir. Il écrivit comme il se battit, franc et dur, rude aux autres
à la cour. Confiné dans la retraite par une blessure incurable, il y écrivit , estropié comme Monluc, les Vies des grands capit
adressés à Brantôme, racontent ses souvenirs de 1559 à 1582. Elle les écrivit en 1593, dans sa retraite du château d’Usson, en
x, enfin la harangue de M. d’Aubray pour le Tiers-État. Pithou, qui l’ écrivit , traduisait par la bouche éloquente de M. d’Aubra
le compose. Le philosophe grec Ménippe (ive  siècle av. J.-C.) avait écrit des satires de ce genre, et après lui Varron, le
sève, il n’a eu qu’à rester lui-même, Gascon, soldat et roi. Billets écrits , le pied sur l’étrier ou au débotté, à ses compag
De Rome, le vendredi 23 décembre 1594. Sire, par la lettre que j’ écrivis hier à Vostre Majesté je vous rendois conte de l’
t tête, dans des conférences théologiques, au cardinal Du Perron ; il écrit dans la retraite son Histoire universelle de 1550
ses parentes le traité de l’Introduction à la vie dévote (1608). Il a écrit encore Philothée ou Traité de l’amour de Dieu, de
Siècle de Louis XIV. Dans la première, Balzac, par ses lettres et ses écrits divers ; Vaugelas, par ses Observations sur la la
formé par Fénelon, Fléchier, Mascaron, Bourdaloue, Massillon. Fénelon écrit Télémaque ; La Bruyère, ses Caractères ; Nicole,
elles seroient peut-être ce que nous avons dans notre langue de mieux écrit  » ; à Paul-Louis Courier qui dit avec une spiritu
faut pas oublier celui qui lui a donné son nom, moins pour ce qu’il a écrit ou dicté lui-même, que pour l’influence générale,
s Lettres, Inès aujourd’hui, qu’on sollicitait de toutes parts, qu’il écrivait de Paris ou de son château des bords de la Charen
se lettre, aujourd’hui démodée, de la carpe à son compère le brochet, écrite au vainqueur de Rocroy, sous le voile allégorique
ienne ; et je vous promets que je lirai volontiers tout ce que vous m’ écrirez , quand les Espagnols auront repris Corbie. Je sui
a raison et chercher la vérité dans les sciences, son œuvre capitale, écrit de 40 pages, qui fonda la philosophie spiritualis
le réformation ; et si je pensois qu’il y eùt la moindre chose en cet écrit par laquelle on me pût soupçonner de cette folie,
é dans les querelles théologiques des jansénistes et des jésuites, il écrivit contre ceux-ci (1656-1657) les Lettres de Louis d
ir ses admirateurs ; et les philosophes mêmes en veulent. Et ceux qui écrivent contre la gloire veulent avoir la gloire d’avoir
ux qui écrivent contre la gloire veulent avoir la gloire d’avoir bien écrit , et ceux qui le lisent veulent avoir la gloire de
ceux qui le lisent veulent avoir la gloire de l’avoir lu ; et moi qui écris ceci, j’ai peut-être cette envie, et peut-être qu
t imbu du cartésianisme. C’est la Logique du Port-Royal (1661), qu’il écrivit avec Nicole. Son début (1643) avait été le livre
e), « une des plus belles plumes de l’Europe », dit Bayle, ne cessa d’ écrire pour la jeunesse, pour la morale, pour l’orthodox
malgré lui, il eut maints duels dans sa jeunesse ; à dix-huit ans il écrivit la Conjuration de Fiesque et conspira contre Rich
u’il faut lire cette vie d’intrigues, de fièvre et de feu. « Ils sont écrits avec un air de grandeur, une impétuosité de génie
triche (1662) ; puis, resserrant de plus en plus ses observations, il écrivit en moraliste et en philosophe ses Réflexions et M
n’être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens et bien écrites  ; mais ce n’est pas assez dans les autres, il y f
re oublié parmi les prosateurs, quoique sa gloire soit ailleurs. Il a écrit avec esprit, avec trop d’esprit, contre ses maîtr
La Fontaine, à Boileau. Il a, en sa qualité d’historiographe du roi, écrit divers fragments historiques. Enfin, en répondant
ngue française … Comme les actions héroïques animent ceux qui les écrivent , ceux-ci réciproquement vont remuer, par le désir
c ? la langue françoise ne devoit-elle jamais espérer de produire des écrits qui pussent plaire à nos descendans ? et pour méd
la majesté romaine. C’est ce qui fait que toute l’Europe apprend vos écrits  ; et, quelque peine qu’ait l’Italie d’abandonner
qui donne la consistance. La réputation toujours fleurissante de vos écrits , et leur éclat toujours vif, l’empêcheront de per
ire son origine ; ainsi cette vertu céleste qui est contenue dans les écrits de saint Paul, même dans cette simplicité de styl
souvent souvenir de la lettre si instructive que Votre Majesté lui a écrite . Il la lit et relit avec celle qui a suivi, si pu
Calvin] donc, puisqu’il le veut tant, cette gloire d’avoir aussi bien écrit qu’homme de son siècle : mettons-le même, si l’on
es. Ceux qui ont rougi de celles que l’arrogance de Luther lui a fait écrire ne seront pas moins étonnés des excès de Calvin.
lle beaux desseins de me régaler. (Ibid.) Portrait de Fléchier écrit par lui-même398 … Son esprit ne s’ouvre pas
eprises, jusqu’en 1694. « Le demi-quart des merveilles qu’ils disent, écrit un jour de lui et de Bourdaloue Mme de Sévigné, d
à la France, les deux derniers des adresses aux juges de Fouquet. Ces écrits anonymes, partis de la Bastille, rencontraient bi
ie, je le désavoue dès cette heure ; je l’efface avant que de l’avoir écrit , et supplie très-humblement Votre Majesté de croi
s la république de Platon, ni même sous les premières lois d’Athènes, écrites de sang, ni sous celles de Lacédémone, où l’argen
1806) ou mémoires, instructions, lettres, documents de toute nature, écrits ou dictés par lui, ou rédigés par M. Pellisson et
me de Grignan, qui appelait Descartes « son père », a laissé quelques écrits philosophiques. On a de Pauline de Grignan, marqu
quentes, Voiture des lettres spirituelles. La plume de Mme de Sévigné écrivit , « la bride sur le cou », des lettres qui, à l’oc
sans cesser de sangloter : toutes mes pensées me faisoient mourir. J’ écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser sur quel ton 
e que mon cœur veuille se fendre par la moitié ; il semble que vous m’ écriviez des injures, ou que vous soyez malade, ou qu’il v
us avisez donc de penser à moi, vous en parlez, et vous aimez mieux m’ écrire vos sentimens que vous n’aimez à me les dire. De
serez dimanche à Lyon, où vous recevrez cette lettre. Je n’ai pu vous écrire qu’à Moulins par Mme de Guénégaud. Je n’ai reçu q
pas chimérique. Je n’ai vu Adhémar416 qu’un moment ; je m’en vais lui écrire pour le remercier de son lit : je lui en suis plu
manque. Je ferai savoir des nouvelles de votre santé. Continuez de m’ écrire . Tout ce que vous avez laissé d’amitié ici est au
raison se rencontrant avec mes désirs, je suis à l’heure que je vous écris parfaitement contente, et je ne vais être occupée
bois du Buron422 De Nantes, lundi au soir, 7e mai [1680] Je vous écris ce soir, parce que, Dieu merci, je m’en vais dema
tant que je le puis il n’y ait rien de déréglé dans notre commerce. J’ écris aujourd’hui comme Arlequin, qui répond avant que
les merveilleux talents d’institutrice de femmes, dont témoignent ses écrits divers sur l’éducation, et ses lettres d’un style
ès que le corps est dans l’abattement, l’âme est sans vigueur. Adieu, écrivez -moi plus souvent, et sur un ton moins lugubre.
ui m’approche que respects, adulations et complaisances ? Parlez-moi, écrivez -moi sans tour, sans cérémonie, sans insinuation,
rdonnez-moi ce qui pourroit vous fâcher dans cette lettre que je vous écris devant Dieu et par l’intérêt du bien de notre mai
t un homme d’esprit qui veut se faire entendre. Un bon auteur, et qui écrit avec soin, éprouve souvent que l’expression qu’il
s les sciences, qui fait bien penser, bien juger, bien parler et bien écrire , ne pourroit point encore servir à être poli. (
vingt-sept ans, d’un couvent de femmes, les Nouvelles Converties, il écrit , entre autres ouvrages, un Traité de l’éducation
enfant colère, violent et hautain un prince bon, doux et affable. Il écrit pour son élève ses Fables, ses Dialogues des mort
s Fables, ses Dialogues des morts, autre imitation de l’antiquité. Il écrit le Télémaque, qui n’était pas destiné à l’impress
de la France et sur la nécessité de nombreuses réformes politiques, d’ écrire un traité De l’existence de Dieu (1713) et une Le
mplicité et du naturel dans les arts et particulièrement dans l’art d’ écrire . Nourri de l’antiquité grecque qui lui était fami
e à Louis XIV475 La personne, Sire, qui prend la liberté de vous écrire cette lettre n’a aucun intérêt en ce monde. Elle
de vous écrire cette lettre n’a aucun intérêt en ce monde. Elle ne l’ écrit ni par chagrin, ni par ambition, ni par envie de
là, devant la tombe de Louis-le-Grand », dit Chateaubriand. Massillon écrivit son Petit Carême pour le jeune Louis XV (1718). L
fleuve majestueux pour y porter la joie et l’abondance : son nom sera écrit dans les annales de la postérité parmi les conqué
plaudir des comédies et des opéras de même valeur ou à peu près ; qui écrivit les Lettres diverses du chevalier de Her…, modèle
ui, devenu, en 1697, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, écrivit son Histoire de 1666 a 1699, et, à la différence
la différence de ses prédécesseurs qui se servaient encore du latin, écrivit le premier en français les Éloges des Académicien
parloit avec sa gaieté ordinaire. Jusque-là, il avoit toujours lu, ou écrit plusieurs heures par jour. Il lut les gazettes le
s l’âge de dix-neuf ans, et commença à l’armée à exécuter le projet d écrire tout ce qu’il verrait : il le poursuivit pendant
ans, les veux et les oreilles toujours ouverts. De là ces mémoires, «  écrits à la diable pour l’immortalité », dit Chateaubria
oir le plus amer étoit peint avec horreur sur son visage. On y voyoit écrite une rage de douleur, non d’amitié, mais d’intérêt
en 1711, à l’époque de la mort du duc de Bourgogne, Saint-Simon avait écrit  : Confiné depuis douze ans dans son diocèse, ce
s commentateurs » (M. Géruzez, Histoire de la littérature française), écrivit avec succès une Histoire du siège de Dunkerque, e
signal d’une guerre fameuse dans les lettres, et dont les Contes sont écrits dans la meilleure langue du temps ; — ni Dufrény
t ferme, observateur et sensé, vif et acéré, dit Sainte-Beuve, elle a écrit de courts souvenirs (publiés par Voltaire en 1769
r le comte de Gramont, son beau-frère, qui en avait quatre-vingts, il écrivit , sous le titre de Mémoires du chevalier de Gramon
sait autour d’elle » (Sainte-Beuve, Causeries du Lundi, t. V), elle a écrit d’un style facile, simple, quelquefois piquant, d
mpôts, remonta le premier aux sources et aux documents originaux pour écrire son Histoire de France (3 vol. in-folio). Son car
fut attaché en qualité d’historiographe à la cour du duc de Savoie. U écrivit plusieurs ouvrages d’histoire et de critique. Le
pteur des fils du grand Dauphin, et plus tard confesseur de Louis XV, écrivit , d’un style simple et pur, un grand nombre d’ouvr
e » (Géruzez). L’abbé de Vertot (1655-1785), né dans le pays de Caux, écrivit d’un style facile, pur, et quelquefois animé, dan
torien contestable. Le Père Daniel (1649-1728), jésuite, a laissé des écrits philosophiques et théologiques. Il eût été oublié
vol. in-4°), histoire purement militaire, mais bien ordonnée et bien écrite . Il était historiographe. Cette liste ne saurait
omme de guerre, ingénieur, le « grand patriote » (Saint-Simon), qui a écrit Mes oisivetés, un Traité de l’attaque et de la dé
si méprisée, qui a tant souffert, et qui souffre tant à l’heure que j’ écris ceci… ………………………………………………………………………………………………………… Le
ns une science nouvelle, l’économie politique, que la France, par les écrits de Boisguilbert, de Vauban, au début du siècle, d
ont il tirera plus d’un tableau pour le Génie du Christianisme, qu’il écrit dans l’exil et la solitude de Londres, et qui ina
ué comme janséniste, et, dans sa retraite, à soixante ans, commença à écrire pour la jeunesse qu’il avait enseignée. Il donna,
es Études, « monument de raison et de goût et un des livres les mieux écrits dans notre langue après les livres de génie » (Vi
at, la dernière l’Amour de la patrie), ses Instructions à mes enfans, écrites dans la retraite, tracent d’un style orné et grav
s, sont une satire gaie, fine, instructive, sans fiel et sans âpreté, écrite d’un style coulant et enjoué. Gil Blas chez l’
ertu me reproche inutilement : c’est l’estime que le monde a pour les écrits fins et limés. L’honneur de passer pour un parfai
licats ; mais je voudrois bien éviter le défaut des bons auteurs, qui écrivent trop longtemps, et me sauver avec toute ma réputa
des arbres, où je me mis par son ordre dans l’attitude d’un homme qui écrit sur la forme de son chapeau, et lui, il tenoit à
à sa honte, souilla quelquefois le papier ; Voltaire a rempli de ses écrits de toute nature la France, l’Europe qui lisait et
cet esprit qui passe à la dernière postérité.   Déjà de leurs faibles écrits Beaucoup de grâces sont ternies, Ils sont comptés
ritablement grands hommes s’occupaient à corriger les fautes de leurs écrits excellens, qui seraient des beautés dans les écri
s fautes de leurs écrits excellens, qui seraient des beautés dans les écrits médiocres. L’aimable auteur du Télémaque retranch
es-unes de ses fables.   Là régnait Despréaux, leur maître en l’art d’ écrire , Lui qu’arma la raison des traits de la satire, Q
semble encor nous dire : « Ou sachez vous connaître, ou gardez-vous d’ écrire . »   Despréaux, par un ordre exprès du dieu du Go
s scrupuleuses beautés, « Soyez vrai, précis, raisonnable : « Que vos écrits soient respectés ; « Mais pardonnez-moi d’être ai
humain pouvait l’être.   « Ah ! disait-il, pourquoi ai-je été forcé d’ écrire quelquefois pour le peuple ? Que n’ai-je toujours
u’il avait raison, et d’être harangué chaque jour à la même heure, il écrivit en cour pour supplier le roi qu’il daignât rappel
dien. « Oh ! oh ! dit-il, s’il vous fait du bien, il m’en fera donc : écrivez -lui en ma faveur. — Mais, monsieur, considérez qu
e pour plaire à une imagination française telle que la vôtre. Je vous écris rarement, madame, quoique, après le plaisir de li
que et universelle, et, dans cette sorte d’hallucination maladive, il écrivit les admirables pages de ses Rêveries d’un promene
de ses leçons Montmorency, 1758. Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux, et, de plus, f
ux points les plus obscurs. Mais, malgré ces lumières de la tradition écrite , si l’on remonte à quelques siècles, que d’incert
t obtenir d’être employé dans la diplomatie, et, dans la retraite, il écrivit . Une âme fière, la volonté d’arriver, en se renda
juste que vous en souffriez ; d’ailleurs, j’aime beaucoup mieux vous écrire rarement, que retenir ma plume, lorsqu’elle est e
matérialiste. On ne lit plus aujourd’hui que ses Salons (1701-1769), écrits pour la correspondance de Grimm573, qui sont le p
hiqueter et de sucer le peu de substance qui leur restoit ; fatigué d’ écrire , ennuyé de moi, dégoûté des autres, abîmé de dett
iser autrement. Ce n’est pas que tous ceux qui m’ont fait l’honneur d’ écrire contre moi ne doivent trouver ici le juste salair
contre moi ; mais croyez qu’il ne vaut rien pour vos défenses ; et j’ écrirai que vous ne vous défendez seulement pas ; et je l
s suit partout, vous, M. Goëzman, vous défend dans tous les cas, vous écrit dans tous les coins, et qui se peut appeler, à ju
… Mais je m’arrête ; car je le sens derrière moi qui regarde ce que j’ écris , et rit en m’embrassant, Ô vous qui me reprochez
, comme Rousseau, à se fixer dans la condition d’homme de lettres. Il écrivit des ouvrages de théorie ou d’utopie politique. Le
aient demandé a Rousseau une constitution ; Bernardin de Saint-Pierre écrivit sur le gouvernement de la Pologne, de la Russie,
de m’arrache de l’hôtel des Invalides et me ramène au combat. Il faut écrire , il faut quitter le crayon lent de l’histoire de
ier extendeur (sic) de cette loi de lèse-majesté, en y comprenant les écrits qu’il appelait contre-révolutionnaires. Bientôt l
ertu sur la terre. Quand le Sénat les avait condamnés, l’empereur lui écrivait une lettre de remerciement de ce qu’il avait fait
re naissait. Ce sont : l’abbé de Saint-Pierre (1658-1743), qui fit et écrivit dans ses nombreux ouvrages tant de rêves pour le
oire de France, dont le plus connu est une Histoire de François Ier , écrite avec élégance. — Les travaux d’Anquetil (1723-180
à l’esprit le plus piquant dans ses Lettres historiques et critiques, écrites en Italie. — La science juridique et l’éloquence
sûre en un sujet particulier, par le cardinal Maury (1746-1817), qui écrivit un utile et intéressant Essai sur l’éloquence de
ont les nombreux sermons, imprimés, sont aujourd’hui oubliés. L’art d’ écrire , uni à la science, revendique les noms de Bailly
e petit livre, le seul qu’on lise toujours, d’un romancier qui a plus écrit que Voltaire lui-même, de l’abbé Prévost (1697-17
eux, comme Frédéric le Grand, ou chez nous, comme Grimm, parlaient et écrivaient notre langue. Je mentionne un Belge, le prince de
oilà le Démosthène françois ! Voilà Bossuet ! On peut appliquer à ses écrits oratoires l’éloge si mémorable que faisoit Quinti
res en cherchant la profondeur. Ce qui distingue surtout sa manière d’ écrire , c’est que la répétition même de ses idées n’entr
ution littéraire ; comme le xvie , il l’a proclamée dans un manifeste écrit par un poète (Victor Hugo, Préface de Cromwell, 1
; on applaudit à Byron, dont le nom grandit tous les jours. Lamartine écrit dès la fin de l’Empire ses Méditations dont il ne
vingt ans (1822) son premier recueil commencé à quinze ; A. de Vigny écrivait depuis 1816 sans rien publier encore. L’esprit de
nt ses personnages en haut ou en bas, ou à la fois en bas et en haut, écrit soit en prose, soit en vers ; l’autre, qui, sons
e sien (Histoire de France), œuvre d’érudit et de patriote. M. Thiers écrit avec son universelle compétence et sa lumineuse c
1828, qui a continué par une Histoire d’Attila et de ses successeurs, écrit encore en 1861 des travaux sur les ive et ve  si
a raconté des aventures piquantes et instructives avec Lesage ; il a écrit de longues lettres avec Rousseau. Il a été court
s, ou fantaisistes, ou rustiques, de G. Sand ; ceux de Jules Sandeau, écrits dans une langue élégante et pure ; enfin les réci
trat et sénateur. Ennemi déclaré de la Révolution, contre laquelle il écrivit toute sa vie, il se condamna à l’exil pendant les
tre qui indique l’esprit du livre et la doctrine générale de tous les écrits de son auteur. Ses Lettres, publiées en 1853, « l
diable de barbouiller, de façon que les anges ont pleine liberté d’y écrire tout ce qu’ils voudront, pourvu que tu les laisse
tuation d’un vrai coupable, s’il ne trouvait quelque secours dans ces écrits qui l’aident à se reconnaître, qui lui font croir
Condé, il alla à Londres vivre solitaire pendant sept ans, étudier et écrire un Essai sur les Révolutions, puis le Génie du Ch
u duc d’Enghien (20 mars 1804). Dès lors il se consacra tout entier à écrire les Martyrs, sorte d’épopée en prose, de la famil
vre original et charmant, dit M. Villemain, le plus naturel qu’il ait écrit  ». La Restauration qu’il appelait et qu’il servit
al des Débats. La révolution de 1830 le retira de la vie publique. Il écrivit alors, dans une vieillesse souvent morose, malgré
s de Rome. Rome, le 20 janvier 1804. Nous étions convenus que je vous écrirais au hasard et sans suite tout ce que je penserais
lle ans que Cicéron se croyait exilé sous le ciel de l’Asie, et qu’il écrivait à ses amis : Urbem, mi Rufi, cole ; in ista luce
mourir sur cette terre des beaux paysages ; au moment même où je vous écris , j’ai le bonheur d’y connaître M. d’Agincourt669,
protection. C’est pour vous en donner l’assurance que j’ai voulu vous écrire cette lettre, car je sens que rien ne peut allége
ussi ; j’ai noté, recueilli tant de choses, dont ceux qui se mêlent d’ écrire n’ont depuis longtemps nulle idée ; j’ai bonne pr
conte mes rêves. Que voulez-vous dire ? que nous autres soldats nous écrirons peu, et qu’une ligne nous coûte ? Ah ! vraiment,
ieurs les savants. Apprenez, monsieur, apprenez, que tel d’entre nous écrit plus que tout l’Institut ; qu’il part tous les jo
vous humilier, que de tous les corps de l’État, c’est l’Académie qui écrit le moins aujourd’hui, et que les plus grands trav
s-je si paresseux, moi qui vous fais, pour quelques lignes que vous m’ écrivez , trois pages de cette taille ? Vous vous piquerez
Je n’ai guère envie de vous la conter. J’aimerais mieux manger que t’ écrire  ; mais le générat Reynier, en descendant de cheva
morceau de pain. Que mangerons-nous ? Cette idée me trouble. Ma foi, écrive qui voudra, je vais aider à Stroltz. Adieu. L
plus loin que je ne fus jamais de Paris et de vous, madame. Pour vous écrire , depuis six mois que je roule ce projet dans ma t
vait besoin pour moi de quelque explication. « C’est, répondit-il, un écrit de peu de pages comme le vôtre, d’une feuille715
onneur et conscience, puisque vous êtes juré, M. Arthus Bertrand, mon écrit d’une feuille et demie, est-ce pamphlet ou brochu
, parce que le pamphlet ne saurait être bon. Qui dit pamphlet, dit un écrit tout plein de poison. — De poison ? — Oui, monsie
’est le poison, voyez-vous, que poursuit la justice dans ces sortes d’ écrits . Car autrement la presse est libre ; imprimez, pu
ulant me rafraîchir le sang ; celui-ci m emprisonne, de peur que je n’ écrive du poison ; d’autres laissent reposer leur champ,
r et vivre dans la postérité, autant je méprise et déteste ces petits écrits éphémères, ces papiers qui vont de main en main,
nt de foi, et tiendraient à grand déshonneur d’avoir dit vrai dans un écrit de quinze ou seize pages ; car tout est mal dans
Notice Lamennais (l’abbé de), de Saint-Malo, avait déjà beaucoup écrit avant de recevoir, à trente-quatre ans, la prêtri
nt (1834) et de son Livre du peuple (1838), que continuèrent d’autres écrits . La rupture avec l’Église fut consommée. Nommé re
etraite du collège de Sorrèze qu’il dirigeait depuis 1855, et d’où il écrivait dans l’intimité des correspondances privées ces b
stoire moderne ; critique (c’est sa meilleure part), il a professé et écrit des histoires de la Littérature au moyen âge en F
assouplissait le style savant : quelque tension se remarque dans les écrits de la dernière partie de sa vie. Les « Chroniq
es c rconlocutions mutiles, quelques phrases pompeuses, tout dans ses écrits semble également jeune et mûr, vigoureux et poli.
t un illustre écrivain737, la bonté du cœur n’est pas étrangère à ses écrits . S’il a oublié le chien de l’aveugle, et avec lui
à Nîmes, mort à Paris, a laissé des traces profondes partout où il a écrit ou parlé : dans la rénovation des études historiq
isation de l’enseignement primaire (1833) ; dans les lettres, par les écrits qui ont marqué les divers rôles qu’il a remplis,
une république. Dix années de sa vie (1858-1868) ont été consacrées à écrire ses Mémoires : « Voulant, dit-il, parler de mon t
qu’Edouard Hyde est désigné dans son pays, et peut-être est-ce à ses écrits encore plus qu’à sa carrière politique qu’il doit
ès du sol de l’Angleterre ; et, de là, par une dernière tentative, il écrivit à Charles II : « Sept ans étaient jadis le terme
tauration ! Oui, c’est à vous que nous adressons particulièrement cet écrit , jeunes gens qui ne nous connaissez plus, mais qu
urné et lointain, tandis que La Rochefoucauld, après avoir commencé à écrire par occasion, par complaisance même, pour faire s
es représentants les plus illustres, qui avaient tant d’esprit et qui écrivaient si bien sans en faire profession et sans penser à
qui elle-même était auteur, La Rochefoucauld a su qu’il y a un art d’ écrire , et il s’est exercé dans cet art. À peu près vers
les des lézards. Ce joli petit animal, si commun dans le pays où nous écrivons , et avec lequel tant de personnes ont joué dans l
nait fidèlement toutes les phrases, tous les mots ; ils étaient comme écrits dans son cerveau, et vers le matin il les dictait
de son lit, la consolant, la soignant jusqu’au dernier moment : il a écrit auprès d’elle une partie de son histoire des pois
pied sur la terre qui porte aujourd’hui le nom de France, il ait été écrit là-haut que cette servitude n’en devait pas sorti
tre des cérémonies, en 1803, de la cour de Napoléon, et qui dut à ses écrits historiques (Histoire romaine, Histoire ancienne,
ns de l’Académie française. Dans sa retraite de 1815 à 1824, il avait écrit d’un style pur, élégant, brillant, quelquefois po
l’Histoire de Napoléon et de la Grande Armée pendant l’année 1812. Il écrivit ses Mémoires, imprimés pendant sa vie (chez Didot
M. Despois de son Histoire de France, qu’il l’avait vécue avant de l’ écrire . » Il est le contemporain des grands et des petit
avec le peuple au pied de l’autel de la Fédération. Dans sa manière d’ écrire l’histoire, des qualités de premier ordre compens
reste. Tout en dépensant au jour le jour ces trésors d’érudition, il écrivit des ouvrages de longue haleine, comme : Chateaubr
qu’un signe de sa tête vénérable me réponde et me serve de prix. » Il écrivait cela à l’âge de quatre-vingts ans, et il se le di
u de ses travaux dramatiques, il avait un livre secret dans lequel il écrivait tout son examen de conscience, ses sujets de conf
ts déposent ensuite sur les deux marbres : « Votre fête était simple, écrit Ducis à son hôte d’Essonne, comme les beautés de
plus noble et belle. Voici quelques pensées que j’extrais des lettres écrites par lui dans sa vieillesse :   « Je suis auprès d
ragique ; il y avait même quelque chose de plus doux :   « Vous êtes, écrivait -il à Talma en 1809, vous êtes dans la force de vo
rtalité dans ce mot : doucement à l’avenir !   « Au moment où je vous écris , disait-il à Bernardin de Saint-Pierre, à qui la
-t-il trouvé qui approche, pour la grâce et la fraîcheur, de ce qu’il écrivait un jour à Lemercier842 du milieu des landes de la
fois que j’ai douceur et surabondance de mélancolie. » Notez qu’il n’ écrivait ainsi en prose, que parce qu’il était foncièremen
es dans l’air qu’on respirait. C’est chez elles, parmi celles qui ont écrit , qu’on trouverait le plus sûrement des témoignage
en même temps il n’a pas été mêlé aux événements de son siècle. Pour écrire des Mémoires, il faut deux choses : être soi, c’e
l est arrivé que la manière d’exprimer ses idées, c’est-à-dire de les écrire , est devenue la plus efficace et la plus puissant
i en multipliaient les exemplaires. Erasme et notre Guillaume Budé858 écrivaient d’une main et imprimaient de l’autre. Dans la soc
plus charmant dans les lettres de madame de Sévigné que celle qui les écrit . Sensibilité vive, mais passagère et sans vapeurs
ne qui ne soit toute cette aimable femme un moment. Je ne sache pas d’ écrits où se voient plus à nu une âme plus égale, et un
que la nature impitoyable lui fait payer ce peu de belles pages qu’il écrit dans les courtes trêves de ses souffrances. C’est
Quelle est cette poésie qui surnage ainsi parmi tout ce que vous avez écrit , jeunesse de sentiment et de pensée, frais colori
vous, Monsieur, ce qu’Ovide a dit de lui, Que tout ce que vous voulez écrire est un vers864 ; on dira : Que tout ce que vous é
ue vous voulez écrire est un vers864 ; on dira : Que tout ce que vous écrivez est d’un poète. Là est votre gloire. Vous êtes un
Recueil. Enfin, quand il vous plaît de traduire un poète ancien, vous écrivez d’original. L’ode d’Horace à Lydie865, dans vos v
illante qui, sous la Restauration, se groupant dans le Globe, étudia, écrivit sur les arts, les lettres, l’histoire, et prépara
ands maîtres de l’école romantique, dans la poésie et le roman ; il a écrit pour le théâtre, particulièrement l’opéra ; il a
une langue. L’histoire entière de la seconde moitié du moyen âge est écrite dans le blason, comme l’histoire de la première m
r sarde, prit du service dans l’armée russe. Comme son frère aîné, il écrivit , mais quelques pages. Fines et délicates, avec un
, comme les récits de Topffer ; des Contes d’une fantaisie brillante, écrits d’une plume vive, piquante et légère ; une conver
Chateaubriand et Lamartine, mais plus longtemps qu’eux. Dès 1816, il écrivait , et, quand il déposa, en 1827, ses épaulettes de
 sont sortis de quelque garnison. « Je les avais dans ma tête, a-t-il écrit , je les portais avec moi » ; ils ont ainsi traver
is (et je venais vous en parler) s’il ne serait pas vrai de dire et d’ écrire qu’il y a dans les armées une passion qui leur es
démie française. Inspecteur des monuments historiques de France, il a écrit des études d’art et d’archéologie. L’histoire rom
nt. Assis au bout de la table, un secrétaire paraissait fort occupé à écrire des lettres qu’il donnait ensuite à l’Amiral pour
1526-1585), de Muret près Limoges, professa en France et en Italie. A écrit en latin 46 orationes, des Lettres, etc. 123. Au
: Et le roi, que dit-il ! — Le Roi se prit à rire. 192. Montaigne écrit droict, Amyot droit. De directus ; Ital. : diritt
des deux mondes, 15 juin 1841). — Madame de Maintenon, désenchantée, écrivait à Madame de Glapion (1711) : « Que je vois d’étra
. « Je ne sais rien de plus cavalier, de plus naturel que ce billet, écrit sans doute le lendemain du jour où, étant allé à
r ce grand sujet ce qu’on a pu dire de mieux. » (Sainte-Beuve). 302. Écrite après la reprise de la ville de Corbie sur les Es
travaillant pour le Cardinal, l’avait toujours traité en ami et avait écrit des vers à sa louange. 320. À qui lit ou Au lec
partisans de Mazarin ; l’histoire a appelé mazarinades, les pamphlets écrits contre lui. 338. Le duc de Beaufort, petit-fils
manda dans les armées espagnoles. 380. Le cardinal Mazarin. 381. On écrirait aujourd’hui : Étaient-ce les… ? 382. Psalm. lix
us digne sujet, je l’aurois choisi. » C’est lui qui engagea Boileau à écrire le Lutrin ; c’est à son fils que Boileau adresse
e madame de Caumartin, belle-mère de son élève, pour laquelle de Retz écrivit aussi ses Mémoires, la relation tragi-comique de
raisemblable de supposer qu’elle ait été remise au roi. — On la croit écrite vers 1694. 476. Fénelon oublie Colbert. 477. Cf
on titre de pair. 490. Le comte de Toulouse. 491. Ce portrait a été écrit immédiatement après la mort de Fénelon. 492. Cf.
près Colbert (1683-1689). Il fut le protecteur et l’ami de Rollin. Il écrivit le Comes rusticus (1692), le Comes senectutis (17
69. C’est ce marquis de Mirabeau, mort en 1789, qui a compté, par ses écrits , parmi les économistes, qui s’appelait l’ami des
e composition et l’harmonie des détails, qu’il a développées dans ses écrits sur les arts plastiques. 582. Sorte de fauteuil.
hais, était directeur de la Gazette de France, et censeur royal. Il a écrit plusieurs ouvrages : Voltaire, qu’il avait « embâ
ateur protégé par Voltaire (voir supra la lettre à l’abbé Moussinot), écrivit des drames et des romans. 587. Voltaire ne tarit
uillet 1789, rappelé huit jours après. Dans sa retraite de Coppet, il écrivit sur les finances et la politique. 600. Propositi
Racine, Britannicus, I, 2. 704. Le général Reynier (1771-1814). Il a écrit sur l’Égypte : il avait fait partie de l’expéditi
elon, Lettre à Louis XIV. 823. L’abbé Sieyès (1748-1836), de Fréjus, écrivit en janvier 1789 une brochure qui eut un retentiss
ttérature dramatique. 836. Célèbre acteur tragique (1763-1826). Il a écrit des Réflexions sur le Kain et sur l’art dramatiqu
Quintilien (1718) lui ouvrit les portes de l’Académie française. Il a écrit aussi des Réflexions sur le goût. 849. Voir la N
t, etc., sont célèbres. (Les voir au Louvre.) 893. Cet ouvrage a été écrit à propos de l’Exposition universelle qui eut lieu
aint-Michel ; tire son nom de la rive marécageuse (palus, udis ; on a écrit aussi marché Palud) du fleuve. Une rue en a conse
58 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
s avons, sans acception de temps, choisi chez ceux qui l’ont le mieux écrite , même chez les auteurs contemporains, ce qui nous
er le goût, où les élèves, par l’exercice de la version, s’essayent à écrire , nous avons jugé nécessaire, en vue de leur donne
mais par la pratique des chefs-d’œuvre de notre langue, à penser et à écrire . L. F. Chefs-d’œuvre de prose. Balzac (15
pouvoir aux mains de Mazarin. C’est le premier de nos auteurs qui ait écrit supérieurement, dans ses moments heureux, notre l
voir endurer les fatigues de la guerre. En un autre endroit des mêmes écrits , on peut voir que c’est souvent lâcheté, et non h
oins violents ; et la joie que quelques-uns ont eue à voir mettre mes écrits en pièces par un impitoyable grammairien13 n’est
mbées dans l’oubli. Il a conservé plus de réputation par ses lettres, écrites en prose15. Dans la plupart de celles-ci règne un
ienne ; et je vous promets que je lirai volontiers tout ce que vous m’ écrirez , quand les Espagnols auront repris Corbie. Lett
élicate et ferme, courant toujours et ne s’égarant jamais, la lettre, écrite jusqu’alors avec emphase, négligence ou affectati
ns de recevoir votre lettre : elle vaut mieux que tout ce que je puis écrire . Vous mettez ma modestie à une trop grande épreuv
nses. Il n’y a rien de comparable à ce qu’il a dit là-dessus. Je vous écrirai jeudi et vendredi, qui seront les deux derniers j
e faner80. Ce mot sur la semaine est par-dessus le marché de vous écrire seulement tous les quinze jours, et pour vous don
s vous en parler. J’ai destiné une partie de cette après dînée à vous écrire dans le jardin, où je suis étourdie de trois ou q
ouille : cela est digne du premier tome88. Je suis bien folle de vous écrire de telles bagatelles ; c’est le loisir de Livry q
telles bagatelles ; c’est le loisir de Livry qui vous tue. Vous avez écrit un billet admirable à Brancas89 ; il vous écrivit
i vous tue. Vous avez écrit un billet admirable à Brancas89 ; il vous écrivit l’autre jour une main tout entière de papier : c’
es-vous, mon enfant, de l’infinité de cette lettre ? Si je voulais, j’ écrirais jusqu’à demain. Conservez-vous, c’est ma ritourne
Grignan. Mort de Turenne. C’est à vous que je m’adresse pour vous écrire une des plus fâcheuses pertes qui pût arriver en
ns, qu’il a composé plusieurs de ses immortels ouvrages : jamais il n’ écrivit que pour remplir un devoir. Entre tant de pages,
it point, mais il s’en glorifiait. Car, à Dieu ne plaise, mes frères, écrivait -il aux Galates163, que je fasse jamais consister
168. C’est moi qui vais remplir jusques à un point tout ce qui en est écrit . Nous voici arrivés au terme de la consommation d
lus, poursuit saint Augustin, le style seul dont les évangélistes ont écrit l’histoire de Jésus-Christ et de sa passion, leur
de sa passion, leur simplicité, leur naïveté, font bien voir qu’ils n’ écrivaient pas en hommes passionnés et prévenus, mais en tém
s de la tragédie et de ceux qui chez nous y ont excellé. — De l’art d’ écrire et de ce qui en fait la perfection. L’on devrait
n homme d’esprit qui veut se faire entendre187. Un bon auteur, et qui écrit avec soin, éprouve souvent que l’expression qu’il
e, qui semblait devoir se présenter d’abord et sans efforts. Ceux qui écrivent par humeur188 sont sujets à retoucher à leurs ouv
mes qu’ils ont le plus aimés. La même justesse d’esprit qui nous fait écrire de bonnes choses nous fait appréhender qu’elles n
e soient pas assez pour mériter d’être lues. Un esprit médiocre croit écrire divinement189 ; un bon esprit croit écrire raison
. Un esprit médiocre croit écrire divinement189 ; un bon esprit croit écrire raisonnablement. L’on m’a engagé, dit Ariste 190,
oint de faire sa cour ou de flatter les grands en applaudissant à ses écrits  : on ne vous demande pas, Zélotes, de vous récrie
is qui les idolâtrent ; eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire , doivent écrire194 ; il n’y a point d’autre ouvra
énies que les plus élevés qui en soient capables. Tout écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecte
n, d’une plus rare éloquence, soit dans ses entretiens, soit dans ses écrits , soit dans la chaire ; un défenseur de la religio
son ouvrage. 2. Dans cette première partie il n’a voulu que fixer par écrit , pour les rendre plus durables, les pratiques et
té. J’ai mis sur-le-champ la main à la plume, et j’ai pris le parti d’ écrire en français, afin de pouvoir être entendu d’un pl
her ici à ce qui concerne la piété et les bonnes mœurs, de mettre par écrit et de fixer la méthode d’enseigner usitée depuis
re la teinture du vrai et commencer à se former au bon goût. Dans les écrits des anciens qu’on leur fait lire, ils peuvent ais
ssance de l’antiquité pour reconnaître que tous ils n’ont entrepris d’ écrire qu’après s’être enrichis des dépouilles de Rome e
est l’ouvrage est plus fort que la mort. Le titre de conquérant n’est écrit que sur le marbre ; le titre de père du peuple es
s sans rompre avec le passé, magistrat érudit et homme vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables et pour les rendre m
e faire servir de spectacle à plus de gens. Le jour qui le précéda, j’ écrivis ces mots à Callisthène : « Je vais mourir. Toutes
oumise. Le conseil d’Espagne, étonné et indigné du peu de résistance, écrivit au gouverneur « que le roi de France aurait dû en
esse de vous donner, mais petimusque damusque vicissim 356. Celui qui écrit est comme un malade qui ne sent pas, et celui qui
, pensent avec bon sens et s’expriment avec clarté. Il semble qu’on n’ écrive plus qu’en énigmes ; rien n’est simple, tout est
même cas. Voyez avec quel naturel madame de Sévigné et d’autres dames écrivent  ; comparez ce style avec les phrases entortillées
pre. On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit  ; on se fait une habitude d’exprimer simplement e
ffet, fort difficile, monsieur, qu’il y eût deux personnes capables d’ écrire une telle lettre ; et depuis que j’entends raison
si fin et de si approfondi que ce que vous m’avez fait l’honneur de m’ écrire . Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle pa
s-nous donc les regarder, quand nous songeons au temps où Corneille a écrit  ? J’ai toujours dit : Multæ sunt mansiones in dom
génie s’attacha dès lors à pénétrer dans tous les secrets de l’art d’ écrire , dont il nous a si parfaitement tracé les lois. P
a certitude nous est attestée par le caractère divin de celui qui l’a écrit . La Providence a fait l’homme libre afin qu’il f
ssure à son nom une célébrité durable : il avait pensé tout d’abord à écrire la relation supposée d’un voyage en Italie sous l
es. Les beautés que les philosophes et les orateurs admirent dans ses écrits sont des défauts réels aux yeux de ses censeurs :
omber : il avait passé à peine quarante ans. La dernière lettre qu’il écrivit , pleine d’une simplicité héroïque, a souvent été
rang des grands et beaux esprits Un benêt dont partout on siffle les écrits , Un pédant dont on voit la plume libérale D’offic
e libérale D’officieux papiers fournir toute la halle. HENRIETTE. Ses écrits , ses discours, tout m’en semble ennuyeux, Et je m
0. Les femmes d’à présent sont bien loin de ces mœurs : Elles veulent écrire , et devenir auteurs ; Nulle science n’est pour el
i-là ne s’attend point du tout. PHILAMINTE. On n’a que lui qui puisse écrire de ce goût. BÉLISE.         Ne dis-plus qu’il est
nom l’injustice et l’envie, Faire au poids du bon sens peser tous ses écrits Et donner à ses vers leur légitime prix672 : Avan
ur donner son suffrage !     C’est à de tels lecteurs que j’offre mes écrits  ; Mais pour un tas grossier de frivoles esprits,
teurs, Est souvent chez Barbin entouré d’acheteurs.     Quoi que vous écriviez , évitez la bassesse : Le style le moins noble a p
rassées : Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d’ écrire , apprenez à penser691. Selon que notre idée est p
Et les mots pour le dire arrivent aisément692,     Surtout qu’en vos écrits la langue révérée, Dans vos plus grands excès, vo
ajoutent rien de superflu, il s’imagine volontiers que lui-même il n’ écrirait pas autrement que l’auteur, tandis qu’il conçoit
œuvre de Destouches780. Au reste, à l’âge de soixante ans, il cessa d’ écrire pour le théâtre et sur le théâtre, et jusqu’à sa
ne XI Le comte, Pasquin (son valet). (Le comte repasse ce qu’il a écrit , ut Pasquin lit, par l’ordre de son maitre, une a
               Oh ! trêve de discours ! PASQUIN lit. « Celui qui vous écrit . LE COMTE.                                      Q
i vous écrit. LE COMTE.                                      Qui vous écrit … Le style Est familier. PASQUIN.                 
             Il va vous échauffer la bile. (Il lit.) « Celui qui vous écrit , s’intéressant à vous, Monsieur, vous avertit, sa
ule. » LE COMTE, se levant brusquement. Si je tenais le fat qui m’ose écrire ainsi. PASQUIN. Poursuivrai-je ? LE COMTE.       
                Fort bien ; le trait est impayable ! De ce qu’on vous écrit suis-je donc responsable ? Au diable l’écrivain a
urs. Chassons loin de chez moi tous ces rats du Parnasse ; Jouissons, écrivons , vivons, mon cher Horace. J’ai déjà passé l’âge o
de ta philosophie, À mépriser la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d’un vi
te belle cause. Il s’offrit, de plus, à plaider pour Louis XVI, et il écrivit du moins en sa faveur : c’est assez expliquer la
e M. A. Roux ont réimprimé ses œuvres (1855). 16. Cette lettre a été écrite après la reprise de la ville de Corbie sur les Es
he et si complet de M. Walckenaer : « Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné.
t montré contre le surintendant une partialité révoltante. « Pussort, écrivait Mme de Sévigné le 17 décembre, a parlé quatre heu
peut en offrir bien d’autres preuves que cette lettre. Ailleurs, elle écrit à sa fille, le 15 novembre 1671 : « Vous voulez s
ns attentif aux souris qu’au fromage. (*) Quel qu’il pût être, avait écrit La Fontaine ; et ce tour était, en effet, plus us
able de pensée et de style, donne la plus haute idée de celui qui l’a écrite et de celui qui y est loué. On peut en rapprocher
enté avec force ces mêmes considérations dans une savante instruction écrite en latin : de Cærimonia cinerum. M. Jacquinet, au
séricorde. 177. Saint Matthieu, Évang., passage cité. 178. Auquel, écrirait -on aujourd’hui. 179. Voyez, pour tous ces détail
presse y fût à mourir (voy. les Lettres des 26 et 27 mars 1671). Elle écrivait vers le même moment à sa fille : « Le père Bourda
mais belle appréciation de Vauvenargues ; l’agréable notice de Suard, écrite en 1782, un chapitre du Génie du Christianisme, l
ègles de la composition et du style. « Avec un talent immense, il n’a écrit que pour dire ce qu’il pensait : le mieux dans le
ntageuse que je pouvais moi-même désirer. » 250. « Les vrais amis, écrivait -il en 1714, font toute la douceur et toute l’amer
moins favorable. Remarquons en outre que tout ce passage de Fénelon, écrit avec cette gracieuse simplicité qu’il recommande,
elle est de nature à expliquer la simplicité originale de ses propres écrits . On peut voir, sur ces ouvrages, l’Histoire de la
s de Rollin. M. Patin, Mélanges de littérature ancienne et moderne, a écrit sa vie : voy. p. 538 et suiv. 282. Rollin fait a
imprégné d’un parfum antique. On sait cependant que Rollin, cessant d’ écrire en latin à l’âge de plus de soixante ans, avait p
, et comme un des plus rares monuments du grand art de composer et d’ écrire . 323. Ce récit, placé dans la bouche de Lysimaq
. Les stoïciens ne croyaient pas à l’immortalité de l’âme. « La mort, écrit Sénèque, nous remet dans le calme où nous étions
: voilà le rôle que Voltaire aurait pu jouer… » 331. Vauvenargues a écrit une belle page sur Voltaire, où il le célèbre « c
e n’a pas conservé le souvenir de ce poète bel esprit auquel Voltaire écrit cette lettre, qui, sous la forme a plus ingénieus
lvétius du 20 juin 1741 : « Je vous prêcherai éternellement cet art d’ écrire que Despréaux a si bien connu et si bien enseigné
à s’épuiser ; il a régénéré et étendu notre littérature : quand il n’ écrit pas sous l’influence despotique d’un paradoxe, Ro
nciales et les chapitres de Pascal sur l’homme, ce qu’il y a de mieux écrit en français ». Au sujet de cette préférence, rapp
éloquence. Lui-même le reconnaissait dans une fort belle lettre qu’il écrivait de son ermitage à un jeune homme qui avait témoig
ançaise au dix-huitième siècle, par M. Villemain. L’abbé Barthélémy a écrit lui-même dans les années 1792 et 1793 des mémoire
t sa bonhomie naïve donnent un charme singulier à ce récit familier «  écrit pour lui-même et quelques-uns de ses amis ». 413
a dit encore ailleurs (sonnet à Louis XIII, 1624) : Ce que Malherbe écrit dure éternellement. Il est beau d’avoir pu ainsi
inture des crimes du triumvirat et de ces proscriptions dont Appien a écrit l’histoire ! 498. Voltaire a proposé pour ce ve
ndent cette lutte intérieure vraie et dramatique) : celui-ci est bien écrit , les vers en sont beaux, les réflexions sont just
est imminent, disait Rotrou dans cette lettre ; au moment où je vous écris , les cloches sonnent pour la vingt-deuxième perso
e cette belle récompense : rien de plus juste et de plus vrai n’a été écrit sur La Fontaine. Entre les nombreuses éditions qu
e doux et discret ami. Ce sont là de ces vers qui ont fait justement écrire à l’abbé d’Olivet dans son Histoire de l’Académie
l’âge fut donc chez lui pour quelque chose dans la perfection de ses écrits . Sa réputation fut, au reste, lente à naître comm
ge au concours (1769), et le prix fut obtenu par Chamfort. Voltaire a écrit une biographie de Molière, mais avec moins d’exac
des ouvrages de Molière : « C’est dans sa cinquantième année qu’il a écrit les Femmes savantes, effort suprême de son génie,
nte, qui portait en effet ce nom. 600. Martine prononce l’on comme l’ écrivaient quelquefois nos vieux auteurs et comme on le dit
ut consulter à ce sujet leur Grand dictionnaire. 615. Aujourd’hui on écrirait il pue. Mais c’est à tort que quelques éditions m
encore être rapprochés de la comédie des Femmes savantes. 634. . On écrirait aujourd’hui tercets : stances ou couplets de troi
. Il a, dans son Temple du goût, rendu hommage à ce maître en l’art d’ écrire , qui a donné avec tant d’éclat le précepte et l’e
ant, outre les règles des vers, les principes fondamentaux de l’art d’ écrire , il a su être plus complet et plus approfondi qu’
ptes il en faut rapprocher d’autres, non moins judicieux et très bien écrits , que renferme la préface en prose rédigée par Boi
plicat ». 695. De là ce mot de Voltaire : « Tout homme qui veut bien écrire doit corriger ses ouvrages toute sa vie, » 696
pplaudit aux vers du Glorieux : Est-ce un affront pour toi ? courage, écris , fais mieux. Et dans une de ses lettres (de 1747
ite, XIII, 23), ne donner des ordres à ses gens que par signes ou par écrit . 783. Dans cette scène, qui est, sauf peu de mot
écède sa traduction de l’Essai sur l’homme de Pope, etc. Sa vie a été écrite plusieurs fois, et notamment par Condorcet : néan
éaux Contre les vers dire avec goût deux mots. » 812. « Voltaire, écrivait récemment M. Sainte-Beuve dans un article sur La 
omplète en a été donnée dans la bibliothèque Charpentier en 1840. Ses écrits en prose ont été publiés, la même année, par le l
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
it ; dans l’autre, elles doivent se montrer successivement. Pour bien écrire , ce n’est donc pas assez de bien concevoir : il f
uvent de la précipitation ou de la paresse. N’est-ce point Pascal qui écrivait à un ami : « Excusez la longueur de cette lettre 
es théories ; en France seulement on vulgarise tout cela. Ailleurs on écrit des volumes ; ce n’est qu’en France, de l’aveu de
langues, despote d’autant plus tyrannique qu’il est parfois aveugle. Ecrire purement, c’est donc observer les règles de la gr
mpher. Tout le monde connaît les vers de Boileau : Surtout qu’en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous
chercher des perles dans le fumier d’Ennius ; ils vont plus loin, ils écrivent des volumes tout entiers en vieux langage ; ainsi
disait de Molière : « Il ne lui a manqué que d’éviter le jargon et d’ écrire purement ; » et Marmontel, en justifiant d’ailleu
60 (1881) Rhétorique et genres littéraires
e. Plus tard, en prenant de l’extension, ils s’appliquèrent à l’art d’ écrire , soit en vers, soit en prose, et gardèrent généra
chez les modernes Peu cultivée au moyen âge, la théorie de l’art d’ écrire , soit en vers, soit en prose, a repris faveur dan
t dans ses différentes œuvres Lucien 125 ? — 200 ? De la manière d’ écrire l’histoire. Longin 213 ? — 273 Rhétorique ; — 
incipes de littérature. Condillac 1715 — 1780 Cours d’études (Art d’ écrire , etc.) Marmontel 1753 — 1799 Éléments de litté
evue des règles oratoires communes à tous les genres de discours ou d’ écrits  : ordre d’invention où l’écrivain détermine les p
ement. Elle détermine la culpabilité et règle le droit. 2° Les titres écrits , qui établissent le droit ; ils sont discutables,
lité. Le style fait vivre les œuvres de l’esprit : Les ouvrages bien écrits , a dit Buffon, seront les seuls qui passeront à l
es basses et repoussantes. Boileau a dit avec raison : Quoi que vous écriviez , évitez la bassesse ; Le style le moins noble a p
éthodiquement la déduction de ses idées, par exemple, les discours et écrits qui traitent d’affaires, de points d’histoire et
éables. Le style sublime est celui qu’on emploie dans les discours ou écrits qui demandent de la grandeur et de l’élévation (s
l m’eût cru, qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer, que n’ écrit -il en prose ? etc. (Boileau, Satire IX, vers 203
pour le vin ; — Mars pour la guerre ; — la plume, le pinceau pour les écrits et la peinture, etc. Ex. Mars détruisit le lieu
t la faculté de retenir et de citer exactement le texte d’un discours écrit d’avance, mais le don de conserver l’ordre de ses
visation, lorsqu’on en a simplement préparé le canevas. Tout discours écrit et récité est plus ou moins froid ; ce n’est que
’exercer à les développer. Il en est de l’art de bien dire ou de bien écrire comme de tous les autres ; il faut l’avoir pratiq
lquefois allégoriques. 9° Lettre La lettre est un entretien par écrit entre personnes absentes ou séparées. Comme exerc
nalyse littéraire est un compte rendu plus ou moins court d’une œuvre écrite en vers ou en prose. Il y en a de deux sortes. La
, Notions théoriques sur la Rhétorique, in-12, 1876 ; Gidel, L’Art d’ écrire enseigné par les grands maîtres, 1 vol. in-12, 18
lasses : 1° les hommes de génie, 2° les hommes de talent, 3° ceux qui écrivent d’une façon convenable, mais sans éclat ni élévat
Le poème épique, la tragédie, la comédie et le poème didactique sont écrits en vers de douze syllabes. 2° Les vers de neuf et
sorte de sujets. C’est en vers élégiaques que Callinus et Tyrtée ont écrit leurs chants de guerre. Toutefois il est possible
te, sans rapport déterminé avec mie forme métrique. Bien qu’elle soit écrite quelquefois en alexandrins, l’élégie est presque
elte, llais, chant) se composait d’une suite de vers de cinq syllabes écrits sur une même rime féminine et séparés, de deux en
virelai nouveau diffère complètement de l’ancien. Il est tout entier écrit sur deux rimes et commence par deux vers destinés
elui qu’il faut élire Pour mourir de male-faim, C’est à point celui d’ écrire . Adieu vous dy, triste lyre. J’avais vu dans la
nt le nombre n’est pas fixe. Commençant par un vers féminin, elle est écrite sur deux rimes : l’une masculine, qui régit le se
t, Œuvres, édit. 1606.) 4° Rondel Le rondel est un petit poème écrit tout entier sur deux rimes ; il peut commencer pa
deau redoublé n’est pas du tout le redoublement du rondeau ordinaire. Écrit sur deux rimes, il se compose de six quatrains à
7° Triolet Le triolet, autrefois rondel, se compose de huit vers écrits sur deux rimes, arrangés de telle sorte que le pr
trophes de onze vers chacune, et d’un envoi. Toutes ces strophes sont écrites sur des rimes pareilles à celles de la première ;
toujours disposés dans le même ordre. L’envoi se compose de cinq vers écrits sur des rimes semblables à celles des cinq dernie
ileau, Art poétique, chant II, vers 85 et suiv.) Le sonnet peut être écrit en vers de douze, de dix et de huit syllabes, il
d’action, de vivacité et d’esprit. Ces trois derniers comiques n’ont écrit qu’en prose. De nos jours la comédie est en grand
s, remarquables à des degrés différents, de Ponsard et d’Émile Augier écrites en vers, nos dramaturges tels qu’Alexandre Dumas
la clarté dans la pensée et dans l’expression. Les poèmes didactiques écrits en langue grecque, latine française et étrangère
uis Racine, dans son Poème de la Religion, Voltaire, dans celui qu’il écrivit sur la Loi naturelle et dans son Épître à Horace,
mme on l’a prétendu, par jalousie, mais parce que, à l’époque où il a écrit son poème, la fable n’était pas encore classée pa
le. Suivez, pour la trouver, Théocrite et Virgile : Que leurs tendres écrits , par les Grâces dictes, Ne quittent point vos mai
tours presque aussi hardis. Il n’a manqué à certains prosateurs que d’ écrire en vers pour être placés au rang des plus grands
re, nous instruire et nous charmer, au moyen de ces conversations par écrit entre personnes absentes, qu’on appelle lettres (
jetèrent les fondements du genre historique, et qu’après eux Hérodote écrivit ses Histoires. Chez les Latins, les Chants des fr
supérieure à un lourd traité de philosophie ou à un livre d’histoire écrit d’un style pesant et plat. Nous adopterons la cla
ins adressés à l’armée, et qui ne sont souvent que des ordres du jour écrits . Leur principal caractère est l’énergie jointe à
Aristote, Épicure, Zénon, etc. Cicéron, Sénèque, Marc-Aurèle (qui a écrit du grec), etc. Alcuin, Roscelin, Guillaume de C
s. Boileau a eu raison de dire : Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire . (Art poétique, chant I, vers 63.) Voltaire a co
ssives (en latin epistola, en grec ἐπιστολὴ, envoi, message) qui sont écrites par une personne à une autre, et ont le plus souv
sujet des événements de la vie réelle. La lettre est un entretien par écrit entre personnes absentes. Quel que soit son sujet
« avoir la bride sur le cou », selon une de ses expressions, il faut écrire « à bride abattue », comme elle le disait encore
61 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
et d’éloquence à Athènes, on trouve un petit traité sur la manière d’ écrire l’histoire, qui est un chef-d’œuvre. Longin, né v
prendre parti dans les querelles des newtoniens et des cartésiens, et écrire ces phrases singulières ou plutôt insensées : Qu
le seul nom de l’auteur, parce qu’il est déjà connu par d’excellents écrits , ce serait juger avec prévention. Il en serait de
i, ce critique se persuade sans peine que s’il trahit la vérité, s’il écrit une seule ligne contraire à sa façon de penser, i
es Observations pour les réfuter, et qu’enfin les deux rivaux se sont écrit des lettres où règne autant de vivacité que de po
s sont bien expliqués, et qu’il y a de la dialectique dans ce qu’il a écrit sur l’art oratoire, où l’imagination a tant de pa
rages de critique et aux didactiques la forme du dialogue. Ce genre d’ écrire s’appelle dialogue philosophique ou oratoire, dan
cule sur les faux dieux et sur les philosophes du paganisme. Ils sont écrits d’un style pur et naturel, assaisonnés du sel d’u
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
r un ouvrage sur le seul nom de l’auteur, déjà connu par d’excellents écrits , ce serait juger avec prévention. Si ce dernier o
, ce critique se persuade sans peine que, s’il trahit la vérité, s’il écrit une seule ligne contraire à sa façon de penser, i
ue doit se borner à réfuter son erreur par des preuves sans réplique, écrites avec modération, suivant l’esprit de la charité c
ges de critique, et aux didactiques, la forme du dialogue. Ce genre d’ écrire , le Dialogue oratoire, ainsi nommé par opposition
et d’éloquence à Athènes, on trouve un petit Traité sur la manière d’ écrire l’histoire, qui est un chef-d’œuvre. Nous avions
ule sur les faux Dieux, et sur les philosophes du paganisme. Ils sont écrits d’un style pur et naturel, assaisonnés du sel d’u
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
apide et revêtu de grâce. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écrite semble née sans efforts sur les lèvres du causeur
ndement l’étude des anciens, qui sont les maîtres éternels de l’art d’ écrire , non pas comme anciens, mais comme grands hommes.
eurs qui ne peuvent les pratiquer. Il en est ainsi souvent de l’art d’ écrire , et nulle part l’abus n’est plus ridicule et plus
leurs indignations, leur véhémence, leur flamme, sont ridicules ; ils écrivent sur les mots comme il n’est permis d’écrire que s
e, sont ridicules ; ils écrivent sur les mots comme il n’est permis d’ écrire que sur les mœurs. Il faut traiter les choses de
64 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
cate sans lequel un salon n’est qu’une réunion banale. « Deux années, écrit encore La Bruyère, ne se passent pas sur une même
. Les cours du Nord se montrent curieuses de tout ce qui se fait et s écrit en France. Bien avant le règne de Catherine II, i
sinon à arrêter l’essor tumultueux de la Régence. « On entra d’abord, écrit M. C. Aubertin, avec un mélange de joie et d’effr
aix de cette convalescence sociale, respirent dans les mémoires qui s’ écrivent alors : ils nous donnent l’impression d’un climat
s Lettres philosophiques (1735), Voltaire s’est retiré à Cirey ; il y écrit les sept Discours sur l’Homme, il y prépare le Si
é la fidélité de la nation et humilié sa gloire militaire. D’Argenson écrit en 1752 : « J’ai vu de nos jours diminuer le resp
ient moins au poète qu’au tribun. Sans doute, la comédie et le drame, écrits tantôt en vers et tantôt en prose, sont des genre
imitateurs, se reconnaissait même sous la main des maîtres. C’est aux écrits de Rousseau que Voltaire dépité emprunte quelques
airan, qui, secrétaire de l’Académie des sciences après Fontenelle, a écrit une agréable histoire des aurores boréales. Mais
son art un moyen de propagande et d’action politique. Joseph Chénier écrit dans la Préface de Fénelon ou les Religieuses de
essent les fondements mêmes de la société ? Le cardinal de Retz avait écrit des troubles de la Fronde ces mots célèbres : « L
senti de quel prix est la gloire des lettres et des arts. En 1806, il écrivait de Posen à M. de Champagny : « La littérature a b
dré Chénier et annonce Lamartine. Sous l’Empire, Marie-Joseph Chénier écrit la tragédie de Tibère, que Villemain n’hésite pas
s matériaux barbares, élève d’admirables monuments ; Thiers et Mignet écrivent leurs histoires de la Révolution française. A ces
toute sa force de l’étude critique des documents originaux. Monuments écrits , textes de lois, traditions, chroniques, mœurs, r
e de ses instincts ? Des successeurs de Balzac un critique a finement écrit  : « On dit que Balzac a peint, comme eux et plus
ntes ; loin de là, il ne prétend que rassembler ce qui a été pensé et écrit de plus sage sur l’éducation chez les anciens et
de la philosophie de Platon, qui établit en plusieurs endroits de ses écrits ce grand principe, que le but de l’éducation et d
ertu me reproche inutilement : c’est l’estime que le monde a pour les écrits fins et limés. L’honneur de passer pour un parfai
élicats ; mais je voudrais bien éviter le défaut des bons auteurs qui écrivent trop longtemps, et me sauver avec toute ma réputa
sque au début de son œuvre que la lecture de Bassompierre "l’invita à écrire ce qu’il verrait arriver de son temps, » et qu’il
ateaubriand a dit de Saint-Simon : "C’est le premier des barbares, il écrit à la diable pour l’immortalité. » Rien, en effet,
is. M. de Meaux savait tant et avec tant d’ordre et de mémoire, qu’il écrivait avec une facilité étonnante. Comme les poètes, il
re les Sociniens128. Il est prodigieux la quantité de volumes qu’il a écrits , et avec tant et de si continuels et de si divers
eux à l’Église de France que personne encore n’ait osé entreprendre d’ écrire la vie de ce grand homme. Ecrits inédits de Sain
nne encore n’ait osé entreprendre d’écrire la vie de ce grand homme. Ecrits inédits de Saint-Simon (.publiés par M. P. Feugèr
e plus profond des livres frivoles, a dit Villemain, ce livre si bien écrit , si vif, si moqueur, si fait pour amuser le publi
elles dont il s’est enrichi, il s’enferme dans une retraite sévère et écrit les Considérations sur les Causes de la Grandeur
, qu’elle soit l’expression de la justice absolue, et c’est lui qui a écrit ces belles paroles : "Dire qu’il n’y a rien de ju
es anciens autels148. Ce fut le préfet Symmaque, qui, dans une lettre écrite aux empereurs au sujet de l’autel de la Victoire,
ur l’Esprit des Nations. Le premier, qui parut à Dresde, en 1752, est écrit dans cette prose claire, rapide et pure, qui fait
toire des premiers siècles de l’ère chrétienne aussi peu digne d’être écrite « que celle des ours et des loups, » à donner enf
roupes, il marche sur la frontière de la Picardie, il revoie à Paris, écrit de sa main aux parlements, aux communautés « pour
rce que j’aurai fait un bon poème, une pièce de théâtre applaudie, ou écrit une histoire avec succès, ou cherché à m’éclairer
ous déchire. Vous lui répondez, il réplique : vous avez un procès par écrit devant le public, qui condamne les deux parties a
un moment pour penser à vous et à vos amis. Cela fait qu’une lettre à écrire devient un fardeau pour vous. Vous êtes un mois e
et, une occupation suivie, et qui n’avez jamais pu prendre sur vous d’ écrire régulièrement à vos amis, même dans les affaires
N’oubliez point vos amis, et ne passez pas des mois entiers sans leur écrire un mot. Il n’est point question d’écrire des lett
s des mois entiers sans leur écrire un mot. Il n’est point question d’ écrire des lettres pensées et réfléchies avec soin, qui
, la consolent ; elles vous servent, monsieur, dans le temps que vous écrivez contre elles : vous êtes comme Achille qui s’empo
re la gloire, et comme le P. Malebranche dont l’imagination brillante écrivait contre l’imagination. Si quelqu’un doit se plaind
condition seulement l’écrivain atteint à la vraie éloquence : « Bien écrire , c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et
a lumière qui doit faire un corps et se répandre uniformément dans un écrit , que ces étincelles qu’on ne tire que par force e
lidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et
graver des pensées ; ils ne savent que tracer des paroles. Pour bien écrire , il faut donc posséder pleinement son sujet ; il
style aura de la gravité, il aura même de la majesté. Enfin, si l’on écrit comme l’on pense, si l’on est convaincu de ce que
décadence ; la dignité de l’homme méconnue, au point que Rousseau osa écrire  : « L’homme qui médite est un animal dépravé. » C
e, il se réfugie à Motiers, dans le val de Travers. Après les Lettres écrites de la Montagne, il quitte Motiers et va s’établir
ivres des Confessions, et retourne brusquement en France. Son dernier écrit politique fut une dissertation sur le Gouvernemen
e239 ; et quoique tous mes amis connaissent l’amour que j’ai pour vos écrits , je ne sais de quelle part ceux-ci me pourraient
ce nom, quoique vous ayez qualifié de livre contre le genre humain un écrit où je plaidais la cause du genre humain contre lu
i de mes contemporains dont j’honore le plus les talents, et dont les écrits parlent le mieux à mon cœur ; mais il s’agit de l
profiter des leçons de Rousseau. Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux, et, de plus, f
t à la retraite de Prague sous le maréchal de Belle-Isle. Son premier écrit fut sans doute l’éloge funèbre d’un de ses jeunes
ait vu mourir à Prague. Ce fut aussi pendant ces années actives qu’il écrivit son traité sur le Libre Arbitre et une lettre cri
t comptés. « Le désespoir est la plus grande de nos erreurs, » a-t-il écrit , et ce simple mot explique la fermeté avec laquel
loisir, mais un homme qui souffre, et qui met toute son âme dans ses écrits . Là cependant s’arrête le rapprochement. A l’oppo
peuples. Quelle bonté de cœur, quelle sincérité se remarque dans tes écrits  ! quel éclat de paroles et d’images ! Qui sema ja
des talents si divers, peut-être qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme Bossuet, parler comme Fénelon. Mais parce q
que le bon sens et la simplicité sont les caractères dominants de ses écrits . Il est bon d’opposer un tel exemple à ceux qui c
vous suffiront pour cela273. On pourrait même lui dicter et lui faire écrire à mesure ; mais il faut commencer, je crois, par
hiqueter et de sucer le peu de substance qui leur restait ; fatigué d’ écrire , ennuyé de moi, dégoûté des autres, abîmé de dett
oëzmann, je ne le « connais ni ne veux jamais le connaître. » Et l’on écrivit . — « Je n’ai pas l’honneur non plus de connaître
puis m’empêcher de former un « vœu tout différent du sien. » Et l’on écrivit . Madame Goëzmann, sommée ensuite d’articuler ses
er ses reproches, si elle en avait à fournir contre moi, répondit : «  Écrivez que je reproche282 et récuse Monsieur, parce qu’i
ur se mettre en force et je ne lui en sus pas mauvais gré. Sa réponse écrite en entier, on m’interroge à mon tour. Voici la mi
ctueuse, que son conseil l’a mal informée « sur mon compte. » Et l’on écrivit . Tel est, en général, le ton qui a régné entre ce
ses ? Il faut que monsieur ait bien du temps à perdre pour avoir fait écrire autant de platitudes. » Je ne fus pas fâché de la
s temps. » — « Et mais, sur quoi, monsieur ? je ne vois pas, moi Ah ! écrivez qu’en général toutes les réponses de monsieur son
ien à dire de particulier sur la lettre que j’ai eu l’honneur de vous écrire , et qui m’a procuré l’audience de M. Goëzmann ? »
é l’audience de M. Goëzmann ? » — « Certainement, monsieur… attendez… écrivez … Quant à l’égard de la soi-disante audience..., d
chanceté : ce que je soutiendrai envers et contre tous. » Le greffier écrivait . — « Daignez nous expliquer, madame, quelle mécha
a dit être à vous, madame. » — « Ah ! voilà une bonne contradiction ! Écrivez que monsieur a remis la lettre à un blondin ; mon
mieux : « Je ne savais pas que madame eût une livrée particulière. —  Écrivez , écrivez, je vous prie, que monsieur, qui a parlé
« Je ne savais pas que madame eût une livrée particulière. — Écrivez, écrivez , je vous prie, que monsieur, qui a parlé à mon la
que je ne me suis mêlée nullement de lui faire avoir cette audience. Écrivez exactement. » — « Eh ! Dieu ! madame, à quel sou
es sur un fraisier. Je formai, il y a quelques années, le projet d’ écrire une histoire générale de la nature, à l’imitation
ur en avait donné une dans l’univers. A plus forte raison, si j’eusse écrit l’histoire de mon fraisier, il eût fallu en tenir
iens sa consolation ; qu’il en serait peut-être devenu fou ; qu’il va écrire aussitôt dans le Morvan, où est sa femme, et dans
, notre influence, notre chose, comme infiniment importants. Lettres écrites du donjon de Vincennes, t. IV. Rivarol.(1753-
séminaire de Sainte-Garde, à Avignon, il vint à Paris, et son premier écrit fut une lettre sur le poème des Jardins, de Delil
lution, Rivarol embrassa le parti de la monarchie. Émigré en 1791, il écrivit un dernier ouvrage intitulé : Discours sur l’Homm
langue française. Pensées diverses. Un homme habitué à beaucoup écrire écrit souvent sans idées, comme le vieux médecin
française. Pensées diverses. Un homme habitué à beaucoup écrire écrit souvent sans idées, comme le vieux médecin qui tâ
ien que la langue même ; et déjà dans le treizième siècle, un Italien écrivait en français l’histoire de sa patrie, « parce que
diable de barbouiller, de façon que les anges ont pleine liberté d’y écrire tout ce qu’ils voudront, pourvu que tu les laisse
it avec le feu ; il fond toutes ses pensées au feu du ciel. Bernardin écrit au clair de lune, Chateaubriand au soleil. Pen
ici les paroles empêchent de voir les pensées. Il entraîne celui qui écrit , et le fait se mentir à lui-même, comme il entraî
aucune nature ne s’y rencontre dans sa propre sincérité356. Quand on écrit avec facilité, on croit toujours avoir plus de ta
ilité, on croit toujours avoir plus de talent qu’on n’en a. Pour bien écrire , il faut une facilité naturelle et une difficulté
nsée de Mme de Staël. Elle s’était, par plusieurs voyages, préparée à écrire l’Allemagne, qui parut en 1810, et dont la premiè
. Rentrée à Paris en 1815, Mme de Staël occupa ses dernières années à écrire ses Considérations sur la Révolution française, q
Anglais ni les Français ne peuvent réclamer aucune part. Gœthe ayant écrit dans tous les genres, l’examen de ses ouvrages re
donner quelque idée de celui de Gœthe ; mais, si l’on en juge par les écrits de Diderot, la distance doit être infinie entre c
les scènes des passions, quand il souffrait lui-même par le cœur, ses écrits produisaient une impression plus vive. Comme on s
intérêts lui traceraient une route positive. Gœthe se plaît, dans ses écrits comme dans ses discours, à briser les fils qu’il
rec, si je ne me trompe. Il n’en reste que la base, sur laquelle j’ai écrit avec un crayon : Lugete, Veneres Cupidinesque, et
pourra balancer. Mais, en attendant, j’espère que vous voudrez bien m’ écrire , et renouveler un commerce trop longtemps interro
vait besoin pour moi de quelque explication. « C’est, répondit-il, un écrit de peu de pages comme le vôtre, d’une feuille ou
onneur et conscience, puisque vous êtes juré, M. Arthus Bertrand, mon écrit d’une feuille et demie, est-ce pamphlet ou brochu
, parce que le pamphlet ne saurait être bon. Qui dit pamphlet, dit un écrit tout plein de poison. — De poison ? — Oui, monsie
’est le poison, voyez-vous, que poursuit la justice dans ces sortes d’ écrits . Car autrement la presse est libre : imprimez, pu
la foi mais au scepticisme. Dans le même temps, Lamennais publiait un écrit intitulé : De la Religion considérée dans ses rap
a rupture éclata dans les Paroles d’un Croyant (1834), livre étrange, écrit en versets avec des réminiscences bibliques, où s
nous ne doutons pas, cher et toujours plus cher ami, que vous ne nous écriviez fréquemment ; mais le bon Dieu nous veut priver d
intervalle, je ne pourrais y résister longtemps. » C’est Fénelon qui écrit ainsi à l’un de ses amis. Il ne faut pas se plain
ilà l’histoire telle que je la conçois, et telle qu’elle ne peut être écrite que par ceux qui ont fait eux-mêmes de l’histoire
a plus qu’à sauver le comte, n’importe à quel prix : « Soyez sûr, lui écrivit -il, sur ma parole de roi, que vous ne souffrirez
ette conférence, une lettre de Strafford lui fut remise : « Sire, lui écrivait le comte, après un long et rude combat, j’ai pris
ain sur le cœur, si le début de la réformation d’un royaume doit être écrit en caractères de sang ; pensez-y bien en rentrant
littérature d’un peuple avec son état moral. Il n’y a pas un art d’ écrire , qu’on le sache bien, qui soit séparé de grands i
ans autre ornement qu’une gravure de Newton ; cette table verte où il écrivait  : c’est là que Buffon méditait profondément, et c
, il disait encore dans sa vieillesse : « J’apprends tous les jours à écrire  ; » et il ajoutait avec un naïf orgueil : « Il y
ce témoignage est vrai, au moins pour les Époques de la Nature, qu’il écrivait à soixante-dix ans, et qu’il avait dix-huit fois
condamné désormais à lire par les yeux d’autrui et à dicter au lieu d’ écrire . Il accepta sa destinée et a fit amitié avec les
ersèrent, il faut citer, en terminant, les lignes qu’Augustin Thierry écrivait en 1834 : « Aveugle et souffrant sans espoir et p
’est fait : il convient surtout de signaler, avec la Vie de Franklin, écrite en 1848, l’Histoire de Marie Stuart et un livre d
. Elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir toute la nuit pour écrire et pour prier. A la fin de son repas, elle appela
fermes dans la religion catholique. Elle se retira ensuite à part et écrivit de sa main, pendant plusieurs heures, des lettres
t elle fit le duc de Guise principal exécuteur. Quand elle eut fini d’ écrire , il était près de deux heures du matin. Elle mit
eux le reçurent avec empressement. A peine descendu de sa monture, il écrivit un billet, qu’il confia à son guide, en lui recom
la plus précieuse de l’œuvre de Michelet. « Augustin Thierry, a-t-il écrit , avait appelé l’histoire narration, Guizot, analy
qua les idées aux choses. Avant lui, les philosophes semblaient avoir écrit des lettres, sans oser y mettre l’adresse : Beaum
périlleux. » Personne cependant n’a eu plus que M. Nisard le droit d’ écrire  : « Tous mes livres sont une défense de mon goût
les tromperies de la mode. » On reconnaît partout, en effet, dans les écrits de M. Nisard cette bonne foi de l’écrivain avec s
e siècle des « irrévérences fameuses, » M. Nisard s’en offensa, et il écrivit d’abord le manifeste contre la Littérature frança
r les Poètes latins de la Décadence, « Sur ce dernier ouvrage, a-t-il écrit dernièrement, la nouvelle école ne se méprit pas.
t. Souvenirs de Voyages, tome Ier ; les Pyrénées 552. Du danger d’ écrire de trop bonne heure. Perse a composé des satir
ce. Il ressemble à tous les hommes de quelque talent qui commencent à écrire . Ils ont un sentiment confus des beautés du style
n proportion de ce qu’ils ont de talent553. C’est aux époques où l’on écrit beaucoup qu’il y a des gens de talent qui écriven
t aux époques où l’on écrit beaucoup qu’il y a des gens de talent qui écrivent fort mal. L’histoire de Perse, c’est l’histoire d
épendance appartiennent aux écrivains. Il est déjà engagé au métier d’ écrire par sa petite réputation de collège ; il est laur
ni architecte. Il va dans un salon et il s’entend dire : « Pourquoi n’ écrivez -vous pas ? » Un éditeur, qui l’a flairé, lui dit
eux qui ne l’égalent pas : voilà notre jeune homme lancé dans l’art d’ écrire , sans provisions, sans étoffe, avec un bon instru
és de Louis XIV, il en abandonnait le profit au public. Quand Boileau écrivait  : Je sais qu’un noble auteur peut sans honte et
dons du roi sur Corneille, vieux et pauvre. Le plus beau vers qu’ait écrit Boileau, parmi tant de vers faits de génie, comme
dé lui-même. Ce qui n’a pas manqué à Boileau, en aucun endroit de ses écrits , c’est la faculté souveraine en toutes les choses
royait une législation nécessaire pour régler et pour assurer l’art d’ écrire en vers ! Nul ne convenait mieux à cet emploi qu’
le est « le véritable champ du pathétique et du sublime ; » il a beau écrire de l’une d’elles « qu’il a eu dessein de donner u
rte de journal intime intitulé : Ma grande Affaire. et dans lequel il écrivit jusqu’à sa mort des pensées d’édification morale
e tragédie de 1793. «  II m’est impossible de m’occuper de tragédies, écrivait -il alors : je vois trop d’Atrées en sabots pour o
e sa liberté en composant un hymne pour la fête de l’Être Suprême, il écrivit l’Ode à l’Immortalité, qui était la protestation
avant l’affreux message, Mais qui ne me connaissent plus... S’il est écrit aux cieux que jamais une épée N’étincellera dans
es feux du Lion ramènera l’année, O mon frère ! je veux, relisant tes écrits , Chanter l’hymne funèbre à tes mânes proscrits. L
d prosateur, personnifie cette double révolution, et M. de Noailles a écrit justement : « Contempler la nature et scruter le
teurs du théâtre français, qui avaient éconduit son premier essai, il écrivit par représailles les Comédiens. Il était piquant
oète : il lui avait donné le rythme, le ton, l’accent dans les Iambes écrits à la prison de Saint-Lazare. Avoir pris une de ce
a Celtique ; Sauvez du moins, sauvez la harpe de Merlin ! Lui-même a écrit en breton des récits familiers et des chansons de
s premiers forment une série remarquable, et qui a son unité. La mer, écrivait Autran, a produit une école de peinture qui rappe
it ma simple et lumineuse idée. On la connaît déjà : je l’ai dans mes écrits Indiquée aux penseurs, et non aux beaux esprits.
, » il faudrait lire au livre IX des Mémoires de Saint-Simon ce qu’il écrit au sujet de l’enquête médicale faite après la mor
t promis « d’être sages ». 108. A propos de ce passage, Sainte-Beuve écrit  : « Au moment où, dans le conseil de régence, le
ait de Bossuet a été donné par M. P. Faugère, à la fin du tome II des Écrits inédits de Saint-Simon. Voir page 484 et suivante
n, d’une plus rare éloquence, soit dans ses entretiens, soit dans ses écrits , soit dans la chaire ; un défenseur de la religio
é et de la Conversation, et Montaigne, Essais, III, 3. M. Deschanel a écrit une Histoire de la Conversation (1858). 134. Po
n le rapprochant de La Bruyère. Il conclut en disant que « La Bruyère écrit plus en peintre, Montesquieu plus en penseur. » V
ubernatione Dei. 153. Histoire gothique et Relation de l’Ambassade écrite par Priseus. C’était Théodose le Jeune. Voir Hist
et ses Ouvrages. 201. Tronchin (1709-1781). C’est à lui que Voltaire écrivit son dernier billet (mai 1778). 202. L’abbé Desfo
expression et la fraîcheur du coloris. 262. Cf. ce que Diderot avait écrit sur Vernet dans le Salon de 1763 (éd. Assézat, to
t, en a beaucoup parlé. 272. L’histoire de France, telle qu’elle est écrite de nos jours, en a bien appelé de ce sévère jugem
ant l’opinion publique. Le prince de Conti et bien d’autres vinrent s’ écrire chez lui. Partout où. il se montrait, il était en
pe, livre I, chapitre xvii. 324. Il disait de lui-même : « Lorsque j’ écris , j’obéis à une sorte d’inspiration ou de transpor
nt aux choses du cœur, à la famille et à l’amitié. Dans une lettre il écrit  : « Le jamais ne plaît jamais à l’homme ; mais qu
est là un mot remarquable, surtout quand on pense que J. de Maistre l’ écrit en 1794. Ses Lettres, et surtout sa Correspondanc
ée, et qu’il estime chimérique le retour complet au passé. En 1806 il écrit à sa cour que l’ancien ordre de choses est aussi
, nous avertirait que Chateaubriand avait eu la pensée tout d’abord d’ écrire un livre de doctrine. Dans cette vue, il s’entour
ement la nature. » 351. On peut croire que cette pensée, Joubert l’a écrite après la lecture du Phèdre ou du Banquet de Plato
ffon, à plus de soixante ans, disait qu’il apprenait tous les jours à écrire . 353. Ce qui fait qu’il y a un bon et un mauvais
era à tous les genres de mérite. » Réflexions politiques sur quelques écrits du jour. Au premier vol., p. 259, de l’ouvrage in
allemande. Il avait tenté cependant de parler la langue et même de l’ écrire . Il existe, nous apprend M. Xavier Marmier, à la
de Leipsick, une lettre autographe de Voltaire, adressée à Gottsched, écrite moitié en allemand, moitié en français, très inco
e ouvrage. 366. Nous poumons appliquer à Mme de Staël le mot qu’elle écrira un peu plus bas : et On se fait toujours la poéti
Lire sur Chateaubriand : Villemain : M. de Chateaubriand, sa Vie, ses Ecrits , son Influence littéraire et politique sur son te
il avait été condamné à deux mois de prison pour le Simple Discours, écrit à l’occasion d’une souscription proposée pour l’a
bord (1821). 413. Lamennais lui-même, dans un moment de distraction, écrivait cette phrase, qui jure étrangement, on l’avouera,
s jours… 420. Sainte-Beuve, à propos de cette lettre de Lamennais, écrit ces lignes : « Je sais tout ce qu’il faut rabattr
de Strafford, décrétée par la chambre des communes. 427. Cette note, écrite de la main de Strafford après la dissolution du d
éd. citée plus haut. 496. « La nouvelle de la mort de Marie Stuart, écrivait M. Chéruel dans une étude publiée en 1856, soulev
es relatives à la mort de Marie Stuart, une main du seizième siècle a écrit les paroles du Psalmiste maudissant la fille de B
nt aux branches pour achever de le défaire. » 511. Michelet lui-même écrivait  : « De crainte de n’avoir pas vécu pour mon compt
d’Edouard IV avec le dauphin. 521. Les Grandes Chroniques de France, écrites dans l’abbaye de Saint- Denys. La première idée q
été publiées sous le titre de Cours d’Etudes historiques. M. Miguet a écrit son éloge (1843). 530. Le nom de Figaro a beauco
es conversations de Napoléon à Sainte-Hélène, rapportée dans un livre écrit en 1841 d’après les communications du général Mon
omme celui d’un empereur, n’est plus qu’un thème de collège ! » 535. Écrit en 1858, après la guerre de Crimée (1855). 536.
emple du Goût. Mais Sainte-Beuve lui-même se réfute, car plus tard il écrivait  : « Le propre des critiques, en général, comme l’
assique ? au tome III des Causeries du Lundi. 541. Les Trois livres écrits pour consoler Stagiro sont analysés par Villemain
ienne au quatrième siècle, page 155 et suiv. 542. Sainte-Beuve avait écrit un premier article sur Charles Perrault. Voir le
volumes in-12. 544. Née à Rouen en 1711, morte en 1780. Elle n’a pas écrit moins de 70 volumes d’histoires et de contes, d’u
n effet, dans la Préface de l’Histoire de la Littérature française, a écrit  : « C’est dans le magnifique ensemble des chefs-d
à flatter Crébillon, le rôle de Pharasmane, s’il n’est pas aussi bien écrit , est plus fier et plus tragique. J’ajouterai que
graphique et critique sur cet auteur. Le P. Daire, son compatriote, a écrit sa vie (Paris, 1779, in-12) ; plusieurs ont compo
admise. A l’époque de Gresset, on prononçait encore claître, que l’on écrivait cloistre, comme on disait connaître, tout en écri
anglais. Le récit, d’ailleurs est rempli de beaux traits et fortement écrit  : le contact seul de Shakespeare donne à Ducis co
la suite de son Essai sur les Moralistes français, Prévost-Paradol a écrit quelques pages remarquables sur le sentiment de l
En parlant des misères de l’homme qui prouvent sa grandeur, Pascal a écrit  : « Ce sont misères de grand seigneur, misères d’
es vers au prince des proscrits, Vous souvient-il encor qui les avait écrits  ? Vous étiez jeune alors, vous, notre chère gloir
acle de l’âme si troublée, si violente, de Louis XI. 779. « Seissel écrit de Louis XI, dit Nicolas Pasquier dans ses Lettre
ssaim blanc des idées… 800. Doudan (Pensées et Fragments, page 14) écrivait  : « L’amour maternel dans Notre-Dame de Paris est
il dit, dans la première pièce qui porte son nom : Celle pour qui j’ écris avec amour ce livre Ne le lira jamais : quand le
pousé la fiancée de George. 863. Parce qu’il avait vendu sa plume et écrit dans un journal pour et contre un ministre. 864.
65 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
incipium et sons ; et à la traduction de Boileau : Avant donc que d’ écrire , apprenez à penser ; ne réalisent pas dans la pr
obstiné. « En écrivant vite, dit Quintilien, on n’apprend pas à bien écrire  ; en écrivant bien, on apprend à écrire vite. » A
lien, on n’apprend pas à bien écrire ; en écrivant bien, on apprend à écrire vite. » Ainsi, après le premier élan, revenez sur
e sais, en définitive, quel est le pire, de trouver bon tout ce qu’on écrit , ou de le trouver mauvais. Il est des hommes qui
de papier pour mener une ode à bonne fin, et soutenait qu’après avoir écrit un poëme de cent vers ou un discours de trois feu
on : Étude analytique et synthétique des ouvrages bien pensés et bien écrits  ; exercices de composition graduellement distribu
n des anciens) qui sert à effacer est plus grand que celui qui sert à écrire , major styli pars quæ delet quam quæ scribit, » d
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
our disposer les principaux groupes d’idées selon les divers genres d’ écrits  ? et chaque groupe ainsi disposé a-t-il un caract
ssais sur les éloges , sur l’éloquence de la chaire, sur la manière d’ écrire l’histoire, sur la critique ! Que de Livres de l’
nsi, à propos du récit, par exemple, point de traité sur la manière d’ écrire l’histoire ou le roman, mais quelques préceptes s
ble de l’ouvrage, nous descendrons ensuite aux subdivisions. Dans les écrits qui n’ont d’autre objet que l’exposition de certa
ence de l’unité de dessein. Ai-je besoin d’ajouter que, dans certains écrits , dans ceux surtout qui appartiennent au genre dém
descriptions plus ou moins prolongées. « Qui ne sait décrire, ne sait écrire , » dit M. Wey ; et, selon la Bruyère, « tout exce
Gorgias ; Paris, 1846. 49. Quelques rhéteurs ont tort, à mon avis, d’ écrire prosographie, au lieu de prosopographie.
67 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
e ; non à la vérité sous une forme aussi stricte que dans les traités écrits en prose, mais de manière cependant à montrer cla
peste, et plusieurs éclaircissements amenés d’une manière incidente, écrits avec une rare élégance, et embellis par les charm
rs qu’il connaisse toutes les richesses de la langue dans laquelle il écrit , pour exprimer ces objets avec une élégante noble
eindre et toujours décrire : Dans l’art d’intéresser consiste l’art d’ écrire . Souvent dans vos tableaux placez des spectateurs
08, à Berne, et mort en 1777 dans la même ville, a laissé de nombreux écrits en prose et en vers, et en particulier un poème c
usage, Railler en honnête homme et badiner en sage ; Et ses charmants écrits , retenus du lecteur, Sont toujours d’un poète et
server dans la satire des mœurs ? Pour que la satire soit un genre d écrire vraiment honnête et recommandable, il faut qu’ell
missive) dit assez que ce petit poème n’est autre chose qu’une lettre écrite en vers. Il n’est point de genre de poésie plus l
s du style épistolaire. La lettre, qui consiste dans un entretien par écrit entre deux personnes éloignées, demande du nature
eint et loué le militaire français dans une lettre bien connue, qu’il écrivit du camp de Philipsbourg. 289. Qu’entend-on par ép
parle sans réflexion, lorsque souvent on a réfléchi longtemps avant d’ écrire , et sans que rien paraisse venir de l’art, lorsqu
cornemuse ; Pour pousser jusqu’au bout la ruse, Il aurait volontiers écrit sur son chapeau : C’est moi qui suis Guillot, ber
fait dans le but d’amuser et en même temps d’instruire. Le conte est écrit en prose ou en vers : nous n’avons à parler ici q
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
lation, et l’emploi d’une activité qui visait encore à la gloire. Ses écrits portent les titres de Maximes, Caractères, Médita
juste que vous en souffriez ; d’ailleurs, j’aime beaucoup mieux vous écrire rarement, que retenir ma plume, lorsqu’elle est e
e, enlevé au seuil de la maturité, et déposant dans chaque page qu’il écrit sa protestation contre la fortune, il inspire la
son frère, il vient à disserter sur les livres anciens. 2. Henri IV écrivait sur Plutarque à la reine : « M’amye, j’attendois
rait pas été incapable de les faire. La fortune, qui l’a réduit à les écrire , me paraît injuste. Je m’informe curieusement de
e entière en quelques lignes. 3. « Je vais lire vos Portraits, lui écrivait Voltaire ; si jamais je veux faire celui du génie
69 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
tériles des idées fécondes ; par la sagacité que donnera l’habitude d’ écrire , on sentira d’avance quel sera le produit de tout
et, qu’un écrivain se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire  ; il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées,
s rendre en style naturel, facile, intéressant et lumineux. Pour bien écrire , il faut donc posséder d’abord pleinement son suj
it avec plaisir reconnaît la nature ; Qu’il soit sur ce modèle en vos écrits tracé. Qu’Agamemnon soit fier, superbe, intéressé
e est la science de bien dire, c’est-à-dire de bien parler et de bien écrire de choses morales. Donc, tout écrivain qui parler
ait faire cesser par la force cette dégoûtante manière de penser et d’ écrire  ; que, sans cette précaution, la littérature fran
plus livide et plus horrible que la face des Euménides, je livre vos écrits au mépris des hommes de goût mes contemporains ;
atière que l’on traite, qu’on lise avec attention les auteurs qui ont écrit sur le même sujet, et les preuves extrinsèques se
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
était impossible qu’il y eût rien de simple, rien de naturel dans les écrits d’un homme obligé de violenter à ce point la natu
ssait ? Veut-on savoir ce qu’il faut penser d’une semblable manière d’ écrire  ? Buffon va nous l’apprendre. « Ces écrivains, d
ux. Il entreprend de diriger les opinions. — La gloire de l’homme qui écrit est donc de préparer des matériaux utiles à l’hom
ompassant,en analysant, dans son cabinet solitaire, tout ce qui a été écrit sur tel ou tel sujet, s’en former une théorie com
étudiant et rectifiant notre ancienne jurisprudence. Cette manière d’ écrire était devenue si habituelle dans Thomas, que les
71 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
la fin de ces mots, soleil, orgueil, famille, bouillir.   110. —  On écrit œil, que l’on prononce comme euil.   111. — S, en
hommes, quatre-vingts volumes 2.   119. — Pour la date des années, on écrit mil. Exemple : le froid fut très-grand en mil sep
 : le froid fut très-grand en mil sept cent neuf. Partout ailleurs on écrit mille, qui ne prend jamais s 3 : deux mille homme
ir. Si le nom n’est placé qu’après le que et le verbe, alors il faut écrire en deux mots séparés quel ou quelle que, quels ou
ésuétude, monosyllabe, vraisemblable, vraisemblance, etc. 2. Mais on écrira sans s deux cent dix hommes, quatre-vingt-cinq vo
72 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ançaise sur un sujet de littérature ou d’histoire, parmi les épreuves écrites de la première partie du Baccalauréat ès lettres.
raisons ? (23 octobre 1881). • Portrait de Blaise Pascal d’après ses écrits . (17 novembre 1881). • L’Art poétique de Boileau 
e et fait l’histoire sommaire de la Pléiade. (1er août 1882). • Sully écrit à Henri IV pour lui conseiller de porter surtout
lture et des réformes militaires. On supposera que cette lettre a été écrite en 1604. (31 juillet 1882). • Lettre de Rotrou à
sans jugement… ; Néron cruel sans malice. Vous supposerez que Boileau écrit à Boursault pour réfuter ses critiques. (16 novem
(16 novembre 1883). • Lettre de Rollin à Fénelon pour lui demander d’ écrire la Lettre à l’Académie. (19 novembre 1883). • Let
rcier de sa Lettre à l’Académie. (14 août 1883). • Le tzar Pierre Ier écrit au Régent pour lui faire part de son désir de ven
s de vue. La période athénienne est aussi l’époque où la langue a été écrite le plus purement : à côté des trois dialectes, io
lui toute morale et en même temps pénétrée de sentiments romains ; il écrit en effet à l’époque où Rome vient de vaincre Cart
composé vraisemblablement au xie  siècle, du moins en grande partie ; écrit tantôt en latin, tantôt en langue vulgaire, à la
us comme autrefois de l’esprit et de la parole ; on a pris un genre d’ écrire plus simple, plus naturel, plus court, plus nerve
xviie  siècle « ramener leurs pensées aux principes de la raison » et écrire avec une perfection de style qui n’a pas été dépa
e charge de scribe des questeurs ; c’est dans ce modeste emploi qu’il écrivit la plupart de ses épodes et quelques satires. Plu
ns le tableau de sa vie si tourmentée, si bizarre, n’a jamais cessé d’ écrire , soit qu’il fût en apprentissage, vagabond, laqua
chet d’élégance, de simplicité, qui en fait presque des conversations écrites . Tout autre est la manière de Pline le Jeune, qui
e nous rencontrons est un poète, Clément Marot, dont les lettres sont écrites en vers comme le reste de ses œuvres, mais ce qui
imitation doit être résolument écartée ; car chacun des deux poètes a écrit pour les hommes de son temps, et la stricte équit
eur, qui est l’oubli des temps et des lieux où les deux pièces furent écrites . [9] (3 novembre 1885) Esquisser à grands t
eproche, et si l’on fait attentivement une étude comparative des deux écrits , on trouve que Boileau n’a pas traduit ou imité p
Art poétique de Vida, évêque d’Albe en Italie au xvie  siècle. Vida a écrit en latin trois livres de préceptes poétiques, qui
ette définition fantaisiste ne convient qu’aux épopées artificielles, écrites à loisir par les lettrés, avec une patience curie
ation, que la littérature française fût née d’hier ; la langue et les écrits du moyen âge, les ébauches de tragédie nationale
déchaîné par la Renaissance, et l’on ne concevait pas qu’on pût rien écrire sans prendre pour modèles les chefs-d’œuvre qu’el
Il va parler du style ; il distingue « le talent de parler et celui d’ écrire  », et dédaigne « la facilité naturelle », capable
l’écrivain se sera fait un plan sévère, « il n’aura que du plaisir à écrire  ; les idées se succéderont aisément, et la chaleu
eut seul promettre aux auteurs l’immortalité, car « les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passeront à la postérité. » T
puisable vérité. » [33] (11 août 1885) Un ingénieux critique a écrit  : « On peut dire que notre littérature tout entiè
ne croit pouvoir porter un coup plus décisif à ses adversaires que d’ écrire les Petites Lettres, sachant bien qu’elles passer
e, et il a bien prétendu en faire une satire. — Corneille et Racine n’ écrivent que pour le public, qui est alors le juge suprême
Boileau a formulée dans un vers devenu proverbe : Avant donc que d’ écrire , apprenez à penser. Horace, qu’il traduit à peu
[4] (28 juillet 1884) Tacite, au moment de composer ses Annales, écrit à un de ses amis. Il lui dit quelle est la périod
t de Néron, falsifiée par la crainte, aux jours de leur grandeur, fut écrite , après leur mort, sous l’influence de haines trop
despotisme impérial. S’il faut, mon cher ami, prendre parti, dans mes écrits , pour une secte philosophique, je pencherai, je c
Louis XIII, 1642. On supposera que Richelieu, sur le point de mourir, écrit à Louis XIII pour lui conseiller de prendre Mazar
leur emprunter en même temps la langue dont ils s’étaient servis pour écrire tant de chefs-d’œuvre. Malherbe. — À merveille !
tôt ! Quel poète vous eussiez donné à la France, si vous aviez daigné écrire en français ! Car si jadis je vous jugeai sévèrem
en effet, un grand poète par l’enthousiasme ; mais il vous a manqué d’ écrire dans la langue de tout le monde. Ronsard. — Oui,
’intérêt qu’il lui porte. [10] (13 août 1884) Madame de Sévigné écrit à Ménage, son vieux maître, pour lui raconter la
lier (livres VII à XI). Développement. — Ma chère fille, — je vous écris tout exprès pour vous excitera lire le plus tôt p
s voyez par là qu’il me passionne fort : et d’ailleurs, quand je vous écris , le temps vole pour moi. Ne craignez pas de me re
a en se permettant quelques réflexions sur la délicatesse qu’il y a d’ écrire l’histoire du vivant de son héros, et en expriman
des pensions. Il y fut rétabli sur les instances de Boileau. Celui-ci écrit à Colbert qu’il serait confus d’avoir part aux bi
e. Développement. — Monseigneur, — Lorsque j’eus l’honneur de vous écrire pour vous faire part de l’invitation faite par l’
surprise et ma joie, vous le concevez, Monseigneur, quand j’ai reçu l’ écrit si remarquable, si judicieux, si plein de connais
e lui rendre sa richesse. Le chapitre qui traite de la rhétorique est écrit de main de maître ; combien l’exemple est joint a
73 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
? M. Nisard, qui est le fervent gardien de la tradition, n’a-t-il pas écrit dans la dernière page de sa belle histoire littér
si les jeunes lecteurs de notre recueil comprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à savoir que le goût et la co
un isolement superbe, qui, loin de nuire à sa renommée, donnait à ses écrits l’autorité d’oracles impatiemment attendus. Il en
le réformation ; et si je pensais qu’il y eût la moindre chose en cet écrit par laquelle on me pût soupçonner de cette folie,
e A M. De Balzac Je ne suis plus en humeur de rien mettre par écrit , ainsi que vous m’y avez autrefois vu disposé. Ce
e. De peur d’en être volé, je m’en étais fait accompagner93 ; j’avais écrit dès le soir à leur capitaine de me venir accompag
ù il y a certains esprits prompts et aisés qui réussissent si bien. J’ écris bien en prose, je fais131 bien en vers ; et si j’
me souviens pas maintenant de son nom. harpagon. Sou viens-toi de m’ écrire ces mots. Je veux les faire graver en lettres d’o
’être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites  ; mais ce n’est pas assez dans les autres : il y
commencements des sciences ? m. Jourdain. Oh ! oui, je sais lire et écrire . l e maître de philosophie. Par où vous plaît-il
e de grande qualité, et je souhaiterais que vous m’aidassiez258 à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux la
ître de philosophie. Sans doute. Sont-ce des vers que vous lui voulez écrire  ? m. Jourdain. Non, non, point de vers. le maît
us de grâces et de vertus que l’étendue d’une épitaphe ne permet d’en écrire . Ses enfants, accablés de douleur, ont fait poser
sans cesser de sangloter : toutes mes pensées me faisaient mourir. J’ écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser sur quel ton 
que je connais un homme de qualité406 à qui j’aurais bien plutôt fait écrire mon histoire qu’à ces bourgeois-là407, si j’étais
s vous en parler. J’ai destiné une partie de cette après-dînée à vous écrire dans le jardin, où je suis étourdie412 de trois o
ossignol ; cela est digne du premier tome. Je suis bien folle de vous écrire de telles bagatelles. Que dites-vous, mon enfant,
es-vous, mon enfant, de l’infinité de cette lettre ? si je voulais, j’ écrirais jusqu’à demain. Conservez-vous, c’est ma ritourne
e qu’il me viendra des lettres ; je ne doute point que vous ne m’ayez écrit  ; mais je les attends, et je ne les ai pas : il f
intention, de ce qui s’est passé à Chantilly, touchant Vatel. Je vous écrivis vendredi qu’il s’était poignardé459  ; voici l’af
confondent : l’une ajoute aux autres la force des exemples. Tous ses écrits furent des actes par lesquels il se dévouait à l’
douceurs et les agréments qu’ils auront versés sur le poison de leurs écrits ennemis de la piété et de la pudeur. Si leur sièc
lui620 sont à charge. Les visites qu’on se rend, les lettres qu’on s’ écrit , et le commerce de société inévitable entre gens
, on se fait aux chagrins ; à la cour, on ne s’y habitue pas. Parlez, écrivez , agissez, pensez comme si vous aviez mille témoin
ndrement, et qui ne songe qu’à vous donner des marques de son amitié. Écrivez -moi le plus souvent que vous pourrez, et faites m
s. Votre lettre m’a fait beaucoup de plaisir ; elle est fort sagement écrite , et c’était la meilleure et la plus agréable marq
iez votre possible pour reconnaître son amitié. Au moment que je vous écris ceci, vos deux petites sœurs me viennent apporter
us avez faite, et je crois que vous avez reçu aussi celle que je vous écrivis sur le même sujet, dès que je trouvai une occasio
vait dedans deux cents ducats939, avec une carte sur laquelle étaient écrites ces paroles en latin : Sois mon héritier, toi qui
, vers l’âge de dix-neuf ans. Depuis, il ne cessa pas d’observer et d’ écrire , à bride abattue, sur tout ce qu’il voyait, enten
horreur. Ardent, fiévreux, inventif, son style emporte la pièce. « Il écrit à la diable pour l’immortalité, » a dit Chateaubr
la grandeur et la décadence des Romains sont le plus classique de ses écrits  ; il y approfondit les institutions et les maxime
il y a dans sa vie des taches qui ne s’effaceront pas, comme dans ses écrits des torts que ses séductions ne sauraient faire o
s, pour le mettre à Paris dans le beau monde. Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de compliments1089 à son ancien camara
l avait raison, et d’être harangué tous les jours à la même heure, il écrivit à la cour pour supplier le roi qu’il daignât rapp
pensent avec bon sens, et s’expriment avec clarté. Il semble qu’on n’ écrive plus qu’en énigmes ; rien n’est simple, tout est
un vice. Voyez avec quel naturel madame de Sévigné et d’autres dames écrivent  ; comparez ce style avec les phrases entortillées
pre. On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit  ; on se fait une habitude d’exprimer simplement e
et recevoir cent protestations ; pas un instant à soi, pas le temps d’ écrire , de penser, ni de dormir. Je suis comme cet ancie
émie des sciences, il conçut, à l’âge de trente-deux ans, le projet d’ écrire L’Histoire de la nature. Publié entre 1749 et 178
rs sur le style (1753) qu’il était maître dans l’art de composer et d’ écrire  : ses préceptes valurent ses exemples. Au milieu
ssemble assez ; que nos journées ont été employées à lire des papiers écrits de sa main, et que mes derniers moments se passen
able, me dit : Je n’ai pas mémoire de cela ; puis il prend une plume, écrit et me laisse debout là, sans me parler davantage1
it et me laisse debout là, sans me parler davantage1273. Tandis qu’il écrivait sans me regarder, je lui déclinais mon1274 nom, e
s huit jours, dans un mois, dans deux. » Et puis mon homme se remet à écrire , et moi je m’en vais. Eh bien ! comment cela vous
r la tête couverte de son bonnet ; le président parlait, le procureur écrivait . « Monsieur, c’est que je suis pressé. — Ce n’est
empreinte dans l’œil d’un ciron1283 que la faculté de penser dans les écrits du grand Newton ? Quoi ! le monde formé prouverai
par ses ouvrages que la faculté de penser dans un philosophe par ses écrits  ? Songez donc que je vous objecte seulement l’ail
et dure peu. C’est pour mes amis que je lis, que je réfléchis, que j’ écris , que je médite, que j’entends, que je regarde, qu
Conseils à un jeune homme1381 Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux1382, et, de plu
u moindre de vos ouvrages ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits , et ramènent mon siècle à vous, comme elles m’y o
n, et l’emploi d’une activité qui visait obstinément à la gloire. Ses écrits portent les titres de Maximes, Caractères, Médita
rait pas été incapable de les faire ; la fortune qui l’a réduit à les écrire me paraît injuste. Je m’informe curieusement de t
peuples. Quelle bonté de cœur, quelle sincérité se remarque dans tes écrits  ! Quel éclat de paroles et d’images ! Qui sema ja
échiqueter et sucer le peu de. substance qui leur restait ; fatigué d’ écrire , ennuyé de moi, dégoûté des autres, abîmé de dett
e envers vous ? Mon père, je suis loin de vouloir m’excuser ; je vous écris , au contraire, avec la conscience d’un coupable q
main. En attendant, je puis t’assurer que tu as des dispositions pour écrire purement ; ainsi, il faut les cultiver. Voilà peu
s défauts, pour t’humilier. Tu feras fort bien, ma chère enfant, de m’ écrire de temps en temps ; mais il faut laisser courir t
eçue, j’ai fait cinq mouvements complets. Le premier, Madame, a été d’ écrire à M. Molé, comme j’ai eu l’honneur de vous le dir
gloire, et qui ne mérite pas d’être compté ; le second a été de vous écrire à vous-même ; le troisième de chercher sur ma tab
ée, équivaut à l’exécution, je pourrai me vanter à vous de vous avoir écrit six lettres pour une, moi qu’on a toujours accusé
avoir écrit six lettres pour une, moi qu’on a toujours accusé de n’en écrire qu’une pour six. L’amour du devoir Si vous
aves entretiens d’un monde animé par le voisinage de la tribune ; les écrits de Jean-Jacques, et des espérances généreuses de
e courage, l’indépendance morale. Mais malgré ce don d’éloquence, ses écrits ne nous offrent qu’une image affaiblie d’elle-mêm
dées religieuses A Monsieur Destutt de Tracy1531 Vous m’avez écrit une charmante lettre, Monsieur, et vous savez que
bénédictions du ciel, un règne long et glorieux, et une fin heureuse. Écrit en mon palais impérial des Tuileries, le 27 pluvi
point. Comment, cousine, depuis trois ans voilà deux fois que vous m’ écrivez  !… Mais quoi ! si je vous querelle, vous ne m’écr
fois que vous m’écrivez !… Mais quoi ! si je vous querelle, vous ne m’ écrirez plus du tout ; je vous pardonne donc, crainte de
, vous faire rire, vous faire peur, vous faire dormir. Mais pour vous écrire tout, ah ! vraiment vous plaisantez ; Mme Radclif
et par une imprudence que j’aurais dû prévoir (mais quoi ! s’il était écrit ...), il dit d’abord d’où nous venions, où nous al
dit une sottise. Surtout gardez-vous bien de croire que quelqu’un ait écrit en français depuis le règne de Louis XIV ; la moi
bstinée à se tourmenter elle-même par ses propres orages. De tous ses écrits , le plus digne de mémoire est son essai sur l’Ind
r et ceux de la nuit le chantent dans leur langue mystérieuse. Il y a écrit au firmament son nom trois fois saint. Gloire à D
m trois fois saint. Gloire à Dieu dans les hauteurs des cieux. Il l’a écrit aussi dans le cœur de l’homme, et l’homme bon l’y
apide et revêtu de grâce. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écrite semble née sans efforts sur les lèvres du causeur
eur brillant et ingénieux dans un langue informe et grossière1673, il écrit avec le secours de sa raison et des anciens. Son
de sagacité, la grandeur de la pensée et du langage a manqué dans ses écrits  ; et il sera, pour l’avenir, un grand roi, et un
touche hardie, le dessein large et lumineux. Il a porté dans tous ses écrits ces délicates inquiétudes qui visent à la perfect
es, continues et profondes, il sait allier le talent de composer et d’ écrire , l’ordre, la gravité soutenue, le relief de l’exp
; elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir toute la nuit pour écrire et pour prier. A la fin de son repas, elle appela
fermes dans la religion catholique ; elle se retira ensuite à part et écrivit de sa main, pendant plusieurs heures, des lettres
t elle fit le duc de Guise principal exécuteur. Quand elle eut fini d’ écrire , il était près de deux heures du matin. Elle mit
a puissance de travail se dérobe sous un air de facilité courante. Il écrit comme il pense, et vise à l’expression directe de
que mon siècle était particulièrement propre à faire. J’ai consacré à écrire l’histoire trente années de ma vie, et je dirai q
est un esprit attique, un causeur qui ne professe jamais, et semble n’ écrire que pour se satisfaire lui-même, ou quand le cœur
9, moins sacrées sans doute, puisque la main de Dieu ne les avait pas écrites , mais qui formèrent des peuples capables de se va
Londres1762 Je suis venu tout seul à Oxford, pour m’y reposer, et écrire à ceux que j’aime bien, tranquillement. Quelle be
rivez pas à leurs pensées, si vous ne sentez pas leur cœur dans leurs écrits , c’en est fait, vous êtes à jamais privés des dou
re meilleurs. Cette solitude-là est permise1843, elle est bonne ; les écrits et les exemples des sages nous apprennent que Die
t-ce pas plutôt l’auteur du Discours sur l’Histoire universelle qui a écrit les lignes suivantes : « Il est très-vrai qu’il y
57. Cependant veut dire pendant ce temps, interea. 58. Voltaire écrivait à son ancien professeur le père Tournemine, décem
plétif est d’un emploi très-fréquent au xviie siècle. 69. Descartes écrit à un faiseur de beau style, et il se met en frais
us avons affaire à un moraliste par vocation. 131. Je fais, pour j’ écris . 132. Façonner n’a pas ici le même sens que pl
! 169. C’étaient des moines. 170. Ses mémoires, dit Voltaire, sont écrits avec un air de grandeur, une impétuosité de génie
goût, tant il est difficile. Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit , Et pense que louer n’est pas d’un bon esprit ; Q
mis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire , doivent écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d
âtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire . Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien
va prêcher. 283. Anacoluthe. Tournure de phrase brisée. Montaigne écrivait  :  « Qu’on jette une poutre entre ces deux tours
contenir tous mes sentiments sur votre sujet, je me suis mise à vous écrire , au bout de cette petite allée sombre que vous ai
raindre, mais était, pourtant enveloppée par le feu. 445. Son récit, écrit au courant de la plume, suit avec ordre toutes le
s mieux faire que de citer la lettre que sa fille, Madame de Grignan, écrivit , après la mort de sa mère, au président de Moulce
accent nous charme. 568. Henri IV, la veille de la bataille d’Ivry, écrivait à madame de la Roche-Guyon : M’amye, je vous esc
voit l’insecte, et pour qui tout est grand ! 597. Cette lettre fut écrite en 1675, pendant la campagne que Louis XIV faisai
i est le fruit d’une longue étude. On ne peut rien ajouter à ce qu’il écrit sans y mettre du superflu, et l’on ne peut rien e
utre. 667. Parlant de son enfance et de sa mère, madame de Maintenon écrit  : « Je n’ai jamais été que trois ans avec ma mère
ci des vues démesurées, que ne règle pas la raison.. Saint Evremond a écrit une bien spirituelle dissertation sur le mot vast
non gémit souvent sur elle-même : « Ne faites point de vœux pour moi, écrit -elle à une amie, peut-être ajouteraient-ils quelq
ans une humble condition, on peut en profiter. 682. Cette lettre fut écrite à l’époque où Louis XIV expiait ses fautes par se
à être importunée et à importuner, le roi. 686. Madame de Maintenon écrivait ailleurs à son frère : « Je ne pourrais vous fair
706. C’est-à-dire : sans idée préconçue. 707. Madame de Maintenon écrivait en 1706, sur la duchesse de Bourgogne : « J’admir
oi. 726. Heureux temps où Corneille, dans son petit ménage de Rouen, écrivait Polyeucte au bruit des fuseaux de sa femme ; où R
747. La Bruyère a eu le cœur tendre pour les humbles. 748. Voltaire écrivait  : Sur ces monts entassés, séjour de la froidure,
un maître, qui cache l’autorité sous l’agrément. 838. Quand Fénelon écrivit cette fable enchanteresse, le duc de Bourgogne, s
it aussi un très-bel éloge de la familiarité. 901. Fénelon lui avait écrit au sujet de sa blessure : « Vos souffrances, mon
Lesage, Le Sage procédait un peu comme les auteurs de notre temps. Il écrivit au jour le jour, volume par volume, prenant ses s
patient de toute renommée. Les délateurs, vendant leurs voix et leurs écrits , Viennent dans son palais marchander les proscrit
comme j’ai senti. Dans la plupart des auteurs, je vois l’homme qui écrit , dans Montaigne l’homme qui pense. Les maximes
e la Rochefoucauld sont les proverbes des gens d’esprit. Voltaire n’ écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moine
re n’écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines, qui n’ écrivent pas pour le sujet qu’ils traitent, mais pour la g
le sujet qu’ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent. Aimer à lire, c’est faire un
it besoin de licence pour circuler en liberté. « Voltaire, dans ses écrits , n’est jamais seul avec lui-même. Gazetier perpét
public des événements de la veille. Son humeur lui a plus servi pour écrire que sa raison ou son savoir. « Il eut l’art du
s il n’a pas toujours prêché d’exemple. 1108. Le cardinal de Bernis écrivait à Voltaire : « … Si vous n’aviez fait que de bel
ous serez gai, vous vous porterez bien. Ménagez vos yeux, dictez et n’ écrivez jamais. Quoique je sois assez sévère sur ce qui r
n d’ouvrier. » 1138. A propos de Catilina ou Rome sauvée, Voltaire écrivait à M. de Gide-ville : A Potsdam, le 10 mars 1752
y a quelque turbulence dans ses souvenirs ; on voit que la lettre fut écrite d’un trait de plume. 1164. Voltaire, comme la pl
lquefois sur sa tombe il s’obstine à mourir.    Enfin le grand Buffon écrivit son histoire ;    Et, lorsqu’à son retour, le chi
e grave et majestueuse de Buffon sait s’égayer d’un sourire, quand il écrit aux dames, et dans les relations mondaines. 1263
, il a rendu plus d’un hommage aux vérités religieuses ; n’a-t-il pas écrit un jour, sous l’influence d’une profonde tristess
iste à qui néanmoins il peut servir de flambeau. » Ailleurs, Schiller écrit à Goëthe : « J’ai relu Diderot Sur la peinture ;
élèbre les vertus chrétiennes ; et le morceau le plus éloquent qu’ait écrit l’autre est un éloge de Jésus-Christ. » 1381. I
87. C’est un mal que Rousseau connaît par expérience. 1388. Voltaire écrivait à une dame qui lui demandait son patronage, et vo
e, enlevé au seuil de la maturité, et déposant dans chaque page qu’il écrit sa protestation contre la fortune, il inspire la
des talents si divers, peut-être qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme Bossuet, parler comme Fénelon. » 1426. Il
e Saint. Vincent. 1427. Vauvenargues avait vingt-quatre ans quand il écrivit cette lettre. 1428. Fragment du Barbier de Sévil
ncé (1626-1696) n’était pas de l’avis de Beaumarchais. Voici ce qu’il écrivait à un de ses amis, l’abbé Nicaise: « La calomnie
tient immobile aux confins de l’horizon sud-est. » Eugénie de Guérin écrivait aussi : « Le 20. — La belle matinée d’automne !
otre main ou de celle de mon père. Ecrivez- moi, mon oncle, daignez m’ écrire , et dites-moi ce que je dois tenter. On aver­tit,
Et vous aussi, Madame, vous vous repentirez d’avoir voulu que je vous écrive . Je ne suis plus de ce monde, et je me trouve ass
s vivants, c’est l’homme de son âge et d’un âge inférieur au sien qui écrit le mieux en vers, et qui a la plus savante et la
laçait l’artillerie chez les anciens. 1541. Cette description a été écrite en face de la nature, sous l’impression de la sen
e de Condé. Il mêle à cette scène des souvenirs personnels. 1573. Il écrivit cette page au lendemain de nos grands désastres.
des bords, et le monde ne connaît rien d’eux que leurs voix. 1583. Écrit au coup de minuit à Londres, le dernier jour du x
nie du Christianisme. (Note de Chateaubriand). 1584. Cette page fut écrite à l’époque où une crise morale le ramena à la foi
e leurs bienfaits. 1586. Voici ce qu’un contemporain, M. Joubert, écrivait sur Bonaparte en 1800 : « Je ne vous parlerai pa
naparte, général en chef de l’armée d’Italie, marchait sur Vienne. Il écrivit cette lettre avant d’attaquer l’archiduc, fière d
ldat parlant à un autre soldat. Napoléon, dans la campagne de Prague, écrivait la lettre suivante à sa belle-fille, la reine Hor
ochons de ces lettres celle qu’on simple soldat anglais, Lamard Race, écrivait à sa femme la veille de l’assaut de Pétropawlowsk
. « Chère femme, chers enfants, « Je m’assois un instant pour vous écrire quelques lignes avant l’action. Quand vous recevr
é aussi touchante que grandiose. 1609. Après la bataille d’Iéna, il écrivait à l’impératrice Joséphine : Iéna, le 15 octobre
pour recommander un écrivain. Si, sur tons les sujets, nous voulions écrire aujourd’hui comme au temps de Louis XIV, nous n’a
n rôle, plutôt qu’on n’est un personnage. Mais une femme qui voudrait écrire comme madame de Sévigné serait ridicule, parce qu
rce qu’elle n’est pas madame de Sévigné. Plus le genre dans lequel on écrit tient au caractère de l’homme, aux mœurs du temps
’arrêter. 1660. Ce fragment est tiré de Lascaris, roman historique écrit par M. Villemain à l’époque ou la Grèce reconquér
élèbre les vertus chrétiennes ; et le morceau le plus éloquent qu’ait écrit l’autre est un éloge de Jésus-Christ. » 1667.
l nous disait qu’en étudiant le dix-septième siècle il avait appris à écrire . Mais ne parlait-il pas naturellement ce beau lan
s ; M. Cousin n’était pas né peintre, mais orateur. 1686. Ceci était écrit en 1817. 1687. Voltaire disait en 1770 : « C’e
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
t qu’il juge l’éloquence. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écrite semble née sans effort sur les lèvres du causeur
ndement l’étude des anciens, qui sont les maîtres éternels de l’art d’ écrire , non pas comme anciens, mais comme grands hommes.
eurs qui ne peuvent les pratiquer. Il en est ainsi souvent de l’art d’ écrire  ; et nulle part l’abus n’est plus ridicule et plu
Louis XIV, la première fois qu’il entendit Bossuet, jeune encore, fit écrire au père de l’éloquent apôtre, pour le féliciter d
leurs indignations, leur véhémence, leur flamme, sont ridicules ; ils écrivent sur les mots comme il n’est permis d’écrire que s
e, sont ridicules ; ils écrivent sur les mots comme il n’est permis d’ écrire que sur les mœurs. Il faut traiter les choses de
e est légitime, puisque c’est un droit naturel du public de juger des écrits qu’on lui expose ; et elle est utile, puisqu’elle
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
galerie se traduit à son insu par ce qu’il y a de plus vivant en ses écrits  ; et si les traits de sa physionomie ne sont pas
ent-ils de nous 1 ? Mais pourquoi parler toujours d’être auteur et d’ écrire  ? Il vient un âge, peut-être, où l’on n’écrit plu
urs d’être auteur et d’écrire ? Il vient un âge, peut-être, où l’on n’ écrit plus. Heureux ceux qui lisent, qui relisent, ceux
amis. On se dit, comme Voltaire dans ces vers délicieux : Jouissons, écrivons , vivons, mon cher Horace ! …………… J’ai vécu plus q
e ta philosophie, À mépriser la mort, en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d’un vi
ces héros soient un tribunal devant lequel nous rendons compte de nos écrits . » 1. Ce passage, que nous avons abrégé à regre
Nouveaux Lundis, publiée par M. Michel Lévy (t. VII, p. 48). Voltaire écrivait à madame du Deffand : « Savez-vous le latin, mad
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
e de la raison ? Tout un monde sophiste, en style de sermon, De longs écrits moraux nous ennuie avec zèle… …………………………………………………
aison, que leur bonheur outrage : Distribuant la gloire et pesant les écrits , Ces fiers inquisiteurs jugent les beaux esprits.
 ! en effet, c’est un homme de goût ! Son chef-d’œuvre est toujours l’ écrit qui doit éclore : On récite déjà les vers qu’il f
rçoit les traces de l’imitation de plusieurs psaumes. 2. Eux-mêmes, écrirait -on en prose. La suppression de l’s est une licenc
tre de Voltaire à Boileau : Boileau, correct auteur de quelques bons écrits … Mais on sait qu’un autre jour Voltaire, mieux i
77 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
s avons, sans acception de temps, choisi chez ceux qui l’ont le mieux écrite , même chez les auteurs contemporains, ce qui nous
er le goût, où les élèves, par l’exercice de la version, s’essayent à écrire , nous avons jugé nécessaire, en vue de leur donne
mais par la pratique des chefs-d’œuvre de notre langue, à penser et à écrire . L. F. Chefs-d’œuvre de prose. Balzac (15
pouvoir aux mains de Mazarin. C’est le premier de nos auteurs qui ait écrit supérieurement, dans ses moments heureux, notre l
odes et les panégyriques de la flatterie. Cette lettre injurieuse est écrite de la main du roi des Parthes, et il n’y a pas mo
êt par le propre témoignage de Tibère : car, environ ce temps-là8, il écrit lui-même une autre lettre au sénat, dans laquelle
devez passer tous les jours en ce pays, m’a empêché jusqu’ici de vous écrire , et de me servir de ce seul moyen qui me reste de
m’étant servi de celui-ci avec fruit, j’ai cru être obligé de vous l’ écrire . Recueil des Pensées de Descartes, par l’abbé Ém
que le siècle de Louis XIV appela le grand Arnauld sont presque tous écrits sur des matières religieuses ; ils attestent une
de la différence ; mais, comme les tons et les manières ne se peuvent écrire , je n’entrerai point dans un détail qu’il serait
au dix-septième siècle, et pour celui de Pellisson, qui, entre autres écrits , a composé l’Histoire de l’Académie française, co
ie, je le désavoue dès cette heure ; je l’efface avant que de l’avoir écrit , et supplie très humblement Votre Majesté de croi
élicate et ferma, courant toujours et ne s’égarant jamais, la lettre, écrite jusqu’alors avec emphase, négligence ou affectati
Si vous étiez ici, ma chère enfant, vous vous moqueriez de moi ; j’ écris de provision143, mais c’est par une raison bien d
fférente de celle que je vous donnais un jour, pour m’excuser d’avoir écrit à quelqu’un une lettre qui ne devait partir que d
; je me suis fait un plaisir de dîner ici, et je m’en fais un de vous écrire hors de propos : mais hélas ! vous n’avez pas de
de propos : mais hélas ! vous n’avez pas de ces sortes de loisirs. J’ écris tranquillement, et je ne comprends pas que vous p
ns, qu’il a composé plusieurs de ses immortels ouvrages : jamais il n’ écrivit que pour remplir un devoir. Entre tant de pages,
la présence du roi ? Lorsqu’il y fit lire la dernière lettre que lui écrivit ce grand homme, et qu’on y vit, dans les trois te
mes leur naissance. Ce sexe va plus loin que le nôtre dans ce genre d’ écrire . Elles trouvent sous leur plume des tours et des
n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon241 et le barbarisme et d’ écrire purement : quel feu ! quelle naïveté ! quelle sou
rs et en prose. Marot244, par son tour et par son style, semble avoir écrit depuis Ronsard : il n’y a guère entre ce premier
rot et Rabelais245 sont inexcusables d’avoir semé l’ordure dans leurs écrits  : tous deux avaient assez de génie et de naturel
plus amer était peint avec horreur sur son visage. On y voyait comme écrite une rage de douleur, non d’amitié mais d’intérêt.
s sans rompre avec le passé, magistrat érudit et homme vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables et pour les rendre m
d’en être connus. « Quoique le roi ne soit pas votre souverain, leur écrivait Colbert, il veut être votre bienfaiteur ; il m’a
aut, dans un temps où tout le monde veut avoir de l’esprit, où l’on n’ écrit que pour montrer qu’on en a, où le public applaud
génie s’attacha dès lors à pénétrer dans tous les secrets de l’art d’ écrire , dont il nous a si parfaitement tracé les lois Pa
aux points les plus obscurs. Mais malgré ces lumières de la tradition écrite , si l’on remonte à quelques siècles, que d’incert
. L’ordre des pensées exige de l’écrivain : 1º qu’il se fasse avant d’ écrire un premier plan général : 2º qu’il donne de l’uni
ateur. La conclusion du discours de Buffon est dans ces mots : « Bien écrire , c’est tout à la fois bien penser, bien sentir et
ole. Ce n’est néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l’e
s des idées fécondes ; par la sagacité que donne la grande habitude d’ écrire , on sentira d’avance quel sera le produit de tout
pçonner qu’il manque de génie367. C’est par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très bien,
ue ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très bien, écrivent mai ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu d
e ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent en différents temps des morceaux détachés, ne les
t, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire  : les idées se succéderont aisément, et le style
a lumière qui doit faire un corps et se répandre uniformément dans un écrit , que ces étincelles qu’on ne tire que par force e
lidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et
graver des pensées : ils ne savent que tracer des paroles. Pour bien écrire , il faut donc posséder pleinement son sujet372 ;
style aura de la gravité, il aura même de la majesté. Enfin, si l’on écrit comme l’on pense, si l’on est convaincu de ce que
s de candeur que de confiance, plus de raison que de chaleur375. Bien écrire , c’est tout à la fois bien penser376, bien sentir
ne fait ni le fond ni le ton du style, et se trouve souvent dans des écrits vides d’idées. Le ton n’est que la convenance du
ant, le ton sera non seulement élevé, mais sublime. Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité ; l
s qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périr
s dégradent. Je faiblis, ou du moins ils se le persuadent ; Pour bien écrire encor, j’ai trop longtemps écrit : Et les rides d
ns ils se le persuadent ; Pour bien écrire encor, j’ai trop longtemps écrit  : Et les rides du front passent jusqu’à l’esprit 
tel discours méritait. On choisit         D’autres préteurs ; et par écrit Le sénat demanda ce qu’avait dit cet homme, Pour
e ait toujours grand empire Sur les démangeaisons qui nous prennent d’ écrire  ; Qu’il doit tenir la bride aux grands empresseme
             Je ne dis pas cela. Mais je lui disais, moi, qu’un froid écrit assomme522 ; Qu’il ne faut que ce faible à décrie
s trouvez à redire ? ALCESTE. Je ne dis pas cela. Mais, pour ne point écrire , Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps,
temps, Cette soif a gâté de fort honnêtes gens. ORONTE. Est-ce que j’ écris mal ? et leur ressemblerais-je ? ALCESTE. Je ne d
ur vous condamna. Le bruit court qu’avant-hier on vous assassina : Un écrit scandaleux sous votre nom se donne : D’un pasquin
r556. ……………………………………………………… Commencez par vous joindre à mes premiers écrits . C’est là qu’à la faveur de vos frères chéris, Pe
rit avec plaisir reconnaît la nature. Qu’il soit sur ce modèle en vos écrits tracé : Qu’Agamemnon soit fier, superbe, intéress
ajoutent rien de superflu, il s’imagine volontiers que lui-même il n’ écrirait pas autrement que l’auteur, tandis qu’il conçoit
ivre divin on m’apprend à la lire, Et déjà de ma main je commence à l’ écrire . ATHALIE. Que vous dit cette loi ? JOAS.         
te belle cause. Il s’offrit, de plus, à plaider pour Louis XVI, et il écrivit du moins en sa faveur : c’est assez expliquer la
patient de toute renommée. Les délateurs, vendant leurs voix et leurs écrits , Viennent dans son palais marchander les proscrit
i vers ce temps-là. 9. Tacite, Annales, liv. VI, ch. vi : « Que vous écrirai -je, pères conscrits ? comment vous écrirai-je ? o
v. VI, ch. vi : « Que vous écrirai-je, pères conscrits ? comment vous écrirai -je ? ou que dois-je en ce moment ne pas vous écri
s ? comment vous écrirai-je ? ou que dois-je en ce moment ne pas vous écrire  ? Si je le sais, que les dieux et les déesses me
rrière, se rendre auprès de la reine de Suède Christine, à qui Pascal écrivait « comme à une princesse supérieure par son génie
75. On peut rapprocher cette pensée d’un morceau de quelque étendue écrit par La Rochefoucauld sur le goût et dans lequel,
, ou n’est pas encore ou bientôt n’est plus… » 79. Si ce n’est en, écrirait -on aujourd’hui. 80. Instruire, éclairer, seraien
nité est aussi clairement empreinte que la faculté de penser dans les écrits du grand Newton. » Ce morceau est cité dans le Co
e, de cet atome en raccourci ou imperceptible, comme ce passage était écrit dans les éditions antérieures, qui affaiblissaien
se souvient des cieux, etc. 112. Étrange qu’il supportât la vie, écrirait -on à présent. Ainsi, comme nous l’apprennent Varr
son élévation par de longues adversités. 129. Le monde en général…, écrirait -on aujourd’hui. 130. Il est question de Jean de
es fautes de Fouquet, dont il aspirait à être le successeur. 135. On écrirait tout aujourd’hui, et toutes, dans ce cas, passera
he et si complet de M. Walckenaer : « Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné.
quelques autres, dans sa lettre du 11 janvier 1690 : « Nous relisons, écrit -elle à sa fille, toutes les belles oraisons funèb
redouble pas, à moins que la phrase ne commence par une négation ; on écrirait  : « On ne la croyait capable ni, etc. » 210. Par
la cour, et sa fortune subit plusieurs assauts. Jadis Descartes avait écrit à la belle-sœur de cette princesse pour fortifier
mais belle appréciation de Vauvenargues ; l’agréable notice de Suard écrite en 1782 ; un chapitre du Génie du Christianisme ;
et suiv. 247. Nicole et le P. Malebranche. 248. L’usage a prévalu d’ écrire Montaigne. Le célèbre auteur des Essais naquit en
ersaire dans La Fontaine : voy. Fab., X, 1. 256. « Les vrais amis, écrirait -il en 1714, font toute la douceur et toute l’amer
me réfléchi ; on dira mieux assouvir sa colère, etc. 283. Lactance a écrit un livre intitulé : De la mort des persécuteurs d
et Totila, roi des Goths. 291. Disciple de saint Augustin, dont il a écrit la Vie, après avoir recueilli ses derniers soupir
es traits frappants, d’heureux accidents de tours et de mots ; car il écrit en homme de génie et pour l’immortalité, à la dia
il avait comme arraché avec une curiosité acharnée, il le rendait par écrit avec le même feu, avec la même ardeur et presque
faux des intrigues et des divers manèges, puis couchant tout cela par écrit dans un style d’un incroyable jet et d’un relief
: voilà le rôle que Voltaire aurait pu jouer… » 338. Vauvenargues a écrit une belle page sur Voltaire, où il le célèbre « c
vey (et non Harvey, comme les éditeurs de Voltaire l’ont généralement écrit ), né en 1696, nommé garde des sceaux au commencem
5. Formé par ces modèles, Louis XIV a laissé des pages supérieurement écrites dans notre langue : c’est ce qu’on peut apprendre
les éditeurs récents les ont justement placées en tête de l’ouvrage), écrites par Buffon à 70 ans, ont été onze fois recopiées 
dans sa vieillesse la plus avancée « qu’il apprenait tous les jours à écrire  ». Par là il a mérité ce jugement de La Harpe, qu
s de vue divers, mais supérieurs ; en d’autres termes, lire ce qu’ont écrit , sur l’éloquence. Aristote. Platon, Cicéron, Taci
on a dit pareillement : « Chacun se peint sans y penser dans ce qu’il écrit . » — En étendant le sens de cette idée, on arrive
es idées d’une pensée de La Bruyère : « Il faut exprimer le vrai pour écrire naturellement, fortement, délicatement. » Boileau
ts religieux. Comment supposer une indifférence sceptique à celui qui écrivait encore ces lignes : « Le plus sage et le plus ver
e vos Portraits (ou Caractères, comme les appelait Vauvenargues), lui écrivait Voltaire : si jamais je veux faire celui du génie
 Traiter d’égal était alors une phrase faite pour les deux genres. On écrirait aujourd’hui : traiter d’égale. » Volt. 432.
de cette belle récompense : rien de plus juste et de plus fin n’a été écrit sur La Fontaine. Entre les nombreuses éditions qu
ge au concours (1769), et le prix fut obtenu par Chamfort. Voltaire a écrit une biographie de Molière, mais avec moins d’exac
était de vivre simplement et tranquillement. » Vauvenargues a encore écrit  : Qui s’étonnera des erreurs de l’antiquité, s’il
d mystère, qui signifiait faire grand embarras d’une chose. Molière a écrit ailleurs : Du nom de philosophe elle fait grand
époque du Misanthrope, ce sens avait beaucoup vieilli. 527. M’amie, écrivait -on autrefois, et non sans raison : c’était pour m
r. Il a, dans le Temple du goût, rendu hommage à ce maître en l’art d’ écrire , qui a donné avec tant d’éclat le précepte et l’e
pas fort surpris, puisque l’exposition est embarrassée et péniblement écrite . Mais, si les beautés se font attendre, elles n’e
écède sa traduction de l’Essai sur l’homme de Pope, etc. Sa vie a été écrite plusieurs fois, et notamment par Condorcet, néanm
plit en vingt-six mille neuf cents ans ou environ. 736. Cette pièce, écrite par Voltaire en 1736, n’a paru qu’en 1738, à la t
imaginé par La Harpe, et digne, en effet, d’être accueilli. Il a été écrit aussi, en citant ces vers, les noirs habitants, e
graphique et critique sur cet auteur. Le P. Daire, son compatriote, a écrit sa vie (Paris, 1779, in-12) ; plusieurs ont compo
omplète en a été donnée dans la bibliothèque Charpentier en 1840. Ses écrits en prose ont été publiés, la même année, par le l
rais honte à la prendre. 786. « Entre les idylles d’André Chénier, écrivait M. Gustave Planche, il en est trois qui méritent
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
des guides tels que ceux qui, parmi les anciens et les modernes, ont écrit sur le bel art de l’éloquence, depuis Aristote ju
uand il en aura fait un citoyen vertueux. Parcourons ce que Cicéron a écrit sur l’éloquence, et nous le verrons poser partout
le de leurs actions. Voila les modèles que doit se proposer celui qui écrit pour la jeunesse, et qui écrit (comme je le faisa
modèles que doit se proposer celui qui écrit pour la jeunesse, et qui écrit (comme je le faisais en commençant cet ouvrage) i
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
eçue, j’ai fait cinq mouvements complets. Le premier, Madame, a été d’ écrire à M. Molé, comme j’ai eu l’honneur de vous le dir
gloire, et qui ne mérite pas d’être compté ; le second a été de vous écrire à vous-même ; le troisième, de chercher sur ma ta
ée, équivaut à l’exécution, je pourrai me vanter à vous de vous avoir écrit six lettres pour une, moi qu’on a toujours accusé
avoir écrit six lettres pour une, moi qu’on a toujours accusé de n’en écrire qu’une pour six. Un solliciteur M. Mignon
80 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
tre ne contient plus aujourd’hui les développements qu’Aristote avait écrits sur le ridicule. Voyez la Rhétorique I, 11, fin 
ur avait aussi sous les yeux le VI e chapitre de la Poétique quand il écrivait ces lignes sur la tragédie : τραγψδία ύφαιρεΐ τά
s’exagérant dans l’esprit de ses imitateurs. Vauquelin de la Fresnaye écrit , à la fin du XVI e siècle (Poétique, livre II, p.
leurs poëmes une trop longue durée, ce qui semble l’avoir obligé d’en écrire la règle ou plutôt de la renouveler sur le modèle
XVIII e siècle n’osent pas davantage secouer ces scrupules. Marmontel écrit  : « La même continuité d’action qui, chez les Gre
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
élicate et ferme, courant toujours et ne s’égarant jamais, la Lettre, écrite jusqu’alors avec emphase, négligence ou affectati
intention, de ce qui s’est passé à Chantilly touchant Vatel. Je vous écrivis vendredi qu’il s’était poignardé ; voici l’affair
nnai une manière de devise qui vous convenait : voici un mot que j’ai écrit sur un arbre pour mon fils, qui est revenu de Can
: Vago di fama 3 ; n’est-il point joli pour n’être qu’un mot ? Je fis écrire encore hier en l’honneur des paresseux : Bella co
he et si complet de M. Walckenaer : « Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné.
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
al, et de ses qualités. Ou sachez-vous connaître, ou gardez-vous d’ écrire . (Voltaire). Le style est la manière dont on exp
essentiellement l’excellence du style : la clarté et la pureté. Ou n’ écrit que pour se faire entendre : il faut donc commenc
et l’on deviendra clair et facile pour les autres. Avant donc que d’ écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus
t ; et ce troisième défaut est appelé impropriété. Surtout qu’en vos écrits la langue révérée, Dans vos plus grands excès, vo
t grammaticale, et qui appartient indistinctement à tous les genres d’ écrire , le style peut être considéré comme ayant pour ob
plus grande clarté dans l’expression. C’est le caractère de tous les écrits d’Aristote. Le style simple n’admet qu’un très pe
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
pas, on tient note de tous vos projets ; on ne doute point que vous n’ écriviez . Je sais de science certaine qu’on doit, peut-êtr
n, faire chez vous une visite. Voyez, monsieur, si en effet vous avez écrit , et songez qu’une ligne innocente, mais mal inter
, il a rendu plus d’un hommage aux vérités religieuses ; n’a-t-il pas écrit un jour, sous l’influence d’une profonde tristess
ur, la puissance, la majesté de la nature, que la nature même. Il est écrit  : Cœli enarrant gloriam Dei . Mais ce sont les c
anglais, mort en 1773. Son principal titre est un recueil de lettres écrites à son fils. 1. On dit encore : un homme très-rép
r de flambeau. » (Goëthe à Schiller, 17 déc. 1796. Ailleurs, Schiller écrit à Goëthe : « J’ai relu Diderot sur la peinture ;
84 (1852) Précis de rhétorique
rique est l’art de bien dire. 2. Par le mot dire, on entend parler et écrire . 3. Par le mot bien, on entend tout ce qui est mo
ence acquise. 6. La Rhétorique est la fille de l’Éloquence. C’est des écrits des bons auteurs dans tous les genres qu’on a ext
te, est le recueil des préceptes dont l’étude nous aide à parler et à écrire avec éloquence sur des sujets moraux et instructi
esprit présente à l’imagination, les retenir soit de mémoire soit par écrit , en former des pensées, voir si elles sont de bon
ation approfondie d’une cause, et la lecture des bons auteurs qui ont écrit sur le même sujet. 2. Mœurs. 6. On entend p
ériodes. C’est l’excellence de la correction. On est correct quand on écrit bien, on est pur quand on écrit très bien. La cor
a correction. On est correct quand on écrit bien, on est pur quand on écrit très bien. La correction est la pureté du langage
icales. L’Ellipse ôte les mots sans nuire à la clarté, Et sème en vos écrits grâce et vivacité ; Honteux de n’être point cru s
es phrases harmonieuses sans aller pourtant jusqu’à la période, c’est écrire , comme la plupart de nos bons auteurs, en style é
on ne doit y recourir qu’avec la plus grande circonspection. 11. Pour écrire en bon style, il faut examiner la nature des mouv
e fleuri’ ? — 10. Le style romantique — 11. Que faut-il examiner pour écrire en bon style ? (20e Leçon) — Chapitre IV. D
Discours. Chapitre Ier. De la lettre. 2. Par lettre on entend l’ écrit par lequel une personne transmet à une autre ses
cial22. 3. La lettre forme avec sa réponse une véritable conversation écrite entre personnes absentes. Le genre d’élocution qu
oujours par les objets qui intéressent le plus la personne à qui l’on écrit . 5. Une lettre ne doit point être allongée sans n
de conseils et de reproches. § I. — Lettres de compliment. 8. On écrit une lettre de compliment à l’occasion du jour de
— 7. Combien y a-t-il d’espèces de lettres ? — 8. À quelles occasions écrit -on une lettre de compliment ? — 9. Que faut-il ob
mpensé comme il devait l’être. § VI. — Lettres d’excuses. 5. On écrit une lettre d’excuses quand on a blessé sans inten
IX. — Lettres de conseils. 12. Les supérieurs ont seuls le droit d’ écrire des lettres de conseils ; entre amies, il ne faut
pas certain des faits. 15. En répondant aux lettres de reproches, on écrit une lettre d’excuses. 16. Dans la décomposition o
ra-t-on dans les réponses aux remerciements ? — 5. En quelle occasion écrit -on une lettre d’excuses ? — 6. Est-il plus facile
une lettre de conseils ? — 14. Passons aux lettres de reproches ; les écririez -vous sans ménagement ? — 15. Que fait-on en répon
ime. 3. On nomme dialogue dramatique ou poétique, lors même qu’il est écrit en prose, celui qui représente une action plutôt
née par la vraisemblance et qu’elle peut recourir au merveilleux. 12. Écrit presque toujours pour les enfants, le conte veut
t merveilleux ? — 7. Quels sont au fond les devoirs d’un écrivain qui écrit une légende ? — 8. Quelles sont les qualités du s
qu’on reconnaîtrait des vers à la seule inspection d’une composition écrite , lors même que le rythme ne nous guiderait pas et
85 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
lac veut faire sentir quelle harmonie et quelle variété amène dans un écrit cette étroite liaison des idées dont j’ai parlé e
n chiffre ineffaçable au socle de ma lyre, C’est le tien que mon cœur écrirait avant moi, Ce nom où vit ma vie et qui double mon
e mon âme ; Mais pour lui conserver sa chaste ombre de femme, Je ne l’ écrirais que pour toi. Lit d’ombrage et de fleurs, où l’on
e votre bonheur ; mais ce que je ne conçois pas, c’est que votre cœur écrive avant vous le chiffre de ce nom, et que vous prét
parées n’est ni assez naturelle, ni assez sensible, et cependant il a écrit  : « On voyait au bout du jardin, dont il avait l’
esque, la mode de son temps ; s’il eût traité du moyen âge, il aurait écrit celle de l’allégorie. Elle se prolongea jusqu’à l
s. … Facies non omnibus una Nec diversa tamen… Une mère désespérée écrit sur la tombe de son enfant le mot fatal de la Bib
elle est défectueuse ; c’est là le vice radical de certains ouvrages écrits du point de vue d’une société ou d’une coterie. C
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
rré les agréments dans des bornes un peu trop étroites. » Les Grecs n’ écrivirent l’histoire que quatre cents ans après Homère. La
ole. Ce n’est néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La véritable éloquence suppose l’e
un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire . Il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées ;
 ; il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire . Les idées se succéderont aisément, et le style s
lidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit , moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et
87 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
e qu’il y avait de meilleur dans la tradition littéraire du passé. Il écrivit des ballades et des rondeaux comme le moyen âge,
rot, mort vers 1525, qui fut valet de chambre de François Ier, et qui écrivit , comme après lui son fils, des rondeaux, des épît
 ; — Maurive Sève, échevin de Lyon, qui vivait encore en 1562, et qui écrivit des églogues, force dixains et un Microcosme, sor
et, comme lui, des élégies ; — François Ier encore, si l’on veut, qui écrivit des vers dans le goût de Marot, comme son petit-f
it des vers dans le goût de Marot, comme son petit-fils Charles IX en écrivit à la gloire de Ronsard ; — Jacques Pelletier, du
s on s enrôlait ainsi sous le drapeau où Du Bellay et Ronsard avaient écrit « antiquité » et « Italie ». On imitait impartial
matiques éclos sur les pas de Jodelle, — la liste en serait longue, — écrivaient tragédies antiques, tragédies bibliques, tragédie
ur sa part lorsque, en Provence, tout en se battant pour la Ligue, il écrivait , à l’imitation d’un Italien, les Larmes de Saint-
tes. Avant Boileau il prescrivait, il pratiquait le Avant donc que d’ écrire apprenez à penser. Une ode et une dizaine de sta
s les conditions diverses de cette existence agitée, Marot a toujours écrit  ; il en a semé de vers tout le cours et toutes le
le titre de Adolescence Clémentine. Son Enfer (c’est le Châtelet) est écrit dans la prison de Chartres, où en 1526 il est tra
, 4.) Élégies I. Lettre écrite62 Quand j’entreprins t’ écrire ceste lettre, Avant qu’un mot à mon gré sçeusse m
ond de celui dont il fut peut-être devenu l’égal. Il a eu la gloire d’ écrire et de signer le programme éloquent de la nouvelle
excelle » (II, 17). Lui-même, outrant l’orgueil ordinaire aux poètes, écrivit en tête de la seule œuvre qui pouvait faire hésit
samuse, qui ne s’arrêta jamais : Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire . Sa renommée de surprise a été un feu de paille 
s, des odes, des prières, des stances imitées des Écritures, comme en écriront Desportes et Malherbe, plus tard J.-B. Rousseau,
ier vers d’un sonnet à Charles IX. — Jodelle fit, outre sa Cléopâtre, écrite en vers de dix syllabes et sa comédie en vers de
labes et sa comédie en vers de huit syllabes, une Didon se sacrifiant écrite en alexandrins, et des Amours, des sonnets, des o
avec l’Eugène de Jodelle. Ce n’était pas un premier essai : il avait écrit et montré à des amis sa Maubertine, qui lui fut d
et d’oubli entre son passé et son avenir de huguenot militant, — qui écrit , sous le nom de Printemps, odes, sonnets et chans
m de Printemps, odes, sonnets et chansons ; et un poète sectaire, qui écrit en prison » sous la tente, dans la retraite, part
u plutôt, du nom de son chef, Bernesque, dont un adepte, Mauro, avait écrit une satire in dishonor del honore , imitée dans
atire in dishonor del honore , imitée dans la satire VI, que Régnier écrivit dans son voisinage même, à Rome. Quant à « pétrar
égné : ils ont cultivé les lettres qu’ils protégeaient. François Ier écrivit des vers sur les dames de sa cour et à sa sœur. H
ou de Valois, duchesse d’Alençon, puis reine de Navarre (1492-1540), écrivit , outre l’Heptaméron, qui lui assure le premier ra
royale la seconde Marguerite de Valois, la sœur de Charles IX, qui a écrit de charmants Mémoires, et sa belle-sœur Marie Stu
e-trois ans après Ronsard oublié, et Boileau qui, en 1660, commence à écrire quand Louis XIV commence à régner et ouvre le Siè
De la Suze (1618-1673), qui eut un des salons renommés du siècle, et écrivit , entre autres poésies, des élégies d’un « agrémen
de toute espèce (six cents, dit-on) les acteurs aux gages desquels il écrit . Ce chiffre dit tout. Tragédies, comédies, tragi-
nommément chez Desportes. Comme Malherbe il a prêché d’exemple : il a écrit peu et lentement. Comme Malherbe, et plus que lui
tenu rigueur. Il a bien voulu avouer » qu’« il y a du génie dans les écrits de Saint-Amant, de Brébeuf, de Scudéry » (Préface
au, nommons-le le premier, Boileau, « correct auteur de quelques bons écrits  », a dit Voltaire en un jour de froideur pour ce
it Voyage (en Provence et en Languedoc) de deux hommes d’esprit qui l’ écrivirent envers et en prose : Chapelle (1626-1686), dont l
— Des deux imitateurs de Racine, l’un, Duche (1668-1704), continue à écrire pour la maison de Saint-Cyr des pièces bibliques,
énie que deux auteurs aient composés ensemble. » — Tous, qu’ils aient écrit en prose ou en vers, sont effacés par Regnard (16
n œuvre poétique est courte et de prix. A vingt-neuf ans, en 1618, il écrit la seule pastorale dramatique qui soit restée de
s, et les cent cinquante Psaumes, suivis de quelques Cantiques, qu’il écrivit quand il reprit la plume, vingt ans après la mort
ne soit grand, répondait-il à son frère, puisqu’au moment où je vous écris on sonne pour la vingt-deuxième personne qui est
le 28 juin 1650, à l’âge de quarante ans, quelques jours après avoir écrit cette belle et simple lettre. En lui l’homme vala
gradent833 : Je foiblis, ou du moins ils se le persuadent ; Pour bien écrire encor j’ai trop longtemps écrit, Et les rides du
ins ils se le persuadent ; Pour bien écrire encor j’ai trop longtemps écrit , Et les rides du front passent jusqu’à l’esprit.
age aux esprits de Home et de la Grèce. « Craindre ces écrivains ! on écrit tant chez nous ! La France excelle aux arts, ils
’avouerai cependant qu’entre ceux qui les tiennent J’en vois dont les écrits sont beaux et se soutiennent : Je les prise, et p
l’histoire du goût et une date dans celle de la comédie. Dès lors il écrivit pour les fêtes et les amusements du roi, pour le
m’eût cru, qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n’ écrit -il en prose ? Voilà ce que l’on dit. Et que dis-j
e ? Voilà ce que l’on dit. Et que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits , ai-je d’un style affreux Distillé sur sa vie un
is, et suis prêt à me taire955. Mais que pour un modèle on montre ses écrits  ; Qu’il soit le mieux renté de tous les beaux esp
rs qu’on l’élève à l’empire : Ma bile alors s’échauffe, et je brûle d’ écrire  ; Et, s’il ne m’est permis de le dire au papier,
vérités, Étincellent pourtant de sublimes beautés ; Soit que, sur un écrit arrivé de Caprée, Il brise de Séjan la statue ado
r la maison de Saint-Cyr, que, sur la demande de Mme de Maintenon, il écrivit ses deux tragédies bibliques d’Esther (1680), et
là des Turcs bien français, a dit l’un ; des anciens bien modernes, a écrit l’autre ; une païenne bien chrétienne, a ajouté l
puis, revenu et fixé à Paris, homme de plaisir et homme d’esprit, il écrivit des épîtres, des satires, et se fit connaître en
Valère, Hector.   HECTOR. Le voici. Ses malheurs sur son front sont écrits  : Il a tout le visage et l’air d’un premier pris1
       On ne peut pas vous dire Qu’on vous l’ait vu tantôt absolument écrire  ; Mais je suis très-certain qu’aux lieux où vous
nvient de tout, du tort de sa mémoire, Du notaire mandé, du testament écrit . GÉRONTE. Il faut bien qu’il soit vrai, puisque c
vrai, puisque chacun le dit : Mais voyons donc enfin ce que j’ai fait écrire . CRISPIN, à part. Ah ! voilà bien le diable. M.
toujours, je ne pourrai rien dire. « A fait, dicté, nommé, rédigé par écrit , « Son susdit testament en la forme qui suit. » G
SCRUPULE. Quel éclaircissement voulez-vous qu’on vous donne ? Et je n’ écris jamais que ce que l’on m’ordonne. GÉRONTE. Quoi !
is du théâtre du Marais à Paris, Des six cents pièces que, dit-on, il écrivit , quarante et une furent publiées par lui-même (6 
de Senlis », et que Boileau appela « de Senlis le poète idiot », elle écrivit , au milieu de la gêne qui attristait la femme et
vive et mondaine, fut le secrétaire de l’assemblée du clergé en 1682, écrivit de savants ouvrages, et finit doucement dans son
t en richesse, en crédit, Quelque mauvais succès qu’ait tout ce qu’on écrit , Nul n’est content de sa fortune, Ni mécontent de
héritage. Il meurt en lui laissant son patriotique Hymne à la France, écrit avant 1786 ; la monarchie tombe en 1792 au chant
ce. Ses apostrophes éternelles excèdent et glacent. L’âme lui manque, écrit Diderot ; il est froid, fade et faux, dit Mme Du
c., se suivent à partir de 1789, et dont le chef-d’œuvre, Tibère, fut écrit dans le silence de l’Empire. La comédie n’a pas u
sa Gageure imprévue (1768). Beaumarchais (1732-1799) qui, comme lui, écrit en prose, commence par ennuyer dans ses drames qu
Panard, que Marmontel a appelé « le La Fontaine du vaudeville », ont écrit des volumes de « farces » pour le théâtre de la f
connu par ses comédies de Tom Jones et du Sourd ou l’Auberge pleine, écrivirent des opéras-comiques pour Grétry et Monsigny, etc.
ble stratagème Pour m’éviter, fugitif de moi-même. De là sont nés ces écrits bigarrés. Fous, sérieux, profanes et sacrés… (É
(1723), pour aboutir à prouver par raisons démonstratives qu’il faut écrire odes, fables, tragédies, en prose ; qui refit en
Notice Prosper Jolyot de Crébillon, fils d’un notaire de Dijon, écrivit , comme tant d’autres poètes, ses premiers vers da
ai 1778. Il a donné son nom au siècle qu’il a rempli de sa vie de ses écrits , de ses idées et de ses passions, écrivant partou
prodigieuse, dispersé son génie, sans parler du labeur immense de ses écrits en prose sur tout le domaine poétique. Son ardent
r adage ; Il compilait compilait, compilait ; On le voyait sans cesse écrire , écrire Ce qu’il avait jadis entendu dire, Et nou
; Il compilait compilait, compilait ; On le voyait sans cesse écrire, écrire Ce qu’il avait jadis entendu dire, Et nous lassai
frain1098. (Épîtres, XLV.) Épître à Horace1099 (1772) Je t’ écris aujourd’hui, voluptueux Horace, À toi qui respira
rs ; J’appelai les métiers qui précèdent les arts1103…     Jouissons, écrivons , vivons, mon cher Horace. J’ai déjà passé l’âge o
de ta philosophie, À mépriser la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d’un vi
ença de bonne heure, au milieu des hasards de cette vie changeante, à écrire des pièces en cinq actes et en vers, que leurs ti
es comédies de caractère les plus estimées de notre théâtre. Elle est écrite dans le meilleur style de Destouches, « coulant e
lleur. Il était déjà connu et redouté comme tel quand il vint à Paris écrire à main levée pour le Théâtre de la Foire des « fa
DAMIS. Ils ont dit, il est vrai, presque tout ce qu’on pense ; Leurs écrits sont des vols qu’ils nous ont faits d’avance ; Ma
Amiens, appartint à l’ordre des jésuites pendant dix ans (1725-1735), écrivit d’élégants et amusants badinages, Ver-Vert, le Ca
euse, qui inquiétèrent la sévérité de ses supérieurs, quitta l’ordre, écrivit à Paris des tragédies et des comédies, fut de l’A
x de la campagne, de l’indépendance, de la famille et de l’amitié, il écrivit épîtres et pièces diverses, toutes pénétrées de n
brûlant du vice ait séché la vertu. (Ibid., II, 71148.) Vers écrits à la Grande-Chartreuse le 4 juin 1775 Quel ca
escient, et qui dédia à son souvenir la tragédie d’Abufar, Florian a écrit ces rêves romanesques, bucoliques ou semi-épiques
beautés, bourgeoises empiriques, Distribuant la gloire et pesant les écrits , Ces fiers inquisiteurs jugent les beaux esprits.
 ! en effet, c’est un homme de goût ! Son chef-d’œuvre est toujours l’ écrit qui doit éclore : On récite déjà les vers qu’il f
encor dont le public épris Connoît beaucoup les noms et fort peu les écrits  : Alors, certes, alors ma colère s’allume, Et la
uffit pour exciter le rire, Dois-je, au lieu de la Harpe, obscurément écrire  : C’est ce petit rimeur, de tant de prix enflé, Q
e veux point offrir d’énigmes au lecteur. Sitôt que l’auteur signe un écrit qui transpire, Son nom doit partager l’éloge et l
nes et Versailles, et, dans les intervalles, vécut, pensa, travailla, écrivit à Paris, avec quelques amis, dans une société de
sage, Mais qui ne me connaissent plus… ……………………………………………………… S’il est écrit aux ci eux que jamais une épée N’étincellera dans
ncouragé par Voltaire, avec lequel il échangea de jolies épîtres ; il écrivit avec délicatesse des petits vers et sema de trait
ous deux par la nature, soit de leur esprit, soit du genre où ils ont écrit , à ce défaut, commun à leur temps, de la sensibil
e avili. Mais, si de la vertu les généreuses flammes Peuvent, de mes écrits , passer dans quelques âmes ; Si je puis d’un ami
lles du règne d’Alexandre, créé un poète pour les chanter, L’épopée s’ écrivait sur les champs de bataille, comme la tragédie cou
rcier-Du-paty (1775-1851), fils de l’auteur des Lettres sur l’Italie, écrivit sous l’Empire des comédies dont le souvenir lui v
. La plus vivace de ces renommées est peut-être celle d’Andrieux, qui écrivit des contes charmants, et sut conter comme il sava
illane, car c’est dans l’idiome familier à lenrs provinces qu’ils ont écrit les poésies qui leur ont fait un nom. L’esprit de
rdonnaient ni au républicain du passé ni au résigné du présent, qu’il écrivit ce qui, de ses œuvres, restera, non pas une tragé
ité et amer contre le conventionnel aussi bien que contre l’empereur, écrivit et son prédécesseur dont l’interdiction priva le
es feux du Lion ramènera l’année, Ô mon frère ! je veux, relisant tes écrits , Chanter l’hymne funèbre à tes manes proscrits. L
nt pu lui tenir rigueur pour ses légèretés irréligieuses s’il n’avait écrit dans une lettre à Lamennais : « Je crois comme le
premières tragédies (les Vêpres siciliennes, 1819 ; le Paria, 1821), écrites avant l’éclosion de l’école romantique, appartien
des députés une tribune à l’orateur en 1836 pendant qu’il faisait et écrivait le Voyage en Orient. Il ajoute à ses poèmes un in
  Ce n’était pas toujours, sire, cette épopée Que vous aviez naguère écrite avec l’épée, Arcole, Austerlitz, Montmirail ; Ni
écut toujours sous le soldat ; dès l’âge de seize ans il servit et il écrivit . Ses premières inspirations, une idylle et une él
il qui va briser sa tête, Aux voyageurs futurs sublime testament. Il écrit  : « Aujourd’hui le courant nous entraîne, Désempa
E. Ô Muse, spectre insatiable, Ne m’en demande pas si long. L’homme n’ écrit rien sur le sable À l’heure où passe l’aquilon. J
un air de fraîcheur des bois, il a, comme tant d’autres en ce siècle, écrit au hasard de l’inspiration des pages isolées sur
reproduisant des traditions ou légendes. Schiller, V. Hugo, etc., ont écrit des ballades. C’était primitivement un poème à ch
es ou danses exécutées par des gens déguisés et masqués. — Marot n’en écrivit point. Son école la légua à celle de Ronsard, qui
Du Bellay, à meilleur titre que les vieilles poésies gauloises. 2. Écrite de la prison du Châtelet. Lyon Jamet, seigneur de
x Dames de Paris. Il se défendit dans une épître (II. 3) de les avoir écrits . Ce désaveu ne désarma pas « six dames de Paris »
e, et indiquant la suite d’un raisonnement, signifie maintenant. 62. Écrite peu de temps après la bataille de Pavie, où il fu
e, dans de nombreux passages de cette satire spirituelle et mordante, écrite par Du Bellay lorsqu’au sortir du service du card
ctus). 173. Étymol. : ad, baubari, βαύζειν. On a dit baier. Régnier écrit encore abayer. — Le berger en a fait présent à Th
sus). 232. Verbe formé comme pindariser, ronsardiser. 233. Ce que j’ écris . 234. Comme on dit familièrement, la monnaie de
Sophocle et l’Hécube d’Euripide ; Buchanan Alceste et Médée. Buchanan écrit en latin et fait jouer au collège de Bordeaux un
nnent de moins bon ces stances. 539. Solebant. 540. Sic. Régnier écrit  : Je disois à part moi : las ! mon Dieu, qu’est
Le mot est dans Montaigne. Étym. : cum, rivalis. Jean de la Taille a écrit Les Corrivaux, comédie. 624. Débarrasser les pie
ibrac, dont on nous donnoit quelques pages à apprendre par jour. » Il écrivit aussi les Plaisirs de la vie rustique. 648. Reve
re estant en sa… 703. La semaine sainte. 704. Affirmer. 705. Vers écrits en vue des côtes de France, sur le vaisseau qui c
identque immisso lumine manes. 718. Parmi les odes et les sonnets écrits par les poètes à la gloire de Richelieu, il faut
Harpe et Voltaire s’accordent à signaler particulièrement, « Voiture écrit au grand Condé sur sa maladie : Commencez doncque
signifient haïssable. 778. « À la cour on prononce beaucoup de mots écrits avec la diphtongue oi comme s’ils estoient escrit
e trop sévères, pour le style, Voltaire et La Harpe, Fontenelle avait écrit de l’Agésilas de son oncle. Il faut croire qu’il
e, après la chûte de Pertharite. Cette traduction, ou paraphrase, est écrite en strophes ou stances, de forme et d’étendue trè
871), Lucain (Phars., IX, 983) et, hier, Malherbe : Ce que Malherbe écrit dure éternellement. 829. Il s’excuse de ne pa
que Malherbe écrit dure éternellement. 829. Il s’excuse de ne pas écrire pour son ami quelques couplets qu’il lui demandai
losophique, était la femme d’un riche financier, ami des lettres, qui écrivit de jolis madrigaux. Elle était lettrée, érudite,
es fleurs. 885. Vers de Malherbe (Note de La Fontaine). Malherbe a écrit (Récit d’un berger, au ballet de Madame, princess
ui l’obsèdent dans les intermèdes-ballets. Les Fâcheux furent conçus, écrits et appris en quinze jours, et joués devant le roi
Ce vers est le titre d’une de ces farces ou esquisses comiques qu’il écrivait en province. Il fait penser à Thomas Diafoirus.
n de Molière (1668), en vers libres, est, comme les Sosies de Rotrou, écrits en alexandrins (1668), une imitation de Plaute ;
donna ensuite sur son théâtre en 1671. Pressé par le temps, il ne put écrire que le prologue, le premier acte, et les scènes p
, et les scènes premières du deuxième et du troisième acte. Corneille écrivit le reste ; Quinault, les intermèdes ; Lulli, la m
Vayer (1583-1672), que G. Naudé a appelé le Plutarque de la France, a écrit un grand nombre d’ouvrages d’érudition, de critiq
se-t-il et que veut-il me dire ? Y va-t-il de sa gloire à ne pas bien écrire  ? Que lui fait mon avis qu’il a pris de travers ?
ur. » 962. Marot n’a pas inventé ni perfectionné la ballade. Il n’a écrit ni triolets, ni mascarades. Les lois du Rondeau e
977. Crébillon semble s’être souvenu de ces beaux vers, quand il a écrit dans Rhadamiste ceux-ci, qui ne le sont pas moins
rophe et la prédiction de Joad (Athalie, III, 7) sont ce que Racine a écrit de plus parfait dans le genre de la poésie lyriqu
ces Hymnes chrétiennes le mot olympe pris au sens de ciel. — Racine a écrit encore quatre Cantiques spirituels. 990. Racine
e Boileau. Un jour il dit : Boileau, correct auteur de quelques bons écrits , Zoïle de Quinault et flatteur de Louis. Il est
ns vos scrupuleuses beautés Soyez vrai, précis, raisonnable : Que vos écrits soient respectés ; Mais permettez-moi d’être aima
’être aimable. » La réconciliation s’était faite réellement. Boileau écrit à Racine, de Bourbon, le 19 août 1687 : « … Ainsi
infiniment obligé de son souvenir, et des choses obligeantes qu’il a écrites de moi à M. 1’abbé de Salles. » Dans la préface q
et 1693, il dit : « J’ajouterai sur Quinault que, dans le temps où j’ écrivis contre lui, nous étions tous deux fort jeunes, et
quand dans sa Requête pour être son « malade en titre d’office », il écrivait  : … En ma petite personne. Ô reine aussi belle q
ns et mourrai sans remords. À l’âge de quatre-vingt-un ans, Maucroix écrivait  : Chaque Jour est un bien que du ciel je reçoi ;
rties, contiennent les vers les plus élevés et les plus fermes qu’ait écrits Voltaire. Ce sont des modèles de poésie didactiqu
passion, son génie, sa vie. Elles sont partout et sous tout ce qu’il écrit . À tout propos il dit son avis, fait sa leçon, ju
ans le Temple du Goût : Là régnait Despréaux, leur maître on l’art d’ écrire , Lui qu’arma la raison des traits de la Satire.
esse son Testament (1769) : Boileau, correct auteur de quelques bons écrits , Zoïle de Quinault et flatteur de Louis, Mais ora
n enfance, Bon bourgeois qui se crut un homme d’importance. Je veux t’ écrire un mot sur tes sots ennemis, À l’hôtel Rambouille
amps, de sa multiple activité) une sorte de sérénité dans les épîtres écrites à Ferney en cet ordre d’idées et de sentiments. L
oires judiciaires. Il fut correspondant littéraire de Frédéric II, et écrivit des drames. 1111. C’est là un pathétique mâle e
aire.) « On retrouvera, ajoute- t-il plus loin, dans presque tous mes écrits cette humanité qui doit être le premier, caractèr
u de ses travaux dramatiques, il avait un livre secret dans lequel il écrivait tout son examen de conscience ; ce registre avait
(Sainte-Beuve, Causeries du Lundi, VI.) « J’habite avec Saint-Pacôme, écrivait -il en lisant les Vies des Pères du désert ; c’est
ouceur et surabondance de mélancolie. » Et à Hérault de Séchelles, il écrivait , tout plein des grandeurs des Alpes : « C’est ave
pées de poésie intime dans ses épîtres, autre moule du temps ; il les écrit « comme un bûcheron qui chante dans ses bois en f
seul qu’il est décidé à ne pas voir comme ses contemporains. Ce qu’il écrit avec colère sur les auteurs en renom, la postérit
1178. Cf. Hég. Moreau, Un Souvenir à l’hôpital. Voir infra. 1179. Écrite par l’auteur huit jours avant sa mort. 1180. Cf
emeure plié. « Vu et fait à Catillon, près Forges, le 4 août 1792, et écrit à Gournay, le lendemain. » (Bucoliq., XXXI.) I
narchie constitutionnelle, il fut incarcéré en 1794, et il continua à écrire des iambes dans la prison où il se représente (Ia
ire, Seront servis au peuple-roi. C’est dans cette même prison qu’il écrivit la ravissante élégie, ou ode, de la Jeune Captive
et pour le bon mot… » (Sainte-Beuve.) Le critique ajoute qu’Arnault a écrit , indépendamment de ses fables aiguisées en pointe
anquer de faire rire toute la salle à l’instant le plus pathétique. J’ écrivis  :   Prends ce don, ce tissu, ce gage de tendresse
ne mélancolie maladive et nébuleuse. Chez Lamartine, à l’époque où il écrivit cette Méditation, et bien d’autres remplies des m
est familière) ou il a lu, sur lequel il a médité, rêvé, senti, livre écrit par Dieu avec des couleurs et des rayons. « Nul n
. 1493. Le poète ajoute : Journal de campagne ; journal, en effet, écrit au jour le jour, pendant que la terre est en fle
ce, Désarmée, en un an, de sa toute-puissance. Les volontés du peuple écrites dans les lois, Et tous les fronts courbés sous le
88 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
arler en termes vrais du but et des moyens de la fable, telle que l’a écrite le maître du genre. Le chien, le boeuf, le cerf
dialogue poétique ou dramatique, quoique les premières puissent être écrites en vers et que cette dernière puisse être écrite
ières puissent être écrites en vers et que cette dernière puisse être écrite en prose. C’est donc du fond et du sujet qu’elles
une grande discussion que celle de déterminer si la fable devait être écrite en vers ou en prose, et quelle sorte de style dev
épendra du morceau ou vous l’encadrerez, et du genre dans lequel vous écrirez . Simple narrateur, historien, vous vous contenter
. La seconde partie, c’est le bord de la rivière, du côté où l’auteur écrit . On voit la lune se jouer capricieusement dans le
me qu’on aime à rencontrer en finissant. C’est ainsi que l’écrivain n’ écrit pas simplement pour dire de belles choses, mais q
qui rendent invisibles et les talismans qui protègent de tout danger. Ecrit presque toujours pour les enfants, le conte veut
on, et à bon droit. Que doit-on, en effet, se proposer en apprenant à écrire  ? Est-ce seulement de posséder les qualités de l’
de modèle en ce genre ? La raison en est simple. C’est qu’un auteur n’ écrit guère que pour faire ou du réel ou du romanesque,
ent dans l’âme, comme le dit Chateaubriand, l’ épouvante et la pitié. Ecrire ainsi, c’est écrire en poète plutôt qu’en narrate
e le dit Chateaubriand, l’ épouvante et la pitié. Ecrire ainsi, c’est écrire en poète plutôt qu’en narrateur. Fond. — Cette n
89 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
e, et de clore par là notre étude sur les règles générales de l’art d’ écrire , nous examinerons les différentes qualités qui lu
 ? La pureté, considérée comme qualité générale du style, consiste à écrire correctement, c’est-à-dire à n’employer que des t
n proclame l’importance dans ces vers déjà cités : Surtout qu’en vos écrits la langue révérée… 114. Quels sont les défauts
peut en compenser l’absence. Dans la langue parlée et dans la langue écrite La clarté du discours est le premier mérite. Fr.
le sage conseil que Maynard donnait à un jeune homme qui affectait d’ écrire d’une manière inintelligible : Mon ami, chasse b
ntelligible : Mon ami, chasse bien loin Cette noire rhétorique : Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les explique : Si
de telle sorte que le lecteur croie qu’il aurait facilement parlé ou écrit de même. 124. Citez quelques exemples de style na
re les petites choses avec agrément et avec noblesse : Quoi que vous écriviez , évitez la bassesse ; Le style le moins noble a p
les vers si gracieux que Voltaire, âgé de plus de quatre-vingts ans, écrivit à madame Lullin. Voici ce dernier morceau : Hé
vec chaque détail en conservant l’unité de l’ensemble. Le grand art d’ écrire , en un mot, est de n’être ni au-dessus ni au-dess
90 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
amp, char, charie, chanter, chastel, sans exclure toutefois l’usage d’ écrire également camp, car, carte, canter, castel. Les d
. Quant à l’orthographe, elle n’est pas fixée : on trouve le même mot écrit de vingt manières différentes, parfois dans le mê
devient le français. xe , xie et xiie  siècles. S’il était permis d’ écrire , en quelque sorte, sa biographie, nous dirions vo
première forme musicale rencontrée par les trouvères. Ne sachant pas écrire , ils empruntèrent un secours mnémotechnique à la
tradition furent une création collective et continue, plutôt orale qu’ écrite , et à laquelle collaborait l’esprit des génératio
’on excepte quelques discours éloquents de Gerson (1363-1429), ou les écrits inégaux, mais relevés de Christine de Pisan et d’
aître et pour guide en son pèlerinage de la Divine Comédie. Pétrarque écrivit des lettres sur la recherche des manuscrits ; il
dent de Thou, dont la gravité rappellerait Thucydide s’il n’avait pas écrit en latin son impartiale histoire. Tandis que la g
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
sens opposé36. La seconde règle, c’est que les diverses parties d’un écrit aient entre elles une juste proportion. Il est de
imensions proportionnelles pour les diverses formes employées dans un écrit . Vous composez, par exemple, un roman. La forme n
règle qu’oublient plusieurs des romanciers actuels, ceux surtout qui écrivent d’ordinaire pour le théâtre ; ils multiplient sin
assc. » Que vos digressions sortent naturellement du fond même de l’ écrit et semblent lui être nécessaires ; que jamais ell
sent ainsi que dans les constructions romaines, c’est-à-dire dans ces écrits profondément et énergiquement médités, où le suje
t, il n’a pas fallu moins de 104 volumes à un honorable hennuyer pour écrire l’histoire de la seule et unique ville de Tournai
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
touche hardie, le dessin large et lumineux. Il a porté dans tous ses écrits ces délicates inquiétudes qui visent à la perfect
des ouvrages qui ont paru de 1750 à 1760, pièces de théâtre, romans, écrits philosophiques, discours académiques, composition
et légères ; examinez le caractère général que présente en ces divers écrits la prose française : on la dirait épuisée, étiolé
e on voudrait le faire aujourd’hui. Pardonnons beaucoup à celui qui a écrit tant de belles pages sur la liberté, sur la vertu
nous disait qu’en étudiant le dix-septième siècle, il avait appris à écrire . Mais ne parlait-il pas naturellement ce beau lan
tait fait comme une habitude de l’éloquence ; car il ne pouvait guère écrire ou parler sans reproduire les deux caractères de
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
plus loin que je ne fus jamais de Paris et de vous, madame. Pour vous écrire , depuis six mois que je roule ce projet dans ma t
grec, si je ne me trompe. Il n’en reste que la base sur laquelle j’ai écrit avec un crayon : Lugete, Veneres Cupidinesque 4
est mieux connu que si, lui vivant, je le voyais sans lire ce qu’il a écrit . On peut dire même que ces hommes-là gagnent à mo
et à la transporter à Paris. Daunou, envoyé comme commissaire à Rome, écrivait au directeur La Revellière (30 mars 1798) : « Il
yrannie ou contre l’autre, ce qu’il a fait du sien, lançant de petits écrits , attirant, prêchant, enseignant le peuple, malgré
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
point. Comment, cousine, depuis trois ans voilà deux fois que vous m’ écrivez  !… Mais quoi ! si je vous querelle, vous ne m’écr
fois que vous m’écrivez !… Mais quoi ! si je vous querelle, vous ne m’ écrirez plus du tout ; je vous pardonne donc, crainte de
, vous faire rire, vous faire peur, vous faire dormir. Mais pour vous écrire tout, ah ! vraiment vous plaisantez : Mme Radclif
et par une imprudence que j’aurais dû prévoir (mais quoi ! s’il était écrit …), il dit d’abord d’où nous venions, où nous alli
95 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
iculier au xvie  siècle. Outre que jusqu’alors on n’avait pas cessé d’ écrire et de parler la langue romaine, l’excellence et l
qui procédaient de la seconde déclinaison en is (fortis, grandis). On écrivit en effet, une grand femme, comme nous disons enco
e, l’assimilant à la seconde personne, caractérisée par l’s final, on écrivit je crois, je rends, je dis, au lieu de je croi, j
e présent, qui s’accordait avec les noms à la façon d’un adjectif. On écrivait  : « Les nymphes fuyantes, les troupeaux bellans. 
eauté, et rendre une langue plus abondante… Si nos ancêtres ont mieux écrit que nous, ou si nous l’emportons sur eux par le c
re, rejeter, ressentir, retirer, retrouser, revêtir, supposer, nous n’ écrirons pas, avec moins de précision, porter, coupler, se
hose, pour faire pâlir et faire éclater ; il était permis également d’ écrire  : entrer un lieu, jouir un plaisir, user une fave
bstance en profite. Au lieu de recepvoir, debvoir, aultre, paulme, il écrivait  : recevoir, devoir, autre, paume. C’était obéir à
ans leurs inductions ! — Ce fut ainsi que, tirant pois de pondus, ils écrivirent poids, sans se douter que ce vocable descendait e
réintégrèrent ces deux lettres dans achapteur (acheteur) et escript ( écrit ). — S’imaginant que le p latin avait péri dans ne
successives. Il toléra, par exemple, les contradictions qui nous font écrire abatis et abattoir, charretier et chariot, coureu
96 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
és. En outre, il est incontestable que la plupart des auteurs qui ont écrit depuis 1800, et surtout depuis 1828, ont témérair
ble, rajeunissement. Si l’on désire apprendre à bien parler et à bien écrire en toutes sortes de styles, assurément ce sont su
nséra une nouvelle paraphrase du psaume xviii, Diligam te, Domine, et écrivit l’épître dédicatoire au prince de Conti. Ainsi qu
t que la soupe était prête ; Je connus qu’il est vrai ce qu’Homère en écrit , Qu’il n’est rien qui si fort nous réveille l’esp
consolation à du Périer : Ta douleur, du Périer, sera donc éternelle, écrites en 1599, attestent un nouveau progrès. Mais la pi
ssait son propre fonds, mais ne leur empruntait pas beaucoup dans ses écrits  : il tenait bien plus à les égaler qu’à les imite
forme, peu de conception dans les idées et encore moins de facilité à écrire  ; tout ce qu’il a fait de vraiment bon et de dura
be vendit les plus grands services à la langue, non seulement par ses écrits , mais encore par l’influence qu’il exerça sur les
tte ode, qui est l’une des meilleures et des plus correctes qu’il ait écrites . D’après une de ses lettres à son cousin de Bouil
reprise, au bout de quatre ans, bien qu’elle soit généralement mieux écrite que le Menteur lui-même et que l’intérêt en soit
s dégradent. Je faiblis, ou du moins ils se le persuadent : Pour bien écrire encor, j’ai trop longtemps écrit, Et les rides du
ns ils se le persuadent : Pour bien écrire encor, j’ai trop longtemps écrit , Et les rides du front passent jusqu’à l’esprit.
rocès qu’il eut au sujet d’un bénéfice qu’il venait d’obtenir lui fit écrire les Plaideurs. L’intrigue de cette farce d’un gen
? Pleurez-vous Clytemnestre, ou bien Iphigénie ? Qu’est-ce qu’on vous écrit  ? Daignez m’en avertir. Agamemnon. Non, tu ne mo
fallut chercher ! D’Achille, qui l’aimait, j’empruntai le langage : J’ écrivis en Argos70 pour hâter ce voyage, Que ce guerrier,
e la langue ; nul, malgré certaines incorrections et négligences, n’a écrit avec plus de justesse, de précision et de proprié
s. Les femmes d’à présent sont bien loin de ces mœurs ; Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n’est pour elle
te. Désaltéré, porté ! que le diable t’emporte, Et ton maudit mémoire écrit de telle sorte ! Hector. Si vous ne m’en croyez,
Valère, Hector. Hector. Le voici. Ses malheurs sur son front sont écrits  : Il a tout le visage et l’air d’un premier pris8
       On ne peut pas vous dire Qu’on vous l’ait vu tantôt absolument écrire  ; Mais je suis très certain qu’au lieu où vous vo
nvient de tout, du tort de sa mémoire, Du notaire mandé, du testament écrit . Géronte. Il faut bien qu’il soit vrai, puisque
vrai, puisque chacun le dit. Mais voyons donc enfin ce que j’ai fait écrire . Crispin, à part. Ah ! voilà bien le diable. M
mmage aux esprits de Rome et de la Grèce. Craindre ces écrivains ! on écrit tant chez nous ! La France excelle aux arts, ils
’avouerai cependant qu’entre ceux qui les tiennent J’en vois dont les écrits sont beaux et se soutiennent. Je les prise, et pr
on parut en 1674, offre à la fois le précepte et l’exemple de l’art d’ écrire  ; selon qu’il y est question de l’ode, de l’idyll
e ses contemporains, il sut mettre la raison en rimes harmonieuses, n’ écrire jamais que des vers pleins de pensées, de vivacit
indre un fripon fameux dans cette ville ? Ma main, sans que j’y rêve, écrira Raumaville. Faut-il d’un sot parfait montrer l’or
ant vient luire à mon esprit, Je n’ai point de repos qu’il ne soit en écrit  : Je ne résiste point au torrent qui m’entraîne.
son talent. Si, forçant sa paresse et son insouciance naturelles, il écrivait de temps en temps et composait avec art de charma
é. M. Josse. La marge y suppléera. Voyez quelle largeur ! Le Comte. Écrivez donc. (Il dicte.)                        Très hau
vous n’avez aucune seigneurie ? Lisimon. Ah ! je me souviens d’une. Écrivez , je vous prie. (Il dicte.) Antoine Lisimon, écuye
un digne successeur de Corneille et de Racine. Voltaire, après Œdipe, écrivit presque coup sur coup de nombreuses tragédies, Ar
t à fait par un côté, par le style. C’est peut-être ce que Voltaire a écrit pour le théâtre de plus achevé, de plus soutenu,
longtemps. La tragédie du Duc de Foix offre un rôle, celui de Lisois, écrit avec une remarquable continuité de noblesse, de p
ste quand il préserva du feu l’Énéide. Le Temple du Goût. — Ce petit écrit , moitié prose, moitié vers, est une des plus agré
général dans la république des lettres. L’auteur fut accablé de mille écrits injurieux, et donné en spectacle au public dans u
urut applaudir130. Poésies philosophiques et morales. — Les Épîtres, écrites avec une pureté et une élégance continues dans la
é et moins décousu. Ils sont d’ailleurs, surtout les quatre premiers, écrits avec beaucoup de soin. À la manière dont le fécon
celle où le poète vieilli conserva le mieux le charme de ses premiers écrits . Jusqu’à la fin de sa vie il mania le vers de dix
sonne ne l’avait fait depuis le seizième siècle. Le Pauvre Diable est écrit avec plus de talent, mais aussi avec encore plus
imité depuis. On n’aurait point cru qu’une œuvre si exquise pût être écrite par un jeune religieux de vingt-quatre ans et sor
ions de génie et de beautés neuves141 ». Mais la Chartreuse n’est pas écrite avec autant de pureté et d’élégance que Vert-Vert
es poèmes narratifs et descriptifs furent suivis de quelques Épîtres, écrites généralement avec beaucoup d’élégance et de légèr
ipaux ressorts de l’intrigue. » La Métromanie est l’ouvrage le mieux écrit de Piron. Comme l’a dit Geoffroy, « les vers sont
t martelé dans son style ; l’harmonie lui manque comme le goût. Piron écrivit encore beaucoup de poèmes, d’odes, d’épîtres, de
Damis. Ils ont dit, il est vrai, presque tout ce qu’on pense. Leurs écrits sont des lois qu’ils nous ont fait d’avance. Mais
ervir de pâture À je ne sais quel tas de brouillons affamés, Dont les écrits mordants, sur les quais, sont semés. Déjà dans le
ir reçu à Ferney le Philosophe sans le savoir et la Gageure imprévue, écrivait à Sedaine qu’il ne connaissait personne qui enten
ur sa bouche. D’abord, des nations réformateur discret, Il semait ses écrits à l’ombre du secret, Errant, proscrit partout, ma
ques, couronnées par l’Académie de Caen ; à un poème en quatre chants écrit en vers de dix syllabes, Narcisse dans l’île de V
encontrent des passages d’une grande beauté. Tout ce que Malfilâtre a écrit témoigne que la nature l’avait doué de talents ra
diocre. Ducis quitta alors Shakespeare pour Sophocle et Euripide ; il écrivit Œdipe chez Admète. Quelques scènes sont pleines d
en imite et supérieur dans ce qu’il crée de lui-même ou dans ce qu’il écrit de sentiment et d’inspiration ; ce qui est médioc
implifier l’ordonnance de ses pièces. Deuxièmement, elles ne sont pas écrites avec correction. Elles renferment quantité de ver
uits de sa vieillesse, et surtout dans sa correspondance avec Thomas, écrite en une prose exquise et bien meilleure que ses ve
e force déclamations philosophiques et antichrétiennes. L’ouvrage est écrit très inégalement ; les vers, forts de choses, dit
aire, comédie épisodique en un acte. Toutes les pièces de Collin sont écrites en vers. Quoiqu’un peu vieillies aujourd’hui, ell
iller la paroisse à la pointe du jour. Moi je suis ce fondeur, de mes écrits en foule Je prépare longtemps et la forme et le m
Souvent des vieux auteurs j’envahis les richesses, Plus souvent leurs écrits , aiguillons généreux, M’embrasent de leur flamme,
on langage,                 Brillant d’un généreux orgueil ; S’il est écrit aux cieux que jamais une épée                 N’é
pour une semaine. Nous ne nous astreindrons pas à nommer ici tous les écrits qui sortirent de sa plume féconde et facile ; mai
ion vraie de la personne ; le poète n’a pas toujours senti ce qu’il a écrit  ; plus d’une pièce nous donne, au lieu du poète l
e du dix-huitième siècle. J.-B. Rousseau, parlant de l’unité de lieu, écrivait à l’acteur Riccoboni : « Je conviens avec vous d
Dans tous les genres, ce sont les poètes romantiques qui ont le plus écrit , le plus marqué. Résumons donc notre jugement sur
Le morceau élégiaque intitulé : le Jour des morts dans une campagne, écrit avant le rétablissement du culte, révèle égalemen
l’époque. Les Étourdis (1787) et même le Souper d’Auteuil (1804) sont écrits d’un style sans force et sans couleur, et l’on en
compose, et son âme l’inspire ; Jamais un vain orgueil ne le presse d’ écrire  ; Sa gloire est d’être utile : heureux quand il a
rame moderne. Marino Faliero, Louis XI, les Enfants d’Édouard, furent écrits pour réaliser ce système de fusion. Des trois uni
iero (1829) en répudie une, celle de lieu, et il adopte une manière d’ écrire nouvelle. « Le style essaye d’être vrai tout en g
mps après les Vêpres siciliennes, sa première comédie, les Comédiens, écrite en représailles des contrariétés qu’il avait épro
u sommeil de la terre, etc. » Après Éloa et Moïse, Alfred de Vigny a écrit plusieurs poésies d’une beauté moins radieuse, ma
n monde de poésies roulait dans sa tête, mais il n’était pas pressé d’ écrire . Il voulait goûter à son aise et s’assimiler les
i est ; enfin, que les religions sont la poésie de l’âme. Ailleurs il écrit  : « Je ne puis jamais avoir un sentiment fort da
de Dieu dans la solitude. De l’aveu même du poète, les Harmonies sont écrites sans liaison, sans suite, sans transition du moin
ritage de chefs-d’œuvre à la postérité. De son propre aveu, il a trop écrit , trop parlé, trop agi, pour avoir pu condenser da
rançais paraît avoir hérité du grec, se rencontre très peu dans aucun écrit de Victor Hugo. On en trouve à peine quelques éti
néglige par trop la rime, et en use avec tant de liberté qu’il semble écrire en prose. Il fait rimer eau avec falot, mari avec
lui d’un niais qui veut dire une chose, Et qui ne la dit pas, faute d’ écrire en prose ? J’ai fait de mauvais vers, c’est vrai 
la pensée humaine, Que de se mettre ainsi la cervelle à la gêne Pour écrire trois mots quand il n’en faut que deux, Traiter s
Brueys et Palaprat, comédie en un acte, le premier ouvrage qu’Étienne écrivit en vers et fit recevoir au Théâtre-Français, join
qui obtinrent dans leur nouveauté un si grand succès, sont faiblement écrits , mais c’est une comédie de mœurs très ingénieuse
é catholique. Enfin il retourne complètement aux idées de sa mère, et écrit en 1850 les Poèmes évangéliques où il dit : « C’
et tendre. Lorsqu’on a fait tout son devoir, Que la main est lasse d’ écrire , Quand le père est rentré, le soir, Avec les sœu
mais on trouve là quelques vers magnifiques. Brizeux n’a jamais rien écrit dans le langage de la prose qu’il dédaignait, si
ondance de vers détestables. Ponsard est aussi un poète comique. Il a écrit deux grandes comédies en vers, à intention satiri
la belle antiquité. La tragédie d’Ulysse fait suite au poème et a été écrite dans le même esprit. L’auteur n’a pas choisi l’ac
al, qui forment la partie la plus éclatante et la plus vigoureuse des écrits de Leconte de Lisle, sont généralement exemptes d
au vingt et unième jour d’octobre. Saint Jérôme, qui l’avait connu, a écrit sa vie vers 392 (Oper., t. IV, p. II, p. 90) ; et
Le mot artiste n’est plus adjectif aujourd’hui. 94. Cette épître fut écrite pour accompagner l’envoi d’un Quintilien, traduit
t il se sert dans les Mémoires pour servir à la vie de M. de Voltaire écrits par lui-même. — « Je ne crois pas qu’il y ait sur
ès son retour de Londres, dans les premiers mois de l’été 1791. 167. Écrit à Saint-Lazare, avant de quitter cette prison pou
mit au-dessus : La peur blême et louche est leur Dieu, Et enfin il écrivit au-dessous : La peur fugitive est leur Dieu.
hémistiche de ce vers, mais il ne l’a pas remplacé. C’est après avoir écrit cet autre vers : Ne froncèrent jamais votre sour
st l’un des plus mordants, des plus fins et des plus sensés qu’il ait écrits . 290. Voir les articles qu’il a insérés dans la
97 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
u acquise pour certaines choses : le talent de la parole, le talent d’ écrire , le talent de la musique, etc. Pour ce qui regard
ssujétir à des règles sûres, et le soumettre aux préceptes de l’art d’ écrire . 17. Qu’entendez-vous par préceptes littéraires ?
écrivain. C’est de là qu’on a formé le corps des préceptes de l’art d’ écrire , préceptes fondés par conséquent sur la saine rai
euse, en même temps qu’agréable. C’est là qu’on apprend à parler et à écrire d’une manière intéressante ; c’est là que l’on pu
fondamentaux. On devra d’abord poser les règles générales de l’art d’ écrire ou du style, règles qui, nous venons de le dire,
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon. Souviens-toi de m’ écrire ces mots. Je veux les faire graver en lettres d’o
’être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites  ; mais ce n’est pas assez dans les autres : il y
nne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m’aidassiez1 à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux la
ître de philosophie. Sans doute. Sont-ce des vers que vous lui voulez écrire  ? M. Jourdain. Non, non, point de vers. Le ma
goût tant il est difficile. Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit , Et pense que louer n’est pas d’un bon esprit ; Q
mis qui les idolâtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire , doivent écrire. Il n’y a point d’autre ouvrage d
âtrent. Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire . Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
st de même d’une pensée : elle n’est vraie dans l’esprit de celui qui écrit , et conséquemment ne se montre telle aux yeux du
de mes vers vanter ici le prix. Toutefois si quelqu’un de mes faibles écrits Des ans injurieux peut éviter l’outrage, Peut-êtr
raison de dire : je ne pense pas mieux que Pradon et Coras ; mais j’ écris mieux qu’eux . Style coupé ; style périodique.
on ne doit jamais oublier que le principe et le fondement de l’art d’ écrire est, suivant Horace, le bon sens, c’est-à-dire, c
a dit après le poète latin : Aimez donc la raison. Que toujours vos écrits , Empruntent d’elle seule, et leur lustre et leur
fois de l’ensemble et de la clarté dans son style. Avant donc que d’ écrire , apprenez à penser. Selon que notre idée est plus
e précepte si sage, que donne La Bruyère. Tout écrivain, dit-il, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecte
parce qu’on est en effet intelligible. Un moyen encore infaillible d’ écrire avec clarté, c’est de placer les mots dans le dis
e galimatias : Mon ami, chasse bien loin Cette noire rhétorique. Tes écris auraient besoin D’un devin qui les explique. Si t
ble. Il vaut mieux se taire, que de parler pour n’être pas entendu. J’ écris principalement pour les jeunes gens ; et c’est en
t utiles et nécessaires à ceux qui ont besoin de l’art de parler et d’ écrire . Elles mettent de l’ordre dans les idées qu’on se
ironiquement : Pradon, comme un soleil en nos ans a paru. Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt et Patru. Cotin à ses sermons
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
ue, l’élégance nous semble presque toujours indispensable. Que sert d’ écrire , en effet, pour dire les premières choses qui vie
is ce que je ne vois pas, c’est la nécessité de prendre la plume pour écrire  — il fait froid. Je n’admettrai pas, avec Voltair
commencé à brouiller Acanthe avec Isabelle sa maîtresse. Celle-ci lui écrit  : Je voudrais vous parler et nous voir seuls tou
s plus sérieux lyriques de France avant Lamartine ? Le poëte du Cid a écrit le Menteur, celui d’Athalie, les Plaideurs, celui
ent toujours être énergiques et ingénieux. Ils croiraient ne pas bien écrire , s’ils ne terminaient pas chaque article par un i
n des idées : leur style est monotone, contraint, embarrassé. » Art d’ écrire , chap. XI. 94. Quand, dans la Bruyère, cette veu
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