/ 207
1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
qu’il a dessein de dire qu’à ce que les autres disent, et que l’on n’ écoute guère quand on a bien envie de parler. Néanmoins
guère quand on a bien envie de parler. Néanmoins il est nécessaire d’ écouter ceux qui parlent. Il faut leur donner le temps de
iments, en montrant qu’on cherche à les appuyer de l’avis de ceux qui écoutent , sans marquer de présomption ni d’opiniâtreté. Év
s le lieu, l’occasion, l’humeur où se trouvent les personnes qui nous écoutent  ; car, s’il y a beaucoup d’art à savoir parler à
y méprennent souvent, et la plus sûre qu’on en puisse donner, c’est : écouter beaucoup, parler peu, et ne rien dire dont on pui
éril dans les entretiens ordinaires, l’on aurait honte de parler ou d’ écouter  ; et l’on se condamnerait peut-être à un silence
2 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
pour s’instruire et savoir bien chanter,          Il faudrait savoir écouter ,       Et babillard n’écouta de sa vie. Madame d
en chanter,          Il faudrait savoir écouter,       Et babillard n’ écouta de sa vie. Madame de La Férandière. * La Guenon
urnée Où l’âme de mon père aux cieux est retournée, L’heure sonne ; j’ écoute … Ô regrets ! ô douleurs ! Quand cette heure eut s
je chanterai, Si mes chansons peuvent vous plaire.           Il ne m’ écoute pas, il fuit ; Il court dans une fête (et j’en e
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
bien voir ce que l’on veut. Si l’on parle, c’est qu’on veut se faire écouter  ; si l’on écrit, c’est qu’on veut se faire lire.
nder aussi comment on parviendra, dès le principe, à se faire lire ou écouter . A cet effet, trois qualités sont requises par Ci
de l’autre, il aura, avant tout, le désir et la volonté de lire ou d’ écouter . Le mot sacramentel, Ami lecteur, qui commence to
s vieux écrivains, est l’expression naïve de ce besoin. Attentif : il écoutera ou lira avec suite et intérêt, sans non-chalance,
bouche, il peut, dès l’abord, entonner le chant du prophète : Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’oreille. La chaire fran
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
s de son opinion, mais que s’ils paraissent insuffisants à ceux qui l’ écoutent , il est tout prêt à renoncer à son avis, pour ado
à la mémoire de celui qui parle, et soutient l’attention de celui qui écoute . Les arguments doivent donc être en petit nombre 
les conseils sont inutiles ou insuffisants, et que l’orateur ne doit écouter que son génie, et ne suivre que l’impression du m
ible : c’est une récapitulation pour soulager la mémoire de celui qui écoute , et non un morceau d’apparat pour faire briller l
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
onds cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrête : Étoile, écoute -moi, ne descends pas des cieux ! Le cœur est
affreux ; Mais maintenant, au loin, tout est silencieux. Le misérable écoute , et comprend sa ruine. Il serre, désolé, ses fils
ensée ; Dans un rhythme doré l’autre l’a cadencée ; Du moment qu’on l’ écoute , on lui devient ami. Sur sa toile, en mourant, Ra
ous reste une croix ! Une croix ! et l’oubli, la nuit et le silence ! Écoutez  ! c’est le vent, c’est l’Océan immense ; C’est u
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
qu’il a dessein de dire qu’à ce que les autres disent, et que l’on n’ écoute guère quand on a bien envie de parler. Néanmoins
guère quand on a bien envie de parler. Néanmoins il est nécessaire d’ écouter ceux qui parlent1. Il faut leur donner le temps d
iments, en montrant qu’on cherche à les appuyer de l’avis de ceux qui écoutent , sans marquer de présomption ni d’opiniâtreté. Ev
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
crivain capable de les entendre, et de les apprécier par conséquent ? Écoutons Fontenelle : « Tous deux ont été des génies du p
er à la démangeaison de prodiguer partout ce qu’il croit de l’esprit. Écoutons maintenant le déclamateur qui s’efforce de masque
oble du style de l’histoire, et l’imposante gravité qui lui convient. Écoutons à présent l’historien de Charles XII. « Ce fut l
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
t un ouvrage utile ; à moins que ce ne soit celui de Thomas lui-même. Écoutons l’historien de sa vie : « Sa manière de travaill
n reconnaît l’homme qui s’est promené à grands pas pour s’échauffer ? Écoutez  : « La vertu le réclame (l’homme de lettres). El
s avait à vaincre pour se former un système nouveau de connaissance ? Écoutez , et comprenez, s’il est possible, quelque chose à
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
ment solennel, dont un des premiers articles est qu’il faut également écouter les deux parties, ce qui signifie bien positiveme
se, sans avoir rien à perdre. En second lieu, on aime naturellement à écouter des accusations et des invectives ; et l’on n’ent
e généralement. Si dans la crainte, en effet, d’indisposer ceux qui m’ écoutent , je ne parle pas de ce que j’ai fait, c’est avoue
use qui lui est si personnelle, à entendre ses raisons, comme ils ont écouté celles de l’accusateur. Cet exorde est sublime da
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
pt, il redresse ceux qui ont la parole ; on ne l’interrompt pas, on l’ écoute aussi longtemps qu’il veut parler, on est de son
i il parle ; il conte brièvement, mais froidement ; il ne se fait pas écouter , il ne fait point rire ; il applaudit, il sourit
Vos esclaves me disent que vous êtes enfermé, et que vous ne pouvez m’ écouter que d’une heure entière. Je reviens avant le temp
Bruyère, “qu’il parle brièvement et froidement, qu’il ne se fasse pas écouter ” ; il a beaucoup gardé de ses anciennes habitudes
s. “Il parle encore avec confiance”, et il faut d’autant plus qu’on l’ écoute , qu’il prend l’inattention pour une marque d’orgu
11 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e sait persuader. Fénelon parle mieux encore : « L’homme digne d’être écouté , dit-il, est celui qui ne se sert de la parole qu
cisme dans les phrases. Bien dire, c’est parler de manière à se faire écouter et à persuader ceux qui écoutent. 15. Les règles
e, c’est parler de manière à se faire écouter et à persuader ceux qui écoutent . 15. Les règles de rhétorique se divisent en règl
aut avoir convaincu l’esprit et éclairé la raison. 24. Tout homme qui écoute un discours a la prétention d’être impartial, de
connaît pas qui ne court point sans relâche à la bienheureuse patrie. Écoutez un beau mot de saint Augustin : « Celui qui ne gé
ste dans le zèle que montre l’orateur pour les intérêts de ceux qui l’ écoutent . Si l’orateur paraît nous vouloir du bien et cher
ans la nature humaine, disait Démosthènes en commençant sa défense, d’ écouter avec plaisir l’accusation et l’invective, et de n
e devoir, d’autre intention que d’éclairer et de servir ceux qui vous écoutent . Cherchez vous-même des excuses, et prenez-vous e
ous en à la force des circonstances plutôt qu’à la malice des hommes. Écoutez saint Bernard adressant à Robert, son neveu, ces
tours ingénieux, il voilera ce que les choses ont de trop révoltant. Écoutons Bossuet parlant de la mort de Charles Ier devant
et votre serment ! Là parmi tant de justes promesses, il est écrit : Ecouter également les deux parties ; c’est-à-dire non seu
rait impossible d’apprécier la valeur de ses arguments et même de les écouter avec intérêt. 177. Il y a deux sortes de proposit
es auditeurs. Elle soulage l’esprit de celui qui parle et de ceux qui écoutent . « Les divisions, dit Maury, mettent l’auditeur e
il se rencontre de préjugés et de passions dans le cœur de ceux qui l’ écoutent , et il doit s’attacher à les combattre. Nous diro
n religieuse de la comtesse d’Egmont : Dans le monde distingué qui m’ écoute , il est un monde qui vous condamne ; il est un mo
sujet que l’on traite, la position de celui qui parle et de ceux qui écoutent . « Celui-là seul, dit Cicéron, est vraiment éloqu
t aux trois rôles de l’auditeur, qui sont de délibérer, de juger et d’ écouter pour son plaisir. Quoique cette ancienne classifi
n du vice, le triomphe de la vérité et le salut éternel de ceux qui l’ écoutent . 306. Tous les préceptes qu’on peut donner sur l’
bles de la goûter et de l’embrasser. Efforcez-vous donc de vous faire écouter avec plaisir et intérêt, et de rendre agréables l
rateur politique tend à la persuasion ; il veut déterminer ceux qui l’ écoutent à tel choix, à telle action, à telle entreprise q
il ne produira jamais cette lumière dans la conscience de ceux qui l’ écoutent . Cette rectitude de jugement consiste à bien pose
ême attention aux convenances et aux égards qui sont dus à ceux qui l’ écoutent . La susceptibilité est grande dans le métier des
int la recherche. Fuyez les grands mots et les grandes phrases : on n’ écoute pas en société ceux qui ont le malheur de parler
, qui veuille mon salut et non sa propre gloire. L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la
Ainsi, consultez-vous vous-même pour savoir si les orateurs que vous écoutez font bien. S’ils font une vive impression sur vou
nt vous l’aviez prévenu lui-même. Ce sont les vœux de tous ceux qui m’ écoutent , et qui, ou chargés du soin de son enfance, ou at
é érigés en leur honneur. À l’aide de ce moyen, il réussit à se faire écouter , et par des épicuriens qui niaient l’existence d’
voulons que le justifier. Nous oublions, comme lui, l’Europe qui nous écoute  ; nous oublions la postérité dont l’opinion déjà
il a raison. La question est de le sauver, par conséquent de se faire écouter , de faire arriver la vérité évangélique à son ore
e donner tant de peine pour composer un sermon, s’il ne doit pas être écouté  ? C’est un désolant et stérile travail. Aussi que
ons, je voudrais bien qu’on m’apprît aussi à faire venir le monde les écouter … » Voilà le but : se faire écouter. Pour cela, d’
t aussi à faire venir le monde les écouter… » Voilà le but : se faire écouter . Pour cela, d’abord il faut intéresser… Il y a di
mmes pas dignes de les ouïr. Faites plutôt que les ignorants qui vous écoutent se rengorgent en eux-mêmes de penser qu’ils vous
us inique, le plus inégal, le plus désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux siècles de déprédations
z ! XXIX. Discours d’O’Connell au meeting de Clare. Mes amis, écoutez la bonne nouvelle. Le repeal arrive marchant à gr
ne mère, dans laquelle il a fait couler les larmes de tous ceux qui l’ écoutaient . Il a été une autre cause, et c’était la cause de
ls ! et tu étais présent, et j’ai été outragé à ce point ! tu as pu l’ écouter  ; et tu as pu le laisser achever, ce discours imp
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
 » Molière. « Attendez. Il faut marquer davantage tout cet endroit. Écoutez -le moi dire un peu2 … « Et qu’il ne trouvera plus
s flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoutent  ? N’a-t-il pas ces lâches courtisans de la faveur
quis. Que sais-je, moi ? Je ne me suis pas seulement donné la peine d’ écouter . Mais enfin je sais bien que je n’ai jamais rien
jour sur le théâtre un de nos amis qui se rendit ridicule par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
fureur indiscrète, Protégé du vieillard la faiblesse inquiète ; Ils l’ écoutaient de loin, et s’approchant de lui : « Quel est ce v
ante, Seul, en silence, au bord de l’onde mugissante1, J’allais, et j’ écoutais le bêlement lointain Des troupeaux agitant leurs
oreille avide ; Et Nymphes et Sylvains sortaient pour l’admirer, Et l’ écoutaient en foule, et n’osaient respirer ; Car, en de long
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
crêtes rouges3, Où, gardiens du sommeil, les dogues dans leurs bouges Écoutent les chansons du gardien du réveil, Du beau coq ve
t trembler le contour ; A peine un char lointain glisse dans l’ombre… Écoute  ! Tout rentre et se repose ; et l’arbre de la ro
e, dont l’accent est le même : Parle, parle, Seigneur, ton serviteur écoute  : Je dis, ton serviteur ; car enfin je le suis :
s hautes vérités. Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle, Pour écouter ta voix, réunit tous ses sens, Et trouve les douc
15 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
nt ses amis, A leur grave conseil par lui je suis admis ; Louis qui n’ écoutait , du sein de la victoire, Que des chants de triomp
. J’y vendrai ma chemise, et je veux rien du tout. CHICANEAU. Madame, écoutez -moi. Voici ce qu’il faut faire. LA COMTESSE. Oui,
suite l’effet de cette insinuation adroite. La Comtesse empressée va écouter , comme son propre père, le donneur d’avis ; elle
aîté qui en résulte pour le spectateur. L’exposition finit à Madame, écoutez -moi. Le nœud se serre à… Mais daignez donc m’ente
t-être il aura pitié de nous dans cette détresse. Et cette parole fut écoutée et ils prièrent de cœur le père qui est dans les
e petite narration épistolaire, charmante, récréative et pittoresque. Ecoutons -la. L’archevêque de Reims revenait hier fort vit
16 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ndes de tant d’écrivains qui ont honoré la littérature française. Ils écouteront avec bien plus de confiance comme précepteurs et
publiques, à rendre les hommes bons et heureux. L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la
st donc à l’orateur à faire valoir l’autorité de ces lois. Il se fera écouter avec attention et bienveillance, s’il montre que
ristote9 d’après les différents genres d’auditeurs, ceux qui viennent écouter l’orateur pour leur plaisir, ceux qui délibèrent,
canaux par lesquels la vérité peut entrer dans l’esprit de ceux qui l’ écoutent . Il ne négligera pas même ces doctrines abstraite
que l’homme ? C’est, dit le philosophe, un animal raisonnable ; mais écoutons J.-B. Rousseau : L’homme, en sa course passagère
définition du véritable orateur par Fénelon : « L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la
e pour la persuasion : ils paraissent, et tout un peuple qui doit les écouter est déjà ému et comme persuadé par leur présence 
oindre la bienveillance, ou plutôt le zèle pour le bien de ceux qui l’ écoutent . Tous les hommes sont portés à croire les discour
aire ; enfin que l’orateur inspire, autant que possible, à ceux qui l’ écoutent , de la bienveillance pour lui-même et pour celui
a nature a mis dans le cœur des hommes. Si donc les orateurs que vous écoutez font une vive impression en vous, s’ils rendent v
cœurs agit plus fortement encore sur lui que sur aucun de ceux qui l’ écoutent … L’homme qui nous est le plus étranger, du moment
ut ce qu’on dit, dans tout ce qu’on écrit, sous peine de n’être point écouté ou de n’être point lu40 ? 4º. C’est dans la péror
efois un effet tout contraire à celui qu’il désire. Si celui qui vous écoute est dans l’affliction, et que vous entrepreniez d
et que tout homme est utile à l’humanité par cela seul qu’il existe ! Écoute -moi, jeune insensé : tu m’es cher, j’ai pitié de
er l’exorde avec beaucoup de soin et de scrupule : cette partie étant écoutée la première, est celle que la critique épargne le
ute moins instruit dans l’art de parler qu’habile à manier les armes. Écoutons maintenant Ulysse, Ulysse, le plus adroit comme l
l’embarras de celui qui parle est de remplir l’attente de ceux qui l’ écoutent . Il peut donc commencer d’un air grand et majestu
nte, ou quelque autre passion se trouve déjà dans le cœur de ceux qui écoutent , on ne risque rien d’éclater en commençant. La de
ions qui nous rendent attentifs à ce qu’ils nous disent ; nous ne les écoutons qu’autant qu’ils plaisent à nos oreilles et à not
tte : Censeur sage et sincère… Travail toujours trop peu vanté… Mais écoutons , ce berger joue… Et le mien incertain encore… Et
et ornées, et que le demi-mot ne suffit pas à la plupart de ceux, qui écoutent ou qui lisent : il faut leur dire le mot entier13
outant ces paroles, vous apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il p
ent alors les véritables spectateurs ? Ce n’est plus Virgile que vous écoutez  ; vous êtes trop attentif aux dernières paroles d
afin de marcher plus vite avec ses complices. Le crieur ordonne qu’on écoute Gracchus : son ennemi, pressant du pied un des si
s vœux, des imprécations ; s’entretenir familièrement avec ceux qui l’ écoutent . Il rassemble toutes les autres perfections du di
t levée, la jeunesse, qui déjà, de l’aveu de Crassus, venait en foule écouter ces maîtres ( ad quos juventus conveniat ), rempl
et de naturel, que nous ne songeons pas à nous défier de l’historien. Écoutez -les, et leurs discours vous révèleront leurs vues
cit221. Filles de Sion, suspendez un moment vos cantiques sacrés, écoutez les malheurs de vos pères : les souvenirs de la c
Discours223. Ô Scythes ! ô vous que la nature a faits vertueux, écoutez un de vos frères qui arrive d’un pays où les phil
n’ai laissé parler que la sainte voix de la nature et de la religion. Écoutez ce qu’elle m’inspire. La colère des dieux a mis s
n’y ait qu’une Rome, qu’il n’y ait qu’un empire l Ah ! si jamais nous écoutions le funeste projet de déchirer l’héritage de nos p
voyez leur maigreur affreuse, et la mortelle pâleur de leur visage ; écoutez les récits de ces Français, et les déplorables dé
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
de plaisance du peuple-roi ; quand Auguste demande aux jeunes gens d’ écouter un vieillard que les vieillards écoutaient lorsqu
ste demande aux jeunes gens d’écouter un vieillard que les vieillards écoutaient lorsqu’il était jeune, audite, jurenes, senem que
s juger, je suis bien persuadé que le plus grand nombre de ceux qui m’ écoutent ne serait pas placé à sa droite… Dieu seul sait c
18 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
bsécration : chimène. — Sire, sire, justice ! d. diègue. Ah ! sire, écoutez -nous ! chimène. Je me jette à vos pieds. d. diè
gue. J’embrasse vos genoux. chimène. Je demande justice. d. diégue. Écoutez ma défense. (Corneille.) L’imprécation. — « Malh
igne d’y insister, soit qu’on veuille donner à penser à ceux qui nous écoutent  : — Cependant Claudius penchait sur son déclin…
19 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
e : Manier, avec art, passion et figure, Jusque dans ses transports, écouter la nature, Être subtil et pur, puis vif et véhéme
ent plus ou moins de facilité à s’exprimer, de disposition à se faire écouter . Les voyant agir sur les esprits, calmer ou excit
la définition qu’il fait du véritable orateur. « L’homme digne d’être écouté , est celui qui ne se sert de la parole que pour l
ète, qui s’est pénétré de son néant, c’est « une vapeur, une ombre ». Écoutons J.-B. Rousseau (liv. I, ode 13) : L’homme, en sa
uptible probité impose, paraisse en public, tout un peuple qui doit l’ écouter , est aussitôt silencieux, prêtant une oreille att
sans voir ses compatriotes malheureux et malheureux par leur faute. »  Écoutez -moi : votre valeur, caciques, est égale, vous ête
un discours éloquent dit Platon. Au contraire, si l’orateur que vous écoutez , fait sur votre âme une vive impression, dit à so
« Il n’est pas possible, observe, à son tour, Cicéron, que celui qui écoute , se porte à la douleur, à la haine, à l’envie, à
s’oublie lui-même pour ne s’occuper que de son sujet ou de ceux qui l’ écoutent . Il provoquera l’intérêt et, par suite, l’attenti
re d’un homme illustre, d’un grand homme, l’auditoire apporte alors à écouter l’orateur toutes les dispositions que ce dernier
aute idée qu’il en a. Sans préventions aucunes contre l’orateur, il l’ écoutera avec plaisir, avec amour. Le premier devoir de l’
a main. Tremblez donc devant moi, hommes superbes et dédaigneux qui m’ écoutez  ! La nécessité du salut, la certitude de la mort,
aire a produit beaucoup d’effet et qu’il ait lieu de craindre qu’on l’ écoute avec moins de faveur, si la prévention n’est par
ets et à charmer l’oreille, s’il est fait avec justesse et avec goût. Écoutons l’abbé Delille, ce gracieux auteur du poème des J
bruit cruel des fouets, le grincement du fer, le fracas des chaînes ? écoutez encore Virgile, Énéide, liv. VI : Hinc exaudiri
s entendre un vent orageux siffler et briser les voiles d’un navire ! écoutez  : Od., ι, vers 71 :                             
revient !… il m’appelle… il sauve sa victime !… Oh ! qu’entends-je ?… Écoutez … Du côté de Lesbos Une clameur lointaine a frappé
. Voltaire (Mort de César), va nous en fournir un exemple : CASSIUS. Écoute , tu connais avec quelle furie Jadis Catilina mena
e suffit-il pas, pour apprendre tes lois, de rentrer en soi-même et d’ écouter la voix de sa conscience, dans le silence des pas
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
vis. Notre inclination pour ou contre les Français ne doit point être écoutée . Le politique n’écoute que la raison. Votre mémoi
our ou contre les Français ne doit point être écoutée. Le politique n’ écoute que la raison. Votre mémoire n’ébranle nullement
siècle ; n’en déplaise à l’esprit de doute et d’examen, ce sourd qui écoute , je crois en Dieu et j’ai foi en sa providence. «
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
he sous la cendre un feu toujours prêt à tout embraser. Sitôt qu’on l’ écoute et qu’on marchande avec elle, tout est perdu. Ell
i, qui veuille mon salut et non sa vaine gloire. L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la
penser tous de la même façon. Dès que nous nous hâtons de juger, sans écouter sa voix avec défiance de nous-mêmes, nous pensons
épuisé tous leurs raisonnements, il faut toujours revenir à lui, et l’ écouter pour la décision. Si un homme nous disait qu’une
t un juge désintéressé et supérieur à nous. Nous pouvons refuser de l’ écouter , et nous étourdir ; mais en l’écoutant nous ne po
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
n style pompeux et toujours admirable, Mais que l’on n’entend2 point, écoutez cette fable, Et tâchez de devenir clairs. Un homm
i nous servirait d’unir notre misère ? —  A quoi ? répond l’aveugle ; écoutez  : à nous deux Nous possédons le bien à chacun néc
23 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ménides Cessèrent d’irriter leurs couleuvres livides ; Ixion immobile écoutait ses accords ; L’hydre affreuse oublia d’épouvante
mortels la vapeur répandue Cache ce grand spectacle à ta débile vue. Écoute seulement et, docile à ma voix, D’une mère qui t’
ares. Massillon. Saint Louis rendant la justice Saint Louis écoutait et examinait lui-même par son équité les différen
respectés, s’arrêtant au milieu de ses divertissements innocents pour écouter les plaintes et pour recevoir les requêtes de ses
voir tout joyeux, Vient sans être attendu, s’assied au milieu d’eux, Écoute le récit de peines qu’il soulage, Joue avec les e
ut pas penser, Une autre ne pourra chez nous la remplacer. » Fénelon écoutait cette plainte naïve ; Mais, pendant l’entretien,
rnée Où l’âme de mon père aux cieux est retournée ! L’heure sonne ; j’ écoute … Ô regrets, ô douleurs ! Quand cette heure eut so
nt va m’emporter, je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’ écoute  ; il est temps. A. de Musset 16. Le Tasse
ilieu des parfums ; Qu’il hante de Pæstum l’auguste colonnade, Qu’il écoute à Pouzzol la vive sérénade Chantant la tarentelle
elle croit à toute heure     Entendre le bruit de mes pas ;     Elle écoute , et puis elle pleure : De son amour ne me parlez-
uth harmonieux, l’industrieuse aiguille ; Tantôt c’est un roman qu’on écoute en famille… Suis-je seul, je me plais encore au
vain battent la terre. Quel plaisir, entouré d’un double paravent, D’ écouter la tempête et d’insulter au vent ! Qu’il est doux
. Les Voix de la nature Je me dresse à moitié sur mon lit et j’ écoute passer l’ouragan, et mille pensées qui dormaient,
outient l’audace. Néron. Éloigné de ses yeux, j’ordonne, je menace, J’ écoute vos conseils, j’ose les approuver ; Je m’excite c
.                                                       Parlons bas ; écoute . Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu38, La
e marquis. Que sais-je, moi ! Je ne pas seulement donné la peine de l’ écouter . Mais enfin je sais bien que je n’ai jamais rien
jour sur le théâtre un de mes amis qui se rendit ridicule par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du
de céleste. Elle crut, c’est elle-même qui le raconte au saint abbé : écoutez , et prenez garde surtout de n’écouter pas avec mé
qui le raconte au saint abbé : écoutez, et prenez garde surtout de n’ écouter pas avec mépris l’ordre des avertissements divins
hrétiens, quel sera le réveil d’un sommeil si doux et si merveilleux. Écoutez , et reconnaissez que ce songe est vraiment divin.
entive ; pesez votre réponse. Hommes de Dieu, prenez garde, Dieu vous écoute . Que si vous gardez le silence, si vous vous renf
abattu dans Rome l’aristocratie de la noblesse. Mais vous, communes, écoutez celui qui porte vos applaudissements dans son cœu
u volontaire, qui est-il ? C’est vous tous, pécheurs sacrilèges qui m’ écoutez . Jésus-Christ, votre rédempteur et le mien, s’éta
uns comme aux autres : Maint oisillon se vit esclave retenu. Nous n’ écoutons d’instincts que ceux qui sont les nôtres : Et ne
oi nous servirait d’unir notre misère ? — À quoi ! répond l’aveugle ; écoutez  : à nous deux Nous possédons le bien à chacun néc
qu’il a dessein de dire qu’à ce que les autres disent, et que l’on n’ écoute guère, quand on a bien envie de parler. Néanmoins
guère, quand on a bien envie de parler. Néanmoins il est nécessaire d’ écouter ceux qui parlent. Il faut leur donner le temps de
iments, en montrant qu’on cherche à les appuyer de l’avis de ceux qui écoutent , sans marquer de présomption ni d’opiniâtreté. Év
s le lieu, l’occasion, l’humeur où se trouvent les personnes qui nous écoutent  ; car, s’il y a beaucoup d’art à savoir parler à
y méprennent souvent, et la plus sûre qu’on en puisse donner, c’est : écouter beaucoup, parler peu, et ne rien dire dont on pui
er n’est point causer ; surtout point de monologues : qui ne sait pas écouter ne sait pas causer. Les bavards sont l’opposé des
s et que tout flatteur                  Vit aux dépens de celui qui l’ écoute .   Où est la contradiction ? — Mais prenez garde,
re au bord des eaux, par ses rêves conduit, De leur chute écumante il écoute le bruit, Ou, fier d’être ignoré, d’échapper à sa
, fier d’être ignoré, d’échapper à sa gloire. Du pâtre qui raconte il écoute l’histoire, Il écoute, et s’enfuit, et sans soins
d’échapper à sa gloire. Du pâtre qui raconte il écoute l’histoire, Il écoute , et s’enfuit, et sans soins, sans désirs, Cache a
hose, L’autorité non plus, ni tout Quintilien. Confus à ces propos, j’ écoute , et ne dis rien, J’avouerai cependant qu’entre ce
it trembler le contour, À peine un char lointain glisse dans l’ombre… Écoute  ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de la rout
24 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
). L’Aveugle « Dieu dont l’arc est d’argent, dieu de Claros, écoute  ; Ô Sminthée Apollon, je périrai sans doute, Si t
fureur indiscrète, Protégé du vieillard la faiblesse inquiète ; Ils l’ écoutaient de loin, et s’approchant de lui : « Quel est ce v
sante, Seul, en silence, au bord de l’onde mugissante, J’allais, et j’ écoutais le bêlement lointain Des troupeaux agitant leurs
oreille avide ; Et Nymphes et Sylvains sortaient pour l’admirer, Et l’ écoutaient en foule, et n’osaient respirer ; Car, en de long
ô mère bien-aimée ! Tu vois dans quels ennuis dépérissent mes jours. Écoute ma prière et viens à mon secours : Je meurs ; va
uire ; c’est en apaisant toutes les passions, qu’elle s’en veut faire écouter  : Dieu et la charité, voilà son texte, toujours l
ité des droits. Et tu gémis !… Ton sort te paraît misérable !… Femme, écoute … Avant tout, il faut être équitable : C’est nous,
émentir. » Ainsi passait le rêve, et sur la plaine immense Le soldat écoutait au milieu du silence : Tout se taisait au loin ;
nt l’univers qu’il anime, Faire l’homme pontife et le culte unanime ! Écouter les grands bruits que feront en croulant L’autel
ensée ; Dans un rhythme doré l’autre l’a cadencée ; Du moment qu’on l’ écoute , on lui devient ami. Sur sa toile, en mourant, Ra
rêve d’un instant ; Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ; Écouter dans son cœur l’écho de son génie ; Chanter, rire
pt, il redresse ceux qui ont la parole ; on ne l’interrompt pas, on l’ écoute aussi longtemps qu’il veut parler, on est de son
i il parle ; il conte brièvement, mais froidement ; il ne se fait pas écouter . Il ne fait point rire ; il applaudit, il sourit
Vos esclaves me disent que vous êtes enfermé, et que vous ne pouvez m’ écouter que d’une heure entière. Je reviens avant le temp
ma bouche lui sourire, Et les yeux ardemment attachés à ses traits, J’ écoutais  ! j’aspirais ! je regardais !… j’aimais !… ……… D
ait sans doute : « Vous, Achille, a-t-il dit, et vous, Grecs, qu’on m’ écoute . Le dieu qui maintenant vous parle par ma voix M’
e demandent les dieux. » Ainsi parla Calchas. Tout le camp immobile L’ écoute avec frayeur, et regarde Ériphile. Elle était à l
ai pas dit encor ce que veux ; Tu te justifiras après, si tu le peux. Écoute cependant, et tiens mieux ta parole. Tu veux m’as
armes contre moi. J’oppose à ses raisons un courage inutile : Je ne l’ écoute point avec un cœur tranquille. NARCISSE. Burrhus
    À moi ? LOUIS.                                       Je le veux : écoutez . FRANÇOIS DE PAULE, qui s’assied tandis que le ro
Rentre dans le néant, majesté périssable ! Je ne vois plus le roi, j’ écoute le coupable. Fratricide, à genoux ! LOUIS, tomban
er le doute ? LE ROI. Monsieur ! — Puisqu’il le faut, parlez. Je vous écoute . RICHELIEU. Quand Votre Majesté m’admit dans son
, si tu peux ! Jusque-là, Regarde avec respect la tête que voilà.      Écoute , je suis franc ; ne craignant rien au monde, J’ai
a Popularité                                                       Écoute  : La popularité, que pour toi je redoute, Commenc
on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du bruit que tout ce qu’on écoute . ÉLIANTE. Ce début n’est pas mal ; et contre le p
ollon bâtard qu’on adore à Paris. Je ne sais pas encor de quel air on écoute Vos auteurs nébuleux auxquels je n’entends goutté
us inique, le plus inégal, le plus désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux siècles de déprédations
voulons que le justifier. Nous oublions, comme lui, l’Europe qui nous écoute  ; nous oublions la postérité, dont l’opinion déjà
ieu, mais avant le public, le premier personnage de cette scène. Il m’ écoutait la tête un peu baissée, dans un état d’impassibil
st comme celle des champs, un souffle passe : il n’est plus. » — Mais écoutez  : « Ceux qui dorment dans la poussière se réveill
et devant c’étaient mesdames d’Auvergne, de Coislin et de Sully. Nous écoutâmes , le maréchal et moi, cette tragédie avec une atte
vis. Notre inclination pour ou contre les Français ne doit point être écoutée  ; la politique n’écoute que la raison. Votre Mémo
ur ou contre les Français ne doit point être écoutée ; la politique n’ écoute que la raison. Votre Mémoire n’ébranle nullement
alheureux ; c’est en le comprenant ou en l’acceptant qu’on est homme. Écoutez -moi, jeunes élèves, et laissez-moi vous dire la v
e monde : elles tuent, il est vrai, mais elles ne régénèrent point. N’ écoutez pas ces esprits superficiels qui se donnent comme
’épouvante, et ce que dit l’athée, En dépit de mes sens, je ne puis l’ écouter . Les vrais religieux me trouveront impie Et les i
qui ne veut pas d’autels. Je vois rêver Platon et penser Aristote ; J’ écoute , j’applaudis, et poursuis mon chemin. Sous les ro
ons au grand, au sublime, demandons-nous comment Homère et Démosthène écouteraient notre œuvre, quel jugement ils feraient de nous Q
25 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
e ?Oui. D. Rodrigue. Connais-tu bien don Diègue ? Oui.Parlons bas ; écoute . Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu2, La
. Sire, sire, justice1 ! D. Diègue. Sire, sire, justice !Ah ! sire, écoutez -nous. Chimène. Je me jette à vos pieds. D. Dièg
nte. Va, je te désavoue. Dorante. Va, je te désavoue.Eh ! mon père, écoutez . Géronte. Quoi ? des contes en l’air et sur l’he
me, en doute de ta foi, Donne plus de croyance à ton valet qu’à toi2. Ecoute  : je suis bon, et, malgré ma colère, Je veux enco
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
a florebit ; sicut cedrus Libani multiplicabitur ». (Ps. 81. v. 12). Écoutons Isaïe ; rien n’égale la grandeur de ses idées et
te leur dit, de la part du Seigneur : 151Écoutez, ossements arides, Écoutez la voix du Seigneur. Le Dieu puissant de nos ancê
ut-puissant, l’âme de tous ses conseils et de ses prodigieux travaux. Écoutons -la faire elle-même, et dans un style digne d’elle
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
ses convoitises, à tous un long et rude labeur ; comment seriez-vous écouté  ? Ce qui étonne, ce n’est pas que la semence du v
e qu’il aura pitié de nous dans cette détresse. » Et cette parole fut écoutée , et ils prièrent de cœur le Père qui est dans les
a vie de la chair en appelant les hommes à celle de l’esprit, qui les écouterait  ? Leur puissance est dans le renoncement à tout c
28 (1854) Éléments de rhétorique française
atroce, ne diffère en rien des conversations de tous les jours. Mais écoutez Cicéron, lorsque des citoyens romains, des citoye
entif et docile. C’est là que l’orateur cherche à donner à ceux qui l’ écoutent une bonne opinion de son caractère, et qu’il inté
n arrive à la dernière, qui doit les surpasser ou les résumer toutes. Écoutez Pascal voulant prouver que amour de la gloire est
outant ces paroles, vous apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux : quand il
ne que rien n’est capable de consoler. Ce n’est plus Virgile que vous écoutez  ; vous êtes trop attentif aux dernières paroles d
n sut se connaître ; Il devint raisonnable, et, depuis ce jour-là, Il écouta , dit-on, bien plus qu’il ne parla. Chez le doux X
udre les conjurés ; et le peuple, dupe de cette apparente modération, écoute le reste de son discours avec attention et bienve
lent avec frayeur ; la voisine arrive, on le lui raconte ; le passant écoute et va le répéter (hypotypose). Ils croiront que j
que dit-elle ? car elle voit ce qui se passe. Oui, j’espère qu’elle m’ écoute , et je l’entends qui le reproche de me rendre mal
que tout homme est utile a l’humanité par cela seul qu’il existe ? «  Écoute -moi, jeune insensé : tu m’es cher, j’ai pitié de
faut glisser sans appuyer. Les jeunes gens doivent se garder de tout écouter , aussi bien que de tout lire. Nombre de gens dans
nalyser leurs facultés intellectuelles et l’origine de leurs idées, d’ écouter  ;la conscience, cette immortelle et céleste voix,
insensés s’en retirer comme ils le pourraient ; mais le libérateur n’ écoutait rien avant d’avoir achevé sa généreuse entreprise
us inique, le plus inégal, le plus désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. « Deux siècles de déprédatio
’il n’est point tenu de répondre à Dieu de leur injustice. Et si l’on écoute la voix du peuple, cette voix, sire, qui est si s
nseil, et de rendre par vous-même service à vos concitoyens. Réduit à écouter vos collègues et à voler silencieusement, vous re
rofonde donne d’autorité à nos paroles, et supplée au talent même. On écoute toujours avec intérêt, et même avec plaisir, un h
Nous avons vu ailleurs sa lettre si éloquente sur la mort de Turenne. Écoutons -la maintenant raconter avec une gaieté charmante
n âge avancé. Si le premier principe est de se taire, le second est d’ écouter , et il faut avouer que fort peu de gens savent le
Ceux mêmes qui se résignent à se taire, ne consentent pas toujours à écouter . Souvent la personne à qui vous parlez, montre, p
it être un muet ; mais il n’était pas sourd apparemment : il avait su écouter , et il avait paru plus aimable que l’homme le plu
int la recherche. Fuyez les grands mots et les grandes phrases : on n’ écoute pas en société ceux qui ont le malheur de parler
ourire forcé des autres. On voit passer sur le front de ceux qui nous écoutent des blâmes à demi formés, qu’on peut éviter en se
oi plus qu’un souvenir d’amour-propre, la satisfaction d’avoir dit ou écouté quelque chose d’utile. Puissent les élèves qui li
s résumant, toutes les règles de la Rhétorique : L’homme digne d’être écouté , c’est celui qui ne se sert de la parole que pour
29 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
our eux des vérités éternelles : Cependant, parmi tous ceux qui nous écoutent , il en est peu aujourd’hui qui ne s’érigent en ju
cher des secours et des remèdes utiles à vos maux que vous venez nous écouter  ; c’est pour trouver où placer quelques vaines ce
le second livre de l’Orateur : « Il n’est pas possible que celui qui écoute se porte à la douleur, aux pleurs, à la pitié, si
re, et qui, bien loin de lui donner toute l’attention d’un juge, ne l’ écoute qu’avec la maligne curiosité d’un auditeur préven
faits qu’on avance. La narration doit être intéressante. Les hommes n’ écoutent volontiers que ce qui les amuse et les intéresse 
la prédication a trois fins : que la vérité soit connue, qu’elle soit écoutée avec plaisir, et qu’elle touche les cœurs. On peu
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
itres les plus brillants de notre langue à l’admiration universelle : écoutons Buffon, dans son discours de réception à l’académ
défaut est de ne rien ajouter à la masse générale des connaissances. Écoutez , jeunes écrivains, et pratiquez, s’il est possibl
31 (1873) Principes de rhétorique française
oit se rappeler les belles paroles de Fénelon : L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la
ieure des lois naturelles de la raison. Le meilleur moyen de se faire écouter des juges, c’est d’intéresser à sa cause la raiso
pour la persuasion ; ils paraissent, et tout un peuple, qui doit les écouter , est déjà ému et comme persuadé par leur présence
illance. — La bienveillance est le zèle pour le bien de ceux qui nous écoutent ou nous lisent ; tous les hommes sont portés à cr
cide du succès de tout le discours. Il faut que dès l’abord celui qui écoute soit persuadé de la bonne foi et de la probité de
façon agréable : Dites-nous des choses qui nous amusent et nous vous écouterons . Cette triste apostrophe des Juifs à Jésus-Christ
destie et la prudence, la probité concourt à intéresser ceux qui nous écoutent à l’objet sur lequel nous appelons leur attention
ne vive passion de joie ou de douleur occupe déjà le cœur de ceux qui écoutent ou qui lisent. Alors on peut éclater dès le début
la bienveillance, le désir de se laisser instruire, le besoin de nous écouter . 7. Du style de l’exorde. — La qualité propre du
ur disposé par un exorde approprié au sujet, se trouve en situation d’ écouter avec attention et bienveillance l’expression d’id
st intéressante lorsqu’elle éveille l’émotion dans l’âme de celui qui écoute ou qui lit. Cette qualité résulte tout naturellem
Que fait le poëte ? Fénelon le dit avec l’imagination d’un poëte10. Ecoutez Virgile, il mettra le fait devant vos yeux. N’est
rent alors les véritables spectateurs. Ce n’est plus Virgile que vous écoutez  ; vous êtes trop attentif aux dernières paroles d
mpressions qui soutiennent l’attention et l’encouragent ; nous ne les écoutons qu’autant qu’ils plaisent à nos oreilles et à not
x qui sont nés pour changer le monde. — Massillon nomme la cour qui l’ écoute  : Cette assemblée la plus auguste du monde. Les
e qu’il a dessein de dire qu’à ce que les autres disent et que l’on n’ écoute guère, quand on a bien envie de parler. 2. De l
est le tour que Phèdre emploie contre la malheureuse Œnone : Je ne t’ écoute plus. Va-t’en, monstre exécrable ; Va, laisse-moi
ns qu’il y prenne garde, il anime tout et fait passer dans ceux qui l’ écoutent une partie de son enthousiasme     Voltaire.
n écoutant ces paroles, vous apprenez le fait, vous ne le voyez pas ; écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux : Alors Di
ur de tous mes maux, que les dieux puissent te.., mais les dieux ne m’ écoutent pas. Quelle force et quelle perfidie dans cette
sauvé parmi les débris de ses meubles le siège où il s’asseyait pour écouter ses clients. — Au métier des armes ? — De ta vie,
i donc jusqu’au bout tu veux m’empoisonner ? Malheureuse !... Je ne l’ écoute plus. Va-t’en, monstre exécrable.    Racine. Par
s vœux, des imprécations ; s’entretenir familièrement avec ceux qui l’ écoutent . Il rassemble toutes les autres perfections du di
lent avec frayeur : la voisine arrive, on le lui raconte ; le passant écoute et va le répéter (hypotypose). Ils croiront que j
esse l’esprit par des impressions qui le rendent attentif. Nous ne l’ écoutons , dit Louis Racine, qu’autant qu’il plaît à nos or
et ornées, et que le demi-mot ne suffit pas à la plupart de ceux qui écoutent on qui lisent : il faut leur dire le mot entier.
et : L’univers allait s’enfonçant dans les ténèbres de l’idolâtrie. Écoutez encore ces vers de Boileau : J’aime mieux un rui
e entrer dans la place où il-doit rendre la justice ; le voilà prêt à écouter avec une gravité- exemplaire. Si l’avocat vient à
Cicéron les avantages oratoires et politiques de l’action ; il faut l’ écouter parler sur ce sujet, pour rester convaincu de l’i
e, Prend souvent les habits et le nom de la fable, Et son langage est écouté . Fontaine l’a définie une comédie à cent actes d
e telle estime pour la parole de Dieu, que j’en sois plus disposé à l’ écouter partout ailleurs. Mais puisque j’ai tant perdu et
se. Vous le saluez, il ne vous voit pas ; vous lui parlez, il ne vous écoute pas ; vous parlez à un autre, il vous interrompt.
’un arbre, s’endort et a une vision, Jupiter lui apparaît, l’invite à écouter avec lui les prières des mortels, et lui ordonne
ienvenu. Je vais donner audience aux prières des hommes ; veux-tu les écouter avec moi ? » Confus d’un tel honneur, le philosop
rrité allait pousser la trappe en murmurant, lorsque Lucien le pria d’ écouter encore une voix qu’il reconnut pour être celle de
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
 : On peut mal obéir comme mal ordonner ; Mais il est bien plus sûr d’ écouter que d’instruire. L’obéissance est sage, et son av
ère, Ce Dieu tout juste et bon peut souffrir ma prière, S’il y daigne écouter un conjugal amour, Sur votre aveuglement il répan
Si tu peux rejeter de si justes désirs, Régarde au moins ses pleurs, écoute ses soupirs ; Ne désespère pas une âme qui t’ador
laît ? Don Diègue. Aie, aie, l’honneur, te dis-je. Rodrigue.Parlez, j’ écoute . Don Diègue. Aie, aie, as-tu du courage ? Rodrigu
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
conversation : toujours maître de l’oreille et du cœur de ceux qui l’ écoutent , il ne leur permet pas d’envier ni tant d’élévati
 ! S’il conte une nouvelle, c’est moins pour l’apprendre à ceux qui l’ écoutent que pour avoir le mérite de la dire, et de la dir
Vos esclaves me disent que vous êtes enfermé, et que vous ne pouvez m’ écouter que d’une heure entière. Je reviens avant le temp
qu’il a dessein de dire qu’à ce que les autres disent, et que l’on n’ écoute guère quand on a bien envie de parler. » (La Roch
34 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
te. Cette méthode avait le double avantage de les obliger à lire ou à écouter avec attention, et de leur faciliter la recherche
avail, sur les moyens de faire mieux, et je suis persuadé qu’il m’eût écouté avec intérêt et répondu avec franchise. Je profes
t ses paroles ne jetaient point la terreur dans le cœur de ceux qui l’ écoutaient  ; elles y portaient la consolation ; il cherchait
Qu’il s’agisse de l’influence de l’orateur ou du plaisir de celui qui écoute  ; que l’on recherche l’utile ou que l’on ne se pr
erai pas à le démontrer, parce qu’il n’est aucune des personnes qui m’ écoutent , qui ne les puisse concevoir bien clairement, au
[il a], these [ceux-ci], those [ceux-là], loves [il aime], hears [il écoute ], et une infinité d’autres où la lettre s, conser
u’on veut faire entendre et qui est effectivement entendu de ceux qui écoutent  ; l’autre est détourné, il est entendu de la pers
rle, et on ne dirait pas qu’elle veuille le faire entendre à ceux qui écoutent . L’ambiguïté a deux sens apparents, mais nous lai
point par la voix ni par aucun son ; c’est ainsi que nous disons : «  Écouter la voix de la conscience, la voix de la nature, l
le troisième, lorsqu’on leur suppose la faculté de nous parler, ou d’ écouter ce que nous leur adressons. Le premier et le moin
esse à Dieu. Conduis-la à sa table, qu’elle voie sa sobriété, qu’elle écoute ses paroles divines. Qu’elle l’attende au tribuna
é, non seulement de penser et d’agir, mais encore de nous parler ou d’ écouter les paroles que nous leur adressons. Quoique dans
s pour se figurer un objet insensible si bien personnifié, qu’il nous écoute et nous réponde. Toutes les passions, cependant,
que vous à qui m’a voix, hélas ! Puisse adresser des cris que l’on n’ écoute pas) ! Témoins accoutumés de ma plainte inutile,
nne absente ou morte, comme si elle était devant nous et qu’elle nous écoutât , et diffère si peu de la figure par laquelle on s
dant qu’au plus petit degré, on peut encore se faire lire ou se faire écouter avec plaisir. Un jugement sain, des idées nettes,
rriver au but, on est libre de suivre le chemin qui convient, et de n’ écouter que l’inspiration de la nature. Cependant il y a
de cet enthousiasme, de ce feu que l’orateur communique à ceux qui l’ écoutent  ; voilà pourquoi la déclamation étudiée et les or
que de l’éprouver, exercent si peu d’influence sur le public qui les écoute  ; voilà enfin pourquoi il faut être probe et pass
quoi il faut être probe et passionné ; il faut même que ceux qui nous écoutent soient certains que nous le sommes effectivement,
ontribue à nous donner une haute idée du discernement d’un peuple qui écoutait de tels orateurs. Après Périclès, le pouvoir de l
e à émouvoir que lorsqu’il est certain de la conviction de ceux qui l’ écoutent , et c’est principalement dans l’art de faire naît
t même à presque tous les hommes. Quel que soit le rang de ceux qui l’ écoutent , un orateur ne doit pas croire que, par une haran
nécessaire si l’on veut produire quelque impression sur ceux qui nous écoutent . On suit l’orateur avec plus de facilité, et chac
t la sympathie les communique avec rapidité de l’orateur à ceux qui l’ écoutent . C’est là que sont bien placées ces figures hardi
ngage du cœur. La grande règle ici, comme presque partout, c’est de n’ écouter que la nature, et de ne pas vouloir atteindre à u
e qu’il doit avoir sur lui-même, il n’en prendra point sur ceux qui l’ écoutent . Il ne faut pas qu’il s’enflamme trop tôt. En com
rime tous les Grecs, on voit ici des gens assez peu raisonnables pour écouter des orateurs qui répètent sans cesse qu’on travai
bjet de l’un est la persuasion ; l’orateur veut déterminer ceux qui l’ écoutent à faire un choix ou à prendre un parti qu’il croi
ivent pas s’allumer si aisément dans le cœur des juges, l’orateur est écouté plus froidement ; on le surveille, pour ainsi dir
er que la moindre partie d’une défense ne soit perdue pour ceux qui l’ écoutent . Une bonne élocution est très importante. Il y a
n lui a confiée. Au contraire, il se concilie la faveur de ceux qui l’ écoutent , lorsqu’avant de combattre les arguments qui lui
ment ; et, malgré l’ennui inséparable de tous ces détails, il se fait écouter avec intérêt. Il prouve que tous les faits n’étai
haire est la persuasion, il est évident que le prédicateur, pour être écouté avec intérêt, doit réunir presque toutes les qual
l’ardent désir de les graver profondément dans le cœur de ceux qui l’ écoutent . Le prédicateur, après s’être fait une juste idée
une manière impardonnable, et je ne laisse dans le cœur de ceux qui m’ écoutent qu’une impression obscure et passagère. En second
tre. Qu’il commence, au contraire, par bien méditer son sujet ; qu’il écoute les premières pensées qu’il lui inspire ; qu’il l
é que pour la faire plus aisément pénétrer dans le cœur de ceux qui l’ écoutent , et que ses ornements soient simples, mâles et na
oyens préparatoires, à commencer par quelques phrases qui disposent à écouter ce que nous avons à dire, à en juger favorablemen
ent, à moins cependant que les égards que nous devons à ceux qui nous écoutent ne nous engagent à ne pas entrer brusquement dans
nce, il éveille à l’instant l’amour-propre et l’orgueil de ceux qui l’ écoutent , il excite la défiance et ne voit autour de lui q
orateur, tout en s’adressant avec modestie et déférence à ceux qui l’ écoutent , doit laisser voir qu’il a le sentiment de sa pro
doit commencer par souffler l’esprit dont il désire animer ceux qui l’ écoutent . L’art et l’adresse de l’orateur consistent surto
à la mémoire, et en rappellent les objets principaux à celui qui l’a écouté  ; ils servent encore à fixer son attention, à lui
us expressive, et en même temps, la plus brève. Les auditeurs alors l’ écoutent avec plaisir ; et, ce qui est d’une grande import
r. Si la narration n’est pas vraisemblable, le juge ne daignera pas l’ écouter  ; si elle est fatigante et diffuse, il ne la suiv
s Vulneret… (Æneidos lib. VIII, v. 572.) Ô dieux ! ô justes dieux ! écoutez la prière D’un malheureux vieillard et d’un malhe
35 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
sous le règne d’Auguste que l’empire romain fut le plus florissant ; écouter la voix de sa conscience, la voix de la nature. »
ent l’action, le sentiment, mais la parole et l’ouïe, lorsqu’ils nous écoutent et nous répondent. Traitée de cette manière, quoi
s que vous à qui ma voix, hélas ! Puisse adresser des cris que l’on n’ écoute pas ! Témoins accoutumés de ma plainte inutile, V
bsente ou morte ; on s’adresse à elle comme si elle était présente et écoutait le discours ; elle a tant d’affinité avec la pros
s au vulgaire de l’éloquence, ou que nous en faisons l’éloge, on nous écoute en général avec peu d’attention ; on pense que ce
son sujet, il prépare, par deux ou trois sentences, son auditoire à l’ écouter , et plein de confiance il entre directement en ma
plus impie, le plus inégal, le plus désastreux des impôts ? Mes amis… écoutez un mot, un seul mot. « Deux siècles de déprédatio
ie : « Jurisconsultes, retirez-vous ! lois, taisez-vous ! magistrats, écoutez la voix de la nature, voyez ces larmes, et jugez.
èrement au développement de ce précepte et qui est plein de bon sens. Écoutons les avis que Cicéron adressait à Brutus, et gravo
t qu’on traite, selon le caractère de ceux qui parlent et de ceux qui écoutent . » Tels sont les préceptes qui doivent être obser
e vérité que, malgré que nous puissions souvent nous complaire à nous écouter parler, l’auditoire est prompt à se fatiguer ; et
dmît. Les passions n’entrent plus si facilement en jeu : l’avocat est écouté plus froidement ; il est surveillé par un œil sév
angage et de la prononciation est sans doute nécessaire pour se faire écouter avec plaisir, mais l’intérêt dépend davantage de
enu. Après l’avoir entendu à Versailles, « Mon père, lui dit-il, j’ai écouté dans cette chapelle bien des grands orateurs, et
es de la persuasion, disposer la personne à laquelle il s’adresse à l’ écouter favorablement, et la diriger vers une série de pe
s avoir tournés à son avantage ses autres raisonnements puissent être écoutés avec plus de bienveillance. Lorsque, parmi la var
rrès insultait, c’était vous, ô Romains, c’était chaque citoyen qui m’ écoute  ; il vous bravait dans la personne de Gavius, et
ntention est sans doute de faire quelque impression sur ceux qui nous écoutent  ; et de leur transmettre nos idées et nos émotion
e manière à être pleinement et facilement entendu par tous ceux qui l’ écoutent  ; ensuite de s’exprimer avec grâce et véhémence,
tout, doit sans doute tâcher de se faire entendre par tous ceux qui l’ écoutent , et remplir avec sa voix l’espace occupé par l’as
ateur, la voie sympathique par laquelle il la communique à ceux qui l’ écoutent . Il a autant de modifications et de nuances qu’il
t le plus animé et chercherait les moyens les plus propres à se faire écouter  ; qu’il s’empare de ces observations ; qu’il ne l
qu’elle dit ; elle y ajoute même de l’agrément, elle nous dispose à l’ écouter avec attention et plaisir, et éveille en nous une
llier la modestie au courage : l’un prévient favorablement ceux qui l’ écoutent , l’autre lui donne cet air de fermeté qui convien
36 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
’embellir. Il est donc d’un bon orateur d’avoir beaucoup vu, beaucoup écouté , beaucoup lu, beaucoup réfléchi. » (De Orat., l. 
sséder à fond, d’en embrasser toute l’étendue. Comment mériter d’être écouté quand on parle de ce qu’on ignore ? « L’art de bi
i parle ce qui peut le rendre aimable ; dans la personne de celui qui écoute , ce qui est capable de l’émouvoir. (Arist. , Rh.,
t la sympathie les communique avec rapidité de l’orateur à ceux qui l’ écoutent . C’est là que sont bien placées les figures hardi
rsonnes d’un âge mûr, d’un caractère grave et imposant. L’orateur est écouté plus froidement ; on le surveille, pour ainsi dir
de l’éloquence oratoire et philosophique. (Arist. Rh. l. II, c. 21.) Écoutez Montaigne sur ces mots de Sénèque : Calamitosus e
e se représente au liv. VIII, lorsque Télémaque, descendu aux enfers, écoute les sages leçons d’Arcesius, son bisaïeul : « Qu
r prouver l’innocence de Sextus Roscius, accusé d’avoir tué son père. Écoutons -le apostropher T. Roscius, un des assassins : « 
cessible, si affable, si curieux de voir les étrangers, si attentif à écouter tout le monde et à tirer du cœur des hommes la vé
e que c’est qu’un roi ; il vous répondra que c’est le chef de l’état. Écoutez l’orateur répondant à la même question : « Qu’es
raisonne peut être clair pour lui-même, sans l’être pour celui qui l’ écoute . C’est pour cela qu’il ne faut pas, quand on expl
s, afin de les accommoder aux goûts et aux inclinations de ceux qui l’ écoutent . Manière d’étudier le cœur humain. Aristote (Rh
ositions des auditeurs. Pour obtenir les moyens de plaire à ceux qui écoutent , l’orateur aura égard à leur manière d’être, à le
vorable de ses adversaires ; enfin que l’orateur inspire à ceux qui l’ écoutent de la bienveillance pour lui-même et pour celui d
donne un conseil, de se montrer digne de la confiance de celui qui l’ écoute . Dans la chaire. Le sermon, pour se faire écout
nce de celui qui l’écoute. Dans la chaire. Le sermon, pour se faire écouter avec fruit, exige de l’orateur sacré, non-seuleme
s principales du talent de parler et d’écrire. « L’homme digne d’être écouté , dit Fénélon, est celui qui ne se sert de la paro
en dire autant de ces passions : c’est du bien ou du mal de ceux qui écoutent , qu’on doit tirer les moyens de les exciter. »
’art, des leçons sur l’emploi du ridicule et l’usage de la raillerie. Écoutons Cicéron parlant des convenances à observer et de
Le but de l’exorde, dit Quintilien, est de disposer l’auditeur à nous écouter favorablement dans toute la suite du discours. »
tout de suite à des mouvemens conformes aux dispositions de ceux qui écoutent . Un semblable début est appelé par les rhéteurs e
rêts, que l’orateur remue, enchante et frappe d’admiration ceux qui l’ écoutent . L’ordre n’est pas le même pour l’éloquence de l
e à l’orateur : les préjugés, les erreurs, les passions de ceux qui l’ écoutent sont autant d’ennemis qui s’élèvent contre lui du
elui à qui il s’adresse. Il doit donc se faire comprendre et se faire écouter . Pour cela, il est nécessaire qu’il s’énonce clai
t-il, que l’auditeur non-seulement entende ce qu’on dit, mais qu’il l’ écoute volontiers. » Or comment écoutera-t-il volontiers
nt entende ce qu’on dit, mais qu’il l’écoute volontiers. » Or comment écoutera-t -il volontiers, s’il n’est attiré et gagné par l’a
n des dentales mouillées che et ge est désagréable à l’oreille. Mais écoutons , ce berger joue. (La Motte.) Deux différentes la
t du discours contribue beaucoup au succès de la cause ; car ceux qui écoutent volontiers, sont plus attentifs et plus disposés
primant le sentiment dans celui qui parle, le communiquent à ceux qui écoutent , comme il a été remarqué dans le chapitre des pas
ou d’agitation où se trouve l’âme de celui qui parle, ou de ceux qui écoutent . Apposition. L’apposition emploie les substanti
celui de la chose qu’on veut faire entrer dans l’esprit de celui qui écoute  : A verbis geminatis plura acriter et instanter
rté ? Quelle autorité auriez-vous respectée ? quelle voix auriez-vous écoutée  ? quel parti auriez-vous embrassé ? aux ordres de
verrons que l’enflure ne gâte pas moins cette partie de l’éloquence. Écoutez Hécube déplorant en termes pompeux les malheurs d
8°. Style poétique dans la prose. Style poétique dans la prose. Écoutons sur cet article délicat un auteur qui sait écrire
ne peut pas, en lisant, suivre aussi bien sur la figure de ceux qui l’ écoutent , l’impression de ce qu’il dit, et, selon le besoi
possibles dans l’âme, dans l’esprit et dans le cœur de ceux qui nous écoutent . La variété du débit, le moelleux et la délicates
e aurait dit cela ? que penserait Démosthène de ce que je dis, s’il m’ écoutait  ? (ch. 12) persuadé que les écrits de ces grands
37 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
à n’a pas besoin d’être invoquée, car on l’entend toujours quand on l’ écoute une fois33, Il aimait la poésie, l’art dramatique
i les amène ; ils ne viennent point pour se faire entendre, mais pour écouter  : il y a dans le sourd mugissement des bois quelq
Le feu commence à s’éteindre, le cercle de sa lumière se rétrécit. J’ écoute  ; un calme formidable pèse sur ces forêts ; on di
terminer, et elle fera une chose dont l’Europe lui saura gré. Si elle écoute les furibonds qui, il y a quatorze ans, voulaient
t, ne saurait être ennemie de la mienne, l’amer repentir d’avoir trop écouté des sentiments éphémères qui s’excitent et se cal
ait sa réponse qu’il avait préparée, et qu’il lut sans que personne l’ écoutât , se hâtant de lui-même de finir un discours étran
yle, remarquables par leur corpulence, se levèrent brusquement pour l’ écouter  ; le plancher craqua : « La chambre saute ! » s’é
t ; mourant, c’est mon seul vœu. Mais je supplie chacun de ceux qui m’ écoutent d’examiner sérieusement, et la main sur le cœur,
çon, c’était une partie du costume germanique. Pendant que le roi les écoutait avec bienveillance, ayant l’un à sa droite et l’a
ient la voix pour leur conseiller la modération et la prudence, ils n’ écoutaient rien ; ils se perdaient faute de comprendre ; et
, disait-on spirituellement, de se faire entendre à force de se faire écouter . De la loi morale Après avoir établi l’objet
avait fermé les portes. Robert Beale lut alors la sentence, que Marie écouta en silence, et si profondément recueillie en elle
. Restée seule avec lui, elle rapporte ce qu’elle a vu à Caen, puis l’ écoute , le considère avant de le frapper. Marat demande
e, Le demi-jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle écoute les vents, Le murmure des mers, la chute des torr
uelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une voix. Il regarde, il écoute … Hélas ! dans l’ombre immense Il ne voit que la n
Rome flétrie Cnéius, au milieu d’eux, retrouvait la patrie. Avide, j’ écoutais quand vos mâles discours Du siècle où nous vivons
rmanicus qu’on s’apprête à juger ? TIBÈRE. J’ai souffert la demande ; écoutez la réponse : Ce n’est point l’empereur, c’est la
m’abandonnez, Vous, à qui j’appartiens, mais qui m’appartenez, César, écoutez moins l’orgueil qui vous enivre : Ah ! croyez que
ourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute , et puis elle pleure : De son amour ne me parlez-
battements de son cœur, il en suit les libres les plus secrètes, il s’ écoute penser, jouir et souffrir. Alors se développe sur
utres ont froissée ou qui s’est blessée elle-même. Le poète lyrique n’ écoute dans la nature que les voix qui éveillent dans so
ancé les temps, j’ai remonté les âges : Tantôt, passant les mers pour écouter les sages : Mais le monde à l’orgueil est un livr
l’écho de la céleste voûte, Jamais ces harpes d’or que Dieu lui-même écoute , Jamais des séraphins les chœurs mélodieux De plu
vais tout dire.À moi ? LOUIS. Je vais tout dire. À moi ?Je le veux : écoutez . FRANÇOIS DE PAULE, qui s’assied, tandis que le r
Rentre dans le néant, majesté périssable ! Je ne vois plus le roi, j’ écoute le coupable. Fratricide, à genoux ! LOUIS, tomban
ilieu des parfums ; Qu’il hante de Pæstum l’auguste colonnade, Qu’il écoute à Pouzzol la vive sérénade Chantant la tarentelle
t trembler le contour ; À peine un char lointain glisse dans l’ombre… Écoute  ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de la rout
’épouvante, et ce que dit l’athée, En dépit de mes sens, je ne puis l’ écouter . Les vrais religieux me trouveront impie, Et les
ne veut pas d’autels453. Je vois rêver Platon et penser Aristote ; J’ écoute , j’applaudis, et poursuis mon chemin. Sous les ro
t va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’ écoute  ; il est temps464. LE POËTE. S’il ne te faut, ma
heur, Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur. Ibid. Ponsard (1814-1867)
iliations que sa position lui fait essuyer, il est près de faiblir et écoute la proposition qu’on lui fait d’épouser une vieil
t plus méritoire, Fi ! c’est bon pour les gens médiocres. — Mon cher, Écoute bien ceci : c’est l’orgueil qui te perd. GEORGE.
e, Wurtemberg). 119. Gera, 12 octobre 1806. 120. Le roi de Prusse n’ écouta point ces nobles conseils, et les hostilités comm
s de septembre, C’est Marat. — Quand le peuple, à qui manque le pain, Écoute aveuglément les conseils de la faim, Celui qui, d
d’un air outrageux, Sembla étaler l’orgueil de ses haillons fangeux : Écoutez -le parler : « Il faut qu’on institue Un magistrat
amartine, a rappelé le souvenir de cette admirable épître. Lord Byron écouta , dit A. de Musset. Ce doux salut lointain d’un j
38 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
les oracles de l’éternité. Le lieu même d’où il parle, celui où on l’ écoute , confond et fait disparaître toutes les grandeurs
i parleraient, serait le plus souvent asservi et dépravé par ceux qui écouteraient , ou n’en serait pas écouté ; alors les caractères
vent asservi et dépravé par ceux qui écouteraient, ou n’en serait pas écouté  ; alors les caractères dominants des orateurs de
illeurs, nous échauffe et nous intéresse, obéissons au grand orateur. Ecoutons ou plutôt regardons. Il se prépare , etc., suspe
du geste, et pour en éviter la séduction, ils avaient pris le parti d’ écouter les orateurs dans les ténèbres. Le geste comprend
u exprimer un grand sentiment, trois ou quatre rimes suivies. Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’oreille, Ne dis plus, ô
39 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
us vivement l’attention et satisfait le plus les oreilles de ceux qui écoutent . C'était le plus souvent le verbe, ou d’autres mo
lle, qui en est comme le vestibule et l’entrée. Au contraire, l’homme écoute avec plaisir ce qui lui plaît ; et c’est ce plais
à la phrase une douce harmonie et de charmer les oreilles de ceux qui écoutent . Telle est cette phrase de Cicéron : Mea lenitas,
, qui virtutem duram et quasi ferream volunt. Cic. Car il ne faut pas écouter ceux qui veulent que la vertu soit dure et pour a
une monotonie qui accable d’ennui et de dégoût ceux qui lisent ou qui écoutent . Comme conséquence de ce principe, il faudra évit
l’esprit, l’oreille, la respiration de celui qui parle et de ceux qui écoutent  ; ils présentent les objets nettement séparés ; i
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
. Ayant, dis-je, du temps de reste pour trouter, Pour dormir, et pour écouter D’où vient le vent, il laisse la tortue Aller son
 » On ne s’attendait guère De voir Ulysse en cette affaire. La tortue écouta la proposition. Marché fait, les oiseaux forgent
t donc et fit cette harangue : « Romains, et vous sénat, assis pour m’ écouter , Je supplie avant tout les dieux4 de m’assister ;
arration, ni de confirmation ; il va finir par une digression ; il va écouter sa péroraison. Il ne sait pas les principes de l’
ter n’est point causer. Surtout point de monologues : qui ne sait pas écouter ne sait pas causer. Les bavards sont l’opposé des
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
iés, et c’est là précisément ce qui doit les rassurer pour l’avenir ! Écoutez avec quel art l’orateur répond à l’objection, tou
mes avez-vous à combattre ? Quels hommes Catilina a-t-il à sa suite ? Écoutons la description de son armée. 61« Quem quidem eg
s où nos ancêtres ont su triompher de leurs propres penchants, pour n’ écouter et ne suivre que la voix de la raison. » Dans le
te, des délibérations dirigées par un esprit toujours libre, et qui n’ écoutait ni la passion ni l’intérêt du crime. Et nous ! qu
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
é leurs maux, si vous aviez eu pitié de leur désespoir, si vous aviez écouté leurs plaintes, vos miséricordes prieraient Dieu
plus ils me percent le cœur. Mais si leur voix n’est pas assez forte, écoutez Jésus-Christ qui se joint à eux : « Ingrat, déloy
ne le force, et le paisible animal ne fait plus, pour ainsi dire, qu’ écouter  : son action est tellement unie à celle de celui
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
et environné de quinze mille cadavres, que je conjure Votre Majesté d’ écouter le cri de l’humanité, et de né pas permettre que
terminer, et elle fera une chose dont l’Europe lui saura gré. Si elle écoute les furibonds qui, il y a quatorze ans, voulaient
, ne saurait être ennemie de la mienne2, l’amer repentir d’avoir trop écouté des sentiments éphémères qui s’excitent et se cal
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
gé, c’est-à-dire il essaya de lui faire voir, car elle ne voulut rien écouter  ; elle se jeta de colère dans la petite galerie.
t une nécessité absolue de fléchir sous la volonté des peuples, qui n’ écoutaient plus la voix du magistrat… » 2. Ce nom était au
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
t ramassée sur elle-même, le cœur lui battant à coups redoublés, elle écoute les aboiements lointains de la meute et les cris
. 1. Il disait ailleurs : « Je me dresse à moitié sur mon lit et j’ écoute passer l’ouragan, et mille pensées qui dormaient,
46 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
jour sur le théâtre un de mes amis qui se rendit ridicule par là. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du
disposerait encore à nous assassiner et à nous perdre d’honneur, on n’ écouterait point en justice la demande que nous ferions de s
Pascal, ou l’Église de Jésus-Christ annoncée dans les prophéties. Écoutez , peuples éloignés, et vous, habitants des îles de
us répondre : vous m’interrogez, et il semble que vous ne vouliez pas écouter ma réponse ; il m’est important que je parle. Il
de céleste. Elle crut, c’est elle-même qui le raconte au saint abbé : écoutez , et prenez garde surtout de n’écouter pas avec mé
qui le raconte au saint abbé : écoutez, et prenez garde surtout de n’ écouter pas avec mépris l’ordre des avertissements divins
les ensanglantent si violemment : ainsi l’amour des plaisirs. Quand j’ écoute parler les voluptueux dans le livre de la sapienc
vous laissez pousser cette racine, les épines sortiront bientôt ; car écoutez la suite de leurs discours : « Opprimons, ajouten
ux, si vous aviez eu pitié de leur désespoir, si vous aviez seulement écouté leurs plaintes, vos miséricordes prieraient Dieu
de paradoxe si les paroles de mon texte ne vous avaient disposés à l’ écouter avec respect, et je prétends que Jésus-Christ a s
je n’en demande pas davantage à un auteur ; je le plains même d’avoir écouté de belles choses qu’il n’a point faites. Ceux qui
it ne le valoir pas : le hasard fait que je lui lis mon ouvrage, il l’ écoute  ; est-il lu, il me parle du sien. Et du vôtre, me
i même toute la terre n’est qu’un atome suspendu en l’air, et si vous écoutez ce que je vais dire ? Vous êtes placé, ô Lucile,
atorze années, pour faire ce voyage233. Ne vous effrayez pas, Lucile, écoutez -moi ; la distance de la terre à Saturne est au mo
a conversation. Toujours maître de l’oreille et du cœur de ceux qui l’ écoutent , il ne leur permet pas d’envier ni tant d’élévati
a justice fait taire la charité, mais la justice elle-même n’est plus écoutée . Plutôt que de modérer les dépenses superflues, o
s me laissaient quelques heures de loisir, je les avais employées à l’ écouter  : et si j’ai de l’amour pour la vertu, je le dois
vec quelle douceur elle règne et quel charme on trouve, après l’avoir écoutée , à se rendre un bon témoignage de soi. Le méchant
qu’ici-bas je souhaite d’ouïr : Parle donc, ô mon Dieu, ton serviteur écoute ,              Et te veut obéir. » Je ne veux ni
t que de ta main. Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle Pour écouter ta voix réunit tous ses sens, Et trouve les douce
iace et sœur d’Horace. LE VIEIL HORACE. Qu’est ceci, mes enfants477 ? écoutez -vous vos flammes ? Et perdez-vous encor le temps
oir, dans sa punition, L’éclatant désaveu d’une telle action. SABINE. Écoutez un peu moins ces ardeurs généreuses, Et ne nous r
as dit encor ce que je veux. Tu te justifieras après, si tu le peux : Écoute cependant, et tiens mieux ta parole.     Tu veux
ant, sortez527. ALEXANDRE. J’aurai le tort528, seigneur, si vous ne m’ écoutez . VENCESLAS. Sortez, vous dis-je ; et vous, gardes
; Ariste, son frère ; Bélise, leur sœur : celle-ci entre doucement et écoute . Ariste, Chrysale, Bélise. ARISTE. Clitandre aup
IN. Peut-être que mes vers importunent madame. HENRIETTE. Point. Je n’ écoute pas637. PHILAMINTE.                              
ses soupçons. Voici Britannicus. Je lui cède ma place Je vous laisse écouter et plaindre sa disgrâce, Et peut-être, madame, en
e établie Par vous-même aujourd’hui ne peut être affaiblie. Et s’il m’ écoute encor, madame, sa bonté Vous en fera bientôt perd
nant de consentir à un rapprochement, il se rend auprès d’elle ; il l’ écoute à loisir, pendant qu’elle lui rappelle tous les s
armes contre moi. J’oppose à ses raisons un courage inutile : Je ne l’ écoute point avec un cœur tranquille. NARCISSE. Burrhus
e suis ami qu’à ces conditions. LISIMON. Ouais ! vous le prenez haut. Écoute , mon cher comte, Si tu fais tant le fier, ce n’es
épas ! NARBAS. Ah ! madame, empêchez qu’on achève le crime. Euryclès, écoutez  ; écartez la victime : Que je vous parle. EURYCLÈ
êtres, amis, citoyens de Messène, Au nom des dieux vengeurs, peuples, écoutez -moi : Je vous le jure encore, Égisthe est votre r
et punir les tyrans ? Il soutiendra son peuple, il vengera la terre. Écoutez , le ciel parle ; entendez son tonnerre : Sa voix
raconte ce fait avec plus de détails dans sa lettre du 9 août 1675. «  Écoutez , je vous prie, une chose qui est, à mon sens, for
es personnages de Voltaire, Vendôme, dans Adélaïde du Guesclin. 530. Écoutons , entendons : du verbe ouïr, qui n’est guère emplo
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
outant ces paroles, vous apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Ecoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il p
rent alors les véritables spectateurs. Ce n’est plus Virgile que vous écoutez  ; vous êtes trop attentif aux dernières paroles d
48 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
rcus, est l’homme de bien qui sait parler. » — « L’homme digne d’être écouté , dit Fénelon, est celui qui ne se sert de la paro
au dernier jour pour juger ses auditeurs et le prêtre qui leur parle. Écoutez Bossuet accablé de douleur et pénétré d’espérance
et pénétré d’espérance devant le cercueil d’Henriette d’Angleterre ; écoutez les menaces foudroyantes qu’il adresse aux impies
ris ou hostiles, il a besoin d’adresse et de ménagement pour se faire écouter . Il séduit l’attention par des paroles bienveilla
ce de Mithridate : Seigneur, je ne vous puis déguiser ma surprise, J’ écoute avec transport cette grande entreprise ; Je l’adm
es vérités qu’il va lui dire : Romains, et vous, sénat, assis pour m’ écouter , Je supplie avant tout les dieux de m’assister. V
tion et la Division du sermon de Bossuet sur l’Unité de l’Église : «  Écoutez , voici le mystère de l’unité catholique, et le pr
encore à imputer à l’adversaire une opinion qui n’est pas la sienne. Écoutons Rousseau attaquer Molière, à propos du Misanthrop
ombien les orateurs et surtout les poëtes font usage de cette figure. Écoutons Massillon décrire la mort du pécheur : « Il sort
irer pour la rendre plus saisissante. « Aussi avait-il pour maxime : Écoutez , c’est la maxime qui fait les grands hommes, que,
qui cède à tout vent, et qui est toujours agitée de quelque tempête. Écoutez ce grand bruit du monde, ce tumulte, ce trouble é
49 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
rez toutes les nations, lisez l’histoire des royaumes et des empires, écoutez ceux qui reviennent des îles les plus éloignées :
discours, je veux te rendre dépositaire de mes plus secrètes pensées. Écoute avec attention ce que je vais te dire. Je me plai
t au garde des sceaux de lire la déclaration. Toute cette lecture fut écoutée avec la dernière attention, jointe à la dernière
z de vanité pour ne dire jamais de bien de lui, qui craint ceux qui l’ écoutent , et ne compromet point son mérite avec l’orgueil
rs plus longtemps, et qui perçaient l’air de leurs cris, sans vouloir écouter personne, aussitôt qu’on tardait à leur obéir. To
je vous les dirai, encore attendri d’une première lecture où mon cœur écoutait avidement le vôtre, vous aimant comme mon frère,
ait donné trop de gages à la Révolution pour que ses conseils fussent écoutés et suivis sans défiance. Il mourut le 2 avril 179
ion des parties contractantes. Enfin je passai la moitié de la nuit à écouter M. le Commensal, et je maudis l’étiquette. Or, sa
oreille dure, et qu’il fallait caresser longtemps pour les disposer à écouter les belles choses. De là ce style oratoire qu’on
éritage du siècle précédent. De quel côté se tournera la nation ? Qui écoutera-t -elle ? ceux qui voudraient la ramener à l’ancien
Le feu commence à s’éteindre, Je cercle de sa lumière se rétrécit. J’ écoute  : un calme formidable pèse sur ces forêts ; on di
it sa réponse qu’il avait préparée, et qu’il lut, sans que personne l’ écoutât , se hâtant de lui-même de finir un discours étran
yle, remarquables par leur corpulence, se levèrent brusquement pour l’ écouter  ; le plancher craqua : « La chambre saute ! » s’é
t ; mourant, c’est mon seul vœu. Mais je supplie chacun de ceux qui m’ écoutent d’examiner sérieusement, et la main sur le cœur,
, il avait l’art, disait-on, de se faire entendre à force de se faire écouter . Du problème de la destinée humaine.(extrait.)
avait fermé les portes. Robert Beale lut alors la sentence, que Marie écouta en silence, et si profondément recueillie en elle
t quelquefois encore l’oreille frappée par des bruits de voitures, on écoutait , et c’étaient des voitures qui s’en allaient. Nap
ix étranges, inouïes, Sans cesse renaissant, sans cesse évanouies, Qu’ écoute l’Éternel durant l’éternité, L’une disait Nature 
siècle de Périclès, du siècle d’Auguste, comme du règne de Louis XIV. Écoutons -les parler, sous leur beau ciel, et comme sous le
est nullement d’invention qu’il s’agit avec Perrault : il n’a fait qu’ écouter et reproduire à sa manière ce qui courait avant l
mon malheur je suis bien détrompée, Et le Ciel me punit d’avoir trop écouté D’un oracle imposteur la fausse obscurité. Il m’e
blez, seigneur, à ce récit funeste ; Vous craignez de m’entendre et d’ écouter le reste. ŒDIPE. Ah ! Madame, achevez… dites… que
andre des larmes ; Vous apprendrez bientôt d’autres sujets d’alarmes. Écoutez -moi, madame, et vous allez trembler. Du sein de m
! Oui, dans le sein de Dieu, loin de ce corps mortel, L’esprit semble écouter la voix de l’Éternel. Épitres, liv. La liber
’un système, Prend ces brouillards épais pour le jour du ciel même. «  Écoute , me dit-il, prompt à me consoler, « Ce que tu peu
les ennemis que nous fait le mérite ; D’ailleurs on le Consulte, on l’ écoute , on le cite ; Aux spectacles surtout il faut voir
e, Le demi-jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle écoute les vents, Le murmure des mers, la chute des torr
uelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une voix. Il regarde, il écoute … Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la
s yeux ; .…  et    d’une    voix encore Tremblante : — « Ami, le Ciel écoute qui l’implore. Ce soir, lorsque la nuit couvrira
posant ses mains sur ce visage antique701 : — « Indulgente nourrice, écoute  : il faut de toi Que j’obtienne un grand bien. Ma
rrice, écoute : il faut de toi Que j’obtienne un grand bien. Ma mère, écoute -moi : Un pauvre, un étranger, dans la misère extr
m’abandonnez, Vous, à qui j’appartiens, mais qui m’appartenez, César, écoutez moins l’orgueil qui vous enivre : Ah ! croyez que
ourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute , et puis elle pleure : De son amour ne me parlez-
battements de son cœur, il en suit les fibres les plus secrètes, il s’ écoute penser, jouir et souffrir. Alors se développe sur
tres ont froissée, ou qui s’est blessée elle-même. Le poète lyrique n’ écoute dans la nature que les voix qui éveillent dans so
ancé les temps, j’ai remonté les âges : Tantôt, passant les mers pour écouter les sages ; Mais le monde à l’orgueil est un livr
l’écho de la céleste voûte, Jamais ces harpes d’or que Dieu lui-même écoute , Jamais des séraphins les chœurs mélodieux De plu
vais tout dire.A moi ? LOUIS. Je vais tout dire. A moi ?Je le veux : écoutez . FRANÇOIS DE PAULE, qui s’assied, tandis que le r
Rentre dans le néant, majesté périssable ! Je ne vois plus le roi, j’ écoute le coupable. Fratricide, à genoux ! LOUIS, tomban
aussi, moi, des baisers qui dévorent, Des caresses qui font mourir ! Écoutez ces rumeurs, voyez ces vapeurs sombres, Ces homme
t trembler le contour ; A peine un char lointain glisse dans l’ombre   Écoute  ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de la rout
sif, j’aspirais toute la douceur sombre Du mystérieux firmament. Et j écoutais voler sur ta tête les anges ; Et je te regardais
’épouvante, et ce que dit l’athée, En dépit de mes sens, je ne puis l’ écouter . Les vrais religieux me trouveront impie, Et les
ne veut pas d’autels828. Je vois rêver Platon et penser Aristote ; J’ écoute , j’applaudis, et poursuis mon chemin. Sous les ro
t va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’ écoute  ; il est temps839. LE POÈTE. S’il ne te faut, m
heur, Hélas ! Pas même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur. Ibid. L’étoile. Pâle éto
utre l’écho de ce que chacun d’eux ressent en soi-même841. LE POÈTE. Écoute ce torrent : quelle douleur profonde Exhalent à n
n grand fauteuil, lorsqu’à ses pieds assis, Devant l’âtre flambant, j’ écoutais ses récits. Quand Pierre et le bonheur partirent
iliations que sa position lui fait essuyer, il est près de faiblir et écoute la proposition qu’on lui fait d’épouser une vieil
t plus méritoire, Fi ! C’est bon pour des gens médiocres. — Mon cher, Écoute bien ceci : c’est l’orgueil qui te perd. GEORGE.
as, Et disait, sans changer un mot, la même histoire, De celles qu’on écoute et que l’on ne croit pas : Car notre conscience a
érieux pouvoir D’un rayon de soleil et d’une fleur éclose ! Ivresse d’ écouter , de sentir et de voir ! Enchantement divin, qui s
ide. Chateaubriand, se posant en théologien et en docteur, eût-il été écouté  ? Avait-il autorité pour le faire ? Joubert marqu
un redoublement d’activité intellectuelle : elle enchante ceux qui l’ écoutent , mais elle s’écoute aussi. 371. On se rappelle q
ivité intellectuelle : elle enchante ceux qui l’écoutent, mais elle s’ écoute aussi. 371. On se rappelle que Mme de Staël, à C
ien perdu de sa gravité : car elle a souvent censuré ceux mêmes qui l’ écoutaient , et qui ne l’en ont pas moins bien écoutée. C’est
ensuré ceux mêmes qui l’écoutaient, et qui ne l’en ont pas moins bien écoutée . C’est une preuve de plus qu’à la jeunesse on peu
mière fois Ce beau luth éploré qui vibre sous vos doigts. Lord Byron écouta , ajoute A. de Musset, Ce doux salut lointain d’u
uet, où de jeunes hommes et de jeunes femmes, au retour de la chasse, écoutent les chants d’un troubadour. Des rois, des évêques
50 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
ougar bondissant ; un Paunie est un daim tremblant. Que mes enfants m’ écoutent , ils trouveront mes paroles bonnes. J’ai dit. »
le frappait de son sceptre : « — Tiens-toi tranquille, camarade, et écoute la parole de ceux qui valent mieux que toi. — Toi
e ton dont Thémistocle disait à Eurybiade : « Frappe, pourvu que tu m’ écoutes  ! » Il prend pour lui les entreprises qui demand
la passent en plein air, soit à s’exercer dans les palestres, soit à écouter leurs orateurs sur la place publique, soit à flân
à la discussion avant que tous les orateurs eussent parlé ; il avait écouté attentivement toutes les opinions émises, et si u
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
laid, celle du genre démonstratif ; 2° sur la situation de celui qui écoute  : dans le délibératif, il écoute pour approuver o
f ; 2° sur la situation de celui qui écoute : dans le délibératif, il écoute pour approuver ou rejeter l’avis proposé ou comba
52 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
ent cet homme était éloquent, — et cependant il n’était pas orateur. Écoutez un artiste vous parler des choses de son art, un
grands orateurs de notre temps : nous n’en manquons pas, Dieu merci. Écoutez docilement leurs conseils, assistez à leurs confé
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
ns judicieuses de la critique. Si la voix de cette critique doit être écoutée par un Auteur qui écrit pour sa propre gloire, el
54 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
onsieur, je suis bien. Je viens pour.... Don Juan. — Non, je ne vous écoute point si vous n’êtes assis. M. Dimanche. — Monsi
pt, il redresse ceux qui ont la parole : on ne l’interrompt pas, on l’ écoute aussi longtemps qu’il veut parler ; on est de son
qui il parle, il conte brièvement mais froidement ; il ne se fait pas écouter , il ne fait point rire. Il applaudit, il sourit à
at902 le portait à sa noce ! » Que répondre à tant d’impudence ? S’il écoutait l’indignation, le rouer de coups ou le chasser ét
 ; on ne peut même les toucher jusqu’au vif par les corrections : ils écoutent tout et ne sentent rien. Cette indolence rend l’e
, et comme son esprit vif avait du singulier1039, il lui demanda de l’ écouter avec patience, et tout de suite lui dit que d’abo
ndis peu loin de moi un certain cliquetis que je crus reconnaître ; j’ écoute  : le même bruit se répète et se multiplie. Surpri
ses franchises ; l’opulence a sa gêne.... Ce n’est pas tout, mon ami. Écoutez les ravages du luxe, les suites d’un luxe conséqu
au besoin qui s’adresse à moi ; il me trouve la même affabilité. Je l’ écoute , je le conseille, je le secours, je le plains. Mo
insensés s’en retirer comme ils le pourraient ; mais le libérateur n écoutait rien avant d’avoir achevé sa généreuse entreprise
à n’a pas besoin d’être invoquée, car on l’entend toujours quand on l’ écoute une fois. Il aimait la poésie, l’art dramatique,
ce quand je fus de retour, et cette fois il nous maria. Mais le soir… écoutez ceci : Nous dansions gaiement sur la place. Monsi
comme pour lui dire : « N’irai-je pas ? — Paix ! lui dit Brisquette. Écoute , Biscotine, va jusque devers1461 la butte pour sa
eurs enseignements, une oreille docile. Les petits même des animaux n’ écoutent -ils pas leur père et leur mère, et ne leur obéiss
l’art qu’elle aimait, ouvrit sa fenêtre comme à l’ordinaire et parut écouter les notes avec une attention aussi calme et plus
Charlotte. L’instrument résonnait encore ; l’âme de la jeune fille n’ écoutait plus que l’orageuse obsession de son idée, l’appe
t fermé les portes. Robert Beale1525 lut alors la sentence, que Marie écouta en silence, et si profondément recueillie en elle
é de l’armée s’ils ne parvenaient à rétablir le pont, et sa vertu fut écoutée . Ils se mirent à l’œuvre avec un zèle admirable.
, mais ce n’était qu’à coups de baïonnette qu’on parvenait à se faire écouter , et qu’arrachant quelques victimes, femmes, enfan
lleurs ou de jouer avec mon chat ; mais rien ne m’échappait. Mon père écoutait tout avec une bonté, une patience digne d’Épictèt
son oncle ; l’aîné devait succéder à la pairie de son aïeul. L’évêque écoutait habituellement en silence ces innocents et pardon
me, répété deux fois, signale de loin l’ennemi1638. Tout se tait ; on écoute , et au loin on croit entendre, on entend sur un t
t depuis longtemps sonnée pour nous ; elles-mêmes mouraient d’envie d’ écouter encore ; et avec quelle terreur ensuite nous trav
Van Buck, je vous respecte et je vous aime. Faites-moi la grâce de m’ écouter . Vous avez payé une lettre de change à mon intent
s’y refusaient avec dédain. Le peuple, extrêmement irrité, ne voulut écouter aucun sentiment de pitié. On fit épuiser à la pau
d, tu vas prêter serment sur ce livre, en présence de l’Éternel qui t’ écoute  ; tu vas jurer qu’il n’a rien été convenu entre C
ouvent. C’est égal, jamais elle ne m’avait paru si intéressante. Je l’ écoutais avec des soupirs hypocrites, des questions, un ai
 V, sc. iii.) Invocation Parle, parle, Seigneur, ton serviteur écoute  : Je dis ton serviteur, car enfin je le suis ; Je
dehors n’a rien que de funeste, S’il le échauffe au dedans. Cet avis écouté seulement par caprice, Connu sans être aimé, cru
amne un réprouvé ! Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle Pour écouter ta voix réunit tous ses sens, Et trouve les douce
x uns comme aux autres : Maint oisillon se vit esclave retenu. Nous n’ écoutons d’instincts que ceux qui sont les nôtres, Et ne c
euple à contenter. » Malherbe là-dessus : « Contenter tout le monde ! Écoutez ce récit avant que je réponde. J’ai lu dans quelq
ens encor tout ému de colère. J’étais sur le théâtre2221, en humeur d’ écouter La pièce, qu’à plusieurs j’avais ouï2222 vanter ;
issait ; et moi, pour l’arrêter : « Je serais, ai-je dit, bien aise d’ écouter . — Tu n’as point vu ceci, marquis ? Ah ! Dieu me
t ? Sosie. Sosie. Mercure. Heu ? comment ? Sosie. Sosie. Mercure. Écoute  : Sais-tu que de ma main je t’assomme aujourd’hui
on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du bruit que tout ce qu’on écoute . Éliante, à Philinte. Ce début n’est pas mal ; e
entifs ; peuples, ouvrez l’oreille2464 ! Que l’univers se taise, et m’ écoute parler. Mes chants vont seconder les accords de m
la Boquette2508, A Nice, au Var, à Digne2509 il le conduit ; Nul ne l’ écoute , et le cruel poursuit.... D’autres oiseaux de dif
oi nous servirait d’unir notre misère ? — A quoi ? répond l’aveugle ; écoutez  : à nous deux Nous possédons le bien à chacun néc
tyle pompeux et toujours admirable, Mais que l’on n’entend point2553, écoutez cette fable Et tâchez de devenir clairs. Un homme
, et leurs accents funèbres, Voilà les seuls chanteurs que je veuille écouter , Voilà quelles chansons je voudrais imiter, Ta fl
seule ; il faut voir comment elle va. » Elle frappe à la porte, elle écoute  ; personne Ne répond. Et Jeannie au vent de mer f
 ? dit-elle. Ah ! mon Dieu ! rien, comme à l’ordinaire, J’ai cousu. J’ écoutais la mer comme un tonnerre, J’avais peur. — Oui, l’
ur sa chaise se penche, Et devant le Seigneur courbe sa tête blanche. Écoutez -la, Seigneur, et pour elle, et pour nous ! Cette
s affreux ; Mais maintenant au loin tout est silencieux. Le misérable écoute et comprend sa ruine, Il serre, désolé, ses fils
tait dessus. Irus. Ciel ! de cette façon voir tous mes plans déçus ! Écoutez , mes amis ; il me vient une idée : Quelle heure e
 ? Quel habit faut-il mettre ? Laerte. Eh ! le premier venu. Allons, écoutez -moi. Vous trouverez à table Le nouvel arrivé ; c’
bien le doute, Seul, je m’approche avec amour, Je l’interroge et je l’ écoute  ; Alors je le vois frissonner Au souvenir que je
as, Et disait, sans changer un mot, la même histoire, De celles qu’on écoute et que l’on ne croit pas : Car notre conscience a
érieux pouvoir D’un rayon de soleil et d’une fleur éclose ! Ivresse d’ écouter , de sentir et de voir ! Enchantement divin qui so
se lever ce soleil, Et des Vosges au Rhin resplendir sa lumière ! Or, écoutez -moi bien. Je veux que vers la pierre Sous laquell
parle-lui donc, c’est l’heure ! Ah ! que nous sommes durs ! regarde, écoute  : il pleure ! (Les Ouvriers, sc. vii.) Henri
vous le serez sans doute, Bons et droits justiciers ! Parlez, je vous écoute . LE duc nayme, descendant vers Gérald. Gérald, l
 ; La Patti2935 va donner le sol.... Dans le bois où la lune rêve, J’ écoute un divin rossignol. Payez très cher la courbature
e fournaise, Bien que le soleil soit derrière l’horizon, Alors j’aime écouter , du seuil de la maison, La cigale, au sommet d’un
ouce Va me bercer entre ses bras, Tandis que moi, franc d’embarras, J’ écouterai l’herbe qui pousse. Je pourrai donc, libre et rêv
hant, moi, fils des bonnes vignes ? Tes propos sont désobligeants.... Écoute bien. Beaucoup de gens Boivent du vin, c’est vrai
. Qu’il croie sa mère, que, sans se fier à ses propres regards, sans écouter ses propres craintes, il ajoute foi aux enseignem
que Corneille a éloquemment rendus : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute . Ton serviteur, oui, je le suis. Donne-moi l’inte
d’y avoir cru sans l’observer. — Parle donc, Seigneur : ton serviteur écoute . Car tu as les paroles de la vie éternelle. — Par
es passages du psaume XLVIII que Rousseau a imités dans cette ode : «  Écoutez -moi, nations, ouvrez vos oreilles, vous tous, hab
compagnera pas là-bas. » 2464. Racine (Athalie, III, vii) : Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’oreille. Ne dis plus, ô
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
rté ? Quelle autorité auriez-vous respectée ? quelle voix auriez-vous écoutée  ? quel parti auriez-vous embrassé ? aux ordres de
endroit de la tragédie de la mort de César par Voltaire. Cassius a. Écoute . Tu connais avec quelle furie Jadis Catilinab men
osographie dans ces vers où il peint l’attitude d’une personne qui va écouter à une porte : Cependant il hésite, il approche e
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ent de nature à recevoir quelque soulagement, ou si votre âme pouvait écouter d’autres conseils que ceux de la douleur ; car en
ous le saluez, il ne vous vous voit pas ; vous lui parlez, il ne vous écoute pas. Double métonymie, qui nous fait concevoir pl
nore votre vie. Le connétable de Bourbon rebelle ! ah, quelle honte ! Ecoutez Bayard mourant comme il a vécu, et ne cessant de
uvre ombre !     LE SPECTRE. Ce n’est pas la pitié que je veux ; mais écoute avec une sérieuse attention ce que je vais te rév
et éternel mystère ne doit pas être confié aux oreilles d’un mortel ; écoute seulement, écoute ce que je puis te dire, si jama
ne doit pas être confié aux oreilles d’un mortel ; écoute seulement, écoute ce que je puis te dire, si jamais tu aimas ton pè
u bord des marais, si tu ne frémissais d’horreur. Maintenant, Hamlet, écoute  : on a répandu le bruit que, paisiblement endormi
n, Monsieur, je suis bien… je viens pour... DON JUAN. Non, je ne vous écoute point, si vous n’êtes point assis. M. DIMANCHE. M
u irrité, il est vrai, mais souverainement miséricordieux. Sûr d’être écouté , il devait parler, et noblement, fortement, suiva
te à la porte, ne reconnaissant ni ne laissant entrer personne ; il n’ écoute aucun message ni ne répond, il tire un voile obsc
en cette cour qu’anime la folie, Va, vient, chante, se tait, regarde, écoute , oublie, Et dans mille cristaux, qui portent son
omme, et vous serez heureux : Les chiens vous serviront. » L’enfant l’ écouta dire, Et même il le baisa. Son livre était moins
point arrêté ; la faim, c’est un maître impérieux, l’âne n’eut point écouté un simple appétit ; l’occasion, ce n’est point pa
lamité, dans la rapidité de notre course, nos outres remplies d’eau s’ écoutent  ; haletants, dévorés dune soif ardente, retenant
le ; Une clarté subite a brillé dans la nuit. Tandis qu’avec peine il écoute , A travers la tempête un autre bruit s’entend : U
ts de ses amours, retenus encore dans leur faible prison. La Déesse s’ écoute préluder avec complaisance ; elle incline sa bell
ut jeta un regard de pitié sur les chrétiens ; il résolut de ne point écouter la justice qui réclamait le châtiment de leurs cr
fontaine, Et le lait pur, tout lui parut sanglant. Il se trahit, on l’ écoute , on l’enchaîne ; Devant le juge en tumulte on l’e
nonyme. N° 167. — Le Pater (Historiette). A propos de pater, écoutez une histoire : Simple pauvre d’esprit ou du moins
frères, lui dit-il, les voilà qui nous attendent pour nous combattre. Écoute  : je t’ai sauvé la vie, je t’ai appris à faire un
ignait, et s’adressant au fakir debout en sa présence, il lui dit : «  Écoute , vieillard : je dormais, une voix prononça mon no
r : explique-moi ce que signifie ce songe singulier. » Le fakir avait écouté Ekber avec attention : il était vieux, sans père
cimeterre nu qui était posé sur un sofa voisin. « Prends cette arme, écoute , et quand j’aurai parlé, fais tomber ma tête à te
eau. Tes crimes ont allumé la colère de Dieu.  Ne m’interromps point, écoute jusqu’au bout… Tu n’as fait qu’une bonne action d
, parle… Pourquoi ne dors-tu pas tranquillement dans la tombe ? Et il écouta , les yeux toujours fixés sur le crâne humide, ver
te veux, malheureux que je suis ! et vous le souffrez, ô mon Dieu !   écoute … détourne la tête… Tu ne sais pas, tu ne peux pré
uelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une voix. Il regarde, il écoute … Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la
porte fort bien ; seulement mes cheveux ont un peu changé de couleur. Écoutez donc, mon cher ami, ma triste, lamentable et très
’on trouvera le repos dans la tombe, lorsque durant la vie on n’a pas écouté la loi de Dieu ; il n‘y a de repos dans l’éternit
les vengeances célestes sur ces infidèles qui, sans     avoir voulu m’ écouter , se sont rendus coupables envers le Roi, la loi,
rois cents Spartiates. Il les exhorte à mourir en héros. Eh bien   écoutez donc l’espoir qu’un Dieu m’inspire, Et le but sal
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
u’il va forcer de pardonner pour l’intérêt de sa propre tranquillité. Écoutons -le. « Rien n’est plus ordinaire que de vous ente
ient les objections ; et sa réponse est toujours celle que ceux qui l’ écoutent avaient dans leur cœur. Prenons pour exemple le b
58 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
et des derniers moments de son mari, et que le Distrait, qui a paru l’ écouter avec la plus grande attention, lui répond sérieus
érieusement : « N’aviez-vous que celui-là ? » évidemment, il n’a rien écoute , il a répondu à sa pensée qui s’occupait d’un tou
59 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
r, penser et raisonner ; donnons-leur une direction juste et élevée ; écoutons la voix infaillible de la conscience, qui nous fa
et distrait. Le devoir des jeunes gens dans le monde, c’est de savoir écouter et se taire à propos. Un genre d’exercice qui réu
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
est le talent de persuader, c’est-à-dire, de déterminer ceux qui nous écoutent à croire ou à faire quelque chose. Pour en venir
Fontaine met dans sa bouche : Romains, et vous, Sénat, assis pour m’ écouter , Je supplie avant tout les Dieux de m’assister. V
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
rateur, philosophe, homme de lettres, Cicéron homme d’État ! » 1. Écoutez avec quel accent M. de Sacy parle de ses amis du
mmes vivaient, conversaient ensemble, où l’on pouvait les voir et les écouter  ! Il nous reste du moins leurs ouvrages, où ils o
62 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
redoutable égide. Enfin, elle prononce ces paroles : « Fils d’Ulysse, écoutez -moi pour la dernière fois. Je n’ai instruit aucun
ue vous régnerez, mettez toute votre gloire à renouveler l’âge d’or ; écoutez tout le monde, croyez peu de gens ; gardezvous bi
à la mort ; il entrera dans vos conseils, et vous trahira, si vous l’ écoutez . L’humeur fait perdre les occasions les plus impo
abandonner à sa colère et au désir de la vengeance ? Est-il honteux d’ écouter les prières d’une mère dans une circonstance si g
e me places pas sur le même niveau que de simples particuliers ? » «  Écoutez -moi, Prince, répliqua Solon. Vous m’interrogez, m
tranger que dans le sien, et nous aurons cet avantage, si vous voulez écouter mon conseil et vous résoudre à une invasion en Ma
ne, tu n’ajoutes pas foi à mes paroles, bien qu’elles méritent d’être écoutées . Considère quelle est la condition des choses hum
ire (133 av. J.-C.). « Tibérius représentait à la multitude qui l’ écoutait autour de la tribune, que les bêtes les plus sauv
ythes, peuplade nomade ; mais lui, espérant les soumettre aisément, n’ écouta pas mon conseil, entreprit l’expédition et revint
63 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
ens que la peine de les réciter et qui ravissent de joie ceux qui les écoutent . » (Pratique du théâtre, I, 2.) On peut comparer
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
nne tout à fait à elle pour trouver des appuis contre elle-même ; car écoutez parler ce politique habile et entendu : la fortun
hancelant ! C’est trop parler de la fortune dans la chaire de vérité. Écoute , homme sage, homme prévoyant, qui étends si loin
st un grand flatteur qui ne cesse de nous applaudir, et tant que nous écouterons ce flatteur caché, jamais nous ne manquerons d’éc
nt que nous écouterons ce flatteur caché, jamais nous ne manquerons d’ écouter les autres ; car les flatteurs du dehors, âmes vé
65 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
n, monsieur ; je suis bien. Je viens pour… don Juan. Non, je ne vous écoute point217, si vous n’êtes point assis. M. dimanch
aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues déc
côté ; l’un se prend à un mot, l’autre à une similitude355 l’autre n’ écoute et n’entend plus 356 ce qu’on lui oppose357  ! (L
un vers, ou arrondir une période, ils pensent avoir droit de se faire écouter sans fin, et de décider de tout souverainement517
é leurs maux, si vous aviez eu pitié de leur désespoir, si vous aviez écouté leurs plaintes, vos miséricordes prieraient Dieu
plus ils me percent le cœur. Mais si leur voix n’est pas assez forte, écoutez Jésus-Christ qui se joint à eux : « Ingrat, déloy
ne le force, et le paisible animal ne fait plus, pour ainsi dire, qu’ écouter  : son action est tellement unie à celle de celui
s, et dont on ne peut pas s’approcher pour se mettre en devoir de les écouter  ! Combien de pauvres abondonnés650 ! Combien de d
x, au pardon des injures ; et, par la raison contraire, craignez et n’ écoutez pas ceux qui voudront vous exciter contre les aut
pt, il redresse ceux qui ont la parole ; on ne l’interrompt pas, on l’ écoute aussi longtemps qu’il veut parler, on est de son
i il parle ; il conte brièvement, mais froidement ; il ne se fait pas écouter , il ne fait point rire ; il applaudit, il sourit
es suspendirent leur cours ; les satyres851 et les faunes, pour mieux écouter , dressaient leurs oreilles aiguës ; Echo852 redis
qui va percer notre frère absent ; un scandale909 pour ceux qui nous écoutent  ; une injustice où vous ravissez à votre frère ce
âme du licencié Garcias Avant que d’entendre l’histoire de ma vie, écoute , ami lecteur, un conte que je vais te faire. Deux
vous, lecteurs curieux de la grande histoire du noyer de la terrasse, écoutez -en l’horrible tragédie, et vous abstenez de frémi
urs qui ressemblent à une basse continue, très-monotone pour ceux qui écoutent , mais probablement agréable à celui qui en est l’
elà des mers, il y grandit librement, en dehors de toute imitation, n’ écouta que la muse intérieure, et devint à l’école des m
ui disent : « A quoi bon prier ? Dieu est trop au-dessus de nous pour écouter de si chétives créatures. » Et qui donc a fait ce
plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu, et Dieu l’ écoute . L’homme serait-il donc dans la création le seul
moins qu’après que certain hôtel1643 aura changé de maître ; alors il écoutera , il verra. Il est bon d’être ferme, il le sait ;
ancé, un bon sens rapide et revêtu de grâce. En le lisant, on croit l’ écouter . Sa parole écrite semble née sans efforts sur les
avait fermé les portes. Robert Beale lut alors la sentence, que Marie écouta en silence, et si profondément recueillie en elle
rement. Je me dis : Dieu le veut, et je suis tranquille. Cher enfant, écoutez ceci : Quand le Christ expirant au sommet du Calv
agissent naïvement, sans songer au spectateur qui les regarde et les écoute . Ses études historiques ont une haute valeur, et
cultivés pour être des hommes. Assez de choses pressantes et de voix écoutées vous parlent du choix d’un état et de l’art très-
son père et à sa mère ; mais il a raison de regretter son ignorance. Ecoutez M. Jourdain, vous tous, s’il en est, qui passez s
’objet de la discussion. 355. Similitude, à une comparaison. 356. Ecouter veut dire entendre avec attention. 357. La Bruyè
l sait convertir en or jusqu’aux roseaux, aux joncs et à l’ortie ; il écoute tous les avis, et propose tous ceux qu’il a écout
et à l’ortie ; il écoute tous les avis, et propose tous ceux qu’il a écoutés . Le prince ne donne aux autres qu’aux dépens d’Er
Bruyère,  qu’il parle brièvement et froidement, qu’il ne se fasse pas écouter  ;  il a beaucoup gardé de ses anciennes habitudes
des. Il parle encore avec confiance, et il faut d’autant plus qu’on l’ écoute , qu’il prend l’inattention pour une marque d’orgu
âce à La Bruyère. 773. Il est bon de commencer de la rue à se faire écouter par le bruit du car­rosse et du marteau qui frapp
une dévotion qui consiste à dorer une chapelle, à dire un chapelet, à écouter une musique, à se scandaliser facilement, et à ch
qu’elle ne le force, et le paisible animal ne fait pour ainsi dire qu’ écouter . Son action est tellement unie à celle de son gui
« Les rossignols, les pinsons, jeunes encore ou moins habiles, savent écouter et profiter auprès de l’oiseau supérieur qu’on le
leurs cages respectives. On paye tant par heure pour qu’ils viennent écouter et prendre leçon. Avant que le maître chante, ils
comme d’une fine cloche d’acier, a imposé le silence, vous les voyez écouter avec une déférence sensible, puis timidement répé
coup luit là-bas comme un phare. » 1360. Comme il sait observer et écouter  ! Il a l’œil du peintre et l’oreille du musicien.
Et Celui qui, du sein de sa gloire infinie, Des sphères qu’il ordonne écoute l’harmonie, Écoute aussi la voix de mon humble ra
in de sa gloire infinie, Des sphères qu’il ordonne écoute l’harmonie, Écoute aussi la voix de mon humble raison, Qui contemple
its. Il ne suffit pas de voir, il faut regarder ; d’entendre, il faut écouter . 1726. M. de Sacy dit ailleurs : « A peine sor
ire, et un cri d’admiration s’éleva du monde vers la postérité, qui l’ écoute encore et ne s’en lassera jamais. » 1761. Le ch
66 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
doit en faire disparaître la sécheresse sous le charme de son style. Écoutez Virgile : Quand la neige au printemps s’écoule d
vain battent la terre. Quel plaisir, entouré d’un double paravent, D’ écouter la tempête et d’insulter au vent ! Qu’il est doux
exige, et qui doit toujours être celui d’un poète inspiré d’en haut. Écoutez Boileau : D’un air plus grand encor, la poésie é
67 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
e main m’a daigné conférer, Je professe une loi que je dois déclarer. Écoutez donc, Césars, et vous, troupes romaines, La gloir
se, L’autorité non plus, ni tout Quintilien. » Confus à ces propos, j’ écoute , et ne dis rien. J’avouerai cependant qu’entre ce
e d’abord930 tout cesse. AMPHITRYON. Non, sans emportement je te veux écouter , Je l’ai promis. Mais, dis ; en bonne conscience,
p me fatiguer l’esprit : Et je suis un vrai fou d’avoir la patience D’ écouter d’un valet les sottises qu’il dit. SOSIE, à part.
de vers inavouables, il fit maintes requêtes au roi et au parlement. Écoutez de quel ton en parle Scudéry, qui publia en 1632
déserts Les orgueilleux tyrans des airs Ont apaisé leur insolence, J’ écoute à demi transporté Le bruit des ailes du silence Q
z attentifs ; peuples, ouvrez l’oreille : Que l’univers se taise et m’ écoute parler1038. Mes chants vont seconder les accords
se, et ce n’est point en vain Que mon aiguille en ce rond se promène. Écoute  : voilà l’heure ; elle sonne à l’instant : Une, d
e empire. Mon époux est vivant, ainsi ma flamme expire. Cessez donc d’ écouter un amour odieux, Et surtout gardez-vous de paroît
i brûlent de ses feux, Descendit jusqu’à moi de la voûte des cieux… «  Écoute , me dit-il prompt à me consoler, « Ce que tu peux
e suis ami qu’à ces conditions. LISIMON. Ouais ! vous le prenez haut. Écoute , mon cher comte, Si tu fais tant le fier, ce n’es
les ennemis que nous fait le mérite ; D’ailleurs on le consulte, on l’ écoute , on le cite ; Aux spectacles surtout il faut voir
un style pompeux et toujours admirable, Mais que l’on n’entend point, écoutez cette fable, Et tâchez de devenir clairs. Un homm
plains le voleur ! (I, 25.) III. Dialogue Pourquoi, sans l’ écouter , applaudis-tu Clitandre ? — C’est que j’aime bien
onsacré, D’acanthe et d’aubépine et de lierre entouré. L’Amour, qui l’ écoutait , caché dans le feuillage, Sortit, la salua sirène
. Idylle antique « Dieu, dont l’arc est d’argent, dieu de Claros, écoute  ! « Ô Sminthée-Apollon1204, je périrai sans doute
fureur indiscrète, Protégé du vieillard la faiblesse inquiète ; Ils l’ écoutaient de loin ; et, s’approchant de lui : « Quel est ce
te, « Seul, en silence, au bord de l’onde mugissante, « J’allais et j’ écoutais le bêlement lointain « De troupeaux agitant leurs
oreille avide, Et nymphes et sylvains sortaient pour l’admirer, Et l’ écoutaient en foule, et n’osaient respirer ; Car, en de long
sa vieillesse. Au sortit d’un sermon la fièvre le saisit, Las d’avoir écouté sans avoir contredit. Et tout près d’expirer, gar
tive est représentée, d’abord par Delille, qui se fait toujours lire, écouter et applaudir au Collège de France, et, après lui,
mme il savait lire quand il « se faisait entendre à force de se faire écouter  ». M.-J. Chénier a trouvé des accents indignés da
journée Où l’âme de mon père aux deux est retournée. L’heure sonne, j’ écoute … Ô regrets ! ô douleurs ! Quand cette heure eut s
bureaucratie ministérielle, y fut l’ami et quelquefois le conseiller écouté des premiers parmi les hommes politiques et les é
1815, par son poème du Voyage en Grèce (1821-1827), un écho poétique, écouté et applaudi jadis, oublié aujourd’hui, des patrio
                   Du moins je demande humblement Que Votre Majesté m’ écoute un seul moment. LOUIS. Ah ! mon peuple est à vous
es, Les sons entrecoupés du nocturne angélus, Que le père et l’enfant écoutent les fronts nus, Et le sourd ronflement des cascad
e solitude où je rentre en moi-même, Je sens quelqu’un de grand qui m’ écoute et qui m’aime ! Aussi, taillis sacrés où Dieu mê
terminé la guerre. Les cantons sur leur porte ont plié leur bannière. Écoutez , écoutez : c’est l’adieu des clairons ; C’est la
a guerre. Les cantons sur leur porte ont plié leur bannière. Écoutez, écoutez  : c’est l’adieu des clairons ; C’est la vieille A
t va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une larme de toi ! Dieu m’ écoute  ; il est temps. LE POÈTE. S’il ne te faut, ma sœu
heur, Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur. LA MUSE. Crois-tu donc que je soi
ulée en feston, Tourne comme un rébus autour d’un mirliton1421.     J’ écoutais cependant cette simple harmonie, Et comme le bon
ce monde parvient ; Et le poète, assis près des fleurs sur la grève, Écoute ces accents fugitifs comme un rêve, Lève les yeux
villes, Elle m’arrive en bruits douloureux et discords ; J’aime mieux écouter ces feuillages mobiles D’où pleut un frais sommei
es senteurs du désert. Je me suis garanti de toute voix humaine Pour écouter l’eau sourdre et la brise voler ; J’ai fait taire
dans leurs gouffres amers. Ici, dans cette paix des douces bergeries, Écoute ces taureaux et ces brebis chéries, Ton chien, te
pieds nus, Nos soucis, nos travaux, te sont tous inconnus ! LE POÈTE. Écoute , dans ces bois déjà pleins de ténèbres, Du zéphyr
frêne voisin, Siffler le joyeux merle enivré de raisin1480. LE POÈTE. Écoute ce torrent : quelle douleur profonde Exhalent à n
nt le ton de Desportes, comme celui de Malherbe et de J.-B. Rousseau. Écoutons -le : Delivre-moy, Seigneur, de la mort éternelle
t ce « plaisir des Dieux » du proverbe, qui console de tout. 814. «  Écoutons cet hymne de haine et de colère, le plus terrible
SIE.          Moi, vous dis-je, moi qui suis à la maison. AMPHITRYON. Écoute , observe ici l’ordre que je désire, Et réponds mo
ouvet et Cie. 1038. Cf. Racine, Athalie, III, 7. Joad dit : Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’oreille. (Imité du Deu
rgueil de sa mère. » (Id.) 1125. Cf. Corneille, Le Menteur, V, 3 : Écoute  : je suis bon, et, malgré ma colère, Je veux enco
ieux se présumant formé, et lui laisse pour adieux ce bon conseil : Écoutez , profitez et méritez mon cœur. (III, 4.) C’est
épétai, et l’on peut s’imaginer avec quelle sévère attention elle fut écoutée . Il n’y a rien à dire, la strophe est belle. » L’
eds plein de joie Sous le dôme étoilé qui sur nos fronts flamboie ; J’ écoute si d’en haut il tombe quelque bruit ; Et l’heure
or, se referme jalouse Sur le frelon nacré qu’elle enivre en mourant. Écoute  ! tout se tait ; songe à la bien-aimée. Ce soir s
ans les anses connues de son enfance, monte à Notre-Dame de la Garde, écoute le chant des Alcyons, et salue Lamartine dans une
s confus d’un étrange concert S’élèvent lentement ; l’immobile désert Écoute , comme un homme en sa vague insomnie, Des cascade
re… Cependant autour d’eux leurs compagnons assis Des Homères du camp écoutent les récits ; Et l’étrange bivac que la nuit envel
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
quent. On voit bien, lui dit Cochin, que vous nêtes pas de ceux qui s’ écoutent . Une dame de qualité lui disait un jour : Vous êt
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
nt à l’élégie : mais la vraie pastorale doit toujours être champêtre. Écoutons ce qu’en dit Boileau : Telle qu’une bergère, au
70 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
ux hommes. 3. Bienveillance. Paraissez affectionné pour ceux qui vous écoutent  ; qu’ils croient que vous les aimez et que vous p
ous les sentiments ont des mobiles différents ; 2° l’âge de celui qui écoute . Un jeune homme sera touché par d’autres considér
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
Troupe futile et des grands rebutée, Par nous, d’en bas, la pièce est écoutée . Mais nous payons, utiles spectateurs ; Et quand
72 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
la prédication a trois fins, que la vérité soit connue, qu’elle soit écoutée avec plaisir, et qu’elle touche les cœurs. Pour f
capacité des esprits les moins intelligents. Pour que la vérité soit écoutée avec plaisir, il doit, sans trop rechercher les o
ntre l’ennemi était émue : cet inflexible oubli de sa personne, qui n’ écouta jamais la remontrance, et auquel constamment déte
emploie le genre simple pour instruire, le genre fleuri pour se faire écouter avec plaisir, et le genre sublime pour émouvoir e
73 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
témoin est un mur entre vous et lui qui arrête au passage la vérité. Écoutez patiemment ses redites ; opposez-lui les raisons
ant ses exploits ; en l’appelant roi soldat, il semble lui dire : « N’ écoutez pas les vieilles barbes grises de votre conseil,
re en matière par un exorde magnifique et tiré de loin. Le tribunal l’ écoute avec un recueillement qui n’est que de la stupeur
ému, et quand vous verrez vos impressions partagées par ceux qui vous écoutent , ne prenez plus conseil que de vous-même et de vo
74 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
des circonstances peu intéressantes. Exemple : L'orateur digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la
éron :  — Ramez donc, dit-il à Caron ; Que faites-vous ?  — Ma foi, j' écoute  ! L'agrément des pensées vient des objets qu'el
u'elle séduit ; c'est en apaisant toutes les passions qu'elle se fait écouter  : Dieu et la charité, voilà son texte, toujours l
qui a pour titre : Difficultés de la syntaxe.) une mère a sa fille. Écoute , enfant, les conseils d'une mère ; De sa parole u
e l'opulence Si ton travail suffit à tes besoins. Mais Dieu du pauvre écoute la prière, Et la vertu trouve sur son chemin Un a
75 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
cteurs ; que son affaire était ensuite d’affecter l’âme de ceux qui l’ écoutaient , comme ils voulaient qu’elle fut affectée, ce qui
opposée à nos plaisirs. Dites-nous des choses agréables, et nous vous écouterons , disaient les Juifs à Moïse ; comme si l’agrément
ui semblent forts, élevés, et remplis de grands sentiments. Le peuple écoute avidement, les yeux élevés et la bouche ouverte,
e n’en demande pas davantage à un auteur ; je le plains, même d’avoir écouté de belles choses qu’il n’a point faites. Ceux qui
oit ne le valoir pas. Le hasard fait que je lui lis mon ouvrage, il l’ écoute . Est-il lu, il me parle du sien. Et du vôtre, me
g de son empire si despotique ? Faudrait-il, dans une langue vivante, écouter la seule raison, qui prévient les équivoques, sui
la conversation : toujours maître de l’oreille et du cœur de ceux qui écoutent , il ne leur permet pas d’envier ni tant d’élévati
Ainsi consultez-vous vous-même, pour savoir si les orateurs que vous écoutez font bien. S’ils font une vive impression en vous
outant ces paroles, vous apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Ecoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il p
rent alors les véritables spectateurs. Ce n’est plus Virgile que vous écoutez  ; vous êtes trop attentif aux dernières paroles d
te presque rien de tout ce qu’il a dit dans la tête de ceux qui l’ont écouté  : c’est un torrent qui a passé tout d’un coup, et
communes de l’éloquence, se conformaient au goût du temps, pour faire écouter avec plaisir la parole de Dieu, et pour insinuer
osa, il divisa, il subdivisa, il distingua, il résuma : personne ne l’ écouta , et l’on s’empressait à la porte plus que jamais.
llin dictait Quelques leçons à la jeunesse. Et, quoique en robe, on l’ écoutait , Chose assez rare à son espèce. Près de là, dans
qu’il y prenne garde : il anime tout, et fait passer dans ceux qui l’ écoutent une partie de son enthousiasme. Un philosophe trè
convient à celui qui parle, à l’objet dont il parle, et à ceux qui l’ écoutent . Après ces qualités essentielles et communes à to
aractère de l’éloquence poétique et le langage des passions. Je ne t’ écoute plus, va-t-en, monstre exécrable ; Va, laisse-moi
duff tombe dans une douleur morne : son ami veut le consoler, il ne l’ écoute point ; et, méditant sur le moyen de se venger de
sthène ; il a été souvent celui de Cicéron ; il est celui de Bossuet. Écoutons Longin parlant de Démosthène. Après lui avoir rep
se faire connaître, et dire de grandes choses sans les inspirer. Mais écoutons Corneille même, et voyons de quelle manière il ca
mble, peu de réflexions qui ne soient plus éblouissantes que solides. Écoutons ce poëte philosophe : Quoi ! Rome et l’Italie en
ruque et répondre par un soupir aux choses qu’ils n’ont pas seulement écoutées . » Act. IV » sc. 12. Et plus loin, sc. 11 : « Mor
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
e généralement reconnue de l’enthousiasme de l’orateur sur ceux qui l’ écoutent . De là, l’incompatibilité évidente de tout orneme
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
u hasard, de fatiguer et d’épuiser enfin l’attention de ceux qui nous écoutent , et qui ont un intérêt réel à nous entendre.
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
ocat : jacta alea, esto. (Suet, in Cæs. cap. 32). Voilà l’historien. Écoutons le poète : Hîc, ait, hîc pacem, temerataqne jura
79 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
e l’esprit. On n’y disait pas toujours des madrigaux : c’est là qu’on écouta Malherbe dans ses dernières années, qu’on lut Bal
rrêtent, au contraire, à leurs sens avec tant d’opiniâtreté, qu’ils n’ écoutent rien de ce qui pourroit les détromper ; qui décid
gé, c’est-à-dire il essaya de lui faire voir, car elle ne voulut rien écouter  ; elle se jeta de colère dans la petite galerie.
conseil lui est bien plus propre qu’à celui qui le reçoit. Savoir écouter Une des choses qui font que l’on trouve si pe
ersuader, que de chercher si fort à se plaire à soi-même, et que bien écouter et bien répondre est une des plus grandes perfect
qu’il a dessein de dire qu’à ce que les autres disent, et que l’on n’ écoute guère quand on a bien envie de parler. Néanmoins
guère quand on a bien envie de parler. Néanmoins il est nécessaire d’ écouter ceux qui parlent. Il faut leur donner le temps de
timens, en montrant qu’on cherche à les appuyer de l’avis de ceux qui écoutent , sans marquer de présomption ni d’opiniâtreté. Év
s le lieu, l’occasion, l’humeur où se trouvent les personnes qui nous écoutent  ; car, s’il y a beaucoup d’art à savoir parler à
tre ; mais quant aux obligations, n’en vouloir pas entendre parler, n’ écouter qu’avec chagrin et avec dégoût ceux qui les leur
ait son occupation et son étude particulière. C’est là qu’après avoir écouté les autres, il reprenoit quelquefois les sujets q
t, dans des conversations aisées et familières, engageant les uns à l’ écouter avec plaisir, les autres à lui répondre avec conf
e taire ; et lorsqu’il se tait, on voit bien qu’il sauroit parler. Il écoute les autres paisiblement, et les paie souvent de l
ie souvent de la patience ou de l’attention qu’il fait paroître à les écouter . Il leur pardonne aisément d’avoir peu d’esprit,
is désormais plaider sa cause. Que Votre Majesté souffre et qu’elle m’ écoute , s’il lui plaît, non pas avec l’esprit d’un maîtr
anges. C’en est assez, pour espérer, toutes choses de V. M. Qu’elle n’ écoute plus rien qu’elle-même et les mouvemens généreux
c soin le bruit confus des créatures, et que, restant en lui-même, il écoute son souverain maître dans le silence de ses sens
e l’esprit juge de toutes choses selon ses lumières intérieures, sans écouter le témoignage faux et confus de ses sens et de so
n sont ; ils ont si peur de n’être pas au-dessus de tous ceux qui les écoutent , qu’ils se fâchent même qu’on les suive, qu’ils s
ont ordinairement fausses et obscures, et il est assez rare qu’on les écoute sans tomber dans quelque erreur. (De la Recherc
outant ces paroles, vous apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il p
rent alors les véritables spectateurs. Ce n’est plus Virgile que vous écoutez  ; vous êtes trop attentif aux dernières paroles d
Rollin dictait Quelques leçons à la jeunesse, Et quoiqu’on robe on l’ écoutait . « Vertueux par bonté de nature et par goût des
discours, je veux te rendre dépositaire de mes plus secrètes pensées. Écoute avec attention ce que je vais te dire. Je me plai
aliste519 m’a enseigné la langue des oiseaux. Si vous le souhaitez, j’ écouterai ceux-ci, et je vous répéterai, mot pour mot, tout
sordre où il me voyoit. « Console-toi, Gil Blas, me répondit-il, et m’ écoute . Quoiqu’en me découvrant tes besoins, ce soit521
de d’argent que capable d’en hasarder dans une si noble entreprise, n’ écouta pas le frère de Colombo ; lui-même fut refusé en
z de vanite pour ne dire jamais du bien de lui, qui craint ceux qui l’ écoutent , et ne compromet point son mérite avec l’orgueil
oncert dont la douce impression me remuoit jusqu’au fond de l’âme : j’ écoutai longtemps, et je me persuadai bientôt que cette h
us inique, le plus inégal, le plus désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux siècles de déprédations
a main. Tremblez donc devant moi, hommes superbes et dédaigneux qui m’ écoutez  ! La nécessité du salut, la certitude de la mort,
nue donc avec douceur ; il ne combat pas d’abord, il discute. On ne l’ écoute point ; il ne demande qu’à être entendu ; il pren
i. On te dira encore que tu es grand, que tu es adoré de tes peuples. Écoute  : Quand Néron eut empoisonné son frère, on lui di
urire forcé des autres ; on voit passer sur le front de ceux qui nous écoutent des blâmes à demi formés, qu’on peut éviter en se
u’il donnait à son vêtement en continuant son récit. Ses compagnons l’ écoutaient dans une attention profonde, tous penchés en avan
tions et les entretiens, qui souvent étaient des monologues avidement écoutés et religieusement reproduits, que se traduit le c
oins mal que je pus : « Monsieur, me dit-il en me quittant, monsieur, écoutez , croyez-moi : employez votre grand génie à faire
ui disent : « À quoi bon prier ? Dieu est trop au-dessus de nous pour écouter de si chétives créatures. » Et qui donc a fait ce
plaintifs. Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu, et Dieu l’ écoute . L’homme serait-il donc dans la création le seul
t différer essentiellement du sort qu’ils lui feront dans l’avenir. J’ écoute donc le bruit du monde. Comme un pâtre errant dan
de ses générations, et chacun de nous, enfant perdu de la foule, peut écouter dans sa pensée le bruit de ses pères et de ses co
t un moment les hommes ; les peuples lèvent la tête, ils regardent et écoutent , puis retournent, dès la première lueur de paix,
mais je ne répondrais pas aux sentiments du généreux public qui nous écoute , et du grand public extérieur qui s’est vivement
e monde : elles tuent, il est vrai, mais elles ne régénèrent point. N’ écoutez pas ces esprits superficiels qui se donnent comme
ilosophes et la Bible elle-même : la moitié de l’auditoire ne m’a pas écouté , l’autre moitié a dormi ou a quitté le temple. Fa
erches astronomiques l’ont constitué. Dans ce sermon qui a été si peu écouté , vous avez probablement, en suivant Anaxagoras, f
veux être libre. L’exemple de Bailly avertit les timides de ne jamais écouter de simples prières, quelle qu’en soit la source ;
t quelquefois encore l’oreille frappée par des bruits de voitures, on écoutait , et c’étaient des voitures qui s’en allaient. Nap
nte- ment ; il s’était promis de m’en tant dire ! Je le regardai et l’ écoutai avidement, des yeux, des oreilles et du cœur. Ima
nt sa vie. Autour de lui tous gardent le silence ; Raphaël lui-même l’ écoute avec respect, sinon avec une entière soumission.
, s’arrachant à ses prières et à ses saintes visions, s’avance pour l’ écouter . Mais tout le monde ne lui prête pas ainsi l’orei
iotto, Cimabué, Masaccio, sont aussi dans une sorte d’isolement ; ils écoutent à peine Léonard, et leur regard étonné semble dir
ndt, Murillo, Vélasquez, l’honneur de la Flandre et de l’Espagne, qui écoutent la savante parole de Titien. Van Eyck lui-même pr
lporté sous un ciel où il devait enfanter de tels chefs-d’œuvre. Pour écouter Titien, le sombre Caravage lui-même semble impose
oyait pas les cuirassiers et les cuirassiers ne la voyaient pas. Elle écoutait monter cette marée d’hommes. Elle entendait le gr
ur le toit, j’admirais les grands bois noyés dans l’azur du vallon, j’ écoutais les merles, les grives, les chardonnerets, les fa
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
s couleurs et la fidélité de l’histoire décrivant un grand événement. Écoutez maintenant le langage de la vraie philosophie, c’
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
rait des tableaux, des coquilles, des minéraux, des herbiers. » 1. Écoutez avec quel accent M. de Sacy parle de ses amis du
82 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
louer l’étude, et pour rendre hommage aux lettres et aux beaux-arts ! Écoutons -en quelques-uns : L’étude, utile à tous, est à t
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
nce bien heureusement celui qui va régner dans le reste de l’ouvrage. Écoutons maintenant le commentaire que l’auteur va trouver
ondi : L’un debout, l’autre assis, tous, fervent auditoire, En extase écoutaient la vénérable histoire. Appliquant un cristal sur
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
e si longue garde, Grondait au moindre bruit4, et, las de le veiller, Écoutait si son souffle allait le réveiller. Près du cheve
r voler sur les toits, Rappelait à son cœur nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le vent dans l’herbe ou la verdure, L’onde dan
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
rateur peut recourir à tous les moyens capables d’émouvoir ceux qui l’ écoutent , intéresser toutes leurs passions au succès de sa
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
du moins qu’après que certain hôtel1 aura changé de maître ; alors il écoutera , il verra. Il est bon d’être ferme, il le sait ;
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
s, et dont on ne peut pas s’approcher pour se mettre en devoir de les écouter  ! Combien de pauvres abandonnés1 ! Combien de dés
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
urs qui ressemblent à une basse continue, très-monotone pour ceux qui écoutent , mais probablement agréable à celui qui en est l’
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
aire. Pour la plupart des gens, j’aime mieux les approuver que de les écouter . Quand je me fie à quelqu’un, je le fais sans rés
aites ; sans cela mes idées se confondent : et si je sens que je suis écouté , il me semble dès lors que toute la question s’év
90 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
es sont dans toutes les mémoires, ou plutôt dans tous les cœurs. Mais écoutez , dans Euripide, Iphigénie suppliant son père : « 
us n’auriez pas dû quitter. Là vous trouverez des paresseux pour vous écouter et des dupes pour vous applaudir. » Les rhéteurs
91 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
la semence, Et suis jusqu’à la fin ton courroux généreux, Sans jamais écouter ni pitié, ni clémence.            Qui te parle po
hose, L’autorité non plus, ni tout Quintilien. Confus à ces propos, j’ écoute , et ne dis rien. J’avouerai cependant qu’entre ce
108. » Mon âme est dans les ténèbres, Mes sens sont glacés d’effroi. Écoutez mes cris funèbres, Dieu juste, répondez-moi. Mais
nt… Lisimon, à Isabelle, qui parle à Lisette.                        Écoutez . M. Josse lit.                                 
col de la Bouquette ; À Nice, au Var, à Digne il le conduit. Nul ne l’ écoute , et le cruel poursuit. Arrive Isis, dévote au mai
dans tout son auditoire ; Quel orateur en pourrait dire autant ? On l’ écoutait , on vantait sa mémoire : Lui cependant, stylé dév
e Sera l’objet de mes concerts. Trop heureux si, dans sa clémence, Il écoute avec complaisance Les chants que je forme pour lu
adis d’un air discret ; Ensuite, suspendu sur le bord de ma chaise, J’ écoutais en silence et ne me permettais           Le moind
, Se trouva possesseur enfin d’un nouveau monde, (Ici Victor entre et écoute sans être vu ; M. d’Orglande continue sans voir V
du trépas ; Son aspect attendrit, et n’épouvante pas. Me trompé-je ? Écoutons , sous ces voûtes antiques Parviennent jusqu’à moi
raint pour soi-même S’il se présente un homme au langage assuré, On l’ écoute , on lui cède, il ordonne à son gré : Ainsi Pacuvi
voir tout joyeux, Vient sans être attendu, s’assied au milieu d’eux, Écoute le récit des peines qu’il soulage, Joue avec les
faudra penser. Une autre ne pourra chez nous la remplacer. » Fénelon écoutait cette plainte naïve ; Mais, pendant l’entretien,
 À moi ? Louis.                                         Je le veux ; écoutez . François de Paule, qui s’assied, tandis que le
Rentre dans le néant, majesté périssable ! Je ne vois plus le roi, j’ écoute le coupable ; Fratricide, à genoux ! Louis, tom
Et celui qui du sein de sa gloire infinie, Des sphères qu’il ordonne écoute l’harmonie, Écoute aussi la voix de mon humble ra
in de sa gloire infinie, Des sphères qu’il ordonne écoute l’harmonie, Écoute aussi la voix de mon humble raison, Qui contemple
r voler sur les toits, Rappelait à son cœur nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le vent dans l’herbe ou la verdure, L’onde dan
cœur s’écriait : « Mon Dieu ! » À travers mes songes sans nombre, J’ écoutais son parler joyeux, Et mon front s’éclairait dans
rêve d’un instant ; Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ; Écouter dans son cœur l’écho de son génie ; Chanter, rire
urer sous les fleurs. J’aime mieux, dans ces bois où l’oiseau seul m’ écoute , Cherchant dès le matin le silence et le frais, D
hé sur une palme, De cet oiseau qu’au sein du Paradis Les bienheureux écoutent dans leur calme. Le moine, épris de cette douce
Tu m’enivras de ta joie éternelle. « Eh bien ! voilà que je viens d’ écouter , Pendant cent ans, dans une ardente extase, Un de
a plus solennelle. Mais mon cœur remué ne se put assoupir,         J’ écoutais toujours dans l’espace Cette course effrénée et c
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
agissent naïvement, sans songer au spectateur qui les regarde et les écoute . Ses études historiques ont une haute valeur, et
93 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ce d’une chose ; et par cette conviction, de déterminer ceux qui nous écoutent à la pratiquer. La raison, comme je l’ai déjà rép
gance. Je suppose, par exemple, que je veuille inspirer, à ceux qui m’ écoutent , de l’amour pour leurs semblables, et que je tire
réjugés, préoccupe les auditeurs, les concilie même, et les dispose à écouter avec docilité ce qu’on peut avoir encore à leur d
e de son caractère en cherchant à émouvoir les passions de ceux qui l’ écoutent  ? Ce n’est qu’une question de mots, que le simple
raitant le sujet le plus pur, cherche à toucher le cœur de ceux qui l’ écoutent , et ne se fait aucun scrupule d’exciter l’indigna
ent, à parler de manière à être facilement entendu de tous ceux qui l’ écoutent  ; secondement, à s’exprimer avec assez de grâce e
out, tâcher de parler assez haut pour être entendu de tous ceux qui l’ écoutent , et remplir de sa voix l’espace qu’occupe l’assem
donne encore à l’orateur le désavantage de faire penser à ceux qui l’ écoutent qu’il cherche à les entraîner par la seule violen
roles, en prodiguant les mots les plus énergiques, on ne se fait plus écouter avec attention. Ces mots rassemblés en grand nomb
plus, elles y ajoutent une véritable beauté ; elles nous disposent à écouter avec attention et avec plaisir, et nous font épro
loquence perdra tout son effet. On pourra s’amuser de son discours, l’ écouter même avec plaisir ; mais on ne le considèrera tou
une ardeur, Une flamme qui se communiquent rapidement à ceux qui nous écoutent , et qui, plus que toute autre chose, prêtent à l’
e assemblée nombreuse, et pouvaient seuls engager cette assemblée à l’ écouter . C’étaient les uniques véhicules que les chefs et
l’enthousiasme de celui qui chante, aussi bien que de la personne qui écoute , et justifient des pensées plus hardies et plus p
dans des flocons de nuages. Souvent, sur le penchant d’une colline, j’ écoute le son lointain de la cloche du soir ; il se bala
me elle fatigue le lecteur. Homère, il faut bien l’avouer, s’est trop écouté dans son penchant à faire parler ses héros ; et,
duff tombe dans une douleur morne : son ami veut le consoler, il ne l’ écoute point ; et, méditant sur le moyen de se venger de
hène ; il a été souvent celui de Cicéron ; il est celui de Bossuet. «  Écoutons Longin parlant de Démosthène. Après lui avoir rep
lent avec frayeur : la voisine arrive, on le lui raconte ; le passant écoute , et va le répéter (hypotypose). Ils croiront que
que dit-elle ? car elle voit ce qui se passe. Oui, j’espère qu’elle m’ écoute , et je l’entends qui te reproche de me rendre mal
ents et de l’expression que leur donne naturellement celui qui écrit. Écoutons Buffon développant la même idée, et nous parlant
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
moi les accords, Et de ses mouvements secondez mes transports. Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’oreille. Ne dis plus, ô
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
ancé, un bon sens rapide et revêtu de grâce. En le lisant, on croit l’ écouter . Sa parole écrite semble née sans efforts sur les
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
pour l’ennemi était émue ; cet inflexible oubli de sa personne, qui n’ écouta jamais la remontrance, et auquel constamment déte
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
verser vous-même. Il n’est pas possible, dit Cicéron34, que celui qui écoute , se porte à la douleur, à la haine, à l’envie, à
nce des auditeurs, qui les rende attentifs, et qui les dispose à nous écouter favorablement ; 2º exposer le fait d’une manière
rime simplement, pour s’insinuer avec art dans l’esprit de ceux qui l’ écoutent . Mais il y a bien d’autres occasions où cette règ
pays où l’on ne pouvait les entendre, où l’on ne voulait pas même les écouter , ils eurent recours à M. de Lamoignon, comme à un
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
is, ubi non sua decora eum à tantâ foeditate supplicii vindicent » ? Écoutons maintenant Corneille, ou plutôt le vieil Horace l
cle et des hommes capables de persécuter la vertu, ne l’étaient pas d’ écouter la voix de l’amitié ; et ce n’est pas sous les Ti
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du bruit que tout ce qu’on écoute . éliante, lbas, à Philinte. Ce début n’est pas m
menté par une triste pensée. Tu as de l’esprit : que vas-tu devenir ? Écoute  : J’ai dans mon armoire une cassette avec quelque
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
olue, de manière à terminer toute espèce de dispute à cet égard. Mais écoutons Messala, l’un des interlocuteurs, assigner et dét
/ 207