(1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « OBSERVATIONS DE L'AUTEUR. » p. 
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(1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « OBSERVATIONS DE L'AUTEUR. » p. 

OBSERVATIONS DE L'AUTEUR.

La dernière édition de ce Traité d’élégance et de versification latine, malgré l’accueil favorable qu’a daigné lui faire un public judicieux et impartial, dont nous honorons beaucoup le savoir et l’expérience, renfermait encore des imperfections qu’il nous importait de faire disparaître. C'était, dans l’ensemble de l’ouvrage, une logique parfois un peu diffuse, une méthode qui laissait à désirer plus de clarté et de précision, plus d’intérêt dans ses développements. C'étaient, dans les détails, quelques définitions un peu abstraites qu’il fallait simplifier et éclaircir, certaines règles trop peu intéressantes qu’il convenait d’éliminer, des lacunes assez nombreuses qui devaient être comblées. C'étaient, dans la forme, quelques négligences de style, et aussi certaines dispositions typographiques qu’il importait de modifier.

Mettant donc à profit notre expérience de trente années et les études toutes spéciales que nous avons faites sur la langue latine, nous avons revu avec le plus grand soin cette nouvelle édition, nous l’avons remaniée presque en entier, et, suivant le conseil du vieux poëte, nous sommes devenu à notre égard un Aristarque sévère, tantôt effaçant ce qu’il y avait de trop, tantôt ajoutant ce qui faisait défaut, tantôt éclaircissant ou modifiant ce qui nous semblait obscur ou défectueux.

Nous soumettons donc, avec le sentiment que nous inspire un travail sérieux, cette troisième édition de notre Traité d’élégance et de versification à la critique des hommes spéciaux, espérant que leur jugement, s’il est le résultat d’un examen consciencieux, lui sera entièrement favorable.