(1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
/ 178
(1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12

Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron
Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature.

L’art de bien dire, que nos grands écrivains du xviie  siècle ont porté à un si haut point, et qui, comme le dit excellement Son Éminence le Cardinal Archevêque de Bordeaux, est si nécessaire aujourd’hui, est enseigné avec succès à la jeunesse des séminaires et des colléges par un ecclésiastique instruit et plein de goût, M. l’abbé Piron, ancien professeur de belles-lettres, dans un Cours complet de littérature, qui a obtenu l’approbation d’un très grand nombre d’évêques et de professeurs, tant ecclésiastiques que laïques.

Les trois volumes de ce Cours, qui ont paru depuis quelques années, sont devenus classiques dans beaucoup de séminaires et de maisons d’éducation. Dans son premier volume (quoique chaque volume soit indépendant et forme un tout complet), intitulé le Style, l’auteur expose les principes généraux de l’art d’écrire, principes qui sont communs à tous les genres de compositions littéraires. Dans le dessein de l’auteur, ce volume est destiné à la Troisième.

Le volume suivant, la Poétique, qui donne les règles du premier des arts agréables, est pour la Seconde.

Et le dernier volume, la Rhétorique, qui offre les préceptes de l’art de bien dire, est approprié pour la classe de ce nom.

L’auteur, dans ces trois volumes, ne marche qu’appuyé sur les autorités des meilleurs critiques anciens et modernes, qu’il a su habilement fondre dans ces traités, compléter les uns par les autres et mettre parfaitement en lumière.

Innombrables sont les auteurs que M. l’abbé Piron a mis à contribution pour composer son Cours, et il lui a fallu une grande force de condensation, un goût sûr, un tact parfait, pour présenter avec un intérêt soutenu tant de pensées et de préceptes divers.

Chaque volume offre un plan harmonieux et complet, dans lequel l’estimable auteur suit une marche logique, présente des divisions claires et naturelles, des définitions exactes et nettes.

Mais ce que nous applaudirons surtout, c’est que M. l’abbé Piron, qui a fait preuve d’un goût parfait dans le choix de ses exemples, cherche constamment à former le cœur en même temps que l’esprit, faisant ressortir avec soin le côté moral et religieux des belles-lettres, ainsi que les beautés littéraires renfermées dans les Écritures et dans les ouvrages inspirés par le Christianisme.

Aussi ne nous étonnons-nous point que, dans les nombreux encouragements qu’il a reçus de tant de princes de l’Église, tous applaudissent « à ses efforts pour servir la cause des bonnes lettres ; » que tous le félicitent hautement « d’avoir publié ce travail consciencieux, qui non seulement ne contient rien de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs, mais encore est très propre à éclairer l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur goût et à orner leur cœur, et qui mérite une place distinguée parmi les livres classiques édités de nos jours ; » que tous enfin louent notre auteur « d’avoir mis de la netteté dans son plan, de la clarté dans sa méthode, de la justesse dans ses définitions, » et surtout « d’avoir rattaché à son enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les poètes bibliques et liturgiques, trop indignement méconnus… »

Que pourrions-nous ajouter à de pareils témoignages, rendus par des Prélats qui ont adopté pour leurs séminaires le Cours complet de littérature ?

Nous ne pouvons que les constater, pour garantir l’impartialité de nos propres éloges. Nous dirons cependant encore que ces volumes, qui semblent ne devoir convenir qu’à des classes et être, par conséquent, quelque peu arides, offrent néanmoins, par l’art heureux avec lequel l’auteur a disposé ses matières, une lecture des plus agréables.

L. F. Guérin,
Membre de l’Académie de la Religion catholique.

Voici quelques-unes des très nombreuses lettres adressées à l’auteur :

Évêché de Saint-Brieuc et Tréguier.

Monsieur le Professeur,

J’ai reçu la dernière partie de votre beau travail ; elle complète et couronne bien les deux autres. Vous avez mis des notions justes, des idées saines, un intérêt continu là où régnaient la confusion, le vague, la sécheresse. Votre Cours complet de littérature est sûrement un des meilleurs que nous ayons. Il aura le succès des œuvres sérieuses, lent peut-être, mais assuré. — Toutes les fois que j’en ai l’occasion, je dis bien haut que vos traités sont les meilleurs que je connaisse. Quelques esprits difficiles prétendent qu’il y a un peu de longueur. Pour moi, je ne me suis pas aperçu de ce défaut.

Augustin,
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier.

Évêché du Mans.

Mon bien cher ami,

Avant de vous témoigner ma reconnaissance pour votre Cours de littérature, j’ai tenu à le parcourir. J’y ai trouvé un plan net et précis, une méthode claire, des définitions pleines de justesse. Les exemples sont bien choisis et de nature à former le cœur autant que l’esprit des jeunes gens. En un mot, vous avez publié un bon ouvrage pour le succès duquel je fais les vœux les plus sincères.

Veuillez en agréer l’expression avec celle de ma reconnaissance et de mes plus affectueux sentiments.

Charles,
Évêque du Mans.

Évêché de Bâle.

Monsieur le Professeur,

Menacé d’ostracisme dans les écoles officielles par la bifurcation des études, pour employer une expression presque aussi barbare que la chose exprimée, l’enseignement des belles-lettres s’est réfugié dans les écoles ecclésiastiques ; et vous lui avez donné pour votre part, Monsieur le Professeur, un asile honorable et bienfaisant dans vos ouvrages. Après le traité de la Poésie, le traité du Style, et bientôt la Rhétorique.

Le traité du Style, comme celui de la Poésie, présente, à mes yeux, de nombreux avantages sur tous les ouvrages de ce genre. Avant toutes choses, des vues larges et profondes, embrassant le sujet dans toutes ses parties, vous ont donné la division des matières. Et cette division logique, en vous ouvrant comme une route entre les objets de votre enseignement, vous a montré la méthode que vous deviez suivre. Placé à ce point de vue, qu’aviez-vous à faire pour donner des définitions nettes et précises ? Il vous a suffi de décrire les lignes tracées sur votre plan. Dans l’exécution, vous avez observé vos propres règles. Appropriant le terme à l’idée, l’expression au sujet, votre diction suit dans toutes leurs nuances et toutes leurs inflexions les différents genres de littérature, et c’est dans un style simple, naturel, concis, élégant, que vous nous parlez de l’élégance, de la concision, du naturel et de la simplicité du style.

Bien que l’on cultive particulièrement la langue allemande dans les écoles ecclésiastiques de mon diocèse, je ne désire pas moins que votre bel ouvrage y devienne classique. Car il est très propre à former tout ensemble l’esprit et le cœur des élèves.

Recevez, je vous prie, avec mes sincères félicitations, l’expression de l’affectueuse estime avec laquelle je suis, Monsieur le Professeur, votre attaché serviteur.

Eugène,
Évêque de Bâle.

Évêché de Rodez.

Monsieur le Professeur,

Votre nouveau volume de littérature, comprenant ce qui concerne le Style, nous a paru digne de son frère aîné, intitulé : Poétique. Même exactitude au point de vue des enseignements de la foi, même netteté dans le plan de l’ouvrage, même clarté dans la méthode, même justesse dans les définitions, même hommage rendu aux modèles parfaits que l’on trouve dans les écrivains sacrés. Je vous félicite donc, Monsieur le Professeur, de la persévérance avec laquelle vous poursuivez l’œuvre de votre Cours complet de littérature, qui doit être couronné par la Rhétorique. Ce sera un excellent guide et un répertoire bien utile pour les maîtres et les élèves des écoles secondaires, ainsi qu’un agréable vade-mecum pour les gens du monde qui tiennent à entretenir avec les belles-lettres ce doux commerce si bien vanté par l’orateur romain : Litteræ adolescentiam alunt, juventutem delectant, senectutem oblectant , etc. Je désire trouver moi-même quelques moments de loisir pour en goûter les charmes, à l’aide de votre précieux recueil que vous avez bien voulu m’envoyer, et dont je vous remercie.

Recevez, Monsieur le Professeur, l’expression de mon estime et de mon affectueux dévouement.

Louis,
Évêque de Rodez.

Monsieur le Vicaire général,

Mes occupations ne m’ayant pas permis, à mon grand regret, d’examiner moi-même vos trois volumes sur le Style, la Poésie et la Rhétorique, j’en ai confié l’examen aux professeurs de littérature de mon petit séminaire.

Le rapport qu’ils me font de votre Cours lui est très favorable : ils le trouvent rempli de méthode et de clarté ; c’est un ouvrage complet et vivifié par un excellent esprit.

MM. les Professeurs n’ont rien vu d’aussi bien, et il est fortement question de l’adopter comme ouvrage classique dans mon petit séminaire.

Veuillez agréer, avec mes félicitations, l’assurance de mon respectueux dévouement.

Michel,
Évêque de Maurienne.

Monsieur le Vicaire général,

Après avoir pris connaissance de votre Cours de littérature, je m’empresse de vous dire à mon tour combien je m’explique aisément les suffrages flatteurs que prodiguent à votre ouvrage mes vénérés collégues. C’est un devoir pour moi d’unir mes félicitations à toutes celles que vous avez déjà reçues.

Oui, Monsieur le Vicaire général, votre ouvrage, par l’exactitude et la netteté des définitions, par la justesse des divisions, par l’esprit si profondément chrétien qui l’inspire, me paraît fait, entre tous les autres, pour développer sûrement le goût littéraire, élever les esprits et orner les cœurs.

En parcourant ce Cours de littérature, je me disais qu’on pouvait lui appliquer les paroles de Quintilien relatives à l’éloquence. Il est évidemment le fruit d’un consciencieux travail, d’une sérieuse application, d’une expérience longue et consommée. Il se distingue par une remarquable sagesse et par un goût irréprochable : Multo labore, assiduo studio, nimia exercitatione, plurimis experimentis, altissimâ prudentiâ, præstantissimo consilio. Voilà, ce me semble, la devise qui lui convient.

En ce qui me concerne, je ne manquerai pas de le recommander aux professeurs de mes petits séminaires et de mes établissements d’éducation religieuse. Je prie Dieu de tout cœur pour qu’il bénisse vos laborieux efforts, et leur accorde le succès qu’ils méritent si bien.

Agréez, je vous prie, Monsieur le Vicaire général, l’assurance de mon religieux dévouement.

Abel,
Évêque de Coutances et d’Avranches.

Monsieur le Vicaire général,

Je suis heureux de pouvoir vous adresser mes félicitations les plus sincères relativement à la nouvelle édition de votre Cours de littérature. La simplicité du plan, la logique de la méthode, la clarté des divisions, l’exactitude des définitions, le choix des exemples, la sagesse des conseils et la sobriété didactique du style ne laissent rien à désirer. Vous n’avez pas oublié surtout que le bien et le beau sont inséparables, et vous ne négligez jamais l’occasion de faire ressortir les richesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens.

Votre Cours complet sera suivi avec fruit dans nos petits séminaires et nos colléges catholiques.

Recevez l’assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.

Justin,
Archevêque de Besançon.

Monsieur le Vicaire général,

Les qualités que vous avez voulu mettre dans votre Cours complet de littérature, nouvellement réédité, s’y trouvent bien réellement. En effet, vos définitions sont exactes et précises, vos divisions logiques, vos développements clairs et bien nourris, vos exemples parfaitement choisis ; en sorte que votre ouvrage me paraît très propre à instruire exactement les esprits et à former chrétiennement les cœurs des jeunes gens auxquels il est destiné.

Je suis donc heureux de joindre mon approbation et mes félicitations à celles que plusieurs de mes vénérés collégues vous ont déjà exprimées.

Agréez, etc.

Jules Denis,
Évêque de Laval.

Monsieur le Vicaire général,

Je viens d’examiner votre Cours de littérature, et je suis heureux de constater que vous avez réussi à faire un ouvrage complet et élémentaire. Il renferme, en substance, tous les préceptes légués par les anciens, et reproduits par les modernes, sur l’art d’écrire, sur la poésie et sur l’éloquence. La grande lucidité avec laquelle vous les énoncez, les met à la portée des jeunes intelligences.

La disposition par interrogations et par réponses convient parfaitement à des leçons dont l’élève doit rendre compte, en classe, sur la demande du maître, et trahit, de la part de l’auteur, une longue expérience de l’enseignement. On retrouve la même connaissance intime du métier jusque dans ces petits caractères que vous avez voulu employer pour l’impression de certains paragraphes moins essentiels.

Je suis ravi que vous ayez combattu la théorie funeste de l’art pour l’art, en traçant avec fermeté le but moral du poète et de l’orateur, aussi bien qu’en donnant l’idée la plus pure et la plus haute de la noble mission de l’écrivain. Je ne trouve pas moins digne d’éloge votre sévérité ou plutôt votre justice à condamner certains livres, dont il ne faut à aucun prix se permettre la lecture, quand bien même on devrait se résoudre à ignorer quelque chose.

En un mot, votre ouvrage est un excellent Traité de littérature. Je le recommanderai bien volontiers aux établissements scolaires de mon diocèse.

Veuillez agréer, avec mes félicitations, l’expression de mes sentiments les plus distingués.

Charles,
Évêque de Blois.

Monsieur le Vicaire général,

J’ai pris connaissance, sur l’invitation de Mgr l’Évêque de Rodez, de la nouvelle édition de votre Cours complet de littérature. Ces trois volumes sont écrits avec exactitude et netteté. Les matières sont bien divisées, les règles claires et les exemples bien choisis ; l’ouvrage me paraît répondre à vos bonnes et religieuses intentions et atteindre le but que vous vous êtes proposé. J’aurais été heureux de l’avoir entre les mains pendant les longues années que j’ai passées dans renseignement. J’aurai soin de le communiquer à nos maisons d’éducation ecclésiastiques.

Agréez, Monsieur le Vicaire général, l’assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.

Truel,
Vicaire général de Rodez.

Monsieur le Vicaire général,

Mgr l’Évêque de Troyes a chargé M. le Supérieur du Petit-Séminaire d’examiner votre ouvrage et de lui en rendre compte. Sa Grandeur me charge aujourd’hui de vous transmettre l’appréciation qui lui a été adressée et de vous exprimer en même temps ses félicitations.

Veuillez agréer, etc.

Vosdey,
Vicaire général.

Monseigneur,

Le Cours complet de littérature, par M. l’abbé Piron, me parait réunir les principales qualités de nos meilleurs livres classiques. L’auteur y donne le résumé de ses doctes leçons et le fruit de sa longue expérience dans la carrière de l’enseignement. Sans négliger les sages préceptes et les admirables modèles de l’antiquité, il a eu le bon esprit d’initier ses élèves aux beautés incomparables de la sainte Écriture, de leur développer les règles et de placer sous leurs yeux les sublimes inspirations de l’éloquence sacrée. Pour lui, le beau ne peut jamais être que la splendeur du vrai. En somme, cet ouvrage est une œuvre de science, de talent et de foi. Les jeunes humanistes y trouveront dans un style clair et toujours élégant, des principes sûrs, des notions exactes, des appréciations justes et des exemples d’un goût aussi pur que sévère.

Veuillez agréer, Monseigneur, l’hommage du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être, de Votre Grandeur, le très humble et très obéissant serviteur.

Pontié,
Supérieur du Petit-Séminaire, Vicaire général.

Monsieur le Vicaire général,

Les travaux incessants de mon ministère ne me permettant pas de lire avec assez de suite le Cours de littérature auquel vous avez consacré vos talents et vos longues études, j’ai fait examiner avec soin cet important ouvrage par MM. les Directeurs du Petit-Séminaire de Langres, et le jugement si favorable qu’ils en ont porté est venu confirmer mes appréciations personnelles.

Veuillez agréer, avec mes félicitations, l’assurance de mes sentiments dévoués en N. S.

Guillaume-Marie-Frédéric,
Évêque de Langres.

Monsieur le Vicaire général,

Aussitôt que j’ai eu votre Traité de littérature entre les mains, je me suis mis à le lire et à l’étudier. Jusqu’ici je n’ai trouvé aucun ouvrage élémentaire qui réunît sur la même matière toutes les qualités nécessaires. Votre ouvrage est complet, il est méthodique, il est clair. Aussi désiré-je vivement le voir introduire comme livre classique dans notre maison ; il serait à la fois agréable pour les professeurs et très utile pour les élèves.

Veuillez agréer, etc.

Combes,
Professeur au Petit-Séminaire.

Monsieur le Vicaire général,

Je connais et je pratique depuis longtemps votre Traité de littérature : je veux aujourd’hui vous remercier des services qu’il m’a rendus. J’en ferai l’éloge en trois mots : des nombreux manuels que je possède sur la matière, le vôtre, permettez-moi de vous le dire, est assurément le plus complet, le mieux rédigé et le plus sûr. Je ne vois pas qu’il me reste rien à désirer pour lui que la continuation du grand et légitime succès qu’il a obtenu près de tous les maîtres soucieux de conserver ou de ressusciter les bonnes et solides traditions d’autrefois.

Veuillez donc agréer l’hommage de mes sincères félicitations.

Aug. Boulanger,
Professeur de seconde.

Monsieur le Grand-Vicaire,

Je n’ai pas la prétention de vouloir rapprocher mon appréciation de celles qui vous sont venues de si haut. Mais j’ai reconnu qu’on avait trouvé avec raison dans votre œuvre plus de méthode, d’ordre, de netteté, de précision et d’esprit chrétien, que dans les œuvres de même nature destinées à servir de manuel. En effet, votre ouvrage est bien complet, bien net, tout à fait à la portée des élèves des classes supérieures. Je tâcherai de le faire adopter comme auteur classique pour nos élèves, dans un avenir prochain, sinon cette année-ci.

Escalon,
Professeur de littérature.

Monsieur le Grand-Vicaire,

Je viens de prendre connaissance de votre Traité de rhétorique. Faut-il vous dire qu’il m’a ravi et charmé ? C’est littéralement la vérité. Depuis trois ou quatre ans, je suis à la piste d’un bon Traité de rhétorique écrit en vue d’un petit séminaire.

Je désespérais de trouver l’objet de mes rêves et de mes désirs, quand j’ai rencontré votre ouvrage. Je l’ai feuilleté d’une main fiévreuse et je l’ai dévoré d’un œil avide. Il m’est agréable de vous dire qu’il répond parfaitement à mes idées. Ordre, distribution des matières, développements, exemples, questions bien posées, style varié : tout me plaît beaucoup. Aussi j’ai prié sans retard notre R. P. Directeur de m’en faire venir pour tous mes élèves. Je m’emploierai de toutes mes forces à faire adopter vos deux premiers volumes dans les classes de troisième et de seconde, comme le troisième le sera par les rhétoriciens.

Agréez, je vous prie, l’hommage du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être, Monsieur le Grand-Vicaire, votre très humble et très dévoué serviteur en N. S.

Joseph C. Messelod,
Missionnaire de Saint-François de Sales, professeur de rhétorique.