(1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
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(1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8

Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron
Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature.

Un grand nombre de journaux et de revues ont rendu un compte très favorable de ce nouveau Cours de littérature, et de la Poétique en particulier. Nous nommerons l’Univers, l’Union de Paris, le Monde, la Chronique de l’Ouest, l’Indépendant, l’Union de l’Ouest, l’Apis romana, le Mémorial catholique, la Revue bibliographique et littéraire, la Vérité. Dans l’impossibilité de reproduire ici tous ces articles, nous citerons seulement celui qui a paru dans l’Univers.

Cet ouvrage, qui témoigne, dans son auteur, d’une véritable science littéraire, nous a semblé mériter non seulement des éloges, mais une propagation qui ne peut être que profitable aux bonnes études.

La légèreté et le pédantisme sont trop souvent le caractère des livres de ce genre ; ici, les notions sont précises, renseignement est grave et bienveillant, et l’on sent partout l’homme de goût. On ne peut donc que féliciter l’élève qui aura su comprendre et digérer un enseignement si complet et si solide, et nous ne doutons pas que les professeurs eux-mêmes ne soient heureux de profiter de l’expérience d’un collégue, qui met à leur disposition un aussi riche fond d’études personnelles.

On doit savoir un gré particulier à l’auteur d’avoir disposé les matières de son enseignement dans un ordre parfaitement logique, et d’avoir posé toujours ses définitions avec une clarté parfaite. Avec un tel secours, le jugement de l’élève se forme en même temps que son goût s’établit et s’épure. L’éducation alors obtient son résultat complet. Nous féliciterons aussi l’auteur d’avoir constamment dirigé son enseignement vers le but moral eu religieux des belles-lettres. Jamais il ne perd de vue le devoir sacré qui lui est imposé, l’initiation de la jeunesse chrétienne aux vérités de la foi et à la pratique des devoirs qu’impose l’Évangile.

Dans cette intention, il dirige l’attention de ses auditeurs vers les beautés fécondes des livres saints, et il aime à former leur goût sur les chefs-d’œuvre de l’inspiration chrétienne.

L’intéressant Recueil de modèles qui doit compléter ce nouveau Cours de littérature offrira l’application des vues de l’auteur.

En attendant, les encouragements les plus précieux se sont déjà réunis sur son œuvre. L’auteur a pu déjà produire au public les lettres de félicitations que lui ont adressées NN. SS. les Cardinaux-Archevêques de Lyon, de Bordeaux, de Besançon et de Chambéry, les Archevêques de Paris, de Toulouse, de Bourges et d’Albi, les Évêques de Rodez, de Moulins, du Mans, de Saint-Brieuc, d’Autun, du Puy, de Carcassonne, de Montpellier, de Saint-Claude, d’Aire, de Nantes, de Fréjus, d’Annecy, de La Rochelle, de Pamiers, de Luçon, de Mende et d’Arras.

A ces témoignages si éclairés et si compétents viennent se joindre ceux de Mgr l’Évêque-administrateur de Genève, d’un des Prélats de l’Église du Canada et de Mgr l’Évêque de Bâle. Ce dernier Prélat relève avec une complaisance marquée les qualités de l’ouvrage, et insiste sur la portée qu’il doit avoir infailliblement pour la formation des littérateurs chrétiens. « Bien que l’on cultive particulièrement la langue allemande dans les écoles ecclésiastiques de mon diocèse, dit le savant Évêque, je ne désire pas moins que votre bel ouvrage, y devienne classique. »

Déjà bon nombre de petits séminaires et d’institutions ont adopté le Cours complet de littérature. Quelques congrégations l’ont établi dans leurs colléges, et il est classique dans plusieurs séminaires de Belgique. On ne peut donc que faire des vœux pour le succès toujours croissant de cette œuvre excellente.

Dom Prosper Guéranger, Abbé de Solesmes.

(Univers).

Évêché de Saint-Brieuc et Tréguier.

Monsieur le Professeur,

J’ai reçu la dernière partie de votre beau travail ; elle complète et couronne bien les deux autres. Vous avez mis des notions justes, des idées saines, un intérêt continu là où régnaient la confusion, le vague, la sécheresse. Votre Cours complet de littérature est sûrement un des meilleurs que nous ayons. Il aura le succès des œuvres sérieuses, lent peut-être, mais assuré.

Ayez la bonté de m’envoyer par votre libraire … exemplaires de l’ouvrage complet.

Agréez mes meilleurs sentiments.

Augustin, Évêque de Saint-Brieuc, et Tréguier.

Archevêché de Bordeaux.

Monsieur le Professeur,

En composant votre Poétique, vous avez voulu offrir aux jeunes étudiants un traité clair, méthodique, complet en même qu’élémentaire, et obvier aux inconvénients que présentent sous quelques rapports les ouvrages du même genre. Vous appuyant d’auteurs faisant autorité par leur science, vous avez eu en vue d’en faire profiter la jeunesse à initier dans l’étude de la poésie. On vous doit des encouragements

Mais ce qui est plus louable encore, c’est d’avoir rattaché à votre enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les poètes bibliques et liturgiques, trop indignement méconnus. En initiant de jeunes intelligences au vol sublime de la plus haute inspiration, celle de Dieu, vous leur apprenez à planer dans les régions élevées de la révélation, et à dominer par ces allures d’aigles les mesquines ou sensuelles productions de la poésie contemporaine.

Puisse le succès, qui me paraît garanti, être la digne récompense de votre laborieuse entreprise ! Je ne manquerai pas de recommander votre Poétique aux nombreux établissements de mon diocèse.

Recevez, Monsieur l’Abbé, avec l’expression de mes sympathies, l’assurance de mes sentiments les plus distingués.

Ferdinand Cardinal Donnet, Archevêque de Bordeaux.

Évêché de Rodez.

Monsieur le Professeur,

J’ai fait examiner par un homme très compétent le volume intitulé : Poétique, etc. D’après le rapport qui m’en a été adressé, j’ai la satisfaction de vous dire que ce livre ne contient rien de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs.

Mais il a encore d’autres mérites. En traitant des divers genres de poésie, et en assignant à chacun d’eux le caractère qui lui est propre, vous n’avez pas manqué, dans l’occasion, de signaler les abus si fréquents qu’on en a fait en détournant ce bel art de son noble but qui est d’élever les âmes au bien suprême et au beau idéal, au lieu de les abaisser vers les inclinations grossières, et de leur faire respirer l’atmosphère impure du vice, comme l’ont pratiqué tant d’écrivains corrupteurs.

Les auteurs et les ouvrages cités dans votre intéressant volume sont appréciés comme ils le méritent ; une juste part d’éloge et de blâme leur ont été faite, et un légitime hommage est rendu à la divine poésie de nos livres sacrés, si souvent dédaignée par les partisans ignares ou fanatiques de l’irréligion contemporaine. Cette nouvelle Poétique peut donc être mise très avantageusement entre les mains des jeunes humanistes, car non seulement elle ne leur offre aucun danger au double point de vue des croyances et des mœurs, mais elle est très propre à éclairer leur esprit, à épurer leur goût et à orner leur cœur.

Je vous félicite, Monsieur l’Abbé, d’avoir publié ce travail consciencieux qui mérite une place distinguée parmi les livres, classiques édités de nos jours, et je ne puis que vous souhaiter de nombreux lecteurs dans les maisons d’enseignement ainsi que parmi les gens du monde amateurs de bonne littérature.

Recevez l’assurance de mes sentiments distinguée et de ma sincère estime.

Louis, Évêque de Rodez.

Évêché de Bâle.

Monsieur le Professeur,

Vous avez admirablement rempli le double but que vous vous êtes proposé dans votre bel ouvrage intitulé : Poétique. D’abord, vos définitions, conçues dans des termes clairs et précis, signalent le genre et l’espèce, embrassant ainsi tout l’objet, mais aussi le seul objet qu’elles doivent déterminer. On le conçoit dès lors, par cela même qu’elles décrivent la nature générique des choses et leurs spécifiques, comme s’exprime l’École, elles renferment la division des matières et les préceptes de l’art. Voilà pourquoi toutes vos conceptions se tiennent et s’enchaînent par la connexité logique du principe et des conséquences ; voilà pourquoi tout votre ouvrage forme un système méthodiquement ordonné dans ses parties, comme un édifice pierre par pierre sur une seule base fondamentale.

Ensuite vos études sur la parole divine ne sont, Monsieur le Professeur, ni moins savantes ni moins profondes. Par un art aussi simple qu’ingénieux, vous nous montrez comment toute la Bible, déployant le pathétique du sensible, et faisant briller à nos yeux la splendeur du vrai, est un élan poétique du cœur tout ensemble et de la raison ; bien mieux, vous nous montrez comment tous les genres de poésie trouvent leurs modèles dans les Livres saints : l’Ode, dans les chants de Moïse et de Débora ; l’Épithalame, dans le Cantique des cantiques et dans le Psaume Eructavit cor meum verbum bonum ; l’Élégie, dans les plaintes sublimes de Job et dans les Lamentations de Jérémie ; le Poème didactique, dans les Proverbes et dans l’Ecclésiaste ; la Pastorale, dans Ruth et dans Tobie, etc. Vous nous révélez la sublimité poétique des monuments écrits de notre foi ; c’est là un grand service rendu à la religion, et plus encore aux belles-lettres.

En vous renouvelant mes remercîments, je suis, Monsieur le Professeur,

Votre très respectueux et très obéissant serviteur,

Eugène, Évêque de Bâle.

Monsieur le Vicaire général,

Après avoir pris connaissance de votre Cours de littérature, je m’empresse de vous dire à mon tour combien je m’explique aisément les suffrages flatteurs que prodiguent à votre ouvrage mes vénérés collégues. C’est un devoir pour moi d’unir mes félicitations à toutes celles que vous avez déjà reçues.

Oui, Monsieur le Vicaire général, votre ouvrage par l’exactitude et la netteté des définitions, par la justesse des divisions, par l’esprit si profondément chrétien qui l’inspire, me parait fait, entre tous les autres, pour développer sûrement le goût littéraire, élever les esprits et orner les cœurs.

En parcourant ce Cours de littérature, je me disais qu’on pouvait lui appliquer les paroles de Quintilien relatives à l’éloquence. Il est évidemment le fruit d’un consciencieux travail, d’une sérieuse application, d’une expérience longue et consommée. Il se distingue par une remarquable sagesse et par un goût irréprochable : Mutto labore, assiduo studio, nimia exercitatione, plurimis experimentis, altissima prudentia, præstantissimo consilio. Voilà, ce me semble, la devise qui lui convient.

En ce qui me concerne, je ne manquerai pas de le recommander aux professeurs de mes petits séminaires et de mes établissements d’éducation religieuse. Je prie Dieu de tout cœur pour qu’il bénisse vos laborieux efforts, et leur accorde le succès qu’ils méritent si bien.

Agréez, je vous prie, Monsieur le Vicaire général, l’assurance de mon religieux dévoûment.

Abel,
Évêque de Coutances et d’Avranches.

Monsieur le Vicaire général,

Mes occupations ne m’ayant pas permis, à mon grand regret, d’examiner moi-même vos trois volumes sur le Style, la Poésie et la Rhétorique, j’en ai confié l’examen aux professeurs de littérature de mon petit séminaire.

Le rapport qu’ils me font de votre Cours loi est très favorable : ils le trouvent rempli de méthode et de clarté ; c’est un ouvrage complet et vivifié par un excellent esprit.

MM. les Professeurs n’ont rien vu d’aussi bien, et il est fortement question de l’adopter comme ouvrage classique dans mon petit séminaire.

Veuillez agréer, avec mes félicitations, l’assurance de mon respectueux dévoûment.

Michel,
Évêque de Maurienne.

Monsieur le Vicaire général,

Je viens d’examiner votre Cours de littérature, et je suis heureux de constater que vous avez réussi à faire un ouvrage complet et élémentaire. Il renferme, en substance, tous les préceptes légués par les anciens, et reproduits par les modernes, sur l’art d’écrire, sur la poésie et sur l’éloquence. La grande lucidité avec laquelle vous les énoncez, les met à la portée des jeunes intelligences.

La disposition par interrogations et par réponses convient parfaitement à des leçons dont l’élève doit rendre compte, en classe, sur la demande du maître, et trahit, de la part de l’auteur, une longue expérience de l’enseignement. On retrouve la même connaissance intime du métier jusque dans ces petits caractères que vous avez voulu employer pour l’impression de certains paragraphes moins essentiels.

Je suis ravi que vous ayez combattu la théorie funeste de l’art pour l’art, en traçant avec fermeté le but moral du poète et de l’orateur, aussi bien qu’en donnant l’idée la plus pure et la plus haute de la noble mission de l’écrivain Je ne trouve pas moins digne d’éloge votre sévérité ou plutôt votre justice à condamner certains livres, dont il ne faut à aucun prix se permettre la lecture, quand bien même on devrait se résoudre à ignorer quelque chose.

En un mot, votre ouvrage est un excellent Traité de littérature. Je le recommanderai bien volontiers aux établissements scolaires de mon diocèse.

Veuillez agréer, avec mes félicitations, l’expression de mes sentiments les plus distingués.

Charles,
Évêque de Blois.

Monsieur le Vicaire général,

Je suis heureux de pouvoir vous adresser mes félicitations les plus sincères relativement à la nouvelle édition de votre Cours de littérature. La simplicité du plan, la logique de la méthode, la clarté des divisions, l’exactitude des définitions, le choix des exemples, la sagesse des conseils et la sobriété didactique du style ne laissent rien à désirer. Vous n’avez pas oublié surtout que le bien et le beau sont inséparables, et vous ne négligez jamais l’occasion de faire ressortir les richesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens.

Votre Cours complet sera suivi avec fruit dans nos petits séminaires et nos colléges catholiques.

Recevez l’assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.

Justin,
Archevêque de Besançon.

Monsieur le Vicaire général,

Je connais et je pratique depuis longtemps votre Traité de littérature : je veux aujourd’hui vous remercier des services qu’il m’a rendus. J’en ferai l’éloge en trois mots : des nombreux manuels que je possède sur la matière, le vôtre, permettez-moi de vous le dire, est assurément le plus complet, le mieux rédigé et le plus sûr. Je ne vois pas qu’il me reste rien à désirer pour lui que la continuation du grand et légitime succès qu’il a obtenu près de tous les maîtres soucieux de conserver ou de ressusciter les bonnes et solides traditions d’autrefois.

Veuillez donc agréer l’hommage de mes sincères félicitations.

Aug. Boulanger, Professeur de seconde.

Monsieur le Vicaire général,

Aussitôt que j’ai eu votre Traité de littérature entre les mains, je me suis mis à le lire et à l’étudier. Jusqu’ici je n’ai trouvé aucun ouvrage élémentaire qui réunît sur la môme matière toutes les qualités nécessaires. Votre ouvrage est complet, il est méthodique, il est clair. Aussi désiré-je vivement le voir introduire comme livre classique dans notre maison ; il serait à la fois agréable pour les professeurs et très utile pour les élèves.

Veuillez agréer, etc.

Combes, professeur au Petit-Séminaire.