[Dédicace]
Aux maisons d’éducation.
SONNET.
Asiles fortunés, où règne l’innocence,Où la vertu grandit sous des toits protecteurs,Dont jamais le torrent de l’humaine démenceN’osa souiller les murs de ses flots destructeurs !
Au sein de votre paix s’instruit l’adolescence,Le talent y mûrit, ennoblissant les cœurs ;L’art s’y montre riant à la rieuse enfance :Tel rit à l’herbe tendre un parterre de fleurs.
Voici qu’à votre seuil une Dame en atours,Qui, pour venir vous voir, a passé de longs jours.Murmure doucement une tendre prière.
Elle veut alléger vos pénibles travaux,Dans sa main sont cachés mille présents nouveaux ;Demeures de sagesse, accueillez l’étrangère.
Guyet.