(1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
/ 227
(1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »

Catinat (Nicolas), né à Paris en 1637, d’une famille noble de robe. Il passa par tous les grades militaires, avant de parvenir à celui de maréchal de France. La bataille de Staffarde, gagnée en 1690 ; et celle de la Marsaille, en 1695, sur le duc de Savoie, mirent le comble à sa gloire. Mais sa modération, son désintéressement, une simplicité respectable, une noble indifférence pour les honneurs, en un mot toutes les qualités qui rendent l’homme véritablement grand, au sein de la grandeur même, ne l’ont pas moins immortalisé. Louis XIV lisant dans son cabinet la liste des maréchaux de France, s’écria, au nom de Catinat : Voilà bien la vertu couronnée Les officiers et les soldats de son armée l’appeloient le père de la pensée. Il mourut, en 1712, dans sa terre de Saint-Gratien, près de Paris, n’ayant ni augmenté ni diminué sa fortune.