(1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 404
/ 191
(1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 404

Bayard (Pierre du Terrail de), né d’une famille noble et ancienne du Dauphiné, en 1474. Son intrépidité dans les combats, et ses vertus dans la société civile, le firent surnommer le. Il servit en Italie sous les rois Charles VIII, Louis XII et François I, et se distingua dans toutes les batailles de la manière la plus éclatante. Au passage de la rivière de Garillan, dans le royaume de Naples, il soutint seul l’effort de deux cents Espagnols à la barrière d’un pont. La veille de la bataille de Marignan, le roi François I voulut être armé chevalier par Bayard. Ce brave guerrier ne commanda jamais en chef. Mais son avis fut toujours du plus grand poids dans les conseils. Il fut tué à la retraite de Rebec près de Milan, en 1524, âgé de 50 ans. Les ennemis rendirent son corps, après l’avoir embaumé. On le porta à Grenoble, sa patrie ; et le duc de Savoie lui fit rendre les honneurs qu’on rend aux Souverains.