Il n’en est pas moins vrai qu’ils emprisonnaient la danse en des formes tyranniques ; ils l’empêchaient de s’adapter aux goûts d’une génération qui réclamait dans l’art une allure plus libre, des couleurs plus éclatantes, et l’on comprend que les éclaireurs du romantisme aient harcelé sans pitié ces traînards de la grande armée classique.
… Il est vrai qu’elle n’est pas jolie.
Un quatrième moyen de parvenir à la connoissance de la vérité, c’est quand on consulte pour les affaires de sa conscience, et pour avoir la décision de quelque point de morale, de s’adresser par préférence à ceux qu’on a lieu de croire plus instruits des vrais et sûrs principes de la morale chrétienne, et plus attentifs à enseigner la voie de Dieu dans la vérité, sans avoir égard à la qualité des personnes ; comme les Juifs, (Matth. 22, 16.) tout ennemis qu’ils étoient de Jésus-Christ, furent forcés de reconnoître que c’est ce qu’il faisoit dans toutes ses réponses lorsqu’il étoit interrogé et consulté.
Ceci est incontestablement vrai. […] Dans cette lutte contre les plâtres neufs, les Lorettes étaient de vraies Jeanne Hachette ; je n’emploie pas, pour cause, comme expression comparative, le nom de Jeanne d’Arc.
Elle donna l’impression d’un art qui abandonnait la routine pour remonter aux vraies sources de la beauté.
Le peuple, qu’on croit faussement ne servir que de nombre, nos numerus sumus, etc. n’est pas moins cependant le vrai trésor des rois : il est, par son industrie et sa fidélité, cette mine féconde qui fournit sans cesse à leur magnificence ; la nécessité le ranime, l’habitude le soutient, et l’opiniâtreté de ses travaux devient la source intarissable de leurs forces, de leur pouvoir, de leur grandeur. […] L’administration de ce magistrat sera toujours trop chère aux vrais citoyens, pour qu’on puisse craindre à son égard d’en trop dire. […] C’est là le vrai coup de maître dans l’ordonnateur. […] Quel est le vrai Français qui ne sente la grandeur, l’utilité, la générosité noble de cette résolution glorieuse ?
L’instinct de son art lui a même fait découvrir le vrai génie du ballet : le romantique par excellence.
Imitez de Vestris la badine élégance17, Le burlesque honteux, vrai plaisir de valet, Ne convient qu’aux tréteaux qu’illustra Nicolet. […] De réformer l’esprit Boileau fit son devoir ; Nous, aux défauts du corps présentons le miroir ; Vengeons le vrai talent, de l’ignorance altière, Et chassons de nos bals la Danse grimacière.
Il est vrai que Paris se venge en inventant tout de suite une autre célébrité ; il prend la première venue, l’illumine d’un regard, et l’on ne songe pas plus à la gloire partie en chaise de poste que si elle n’avait jamais existé. » Ainsi parle Théophile Gautier139 et il se montrait lui-même digne citoyen de l’oublieuse capitale.