Moi Alors je l’applaudissais ; mais tout en regardant ses petits pieds, si pressés, si vifs, si amusants, je me disais : « Ce n’est pas ça, la danse. » La Danseuse Et pour parler votre langage : « Qu’est-ce que c’est, la danse ? […] Ingres parce que j’ai un vif sentiment de l’égalité entre les arts et, malgré la liberté de mes opinions sur l’avenir de la chorégraphie, je vous admire, mademoiselle, plus que la plupart des poètes ou des musiciens vivants.
Il embrasse Arlequin, & lui prodigue les marques d’une vive amitié : celui-ci feint de le plaindre quand le Sultan le regarde, & rit à l’écart. […] Le Peuple se livre aux douces impressions qu’il éprouve ; & tout le monde se retire au bruit d’une musique vive, qui exprime tour-à-tour les horreurs de la guerre, & les charmes de la paix.
Que vos gestes, vos yeux, vifs et lents tour-à-tour, Expriment vos desirs, vos craintes, votre amour. […] Elle est composée de quatre couplets, sur des airs différons ; le dernier est l’air : Vive Henri quatre, &c. […] Il est des Danses allemandes qu’on nomme boiteuses ; l’air est à trois temps vifs ; mais en général, l’allemande est à deux temps moins vifs que l’anglaise, et plus vifs que la contredanse française. […] Cet air est à trois temps, un peu vif ; en général, il ne commence qu’au deuxième temps. […] C’est un sentiment vif, prompt et sûr, qui met tout à sa place, et qui ne peut rien supporter dans le lieu où il ne doit pas être.
On voyait au commencement de l’Automne la jeunesse Grecque couronnée de Pampres et de Lierre, former des pas mesurés au son des fifres et des tambours ; elle ne respirait dans ses Chants, dans ses mouvements, dans ses attitudes que la liberté, le plaisir et la joie : ses danses étaient l’image vive de la gaieté, des transports de Bacchus.
J’aime à voir Auguste et Marc-Aurèle, qui sont de tous les empereurs romains les deux à qui il serait le plus glorieux de ressembler, honorer l’art dans la personne des grands Artistes ; mais j’éprouve un sentiment plus vif encore, lorsqu’en parcourant les Annales de Rome, je vois le Peuple, les Sénateurs, la Noblesse courir avec empressement au-devant de Pylade, l’entourer, le suivre dans les rues, et reconnaître par cet empressement honorable, la supériorité que le génie et les talents doivent avoir dans l’opinion des hommes, sur la naissance, la fortune, et les dignités.
Dans les premiers temps, avant la naissance même des autres arts, la Danse fut une vive expression de joie.
Son sens plastique très vif.
Ô Que ces rares Créatures Causeront de vives pointures !
Le choix des mots, la tournure des pensées, la belle élocution, les sentences, les portraits, les récits, les monologues raisonnés, le dialogue ; voilà ce qui est réservé au drame ; il faut donc que le maître de ballets, privé de tous ces secours, sache s’en passer ; qu’il ait l’art de les remplacer par des scenes de situation, par des tableaux frappans, par des coups de théatre bien préparés, mais toujours inattendus, par une action vive, par des grouppes bien dessinés et artistement contrastés, par la pompe du spectacle et par un costume vraisemblable ; telles sont les règles de mon art ; celles du drame sont chargées d’entraves ; loin de m’y assujettir, je dois en éviter de nouvelles, et me mettre au dessus de celles qui n’ont jamais été crées pour la danse. […] Egisthe et Clytemnestre paroissent ; ils se livrent à l’idée de leur commun bonheur ; ils n’attendent qu’une circonstance heureuse pour faire éclater les sentimens qui unissent leurs cœurs, mais cette circonstance trop éloignée, et fort incertaine encore, pénètre l’ame de Clytemnestre de la plus vive inquiétude ; un songe funeste lui a peint les plus affreux présages. […] Electre vole aux pieds de son père, lui parle, le serre dans ses bras, mais le trouvant glacé et couvert du voile éternel de la mort, elle recule épouvantée et se livre aux transports d’une affliction vive et fortement sentie. […] Oreste, pour ménager à sa sœur une reconnoissance qui pourroit lui causer une émotion trop vive, se jette a ses pieds et lui présente une lettre. Electre la prend, mais en fixant ses regards sur les traits du jeune étranger, elle y reconnoît tous ceux de son frère ; elle tréssaille de joie, elle recule, elle avance, elle lui tend les bras ; le plaisir l’empêche de voler à lui ; l’excès d’un bonheur aussi vif et aussi inattendu semble anéantir toutes ses facultés.