Sans s’attacher donc aux vieilles maximes du temps, où l’on pouuoit veritablement dire, tousiours va qui danse, qui estoient autant esloignees de la perfection dont la danse se glorifie à ceste heure, comme elles estoient destituees de la gentillesse, des actions & mouuemens du corps, ioints à la mignardise des pas dont elle est enrichie, il faut qu’vn Escolier recherche curieusement les moyens qui peuuent vaincre les difficultez qui s’opposent à receuoir ses graces, & qu’il considere, que si la rose ne se peut cueillir que parmy les espines : aussi ne gagne-on cest exercice que par l’exercice mesme.
Je sais que la crainte frivole d’innover arrête toujours les artistes pusillanimes ; je n’ignore point encore que l’habitude attache fortement les talens médiocres aux vieilles rubriques de leur profession ; je conçois que l’imitation en tous genres a des charmes qui séduisent tous ceux qui sont sans goût et sans génie ; La raison en est simple, c’est qu’il est moins difficile de copier que de créer.
Je sais que la crainte frivole d’innover arrête toujours les Artistes Pusillanimes ; je n’ignore point encore que l’habitude attache fortement les talents médiocres aux vieilles rubriques de leur profession ; je conçois que l’imitation en tout genre a des charmes qui séduisent tous ceux qui sont sans goût & sans génie ; la raison en est simple, c’est qu’il est moins difficile de copier que de créer.
La danseuse cherche querelle à son vieux Sigisbé, surpris dans la posture équivoque que nous avons dite.
Dans le cas où l’achévement du Louvre seroit mis à exécution, il offriroit alors une place immense, et, dans cette circonstance, ce seroit à 1’architecte à élever du côté de la place du vieux Louvre un frontispice qui répondit à la majesté du local, et au décore qu’exige le temple des arts.
Ceux qui aiment les masques, qui y sont attachés par ancienneté d’habitude, et qui croiroient que l’art degénéreroit, si l’on secouoit le joug des vieilles rubriques de l’opéra, diront, pour autoriser leur mauvais goût, qu’il est des caractères au théatre qui exigent des masques ; comme les Furies, les Tritons, les Vents, les Faunes etc. cette objection est ridicule ; elle est fondée sur un préjugé aussi facile à combattre qu’à détruire, je prouverai premièrement que les masques dont on se sert pour ces sortes de caractères, sont mal modelés, mal peints, et qu’ils n’ont aucune vraisemblance ; secondement, qu’il est aisé de rendre ces personnages avec vérité sans aucun secours étranger.
Ceux qui aiment les masques, qui y sont attachés par ancienneté d’habitude, & qui croiroient que l’Art dégénéreroit si l’on secouoit le joug des vieilles rubriques de l’Opéra, diront pour autoriser leur mauvais goût, qu’il est des caracteres au Théâtre qui exigent des masques ; comme les Furies, les Tritons, les Vents, les Faunes, &c.
… Le vieux temps en est tout rajeuni !
Elle était en mesure d’apporter dans l’évolution du ballet une note nouvelle, en donnant satisfaction d’une part aux romantiques, épris de mouvement et d’exotisme, et d’autre part à ceux qui pensaient que les vieilles traditions françaises de finesse, de mesure et d’élégance avaient du bon.