Elles leur furent toutes favorables, et le Despotisme paternel alla jusqu’au droit de vie et de mort. […] Leur vie ordinaire devait être par conséquent très uniforme.
Toute sa vie se passa à diviser, à brouiller, et par conséquent à enhardir les Courtisans, qu’il lui était aisé d’asservir, à dédaigner le suffrage de ses peuples, qu’elle aurait pu s’attacher, à distraire, à abrutir, à craindre ses enfants, qu’il ne fallait que bien instruire. […] La disette des choses les plus nécessaires à la vie, ne put le distraire de ses études.
Dansez, SEIGNEUR, dansez, menez joyeuse vie Tandis que vous avez et l’argent et le temps ; Quand vous aurez vécu cent ans, Vous prendrez, s’il le faut, de la mélancolie.
Chacun, sans le savoir, donne équitablement ce qui leur revient, à chacune des chances de vie, à chacun des germes de mort qui sont en lui. […] C’est la vie même qui le veut : tu le sais mieux que moi, qu’elle se sert de tout. […] Aussi bien l’amour comme la mer, et la vie elle-même, et les pensées… Ne sentez-vous pas qu’elle est l’acte pur des métamorphoses ? […] Cet ennui absolu n’est en soi que la vie toute nue, quand elle se regarde clairement. […] Tout le monde frappe et chante à la fois, et quelque chose grandit et s’élève… J’entends le fracas de toutes les armes étincelantes de la vie !
Je suis la voie, la vérité et la vie. […] C’est la vie présente, parce que nous ne sommes ici-bas que des voyageurs ; Quæ est via ? […] Faisons en sorte de ne la pas rendre notre adversaire en cette vie ; et pour cela laissons-nous conduire par elle, et obéissons-lui. […] On ne vit donc dans la piété qu’autant que la vérité est la règle de la vie qu’on mène. […] J’ai une extrême joie du témoignage que nos frères m’ont rendu de votre piété sincère, et de la vie que vous menez selon la vérité.
Un Lettré passe sa vie, à mettre, à arranger dans sa tête un nombre immense de paroles isolées ; et les Savants de la Chine déclarent qu’il est savant.
Pour mener cette vie de luxe et de plaisir, il fallait des revenus considérables. […] La petite fleur bleue renaissait sur un sol ravagé par les orages de la vie. […] De toute ma vie, je n’ai jamais, absolument jamais rien ressenti de semblable. […] Sans doute elle ne sera pas toute sa vie une Diane impassible, un marbre que rien n’échauffera. […] A aucun moment de sa vie elle ne rougit d’avoir répondu à tant de bienfaits par l’offrande de sa beauté.
C’est la multitude qui marche par le chemin large et spacieux , dont Jésus-Christ dit, qu’il mène à la perdition , comme il dit au contraire du chemin qui mène à la vie, qu’il est étroit , et qu’il y en a peu qui le trouvent. […] Laisser donc le chemin étroit pour marcher par la voie large en suivant les mauvaises coutumes, et par elles la multitude, c’est renoncer à la vie éternelle, et courir à l’enfer où la multitude se précipite sans cesse. […] » Et comme on prétendoit justifier cet abus par la coutume, ce saint docteur détruit ainsi cette vaine excuse : « Je sais bien qu’il y en a plusieurs à qui la coutume sert de prétexte ; mais nous sommes obligés de dire ce qui doit servir à leur salut, et ce qui peut les délivrer des supplices de l’autre vie. […] … Voilà sans doute une belle manière de lui rendre tout ce qu’il a fait et souffert pour nous, qu’après avoir été rachetés par sa mort, nous lui offrions une vie si criminelle ! […] L’apôtre saint Pierre (c. 1, v. 15.) nous exhorte à être saints dans toute la conduite de notre vie, comme celui qui nous a appelés est saint.
Mais dans cette remarque du Saint-Esprit, qu’il y a un temps de s’affliger et un temps de sauter de joie, son intention principale a été de nous avertir de prendre garde à bien distinguer le temps destiné aux larmes, et celui qui est destiné à la joie ; et que c’est dans cette vie qu’il faut gémir et pleurer, en attendant dans l’autre vie la consolation et la joie. Jésus-Christ lui-même nous a appris à prendre cette vie pour le temps de deuil et de pleurs, et celui de l’autre vie pour le temps de la joie, lorsqu’il a dit : (Matth. c. 5. v. 5.) […] Les airs gais qui n’ont point touché les Juifs, c’est la vie commune de Jésus-Christ, qui sembloit plus capable de les attirer ; et ces airs lugubres, c’est la vie la plus austère de saint Jean-Baptiste qui ne les a point amenés à la pénitence. […] Si quelqu’un aime le monde, l’amour du père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde est ou concupiscence de la chair, ou concupiscence des yeux, ou orgueil de la vie ; ce qui ne vient point du père, mais du monde.