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14. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre III. Des Danses des Anciens dans les Fêtes des Particuliers »

Elles leur furent toutes favorables, et le Despotisme paternel alla jusqu’au droit de vie et de mort. […] Leur vie ordinaire devait être par conséquent très uniforme.

15. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre IV. Des Ballets poétiques »

Toute sa vie se passa à diviser, à brouiller, et par conséquent à enhardir les Courtisans, qu’il lui était aisé d’asservir, à dédaigner le suffrage de ses peuples, qu’elle aurait pu s’attacher, à distraire, à abrutir, à craindre ses enfants, qu’il ne fallait que bien instruire. […] La disette des choses les plus nécessaires à la vie, ne put le distraire de ses études.

16. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — La Muse de la Cour à Monseigneur le Dauphin d’Adrien Perdou de Subligny — Subligny, vingt-neuvième semaine, lettre du 9 décembre 1666 »

Dansez, SEIGNEUR, dansez, menez joyeuse vie Tandis que vous avez et l’argent et le temps ; Quand vous aurez vécu cent ans, Vous prendrez, s’il le faut, de la mélancolie.

17. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

Chacun, sans le savoir, donne équitablement ce qui leur revient, à chacune des chances de vie, à chacun des germes de mort qui sont en lui. […] C’est la vie même qui le veut : tu le sais mieux que moi, qu’elle se sert de tout. […] Aussi bien l’amour comme la mer, et la vie elle-même, et les pensées… Ne sentez-vous pas qu’elle est l’acte pur des métamorphoses ? […] Cet ennui absolu n’est en soi que la vie toute nue, quand elle se regarde clairement. […] Tout le monde frappe et chante à la fois, et quelque chose grandit et s’élève… J’entends le fracas de toutes les armes étincelantes de la vie !

18. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Je suis la voie, la vérité et la vie. […] C’est la vie présente, parce que nous ne sommes ici-bas que des voyageurs ; Quæ est via ? […] Faisons en sorte de ne la pas rendre notre adversaire en cette vie ; et pour cela laissons-nous conduire par elle, et obéissons-lui. […] On ne vit donc dans la piété qu’autant que la vérité est la règle de la vie qu’on mène. […] J’ai une extrême joie du témoignage que nos frères m’ont rendu de votre piété sincère, et de la vie que vous menez selon la vérité.

19. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre IV. État actuel de la Danse Théâtrale en France »

Un Lettré passe sa vie, à mettre, à arranger dans sa tête un nombre immense de paroles isolées ; et les Savants de la Chine déclarent qu’il est savant.

20. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Pour mener cette vie de luxe et de plaisir, il fallait des revenus considérables. […] La petite fleur bleue renaissait sur un sol ravagé par les orages de la vie. […] De toute ma vie, je n’ai jamais, absolument jamais rien ressenti de semblable. […] Sans doute elle ne sera pas toute sa vie une Diane impassible, un marbre que rien n’échauffera. […] A aucun moment de sa vie elle ne rougit d’avoir répondu à tant de bienfaits par l’offrande de sa beauté.

21. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

C’est la multitude qui marche par le chemin large et spacieux , dont Jésus-Christ dit, qu’il mène à la perdition , comme il dit au contraire du chemin qui mène à la vie, qu’il est étroit , et qu’il y en a peu qui le trouvent. […] Laisser donc le chemin étroit pour marcher par la voie large en suivant les mauvaises coutumes, et par elles la multitude, c’est renoncer à la vie éternelle, et courir à l’enfer où la multitude se précipite sans cesse. […]  » Et comme on prétendoit justifier cet abus par la coutume, ce saint docteur détruit ainsi cette vaine excuse : « Je sais bien qu’il y en a plusieurs à qui la coutume sert de prétexte ; mais nous sommes obligés de dire ce qui doit servir à leur salut, et ce qui peut les délivrer des supplices de l’autre vie. […] … Voilà sans doute une belle manière de lui rendre tout ce qu’il a fait et souffert pour nous, qu’après avoir été rachetés par sa mort, nous lui offrions une vie si criminelle ! […] L’apôtre saint Pierre (c. 1, v. 15.) nous exhorte à être saints dans toute la conduite de notre vie, comme celui qui nous a appelés est saint.

22. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Mais dans cette remarque du Saint-Esprit, qu’il y a un temps de s’affliger et un temps de sauter de joie, son intention principale a été de nous avertir de prendre garde à bien distinguer le temps destiné aux larmes, et celui qui est destiné à la joie ; et que c’est dans cette vie qu’il faut gémir et pleurer, en attendant dans l’autre vie la consolation et la joie. Jésus-Christ lui-même nous a appris à prendre cette vie pour le temps de deuil et de pleurs, et celui de l’autre vie pour le temps de la joie, lorsqu’il a dit : (Matth. c. 5. v. 5.) […] Les airs gais qui n’ont point touché les Juifs, c’est la vie commune de Jésus-Christ, qui sembloit plus capable de les attirer ; et ces airs lugubres, c’est la vie la plus austère de saint Jean-Baptiste qui ne les a point amenés à la pénitence. […] Si quelqu’un aime le monde, l’amour du père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde est ou concupiscence de la chair, ou concupiscence des yeux, ou orgueil de la vie ; ce qui ne vient point du père, mais du monde.

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