Je lui offris de courir chercher un médecin, et au bout d’un quart d’heure j’en ramenai un qui trouva le bonhomme fort mal. […] — Je suis, me dit-elle, une enfant trouvée abandonnée par des parents inconnus. […] On me trouvait trop maigre, trop enfant, pas assez jolie. […] Enfin, la pièce finie, je cours au foyer et j’y trouve le blessé immobile et pâle comme s’il était mort, étendu sur un divan. […] Je voulais conserver son image dans ma mémoire, et je trouvais, à la contempler obstinément, je ne sais quel plaisir amer tout trempé de mes larmes.
Enfin, quelques-uns prétendent trouver de quoi autoriser les danses dans ces paroles de Jésus-Christ : (Matth. c. 11, v. 16 et 17.) […] Combien s’éloigne-t-on de cette intention du saint, quand on va chercher dans les livres saints, et qu’on fait d’inutiles efforts pour y trouver de quoi justifier les danses ! […] Si on ne peut trouver, dans le passage de l’Ecclésiaste, rien qui autorise les danses, telles que sont celles que nous condamnons, trouve-t-on plus facilement rien qui y ressemble dans l’exemple de Marie, sœur de Moïse et d’Aaron, laquelle tenant un tambour à la main, étoit suivie d’un grand nombre de femmes, qui ayant aussi des tambours, formoient des chœurs de musique ? […] Mais si, en pénétrant jusque dans la cause, on unit ces mouvemens extérieurs de l’ardente piété d’où ils partent, on ne trouvera dans toute sa conduite rien que de respectable et que de grand. […] Est-ce là le fruit que retirent de la lecture des saintes Ecritures ceux et celles qui voudroient y trouver quelque chose qui autorise les danses, lesquelles ne peuvent qu’enflammer la cupidité, et par conséquent éteindre ou du moins affoiblir la charité ?
Nous trouvons leur usage établi dans l’Antiquité la plus reculée ; et il n’est point étonnant, qu’il se soit conservé jusqu’à nous. […] Un Bal est sitôt ordonné, si facilement arrangé : il faut si peu de combinaisons dans l’Esprit, pour le rendre magnifique : il naît tant d’hommes communs, et on en voit si peu qui soient capables d’inventer des choses nouvelles, qu’il était dans la nature, que les Bals de cérémonie une fois trouvés fussent les Fêtes de tous les temps. […] On n’y trouvait alors, comme de nos jours, que beaucoup de pompe sans art, un grand faste sans invention, l’air de dissipation sans gaieté. […] On donna des Bals de cérémonie jusqu’au temps où le génie trouva des moyens plus ingénieux, de signaler la magnificence et le goût des Souverains ; mais ces belles inventions n’anéantirent point un usage si connu ; les Bals subsistèrent et furent même consacrés aux occasions de la plus haute cérémonie. […] Voici celle où je trouve le plus de variété, de goût et d’invention103.
L’Ouvrage s’est ressenti de son acceuil favorable, auquel j’ai certainement plus attribué le succès qu’il a eu dans le Public, qu’à tout autre mérite ; ce qui fera peut-être trouver extraordinaire à Votre Altesse Royale, qu’au lieu de me contenter de lui en venir témoigner mon humble reconnoissance, j’ose lui faire observer une espece d’engagement auquel Elle ne s’attendoit pas, & qu’elle a néanmoins pris en faveur de l’Histoire de la Danse, comme sœur de la Musique : c’est une cadette qui n’a pas besoin d’une protection moindre que celle que vous avez accordée à l’aînée, pour paroître avec agrément dans le monde. […] Il est vrai que ce Traité auroit reçû plus de brillant d’une jeune plume, que de celle d’un Auteur presque octogenaire ; mais personne ne s’étant avisé de l’entreprendre, il pourra trouver de l’indulgence par la nouveauté de la matiere, par le nom respectable du Protecteur, & par le zele infini, & le profond respect avec lequel il est, MONSEIGNEUR, De Votre Altesse Royale, Le très-humble & très-obéissant serviteur, Bonnet.
VI Mais trouvent-elles la liberté dans leur nouvelle existence ? […] et, en grattant un peu notre luxe, n’y trouve-t-on pas souvent le mot : misère ? […] Je suis parvenue à avoir un nom à dix-huit ans, je trouverai bien moyen d’être jeune à quarante. […] La galerie jette déjà des regards soupçonneux sur lui ; pris au piége, il ne trouve pas d’autre porte de sortie que d’offrir un cachemire en remplacement. […] Une de mes amies, que je ne nommerai pas pour ne point lui faire de peine, a trouvé un moyen que je qualifie tout simplement de sublime.
Ils s’abandonnent à des routines qu’ils ont trouvées introduites, sans examiner, si elles sont utiles ou nuisibles. Or, pour ne parler que de la Danse, du Théâtre, je trouve dans ces inconvénients généraux de grands obstacles au progrès de l’Art, puisqu’il en résulte le malheur certain de ne voir jamais faire à nos Danseurs modernes, que ce qui a été pratiqué par les Danseurs qui les ont précédés, et je crois avoir déjà prouvé que la Danse n’a fait jusqu’ici sur notre Théâtre que la moindre partie de ce qu’elle aurait dû faire. […] Aussi trouve-t-on plus court de laisser aller les choses, comme elles ont été ; moyennant quoi, depuis plus de quatre-vingts ans, on est encore, et l’on reste au point d’où l’on est d’abord parti.
Ces chassez s’y trouvent au commencement du troisiéme couplet, où ils sont précedez d’un coupé : ainsi dans ce coupé vous pliez les deux bras, & vous les étendez au premier mouvement du chassé ; mais au second mouvement qui se releve sur le pied contraire à la jambe, qui a chassé le même bras du côté de la jambe, qui se leve, il se plie, parce qu’ordinairement à la suite de ce pas, c’est un pas en tournant, & comme j’ai dit ci-devant dans le Chapitre des Piroüettez, que c’est le bras qui donne au corps la facilité de se tourner du côté qu’il s’étend ; c’est pour cela que l’on fait cette opposition : car si c’étoit comme à l’Allemande où il s’en fait plusieurs de suite, il n’y faudroit pas d’opposition ; il est vrai, que l’on ne fait pas de bras dans les chassez de cette danse, à cause qu’elle est parfaitement caracterisée. […] J’ai dit aussi qu’il y avoit d’autres chassez, mais comme je n’en ai point trouvé de cette sorte dans aucune danse de Ville, je ne parlerai pas de la maniere d’y faire les bras.
On en trouvera la figure, ainsi que la description des parties qui la composent, dans un des deux volumes de planches gravées. […] Il serait aisé de trouver des moyens pour prévenir ces inconvénients, qui assurément ne sont pas sans remède. Lorsque l’humanité parle, l’art sait trouver des ressources pour obéir. […] Un poète qui a une heureuse invention jointe à une connaissance profonde de cette partie, trouvera mille moyens fréquents d’embellir son spectacle, d’occuper les yeux du spectateur, de préparer l’illusion. […] Il serait très aisé de remédier à tous ces inconvénients, et les moyens sont trouvés depuis longtemps.
Inventer des chants nouveaux, n’appartient qu’à l’homme de génie ; trouver de beaux chants, appartient à l’homme de goût. […] On trouve l’usage du chant dans l’antiquité la plus reculée. […] Un instrument trouvé une fois, a dû fournir l’idée de mille autres. […] En partant de ce point, qui paraît incontestable, il est aisé de concilier les différences qu’on trouve dans la Musique vocale des diverses nations. […] Tout pliait sous lui : il prenait le violon des mains d’un exécutant qu’il trouvait en faute, et le lui cassait sur la tête sans que personne osât se plaindre ni murmurer.