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51. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

… C’étaient Schlosser, Poussin, Maupérin et Mercier, que l’on avait surnommées les Quatre filles Aymon, sans doute parce qu’il devait leur être beaucoup pardonné ; Zina Richard, qui allait s’appeler madame Mérante ; Lilia Monselet, qui avait signé une brochure « à sensation » intitulée : Bluettes anti-mondaines d’une danseuse ; Fanny Génat, qui méditait de quitter le ballet pour le drame, et cette aimable Francine Cellier. qui avait l’air si comme il faut, qui écrivait des lettres si spirituelles aux journaux pour s’excuser d’être expropriée si souvent, et qui se préparait à jouer la comédie au Gymnase, où, le soir de son début, le quatrain suivant courait la salle : Du premier rang au dernier De l’orchestre, on se démène Pour voir l’effet que Cellier De plus près fait de la scène. […] Témoin le mirliton suivant qui lui fut envoyé après la représentation de Moïse : Vous êtes fort allègre Et digne de bravos, Mais vous êtes trop maigre Pour le sauver des os !

52. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VII. De la maniere de faire les bras avec les tems de Courante, & les demi coupez en arriere. » pp. 214-222

Afin qu’étant expliqué si distinctement vous puissiez les faire de suite ; ce qui se doit entendre aussi d’un pied comme de l’autre, & en continuer plusieurs jusqu’à ce que vous soyez au haut ; puis il faut revenir en arriere, observant qu’après avoir fini votre dernier tems, vous posiez le pied qui est derriere à terre & le corps dessus : afin de faire des demi-coupez en arriere qui se prenent de la maniere suivante.

53. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Le Ballet est, suivant Plutarque, une conversation muette, une peinture parlante & animée qui exprime par les mouvements, les figures & les gestes. […] Le Ballet, dans quelque genre qu’il soit, doit avoir, suivant Aristote, ainsi que la Poésie deux parties différentes qu’il nomme partie de qualité & partie de quantité.

54. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

C’est elle qui adressait la « rectification » suivante à une feuille du matin : « Monsieur le directeur, Dans un écho paru dans le numéro de votre journal, à la date d’hier, j’ai vu avec étonnement mon nom figurer parmi les belles petites ayant assisté aux courses. […] L’année suivante, le père et l’enfant débarquaient à Paris, hôtel de Saragosse, rue Lafayette. […] Plus tard encore, elle se montra avec le même talent, avec le même bonheur, dans Namouna, dans le Fandango, dans Françoise de Rimini et, enfin, dans Coppélia, qui avait valu les jolis vers suivants à la poveretta Giuseppina Bozzacchi.

55. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »

Elle rentre après, dans le Bois, De son Destin, suivant les Loix, Qui jusques-là, bornent ses Fêtes, À vaincre et massacrer des Bêtes.

56. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IX. Du Ballet Moderne »

Cependant, à force de réflexions et de complaisance, on souffrit enfin, au Théâtre Lyrique, deux sortes de plaisir ; mais ce genre trouvé par la Motte, dont on n’attribua le succès, suivant l’usage, qu’au Musicien qu’il avait instruit et guidé, nous débarrassa du mauvais genre que Quinault avait introduit sous le titre de Ballet.

57. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — II, mes débuts sur une vraie scène a deux ans et demi » pp. 16-21

Le dimanche suivant, j’allai comme d’habitude au Lycée avec mes frères.

58. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

Enjoignons à tous nos juges et autres ressortissans en nos cours de parlement, de les faire lire et publier dans leurs ressorts avec notre présente déclaration… et à eux et tous autres juges de punir les contrevenans, par condamnation d’amendes, et autres peines plus graves, s’il y échet, suivant l’exigence des cas. » Voilà, comme on voit, l’autorité spirituelle et la temporelle réunies à pourvoir à la sanctification des dimanches et des fêtes, en défendant en ces jours-là les danses publiques.

59. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Introduction »

On ne peut nier, qu’en nous enseignant la manière de composer notre maintien suivant les usages reçus, cet art n’influe beaucoup sur les opérations de l’esprit.

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