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116. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

Cette partie trop négligée jusqu’ici, suivra sans doute le sort de toutes les autres, par la sage administration de la ville de Paris, chargée désormais de ce magnifique spectacle. […] On se sert aussi du même mot pour désigner l’espace qui est d’un châssis à l’autre ; un acteur entre sur le théâtre par la seconde coulisse, et il en sort par la cinquième, selon l’état de la scène.

117. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Je m’en allai, aveuglée par les larmes de bonheur que je ne pouvais plus retenir, et, rejoignant ma mère, je sortis du théâtre. […] Maintenant le public sortait lentement, comme au regret de quitter l’atmosphère de la scène.

118. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre X. Neuvième et dernière objection : Défendre les Danses, c’est peine perdue. » pp. 208-214

Leurs enfans sortent de leurs maisons comme des troupeaux de brebis ; ils sautent et dansent en se jouant, ils battent le tambour et jouent de la harpe ; ils se divertissent au son des instrumens de musique, ils passent jusqu’à la vieillesse leurs jours dans les plaisirs ; en un moment ils descendent dans l’enfer (ou dans le tombeau.)

119. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 23 octobre. Valses. Chopin à l’opéra. — Le sang viennois. »

Mais qui aurait pu raisonnablement s’attendre à ces Incroyables et ces Merveilleuses de chez le fripier que nous sort l’Opéra ?

120. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Il sort et revient avec une robe de chambre de soie piquée et ouatée que j’hésite à endosser. […] En me réchauffant dans un vaste lit moelleux, garni de tentures et de pasquilles, j’ai songé à mon premier réveil dans un petit lit tout blanc auprès du tien ; j’avais sept ans, je sortais d’un taudis, quand tu me pris au fond de la misère sordide pour faire de moi ton fils, pour me laver, me purifier et abriter mon sommeil sous ton rideau.

121. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

— Eh bien, ma fille, te voilà la porte toute grande ouverte pour en sortir. […] Il y en a qui boulottent de leurs économies, de ci, de là, à la campagne, et d’autres qui, à Paris, dans des immeubles de rapport, jouissent du sort que leur a fait une succession de mortels généreux.

122. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »

Les ouvrages de l’un sont comme une statue toute nue exposée au sortir des mains de l’Artiste aux regards critiques de la multitude, des connaisseurs et de ses rivaux.

123. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Il passait dans les tripots des nuits terribles d’où il sortait ravagé par les émotions, anéanti par ses pertes, accablé de reproches qu’il s’adressait à lui-même et qui ne l’empêchaient pas de reprendre, dès le soir suivant, sa place autour du tapis vert. […] « La fragilité, dit-il, n’est-elle point le sort de l’humanité ?  […] Ce fut alors, écrivait-elle à Gentz, « que Vénus tout entière sortit des flots ». […] Il lui répète, à genoux, comme une formule d’adoration, le mot superbe de Rahel : « C’est alors que Vénus tout entière sortit des flots. » Il lui enseigne le français et l’allemand. […] Il fut persuadé que Gentz avait eu le sort à peu près inévitable des galantins à cheveux blancs.

124. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

Elle ne sortira plus de leurs enchaînements enchantés ! […] On croirait que la danse lui sort du corps comme une flamme ! […] — Et comme la pensée excitée touche à toute substance, vibre entre les temps et les instants, franchit toutes différences ; et comme dans notre esprit se forment symétriquement les hypothèses, et comme les possibles s’ordonnent et sont énumérés, — ce corps s’exerce dans toutes ses parties, et se combine à lui-même, et se donne forme après forme, et il sort incessamment de soi ! […] Moi-même, je me sens envahi de forces extraordinaires… Ou je sens qu’elles sortent de moi qui ne savais pas que je contenais ces vertus.

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