il me répondit qu’il n’aimoit ni la farce ni les farceurs, et qu’il avoit toujours pensé que la vue des petites choses conduit insensiblement à la médiocrité. […] un mauvais plaisant se trouve là et leur répond : c’est Jérome Pointu. […] Celui-ci répond bonnement qu’il sert à dérober aux yeux les vases dont on fait usage la nuit. […] on répond : ce sont des figures antiques trouvées dans les fouilles d’Herculanum.
L’avant-scène, ou le Proscenium répondait à tout le reste.
Ces ministres emploient tout ce traité à montrer par un grand nombre d’autorités des saintes Ecritures et des Pères, et par les plus fortes raisons, que les danses doivent absolument être interdites aux chrétiens ; et ils le finissent en répondant à plusieurs des raisons qu’on allégue pour les justifier. […] Enfin, après avoir prouvé par l’Ecriture, les Pères, les conciles, les païens même, que les danses sont condamnables, ces ministres répondent à quelques-unes des raisons que les avocats des danses, (c’est ainsi qu’ils appellent ceux qui entreprennent de les justifier) alléguent pour s’efforcer de montrer qu’elles sont indifférentes, et que c’est s’opposer à la liberté chrétienne, que d’en faire un péché. […] Et sur ce que quelques personnes pouvoient répliquer qu’à la vérité on ne peut pas nier qu’aux danses d’aujourd’hui il n’y ait beaucoup d’abus, mais qu’il faut réformer l’abus sans rejeter la chose, voici leur réponse : « Nous répondrons, qu’en cas de réforme, il faut user d’une prudence bien grande, et considérer la nature des abus, et si ce sont des accidens survenus à une chose bonne en elle-même, ou autrement. […] « Que nous accordions, répondent les ministres, que la santé du corps en puisse être aidée, est-ce une cause d’en user, quand notre ame, notre profession, notre honneur y reçoivent tant de dommages ? […] On ne trouve cependant que trop de prêtres et même de confesseurs qui, étant interrogés sur ce qu’il faut penser des danses, répondent qu’elles sont permises, pourvu qu’on ne s’y porte pas à de certains excès grossiers, dont un peu d’éducation et de soin de sa réputation (où la Religion peut n’entrer pour rien) suffit pour se garantir.
Le corps fut paisible ou s’agita, les yeux s’enflammèrent ou s’éteignirent ; le visage se colora ou pâlit ; les bras s’ouvrirent ou se fermèrent, s’élevèrent vers le ciel ou retombèrent vers la terre ; les pieds formèrent des pas lents ou rapides ; tout le corps enfin répondit par des positions, des attitudes, des sauts, des ébranlements aux sons dont l’âme peignait ses mouvements.
il fallait bien une fois répondre aux détracteurs d’un art que vous aimez, et que j’ai le faible mérite d’avoir cultivé toute ma vie avec enthousiasme.
Inès fait les premiers pas, mais s’appercevant que Fernand ne répond point à son empressement elle prend la fuite ; Béatrix l’arrête sur le champ, & l’Espagnol voyant que sa maîtresse veut l’éviter fuit à son tour avec un air d’accablement & de dépit. […] « Nous ne nous soucions pas, répondront-ils, que la Danse & les Ballets nous attendrissent, qu’ils nous fassent verser des larmes ; nous ne voulons pas que cet Art nous occupe sérieusement ; le raisonnement lui ôteroit ses charmes ; c’est moins à l’esprit à diriger ses mouvements qu’à la folie ; le bon sens l’anéantiroit ; nous prétendons rire aux Ballets ; causer aux Tragédies ; & parler petites maisons, petits soupers & équipages à la Comédie. » Voilà, Monsieur, un systême assez général. […] oui, me répondit-il ; eh bien n’avez-vous pas été ému ; votre ame n’a-t-elle point été affectée ; votre cœur ne s’est-il pas attendri ; & vos yeux ont-ils pu refuser des larmes aux tableaux simples mais touchants que l’Auteur a peints si naturellement ? […] Pourquoi donc, lui répondis-je, doutez-vous de l’effet que ces pieces produiroient au Théatre, puisqu’elles vous ont séduit, quoique dégagées des charmes de l’illusion que leur prêteroit la Scene, & quoique privées de la nouvelle force qu’elles acquerroient étant jouées par de bons Acteurs ? […] ils vous répondront pour justifier leur indolence & leur paresse qu’ils craignent de se donner un ridicule ; qu’il y a du danger à innover, à créer ; que le Public est accoutumé à telle maniere, & que s’en écarter ce seroit lui déplaire.
Ils me répondront, s’ils sont sincères, que cet art n’a pu les élever au dessus de ce qu’ils étoient, mais qu’ils ont en revanche tout ce qui a été fait de beau en matière de danse depuis cinquante ans. « Conservez, leur dirai-je, ce recueil précieux ; votre cabinet renferme tout ce que les Dupré, les Camargo, les Lany et peut-être même les Blondi ont imaginés d’enchainemens et de temps subtils, hardis ou ingénieux ; et cette collection est sans doute très-belle ; mais je vois avec regret que toutes ces richesses réunies n’ont pu vous sauver de l’indigence dans la quelle vous êtes des biens que vous auriez tirés de votre propre fonds. […] Il faut ensuite ajouter que l’éléve a du zèle, qu’il répond aux soins qu’en se donne, qu’il travaille nuit et jour, et le faire débuter un mois après. […] Oui, répond celui-ci, il étoit insoutenable et du dernier mauvais. […] Il me sera facile de vous répondre. 1°.
C’est par de bonnes raisons que je vais répondre aux injures dont on pourra me gratifier. […] Je réponds à cette grave objection, que je rends justice aux rares talens des habiles Orphées, qui enchantent la France & l’Europe entière, & que je n’ai nullement dessein de troubler en rien les charmans effets de leur art. […] Je ne puis répondre à cette dernière difficulté, sans entrer dans un noble enthousiasme.
Il m’entretient de vos bontés et m’assure que vous avez été content de ma première lettre sur Garrick et que vous attendez la seconde pour me répondre. […] Sur les représentations que lui fit un grand personnage, il répondit : les grands hommes ont l’univers pour patrie. […] Je lui demandai un jour s’il étoit vrai qu’il eût retouché les tragédies de Schakespear ; il me répondit : je ne suis ni assez imbécille, ni assez téméraire pour oser porter une main profane sur les chefs-d’oeuvre du génie, et de l’imagination.