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59. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Belton et Eliza. Ballet pantomime. » pp. 223-233

Ce petit ballet est terminé par des danses particulières et générales.

60. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Pour des occasions particulières, ils avaient la chanson des noces, qui s’appelait hyménée, épithalame : la chanson de Datis, pour des occasions joyeuses : les lamentations, l’ialéme et le linos, pour des occasions funèbres et tristes : ce linos se chantait aussi chez les Egyptiens, et s’appelait par eux maneros, du nom d’un de leurs princes. […] Lorsque les enfants viennent à exprimer leurs sensations par des mots, ils ne sont entendus que des gens d’une même langue, parce que les mots sont de convention, et que chaque société ou peuple a fait sur ce point des conventions particulières. […] (B) On appelle encore petit chœur, dans l’orchestre de l’opéra, un petit nombre des meilleurs instruments de chaque genre, qui forme comme un orchestre particulier autour du clavecin et de celui qui bat la mesure. […] Dans quelques villes considérables de province, plusieurs particuliers se réunissent pour entretenir à leurs dépens des musiciens qui forment un concert. […] Il est administré par des directeurs élus par les particuliers associés, et c’est un des meilleurs qu’il y ait en province.

61. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Le poids de la cupidité empêchant l’ame de s’élever jusqu’aux vérités qui déplaisent, pour s’y attacher et en faire sa règle, on s’efforce de les abaisser en quelque sorte jusqu’à soi, et de les faire, pour ainsi dire, tomber dans ses inclinations particulières, toutes déréglées qu’elles sont, et si on manque entièrement de raisons qu’on puisse leur opposer, on a recours aux coutumes du monde et aux exemples de la multitude : comme si l’erreur, pour être devenue commune, changeoit de nature, et comme si la vérité dépendoit du caprice des hommes pour être vérité. […] Dès que nous ne la suivons plus, il est évident que, du moins dans le point précis par rapport auquel on s’en écarte, on est hors des voies de Dieu qui sont toutes vérité ; et se peut-il que ce qui est hors des voies de Dieu ne soit pas mauvais, rien ne pouvant être bon dans les créatures que par une participation de sa bonté, qui est la source inépuisable d’où sortent, comme autant de ruisseaux, les différentes perfections et les différens caractères de bonté qui se trouvent dans chaque être particulier ? […] Tertullien commence son traité du voile que les vierges doivent porter, par ce principe, « que rien ne peut prescrire contre la vérité, ni la longueur du temps et la succession des années, ni la qualité des personnes qui autorisent certains usages, ni les priviléges particuliers des pays.

62. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

J’ajoute encore qu’il est impossible à la danse de dialoguer tranquillement ; que tout ce qui tient au raisonnement froid ne peut être exprimé par elle ; qu’il faut dans un ballet beaucoup de spectacle et d’action pour suppléer à la parole, beaucoup de passions et de sentimens ; et qu’il faut que ces sentimens et ces passions soient vivement exprimés, pour produire de grands effets, c’est toujours en grand que la pantomime doit peindre ; elle doit employer les couleurs les plus fortes et les traits les plus hardis, parce que toutes les demi-teintes ne répandent qu’un vague obscur et indécis sur le caractère de telle ou telle passion, et sur l’action de la pantomime qui, dans ce cas, est toujours froide et indéterminée ; les passions ont d’ailleurs tant d’analogie entre elles qne le plus grand nombre se ressembleroient, si l’on négligeoit de les caractériser par des traits particuliers qui empêchent les spectateurs de les prendre l’une pour l’autre. […] La mort d’Agamemnon ne m’eût donné qu’un tableau, qui seroit devenu d’autant plus révoltant que le crime seroit resté impuni ; j’eûsse été privé de tous les contrastes qui naissent de la diversité des personnages, relativement aux intérêts particuliers qui les divisent, et les font agir différemment. […] Oreste, si j’en crois le sentiment particulier de quelques auteurs, étoit frere puiné d’Iphigénie ; cette Princesse fut conduite en Aulide pour être mariée, selon quelques-uns, et selon d’autres, pour y être sacrifiée.

63. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Ce genre d’écriture particulier à notre art, et que les anciens ont peut-être ignoré, pouvoit être nécessaire dans les premiers momens où la danse a été asservie à des principes. […] Il est cependant de prétendus maîtres, qui composent leurs ballets après avoir mutilé ceux des autres, à l’aide du cahier et de certains signes qu’ils adoptent, et qui forment pour eux une Chorégraphie particulière ; (car la façon de dessiner les chemins est toujours la même et ne varie que par les couleurs) ; mais rien de plus insipide et de plus languissant qu’un ouvrage médité sur le papier ; il se ressent toujours de la contention et de la peine.

64. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

Toutes ces danses diversifiées de gestes, d’actions & de mouvemens, avoient leur nom particulier, qu’il seroit difficile de rapporter du Grec en notre Langue, pour les faire bien entendre : on peut avoir recours à l’Auteur, si l’on est curieux de les avoir.

65. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

Louis XIV avait des bontés particulières pour eux ; il leur permettait la chasse dans ses capitaineries, et leur parlait quelquefois avec humanité.

66. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133

répondit Rachel Boyer, mais sans doute parce qu’il professe pour vous une particulière admiration.

67. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

Et jolie avec cela, fine, gracieuse, étrange et si particulière, même parmi ceux de sa race.

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