C’était le temps où Méry, Alexandre Dumas, Eugène Sue, Alfred de Musset, Balzac, Gérard de Nerval, Roger de Beauvoir, madame de Girardin avaient fait de son salon — au n° 4 de la rue Grange-Batelière, — une sorte de temple ouvert à toutes les célébrités des arts. […] Le général fait un signe… Les portes s’ouvrent… Les rideaux sont tirés… Et l’on aperçoit quinze centsgrenadiers hongrois, en grand uniforme, avec armes et bagages, en train de piaffer la polka dans la cour du Gouvernement !
Nous lui recommandons aussi de teindre d’un rose moins vif le bout de ses jolis doigts effilés : c’est un agrément inutile129. » *** L’année 1838 s’ouvrit sous des auspices favorables. […] Si nous ouvrons les journaux de la semaine, nous y lisons ces débuts d’articles : « Un scandale inouï vient de déshonorer l’Opéra et d’épouvanter les honnêtes gens… » « Une scène horrible s’est passée avant-hier à l’Opéra… » « Il s’est passé hier à l’Opéra des scandales inouïs dans les fastes de ce théâtre. […] Les romans de Chateaubriand avaient ouvert aux imaginations de vastes perspectives, en décrivant la poésie des immenses solitudes, des forêts mystérieuses et des fleuves majestueux.
Un figurant médiocre, et même un homme sans avoir un goût parfait, pourront vous donner un conseil salutaire ; « Écoutez tout le monde, assidu consultant ; Un fat quelquefois ouvre un avis important. » Boileau.
Les saints Pères qui ont essuyé de pareilles difficultés, nous ont ouvert le chemin pour y répondre qu’en général tout ce qui intéresse les hommes dans des inclinations vicieuses, est proscrit avec elles dans l’Ecriture.
Garrick, qui avoit les yeux fermés en ouvre un à demi, pousse un hocquet, et lui demande avec le ton de l’ivresse, est-ce un verre de rum, que tu m’apportes ?
Carlotta Grisi, qui devait être pour Gautier l’objet d’une amitié amoureuse, d’une longue et adorable torture pareille au culte du Russe Tourgénev pour la cantatrice Viardot, qui devait en plus décider de sa vocation de poète dramatique, Carlotta Grisi est une première fois mentionnée à propos de ses débuts à la Renaissance dans le Zingaro, début qui lui ouvrit les portes de l’Opéra.
Les prisonniers ne portaient point de chaînes ; ils habitaient de jolies cellules qui s’ouvraient sur un jardinet. […] Les salons ouvraient à la danseuse leurs portes toutes grandes.
Monsieur & Madame de Bourgogne ouvrirent le bal par une Courante : ensuite Madame de Bourgogne prit le Roi d’Angleterre pour danser ; lui, la Reine d’Angleterre ; elle, le Roi, qui prit Madame de Bourgogne ; elle prit Monseigneur ; il prit Madame, qui prit Monsieur le Duc de Berri : ainsi successivement tous les Princes & les Princesses du Sang danserent chacun selon son rang.
Ce n’était pas seulement ses pieds, mais c’était son corps entier qui dansait, son visage même dansait ; elle devenait pâle parfois, mais d’une pâleur mortelle, ses yeux s’ouvraient tout grands comme ceux d’un spectre, autour de ses lèvres palpitaient la curiosité et l’effroi.