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119. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

C’était le temps où Méry, Alexandre Dumas, Eugène Sue, Alfred de Musset, Balzac, Gérard de Nerval, Roger de Beauvoir, madame de Girardin avaient fait de son salon — au n° 4 de la rue Grange-Batelière, — une sorte de temple ouvert à toutes les célébrités des arts. […] Le général fait un signe… Les portes s’ouvrent… Les rideaux sont tirés… Et l’on aperçoit quinze centsgrenadiers hongrois, en grand uniforme, avec armes et bagages, en train de piaffer la polka dans la cour du Gouvernement !

120. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Nous lui recommandons aussi de teindre d’un rose moins vif le bout de ses jolis doigts effilés : c’est un agrément inutile129. » *** L’année 1838 s’ouvrit sous des auspices favorables. […] Si nous ouvrons les journaux de la semaine, nous y lisons ces débuts d’articles : « Un scandale inouï vient de déshonorer l’Opéra et d’épouvanter les honnêtes gens… » « Une scène horrible s’est passée avant-hier à l’Opéra… » « Il s’est passé hier à l’Opéra des scandales inouïs dans les fastes de ce théâtre. […] Les romans de Chateaubriand avaient ouvert aux imaginations de vastes perspectives, en décrivant la poésie des immenses solitudes, des forêts mystérieuses et des fleuves majestueux.

121. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Un figurant médiocre, et même un homme sans avoir un goût parfait, pourront vous donner un conseil salutaire ; « Écoutez tout le monde, assidu consultant ; Un fat quelquefois ouvre un avis important. » Boileau.

122. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Les saints Pères qui ont essuyé de pareilles difficultés, nous ont ouvert le chemin pour y répondre qu’en général tout ce qui intéresse les hommes dans des inclinations vicieuses, est proscrit avec elles dans l’Ecriture.

123. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Garrick, qui avoit les yeux fermés en ouvre un à demi, pousse un hocquet, et lui demande avec le ton de l’ivresse, est-ce un verre de rum, que tu m’apportes ?

124. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Carlotta Grisi, qui devait être pour Gautier l’objet d’une amitié amoureuse, d’une longue et adorable torture pareille au culte du Russe Tourgénev pour la cantatrice Viardot, qui devait en plus décider de sa vocation de poète dramatique, Carlotta Grisi est une première fois mentionnée à propos de ses débuts à la Renaissance dans le Zingaro, début qui lui ouvrit les portes de l’Opéra.

125. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Les prisonniers ne portaient point de chaînes ; ils habitaient de jolies cellules qui s’ouvraient sur un jardinet. […] Les salons ouvraient à la danseuse leurs portes toutes grandes.

126. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Monsieur & Madame de Bourgogne ouvrirent le bal par une Courante : ensuite Madame de Bourgogne prit le Roi d’Angleterre pour danser ; lui, la Reine d’Angleterre ; elle, le Roi, qui prit Madame de Bourgogne ; elle prit Monseigneur ; il prit Madame, qui prit Monsieur le Duc de Berri : ainsi successivement tous les Princes & les Princesses du Sang danserent chacun selon son rang.

127. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Ce n’était pas seulement ses pieds, mais c’était son corps entier qui dansait, son visage même dansait ; elle devenait pâle parfois, mais d’une pâleur mortelle, ses yeux s’ouvraient tout grands comme ceux d’un spectre, autour de ses lèvres palpitaient la curiosité et l’effroi.

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