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55. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »

Un Danseur, un Maître des Ballets qui ont des idées, savent toujours faire naître les occasions de les bien placer : aussi est-ce moins à eux qu’aux jeunes Poètes qui voudront tenter à l’avenir la carrière du Théâtre Lyrique, que j’ose adresser le peu de mots que je vais écrire.

56. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — II, mes débuts sur une vraie scène a deux ans et demi » pp. 16-21

Elle n’osait plus redescendre debout.

57. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

Si, après toutes ces autorités des saintes Ecritures, des saints docteurs, tous ces règlemens des conciles, et toutes ces décisions des théologiens les plus éclairés, et les plus pieux qui viennent d’être rapportés, on ose encore prendre la défense des danses, et que l’on s’obstine à les croire permises, ne montre-t-on pas par là évidemment qu’on ferme volontairement les yeux pour ne pas voir clair en plein jour ; qu’on ne tient aucun compte de tout ce qu’il y a eu et de ce qu’il peut y avoir encore dans l’Eglise de gens les plus éclairés et les plus pieux, et qu’on manque de respect pour l’Eglise même que, dans les conciles, a parlé si clairement et si fortement contre les danses ?

58. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 novembre. Échos du temps passé. Éloge de Rameau. »

Philippe Gaubert, à son pupitre, semble, par son profil de mousquetaire, contribuer à l’unité optique de ce beau spectacle qu’on voudrait revoir infiniment et qu’on ose à peine redemander vu le peu d’empressement d’un public égaré.

59. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre v. sur le mème sujet. » pp. 137-140

Arrivés a Paris, n’ayant pour guide que la Peur, aucun deux n’ose rentrer dans ses foyers domestiques ; et craignant les visites et les complimens du lendemain, ils vont directement frapper à la porte de leurs amis particuliers, et solliciter l’hospitalité.

60. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 février 1662 »

Pour le reste, c’est autre chose, Toutefois, si parler j’en ose, Je ne saurais faire autrement Que jaser généralement De ce Ballet plus qu’admirable, Duquel la pompe incomparable Subsiste six heures durant, Et qu’on peut nommer dix fois grand, Soit à l’égard des symphonies, Qui font de rares harmonies, Soit pour les Décorations, Les subtiles inventions, La dignité des Personnages, Les Machines dans les nuages, Les Héros, Déesses et Dieux, L’Air, la Mer, l’Enfer et les Cieux, Du Soleil, la Sphère brillante, Qui parut, tout à fait, charmante, La richesse et les ornements Des superbes habillements ; Bref, les dix-huit grandes Entrées, La moindre valant vingt bourrées : Et dont Louis, la Fleur des Rois, Paraît à la tête de trois ; Que dis-je, trois ?

61. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Osons l’affirmer : la Catchucha de Fanny, le Pas de l’ombre de Taglioni, le libretto de Giselle ne datent pas moins dans les annales de la grande génération romantique que la première d’Hernani, la Barque du Dante, les Méditations. […] Elle a plus osé qu’aucune autre danseuse de l’Opéra : la première, elle a transporté sur ces planches pudiques l’audacieuse cachucha sans presque rien lui faire perdre de sa saveur native. Elle danse de tout son corps, depuis la pointe des cheveux jusqu’à la pointe des orteils… » Cependant Gautier ose reprocher à l’idole sa défaillance dans la Muette de Portici, pour ne l’exalter que plus hautement à propos de la Gipsy, ballet de Mazilier qui servit de cadre à la danse qui se place dans la légende Elsslérienne à côté de la Cachucha ; c’est la Cracovienne.

62. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

J’ai cru nécessaire d’écrire cet avis, afin que le lecteur fût bien persuadé que je n’ai point eu la prétention de faire des vers comme Boileau (ce qui me serait impossible), et qu’il me pardonnât d’avoir osé me servir des parties de ce Poëme, pour en composer un que je ne crois pas tout-à-fait inutile. […] Les stances avec grace apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’osa plus enjamber. […] Les danseurs en mesure apprirent à tomber, Et le pas sur le pas n’osa plus enjamber. […] Lucile le premier osa la faire voir ; Aux vices des Romains présenta le miroir ; Vengea l’humble vertu, de la richesse altière, 150 Et l’honnête homme à pied, du faquin en litière. […] Osez donc de la fable employer la figure ; Imitez sa magique et riante peinture.

63. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre II » pp. 16-26

— Dame… J’osais à peine lui répondre… — Dites, vous plaît-elle ?

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