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6. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 9 octobre. Madame Joergen-Jensen dans « Coppélia ». »

Quant au reste de l’exécution et surtout de la mise en scène, j’ai trop peu à en dire — ou trop, si je m’y mets : cela sera pour une autre fois. […] Je ne mets point ici en cause Mlle Valsi qui fait de son mieux.

7. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Et il se mit à rire à son tour. […] En Amérique, quand on met quelque chose devant sa porte c’est pour que l’objet soit jeté. […] A peine y avait-il mis le pied, qu’il fut saisi et entraîné dans une boutique. […] Alors nous allons nous mettre à table. […] En revenant à l’hôtel je demandai au gérant de mettre tous ces bijoux en lieu sûr.

8. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 30 décembre. Polyphème. »

Car le plateau de la Salle Favart ne s’est pas mis pour les danseurs en frais d’hospitalité. […] Cras se déroule sur une scène encombrée par d’énormes rochers praticables ; de grands arbres sont plantés sur tous les plans, toute une flore artificielle complète la mise en scène.

9. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137

L’ignorance, le mauvais goût et le mauvais ton créent tous ces défauts, que le vulgaire prend pour autant de modes et qui s’accréditent à ses yeux par la mise brillante de ceux qui les ont contractés. […] Ce manque aux convenances est devenu une mode pour les sots et les ignorans, et cela leur convient à merveille ; aussi ce sont eux en partie qui s’empressent de multiplier le nombre des danseurs lorsqu’il s’agit de se mettre en place, parce que sentant eux-mêmes leur incapacité, ils aiment à se confondre dans la foule, et par ce moyen dérober aux yeux des spectateurs leurs défauts et leurs gaucheries. […] Il est cependant un moyen bien simple de mettre un frein à ce genre barbare d’exécution. C’est aux parens qui souvent donnent des bals pour fournir à leurs enfans l’occasion de stimuler leur amour-propre ; c’est à eux seuls qu’il appartient de mettre un terme à ce désordre et à cette confusion.

10. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

ludos dæmoniorum  ; parce que, soit parmi les païens, soit parmi les chrétiens, elles font plaisir aux démons qui mettent leur joie dans la perte des ames, dont les danses sont une occasion très-ordinaire. […] Ils y blâment les passions excitées, la vanité, la parure, les grands ornemens qu’ils mettent au rang des pompes que nous avons abjurées par le baptême ; le désir de voir et d’être vu ; la malheureuse rencontre des yeux qui se cherchent les uns les autres ; la trop grande occupation à des choses vaines ; les éclats de rire qui font oublier la présence de Dieu, et le compte qu’il faut rendre de ses moindres actions et de ses moindres paroles ; et enfin tout le sérieux de la vie chrétienne. […] En vain s’efforceroit-on de mettre ici les saints en contradiction avec les saints, en opposant à ce qu’ont dit contre elles les saints pères, ce qu’on lit dans l’introduction à la vie dévote de saint François de Sales : (c. 23 et 24.) […] C’est, par exemple, dit-il, de penser, lorsqu’on étoit à prendre ce plaisir de la danse, que plusieurs réprouvés brûloient dans l’enfer pour les péchés commis à la danse et à cause des danses ; que plusieurs religieux et personnes de piété étoient à la même heure devant Dieu, chantant ses louanges, et contemplant ses divines perfections ; et que leur temps a été par là bien mieux employé que celui qu’on a mis à danser ; qu’on a fait pitié à la sainte Vierge, aux anges et aux saints, lorsqu’ils ont vu que le cœur s’arrêtoit à ce plaisir si ridicule ; qu’enfin à mesure qu’on y a donné plus de temps, on s’est aussi plus approché de la mort qui mettra fin à tous ces plaisirs. » Je demande maintenant s’il est bien facile et bien ordinaire de s’appliquer, au retour de la danse, à toutes ces considérations, que saint François de Sales croit néanmoins nécessaires pour empêcher les funestes impressions du plaisir qu’on y a cherché et goûté ? […] Le péché est un si grand mal que nous ne saurions mettre une trop grande distance entre nous et le danger de le commettre.

11. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Les Créanciers du Sultan viennent en foule ; ils sont mis grottesquement. […] L’argent est mis dans les coffres. […] L’argent se met de nouveau dans les coffres. […] Pompe funèbre du Sultan : son corps est mis sur le bûcher. […] On met le feu au bûcher.

12. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Elle se mit à rire, de cette bonne et rassurante façon qui lui est particulière, et répondit : — Oh non ! […] C’était une belle jeune fille, toujours délicieusement mise, bien que ses ressources fussent des plus médiocres. […] … Au moment où nous allions nous mettre à table, Mme Claretie était allée chercher une dame âgée à la figure aimable. […] Il y avait là quantité de gens aimables, et Mme Claretie ayant parlé de cette idée de « Souvenirs » que son mari désirait, après Dumas fils, me voir écrire, on se mit à m’interroger et sur moi et sur mon art et sur les milieux dans lesquels j’avais évolué et chacun s’employa à m’encourager à me mettre au travail. […] Et j’étais frappé de la netteté de toute cette mise en marche d’une pièce compliquée, aux mouvements et changements divers.

13. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Concluons en plutôt que c’est une preuve infaillible de l’excessive crainte de celui qui pouvait mettre mes productions sur la Scène ; il a trouvé que je n’avais pas le sens commun ; & son idée lui a paru devoir être celle du Public. […] Il est encore vrai que tel Auteur peut mettre en vogue des Ouvrages sans mérite, & dont la réputation soit passagère ; parce qu’il a l’art de saisir le goût de son siècle, & que ce qui plaît à un siècle ne réunit pas toujours le vrai beau, digne d’être estimé dans tous les temps. […] Pourquoi mettrait-on tant d’ouvrages au jour, si l’approbation d’un seul Lecteur suffisait pour en assurer le mérite ? […] Dans mon particulier je soumets tout ce que je viens d’écrire à la censure générale ; c’est à elle qu’il appartient d’y mettre le sceau de la vérité. […] Si les Lecteurs sont étrangement surpris qu’une très-petite cause ait amené d’aussi grands effets, j’avouerai de bonne-foi que le sieur Nicolet n’est qu’un prétexte dont je me suis servi pour avoir lieu de mettre au jour mes savantes idées.

14. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 février. Danses de Mlle Ellen Sinding et M. Iril Gadescow. »

Elle possède pour mettre en valeur ces dons de la nature une éducation chorégraphique quelque peu rudimentaire ; si elle fait des pointes gentiment, ses jambes ne sont pas bien en dehors et elle dégage à peine. […] Il avait oublié de mettre son maillot.

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