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113. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

Ce sont des assemblées de personnes de différent sexe, et surtout de jeunes personnes, où, au son de quelques instrumens ou de quelques chansons, de jeunes garçons dansent avec de jeunes filles, et où, pendant les intervalles de leurs danses, ils s’entretiennent de choses pour le moins très-vaines, si elles ne sont pas mauvaises, et agissent les uns avec les autres d’une manière très-familière. […] Poussée par le désir indiscret de voir et d’être vue, elle sortit pour aller voir, non des personnes d’un autre sexe, mais les femmes du pays de Sichem, apparemment pour étudier leur démarche, leurs ajustemens et leurs manières. […] J’ai dit en troisième lieu des danses telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, que comme chacune des personnes qui vont aux assemblées pour danser, ne danse pas toujours, les intervalles de temps que la danse n’occupe pas, sont ordinairement remplis par des conversations et des manières d’agir très-libres que les jeunes personnes de différent sexe ont ensemble, et qui ne peuvent que faire de très-grandes plaies à la chasteté.

114. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Le peuple s’amusant sans cesse des intrigues du théâtre ne s’inquiétoit en aucune manière des affaires du gouvernement, et les acteurs pantomines étoient sans le savoir des instrumens utiles à la tranquillité du prince ; aussi reçurent-ils de cet Empereur, des priviléges, des distinctions honorables et des récompenses. […] Auguste n’attendit pas longtems, Hilas enivré d’amour-propre, et soutenu par une populace effrénée défia son maître ; il lui proposa de représenter Agamemnon, et dit insolemment à Pilade : « Je rendrai cette scène en prémier, vous la jouerez ensuite à votre manière ; et le public jugera quel est celui de nous qui mérité le scéptre du talent. » Pilade fier, et vain accepta le défi ; le jour fut pris ; la ville et les faubourgs de Rome furent en mouvement, les uns parurent pour Pylade et les autres pour Hilas. […] Pylade l’imita si parfaitement dans son geste, dans son maintien, dans sa marche, ses manières, son air important, et saisit si bien les traits de sa physionomie, que le public reconnut le grand personnage ; et sans égard pour les titres, les emplois, et la naissance il applaudit Pylade avec transport, et se retournant ensuite vers l’illustre personnage qu’on jouoit, il le contraignit par ses applaudissemens offensans, et ses risées indécentes a quitter le théatre, Ce sénateur irrité menaça de se venger en faisant mettre le feu au théatre, et en faisant assassiner l’acteur, qui l’ayant insulté publiquement, l’avoit couvert de ridicule.

115. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Minuetto — Capitolo III. Del Movimento delle braccia del Minuetto »

Del Movimento delle braccia del Minuetto [1] In quella stessa guisa che da tempo in tempo s’andaron mutando i movimenti del passo del Minuetto, si sono ancora in tre differenti maniere cambiati i movimenti delle sue braccia.

116. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre X. De la maniere de faire les bras avec les Coupez de mouvemens. » pp. 236-238

De la maniere de faire les bras avec les Coupez de mouvemens.

117. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 7 au 12 mai : Les Plaisirs de l’Isle enchantée — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 10 mai 1664 »

Malgré les douleurs dont mon col, Dont j’étais quasi pis que fol, Je me mis en quelque équipage, Je pris un cheval de louage, Et fis un dessein courageux De voir ses pompes et ses jeux : Mais, de ce beau Château, l’entrée Ne fut point par moi pénétrée ; Dès la première, ou basse Cour, Un Suisse m’arrêta tout court, Humble, je fis le pied derrière, Mais il me dit à sa manière, D’un ton qui n’était pas trop doux, Oh, Par mon foi, point n’entre fous ; Si bien qu’avec plus de trois mille, Tant des champs, que de cette ville, Qui furent (non pas sans émoi) Rebutés aussi bien que moi, De loin, la Maison regardâmes, Et soudain nous rétrogradâmes, Grinçant cent et cent fois les dents De n’avoir pas entré dedans.

118. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 février. Une grande danseuse russe. Mme Véra Tréfilova. — Émotion et abstraction. — Mélodie continue. — Exotisme transposé. — Deux Moscovites : Novikoff, Clustine. »

Sa manière de s’enlever, quasi impondérable, aux bras de son danseur ? […] Mais toujours la grande manière classique confère une noblesse inégalable aux sourires de la mousmé comme à l’agonie du cygne.

119. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Ballo Nobile — [Dedica] »

[Dedica] [1] Eccellenze, [2] Le signorili e generose maniere che l’Eccellenze Vostre, infin da quel tempo ch’ebbi l’onor di essere annoverato tra’ vostri servidori, compiaciute sempremai si sono benignamente usare inverso di me, mi hanno di sì fatto peso d’obbligazioni aggravato, che l’aver io abbandonata la Francia, ove nacqui, parte non meno considerabile dell’Europa che di tutto il Mondo; l’essermi poco curato di parecchie altre Città cospicue d’Italia; ed ultimamente l’aver diliberato impiegare nel vostro servizio il restante tempo della mia vita, mi sono tutte sembrate cose le quali anzi mi potrebbono in picciola parte alleggiare che del tutto sottrarre da quella importabilissima gravezza.

120. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Table des principaux sujets traités par ordre alphabétique » pp. 121-124

Marcher (manière de) au théâtre, 112.

121. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »

L’Italie est en possession de ce genre ; et il n’est point d’action de cette espèce qu’on ne peigne sur ses Théâtres d’une manière, sinon parfaite, du moins satisfaisante.

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