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92. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Nestor Roqueplan affirme qu’il n’y eut jamais de loge infernale à l’Opéra : sauf la loge de l’Empereur et la loge voisine, réservée pour la Maison de celui-ci, sauf les deux loges en face et les deux avant-scènes du rez-de-chaussée, toutes les loges d’avant-scène, prétend-il, étaient occupées par des hommes, et organisées en omnibus, c’est-à-dire partagées entre plusieurs souscripteurs, dont un seul était titulaire : « On n’y a jamais tenu de conciliabules infernaux… J’ai compté, il est vrai, parmi les abonnés d’une de ces loges ; on y put remarquer souvent, au nombre des plus assidus et des plus voyants, Balzac, naïvement heureux de montrer au public la pomme de sa fameuse canne.

93. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Ramassée autour du Graben, étranglée dans ses remparts, la cité avait quelque chose de la maison de famille où l’on voit revenir avec attendrissement et fierté ceux des enfants qui se sont distingués au dehors. […] Parmi les chapeaux et les turbans, les chefs-d’œuvre de la maison Maurice Beauvais rivalisaient avec ceux de Mme Alexandrine Chamouillet.

94. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Le saint roi Ezéchias étant tombé dangereusement malade, et ayant été averti par le prophète Isaïe de mettre ordre aux affaires de sa maison, parce qu’il alloit bientôt mourir, fit à Dieu une prière, où, pour lui représenter les sentimens de piété dans lesquels il lui avoit fait la grâce de vivre, il lui dit : (4.

95. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Nous ne voulons point de changement ; tout est bien, et l’on ne peut rien faire de plus agréable. » Mais la danse, poursuivront les gens de goût, ne vous cause que des sensations médiocres, et vous en éprouveriez de bien plus vives, si cet art étoit porté au dégré de perfection où il peut atteindre. » « Nous ne nous soucions pas, répondront-ils, que la danse et les ballets nous attendrissent, qu’ils nous fassent verser des larmes ; nous ne voulons pas que cet art nous occupe sérieusement ; le raisonnement lui ôteroit ses charmes ; c’est moins à l’esprit à diriger ses mouvemens qu’à la folie ; le bon sens l’anéantiroit ; nous prétendons rire aux ballets, causer aux tragédies, et parler petites maisons, petits soupers ét équipages à la comédie. » Voilà, Monsieur, un systême assez général.

96. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Il y a eu, j’en conviens et je finis par là, plus de hardiesse à traiter le sujet dont il s’agit, qu’à rapprocher un fils de la maison paternelle pour venger la mort de l’auteur de ses jours, et je sens toute la difficulté du succès.

97. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

« Nous ne nous soucions pas, répondront-ils, que la Danse & les Ballets nous attendrissent, qu’ils nous fassent verser des larmes ; nous ne voulons pas que cet Art nous occupe sérieusement ; le raisonnement lui ôteroit ses charmes ; c’est moins à l’esprit à diriger ses mouvements qu’à la folie ; le bon sens l’anéantiroit ; nous prétendons rire aux Ballets ; causer aux Tragédies ; & parler petites maisons, petits soupers & équipages à la Comédie. » Voilà, Monsieur, un systême assez général.

98. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Les douze maisons de marbre et d’or des Olympies furent reléguées dans la poussière des magasins, et l’on ne commanda plus aux décorateurs que des forêts romantiques, que des vallées éclairées par le joli clair de lune allemand des ballades de Henri Heine.

99. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Tandis que la maison Maurice Beauvais, une taglioniste, lançait parmi les nouveautés de l’hiver 1834-1835 un turban sylphide, les grands magasins du Temple du Goût, situés rue Sainte-Anne, arboraient les couleurs du parti adverse et créaient l’elsslérine, « étoffe transparente, disait le prospectus, portant une légère doublure pour robes de bals, soirées, et fabriquée par un procédé nouveau ».

100. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Par ces lettres-patentes enregistrées au parlement, ces académiciens jouissaient de tous les droits des officiers commensaux de la maison du roi.

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