Par un mouvement d’humeur Garrick abandonna le théatre, ne légua ses talens à personne, laissa des regrets, et ne fut point remplacé.
Notre ami Montjoyeux nous a laissé le croquis exact de ces pénibles commencements de notre étoile : « Ses études eurent lieu chez madame Dominique.
Chacune, à l’état séparé, le laissait perplexe et sans ressource ; mais les voici conjointes.
Combien voit-on de mères qui se glorifient de ce que leurs filles ont bonne grâce en dansant, et qui n’ont pas honte de les laisser dans une très-grande ignorance des vérités de la Religion !
… En somme, une ballerine accomplie, si seulement elle consentait à se laisser guillotiner.
« Il égaye, écrivait Théophile Gautier, et rend vivantes les représentations, qui, sans lui, seraient mornes et froides ; il est la mèche du fouet qui fait bondir l’acteur et le précipite au succès ; il donne du cœur à la jeune première qui tremble, et desserre la gorge de la débutante qui ne pourrait, sans lui, laisser filtrer un son perceptible ; ses applaudissements sont un baume pour l’amour-propre blessé des auteurs, qui oublient aisément qu’ils ont été commandés le matin… « Le claqueur n’est, du reste, qu’une nature admirative un peu exagérée40. » A l’époque où Véron prit possession du fauteuil directorial, ces natures admiratives étaient commandées à l’Opéra par un chef habile et majestueux, Auguste, devenu tellement illustre sous ce prénom, qu’il eût été dérisoire d’y ajouter son nom de famille, Levasseur, de même qu’il eût été malséant de faire suivre le nom de Louis XIV de celui de Capet.
Philis touchée par les larmes de l’Amour ne peut résister à ses prières ; ses ailes sont conservées ; mais par un caprice nouveau elle en arrache une plume. l’Amour jette un cri, et Philis, après s’être orné le sein de cette plume fatale, passe autour du cou du petit Dieu un ruban, et le mène en laisse en jouant avec lui et en lui prodiguant d’innocentes caresses.
Une précaution essentielle et qu’il est bien inconcevable qu’on n’ait pas encore prise, c’est de ne laisser aucune communication entre la charpente du ceintre du théâtre chargée de ponts, de machines, de toiles, de cordages, et la charpente du plafond de la salle.
Laissez ressortir votre jambe en la tenant toujours tendue et en la soutenant, quand elle ressort, par suite du choc qu’elle a éprouvé en battant contre l’autre ; et aussitôt que vous serez retombé, posez les talons ou tombez, pliez pour faire en vous relevant un second tems de cuisse de l’autre jambe, et ainsi de suite d’une jambe et de l’autre ; en pliant et en vous enlevant continuellement, pour faire plusieurs tems de cuisse de suite, en frappant une cuisse contre l’autre, toujours au moment où vous vous enlevez sur place, sans aller de côté ; et tombez en tenant les jambes tendues quand vous voulez cesser le tems de cuisse. […] Ensuite pliez également des deux jambes en plaçant le corps au milieu, enlevez-vous et rapprochez en même tems la jambe qui est devant en la tenant bien en dehors et en la tirant sur la pointe du pied, comme si vous ramassiez quelque chose (ainsi qu’il se dit ramasser), et la serrez alors devant l’autre pour le demi-contretems dessus : laissez-la ressortir également comme pour un bondissement qu’occasionne la résistance de l’autre jambe.