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94. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Sur un grand nuage porté par les vents, on vit l’Apparence vêtue d’un habit de couleurs changeantes, et parsemé de glaces de miroir, avec des ailes, et une queue de paon ; elle paraissait comme dans une espèce de nid d’où sortirent en foule les Mensonges pernicieux, les Fraudes, les Tromperies, les Mensonges agréables, les Flatteries, les Intrigues, les Mensonges bouffons, les Plaisanteries, les jolis petits Contes.

95. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

On vit avec la satisfaction la plus vive Zélindor, petit opéra dont les paroles et la musique ont été inspirées par les grâces, et dont toutes les parties forment une foule de jolis tableaux de la plus douce volupté. […] Au son touchant d’une symphonie mélodieuse elles s’animèrent, et jouèrent avec la fée une jolie scène, dont les traits légers amusèrent la Reine et la cour. […] Au premier carrefour, la Reine trouva une troupe de jardiniers qui formèrent un joli ballet mêlé de chants et de danses. […] On peut juger que les eaux admirables de tous ces jolis bosquets jouèrent pendant tout le temps que la Reine voulut bien y rester ; et la réflexion des coups de lumière qui partaient du nombre immense des lumières qu’on y avait répandues, augmentait et variait à tous les instants les charmes de cet agréable séjour. […] La reine, après la comédie, rentra dans le Labyrinthe, et le parcourut par des routes nouvelles, qu’elle trouva coupées par de jolis amphithéâtres, occupés par des orchestres brillants.

96. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Ce défaut est laissé aux enfants, surtout aux jeunes filles lorsqu’elles paraissent devoir être jolies, comme une espèce d’agrément qui leur devient cher, parce que la flatterie sait tout gâter.

97. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Cette troupe d’enfants ressembloit à ces jolies petites figures de porcelaine de Saxe, dont on garnit les cheminées.

98. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Fort de sa connaissance des hommes et de son succès, il dévale d’un air satisfait, d’un air insolemment satisfait, entouré d’une cour de jeunes, et parfois aussi de vieux dandys de la littérature, qu’il régale habituellement de champagne et de jolies figurantes.

99. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Les douze maisons de marbre et d’or des Olympies furent reléguées dans la poussière des magasins, et l’on ne commanda plus aux décorateurs que des forêts romantiques, que des vallées éclairées par le joli clair de lune allemand des ballades de Henri Heine.

100. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Une jeune paysanne bien faite bien jolie, ayant de beaux yeux et étant soigneusement endimanchée n’est-elle pas charmante ?

101. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Joli pied mal tourné, joli bras mal placé ; Plus je les vois mouvoir, plus mon œil est blessé.

102. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Parodie [Article non signé] Il y a de fort jolis canevas dans l’opéra de Tancrède ; aimable vainqueur, etc.

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