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49. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Roxane, dévorée par la jalousie s’est introduite dans l’atelier d’Apelles ; elle est témoin de l’hommage qu’il rend à Campaspe ; elle fait éclater la joie que lui donne l’espoir de perdre sa rivale, et sort on faisant entendre qu’elle va dévoiler à Alexandre la trahison du peintre et la perfidie de Campaspe. […] Les mouvemens nobles et vifs de cette dernière fête, caractérisent la félicité des epoux, le bonheur de Roxane, la satisfaction d’Alexandre, et la joie de tous ceux qui ont été témoins de la victoire que ce héros a remportée sur lui-même.

50. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »

J’ai appris l’union de deux Amants dignes de vivre l’un pour l’autre, et j’ai senti pour la première fois, depuis mon malheur, quelque mouvement de joie.

51. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »

Je me fais un devoir et une joie d’examiner minutieusement toutes les œuvres qui constituent, à l’Opéra, le répertoire de danse ; aujourd’hui, c’est l’ouvrage inédit qui me préoccupe avant toute chose.

52. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »

Quelle joie que cette musique, ce bruit puissamment organisé, forgé par le rythme ; cette musique où d’innombrables harmonies imitatives sont fondues dans ce vaste mouvement d’ensemble, irrésistible, impératif qui impose aux danseurs leurs pas.

53. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Varnhagen von Ense, le mari de Rahel, loin d’être choqué de ces lettres qui détaillaient à sa femme les joies et les souffrances d’un sexagénaire amoureux, les comparait aux Elégies romaines de Gœthe. […] « Cela ne s’appelait point de la douleur, cela ne s’appelait point de la joie ; c’était plus que l’une et l’autre intimement unies. […] Je crois maintenant à tout, même aux plus absurdes mystères du magnétisme. » En attendant les joies du retour, Rahel berce la douleur de l’impatient amant. […] Lorsqu’une grande souffrance de l’âme enveloppe de nuit tout autour de nous, lorsque s’éteint le dernier rayon d’espoir et de joie que le ciel pouvait envoyer, personne ne doit croire que les étoiles éternelles elles-mêmes sont éteintes. […] Ses relations avec cet homme lui ouvrirent des régions de l’esprit qui lui étaient jusqu’alors totalement inconnues, et c’est avec joie qu’elle recueillit ces nouveaux éléments de culture.

54. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

[Voir Fêtes de la Cour de France] Aussi ne cessa-t-on d’être triste à la Cour de Louis XIII que pour y descendre jusqu’à une sorte de joie basse, pire cent fois que la tristesse. […] Le grand Ballet qui fut dansé par la Troupe leste qui avait suivi la Renommée, exprimait cette vérité par un pas de joie noble et vive qui termina ce grand spectacle.

55. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Danaüs, vivement troublé, se fait violence pour dérober à ses enfans la situation de son âme, et pour masquer la haine et la rage qui régnent dans son cœur ; il affecte de se prêter avec joie à cette union funeste, mais il a beau dissimuler ; les étincelles de la fureur et de la vengeance décelent la barbarie dont son ame est tourmentée. […] Cette fête se termine par des danses caractéristiques, analogues au sujet et au site de l’action, dans les quelles Danaüs soutient son caractère, en mêlant à l’expression d’une joie feinte, les transports d’une haine implacable.

56. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418

Derrière les ventres dorés qui occupent le devant de la scène, derrière les spéculateurs, les financiers, les actionnaires de chemins de fer, nous apercevons avec joie et nous saluons avec respect une cohorte d’artistes, de poètes et de rêveurs.

57. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »

Ce souvenir s’étiolant peu à peu, le javanais Raden Mas Jodjana, qui vient de danser pour quelques invités dans un atelier de la rive gauche, est venu renouveler, quelque chose de cette joie et raviver les mêmes préoccupations.

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