L’Amour, caché derrière les Nymphes, jouit de la surprise, de la beauté et des graces de l’objet qui l’enchante ; mais quel est l’étonnement de Psyché, lorsqu’elle jette les yeux sur le miroir, le premier, sans doute, qu’elle ait vu ; elle se mire, elle se considère, elle recule, elle avance ; et sa physionomie, ses mouvemens et ses gestes étant répercutés par le miroir, elle ne peut concevoir qui peut produire cet enchantement ; elle réfléchit, et retourne au miroir ; elle y déployé ses graces ; elle prend des positions différentes : la glace les lui répète. […] Cette furie se refuse aux vœux empressés de ce dieu ; il la menace, mais peu éffrayée de son courroux, elle précipite Psyché dans le fleuve, et s’y jette à son tour ainsi que ses deux farouches compagnes. […] Il se livre à son tour à tous les emportemens de la fureur et de la vengeance ; il menace sa mère, il jette loin de lui ses flèches et son carquois.
Inutile de te dire pourquoi on l’a appelée ainsi, ton intelligence te le fait deviner : c’est une dame très-bien, qui a jeté son bonnet par-dessus les moulins et qui court après depuis ce temps-là en chapeau à cinq louis. — On dit qu’elle est très-bien dans ce moment-ci, qu’elle demeure dans du palissandre bon teint et qu’elle place de l’argent. — Elle économise et tient beaucoup à se faire des rentes. […] — Ça dépend des tempéraments. — Son amie, c’est Hortense, — Hortense la riche, comme on la nomme ici. — Elle nage dans les billets de banque, mais elle jette l’or par les fenêtres.
[28] Quell’“alto” non si puol prendere a piè fermo, ma bisogna prevenirlo con altro tempo, che suol essere un Dégagé e un Jeté girando: non già come i soliti, ma con maggior veemenza fatto per dar la gran levata al salto; essendosi in aria col sinistro esempigrazia disteso, il destro con un gran distacco di coscia, in guisacché il ginocchio passa presso al viso, con la gamba all’insù, il piede venghi ad avanzar la testa, facendo un gran cerchio per aria, dando alla vita il moto di un giro intiero, il destro dunque, dicevo, passi per sopra al manco, e si cadi sull’istesso dritto, restando pur l’altro alla seconda in aria. […] Jeté battuto in aria [60] Il Jeté “battuto in aria” va pur tra il numero delle Capriole. […] Salto del Basco [79] Il “Salto del Basco” si fa da lato, si comincia da posizione chiusa o pur da qualunque altra, e sia per esempio il destro avanti, col quale si fa un Dégagé in seconda, indi un Jeté col sinistro sotto, poi si leva in aria il destro piè, rialzasi il sinistro, e si lascia andare quanto più si puote in aria, la forza di questo alto si è che quanto più si faccia sul fianco, più riesce bello: si puole fare ritirato e disteso; se il Jeté si fa col destro si casca sul sinistro, se col sinistro sul destro piè.
C’est sur cet homme que les ennemis de Pylade jetèrent les yeux, d’abord pour balancer ses succès et bientôt après pour l’anéantir lui-même, Hylas ne savait cependant, et il ne pouvait faire que ce que Pylade lui avait enseigné.
Et cependant quand Ricaux survole comme un grand oiseau planant très bas sur la surface du plateau (car c’est l’envergure qu’il recherche et non la hauteur du saut), quand l’étoile, enveloppée dans une trombe de jetés en tournant et de déboulés, décrit autour de la scène le cercle magique du « manège », le public est ébloui, entraîné, puis conquis.
le volage vient justement d’apercevoir certain domino rose dont les yeux lui ont jeté au passage deux éclairs brûlants. « Beau domino, je t’aime, je n’aime que toi ! […] Malgré leur insistance, les deux intrus sont parfaitement jetés dehors. […] Aussi, lorsque Paquita se présente, et, pour donner un échantillon de son savoir-faire, essaie quelques pas d’une danse rustique qu’elle a rapportée de son village, le faux maître de ballets, enchérissant sur les rires et les murmures de ses élèves, lui déclare que jamais elle ne pourra faire proprement une pirouette ni un jeté battu. […] la femme de chambre de Florinde : elle apporte à Cléofas un billet de la part de sa maîtresse ; l’écolier le déchire sans vouloir même y jeter les yeux, et congédie la suivante toute confuse. — Enfin la sérénade s’achève sans autre interruption. — Tandis que Cléofas paie ses musiciens, qui ont bravement gagné leur argent, reparaît don Gil, amenant le frère de la veuve. […] Mais Paquita, qui les a vus de loin se provoquer, accourt se jeter entre eux, et les force d’ajourner la partie, au grand désespoir de Florinde, qui ne peut empêcher Cléofas de se rendre auprès de Dorotea. — La danseuse et Paquita, restées ensemble, se racontent mutuellement leur histoire. — Elles sont femmes, c’est bien naturel. — Rapprochées par un commun désir de vengeance, elles oublient leur rivalité, et forment contre la veuve une alliance offensive et défensive, à laquelle Asmodée vient généreusement promettre son appui.
Tranquillement, sans me préoccuper du regard suppliant que la malheureuse me jetait entre deux paupières éraillées et rougies, je demandai à l’aveugle mélomane : — Et elle vous plaît, votre femme ? […] A ce moment quelqu’un venait de jeter un sou dans la sébille de l’aveugle. […] L’animal se jeta dessus avec un cri de joie tel, qu’on aurait pu croire qu’il venait de recevoir le meilleur morceau de sucre de la terre.
Confuses, interdites et tremblantes, elles ne savent si elles doivent s’approcher ou fuir ; un charme inconnu les entraîne cependant vers l’amour, que les impressions agréables d’un songe embellissent encore ; elles avancent avec autant de précaution que de légèreté ; elles considèrent, et admirent en silence les traits de cet enfant : son sourire aimable, cette tendre innocence, cette bouche vermeille, dont le plaisir semble s’exhaler, ces yeux qui, quoique fermés, expriment le sentiment ; tout enfin jette les trois Arcadiennes dans une surprise qui tient du ravissement. […] Lycénion leur fait les plus tendres reproches : Thalie, qui se jette dans ses bras, y trouve son excuse ; elle dit à Lycénion, qu’elles ont trouvé, ses sœurs et elle, une chose rare, mais charmante ; elles courent ensuite avec précipitation vers la porte, oh elles ont laissé l’Amour. […] Philis jette un cri, pousse un soupir, se plaint de la noirceur de l’Amour et enveloppe le mal du coin de son tablier, en gémissant et en laissant couler quelques larmes. […] L’Amour je jette dans les bras de sa mère et lui présente ses charmantes sœurs, qui, après avoir reçu de la déesse les plus tendres caresses, se grouppent autour d’elle.
Lancée en l’air par son danseur, elle « jette » en tournant avec une légèreté charmante ; et puis elle pique franchement de la pointe.