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168. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Le tableau du cloître, où les nonnes quittent leurs tombes, fut la première apparition sensationnelle du romantisme dans les décors de l’Opéra, et ce fut une éclatante victoire, dont l’honneur revient principalement à Duponchel.

169. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Cléofas commence par dire ce qu’il est ou plutôt ce qu’il n’est pas : il se donne pour un grand seigneur, exalte sa fortune, et finit en déclarant au capitaine qu’il aspire à l’insigne honneur de devenir son beau-frère.

170. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Par un scrupule qui lui fait honneur, il avait reculé devant un acte qui aurait pu paraître inspiré par des mobiles intéressés, et c’est cette louable obstination seule qui lui avait fermé l’accès des plus hauts postes. […] En 1834 elle était accréditée en France à tel point que, lorsque cette année-là Fanny vint à Paris, les bonapartistes concertèrent une manifestation en son honneur.

171. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

L’intérêt majestueux de l’honneur, les charmes ravissans du plaisir paroissent dans un parfait équilibre ; il voudroit les concilier, mais l’image d’un nouveau combat, la vue d’une action aussi magnanime qu’héroïque, l’éclat du triomphe, le bruit des timbales et des trompettes étouffent le son des flûtes et des chalumeaux : la Gloire va triompher ; un silence prépare sa victoire.

172. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

J’ai toujours regardé un opéra comme un grand tableau qui doit offrir le merveilleux et le sublime de la peinture dans tous les genres, dont le sujet doit être dessiné par le poète, et peint ensuite par des peintres habiles dans des genres opposés, qui tous animés par l’honneur et la noble ambition de plaire, doivent terminer le chef-d’œuvre avec cet accord, cette intelligence qui annoncent et qui caractérisent les vrais talens.

173. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

J’ai toujours regardé ce Spectacle comme un grand Tableau qui doit offrir le merveilleux & le sublime de la Peinture dans tous les genres ; dont la toile doit être esquissée par un homme célebre, & peinte ensuite par des Peintres habiles dans des genres opposés, qui tous animés par l’honneur & la noble ambition de plaire doivent terminer le chef-d’œuvre avec cet accord & cette intelligence qui annoncent & qui caractérisent les vrais talents.

174. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

Nos pas nous sont si faciles et si familiers qu’ils n’ont jamais l’honneur d’être considérés en eux-mêmes, et en tant que des actes étranges (à moins qu’infirmes ou perclus, la privation nous conduise à les admirer)… Ils mènent donc comme ils le savent, nous qui les ignorons naïvement ; et suivant le terrain, le but, l’humeur, l’état de l’homme, ou même l’éclairement de la route, ils sont ce qu’ils sont : nous les perdons sans y penser.

175. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Mais bientôt le faux point d’honneur et les timidités de la province firent place à un enthousiasme tout méridional.

176. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Chez les modernes, on fait honneur de l’invention de l’opéra à Ottavio Rinuccini, poète florentin, qui, de concert avec Giacomo Corsi, gentilhomme son compatriote, excellent musicien, composa une pièce qui fut représentée en présence du grand-duc, de la grande-duchesse de Toscane et des cardinaux Monti et Montalto.

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