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63. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Puis se retraçant son amant livré à des bourreaux, elle tire un poignard de son sein, et lève le bras pour s’en frapper. […] Les troupes frappent de leurs sabres leurs boucliers en signe d’allégresse.

64. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Un pas ou tems de la danse, comparativement avec la musique, doit aussi être considéré comme tems de la mesure ; puisque, pour remplir une mesure à deux tems ou deux-quatre, mesure dite de contredanse, il faut exécuter deux pas ou tems de la danse ; lesquels, comme ceux de la musique, forment aussi quatre tems, qui sont le plier et le relevé pour chacun de ces deux tems ; ce qui fait que le danseur marque tous les tems de la mesure, tandis que si le musicien frappe la mesure il n’observe que deux tems, le levé et le frappé, et pour imiter le mouvement de la danse, il faudrait qu’il frappât sans interruption ; et par ce moyen il marquerait aussi les tems doublés de la mesure. […] Pour faire cet exercice, placez vos pieds en troisième position, le corps placé selon l’ordre du maintien ; tenez-vous à quelque chose d’une main et sans roideur : pour soutenir le dehors et l’équilibre, appuyez le corps sur la hanche du côté où vous vous tenez ; et au moyen de l’autre hanche, enlevez la cuisse haut et la serrant en arrière, le genou et le coude-pied tendu tourné en dessus ; puis baissant la cuisse, frappez à la seconde position sur la pointe du pied, en la tirant à terre, pour rentrer la jambe à la troisième position où vous poserez le talon que vous avancerez. – Pour tourner la pointe du pied en arrière, et faciliter cette rentrée, vous tiendrez le genou tendu pour que le talon se pose. […] Pour la cultiver avec succès, il est nécessaire de frapper la mesure, en marquant régulièrement les deux tems de lever et frapper, afin de s’accoutumer à la sentir. […] Pour exercer l’oreille et comprendre le tems qui marque la mesure, lorsque l’on n’exécute qu’un tems de la danse à la fois, il faut retomber sur celui de la mesure et observer un silence sur le tems levé ; quand on en exécute deux liés ensemble, alors on observe les deux tems de la mesure, et l’on danse par conséquent sans interruption ; si l’on en exécute trois liés ensemble, il faut que le premier tombe avec la mesure, le second avec le tems levé de la mesure, et le troisième avec le tems frappé de la mesure sur laquelle on arrête, en observant un silence au tems levé de la mesure, pour retomber au premier tems de danse avec la mesure, et ainsi de suite quand on continue à exécuter trois tems de danse ; cette règle est pour faire comprendre aux élèves la différence entre le tems levé et le tems frappé de la mesure, que souvent ils ne distinguent pas. […] Placez votre corps selon la règle pour le maintien ; les pieds à la troisième position et en dehors ; pliez, développez en même tems la jambe qui est devant de côté, à la seconde position ; puis enlevez-vous droit sur place ; ramenez en même tems la jambe que vous avez développée pour la frapper ou la battre de la cuisse contre l’autre, et de la pointe du pied à terre à la troisième position, derrière l’autre jambe, pour le tems de cuisse dessous, ou devant pour le tems de cuisse dessus.

65. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114

Gardel, en me parlant de nos anciens artistes, me vanta cette manière de danser de Dupré, qui tout en se formant un excellent danseur, donnait un plus grand essor à son génie : ce conseil me frappa, je m’y attachai, et j’en fis l’essai sous les yeux de mon père.

66. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Traduction des passages italiens parsemés dans cet ouvrage » pp. 115-118

Il n’y a que trop de gens qui, abusant de l’ingénuité du peuple, pour s’emparer de son vœu, foulant aux pieds la raison et outrageant le mérite, savent adroitement se servir du penchant naturel qu’a l’homme d’être imitateur, de courir où il voit les autres se porter, de répéter ce qu’il entend dire, surtout de la bouche des savants ou des grands qu’il suppose plus sages que lui, et aux opinions desquels il s’asservit par cette raison, religieusement ; et comme les plaisirs qui s’offrent aux yeux sont plus faciles à comprendre que ceux qui frappent l’esprit, ces gens abusent de l’ascendant qu’ils ont pris ; mais ces prestiges artificieux et trompeurs n’ont pas une longue durée.

67. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

Cette lettre de félicitation étoit accompagnée d’une médaille qu’ils avoient fait frapper à la gloire de ce grand maître.

68. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Le buste de cette Princesse est présenté a Paris par les Graces et par les Amours ; frappé de la beauté noble de cette Spartiate, sur de posséder un objet dont l’image porte à son coeur le sentiment le plus délicieux, il ne balance plus, il rend les lauriers à Pallas, les sceptres à Junon, et donne la pomme à Vénus, en regardent moins cette divinité que la beauté qui a fixé son choix et dont la possession doit faire son bonheur. […] Ce spectacle varié enchante le jeune Héros, son coeur est troublé ; son âme est vivement émue ; perpétuellement entouré par la Gloire et par la Déesse des Plaisirs ; frappé des brillans tableaux de l’une, séduit par les peintures touchantes de l’autre, il ne peut faire un choix. […] Philis, la tête appuyée sur un de ses beaux bras et livrée aux sentimens divers qui remplissent son âme, ne voit et n’entend rien ; vainement l’Amour frappe du pied, tousse et soupire : plongée dans ses réflexions elle n’écoule que son coeur. […] C’est un trait lancé par l’imagination ; il frappe le but avec rapidité.

69. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Si dans un opéra, il y a un incident, un coup de théatre, une action dont dépende le dénouement ; si par exemple, le spectateur touché de la situation malheureuse d’Oreste, prêt à être immolé à la fureur de Thoas, si dans ce moment, dis-je, je vois Pilade et sa suite se préparer à voler au secours de son ami, si j’apperçois le glaive destiné à punir le tyran ; je prévois le dessein de Pilade, je m’en occupe, j’oublie les acteurs qui sont en scène, mon attention se partage, et mon imagination se divise, pour ainsi dire, entre les deux objets qui l’ont frappée. […] Mais je voudrois encore que l’on pût supprimer toutes celles de la rampe ; elles sont préjudiciables aux charmes de la représentation et aussi fatigantes pour les spectateurs que pour les acteurs, de toutes les manières de distribuer les lumières, il n’en n’est pas de si incommodes ni de si ridiculement placées ; rien de si faux que ce jour qui frappe les corps du bas en haut ; il défigure l’acteur, il fait grimacer tous ses traits, et en renversant l’ordre des ombres et des clairs il démonte, pour ainsi dire toute la physionomie, et la prive de son jeu et de son expression. La lumière, où les rayons du jour frappent tous les corps de haut en bas : Tel est l’ordre naturel des choses. […] ne peut-on pas espérer que le gouvernement frappé de ce grand avantage et effrayé des dangers aux quels les citoyens sont journellement exposés dans la salle existante, ordonnera enfin la construction d’un édifice, qui manque à la capitale et qui immortaliseroit l’époque où ce monument seroit élevé.

70. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Mes nerfs à bout ne me permirent pas d’attendre davantage, et je dis à l’oreille de ma mère : — Je vais aller frapper à la porte. […] La tête me tournait, je n’y voyais plus… Je m’approchai de la porte et frappai un coup timide.

71. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 23 octobre. Valses. Chopin à l’opéra. — Le sang viennois. »

On est frappé de voir le piètre parti qui est tiré du dynamisme puissant et de la couleur violente de cette musique.

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