/ 71
21. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 23 juillet : Le Ballet des Saisons — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 juillet 1661 »

De toutes les choses susdites, Par moi trop faiblement écrites, Je vis le fond et le tréfond, Grâces au généreux Beaumont, Écuyer de la Reine-Mère, Gentilhomme brave et sincère, Qui, vers moi, débonnaire et franc, Me plaça sur son propre banc, Parmi de fort nobles Personnes, Et, même, assez près des Couronnes.

22. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

J’appris qu’il touchait pour moi dix mille marks, soit douze mille cinq cents francs par mois. Et il ne m’avait donné que 1,500 francs !

23. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

La recette, une des plus hautes que l’Opéra eût jamais atteintes jusque-là, fut de 35 784 francs, dont il resta pour la bénéficiaire, tous frais payés, une somme nette de 32 815 francs. […] On fut vite rassuré, car on les retrouva franches, modestes et serviables. […] En cette circonstance, Mlle Mars avait donné mille francs. […] Le total des locations s’éleva à 23 597 francs ; les frais déduits, les deux sœurs touchèrent 18 467 francs. Le bénéfice de Nourrit, le 4 avril 1837, avait produit une recette brute de 24 322 francs, celui de Lise Noblet, le 24 mars 1838, 22 236 francs, celui de Mme Damoreau-Cinti, le 19 avril 1838, 24 804 francs.

24. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 mars. Le cas des Sakharoff. »

Ces danses n’ont pas l’allure franche du grand art ; c’est là de l’art appliqué, du fignolage et du plaquage.

25. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

— Ma fille, me disait-elle en prenant sa prise, souviens-toi qu’on aime les biches franches, cela repose des femmes du monde. […] La maîtresse de Finette a une centaine de clientes qui la payent douze francs par mois.

26. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Quand je revins j’appris qu’elle avait demeuré, pendant mon absence, à l’hôtel où je l’avais laissée, et que sa note, mise à mon compte, s’élevait à près de six mille francs. […] Mais le bouquet, ce fut lorsqu’un élève des Beaux-Arts me demanda si je ne pouvais pas lui rendre soixante-dix francs qu’il m’avait prêtés deux ans plus tôt, par l’entremise de ma jolie secrétaire. Ce fut ensuite un monsieur de Londres, que je tenais en trop haute estime pour lui demander quoi que ce fût, et qui me réclamait dix livres sterling– soit deux cent cinquante francs –qu’il m’avait prêtées, toujours par l’entremise de ma jeune et élégante secrétaire.

27. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 décembre « Le Festin de l’araignée ». »

Aussi se plaît-il, cet instrument, aux rythmes francs, marqués et symétriques, aux cantilènes distinctement phrasées.

28. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

Elle est aussi froide que le marbre dont elle est composée, dépourvue de graces, elle est maniérée, privée d’expression, elle ne dit rien à l’oeil qui l’éxamine ; son attitude n’est ni svelte ni animée, sa tête n’annonce point une gaité franche, enfin cette statue est un marbre inanimé. […] Après l’avoir salué dans les règles de l’art, on alloit vers la cheminée et on jettoit dans un vase d’argent son écu de six francs. […] Cette réunion des deux sexes, et de toutes les nations lui rapportoit une somme considérable, les révérences de présentations à la cour, ou des menuets dansés dans les grands bals parés lui étoient payés trois cens francs.

29. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »

Au reste, certaine monotonie, quelques petits gestes souvent trop répétés — et le franc plaisir que donne cette musique limpide, saturée de rythmes populaires, qui délasse l’oreille après les stridences pathétiques ou ricanantes de Stravinsky.

/ 71