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73. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »

Tels apparaissent les deux visages de la Russie, évoqués par deux peintres, qui sont plus que des peintres : Benois qui a la divination rétrospective, Bakst qui possède l’intuition lucide de la vie moderne et de ses forces tumultueuses.

74. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87

Le danseur d’une construction trop vigoureuse ou arquée, éprouvera le même sort ; la force musculaire lui enlèvera la souplesse, le moelleux des jambes, et la tranquillité que doit avoir le corps, pour conserver un parfait équilibre. […] Il faut que le corps soit bien assuré sur ses jambes dans cette position et que les bras soient prêts à donner le mouvement et la force au corps pour le faire tourner, et qu’en même temps il prennent leur position, servent de balancier pour conserver l’équilibre de toutes les parties du corps qui se trouvent appuyées sur une seule jambe, et sur l’extrémité de la pointe (a).

75. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

D’une force estimable sur la pratique, je cherchais à me compléter par la théorie. […] A ce moment-là, un mur se présenterait devant moi, que je me sentirais la force de passer au travers.

76. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »

Pour exprimer la grandeur de ce Roi, le jeune pantomime entre sur la scène avec un cothurne qui le rehausse, s’élève encore avec force sur la pointe des pieds, et parvient en effet, par cet artifice, à paraître beaucoup plus grand que la foule d’Acteurs dont il était entouré.

77. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »

Le plan était en grand, comme le sont tous ceux que forme le génie ; et dans la construction de l’édifice, on crut devoir le resserrer, le rapetisser, le mutiler, si je puis me servir de ces expressions, pour le proportionner à la force des sujets, qui étaient employés à le bâtir, et à l’étendue du terrain sur lequel on allait l’élever.

78. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Leur objet est égal : dans quelque genre que ce soit, ils doivent imiter, ils doivent être Pantomimes & exprimer avec force. […] Lorsque l’éleve est parvenu à mettre une figure ensemble, le Maître lui enseigne la façon de l’animer, en y répandant de la force & du caractere ; il lui apprend à connoître les mouvements de la nature ; il lui indique la maniere de distribuer avec Art ces coups de crayon qui donnent la vie, & qui impriment sur la physionomie les passions & les affections dont l’ame est imbue. […] Il ne seroit pas suffisant de lui faire peindre ces mêmes passions dans toutes leurs forces, il faudroit encore qu’il lui enseignât la succession de leurs mouvements, leurs gradations, leurs dégradations & les différents effets qu’elles produisent sur les traits. […] Tel est le caractere de la belle Danse, qu’il faut y substituer le raisonnement à l’imbécillité ; l’esprit aux tours de force ; l’expression aux difficultés ; les Tableaux aux cabrioles ; les graces aux minauderies ; le sentiment à la routine des pieds, & les caracteres variés de la physionomie à ces masques tiedes qui n’en portent aucun. […] Quoi qu’il en soit, (& les sentiments à cet égard sont uniformes) les anciens parloient avec les mains ; leurs doigts étoient, pour ainsi dire, autant de langues qui s’exprimoient avec facilité, avec force & avec énergie ; le climat, le tempérament & l’application que l’on apportoit à perfectionner l’Art du geste, l’avoient porté à un degré de sublimité que nous n’atteindrons jamais si nous ne nous donnons les mêmes soins qu’eux pour nous distinguer dans cette partie.

79. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Si je pouvais donner à mes vœux de la force et des ailes, toute ta belle existence serait une suite ininterrompue des heures les plus fortunées. […] Elle en apprit toute la force et les singuliers effets par une lettre du 22 septembre 1830. […] Ce qu’il y a de remarquable dans ses confidences, c’est la force de la passion qu’il exprime, et en même temps la sûreté avec laquelle il la dissèque. […] Le romantisme qui sommeillait dans l’âme de cet homme de salon, partagé entre les frivolités mondaines et la politique, s’était réveillé avec force. […] L’affaiblissement de ses forces physiques acheva sa libération.

80. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs »

Ce Protée, dont la Fable raconte tant de merveilles n’était qu’un de leurs Danseurs, qui par la rapidité de ses pas, et la force de son expression, semblait, à chaque instant, changer de forme.

81. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

On me contraignit à m’habiller et on m’emmena à la gare où l’on m’embarqua presque de force avec mes électriciens. […] Et je continuai ce métier toute une saison sans me nourrir suffisamment pour récupérer des forces, et dans un appartement où les conditions sanitaires étaient défectueuses.

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