Il prescrivit à la place les tuniques en mousseline blanche, sans ornements, qui tombaient en plis pudiques au-dessous des genoux ; tout au plus permettait-il une couronne ou une guirlande de fleurs pour animer par un peu de couleur voyante la candeur, qui aurait pu devenir fade, de ce vêtement. […] L’usage, qui devint vite un abus, de jeter des fleurs sur la scène, ne s’était pas encore établi alors. […] Marie Taglioni fut et resta toujours la « Sylphide », et la danse romantique, dont elle était la personnification idéale, nous apparaît symbolisée par cette figure de conte, femme et libellule, qui plane dans le nuage diaphane de ses écharpes blanches et frôle du bout du pied, sans les incliner, les fleurs et les brins d’herbe. […] Pour te voir, l’Asie est en fête, Ses fleurs embaument ton chemin80. […] A Vienne, comme elle jetait du haut d’un balcon des fleurs à la foule, ses admirateurs fanatisés se les arrachèrent entre eux avec force horions et bousculades.
Quand cette artiste était au théâtre de Vienne, on voulait savoir qu’elle intéressait un prince bien cher à la nation française et moissonné à la fleur de l’âge, pour le désespoir de notre époque. […] Le mémoire le plus élevé fut celui des fournitures de passementerie, quincaillerie, mercerie, plumes, fleurs, soieries, broderies, bijouterie, étoffes diverses, toiles, chaussures, mécanique, phisique (sic), corderie, modelure, dentelle d’église, etc… dont le total fut de 19 163 fr. 54. […] Ce n’était plus la peine que la claque fît son métier ; il n’était point nécessaire qu’aux bandes d’Auguste se joignissent celles de César, c’est-à-dire les bonapartistes, ni que des mains mercenaires jetassent sur la scène des fleurs payées par l’administration. […] Entre la beauté imposante de Thérèse et la perfection délicate de Fanny s’étalait, comme une citrouille entre deux fleurs, l’homme à la face et au ventre de Silène, Véron. […] « Toutes les bouquetières du voisinage, raconte-t-elle, avaient été dépouillées d’avance, certaines loges avaient été armées en fleurs depuis le commencement de la soirée, un arsenal formidable de bouquets de toutes tailles, de toutes grosseurs avait été partagé dans les loges, dans les balcons de côté.
Le vieillard, après avoir exprimé sa joye par les embrassemens qu’il prodigue à ses enfans, donne ses ordres ; on apporte des brocs, des provisions, on en couvre les tables ; on présente des fleurs et des fruits au seigneur et à son épouse. […] Des Nymphes charmantes embellissent cette fête ; l’Amour et la Volupté en règlent les danses, en fixent les jeux ; les Graces y répandent leur enjouement, les arbres de la forêt sont ornés de festons qui supportent les trophées de l’Amour et de Cypris ; le son des haubois, des flûtes et des chalumeaux anime cette fête, danses vives et voluptueuses, courses légères, jeux de guirlandes, défis de tambourin, bergères enchainées avec des guirlandes, bergers couronnés de roses et conduits en triomphe sous des baldaquins de fleurs portés par une foule de petits Amours ; groupes voluptueux formés par les Plaisirs à l’entour du Héros ; tableaux variés par les Graces ; situations embéllies par l’Amour ; tout enfin trace ce que les Plaisirs ont de plus doux, ce que la Volupté conduite par les Graces a d’attraits, et ce que l’Amour d’accord avec le Plaisir peut avoir de plus touchant. […] Sa vue se portant de la vers le sommet d’une colline, elle y découvre un berger occupé du tendre soin de couronner sa bergère, et de l’orner des fleurs que le plaisir fait éclore autour d’elle. […] Le jeune Daphnis caché derrière un buisson de fleurs observe son amante. […] Beatrix de Modéne paroissoit la dernière dans ce ballet d’ombres ; elle étoit unie à un jeune Prince portant en tête la couronne Archiducale ; ce couple heureux étoit devancé par la renommée ; l’amour et l’hymen les enchainoient avec des fleurs, et la gloire les couronnoient.
De quelques Danses des Grecs Dans les mariages des Athéniens, une troupe légère vêtue d’étoffes fines et de couleurs riantes, la tête couronnée de Myrtes, et le sein paré de fleurs, paraissait au milieu du festin sur des symphonies tendres.
Et moi qui ne l’avais touchée qu’avec une fleur !
Du Plessis, charmante Comtesse, Qui dans la fleur de sa jeunesse, Outre sa grâce et son bel air, À l’Esprit pénétrant et clair.
Afin de charmer ses douleurs, Elle s’en va cueillir des Fleurs Qu’elle aperçoit dans un Parterre : Et, lors, six Cueilleuses, belle-erre, Viennent devant Elle, danser.
Elle me fit voir un grand album dans lequel elle avait peint des fleurs. […] Les panneaux, les cadres de bois, tout était décoré de fleurs différentes peintes par elle.
Les rues étaient parées de Tapisseries les plus riches ; la terre était jonchée de Fleurs.