Pourquoi, dis-je, les femmes naturellement moins nerveuses, moins musculeuses & moins fortes que nous, ont-elles la physionomie rendre & voluptueuse, vive & animée, & toujours expressive, lors même que les ressorts & les muscles qui coopérent à leurs mouvements, sont dans une contention forcée, & qui contraint la nature ? […] L’on pourroit appliquer ici ces Vers de Moliére dans les Femmes savantes ....
elle est devenue une simple mortelle, elle sera la femme de Mattéo !
Outre que cette Reine avoit beaucoup de goût pour les fêtes de réjouissance, elle sçavoit encore s’en servir pour parvenir à ses fins, suivant sa politique, comme les Historiens l’ont rapporté, au sujet du voyage qu’elle fit à Bayonne, avec toute la Cour : ce fait est confirmé par les Mémoires de la Reine de Navarre, qui disent qu’elle avoit ménagé l’entrevûe de sa fille Reine d’Espagne & femme de Philippe II.
.° 27, pag. 181), « que la fille d’une femme adultère pouvoit apprendre d’elle, sinon à exposer sans crainte sa pudeur ?
Ces pigeons couroient à ce grain et les différentes formes que composoient ces pigeons lui donnoient les idées de ces danses. »La comparaison de la femme qui danse avec une chose ou un être qui volent, « flocon, oiseau » garde malgré l’usage abusif qu’on en a fait, une grâce immarcescible.
Catherine profita de cette vertu et de ces vices pour arriver à ses fins : elle mit en jeu les festins, les bals, les mascarades, les ballets, les femmes les plus belles, les courtisans les plus libertins. […] Louis XIV qui porta jusqu’au plus haut degré le rare et noble talent de la représentation, eut la bonté constante dans toutes les fêtes superbes, qui charmèrent sa cour et qui étonnèrent l’Europe, de faire inviter les femmes de la ville les plus distinguées, et de les y faire placer sans les séparer des femmes de la cour. […] On jouissait à la fois des lumières qui éclairaient les échafauds, de celles qui brillaient aux fenêtres, aux balcons, et sur des terrasses richement et ingénieusement ornées ; ce qui se joignant à la variété des couleurs des habits, et à la parure recherchée et brillante des hommes et des femmes, dont la clarté des lumières relevait encore l’éclat, faisait un coup d’œil et divers points de perspective dont la vue était éblouie et séduite. […] Scapin en opérateur, Trivelin son garçon, Paqueti en aveugle, et Flaminia femme de l’opérateur, remplissaient ce théâtre, et contrefaisaient parfaitement le manège et l’éloquence des arracheurs de dents. […] On passa d’allée en allée jusqu’au carrefour ; on y trouva sur un banc élevé en forme de théâtre, deux femmes qui paraissaient en grande querelle.
Enlévent-ils leurs femmes ?
Enlevent-ils leurs femmes ?
La diversité des Temples, des Autels, des victimes, des ornemens, du Pontificat, & de tout ce qui servoit aux sacrifices ; toutes les sortes d’armes, de chariots, de navires, les instrumens servans à la guerre pour attaquer & défendre les villes, toutes les couronnes différentes pour marquer les diverses sortes de dignitez & de victoires ; tant d’ornemens de tête pour les femmes, tant d’habits différens, selon les tems & les lieux, dans la paix & la guerre.