Des Actions Épisodiques en Danse L’enchantement de la fausse Oriane dans l’Opéra d’Amadis est une action de Danse épisodique.
Selon que le cavalier voudra se tourner pour se placer devant les personnes qu’il voudra saluer, il dégagera le pied de côté par une fausse position, c’est-à-dire qu’il tournera le pied en dedans plus ou moins, suivant qu’il devra se tourner : ce pied présenté en dedans, le corps tournera en suivant la même direction, pour se trouver tourné lorsque le pied sera posé ; il ramènera aussitôt l’autre jambe devant, en saluant en même tems, comme il est démontré ci-dessus. […] Les dames exécuteront cette révérence doucement et continuement ; elles exécuteront egalement les dégagemens de pied à la seconde bonne ou fausse position, présentant la pointe du pied en dedans plus ou moins, selon qu’elles devront se diriger ; passant l’autre jambe à la quatrième derrière, elles exécuteront la même révérence selon que nous l’avons démontré ci-dessus. […] Pour saluer les personnes qui se trouvent placées autour de l’endroit ou sur les côtés, sitôt que l’on sera relevé au premier salut, on fera un dégagé de seconde fausse position, pour se tourner et se placer de manière à se présenter à toutes les personnes qui sont du côté vers lequel on s’est tourné ; on saluera ou fera la révérence, promenant en même tems par un léger mouvement de tête ses regards vers tous ceux qui sont placés de ce côté ; et aussitôt que l’on aura salué de ce côté, on dégagera l’autre pied pour saluer également de l’autre côté, évitant autant qu’il sera possible de tourner le dos devant quelqu’un.
Ne vous trompez pas à son profil accentué et à sa brune chevelure : cette fausse Espagnole n’est que mesure et clarté française.
Il a trouvé, en s’introduisant par la fenêtre, dans la cabane du faux Loys, les éperons, l’épée et le manteau armorié ; d’un mot il peut tuer Giselle, il la tuera. […] Il apporte le manteau, les éperons et l’épée du faux Loys, qu’il démasque devant le duc, Bathilde et tous les seigneurs. […] Précisément une victime nous arrive ; ce misérable Hilarion, troublé par ses remords, trompé par un faux sentier de la forêt, revient à son point de départ, à la tombe de Giselle.
La mise en scène, décors et costumes, semble revêtir d’un linceul poudreux cette chose pimpante et facile : la couleur morne et exsangue est celle d’un dessinateur : le faux rococo exquis de 1870 est remplacé par un pensum latin dicté par un maître d’école.
Volange aux Boulevards eut le brillant d’un faux diamant ; à l’exemple de certains insectes, il emprûntoit son éclat de l’obscurité ; mais lorsqu’il parut au grand jour, cet éclat disparut ; c’est bien le cas de répéter ici ce vers de Voltaire : Tel brille au second rang, qui s’éclipse au premier.
Evitons ces excès : laissons à l’Italie De tous ces faux brillans l’éclatante folie. […] A quelques traits d’humeur, mêlons de l’enjoûment ; Qu’on ne soit faux, ni fat, ni gauche impunément. […] Laissons ces faux talens s’escrimer en repos, Et, sans nous égarer, suivons notre propos. […] Le vulgaire, ébloui de leur faux agrément, A ce nouvel appât courut avidement. […] Naguères, de Stutgard nous vinrent les Pirouettes15 ; Le vulgaire, ébloui de leur faux agrément, A ce nouvel appât courut avidement.
Qu’il paraisse ce restaurateur de la vraie danse, ce réformateur du faux goût, et des habitudes vicieuses qui ont appauvri l’art ; mais qu’il paroisse dans la capitale.
Le geste conventionnel est ridiculement mauvais ; le geste étudié devant une glace est faux et infidèle ; le geste qui est mu par le sentiment ou les passions, est juste et expressif ; il devient l’interpréte de l’âme et des agitations diverses qu’elle éprouve.