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38. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 février. Les périls du music-hall. »

Elle tourne, bercée par la valse du Danube ; ses beaux bras accompagnent le tournoiement du corps et quand tout à coup elle laisse aller le poignet en ouvrant la main, elle n’est plus que la petite vague fraîche qui vient se briser au rivage de la rampe.

39. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VIII. De la Danse sacrée des Égyptiens »

Une génisse devait l’avoir conçu d’un coup de tonnerre.

40. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 mai. Le répertoire : « La Tragédie de Salomé ». »

Et je ne goûte que médiocrement le « coup de l’escalier praticable » construit de profil, inspiré de Hellerau, que monte et descend Salomé en mimant son triomphe et son épouvante.

41. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

Quel coup de pinceau mâle ! […] L’amour le plus tendre déguisé sous les traits du plus violent dépit, dans le cœur d’une femme toute puissante, est le premier coup de pinceau qui nous frappe dans cette belle composition.

42. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Déjà l’on conduit à l’autel la jeune Eucharis : le sort fatal l’a choisie pour être victime ; le coup affreux qui va trancher sa vie, est prêt de tomber sur elle ; mais il est suspendu par l’arrivée d’un jeune homme. […] Elle l’arrache de l’autel, s’y précipite et sollicite le coup mortel.

43. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168

Les coups qu’ils se portent, frappent de terreur les spectateurs ; et Hercule accorde pour prix de la valeur un bouclier superbement travaillé. […]   Il marche à pas lents vers l’autel pour offrir son sacrifice ; mais un feu dévorant circule tout à coup dans ses veines ; il fait d’inutiles efforts, pour détacher cette robe fatale dont le poison subtil a filtré dans son cœur.

44. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »

63 CLION, DÉESSE de l’HISTOIRE, Sous qui j’ouvre mon Écritoire, A là, pour son plus digne Ébat, L’Image d’un fameux COMBAT, Et surtout est considérée Ladite Martiale ENTRÉE Où les Combattants admirés Se portent des Coups mesurés, Autant d’Estoc comme de Taille, Sans ensanglanter la Bataille ; Et puis, par un plaisant Refrain, Tous cabriolent sur la fin.

45. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

. — Tout à coup, au milieu du silence, il croit entendre un vague gémissement. […] Cléofas s’approche de ce bocal, et d’un coup de marteau le fait voler en éclats… Aussitôt il s’en échappe une vapeur épaisse et noirâtre qui, en se dissipant, laisse voir une espèce de nain difforme, aux jambes inégales, au pied fourchu, d’une main s’appuyant sur des béquilles, et de l’autre agitant une petite sonnette d’argent. — C’est Asmodée, le Diable boiteux, que les conjurations de l’alchimiste tenaient enfermé là depuis quelque vingt ans. […] voilà le diable qui s’amuse à brouiller les cartes en faisant survenir tout à coup doña Florinde ! […] » Et, d’un coup de sa béquille, il change le sombre laboratoire de l’alchimiste en un délicieux séjour tout rempli des merveilles de la nature et de l’art. […] Le régisseur vient frapper les trois coups.

46. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

A cet état de langueur et d’inertie, tout à coup succédèrent l’intelligence, la force et la puissance ; et comme si un coup électrique eût animé tous les hommes, bientôt les arts et les sciences se montrèrent en Egypte, avec autant d’éclat que de majesté.

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