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62. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre X. De la maniere d’ôter son chapeau, & de le remettre. » pp. 24-28

Premiere temps pour oster le Chapeau [Légende intérieure] plie du coude Après avoir donné la démonstration des Positions, & parlé des Reverences en general, pour suivre l’ordre que je dois observer, & que l’on ne fait pas de reverence sans ôter le chapeau avant de la commencer.

63. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Chaque mystère, chaque fête avait ses hymnes et ses danses ; les prêtres, les laïcs, tous les fidèles dansaient pour honorer Dieu ; si l’on en croit même le témoignage de Scaliger, les évêques ne furent nommés præsules, dans la langue latine a præsiliendo, que parce qu’ils commençaient la danse. […] Dans les funérailles des rois d’Athènes, une troupe d’élite vêtue de longues robes blanches commençait la marche ; deux rangs de jeunes garçons précédaient le cercueil, qui était entouré par deux rangs de jeunes vierges. […] Lycurgue, par une loi expresse, ordonna que les jeunes Spartiates dès l’âge de sept ans commenceraient à s’exercer à des danses sur le ton phrygien. […] Les Romains moins délicats, et peut-être plus ardents pour le plaisir, commencèrent d’abord par où les Grecs avaient fini. […] Cette fête commencée dès l’aurore et continuée pendant tout le jour, fut par la succession des temps poussée bien avant dans la nuit.

64. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Tout cela commence à neuf heures et demie du matin pour finir à quatre heures du soir. […] Si la place ne lui eût manqué, elle en eût porté bien d’autres. » *** Ces exercices obligatoires terminés, les danseuses commencent à travailler leurs pas : les jetés, les balancés, les pirouettes, les gargouillades, les entrechats, les fouettés, les ronds de jambes, les assemblées, les pointes, les parcours, les petits temps, etc., etc., etc.

65. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques »

Cette Fête commencée dès l’Aurore et continuée tout le jour, fut par la succession des temps poussée bien avant dans la nuit.

66. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIX. Des Coupez de differentes manieres. » pp. 133-138

Ainsi pour commencer ce pas si c’est du pied droit, il faut ayant le pied gauche devant & le corps posé dessus, aprocher le pied droit auprès à la premiere position, puis plier les deux genoux également, & étant pliez, vous passez le pied droit devant jusqu’à la quatriéme position & vous élevez dessus la pointe, en étendant les genoux & du même tems le talon droit se pose, & le genou se plie, mais la jambe gauche se glisse devant jusqu’à la quatriéme position, & le corps se posant dessus ; il termine l’étenduë de votre coupé.

67. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Avant de commencer l’analyse de Giselle, nous croyons faire une chose agréable à nos lecteurs de leur donner quelques détails biographiques sur celle qui l’a si bien représentée. […] Quand le ballet commence, le jour paraît. […] Les feux follets, papillons de flammes, commencent à voltiger autour de vous. […] Albrecht quittera la croix de lui-même. » Giselle, cédant bien à regret à l’ascendant magique, commence à exécuter quelques pas avec langueur et lentement.

68. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »

Il commence à la déchiffrer ; déjà il épèle, bientôt il lira couramment.

69. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXI. Des pas tombez & des pas de Gaillarde. » pp. 142-147

Je commencerai d’abord par celui qui se fait en avant, ayant le pied gauche devant à la quatriéme position, & le corps posé dessus le talon du pied droit levé ; ce qui marque que la jambe est preste à partir, de-là vous pliez sur le pied gauche & du même instant la jambe droite se leve, & en vous relevant pour sauter, la droite se croise devant à la troisiéme position, en retombant de ce saut sur les deux pieds les genoux étendus, mais la jambe droite qui a croisé devant, se porte à la quatriéme position en avant, & laissez poser le corps dessus en vous élevant du même tems, ce qui attire la jambe gauche derriere la droite ; mais à peine la touche-t’elle que le pied se pose à terre, & le corps se posant dessus & fait plier le genou gauche par le fardeau du corps, ce qui oblige la jambe droite de se lever ; mais dans le même moment le genou gauche qui est plié, en voulant s’étendre renvoye le corps sur la jambe, qui se pose à terre en faisant un saut que l’on appelle jetté-chassé, mais en vous laissant tomber sur le pied droit la jambe gauche se leve, & le corps étant dans son équilibre entierement posé sur le pied droit, vous pouvez de cette situation en faire autant du pied gauche, on en voit l’exemple dans la Bachante au commencement de son troisiéme couplet.

70. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

Afin de leur ôter tout prétexte d’éluder la force de ces autorités et de ces raisons, comme si, pour avoir sujet de condamner les danses, on y supposoit un mal qui n’y est réellement pas, je vais commencer par donner la juste idée des danses contre lesquelles j’écris. […] 3.° Quelques curés ou confesseurs entre les mains desquels ce petit écrit pourra tomber, et qui ont été jusqu’à présent trop indulgens pour les danses et pour les personnes qui les aiment, parce qu’ils ne les ont point envisagées sous le vrai point de vue où il faut les considérer, pourront être plus touchés de cette multitude de preuves, que si on en avoit allégué quelques-unes en petit nombre ; et, en voyant tant de témoins déposer contre les danses, on peut espérer qu’ils se reprocheront d’avoir pensé autrement, et d’avoir trop facilement toléré ce qui dans tous les temps a été si hautement condamné ; qu’ils reviendront sur leurs pas, étant toujours honorable et utile de revenir à la vérité, quand on commence à la reconnoître, et qu’ils emploîront l’autorité de leur ministère à s’opposer à un mal dont ils sentiront mieux la grandeur et les funestes suites.

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