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73. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Trois jeunes filles d’une beauté ravissante, accoutumées à orner de bouquets et de guirlandes le lit de leur mère, paroissent et sont occupées du soin de chercher et de cueillir des fleurs ; elles apperçoivent que la terre en est couverte à l’endroit où repose l’amour ; elles y volent avec empressement. […] L’Amour en s’éveillant se trouve captif et cherche vainement à rompre ses liens ; les jeunes Arcadiennes à demi cachées, jouissent de son embarras et de son dépit ; elles éclatent de rire, l’enfant ailé les apperçoit et ne doute pas qu’elles ne lui aient joué ce tour. […] L’Amour qui est allé chercher les Graces, pour les rendre témoins de cette union, paroît dans le lointain avec ses aimables sœurs : leur présence embellit tout, leur influence répand sur tous les objets de nouveaux attraits.

74. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Ne cherchons donc point à nous envelopper de ténèbres qui nous la cachent ; n’entreprenons pas de la combattre, et mettons plutôt notre gloire à lui céder. […] N’est-ce pas là une véritable hypocrisie que de paroître, en consultant, chercher la lumière de la vérité ; pendant qu’en effet on ne désire que de trouver des ténèbres qui empêchent de voir le mal qu’on doit éviter, et le bien que l’on doit pratiquer ? […] Vos bons et fidèles serviteurs sont ceux qui, au lieu de vouloir que vous leur répondiez selon leurs désirs et leurs inclinations, ne cherchent qu’à les conformer à ce qui vous plaira. » Qu’on lise dans cette disposition le petit ouvrage que je donne au public, et j’ai lieu d’espérer que quelque contraires que les principes que j’ai établis soient aux inclinations de la nature corrompue, aux maximes et aux coutumes du monde, il portera quelque fruit, du moins pour un certain nombre de personnes. […] Vous me demandez, Monsieur, quel crime a commis et quelle peine mérite un pasteur, qui, ayant lu dans les saints pères que la danse est une pompe du diable, un piége de l’esprit d’impudicité, un artifice de l’enfer pour séduire les hommes, un feu qui n’est capable que d’embraser le cœur des jeunes gens et d’y exciter toutes sortes de passions déshonnêtes, a tâché, autant qu’il a pu, de bannir les danses de sa paroisse, en représentant à ceux qui sont sous sa conduite spirituelle, qu’on s’y expose à un extrême péril de perdre son ame, en leur disant, après l’Ecriture sainte, que celui qui aime le péril ne manquera pas d’y tomber ; en leur racontant des histoires très-avérées de plusieurs filles qui y ont perdu ce qu’elles ont de plus précieux ; en leur marquant qu’on ne fait jamais ces sortes d’assemblées, que l’amour impur n’y préside ; qu’il ne s’y rencontre des jeunes gens impudens qui ne cherchent qu’à se corrompre et à corrompre les autres en chantant des chansons scandaleuses, en tenant des discours libres ; en s’expliquant encore plus dangereusement par des regards immodestes, et même quand ils le peuvent, comme ils le peuvent et l’osent presque toujours, par quelque attouchement.

75. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Je n’avais qu’à m’attacher un peu moins à l’histoire de l’Art et beaucoup plus à celle des Artistes ; mais je n’ai point cherché à rendre cet Ouvrage plaisant. […] Je cherche la vérité, je souhaite la trouver, j’aspire même à l’honneur de la faire connaître ; mais je n’ai nulle sorte de prétention à la législation : ce ne sont point des préceptes que je veux donner ici.

76. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Elle cherche des combinaisons de lumières et de couleurs les unes après les autres, sans fin. […] Entre autres choses elle a dit, en parlant des effets qu’elle obtenait : « Tout le monde sait quand c’est réussi, mais personne ne sait comment il faut s’y prendre pour y arriver et c’est cela que je cherche sans cesse. » Son interlocuteur lui demanda encore s’il n’y avait pas un système établi ou des livres qui pussent le mettre sur la voie.

77. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Psyché cherche à travers l’obscurité ou son vainqueur, ou une issue pour sortir des ténèbres ; mais elle trouve bientôt l’amour qui la quitte d’instant en instant, pour augmenter son trouble et son impatience, et qui revient toujours à elle, plus tendre, et plus empressé : C’est vainement que Psyché le presse de se faire connoître ; les refus de l’Amour sont constans ; il veut jouir de l’incognito. […] Psyché revenue à elle-même, cherche vainement à sortir de ce lieu d’épouvante et d’horreur ; ses genoux tremblans se dérobent sous elle ; elle tombe et elle invoque l’Amour : puis apperçevant les Euménides et les Démons étendus sur ses rochers et privés de mouvemens, elle s’imagine que ces monstres implacables sont endormis : elle se dispose à gravir la cime d’un rocher qui se prolonge en col de grue sur le fleuve ; mais la troupe infernale se lève, trépigne de rage, s’élance du haut des rochers, poursuit sa proye et l’atteint : Tisiphone s’en saisit.

78. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »

De la Danse sacrée des Chrétiens L’Église, en réunissant les fidèles, en leur inspirant un dégoût légitime des vains plaisirs du monde, en les attachant à l’amour seul des biens éternels, cherchait à les remplir, en même temps d’une joie pure dans la célébration des Fêtes qu’elle avait établies, pour leur rappeler les bienfaits d’un Dieu sauveur.

79. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre I. Époque du plus haut point de gloire de l’Art »

Les Pyladiens et les Bathylliens suspendirent leur haine mutuelle, pour en réunir tous les traits contre un tyran, qui, disaient-ils, cherchait à les accabler chaque jour de nouveaux fers.

80. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre II. Des Fêtes du même genre dans les autres Cours de l’Europe »

Le superbe Conquérant de l’Inde, le Dieu des richesses, l’Ambition, le Caprice cherchèrent en vain à s’introduire dans ce temple.

81. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Je n’étais pas couché, je travaillais, je sortis aussitôt et vis Mlle Fiori éperdue, qui cherchait du secours. […] Je lui offris de courir chercher un médecin, et au bout d’un quart d’heure j’en ramenai un qui trouva le bonhomme fort mal. […] J’allai, sur la demande du médecin, chercher une femme de confiance qu’il me désigna dans la ville et qu’il chargea de veiller sur le mort et sur la jeune fille.

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