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44. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Une legère attention vous convaincra de cette vérité, et vous verrez qu’en général les défauts de conformation provenans de l’arrangement vicieux de quelques articulations, s’étendent à toutes. […] Cette attention est très importante à faire ; les bras courts n’exigent que des mouvemens proportionnés à leur longueur ; les bras longs ne peuvent perdre de leur étendue que par les rondeurs qu’on leur donne.

45. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre i. sur les fêtes nationales. » pp. 109-115

Quand en donnera-t-on une qui l’instruise, qui l’amuse, qui fasse honneur au gouvernement, qui fixe l’attention de toutes les classes de citoyens, qui attire les étrangers, et qui donne une grande idée de la nation.

46. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

C’est là ce que je vous demande d’examiner avec la plus scrupuleuse attention et avant tout.

47. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63

« De tous les mouvements qui se font en dansant, c’est l’opposition ou contraste du bras au pied, qui nous est la plus naturelle, et à laquelle on fait le moins d’attention.

48. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

Parfois aussi, un mouvement des yeux et quelques mots auxquels vous ne prêtez pas grande attention pourraient vous indiquer que le moment n’est peut-être pas tout à fait bien choisi pour une visite, mais la bonhomie naturelle reprend le dessus.

49. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61

Pourroit-on s’étonner, Madame, de ne pas trouver derrière la scène, la décence, la considération de soi-même, les égards et les attentions réciproques que l’on cherche, et que l’on ne trouve pas toujours même dans ce qu’on nomme très-improprement la bonne société.

50. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

L’opéra brûlé deux fois en dix neuf ans, et dans ce même espace, les théâtres de Vienne, de Milan, de Vénise, de Stockholm, d’Amsterdam, de Lyon, de Mantoue, de Varsovie, des Boulvards, de l’Odéon etc. consumés tous avec une telle rapidité, qu’il fut impossible d’arrêter les progrès du feu : tant de catastrophes cruelles sont bien faites pour fixer l’attention d’un citoyen. […] Une chose tout aussi nécessaire à la sureté du public, et qui doit d’autant plus fixer l’attention de l’architecte, qu’elle est indispensable, c’est de disposer toutes les portes de manière qu’elles s’ouvrent en dehors, toutes celles des sorties ne doivent avoir qu’une même clef ; les deux portiers de l’administration en auraient chacun une, et ils seraient tenus d ouvrir avant la fin du dernier divertissement, où à l’instant qui leur serait prescrit par l’inspecteur de la salle. […] Si dans un opéra, il y a un incident, un coup de théatre, une action dont dépende le dénouement ; si par exemple, le spectateur touché de la situation malheureuse d’Oreste, prêt à être immolé à la fureur de Thoas, si dans ce moment, dis-je, je vois Pilade et sa suite se préparer à voler au secours de son ami, si j’apperçois le glaive destiné à punir le tyran ; je prévois le dessein de Pilade, je m’en occupe, j’oublie les acteurs qui sont en scène, mon attention se partage, et mon imagination se divise, pour ainsi dire, entre les deux objets qui l’ont frappée. […] La commodité et la sureté publique ont sollicité mon attention ; j’ai pensé que ce vaste édifice fourniroit à l’architecture et à la sculpture les moyens d’y déployer toutes les richesses du goût et de l’imagination.

51. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55

Le mélange des couleurs, leur dégradation, et les effets quelles produisent à la lumière, doivent fixer encore l’attention du maître de ballets ; ce n’est que d’après l’expérience que j’ai senti le relief que ces effets donnent aux figures, la netteté qu’ils répandent dans les formes, de l’élégance qu’ils prêtent aux groupes. […] L’attention que doit avoir le maître de ballets, c’est de placer sur les parties obscures de la décoration les habits les plus clairs et les plus brillants, et de distribuer sur toutes les masses de clair, les habits les plus sombres et les moins éclatans ; de ce bon arrangement naîtra l’harmonie : La décoration servira, si j’ose m’exprimer ainsi, de repoussoir au ballet : Celui-ci, à son tour, augmentera le charme de la peinture, et lui prêtera toutes les forces capables de séduire, d’emouvoir, et de faire illusion au spectateur.

52. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

J’ai dit, Monsieur, que la danse étoit trop composée, et le mouvement symétrique des bras trop uniforme, pour que les tableaux pussent avoir de la variété, de l’expression et du naturel : il faudroit donc, si nous voulons rapprocher notre art de la vérité, donner moins d’attention aux jambes, et plus de soins aux bras ; abandonner les cabrioles pour l’intérêt des gestes ; faire moins de pas difficiles, et jouer davantage la physionomie ; ne pas mettre tant de force dans l’exécution, mais y mêler plus d’esprit ; s’écarter avec grâces des règles étroites de l’école, pour suivre les impressions de la nature, et donner à la danse l’ame et l’action qu’elle doit avoir pour intéresser. […] En ne regardant que les physionomies, tous les joueurs ont l’air content et satisfait ; on diroit que tous gagnent ; mais que vos regards se fixent sur leurs bras, leurs attitudes et leurs gestes, vous voyez d’un coté l’attention immobile de l’incertitude, de la crainte ou de l’espérance ; de l’autre le mouvement impétueux de la fureur et du dépit ; là, une bouche qui sourit et un poing fermé qui menace le ciel ; ici, vous entendez sortir d’une bouche qui semble rire aux éclats, des imprécations terribles : enfin cette opposition de la figure avec le geste produit un effet étonnant, plus facile à concevoir qu’à décrire.

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