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6. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Elle venait d’arriver sur le littoral, comme elle le faisait chaque année afin d’y passer les mois d’hiver. […] Nous traversions la chaussée, lorsqu’une voiture, attelée de deux chevaux fringants, conduits par une dame entre deux âges, arriva sur nous. […] Lorsque nous arrivâmes à destination, je lui demandai si elle ne voulait pas me dire son nom. […] demandai-je au roi, dès qu’il fut arrivé. […] Le Roi alla seul chez le peintre, et elle arriva en retard à la Présidence.

7. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Mon conducteur était pourtant pressé d’arriver. […] Il avait prévu que je pourrais arriver dans la soirée, et il avait chargé ledit Champorel de me recevoir de son mieux. […] J’ai gagné la cour par où j’étais arrivé ; j’ai trouvé les gens debout et la grille ouverte. […] Il lui arrivait si rarement de découcher, qu’à moins que son parent ne fût très mal, il devait être en route pour revenir, et M. […] Je vous donne ma parole d’honneur d’occuper ici votre poste et d’y rester jusqu’au jour, si M. le duc n’arrive pas auparavant.

8. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-

Pourtant comme j’avais l’impression d’être un peu responsable de ce qui arrivait, pour ne pas leur causer de désappointement, je pris mon courage à deux mains, me levai et me mis à faire un discours. […] Pourtant j’arrivai à faire ressortir les mots : « Japonais, reconnaissance, fierté », et fis de mon mieux pour peindre la joie de Kawakami d’avoir établi un lien entre le monde théâtral des deux pays. […] J’essayai de dire ce que Kawakami eût dit à ma place et, avec beaucoup d’emphase et de grands mots sincères, j’arrivai au bout.

9. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Deuxième lettre. A monsieur le duc d’Autremont, au château d’Autremont. » p. 82

Lyon, le … Monsieur le duc, J’ai quitté Paris, comptant arriver chez vous après-demain, car je devais m’arrêter en route pour faire mes adieux à ma mère et rester un jour auprès d’elle.

10. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61

Il ne faut que raisonner pour sentir combien l’instruction est utile, combien les connoissances abrègent les longueurs et rapprochent les distances, combien elles applanissent les difficultés, la réflexion fait appercevoir le but qu’il faut atteindre et trace la route qu’il faut suivre pour y arriver, la négligence caressée par la paresse, alimentée par l’ignorance, et entretenue par un train de vie scandaleux, oppose aux progrès des artistes une barrière insurmontable. […] Il est des chemins divers et des routes différentes pour arriver à la célébrité. […] j’en suis là : graces à la main pesante du temps et au poids des années, j’ai retourné sur mes pas, et j’ai tellement rétrogradé, que me voilà arrivé à l’age de cinq ans ; même foiblesse d’organes, même insouciance, même absence de raison, enfin même confusion et même disparate dans mes idées.

11. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

S’il vous est arrivé, parfois, de flâner, le matin, — entre neuf heures et midi, — aux environs de l’Opéra, vous avez sûrement rencontré, sur le trottoir des rues qui aboutissent au « chef-d’œuvre » de M. […] Puis elle faisait monter sur elle sa femme de chambre, lui ordonnant de peser, de tout son poids, sur cette partie du corps où, comme le disait ce farceur d’Arnal, le rein change de nom. » Et M. de Boigne d’ajouter dans ses amusants Mémoires : « Avec le temps, elle s’habitua si bien à ce fardeau domestique, qu’elle en arriva à porter sa mère et sa sœur. […] Sur le théâtre, deux lumières confuses : celle d’un bec de gaz à réflecteur, planté près du trou du souffleur, et celle du jour qui arrive par les ouvertures des côtés et du foyer de la danse. […] … Oui, elles y sont toutes, depuis les jeunes, les pauvres, les naïves, celles « qui n’ont pas encore trouvé » et qui enjolivent leur beauté d’un bouquet de violettes par-ci, d’un velours ou d’un ruban par-là, d’une paire de boucles d’oreilles en verroteries, d’un porte-bonheur de cuivre doré ou d’une petite croix à la Jeannette achetée à tempérament… Jusqu’à celles « qui sont arrivées, » et qui, harnachées de diamants, flamboient dans la pénombre des coulisses ainsi que des idoles indoues dans les profondeurs sacrées des pagodes de Jaggernath et de Visapour !

12. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Ils avaient partagé la ville en un certain nombre d’îlots et parcouraient parfois des kilomètres, avant d’arriver à leur lieu de destination, car ils demeuraient loin du centre, dans un des plus pauvres faubourgs. […] Il remue, saute, bouge tant et tant qu’il n’arrive pas à engraisser et qu’on croirait, à le voir, que je ne le nourris pas. […] — Et il ne vous arrive jamais d’accident ? […] *** Un jour, la femme de ménage qui venait chez nous, chaque matin, à Passy, afin d’aider les domestiques, arriva en retard, très en retard. […] Ce matin-là, ce matin où elle arrivait en retard, elle pleurait, elle pleurait même à chaudes larmes.

13. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

. — Ce qu’il est arrivé à faire dans ce théâtre. — Ce qui l’étonne lui-même. — Une idée à lui. — Où il est réellement fort. — Un mot d’Oscar le régisseur. — Le magnétisme de Sari. — Ces dames. — De quoi se compose la troupe féminine. — Mademoiselle Anna et le Panthéon. — Mademoiselle Henriette. — Mademoiselle Leroyer. — Les deux nouvelles sœurs Lyonnet. — Mademoiselle Mélanie. — Mademoiselle Clémentine. — L’objet de son ambition. — Elmyre Paurelle. — Marie Paurelle. — Un mot d’une vieille biche. — Mesdames Rose, Gérard et Flore. — Pourquoi je ne parle point de leur vie privée. — La vérité sur leur moralité. […] Enfin, — et cela semblera le dernier mot de l’intelligence directoriale, — il est arrivé à y gagner de l’argent. […] — J’ai envie, disait-il, maintenant que la pièce est finie, de prier le public de venir processionnellement examiner mes coulisses, la place qu’occupent mes décors, les cahutes où s’habillent mes acteurs et mes actrices, de causer avec eux et avec elles, de juger par lui-même des innombrables difficultés qu’il a fallu vaincre pour arriver simplement à donner cette représentation ; je suis convaincu qu’au lieu d’un succès il me ménagerait un triomphe.

14. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 juillet : Le Grand Divertissement royal ou les Fêtes de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 7 juillet 1668 »

Je vous le promets en ce cas ; Mais, si cela n’arrive pas, Comme la chose se peut faire, Hélas !

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